5 MARS
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » – Jean 15 : 5.
Il ne suffit pas d’entendre le message du Royaume, ni d’avoir de bons cœurs et de bonnes intentions à cet égard, mais il est de plus nécessaire, comme le dit le Maître, de comprendre ce message, d’où le besoin d’étudier la Bible. Les gens intelligents pensent qu’il est sage et avisé de consacrer plusieurs années d’études à la préparation des quelques années de vie terrestre. Combien d’années d’études, alors, faudrait-il considérer comme appropriées pour notre préparation pour la vie éternelle et les bénédictions du Royaume. Le temps et les efforts ainsi voués au développement du caractère en vue du Royaume des cieux sont un sage emploi, et la récolte de trente, soixante et cent grains de la parabole montre le degré et l’intensité de notre zèle. Les récompenses dans le Royaume seront également proportionnées. « … même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts … » (1 Corinthiens 15 : 41, 42). Divers degrés de gloire existeront dans le Royaume, cependant personne ne sera accepté par le Père s’il n’a pas produit de bons fruits dans une bonne mesure ; le « c’est bien » ne sera jamais prononcé s’il n’est pas mérité. Z’10-203 : R4635 : 5 (Cantique 49).
6 MARS
« Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. » – 1 Jean 2 : 1.
Pourquoi nous faut-il un Avocat ? Car, bien que, comme nouvelles créatures, nous sommes libérés de la condamnation et que nous avons une relation pleine et entière avec le Père, que nous pouvons aller à Lui au « trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 : 16), néanmoins, nos nouvelles créatures, n’ont pas encore de nouveaux corps et nous ne les aurons pas avant de les recevoir dans la première résurrection. Entre-temps, selon l’arrangement divin, nous devons employer nos corps terrestres, que Dieu, comme nous aussi, savons être imparfaits. Puisque nous ne pouvons agir que par nos corps (charnels), il s’ensuit que « nous ne pouvons pas faire les choses que nous voudrions », parce qu’ « aucune perfection ne réside dans notre chair ». Mais si, par les faiblesses de la chair ou par ignorance, nous nous égarons, la disposition divine est que notre Avocat, dont nous avons bénéficié du prix de rançon, comparaît pour nous (figurativement, nous applique ses mérites) pour annuler nos fautes involontaires et nous maintenir ainsi devant le Père sans tache ni ride. Z’09-347 ; R4516 : 6 (Cantique 141).
9 MARS
« L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » – Romains 5 : 5.
Dieu ne nous aime pas parce que nous faisons de grandes et merveilleuses choses. Son amour particulier pour nous a commencé du jour où Il nous a engendrés, à cause de la consécration que nous avions faite, en nous alliant à Dieu dans l’Alliance de sacrifice (Psaume 50 : 5). Le Père se réjouit en tous ceux qui désirent être scellés de son esprit, – qui veulent devenir ses enfants. Il a ainsi commencé à nous aimer comme enfants nouveau-nés en Christ, Il nous aime à mesure que nous croissons en force, et Il nous aimera jusqu’à la fin ! … Tout au long de notre pèlerinage, nous avons besoin de nous maintenir dans l’amour de Dieu. Comme enfants nouveau-nés, il est nécessaire de nous maintenir dans son amour ; nécessaire comme enfants ; et toujours nécessaire quand nous sommes plus complètement développés. Pour cela que faut-il faire ? Il faut garder ses commandements. De cette manière nous amenons notre corps en soumission à la parfaite volonté de Dieu, en Christ. Celui qui fait cela trouvera qu’il progresse. Jour après jour nous devons grandir, croître et devenir de plus en plus conformes à l’image de Dieu ; ainsi nous nous transformons de plus en plus, à mesure que les jours s’écoulent. Voilà comment nous devons nous maintenir dans son amour. Z’13-214 : R5276 : 2 (Cantique165).
16 MARS
« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » – Colossiens 3 : 3.
Un certain écrivain chrétien écrivit un jour : « Partout où s’est trouvé un fidèle disciple du Seigneur, au cœur consacré, plusieurs choses ont tôt ou tard inévitablement suivi. L’humilité et la tranquillité d’esprit finissent par devenir les caractéristiques de leur vie journalière. Une acceptation soumise de la volonté de Dieu pour chaque expérience journalière se manifeste, de même qu’une flexibilité à se plier aux mains de Dieu pour agir ou souffrir selon le bon plaisir de sa volonté ; se manifestent aussi la douceur sous la provocation, le calme au milieu du tumulte et de l’agitation, l‘empressement à céder aux souhaits des autres (lorsqu’il n’y a pas de principe mis en cause) et une insensibilité aux offenses et aux affronts, ainsi que l’absence d’inquiétude ou d’anxiété, la délivrance des soucis et des craintes. Tout cela, et de nombreuses autres grâces similaires, constituent invariablement le développement extérieur naturel de cette vie intérieure qui est cachée avec Christ en Dieu ». Z’16-183 : R5913 : 1 (Cantique 294).