Galates 5 : 11
Liberté est un grand mot, mais il n’exprime pas toujours la véritable bénédiction et le vrai bonheur. Dans le deuxième Psaume nous lisons à propos de quelques-uns qui disaient : “ Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes ”.
Dans la Genèse nous pouvons lire que Satan brisa les liens délimitant la justice, ce par quoi il détruisit son bien-être éternel.
Nous avons aussi appris de quelle manière il séduisit notre mère Eve et poussa Adam à se soustraire à l’ordre limitatif divin, de ne pas manger le fruit de l’arbre défendu. L’histoire entière du peuple juif est une histoire de diverses rebellions contre les règles de Dieu. Temporairement, il ressentait une aisance et une liberté, mais en fin de compte, il expérimentait des tourments et des afflictions. Judas s’est soustrait aussi du joug de son Maître et de la Providence divine manifestée en notre Seigneur. Les trente pièces d’argent, salaire de sa trahison, ne réjouirent son cœur avili que pendant un très court moment. A la fin, elles commencèrent à le ronger comme le cancer. Il les restitua et, en se pendant, il perdit non seulement cette liberté à laquelle il s’est vendu, mais aussi sa propre vie.
Pierre, sans le vouloir, fut piégé pour renier le Seigneur et obtenir une liberté au moyen de parjures. Mais son cœur fidèle ne pouvait trouver la paix dans une telle liberté.
Devons-nous être étonnés, que le grand adversaire présente encore continuellement les attraits de cette liberté et conduise le monde vers des révoltes et violations de toutes espèces au nom de la liberté ? Devons-nous aussi nous étonner qu’il utilise la même stratégie et la même tactique parmi le peuple de Dieu, suggérant et persuadant quelques-uns qu’ils se privent de liberté lorsqu’ils obéissent à la Parole et aux directives providentielle de Dieu ? Devons-nous être étonnés qu’il les encourage à briser les liens de leur consécration afin d’obtenir à nouveau leur soit disant liberté ?
Cela n’est nullement étonnant ; ni même exceptionnellement surprenant que quelques-uns, après avoir abandonné la Vérité, commencent à lutter contre elle, s’opposent à l’œuvre du Seigneur, œuvre qu’ils soutenaient jadis, avec laquelle ils coopéraient autrefois, et maintenant la trahissent, s’efforcent de lui nuire, etc…
Lorsque de telles personnes se glorifient de leur nouvelle liberté, nous leur demandons : “ Quelle liberté avez-vous ? ”. Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cette question, c’est que momentanément ils semblent éprouver un soi-disant soulagement résultant de l’abandon de leurs liens de consécration au Seigneur. Hélas, ils se glorifient dans leur honte. Devons-nous aussi nous étonner lorsque la colère, la méchanceté, la jalousie, les disputes, l’amertume, les querelles, les accusations, les calomnies et la haine meurtrière s’emparent de leur cœur, qui auparavant était rempli de l’esprit d’amabilité fraternelle, d’humilité, de douceur et de patience ?
Que tous les enfants de lumière, engendrés de l’Esprit Saint, se réjouissent dans cette unique liberté, qui est réellement une bénédiction. C’est à cette liberté que Christ affranchit tous ceux qui deviennent ses serviteurs, sous son joug. Ceux-là sont libérés de l’esclavage du péché, de la colère, de la haine, de la dispute, de la jalousie et de l’esprit meurtrier. Ils sont attachés à leur Seigneur, à la lettre et à l’esprit de ses enseignements par des liens d’amour ; attachés, pour faire le bien à tous les hommes, mais principalement à la maison de la foi, dans la mesure de leurs possibilités ; attachés à l’autel du sacrifice avec des liens de fidélité qui se renforcent chaque jour jusqu’à la mort. C’est pour tous ceux-là que la couronne de vie est réservée.
Traduc. de Straz. 1935, n° 3 (W.T. 1910-349).
CE QUE L’HOMME PEUT ET NE PEUT PAS
Avec l’intelligence que Dieu lui a donnée, l’homme est capable de faire de grandes choses. Mais son impuissance se manifeste de bien des manières : il ne réparera pas la toile d’araignée que sa main a détruite et il ne replacera pas sur son rameau le fruit qu’il a cueilli.
Il ne peut recommencer un seul de ses jours, qu’il en soit satisfait ou rempli d’amertume. Il n’empêchera pas les rides de creuser son visage. Il n’effacera pas un seul de ses péchés. Si honnête, si bon qu’il soit à ses yeux ou à ceux de ses semblables, il ne peut rien changer à son passé. Les paroles légères ou méchantes jaillies de sa bouche ne peuvent être reprises. Que d’actes dans sa vie dont il devrait rougir de honte et que rien ne peut effacer, de pensées mauvaises dont peut-être il ne s’est ouvert à ‘personne, mais que Dieu a toutes discernées !