BUT et OBJECTIF des ECCLESIAS

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Il est impressionnant de constater combien la question des Ecclésias est importante. Je tiens à mettre en valeur les mots « but » et « objectif » des Ecclésias.

Le mot « but » veut dire : fin qu’on se propose d’atteindre ; c’est aussi une affirmation de principes qui se réfère aux valeurs auxquelles on croit et on aspire.

C’est :

a) développer les capacités selon les besoins que ces valeurs expriment ;

b) mettre en oeuvre un système éducatif adapté à tous (exemple, dans une assemblée) et aux buts poursuivis.

Le mot « objectif », par contre, a pour vocation un but précis que l’on s’est fixé et que l’on veut atteindre. Il consiste aussi à définir ce que nous sommes capables de savoir, de faire et d’être.

1) Ce terme est donc précis ; il est univoque, ce qui veut dire qu’il conserve le même sens dans des emplois différents (une seule façon de comprendre).

2) Il est identifiable par un comportement observable,

3) assorti de conditions précises,

4) évaluable selon des critères précis.

Je m’efforcerai donc de présenter ces deux mots du point de vue Biblique. Cependant, je voudrais ajouter quelques mots au sujet des Ecclésias – mot grec qui signifie Eglise – communauté de tous ceux qui se sont consacrés, qui sont unis d’une façon vitale à Jésus-Christ, par le lien de la foi et par l’action du Saint-Esprit. Cette Eglise ou Ecclésia formera le corps symbolique de Christ. Tous ceux qui, par le baptême en la mort du Seigneur, ont reçu le Saint-Esprit, sont devenus enfants de Dieu, dans tous les pays et tous les milieux, constituent l’Ecclésia ou l’Eglise. Leurs noms sont inscrits dans les cieux. Tant qu’ils vivent sur la terre, ils sont :

1) animés par l’amour fraternel ;

2) animés du désir d’accomplir de bonnes oeuvres, par l’Esprit de Christ, et forment l’Eglise de Christ. En 1 Corinthiens 12 : 12-14 l’Apôtre Paul la définit ainsi : « Or, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps – ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit juifs, soit grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. »

Par le baptême, dans le même Esprit de sacrifice de tous les membres du Corps, notre position devant Dieu est unique.

L’unité de l’Eglise est mise en relief dans toute la Bible. Il n’est nulle part question de diverses Eglises, ou que l’Eglise est divisée ou séparée; c’est ce que précise l’Apôtre Paul en 1 Corinthiens 1 : 10 – 13 où nous lisons (version Segond) : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur, Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment ; car, mes frères, j’ai appris à votre sujet par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi je suis de Paul et moi d’Apollos – et moi de Céphas – et moi de Christ ! – Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »

L’Apôtre Paul mentionne ici les signes d’un grave danger ; il n’y a qu’une seule Eglise, qui est le corps de Christ et ce corps n’a qu’un Chef, savoir Jésus-Christ. Nous sommes unis comme un seul peuple et cela, en raison de notre consécration à l’Eternel, en la mort du Seigneur Jésus-Christ, et de notre désir de connaître sa volonté, par l’étude en commun de sa Parole. Il appartient, comme enfants de Dieu, d’être des étudiants de la Bible à l’école de Christ, et de nous laisser instruire par Lui, pour être préparés au glorieux héritage que nous partagerons avec notre Seigneur et avec tous les vainqueurs dans son Royaume à venir.

Le danger dont parle l’Apôtre PauI, provient du fait que nous lisons au verset 11, où chacun se réclame d’un chef de parti : « Moi je suis de Paul, moi d’Apollos, et moi de Céphas ». Quant à moi, dit l’Apôtre Paul, « Je ne relève que de Christ ! »

L’histoire de I’Eglise a souvent vu resurgir des « parti-pris » d’où le danger; aussi pour que l’Eglise subsiste et progresse, nous devons être en parfaite union, comme le suggère l’Apôtre Paul en Ephésiens 4 : 1 – 6 : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps, et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, et parmi tous et en tous. »

Puisqu’il n’y a qu’une Tête, il ne peut y avoir plusieurs corps, aussi il serait souhaitable que chacun de nous possède sa propre individualité spirituelle, ce que nous lisons dans le commentaire de la Manne du 17 Septembre, où il est dit : « Tout véritable enfant de Dieu doit avoir un caractère chrétien déterminé et individuel, dont l’existence ne dépend pas de la vie spirituelle d’un autre chrétien. Il doit tirer de la Parole de vérité que d’autres proclament et prêchent par l’exemple ces principes de vie, etc.… qui lui donneront un caractère affermi, une individualité spirituelle qui lui soit propre. »

L’Apôtre Paul démontre que ni lui, ni les autres, ne sont la Tête, mais simplement un canal, d’après 1 Corinthiens 3 : 5–9 : « Qu’est-ce donc Apollos, qu’est-ce donc que Paul, des serviteurs par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu; l’édifice de Dieu. »

Nous ne sommes pas la source, mais ceux qui arrosent, des dispensateurs de la Vérité, des collaborateurs de Dieu, pour le bien-être de tous, c’est cela le rôle de chacun de nous, et il ne faut pas s’octroyer des prérogatives, du fait que l’élection nous donne une possibilité de responsable dans l’Ecclésia. Car ce n’est pas un avantage particulier, mais une fonction à remplir aussi longtemps que le service est apprécié par les frères et soeurs de l’assemblée. C’est un danger auquel sont exposés les anciens, qui, par manque d’humilité, risquent d’être conduits à des excès, répréhensibles par Dieu, qui condamne ces faits, à l’image de Moïse, auquel il ne fut pas permis d’entrer dans le pays promis. Nul n’est à l’abri, aussi veillons.

Beaucoup sont appelés à faire partie du Corps de Christ, de tous les pays et de tous les milieux, mais seuls les plus que vainqueurs pourront espérer partager les joies, le bonheur et les gloires futures avec le Seigneur, comme Jésus le disait Lui-même en Matthieu 22 : 14 « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ! » et encore moins de vainqueurs. Beaucoup sont invités, mais peu sont admis. Il n’y aura que 144 000 qui seront de vrais vainqueurs.

Dans quel but les enfants de Dieu se réunissent-ils ? Pour apprendre, pour étudier les Saintes Ecritures, pour se fortifier par la Parole de Dieu, et dans la foi, et dans la connaissance spirituelle du Plan de Dieu, pour acquérir de bonnes dispositions à la bonne conduite, pour connaître nos droits et privilèges et les règles qui honorent les assemblées. Mais également pour la communion fraternelle, pour apprendre à s’aimer les uns les autres, pour l’unité de l’Esprit et pour le développement des fruits de l’Esprit, qui favorisent l’épanouissement de la Nouvelle Créature, afin de pratiquer les bonnes oeuvres.

Au contact des autres, nous augmentons la possession de l’Esprit pour l’émulation, la compétition dans la course, pour s’entraider mutuellement dans les difficultés, pour s’exercer à compatir et partager nos peines, et surtout pour louer l’Eternel et chanter à la gloire de Dieu et du Rédempteur.

Nous reconnaissons que nous ne sommes pas seuls, mais que beaucoup sont engagés dans la course vers le but. Tous sont animés du même Esprit, et veulent être membres du corps de Christ, avec Lui comme Tête et Chef, qui utilise chacun au service de l’autre. En Ephésiens 4 : 11 – 15, l’Apôtre Paul insiste sur la nécessité de former ceux qui aspirent à l’édification du Corps de Christ. Nous lisons : « Il a donné les uns comme Apôtres, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des Saints, en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du Corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le Chef, Christ. C’est de Lui et grâce à tous les liens de son assistance que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties et s’édifie lui-même dans la charité. »

En résumé :

1) accomplir le ministère,

2) édifier le Corps de Christ,

3) maintenir l’unité de la foi,

4) acquérir la connaissance du Fils de Dieu,

5) croître à l’état d’adultes, à la stature de Christ dans sa plénitude.

Voilà le but recherché, l’objectif que l’on veut atteindre. Les Ecclésias, ou les Assemblées servent d’institut d’enseignement, où chaque élève apprend à s’épanouir, à progresser et se préparer à participer au service des bénédictions futures. Ce travail de perfectionnement doit se faire ici-bas, afin que tous les Saints soient en mesure de remplir le ministère de leur vocation céleste dans l’état d’adultes, capables dans la connaissance du Fils de Dieu, et que notre personnalité atteigne son plein épanouissement, comme Christ dans sa plénitude. Voilà le but que chacun de nous doit atteindre, devenir inébranlable dans la Vérité, dans la foi et dans l’amour. Et nous relisons le verset 16 d’Ephésiens 4 : « C’est de Lui (le Chef, Christ) et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité. »

L’Apôtre Paul nous donne un exemple frappant, lorsqu’il dit :

« Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » en 1 Corinthiens 11 : 1, 2. Il veut dire, suivez donc mon exemple, comme je suis celui que Christ nous a laissé. Et au verset 2 il dit : « Vous m’assurez avoir gardé un très bon souvenir de moi et avoir retenu tout ce que je vous ai enseigné respectant les règles, que je vous ai données en maintenant fidèlement les instructions, telles que je vous les ai transmises. Je vous en félicite. »

L’Apôtre Paul reste pour nous un exemple digne à être imité, dans l’intensité de son zèle, vis-à-vis du service pour les Saints.

Le prix de la vocation céleste est le but à atteindre, un but précis, car nous éprouvons un profond plaisir lorsque nous sommes arrivés à des étapes importantes dans notre vie de chrétien. Que nous reste-t-il à faire pour arriver au but précis, qui est notre objectif principal, après avoir atteint notre but, d’aimer Dieu, d’aimer les frères, que nous servons au mieux de nos possibilités, nous haïssons le péché dans toutes ses formes, nous accomplissons la loi, nous faisons du bien à autrui, nous aimons notre prochain comme nous mêmes, que nous reste-t-il donc à faire ? Qu’y a-t-il de plus grand ? De plus noble, de supérieur, de plus pur ? Qu’en pensez-vous ? Cependant il reste encore l’Amour, à porter au summum, celui que Christ nous a laissé, lorsqu’Il a dit : « Aimez vos ennemis ! » Quiconque veut être agréé par le Seigneur dans sa gloire, doit obligatoirement accéder à cet « Amour » suprême, d’aimer ses ennemis, cela veut dire de ne pas leur témoigner d’inimitié, ni de rancune, en réponse à leur haine. – Matthieu 5 : 44 – 48.

Nous ne devons pas permettre à la moindre particule d’amertume, à aucune animosité, aucune rancune d’aucune sorte, d’habiter dans nos coeurs. Nous devons être pleins d’amour du Maître, que même nos ennemis ne peuvent éveiller en nous de sentiments mauvais ou malveillants qui pourraient nous empêcher d’accéder à l’association, à la parenté complète avec notre Seigneur, dans les gloires à venir. C’est cela le but que nous devons atteindre, voire même plus, prendre plaisir à leur faire du bien, si l’occasion s’en présente.

Nous devons donc atteindre le niveau idéal de l’amour parfait en nos coeurs, bien que parfois nous ne puissions pas, dans notre faiblesse, exprimer les sentiments profonds. La volonté de Dieu nous concernant, quelle qu’elle soit, doit avoir pour but, notre bien-être suprême et nos intérêts les meilleurs ; c’est pourquoi il y a un travail à faire dans la vie présente, et Dieu nous conduit, par un polissage de notre propre caractère ; tout l’âge de l’Evangile est nécessaire, pour tirer du monde, les rassembler, éprouver, polir et préparer les membres du Corps de Christ.

Nous allons à présent nous concentrer sur une pensée profonde de l’Apôtre Paul, dans sa lettre aux Philippiens 3 : 12 –14 : « Ce n’est pas que j’ai déjà remporté le prix, ou que j’ai atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi mais, je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière, et me portant, vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Ce passage, que nous pouvons intituler « le but de ma vie »ou encore « la poursuite de la perfection » illustre le souci de l’Apôtre, et celui qui devrait être le nôtre, savoir : atteindre un niveau de perfection qui est également notre but, et comme nous avons lu : « je cours vers le but » : le but de ma vie de consacré, qui est la poursuite de la perfection, en vue d’obtenir le prix attaché au Haut-Appel, que Dieu nous adresse en Jésus-Christ. Nous relisons : « Je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

L’Apôtre Paul fut désigné par le Seigneur pour devenir l’instructeur de la maison de la foi; l’exemple qu’il donne de lui, d’une consécration complète au service du Maître nous émerveille. Cet exemple nous exhorte à rejeter tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si étroitement, et à courir avec persévérance dans la course qui nous est ouverte, et l’Apôtre nous résume sa propre expérience dans cette courte phrase : « Je fais une chose », car il a trouvé que sa complète consécration, son complet revirement ne permettait pas la dispersion de ses dons, la Vérité de la révélation Divine qui avait pénétré profondément en son coeur, lui a fait dire : « Je fais une chose », c’est-à-dire, oublier tout ce qui fut pour lui un but dans sa jeunesse, oublier ses études pour devenir quelqu’un, oublier ses ambitions légitimes, et n’avoir qu’un seul but à présent, celui de vouloir garder sa foi intacte, son espérance et son amour pour le Seigneur, dans la perspective d’une étroite association avec le Seigneur pour la bénédiction du monde entier. C’est ce qui lui a fait dire, « je cours vers le but » pour remporter le prix de la vocation céleste, vers la vie spirituelle dans la communion avec Jésus-Christ.

Soyons aussi ses imitateurs, soyons remplis du même zèle, du même esprit, courons tous vers le même but, celui de la même consécration, pour obtenir le prix qui reste notre objectif précis à atteindre.

Affermir notre appel et notre élection, est un choix. L’Apôtre Pierre déclare : « C‘est pourquoi frères, efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez jamais. » – 2 Pierre 1 : 10.

Etre dans la classe élue ce n’est pas un hasard, ce n’est pas un accident de parcours ni un droit divin, c’est un choix. Notre élection pour cette classe spéciale aura lieu parce que nous avons choisi que cela soit ainsi. Mais il faut que nous soyons prêts à faire tout ce qu’il faudra pour que cela ait lieu. Cela nous prendra tout ce que nous avons et plus encore pour arriver à atteindre ce niveau le plus élevé que l’homme puise atteindre. Voici quelques lignes directrices :

1. Appréciez que Dieu vous ait choisi.Jean 15 : 16 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis. » Nous devons contrôler notre vie, nos activités et notre comportement. Il n’est jamais trop tard pour changer. Nous pouvons y arriver sinon nous n’aurions pas été appelés.

2. Soyez guidés par une Vision. – JoeI 3 : 1 : « Vos jeunes gens auront des visions. » Une fois que nos visions sont établies, définissons des objectifs pour réaliser ces visions. Un objectif est une voie pour aller vers un but. Ayons des objectifs ambitieux mais atteignables. La première étape pour supprimer des faiblesses c’est de les accepter. Un travail difficile et pénible n’est pas une joie, c’est le prix que l’on doit payer pour accomplir nos objectifs.

3. Soyez convaincus que vous pouvez y arriver. – Luc 12 : 29 : « Ne vous tourmentez pas, croyez que vous recevrez. » Dieu nous a invités parce que nous pouvons y arriver. Etre positif est une attitude nécessaire pour que nous ayons assez d’énergie émotionnelle en nous. Eliminez le négativisme qui est autour de vous.

4. Ayez de bonnes habitudes.Hébreux 12 : 11 : « Toute correction n’est pas un sujet de joie mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice. » Les mauvaises habitudes nous éloignent de l’élection à cette classe supérieure. Eliminez les actes ou les dispositions qui nous empêchent d’atteindre nos objectifs. Les habitudes qui aident sont : être à l’heure, refréner les distractions, éliminer les excuses, concentrer son énergie, pratiquer le bien, être préparé pour l’incertain, éliminer l’héritage de la vie.

5. Communiquez mieux. – Jacques 1 : 19 : « Que tout homme soit prompt à écouter ; lent à parler, lent à la colère. » La vie c’est très souvent vivre avec les gens. Donnez priorité aux contraintes des autres plutôt qu’aux nôtres. Discutez les problèmes immédiatement, confrontez nos points de vue. La communication c’est plus écouter que parler.

6. Apprenez des autres.Colossiens 1 : 7 : « D’après les instructions que vous avez reçues. » Ecouter les autres nous donne l’opportunité d’apprendre ce qui nous manque. Apprenez des erreurs des autres. Apprendre comment agir et quoi faire est aussi important que d’apprendre ce qu’il ne faut pas faire. Choisissez les personnes adéquates pour apprendre l’expérience.

7. N’esquivez pas le challenge et la pression. – Philippiens 3 : 14 : « Je cours vers le but pour obtenir le prix. » Tout objectif extraordinaire requiert une attention et un comportement extraordinaires pour arriver à ce but extraordinaire. Acceptez la pression, qu’elle travaille pour nous. La pression, la concentration nous obligent à focaliser mieux ce qui doit être fait.

8. Soyez déterminés et persistants.Ephésiens 6 : 18 : « Veillez-y avec entière persévérance. »

Ce n’est pas en étant un génie que quelqu’un atteint un but fixé, mais c’est parce qu’il a consacré dix minutes de plus que les autres. Se résigner n’est pas un mot qui existe dans le vocabulaire de ceux qui atteignent le but. Les gens qui ne se résignent pas accomplissent leurs objectifs.

9. Ne doutez jamais de pouvoir y arriver.Philippiens 4 : 13 : « Je puis tout par celui qui me fortifie. » Le découragement est l’ennemi réel. Dieu aide par son Esprit. Tirez en avantage. Soyez entièrement confiants. Prospérons dans la pensée et la persévérance.

Apprenez de l’adversité. – Jean 16 : 33 « Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, moi j’ai vaincu le monde. » Il y aura de l’adversité et des problèmes dans notre vie. Ne vous sauvez pas dans ce cas. Confrontez-les, nous est-il conseillé. Eliminez les problèmes qui sont de peu d’importance et solutionnez les autres. Dieu a permis l’adversité pour notre bien.

11. Voyez du bon chez les autres.Romains 2 : 10 : « Gloire, honneur et paix pour tout homme qui pratique le bien. » Recherchons le bien, la miséricorde, la vérité dans le caractère et la vie des autres. Toute dégénérescence, le mal, l’inutile chez ces derniers peut être couvert par la bonté. Ignorez les fautes et les faiblesses des autres. Elles existent parce que les hommes sont imparfaits.

12. Et si vous aidiez Dieu…Jean 3 : 17 : « Dieu n’a pas envoyé son Fils pour condamner le monde mais pour le sauver. » Nous devons aider dans ce processus de rétablissement. Il n’y a pas de bonne raison d’ajouter encore à la condamnation de l’humanité. Donnez une deuxième, voire une troisième chance aux gens comme vous aimeriez que l’on vous donne une deuxième ou troisième chance pour vos erreurs. Vous ne trouverez jamais la bonne voie si vous avez en permanence des pensées tortueuses.

Chaque consacré reçoit l’Esprit Saint qui lui permet d’exercer sa propre fonction au sein de l’Ecclésia, pour le bien de tous, ainsi que pour sa propre édification, en vue d’arriver au but et de posséder le caractère chrétien, de posséder dans son coeur la ressemblance à notre Seigneur, de vouloir aimer la justice, aimer Dieu, aimer ses frères en Christ, aimer ses semblables, aimer ses ennemis, c’est ce qu’on peut appeler la cristallisation du caractère, le concrétiser, le faire sien, et ceci dans la mesure de nos possibilités, de nos efforts constants dans la persévérance. Entrer en lice, éveille en nous la pensée d’une course, avec toutes les étapes, tous les obstacles, avec ses mauvais passages, ses embûches, car le parcours dans cette course est l’amour depuis la ligne de départ jusqu’à la ligne d’arrivée. Au début, nous manifestons un amour obligé par devoir, qui est en somme tout à fait juste, mais qui est insuffisant ; il doit aboutir à une forme d’amour plus élevé, plus complet, plus parfait, plus noble, celui qui devrait caractériser chaque chrétien ; non pas simplement parce que c’est notre devoir, mais parce que nous aimons Dieu.

Nous voyons que l’amour manifesté par Dieu à notre égard, a droit à plus de considération, plus de respect et que c’est l’expression de son caractère, de son Amour qui nous a enrichis ; nous entrevoyons de plus en plus sa divine sagesse, sa puissance et nous aimons toutes ses qualités ; nous les faisons nôtres. Nous prenons conscience de toute la valeur des choses que Dieu nous donne ; tout ce qui fait du tort à autrui, nous l’avons en aversion, ainsi que tout ce qui contredit Dieu.

Nous voyons nos frères sous un jour nouveau et différent, notre amour pour eux grandit et devient si fort, que nous sommes capables de faire un sacrifice de notre vie. St. Etienne fut cet exemple, il devint le premier martyr lorsqu’il fut lapidé, priant à genoux et s’écriant d’une voix forte : « Seigneur ne leur impute pas ce péché » ou « Seigneur ne leur demande pas compte de ce péché. »

Voilà notre but, notre souci qui est clairement défini par les pensées rapportées en Philippiens 3 : 12-14, que nous avons citées plus haut.

Seuls ceux qui atteindront l’amour parfait, l’amour qui se sacrifie, seront estimés dignes de faire partie de la Nouvelle Création, des futurs membres du Corps de Christ, de l’Epouse. La Vérité de Dieu, quand elle est bien comprise, s’accorde avec le développement le plus élevé de la raison humaine, mais celle-ci ne peut atteindre son développement complet que sous l’instruction divine (que nous pouvons acquérir dans les Ecclésias, lors des études dans les assemblées). Le raisonnement humain conduit au désordre, mais la sagesse d’en-haut, qui se base sur une révélation divine vérifiée, est pure. Elle conduit au développement des fruits de l’Esprit, fruits qui sont nécessaires à notre développement spirituel ; et ces fruits, nous les connaissons tous, nous les multiplions et les développons sans cesse, jusqu’à en être remplis ; ils ne nous laissent pas inactifs, mais au contraire, nous permettent de progresser et cette persévérance sera récompensée par notre Seigneur. Comme nous le lisons en 2 Pierre 1 : 11, « C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

C’est en partie dans ce but que l’Apôtre Paul écrit aux Hébreux, au chapitre 10 : 23 – 25 ce qui suit : « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour » du rassemblement des joyaux de notre Seigneur. Veillons les uns sur les autres conseille-t-il, pour nous encourager, nous exciter à la charité, nous inciter à nous aimer mieux, à accomplir de bonnes œuvres et, en particulier, à ne pas déserter nos assemblées, à ne pas prendre l’habitude de manquer, de négliger les réunions, d’abandonner les Ecclésias, comme certains en ont l’habitude, pour quelque motif que ce soit. Les justifications d’abandon sont nombreuses, mais un vrai enfant de Dieu, qui a à coeur de progresser, trouve un plaisir immense à se retrouver parmi les autres frères et soeurs. (La preuve en est ce que nous faisons aujourd’hui, mais que ferons-nous demain ?) Ce comportement fournit une indication sur l’état spirituel tiède, qui est en contradiction avec notre propre voeu de consécration. Ce sont des embûches dans la course vers le but proposé. Si nous cessons de professer et d’affirmer notre espérance en commun, elle ne tardera pas à s’affaiblir, et nous finirons par la perdre ; dispersez les tisons et le feu s’éteindra. Les assemblées sont nécessaires pour entretenir et cultiver à la fois notre vie spirituelle et celle des autres. Pensons-y.

Notre Seigneur nous a donné une illustration certaine en Luc 17 : 37 (Crampon) : « Où sera le corps, là aussi se rassembleront les aigles. »

L’Eternel a doté l’aigle d’un merveilleux instinct et d’une vue perçante, pour découvrir sa proie, qui lui servira de nourriture. Un instinct semblable de faim guidera le frère et la soeur, le chrétien vers le lieu de rassemblement, là où est l’assemblée. La leçon que nous tirons de ce verset, est que le Seigneur fournit actuellement la nourriture abondante annoncée, la nourriture de la vérité présente, et que s’opère le rassemblement de ses saints par elle et vers elle, ainsi que le rassemblement des uns avec les autres à Christ, le seul Maître et Instructeur de notre foi. Dans le Corps de Christ nous trouvons cette nourriture, et dans les aigles, ses disciples, toujours empressés à se rassembler autour de Lui.

L’Eternel montra à Job comment Il a doté l’épervier et l’aigle d’un merveilleux instinct et de vue pour bâtir leur nid, épier leur proie qui leur servira de nourriture (Job 39 : 29 – 32). Un instinct semblable de faim guidera le frère et la soeur vers le lieu de rassemblement, là où se trouve l’assemblée. Le mot Nescher = Aigle peut aussi s’appliquer aux vautours. Certaines espèces d’aigles s’attaquent aux cadavres.

Le Psalmiste résume admirablement la pensée de l’Eternel dans son Psaume 50 : 5 : « Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice », « qui ont scellé leur alliance avec Moi par un sacrifice » rend le texte beaucoup plus puissant et affirmatif, dans le sens d’accomplir nos voeux aujourd’hui dans le sacrifice de soi-même, en vue d’obtenir l’héritage céleste, le prix de la vocation, et d’être cohéritier avec le Seigneur. Lisons 2 Pierre 1 : 5-11. Voilà nos objectifs à atteindre et le but final : Le Royaume éternel.

C’est le bien que je voudrais vous souhaiter : celui de courir droit vers le but pour obtenir le prix.

Fr. Jérôme Gruhn

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