­BIENSEANCE DANS LA MAISON DE DIEU

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“Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu et approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrit le sacrifice des insensés; car ils ne savent pas qu’ils font mal. Eccl. 4: 17.

Salomon ne parlait pas de choses littérales, mais don­nait de sages conseils que chacun pouvait prendre pour lui-même, comme nous le faisons. Ceux qui entendaient ces paroles comprenaient qu’elles étaient une exhortation à être circonspects dans leur vie journalière.

Prends garde à ton pied. Prends garde où tu vas. Ne va pas à la maison de Dieu comme si tu allais à un marché ou dans un lieu de divertissement. Vas- y comme en un lieu où Dieu se rencontre avec ses enfants. Salo­mon, le sage, continue en disant ce qu’on entend dans la maison de Dieu. « N’offre pas le sacrifice des insen­sés. » Cela semble faire allusion au rire, à la légèreté, aux conversations oiseuses, aux plaisanteries.

Cette recommandation est une de celles qui devraient être prises en considération par tous les enfants de Dieu au temps présent. La révérence est bienséante. Nous n’avons plus la crainte que Dieu nous jette dans les tourments éternels; nous connaissons notre Père céleste, nous savons bien qu’il n’a pas de mauvaises intentions à l’égard de ses créatures, mais nous ne devons pas aller à la maison de Dieu comme nous allons sur une place de marché: Beaucoup d’enfants de Dieu n’appré­cient pas le fait que la bienséance est nécessaire en tout lieu où Dieu est adoré.

UNE CONDUITE RESPECTUEUSE DOIT ÊTRE CULTIVÉE.

Nous devons comprendre que Dieu est dans l’Eglise, aujourd’hui, comme il ne le fut jamais dans le temple typique. Où il y a une réunion des membres de l’Eglise, le Seigneur a dit qu’il serait au milieu d’eux. Les pierres vivantes constituant le temple de Dieu doivent être res­pectées autant que des temples faits de véritables pierres.

Soit que nous nous réunissions dans une salle dans une église ou dans un théâtre, le fait que le temple de Dieu s’y trouve fait de ce lieu, quel qu’il soit, un saint lieu. Donc, celui qui y entre doit prendre garde à ses pieds. Il doit apprécier le lieu où il est et être prêt à écouter sans aucune distraction, non à rire.

Toutes les conversations doivent édifier dans un sens spirituel. Si nous ne pouvons pas parler dans ce sens, il est préférable que nous écoutions le discours, que nous nous joignions aux chants et ensuite que nous nous retirions.

Quelle que soit la conversation qui est tenue, elle doit l’être avec respect, non seulement pour le lieu, mais aussi pour la circonstance. On ne doit pas se retourner de tous côtés et dire : « Frère un tel ou sœur une telle, venez donc ici, nous causerons ensemble et nous écou­terons le chant. » Une conduite semblable est tout à fait déplacée.

Nous ne connaissons pas de leçon plus nécessaire à apprendre pour le peuple du Seigneur que celle de la révérence. Le Seigneur n’appellera personne qui manque de respect et il désire que cette qualité grandisse et se fortifie. Nous devons prendre garde d’observer cette leçon lorsque nous allons à la maison de Dieu, ou n’im­porte en quel lieu il y a un service divin.

CONSIDÉRATION DES DROITS DES AUTRES.

Non seulement nous prendrons garde à nos pieds en allant à la maison de Dieu, mais nous veillerons à ce que nous emportons avec nous; nous nous rendrons aux réunions dans un parfait état de propreté, sans insectes dans nos vêtements et prenant garde que de mauvaises odeurs ne s’exhalent de nous. Nous ne prendrons avec nous que des enfants qui sont bien élevés, ainsi nous ne risquerons pas d’ennuyer quelqu’un.

Il peut y avoir des occasions où nous pouvons laisser les enfants à la maison; lorsque la chose est impossible, c’est mieux que les parents viennent à tour de rôle aux réunions. Personne n’a le droit de prendre des enfants aux réunions si leur présence nuit aux intérêts spirituels des autres auditeurs. Nous croyons qu’il serait bon de prendre des dispositions pour laisser les enfants à la maison jusqu’à un âge où ils ne troubleront plus l’as­semblée. La majorité des parents sont si accoutumés aux habitudes de leurs enfants qu’ils ne comprennent pas que les autres sont dérangés lorsque chaque mouve­ment des enfants les distrait. Les autres ont leurs propres épreuves pour exercer leur patience.

LA PONCTUALITÉ EST UNE MARQUE DE DÉVELOPPEMENT DU CARACTÈRE.

Il semble que quelques-uns ont besoin de prendre garde, de veiller, non seulement à leurs pieds, mais aussi à leur montre. Arriver tard aux réunions n’est pas d’accord avec les principes de justice et d’amour. Tous ceux qui ont l’habitude de faire attendre doivent, pour être justes à l’égard des autres, apprendre à arriver à temps. Ils doivent arranger leurs affaires de façon à pouvoir arri­ver aux réunions exactement à l’heure.

Le Seigneur considère sans doute les efforts que nous faisons pour être ponctuels et n’incommoder personne comme une marque de développement du caractère chrétien, laquelle a son approbation et contribuera à nous préparer pour le Royaume. Celui qui est indifférent au droit des autres montre qu’il manque de l’esprit d’amour, de l’esprit de Christ, et quiconque n’a pas l’es­prit de Christ bien développé en lui, n’aura pas de place dans le Royaume.

Ainsi les enfants mal gouvernés, l’arrivée tardive aux réunions, etc., ont à faire avec notre préparation pour une place dans le Royaume. Par cela, nous ne voulons pas dire que nous serons jugés selon nos oeuvres, ou que nous avons droit de juger les autres selon leurs oeuvres. Le Seigneur dit: « Ne jugez pas. » Nous devons montrer que nos efforts pour faire la volonté du Sei­gneur égalent les désirs de nos cœurs. Si nous nous exerçons à suivre ces conseils, à vivre à la hauteur de notre Modèle, nous serons heureux de notre changement qui se fera à la résurrection.

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