CE QUE NOUS PRÊCHONS ET ENSEIGNONS

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«Car je n’ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». — 1 Corinthiens 2 : 2.

A aucun moment dans l’histoire de l’Eglise, notre grand Adversaire n’a été aussi actif que de nos jours à faire surgir de fausses doctrines et à détourner l’attention de la Vérité en suscitant des questions vaines et déplacées. L’élévation et la glorification de l’Eglise sont près d’être accomplies et les fidèles sont sur le point d’entrer dans la joie de leur Seigneur ; c’est pourquoi, en ce moment, Satan a recours à tous les stratagèmes pour séduire les véritables disciples, pour détourner leurs pensées de la récompense et pour annuler cette partie du Plan divin. Mais il est impossible d’annuler une partie quelle qu’elle soit du Plan divin. Dieu a conçu le dessein de choisir parmi les hommes un petit Troupeau, « un peuple qui portât Son nom », une Sacrificature royale. Ce petit Troupeau est assurément en train d’être rassemblé mais tous ceux qui courent actuellement pour le Prix seront-ils du nombre des Elus ? C’est là une question qui reste discutable. Prends garde, bien-aimé, que personne ne prenne ta Couronne (Apo­calypse 3 :11). Si quelqu’un ne profite pas de ces privilèges et se montre indigne de l’héritage qui lui est offert, un autre prendra sa place.

Nous vous adjurons, frères, si vous appréciez la valeur de l’espérance glorieuse qui vous est offerte dans l’Evangile, de ne pas vous laisser séduire par les mauvais esprits et les doctrines de démons, dont parle l’Apôtre (1 Timothée 4 :1); mais, ayant un but bien défini, appliquez-vous à accomplir une seule chose, celle à laquelle vous avez été appelés, celle que vous avez le privilège d’accomplir, étant membres en perspective de cette Sacrificature royale. N’oublions jamais que nous sommes un « peuple particulier », séparé du grands corps des Chrétiens nominaux, aussi bien que du monde, ayant des espérances, des ambitions et un idéal plus élevés n oublions pas que nous sommes favorisés par le fait que nous avons le privilège de voir plus clairement les choses profondes de Dieu, ayant été appelés des ténèbres et amenés à la merveilleuse lumière de l’Eternel. Si donc nous sommes séparés du monde et des Chrétiens qui ont, dans une grande mesure, l’esprit du monde, il ne faut pas nous étonner de les voir en désaccord avec nous, de les voir s’opposer à nous ou nous ignorer.

On doit s’attendre a de l’opposition

On doit s’attendre à pareille opposition qui, sans aucun doute, durera jusqu’à ce que nous ayons achevé notre course, c’est-à-dire jusqu’à la mort. Se soumettre patiemment à cette opposition, c’est sacrifier nos préférences naturelles, les amitiés et les plaisirs de la vie présente c’est endurer, comme de bons soldats, dans nos efforts pour accomplir la volonté du Seigneur et l’œuvre d’avancement des intérêts de Son Royaume, les difficultés rencontrées à cause de la Vérité, quelle que soit la forme sous laquelle elles puissent surgir. C’est là ce que veut dire l’expression offrir nos corps en sacrifice vivant au service de Dieu. Si nous sommes véritablement au service de l’Eternel, nous devons

1°) étudier soigneusement et avec persévérance le Plan divin,

2°) nous pénétrer de son esprit, qui conduit,

3°) à un zèle enthousiaste pour son accomplissement et à une activité à son service selon nos capacités et quelle que soit l’importance du sacrifice que cela exige.

Si nous sommes fidèles au service de notre Père céleste, nous n’aurons pas de temps à perdre pour étudier les fausses doctrines ; nous ne serons pas non plus disposés à étudier des sujets qui n’ont pas trait à l’unique chose à laquelle nous avons solennellement consacré notre vie. Notre temps ne nous appartient pas si nous avons tout consacré à Dieu nous n’avons donc pas un moment à consacrer à des recherches ayant trait à des théories fausses et fantaisistes, édifiées sur d’autres fondements que ceux posés dans les Ecritures. Nous n’avons pas de temps non plus à vouer aux idées et aux occupations qui accaparent l’attention du monde; beaucoup d’entre elles sont inoffensives en elles-mêmes, mais elles nous nuiraient si nous devions leur permettre d’occuper du temps consacré et de détourner notre attention de la seule chose que nous devons accomplir. L’Apôtre nous donne l’avertissement suivant « Evite les discours vains et profanes, car [ceux qui s’y livrent] iront plus avant dans l’impiété » ; mais il ajoute « Etudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité ». (2 Timothée 2 : 15, 16. D.) «Je te rappelle l’exhortation que je te fis, …afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi ». (1 Timothée 1 : 3, 4. Seg.).

Ni la Haute Critique ni l’Evolution

Notre Evangile n’est pas celui qu’enseignent la Haute Critique et les Evolutionnistes. Nous laissons volontiers toute liberté à ces partisans d’un évangile moderne de croire ce que bon leur semble; nous leur rappelons toutefois les paroles d’avertissement de l’Apôtre Paul, qui se trouvent dans Galates 1 : 6-9. Notre foi est fermement basée sur la Bible qui est la seule Révélation divine de la volonté et du Plan de notre Créateur. Nous ne voulons pas dire cependant que la Bible enseigne tout ce que nos ancêtres, ayant vécu dans l’âge des ténèbres, et qui étaient bien intentionnés d’ailleurs, croyaient y être contenu. Nous reconnaissons qu’ils brûlaient sur le bûcher leur prochain qui refusait de croire à des choses que la Bible n’enseigne pas.

Le scepticisme croissant d’aujourd’hui, à l’égard de Dieu et de la Bible, est, croyons-nous, le résultat d’une mauvaise compréhension des enseignements de la Bible relativement à l’Enfer. Aucune personne sensée ne peut être blâmée parce qu’elle ne croit pas à la vieille théorie selon laquelle Dieu, au commencement, fit un Enfer de feu et, ensuite, créa des êtres humains, sachant que tous, à l’exception de quelques-uns qui entendraient parler de Christ et deviendraient saints, iraient dans ce lieu passer une éternité effroyable. On doit désapprouver énergiquement ce blasphème proféré contre le saint nom de notre Créateur. Il est nécessaire d’enseigner aux gens ce que les personnes instruites parmi le clergé et les laïques savent déjà que le mot hébreu traduit par « enfer » est SHEOL, que son équivalent grec est HADES, et que ni l’un ni l’autre de ces mots ne signifient un lieu de tourments, mais tombeau, sépulcre, état d’inconscience dans lequel doivent rester à la fois les bons et les mauvais depuis leur mort jusqu’à la résurrection qui doit suivre la seconde venue du Rédempteur.

Nos publications ont aidé des milliers de personnes à comprendre ces choses, car elles expliquent en détail les paraboles, les paroles obscures et les symboles de la Bible, ce que d’autres instructeurs de la Bible ne trouvent pas le temps de faire, étant trop préoccupés par l’activité de l’église moderne. En un mot, l’œuvre de notre Société est basée sur la croyance que la Bible est divinement inspirée et que nous vivons dans le Jour béni, mentionné par les Prophètes, où « les sages comprendront» et recevront « la nourriture au temps convenable », par le moyen du merveilleux Livre de Dieu. Par le terme « sages » nous voulons dire, bien entendu, ceux qui sont sages selon Dieu, et non selon le monde.

Notre manière de concevoir le Millénium

Si nous comprenons correctement l’enseignement de la Bible, nous sommes au début du Millénium. Et ce fait explique non seulement les progrès des inventions et de la science naturelle, mais aussi l’achèvement du Mystère relativement aux desseins miséricordieux de Dieu envers notre race, prédits dans la Bible par des symboles et des types. Cependant, ce que nous attendons du Millénium est bien différent de ce que certains pourraient supposer. Nous ne trouvons pas dans les Ecritures un enseignement selon lequel le monde serait converti par nos louables efforts missionnaires ou par n’importe quels autres efforts. La Bible nous enseigne que la conversion du monde s’accomplira après la seconde venue de notre Rédempteur qui d’abord rassemblera Son Eglise, Ses élus (les saints de toutes dénominations religieuses) afin qu’ils soient, après leur changement de la nature humaine à la nature spirituelle, sous la direction de leur Seigneur et Chef, les instructeurs, les guides et les soutiens du reste des humains, de ceux qui sont morts actuellement aussi bien que de toutes les nations encore vivantes. Ces Elus relèveront du péché et de la mort tous ceux qui seront dociles et obéissants et les conduiront à la perfection et à la vie éternelle sur la terre qui, alors, en ces Temps de Rétablissement, deviendra un Paradis.

Nous voyons par les statistiques que le Millénium ne vient pas par la conversion des païens, car, malgré les efforts de nos missionnaires, les païens sont deux fois plus nombreux aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a un siècle. Au contraire, nous devons convenir que les signes des temps présagent le moment très rapproché où arrivera à son maximum d’intensité le grand Temps de détresse, ce temps tel qu’il n’y en aura jamais eu de pareil depuis qu’il existe des nations, par lequel, nous assurent les Ecritures, le Royaume messianique sera introduit dans le dessein de bénir toutes les familles de la terre.

L’ordination biblique et les conditions bibliques de cette ordination

Il est bon peut-être d’expliquer que les termes « clergé » et « laïques » ne sont pas bibliques, non plus que les titres « Révérend , « Docteur en théologie » et autres appellations similaires maintenant en vogue.

Cela ne doit pas nous amener à exclure de notre communion ceux dont les idées diffèrent des nôtres. Nous nous servons des termes scripturaux « Pasteur », « Evangéliste », « Prédicateur », « Ancien », « Diacre », et nous comprenons que tous les enfants de Dieu consacrés sont ministres, c’est-à-dire des serviteurs; que chacun d’eux est autorisé à servir ses frères si ses talents le lui permettent et si les frères le désirent. Quant à l’ordination, nous ne pouvons accepter comme bibliques la théorie de la « Succession apostolique » ainsi que l’affirmation selon laquelle une puissance ou une autorité particulières se transmettraient d’hommes à hommes. Nous croyons fermement que l’onction du Saint Esprit seule donne la puissance et l’autorité nécessaires pour comprendre et expliquer les Ecritures.

Comment prirent naissance les erreurs du passé

L’Editeur est attaqué à présent par un grand nombre de prédicateurs pour la simple raison que nous annonçons le Message de la Bible proclamé par l’ange à la naissance de Jésus « Car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour TOUT LE PEUPLE la cause d’une grande joie ». (Luc 2 : 10, 11). A la fin du deuxième siècle, ce bon Message annonçant l’amour de Dieu et ce à quoi Dieu a miséricordieusement pourvu par la mort de Jésus soufferte pour les péchés du monde entier, commença à être perdu de vue. La doctrine de la « succession apostolique » conduisit le monde, en ce temps-là, à honorer les évêques comme des successeurs des douze Apôtres ayant reçu l’ordination divine — Paul, et non Matthias, ayant remplacé Judas.

Il n’est pas étonnant qu’à cette époque où tous n’avaient pas le privilège de savoir lire, où les Bibles étaient rares et coûtaient cher, où cette doctrine de la succession apostolique avait pris pied dans l’Eglise, le peuple ait écouté les prétendus évêques apostoliques. Il n’est pas étonnant non plus que ces évêques aient pris plaisir à être des autorités considérées. Pendant quatorze siècles on n’étudia pas la Bible; on se borna simplement à étudier et à adorer les credo. Les Bibles étaient brûlées publiquement, et ceux qui osaient étudier les Ecritures et accepter leurs enseignements étaient pourchassés comme des bêtes sauvages, et ce même en Ecosse.

Le Mouvement de la Réformation remit la Bible en lumière, mais ses adeptes avaient encore leurs yeux de la compréhension fortement obscurcis par une grande partie de la fumée de l’âge des ténèbres. A mesure que l’un après l’autre les conducteurs religieux priaient « Conduis-nous, douce lumière, au milieu de l’obscurité qui nous environne », et se frottaient les yeux pour voir plus clair, de nouvelles sectes se formaient et, toutes, elles s’efforcèrent d’atteindre la lumière, tous leurs membres reconnaissant cependant que les professions de foi, pour lesquelles plusieurs d’entre eux étaient morts, ne satisfaisaient ni leur cœur ni leur esprit.

Les erreurs qui ont cours aujourd’hui et l’opposition qui se manifeste actuellement contre la lumière

Nous sommes actuellement arrivés à une époque où les différents groupements de ceux qui professent être le peuple de Dieu ont trop de lumière pour se condamner réciproquement à être brûlés sur le bûcher. Les chrétiens sont plutôt disposés à se fédérer et à ignorer leurs différences d’opinion. La Haute Critique a pris pied aussi et détourné complètement de la Bible bon nombre de prédicateurs chrétiens. Mais ces derniers restent encore attachés à leurs confessions religieuses respectives et à leur crédo quand même ils n’y croient plus.

Depuis des années déjà, par la grâce de Dieu, la Bible a été mise entre les mains du peuple. L’instruction est répandue partout et les commentaires bibliques sont nombreux. Le temps actuel, selon la Bible, et comme le font voir les faits, semble être, pour les Chrétiens, un temps propice à l’obtention d’une connaissance exacte de la Parole de Dieu. Avec d’autres, l’Editeur a été grandement béni en étudiant la Bible et en expliquant à d’autres Chrétiens ce que les Saintes Ecritures enseignent véritablement. Nous avons agi de cette manière, depuis passé quarante ans, sans rencontrer de sérieuse opposition, si ce n’est ces dernières années. L’opposition se fait depuis que notre ensei­gnement, ainsi que celui des membres de l’I.B.S.A., a commencé à se répandre dans le monde entier et à y exercer une influence. Nous avons des commentaires bibliques, destinés à aider ceux qui étudient la Parole de Dieu, traduits en trente-deux langues différentes. Nous avons des réunions d’études bibliques dans toutes les parties du monde. C’est pourquoi, plusieurs prédicateurs croient que notre œuvre leur porte préjudice, comme autrefois, les Episcopaliens croyaient que les Presbytériens et les Méthodistes leur portaient préjudice, comme les Juifs pensaient que les premiers Chrétiens faisaient du tort à leurs institutions, et aussi comme les Baptistes pensaient cela des autres, etc.

Nous avons expliqué les paraboles et les paroles obscures de notre Seigneur, nous avons montré l’harmonie des enseignements de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse ; de ce fait, les crédo de l’âge des ténèbres devinrent désagréables au goût et écœurantes. Comme certaines personnes, parmi les mieux considérées, renoncèrent à croire à ces crédos, des prédicateurs se fâchèrent. Ceux-ci, incapables de répondre à nos arguments, se permettent de dire du mal de nous dans le dessein d’empêcher les gens de nous écouter et de lire nos publications. Néanmoins l’œuvre continue à progresser, et même avec plus de rapidité. Ceux dont les yeux de la compréhension s’ouvrent, s’empressent d’aider les autres. A mesure que les gens comprennent les véritables motifs qui poussent certains prédicateurs à s’attaquer à nous, ils ont moins d’estime pour ces derniers et sont plus disposés à étudier nos enseignements.

Tous ont besoin des guides maintenant disponibles pour étudier la Bible

Nous n’avons jamais prétendu être des érudits dans la connaissance du Grec ou de l’Hébreu. Nous prétendons d’ailleurs que pas un prédicateur sur mille, de quelque dénomination religieuse que ce soit, n’est un érudit dans la connaissance de ces langues. La capacité de lire les alphabets grec et hébreu et de prononcer les mots de ces langues n’est pas de l’érudition. Une personne capable de faire cela n’a pas forcément une connaissance satisfaisante de ces langues. Par le terme érudition nous entendons une profonde connaissance de la grammaire et de la syntaxe d’une langue.

En outre, nous affirmons que, grâce à la Providence divine, une telle connaissance n’est pas nécessaire pour bien comprendre la Parole de Dieu. Les étudiants de la Bible peuvent se procurer aujourd’hui de nombreuses versions de la Bible faites par quelques érudits. Bien plus, les Presbytériens ont édité la Concordance — lexique grecque, hébraïque et anglaise de Young; les Méthodistes, de leur côté, ont édité la Concordance — lexique analytique grecque, hébraïque, chaldéenne et anglaise de Strong. En plus de ces deux concordances, il existe des ouvrages anglais qui ne sont pas produits par des sectes et qui embrassent les mêmes sujets le dictionnaire grec-anglais de Liddell et Scott, les critiques de Mc Clintock et Strong, l’Emphatic Dia­glott, comportant le texte original grec avec une traduction interlinéaire mot à mot en anglais, et, en parallèle, une version anglaise de valeur, etc.

La valeur de telles concordances, destinées à nous aider à comprendre correctement les Ecritures, ne sera jamais trop estimée. Dans la préface de la « Concordance analytique de Young », l’auteur dit ceci de son ouvrage « Son principal objet, comme Tyndale l’a dit de sa traduction du Nouveau Testament, est de permettre à chaque « garçon de charrue » d’avoir plus de connaissance des Ecritures que les « anciens », en lui donnant le moyen de découvrir du premier coup d’œil trois points distincts — 1) le mot original hébreu ou grec correspondant à n’importe quel mot anglais de sa Bible, 2) la signification littérale et primitive de chaque mot original, et 3) les passages bibliques parallèles cités d’une manière entièrement fidèle et digne de confiance. »

Quiconque, ayant ces ouvrages en sa possession, sait s’en servir et s’en sert, possède une meilleure connaissance de l’hébreu, du grec et du chaldéen de la Bible originale que s’il avait étudié ces langues pendant quatre années. Nous possédons ces livres ainsi que beaucoup d’autres, et nous avons appris à nous en servir efficacement. Comme résultat, nous avons une meilleure connaissance de la Bible dans ses langues originales que n’en ont les neuf dixièmes des pasteurs qui ont simplement suivi des cours de théologie pendant quatre années. Nous conseillons à tous les étudiants de la Bible d’utiliser ces magnifiques guides d’aujourd’hui qui représentent l’érudition la plus grande, plutôt que de perdre leur temps à vouloir déchiffrer les mots des langues originales dont la signification et la fonction grammaticale ne sont bien connues que par à peu près une personne sur mille. Nous sommes heureux de dire que des milliers d’Etudiants de la Bible se servent de façon coutumière des Concordances de Young et de Strong, en plus des nombreuses versions des Ecritures, telles que la Traduction littérale de Young, la traduction (Jui­ve) de Leeser, et des versions du Nouveau Testament seulement, comme celles de Tischendorf, de Rotherham, comme la Syriaque, l’Emphatic Dia­glott, etc., etc

L’ordination telle qu’elle est enseignée dans la Bible

Pour ce qui est de l’ordination : Quelque ignorant que soit le public en ce qui concerne cette matière, nous pouvons à bon droit supposer que les pasteurs et les rédacteurs de journaux religieux sont bien informés sur sa signification. Ils savent fort bien que le terme « ordination » veut simplement dire autorisation. C’est ainsi que les Baptistes autorisent ou ordonnent leurs pasteurs; que les Méthodistes autorisent ou ordonnent les leurs, etc. Il n’existe pas parmi le peuple de Dieu d’ordination générale. Au contraire, les Catholiques prétendent qu’aucune ordination que la leur n’est valable, et ils disent que les pasteurs protestants n’ont pas reçu l’ordination. L’Eglise anglicane, de même, ne reconnaît d’autre autorisation ou ordination que la sienne, et nomme les autres non-conformistes.

Dieu n’a qu’une Eglise, Il n’a donc qu’une ordination pour tous Ses pasteurs. L’unique Eglise de Dieu a pour membres les Chrétiens fidèles de toutes dénominations religieuses, et les pasteurs ordonnés de Dieu sont ceux seulement qui ont reçu la Bénédiction divine, l’engendrement du Saint Esprit. Jésus est la Tête ou Chef de cette Eglise. Il en est le souverain Pasteur. Il reçut l’ordination quand, à l’âge de trente ans — car Il était tenu de se conformer aux prescriptions de la Loi Mosaï­que —, Il se consacra et fut baptisé au Jourdain. Toux ceux qui deviennent membres de Son Corps et reçoivent l’engendrement du Saint Esprit, ont part à Son ordination. Le Maître a dit « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». —Jean 20 : 21.

A cette mission il est fait allusion dans la prophétie suivante, où le Christ, Tête et Corps, est celui qui parle : « L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, parce que l’Eternel m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires : il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison, pour proclamer l’année de la faveur de l’Eternel et le jour de la vengeance de notre Dieu, pour consoler tous ceux qui mènent deuil, pour mettre et donner à ceux de Sion qui mènent deuil l’ornement au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’ils soient appelés térébinthes de justice, le plant de l’Eternel pour qu’il soit glorifié ». — Esaïe 61:1-3.

Le Saint Esprit est symbolisé par l’huile répandue sur la tête d’Aaron, le souverain sacrificateur, et qui, selon ce que nous lisons dans les Ecritures, descendit sur le bord de ses vêtements jusqu’à ses pieds. Cela préfigura le fait que le Saint Esprit, répandu sur notre Chef ou Tête, Jésus-Christ, descendit sur l’Eglise, qui est Son Corps, pendant tous ces dix-neuf siècles écoulés depuis la Pentecôte. Cette onction, cette ordination, ce pouvoir qualifiant de Dieu, conféré à tous les membres de la Sacrificature Royale, les autorise à annoncer la « bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie ». Tous ceux qui donnent la preuve de posséder cette onction du Saint Esprit, et qui ont les capacités ainsi que les aptitudes spirituelles issues d’un caractère développé à la ressemblance de celui de Christ et requises par les Ecritures pour être instructeurs de l’Eglise, peuvent être choisis et élus par les Ecclésias des enfants de Dieu pour présider à leur cultes publics et être leurs serviteurs attitrés dans le domaine spirituel. Mais, selon les Ecritures, tout Chrétien qui a reçu l’onction de l’Esprit est ordonné pour proclamer le Message de Dieu suivant ses capacités et les occasions qui lui sont offertes; il doit toutefois observer les convenances indiquées dans la Parole de Dieu et relatives aux distinctions de sexes. etc., lorsqu’il s’agit d’un enseignement public.

Ainsi donc, nous conformant avec soin à la Parole de Dieu écrite pour notre enseignement, et nous efforçant de marcher fidèlement sur les traces du Maître dans notre conduite et dans nos conversations journalières, nous prions avec tous les saints : « Que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

W.T. 5970 — 1916

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