L’amour parfait est doux (gentil, aimable, docile et affable). Il s’assied à l’école de Christ non en maître, mais en disciple, considérant combien il a encore à apprendre, non combien il sait déjà.
L’amour parfait nous montre notre ignorance, et fait naître un désir irrésistible de dissiper les ténèbres, et d’entrer dans le domaine de la connaissance réelle, sur laquelle on peut se reposer. Quand on se dit qu’on va dépasser la sagesse de ses maîtres ; qu’on a une tendance à pontifier, à critiquer ses condisciples, et à se poser en modèle pour l’assemblée entière, on a quelque peu sujet de craindre de n’être pas animé de l’esprit de Dieu.
La propre sagesse usurpe facilement la place de la sagesse divine, Satan “se transforme en ange de lumière” même aux yeux de qui s’occupe des choses les plus saintes. Le plus sûr moyen de servir les fins qu’il poursuit, c’est d’induire les gens à penser qu’on arrive à la sainteté par des méthodes exceptionnelles et en étant animé d’un esprit indocile et arrogant.
B.N. 11-12/24
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 13 : 34-35 -36-