CE QU’IL EN COÛTE D’ETRE DISCIPLE

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« Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons. » – 1 Corinthiens 4 : 12.

Puisque Dieu Lui-même est amour, l’idéal de perfection le plus élevé qu’Il requiert de son peuple est la norme de l’amour. Nous ne pouvons imaginer de norme plus élevée ni plus difficile à atteindre. C’est une caractéristique spéciale, sans laquelle personne ne pourra obtenir le prix du haut-appel de Dieu en Christ Jésus. Cette marque de perfection fut gravée en notre Seigneur. Il prenait plaisir à faire la volonté du Père à tous égards, même au point de sacrifier sa vie pour ceux qui, à cause du péché d’Adam, se trouvaient sous la condamnation de mort.

Notre Seigneur, cependant, n’a pas eu besoin de courir vers le but de l’amour parfait, car Il a toujours été parfait – « saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs » (Hébreux 7 : 26). Les membres de l’Église, au contraire, sont naturellement imparfaits et déchus, par hérédité ; mais nous avons été lavés de toutes taches de culpabilité par le sang de l’Agneau. Nous parvenons graduellement au but de l’amour parfait, atteignant d’abord la perfection de l’intention du cœur et, ensuite, nous subissons les épreuves qui cristallisent nos caractères en les établissant dans la justice. Dans toutes ces épreuves et difficultés, nous devons prouver que, si notre organisme physique était parfait, nous accomplirions toujours la sainte volonté de Dieu.

Puisque nous voyons cette qualité de l’amour en notre Seigneur Jésus, nous l’apprécions, même si nous nous rendons compte que nous sommes loin de l’idéal exigé par Dieu. Néanmoins, nous désirons ardemment posséder l’amour parfait pour tout ce qui est en harmonie avec la volonté de Dieu. Après avoir atteint la perfection de l’intention, le test n’est plus d’atteindre le but, mais de nous y maintenir jusqu’à la cristallisation de notre caractère. Comme l’apôtre Paul le dit, il nous faut « tenir ferme après avoir tout surmonté » (Éphésiens 6 : 13). Nous ne progressons pas au-delà de l’amour parfait, car personne ne peut faire plus que désirer que la volonté de Dieu soit faite en lui. Il ne pourrait pas faire plus, même s’il vivait cinq ou cinquante années de plus. L’amour parfait est l’idéal qu’il s’est s’efforcé d’atteindre et il ne peut parvenir à une norme plus élevée.

Quand on est parvenu au but de l’amour, et que l’on y demeure, les épreuves deviennent plus fortes. Nous traversons des épreuves – souvent plutôt insignifiantes – qui nous poussent à la méchanceté, à l’envie, à la colère et aux disputes. Si nous sommes vaincus par ces tests et chutons de la condition de l’amour parfait, nous perdrons le prix pour lequel nous courons (Philippiens 3 : 14). Si quelqu’un chute, il peut lui être accordé de faire partie de la Grande Multitude pour lui permettre de se développer ; mais s’il devait perdre tout amour, il irait à la seconde mort. Dans l’un ou l’autre cas, la personne s’est éloignée du but de l’amour parfait, seule règle pour ceux qui désirent faire partie du Royaume et participer aux choses glorieuses que Dieu a en réserve pour ceux qui L’aiment au degré suprême.

GÉNÉROSITÉ ET BIENVEILLANCE, CARACTÉRISTIQUES DU PEUPLE DE DIEU

Notre Seigneur désire voir en ses disciples la volonté de surmonter les faiblesses et les tendances de l’état déchu, et de suivre ses traces. De Lui, il est écrit : « Christ a également souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces;…[Lui qui,] injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces. » (1 Pierre 2 : 21-23). Nous injurier, c’est faire en sorte que l’on apparaisse comme vil, c’est médire de nous, nous calomnier. La tendance naturelle est de s’indigner contre l’injustice, de rendre le mal pour le mal, de rendre la pareille (et un peu plus si possible). Voilà ce vers quoi nous inclinons, en raison de notre condition déchue et de nos esprits mal équilibrés.

L’enseignement de notre Seigneur est tout l’opposé de l’esprit d’insulte. Même si nous sommes grandement injuriés, nous ne devons point rendre la pareille ; même si nous sommes grandement persécutés, nous ne devons pas persécuter en retour. C’est la Loi de la Nouvelle Création. Au lieu d’insulter en retour, nous devons bénir. Ceci ne signifie pas que nous devons dire : « Dieu vous bénisse », si une personne nous calomnie, mais cela veut dire que si cette personne se trouve en difficulté et a besoin d’aide, nous ne devons pas tenir compte de ce qui nous a été fait et être prêts à l’aider, comme nous aiderions n’importe quelle autre personne.

Cet esprit de générosité et de bienveillance devrait être l’esprit du peuple du Seigneur. Nous devons bénir ceux qui nous insultent et nous persécutent, en leur faisant le bien et en leur expliquant, si possible, une situation qu’elles ont mal comprise, de toute évidence. Nous devons les bénir en les aidant, si l’occasion nous en est donnée, à passer des ténèbres à la lumière.

Notre foi se renforce considérablement quand nous considérons la conduite de notre Seigneur et relevons la similitude existant entre ses expériences et les nôtres. Lui et ses Apôtres furent persécutés par la famille de la foi juive. La nation juive dans son ensemble professait être le peuple de Dieu ; et notre Seigneur les considéra comme siens ; cela est écrit en Jean 1 : 11. Cependant, alors qu’Il est venu chez les siens, ils ne L’ont pas reçu, mais L’ont persécuté et L’ont même crucifié. Ensuite, ils persécutèrent ses Apôtres et leurs disciples.

Apparemment, la famille de la foi détenait le monopole des persécutions. Pendant tout l’Age de l’Évangile, ceux qui se disaient être le peuple de Dieu persécutaient les autres. Les catholiques et les protestants se sont persécutés mutuellement et ils ont persécuté les juifs, le peuple choisi de Dieu. La majorité des persécutions fut menée par ceux qui professaient être le peuple de Dieu, et beaucoup d’entre eux croyaient l’être vraiment.

Les persécutions d’aujourd’hui sont de la même sorte. Elles proviennent de ceux qui se réclament du peuple du Seigneur. En harmonie avec ce fait, il se trouve dans les Écritures un verset indiquant que « vos frères, qui vous haïssaient, qui vous rejetaient à cause de mon nom, disaient : Que l’Eternel soit glorifié, et que nous voyions votre joie ! Mais il apparaîtra à votre joie, et eux ils seront confus» (Esaïe 66 : 5, Darby, avec la note a). Ces paroles s’appliquent également aux membres de nos propres familles, qui n’ont pas de sympathie pour la Vérité ; ce qui revient à dire que toutes les persécutions provenant des membres de nos familles ont habituellement pour origine ceux qui se disent chrétiens. En règle générale, leur opposition n’est pas due à des raisons personnelles, mais à certains points doctrinaux, qu’ils ne comprennent pas de la même manière que ceux qu’ils persécutent.

Il incombe au peuple du Seigneur d’avoir pour leurs persécuteurs une grande compassion. Nous nous rappelons des cas où la persécution était accomplie dans l’idée d’effectuer la volonté de Dieu. Ceux qui persécutaient le Seigneur Jésus ignoraient, à un certain degré, qui Il était. Dans Actes 3 : 17, St. Pierre déclare : « Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs. » Et St. Paul indique : « Car s’ils l’eussent connu, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2 : 8). Quand Saul de Tarse persécutait Etienne et d’autres de l’Église primitive, il pensait vraiment rendre service à Dieu, comme il nous le dit lui-même après. – Actes 26 : 9-11.

LA FIDÉLITÉ À LA VÉRITÉ, UNE CAUSE DE PERSÉCUTION

Tout au long de l’Age de l’Évangile, ceux qui ont été fidèles à la vérité de Dieu furent « exclus de la synagogue ». Les credo des hommes servirent de barrières pour exclure ceux qui comprenaient la Parole de Dieu. Il y eut un temps où beaucoup furent excommuniés, considérés comme hérétiques pour raison de conscience. Un de ces derniers fut Michel Servet, un frère chrétien, dont la mort horrible sur le bûcher fut voulue par Jean Calvin. Cette façon d’opérer fut un accomplissement littéral des Écritures qui disent : « Ils vous excluront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. » – Jean 16 : 2.

Ceux qui avaient la charge des synagogues n’étaient pas toujours mauvais, mais ils furent induits en erreur, de même que le fut Saul de Tarse quand il traînait des hommes et des femmes en prison (Actes 8 : 3). Les mêmes conditions existent aujourd’hui. Les ténèbres haïssent la lumière. Quand certains sont éclairés par la Parole de Dieu, on leur dit : « Si vous restez avec nous, vous ne devez pas aborder ces sujets. » Ceux qui sont fidèles à Dieu sont de cette manière forcés à sortir des synagogues.

Notre époque a une particularité que d’autres n’ont pas eue. Le Divin Plan est si beau que, éclairés par sa lumière, nous voyons que d’autres sont dans les ténèbres. La voix de Dieu, la voix de la conscience, de la lumière reçue appelle le peuple de Dieu à sortir de Babylone, qui déforme le caractère, le Plan et la Parole de Dieu. Au lieu de penser à nous venger de nos ennemis, nous devrions ressentir pour eux de la sympathie (ne pas sympathiser avec eux, mais avoir de la sympathie pour eux). Nous devrions nous rendre compte qu’ils sont comme les Juifs au temps de notre Seigneur ; si ces derniers avaient compris ce qu’ils faisaient, ils auraient éprouvé une grande honte à cause de leur conduite.

Les persécutions d’aujourd’hui sont différentes de celles des autres périodes de l’histoire. Beaucoup de fidèles disciples du Seigneur sont réprimandés et calomniés pour leur fidélité à la Parole de Dieu. Les paroles de notre Seigneur nous assurent cependant que ceux qui Lui sont fidèles seront calomniés, comme Il le fut. Gardant ses paroles à l’esprit, nous ne devrions pas nous étonner des fausses accusations et insinuations, dont ses vrais disciples sont l’objet et ce, proportionnellement à leur engagement à son service.

L’avertissement de notre Seigneur, selon lequel les hommes « diront faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (Matthieu 5 : 11), n’implique pas que ceux qui diffament le vrai chrétien diront : « Nous vous faisons ceci à cause de Christ, parce que vous êtes l’un de ses disciples ». Nous n’avons jamais entendu dire que quelqu’un ait été persécuté de cette manière, et c’est pourquoi ce genre de persécution ne peut pas être ce que notre Seigneur voulait dire. Il voulait évidemment dire que ses disciples, des personnes honorables, modérées, véridiques, honnêtes, vertueuses et possédant un esprit de sobre bon sens, comme Lui-même, seraient fortement estimés parmi les hommes nominalement religieux, s’il n’y avait pas leur loyauté à la Parole de Dieu. Puisqu’ils attirent fidèlement l’attention sur les erreurs populaires et en raison de leur fidélité à la vérité, ils sont détestés par les personnes proéminentes dans la chrétienté.

LA RÈGLE D’OR : UN TEST POUR LES CHRÉTIENS

Cet état de choses constitue une épreuve pour les membres du christianisme, sur le point de la Règle d’Or ; et quand ils parlent en mal par méchanceté, haine, esprit de dispute et d’opposition, ils se condamnent eux-mêmes selon cette règle ; car ils savent bien qu’ils ne souhaitent pas que les autres disent du mal d’eux, que ce soit par le biais de la rumeur ou par des mensonges inventés ou par animosité.

Ces conditions sont également un test pour les membres du peuple du Seigneur, pour savoir s’ils sont disposés à supporter ces persécutions et ces oppositions avec joie, comme faisant partie de ce qu’il en coûte d’être des disciples de Christ. Si, sous la pression des événements, ils se laissent aller et répondent par des insultes, des calomnies et de la médisance, ils démontrent par là leur inaptitude à occuper une place dans le Royaume. Mais si, au contraire, ils reçoivent ces leçons avec patience et longanimité, ils développeront en eux un caractère ressemblant davantage à celui de leur Rédempteur et deviendront ainsi plus dignes d’avoir part avec Lui à la gloire à venir.

La déclaration de notre Seigneur : « Vous êtes le sel de la terre », peut parfaitement s’appliquer aux disciples du Seigneur prêtant attention à ses enseignements et cultivant un caractère semblable au sien. Comme le sel est utile, car il arrête la décomposition, ainsi l’influence de ces fidèles est un agent préservateur. Au temps de la première venue du Seigneur, le monde se trouvait dans un état qui aurait probablement accéléré sa dégénérescence et sa décadence, s’il n’y avait pas eu l’introduction d’une influence préservatrice provenant des membres du Corps de Christ. Cette influence se perçoit encore dans la Chrétienté nominale.

Aujourd’hui, bien que les croyants dans le grand Rédempteur, vraiment consacrés, soient assez peu nombreux, la salinité des enseignements du Sauveur a pourtant une grande influence sur le monde. Sans elle, la corruption et l’effondrement complet de la société seraient indubitablement intervenus depuis longtemps déjà. En dépit de cela, nous voyons partout à l’œuvre des influences très corrompues et très corruptrices et, plus notre horizon s’élargit, plus étendues sont les informations que nous recevons, et plus nous réalisons que cette déclaration est vraie. Quand le dernier membre du Corps de Christ sera passé au-delà du voile, le sel sera enlevé. Alors la corruption se développera rapidement et il en résultera le grand temps de détresse, une détresse telle qu’il n’y en aura point eu de pareille depuis le commencement du monde. – Matthieu 24 : 21 ; Daniel 12 : 1.

Les Écritures mettent en évidence le fait que les personnes consacrées au Seigneur Lui appartiennent à un point tel que dans toutes leurs afflictions, Il est affligé. (Esaïe 63 : 9, d’après l’anglais). Quand Saul de Tarse persécutait l’Église primitive, notre Seigneur l’appela alors qu’il était sur le chemin de Damas et lui dit : « Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? Et il répondit : Qui es-tu Seigneur ? Et le Seigneur dit : « Je suis Jésus, que tu persécutes » (Actes 9 : 4, 5). Saul ne persécutait pas le Sauveur glorifié directement, mais il persécutait les disciples de Jésus — pas les Nouvelles Créatures, mais la chair. En conséquence, puisque notre Seigneur adopte la chair de ses disciples comme sienne, il est dit de l’Église qu’elle complète ce qui reste des afflictions de Christ. – Colossiens 1 : 24.

Tout au long de l’Age de l’Évangile, le monde ne se rend pas compte qu’il persécute l’Église de Christ, ceux que Dieu a choisis comme cohéritiers avec notre Seigneur Jésus-Christ (Romains 8 : 17). Quand plus tard les yeux des hommes auront été ouverts, ils réaliseront ce qu’ils ont fait et auront honte de leur conduite. Après que Saul de Tarse eut compris qu’il combattait contre Dieu, sa vie changea complètement.

L’HOLOCAUSTE ANTITYPIQUE BRÛLANT HORS DU CAMP

Comme notre Seigneur a souffert dans la chair, de même les membres de l’Église, qui est son Corps, souffrent également (Éphésiens 1 : 22, 23). St Pierre nous avertit que nous devons nous y attendre, en disant : « Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée » (1 Pierre 4 : 1). C’est la chair, et non pas la Nouvelle Créature, qui souffre. Quand nous souffrons dans la chair, nous nous développons dans l’esprit.

En Psaume 44 : 22, nous lisons : « Mais c’est à cause de toi que nous sommes sans cesse livrés à la mort, et traités comme des brebis destinées à la boucherie. » St. Paul montre que ces paroles sont une prophétie applicable à tous les membres de Christ, dont notre Seigneur Jésus est la Tête (Romains 8 : 36). Le jour auquel il fait référence est l’Age de l’Évangile (2 Corinthiens 6 : 2), antitype du jour d’Expiation. De même que des sacrifices typiques étaient offerts le jour d’Expiation typique, de même sont accomplis, tout au long de l’Age de l’Évangile, les « meilleurs sacrifices » antitypique (Hébreux 9 : 23 ; 13 : 11-13). Ces « meilleurs sacrifices » commencèrent par notre Seigneur et continuent par son Corps, qui est l’Église.

L’œuvre du sacrifice antitypique commença au moment de la consécration de notre Seigneur, représentant la pleine soumission de sa vie à Dieu, pour être employée de toute manière convenable aux yeux du Père, et que sa providence pourrait inspirer. L’Église suit ses traces. Notre consécration est notre mort au monde, aux espoirs terrestres, aux objectifs et aux ambitions terrestres. Dans le cas de notre Seigneur, nous voyons que sa mort en sacrifice signifiait non seulement le sacrifice de sa force physique, effectué en guérissant, en enseignant, etc., mais qu’elle incluait également la souffrance résultant de l’opposition de ceux qui L’entouraient. Il a même été rejeté par des membres de sa propre famille. Ainsi Jésus mourait quotidiennement.

Dans la mesure où nous sommes fidèles à notre Père Céleste et aux termes de notre consécration, nous aurons des expériences semblables. La fidélité à notre alliance de sacrifice nous vaudra l’opposition du monde, de la chair et du diable. Nous serons persécutés en particulier par ces chrétiens qui ne sont pas suffisamment développés pour apprécier les sujets du point de vue approprié.

L’apôtre Paul, en parlant de son propre cas, indique qu’il mourait chaque jour (1 Corinthiens 15 : 31). Cela s’applique à tous ceux qui sacrifient leur vie au service du Seigneur. Parfois, cela se fait en usant notre force physique ; parfois, il s’agit d’un coup porté par quelqu’un qui, se servant de sa parole, nous a blessés, meurtris, injuriés. Dans le type, ce genre d’expérience est représenté par le brûlement de la chair en dehors du camp, un endroit qui typifie l’état de bannissement.

Les serviteurs fidèles du Seigneur seront mis au ban de la société, comme Il l’a prédit (Matthieu 24 : 9 ; Jean 16 : 1-3). Leur attitude de pleine consécration pour effectuer la volonté du Père n’est pas appréciée ; pour le monde, elle semble être une folie. Elle constitue une réprimande. Comme notre Seigneur le dit : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne va pas vers la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprouvées » – Jean 3 : 20.

Être fidèle jusqu’à la mort fait partie de l’alliance du sacrifice. Parfois, la mort peut venir tôt ; dans d’autres cas, elle peut venir tard. St. Etienne fut fidèle jusqu’à la mort, qui est venue tôt dans son expérience chrétienne ; St. Pierre fut également fidèle, mais sa mort survint après une longue vie. La promesse faite au vainqueur est : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2 : 10). « Si nous souffrons, nous régnerons également avec Lui. » – 2 Timothée 2 : 12 – Darby.

WT1913 p.5172

LA PRIERE

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