Cette Œuvre est Dédiée

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Au Roi des rois et

Seigneur des seigneurs

dans l’intérêt de

Ses Saints Consacrés

qui attendent l’adoption

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“ Pour mettre en lumière devant tous quelle est la communion du mystère caché dès les siècles, en Dieu qui a créé toutes choses”.

“Laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, nous ayant fait connaître le mystère de SA volonté selon SON bon plaisir qu’Il s’est proposé en Lui – même pour l’administration de la plénitude des temps, à Se placer Lui-même comme la tête de toutes choses dans le Christ”.Eph. 3 : 4, 5, 9 ; 1 : 8-10.

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P R E F AC E

La Naissance de ce Livre de Questions

APRES avoir attendu presque tout l’été afin que les amis me fassent savoir s’ils désiraient ou non des exemplaires du Rapport Souvenir des Conventions de 1916, j’avais donné des instructions à l’imprimeur pour ce qui serait, à mon avis, un stock largement suffisant basé sur les commandes en cours. Les presses commencèrent à tourner ; la moitié environ du livre était imprimée et sa composition débarrassée quand le Pasteur Russell mourut . Immédiatement, les frères commencèrent à envoyer leur commandes pour les Rapports en déclarant qu’Ils DEVAIENT avoir les paroles de Frère Russell, spécialement les rapports des diverses Réunions de Questions. Ceci eut pour résultat que toute la quantité disponible fut rapidement épuisée et qu’aucune autre édition n’était prévue. Que faire pour les amis ? Là était la question jusqu’à ce que, croyons-nous, le Seigneur ait imprimé dans notre esprit l’idée de faire une compilation de toutes les questions et réponses telles qu’elles avaient paru dans les divers Rapports Souvenirs de Conventions durant les douze dernières années, jointes à d’autres questions auxquelles le frère Russell ava i t répondu, de les réunir toutes dans une liste répertoriée selon l’année de leur réponse, et de les relier sous forme d’un livre solide .

Le résultat est la naissance de ce présent volume de sept cents pages environ au sujet duquel nous prions, et nous espérons qu’il sera à la gloire de Dieu à qui il est dédié et pour la bénédiction de Ses enfants consacrés ; c’est pour qu’ils l’emploient qu’il a été préparé.

Plusieurs des amis, en relation avec lesquels nos cœurs ont été grandement bénis, ont apporté leur aide dans le travail de préparation. Si d’autres obtiennent une bénédiction de l’emploi de ce l ivre ce qui, croyons-nous, est en réserve pour eux, nous nous sentirons bien récompensés.

Que la bénédiction du Seigneur l’accompagne.

Vôtre dans Son service .

L . W. JONES, M.D.

56.

CE QUE LE PASTEUR RUSSELL A DIT

Ce livre comprend des centaines de questions auxquelles répondit le Pasteur Russell seul, questions qui s’étendent sur environ douze ans de rapports de Conventions et plusieurs années de la Tour de Garde. Là où une Question provient de La Tour de Garde la lettre (Z) suit. Sinon elle vient d’un rapport de Convention .

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AARON — Au Sujet de l’Antitype et du Moment de la Bénédiction .

Question (1911) — Quand Moïse et Aaron sortirent pour bénir le peuple, qui Aaron représentait-il ?

Réponse. — Je suppose que Moïse se tenait là et y représentait la loi divine de Dieu, bénissant le peuple, et qu’Aaron se tenait là et représentait le Souverain Sacrificateur qui avait accompli le sacrifice. Moïse, le dispensateur de la loi, se tenait là comme représentant de la justice, et le sacrificateur qui avait accompli le sacrifice se tenait là pour bénir aussi. Ainsi, Christ sera l’antitype d’Aaron dans cette figure pour bénir le monde durant les mille ans et, juste à côté de lui, se trouvera la Loi divine, représentée par Moise. La Loi de Dieu tout entière et tout le pouvoir de Dieu seront là pour bénir et mettre à l’œuvre les arrangements qui ont été ainsi effectués.

ACCIDENTS — Dans le Millénium.

Question (1912-Z) — Les accidents et la mort existeront-ils pendant le Millénium en dehors de ceux des pécheurs qui iront à la Seconde-Mort ?

Réponse. — Tandis que le Règne de Christ sera un Règne de justice à vie, nous ne devons pas comprendre que la mort adamique sera terminée aussitôt que le Messie aura commencé Son Règne, car il est dit qu’Il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous Ses pieds (1 Cor. 15 : 25, 26). On comprend que les gens seront plus ou moins dans la mort adamique durant les mille ans et que progressivement ils se dégageront de l’imperfection et de la mort adamiques pour atteindre la perfection de la nature humaine. Nous devrions nous souvenir que le Royaume tel qu’il sera établi au début de l’Age millénaire sera constitué de la Nouvelle Jérusalem — c’est-à-dire l’Eglise glorifiée, dont Christ est la Tête (Apoc. 21 : 1-8). Pendant les mille ans le monde viendra en accord avec cet arrangement. Car, pour tous ceux qui viendront en harmonie, il y aura un arrangement  béni par lequel ils seront protégés de toute pénalité pour les imperfections. Nous pouvons raisonnablement supposer que lorsque la perfection sera atteinte il n’y aura plus d’accidents, de même que nous avons des raisons de supposer qu’aux cieux il n’y a pas besoin de chirurgiens, de docteurs, d’ambulances, etc. “On ne fera pas de tort, et on ne détruira pas, dans toute ma sainte montagne (Royaume)” (Es. 11 : 9). La volonté de Dieu sera faite sur terre comme elle est faite aux cieux. Nous lisons qu’il n’y aura plus ni soupir, ni cri, ni mort .

7.

ACCOMPLI — Non Pas le Plan Divin.

Question (1912) — Lorsque notre Seigneur, sur la croix, dit : “ Tout est accompli !”, à quel accomplissement faisait-Il allusion ?

Réponse. — Cela ne signifiait pas que notre Seigneur avait accompli toute l’oeuvre du Plan divin, puisque l’appel de l’Epouse, sa présentation sans tache et l’oeuvre de l’Age millénaire étaient encore futurs. Notre Seigneur était venu dans le monde afin d’effectuer une oeuvre de sacrifice personnel. Al’âge de trente ans, Il se présenta au Jourdain pour Se consacrer. Au cours des trois ans et demi de Son ministère, Il continua à S’offrir en sacrifice ; et cette manière d’agir devint, figurativement, un encens d’une agréable odeur s’élevant jusqu’à Dieu, de l’autre côté du Voile.

Cette oeuvre n’était pas de celles qui pouvaient s’accomplir en un jour. Elle demanda trois ans et demi pour être accomplie. C’est à cela que notre Seigneur fit allusion, lorsqu’Il dit : “Mais j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli !” (Luc 12 : 50). Il attendait avec impatience son accomplissement qui s’effectua au Calvaire.

ACTES NOTARIES — Enregistrements de Propriété dans l’Age Millénaire.

Question (1909) — Est-ce que les enregistrements terrestres des actes de propriété seront reconnus d’une certaine manière dans l’Age millénaire après le Temps de Détresse ?

Réponse. — Il nous est très difficile de déterminer dans quelle mesure un titre d’acte notarié de propriété aura de la valeur après le Temps de Détresse, parce que nous ignorons dans quelle mesure les enregistrements seront détruits. Il est très difficile de se prononcer sur un sujet qui est si obscur, dont il n’y a aucune mention dans les Ecritures. Nous supposons qu’après l’introduction de l’Age millénaire les affaires continueront beaucoup de la même façon qu’auparavant, mais le monde sera dans une condition de paralysie, tout battu et meurtri, à cause de la Grande Détresse. Notre Seigneur en parla par le Prophète qui dit, “Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu”. Ce sera la première leçon que le monde apprendra. Cela sera une leçon difficile mais de très grand prix pour les nations extérieures. Nous comprenons que la mort continuera à régner dans une certaine mesure et que le seul endroit où la vie et le rétablissement seront manifestés dans le monde sera dans les vies de la nation d’Israël sous la Nouvelle Alliance. Il sera encore vrai et toujours vrai que, “Celui qui a le Fils a la vie, mais celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie”. Les nations païennes qui ne s’aligneront pas sur le Royaume céleste seront exclues des bénédictions spéciales qui viendront sous la Nouvelle Alliance sur le peuple d’Israël qui sera sous alliance.

Au fur et à mesure que les autres nations verront les bénédictions qui s’étendront sur la nation d’Israël, elles voudront toutes y avoir part et c’est ce qui les poussera à dire, “ Venez, et montons à la maison de l’Eternel et il nous instruira de ses voies” .

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Quant à la valeur alors d’un titre d’acte notarié, après le Temps de Détresse, je pense que c’est un sujet trop indéterminé pour en discuter. Je dirais ceci, cependant, que l’homme qui possédait la propriété aurait autant de droit que tout autre.

ADAM — L’Arbre de Vie, l’Arbre de la Connaissance.

Question (1907) — Est-ce que Adam mangea de l’arbre de vie avant de manger de l’arbre de la connaissance ? Si oui, pourquoi ne vécut-il pas à perpétuité ?

Réponse. — Je réponds que le mot “arbre de vie” est au pluriel. Tous les arbres en Eden étaient des arbres de vie. Ils étaient tous bons à manger, beaux à regarder. C’étaient des arbres dont la nourriture aurait maintenu la vie que Dieu avait donnée à Adam. Ce n’étaient pas des arbres qui lui eussent donné une certaine sorte de sortilège l’empêchant de mourir à jamais. Cela n’est pas la pensée. C’étaient des arbres de vie dans le sens que, si nos premiers parents avaient goûté de leur fruit,  s’ils avaient continué à en manger, le fruit leur aurait permis de vivre et aurait suppléé à la détérioration de leurs organismes de sorte qu’ils n’auraient jamais eu besoin de mourir. Ils avaient mangé de ce fruit, autant que notre compréhension des Ecritures nous le suggère, pendant un peu plus d’un an avant d’être induits en tentation par l’Adversaire et de manger de la sorte d’arbres défendus. Nous comprenons que cet arbre de la connaissance du bien et du mal n’était pas un seul arbre, mais une sorte d’arbres et que, de cette sorte d’arbres particulière, ils ne devaient pas en manger. Et c’est pourquoi, lorsque Dieu voulut qu’ils meurent, Il les chassa hors du jardin, loin des arbres de vie, sur un sol non préparé, où ils durent cultiver le sol et se battre contre les épines et les ronces, jusqu’à ce qu’ils retournent dans cette terre d’où ils avaient été pris. Le châtiment était la mort et la suggestion est que si Dieu leur avait permis de rester en Eden, ils n’en seraient pas arrivés à une condition mourante, mais seraient restés dans la pleine vigueur et la force de leur nature humaine, malgré leur condition de pécheurs.

ADAM — Pourquoi a-t-il Droit à une Seconde Epreuve ?

Question (1909) — Si Adam a eu une épreuve et qu’il a échoué, aura-t-il une autre épreuve et si oui, pourquoi ? Pourquoi devrait-il être ressuscité s’il a échoué lors de la première épreuve ?

Réponse. — La raison pour laquelle il doit avoir une résurrection et une autre épreuve est que Dieu l’a voulu ainsi, et c’est la meilleure raison. Maintenant, si vous voulez en savoir la cause, nous pouvons émettre quelques hypothèses, peut-être, à notre avantage.

Je pense que la raison pour laquelle Dieu l’a voulu ainsi est qu’à certains égards Adam n’eut pas son épreuve dans les conditions les plus favorables que Dieu aurait pu arranger, bien que son épreuve fût une épreuve juste. Mentalement il était pleinement pourvu, mais une grande tentation lui survint et, à cause du manque d’expérience, il échoua. Quelle était l’épreuve ou la tentation ?

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Vous vous souvenez que l’Apôtre nous dit qu’Adam ne fut pas trompé ; il savait ce qu’il faisait, qu’il mangeait du fruit défendu, violant le commandement de Dieu, et que cela signifiait la mort. I1 n’y avait aucune ignorance à ce sujet. Pourquoi le fit-il ? Je pense que la narration supporte la pensée qu’il le fit par amour compatissant. Il avait été sans femme et, alors que les différentes sortes d’oiseaux pouvaient gazouiller, et que les autres animaux pouvaient s’agiter d’une certaine façon, ces manifestations n’étaient pas satisfaisantes pour l’homme ; aussi, après que Dieu lui eut donné une femme, os de ses os, et chair de sa chair, et qu’il eut apprécié cette douce compagnie, et qu’il se rendit compte qu’il la perdrait et qu’il serait de nouveau seul après qu’elle eut désobéi, il dit, je mangerai avec elle et je mourrai  avec elle. Si elle doit sortir et aller dans cette terre non préparée et mourir, moi aussi. Donc, vraiment c’est un très noble trait du caractère du premier homme, et la condition de son épreuve, vous verrez, en fit une épreuve très dure. Maintenant, je pense que cela ressemblerait tout à fait à notre Père céleste de dire : Adam, au moment où tu fis cela, tu ne connaissais pas pleinement ce que Je pouvais faire ou ce que Je ferais pour toi, et ce que tu aurais pu avoir à ce moment-là si tu avais été obéissant. Maintenant, Adam, J’ai l’intention de te racheter, toi et toute la race. Tu auras une manifestation de Mon amour, et après que tu auras connu la pleine mesure de Mon amour, Je M’attendrai à ce que tu gardes Ma loi complètement et parfaitement et que tu vives à jamais, mais si tu n’obéis pas, alors tu mourras de la Seconde-Mort et tu n’auras jamais plus une autre occasion de rétablissement.

ADOPTION — A Qui l’Esprit d’Adoption s’Applique-t-il ?

Question (1912) — “Mais vous avez reçu l’esprit d’adoption, par lequel nous crions, Abba, Père”. Est-ce que cette expression, “esprit d’adoption” s’applique à notre Seigneur Jésus?

Réponse. — Non. Notre Seigneur ne fut jamais rien d’autre qu’un Fils. Il ne fut en aucun sens un Fils adoptif. Dieu envoya Son Fils dans le monde. Quand Il était dans le monde Il était Fils. Son état de Fils ne cessa jamais. Il resta Fils, fidèle, jusqu’à la mort sur la croix. Lorsque Dieu Le ressuscita d’entre les morts, Il était encore Fils, élevé à la plus haute gloire. Et le mot adoption ne convient pas bien non plus à l’expérience de l’Eglise. Dieu ne nous adopte pas dans la chair. Il ne traite avec nous qu’en tant que Nouvelles-Créatures. Et nous devenons de Nouvelles-Créatures, non par adoption, mais par l’engendrement du saint Esprit. La Diaglott donne la traduction préférable.

AFFECTIONS — Crucifiant les Affections de la Chair.

Question (1907) — “Ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises”. Est-ce que cela inclut des affections peu nécessaires entre les frères et les sœurs consacrés ? N’est-ce pas une partie de notre sacrifice ?

Réponse. — En prenant un passage tel que celui-ci, nous devons faire attention à prendre avec lui d’autres passages des Ecritures afin d’être sûrs d’être dans les limites convenables. Si un passage des Ecritures pouvait contenir tout le message de Dieu, nous n’aurions pas la Bible entière. D’où l’importance du sujet si nous voulons comprendre les voies du Seigneur et Sa

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.volonté en de nombreuses choses, afin d’avoir une vue d’ensemble de tous les passages des Ecritures qui pourraient se rapporter au sujet.

Or l’Apôtre, dans sa lettre aux Corinthiens, trace certaines relations qui devraient avoir cours entre maris et femmes. Il spécifie là que l’un ne devrait pas faire de tort à l’autre, et ensuite il suggère certaines limites des deux côtés en ce qui concerne la relation entre mari et femme dans le Seigneur. Mais je pense que c’est une pensée assez appropriée de dire que bien que cela ne signifie pas l’élimination totale de tout ce qui pourrait appartenir à l’homme et la femme naturels, cela signifie qu’ayant crucifié toutes ces choses, ayant abandonné les affections et les convoitises de la chair, ils s’efforcent de vivre sur un plan plus élevé ; ils devraient consacrer leur temps et leur énergie à ce qui serait le plus profitable pour eux-mêmes et surtout pour la gloire du Seigneur, et pour le plus grand bien de ceux avec lesquels ils peuvent avoir des contacts. C’est pourquoi le fait d’avoir ainsi livré ses affections et soi-même au Seigneur signifierait que, selon nos limites, — et celles-ci ne sont pas les mêmes pour chacun, mais chacun selon les limites de sa propre chair — chacun s’efforcera de se placer dans ce degré de soumission afin que les pensées mêmes de son esprit puissent être en harmonie avec le Seigneur, aussi bien que toutes les actions de la vie. C’est un principe général. Ce n’est pas un principe que l’on pourrait appliquer à un autre frère ou à une autre soeur ; ils doivent l’appliquer à eux-mêmes, et vous devez l’appliquer à vous-mêmes ; et que chacun fasse au mieux de sa capacité, ce qui sera, selon son jugement, à la gloire du Seigneur et pour son propre bien et celui des autres. Et ceci est la modération dont parlent les Ecritures.

AFFLICTIONS — A Qui S’appliquent Celles de Christ ?

Question (1910) — Si le fait pour saint Paul de remplir les afflictions laissées par Christ, par égard pour le Corps de Christ, était pour le bien de l’Eglise, comment peut-on utiliser ce passage des Ecritures pour signifier que l’Eglise souffre pour le monde comme antitype du bouc pour l’Eternel, alors que Paul dit que ses souffrances étaient pour le bien de l’Eglise ? Est-ce que ce texte s’applique à l’Eglise ou à Paul seulement ?

Réponse. — L’Eglise et Christ souffrent tous des mêmes souffrances et pour le même dessein. Nous devons être participants dans les souffrances du Christ et non dans aucun autre genre de souffrances. Vous ne souffrez pas pour le monde, et le bouc ne souffrit pas pour le monde — pas du tout. Les souffrances sont simplement la mise à mort. Le bouc n’avait aucune part à ce qui était fait avec le sang. Certains oublient cela. Nous sommes très enclins à oublier que tout ce qui était typifié alors était la mise à mort du taureau et la mise à mort du bouc. Qui accomplissait la mise à mort du taureau ? Le Souverain Sacrificateur. Qui mettait à mort le bouc ? Le Souverain Sacrificateur. Alors le bouc ne se tuait pas lui-même, n’est-ce pas ? Non. Le détail à saisir est celui-ci : Notre Père céleste dit à Jésus qu’I1 serait heureux de Le voir déposer Sa vie dans l’intérêt de la cause du Seigneur et du peuple du Seigneur, et Jésus

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témoigna de Sa loyauté en agissant ainsi ; et Jésus vous dit et me dit que nous pourrions aller faire de même et déposer notre vie en montrant notre loyauté pour les frères. C’est tout ce que vous avez à faire avec ceci. Vous n’avez rien à faire avec la façon dont Dieu récompensera cela. La récompense que Dieu vous promet, si vous déposez votre vie pour les frères, est que vous serez membres du Corps de Christ, qui est l’Eglise. La récompense promise à Jésus était que s’I1 déposait Sa vie pour les frères, Il serait le grand Messie, le Roi de Gloire ; la promesse faite à vous et à moi est que nous serons membres de Son Corps .

La promesse de Dieu qui Lui fut faite n’était pas que certaines choses viendraient au monde comme résultat. Le sang de Jésus doit apporter le pardon au péché du monde et, ce qui peut être fait avec votre sacrifice, i1 est possible qu’Il l’impute réellement au monde, mais vous n’avez rien à faire avec cela ; vous déposez votre vie dans le sens que vous sacrifiez votre vie comme le Seigneur l’a ordonné ; vous n’avez absolument rien à voir avec  ce qu’Il fera du sang par la suite ; cela n’est pas votre affaire.

Votre part est d’accomplir votre tâche, et ma part est d’accomplir la mienne. Nous remplissons les afflictions du Christ, les mêmes afflictions qu’Il avait et dans le même dessein ; tous vont au Corps de Christ, qui est l’Eglise. Vous et moi nous servons l’Eglise ; nous ne devons pas servir le monde. Ce que Dieu fera avec le mérite de ce sacrifice est un tout autre sujet.

AIDE FINANCIERE — Limite aux frères indigents.

Question (1910) — Jusqu’à quel point devrions-nous venir en aide financièrement aux frères indigents ? Quelle devrait être la limite ?

Réponse. — Eh bien, n’allez pas au-delà de ce que vous possédez. Voilà la première limite.

Par exemple : Un frère dans le désarroi a des dettes qu’il ne rembourse pas ; devrions-nous l’aider à nouveau quand il nous est redevable de faveurs passées ?

Eh bien, tout d’abord, le fait qu’il n’a pas pu payer, et n’a pas su tirer profit d’avantages passés ne constituerait pas nécessairement une raison solide d’objection, parce que vous avez bénéficié de faveurs passées du Seigneur, et vous n’avez pas pu payer, et s’Il cessait de vous donner vous seriez en mauvaise posture, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, chers amis, la question de donner aux frères pauvres ou à qui que ce soit, nous donne l’occasion de développer le jugement et la prière. Donner inconsidérablement pourrait encourager quelqu’un dans une mauvaise voie. Donner avec sagesse peut être le moyen d’aider quelqu’un à discerner une bonne voie. Si vous avez un conseil qui peut être utile à quelqu’un, il est souvent bon de le donner par la même occasion, et celui-ci en même temps que vous donnez l’argent, plutôt que lorsque vous refusez l’argent.

Enveloppez le conseil avec l’argent, en suggérant gentiment au frère ou à la soeur : “Je ne suis pas là pour te critiquer, mon frère, mais il me semble que tu pourrais faire ceci, ou cela ; je vais t’aider dans une certaine mesure, mais j’espère que tu l’utiliseras de telle ou telle manière, parce que je trouve que je suis intendant de mes biens, qu’il me faut m’en servir d’une manière

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.agréable au Seigneur, et non pas simplement parce que tu vas l’obtenir”. Il ne nous faut néanmoins pas oublier ce que dit st. Jacques, que si nous voyons un frère ou une soeur dans le besoin, ce ne serait pas chrétien de notre part que de refuser de l’aider, même si, auparavant, ils ont agi avec sottise dans un certain sens. Ils ne sont peut-être pas nés avec une tête égale à la vôtre. Mais il est vrai que la plupart des gens n’ont pas la même conception de l’utilisation de l’argent. Telle est mon expérience — j’ai toujours des ennuis avec les gens. Ma tête a peut-être été faite trop avare et regardante, je ne sais pas. Mais je crois qu’il serait tout à fait mauvais pour nous de permettre à quiconque est reconnu comme étant un véritable frère dans le Seigneur de souffrir et de manquer des éléments indispensables à la vie. Maintenant, la question qui se pose est : combien d’éléments de luxe entrent dans cela ? J’ai connu des cas où les amis peuvent avoir entrepris de faire pour certaines personnes plus que ce qui, à mon avis, aurait été sage ; mais je me suis dit, cela ne me regarde pas, occupe-toi de tes affaires, et laisse-les s’occuper des leurs ; et le Seigneur sera peut-être plus satisfait de leur conduite que de la tienne. Vous savez, nous vivons dans une époque ou des choses sont considérées comme indispensables , alors qu’elles n’auraient pas été comme telles il y a peu de temps. Je suis persuadé que nous avons tous bien plus de confort et de bénédictions temporelles que n’en avaient nos grands-parents, et ces bénédictions deviennent pratiquement indispensables aux gens — ou du moins à certains. En fait, on peut vivre  de très peu, lorsqu’on y est contraint. Les pommes de terre sont toujours bon marché, le sel et les céréales aussi et, en vérité, le minimum de survie ne coûte pas bien cher. Nous devons considérer la question avec autant de lumière que nous le voulons, et nous devons nous souvenir que, à notre époque, la société a adopté des méthodes qui n’existaient pas auparavant, pour traiter avec la population, et je trouve que ce sont de très bonnes méthodes. Au lieu d’avoir les mendiants aveugles assis aux coins des rues, comme à l’époque de notre Seigneur, la société dit : Non, prenons ces mendiants aveugles, et plaçons-les dans une bonne maison où ils n’auront plus à mendier, où ils ne devront plus rester assis sous le soleil toute la journée, où ils ne seront plus mal nourris et mal soignés ; mettons-les dans un bon foyer spécialisé. Si j’étais à leur place, je crois que je préférerais me tourner vers une institution de ce genre, spécialisée dans mon problème, plutôt que de m’asseoir dehors sur le pavé ou ailleurs pour solliciter des aumônes. Cependant, c’est une question  pour laquelle chacun doit faire son choix. Les grands principes de l’enseignement du Seigneur sont que nous ne devrions pas laisser aller quelqu’un qui a faim, qu’il soit ami ou ennemi. Si ton ennemi a faim, nourris-le, s’il est nu, donne-lui quelque chose pour qu’il couvre sa nudité. Mais cela ne veut pas dire que vous devriez lui donner votre plus beau vêtement, ou quoi que ce soit du même genre.

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ALLIANCE DE LA LOI — Testateur de Celle-ci.

Question (1909) — Qui était le testateur de (l’ancienne) alliance de la Loi ? “Car là où il y a un testament (une alliance), il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; car un testament (une alliance) est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit” ( H é b. 9 : 16, 17).

Réponse. — L’ a rgument de l’Apôtre, qui a utilisé ces paroles ici, se rapportait en particulier à notre Seigneur Jésus, et il ne dit rien au sujet de l’Alliance de la loi. Nous pouvons sans inconvénient supposer que Moïse, comme médiateur de l’Alliance de la Loi, était son testateur dans une certaine mesure, et sa mort a été représentée dans les taureaux et les boucs qui étaient offerts en sacrifice auparavant sous l’Alliance de la Loi. Elle était uniquement une alliance type et les sacrifices n’étaient seulement que des sacrifices typiques. Notre pensée serait que si cela s’applique en général à Moïse, ce serait dans le sens que ces sacrifices représentaient Moïse. Cependant, la force des paroles de l’Apôtre en parlant de Jésus comme étant le testateur de la Nouvelle Alliance est une alliance dont nous devons beaucoup tenir compte. Bien que ceci ne soit pas la question ici, si vous permettez, je vais ajouter quelques mots à cette ligne de pensées qui peuvent être profitables à certains. Considérez que, sous l’Alliance de la Loi, Dieu avait offert à n’importe quel Israélite qui garderait la Loi, toutes les bénédictions, droits et privilèges qui appartiennent à un homme parfait. De sorte que si un Juif vivant à n’importe quel moment depuis l’institution de l’Alliance de la Loi jusqu’au temps de Christ avait pu garder la Loi, il aurait eu droit à tout ce qu’Adam avait perdu ; il aurait démontré qu’il avait été un homme parfait et, par conséquent, aurait eu droit à tout sous cette alliance, à tout ce qu’Adam possédait ; il aurait été digne de prendre la place d’Adam. Mais nous savons qu’en réalité, durant plus de seize siècles, l’Alliance de la Loi a été en vigueur, mais pas un seul Juif ne fut capable de garder la Loi ; et Paul disait aussi que “nulle chair ne sera justifiée devant lui par des oeuvres de la loi”. Cependant, notre Seigneur Jésus venant dans le monde avec un corps spécial, un corps ayant été préparé, saint, innocent, sans souillure, et séparé des pécheurs, fut capable de garder et garda la Loi ; ainsi, en gardant la Loi, Il démontra qu’Il était parfait, et capable d’être le conducteur de l’humanité. A-t-il fait cela ? Non, Pourquoi non ? Parce que Dieu avait un plan plus large et plus profond. Quel est ce Plan ? Il était ceci, à savoir que le Seigneur Jésus ne devait pas seulement  démontrer qu’Il était digne d’être un homme parfait mais que, ayant démontré ce fait, Il sacrifierait cette vie parfaite, qu’Il déposerait tout dans la mort, et c’est ce qu’Il fit. Ensuite, les Ecritures nous disent que “Dieu l’a ressuscité d’entre les morts” comme en récompense de Son obéissance. Puis, Il avait pour ainsi dire tout le mérite, toute la vertu, toute la valeur de la nature humaine parfaite à Sa disposition. Tous les droits parfaits d’un homme parfait étaient dans Ses mains pour faire justement ce qui Lui plaisait. Que fit-Il avec cela ? Il pouvait appliquer cela à toute la race humaine, ou Il pouvait l’appliquer à Adam ou à n’importe quel membre de la race humaine. Que fit-Il ? Naturellement, nous pourrions nous attendre à ce qu’Il

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appliquât Ses droits en faveur de la nation juive — vous voyez qu’Il avait quelque chose à donner. Il devait mourir, et Il devait abandonner ces droits terrestres ; Il était le testateur et Il devait faire un testament qui représentait Sa vie terrestre déposée en sacrifice. A qui devait-Il les donner ? Non pas aux Juifs comme nous aurions pu nous y attendre, Jésus n’a pas scellé la Nouvelle Alliance avec Son sang. Que fit-Il avec ce sang ? Il monta au Ciel et apparut, pour nous, en présence de Dieu, pour quiconque respecterait Jésus et viendrait sous les conditions et les termes de justification et de sanctification. Il appliqua tout ce mérite à l’Eglise ; Il n’a pas du tout scellé l’Alliance. Comment allait-Il faire pour utiliser cela dans l’Eglise ? Les Ecritures montrent dans le type que le taureau représentait le Seigneur Jésus et que le Souverain Sacrificateur prit le sang du taureau et l’aspergea sur le Propitiatoire pour Lui-même et pour Sa maison, pour tous ceux qui Lui appartiennent dans le sens vrai et propre du terme. Alors, à ceux-ci, Il donna le mérite de Sa vie terrestre; Il ne leur donna pas une vie spirituelle ; Il ne leur donna pas l’immortalité, mais seulement ce qu’Il avait à accorder. Il n’avait pas de vie spirituelle à employer, car ce n’était pas la vie spirituelle qu’Il avait acquise en gardant la Loi — seulement les droits terrestres et, par conséquent, ayant seulement les droits terrestres Il pouvait les donner à n’importe qui. Ainsi, quand Il monta au Ciel, Il attribua ces droits aux croyants qui prenaient une certaine attitude en harmonie avec Ses enseignements, de sorte que si quelqu’un voulait être Son disciple, il prendrait sa croix et Le suivrait — ce n’est qu’à ceux-là que le bénéfice entier de la justification serait donné. D’autres, qui négligeraient de se consacrer, ne pourraient recevoir le bénéfice complet qui a été offert ; mais à ceux qui adopteraient une attitude juste, le mérite du sacrifice de Christ leur serait imputé à condition qu’ils déposent leur vie. En d’autres termes, Il nous donne les droits entiers de rétablissement et les bénédictions d’une nature humaine parfaite, la seule chose qu’Il avait à accorder. Ainsi, ce qu’Il donne à vous et à moi, comme don volontaire, est la justification à condition que nous déposions nos vies avec Lui en sacrifice. Celui qui ne fera pas cela ne sera pas inclus dans cette classe. La foi vient en premier lieu, et elle est une certaine introduction à d’autres bénédictions et occasions favorables, mais elles ne deviennent pas une chose fixe jusqu’à la consécration qui suit. Cela est alors immuabl e ; ni les anges, ni Dieu ne peuvent changer cela après qu’Il a donné Sa reconnaissance par Son Esprit. Tous ceux qui reçoivent la justification, et ensuite le don du saint Esprit à leur consécration, ce qui les scelle comme peuple du Seigneur, tous ceux-là sont considérés comme étant avec Christ dans Sa mort. Ce sont les conditions, ce sont les termes. S’ils sont membres du Petit Troupeau, ils doivent entrer dans la mort avec Lui, ou s’ils sont membres de la Grande Foule, ils doivent aussi aller dans la mort  — il n’y a rien d’autre pour eux, mais tous ceux qui se consacrent ne suivent pas Ses traces et, en conséquence, ils ne reçoivent pas la même récompense. Certains se retirent et les Ecritures nous disent qu’ils seront de la Grande Foule et passeront par la grande tribulation;

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leur chair sera détruite, afin que leur esprit puisse être sauvé dans le jour du Seigneur. La bénédiction du rétablissement que Dieu donne à l’Eglise ne doit pas demeurer inemployée; non, pas même une infime partie ; mais l’Eglise l’ayant reçue doit passer par elle et s’étendre pour un emploi futur. C’est le même sang précieux qu’Il a versé et appliqué à l’Eglise, et que l’Eglise transmet de telle façon qu’à la fin de cet Age il y a autant à distribuer qu’il y en avait au début. C’est le mérite entier qui a été donné à l’Eglise ; et quand les membres de l’Eglise passeront au-delà du Voile et auront déposé leur vie justifiée et les droits terrestres, alors la Nouvelle Alliance sera scellée et ses bénédictions  seront appliquées au monde entier.

C’est ainsi que Jésus est le testateur de la Nouvelle Alliance et, quand Il a déposé Sa vie, c’était en vue de servir de médiateur de cette Alliance ; cependant, au lieu de faire cela tout de suite Il a, avant tout, en harmonie avec le Plan du Père, rassemblé l’Eglise afin que nous puissions être les membres de Son Corps et participer avec Lui dans l’oeuvre de déposer notre vie et de participer à ce testament.

Paul, au chapitre 11 de l’épître aux Romains, nous dit qu’ils (les Juifs) obtiendront la miséricorde par votre miséricorde ; ce sera la miséricorde du Père et du Seigneur Jésus, mais ce sera la miséricorde du Père par Christ et par l’Eglise. Sa miséricorde agira jusqu’à ce que toutes les familles de la terre reçoivent Ses bénédictions.

ALLIANCES — La Femme stérile, son mari.

Question (1906) — Es. 54 fait mention de la femme stérile que, selon ma compréhension, Paul identifie à l’Eglise en Gal. 4 : 27. Ce chapitre se réfère-t-il à l’Eglise ? Dans quel sens Jéhovah est-Il son époux. “Car celui qui t’a faite est ton mari ; son nom est l’Eternel des armées”.

Réponse. — Je comprends que l’image donnée ici est celle de l’Alliance. L’Apôtre décrit les deux grandes Alliances que Dieu a faites. Vous vous souvenez qu’Il a fait une Alliance avec Abraham ; ensuite, plus tard, Il a fait une autre alliance, et plus tard encore, Il promit de faire une Nouvelle Alliance.

L’Alliance de la Loi fut ajoutée à l’Alliance d’Abraham, 430 ans plus tard, comme le dit l’Apôtre. La Nouvelle Alliance appartient à l’avenir. Ces trois Alliances furent typifiées ou préfigurées par les trois femmes d’Abraham. Abraham représente le Père céleste, Isaac représente Jésus ; et Rebecca, la femme d’Isaac, représente l’Eglise. Or, Abraham, comme le Père, fit ces trois Alliances ; la première Alliance fut l’Alliance Abrahamique qui est représentée par Sara. La naissance d’Isaac fut un résultat de cette première Alliance et la fiancée lui fut donnée sous cette première Alliance Abrahamique. Ensuite, vous vous souviendrez que l’Apôtre poursuit en disant que la seconde alliance, l’Alliance de la Loi, était représentée par Agar qui fut la seconde femme d’Abraham ; le fils d’Agar naquit le premier, et vous vous rappelez que l’Apôtre dit que cela représente comment le peuple juif fut le premier qui fit un héritage sous la faveur divine selon cet arrangement, et pourtant il était le fils de la servante — “Chasse la servante et son fils (l’enfant

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d’Abraham selon la chair), car le fils de la servante n’héritera point avec le fils de la femme libre”. Qui était la femme libre ? C’était l’Alliance Abrahamique. Qui était la servante ? L’Alliance de la Loi. Qui sont les enfants de l’Alliance de la Loi ? Les Juifs selon la chair. Qui sont les enfants de la femme libre ? Christ et l’Eglise. “Nous, frères, comme Isaac, nous sommes enfants de la promesse” — les enfants de l’Alliance Abrahamique. Maintenant, puisque Sara était la femme mariée avec Abraham, et comme Abraham représentait ou typifiait Dieu, ainsi la femme d’Abraham représentait l’Alliance de Dieu. C’est cette Alliance qui va être fructueuse, qui va donner naissance à la semence de la promesse, la semence qui doit bénir toutes les familles de la terre. Agar, ou l’Alliance de la Loi, n’a jamais donné naissance à cette semence et ne fut jamais destinée à le faire ; mais comme le dit l’Apôtre, cette chose était une allégorie, une figure ou image que Dieu a donnée. Et ainsi, la Nouvelle Alliance est typifiée par la troisième femme d’Abraham, Ketura. Nous lisons qu’Abraham eut beaucoup d’enfants de Ketura ; Dieu se propose d’avoir, au temps  convenable, beaucoup de fils sous la Nouvelle Alliance ; beaucoup d’enfants de Dieu viendront en harmonie avec Lui sous la Nouvelle Alliance ; mais, pendant l’Age de l’Evangile, Il développa la semence d’Isaac, “qui est Christ ; si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la promesse” — héritiers de toutes choses qui devaient venir par cette Alliance d’Abraham, et le privilège de bénir toutes les familles de la terre, parce que vous vous souvenez que, bien que Abraham ait eu beaucoup d’enfants, cependant tous reçurent leur bénédiction grâce à Isaac ; ainsi tous ceux qui deviendront à jamais des fils de Dieu recevront leurs bénédictions par l’intermédiaire d’Isaac-antitype, Christ et l’Eglise.

ALLIANCES — La Nouvelle Alliance bénir a-t-elle seulement les Juifs ?

Question (1908) — N’apparaîtrait-il pas que les Juifs seraient les seuls à être bénis par la Nouvelle Alliance, puis-qu’ils étaient les seuls sous l’Alliance de la Loi ?

Réponse. — Je réponds : L’Apôtre dit que c’est au Juif en premier lieu et aussi au Grec. En d’autres termes, il nous donne cela comme une image que toutes les sortes de bénédictions de Dieu commencent avec le Juif. Dieu donna au Juif la première occasion sous l’Alliance Abrahamique ; quand Christ vint vers les Siens, les Siens ne l’ont pas reçu. Quand les bénédictions viendront de la Nouvelle Alliance, l’occasion favorable viendra au Juif en premier lieu, et il devra prendre position, mais finalement elles parviendront à toutes les familles de la terre. Les Juifs peuvent entrer et participer avec l’Eglise et avec les Anciens Dignes dans cette affaire de porter ce glorieux message aux autres nations, peuples et langues ; quelle que soit la mesure selon laquelle ils auront une attitude juste de coeur, ils profiteront de cette occasion ; ce sera pour le Juif en premier et ensuite aussi pour les Gentils. Vous vous rappelez que l’Apôtre dit : “Si leur réjection [d’Israël] est la bénédiction du monde, quelle sera leur réception, sinon la vie d’entre les morts ?” — en général à toute l’humanité.

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ALLIANCES — Sous quelle Alliance le monde sera-t-il béni?

Question (1908) — Le monde sera-t-il béni sous la Nouvelle Alliance ou sous l’Alliance Abrahamique ?

Réponse. — Je réponds, chers amis, que toutes les bénédictions de Dieu viennent de l’Alliance Abrahamique, soit directement,  ou indirectement. A propos de l’Alliance Abrahamique on lit : “Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence”. Cela a deux parties, la semence, et la bénédiction du monde. Seule la première partie de cette bénédiciton est réalisée par nous qui entrons en qualité de membres avec Christ comme la Semence d’Abraham — “Si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la promesse”. Quelle est cette promesse ? Cette promesse dit que, comme la Semence Abrahamique, vous bénirez toutes les familles de la terre. En second lieu, vous voyez que cette promesse d’Abraham couvre la bénédiction entière de l’Age millénaire, aussi bien que la bénédiction spéciale qui nous revient dans l’Age de l’Evangile. Mais, sous cette Alliance Abrahamique, Dieu arrange cette Nouvelle Alliance avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda : à savoir qu’Il aura de la miséricorde pour leurs iniquités, etc. Or, cette Alliance n’est du tout en conflit avec l’Ancienne Alliance. L’Ancienne Alliance disait seulement qu’il y aurait une bénédiction, et cela était une garantie suffisante pour notre foi qu’elle serait une bonne bénédiction, pas seulement une bénédiction nominale, mais une bénédiction réelle. Maintenant, en second lieu, la Nouvelle Alliance intervient  et nous explique comment cette bénédiction de l’Alliance Abrahamique s’étendra à l’humanité ; elle leur parviendra par le pardon de leurs péchés par Christ comme le grand Prophète, Sacrificateur et Roi qui établira Son Royaume, en faisant en sorte que la connaissance de l’Eternel remplisse toute la terre et que le pardon atteigne chaque individu par Son aide à le sortir de la dégradation. Ces deux Alliances ne sont pas du tout en conflit.

ALLIANCES — Avec la mort .

Question (1908) — “ Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre pacte avec le shéol (la tombe) ne subsistera pas. Si le fléau qui inonde passera, vous serez foulés par lui”. Veuillez expliquer ce qu’est le fléau, et qui sera foulé par lui.

Réponse. — Nous avons eu cela comme un texte dans le sermon de la semaine il y a environ un mois. Nous avons essayé  de montrer que ce fléau inondant sera le grand Temps de Détresse qui est immédiatement devant nous, ce Temps de Détresse qui sera en partie partagé par le fait que les anges déchus recouvreront la liberté, etc. ; que ceci sera le fléau qui inonde et que le Seigneur dit de lui que c’est un grand travail, une oeuvre étrange, et qu’ils vont s’émerveiller de ce qu’Il a permis cela. En outre, par l’Apôtre aux Thessaloniciens, Il dit, “Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice”. 

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Comment jugés (ou condamnés) ? Jugés comme indignes d’être la classe de l’Epouse, de même que cela a eu lieu à la fin de l’Age judaïque où le Seigneur a rassemblé ceux qui étaient bons pour être les Siens, la classe du “Petit Troupeau” parmi les Juifs ; et tout le reste de cette nation a été condamné, ignoré, la colère de Dieu est tombée sur eux complètement, dit l’Apôtre. De même, maintenant, ici le Seigneur rassemble l’Eglise, et tout le reste est condamné, car c’est la seule classe qu’Il veut rassembler ; quand Il aura trouvé la classe parfaite, les autres seront tous nécessairement désapprouvés ou condamnés et ils entreront dans le grand Temps de Détresse. Remercions Dieu également pour la bordure argentée de ce nuage et le fait que la bénédiction glorieuse sera pour tous ceux qui seront dans une attitude juste de coeur qui suivra immédiatement.

ALLIANCES — La Nouvelle Alliance par opposition à l’Alliance de la Loi.

Question (1909) — On m’a dit que comme la loi du type et antitype exige que l’antitype commence à opérer immédiatement après que le type cesse d’agir sans interruption que, par conséquent, la Nouvelle Alliance doit commencer à opérer immédiatement après que l’Ancienne Alliance de la Loi ait pris fin. Je ne sais pas comment accepter cet argument, que diriez-vous à cela ?

Réponse. — Je veux dire que nous ne savons pas que la Nouvelle Alliance est l’antitype de l’Ancienne Alliance de la Loi. Qui l’a dit, et comment a-t-il trouvé cela ? Y a-t-il quelque chose dans les Ecritures qui dit que la Nouvelle Alliance est l’antitype de l’Ancienne Alliance de la Loi ? Si oui, veuillez m’en informer. Au contraire, il y a beaucoup de choses dans l’Ancienne Alliance de la Loi qui ne sont pas encore accomplies. Elle contient, comme vous vous en souvenez, un type du choix d’Aaron et de ses fils. L’antitype est dans cet Age de l’Evangile, et ce n’est pas encore tout à fait achevé. L’Alliance de la Loi comprend le Jour de Réconciliation, dans lequel les sacrifices étaient offerts pour le sacrificateur, les Lévites et la maison de la foi, et ensuite pour le peuple, et dans l’antitype ces choses ne se sont pas encore accomplies ; nous trouvons que l’antitype s’étend sur tout l’Age de l’Evangile. Nous trouvons qu’après le deuxième sacrifice du Jour de Réconciliation le Souverain Sacrificateur sortait et bénissait le peuple et tous se levaient et criaient à l’Eternel. Ceci représente un temps après que l’Eglise et Christ auront été glorifiés, après que la nouvelle dispensation aura commencé, et tout cela appartient au temps futur. En plus de cela, l’Alliance de la Loi renfermait des arrangements permettant à tout le peuple de s’approcher des sacrificateurs durant toute l’année avec leurs offrandes pour le péché, ce qui représente comment, pendant tout l’Age millénaire, les humains viendront au Souverain Sacrificateur et aux Sacrificateurs pour présenter leurs offrandes à l’Eternel. Par conséquent, l’Alliance de la Loi mentionne divers traits typiques de cet Age et de l’Age millénaire.

Un autre trait : l’Alliance de la Loi n’est pas encore terminée ; donc, si quelqu’un veut savoir quand la Nouvelle Alliance commencera, qu’il découvre quand l’Ancienne

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Alliance s’achève. Elle n’a pas été faite avec vous ni avec moi, donc elle ne se terminera pas avec nous. Elle a été faite avec les Juifs ; l’asservissement est encore sur la nation juive et l’aveuglement de ce peuple n’a pas encore disparu. Quand notre Seigneur, par obéissance à la Loi, a gagné le prix de la vie éternelle, Il en a pris toute la valeur, mais l’Alliance de la Loi resta sur les Juifs après Sa mort, et cette nation juive s’est trouvée sous les termes et la condition de cette Alliance de la Loi pendant 1800 ans depuis la mort de Jésus ; il n’y a pas de moyen de sortir de cette Alliance, si ce n’est en acceptant Jésus comme l’antitype de Moïse, le Grand Médiateur. L’Apôtre disait qu’elle tient jusqu’à la mort, et il la représente comme un mariage qui vous tient jusqu’à la mort. Le seul moyen pour qu’un Juif puisse se libérer est de mourir à la Loi pour qu’il puisse se marier à Christ. Le Juif qui n’est pas mort à la Loi est encore sous la Loi, car Christ est la fin de la Loi pour chacun qui croit — mais non la fin de la Loi pour la justice à quiconque d’autre. Tous les Juifs qui ne croient pas sont encore sous la condamnation de la Loi. C’est la raison pour laquelle ils sont séparés de toutes les autres nations aujourd’hui. Dieu les a tous renfermés dans l’incrédulité afin qu’au temps convenable Il puisse faire miséricorde à tous.

ALLIANCES — Médiation des Nouvelles Alliances.

Question (1909) — La Watch Tower [Tour de Garde] de 1909, page 110, première  colonne, § 2, exprime la pensée suivante: “ Par conséquent, après l’Age de l’Evangile, quand ils seront librement pardonnés par Christ, ils seront rétablis dans la condition de l’humanité parfaite sans péché quand la Nouvelle Alliance entrera en vigueur”. Est-ce que cela est une affirmation correcte ? Chaque alliance terrestre est seulement en vigueur quand le médiateur a fini son travail, comme, par exemple, l’oeuvre de médiation de l’ex-président Roosevelt entre la Russie et le Japon, laquelle alliance est encore en vigueur.

Cela n’est-il pas vrai de la Nouvelle Alliance qui sera faite pendant l’Age millénaire et deviendra ensuite totalement effective entre Dieu et l’homme après cet Age ?

Réponse. — Non, je ne pense pas. Je ne suis pas sûr que ceci soit une citation correcte. Je ne pense pas que j’ai écrit cela comme c’est écrit ici. Si cela apparaît sous cette forme dans les colonnes de la Tour de Garde, alors je pense que quelqu’un dans le bureau a dû omettre un mot ou quelque chose. En exprimant maintenant la pensée, ce Médiateur de la Nouvelle Alliance a deux parties : l’une pour Dieu et l’autre pour les hommes. La partie envers Dieu a commencé dans notre Seigneur il y a plus de 1800 ans, comme cela est présenté dans Son sacrifice et dans son application pour l’Eglise, et cet arrangement entier a été en activité pendant tout l’Age de l’Evangile, parce que l’Eglise est acceptée comme le Corps de Christ et il lui est permis de prendre part à Son sacrifice, de sorte qu’à la fin de l’Age de l’Evangile, le mérite du Taureau-antitype passe par l’Eglise et il sera appliqué pour sceller la Nouvelle Alliance qui sera mise immédiatement en vigueur concernant le monde en général. Cette procédure, à la fin de l’Age de l’Evangile, est

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représentée par le Seigneur dans les Figures du Tabernacle : comme l’aspersion du sang de bouc qui est “pour les péchés du peuple”, et alors les conditions de la Nouvelle Alliance seront rendues applicables pour le monde entier à travers Israël. Dieu sera alors satisfait en ce qui concerne les péchés du monde entier, et toute l’humanité sera, par conséquent, remise entre les mains de Jésus comme Médiateur, et Son Royaume sera la seule autorité pendant les mille ans du Règne médiatorial. La Nouvelle Alliance entrera en opération au début de l’Age millénaire et elle continuera son oeuvre de réconciliation du monde et en détruisant dans la mort ceux qui ne viendront pas en harmonie avec ses arrangements, de sorte qu’à la fin du Millénium, l’humanité entière pourra être présentée sans reproche devant le Père .

ALLIANCES — Au Sujet de l’Alliance éternelle.

Question (1909) — Veuillez expliquer de quelle alliance il est question en Héb. 13 : 20 : “Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans [la puissance du] sang de l’alliance éternelle”.

Réponse. — Vous voyez que la personne qui a écrit cette question n’a pas compris le passage des Ecritures. Cela signifierait, soit dit en passant et comme cela est cité ici, que Jésus a été ramené des morts par l’Alliance éternelle. Nous avons besoin d’ajouter quelques mots à cette question, à savoir “Par le sang de l’alliance éternelle vous rende accomplis”. C’est-à-dire que “par le sang de l’alliance éternelle vous rende accomplis”. Il ne dit pas, par le sang de l’alliance éternelle justifiez-vous de vos péchés, parce que l’Apôtre écrit cela à ceux qui sont déjà justifiés, aux saints, et il leur dit que la même puissance qui a ramené notre Seigneur du milieu des morts est capable de nous rendre parfaits par le sang de la Nouvelle Alliance, en sacrifiant nos vies et en ayant part avec notre Maître dans Sa mort .

ALLIANCES — Celle de la Loi comparée à la Nouvelle Alliance .

Question (1909) — En Jér. 31, notre Père céleste dit qu’Il va faire une Nouvelle Alliance avec Israël, “non selon l’alliance que je fis avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte”. Bien que vous ayez expliqué les Alliances et que vous nous ayez dit que la différence est la différence entre les médiateurs, si l’Alliance de la Loi passée et l’Alliance future sont des Alliances de la Loi, la seconde Alliance ne sera-t-elle pas selon la première Alliance ?

Réponse. — Cela semble suggérer que la Nouvelle Alliance serait l’Ancienne de la Loi, et qu’elle sera faite selon l’Ancienne Alliance. Notre réponse est la suivante : que l’Alliance de la Loi a été donnée à Israël. Elle comprenait comme une partie d’elle-même le médiateur de cette Alliance de la Loi, car l’Alliance comme un tout ne pouvait faire pour eux rien de plus que ce que le médiateur de cette Alliance pouvait accomplir par elle ; les limites du médiateur étaient les limites de cette Alliance — saisissez-vous la pensée ? L’ avantage de la Nouvelle Alliance est qu’elle aura un meilleur Médiateur. Il avait une vie humaine parfaite et Il l’a donnée comme le prix de

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la rédemption de la race humaine, et finalement elle effectuera le rachat de toute l’humanité ; par conséquent, la Nouvelle Alliance sera capable d’accomplir l’arrangement qui a déjà été pourvu pour les péchés du monde entier et la raison de leur annulation complète est qu’ils ont un meilleur Médiateur ; elle sera donc une meilleure Alliance .

Vous ne pourriez imaginer une loi meilleure que celle donnée aux Juifs, “Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, et de toute ton âme et de toute ta force”. Il ne pouvait pas employer une loi plus élevée que celle-ci, chers amis ; elle représente la mesure entière de la capacité d’un homme parfait, qu’il vive au temps d’Adam ou à la fin de l’Age millénaire ; il ne pourrait y avoir de niveau plus élevé de la loi que cela — une obéissance entière à Dieu, un amour complet pour Dieu, et aimer son prochain comme soi-même. Dans ce sens du terme, l’Ancienne Alliance de la Loi et la Nouvelle Alliance de la Loi sont exactement les mêmes, mais la différence est que la première n’a pas accompli la bénédiction d’Israël et du monde, tandis que l’autre accomplira cette bénédiction. C’est donc pour cette raison que la Nouvelle Alliance sera une meilleure Alliance, car elle aura un meilleur Médiateur, Celui qui sera capable d’accomplir les bénédictions promises.

ALLIANCES — La Fin de l’Alliance de Sara .

Question (1909) — L’Alliance de Sara se terminera-t-elle quand la semence spirituelle naîtra ?

Réponse. — Oui. Selon ma compréhension, en Sara le trait de l’Alliance s’achèvera quand la semence promise aura atteint sa plénitude. L’Alliance de Sara n’a pas pris fin quand Jésus passa sur le plan de la gloire spirituelle, ce qui est représenté dans le type d’Isaac, mais cela n’a pas pris fin avant que Rebecca soit unie à Isaac. Rebecca représente la classe de l’Eglise, et leur union représente l’union de Christ et de l’Eglise; au moment de l’union d’Isaac et de Rebecca, Sara était morte, car nous lisons qu’Isaac conduisit Rebecca dans la tente de sa mère, Sara ; ceci représente que l’Eglise typifiée par Rebecca prendra la place de cette Alliance de Sara, et sera la puissance par laquelle le Seigneur apportera la bénédiction de la Nouvelle Alliance qui bénira toutes les familles de la terre.

L’Alliance de Sara produit la semence, et l’Eglise oeuvre en rapport avec ceci et elle bénira toutes les familles de la terre.

ALLIANCES — L’Eglise au sujet de Sara et de Rebecca.

Question (1909) — Comment l’Eglise peut-elle être sous l’Alliance typifiée par Sara alors qu’elle mourut avant que Rebecca soit appelée pour être l’épouse d’Isaac ?

Réponse. — Je ne sais pas si Rebecca fut appelée pour être l’épouse d’Isaac avant ou après la mort de Sara ; je ne me rappelle de rien dans le texte qui dit que Sara était morte quand Abraham envoya son serviteur pour prendre une épouse pour Isaac. Je me souviens que lorsque l’épouse arriva, il la conduisit dans la tente de Sara.

ALLIANCES — De Sara comparée à l’Alliance Abrahamique .

Question (1909) — L’Alliance de Sara est-elle aussi complète que l’Alliance Abrahamique ?

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Réponse. — L’Alliance de Sara est l’Alliance Abrahamique dans son sens le plus élevé et spécial ; c’était l’Alliance Abrahamique. L’autre Alliance ne fut seulement qu’un arrangement supplémentaire.

ALLIANCES — Au sujet de la production des semences.

Question (1909) — Si l’Alliance de Sara produit la semence spirituelle, alors comment peut-on dire que les deux semences sont produites par l’Alliance Abrahamique ?

Réponse. — On peut dire de cette façon que l’Alliance Abrahamique comprenait en particulier la semence spirituelle, mais qu’elle laissait présager aussi une semence terrestre, comme représentant justement la voie par laquelle elle sera accomplie ; Christ et l’Eglise étant la semence spirituelle, c’est par eux que toute la bénédiction devrait venir, d’abord à la semence terrestre, et ensuite à toutes les familles de la terre qui deviendront la semence d’Abraham. Sous la Nouvelle Alliance, la bénédiction de Dieu ne sera pas pour toutes les nations, mais seulement pour une nation, la semence d’Abraham, comme le dit Jér. 31 : 31 : “Voici, des jours viennent, dit l’Eternel, et j’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle alliance”, non avec  l’Egypte, la Perse, etc., mais avec Israël, et cette Nouvelle Alliance avec Israël ne s’appliquera pas à d’autres nations, mais seulement à Israël, car il est la semence d’Abraham selon la chair. L’Alliance Abrahamique réfléchissant la lumière et la bénédiction par le moyen de la Nouvelle Alliance, par Sa volonté ou testament à cause de la mort, donne la bénédiction du Rétablissement à la nation d’Israël, et puis, par l’intermédiaire de la nation d’Israël, elle sera appliquée à autant de personnes qui viendront sous cette Alliance.

Vous vous souvenez de ce que les Ecritures nous disent sur ce Temps millénaire à son commencement ; elles indiquent que les nations en ce temps-là tiendront compte d’Israël, et des bénédictions spéciales de Dieu à Israël. “De Sion (d’Israël spirituel)  sortira la loi, et de Jérusalem (d’Israël naturel) la parole de l’Eternel”. Les nations du monde regarderont vers Israël et, voyant les bénédictions de Dieu sur lui, elles diront, “Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sen-tiers”. Les nations du monde verront que toutes les bénédictions de Dieu viennent à la nation d’Israël et elles voudront aussi y avoir part ; et il arrivera que la nation qui ne s’engagera pas à marcher sur la voie du Seigneur et qui n’écoutera pas Sa parole, sur cette nation il n’y aura pas de pluie. Le mot “pluie” représente toutes les bénédictions du Rétablissement, venant des averses rafraîchissantes de la miséricorde de Dieu, de santé, force et délivrance des insectes [ou animaux — Trad.] nuisibles de la terre, des épines et des chardons, et la maladie ne sera plus sur les nations ; ce nouvel arrangement sera sous l’autorité des Anciens Dignes. Rien n’aura plus d’attraits pour les gens que les faits pratiques. Ils mourront encore, et la vie sera seulement là où la Nouvelle Alliance agira, et elle sera uniquement pour ceux qui viendront sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance ; et

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quand ces nombreuses nations verront les bénédictions de ceux qui seront sous la Nouvelle Alliance, elles désireront aussi y entrer ; ceci est l’arrangement de Dieu : tous ceux qui désireront  pouvoir entrer dans cette Alliance pourront devenir des Israélites ; ainsi, à la fin de l’Age millénaire, les humains du monde entier deviendront des Israélites, et toute l’humanité sera la semence. Alors, Abraham, comme cela est écrit, deviendra le “père d’une multitude de nations”.

ALLIANCES — Concernant l’annulation des péchés.

Question (1909) — (Rom. 11 : 27, 28). “Et c’est là l’alliance de ma part pour eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. En ce qui concerne l’évangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont bien-aimés à cause des pères ” .

Si les péchés doivent être ôtés au temps où l’Alliance sera établie, et l’Alliance étant établie au commencement de l’Age millénaire, cela s’appliquera-t-il aux personnes vivantes dans le Millénium et leurs péchés seront-ils ôtés sans la foi en Christ ?

Réponse. — Je réponds non. Ce qui est fait au début de l’Age millénaire est une provision préparée pour ceux qui seront sous les conditions de cette Nouvelle Alliance. Cela ne les empêchera pas d’exercer leur libre arbitre. Ils pourront résister s’ils le veulent. Ce n’est qu’en se mettant en harmonie avec cette Nouvelle Alliance qu’ils recevront la bénédiction. La première chose que le Seigneur fera, c’est d’ôter leur aveuglement.

Cela veut dire qu’ils verront, et quand ils verront, ils regarderont vers Lui qu’ils ont percé ; puis, si l’esprit de prière et de supplication est sur eux, ils se tourneront vers le Seigneur, comme l’Apôtre représente qu’ils le feront ; alors, à ceux qui viendront en harmonie avec les arrangements de la Nouvelle Alliance, Dieu pardonnera leurs péchés et ne se souviendra plus de leurs iniquités. Il agira envers eux gracieusement comme s’ils n’avaient pas crucifié le Fils de Dieu. Comme ils réagiront de plus en plus, Il enlèvera leur coeur de pierre et leur donnera un coeur de chair. Cela ne se fera pas instantanément, car cela prendra du temps. Je ne serais pas étonné si cela prenait des années après leur venue au Seigneur et avant qu’ils reviennent à une condition de coeur tendre, en se pardonnant les uns les autres de même que Dieu leur aura pardonné pour l’amour de Christ.

ALLIANCES — Les Lois sous la Nouvelle Alliance.

Question (1909) — Si la Nouvelle Alliance doit êtrel’Alliance de la Loi, quel genre de lois seront en vigueur ; seront-elles semblables aux lois de Moïse ?

Réponse. — Je comprends que la Loi de Moïse sera la loi elle-même, en chiffres ronds. Nous pouvons supposer que la Loi de Moïse est la loi la plus simple que Dieu pouvait donner. Dieu pouvait avoir des exigences plus grandes, mais je ne sais pas comment Il pourrait abaisser Sa loi à des formulations plus simples. Notre Seigneur a cité, de Deutéronome, “Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta force”. Cela est la loi entière et vous ne pouvez pas la faire plus petite ; je ne vois pas comment vous pourriez la faire

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beaucoup plus grande. C’est la loi sous laquelle le monde entier sera pendant l’Age millénaire ; tous devront parvenir à ce niveau à la fin de l’Age millénaire ; sinon, ils ne seront pas prêts pour la vie éternelle.

ALLIANCES — Au Sujet de la Nouvelle Alliance et de l’Olivier.

Question (1910) — Si Israël selon la chair doit être enté sur le bon olivier duquel ils ont été retranchés, est-ce que cela ne prouve pas que la Nouvelle Alliance était complète en Jésus ? Si non, alors comment peuvent-ils être greffés sur quelque chose qui n’a pas existé avant que leur aveuglement soit retiré ?

Réponse. — Je réponds que ce bon olivier existait bien avant que Jésus vint dans le monde. Ainsi, ce bon olivier n’était pas cet arrangement de Nouvelle Alliance, mais il représentait la faveur de Dieu à Israël comme la semence d’Abraham. La promesse de Dieu était la racine de cet arbre et elle a été faite à Abraham, “Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence”. Cette semence naturelle d’Abraham était la nation sainte, et s’ils avaient été dans une attitude juste d’esprit et du coeur pour recevoir la Vérité du Seigneur, Il les aurait reçus, et ils seraient devenus Israël spirituel en restant dans cet olivier. Ils étaient déjà en lui, comme nous avons essayé de l’illustrer auparavant. La racine de toute cette affaire était dans l’Alliance faite à Abraham. Comme résultat, la nation juive avait surgi et Dieu avait promis que cette nation, un peuple saint, deviendrait Sa puissance pour bénir le monde. L’Apôtre explique que beaucoup d’entre eux ont été arrachés à cause de l’incrédulité, mais qu’ils n’étaient pas rejetés à jamais, seulement jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée ; quelques-uns furent autorisés à rester. L’Apôtre Jean a dit dans son Evangile : “A tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit (ou liberté) d’être enfants de Dieu”. Ils demeuraient encore dans l’olivier, toujours les enfants naturels d’Abraham. En entrant en Christ, ils furent transférés et devinrent des membres d’Israël spirituel. Tous, nous étions des Gentils par nature, tous greffés dans la même semence spirituelle, de sorte que nous constituons l’Israël spirituel-antitype mentionné en Apocalypse 7, où nous lisons au sujet de 144 000, 12 000 de chacune des 12 tribus. Nous ne savons pas combien de ceux qui ont accepté notre Seigneur pendant Son ministère de trois ans et demi appartiennent aux différentes tribus. Il y en eut plusieurs milliers à la Pentecôte et chacun appartenait à une des 12 tribus. Vous vous souvenez que Paul se décrit comme appartenant à la tribu de Benjamin, mais probablement la plupart d’entre eux étaient de la tribu de Juda ; peu importe à laquelle ils appartiennent, ce nombre de 144 000 doit être complété et les Gentils seront amenés pour compléter ou achever ce nombre. Or, s’ils ne restent pas dans l’incrédulité, Dieu est capable de les greffer de nouveau, mais ils doivent emprunter exactement le même chemin que celui par lequel ceux des Gentils sont venus, car ils n’ont pas d’autre moyen ou chemin pour y entrer. Ceux qui restèrent alors furent, au temps convenable, transférés en Christ avant que la multitude d’Israël soit rejetée ; ils restèrent, mais si, à un moment donné, ils avaient

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été arrachés, ils devraient suivre exactement le même processus de greffage que s’ils étaient des Gentils. En d’autres termes, les Juifs n’eurent pas l’avantage sur les Gentils et n’eurent aucun avantage depuis qu’ils ont été arrachés ; mais avant d’être arrachés, ils avaient un avantage.

ALLIANCES — L’Alliance de la Loi au sujet des Juifs .

Question (1910) — L’Alliance de la Loi a-t-elle pris fin sur la croix, ou est-elle encore en vigueur pour les Juifs ?

Réponse. — Je réponds qu’elle n’a pas pris fin sur la croix, elle n’est pas encore terminée et elle ne le sera pas jusqu’à ce que la Nouvelle Alliance, avec son meilleur Médiateur, annule ou prenne la place de l’Ancienne Alliance de la Loi. C’est le seul moyen par lequel le Juif peut se libérer de l’esclavage  de son Alliance. C’est ainsi que l’Apôtre dit : Ils sont gardés sous la loi. Il n’y a pas d’autre façon de sortir de cette Alliance. Regardez maintenant ! Le chemin qu’un Juif prend pour entrer en Christ c’est d’être mort à la Loi ; il doit renoncer à toute espérance de la Loi et mourir à elle, afin qu’il puisse être marié et s’unir à un autre, avec Christ même. C’est ainsi que les Juifs qui ne l’ont pas fait, et ne le font pas, sont encore sous la Loi, le seul chemin de sortir d’elle est de mourir à elle. Ils devront rester sous la Loi jusqu’à ce que le meilleur Médiateur prenne la place du médiateur-type, et les autres choses antitypes seront introduites.

ALLIANCES — La Loi présentée aux Juifs .

Question (1910) — Que donne maintenant l’Alliance de la Loi aux Juifs, étant donné que Christ, par Son obéissance, a gagné le prix ?

Réponse. — Le prix a disparu. De même que si une course était ouverte, que vous étiez un coureur, il n’y avait qu’un seul prix, et supposons que vous ayez pris part à cette course et que vous avez été le seul à gagner ce prix. Les autres pourraient courir en rond toute l’année et ils ne recevraient pas un prix. Il en est ainsi avec les Juifs. Ils peuvent courir et courir, mais le prix a disparu pour autant que cela concerne l’Alliance de la Loi.

Un frère : — Frère Russell, les amis semblent penser qu’ils pourraient vous voir mieux si vous montiez plus haut dans la chaire. (Le frère Russell était debout sur le plancher devant la chaire, car celle-ci était d’un des modèles anciens, en fait elle est réputée comme étant une chaire identique à celle qui fut occupée autrefois par Whitfield) .

Le frère Russell : — Amis, venez plus haut (beaucoup d’applaudissements) .

Le frère Russell : — Je ne peux pas regarder en bas sur vous tous. (Certains de nous étaient sous la galerie ; il ne pouvait donc pas nous regarder en dessous, la chaire étant si haute qu’il ne pouvait regarder en bas sur le reste).

ALLIANCES — Sous l’Ancienne Alliance les prières des Juifs ont été exaucées.

Question (1910) — Sous l’Ancienne Alliance de la Loi un Juif pouvait-il avoir des relations directes dans la prière avec l’Eternel ? Jean enseigna ses disciples à prier.

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Réponse. — Oui, dans le sens qu’ils étaient ceux qui reconnurent l’Alliance de la Loi et son Médiateur Moïse, ou ceux qui étaient assis dans la chaire de Moïse et qui représentaient  les institutions que Moïse avait faites et établies, et qui étaient incluses dans le Temple avec tous les privilèges des Juifs le Jour de Réconciliation et l’année suivante. Dans ce sens du type ils étaient ramenés près de Dieu et traités comme s’ils étaient entièrement réconciliés, bien qu’à la fin de l’année ils étaient reconnus comme n’étant pas en harmonie avec Lui, le type devait être réalisé et répété. Notre Seigneur nous parle de deux hommes qui allèrent au Temple pour prier, etc. Jésus déclare, je vous dis que ce publicain et pécheur retourna à la maison justifié plutôt que l’autre. Ainsi vous voyez que, dans ce sens du mot, le peuple juif tout entier était dans une relation de prière avec le Seigneur ; ils étaient tous consacrés ; “tous ils ont  été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer”. Ils ont eu le profit de ces institutions faites pour eux. D’autres, non-juifs, n’eurent pas le privilège d’avoir Dieu écoutant leurs prières. Souvenons-nous de Corneille qui était un homme juste. Il priait toujours, et donnait beaucoup d’aumônes aux gens, — trois points très importants — mais ses prières ne pouvaient pas monter à Dieu, pas avant que la dispensation juive ait pris fin, et que “le mur mitoyen de clôture” ait été détruit. Ensuite, ses prières et aumônes montèrent devant Dieu. Comme résultat, le Seigneur lui envoya un ange qui lui dit, ta prière est exaucée et tes aumônes ont été rappelées en mémoire devant Dieu ; envoie chercher un certain Pierre, quand il viendra il te dira les paroles qui seront le salut pour toi et pour ton peuple.

ALLIANCES — Moïse et l’Alliance de la Loi.

Question (1910) — Moïse était-il exclu de la Condamnation Adamique ?

Réponse. — S’il était membre de la nation juive, alors il était dans cette relation spéciale d’alliance avec Dieu. Quand Adam pécha, il perdit sa position d’alliance avec Dieu et il fut condamné à mort. Dieu fit un nouvel arrangement avec la semence d’Abraham selon lequel Il entrerait en Alliance avec eux comme s’ils étaient parfaits ; c’est pour cela que Moïse devint leur médiateur. Nous avons toute raison de supposer que Moïse était aussi un participant dans l’arrangement aussi bien que d’en être le médiateur. Donc, nous supposons que Moïse était sous la Loi de même que ses successeurs, et cette Alliance, par ses arrangements d’année en année, continuellement, non seulement les mettait d’abord dans la condition de la justification typique ou en relation d’alliance avec Dieu, mais cela leur donnait une année entière de cette condition favorable ; et ce n’est qu’à la fin de l’année, quand la période pour laquelle le sacrifice avait été offert s’achevait, qu’ils n’étaient plus en relation d’alliance avec Dieu. Puis ils se mettaient le sac et la cendre ; comme le reste du monde ils étaient des pécheurs sous la condamnation, mais sous plus de condamnation que le reste du monde, car ils avaient la condamnation supplémentaire de la Loi.

Nous comprenons donc que, si Moïse pouvait garder la Loi sous cette Alliance, Dieu aurait été obligé de lui donner la

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vie éternelle selon la promesse — “L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles”. Dieu n’a rien dit de Christ, ni de croire en Christ, ou quelque chose de ce genre ; seulement que celui qui fait ces choses aura la vie éternelle en les faisant. C’est ainsi que nous pensons que cette promesse s’appliquait à Moïse et à tous les Israélites sous la Loi, et elle s’applique encore aux Juifs. Nous croyons que Dieu donnerait la vie éternelle à quiconque  pourrait faire ces choses parfaitement, mais cette offre a été faite seulement aux Juifs. Ils sont sortis de la condamnation adamique dans ce sens à l’essai ; non pas qu’ils avaient échappé, car puisqu’ils n’étaient toujours pas changés, ayant les mêmes imperfections que le reste des enfants d’Adam, ils ne pouvaient pas faire ce qu’ils auraient voulu faire ; comme le dit l’Apôtre, “Nous ne pouvons pas faire les choses que nous voudrions ” .

C’est ainsi qu’ils avaient une condamnation comme peuple que les autres nations n’avaient pas. Adam, individuellement, avait été condamné à la mort. Individuellement, ses enfants n’avaient pas cette condamnation. Ils étaient nés en “prison” — dans cette condition de mort. Mais dans le cas des Juifs, Dieu les traita comme s’ils avaient été séparés du reste du monde. C’était comme s’ils avaient dit : “Nous n’avons rien fait de mal, Seigneur ; pourquoi ne nous donnes-Tu pas une chance? ”

“Je veux vous donner une chance ; je vous donnerai Ma Loi à observer ” .

“Que nous donneras-Tu si nous observons Ta Loi d’une façon parfaite ?”

“Je vous donnerai la vie éternelle” .

“Nous l’observerons. Nous sommes d’accord pour garder Ta Loi et Toi Tu consens à nous donner la vie”. Ainsi donc, ces enfants d’Adam, les Juifs qui, comme le reste du monde, n’étaient pas à l’épreuve individuelle auparavant, et n’étaient donc pas condamnés en tant qu’individus, mais avaient part dans les conséquences de la condamnation d’Adam — tous ces Juifs étaient maintenant mis à l’épreuve pour la vie, et quand ils échouèrent cela signifiait pour eux une peine spéciale, parce qu’ils avaient maintenant une épreuve individuelle et ils échouèrent. C’est pourquoi nous voyons qu’il était nécessaire que les Juifs, sous cette seconde condamnation, ou sous cette épreuve individuelle et la condamnation individuelle, soient tous sous Moïse comme Médiateur, de sorte que Christ puisse prendre la place de ce médiateur et faire quelque chose pour cette nation. Moïse était seulement un type du meilleur Médiateur. Par conséquent, puisqu’ils étaient dans ce Médiateur, qui était seulement un type de Christ, Dieu leur montra simplement  d’une façon typique ce qu’Il fera bientôt pour eux, quand Christ sera le Médiateur de leur Nouvelle Alliance (Loi) — Jér. 31 : 31.

ALLIANCES — Discussion après la division .

Question (1910) — Dans l’étude sur les Alliances selon les traits que nous avons reçus de la Tour de Gard e, nous trouvons certains sujets qui semblent amener une division dans l’ecclésia quand nous abordons le sujet du médiateur. Pensez-vous

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qu’il est sage de continuer ce service si nous trouvons que ces divisions apparaissent ou devons-nous abandonner les études et entreprendre autre chose ?

Réponse. — Je penserais que le sujet sur les Alliances serait un sujet très convenable à discuter, et que, si un frère qui assiste régulièrement à l’ecclésia était présent et avait des idées différentes, il serait très convenable de lui donner l’occasion d’exprimer ce qu’il a à dire, mais pas en vue de continuer à l’exprimer et d’interrompre chaque session de l’ecclésia. S’il a quelque chose à dire et s’il est capable de le dire d’une façon qui serait intéressante, permettez-lui de le faire car, voyez-vous, il aurait ce droit, justement ; comme membre de la classe il a le droit d’être écouté, mais s’il arrive que la majorité de l’ecclésia n’est pas en faveur de sa présentation et ne désire pas qu’il la continue, alors je pense qu’on doit dire au frère de cesser avec la question, en lui disant : frère, nous vous avons donné une bonne occasion et l’ecclésia a écouté ce que vous aviez à dire ; les frères ne veulent pas considérer cette chose davantage ; par conséquent, vous êtes prié de ne pas interrompre nos études sur le sujet. Je poursuivrais juste la leçon et je discuterais de la chose en accord avec les désirs de la classe. Si toutefois l’ecclésia comme un tout désirait abandonner le sujet, je ne saurais faire autre chose que de suivre les instructions de l’ecclésia, en sachant que la classe a la voix décisive dans chaque affaire.

ALLIANCES — L’effacement de l’acte écrit.

Question (1910) — “Ayant effacé l’acte écrit qui était contre nous [lequel consistait en ordonnances] et qui nous était contraire, et il l’a ôtée — D.”. Cela signifie-t-il que l’Alliance de la Loi est maintenant finie ?

Réponse. — Cet acte écrit des ordonnances était contre nous. Qui sont les “nous” ? Les nous ce sont ceux qui ont accepté Christ. L’acte écrit des ordonnances est encore sur les Juifs, et ils sont encore obligés de les observer. Tout ce que la Loi dit, elle leur dit qu’ils sont sous elle. Il n’y a pas de moyen d’en sortir. Ils y sont enfermés. A la fin de cet Age, Christ va introduire la Nouvelle Alliance de la Loi, qui engloutira l’Ancienne Alliance de la Loi.

ALLIANCES — Le Développement de Jésus.

Question (1910) — Est-ce que Jésus a été développé sous l’Alliance de la Loi, ou sous l’Alliance Abrahamique, ou sous les deux ?

Réponse. — Nous répondons que Jésus était né sous l’Alliance de la Loi et, par conséquent, Il était obligé de garder la Loi et Il l’a gardée ; mais la Loi n’aurait jamais fait de Lui la semence spirituelle d’Abraham. Il était la semence naturelle d’Abraham en vertu du fait que Marie était une enfant d’Abraham et ainsi apparentée à Abraham.

Mais pour être la semence d’Abraham et bénir toutes les familles de la terre, Il devait être plus que la semence naturelle d’Abraham selon la chair ; car, selon la chair, Il n’aurait jamais été capable de donner la vie éternelle. Le mieux que Jésus aurait pu faire eût été de garder la Loi et d’avoir la vie éternelle pour Lui-même ; ensuite Il aurait pu aider les autres. S’il en avait été

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ainsi, Jésus comme homme parfait, sous la Loi, approuvé par la Loi comme digne de la vie éternelle, en tant qu’homme Jésus, avait comme tel droit à tous les droits et privilèges qu’Adam possédait, ni plus ni moins. Cependant, cela ne Lui aurait pas permis d’être la grande semence d’Abraham sur le plan spirituel. Il devait atteindre le plan spirituel avant qu’Il puisse accorder les bénédictions. Comment est-Il arrivé sur ce plan ? Je réponds, sous l’Alliance Abrahamique. Mais comment ? De cette façon : l’offre de Dieu à Jésus, selon la chair, était que s’Il se consacrait en sacrifice vivant, alors Ses droits terrestres deviendraient un avoir [ou capital]. Ce serait une chose de valeur, quelque chose qui Lui appartiendrait, quelque chose qu’Il pourrait utiliser. Ainsi, quand Jésus garda la Loi et déposa simplement Sa vie en obéissant à la volonté du Père, ce sacrifice  fut quelque chose à Son crédit, et le Père récompensa Son obéissance en Lui donnant la Nouvelle nature. Il devint une Nouvelle-Créature avant de ressusciter du milieu des morts, aussitôt qu’Il fut engendré de l’Esprit, et aussitôt qu’Il fit la consécration  de Sa nature terrestre au Jourdain, quand Il dit : Voici, Je viens, il est écrit de Moi dans le rouleau du livre, pour faire  Ta volonté. C’est à ce moment-là que le Père Le reconnut et L’engendra du saint Esprit, et qu’Il devint le sacrificateur Royal de la nouvelle nation ; par conséquent, Il devint parfait à Sa résurrection et devint aussi le Seigneur de Gloire, qui doit bénir vous, moi, et toute la race humaine. Que fera ce Souverain Sacrificateur pour le peuple ? Il a maintenant quelque chose avec quoi agir. Qu’est-ce que c’est ? Il a Sa nature terrestre.

Comment ? Elle Lui appartient, Il l’a déposée au Jourdain et Il a achevé Son sacrifice au Calvaire quand Il cria, “C’est accompli”. Ce sacrifice est complet, il est à Son crédit et il est dans les mains du Père. Quelle en est la valeur ? C’est le prix de la Rançon pour les péchés du monde entier. A-t-Il payé ce prix pour le monde ? Oh non, pas pour le monde. Il est dans les mains de la justice et Il peut déterminer quand il sera payé.

C’est la même chose que si vous aviez de l’argent à la banque, et quand vous le déposez vous ne payez personne, mais quand vous envoyez un chèque en disant aux banquiers de payer, alors on paye. En attendant, l’argent demeure à votre crédit dans les mains du banquier. C’est ainsi que le sacrifice de Christ a résidé dans les mains du Père pendant plus de dix-huit siècles. Quand l’utilisera-t-Il ? A la fin de cet Age, alors Il l’appliquera pour les péchés de toute l’humanité et Dieu l’acceptera ; aussitôt Il rendra tout à Jésus ; tous les humains Lui seront soumis en toutes choses appartenant à la terre, et Son Royaume commencera, en vue de relever le monde pour lequel Christ est mort, et pour qui, au temps convenable, Il appliquera le mérite de Son sacrifice. Que fait-Il dans l’intervalle avec Son sacrifice ? Il l’emploie d’une autre façon. Il dit, votre sacrifice ne sera pas acceptable, car vous n’avez pas un mérite suffisant pour que le Père l’accepte. Il dit, j’ajouterai à votre sacrifice assez de Mon mérite qui est déjà dans les mains du Père pour que votre sacrifice soit agréable au Père et, aussitôt qu’Il accepte votre sacrifice, vous êtes alors considérés comme morts en tant qu’êtres

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humains, et vous êtes une Nouvelle-Créature. Il en a été ainsi à travers tout cet Age de l’Evangile. Ceci rend tout le sacrifice de l’Eglise agréable aux yeux de Dieu, à la fois celui du Petit Troupeau et celui de la Grande Foule, de tous ceux qui font une consécration. C’est la seule condition sous laquelle le Père accepte chacun de nos sacrifices, la seule condition pour recevoir le saint Esprit. Si quelqu’un échoue dans le sacrifice, cela devient une affaire de destruction de la chair, plutôt que de sacrifice. Jésus se développa sous l’Alliance de la Loi en tant que l’homme Jésus-Christ, mais comme Nouvelle-Créature Il se développa et accéda à cette position sous l’Alliance Abrahamique, en vertu du fait qu’Il présenta Son corps en sacrifice vivant. Remarquez ce que disent les Ecritures en parlant de l’Eglise, “Assemblez-moi mes saints, qui ont fait alliance avec moi par un sacrifice”. Qui sont-ils ? Le mot “saint” veut dire “dieu” [holy one]. Qui seront ces saints ? En premier lieu, le grand saint Jésus, Seul Saint [Holy One] de tous, Celui qui était réellement parfait au commencement, et qui devint le Souverain Sacrificateur sur le plan divin en vertu de Son sacrifice. Puis, tous les autres saints qui viennent en suivant Ses traces, en se sacrifiant comme Il s’est sacrifié, et associés avec Lui, marchant sur Ses traces. Tous ceux-ci sont les saints, les joyaux du Seigneur, et Il les rassemble maintenant. C’est le seul chemin par lequel Jésus devint la semence spirituelle d’Abraham, par le sacrifice de Sa nature terrestre. C’est le seul chemin par lequel vous et moi pouvons devenir membres de la semence spirituelle d’Abraham. Les autres ne seront pas du tout de la classe spirituelle.

ALLIANCES — Questions Diverses .

Question (1910-Z )

(1) Veuillez expliquer Héb. 9 : 15, Darby — “Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la délivrance des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent en héritage éternel la promesse” .

(2) Je comprends que l’Homme Christ Jésus, par le sacrifice de Sa vie humaine, paya le prix de la Rançon pour le monde entier.

(3) Il put alors offrir à ceux “qui marchaient sur ses pas” une part dans ce sacrifice.

(4) Par conséquent, si à Sa mort Il n’avait pas scellé la Nouvelle Alliance par Son sang et n’était devenu le Médiateur de cette Nouvelle Alliance, aurait-Il pu offrir à l’Eglise une part dans Son oeuvre médiatoriale ?

(5) Je comprends que la Nouvelle Alliance est la loi d’amour, ai-je raison ?

(6) Veuillez expliquer Jean 13 : 34 — “ Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ” . S’agissait-il d’une annonce de la Nouvelle Alliance qu’Il était sur le point de sceller pour eux ?

Réponse. — Par commodité nous avons numéroté les questions ci-dessus auxquelles nous répondrons dans l’ordre correspondant.

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(1) Le texte révèle un contraste entre l’Ancienne Alliance de la Loi et la Nouvelle Alliance (de la Loi). L’Alliance originelle ou Abrahamique, sous laquelle se développent Christ et Son Corps comme Semence Spirituelle d’Abraham, n’est pas discutée ici. L’Apôtre écrivait à ceux qui croyaient encore en l’Alliance de la Loi et déclaraient que pour obtenir quelque faveur divine il était indispensable, non seulement de croire en Christ, mais aussi de respecter la Loi et d’être circoncis. L’Apôtre conteste ceci comme étant inexact. Il montre que l’Alliance de la Loi par la médiation de Moïse était typique d’une Nouvelle Alliance supérieure, dont le Messie est le Médiateur. L’Alliance de Moïse était déjà morte, dans la mesure selon laquelle le prix qu’elle offrait avait été gagné par Jésus. Elle est néanmoins toujours en vigueur pour tous les Juifs comme une servitude de laquelle ils ne pourraient se libérer que par l’un de ces deux moyens : soit en mourant à l’Alliance de la Loi et à toutes ses espérances et perspectives, renonçant à tous droits du rétablissement terrestre et devenant ainsi cohéritiers avec Christ comme membres du Corps du Messie durant cet Age de l’Evangile ; ou, en acceptant l’autre alternative, de se libérer de l’Ancienne Alliance de la Loi par un transfert vers la Nouvelle Alliance (de la Loi), laquelle prendra effet comme substitut de la première au commencement du Millénium. Tous les Juifs et leurs privilèges seront alors transférés de Moïse, le médiateur incompétent, au Messie de gloire, le Médiateur compétent de la meilleure Alliance, dont les mesures béniront Israël et toutes les familles de la terre désireuses de venir sous ses bienveillantes dispositions.

Ce texte ne se réfère à personne d’autre excepté aux Juifs qui étaient sous l’Ancienne Alliance de la Loi. Il ne s’applique pas du tout aux Gentils. Il montre que la provision de Dieu est que ce Messie est le Médiateur de la Nouvelle Alliance d’Israël et que Sa mort, une fois appliquée, suffira à annuler les transgressions  d’Israël sous son ancienne Alliance de la Loi. Ceci donnera alors la possibilité aux Israélites, en tant que nation, d’acquérir la part terrestre de la provision de l’Alliance Abrahamique destinée à la semence terrestre d’Abraham comme sable qui est sur le bord de la mer. Ainsi, finalement, Israël comme nation “appelée” de Dieu, recevra tout ce qu’elle a toujours espéré — et même davantage. Les promesses d’Israël n’étaient pas célestes ou spirituelles, mais terrestres : “Car tout le pays que tu vois, je te (Abraham) le donnerai, et à ta semence, pour toujours” ; et en tant que principale nation de la terre, elle devait enseigner à toutes les nations “chacun sous sa vigne et sous son figuier” .

En tant que Parole de Dieu, ces promesses sont sûres. Elles n’attendent que l’achèvement (du sacrifice et dans la gloire de la résurrection) du “Mystère” d’un Médiateur composé. Ainsi, par Sa mort, le Médiateur “Mystère” aura scellé l a Nouvelle Alliance d’Israël comme son Testateur. La nation “appelée” d’Israël “recevra alors l’héritage éternel” pour lequel elle a attendu pendant plus de trente-cinq siècles. St. Paul explique ceci davantage en Romains 11 : 17-29, 31. 3 2.

(2) Comme cela est indiqué par ailleurs, le sacrifice de  notre Seigneur ne paya pas pour les péchés du monde, mais pourvut au prix de la Rançon qu’Il présentera plus tard à la Justice en faveur des péchés du monde.

(3) Votre raisonnement n’est pas logique. Si notre Seigneur avait achevé Son oeuvre de sacrifice, Il n’aurait pu en offrir une part à Ses disciples marchant sur Ses traces.

(4) Nulle part les Ecritures n’indiquent que notre Seigneur scella la Nouvelle Alliance par Son sang. Il n’était pas nécessaire non plus qu’Il la scellât avant d’être son Médiateur. Il fut le Médiateur de la Nouvelle Alliance selon les dessein et promesse de Dieu, des siècles avant qu’Il devint l’homme Christ Jésus. Il en fut le Médiateur lorsqu’Il naquit à Bethléem, exactement dans le même sens qu’Il fut ensuite le Sauveur du monde : non parce qu’Il avait scellé la Nouvelle Alliance, ni du fait qu’Il avait sauvé le monde, mais parce qu’Il était Celui par lequel le salut du monde et la Nouvelle Alliance pour sa bénédiction devaient finalement être réalisés.

Notre Seigneur n’a pas encore sauvé le monde, pas plus qu’Il n’a agi en qualité de Médiateur de la Nouvelle Alliance, mais Il accomplira ces deux desseins durant l’Age millénaire, au terme duquel sera réalisée la prophétie : “Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait”. Notre Seigneur eut le privilège d’offrir à Son Eglise une part avec Lui-même dans son Royaume médiatorial à condition qu’elle participe à Sa coupe de souffrance et de sacrifice de soi — à Son baptême dans Sa mort . En agissant ainsi, elle partagera Sa récompense dans la gloire, l’honneur et l’immortalité de “Sa résurrection” (Phil. 3 : 10). Et, partageant Sa gloire et Son trône comme cosacrificateur et cohéritière de la promesse, elle serait conjointement avec Lui le Médiateur entre Dieu et les hommes — le monde — durant l’Age millénaire — l’oeuvre de réconciliation du monde, ou de tous ceux qui peuvent s’avérer prêts à recevoir les bénédictions de la régénération.

(5) Vous n’avez pas raison. Il existe une différence entre une alliance et la loi d’une alliance. En résumé, la Loi de Dieu donnée à Israël était : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force … et tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Cette Loi est parfaite et sera le fondement ou la Loi de la Nouvelle Alliance. Moïse, comme médiateur sous son Alliance, se proposa  d’aider le peuple d’Israël à respecter cette Loi, et Dieu S’engagea à accorder la vie éternelle à ceux [des Juifs] qui l’observeraient. Cependant, ils furent incapables d’appliquer parfaitement cette Loi dans les actes, pensées et paroles, et encoururent  de ce fait la condamnation de mort et non la grâce de vie offerte. Sous cette Alliance, Moïse eut le privilège d’organiser des sacrifices et des offrandes pour le péché, purifiant ainsi le peuple, d’année en année, de sa condamnation originelle pour une année à la fois. Mais il n’avait aucun moyen d’effacer réellement les péchés du peuple, ni aucun pouvoir ou droit de le rétablir véritablement à la perfection et à la capacité d’observer cette Loi.

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La Nouvelle Alliance possédera exactement la même Loi, mais le Médiateur s’étant auparavant acquitté à la Justice du prix de la Rançon pour le monde, garanti par Sa mort en sacrifice, aura donc la charge entière de l’humanité et sera nanti des pleins pouvoirs dont Il usera avec compassion à l’égard de ses imperfections, pour l’aider à sortir peu à peu de sa condition de péché et de mort et la conduire vers la perfection, et pour retrancher les rebelles dans la Seconde-Mort. A la clôture du Millénium, Il présentera au Père les humains véritablement parfaits, de bonne volonté et obéissants.

Ainsi on pourra remarquer que la manière d’agir de Dieu à l’égard de l’humanité sous l’Alliance de la Loi-type, comme pour son antitype, la Nouvelle Alliance, est selon le principe d’une obéissance réelle à la Loi divine, et non selon le principe d’une obéissance considérée comme telle par la foi. De même que l’obéissance à l’Ancienne Alliance de la Loi prévoyait comme récompense la perfection et la vie humaines, ainsi les récompenses de la Nouvelle Alliance (de la Loi) seront semblables — la vie éternelle ou la mort éternelle.

Tout au contraire de ces deux dispositions, l’Eglise est maintenant appelée à un “appel céleste” sous l’Alliance Abrahamique — destiné aux membres du Corps de Christ qui, avec Jésus leur Tête, constitueront le Médiateur de la Nouvelle Alliance. Ils ne sont pas “sous la loi, mais sous la grâce” , n’étant pas jugés selon la chair et le rétablissement terrestre, mais selon le coeur et l’intention ; il leur est demandé de sacrifier les droits du rétablissement afin d’obtenir la vie et la gloire du “Haut-Appel” sur le plan de l’esprit en tant que membres du Médiateur de la Nouvelle Alliance .

(6) Non, ce “Commandement Nouveau” représente une loi plus élevée que celle qui fut donnée aux Juifs sous l’Alliance de la Loi, donc supérieure aussi à celle qui sera donnée à Israël et à l’humanité sous la Nouvelle Alliance. Le Commandement Nouveau mentionné par notre Seigneur n’est absolument pas le commandement du Père, mais celui de notre Tête, notre Maître, destiné à tous ceux qui ont adhéré à l’Ecole de Christ et espèrent  devenir “membres” de l’Oint — les membres du Médiateur, Prophète, Sacrificateur et Roi de la nouvelle dispensation. Ce nouveau commandement ne pouvait émaner de la Justice : tout ce que la Justice pouvait ordonner est exprimé dans la Loi donnée à Israël, à savoir, un amour suprême pour Dieu et un amour à l’égard de son prochain comme pour soi-même. Ce nouveau commandement que le Seigneur donna ne s’adresse qu’à l’Eglise de cet Age de l’Evangile. Il est effectivement ceci : Si vous désirez être Mes disciples et partager Mon Trône, Ma gloire et Mon immortalité, il vous faut posséder Mon esprit. Vous devez faire plus qu’observer la Loi. Vous devez être plus que justes. Il vous faut renoncer à vous-mêmes. Si vous voulez partager Ma gloire Je vous commande et vous impose de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés (Jean 15 : 12). Je vous ai aimés au point de déposer Ma vie en sacrifice pour vous. Vous devez posséder ce même esprit et partager Mon lot en faisant abnégation de vous-mêmes, sinon vous ne pouvez

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devenir Mes disciples, ni partager Ma gloire, ni vous associer, en qualité de Médiateur, à Mon oeuvre de bénédiction d’Israël et de l’humanité. Quiconque veut être Mon disciple doit prendre sa croix et Me suivre, afin qu’il soit là où Je serai. Certainement, personne ne peut douter de ce que le Sauveur a voulu dire : Mes disciples doivent mourir avec Moi.

ALLIANCES — Abrahamique , de Sara , de Sacrifice.

Question (1910) — Quelle est la différence entre l’Alliance Abrahamique, l’Alliance de Sara et l’Alliance de Sacrifice ?

Réponse. — Je répondrai que l’expression la plus explicite est celle d’Alliance Abrahamique. L’Alliance Abrahamique, rappelez-vous, stipule que toutes les familles de la terre seront bénies, mais qu’elles le seront par la semence d’Abraham. Or, cette Alliance comprend deux aspects particuliers. Elle implique un bienfaiteur, la semence d’Abraham, et une bénédiction, celle de toutes les familles de la terre par cette même semence, de sorte que la Promesse Abrahamique englobe véritablement tout ce que Dieu a toujours projeté d’accomplir, tant à l’égard de la Nouvelle Créature sur le plan de l’esprit, qu’envers la famille humaine sur le plan terrestre. Mais, suivant les indications de l’Apôtre à ce sujet tel qu’il l’a exposé dans son Epître aux Galates, nous comprenons que l’Alliance Abrahamique possède divers traits ou parties. Comme l’explique l’Apôtre, l’un de ces traits, offert en premier lieu à la nation d’Israël par l’Alliance Abrahamique, fut celui de l’Alliance de la Loi. Il s’agissait de l’Alliance Abrahamique, car ce fut Abraham qui engendra Ismaël et ce fut encore lui qui engendra Isaac ; vous saisissez donc que c’est l’Alliance Abrahamique qui a produit ces deux classes. En premier lieu la nation juive, sous la loi judaïque, représentée par la femme Aga r, la mère de la semence, soit Ismaël, une partie de la semence d’Abraham, mais non la semence d’Abraham, car il était annoncé : “En Isaac te sera appelée une semence”. Celui qui spécialement doit amener la bénédiction à toutes les familles de la terre ne sera pas Ismaël, mais Isaac.

La mère d’Isaac était Sara, et l’Apôtre, en Galates, fait remarquer que Sara était un type de notre Alliance par laquelle Dieu produit la classe d’Isaac, et il ajoute ensuite : “Or vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de promesse”. Nous prenons la place d’Isaac. Et maintenant qui sommes-nous ? Eh bien, nous devons avoir une part avec le Seigneur Jésus, qui est la Tête de l’Eglise, laquelle est Son Corps, et l’Eglise entière compose cet Isaac, la semence d’Abraham, par qui toutes les familles de la terre doivent être bénies. En premier lieu la semence naturelle d’Abraham et, par la suite, toutes les autres nations.

Maintenant, quel rapport cela a-t-il avec l’Alliance de Sacrifice [“sacrifices” dans l’anglais] ? Ma réponse est que l’Alliance de Sacrifice est la même que l’Alliance de Sara. Rappelez-vous, ce fut Isaac qui fut offert sur l’autel, et ce fut Isaac qui, en figure, fut reçu de nouveau d’entre les morts .

Ainsi, ce sont les membres d’Isaac-antitype au complet (Jésus la

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Tête et l’Eglise Son Corps) qui sont offerts sur l’autel, et reçus de nouveau d’entre les morts dans la première résurrection, et ceux-ci constitueront alors la semence spirituelle d’Abraham, par laquelle les bénédictions iront à tout Israël naturel et au monde. Pourquoi est-ce une alliance par sacrifice ? Parce que d’après l’arrangement de Dieu il est impossible qu’il en soit autrement. Comment cela ? Notre Seigneur Jésus, selon la chair, était de la semence d’Abraham et, selon la chair, Il était né sous la Loi ; Il y fut obéissant, et en tout cela Il put agir en tant qu’homme. Cependant, Il ne pouvait accomplir les choses qui, selon la déclaration de Dieu, devaient être réalisées par la semence d’Abraham.

Imaginons que Jésus soit demeuré un homme, parfait, sans tache, parfait dans toute l’acception du terme, d’une loyauté absolue envers la droiture et envers Dieu ; supposons qu’Il soit resté dans cette condition, sans avoir fait le sacrifice de Sa nature humaine, et sans être mort, le juste pour l’injuste ; Il aurait eu droit à la vie car la Loi de Dieu promettait que “ L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles”. Par conséquent, Jésus, obéissant à la Loi divine, se serait octroyé le droit de la vie éternelle aussi longtemps qu’Il eût maintenu cette soumission, et Il aurait été le plus éminent, le plus grand de tous les hommes de la terre. Il aurait pu être un grand roi, bien supérieur à Salomon, car Il était doté d’une sagesse et d’une puissance dépassant celles de Salomon, et Il avait eu droit à tout ce qu’Adam posséda et qu’il perdit. “A toi, ô prince du troupeau, te reviendra la première domination”. La domination dont jouit Adam et qu’il perdit. Celui qui garderait la Loi en serait bénéficiaire et il aurait droit à toutes les bénédictions que Dieu avait  originellement offertes à l’humanité. Mais qu’aurait-Il pu entreprendre envers toute la famille humaine ? Oh, en vérité, il se peut qu’Il lui aurait suggéré de manger telle sorte de nourriture et de prendre garde à sa façon de dormir, comment faire ceci ou cela et d’autres choses ; Il aurait peut-être donné de très sages suggestions, plus sages que toutes celles émanant de nos docteurs et chirurgiens instruits, de même que de sages suggestions concernant le gouvernement, etc. Il aurait pu exercer le pouvoir pour établir certaines lois et les faire respecter ; mais, et alors ? Tout au plus, les hommes auraient pu s’améliorer quelque peu ; cependant, étant tous sous la sentence de mort ils n’auraient jamais pu obtenir la vie éternelle, car “mourant, tu mourras”. Et cette sentence de mort devait être annulée avant qu’il soit possible à l’humanité d’en être délivrée. C’est pourquoi si Jésus, en tant que l’Homme Jésus, avait exercé et assumé le pouvoir d’un roi sur la terre, Il aurait manqué de réaliser les choses dont Dieu prédit l’accomplissement par la semence d’Abraham ; Il n’aurait  pas été la semence d’Abraham et n’aurait pu accomplir cette promesse. Qu’en est-il alors ? Dieu dirigea toutes choses, et plaça ainsi devant Jésus le grand et glorieux prix du Haut-Appel afin qu’Il ne fût pas seulement le Roi de la terre, mais Roi sur un plan plus élevé ; pas seulement un Sacrificateur et Roi parmi les hommes, mais un Sacrificateur glorifié sur le plan de l’esprit, combinant la charge de Roi et de Sacrificateur selon l’ordre

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de Melchisédec, ou typifié par Melchisédec. Telle fut donc la promesse placée devant Lui, la promesse qui était non seulement celle de bénir l’humanité, mais de pouvoir finalement être associé avec le Père durant toute l’éternité et d’être fait participant de la nature divine.

Jésus accepta cette proposition et, tout en ignorant à ce moment-là ce qui Lui en coûterait, Il dit : “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir”. Je suis venu pour accomplir Ta volonté, tout ce qui est écrit dans le livre. Quel livre ? Oh, le livre de la volonté divine, le livre qui est représenté en Apocalypse par le rouleau écrit au-dedans comme au-dehors, et scellé de sept sceaux. Il vint pour faire la volonté du Père. La volonté du Père était déjà établie dès avant la fondation du monde, et Jésus vint pour l’accomplir — tout ce qui se trouvait  écrit dans le livre, quoi que ce pût être. Il y avait ensuite un autre livre dans lequel ces choses étaient écrites, les textes de l’Ancien Testament, tous les divers livres, Genèse, les Prophètes, les Psaumes, etc. Tous constituaient une partie du grand livre que Dieu avait dicté aux Prophètes qui le rédigèrent alors qu’ils étaient mus par le saint Esprit, et personne ne connaissait la signification de ces choses ; comme nous dit l’Apôtre Pierre,  même les anges désiraient les examiner, mais ils ignoraient le sens de ces prophéties ; et lorsque notre Seigneur Jésus vint dans la chair, Il n’en connaissait pas la signification. Pourquoi ?  Parce que, comme l’explique st. Paul, il est impossible à quiconque d’avoir la connaissance, à moins d’être spécialement éclairé par le saint Esprit ; et il ne fut pas permis à notre Seigneur Jésus, en tant qu’homme parfait, qui avait quitté la gloire céleste et était devenu homme afin de pouvoir être notre prix de rédemption, de connaître ces choses, car st. Paul affirme : “Or l’homme animal [quand bien même parfait], ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent  spirituellement”. Ainsi, lorsqu’à l’âge de trente ans, notre Seigneur Jésus Se présenta et S’offrit Lui-même au Jourdain en déposant Sa vie, disant, Je me réjouis de faire Ta volonté, ô Dieu, tout ce qui est écrit dans le livre, Il parlait de choses qu’Il ignorait, car Il n’en discernait pas la signification. Il ne savait  pas quel était l’objet de l’Offrande pour le péché, du bouc pour Azazel, de même que la signification des types du bouc et de l’agneau, du fait de manger de ce dernier, et de l’aspersion de son sang, du pain de proposition et de tous ces merveilleux types. Il ne les connaissait, ni ne pouvait les connaître, car ils étaient tous scellés et entre les mains du Père. Il ne Lui appartenait pas de les connaître jusqu’à ce qu’Il eut premièrement démontré Son absolue confiance dans le grand Créateur, le Père céleste, en abandonnant Son tout afin d’accomplir Sa volonté, tout ce qui est écrit dans le livre. Vous vous souvenez qu’Il vint vers Jean au Jourdain pour symboliser la consécration de Son tout, et qu’Il fut symboliquement enseveli dans l’eau, manifestant  l’entière soumission de Sa nature humaine parfaite jusque dans la mort, pour faire la volonté du Père. Il fut ensuite symboliquement relevé de l’eau, pour indiquer l’élévation à la nou-

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velle nature à laquelle, selon la déclaration de Dieu, Il devait accéder. Et après ? Oh, vous vous rappelez que lorsqu’Il Se releva hors de l’eau, les cieux furent ouverts, c’est-à-dire la grande illumination des choses plus élevées. Tant dans le grec que dans l’hébreu, le mot cieux signifie “choses plus élevées” .

Et dans ce cas, il s’agirait de ces vérités spirituelles, les choses plus élevées qu’Il n’avait pas discernées auparavant, celles que l’oeil n’a pas vues et que l’oreille n’a pas entendues, qui ne sont pas montées dans le coeur de l’homme, etc. Ce sont les choses que Dieu avait écrites dans le livre voilà bien des siècles, et qu’Il accepta de faire. A présent, elles Lui étaient donc révélées. Qu’en résulta-t-il ? Une merveilleuse illumination ! De la même façon que vous l’avez reçue, comme Paul le dit : “Ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, etc .”. Quelle sorte de souffrances avez-vous endurées et à quel moment ? Je réponds qu’elles survinrent suite à notre consécration,  par conséquent de votre illumination comme de la mienne de la part de notre cher Rédempteur. Notez que les Ecritures nous disent que Dieu donne, à vous comme à moi-même, Son Esprit avec mesure lorsque nous recevons le saint Esprit d’adoption. Nous ne pouvons recevoir le saint Esprit qu’en fonction de notre capacité, et nous en sommes remplis seulement si nous nous libérons de l’esprit du monde. Ainsi, notre capacité va en se développant, tandis que dans le cas de notre Rédempteur, étant parfait et ayant une pleine capacité, rien de L’empêchait de recevoir l’Esprit sans mesure. Souvenez-vous comment Jésus fut, par la suite, guidé par l’esprit dans le désert. Quel esprit Le conduisit ? L’un des esprits mauvais ? Oh non ! L’un des esprits saints ? Non plus ! Ce fut Son propre esprit, Sa propre mentalité qui Le guida dans le désert. A Sa consécration, Il avait déclaré qu’Il accomplirait tout ce qui était écrit dans le livre ; or, à présent qu’Il avait reçu l’illumination, Il commençait à percevoir ces choses, tout commençait à Lui paraître clair — la mise à mort de l’agneau, l’aspersion du sang, le fait de manger l’agneau, l’Offrande pour le péché, le sang du taureau et du bouc, le bouc pour Azazel, etc. — toutes ces choses déversées sur Lui et qui avaient trait à Sa mort et à Sa résurrection. Les choses mêmes dont Il parla à Ses disciples, disant : “O gens sans intelligence et lents de coeur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites !”. Son esprit étant illuminé, elles commençaient à se déverser sur Lui, et Il Se rendit à l’écart dans le désert afin d’avoir l’occasion de comprendre le Plan de Dieu depuis la Genèse jusqu’à Malachie. Enfant, Il écoutait la loi qui était lue dans la synagogue à chaque Sabbat et, grâce à Son cerveau  parfait, Il avait la faculté de Se souvenir de chaque mot et, sans aucun doute, de citer l’Ancien Testament de la Genèse à Malachie, mais comprendre était une toute autre affaire. Sous l’effet de l’illumination, Il pouvait à présent comprendre, et Il désirait mettre toutes ces choses en ordre et au clair avant d’entreprendre Son oeuvre. Le Père Lui montrait ce qu’Il devait faire.

Il découvrait ce qui était contenu dans le livre — c’était une épreuve pour Lui. Serait-Il loyal, ou faillirait-Il ? Dieu Lui avait-Il tracé un chemin trop étroit, et une voie trop difficile, et

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échouerait-Il à être le Rédempteur ? Souvenez-vous à quel point le Maître fut troublé par cette question. Pendant quarante jours et quarante nuits Il resta dans le désert, et était tellement résolu à considérer ces merveilleuses choses portées à Son attention par la lumière du saint Esprit qu’Il ne mangea ni ne but, et ne pensa absolument jamais à la nourriture ; car nous lisons : “Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, après cela il eut faim”. Nous avions pensé à tort que Satan était avec Lui et L’avait tenté durant les quarante jours ; mais pas du tout, ce ne fut que lorsque les quarante jours furent écoulés que Satan intervint.  Ce fut au moment où Jésus se trouva au point extrême de faiblesse, quand Il comprit ce que représentait Son sacrifice, ce que celui-ci impliquait pour Lui, et lorsqu’Il se rendit compte que tout le cours de Son expérience était tracé, qu’il fut permis  à Satan de s’approcher et de Le tenter, alors qu’Il était affaibli par le jeûne et affaibli mentalement. La loyauté de coeur du Seigneur fut démontrée — Sa réponse fut : “Va-t’en, Satan” ; aucun de tes plans n’est digne d’être comparé au Plan de Dieu, bien que tu prétendes en détenir un meilleur. Je te le dis, je n’aurai  rien à faire avec toi. J’ai consacré Ma vie à l’Eternel, afin  d’accomplir Sa volonté et d’être à Son service. Cela mérite notre attention, chers amis. Il ne dit pas, parlons-en et débattons-en un peu. Non, cela eût été dangereux. “Résistez au diable, et il s’enfuira de vous”. Jésus résista si parfaitement que nous n’avons pas entendu dire qu’Il ait jamais envisagé que cela valait la peine de revenir en arrière.

ALLIANCES — Concernant le Médiateur de l’Alliance Abrahamique.

Question (1910) — Pouvez-vous citer un passage des Ecritures déclarant que l’Alliance Abrahamique n’avait pas de Médiateur ?

Réponse. — Nous répondons qu’aucune déclaration directe n’existe en ces termes, et ce n’est d’ailleurs pas nécessaire. Il ne faut pas expliquer ce qui n’est pas déclaré. Il s’agit là d’une règle de raison et de logique absolue. Il ne faut prendre en considération que ce qui est énoncé. Aucun médiateur ne fut mentionné. C’est à ceux qui le prétendent de prouver que l’Alliance Abrahamique avait un Médiateur. L’Apôtre Paul, dans son épître aux Hébreux (6ème chapitre), essaya de montrer la force et la puissance de l’Alliance Abrahamique ; mais il ne nous parle, ni ne nous désigne un Médiateur qui en ait eu la charge. Par contre, il indique la Parole de Dieu et Son serment comme étant le fondement de cette Alliance. Il dit qu’elle reçut notre assentiment grâce à deux choses immuables — à savoir que Dieu ne pouvait pas mentir, ni rompre Son serment. L’Apôtre montre très précisément que l’Alliance de la Loi fut ajoutée à l’Alliance Abrahamique, 430 ans plus tard, et qu’elle eut un Médiateur. Ainsi, st. Paul poursuit en expliquant que, dans le cas de cette Alliance originelle, un médiateur n’était pas nécessaire du fait qu’il n’y avait qu’une partie. Un médiateur se tient entre deux parties afin de vérifier que chacune d’elles fait sa part .

Moïse fut le médiateur de l’Alliance de la Loi. Il se tenait entre

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Dieu et Israël (Deut. 5 : 5). D’une part, il représentait Dieu, et de l’autre, Israël. Mais en ce qui concerne l’Alliance Abrahamique, il n’y avait qu’une seule partie. Dieu était cette Partie. C’est pourquoi il n’y avait nul besoin d’un médiateur. Pour quelle raison ? Parce que Dieu ne stipula aucune condition à laquelle la Semence d’Abraham aurait dû se conformer. En lieu et place d’un médiateur, Il donna Son serment à cette Alliance. Dieu déclara qu’Il l’accomplirait ; c’est pourquoi il n’y eut pas de place pour un médiateur. Et il n’y eut aucun médiateur. L’Alliance originelle ne précise pas combien d’alliances  additionnelles ou subordonnées seraient réalisées.

Quant à la semence promise d’Abraham, Dieu n’expliqua pas comment Il procurerait à Abraham une telle semence merveilleuse qui bénirait toutes les familles de la terre. Abraham ignorait de quelle manière ceci devrait s’accomplir. Nous savons comment Dieu garantit cette semence extraordinaire à Abraham.

Il présenta à Son Fils la promesse d’une grande récompense. Et Celui-ci, à cause de la gloire qui était placée devant Lui, S’humilia pour devenir un homme. Lorsqu’Il quitta la gloire céleste, Il se préparait simplement à accomplir l’Alliance. Il n’était pas encore la semence d’Abraham. L’enfant Jésus était de la semence d’Abraham selon la chair, mais non pas la semence d’Abraham mentionnée dans l’Alliance. Même à l’âge de trente ans, Jésus n’était pas la semence d’Abraham dont il est question dans cette Alliance. Il ne le devint que lorsqu’Il S’offrit volontairement en consécration au Jourdain. C’est à ce moment précis que la semence d’Abraham commença à être représentée en Lui — quand Il reçut l’engendrement du saint Esprit. Il atteignit la plénitude comme Tête de la Semence lorsque, au troisième jour, Il Se releva d’entre les morts à la condition spirituelle. En d’autres termes, la Semence d’Abraham n’existait pas encore quand Dieu fit cette promesse ou Alliance à Abraham.

Ensuite, Jésus plaça cette même joie devant Ses disciples; et de même, lorsque nous nous consacrons, nous entrons dans une alliance avec Dieu par le sacrifice, comme “membres” de l’Oint. Nous acceptons donc de présenter notre corps, de déposer notre vie. Et nous avons la promesse que Dieu nous ressuscitera, en tant que corps, à la même condition d’exaltation et de gloire céleste à laquelle Il ressuscita notre Rédempteur et Maître. “Or si vous êtes de Christ [si vous vous conformez aux conditions], vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers selon la promesse” (Galates 3 : 29). Dans un certain sens, nous sommes déjà la Semence d’Abraham, mais ce ne sera pas avant d’avoir participé à “sa [celle de Jésus] résurrection” que nous serons la Semence dans le sens le plus complet. Le premier travail  qu’effectuera cette Semence sera d’étendre cette grande promesse que Dieu a faite au monde entier. Ce grand travail atteindra son apogée par l’institution d’une nouvelle alliance avec Israël, alliance par laquelle cette nation pourra parvenir à la vie éternelle sur le plan humain et, de même, toutes les nations par Israël.

Une alliance, entre deux parties qui passent un contrat, requiert un médiateur. Comme par exemple, dans les affaires

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ordinaires de la vie, la législation publique de l’Etat intervient et sert de médiateur entre les deux parties contractantes. Et, de même, dans les contrats entre Dieu et les hommes, il est nécessaire d’avoir un médiateur. Cependant, supposez que vous me dites, j’ai l’intention de vous donner cette bague de diamant demain. Devrais-je demander : où est le médiateur ? Qui me garantira que vous me donnerez bien cette bague ? Vous répondriez probablement, je n’ai nul besoin d’un médiateur, c’est un don volontaire. Il en est de même dans notre Alliance de Sacrifice. Il s’agit d’un acte volontaire. Dieu a pris des dispositions certaines : “Mais bienheureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent”. Nous acceptons d’entreprendre notre sacrifice volontairement et notre Avocat consent à nous assister. Si nous accomplissons ces choses que nous avons accepté de faire, nous obtiendrons la récompense — la gloire, l’amour et l’immortalité.

Le Serment à la Place d’un Médiateur

Dans l’Alliance Abrahamique, le serment de Dieu, attestant Sa Parole, servait à ratifier l’Alliance, à la rendre obligatoire et ferme. Ce serment prit donc la place qui aurait pu être occupée par un médiateur, s’il y avait eu des conditions liant réciproquement le Tout-Puissant et quelques membres de Son peuple. Il n’y eut pas de médiateur car, comme nous l’avons déjà mentionné, la promesse était inconditionnelle : Dieu Se proposa d’accomplir certaines choses — de pourvoir par la postérité  d’Abraham à une semence capable de bénir l’humanité. Par conséquent, aucun médiateur ne fut nécessaire. Mais remarquez que st. Paul, en parlant de cette Alliance Abrahamique (Héb. 6 : 17), déclare que Dieu “est intervenu par un serment”. Le mot rendu ici par intervenu est défini dans le lexique de Strong par interposé (comme arbitre). Young définit le terme grec mesiteuo, rendu par intervenu dans notre texte : “être ou agir en tant que médiateur”.

ALLIANCES — Quand la Nouvelle Alliance entrera-t-elle en vigueur ?

Question (1911) — A quel moment la Nouvelle Alliance entrera-t-elle en vigueur, et  quand prendra-t-elle fin ?

Réponse. — Elle entrera en vigueur aussitôt que le Médiateur sera complet — Jésus la Tête, et l’Eglise le Corps — dès qu’aura été achevée la première résurrection ; et nous ne savons pas combien de jours ou de semaines pourraient s’écouler  avant qu’elle soit définitivement inaugurée. Mais ce qui en fait est attendu, c’est l’achèvement du Corps, du Médiateur, l’accomplissement des sacrifices, et ensuite la prise [par ce Médiateur — Trad.] de Son grand pouvoir, le scellement de cette Alliance par Son sang et le commencement de sa mise à exécution. Nous dirions que ce serait très peu de temps après que le dernier membre de l’Eglise aura achevé sa participation dans le sacrifice, et qu’il sera glorifié avec son Rédempteur. Et quand prendra-t-elle fin ? Dans un sens, la Nouvelle Alliance se terminera à la clôture de l’Age millénaire, lorsque le Médiateur aura accompli l’oeuvre ayant totalement rétabli le peuple à la perfection, tous ceux qui auront été de bonne

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volonté, et ayant détruit ceux qui ne l’auront pas été ; le monde alors rétabli à la perfection retournera vers le Père ; le Médiateur cessera Sa médiation entre le Père et le monde. Le Père a consenti à accepter le monde sous cet arrangement de la Nouvelle Alliance, Il l’agrée, et cela marque le terme de la Nouvelle Alliance — en ce qui concerne cette disposition de la Nouvelle Alliance. Mais, dans un autre sens, il existe une autre Alliance qui se poursuivra après cela durant toute l’éternité.

L’Alliance de Dieu avec toute l’humanité et avec les anges prévoit que, s’ils Lui sont obéissants, ils jouiront de la vie éternelle et de toutes les bénédictions qu’Il a pourvues. Ainsi, dès que Jésus aura ramené le monde vers le Père, cela signifiera que cette Alliance de grâce spéciale sera terminée, et elle le sera parce qu’elle aura accompli son oeuvre. Alors, Il se retirera d’entre les deux parties, et la Nouvelle Alliance ayant réalisé sa part, prendra fin ; et le monde retournera entre les mains du Père comme cela était avant que le péché n’entrât dans le monde. Le Père agira envers le monde exactement comme Il a agi envers Adam. De même qu’Il mit Adam à l’épreuve, ce qui signifiait qu’il était en relation d’alliance avec Dieu, ainsi mettra-t-Il les humains à l’épreuve, ce qui impliquera qu’ils seront en relation d’alliance avec Dieu. Ils seront éprouvés afin de juger de leur fermeté et de leur responsabilité personnelle à l’égard des conditions d’obéissance ; dans le cas contraire, ils mourront de la Seconde-Mort. Ceci est illustré en Apocalypse 20. Souvenez-vous, Satan sera délié, l’épreuve affectera l’ensemble de l’humanité, et tous les désobéissants seront considérés comme ayant l’esprit de l’adversaire et seront détruits avec lui. Tous ceux qui posséderont l’esprit d’obéissance et qui maintiendront leur relation d’alliance avec Dieu jouiront de la vie éternelle et des bénédictions qu’Il réserve à ceux qui vivent en pleine harmonie avec Lui.

ALLIANCES — La Nouvelle Alliance conditionnelle ou inconditionnelle .

Question (1911) — La Nouvelle Alliance est-elle conditionnelle ou inconditionnelle ?

Réponse. — Il s’agit d’une Alliance conditionnelle. Cela est démontré par le fait qu’elle a un médiateur. S’il s’agissait d’une alliance inconditionnelle, elle n’aurait pas eu besoin de médiateur. Ainsi, par exemple, comme le fait remarquer l’Apôtre, l’Alliance Abrahamique est inconditionnelle et n’a pas de médiateur. C’est une alliance ne concernant qu’une seule partie  ou, comme le disent les hommes de loi, une alliance unilatérale. Elle intéresse une seule partie, elle est unilatérale, dans le sens que c’est tout simplement ce que Dieu Lui-même accomplira, sans qu’aucune autre condition ou obligation ne soit requise. Par conséquent, la Nouvelle Alliance sera conditionnelle, elle engagera deux parties. Dieu dit : “ Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, et je conclurai, avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda, une nouvelle alliance”, ici intervient le Médiateur. Ce Médiateur, Dieu le prépare maintenant. Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance — Jésus, la Tête du Christ, et l’Eglise, le Corps de Christ, seront le grand Médiateur

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qui se tiendra entre Dieu et Israël, et tous ceux qui obtiendront les bénédictions par l’intermédiaire d’Israël.

ALLIANCES — Durée de Médiation de la Nouvelle Alliance .

Question (1908) — La médiation de la Nouvelle Alliance demandera combien de temps à l’égard de Dieu, et combien de temps à l’égard de l’homme ? Veuillez, frère Russell, ne pas faire référence aux Aurores [Etudes dans les Ecriture s ] .

Réponse. — Je dirai, chers amis, que la médiation de la Nouvelle Alliance à l’égard de Dieu requiert tout cet Age de l’Evangile. Durant Son ministère, notre Seigneur commença cette tâche, laquelle fut totalement comprise dans ce qu’Il accomplit. Lorsqu’Il Se consacra, ce fut jusqu’à la mort, et l’objet de cette mort devait être le scellement de la Nouvelle Alliance entre Dieu et Israël et l’humanité. La médiation de la Nouvelle Alliance envers Dieu, c’est-à-dire le fait de rendre satisfaisantes pour Dieu les affaires en rapport avec la Nouvelle Alliance, a nécessité tout cet Age de l’Evangile. En tout premier lieu, Jésus offrit Sa propre vie, et ensuite, alors qu’Il allait quitter  le monde et achever l’oeuvre, Il représenta Son sang et Son propre sacrifice par la coupe du Mémorial, disant à Ses disciples : “Buvez-en tous. Car ceci est la nouvelle alliance, par mon sang, qui est versé pour vous en rémission de péchés”. Ceci est une invitation pour vous comme pour moi, et pour tous ceux qui sont Ses disciples, à être participants dans les souffrances du Christ ; et rappelez-vous, la même pensée fut donnée aux deux disciples alors qu’ils demandaient : “Seigneur, accorde-nous que nous soyons assis, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche dans le Royaume”. Jésus leur répondit : “Pouvez-vous boire la coupe que moi je bois ?”. Le voulez-vous ? C’était la condition : s’ils buvaient la coupe ils pourraient s’asseoir sur le Trône ; s’ils ne buvaient pas la coupe, ils ne pourraient pas s’asseoir sur le Trône. Or, ceci est une chose qui se passe en ce moment. Si vous et moi devenons participants avec Christ dans la classe du sacrifice, Il nous accepte, nous justifie, nous accorde tout le mérite que nous avons, nous nous consacrons pleinement à Lui, et faisons tout ce qui est en notre pouvoir en conformité avec cette consécration. Il affirme qu’Il mènera la tâche à bonne fin,  que nous serons membres de ce glorieux Corps, qu’Il comptera notre sacrifice présent comme Sien, et comme constituant une part de Son sacrifice ; ainsi que nous le lisons, nous accomplissons ce qui manque aux souffrances de Christ. Ce travail est en cours depuis plus de mille huit cents ans maintenant, et tout n’est pas encore accompli. Et ce n’est pas avant que ces afflictions de Christ, pas avant que ce sacrifice soit achevé, que ce sang de la Nouvelle Alliance sera alors prêt à être employé à la fin de cet Age pour le scellement de la Nouvelle Alliance, afin de la rendre opérationnelle. Comment le sang la scellera-t-il ? Il la scellera envers Dieu. Tout ce qui a été fait jusqu’à présent n’a été que la préparation en vue de son scellement ; ainsi, dès que le dernier membre de l’Eglise aura terminé sa course, le sacrifice étant pleinement accompli, l’Alliance sera alors mise en opération. Qui la mettra en application ? Vous ? Non. Moi ? Non. Qui ? Eh bien, Jésus l’appliquera. Le fera-t-Il avec Son

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propre Sang ? Oui. Comment cela ? Puisque vous êtes des membres de ce Corps, n’est-ce donc pas le Sien propre ? “Car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire”. Supposez que ma main doive parler de ce qu’elle pourrait faire. Je dirais : Main, tu ne dois absolument pas te mêler de ceci, c’est la tête qui fait  tout. Il nous a accordé la permission, ou le privilège, de devenir et d’être des membres de ce Corps, mais Il demeure toujours la Tête sur ce Corps qui est l’Eglise. Alors, quand à la fin de cet Age Il appliquera Son sang en faveur de l’humanité, réglant ainsi les exigences de la justice à l’encontre de la race humaine, il s’agira de Son propre sang. Parce que vous et moi avons été adoptés comme Ses membres, tout sacrifice que vous faites est donc une partie du Sien, et tout sacrifice que je fais est Sien, car Son Esprit demeure en nous. Ainsi ce sont tous des parties de Son sacrifice. Dès que le Corps de Christ sera complété et le sacrifice achevé, le sang de la Nouvelle Alliance sera alors appliqué. Et aussitôt qu’il sera appliqué et présenté à Dieu dans le Très-Saint à la fin de cet Age, immédiatement, en accord avec le type, le pardon des péchés du monde sera réalisé — tous les péchés adamiques seront annulés, et Christ, en qualité de grand Roi de gloire, prendra dès lors possession du monde afin de le bénir. A ce moment-là, le monde devra être mis à l’épreuve ; il ne pouvait l’être tant que ses péchés n’avaient pas été écartés, mais aussitôt qu’ils le seront, il sera immédiatement mis à l’épreuve. Ainsi ne pouvez-vous discerner quelle preuve nous avons que la Nouvelle Alliance n’est pas encore entrée en vigueur. Elle est destinée au monde, et comme il est écrit : “ Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, et je conclurai, pour la maison d’Israël et pour la maison de Juda, une nouvelle alliance, non selon l’alliance que j’ai faite avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi je les ai délaissés, dit le Seigneur. Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là [Quels jours ? Les jours de l’Age de l’Evangile], dit le Seigneur : En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs coeurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple, et ils n’enseigneront point chacun son concitoyen et chacun son frère, disant : Connais le Seigneur ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; car je serai clément à l’égard de leurs injustices, et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” (Héb. 8 : 8-12). Louons Dieu pour la glorieuse Alliance en faveur d’Israël et, par l’intermédiaire d’Israël, pour le monde entier. Ainsi, maintenant, nous avons les deux parties. Cela demandera tout l’Age millénaire pour que cela se réalise. Il aura fallu les 1800 années de l’Age de l’Evangile pour achever les souffrances du Christ et l’aspersion de l’Alliance afin de la rendre opérante, et pour la sceller avec le sang. Ensuite, l’autre aspect concernant l’homme exigera les mille années complètes pour arroser le peuple avec la Vérité et pour le bénir. En définitive, cette Nouvelle Alliance demande pour sa préparation en vue de sa ratification les 1800 années de l’Age de l’Evangile, et pour sa mise à exécution elle requiert la totalité des mille ans. Ceci figure dans les Etudes dans les Ecritures.

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ALLIANCES — Durée de Médiation de la Nouvelle.

Question (1911) — Quelle est la durée de médiation de la Nouvelle Alliance à l’égard de l’homme, et quelle est-elle à l’égard de Dieu ?

Réponse. — Dans une alliance entre Dieu et les hommes, la médiation devrait nécessairement s’effectuer envers Dieu en premier lieu, car rien ne pourrait être accompli pour l’humanité avant que la justice ne soit satisfaite. Ainsi, la médiation de cette Nouvelle Alliance n’a pas encore eu lieu envers Dieu. Le grand Souverain Sacrificateur Se prépare à être le Médiateur de cette Nouvelle Alliance. Que fait-Il ? Eh bien, Il Se prépare. Il doit être un Sacrificateur oint. La Tête fut ointe il y a 1800 ans, l’onction du Corps est encore en cours, et n’est pas entièrement achevée ; les derniers membres de l’Eglise doivent être compris dans cette onction avant que le grand Souverain Sacrificateur soit prêt à accomplir Son oeuvre.

En second lieu, ce grand Souverain Sacrificateur offre également des sacrifices. Il commença par l’offrande de Lui-même. Il a poursuivi Son oeuvre de sacrifice tout au long des 1800 années de cet Age, et n’a pas encore achevé Sa tâche d’offrir  les sacrifices-antitypes ; et ce n’est qu’après cela qu’Il sera prêt à offrir le sang, et le sang est ce qui accomplit la réconciliation en faveur de l’âme. Ici le sang de Christ est employé dans un sens symbolique. Nous ne pensons pas un instant que le Seigneur Jésus va apporter du sang littéral devant le Père. Il présentera ce que représente le sang. Le sang symbolise la valeur d’une vie qui a été déposée, le juste pour l’injuste, et Jésus fera l’application de ce sacrifice au Père pour la justice. Il s’agit là, rappelez-vous, de la figure du Jour des sacrifices de réconciliation, lorsqu’il aspergeait le propitiatoire avec le sang, ce qui constitue la satisfaction de la justice. Cela représente la réconciliation à l’égard de Dieu et, dès que l’application du sang sur le propitiatoire aura été accomplie, Dieu sera satisfait, la justice sera satisfaite. Cela constituera le scellement, l’accomplissement de la Nouvelle Alliance, au point que le grand Médiateur de cette Nouvelle Alliance sera alors pleinement autorisé et nanti des pleins pouvoirs afin de la poursuivre et d’apporter toutes ses bénédictions au peuple. Ensuite, ce grand Médiateur de la Nouvelle Alliance aspergera le sang sur le peuple durant mille ans, pour le laver, le purifier, par le mérite de Son propre Sacrifice. Il lui procurera les choses dont il a besoin, et l’aidera à se débarrasser des souillures et des imperfections ; ainsi, l’oeuvre [de médiation de la Nouvelle Alliance — Trad.] envers Dieu sera accomplie en un temps vraiment très court, tandis qu’elle exigera pour l’humanité la totalité des mille ans pour son achèvement complet.

ALLIANCES — Le Nombre qui la [la Nouvelle Alliance — Trad.] scelle.

Question (1911) — En ce qui concerne la Nouvelle Alliance, pourrait-on dire d’un point de vue quelconque qu’elle sera scellée par cent quarante quatre mille un à savoir, Christ Jésus et les 144 000 ra chetés d’entre les hommes ?

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Réponse. — J’estimerais qu’il s’agit là d’une vue incorrecte. Je ne conçois pas que vous comme moi, et d’autres parmi  les membres du Corps de Christ, aient quelque chose à voir avec le scellement de cette Nouvelle Alliance ; c’est Christ qui la scelle. Expliquons-nous : si un document devait être signé et que je le signe, vous ne diriez pas, “bien, le pouce l’a signé, de même que l’index”, et vous feriez abstraction de la main gauche qui ne l’a pas signé. Non, j’ai signé une alliance ; j’ai signé un accord. Qui l’a signé ? Ce ne sont pas mes doigts, mais ma tête. C’est le “je” qui l’a signé ; et quand vous pensez au “je”, vous évoquez l’individu. Vous pensez à la tête. Vous ne vous adressez pas à la main comme si elle avait quelque chose à voir avec la question. Vous ne dites pas : “Chère main, je t’apprécie beaucoup, tu as fait ceci ou cela”. La main n’a aucune responsabilité ; celle-ci incombe totalement à la tête. Dans le Corps de Christ nous perdons notre personnalité en la matière ; nous nous fondons et perdons notre identité. Selon le langage des Ecritures, nous sommes décapités, afin de pouvoir tous être des membres sous une seule tête. Vous n’avez donc pas une tête qui soit bien à vous, et je n’ai pas de tête qui m’appartienne ; et c’est le sens donné par les Ecritures qui emploient une femme pour représenter l’Eglise, et l’homme pour représenter Christ Jésus. Les Ecritures montrent que, comme le mari est la tête de l’épouse, de même aussi Christ est la Tête de l’Eglise. Parconséquent, Il est la seule personnalité dont il faut tenir compte ici. C’est notre Seigneur qui scelle la Nouvelle Alliance. Il aurait pu la sceller sans nous, mais nous avons le privilège de venir en Lui et d’être Ses membres ; Il conserve la même individualité, et la même Tête en tout temps, ainsi que la même responsabilité à l’égard de cette Alliance. Ce qui veut dire que tout le mérite qui est nécessaire, et qui va rendre valide cette Nouvelle Alliance, découle de la mort de notre Rédempteur, et non de quelque chose que nous y avons ajouté.

ALLIANCE — Dieu pouvait-Il traiter avec Adam ?

Question (1911) — Après qu’Adam eût péché, Dieu aurait-Il pu établir avec lui une Alliance de la Loi comme Il le fit avec les Juifs — une alliance lui offrant la vie à condition d’accomplir la loi ?

Réponse. — Nous pensons qu’il ne serait pas raisonnable de supposer que cela s’accorderait avec les principes divins, après qu’Adam eût subi une épreuve, pleine et entière à laquelle il faillit, et après qu’il eût été condamné à mort, que Dieu déprécierait sn gouvernement et Sa décision en lui soumettant une autre proposition, alors qu’il était entré dans une condition plus ou moins déchue. Il semblerait que même la suggestion d’une épreuve urait été en contradiction avec les principes divins, à moins qu’une pleine satisfaction eût d’abord été accomplie pour la transgression déjà commise. Nous distinguons sans difficulté une différence entre Adam et les enfants d’Adam qui sont nés dans l’imperfection et n’ont jamais péché volontairement, avec obstination et intelligence contre Dieu, et auxquels n’a jamais été donnée une offre ou occasion de voir s’ils étaient capables d’observer cette Loi de Dieu.

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Dieu offrit à Israël un certain cadre de justification et de sanctification typiques, etc. dans le dessein de communiquer un enseignement général préfigurant la grande bénédiction que, en définitive, Il dispensera à toute l’humanité — lui donnant l’occasion favorable de revenir dans la faveur divine et à la vie éternelle.

ALLIANCES — A Propos de Christ qui scelle l’Alliance Abrahamique .

Question (1911) — Le sang de Christ scella-t-il ou rendit- il opérante l’Alliance Abrahamique ?

Réponse. — Nous répondons non, il ne la scella pas. L’Apôtre Paul explique que l’Alliance Abrahamique n’avait pas besoin d’être scellée, excepté dans le sens que Dieu, Lui-même, la scella. L’Apôtre explique qu’une alliance ne liant qu’une seule personne ne nécessite pas de médiateur. Or, dans cette Alliance originelle ou Abrahamique, une seule partie était engagée.

Dieu ne dit pas : “Abraham, si tu fais ceci de telle façon, Je ferai ceci de telle façon aussi”. L’Alliance aurait donc comporté deux parties ; et si tel avait été le cas, un médiateur aurait été indiqué afin de vérifier que toutes deux respectaient scrupuleusement leur accord. Cependant, l’Alliance Abrahamique était sans aucune condition. Dieu dit simplement à Abraham : “Abraham, je veux te parler de mon intention de bénir toutes les familles de la terre ; et je désire t’en dire un peu plus ! Je veux les bénir toutes par ta postérité”. Voilà tout ce qui se passa. A ce moment-là, au lieu de sceller ceci [cette parole — Trad.], au lieu de la faire ratifier par le sang, grâce à un médiateur, Dieu dit simplement : “Je te donne ma parole pour ceci, laquelle je rendrai sûre par un moyen différent ; je te donnerai mon serment, afin d’appuyer ma Parole”. Ainsi l’Apôtre déclare que ce n’est pas par le sang, ni par un médiateur, mais par deux choses immuables, la Parole de Dieu et le serment de Dieu, que  cette Alliance Abrahamique fut rendue ferme, ou sûre. Et, par conséquent, elle demeure ferme aujourd’hui.

Premièrement, toutes les familles de la terre seront bénies, et ensuite, elles le seront par la semence d’Abraham. La semence d’Abraham que nous savons être, en tout premier lieu, la classe de l’Eglise — la sainte minorité, le Petit Troupeau, semblable aux étoiles des cieux. En Gal. 3 : 29, st. Paul dit, si vous êtes de Christ, si vous Lui appartenez, vous êtes donc de la semence d’Abraham, et héritiers selon cette Alliance que Dieu promit. Mais il existe une semence naturelle d’Abraham représentée par les Anciens Dignes, et par ceux qui viendront par la suite. Ceux-ci seront également le canal de Dieu pour bénir le monde, à la fois par la semence d’Abraham, la semence spirituelle, et par la semence d’Abraham, la semence naturelle. Toutes les familles de la terre obtiendront alors une bénédiction.

ALLIANCES — Grâces assurées de David .

Question (1911) — “ Je ferai avec vous une alliance éternelle, les grâces assurées de David”. De quelle alliance s’agit-il, et avec qui doit-elle être conclue ?

Réponse. — Le texte semblerait indiquer que ces mots s’appliquent à la semence spirituelle d’Abraham — la classe de

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l’Eglise, le Petit Troupeau. Les grâces de David consistaient en la promesse que Dieu lui fit que Celui qui serait le grand Roi d’Israël, le grand Messie, serait issu de sa postérité. Celui-ci comprenait principalement notre Seigneur Jésus-Christ et, de façon secondaire, tous ceux qui deviennent membres de Son Corps — l’Eglise. En Gal. 3 : 29, l’Apôtre dit : “Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham”. Aussi, il s’avérera également vrai que si vous êtes de Christ, vous êtes la semence de David. Et les grâces assurées de David étaient que sa semence s’assiérait sur le Trône pour être le Messie ; comme l’a promis Jésus : “Celui qui vaincra, — je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône” — le Trône messianique.

ALLIANCES — Moïse était-il soumis à l’Alliance de la Loi ?

Question (1912) — Etant donné que l’Alliance de la Loi fut établie avec la nation juive représentée en Moïse, par conséquent, Moïse était-il à la fois soumis à l’Alliance de la Loi et le Médiateur de cette Alliance ?

Réponse. — Oui ! Il opéra la médiation de l’Alliance par laquelle il était lui-même lié. Réaliser la médiation d’une alliance, c’est simplement la rendre opérante. Au sujet de l’Alliance, Moïse agit simplement en qualité d’agent de Dieu, et il était chargé de fixer tous les arrangements en la matière.

Moïse était un homme parmi ceux de la nation pour lequel ces dispositions étaient établies et il était lié par l’Alliance au même titre que le reste de cette nation. Supposez qu’un membre du Conseil municipal de la ville de Glasgow mette en vigueur une loi qui, disons, oblige chaque citoyen à balayer le trottoir en face de sa maison, cette personne n’est pas exempte d’appliquer cette loi, elle est elle-même un citoyen de cette ville. Ceci correspond donc à ce dont je vous ai parlé à propos de l’Alliance et de Moïse.

ALLIANCES — L’Alliance de la Loi fut-elle ajoutée ?

Question (1912) — L’Alliance de la Loi fut-elle ajoutée à l’Alliance Abrahamique, et si oui, comment pouvons-nous concilier cette pensée avec Gal. 3 : 15 : “ Personne n’annule une alliance qui est confirmée, même [celle] d’un homme, ni n’y ajoute.” ?

Réponse. — Dans un sens, l’Alliance de la Loi fut ajoutée et cependant, dans un autre, elle ne le fut pas. L’Alliance Abrahamique devait demeurer, et elle ne pouvait pas être annulée ou mise de côté, et personne ne pouvait en aucune façon altérer ses termes. Dans l’Alliance Abrahamique, Dieu fit la promesse qu’Il pourvoirait une Semence pour Abraham, et que par cette Semence toutes les nations seraient bénies. Voilà la substance de cette Alliance. Dieu donna l’Alliance de la Loi à la nation juive. Ce fut en ce sens : en observant l’Alliance de la Loi, le Juif ne pouvait représenter la Semence spirituelle. Jésus étant parfait fut le seul à pouvoir respecter cette Alliance et ceci Le rendit apte à devenir la Semence spirituelle promise. Cela révéla qu’Il était digne de Se présenter Lui-même en sacrifice vivant, et c’est pourquoi, grâce à cette Alliance et en raison de Son aptitude à observer cette Loi, Il obtint la plus grande bénédiction et devint ainsi la Semence spirituelle

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. Il entra dans une Alliance de Sacrifice. Rien de ceci ne porta atteinte à l’Alliance Abrahamique ; elle demeure toujours la même. Jésus ne devint pas l’Héritier des Promesses Abrahamiques. Il démontra qu’Il était à même d’être un sacrifice, et fit donc une Alliance de Sacrifice. Ceux qui accomplissent cette Alliance constituent “La Semence”, laquelle est formée de ceux qui réalisent cette Alliance de Sacrifice, Jésus étant le premier d’entre eux. Il devint la Semence spirituelle lorsqu’Il ressuscita d’entre les morts. L’“Homme” ne fut pas la Semence Spirituelle, car même en qualité d’homme parfait, Jésus ne pouvait offrir la vie à la race. Il n’annula pas ni ne rendit caduque l’Alliance de la Loi.

ALLIANCES — Sommes-nous liés par l’Alliance de la Loi ?

Question (1912) — Si l’Alliance de la Loi est toujours en vigueur laquelle, comme vous le déclarez, fut ajoutée à l’Alliance Abrahamique, cela n’impliquerait-il pas que nous sommes actuellement liés par l’Alliance de la Loi ?

Réponse. — L’Alliance de la Loi est encore en application pour ceux qui se trouvent sous cette Alliance de la Loi, celle-ci ayant été établie avec la Semence d’Abraham selon la chair. Il y a une lignée par Isaac et, jusqu’à ce jour, l’Alliance condamne cette lignée. Il n’existe que deux moyens de venir sous la Nouvelle Alliance. L’un des moyens permis est celui qui fut inauguré au jour de Jésus, à savoir : en devenant mort à l’Alliance de la Loi pour être marié à une autre. Etre compté comme mort à l’Alliance de la Loi est un moyen. Ils doivent mourir à l’Alliance de la Loi et devenir vivants pour une autre espérance. De cette façon, ils seront “morts en Christ”. Ils doivent être morts avec Christ afin d’obtenir plus tard une part avec Lui.

Voici un autre moyen : L’Alliance de la Loi est l’ombre de la Nouvelle Alliance. L’Alliance de la Loi est l’ombre de la Nouvelle Alliance de la Loi, de même que le médiateur de l’Alliance de la Loi fut la figure du grand Médiateur, Christ, Tête et Corps. Durant toutes ces nombreuses années, Dieu a suscité un Prophète ; dans cet ordre : Jésus la Tête, l’Eglise le Corps. Ce grand Prophète, l’antitype de Moïse, sera alors complet.  Maintenant Dieu nous parle par Son Fils, mais Christ n’a pas encore commencé à parler. A présent le Père invite l’Epouse : “Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire”. L’oeuvre de mille ans s’accomplira par le Fils. Notez comment le Moïse-type représente ici ce Moïse-anti-type, et comment l’institution de l’Alliance de la Loi typifiait l’institution de cette Nouvelle Alliance. Lorsque cesse le type, l’antitype commence. Cette Alliance de la Loi se poursuit donc jusqu’à ce que la Nouvelle Alliance prenne sa place. La Nouvelle Alliance sera alors scellée. Elle se substituera à l’Alliance de la Loi. Et qu’adviendra-t-il de l’ancienne Alliance ? Mes chers frères, qu’advient-il du mardi quand arrive le mercredi ?

La Nouvelle Alliance commencera quand le Médiateur sera prêt. Ceci n’aura lieu que lorsque le Christ Tête et Corps sera complet. Si nous sommes membres du Corps du Médiateur de la Nouvelle Alliance nous ne pouvons être sous l’Alliance de la Loi. J’espère m’être bien fait comprendre de vous tous.

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ALLIANCES — Jésus, l’Alliance de la Loi et les droits de vie.

Question (1913) — Jésus aurait-Il pu accomplir l’Alliance de la Loi sans sacrifier Ses droits humains ?

Réponse. — Je pense qu’Il aurait pu accomplir l’Alliance de la Loi sans sacrifier Ses droits humains. Je pense que, durant l’Age prochain, le monde entier accomplira l’Alliance de la Loi. Je comprends que c’est l’Alliance de la Loi, la Nouvelle Alliance de la Loi, qui entrera en vigueur et le sera éternellement lorsque l’humanité aura atteint la perfection. Tous les hommes devront observer cette Nouvelle Alliance, sinon ils n’obtiendront pas la vie éternelle, et ainsi de suite. Cependant cela ne signifie pas qu’il leur faudra mourir en sacrifice. De même que la Loi ne demanda pas à notre Seigneur de mourir en sacrifice ; ce fut la promesse à Abraham qui Lui suggéra de le faire ; Il ne pouvait bénir le monde que s’Il mourait en sacrifice.

En observant la Loi Il prouva Son propre droit individuel à la vie, mais Il n’avait rien à offrir à l’humanité à moins qu’Il ne déposât cette vie parfaite.

ALLIANCES — Sous laquelle l’Eglise est-elle développée ?

Question (1913) — L’Eglise est-elle développée sous l’Alliance Abrahamique ou l’Alliance de Sacrifice ?

Réponse. — Nous répondrions, les deux. L’Alliance Abrahamique promit à Abraham une semence, laquelle serait l’agent pour la bénédiction de toutes les familles de la terre, et l’Apôtre explique que Christ fut cette Semence. Nous voyons comment notre Seigneur Jésus fut par nature l’Enfant d’Abraham, de la Semence Abrahamique, mais ce n’était pas en tant que Semence Abrahamique selon la chair qu’Il était Celui qui pouvait délivrer le monde. Avant qu’Il puisse faire quoi que ce soit à l’égard du monde, Il devait mourir en tant que Semence naturelle d’Abraham ; il fallait que la Semence naturelle d’Abraham soit sacrifiée comme cela fut préfiguré dans le cas d’Isaac. Notre Seigneur déposa véritablement Sa vie et Se sacrifia, mais Dieu Le ressuscita d’entre les morts comme Nouvelle -Créature ; et c’est la Nouvelle-Créature de notre Seigneur Jésus qui représente la Semence spirituelle d’Abraham, et c’est la Semence spirituelle d’Abraham, non Sa semence naturelle, qui doit bénir toutes les familles de la terre. Ainsi, Christ est donc l’antitype d’Isaac ; Il fut ressuscité d’entre les morts comme Semence spirituelle d’Abraham. Vous et moi, bien que n’étant pas de la Semence Abrahamique selon la chair, avons été invités à devenir Ses membres ; nous avons simplement été transférés dans la Semence Abrahamique selon l’Esprit, et nous devenons la Semence d’Abraham selon le plan spirituel parce que nous devenons membres du Corps de Christ. Cependant, nul ne peut prendre part à la réalisation de la Promesse Abrahamique sans passer par la porte du sacrifice. Les Juifs n’auraient-ils pas pu devenir la Semence spirituelle d’Abraham sans sacrifier la chair ? Non, personne ne le peut, excepté en sacrifiant la chair ; et cela s’accorde parfaitement avec le fait que nous venions sous

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ces deux Alliances. Notre Seigneur dit : “Assemblez-moi mes saints, qui ont fait alliance avec moi par sacrifice”. Jésus fut le premier Saint ; Il fit une alliance avec Dieu en accomplissant Son sacrifice, et Il fut accepté au plan spirituel de la semence d’Abraham. Il nous a invités, à la fois les Juifs et les Gentils, à y entrer pour être cohéritiers avec Lui, en prenant part au plan spirituel et en devenant membres de la Semence spirituelle d’Abraham, et ainsi que l’exprime l’Apôtre : “Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc [la] semence d’Abraham, héritiers selon [la] promesse”, mais vous ne pouvez être de Christ qu’en participant à Son sacrifice.

ALLIANCES — A Laquelle est-il fait allusion en Daniel 9:27 ?

Question (1913) — Daniel 9 : 27 : “Et il confirmera une alliance avec la multitude [pour] une semaine”. A quelle alliance est-il fait référence ici ?

Réponse. — Ceci se rapporte à l’alliance que Dieu fit avec les Israélites touchant les soixante-dix semaines, comme le contexte le révèle. Il montre que ceci se rapporte à l’exécution de l’alliance, que durant cette période Dieu accomplirait certaines  choses — le scellement de la vision et de la prophétie, l’onction du Très-Saint, etc. Tout ceci eut lieu au cours des soixante-dix semaines d’années, soit quatre cent quatre vingt dix ans et, après la soixante-neuvième semaine, dans la soixante-dixième, le Messie devait apparaître et être retranché au milieu de cette dernière, mais pas pour Lui-même. Ensuite, le complément de la soixante-dixième semaine durerait trois années et demi après que le Messie eut été retranché, et cette soixante-dixième semaine ou période de faveur se poursuit envers Israël naturel ; les Apôtres indiquent que, malgré le fait que dans un certain sens les jours furent abrégés, lorsque Christ mourant annonça : “Voici, votre maison vous est laissée déserte”, la faveur de Dieu envers le peuple se poursuivit jusqu’à l’achèvement complet de la soixante-dixième semaine, au terme des trois ans et demi suivant la crucifixion de Christ ; et cela n’a pas été une injustice. Aucune injustice ne fut commise en agissant ainsi, car ce fut réellement avantageux pour eux. Par la mort de Christ au milieu de la soixante-dixième semaine, les Juifs obtiendront quelque chose de meilleur — ils obtiendront une Nouvelle Alliance. Dieu leur confirma, leur fixa, leur instaura cette période entière de soixante-dix semaines d’années, quatre cent quatre vingt dix ans, et ce ne fut pas avant la fin de cette période qu’Il donna au premier Gentil une occasion d’avoir une part dans l’appel de l’Evangile ; nous nous souvenons que le premier fut Corneille.

ALLIANCES — L’Eglise est-elle la Nouvelle Alliance ?

Question (1916) — Voici ce qu’il est dit en Esaïe 42 : 6 : “Moi, l’Eternel, je t’ai appelé en justice ; et je tiendrai ta main ; et je te garderai ; et je te donnerai pour [être] une alliance du peuple, pour [être] une lumière des nations”. Devrions-nous interpréter ceci comme signifiant que l’Eglise glorifiée sera la Nouvelle Alliance ?

Réponse. — De toute évidence, ce passage des Ecritures fait référence à Christ Jésus la Tête, et à l’Eglise Son Corps. “Je

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te donnerai pour [être] une alliance du peuple” ne signifie pas que Jésus ou l’Eglise deviennent l’Alliance, mais que Dieu donne Christ et l’Eglise en rapport avec l’établissement de cette Alliance. Aucune Alliance ne pourrait exister sans Christ et l’Eglise, car c’est le sang de Christ qui constitue la valeur du scellement de la Nouvelle Alliance. Cette Nouvelle Alliance doit être scellée, et elle doit l’être par le sang de Christ. Bien que le trait saillant de la Rançon se trouve essentiellement dans le Seigneur Jésus et dans Sa mort, cependant l’Eglise est comprise comme étant Son Corps, et le sang de l’Eglise au complet est inclus comme étant une part de ce sang qui scellera la Nouvelle Alliance, ou la fera entrer en vigueur.

ALLIANCES — La Portée de l’Alliance Abrahamique .

Question (1916) — De l’Alliance Abrahamique ou de la Nouvelle Alliance, laquelle est la plus grande ?

Réponse. — L’Alliance Abrahamique est une disposition d’ensemble. Tout ce que Dieu a fait et fera encore pour notre race se trouve renfermé dans cette Alliance Abrahamique.

L’Alliance de la Loi d’Israël fut ajoutée à cette Alliance “à cause de la transgression”. Bien que n’étant qu’un arrangement-type, l’Alliance de la Loi développa néanmoins une classe particulière de fidèles, destinés à être “princes sur toute la terre” durant l’Age millénaire. Cette Alliance fut représentée par Agar, et son fils Ismaël symbolisa la nation d’Israël (Gal. 4 : 21-31). Le Christ, la classe de la Nouvelle-Création, fut représenté en Isaac, le fils de Sara. Sara, la première femme d’Abraham, représenta cette partie de l’Alliance Abrahamique qui se rapportait à la Semence spirituelle, la Nouvelle-Création, celle dont nous parlons parfois comme étant l’Alliance de Sara. Cette Alliance de Sara — l’Alliance de la Grâce, l’Alliance de Sacrifice (Ps. 50 :5) — enfante la classe d’Isaac, l’Eglise, Tête et Corps.

De même qu’Isaac ne naquit pas d’après la chair d’une manière habituelle (Abraham et Sara étant, bien entendu, trop âgés), mais fut une création toute particulière, ainsi en est-il de l’Assemblée de Christ, l’Eglise. Cette classe d’“Isaac” est développée comme une nouvelle création bien distincte, formée à partir des membres de la race déchue. L’invitation divine qui leur est faite est de présenter leur corps en sacrifice vivant. Ils sacrifient leur nature humaine afin qu’avec leur Tête, l’“Isaac”-antitype, ils puissent acquérir la nature divine — quelque chose qui ne fut jamais offert auparavant. Après l’achèvement de cette Nouvelle-Création, la bénédiction stipulée dans la Promesse de Dieu à Abraham s’étendra à toutes les familles de la terre. Elle leur parviendra, en premier lieu par la Semence “Isaac”, la Nouvelle-Création, et en second lieu, par les Anciens Dignes, développés dans les Ages précédant cet Age sous les arrangements typiques de Dieu.

Toutes les tribus et familles de la terre seront bénies par le privilège ou l’occasion de devenir enfants d’Abraham, enfants de Dieu, Lequel fut représenté en figure par Abraham. “ Je t’ai établi père d’une multitude de nations” (Gen. 17 : 5 ; Rom. 4 : 17), dit le Seigneur à Abraham — “Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence”. Elles seront bénies sous la

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Nou velle Alliance, un arrangement par lequel l’Alliance Abrahamique sera réalisée dans son rapport avec Israël et toutes les nations.

L’Alliance Abrahamique embrasse donc toutes les autres Alliances. Ces Alliances constituent simplement des aspects différents des dispositions de Dieu par lesquelles l’oeuvre impliquée dans la grande Alliance ou Promesse Abrahamique doit être accomplie.

Comme nous l’avons déjà indiqué par ailleurs, après la mort de Sara, Abraham prit une autre femme, Ketura, avec  laquelle il eut de nombreux fils et filles. Ainsi sont typifiés la Nouvelle Alliance et son grand travail d’amener une multitude à la vie — à “la liberté de la gloire des enfants de Dieu” — Rom. 8 : 19, 21.

ALLIANCES — L’Alliance de la Loi et la Mort de Jésus.

Question (1916) — L’observance de l’Alliance de la Loi exigeait-elle la mort de Jésus ?

Réponse. — Je dirais, Non ; l’observance de l’Alliance de la Loi ne demandait pas la mort de Jésus. Pour rendre la question plus claire et plus explicite, rappelons-nous que la Loi fut donnée comme une condition pour vivre et non pour mourir. “ L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles”. Il ne devait pas mourir s’il les pratiquait. Quiconque garderait la Loi de Dieu vivrait, et obtiendrait le droit à la vie éternelle. Par l’observance de cette Loi, Jésus acquit donc le droit de vivre à jamais. La Loi ne réclamait pas la mort de Jésus. Ce fut Son désir d’accepter la proposition du Père de devenir une Nouvelle-Créature, et, afin d’y parvenir, Il s’engagea à faire la volonté du Père, quelqu’en fut le prix — allant au-delà des exigences de la Loi. Il permit que Sa vie Lui fut ôtée, mais la Loi ne Lui demandait pas cela. Il possédait un droit de vie, et Il aurait pu prier pour qu’il Lui soit maintenu ; cependant, au lieu d’agir ainsi, Il permit qu’il Lui soit retiré. Ainsi mourut-Il “le juste pour les injustes” afin de pouvoir devenir le grand Médiateur entre Dieu et l’homme et offrir ce droit à la vie humaine qu’Il déposa en faveur du monde entier, à tous les obéissants de la race adamique  dans l’Age à venir.

AME — Définition Biblique .

Question (1913) — Qu’est-ce que l’âme, du point de vue de la Bible ? Est-elle immortelle?

Réponse. — C’est une bien grande question pour une réunion de questions. Il faudrait une heure pour traiter convenablement l’âme. Je vais vous dire ce qu’a dit un évêque méthodiste, et cela aura peut être une grande valeur pour certains. On lui demanda de donner une définition, et il dit : “Une âme n’a ni corps, ni forme, ni parties ; elle n’a pas d’intérieur, ni d’extérieur, et vous pourriez en mettre un million dans une coquille de noix”. Il aurait aussi bien pu en mettre un milliard, ou mille millions, car l’évêque a tout simplement décrit ce qu’est rien — Sans intérieur ni extérieur — c’est-à-dire rien. Sans corps, forme ou parties — c’est-à-dire rien. Comment pouvez-vous remplir une coquille de noix de toutes sortes de rien ?

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D’après la Bible, l’âme est quelque chose de très différent.  Nous trouvons que les gens emploient les mots âme et esprit indifféremment quand ils parlent de ce sujet, utilisant parfois l’un, parfois l’autre. Mais la Bible fait bien la distinction, et nous ne devons pas confondre ces termes. Vous savez ce qu’est le corps et ce qu’est l’esprit de vie. Le corps d’Adam fut formé de la poussière de la terre. C’était sa consistance, sa forme. Dieu souffla dans ses narines le souffle de vies (au pluriel),  le souffle commun à toutes les créatures vivantes. La différence entre Adam et les autres créatures ne se trouvait pas dans le souffle, ou l’esprit des vies. L’homme avait le même genre d’esprit de vie. La différence, c’est que l’homme fut doué d’un organisme plus raffiné. Comment le savons-nous ? Placez un homme à côté d’un chien. Comparez leurs têtes. L’une est inclinée vers l’arrière, il n’y a pas du tout de place pour les qualités intellectuelles, ou du moins une très petite place pour le mécanisme de la pensée dont dispose l’homme. Il a plus de cervelle que le chien. Si nous pouvions faire un chien avec la même tête que l’homme, il penserait comme un homme. Mais Dieu n’a pas doté le chien, ni aucune autre bête, des mêmes capacités que l’homme. Il fut fait à la ressemblance à Dieu, parce qu’Il lui donna les capacités mentales supérieures. Lorsque le souffle des vies pénétra dans l’organisme, l’homme commença à bouger les bras et les mains, son cerveau commença  à fonctionner, il se mit à penser. La Bible appelle cela l’être, l’individu ; non pas le corps, ni la vie, mais le produit de ces deux : l’âme. La Bible s’adresse toujours à l’âme, et non pas au corps. Il ne vous viendrait jamais à l’esprit de parler à ma main. Vous penseriez : “Qu’est-ce que la main en sait ?”. Vous ne vous adressez pas à mon cerveau, mais à mon intellect. Le cerveau est le centre des facultés intellectuelles. C’est à cette faculté que vous vous adressez, et non pas à l’organe du cerveau. Vous vous adressez à moi, une personnalité pensante. Dès que le souffle de la vie cesse, le corps redevient comme auparavant. L’étincelle de vie étant partie, il n’y a plus d’âme. Où donc l’âme va-t-elle ? Elle ne va nulle part. Nous avons une bougie. Vous soufflez sur la flamme (elle ne sort pas par la fenêtre), je veux dire que vous l’éteignez. Elle ne part pas en un autre lieu, mais est simplement éteinte. Il en est de même pour l’homme. Dès que l’étincelle de vie est éteinte, l’âme meurt. La Bible dit que l’âme s’endort, utilisant une très belle figure de rhétorique. Dieu a pourvu à une vie future. Nous disons d’un côté que l’homme est mort, et d’un autre qu’il dort seulement, parce que Dieu a promis qu’il sera réveillé. Ce ne sera pas le corps qui sera réveillé ; il retournera à la poussière, et l’esprit retournera à Dieu qui l’a donné. Mais comment l’esprit pourrait-il retourner à Dieu sans se déplacer de quelque façon ? L’esprit de vie est le privilège ou la puissance de vie. Ce privilège fut accordé au père Adam sous certaines conditions. Dès qu’il viola ces conditions, il perdit le privilège. Il ne mourut pas à cette minute même. Dieu lui permit de s’accrocher à cette étincelle de vie tant qu’il le put, et d’affronter les épines et les chardons, mais lorsqu’il mourut, il la perdit. Elle demeura

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dans les mains de Dieu, de même que vous pourriez donner une option à quelqu’un sur quelque chose. Supposez que je vous donne une option sur mon manteau jusqu’à demain matin. Alors je dirais : l’option est expirée, le privilège a cessé. Ainsi l’homme avait reçu le privilège de vivre s’il se conduisait en harmonie avec le Créateur. Ce droit qui lui avait été donné retourna à Dieu dès sa mort. Ce n’était plus son droit. Lorsque les enfants d’Adam naquirent, ils n’avaient que l’étincelle de vie qu’il leur avait donnée. A leur mort, leur droit de vie retourn a au Donateur de vie.

Comment peuvent-ils un jour avoir la vie ? Il a été pourvu à un autre moyen, grâce au grand amour de Dieu. Et ce n’est qu’en appréciant cet amour considérable de Dieu que chacun obtiendra la vie de nouveau. Celui qui a le Fils a la vie, et celui qui n’a pas le Fils ne ve rra pas la vie. L’arrangement tout entier est lié à Christ. Lorsque Christ viendra établir Son royaume, et qu’arrivera le temps du réveil des morts , tous reviendront de la mort. Ce n’est pas le corps qui sera réveillé ; ses éléments pourront avoir été disséminés sur terre. La Bible dit que Dieu restaurera cette âme. “Tu ne laisseras pas mon âme dans le shéol”. Dieu ressuscita Jésus d’entre les morts, Il ne laissa pas Son âme dans la mort. C’est ainsi que chaque âme humaine sera ressuscitée, mais non pas le corps.

Un incroyant proposa la question : Un homme mourut et fut enterré au pied d’un grand arbre. Des années plus tard, on dut creuser à la base de cet arbre, et on constata que les racines avaient absorbé le corps et avaient pris la forme du corps de l’homme. L’arbre avait été utilisé à des fins diverses. Certaines planches avaient été envoyées dans diverses parties du pays ; comment cet homme pourrait-il obtenir son corps à nouveau ? Comment Dieu pourrait-Il ressusciter ce corps ? Il se heurtait à des pensées que Dieu n’a jamais mises dans la Bible. Les Ecritures nous informent que Dieu donnera à cet homme le corps qu’il Lui plaira. Les membres de l’Eglise auront des corps spirituels, et le monde aura des corps humains. Ce que l’Eternel garantit, c’est que l’âme, l’être, reviendra. Dieu veillera à ce que le corps produit soit un équivalent parfait de celui qui descendit dans la tombe.

AMOUR — Agape par Rapport à Philadelphia.

Question (1909) — Quand il nous est dit d’ajouter l’agape au Philadelphia, cela signifie-t-il que nous devons atteindre une forme d’amour pour les frères supérieure à l’amour Philadelphia ?

Réponse. — Je comprends que l’amour agape se rapporte à l’amour au plus haut degré. Nous aimons les frères avec un amour Philadelphia parce qu’ils sont nos frères. Nous ne pouvons pas aimer leurs particularités, nous ne pouvons pas aimer toutes leurs caractéristiques, mais nous les aimons comme frères, qu’ils soient noirs ou blancs, esclaves ou libres, car ils sont frères, compagnons dans la même course. Mais lorsque nous parvenons à l’amour agape, cela veut dire que nous aimons tous les autres.

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AMOUR — Atteindre la Marque de l’Amour Parfait .

Question (1909) — Est-il possible à tous ceux qui sont appelés au Haut-Appel d’atteindre la marque parfaite de l’amour et comment ?

Réponse. — Il est possible à chaque être humain d’atteindre cette marque, et même plus que cela ; chaque individu qui aura jamais la vie éternelle, soit comme membre du Petit Troupeau, soit dans la Grande Foule, ou dans la classe du Rétablissement, quiconque recevra la vie éternelle sur un quelconque plan devra parvenir à point ou marque d’amour parfait; car Dieu ne donnera pas la vie éternelle à personne d’autre. La loi d’amour est la plus petite chose que Dieu reconnaîtra. Selon l’esprit vous êtes sous la Loi, et vous êtes obligés de vivre selon l’esprit à chaque chose que le Juif était tenu de faire dans la chair. Vous vous souvenez comment on lit cela, “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée”. Moins que cela ne sera-ce pas assez ? Non. Oh, mais j’ai des faiblesses de la chair et je ne peux pas faire les choses que je voudrais. Bien, l’Apôtre disait que le Seigneur ne nous juge pas maintenant selon la chair, mais selon les sentiments de nos coeurs. Si le coeur est plein d’amour pour le Seigneur de toute vos âme, pensée et force, alors vous  êtes près de ce trait de la marque parfaite. Vous ne pouvez pas faire plus si vous le voulez, et vous ne pouvez faire moins. Si votre coeur n’est pas tout à fait pour cela, alors vous ne serez pas du Petit Troupeau ou de la Grande Foule, mais ceux-là iront à la Seconde-Mort. Tous doivent atteindre ce niveau dans leurs coeurs ou ils mourront de la Seconde-Mort . Qu’en est-il du second commandement, “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” ? Il se rapporte à l’humanité. Comment ? Devez-vous tirer ce qui est de mieux de lui dans le commerce ou tirer profit de lui ? Non. Vous devez le traiter comme vous voudriez qu’il vous traite. Cela ne veut pas dire cependant que vous devez exercer votre jugement pour lui. S’il pense qu’il a une ferme meilleure que la vôtre et que vous faites des affaires, vous vous y engagez tous les deux avec les yeux ouverts, mais profiter de l’autre serait ne pas l’aimer comme vous le devriez. L’Eglise doit faire plus que cela. Comment ? De cette manière mon cher frère : La loi ne réclame jamais un sacrifice de votre part, simplement aimer votre prochain comme vous-mêmes, mais ce que le Père exige de ceux qui seront les Membres du Corps de Christ c’est bien plus que cela. Jésus l’a fait et c’était plus que la loi l’exigeait. Il a déposé en sacrifice Ses droits terrestres, Ses intérêts. Eh bien, vous dites, nous sacrifions nos intérêts terrestres mais nous ne pensons pas qu’ils valent beaucoup. C’est vrai, mais vous devez les sacrifier.

AMOUR — Comment manifester L’Amour ?

Question (1913) — Savez-vous que les chers frères en Grande-Bretagne, et spécialement à Londres vous aiment, et y a-t-il un moyen par lequel nous pouvons vous montrer cet amour de manière plus effective ?

Réponse. — Vous vous souvenez que le Seigneur a dit : “Si vous m’aimez, gardez mes commandements”, et si nous

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sommes ainsi habités par Son amour maintenant, mes chers amis, cela nous dit que si nous demeurons dans Son amour nous demeurons encore dans l’amour du Père. Je vous aime et je désire que vous le sachiez. Je vous aime et je pense que cet amour est réciproque dans tous les membres de l’Epouse de Christ. Il ne pourrait pas en être autrement. Comment pourrions-nous aimer Celui qui nous engendra et ne pas aimer aussi ceux qui sont engendrés par Lui ? (1 Jean 5 : 1). Puisque chacun aime de plus en plus l’esprit du Maître, nous serons obligés d’aimer chacun de plus en plus, jusqu’à que nous soyons rendus parfaits au-delà du Voile quand notre amour l’un pour l’autre sera absolument complet.

AMOUR — De quoi est-il la preuve ?

Question (1913) — Quelle est la preuve la plus puissante que nous sommes passés de la mort à la vie et que nous sommes des fils de Dieu ?

Réponse. — L’Apôtre nous dit justement à ce même propos : “Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. C’est une épreuve essentielle, chers frères, c’en est une que nous ferions bien de garder à l’esprit. Si nous perdons l’amour pour les frères ce n’est pas un signe favorable ; si vous n’aviez jamais eu d’amour pour les frères ce n’est pas non plus un signe favorable. Le meilleur signe est celui que nous aimons tous les autres enfants de Dieu sans distinction de leur couleur ou sexe, ou position dans la vie, riche ou pauvre, esclave ou libre ; si vous aimez le Seigneur, vous devez aimer tous ceux qu’Il aime et qu’Il a choisis. 

Nous appartenons tous au Seigneur et chaque membre de Sa famille doit être loyal à chaque autre membre de Sa famille. Nous devons avoir l’Esprit du Maître, et pour l’avoir nous devons aimer tous ceux qui sont engendrés de Dieu. Quiconque aime Celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de Lui (1 Jean 5 : 1).

AMOUR — L’Amour parfait chasse la crainte .

Question (1913) — A quel genre de crainte se réfère le texte “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte” — 1 Jean 4 : 18.

Réponse. — La crainte est un état mental qui est engendré par l’incertitude. Il y a certaines choses que nous devrions craindre, et d’autres que nous n’avons pas besoin de craindre.

L’Adversaire semble prendre l’avantage de la condition déchue de la race et il leur provoque de la crainte. Les humains réalisent instinctivement qu’ils sont des pécheurs par nature et qu’il y a une peine pour le péché. En profitant de cette crainte des conséquences du péché, l’Adversaire essaie de leur instiller la crainte de Dieu. Il dépeint devant leurs esprits imparfaits un Dieu qui est injuste, très sévère dans Ses agissements avec le péché et le pécheur, pour qui Il a préparé un lieu de tourment éternel.

Lorsque nous arrivons progressivement à une connaissance  claire de Dieu et des principes par lesquels Il régit l’univers, alors nous perdons cette crainte malséante ; et à sa place vient l’amour pour Dieu et la prise de conscience qu’Il a de

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l’amour pour nous. Notre amour pour Lui grandit dans la mesure où nous comprenons qu’Il aime les humains, et qu’Il a fait pour eux un arrangement par lequel ils peuvent avoir une occasion d’avoir la vie éternelle. Quand nous en sommes au point de L’aimer parfaitement, toute crainte, dans le sens de terreur, est chassée. Notre connaissance et l’amour ne devraient pas, cependant, chasser la crainte de déplaire à Dieu, car la crainte juste (la révérence) ne doit jamais être chassée. Plus nous avons  d’amour respectueux, plus nous aurons de vraie crainte. Qui n’aurait pas de crainte d’offenser un frère ou un prochain qu’il aimait et appréciait ? Nous devrions d’autant plus avoir la crainte d’offenser notre Dieu juste, sage et aimant. Le principe selon lequel “l’amour parfait chasse la crainte” devrait s’exercer entre le mari et la femme, entre les parents et les enfants. La femme qui craint son mari ne peut pas être aussi heureuse qu’elle le serait s’il y avait un amour parfait ; de même aussi les enfants qui sont dans la crainte de l’un ou des deux parents ne peuvent pas les aimer avec une affection vraie et filiale. Chacun devrait craindre de blesser ou d’offenser l’autre, et devrait s’efforcer d’avoir cet amour parfait que Dieu est content de voir exercer par toutes Ses créatures intelligentes.

ANCIENS — Quant à l’Autorité sur l’Eglise.

Question (1909) — Un ancien n’est-il élu que pour être aux ordres de l’ecclésia et agir en tant que président dans les réunions, ou bien a-t-il des responsabilités plus grandes ?

Réponse. — L’autorité ne peut pas être plus grande que celle de celui qui donne l’autorité. En d’autres mots, si l’église confie à un ancien la responsabilité en l’élisant c’est que l’église avait la responsabilité en premier lieu, sinon elle n’aurait pas pu la donner à l’ancien ; par conséquent, l’ancien devrait assumer l’autorité dans la mesure où l’assemblée le lui permet. Si sa conscience ne lui permet pas de faire certaines choses, alors il semblerait convenable de faire connaître son attitude d’esprit à l’assemblée et de dire que, si elle le souhaitait, elle pourrait demander sa démission et qu’il la donnerait avec joie. L’ancien ne doit pas violer sa conscience pour servir l’assemblée, et l’assemblée ne doit pas violer sa conscience en se faisant servir par l’ancien. L’ancien servira l’église, selon ses désirs, jusqu’au point où sa conscience fait objection. En outre, je pourrais dire que les Ecritures déclarent que le saint Esprit fait de l’ancien le surveillant par le vote à main levée : c’est ainsi que cela s’applique à l’ecclésia et opère à travers ses membres en premier lieu.

ANCIENS — Tenant des Réunions pour discuter des intérêts des Ecclésias.

Question (1910) — Est-ce que les Ecritures soutiennent, et croyez-vous qu’il soit sage, que les anciens d’une congrégation ou de diverses congrégations se réunissent en conférence pour discuter des intérêts des assemblées qu’ils représentent ?

Réponse. — Je pense que les Ecritures soutiennent cela, et je pense que cela est recommandable. Ce qui est porté à notre attention ce soir est ce que fit l’Apôtre Paul quand il convoqua

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les anciens de l’Eglise d’Ephèse. Il les fit venir ensemble comme une compagnie d’anciens afin de conférer avec eux sur les intérêts de l’église. Comme ancien ou comme pasteur, il portait une responsabilité, et il se mit à converser intimement avec ces anciens sur les intérêts de l’église. S’il est mal de la part des anciens de se réunir ensemble pour ces choses, cela était mal aussi, à mon avis, de la part de l’Apôtre d’avoir tenu une telle réunion ; je pense que nous ferions bien de considérer cela comme un critère sûr d’après lequel nous pouvons nous conduire, et qu’il serait bien de la part des anciens de se rassembler pour considérer les intérêts de l’église. Mais permettez-moi ici de vous mettre en garde sur un point. Je pense qu’il serait nuisible si les anciens devaient se rassembler dans l’intention de prendre des décisions ou de faire des propositions pour diriger l’église. Cela est une autre affaire, voyez-vous. Se rassembler pour penser aux intérêts de l’église, etc., et se charger de diriger l’église, sont deux choses différentes. Supposez que les anciens se soient réunis et qu’ils aient pensé à quelque chose qui, à leur avis, serait pour le bien de l’église. Je pense que si ce n’était pas une affaire qui leur avait été spécialement confiée par la congrégation au moyen d’un vote, et pleinement comprise, mais simplement une nouvelle proposition au sujet de laquelle il pourrait y avoir quelque doute ou une incertitude quelconque, la conduite correcte et convenable de ces anciens serait de soumettre l’affaire à la congrégation et de lui faire cette recommandation : en considérant les intérêts de l’église, telle pensée nous est venue à l’esprit ; maintenant nous vous la soumettons et nous vous demandons de bien vouloir la voter.

C’est le procédé qui n’offre aucun risque. J’ai constaté que certains des meilleurs frères, possédant les meilleures intentions et formulant de très bonnes suggestions, ont pris une direction à rebrousse-poil, pour ainsi dire, quand ils ont essayé de les mettre en pratique sans prendre conseil de la congrégation — ils ont agi exactement comme lorsque vous essayez de caresser un chien à rebrousse-poil ; son poil devient rêche et le chien n’aime pas cela. De même, la congrégation n’aime pas cela non plus, car elle a l’impression qu’on la gouverne et que l’on fait quelque chose sans autorisation spéciale de sa part. Ma pensée est qu’il est toujours sage, quand on caresse un chien, de le caresser dans le sens des poils. Ainsi, si vous en venez à avoir affaire avec une congrégation, rappelez-vous que la nature humaine est orientée dans une certaine direction et qu’elle s’efforce de se maintenir dans cette direction, aussi ne la contrariez pas plus que cela n’est nécessaire. Chaque membre de l’église possède une nature humaine ; il possède un corps mortel et a en lui plus ou moins de combativité, plus ou moins de désir de ne pas être foulé aux pieds. Vous constaterez que tous ceux qui sont dans la Vérité sont particulièrement remarquables sous ce rapport. Ils doivent avoir une certaine force de caractère, sinon ils ne pourraient être vainqueurs. Cette qualité, qui fait d’eux ce qu’ils sont et qui les a aidés à sortir de Babylone, est aussi celle qui les incitera à causer une petite dispute et quelquefois à livrer une petite bataille ; mais si vous dites : Eh bien, cela est quelque

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chose de nouveau et cela n’a pas été voté par l’église ; bien que nous ayons la conviction que tous voudront cette chose, néanmoins soumettons-la à la congrégation avec notre recommandation — alors la congrégation ira de pair avec vous .

ANCIENS — Tâche de l’Ancien qui préside.

Question (1913) — Quelle est la tâche d’un ancien qui préside ?

Réponse. — La tâche d’un ancien qui préside n’est pas définie dans la Bible. Il n’est nullement question d’ancien qui préside dans les Ecritures.

ANCIENS — Non Election et disqualification pour servir ailleurs .

Question (1914) — Dans le cas d’un frère qui a été un ancien convenable d’une assemblée pendant de longues années et qui, à cause d’une difficulté survenue dans l’assemblée, n’a pas été élu — cela le rendrait-il inapte à donner des leçons bibliques dans des assemblées voisines où il serait connu, si ces assemblées décidaient de l’inviter, estimant que ses leçons sont édifiantes ? Serait-il inapte à travailler pour l’extension de l’Oe uvre ? Certains membres de son assemblée locale seraient-ils justifiés à user de leur influence pour empêcher un tel service, dès lors qu’ils n’auraient pas prouvé que ce frère enseigne des doctrines malsaines ?

Réponse. — L’ancien qui n’a pas été élu dans l’assemblée où il servait n’est pas disqualifié pour servir en d’autres endroits, si les frères de ces endroits, usant de leur meilleur jugement, estimaient qu’il est une personne capable de les servir comme ancien. Chacun a le droit d’exercer son propre jugement. Supposez que l’assemblée qui rejeta ce frère l’ait fait en raison d’une moralité ou d’enseignements malsains. Je crois qu’alors ce serait tout à fait le devoir et le privilège fraternels de cette assemblée d’attirer sur ces faits l’attention des autres assemblées qui l’ont élu. Si celles-ci l’ont élu, la première assemblée pourrait leur dire : “Comme frères, nous désirons vous avertir qu’une telle chose est reprochée à ce frère et nous pensons qu’il est de notre devoir de vous en informer ” .

En ce qui concerne l’assemblée pour l’extension de l’Oeuvre, il serait impropre pour quiconque de servir cette assemblée s’occupant de l’extension de l’Oeuvre s’il n’est pas ancien, parce que l’assemblée envoie prêcher, en coopération avec la Société, seulement ceux qui sont anciens. S’il n’en est pas ainsi, la Société ne désire pas coopérer avec elle dans l’envoi de prédicateurs de cette manière. Si, cependant, il va à l’autre assemblée et qu’elle le choisisse comme ancien et qu’elle le fasse pour l’envoyer dans l’assemblée s’occupant de l’ex tension de l’Oeuvre, c’est une affaire entre elle et lui. Ou bien, si ce frère choisit de prêcher sans la responsabilité de l’assemblée ou de la Société, c’est son affaire. Il travaille alors sous sa propre responsabilité. Dieu nous a donné ce droit. Si ce frère possède des talents, qu’il ait des moyens pour prêcher et qu’il ait le don de parole, et qu’il veuille les utiliser, nous croyons qu’il a parfaitement le droit de le faire. Il a été appelé pour cela,

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s’il a été engendré du saint Esprit. “Allez dans tout le monde et prêchez l’Evangile à toute la création” .

ANCIENS — Pourquoi les Anciens devraient-ils être choisis avec soin ?

Question (1916-Z) — Pourquoi devrait-on choisir des anciens avec soin ?

Réponse. — Parce que l’esprit de service devrait être l’esprit, non seulement des Pèlerins, ou des Anciens de l’Eglise de Christ, mais l’esprit de chacun de ses membres ; car, dans un sens large, chacun d’entre nous a le privilège d’être ministre, ou serviteur, en écrivant le Message de la grâce de Dieu dans le coeur d’autrui .

Mais n’oublions pas que nous ne saurons pas comment écrire dans le coeur des autres ce que nous n’avons pas encore écrit dans notre propre coeur. D’où la nécessité de la mise en garde dans le choix des anciens — pour trouver ceux qui ont déjà l’écrit du Seigneur dans le coeur et qui, de ce fait, seront des aides compétents, guidés par le saint Esprit, pour écrire la ressemblance du caractère du Seigneur dans le coeur des frères plus jeunes.

Quelle est l’Epître, quel est le Message qui est écrit dans notre coeur par le saint Esprit par divers moyens ? Est-ce la connaissance de la chronologie ? Est-ce l’éclaircissement des types et des figures ? Est-ce la brèche dans des problèmes théologiques touchant des passages des Ecritures compris différemment ? Est-ce la connaissance de l’histoire des Juifs, l’histoire du monde, l’histoire de l’Eglise ? Est-ce la compréhension et l’appréciation des différentes Alliances du passé, du présent et du futur ? Non, ce n’est rien de cela ! Ainsi, avec ces caractéristiques du Maître profondément gravées dans notre coeur nous recevrons une entrée abondante “dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ” — 2 Pi. 1 : 8, 11.

Tous ces sujets ont plus ou moins de valeur, et sont plus au moins utilisés par le Seigneur en rapport avec cette inscription qui doit se faire dans le coeur de Son peuple. Mais écrire l’Epître de Christ est différent — écrire, calquer la ressemblance de caractère du Maître dans le coeur de Son peuple — Sa douceur, Sa gentillesse, Sa patience, Sa longanimité, Son amour fraternel, Son amour, Sa joie, Sa paix. Nous pourrions avoir toute la connaissance de la chronologie et de l’histoire, nous pourrions citer tous les textes de la Bible et la réciter elle aussi, et cependant ne pas avoir l’Epître de Christ écrite dans notre coeur. C’est l’Epître dont l’Apôtre Pierre dit : “Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs [indolents, inactifs] ni stériles dans la connaissance du Seigneur Jésus-Christ” ; car la connaissance  aura sa place.

ANCIENS DIGNES — Au Sujet de la Seconde-Mort .

Question (1907) — Aurait-il été possible qu’un Ancien Digne entrât dans la Seconde-Mort ?

Réponse. — Je ne crois pas. Du temps des Anciens Dignes, Dieu n’avait fait aucune offre au monde ; et puisqu’ils n’avaient pas été libérés de la mort adamique ils ne pouvaient

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pas aller à la Seconde-Mort. Ainsi, voyez-vous, ce n’est pas avant la mort de Christ pour le péché d’Adam, pas avant Sa résu rrection d’entre les morts pour qu’Il soit le Juge des viva nts et des morts, ce n’était pas avant tout cela qu’il était possible à qui que ce soit de sortir de la mort adamique, et pas avant d’être sortis de la mort adamique qu’ils pouvaient entrer dans la Seconde-Mort .

ANCIENS DIGNES — Comment recevront-ils la vie spirituelle ?

Question (1908) — S’il est vrai qu’il n’y a que les engendrés de l’Esprit qui doivent vivre durant l’Age de l’Evangile et être jugés durant cette dispensation pour avoir un engendrement et une naissance consécutive comme être spirituels ; s’il est vrai que seuls les engendrés de l’Esprit peuvent s’attendre à avoir un corps et une vie spirituels, comment les Anciens Dignes, qui vécurent et moururent avant l’Age de l’Evangile, peuvent-ils jamais recevoir quelque chose de plus que la perfection humaine ? Comment peuvent-ils jamais recevoir une nature spirituelle à la fin ou après la fin de l’Age millénaire ?

Réponse. — En écrivant une lettre à frère Woodworth il y a environ un an, j’ai mentionné incidemment quelque chose qui m’a amené à la conclusion que les Anciens Dignes recevraient la nature spirituelle à la fin du Millénium ; ce n’est pas positif, mais ce que je pense être raisonnable et satisfaisant à l’esprit, bien que cela puisse ne pas l’être pour chacun ; je n’ai pas tenté de discuter du sujet ou de le présenter avec force à frère Woodworth, mais il saisit la pensée et, dans une lettre qu’il m’écrivit en réponse, il se référa incidemment au sujet ; cette lettre fut publiée, et j’ai oublié de retrancher cette partie. A présent je dirai que j’ai l’intention de traiter bientôt de ce sujet dans un article de La Tour de Garde. J’en avais l’intention depuis un certain temps relativement court ; j’ai reçu bon nombre de lettres demandant les preuves, et avant bien longtemps vous les aurez sous une meilleure forme que je ne pourrais les donner maintenant en réponse à cette question. Aussi j’espère que cela vous satisfera.

ANCIENS DIGNES — Leur épreuve.

Question (1910) — Les Anciens Dignes ont-ils été suffisamment éprouvés pour nous assurer qu’aucun d’eux n’ira à la Seconde-Mort ? Seront-ils parfaits seulement mentalement et physiquement ?

Réponse. — Nous ne savons pas s’ils ont été suffisamment éprouvés en ce qui concerne leur caractère. Apparemment, le Seigneur, selon la déclaration de saint Paul dans la lettre aux Hébreux, a une grande estime de ces Anciens Dignes et de leur fidélité, et Dieu a indiqué qu’ils Lui sont acceptables.

Maintenant, si vous et moi nous devions faire usage de notre jugement — ce que nous ne devons pas faire — mais si nous devions faire usage de notre jugement, par exemple dans un cas tel que celui de Samson, nous serions enclins à nous demander si Samson avait vraiment développé un caractère de ressemblance suffisante au caractère divin pour être au-delà de la nécessité d’épreuve supplémentaire. Un récit succinct de sa vie,

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et le massacre de plusieurs milliers avec l’os de la mâchoire d’un âne, et après avoir eu les cheveux coupés, etc., ne seraient pas pour nous une preuve qu’il avait ce caractère ; cependant, le récit nous dit que le Seigneur a vu quelque chose dans le caractère de Samson qui Lui a plu et ni vous ni moi ne sommes évidemment pas compétents pour juger en la matière. Mais ce que nous trouvons est ceci : Dieu dans Son arrangement place la totalité des Anciens Dignes sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance, et nous pensons que cela est plein de bénédictions pour eux, parce que s’il y avait quelque défaillance de leur part ils seraient encore sous le pouvoir couvrant du Grand Médiateur de la Nouvelle Alliance, et leurs imprudences, imperfections ou échecs à exercer convenablement l’esprit correct dans chaque affaire viendraient tous sous la revue du Grand Médiateur, qui aurait plein pouvoir de traiter avec eux ainsi qu’avec d’autres. Nous pensons, par conséquent, que c’est très bien et très agréable de savoir que les Anciens Dignes sont sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance et sous le grand Médiateur.

ANCIENS DIGNES — Au sujet de l’épreuve pour la vie.

Question (1910) — Les Anciens Dignes furent-ils à l’épreuve pour la vie ?

Réponse. — Les Anciens Dignes ne furent pas à l’Epreuve pour la vie ou la mort ; ils ne furent jamais amenés à cette condition d’occasion intelligente de vie éternelle qui les rendrait passibles d’une condamnation à mort. Une telle condition  de connaissance et d’occasion favorable n’exista pas dans le monde jusqu’à la venue de notre Seigneur. “La grâce et la vérité vinrent par Jésus” ; “il révéla la vie et l’immortalité” .

Celles-ci ne furent jamais dévoilées avant le temps de notre Seigneur et, par conséquent, aucune responsabilité, telle qu’elle existe maintenant, n’avait existé .

Dans un certain sens, la nation juive avait été justifiée typiquement et était typiquement jugée pour la vie ou la mort , mais ce n’était pas une réalité dans la mesure où il était question de vie et de mort éternelles, parce que Dieu savait à l’avance qu’ils ne pourraient pas garder la loi et que, sous elle, ils ne pourraient jamais avoir la vie éternelle ; et Il avait pris des dispositions à l’avance pour qu’ils soient rachetés de la malédiction de la loi indépendamment de quoi que ce soit qu’ils puissent faire eux-mêmes à ce sujet. En conséquence, c’était seulement dans le sens typique ou figuré qu’ils étaient jugés pour la vie ou la mort .

Les Anciens Dignes “avaient ce témoignage qu’ils plaisaient à Dieu”. Ils Lui plaisaient en ce que, lorsqu’ils s’assuraient  de Sa volonté, ils se mettaient à la faire avant même qu’Il la leur donnât comme loi ou obligation, avant qu’I1 pût leur demander de Lui obéir et leur promettre la vie éternelle pour leur obéissance. Abraham manifesta sa foi en Dieu bien qu’il n’y eut encore aucun rachat accompli dans le monde. Christ n’était pas encore venu. Et bien qu’Abraham ne fut pas jugé pour la vie ou pour la mort, Dieu accorda Sa faveur à Abraham et déclara qu’il Lui plaisait ; et Sa parole nous dit qu’“une

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meilleure résurrection” est destinée, non seulement à Abraham, mais à tous ces Anciens Dignes — une résurrection à la perfection humaine. Mais puisque la perfection humaine ne viendra que sous le Règne médiatorial de Christ, les Anciens Dignes ne seront pas présentés au Père dans le sens complet avant la fin de l’Age millénaire.

C’est pourquoi ils n’auront pas la vie, dans son sens le plus complet, avant le moment où, à la fin de l’Age millénaire, le Royaume sera transmis au Père. Ce qu’ils auront entre temps sera la perfection de leur nature humaine et toutes les bénédictions que Dieu répandra sur l’humanité par l’intermédiaire du grand Médiateur. Mais ils ne viendront pas en relation réelle et personnelle avec Dieu, afin d’être jugés dignes de la vie éternelle, avant l’achèvement de l’Age millénaire, parce que cet Age  est mis à part dans le but même de déterminer qui, de toute l’humanité, peut avoir la vie éternelle, outre les engendrés de l’Esprit du temps présent. A la fin de l’Age millénaire, lorsque tous les membres de l’humanité auront un être parfait, ils seront mis à l’épreuve par le Père pour savoir s’ils sont dignes, ou non, de la vie éternelle — de même qu’Adam, tout en appréciant la perfection, fut mis à l’épreuve pour savoir si oui ou non il était digne de recevoir la vie perpétuelle ou éternelle.

Puisque les Anciens Dignes feront partie du monde sous les arrangements de la Nouvelle Alliance, il s’ensuit qu’ils n’auront pas cette décision du Tribunal divin, de la Justice divine, touchant leur mérite de vie éternelle avant l’achèvement de l’Age millénaire, avant la clôture du jugement à la fin de cet Age qui leur apportera, comme il apportera à tous les autres qui seront fidèles, la grande récompense de vie éternelle.

ANCIENS DIGNES — Relation avec Dieu pendant l’Age Millénaire.

Question (1911) — Les Anciens Dignes seront-ils en relation avec Dieu durant 1’Age millénaire ?

Réponse. — Oui ; nous répondons que les Anciens Dignes seront en relation d’alliance avec Dieu par 1’intermédiaire de la Nouvelle Alliance, par l’intermédiaire du Médiateur de la Nouvelle Alliance, à travers l’Age millénaire ; mais ils n’auront aucune relation personnelle, directe, avec Dieu jusqu’à la fin de l’Age millénaire. Tous ceux qui reçoivent les bénédictions du Royaume millénaire doivent les obtenir par l’intermédiaire du grand Médiateur, et par la Nouvelle Alliance qu’I1 a scellée avec Son sang pour chaque nation, peuple, famille et langue. Les Anciens Dignes qui ont déjà fait preuve de leur loyauté envers Dieu auront une bénédiction spéciale dans le sens qu’ils reviendront parfaits de chair et n’atteindront pas la perfection par des procédés progressifs ; ils reviendront avec un corps humain parfait ; comme leur esprit était déjà pleinement en accord avec celui de Dieu, de même leur corps sera pleinement en accord avec la loi divine au début même. Cependant, ces Anciens Dignes auront la chance, croyons-nous, d’être encore sous cette Nouvelle Alliance, et encore sous le Médiateur ; parce qu’ils pourraient, avec toutes leurs expériences passées, avoir quelques échecs. Pourquoi ? Comment ?

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Parce que, autant que nous puissions en juger, alors qu’ils ont eu une expérience considérable, ils n’ont pas eu cette expérience complète qui doit venir à l’Eglise. Parmi ces Anciens Dignes qui sont mentionnés dans les Ecritures, nous remarquons le nom de Samson. Nous n’avons aucune raison de supposer que Samson fut, en aucun sens du mot, déloyal envers Dieu ; il était loyal, il était obéissant, il était plein de foi en Dieu. A cause de ces qualités il est compté parmi les vainqueurs, et sera un de ceux qui prendront part aux bénédictions spéciales de ce temps-là ; mais, dire que Samson avait une connaissance pleine, étendue et diversifiée de toutes ces choses qui seront exigées d’un homme parfait est une toute autre proposition. Et donc nous pensons qu’il serait entièrement possible, qu’avec leur expérience limitée, certains des Anciens Dignes pourraient encore faire des erreurs involontairement pendant le Règne du Messie. S’il en est ainsi, étant sous le sang de l’Alliance, avec le Médiateur entre eux et la justice divine, ils en auront besoin, et retireront une bénédiction de cette condition même.

ANCIENS DIGNES — Au Sujet de la Nature Spirituelle.

Question (1911) — Est-ce votre pensée que les Anciens Dignes recevront la nature spirituelle ? Si oui, occuperont-ils une nature supérieure à celle de la Grande Foule ?

Réponse. — Je n’ai aucune indication privée à ce sujet, chers amis. Le Seigneur ne m’en a rien dit. Vous savez qu’il y a toujours des gens à qui il semblerait que le Seigneur parle toujours au point qu’ils devraient négliger presque toute autre chose. Je n’en suis pas un de cette sorte. Je ne suis qu’un simple homme qui connaît ce qui est écrit. Je vous ai dit tout ce que je sais sur le sujet, et c’est, ainsi autant que je puisse le voir, que les Anciens Dignes reviendront comme êtres humains, seront amenés à la perfection de leur nature humaine pour être des princes sur toute la terre pendant les mille ans du Règne du Messie ; à la fin de ce temps, à mon avis, certaines choses que je vous ai déjà indiquées me semblent impliquées ; mais je n’en suis pas certain ; il semble être impliqué, je pense, que Dieu leur accordera alors la récompense d’une nature plus élevée. C’est tout ce que je peux dire. Et je ne sais pas si elle sera plus élevée que celle de la Grande Foule, mais je ne pense pas. Je ne sais pas. Vous voyez qu’Il est bon, quelquefois, de pouvoir dire qu’on ne sait pas. Certaines personnes essaient de prouver que je prétends être infaillible et que je connais tout. Vous êtes tous témoins que ce n’est pas vrai.

ANCIENS DIGNES — Plan Spirituel contre la Seconde-Mort .

Question (1911) — Comment les Anciens Dignes seront-ils sur le plan spirituel à la fin du Millénium sans aller à la Seconde-Mort ?

Réponse. — Bien, le frère ne le comprend pas. Nous pensons qu’il y a un indice, une allusion, pour ainsi dire, une suggestion  que ces Anciens Dignes du passé, après avoir servi mille ans comme hommes parfaits dans la chair, princes sur toute la terre, représentants terrestres du Royaume divin, prendront part à la phase céleste, et recevront un changement de nature, de la nature humaine à la nature spirituelle. Je ne sais pas comment le dire plus simplement que cela, et j’arrêterai là.

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ANCIENS DIGNES — Au Sujet de la Relation d’Alliance.

Question (1911) — Quand les Anciens Dignes seront-ils en relation d’alliance avec Dieu?

Réponse. — Aussitôt qu’ils seront ressuscités sous l’arrangement  de la Nouvelle Alliance, ils seront en relation d’alliance  avec Dieu grâce à la Nouvelle Alliance ; mais ils ne seront en aucune relation directe et personnelle avec le Père avant la fin des mille ans, lorsque le Médiateur de cette Nouvelle Alliance remettra toutes choses au Père, et que la Nouvelle Alliance n’existera plus. Ils seront alors en relation personnelle d’alliance avec Dieu — de même que vous et moi entrons en relation personnelle avec Dieu par Christ maintenant.

ANCIENS DIGNES — Leur résurrection .

Question (1911) — Quand les Anciens Dignes obtiendront-ils leur résurrection ?

Réponse. — Leur résurrection aura lieu au temps convenable comme la première d’entre le monde — ils seront les premiers de nature terrestre à recevoir la résurrection. L’ Eglise obtiendra sa résurrection la première, comme le Seigneur, sur un plan spirituel, à la nature spirituelle, à la condition céleste ; viendra alors l’autre partie du salut, le salut du monde ; les Anciens Dignes seront les premiers à obtenir leur bénédiction et leur résurrection sur ce plan ; ce sera après l’établissement du Royaume, parce que c’est ce Royaume qui doit bénir le  monde et le releve r.

ANCIENS DIGNES — Non représentés dans le Parvis .

Question (1911) — Les Anciens Dignes étaient-ils dans la condition représentée par le Parvis du Tabernacle ?

Réponse. — En leur temps le Sacrificateur-antitype n’était pas venu et le Tabernacle et le Pa rvis-antitypes n’avaient pas été établis ; par conséquent, ils ne pouvaient y être. Mais, selon leur coeur, exprimé dans leur conduite, ils durent être membres de la maison de la foi. C’est notre compréhension que, en fin de compte, il se peut qu’ils reçoivent une place avec la Grande Foule et comme partie des Lévites-antitypes de la condition  du Parvis- antitype.

ANCIENS DIGNES — Esprits des Justes parfaits dans leurs esprits.

Question (1913) — Héb. 12 : 23. “… et aux justes parfaits dans leurs esprits”. A quelle classe Paul se réfère-t-il ici ?

Réponse. — Il pourrait y avoir deux façons de considérer ce sujet, mais nous n’en mentionnerons qu’une, qui est la vue correcte. Nous ne nous querellerons pas avec celui qui peut adopter une vue différente, car l’Apôtre n’explique pas ce qu’il voulait dire, mais nous pensons qu’il voulait parler de la classe des Anciens Dignes, et la raison pour laquelle nous pensons qu’il se référait à eux dans ce verset est qu’il semble faire mention ailleurs de la classe de l’Eglise. Il semble mentionner l’Eglise par “l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux”. Cela semblerait inclure toute l’Eglise des premiers-nés, de même que la tribu de Lévi était considérée comme représen-

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tant dans son ensemble les premiers-nés d’Israël, non seulement les sacrificateurs ; donc, l’énoncé “l’assemblée des premiers-nés écrits dans les Cieux” inclurait à la fois l’Eglise et la Grande Foule. Ainsi, si toutes deux sont incluses, à quelle autre classe pourrait-il être fait mention ? Notre pensée serait, alors, que la référence concerne les Anciens Dignes et le fait que leur vie, leur esprit de vie, seraient rendus parfaits quand, à la résurrection, ils reviendraient comme êtres parfaits, non en tant qu’êtres imparfaits comme ils étaient partis. La plus grande partie de l’humanité reviendra pour être progressivement ramenée à la perfection, mais les hommes justes dont la vie sera alors parfaite auront leur large part parce que leur coeur fut déjà éprouvé dans cette période précédente.

ANCIENS DIGNES — Au sujet de leur Résurrection .

Question (1914) — Frère Russell, est-ce que les Anciens Dignes ressusciteront avant que le dernier membre de la Grande Foule soit passé au-delà du Voile ?

Réponse. — Je suis plutôt enclin à penser que non. Mais je ne suis pas certain. La raison pour laquelle je ne m’attends pas à ce qu’ils ressuscitent avant que la Grande Foule soit passée au-delà du Voile est la suivante : Toute l’Eglise des Premiers-Nés, y compris le Petit Troupeau, la classe de la Sacrificature et la Grande Foule, tous ceux-ci sont les prémices et ont l’imputation du mérite de Christ et, pour autant que j’en juge, le don du mérite de Christ pour les péchés du monde ne devrait pas avoir lieu avant que son imputation spéciale à toute l’Eglise ait eu tous ses effets et que tous ceux devant être rassemblés au-delà du Voile soient partis. C’est mon opinion.

ANCIENS DIGNES — Au sujet de leur Résurrection .

Question (1915) — La disposition de la Réconciliation permettrait-elle la résurrection d’aucun des Anciens Dignes avant la résurrection de l’Eglise ?

Réponse. — Je pense que les Anciens Dignes ne pourraient être amenés à la perfection avant que l’Eglise ne soit complétée.

Le Corps de Christ doit nécessairement passer au-delà du Voile avant qu’aucun des Anciens Dignes ne soit ressuscité. Les paroles de l’Apôtre à cet effet sont tout à fait nettes : “afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous” (Hébreux 11:40), ce qui implique que la perfection de l’Eglise sera la première. C’est la même pensée amenée ailleurs à notre attention. Il est dit du Corps de Christ qu’il est de la Première, ou Principale Résurrection (1 Cor. 15 : 23 ; Apoc. 20 : 4-6), non seulement première de rang mais première aussi dans l’ordre du temps — “Le Christ, les Prémices”. Nous comprenons que le mérite de Christ ne pouvait être libéré pour s’appliquer à aucun autre avant que tous (les deux classes de l’Eglise) ceux qui ont maintenant l’imputation de ce mérite, aient fini leur course.

ANGE — Pensant que Pierre était un Ange.

Question (1911) — Quelle est votre explication d’Actes 12 : 15, “Et ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle affirmait qu’il en était ainsi. Et ils disaient : C’est son ange ” .

Réponse. — Vous vous souvenez des circonstances. Pierre avait été en prison, et l’ange l’avait sorti de prison et

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conduit à une certaine distance, et il alla à une maison où l’on priait ; c’était au milieu de la nuit, et ils étaient encore en train de prier quand Pierre frappa à la porte. Vous vous souvenez que la petite Rhode vint à la porte, rentra en courant et leur dit que Pierre était à la porte ; alors ils dirent, “Oh, ce ne pourrait pas être lui”. “Oh, c’est lui”, dit Rhode. “Eh bien, ce doit être son ange”.

Pourquoi fallait-il qu’ils disent que c’était son ange ? Bien, mes chers amis, ils n’étaient pas inspirés pour dire que c’était son ange. Nous ne savons pas si aucune des personnes qui priaient cette nuit-là était inspirée, aussi je n’accorderais pas la moindre parcelle d’attention supplémentaire à ce qu’ils disaient du sujet, pas plus que je n’en accorderais à ce que vous pourriez dire. Nous tirons notre instruction de tout ce que le Seigneur et les Apôtres dirent. L’Apôtre ne dit absolument pas qu’il était un ange. Je vous laisse toute liberté de conjecturer à votre gré. Si vous voulez savoir ce que je supposerais, c’est qu’ils avaient certaines des idées ordinaires qu’il pouvait y avoir un genre de personnification ou quelque chose de ce genre. Je ne sais pas ce qu’ils avaient en tête ; personne d’autre ne le sait.

ANGES — Première Dispensation en Sujétion aux Anges

Question (1906) — Où dans la Pa role de Dieu est-il dit que, pendant la première dispensation, l’élévation de l’humanité était laissée aux anges ?

Réponse. — Nous répondons que cela n’est dit nulle part . C’est simplement une déduction que nous tirons de deux faits.

Premièrement, nous trouvons qu’il y avait des anges en rapport avec l’humanité à cette époque, et nous raisonnons de ce fait que Dieu a dû les placer là, ou leur donner une certaine responsabilité envers la race, sinon ils ne s’y seraient pas trouvés.

Deuxièmement, nous avons la déclaration de l’Apôtre dans le Nouveau Testament par laquelle il se réfère à notre Seigneur Jésus et au Royaume à venir, disant que Dieu ne mettra pas ce Royaume en sujétion aux anges. Aussi, lorsqu’il dit que Dieu ne mettra pas ce Royaume en sujétion aux anges, nous pouvons en déduire qu’il fut un temps où le monde était soumis aux anges. Et, en jetant un regard en arrière, nous voyons le temps où il était soumis aux anges, et où ces anges ne gardèrent pas leur premier état, mais qu’ils furent plus ou moins subjugués par la méchanceté de l’humanité.

ANGES — Preuve qu’ils sont à l’épreuve, matérialisation ?

Question (1908) — De quel passage des Ecritures dépendons-nous pour la pensée que les anges déchus sont maintenant à l’épreuve ? Premièrement, comment est-ce en harmonie avec la référence en 1 Corinthiens 6 : 3, “Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ?”. Deuxièmement, est-ce que les Saints jugent d’une manière quelconque avant que le Corps ne soit complété ? Si oui, de quelle manière jugent-ils ?

Réponse. — Je réponds que le sujet est énoncé aussi bien que nous savons l’énoncer dans un numéro de La Tour de Garde d’il y a environ un an ; je pense que c’était le numéro d’octobre 1907, dans lequel nous avons suggéré et énoncé brièvement que,

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selon notre entendement, les anges déchus sont maintenant jugés, à l’épreuve ; nous avançons là que notre jugement en l’affaire est que cette épreuve, ou jugement, ou essai, des anges déchus sera probablement du même ordre que leur épreuve ou essai précédents, comme cela est rapporté dans le chapitre 6 de Genèse, les cinq premiers versets, où ils virent que les filles des hommes étaient belles et se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent ; c’est pour cette conduite qu’ils furent rejetés et ont été privés de liberté depuis maintenant quarante siècles écoulés. Or, le fait qu’ils vont être mis à l’épreuve de nouveau implique que le Seigneur s’attend à ce que, pendant toute cette période de quatre mille ans ou plus, certains d’entre eux auront certainement retiré une leçon de la mauvaise voie qu’ils ont prise ; qu’ils auront appris la grande leçon concernant leur propre isolement de Dieu et des saints. Nous pensons qu’ils auront aussi appris une grande leçon concernant l’influence du péché sur l’humanité, ainsi qu’une autre grande leçon du fait que Christ a, par la grâce de Dieu, goûté la mort pour l’humanité ; ils connaîtront aussi le pouvoir de Dieu de Le ressusciter d’entre les morts, et le fait que ceux qui sont obéissants à Dieu reçoivent une bénédiction, et que ceux qui sont désobéissants à Dieu reçoivent une malédiction. Je pense qu’ils ont eu une bonne occasion, durant ces quatre mille ans, d’apprendre ces leçons. La pensée est que leur jugement sera une épreuve ou une preuve pour voir dans quelle mesure ils ont appris la droiture pendant ce long intervalle. Je supposerais que parmi ces anges déchus il y en a qui en sont venus à voir les choses dans leur juste perspective, qu’ils désirent ardemment la communion avec Dieu et les saints anges, et qu’ils sont dans une certaine mesure séparés des méchants, même dans leur condition spirituelle.

Nous supposons aussi qu’ils s’abstiennent de toute communication, connaissant la loi de Dieu de ne pas avoir de communication  avec l’humanité ; qu’ils ne sont pas de ceux qui tentent de communiquer par les médiums spirites et les frappements, les coups frappés, et les écritures ; qu’ils sont entrés dans une certaine harmonie avec Dieu et qu’ils sentent la restriction de l’obéissance sur eux. Alors je me demande, de quelle façon ces anges pourraient-ils être jugés dans l’Age millénaire ? De quelle façon pourraient-ils y être mis à l’épreuve ? Je ne vois aucune façon, parce que ce n’est pas un jugement qu’ils ont attendu ; ils sont condamnés depuis quatre mille ans. Le jugement qu’ils attendent est le jugement similaire à celui que le monde attend, — c’est-à-dire une nouvelle épreuve ; et cette nouvelle épreuve impliquera l’occasion de pécher, et l’occasion, par conséquent, de se libérer de cet asservissement qui s’étend sur eux depuis quatre mille ans. Comme nous le comprenons, pendant l’Age millénaire le monde de l’humanité sera protégé de toute influence mauvaise de cette sorte. Le Seigneur dit que Satan sera lié pendant mille ans afin de ne plus tromper les nations. Cela, à mon avis, est une garantie que, non seulement Satan lui-même sera incapable de tenter ou de tromper le monde, mais que les anges déchus n’auront aucun pouvoir durant l’Age millénaire. Quand, alors, pourraient-ils avoir le pouvoir ? Je

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réponds que le pouvoir, ou privilège, ou liberté, sembleraient s’appliquer au temps présent, et que c’est le moment convenable précisément lorsque nous arr ivons à un changement de dispensation, où le Seigneur nous dit qu’il doit y avoir un grand moment de tentation. “L’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre”. Alors, qu’est-ce qui pourrait être mieux choisi, pensez-vous, sinon que ces anges aient la permission, d’une certaine façon, de faire échec à la condamnation divine de contrainte qui leur fut imposée, et qu’ils aient en apparence le pouvoir, ou le privilège, de se matérialiser, apparemment en opposition à l’intention divine ? Nous savons que rien ne peut être fait contrairement à la volonté de Dieu à ce sujet, qu’Il a plein pouvoir de coercition, mais il se peut qu’Il leur permette de se tromper eux-mêmes en pensant qu’ils ont contourné l’arrangement divin ; et ainsi, en prenant plaisir à faire ces choses qu’ils désirent faire, qu’est-ce que cela signifierait pour nous, chers amis, et pour l’humanité ? Cela signifierait la grande heure d’épreuve, de tentation, dont parlent les Ecritures. Cela signifierait un temps de détresse extraordinaire, cela signifierait une grande intervention de ce pouvoir du mal sur lequel il y a eu contrainte de la providence divine pendant plus de quatre mille ans. Le monde a été plus ou moins protégé de ces êtres mauvais, sauf si quelqu’un donna volontairement son esprit de quelque façon à leur pouvoir. Maintenant, s’ils obtiennent plus de liberté et plus de privilège qu’ils n’en avaient antérieurement, vous pouvez voir que ce serait une grande tentation pour l’humanité. Et ne serait-ce pas en même temps un grand moment d’épreuve, ou de jugement, ou d’essai, pour eux ? Je pense que si. Et comme l’un après l’autre semblerait avoir la liberté de faire échec au Plan divin, ce serait une épreuve pour tous les anges qui ont quelque désir du péché. Bien, dites-vous maintenant : De quelle façon les Saints jugent-ils les anges ? “Ne savez-vous pas que vous jugerez les anges ?”. Est-ce que ce ne sont pas ces anges déchus que les Saints doivent juger ? Si. Alors comment se fait-il que nous ayons à traiter de cela ? Je suis certain, chers amis, qu’autant  qu’il s’agisse de leur imposer une épreuve, je ne sais pas comment cela sera, mais j’essaie de penser, et voici ce qui me vient à l’esprit : Comment se pourrait-il que nous les jugions et les amenions à l’épreuve ? Je suppose que nous sommes en train de juger les anges maintenant, dans le sens que nous leur imposons  l’épreuve qu’ils apprennent de l’Eglise, bien sûr. Selon ma compréhension, ces anges déchus n’ont aucune occasion d’apprendre de Dieu, ou du saint Esprit, ou d’une Bible ; et ils n’ont aucun moyen d’apprendre du monde la volonté divine et le Plan divin. Où obtiendraient-ils leurs renseignements concernant la volonté de Dieu ? Je pense qu’ils savent très bien à présent où, et où seulement ils peuvent obtenir des renseignements concernant  le futur, notamment : de l’Eglise de Christ ; aussi je ne doute pas un seul instant que, dans une certaine mesure, les esprits déchus soient présents avec nous à cette Convention, et qu’ils essaient de découvrir quelque chose. C’est tout à fait ce à quoi je m’attendrais. Ils savent où aller aux renseignements.

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Ils ne vont pas à l’église nominale pour les renseignements ; ils sont trop bien informés, ils savent que ce n’est pas la peine d’y aller, de même que vous savez que cela ne vaut pas la peine que vous y alliez ; ils savent où chercher la Vérité ; et je suppose qu’ils cherchent parmi le peuple du Seigneur et qu’ils prêtent l’oreille aux choses que le Seigneur, par Son saint Esprit, et par l’intermédiaire de Sa Parole, a fait connaître à ceux qui sont Siens en ces derniers jours, et que, par conséquent, les choses que vous et moi pouvons voir, comprendre et déclarer, sont ce qui les juge ou devient une épreuve pour eux. Quand ils en viennent à connaître ces choses, ils sont mis à l’épreuve par elles.

Voici le genre de jugement qui mettra ces anges à l’épreuve. Ce savoir concernant la volonté du Seigneur, et concernant l’époque dans laquelle vous vivons, provient des Saints qui sont en ce monde, des Saints dans la vie présente. Nous sommes simplement, à tout moment, les représentants de tous les Saints, car nous représentons notre Seigneur Jésus dans le monde, aussi pouvons-nous dire que nous sommes Ses représentants ou ambassadeurs, et certainement nous représentons aussi tous les autres membres qui sont passés de l’autre côté du Voile. La volonté du Seigneur et la vérité à propos de tout ce sujet peuvent, par la grâce de Dieu, être amenées à l’attention, non seulement de chacun, mais de ces anges déchus ; ensuite le jugement s’exercera sur eux afin qu’ils puissent voir ce qu’est la volonté de Dieu, ce qu’est la chose convenable, et ce à quoi s’attendre aussi à ce moment. De même que vous et moi sommes amenés à une mesure de jugement maintenant, une mesure d’épreuve, — “L’Eternel ton Dieu te juge, t’éprouve”, cependant, ce n’est pas Dieu parlant des cieux qui vous éprouve ; c’est Dieu parlant à travers Sa Parole ; ainsi c’est Dieu parlant à travers le témoignage de la Vérité présente qui nous juge, vous et moi. Notre jugement vient de cette façon en ce temps présent. Ne vous étonnez donc pas si leur jugement viendra de la même façon que nous vient notre jugement. Nous sommes en train d’être jugés — “Ma parole vous jugera en ce jour”. La Parole du Seigneur est l’épreuve maintenant pour l’église nominale. Ceux qui reçoivent la Parole s’y maintiennent fermement et en obtiennent des bénédictions. Ceux qui sont infidèles à la Parole de Dieu et qui suivent des fables astucieusement tramées et les doctrines des hommes, et marchent d’après leurs propres désirs, se prouvent infidèles ; la Parole les juge et dit où se trouve la voie juste, — elle le dit non seulement à vous et à moi, mais par notre intermédiaire à ces anges déchus.

ANGES — Au sujet des Anges étant des Fils.

Question (1909) — Comment se fait-il que les anges soient appelés fils de Dieu lorsqu’il nous est dit que Jésus notre Sauveur était le seul Fils [Unique] engendré de Dieu ?

Réponse. — De cette façon : Les mots “seul [ou Unique] engendré” doivent recevoir leur importance correcte. Dans Son existence préhumaine, notre Seigneur fut le seul engendré directement par le Père. Alors que les anges sont fils de Dieu, ils ne sont pas directement engendrés de Dieu, mais furent créés par notre Seigneur Jésus-Christ, car toutes choses furent faites par

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Lui, et c’est pourquoi Il créa les anges, non par Son pouvoir ou par Son autorité, mais par le pouvoir ou l’autorité du Père. Voyez le Volume cinq.

ANGES — Rétablissement des Déchus.

Question (1909) — Des anges déchus seront-ils rétablis, et si oui, comment cela peut-il être fait sans une rançon ?

Réponse. — Nous n’avons pas d’instruction précise concernant les anges déchus, si ce n’est là où l’Apôtre dit, “Ne savez-vous pas que vous jugerez les anges ?”. Ce mot “juger” tel qu’il est employé dans les Ecritures représente une épreuve. La suggestion est que s’ils doivent avoir une épreuve supplémentaire, alors certains d’entre eux auront l’occasion de bénéficier de cette épreuve .

Ils déchurent de leur condition de sainteté par une certaine mesure de tentation et, pendant la longue période suivant leur chute, ils ont eu de nombreuses occasions de voir l’erreur de leur conduite et de se réformer, s’ils le voulaient. De plus, nous remarquons que l’Apôtre Pierre nous dit que notre Seigneur Jésus, par Sa mort et Sa résurrection, prêcha aux esprits en prison, se référant ainsi directement aux anges déchus qui ne maintinrent pas leur état premier, mais furent jetés dans le Tartare et restreints à l’obscurité ou la prison par cette chaîne.

La déclaration de l’Apôtre Pierre en revient à ceci : les anges déchus, maintenant appelés démons, reçurent la prédication d’une certaine grande leçon ; ce fut la manifestation de la grande miséricorde de Dieu à l’égard de l’humanité en prenant des mesures pour le rachat des humains, et les anges déchus purent voir que, si le Seigneur était bienveillant envers l’humanité,  il y avait une possibilité qu’I1 puisse aussi leur montrer de la miséricorde à un certain moment. Notre réponse est qu’il y a de l’espoir pour les anges déchus. Nous supposons, chers amis, que depuis le temps où Jésus, par Sa mort et Sa résurrection, prêcha ce sermon aux anges, aux saints de même qu’aux déchus, certains se réformeraient et manifesteraient leur réforme, et nous pouvons raisonnablement déduire que ceux-là s’abstiendront de toute désobéissance supplémentaire ; et c’est pourquoi, durant les mille huit cents dernières années, il y a eu deux classes générales de ces anges déchus, certains fidèles et retournant à la droiture, et d’autres encore en désaccord avec Dieu, pratiquant le péché et suivant Satan.

Est-ce que cela exige une rançon ? Nous répondons, Non. Si les anges avaient été condamnés à mort, alors une rançon de la mort aurait été nécessaire. Ils ont simplement été restreints à l’obscurité et empêchés d’utiliser leurs pouvoirs. Si cela avait été une condamnation à mort, alors cela aurait exigé un ange saint comme rançon de chaque ange déchu, parce qu’ils auraient été condamnés individuellement. Avec l’humanité c’est diffrent ; vous et moi n’avons pas été condamnés individuellement, mais sommes venus sous la condamnation par l’intermédiaire du père Adam, d’où le rachat du père Adam signifie, non seulement son propre rachat, mais aussi celui de toute sa postérité. Ainsi, le Plan de Dieu est que Christ puisse être la Rançon pour tous en étant la Rançon d’un seul ; mais aucune disposition de cette sorte ne serait possible pour les anges déchus ; ils sont les sujets de leur propre condamnation individuelle.

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ANGES — Déchus, A l’épreuve.

Question (1911) — Les anges déchus sont-ils à l’épreuve maintenant et quand re c ev ront-ils leur jugement ?

Réponse. — En un sens du mot nous pouvons supposer que les anges déchus sont plus ou moins à l’épreuve depuis lemoment où ils furent gardés dans les chaînes des ténèbres. Ils étaient tous transgresseurs, et aussitôt que le jugement divin à leur égard fut rendu et qu’ils furent confinés dans les chaînes des ténèbres, il devint clair pour tous qu’ils s’étaient ingérés gravement dans la volonté divine et qu’ils se trouvaient sous la condamnation et je ne serais pas du tout surpris que certains d’entre eux aient eu l’envie de se réformer. Mais le moment particulier où nous pensons que quelque chose de la sorte ait pu être vrai en ce qui les concerne se situe au temps où la mort de notre Seigneur et Sa résurrection d’entre les morts prêchèrent un grand sermon aux anges déchus en ce qui concerne l’amour divin pour l’humanité et la miséricorde divine, prenant ainsi des mesures pour la correction de l’homme, du péché et de la mort ; comme les anges le voyaient, cela devenait pour eux un tel sermon de miséricorde divine qu’ils avaient de l’espoir pour eux-mêmes. Et si des anges qui respectaient la loi de Dieu, et qui espéraient en la miséricorde divine, ont manifesté leur foi et leur espérance en continuant à vivre en opposition au péché et en harmonie avec la justice divine, je suis sûr qu’ils ont eu une épreuve terrible ; les anges déchus ont dû les persécuter sous de nombreuses formes, et probablement toute persécution que nous pou rrions avoir serait inférieure à celle qu’ils ont pu avoir, car nous pouvons très bien imaginer que s’il fut permis aux anges déchus d’agir envers ceux qui aiment la justice comme ils le désirent, cela signifierait un sort très pénible pour ceux qui souhaitaient  faire mieux. Alors, dans ce sens du terme, ce jugement ou cette épreuve des anges déchus a progressé de même que le jugement ou l’épreuve de l’Eglise ont progressé, pour voir si oui ou non nous aimons la justice et haïssons l’iniquité, et ce que nous endurerons pour la cause de la justice. Aussi, tout ange déchu ayant quelque respect pour Dieu et la justice et quelque espoir que la miséricorde de Dieu puisse s’étendre à lui serait sans aucun doute à l’épreuve, dans ce sens que ce serait une épreuve de sa loyauté ; tout ce qui viendrait à son encontre le testerait, ou prouverait, ou jugerait, en rapport avec sa loyauté envers Dieu. Mais il semblerait qu’à la fin de cet Age, ou au commencement de la nouvelle dispensation, une épreuve ou un examen spécial leur adviendrait. A ce sujet nous en savons très peu. Tout ce que nous savons est qu’il nous est dit qu’ils sont dans les chaînes de l’obscurité jusqu’au jugement du grand jour. Ce que cela signifie exactement est un problème. Il se peut que le jugement du grand jour ne se réfère pas à eux autant qu’à nous qui sommes du monde. Il y a un jugement spécial de ce grand jour qui est sur le point d’être manifesté, quand tous les royaumes de ce monde seront jugés, quand toutes les institutions présentes seront jugées, et que le feu de ce jour éprouvera tous

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ceux de l’Eglise ; et tous les anges déchus sont enchaînés dans l’obscurité jusqu’à ce jour, la pensée étant qu’alors les quatre vents seront lâchés et cela signifie qu’ils ne seront plus contraints ou enchaînés dans l’obscurité, mais qu’ils pourront se manifester. Nous verrons un peu plus tard. Questionnez-moi un peu à ce sujet aux environs de 1915, et je crois que j’en saurai plus.

ANGES — Les Matérialisations se font-elles sous forme de mâles seulement ?

Un Frère (1913) — Est-il vraisemblable de penser que ces anges déchus auront la permission de se matérialiser sous la forme d’hommes seulement ?

Frère Russell — Non ; autant que je le sache, frère, il y a eu des matérialisations sous la forme de femmes. Nous n’avons pas le temps, et je ne sais pas s’il est nécessaire de donner des illustrations à ce sujet, mais simplement de répondre à la question.

ANGES — Quand les déchus seront-ils détruits ?

Question (1909) — Les anges déchus seront-ils détruits à la fin du temps de la moisson, ou seront-ils liés avec Satan et détruits avec lui à la fin de l’Age millénaire ?

Réponse. — Bien sûr, je ne sais pas, mais je peux donner ma supposition et ma raison. Leur épreuve et celle de Satan semblent être deux sujets différents. Il ne fut pas tenté si ce n’est par sa propre ambition et, pour autant que nous le sachions, il n’a manifesté aucun repentir, et les Ecritures montrent qu’aucune miséricorde ne lui sera accordée, mais qu’il sera détruit.

Les anges avaient eu une longue période pour voir sa prospérité et son succès et le manque de pouvoir apparent de Dieu à le restreindre. Puis il y eut leur relation avec la famille humaine. La sienne fut de pur égoïsme et une tentative de gagner le pouvoir. En ce qui concerne ces anges qui quittèrent leur habitation ou leur condition première, il en est fait une mention spéciale en Jude et en Pierre, qu’ils sont retenus dans les chaînes de l’obscurité jusqu’au jugement du grand jour.

Maintenant, est-ce que cela se réfère au jugement du Jour millénaire, ou au temps présent ? Nous pensons que cela se réfère au jugement du temps présent, parce qu’ils étaient retenus dans les chaînes de l’obscurité, et apparemment ils auront maintenant le pouvoir de se libérer de ces chaînes de l’obscurité. Nous présumons qu’ils sont en train de se libérer maintenant, et qu’ils s’imaginent que Dieu n’est pas capable de les retenir. Ils se libèrent  de leur contrainte, ce qui sera une partie du Temps de Détresse du monde, qui n’est pas seulement le fruit des dispositions des hommes, mais aussi des anges mauvais. Alors, si durant ces siècles pendant lesquels ils étaient sous contrainte, certains d’entre eux ont appris à s’attendre au Seigneur comme les Ecritures l’impliquent, et à se repentir, ce sera maintenant pour eux le moment de montrer leur loyauté pendant le temps où tous les autres anges auront les tentations de faire le mal.

Souvenez-vous que le mot “jugement” utilisé ici l’est dans le sens d’épreuve et non de condamnation. Ils sont maintenus dans les chaînes de l’obscurité jusqu’à l’épreuve du grand jour. On

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pourrait poser la question : Ceux qui seront trouvés indignes en ce temps d’épreuve seront-ils détruits maintenant, ou seront-ils avec Satan pendant les mille ans ? Notre pensée est qu’ils seront détruits maintenant, qu’après la fin complète de leur épreuve Dieu n’aura aucun dessein particulier de les maintenir. Nous ne savons pas ; ce n’est que simplement notre supposition. Vous pouvez supposer différemment, et si vous le faites, nous ne nous querellerons pas. Là où la Parole de Dieu parle positivement, nous parlerons. Si vous voulez avoir ma pensée, vous l’avez, mais si vous voulez la vôtre, gardez-là .

ANNONCE — Convenable et non convenable.

Question (1915) — Est-ce montrer l’esprit de Babyloneque de solliciter des contrats d’annonces de commerçants pour de la place à propos d’annonces (de projections — Trad.). du Photodrame ?

Réponse. — Il ne serait pas convenable de dire à un commerçant, “Annoncez-nous et ainsi contribuez quelque peu à une bonne cause”. Cela ne serait pas à faire. Ce serait quémander pour la cause du Seigneur, ce que nous ne sommes pas autorisés  à faire. Mais si j’étais commerçant et que j’avais l’occasion de placer une publicité dans une annonce de projection du Photodrame, je penserais que c’est une des meilleures occasions de publicité que j’ai jamais eues. Je penserais recevoir un grand bienfait. Si pour $1 ou $2 je pouvais faire circuler ma carte d’affaires dans le voisinage, je dirais, “Ces petits dépliants au sujet du Photodrame intéresseront les gens ; et en lisant les notes au sujet des images, ils liront aussi quelque chose au sujet de mon commerce”. Je penserais que j’en aurais pour mon argent. Si quelqu’un pensait qu’il n’en aurait pas pour son argent, il ne devrait pas placer son annonce. C’est une opération purement commerciale.

En sollicitant la publicité, on ne devrait pas mentionner l’aspect religieux. Nous ne le faisons pas du tout. Ce n’est qu’une simple opération commerciale en ce qui concerne les commerçants ; et je leur laisserais annoncer tout ce qu’ils veulent. Le fait que nous ne permettions pas d’annonces dans la Tour de Garde ne signifie pas que ce serait mal de le faire. Je ne vois rien de mal dans le fait qu’un commerçant annonce sa marchandise. Si je publiais un quotidien, je m’attendrais à vendre de la place pour la publicité.

Un frère qui possède un journal me consulta un peu à propos de ses annonces. Il dit que les commerçants de son voisinage avaient l’habitude de placer des annonces, et que certains des meilleurs annonceurs étaient des détaillants d’alcool et de tabac. Je lui dis que je ne placerais aucune annonce d’alcool. Je mettrais des annonces de chaussures ou de vêtements ou d’épicerie ou de quincaillerie, et je solliciterais ce genre d’annonces, si je gérais un journal. Je ne vois rien de mal dans les annonces placées dans les journaux. Je ne verrais rien de mal à placer six ou huit pages d’annonces dans La Tour de Garde, si les articles recommandés étaient des produits de première nécessité que tout le monde voudrait acheter. Mais puisque La Tour de Garde pénètre dans les foyers et me représente d’une façon spéciale,

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j’aime utiliser toute la place pour des sujets religieux — non cependant parce que les annonces seraient mauvaises. Une fois, nous avons mis dans La Tour de Garde une annonce à propos de Blé Miracle. Nombre d’entre vous la virent. Nous pensons avoir bien agi en insérant cette annonce. Nous avons mis aussi un avis à propos d’une certaine sorte de haricots et un autre à propos d’un coton spécial. Certains des amis bénéficièrent de chacun de ces avis. Récemment, nous avons aussi mis un avis concernant un remède contre le cancer. Nous avons eu des centaines de lettres venant d’amis de la Vérité, et des centaines d’autres ; et beaucoup ont signalé de bons résultats. Dans une certaine mesure cela a aidé à faire progresser la Vérité. Les gens ont vu que nous n’essayions pas d’obtenir leur argent, ils ont vu que nous essayions de leur faire du bien, et ils sont devenus intéressés.

ANNONCES — Quel Nom utiliser ?

Question (1909) — Par quel nom suggéreriez-vous que les groupes locaux annoncent leurs réunions, pour éviter la confusion avec la multiplicité de titres tels que : “ L’ Aurore Millénaire”, “Les Croyants en la Réconciliation”, “ Les  C royants dans le Sang Précieux”, “Les Etudiants de la Bibl e ” , e t c .

Réponse. — Le sujet des annonces est un sujet difficile, non pour nous-mêmes, mais difficile d’empêcher d’être mal compris par les gens. “Eglise de Dieu” ; “Eglise du Dieu Vivant ” ; “Eglise de Christ”. N’importe lequel de ces noms nous conviendrait très bien, et nous n’y verrions aucune objection, mais nous trouvons qu’il y a diverses dénominations qui se sont approprié ces titres, non que nous pensions qu’elles aient le droit de se les appliquer, mais nous aimerions vivre en paix. C’est un sujet difficile à décider, et chaque groupe devra le faire pour lui-même.

ANNONCES — Attitude des anciens et des diacres.

Question (1910) — Quelle devrait être la relation convenable entre les devoirs des anciens et des diacres concernant l’annonce de petites Conventions et de réunions de Pèlerins ?

Réponse. — Concernant l’annonce : qui devrait diriger l’affaire — où devrait-on chercher les instructions ? Ma pensée est que le procédé convenable serait que les instructions concernant l’annonce viennent du bureau central, car nous avons là la plus grande expérience ; non parce que nous sommes plus sages que d’autres personnes, mais parce que les personnes à qui nous en confions le travail sont censées être et devraient être des personnes de capacité exceptionnelle et de grande expérience, et puisque nous devons traiter de tant de projets et d’arrangements d’annonces dans tant de régions du monde, cela nous donne une occasion de juger telle que, autrement, les gens ne pourraient pas en bénéficier. C’est pourquoi je pense qu’ils feraient bien de chercher des conseils particuliers de Brooklyn à ce sujet. Quant à celui qui s’en occuperait : un ancien est élu spécialement pour les affaires spirituelles et pour rechercher les intérêts spirituels de l’Eglise, cependant l’annonce fait partie des intérêts spirituels de l’Eglise ; elle s’identifie si étroitement aux intérêts spi-

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rituels de l’Eglise qu’elle mérite les meilleurs talents qui existent dans chaque groupe. Vous ne pouvez la confier dans de trop bonnes mains ; et, en vérité, l’esprit convenable serait que tous se rassemblent et que si celui qui a la plus grande compétence se trouve, non parmi les anciens, mais parmi les diacres, alors tous devraient être heureux de favoriser plutôt celui qui occupe la position la plus importante en rapport avec ce travail. En d’autres termes, nous devrions investir chaque personnalité dans tout service de la Vérité et essayer de parvenir aux meilleures méthodes de la façon la plus rapide et la plus satisfaisante, autant que notre jugement nous dirigera et nous guidera, et rechercher davantage de sagesse.

APOCALYPSE — Répondre aux questions sur.

Question (1906) — Pourriez-vous expliquer Apoc. 14 : 9-11?

Réponse. — Nous préférons, chers amis, ne pas répondre aux questions sur l’Apocalypse pour le moment, étant donné que c’est un livre de symboles tellement entremêlés les uns avec les autres qu’il nous faudrait commencer ici par prouver ce que fut la “bête”, son “image”, la “marque”, etc., et il faudrait en vérité toute la soirée pour expliquer pleinement ce verset. C’est pourquoi nous pensons qu’il sera plus profitable pour vous et pour la cause du Seigneur que nous ne répondions pas aux questions sur l’Apocalypse avant que, par la providence du Seigneur, ce livre ne soit traité en entier dans son contexte.

APOSTASIER — Après avoir été éclairés.

Question (1910) — Si quelqu’un apostasie après avoir été éclairé et avoir goûté du don céleste, et avoir participé au saint Esprit, son échec à recevoir la couronne le conduira-t-il dans la Seconde-Mort ? Ou existe-t-il une possibilité pour lui d’obtenir une place dans la Grande Foule ?

Réponse. — Je ne crois pas que quelqu’un soit à même de répondre à cette question. Elle dépasse nos limites. Nous devrions craindre de juger quelqu’un qui donne des signes qu’il aime toujours Dieu ou la justice. Nous ne voulons pas dire que nous ne craignons pas pour certains ; l’Apôtre dit que nous devrions avoir de la crainte, et que nous devrions nous efforcer de les en retirer comme au travers du feu — les attirer loin des lieux de tentations et des épreuves, et faire notre possible pour les mettre à l’abri des assauts de l’adversaire. Cette crainte est assez raisonnable, mais nous n’avons pas à juger, ni à décider qu’un tel a été abandonné par le Seigneur, et qu’il a été condamné à la Seconde-Mort. Il est bon que nous cherchions à éviter de juger autrui .

APPLICATION — Au sujet d’Adam ? Et sa race.

Question (1916) — Quand le mérite du sacrifice de Christ ou le prix de la Rançon sera-t-il appliqué à Adam ? Est-ce que cela inclura toute la race adamique ?

Réponse. — Il sera impossible au Seigneur d’imputer Son mérite à Adam avant que toute l’Eglise ne soit prise, car cet aval est un embargo pour Adam et sa race ; par conséquent, nous devons d’abord passer par notre épreuve avant que ce mérite puisse être transmis et imputé à Adam et sa race.

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Sur ce prix de la rançon pour Adam et sa race, nous pourrions  élaborer un peu plus : Pourquoi cet embargo pour l’Eglise ? Pourquoi pas avec Adam en dehors de l’Eglise avant  que l’Eglise soit au complet ? Il est en dépôt avec Dieu le Père, comme s’il avait été hypothéqué par son imputation faite à l’Eglise. Comment cela en est affecté ? De cette façon : tous les membres de l’Eglise ont accepté de mourir selon la chair. Personne d’autre n’a été reçu dans l’Eglise. Celui qui n’est pas entré en Christ n’est pas entré dans l’Eglise. La justice exige que tous aillent dans la mort ; d’abord, ceux qui suivront Ses pas ; ils déposeront leur vie volontairement, joyeusement, en sacrifice et entreront dans la gloire céleste — la plus élevée.

Puis la classe de la Grande Foule. Ceux d’entre ses membres qui tenteront de s’agripper à la vie terrestre et qui, par la peur de la mort, sont toute leur vie assujettis à l’esclavage. Leur sera-t-il permis de continuer de cette façon ? Si oui, ils mourront de la Seconde-Mort car ils n’auront pas déposé leur vie. Que fera Jésus pour ceux-là ? Dans la Bible, ceci est représenté par le fait que le Seigneur Jésus pose les mains sur la classe du bouc émissaire ; elle est conduite par les mains d’un homme prêt, représentant la façon dont la Grande Foule est livrée à Satan pour la destruction de la chair. Pourquoi ? Parce que cela faisant partie de l’Alliance, leur chair doit, ou être sacrifiée volontairement, ou être détruite, l’un ou l’autre. Or, quand leur corps sera secoué, qu’ils auront lavé leur robe, et souffert, ils auront appris leur leçon. Ils ont échoué à entrer dans la classe du sacrifice, mais puisqu’ils furent loyaux envers Dieu lorsqu’ils furent éprouvés, ils seront comptés dignes de la vie sur un plan spirituel.  Non pas le plan le plus élevé, celui de la nature divine, mais comme les anges sur un plan plus bas. Seront comptés dignes, tous ceux qui obtiendront la vie éternelle ; mais ceux-ci, lors de la mise à l’épreuve, ne renieraient pas le Seigneur mais plutôt souffriraient seront comptés dignes. La figure en Apoc. 7, est, “C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit dans son temple”. Les membres de la classe du Petit Troupeau sont plus que vainqueurs ; ils font plus que simplement  entrer. La Bible dit qu’ils sont plus que vainqueurs. Ils s’assiéront avec le Seigneur sur Son trône, seront Ses cohéritiers et prendront part à Sa nature divine. Les autres venant finalement, sous la tension et les souffrances plutôt que d’être déloyaux à Dieu, recevront une bonne récompense, Dieu merci. Ils n’avaient pas l’esprit de sacrifice, celui de souffrir pour le Seigneur délibérément, volontairement ; ils devaient être poussés au combat. Ils combattirent bien, une fois poussés, mais ne ressemblèrent pas à leur Capitaine qui alla au combat de Lui-même.

Maintenant il y a une troisième classe, Héb. 6 et Héb. 10. L’Apôtre dit que ceux qui désertèrent et tournèrent le dos au sang de l’Alliance et le considérèrent comme quelque chose de commun : ceux-là mourront de la Seconde-Mort. C’est pourquoi Jésus dit, Je garantis que tous ceux-ci iront à la mort. Une classe à la Seconde-Mort parce qu’elle était indigne. L’autre classe est poussée à prendre sa place pour le bien ou pour le mal — et

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quand tous seront morts, alors l’hypothèque sera recouvrée entièrement, car les billets auront été payés ; ils seront tous morts, aucun d’eux n’ayant une vie terrestre. Une des classes obtient une vie nouvelle sur le plan divin, une autre reçoit une vie nouvelle sur le plan spirituel, et une autre classe est composée de ceux qui meurent de la Seconde-Mort .

APPLICATION — Répétition de.

Question (1916) — Est-ce que l’application du mérite de Christ aura besoin d’être répétée ?

Réponse.— Ceci n’aura jamais besoin d’être répété. C’est une oeuvre achevée dont le Père a eu le dessein dès avant la fondation du monde. Il quitta la gloire qu’Il avait avec le Père dans ce but même ; Il est en train de faire la même chose tout au long de ces 1900 ans de l’Age de l’Evangile, et 1000 ans de plus seront nécessaires pour accomplir ceci. Dieu merci, Alléluia, quel Sauveur. Alléluia, quel Plan ! Alléluia, quel Père nous avons qui nous donne ce grand Plan ! Pensez-y ! Plus que cela, mes chers amis, la Bible dit que vous allez ressembler au Père céleste. Vous êtes des enfants de Dieu quand vous êtes engendrés de l’Esprit. Si un enfant est bien engendré, et avait une bonne mère et un bon père, l’enfant ressemblerait au père à chaque fois. Si Adam et Eve avaient retenu leur perfection, leurs enfants auraient tous été comme Adam lui-même, parfaits, de grands caractères. Or, Dieu a commencé une nouvelle race d’êtres spirituels, tous engendrés de l’Esprit. Ensuite nous serons à l’image de notre Père. Une mère, une Alliance sous laquelle nous fûmes tous engendrés et qui nous développera et nous amènera à la liberté glorieuse de notre Seigneur, et nous serons très ressemblants à notre Père. Il est bon pour les ingrats.

Devenant plus semblables à notre grand Rédempteur et plus semblables à notre Père céleste. Tout l’objet de notre vie, de notre foi, devrait être de développer la ressemblance de caractère.

ARBRES — Littéral et Figuratif.

Question (1913) — L’arbre de vie était-il littéral ou figuratif ? S’il était littéral, pouvez-vous donner une explication ?

Réponse. — Je n’ai aucune raison de penser que le serpent n’était pas réel ; ou que le jardin n’existait pas réellement ; ou que nos parents n’étaient pas un homme et une femme réels, ou que les arbres n’étaient pas réels et ne portaient pas des fruits littéraux. Quant à l’arbre qui représentait le péché, il ne démontrait rien d’autre qu’un acte de désobéissance. S’ils avaient obéi à Dieu, ils auraient d’abord appris la droiture et été amenés ensuite à une connaissance des effets du péché. Cependant, il leur fut permis d’agir selon leur libre arbitre et de prendre d’abord connaissance du péché en s’y jetant. Après 6000 ans de péché et d’iniquité, il leur sera alors permis d’apprendre la droiture.  En premier lieu ils ont appris le péché, et plus tard ils apprendront le bien ; tandis que, par l’obéissance, ils auraient d’abord appris le bien, et acquis ensuite une connaissance secondaire ou indirecte du mal. C’est-à-dire qu’une fois parvenus à une connaissance de la droiture, Il leur aurait expliqué les propensions au péché, sans participation de leur part, comme

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vous pourriez vous informer sur l’ivrognerie sans pour autant vous enivrer.

ARCHANGE — Y en a-t-il d’autres ?

Question (1911) — Autant que j’ai pu le déterminer à partir des Ecritures, Michel est le seul Archange mentionné. Pensez-vous qu’il y en ait d’autres ?

Réponse. — J’ai précisément la même pensée.

ARGENT — Sécurité bancaire.

Question (1910) — Pendant combien de temps pensez-vous que l’argent sera en lieu sûr à la banque ?

Réponse. — Jusqu’à ce que vous le retiriez, ou jusqu’à ce que la banque “explose”. Je ne pense pas que je puisse répondre de manière plus définie à ce sujet. Et certaines banques semblent apparemment être plus proches de la rupture que d’autres — à cela je devine que tous seront d’accord ; c’est une question bien difficile, je pense que je vais devoir la laisser.

ARGENT — Comment l’investir .

Question (1912) — Reconnaissant que dans un proche avenir les banques doivent tomber, réalisant aussi notre responsabilité de pourvoir décemment pour nous-mêmes et pour ceux qui dépendent de nous, quelle ligne de conduite considéreriez-vous comme sage concernant l’argent investi qui ne pourrait pas être retiré, disons pendant trois mois, et pourriez-vous donner une idée sur la manière selon laquelle cet argent pourrait être utilisé afin que nous puissions être de bons intendants de ce que nous possédons ?

Réponse. — Puis-je vous dire comment utiliser tout l’argent que vous possédez ? Est-ce cela la question ? Je pourrais vous dire comment employer plus que tout l’argent que vous possédez ou ne posséderez jamais, mais je ne le ferai pas. Il y a cependant un bon point dans cette question. Supposez que le père de famille ou la mère de famille ne soient pas dans la Vérité, quelles devraient être leurs obligations et leur ligne de conduite concernant ces obligations envers la famille ? Je conseillerais à quiconque possède un peu d’argent de veiller à ce qu’il garde la soute à charbon pleine maintenant et dans le futur. Vous pouvez demander si cela n’est pas une manifestation de foi faible, mais je maintiendrais qu’il n’en est rien, car nous devons faire notre part. Sous les conditions présentes, il ne serait pas mauvais de faire provision d’une réserve raisonnable  de certaines sortes de nourriture de nature plutôt incorruptible.

Je suggérerais une réserve de boeuf en boîte, de fruits en conserve, et autres de ce genre. Nous pourrions aussi mettre de côté quelque chose du genre de haricots. Tout ce que vous êtes enclins à faire, veillez à ce que vous ayez un surplus de côté. Cette réserve d’une provision raisonnable ne jette en aucune façon le doute ou la crainte que Dieu nous oubliera à un moment quelconque. En ce qui concerne l’argent et la propriété, je dirais que si je possédais une petite chaumière dans un voisinage favorable, favorable à son entretien, pour la femme et la famille qui ne seraient pas dans la Vérité, je garderais cette chaumière afin que je puisse montrer à ceux qui resteraient après ma mort que mes intentions dans tous les cas étaient

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bonnes. Ayez une petite maison plutôt qu’une grande maison qui pourrait être pillée dans le Temps de Détresse à venir. Nous vous donnons ceci comme signe d’indication pour vous guider, si vous y tenez.

ARMEE — Qui constitue celle de Dieu ?

Question (1909) — Avez-vous, dans quelque mesure, changé vos vues quant au pouvoir qui constituera l’Armée de Dieu, depuis la publication de l’Aurore qui traite de cette question ?

Est-ce que le dicton, “Ouvriez, unissez-vous, vous n’avez rien à perd re que vos chaînes ; vous avez un monde à gagner ” , vous donne à penser quelque chose à ce sujet ?

Réponse. — Non, je ne vois aucune raison de changer mes vues, non pas que nous soutenions que nos vues ne peuvent être changées ; nous avons le même droit de changer nos vues que qui que ce soit d’autre. Nous ne voyons pas la nécessité de changer. Nous pensons que le Seigneur va utiliser des millions de gens, qui ne seront pas des saints, comme Son armée, et qui ne sauront pas qu’ils Le servent. Nous lisons qu’ll utilisera le courroux de l’homme pour Le louer. Les gens feront oeuvre de louange à Son égard et ne seront pas conscients du fait, de même qu’Il peut Se servir de Satan comme de Son serviteur pendant cet Age de l’Evangile pour tourner la meule sur laquelle les joyaux du Seigneur sont polis. Il pense qu’il nous broie en poussière, mais il ne met qu’un poli sur les joyaux .

Quant à la seconde partie de la question concernant le sujet des ouvriers qui s’unissent, oui, je pense que ce serait une suggestion en accord, notamment, avec le fait que le Seigneur utilisera probablement la masse des humains, étant donné qu’ils constitueront probablement la grande armée du Seigneur. D’un côté seront rassemblés les princes de la terre, les capitaines d’industrie, les capitaines de la finance, avec autant de gens qu’ils peuvent rassembler sous leur influence. Ensuite, de l’autre côté se trouvera une grande armée de mécontents, en accord avec le Socialisme, revendiquant que c’est le remède de Dieu. Nous répondons que nous ne doutons pas de la sincérité de leur cœur et de leurs intentions ; cependant, nous ne pensons pas qu’ils seront capables d’accomplir ce qu’ils désirent, mais produiront un fiasco de l’affaire. Après être arrivés à un stade où ils croiront obtenir tout ce qui est à leur portée, et qu’ils trouveront que les puissances de l’argent ne les laisseront pas faire ce qu’ils veulent faire, ils se sentiront tellement en rébellion contre leur état qu’au lieu d’aller vers le Socialisme ils iront vers l’Anarchie ; alors, Dieu laissera le monde exécuter sa destruction ; après cela, Il interviendra par Son propre pouvoir et, hors de la confusion, Il fera sortir la paix et l’ordre et établira le Royaume de Son Fils et de l’Epouse, la femme de l’Agneau.

ASSURANCE – Est-il bon de s’assurer à court terme ?

Question (1912) – Est-il bon de souscrire une police d’assurance sur la vie pour cinq ans, ou qui expire dans cinq ans ? Cela vaut-il la peine de souscrire ?

Réponse. – Je ne connais pas les conditions de vos compagnies d’assurances ici en Grande-Bretagne, mais je sais que

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nous avons beaucoup de très bonnes compagnies aux Etats-Unis. Dans de nombreux cas, elles sont aussi puissantes que les banques, et dans certains cas, elles sont plus puissantes encore, et certaines de ces sociétés se mettent maintenant à émettre des contrats très bon marché. Celui qui veut laisser de l’argent à sa famille fait tout aussi bien de le confier aux assurances, car il y sera tout aussi à l’abri que dans les banques. Serait-il bon que nous assurions notre vie ? Je dirais que c’est une grande bénédiction pour l’humanité. Cependant, ne placez pas votre confiance dans ces compagnies plutôt que de vous confier dans le Seigneur. Certaines personnes pauvres du monde mettent toute leur confiance dans les banques, les compagnies d’assurances  et la bourse. Lorsque ces institutions s’effondreront, alors leur pauvre foi mourra. Nous ne cherchons pas à faire des provisions pour nous-mêmes, mais nous devrions chercher à nous rendre utiles et à saisir toutes les occasions qui se présentent pour aider notre entourage qui nous surv ivra. Que faire donc de notre argent ? Dans quelle banque le placer ? Je ne le sais pas, et je ne vous le dirai donc pas. Le Seigneur conseillait que nous placions notre trésor “ où ni la teigne, ni la rouille ne gâtent ” . Je ne connais qu’un seul investissement qui soit absolument sûr, et c’est un investissement céleste “ où les voleurs ne percent ni ne dérobent ”. Je ne peux pas et n’essaierai pas de donner de conseils qui soient aussi bons que les paroles du Maître. J’ai simplement fait quelques allusions et suggestions, mais c’est une question à laquelle on ne peut pas répondre finalement et de manière concluante, pour autant que je le sache.

ASSURANCE – Une Police à court terme est-elle un bon investissement ?

Question (1912) – Cela vaut-il la peine de souscrire une police d’assurance vie de cinq ans?

Réponse. – Je me sens tellement persuadé qu’il va m’arriver un malheur, que mon expérience personnelle s’achèvera  certainement dans une calamité d’une sorte ou d’une autre, que j’ai souscrit à une petite police dans une compagnie d’assurances accidents afin de laisser quelque chose pour mon épouse et pour ma soeur. Naturellement, c’est une information personnelle. N’en parlez à qui que ce soit.

BABYLONE — Au sujet du fleuve Euphrate.

Question (1911) — La Babylone littérale était bâtie sur le fleuve littéral Euphrate, alors que la Babylone mystique est située sur l’Euphrate mystique. Alors, quel est le fleuve mystique ?

Réponse. — Nous aurons bientôt un sermon sur ce sujet, et vous y obtiendrez peut-être la réponse. Mais, très brièvement, je dirai que l’Euphrate mystique représenterait des peuples selon l’explication qui nous est donnée dans les Ecritures. Par conséquent, les eaux sur lesquelles la femme est assise sont les peuples et nations et langues, et le détournement des eaux de l’Euphrate mystique de Babylone-antitype ou de la Babylone mystique représenteront le détournement que des peuples s’éloignent d’elle. Et beaucoup s’en détournent maintenant selon ce que nous lisons dans les journaux. On trouve partout de très

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petites assemblées. Ainsi, il y a trois  semaines, quand j’étais à Boston, le rédacteur-adjoint du “Boston Congregationnalist ” vint me voir le lundi suivant notre sermon du dimanche et dit : “ Pasteur Russell, puis-je vous poser une question ?”

“ Oui ” .

“Je suis rédacteur-adjoint du “Congregationnalist” et j’étais dehors dimanche, au théâtre de Boston ; il faisait très chaud ce jour-là ; lorsque j’ai jeté un coup d’oeil sur l’assistance et vu quatre mille personnes sous un toit chaud, et assises là aussi longtemps, j’ai commencé à me demander pourquoi nos plus grandes églises ici à Boston et nos plus éloquents prédicateurs et les choeurs les mieux payés en ont seulement entre vingt, quarante ou peut-être de cinquante à soixante-dix à une réunion. Comment cela se fait-il ? Voulez-vous me dire ce que vous en pensez ?”

Je répondis : “Je pense, mon ami, que la Bible explique cela en disant qu’il y avait une famine dans le pays — pas une famine pour du pain ou pour de l’eau, mais une famine, dit l’Eternel, d’entendre la Parole de l’Eternel”. Je lui dis “Je pense que ces gens avaient besoin d’entendre quelque chose au sujet de la Parole de l’Eternel” .

BAPTEME — Au Nom du Saint Esprit.

Question (1907) — Quelqu’un a demandé pourquoi nous baptisons au nom du Père, et du Fils, et du saint Esprit, si le saint Esprit n’est pas une personne ?

Réponse. — En premier, parce que c’est la formule donnée dans les Ecritures, et en second, parce que c’est la pensée correcte. Nous ne baptisons pas en notre propre nom, ou au nom de l’église baptiste, ou au nom de quelqu’autre église. Mais quelle autorité reconnaissons-nous ? Reconnaissons-nous l’autorité et l’approbation du Père pour baptiser ? Oui, bien sûr. Reconnaissons-nous l’autorité et l’approbation du Fils au baptême  ? Oui, vraiment. Reconnaissons-nous que l’Esprit approuve ce sujet du baptême ? Oui, assurément. Bien, alors, nous exécutons le baptême au nom du Père, et du Fils et du saint Esprit, comme représentant que telle est la volonté de Dieu et, dans tous les sens, l’esprit de la volonté et de l’enseignement du Seigneur. La pensée est que ce sujet du baptême est approuvé par le Seigneur Jésus, approuvé par le Père céleste, et approuvé par l’esprit de sainteté, l’esprit de Dieu, l’esprit de la Vérité.

BAPTEME — Paroles employées dans le service.

Question (1909) — La doctrine de la Trinité étant antiscriptural e, pourquoi, en baptisant, baptisons-nous au nom du Père, du Fils et du saint Esprit ?

Réponse. — Parce que le Seigneur Jésus parut donner la formule quand Il dit “Au nom du Père, et du Fils et du saint Esprit ” .

A quel nom ?

Eh bien, par l’autorité, non à la ressemblance de la mort du Père et du Fils et du saint Esprit, parce que le Père et le saint Esprit ne sont pas morts et nous ne les baptisons pas dans le Père et dans le saint Esprit. Nous baptisons en Christ, mais au nom de, du Père, et de, du saint Esprit. Ce n’est pas simplement

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quelque chose que notre Seigneur Jésus institua et souhaita que nous commémorions, mais I1 voulait que nous sachions qu’en faisant cela nous le fassions en harmonie avec la volonté du Père et la volonté du saint Esprit, aussi bien qu’en harmonie avec Son Propre Esprit.

BAPTEME — Concernant la rémission des péchés.

Question (1909) — (Actes 2 : 38, 39), “Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, en rémission des péchés ; et vous recevrez le don du saint Esprit : car à vous est la promesse et à vos enfants, et à tous ceux qui sont loin, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera à lui”. Si, selon le commandement de Pierre, tous les appelés doivent être baptisés pour la rémission des péchés dans le but de recevoir le saint Esprit, comment harmonisez-vous ceci avec l’Ecriture, que seuls les Juifs étaient baptisés pour la rémission de leurs péchés ?

Réponse. — Je réponds que les Ecritures ne disent pas ce que vous pensez qu’elles disent ici. Lisez ce passage une douzaine de fois. La plupart des gens doivent lire quoi que ce soit une demi-douzaine de fois. Vous ne devez pas vous sentir offensé parce que d’autres ont fait de même. Combien de passages des Ecritures avez-vous lu une centaine de fois ? Un grand nombre.

Maintenant, que disait Pierre ? Que ceux qui étaient devant lui devaient être baptisés pour la rémission de leurs péchés, afin qu’ils puissent recevoir le don du saint Esprit, et ensuite il continue à prouver qu’il est juste dans sa déclaration parce que la promesse est à vous, et à vos enfants, et aussi à ceux qui sont loin, mais il ne dit pas que ceux qui sont loin ont besoin d’être baptisés pour la rémission de leurs péchés, car ils étaient les Gentils. Les promesses n’étaient pas seulement à vous et à vos enfants. Pierre, parlant sous l’inspiration du saint Esprit, comme porte-parole de Dieu, disait, “Aussi à ceux qui sont loin”, mais il ne disait pas comment ceux qui sont loin pourraient être reçus, ni quel genre de baptême était nécessaire pour eux.

BAPTEME — Fut-Il ordonné aux Juifs d’être baptisés.

Question (de l’assistance) (1911) — Y avait-il un ordre quelconque de Jéhovah aux Juifs d’être baptisés ?

Réponse. — Je viens de dire qu’il n’y avait absolument rien de tel dans la Loi. Ce que fit Jean était quelque chose de spécial pour la circonstance ; or, Jésus dit que s’ils avaient cru Jean et avaient accepté ce qu’il disait, ils auraient été bien disposés et auraient cru en Lui. Le message de Jean était un message  spécial, un baptême spécial pour un but spécial, et non pas un sujet envisageant d’amener des gens du dehors, car il ne prévoyait pas d’amener qui que ce soit. Quand Jésus vint vers Jean, Jean savait que Jésus était saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs. Jean objecta et dit, “Non pas Seigneur. Si l’un de nous doit être baptisé, si l’un de nous est un pécheur, je le suis, pas toi, et tu devrais me baptiser plutôt que je ne te baptise”.

Mais Jésus ne baptisa pas Jean et ne lui expliqua pas du tout la philosophie. Il dit simplement, “Jean, souffre qu’il en soit

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ainsi maintenant ; je ne t’expliquerai pas pourquoi”. A présent, nous pouvons en connaître la cause. Jésus n’avait aucun péché à laver ; c’est pourquoi, cela ne devrait pas en être, comme notre ami l’a suggéré, un exemple pour tous les pécheurs, devant laver tous leurs péchés car, comment Jésus, qui n’avait pas de péché, aurait-Il pu être un exemple pour tous les pécheurs d’avoir à laver leurs péchés ? La réponse que nous devons donner est que Jésus fit quelque chose de nouveau, de particulier et spécial, différent de tout ce que Jean avait fait jusqu’alors, soit avant, soit après. Il accomplissait quelque chose que Jean ne comprenait pas du tout. Jésus posait le fondement pour un nouvel ordre de choses et, par Son baptême, Il ne symbolisait pas l’enlèvement de la souillure de la chair, pas plus que l’enlèvement du péché, car Il n’avait pas péché, mais Il symbolisait la pleine consécration de Sa vie, même jusqu’à la mort. Et, de cette manière, Il déposa Sa vie, en figure, par un baptême dans la mort, non par le lavage des péchés, mais par un baptême jusque dans la mort, tel que saint Paul le disait ; ainsi, tous les croyants à qui les péchés ont été pardonnés ont le privilège d’être baptisés dans la mort avec Lui, parce qu’ils n’ont plus de péchés à laver désormais,  mais ils doivent être baptisés dans Sa mort, comme st. Paul le déclare dans le sixième chapitre de Romains, “Ainsi,  nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, dans ce glorieux corps du Messie, duquel Il est la Tête — ainsi nous tous qui sommes baptisés en Jésus-Christ, sommes baptisés en Sa mort, non baptisés pour la rémission des péchés, non baptisés dans l’eau, mais baptisés dans Sa mort”. Dès lors, tous ceux d’entre nous qui furent baptisés dans la mort avec Christ, abandonnant notre propre volonté pour faire la volonté du Père, même jusque dans la mort, comme Il le fit — ainsi que beaucoup de nous ont pris cette position, les Ecritures nous disent que cela est agréable aux yeux de Dieu et que nous devrions symboliser cette chose, symboliser cette consécration par une immersion dans l’eau, comme Jésus symbolisa Sa consécration par une immersion dans l’eau. Ainsi nous suivrons Son exemple.

BAPTEME — Au Nom de Qui ?

Question (1911) — “Les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du saint Esprit”. — Serait-il correct de dire que ceci implique trois baptêmes en un — à savoir : au nom du Père pour notre justification, au nom du Fils pour notre sacrifice, et au nom du saint Esprit pour être baptisés pour notre engendr-ment de l’Esprit ?

Réponse. — Nous répondons, “Non”. Selon ma compréhension cela ne serait pas du tout la pensée. Nous sommes baptisés au nom de — c’est-à-dire par l’autorité de ; non simplement ce que dit Jésus : c’est quelque chose de moi que je vous donne, mais qu’Il nous donnerait la compréhension que ce baptême qu’Il recommanda à l’Eglise était un baptême dans le nom de — c’est-à-dire par l’autorité du Père, et du Fils et du saint Esprit ; de la même façon que s’Il employait un nom de firme , Smith, Jones et Brown. Smith, parlant sur ce sujet, ne dirait certainement pas : allez et baptisez en mon nom, mais faites-le avec la pleine autorisation de toute la firme, Smith, Jones et Brown.

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Ainsi Jésus disait, allez et baptisez au nom, par [ou sous] l’au-torité de, du Père, du Fils et du saint Esprit.

BAPTEME — Au sujet des Apôtres recevant celui de Jean .

Question (1911) — Tous les Apôtres et les Israélites ont-ils vraiment reçu une immersion dans l’eau, soit celle de Jean, soit notre immersion symbolique ?

Réponse. — Concernant l’Apôtre Paul, nous savons qu’il reçut le baptême d’eau, mais il ne reçut pas le baptême d’eau dans le même sens que les Gentils convertis le reçurent. Il était Juif et il y avait des conditions différentes pour les Juifs. Les Juifs, en vertu de l’Alliance de la Loi, laquelle s’applique à eux seulement et non pas aux Gentils, étaient déjà en relation avec Dieu ; par conséquent, lorsqu’un Juif croyait en Christ, Christ, dans la mesure où cela concernait Son esprit, prenait la place de Moïse, Se tenait à la place de Moïse, pour celui qui était un Juif et qui croyait en Jésus. Et si, en tant que Juif, il était déjà en Moïse, alors en tant que Juif, lorsqu’il avait reconnu Christ comme le Moïse-antitype, il était déjà dans le Moïse-antitype par la foi. Par conséquent, il n’avait pas besoin du même genre de baptême en Christ dont les Gentils avaient besoin, et aucun des Juifs n’eut un tel baptême dans ce temps. Le baptême que les Juifs observaient était un lavage symbolique de leurs souillures, en tant que Juifs. C’est-à-dire qu’il représentait simplement une purification de leur chair revenant en harmonie avec la loi divine et enlevant la souillure de la chair.

Jean ne prêchait pas le baptême que vous et moi observons maintenant. Il prêchait un baptême destiné spécialement aux Juifs, en particulier à eux en tant que pécheurs, disant : “ Repentez-vous, réformez-vous et soyez baptisés”. Disait-il, soyez baptisés en Christ ? Oh, non, ils étaient déjà baptisés en Moïse. Mais repentez-vous et soyez baptisés et lavez-vous de vos péchés. Quels péchés devaient-ils laver ? Eh bien, toutes choses contraires à l’Alliance mosaïque, contraires à l’Alliance de la Loi, toutes les transgressions extérieures qu’ils avaient commises et qu’ils auraient pu éviter. Ils devaient ainsi montrer qu’ils s’en étaient détournés, repentis, et les avaient rejetés. Ils allaient désormais marcher dans une vie propre, pure, dans la mesure où ils en étaient capables. Qu’en est-il de ceux des Juifs qui vinrent à Jean pour le baptême ? Nous n’avons aucune raison  de penser qu’aucun des disciples participa à ce baptême, ou que Jean-Baptiste le fit lui-même. Pourquoi pas ? parce qu’ils n’étaient pas de la classe de ceux qui étaient appelés pécheurs en ce temps là. Jean-Baptiste n’était pas un pécheur. Il cherchait à marcher le mieux qu’il pouvait en harmonie avec l’Eternel.

Les disciples n’étaient pas non plus des pécheurs. Ils s’efforçaient tous de marcher autant que possible comme de saints hommes, selon les critères de la Loi ; ils ne péchaient pas volontairement contre la Loi. Par conséquent, nous voyons pourquoi il n’est pas noté que l’un quelconque des Apôtres, excepté saint Paul, ait été immergé. Quand Jésus vint à Jean-Baptiste pour être baptisé, Jean dit : “Il n’y a pas de raison, je ne pense pas que je doive Te baptiser ; tu n’es pas un pécheur, Tu n’as pas de péchés à laver. Tu n’as pas vécu en violation flagrante de la loi ;

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je n’appelle pas de personnes comme Toi ; si l’un de nous a besoin d’être baptisé, pourquoi ne le serais-je pas, plutôt que Toi. Tu es saint, innocent, pur et séparé des pécheurs. Je ne suis pas aussi parfait que Toi mais n’ai pas besoin non plus d’être baptisé ” .

Ainsi, tous les Juifs se trouvaient dans une condition particulière, différente de celle des autres. Les Gentils, de toute manière, étaient totalement coupés de relations avec Dieu ; il était nécessaire qu’ils soient amenés en relation avec Lui. Du moment qu’ils ne devaient pas aller en Moïse et être transférés de Moïse à Christ, ils étaient amenés directement en Christ par le baptême, la foi et l’obéissance, au lieu de passer par l’intermédiaire de Moïse. Je ne suis pas sûr de m’être bien fait comprendre.  Cela ne prendrait pas moins d’une heure à discuter du baptême. S’il y a quelque question sur ce point, je la considérerai, mais si vous êtes éclairés, je n’irai pas plus loin sur ce sujet.

BAPTEME — Genre de péchés que Jean a pardonnés.

Question (1911) — Le baptême de Jean était-il pour la rémission de péchés évitables ou inévitables contre leur Alliance de la Loi ?

Réponse. — Il était pour la rémission de péchés évitables, de péchés flagrants, et on ne concevait, ni ne s’attendait, à ce que les Juifs pieux vinssent à Jean pour être baptisés. Il était pour la classe des pécheurs — pour toutes les classes qui se rendaient compte qu’elles avaient perdu leur relation avec Dieu. Il disait, “Venez maintenant, si vous voulez vous apprêter pour le Royaume du Messie, en essayant d’observer la Loi de votre mieux, en prenant cette immersion dans l’eau comme l’acceptation de votre rejet du péché et du début de votre nouveau cours de vie”. C’est tout ce que signifiait le baptême pour les Juifs. Ce n’était pas une institution normale. C’était une chose particulière qui n’appartenait qu’à la fin de l’Age, et Jean essaya  là de préparer spécialement un peuple en prêchant ainsi la sainteté et en rejetant le péché pour le Messie ; car le témoignage est que, s’ils avaient cru Jean, ils auraient cru Jésus. S’ils ne croyaient pas Jean, s’ils ne prêtaient pas attention à ce qu’il disait, et s’ils ne s’efforçaient pas de regagner l’harmonie avec Dieu pour devenir aussi saints qu’ils en étaient capables, alors ils n’étaient pas en état de recevoir le message que Dieu avait à donner.

BAPTEME — Pourquoi l’eau est-elle un type ?

Question (1912) — Pourquoi parle-t-on de ce baptême d’eau de Jésus comme d’un type ? Etait-ce un symbole dans Son cas comme dans le nôtre ?

Réponse. — Oui, juste comme dans notre cas — un symbole de Sa consécration, un symbole de Son entrée dans la mort , et de Sa résurrection des morts. Tout ceci était un symbole dans Son cas exactement comme dans le nôtre.

Bien que l’on en parle quelquefois comme d’un type, strictement parlant ce n’était pas un type. Parfois on utilise les mots de façon vague. C’était un symbole, non un type. Si j’ai jamais employé le mot type en rapport avec lui, c’est parce que le mot juste m’a échappé, et que le mot incorrect est venu à la place.

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BAPTEME — Fut-ce l’eau ou l’Esprit en premier dans le cas de Jésus ?

Question (1912) — Jésus fut-Il baptisé d’eau avant qu’Il ne fût baptisé de l’Esprit ? Lequel était le premier ?

Réponse. — Le récit semble impliquer que Dieu manifesta la descente de l’Esprit sur Jésus après Son baptême. Jésus fut baptisé dans la mort avant qu’Il ne pénétrât dans l’eau, dans le sens qu’Il avait abandonné Sa propre volonté, dans le sens que l’Apôtre cite, de l’Ancien Testament : “Voici, je viens comme il est écrit de moi dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté ; c’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir”. Il vint pour accomplir tout ce qui était écrit dans le Livre Le concernant. Il était déjà mort à Sa volonté, sinon Il ne serait pas venu vers Jean. Mais Dieu manifesta Son acceptation du sacrifice que fit Jésus de Lui-même en attendant apparemment jusqu’après que Jésus eût accompli le symbole.

Aussi lisons-nous que c’est après qu’Il eut émergé et fut sorti de l’eau que l’Esprit vint, et que Dieu donna ce signe extérieur. Ce signe extérieur n’était pas pour tous, mais pour Jean — Jean le vit, Jean en porta le témoignage, etc.

BAPTEME — Des Israélites au sujet de celui de Jean .

Question (1913) — Dans le type, les Israélites avaient-ils vraiment besoin de l’immersion de Jean ?

Réponse. — Nous comprenons que les Israélites n’avaient vraiment aucun besoin de l’immersion de Jean, parce que Jean ne signalait pas aux saints des Israélites de venir à son immersion. Il invitait à venir ceux qui vivaient dans un état de péché. Il n’y a absolument aucune preuve que Jean-Baptiste fut jamais immergé par son propre baptême, et lorsque Jésus apparut il objecta en disant, Bien, Tu n’es pas pécheur, pourquoi devrais-Tu venir à moi ? Je baptise les pécheurs en leur disant de sortir de la désobéissance et de revenir en harmonie avec la Loi mosaïque. Jésus ne s’arrêta pas pour discuter du sujet avec Jean, parce que Jean n’aurait pas pu comprendre ; ce n’était pas le moment opportun pour que Jean comprît ; il ne faisait pas partie des engendrés du saint Esprit ; personne ne fut engendré du saint Esprit avant la Pentecôte. C’est pourquoi Jésus ne discuta pas du sujet avec lui, mais dit simplement, Jean, permets qu’il en soit ainsi ; Je sais ce que Je fais. Jésus faisait un type [symbole — Trad.] d’une chose nouvelle. Il ne rejoignait pas du tout le baptême de Jean. Il ne lavait pas Ses péchés pour revenir en harmonie avec la Loi parce qu’Il n’avait jamais été en rupture d’harmonie avec la Loi.

BAPTEME — Questions posées aux candidats.

Question (1913-Z) — Quelles sont les questions que pose généralement le frère Russell lorsqu’il reçoit des candidats pour l’immersion dans l’eau ?

Réponse. — Vous remarquerez qu’elles suivent des lignes générales — ce sont des questions auxquelles tout chrétien, quelle que soit sa confession, devrait pouvoir répondre par l’affirmative, sans hésitation, s’il convient à être admis comme membre de l’Eglise de Christ :

(1) Vous êtes-vous repenti du péché avec la réparation dont vous êtes capables, et croyez-vous au mérite du sacrifice de

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Christ pour le pardon de vos péchés et le fondement de votre justification ?

(2) Avez-vous accompli une entière consécration de vous-même avec tous les pouvoirs que vous possédez — talent, argent, temps, influence — tout pour le Seigneur, afin de les employer fidèlement à Son service, même jusqu’à la mort ?

(3) En nous fondant sur ces confessions, nous vous reconnaissons comme membre de la Maison de la Foi, et vous tendons comme tel la main droite de la communion, non au nom de quelque secte ou parti ou croyance, mais au nom du Rédempteur, notre Seigneur glorifié et de Ses fidèles disciples.

BAPTEME — L’Immersion dans l’Eau au sujet de notre Seigneur et des Apôtres .

Question (1913) — Voyant que notre Seigneur Jésus symbolisa Sa consécration par l’immersion dans l’eau, comment se fait-il que les Apôtres ne le firent pas ?

Réponse. — Je ne sais pas.

BAPTEME — Celui de Notre Seigneur.

Question (1913-Z) — Notre Seigneur fut-Il baptisé dans l’eau avant d’être baptisé du saint Esprit ?

Réponse. — Le récit que donnent les Ecritures du baptême de notre Seigneur au Jourdain semble impliquer que Dieu manifesta la descente du saint Esprit sur Jésus après Son baptême d’eau. Il fut baptisé dans la mort avant qu’Il n’entrât dans l’eau, dans le sens qu’Il avait abandonné Sa propre volonté ; dans le sens de l’Ancien Testament que cite l’Apôtre : “Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir” (Ps. 40 : 7, 8 ; Héb. 10 : 7). Notre Seigneur vint pour accomplir tout ce qui était écrit dans le Livre Le concernant.

Notre Seigneur était déjà mort à Sa propre volonté ; autrement Il n’aurait pas pu aller vers Jean au Jourdain. Mais Dieu manifesta Son acceptation du sacrifice que fit Jésus de Lui-même en attendant apparemment jusqu’après que Jésus eût accompli le symbole. Aussi lisons-nous qu’après qu’Il sortît hors de l’eau, le saint Esprit descendit comme une colombe. Dieu donna ce signe extérieur, non pas pour tous, mais pour Jean, qui “vit et rendit témoignage”, comme le déclarent les Ecritures — Jean 1 : 32-34.

BAPTEME — Pas certain de la Consécration.

Question (1916) — Prenez le cas d’un jeune frère qui n’est pas certain qu’une consécration symbolisée il y a quelque temps fût complète et qui n’est pas certain d’être engendré de l’Esprit ou non. Quel serait votre conseil dans un tel cas ?

Réponse. — Je vous conseille de rendre cela certain. Si quelqu’un éprouve de l’incertitude sur un tel sujet, je pense que le mieux à faire est de s’en assurer. Ce serait mon avis sur tous sujets de ce genre. Dans ce cas, je ferais une entière consécration de toute mon âme, de tout mon esprit et de toute ma force à l’Eternel ; je Lui demanderais d’avoir la bonté de recevoir ceci par l’intermédiaire de Christ, et je crois qu’Il le ferait. Si rien n’est laissé de côté, je sais que c’est exactement ce que Dieu exige et, par la foi, je me saisirais de cette proposition et dirais,

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j’appartiens à l’Eternel et Il est mon Père. Quant aux preuves de la réception du saint Esprit, je les chercherais de diverses façons : dans un désir croissant de ma part de connaître l’Eternel, de faire Sa connaissance, je ferais donc l’étude de Sa Parole afin que je puisse acquérir la connaissance ; mon désir de Le servir, et de rechercher des occasions de Le servir, tout ceci indiquerait que j’ai le même esprit qui se trouvait en Christ Jésus, le même qui Le poussait et L’animait, qui Le conduisait à faire la volonté du Père. Je m’attendrais à ce que les yeux de ma compréhension s’éclaircissent de plus en plus, afin de pouvoir comprendre avec tous les saints les longueurs, les largeurs, les hauteurs et les profondeurs du grand amour et du grand Plan de Dieu ; je continuerais dans cette voie, et je crois qu’en agissant de la sorte j’obtiendrais le prix.

BELIER — Egorgé à la place d’Isaac — Son Antitype .

Question (1911) — Si Abraham est un type de Jéhovah,  et si Isaac est un type de Christ, que typifie le bélier égorgé à la place d’Isaac ?

Réponse. — Je pense que le bélier égorgé à la place d’Isaac typifiait Isaac – à sa place, son représentant et, dans ce sens, naturellement, il typifiait Christ. Si Isaac typifie Christ, alors le bélier typifie Christ.

BETE — Nombre de.

Question (1911) — Qu’en est-il concernant le nombre de la bête, 666 ?

Réponse. — Diverses interprétations lui sont données. Je ne suis pas spécialement préparé à donner tout ce qui concerne ma vue sur le sujet, sinon que je crois qu’il représenterait le titre de la papauté. Trois mots latins sont inscrits sur la couronne du Pape, Vicarius Felii Dei, le Fils Délégué de Dieu. Ce titre attaché au pape semblerait être illégitime. Il n’est pas le Fils délégué de Dieu ; il n’est pas le vicaire de Christ ; il ne règne pas à la place de Christ ; et c’est pourquoi toute suggestion qu’il est le remplaçant ou le représentant de Christ en pouvoir de règne semblerait être pour autant un blasphème. Non que le pape ou les catholiques comprennent qu’ils blasphèment. Je suppose qu’ils ont entièrement confiance que ceci est très vrai à son sujet. Mais selon notre compréhension ce n’est pas vrai ; il est dans une fausse position, et est réellement l’Antichrist, ou la contrefaçon de Christ, comme la Bible s’exprimerait sur le sujet.

BIBLE — Adressée à une Dame ou à l’Epouse de Christ.

Question (1909) — Devrions-nous comprendre la seconde épître de Jean comme une lettre de Jean à un individu privé, ou comme une lettre de Christ à Son Epouse vierge ?

Réponse. — Je comprends qu’elle est de Jean à un individu privé. Ce qui est vrai d’un individu, cependant, serait vrai d’un certain nombre d’individus dans l’Eglise de Christ, puisque nous sommes membres du seul Corps. L’épître aux Corinthiens ne fut pas écrite à l’Eglise de Saratoga Springs, mais puisque l’Eglise de Corinthe et celle de Saratoga Springs sont sous les mêmes règles et ordonnances, l’épître s’applique aux deux. De même pour la seconde épître de Jean.

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BIBLE — Au Sujet de la création de la terre.

Question (1911) — La Bible parle de la création. Hors de quoi la terre fut-elle créée ?

Réponse. — La Bible ne parle pas de la création de la matière de la terre. Elle commence en disant : “Et la terre était”. Elle existait déjà, mais elle était sans forme et vide, et les ténèbres se trouvaient sur la face de l’abîme ; et la création qui est mentionnée pour les six jours, n’est pas la création de la matière, mais l’apport de l’ordre dans la matière.

BIBLE — Au sujet de son inspiration.

Question (1911) — Croyez-vous à l’inspiration de la Bible ?

Réponse. — Oui, je crois à l’inspiration de la Bible.

BIBLE — Infaillibilité.

Question (1911) — Croyez-vous que la Bible soit infaillible ?

Réponse. — Je crois que la Bible telle que Dieu l’a donnée est sans erreur. Il ne serait pas grammatical de dire que la Bible est infaillible. Je dirai que la Bible ne fait pas d’erreurs.

Seule une personne peut être infaillible, vous le savez, et je donnerai  ici l’explication qu’il y a des passages de la version commune de la Bible qui ne se trouvent pas dans les anciens manuscrits de la Bible, et certains de ces passages ont causé de la confusion.

BIBLE — Etant sans erreur.

Question (1911) — Pensez-vous que la Bible soit absolument dépourvue de toute erreur ?

Réponse. — Certaines parties de la Bible sont purement historiques. Les livres des Rois et des Chroniques et les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont purement historiques, et il n’y a aucun besoin particulier d’inspiration en ce qui les concerne, sinon que la providence divine les guida de telle sorte qu’ils n’omirent pas ce qui devait y être. Mais là où une histoire est écrite, il n’est pas nécessaire qu’elle soit inspirée, parce que toute vérité est bonne. Si saint Matthieu, par exemple, écrivait que Jésus dit ceci et cela, il raconte simplement ce qu’il a entendu, ce qu’il connaissait comme faits. Il n’avait pas besoin d’être inspiré pour dire la vérité, pas plus que vous n’avez besoin d’être inspiré pour sortir d’ici raconter ce que j’ai dit : vous devriez le raconter sans modification ; aussi n’y a-t-il aucun besoin d’inspiration à ce sujet. Or, je dirais qu’il y a des passages des Rois et des Chroniques où, de toute évidence, une erreur a été faite. Ce sont des livres historiques, et il y a de petites incorrections quelque part dans la façon dont la chose a été rapportée. Les deux livres recouvrent la même période de temps, mais l’un en donne une version un peu différent de l’autre. Il se peut qu’un jour nous voyions la manière dont on peut les remettre en harmonie, mais pas pour l’instant.

BIBLE — Les plus grandes difficultés d’un Pasteur [ou un Ministre de culte -Trad. ] .

Question (1912-Z) — Si la Bible a été interprétée de travers sur beaucoup de points d’importance vitale, comment

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devons-nous comprendre la Bible si nous n’avons pas assez d’instruction pour connaître ces choses ?

Réponse. — Les ministres [ou pasteurs] sont moins capables d’interpréter la Bible que toute autre classe de gens dans le monde. Les Séminaires théologiques n’enseignent pas l’interprétation de la Bible, mais instruisent les étudiants à défendre les différents credo, à étouffer l’examen, et à rendre stupide l’examinateur. Rien ne dérange plus un pasteur que des questions bibliques.

Notre conseil à ceux qui veulent connaître la Vérité est d’étudier les Ecritures et d’utiliser des Concordances et toute aide biblique qui les soutiendra dans une compréhension correcte et rationnelle des Ecritures. Mais assurez-vous que vous approchez le sujet honnêtement et en prière, avec le désir de connaître la Vérité et sans préjugés sectaires. Souvenez-vous des paroles du Maître, “Sanctifie-les par Ta Vérité ; Ta Parole est la Vérité”.

BIBLE — Dans l’Age Millénaire.

Question (1908) — L’humanité aura-t-elle besoin de la Bible dans l’Age millénaire ?

Réponse. — “Ta Parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier”. Et la raison pour laquelle nous avons à présent besoin de la Bible comme d’une lampe et d’une lumière est que nous sommes dans une période d’obscurité, jusqu’à ce que le jour pointe, et que l’étoile du jour se lève. Après que l’étoile du jour se sera levée, vous n’aurez plus besoin de lanterne [terme employé par fr. Russell – Trad.]. Le monde aura quelque chose de mieux que la lanterne. Mais je pense que la Bible sera toujours parmi l’humanité, de même que vous avez  l’histoire de France. Avez-vous besoin de l’histoire de France ? Vous n’allez pas vivre cent ans dans le passé, mais vous trouvez intéressant de lire l’histoire de France. Avez-vous besoin de l’histoire des Juifs ? Vous n’allez pas être Juif, n’est-ce pas ? Non, mais vous vous intéressez à connaître l’histoire des relations de Dieu avec les Juifs, Ses moyens providentiels et la façon dont ces choses aboutissent. Aussi je pense que le monde retirera une grande bénédiction de la Bible quand il verra comment les prophéties ont été écrites avant le temps, et comment elles se sont accomplies. Je pense que ce sera pour lui un grand manuel à étudier mais le monde ne dépendra pas de la Bible ; elle ne sera pas son instructeur alors comme elle l’est maintenant. Elle sera une sorte de lampe complémentaire, ou comme un tableau des temps passés qui l’aidera à avoir plus de révérence pour le Seigneur, pour Ses promesses et pour toutes Ses transactions du passé.

BIBLE — Dans les Cieux.

Question (1908) — Pensez-vous que quelqu’un d’autre que le monde utilisera la Bible ? Pensez-vous que l’Eglise utilisera la Bible après être passée au-delà du Voile ?

Réponse. — Non, lorsque nous irons aux cieux, nous n’aurons pas de Bible spirituelle.

BIBLE — Employée par qui dans le Millénium ?

Question (1908) — Est-ce que quelqu’un d’autre que le monde utilisera la Bible ?

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Réponse. — Il n’y aura personne d’autre ici que le monde pour l’utiliser ; ils seront tous du monde, sauf les Anciens Dignes. Il se peut qu’ils y fassent allusion de temps en temps, ainsi qu’aux “Aurores” [les volumes de la Parousie -Trad.], mais elle ne sera pas leur guide parce que les Anciens Dignes seront sous le contrôle direct de l’Eglise spirituelle ; toutes les instructions viendront directement de l’Eglise aux Anciens Dignes, et des Anciens Dignes à tout le peuple, et ils ne dépendront pas de la Bible. Mais vous pouvez supposer qu’Abraham, par exemple, sera très content de lire le récit de la Genèse et les prophéties, et qu’il sera très heureux de lire le passage  du Nouveau Testament où Jésus dit qu’I1 était avant Abraham. Abraham regardera cela en s’exclamant : Jésus a dit cela, comme c’était vrai ; et combien je m’attendais peu à quelque chose comme cela ! Et, pour autant que je le sache, il se peut qu’il s’intéresse à la lecture des “Aurores”, et à beaucoup d’autres livres – peut-être à l’histoire de France, et qu’il voie comme ils pensaient qu’il était glorieux de se massacrer, il se peut qu’il aille regarder certaines statues et monuments de guerre et dise,

Pourquoi ont-ils fait cette statue ?

C’était un grand homme,

Qu’a-t-il fait ?

Oh, il dirigea une compagnie d’hommes ; ils avaient des fusils, de la poudre, et des balles et ils ont tué beaucoup de gens.

Est-ce la raison pour laquelle on le considéra comme un grand homme ?

O u i .

Ainsi, à l’avenir, ils jetteront un coup d’oeil en arrière sur ces histoires de guerres avec un intérêt très particulier pour voir quel genre de folie pouvait s’emparer de la famille humaine, combien les gens pouvaient devenir fous pour se tuer les uns les autres à propos d’un sujet insignifiant, – qu’ils aient été Démocrates ou Républicains ; ou qu’ils aient été Méthodistes ou Presbytériens. Nous ne faisons que commencer à acquérir l’esprit de sobre bon sens ; nous n’avons pas encore de sobre bon sens, nous acquérons l’esprit de sobre bon sens, sa disposition, et il nous parvient de plus en plus chaque jour. Dieu merci pour cela !

BIENS — Etabli sur tous Ses biens.

Question (1916) — Quels sont les “Biens” dont parle notre Seigneur Jésus en Matth. 24 : 47 lorsqu’Il dit, “En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens” ?

Réponse. — Je pense que cela dépend un peu du jugement de chaque individu. Le Seigneur n’a pas dit de quels biens Il parle, et donc Il laisse à vous  et à moi, à chacun du peuple de Dieu, à l’Eglise, de décider de quels biens il s’agit. Si le Seigneur l’avait dit, nous n’aurions aucune liberté en la matière ; cela la réglerait. Mais puisqu’Il ne nous l’a pas dit, nous avons une bonne chance de spéculer sur ce que nous en pensons. Chacun a droit à sa propre opinion sur cette affaire.

BLESSURES — Blessé dans la maison d’amis.

Question (1910) — En Zacharie 13 : 6, nous lisons : “ Et on lui dira : Quelles sont ces blessures à tes mains ? Et il dira :

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Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis”. Ce texte ci-dessus a été offert comme une preuve que notre Seigneur à Son Second Avènement aura un corps de chair. Ayez la bonté de nous éclairer un peu sur ce sujet.

Réponse. — Eh bien, je ne sais pas si je peux jeter une lumière particulière sur cela, hormis que nous savons que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume des cieux. Il doit être le Roi et, par conséquent, Il ne peut pas être de chair et de sang. Donc, à mon avis cela résout la question. Je supposerais que ceci était la façon dont Dieu s’était plu à déclarer la chose à travers le prophète, afin d’attirer l’attention sur le fait que notre Seigneur serait blessé aux mains dans la maison de Ses amis. Comme nous lisons : “Il vint chez les siens ; et les siens ne l’ont pas reçu”, mais ils L’ont blessé, en Le crucifiant.

BOUC EMISSAIRE — Comment représente-t-il les Engendrés de l’Esprit ?

Question (1912) — Comment le bouc émissaire, n’ayant pas la lumière du chandelier d’or, peut-il représenter la Grande Foule qui est engendrée de l’Esprit ?

Réponse. — Le bouc émissaire ne recevait pas la lumière, parce qu’il n’entrait pas dans le Saint, ni le bouc pour l’Eternel, ni le taureau.

Apparemment, tout le monde ne peut pas comprendre ces types. Si vous êtes de ceux-ci, ne vous faites pas de souci à ce sujet, car vous avez beaucoup de choses qu’il vous est possible de comprendre, et Dieu en soit loué. Le bouc pour l’Eternel à l’extérieur représentait une classe, le bouc émissaire représentait une autre classe et le taureau représentait le Seigneur Jésus.

Dans la condition du Pa rvis, le taureau représentait Jésus lorsqu’Il était dans cette condition ; le bouc pour l’Eternel représentait  une classe de Ses disciples quand ils étaient dans la condition du Pa rvis, et le bouc émissaire représentait une autre classe de consacrés lorsqu’ils étaient dans la condition du Parvis – non pas après qu’ils soient entrés dans le Saint. Aucun bouc ni aucun taureau n’allèrent jamais dans le Saint. Tous ceux qui entrent dans le Saint-antitype deviennent des membres du Souverain Sacrificateur. Lorsque le taureau était tué, c’est là qu’avait lieu le changement. A l’extérieur du Voile le Souverain Sacrificateur était symbolisé par le taureau ; à l’intérieur il était le Souverain Sacrificateur.

De même avec le bouc pour l’Eternel – à l’extérieur il représentait la nature humaine de ceux qui étaient acceptés comme membres du Christ, mais à l’intérieur ils représentaient le Corps de Christ, spirituel, l’Eglise. Ainsi c’est le Sacrificateur à l’intérieur du Voile qui voit la lumière du chandelier d’or, qui mange les pains de proposition – et non pas le taureau ni le bouc.

La question qui est devant la pensée du questionneur, je pense, est la suivante : ceux qui ne sont jamais allés dans le Saint peuvent-ils en ressortir ? Et la réponse est que, pour autant que cela nous concerne, vous et moi, tout ce que vous et moi savons au sujet de cette question est que toute personne qui fait une consécration entre dans le Saint et devient un membre du Corps de Christ, lequel est l’Eglise.

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Supposez que mille deux cents personnes s’y trouvaient. Supposez que toutes s’étaient consacrées au Seigneur, et avaient été engendrées du saint Esprit. Où seraient-elles représentées dans ce type du Tabernacle ? Je réponds qu’elles seraient représentées  à l’intérieur, non pas à l’extérieur du Saint. Elles allèrent l’intérieur, pour y être toutes engendrées dans la seule espérance de leur appel. Ceux qui sont dans le Saint viennent de deux classes. Ils voient tous plus ou moins la lumière, mangent plus ou moins des pains de proposition, et s’approchent plus ou moins de l’autel d’or et l’apprécient plus ou moins. Mais une classe s’approche et mange d’une manière que l’autre classe ne fait pas. L’une des classes apprécie la lumière et l’utilise plus complètement que l’autre. Une des classes va plus particulièrement vers l’autel de l’encens.

Ceux qui manquent de tirer avantage pour eux-mêmes de ces privilèges n’iront pas dans le Très-Saint. Seuls les membres du Christ, Tête et Corps, constitueront le Souverain Sacrificateur en gloire au-delà du second Voile.

Qu’arrivera-t-il à ceux qui manquent d’affermir leur  appel et leur élection ? A la fin de cet Age leur portion sera assignée dans la condition du Parvis – mais ils ne sont pas dans la condition du Parvis maintenant. Le Saint représente tous ceux qui auront fait une consécration acceptable. Tous ceux qui en seront dignes passeront finalement au-delà du Voile, dans le Très-Saint. Tous ceux qui manquent d’affermir leur appel et leur élection, quoique étant encore spirituels, seront repoussés dans la condition du Parvis, complètement justifiés avec Dieu, mais sur un plan différent de ceux qui accomplissent leur alliance de sacrifice – ceux qui suivent les traces de Jésus.

La Grande Foule, les Lévites-antitypes, seront les serviteurs de la Sacrificature Royale. Quoique sur un plan spirituel et n’ayant aucun héritage dans le pays – ni lot ni part avec l’humanité – néanmoins ils auront affaire avec la terre dans leur service spirituel.

Alors que le travail de restitution progressera pendant mille ans, ces Lévites-antitypes auront un service important à rendre aux hommes. Afin que rien ne puisse blesser, nuire ou détruire dans ce saint Royaume, une Grande Foule de gardiens spirituels sera requise. Leur travail correspondra sans doute aux services rendus maintenant par les anges à l’Eglise élue. “Ne sont-ils pas tous des esprits envoyés pour servir ceux qui sont les héritiers du salut ?”.

BOUC EMISSAIRE — Pas de participation à l’offrande pour le péché ?

Question (1915) — Le bouc émissaire n’a-t-il aucune part dans l’Off rande pour le péché ?

Réponse. — Le bouc émissaire n’y avait aucune part. Le bouc émissaire n’était pas offert du tout. Il ne réussit pas à être offert. Deux boucs étaient présentés comme offrande, mais le sort ne tombait que sur le bouc pour l’Eternel, et c’était l’offrande pour le péché. Ainsi nous avons le taureau et le bouc unique pour l’offrande pour le péché, et l’autre bouc n’était pas sacrifié du tout. Par conséquent, il ne pouvait pas être une

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offrande pour le péché (Lév. 16 : 7 à 10). Mais, selon les prévisions de Dieu, les membres de cette classe du bouc émissaire auront une part secondaire dans l’expiation du péché, leurs souffrances étant appliquées comme réconciliation, ou expiation, offertes pour certains péchés volontaires du monde – non le péché adamique.

CAIN ET ABEL — Dans quel pays ?

Question (1909) — Lorsqu’il n’y avait pas d’autres habitants sur la terre, si ce n’est Adam et Eve, et Caïn et Abel, vers quel pays se dirigèrent Caïn et Abel pour prendre des femmes, alors qu’il n’y avait là que quatre personnes (mentionnées ci-dessus) sur la terre, selon les Ecritures ?

Réponse. — Les Ecritures ne disent pas qu’il n’y avait pas plus de quatre personnes sur la terre. Les Ecritures ne mentionnent pas les filles d’Adam, et supposer que Caïn prit une de ses soeurs pour femme serait en harmonie avec le récit. Il n’y avait alors pas d’objection à ce qu’un frère se marie avec sa soeur, car ils étaient mieux assortis à plusieurs égards. La raison pour laquelle ils ne se marient plus aujourd’hui est que la race a subi une telle dégradation que, si un frère se mariait avec sa soeur, leurs enfants hériteraient des caractéristiques de la famille, à tel point qu’ils deviendraient insensés, et c’est pourquoi la loi l’interdit, même jusqu’aux cousins et cousins issus germains.

Ceci est en complète contradiction, voyez-vous, avec la doctrine de l’évolution.

CAMP — Combien de camps ?

Question (1913) — “Sortons vers Lui hors du camp” — Cela signifie-t-il sortir en dehors du second camp, ou y a-t-il deux camps ?

Réponse. — L’Apôtre dit, sortons vers Lui hors du camp. Aujourd’hui nous dirions en anglais, sortons pour aller à Lui hors du [outside] camp. Nous n’utilisons pas le mot “without” — en dehors du — camp de la même façon de nos jours.

Sortons pour aller à Lui hors du camp — que cela signifie-t-il?

Eh bien, le camp représenterait cette condition de choses qui prétendait être en harmonie avec Dieu. Jetons un regard sur le temps de Jésus : Jésus sortit hors du camp. Etait-ce le camp des Gentils ? Non. Quel était son camp ? Au temps de Jésus, le camp se composait de tous ceux qui professaient faire partie du peuple de Dieu, du peuple saint — tout le peuple juif qui professait être en harmonie avec le Seigneur. Que signifierait le fait qu’Il sortit hors du camp ? Il était engagé dans Sa fidélité et Sa loyauté envers Dieu à prendre la position qui Le mettrait à l’écart de la sympathie et de la communion avec ceux qui n’étaient pas pleinement de véritables Israélites — tous les Juifs qui étaient vraiment Israélites, en qui il n’y avait pas d’artifice, pouvaient L’apprécier ; comme les disciples, ils étaient dans l’attitude  des Lévites qui s’approchaient du Saint et étaient attirés près du Seigneur et, comme les Lévites, ils faisaient le service dans le Pa rvis. Ceci représenterait l’attitude de tous les croyants à l’intérieur de cette courtine blanche. Mais ceux qui constituaient le camp en ce temps-là étaient des professeurs nominaux

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qui n’appréciaient pas pleinement, et Jésus, afin d’être fidèle à Dieu et à Son message, était obligé de défendre la Vérité, de défendre tout ce qui est juste et tout ce qui L’amenait à être hors de sympathie et en désaccord avec la grande masse nominale du peuple juif. Or, l’Apôtre dit, sortons vers Lui hors du camp — Qu’est-ce que cela signifie ? Pour les Apôtres des anciens temps, cela signifiait qu’ils devaient prendre envers la Loi la même position que celle prise par Jésus ; la même position envers les pharisiens, les scribes et les docteurs de la Loi, la position que prit Jésus. Alors, en ce qui concerne tous ceux qui par la suite devinrent associés aux Gentils, comme par exemple Paul, Silas et Barnabas, qui servaient les Gentils, nous pensons que, hors du camp, signifiait hors de la synagogue des Juifs et de tous ceux qui professaient être en harmonie avec Dieu et qui vivaient à Rome, ou partout où ils pouvaient être — quiconque soutenait et prétendait être du peuple de Dieu constituait le camp. Qu’est-ce que cela signifie de nos jours ? Aujourd’hui, le camp signifie toute la chrétienté, toutes les chères personnes qui prétendent être des Israélites selon l’esprit, c’est-à-dire le camp de Dieu. On le trouve principalement aux Etats-Unis et en Europe. Et tous ceux du peuple de Dieu qui suivent sincèrement les traces de Jésus découvriront qu’ils ne seront pas appréciés par le camp en général. En d’autres termes, l’église nominale n’appréciera généralement pas l’Esprit du Seigneur et Ses enseignements ; par conséquent, tous ceux qui voudraient être fidèles à Jésus et marcher sur Ses traces, se trouveraient aujourd’hui autant en désaccord avec le camp actuel que l’étaient Jésus et les Apôtres avec le camp de leur temps. Sortir vers Lui hors du camp signifie aujourd’hui que nous voulons prendre notre croix, quel que soit le sacrifice que cela pourrait signifier pour vous  et moi, la rupture des tendres liens avec les chers amis chrétiens qui sont méthodistes ou presbytériens, etc., en désirant aller vers  le Seigneur et être fidèle et loyal envers Lui quel que soit le prix, ne considérant pas la façon dont les autres peuvent le voir.

Et, en fait, ce furent ceux qui étaient dans le camp qui persécutèrent Jésus et les Apôtres ; et ce sont ceux du camp qui ont persécuté l’Eglise qui est le Corps de Christ à partir de ce jour jus-qu’à aujourd’hui.

CANAAN — De quoi était-ce un yype ?

Question (1915) — Le Pasteur Russell dit : “Le voyage des enfants d’Israël à travers le désert vers le pays de Canaan typifiait le voyage du chrétien à travers ce monde de péché vers la Canaan céleste”. Israël-type a mené le combat après être entré au pays de Canaan. Où se trouve Canaan-antitype, et qui sont les Cananéens-antitypes et comment sont-ils vaincus par Israël-antitype ?

Réponse. — L’Apôtre Paul donne à entendre que toute l’histoire d’Israël typifiait l’expérience des chrétiens (1 Cor. 10 : 11, marge). Mais il nous faut être très prudents car, dans quelques cas, nous nous appuyons à un certain degré sur notre jugement. Cependant, je penserais que ce voyage vers Canaan typifie l’effort pour entrer en véritable communion avec Dieu. Israël n’est pas entré en Canaan aussi vite qu’il aurait pu le

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faire. Si les Israélites avaient possédé une foi convenable, ils auraient pu y entrer très tôt. Ils auraient pu tout de suite aller du Mont Sinaï vers le pays de Canaan et avoir la bénédiction de Dieu avec eux. Ils n’y sont pas entrés à cause de leur incrédulité.

Aussi, ceux d’entre nous qui ont erré dans une condition de désert avant d’entrer dans la famille de Dieu ont fait ainsi, non pas par nécessité, mais parce qu’ils n’avaient pas exercé une foi suffisante. Il n’était pas nécessaire d’attendre 40 ans, ou une autre période de temps, mais nous aurions pu venir plus rapidement par la consécration, nous aurions pu y entrer immédiatement .

Mais la majorité d’entre eux fut retardée. Comme les Juifs, ils n’y entrèrent pas aussitôt. Au lieu d’obtenir promptement les bénédictions qu’ils auraient pu obtenir par l’exercice d’une foi plus grande, beaucoup errèrent çà et là plusieurs années. Là, Josué représentait Jésus, dans le type. Plus vite les Juifs reconnaîtraient Josué et sa direction, plus vite ils traverseraient le Jourdain et entreraient dans le pays de Canaan. Aussi, plus vite nous reconnûmes que la Loi ne pouvait rien accomplir pour nous, plus vite nous-mêmes, sous Josué (Jésus) entrâmes en Canaan. Lorsque les Israélites entrèrent dans le Pays Promis, alors commencèrent les guerres avec les Cananéens, les Phéréziens, les Amoréens, les Héthiens, les Guirgasiens, les Héviens et les Jébusiens. Ceux-ci représentent les faiblesses de notre nature humaine, que nous devons combattre et vaincre afin  de pouvoir prendre possession de tout le Pays de la Promesse, des privilèges que nous avons en tant qu’enfants de Dieu.

CAPTIVITE — Captivité emmenée captive.

Question (1906) — Dans le passage des Ecritures, se rapportant au Sauveur, qu’il a emmené captive la captivité et a fait des dons aux hommes, quelle est la signification exacte du terme captivité ?

Réponse. — La captivité qui est sur le monde est la captivité de l’esclavage du péché et de la mort. C’est la grande captivité. Comme le déclare l’Apôtre, en tant que race, nous avons été vendus au péché et le salaire du péché descendit sur la race entière ; nous sommes tous pécheurs, et nous sommes tous mourants.

C’est la captivité. Vous vous souvenez comment les prophètes et notre Seigneur parlent aussi de la tombe comme étant la grande prison, et parlent même du monde entier dans ses limites mentales, morales et physiques, comme étant des captifs. Maintenant, lorsque notre Seigneur mourut, Il fit cela aussi en tant que Grand Donateur de la Rançon, comme le Rédempteur de toute la race. Il acheta la prison et tous les prisonniers, tous ceux qui étaient dans une condition mourante, et maintenant Il a aussi emmené les captifs. Il est le propriétaire des captifs et, au temps convenable, Il ouvrira les portes des prisons et dira “ Sortez, montrez-vous ” .

CARACTERE — Développement avant l’engendrement de l’Esprit.

Question (1909) — Existe-t-il une véritable formation du caractère avant l’engendrement spirituel ?

Réponse. — Je pense que certaines personnes du monde

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s’efforcent de se former un caractère, et j’en ai vu beaucoup de semblables ; mais aucune formation de ce genre ne serait efficace ou ne leur donnerait quelque considération devant Dieu quant à leur appel. Tout ce qu’ils font, cependant, les aidera d’autant plus dans les temps de rétablissement, et s’ils sont sortis de la dégradation et de la fange et se rapprochent du sommet de l’échelle, d’autant plus court sera leur temps [d’épreuve — Trad.]. Par conséquent, je leur enseignerais que chaque pas vers le bas signifierait le désastre dans cette mesure, et que lorsque l’heure de Dieu viendra, tout effort recevra sa récompense. Mais la formation du caractère à la ressemblance à Christ ne peut, bien sûr, s’appliquer qu’à l’Eglise, car la Bible fut écrite pour l’Eglise, pour ceux qui font partie de l’école de Christ, ceux qui cherchent à être Siens.

CARACTERE — Polissage extérieur par opposition à la Grâce intérieure.

Question (1910) — Qu’est-ce qui constitue la différence entre le polissage extérieur et la politesse de certaines personnes  du monde, et ce polissage et cette politesse qui appartiennent réellement à la Nouvelle-Créature, développée dans les fruits et les grâces du saint Esprit ?

Réponse. — Les qualités telles que la douce soumission, l’amabilité, la patience, etc., sont des qualités que possédait le premier être humain lorsqu’il fut créé à l’image et à la ressemblance à Dieu. Ce sont, par conséquent, des qualités humaines qui peuvent être cultivées jusqu’à un certain point par n’importe quel être humain, et que tous les êtres humains devraient chercher à obtenir. Mais, en réalité, du fait de la chute, l’égoïsme et la médiocrité générale ont dépravé les appétits et les manières d’agir de toute l’humanité à tel point que, comme le disent les Ecritures, Il n’y a point de juste, pas même un seul ; “de la couronne de la tête à la plante du pied” tous sont imparfaits. Par conséquent, aucune personne humaine ne possédera ces traits glorieux du caractère, largement et pleinement développés, quoiqu’il y ait certainement une différence entre le développement de certains et celui d’autres.

Nous voyons, cependant, qu’en dehors de ces grâces naturelles, certaines personnes du monde se sont approprié une partie des différentes grâces de l’Esprit. Dans leurs méthodes d’affaires, elles cherchent à être gentilles, de manière adéquate. Cela est considéré comme faisant partie de la conduite convenable des collèges, et spécialement dans les séminaires féminins, où on enseigne la politesse aux jeunes, ce qu’il faut dire et ne pas dire, comment dire certaines choses et comment ne pas les dire, et tout ceci apporte à ces personnes une douceur extérieure dans leur maintien général. Dans de tels cas, cependant, la douceur est cultivée en raison du fait que cela constitue une “bonne éducation” ; que c’est ce que toute dame ou monsieur devrait faire ou dire, et ainsi ce peut n’être qu’un simple vernis qui n’affecte pas réellement les sentiments du coeur. Il se peut que la personne soit extérieurement très calme, douce et agréable et, dans son coeur, elle peut se sentir très acerbe, envieuse et moyenne.

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Ceux qui, simplement, n’observent que l’apparence extérieure, pourraient ne pas être capables de s’assurer si tel homme ou telle femme étaient animés par l’esprit convenable ou non. Ils seraient incapables de savoir si ces changements étaient les “ f ruits de l’esprit” ou les fruits d’une bonne éducation, mais qui que ce soit, connaissant bien la vie privée de telles personnes, confirmerait les faits avec plus de certitude, car selon la vieille expression “tôt ou tard la vérité se fait jour”, et ces personnes, tandis qu’elles pourraient garder un air de douceur, démontreraient  à l’occasion, en privé tout au moins, qu’elles n’étaient pas en accord avec l’apparence extérieure, mais que ce n’était qu’un vernis, et, jusqu’à ce point, de l’hypocrisie. Peut-être une mesure d’hypocrisie dans ce sens serait-elle recommandable à certaines personnes ; ce serait mieux pour elles de se revêtir d’un petit vernis si elles ne peuvent posséder l’article authentique ; mieux vaudrait pour elles si elles paraissaient douces plutôt que rudes ; enfin cela aiderait un peu le monde à être aussi doux qu’il est capable de l’être dans ses rapports généraux.

Le commerçant qui, après avoir montré un nombre considérable de marchandises, dit à une cliente que cela ne le dérange pas de montrer ses marchandises, qu’il est au contraire content d’avoir l’occasion de le faire, que cela ne l’oblige [le client] à rien, et qui, après avoir fait preuve d’une extrême politesse, frappe du pied et se plaint après que la dame est sortie du magasin,  annonce ainsi à tous ceux qui sont en sa compagnie qu’il affiche la courtoisie simplement par nécessité dans les affaires.

Il fait ceci, soit dans son propre intérêt, s’il est propriétaire du magasin, soit dans l’intérêt de sa situation s’il est un employé.  Chez le chrétien, ces grâces sont développées intérieurement.

Quelle que puisse avoir été sa nature, douce ou rude, la Nouvelle-Créature cultive et approuve ces grâces dans le coeur, et du coeur elles parviennent à la surface. C’est le nouvel esprit qui dirige la Nouvelle-Créature, et la Nouvelle-Créature, au lieu de posséder une douceur simplement extérieure, la voit traverser clairement le grain en partant du noyau.

Il se peut que cette Nouvelle-Créature qui se développe ainsi n’ait pas, à toute heure, une apparence extérieure aussi douce que la possèdent certaines des vieilles créatures qui possèdent le vernis pour l’intérêt de l’argent ou autres raisons. Elles peuvent avoir des dispositions naturelles qui soient pires ; elles peuvent avoir, de nature, moins de patience ou de sympathie, ou peuvent être animées par une honnêteté telle qu’elle les conduirait à éviter de dire quelque chose qui serait différent de leur pensée, quelque chose de différent de ce que seraient leurs sentiments  ; et leurs sentiments n’ayant pas encore atteint le point convenable les poussent parfois à dire une chose mauvaise. Bien sûr, elles devraient apprendre à gouverner la personne extérieure avant même que leurs sentiments ne soient entrés en plein accord avec l’Esprit du Seigneur, afin qu’elles puissent devenir de plus en plus aimables, aimantes et secourables envers les autres et ainsi “annoncer les vertus de Celui qui les a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière”.

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CARACTERE — Quand la couronne est-elle nôtre ?

Question (1910) — A quel moment du développement du caractère pouvons-nous dire que la couronne nous est donnée et que nous sommes vainqueurs ?

Réponse. — Je pense, chers amis, que le moment particulier où nous pourrions dire cela, est le moment où nous atteignons la marque de l’amour parfait. Par exemple, vous êtes venus au Seigneur et avez fait votre consécration, vous êtes entrés à l’école de Christ et avez commencé à apprendre de Lui. Ce fut à ce moment-là que vous avez découvert tout ce qu’il vous manquait pour avoir la mesure convenable. Le Seigneur sera-t-Il en mesure de faire quelque chose de moi ? Maintenant le Seigneur commence à vous mesurer selon votre esprit, et Il attend de vous que vous parveniez à la marque de l’amour parfait, qui est le modèle d’un caractère parfait, car personne ne sera digne d’une place dans le Royaume ou d’obtenir la vie éternelle, excepté ceux qui atteignent ce point, soit maintenant, soit dans l’Age millénaire. Dieu n’a rien pour ceux qui ne parviennent pas à ce modèle dans leur esprit et dans leur coeur. Il se peut qu’une personne ait des faiblesses, etc., que vous parliez de choses que vous regrettez par la suite et pour lesquelles vous devez vous excuser, mais votre coeur est à la marque —l’amour parfait— et c’est la raison pour laquelle vous voulez vous excuser, parce que vous avez atteint la marque de l’amour parfait.

Vous aimez Dieu et toute l’humanité, et souhaitez faire du bien à tous, lorsque vous en avez l’occasion. Lorsqu’une personne est parvenue au point d’aimer ses ennemis, elle est à la marque de l’amour parfait. Elle ne sera pas parfaite dans la chair, car ce ne sera pas possible dans cet Age-ci. Beaucoup doivent encore mettre un frein à leur langue, etc. ; vous devez maintenir votre  vieille nature. J’ai souvent montré ceci par l’illustration d’un chien méchant qui représente notre vieille nature dont la Nouvelle-Créature est responsable. Nous devons la maintenir. Nos intentions sont bonnes car, comme preuve, nous avons le fait que lorsque la chaleur ou l’excitation du moment sont passées, alors le coeur retourne aux principes de justice et demande pardon au Père. Il demandera le pardon pour toutes les choses qu’il a faites. Vous pourriez dire qu’il serait plus difficile de rectifier ceci que de ne pas l’avoir fait en premier lieu. Certainement. Mais c’est ce que vous devez faire, si vous voulez prouver au Seigneur que votre coeur a soif de justice, et toutes les fois que vous trouvez que vous avez commis une erreur, vous devez la rectifier. Maintenant, donc, si vous parvenez à ce point, vous êtes parvenus au point où, selon ma compréhension, vous êtes à la marque de l’amour parfait, envers Dieu, envers les hommes, etc. Vous désirez le bien pour tous et ne nuire à personne. A partir de ce moment, je comprends que le Seigneur vous considère comme quelqu’un à qui une couronne  a été destinée. Cela est une chose, mais veiller à ce que personne ne prenne votre couronne est autre chose. Après qu’elle vous ait été accordée, il reste toujours que, si vous vous éloignez de cette marque, écrasé par des difficultés, vous ne supporterez pas cette épreuve et ne serez pas digne d’être un

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vainqueur. Ainsi vous voyez qu’il y a une marque de caractère, sans laquelle personne ne sera acceptable dans le Royaume spirituel ou terrestre. Maintenant nous devons montrer notre amour et notre dévotion, c’est-à-dire ce pour quoi nous vivons aujourd’hui et demain, et dans toute votre expérience chrétienne, de l’instant où vous entrez à l’école de Christ, car vous devez apprendre de Lui aussi vite que possible et parvenir à la marque de l’amour parfait envers tous.

CARACTERE — Perfection de ce côté du voile.

Question (1913) — A quel point doit-on atteindre à la ressemblance du caractère de notre Seigneur Jésus-Christ de ce côté du Voile pour obtenir la bonne espérance de faire partie des élus de l’autre côté du Voile ?

Réponse. — Jéhovah Dieu n’acceptera rien qui soit imparfait. Même notre nature humaine ne peut Lui être présentée en sacrifice par le Souverain Sacrificateur ; elle nécessite premièrement d’être couverte par le mérite du Sacrificateur Lui-même et d’être ainsi rendue parfaite avant d’être divinement acceptée. Cependant, en pensant à nous-mêmes, nous devons nous rappeler que nous avons la Nouvelle-Créature dans un vase de terre. C’est la Nouvelle-Créature qui doit être à la ressemblance à Christ.

Etant dans la chair, nous sommes assaillis par le monde, la chair et le diable. Toutes ces choses conspirent pour empêcher la Nouvelle-Créature de travailler parfaitement dans son vieux corps. La volonté ne doit être rien moins que parfaite. Comme le dit Jésus, “Heureux ceux qui ont le coeur pur” (Matth. 5 : 8).

La pureté du coeur doit être absolue. Les purs de coeur sont ceux dont les intentions sont pures, dont les mobiles sont purs ; ce sont ceux qui désirent le meilleur — qui souhaitent ardemment le meilleur. Ceux-ci peuvent  avoir une forte consolation, peuvent avoir une pleine conf iance envers Dieu concernant les glorieuses choses qu’Il a promises ; car ils ne peuvent faire plus que le meilleur qu’ils soient capables de faire dans le corps naturel — et ainsi montrer leur dévotion.

CARACTERE — Porter du fruit , l’opposé de marcher sur les traces de Jésus.

Question (1913) — Est-ce que le fait de développer les fruits de l’esprit signifie marcher sur les traces de Jésus ?

Réponse. — Non, nous ne devons pas mélanger les figures. Marcher sur les traces de Jésus est une figure, et développer les fruits de l’esprit en est une autre. Il se peut qu’elles représentent la même chose, mais nous ne devons pas confondre ces choses. L’Apôtre énumère les fruits de l’esprit, la bonté, la douceur, la longanimité, l’amour fraternel, l’amour. Cela signifie-t-il marcher sur les traces de Jésus ? Non, pas exactement.

Mais si nous cherchons à faire ce que fit Jésus, cela conduira au développement de ces fruits ou grâces. L’obéissance aux arrangements du Seigneur développe ces fruits dans nos caractères.

CARACTERE — Pas de brevet d’invention pour une méthode de développement.

Question (1915) — Quelle est la méthode la meilleure et

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la plus sûre, rapide et basée sur les Ecritures, pour développer une vie à la ressemblance à Christ — une vie à la ressemblance à Dieu ?

Réponse. — Il n’y a pas de brevet, mes chers frères et soeurs (en riant). Cela signifie la persévérance ; cela signifie la loyauté ; cela signifie la foi. Il n’y a pas de voie royale ; il n’y a pas de chemin par lequel vous puissiez obtenir un “changement illico presto [immédiat]” et ressembler à Christ sans faire d’effort .

Dans le cas de notre Seigneur Jésus, selon l’arrangement du Père, selon le Plan du Père, il fallait un certain temps pour développer la patience et être éprouvé dans toutes les choses qui étaient nécessaires et dans lesquelles Son Eglise devait également être éprouvée (Héb. 4 : 15). Alors, il n’y a pas de raccourci ! Le Seigneur mettra Son peuple à l’essai, le jugera et l’éprouvera. Il n’aura personne si ce n’est un peuple éprouvé dans Son assemblée choisie. S’ils ne supportent pas l’épreuve , et ne se montrent pas fidèles, Dieu ne les laissera pas entrer dans le Royaume.

Ainsi donc, la seule voie que je puisse suggérer est la voie évidente de la Bible. Naturellement, la première chose est de nous donner pleinement au Seigneur. En second lieu, nous devons chercher à marcher dans Ses voies, et nous devons faire briller notre lumière quel qu’en soit le prix. Nous devons étudier la Parole ; nous devons prier constamment ; nous devons nous examiner et observer les providences du Seigneur, en nous gardant dans l’amour de Dieu. Le Seigneur veillera à ce qu’il y ait assez d’opposition tout au long de notre chemin pour nous développer convenablement et nous éprouver et, si nous sommes fidèles, cela signifiera que nous devons passer par plus ou moins de souffrances. Ce seront les souffrances de Christ ; et si nous endurons joyeusement, même jusqu’à la mort, alors nous savons que nous serons comptés dignes du prix — le Royaume , la gloire et l’honneur. Nous devons nous souvenir que le Seigneur ne nous a pas seulement appelés à l’honneur, mais à la justice et la sainteté. Par conséquent, efforçons-nous de vivre avec droiture, sobrement et avec abnégation.

Dieu nous fait comprendre ce qui Lui plaît et Lui est acceptable et ce qui Lui déplaît dans nos caractères. Il dit qu’il Lui plaît que nous possédions une large mesure de Son saint Esprit. Nous devons manifester la soumission, la douceur de Christ. L’Apôtre dit que nous devons abonder en patience, maîtrise de soi, en longanimité, en bonté fraternelle, en amour. Si ces fruits sont en nous, et s’ils atteignent ensuite la condition ou ce degré d’abondance, nous ne serons jamais oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance du Seigneur ; et alors une porte nous sera généreusement ouverte pour entrer dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur. Mais celui qui n’en apprécie pas la nécessité est aveugle comme le dit l’Apôtre ; il ne voit pas loin ayant oublié la purification de ses péchés d’autrefois (2 Pi. 1 : 7-9).

Si une Nouvelle-Créature engendrée de l’Esprit manque de voir le privilège de cultiver l’esprit du Maître — l’esprit de

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sainteté — c’est parce qu’elle ne fait pas de progrès. Elle est comme un nouveau-né qui n’a pas appris à fixer ses yeux. Vous  savez qu’un chaton n’ouvre pas ses yeux avant le neuvième jour, et il en vient à utiliser progressivement ses yeux. Il en est de même pour nous, Nouvelles-Créatures, au commencement de notre expérience : nous ne savons pas tout de suite comment faire converger notre vue spirituelle. Mais sûrement, lorsque nous croissons de plus en plus vers la maturité, nous devons arriver à avoir la convergence convenable sur toutes les affaires de la vie. Nous devons discerner “quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite” (Rom. 12 : 2). Et si, tout au commencement, nous désirons faire cette volonté et continuer jusqu’à la perfection, nous la comprendrons mieux et serons de plus en plus capables de l’accomplir.

CARTE — Au sujet de la grande foule sur le degré “ L” .

Question (1909) — Le fait d’atteindre le degré “ L” (Plan) lors de la 1ère résurrection, apporte-t-il une pleine gloire personnelle, l’immortalité, la nature divine ? Si oui, comment devons-nous comprendre que la Grande Foule qui doit être élevée à ce degré par une grande tribulation ne sera pas immortelle ? Pourquoi le degré “ L” apporte-t-il l’immortalité à uneclasse et non à une autre ?

Réponse. — En faisant la carte, il n’était pas possible de tout montrer, et nous sommes surpris de voir qu’elle montre autant qu’elle le fait. Le degré “L” représente la perfection spirituelle et il représente le degré auquel tous deux, la Grande Foule et le Petit Troupeau, accéderont, mais le Petit Troupeau recevra la gloire supplémentaire et la distinction appelée “immortalité”, ou la nature divine, séparée et distincte de la Grande Foule. La façon dont cela est représenté sur le Plan n’affecte pas la question en réalité.

CARTE — Signification des degrés L et K sur la carte.

Question (1912-Z) — En décrivant le Plan —ou Carte— vous dites, dans le Vol. I, p. 250, “ Lorsque, dans la résurrection, ceux-ci seront nés d’entre les morts, ils auront la nature et la forme divines”. Veuillez, je vous prie harmoniser cette affirmation avec celle trouvée à la p. 281 § 1 , “Nous ne savons pas combien de temps après leur changement ou perfectionnement en êtres spirituels (degré L), ceux-ci, comme une troupe entière et complète, seront glorifiés (degré K) avec le Seigneur, et unis avec Lui en puissance et en grande gloire” ?

Réponse. — Les deux citations sont en parfait accord. La di fficulté pour la personne qui pose la question concerne la signif ication des degrés “L” et “K” sur le Plan. Le plan “L” représente la gloire personnelle de notre Seigneur et de l’Eglise par le pouvoir de la Première Résurrection, de la nature humaine à la nature divine. Nous comprenons que tous les membres de l’Eglise élue expérimenteront un tel changement ; ils passeront de conditions mortelles à des conditions immortelles, d’une nature humaine à une nature divine, de la faiblesse à la puissance, du déshonneur à la gloire, de conditions animales à des conditions spirituelles (1 Cor. 15 : 44), avant d’être introduits à une gloire de puissance et de position représentées sur le degr é

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“K”. En d’autres termes, la première référence se rapporte à l’exaltation personnelle de tous les engendrés de l’Esprit, de la classe des vainqueurs lors de la Première Résurrection, au degré “ L”, et la seconde à leur exaltation au degré “K”, qui viendra lorsque l’Epoux céleste présentera Son Epouse au complet, sans faute ou blâme, devant le Père céleste, comme cela est représenté dans le Psaume 45.

CHAIR — Manger la Chair de Jésus.

Question (1913) — Pourriez-vous expliquer Jean 6 : 53 : “Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes” ?

Réponse. — Il ne nous reste que quelques minutes, et c’est bien peu pour un texte aussi vaste. Brièvement, nous comprenons que le Seigneur s’adressait ici à Ses disciples et qu’Il parlait à la classe de ceux qui doivent avoir la vie en eux, la vie inhérente, l’immortalité, et que ceux-là seuls qui mangeraient Sa chair, c’est-à-dire qui prendraient part à Sa justification, et qui aussi boiraient de Sa coupe, c’est-à-dire qui participeraient à Son sacrifice, ceux-là seuls qui feraient ceci obtiendraient la vie en eux, et seraient de la classe qui aurait la vie immortelle, et s’assureraient la gloire, l’honneur ainsi que l’immortalité. Ceci ne s’applique qu’à l’Eglise ; le monde n’a pas à boire de la coupe du Fils de l’homme, ce n’est donné qu’à l’Eglise. Les humains mangeront vraiment de la chair dans le sens qu’ils seront justifiés et mangeront du mérite de Son sacrifice, et le pain d’en haut sera la nourriture pour le monde, mais nul ne boira de la coupe, hormis ceux qui boivent durant cet Age de l’Evangile. Le Maître la donna à Ses disciples disant, “buvez-e n tous”. Il n’en restera pas une seule goutte.

CHEF DE FAMILLE — Nom inscrit dans les Mannes, etc.

Question (1911) — Est-ce renier le chef de famille de la part d’une soeur qui signe son nom dans les Mannes, etc., au lieu des nom et prénom de son mari, comme par exemple, Mme Mary Dodds au lieu de Mme Joseph Dodds ?

Réponse. — Bien, chers amis, agir ainsi n’impliquerait pas forcément le désaveu du mari ; je n’affirmerais pas cela ; mais il s’agirait plutôt d’une affaire d’étiquette et la question de savoir quelle serait la forme convenable. En principe, nous comprenons que lorsqu’une femme signe “Mme” à son nom, elle met les initiales ou le nom de son mari, mais si elle souhaite signer son propre nom, elle enlève le “Mme” ou encore inscrit le “Mme” entre parenthèses.

CHIENS — Chiens dans votre voisinage.

Question (1905) — Expliquez, s’il vous plaît, les trois propositions de Phil. 3 : 2 : “ Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision” ?

Réponse. — Qui sont les chiens ? Bien, que chacun cherche dans son propre voisinage pour voir s’il ne peut trouver  quelqu’un qui ait les caractéristiques des chiens qui essaient de mordre et qui aboient après vous. Cela ne signifie pas les chiens au sens propre, mais au sens figuré. Si vous en trouvez, ne les prenez pas à rebrousse-poil.

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Les méchants signifient n’importe quels méchants ; nous n’avons rien à faire avec les ténèbres. N’ayez aucune communion avec ceux qui nuisent aux autres ; car si le temps était opportun, ils vous feraient du tort. Recherchez la compagnie et la communion de ceux qui aiment la justice. Mettez l’accent sur ce qui est bon, juste et noble.

La concision au temps des Apôtres signifiait ceux qui s’opposaient à la circoncision. La circoncision constituait un certain signe. La nôtre est celle du coeur, le rejet de nos affect1ons de ce qui serait nuisible. Nous ne sommes pas des Juifs selon la chair, mais nous avons une circoncision du coeur.

CHRETIEN — Lorsqu’il manque de vivre à la hauteur de ses privilèges .

Question (1911) — Que devons-nous comprendre d’une façon générale par l’expression “Ne pas vivre à la hauteur de ses privilèges en tant que chrétien”. Ceci inclut-il le fait de négliger d’étudier suffisamment les Ecritures ou une occasion de servir le Seigneur de façon machinale, selon le temps et l’énergie dont quelqu’un dispose, et dans la mesure seulement de son incapacité d’étudier les Ecritures ?

Réponse. — Bien, c’est une question très compliquée. On ne peut répondre convenablement à des questions que de façon générale et il est laissé à chaque chrétien le soin d’appliquer ces lignes. C’est la volonté de Dieu, c’est la façon d’agir de Dieu ; autrement Dieu aurait dit par l’intermédiaire de Jésus ou des Apôtres : faites ceci, ne faites pas cela, faites l’autre chose ; mais Il ne nous a pas asservis de cette façon et ne nous a pas ainsi imposé de limites. Il nous a laissé des pensées générales  pour connaître certains principes et exercer nos pensées selon ces traits ; ainsi Il vous rend responsables de votre conduite et me rend responsable de ma conduite ; c’est un système très flexible qui permet à différentes personnes de conditions d’esprit différentes d’assurer leur propre servitude, et d’empêcher d’autres personnes de les asservir. Ainsi l’Eglise de Christ peut être entièrement libre. Tout ce que le Seigneur a dit est une obligation mais le Seigneur n’a pas donné beaucoup d’obligations. Vous trouverez que les obligations ont été généralement faites par les hommes. Cette dénomination dit, tu ne mâcheras pas de tabac ; celle-ci dit, tu ne boiras pas de whisky ; une autre dit, tu dois porter ce manteau qui a telle ou telle coupe ; et une autre, tu dois couper tes cheveux de telle ou telle façon ; et une autre dit, tu dois marcher de telle façon. Toutes ces choses viennent des hommes ; il n’y a rien de tel dans la Bible. La Bible fixe de larges principes généraux et donne à chaque homme et à chaque femme le droit d’exercer son esprit sur la question. Comme, par exemple, quelqu’un m’a dit : “Frère Russell, un homme peut-il mâcher du tabac et être un chrétien ? Est-il juste de fumer ? Est-il convenable de boire du café ? Et est-il juste de porter un chapeau avec une plume ? etc.”. Et je dis, “Mon cher frère, vous avez le droit de faire ce qui vous plaît, ce qui, pensez-vous, glorifiera Dieu et fera du bien à vous-même et à votre voisin. Buvez tout le whisky que vous voudrez si vous pensez qu’il glorifiera Dieu. Dieu ne dit pas, arrête ceci

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et arrête cela ; le Seigneur dit : donne-moi ton coeur, fais une pleine consécration ; tout disparaît ; tu n’as aucun droit terrestre .

Aime simplement tout ce que Dieu approuve, en te souvenant que tu es une Nouvelle-Créature en Jésus-Christ”.

CHRIST — Réellement une Nouvelle-Créature.

Question (1910) — En 2 Corinthiens 5 : 17 nous lisons “Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création”. Cela signifie-t-il que celui qui est en Christ est réellement une Nouvelle-Créature, ou est-il simplement reconnu comme tel aux yeux de Dieu, et devient-il cette Nouvelle-Créature lorsqu’il est engendré du saint Esprit, ou doit-il attendre une vivification de l’Esprit ?

Réponse. — Je réponds que, selon ma compréhension, nous ne sommes pas estimés comme Nouvelles-Créatures en Christ Jésus, nous le devenons réellement. Ce fait d’être reconnu se produit lorsque Christ vous donne Son mérite. A ce moment-là vous vous présentez tels que vous êtes, du mieux que vous pouvez, et vous vous présentez à Dieu en sacrifice vivant ; mais il dit que cela n’est pas digne de sacrifice. Aussi Jésus lui impute-t-Il Son mérite. Alors vous êtes considérés comme étant parfaits. C’est la seule estimation. Dieu en juge ainsi. Sur cette base, Il accepte le sacrifice comme étant un sacrifice parfait.

Dieu fait de vous une Nouvelle-Créature, et à partir de ce moment toutes les vieilles choses sont passées. Bien sûr, si vous avez une dette envers quelqu’un, vous êtes tenu de l’acquitter si vous le pouvez, mais si vous êtes incapables de la payer, ce n’est  pas compté au détriment de la Nouvelle-Créature. D’une façon générale, la Nouvelle-Créature n’a pas le droit de contracter des dettes. “Ne devez rien à personne”. Chacun devrait être très prudent lorsqu’il s’engage dans une dette. S’il est obligé d’emprunter, il devrait donner certaines garanties ; autrement, il sera préférable d’attendre que le Seigneur intervienne de quelque autre façon.

CHRIST — En ce qui concerne les membres des Eglises nominales en Tant que partie du Corps de Christ.

Question (1911) — Apoc. 14 : 4 “Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges”. Si le terme “ femmes” signifie ici l’Eglise, quiconque ayant une dénomination confessionnelle peut-il avoir l’opportunité de faire partie des cent quarante- quatre mille du troisième verset ?

Réponse. — Je crois comprendre que cette question me fut envoyée spécialement en connaissance de cause par un pasteur méthodiste. Nous comprenons que la suggestion est correcte, “Ceux qui ne sont point souillés avec les femmes” n’a aucun rapport avec le sexe féminin, mais se rapporte à ces femmes ecclésiastiques mentionnées en Apocalypse Tous les interprètes protestants de la Bible reconnaissent que deux types de femmes sont spécialement mentionnés en Apocalypse ; l’un,  les vraies femmes, la classe de l’Epouse, l’autre, les femmes fausses, et les protestants comprennent généralement que cette fausse femme représente la papauté. Ensuite, d’autres protestants comprennent que les Ecrirures qui parlent de la mère et des filles se rapportent à la papauté et que ces filles confes-

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sionnelles, à qui elle donna naissance, possédent plus ou moins de sa nature, de ses dispositions et caractéristiques. La Bible  indique que l’Eglise est une Eglise vierge, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune liaison avec le monde, et que c’est cette erreur qui fut commise par l’Eglise primitive quittant Christ en tant que futur époux et s’unissant à la nation de Rome. Ceci constitua une union illicite ; car, en tant qu’épouse de Christ, elle n’avait aucun droit, quel qu’il soit, de s’associer à une autorité terrestre et, en devenant l’associée de l’empereur romain, elle perdit sa position. Nous n’avons pas le temps, maintenant, d’examiner ce sujet en détail, car cela nécessiterait plus d’une matinée, mais nous donnons simplement quelques brèves lignes en répondant à cette question. Une confusion d’esprit générale a surgi après la longue période de ténèbres que nous appelons l’Age des Ténèbres ; différentes Réformes ont vu le jour et, parmi elles, nous trouvons la Réforme allemande où Luther fut l’un des principaux acteurs, ainsi que Zwingle et Melanchthon. Ces hommes vaillants recherchaient davantage de Vérité et une meilleure compréhension de la Parole de Dieu. Nous croyons que, jusqu’à un certain point, leur recherche fut couronnée de succès, mais seulement en partie ; ce n’était pas alors le temps convenable  pour que Dieu montre la pleine et claire lumière de Sa Parole, mais Son dessein était de permettre au peuple de rester dans un degré considérable de ténèbres jusqu’au temps convenabl e.

Pa rmi ceux de cette époque, certains demeurèrent loyaux à Dieu et se maintinrent libres et en dehors des choses de ce monde et purent ainsi maintenir un caractère vierge. D’autres se sont passionnés pour les gouvernements terrestres et nous voyons le résultat parmi les différentes sectes protestantes où ont jailli des conditions semblables à celles qui ont régné entre l’église de Rome et le gouvernement de Rome. Et comme cette condition d’union entre l’église et l’état constitua au figuré l’église catholique romaine, un système prostitué, un système ne vivant pas conformément à son voeu au Seigneur, de même, si on applique le même processus de raisonnement à l’église allemande, elle deviendrait également un système prostitué tout comme l’église russe ; de la même façon l’église d’Angleterre et les églises de Suède, de Norvège et du Danemark deviendraient des systèmes prostitués. Nous devons nous souvenir que ce mot “prostitution” utilisé en Apocalypse n’est seulement qu’un terme symbolique ; nous ne devons pas comprendre autre chose, ni que les membres de l’église d’Angleterre sont des prostitués, ni quelque chose d’autre, mais simplement que cela représente la fausse position, au sens figuré, de ce système, envers Dieu et envers Son Plan.

Dieu Se proposa de tirer hors du monde un peuple pour Son nom et saint Paul nous dit que cette Eglise du Dieu vivant est maintenant, comme une chaste vierge, l’Epouse d’un seul mari, qui est Christ ; elle ne peut se marier ni s’attendre au mariage tant que l’Epoux n’est pas venu, et alors le mariage aura lieu. Au contraire, l’église de Rome prétend qu’il était convenable de se marier. Elle prétend être mariée et avoir des enfants. En d’autres termes, l’église de Rome est particulièrement basée sur la hiérarchie. Par hiérarchie nous comprenons l’église officielle,

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comme étant séparée et distincte des membres ordinaires de l’église catholique. C’est-à-dire que le catholique ordinaire n’est pas du tout un membre de l’église catholique. Vous remarquerez que dans leurs conversations les prêtres sont appelés pères et les gens, enfants ; ils sont des enfants de l’église. L’église cependant prétend avoir mis au monde des enfants. L’église catholique romaine affirme avoir mis au monde ces enfants et elle compte ses enfants par centaines de millions. Et les protestants, faisant une erreur identique, ont essayé, eux aussi, de mettre au monde des millions d’enfants ; chaque dénomination s’efforce de mettre au monde des enfants. Ceci est une idée fausse. Aucun enfant ne doit naître avant le mariage. L’Epouse de Christ doit être une Eglise vierge, s’unissant uniquement à Lui. C’est après le mariage que les enfants arriveront, dans l’ordre de Dieu. Durant les mille ans du Règne de Christ, Christ sera le père, ou donateur de vie, du monde des humains, et l’Eglise sera la mère, ou celle qui entretient la vie, du genre humain, et l’humanité entière retrouvera le chemin du Rétablissement, avec ses privilèges, ses bénédictions et sa vie éternelle, si elle le désire, et ainsi tous les humains deviendront enfants de Christ et enfants de l’Eglise. C’est pourquoi, dans les Ecritures, notre Seigneur est représenté symboliquement comme étant le Père éternel.

Cela ne veut pas dire qu’Il deviendra le Père céleste mais Il d eviendra le père de la vie éternelle pour la famille humaine. Il n’est pas un père pour l’Eglise ; Il est notre Frère aîné. Il est notre Epoux mais, nulle part, il n’est fait mention de Lui comme étant le père de l’Eglise. L’Apôtre dit aussi, rappelez-vous, que “le Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ nous a engendrés”.

Le même qui L’a engendré nous a engendrés et Il doit être le Père de la classe du Rétablissement dans le futur ; l’Eglise qui se développe maintenant [écrit en 1911 – Trad.] doit encore conserver sa virginité et doit être la mère de cette classe du Rétablissement. Ainsi, voyez-vous, mes chers amis, comment la Bible utilise ce mot prostitution, et quel en est le sens exact.

Maintenant, en revenant plus particulièrement à notre question, que signifie être souillé avec des femmes ? Il se peut qu’il y ait plus ou moins de suppositions à ce sujet ; certaines différences peuvent exister quant à la signification. Notre pensée serait celle-ci, que celui qui est devenu membre de l’église méthodiste, ou de l’église d’Angleterre, ou de l’église de Rome n’est pas nécessairement souillé ; je crois qu’il y a eu des personnes saintes et pures dans toutes ces églises et dans tous ces systèmes, mais ces personnes saintes n’étaient pas souillées. Elles s’y trouvaient mais ne leur appartenaient pas. Vous voyez il y a une différence. Dieu parle de certains de Ses enfants comme étant dans la Babylone. Ce système de choses tout entier, selon la Bible, selon la parole de Jésus, est Babylone.

Babylone désigne la mère, le système papal et les filles portent le même nom, Babylone. Et que signifie Babylone ? Cela signifie la confusion, le mélange, la communion impropre. C’est ce que renferme le mot Babylone. Alors, maintenant, certains se trouvent dans Babylone et ne sont pas de Babylone ; il en fut de même pour les enfants d’Israël emmenés captifs en Babylone

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mais ils ne furent pas Babyloniens. Il y avait une différence. Et au temps convenable Dieu envoya le message à tout Israël naturel  afin que tous ceux qui avaient été emmenés en captivité à Babylone et désiraient retourner au Seigneur leur Dieu et en terre promise, le pouvaient ; Cyrus publia ce décret, vous vous en souvenez, et beaucoup d’entre eux retournèrent. Et ainsi Dieu a donné une invitation à tous les membres de Son peuple se trouvant en Babylone, à sortir de Babylone s’ils font réellement partie de Son peuple. Personne n’est appelé à sortir de Babylone tant qu’il n’a pas entendu la voix du Seigneur. Les gens ne sont pas responsables de ce qui est dit s’ils ne l’entendent pas. Aussi vous et moi avons pu être en Babylone durant des années et n’avons eu aucune responsabilité ou impureté ; nous ne fûmes pas souillés car nous ne connaissions rien de meilleur. Notre propre attitude de coeur envers Dieu et envers les choses de la Parole de Dieu était une pure attitude vierge. Ainsi, donc, le Seigneur parle de ceux-ci comme étant certains de Son peuple en Babylone. Ils n’étaient pas Son peuple à moins d’être purs, à moins d’être vierges. A partir du moment où ils devenaient impurs, Il ne les considérait plus comme Son peuple. Mais Il dit, “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés”. Cela implique que vous ne participez pas encore à ses péchés ; vous êtes mon peuple, se trouvant en elle, mais non encore des participants. Comment cela ? Parce que vous ne connaissiez rien de meilleur ; vous ne voyiez rien de meilleur ; vous n’êtes pas responsable de ce que vous n’avez pas vu et n’avez pas compris. Bien, quand serons-nous alors responsables ? Quand arrivons-nous au degré de responsabilité ?

Qu’est-ce qui constitue la responsabilité ? Ceci, mon cher frère : je ne suis pas responsable de ce en quoi je suis né, ni de ce qui était dans ma tête depuis mon enfance ; et Dieu ne m’en a pas tenu pour responsable, ni vous, ni personne d’autre ; mais lorsque nous en arrivons à voir ces erreurs dans lesquelles sont tombés ces grands systèmes humains, lorsque nous commençons à voir la Vérité, lorsque nous commençons à voir que l’on blasphème le saint Nom de Dieu, que Son saint caractère est mal représenté, que nous avons dit des choses au sujet de notre Père céleste que nous aurions eu honte de dire au sujet de nous-mêmes et de nos parents terrestres, en admettant cependant qu’ils sont tous imparfaits ou déchus – nous avons dit des choses infâmes au sujet de notre Père celeste, nous L’ avons accusé des actes et des intentions les plus diaboliques ; nous avons dit qu’Il créa notre monde humain et savait ce qu’Il faisait, qu’Il avait  une pleine puissance et une pleine sagesse, et qu’Il avait l’intention, dès le commencement, d’en damner neuf cent quatre-vingt-dix-neuf sur mille et de les faire griller durant toute l’éternité  ; qu’Il mit des démons à l’épreuve du feu pour les manipuler ; qu’Il créa un grand endroit appelé enfer où tout ce travail diabolique s’accomplissait – Nous avons calomnié notre Père céleste. Si quelqu’un disait cela de vous ou de moi, ne serions-nous pas en colère ? En vérité, nous le serions. Si on disait que vous avez traité un rat de cette façon, vous seriez en colère et ce à juste titre. Celui qui ferait de telles choses à un rat ne serait

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pas honorable. Aucun homme digne d’honneur ne maltraiterait un pauvre rat de cette façon – prédestiner le rat avant sa naissance, le condamner à la torture éternelle. Et c’est ce dont nous avons accusé notre Père céleste. C’est horrible, c’est terrible , que Dieu nous pardonne ! Je suis certain qu’Il le fait ; nous en sommes honteux. Mais maintenant considérons ce point de fausse doctrine – et il y en a d’autres aussi ; et il y a aussi d’autres points de bonne doctrine. Je ne prétends à aucun moment que tout ce en quoi nous et tous nos ancêtres avons cru , était faux – pas du tout. Nous étions des saints quand nous étions en Babylone, et nous voulons conserver notre sainteté ; mais arrivant maintenant à la clôture de l’Age, Dieu lève le voile, et en ce jour, Il nous montre plus clairement Ses plans, Ses desseins, Ses arrangements et le véritable enseignement de Sa parole. Maintenant donc, après avoir vu à un moment donné que cette doctrine est un blasphème contre Dieu et après avoir compris  que c’était une imagination de l’esprit humain, évidemment à l’instigation de notre grand Adversaire, le démon – après avoir vu une fois que c’est une chose horrible, si alors nous désirons soutenir les systèmes terrestres et donner nos vies, forces, talents et moyens pour soutenir ces enseignements diaboliques, alors que nous sommes pires de tous les autres ici ; nous sommes les plus mauvais de tous. L’homme qui fait ceci en toute connaissance et intentionnellement, est le seul à blâmer totalement. Si vous et moi nous nous trouvions en Babylone et soutenions ces choses, nous serions plus blâmables que ceux qui s’y trouvent et qui n’ont pas une telle conscience de la détresse. Ainsi donc, ces Ecritures nous disent que certains seront souillés par ces femmes – par ces systèmes terrestres. Pourquoi les appelez-vous des systèmes terrestres ? Pourquoi les mettez-vous en contraste avec le système céleste ? Dieu n’a qu’une Eglise ; pas un homme au monde ne nierait cela. Toute personne de bon sens ayant foi en sa Bible ne niera que la Bible enseigne qu’il n’y a qu’une seule Eglise, l’Eglise du Dieu vivant, l’Eglise des premiers-nés dont les noms sont écrits dans les cieux. D’où proviennent alors toutes ces dénominations différentes, catholiques et protestantes, se comptant par centaines ? Eh bien, elles viennent des hommes. Elles proviennent de l’erreur. Elles proviennent de l’ignorance. Elles proviennent de la superstition. Elles sont les résultats des efforts pour atteindre la lumière, et des mauvaises conceptions de la manière d’atteindre la lumière. Blâmez-vous ces gens ? Pas du tout. Nous ne blâmons personne. Le blâme revient à la personne qui, après avoir vu les faits réels, s’y maintient et appuie les systèmes et les soutient. Alors, maintenant elle sera souillée. Et comment serait-elle souillée ? Pourquoi toute sa conscience doit-elle être souillée parce qu’elle sait que le système est faux ; elle est immédiatement souillée par le contact avec ce qu’elle reconnaît être faux, et qu’elle a conscience d’être déloyale envers Dieu, d’être déloyale envers les principes de justice ; elle ne souille pas seulement sa conscience, mais elle déshonore Dieu, elle déshonore la dénomination et toute autre chose. De quel droit un homme fait-il partie d’une dénomination et renie-t-il les enseignements de

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cette dénomination ? Il se rend ridicule en agissant ainsi, n’est-ce pas ? Il revêt la marque d’imposteur, déclarant croire en ce qu’il sait ne pas croire, prétendant enseigner ce qu’il sait qu’il n’enseigne pas ; ou, d’autre part, en enseignant ce qu’il sait être faux et professant ce en quoi il ne croit pas du tout. Le sujet tout entier est faux ; de telles personnes sont souillées par les femmes. Mais ceux qui sortent lorsqu’ils voient le bon et le mauvais côté de la question, qui prennent position pour le vrai, délivrent leurs âmes de Babylone. “Sortez de Babylone, dit le Seigneur ; que chaque homme sauve son âme”. Il n’incombe à personne de sortir de Babylone à moins qu’il ne voie que c’est Babylone ; mais la simple suggestion qu’elle est Babylone signifie pour chaque personne honnête qu’elle devrait faire une étude, et une étude complète, pour savoir si oui ou non elle se trouve dans Babylone. Si elle dit “Eh bien la voix de Dieu dit ‘Sortez de Babylone’ et je crois que le système est Babylone, mais je ne souhaite pas l’examiner par crainte de trouver que c’est vrai”, cela signifie qu’elle est déloyale avec elle-même ; elle se souille. Il n’y a qu’une seule façon d’être tout à fait honnête, et c’est, être honnête.

CHRIST — Corps de.

Question (1912) — Le “Corps” mentionné en Hébreux 10 : 5 et Hébreux 7 : 27 est-il le même ?

Réponse. — Le corps que Dieu prépara pour le sacrifice peut être considéré correctement de deux façons : premièrement, le Père prépara le corps de Jésus, en ce sens qu’Il naquit saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs, et de la famille humaine par Sa mère. C’est la base de tout le sujet. Mais l’Apôtre Pierre ainsi que l’Apôtre Paul nous informent que Dieu connaissait d’avance l’Eglise, “le Corps de Christ” et, par conséquent, Il connaissait d’avance les souffrances de la Tête –connaissait d’avance notre part dans les souffrances et aussi dans Sa gloire.

Par conséquent, en parlant du corps que Dieu prépara, nous devrions penser assez justement comment le Père prépara pour Jésus un corps qui était réellement parfait physiquement et correspondant au corps d’Adam qui fut condamné par la suite et prépara aussi le chemin par lequel le “Corps de Christ” serait justif ié du péché de la chair ; ainsi Il pourrait offrir non seulement Lui-même, la Tête, mais aussi “l’Eglise, Son Corps” en “ sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu”.

Les sacrifices du jour de reconciliation pour le péché en contraste dans le type et l’ antitype

En Hébreux 10 : 10, l’Apôtre met en contraste le sacrifice du Jour de Réconciliation du souverain sacrificateur-type avec le sacrif ice du Jour de Réconciliation du Souverain Sacrificateur-antitype, Jésus. Il était nécessaire que le souverain  sacrificateur-type offre des sacrifices une fois l’an, de façon répétée (non journellement). La première partie du sacrifice concernait son propre péché, et la seconde partie du sacrifice, celui des péchés du peuple. La première partie était le taureau, et la seconde partie était l’offrande du bouc. Ces deux offrandes

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constituaient le seul sacrifice pour le péché le Jour de Réconciliation ! Et ainsi, dans l’antitype, le sacrifice de notre Seigneur Jésus, lorsqu’Il S’offrit Lui-même, était pour “lui-même”, c’est-à-dire pour Son Corps, ceux qui doivent être Son Eglise, la maison de la foi. Et alors, la partie suivante de Son sacrifice a été l’offrande de ces membres de Son Corps, en harmonie avec leur volonté et en accord avec les dispositions divines.

Ainsi, les sacrifices-antitypes du Jour de Réconciliation pour le péché ont progressé durant dix-huit siècles. Le mérite spécial fut le sacrifice offert par notre Seigneur, sacrifice par lequel nos offrandes sont rendues acceptables. C’est un sacrifice, en ce que c’est un seul Corps sous un seul Chef qui est offert, car l’Apôtre dit, “Nous participons aux souffrances de Celui qui a été Oint” et “si nous souffrons avec Lui nous régnerons avec Lui” ; “si un membre souffre tous les membres souffrent ” .

Toute offrande doit être faite par le sacrificateur

En Hébreux 7 : 27, l’Apôtre dit, “Ceci, Il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant Lui-même”. La question se pose, à qui cela se réfère-t-il ? Est-ce que cela désigne Jésus, et les membres de Son Corps s’offrant eux-mêmes ? Nous répondons : non. Les membres du Corps ne peuvent s’offrir eux-mêmes ; ils ne peuvent que se présenter eux-mêmes ; mais l’offrande, dans la mesure où cela concerne Dieu, doit être faite par le Sacrificateur, Jésus, le “Souverain Sacrificateur de notre profession”.

L’Apôtre dit que ceci, Il l’a fait une fois pour toutes, et nous répondons, ici se trouve un accomplissement d’un type. Dans le type, c’est deux sacrifices qui étaient offerts, et ici cela s’appelle Son sacrifice. Notre Seigneur S’offrit Lui-même au Jourdain, et Il offrit tous les membres de Son Corps, l’Eglise, à la Pentecôte.

L’offrande de Lui-même en tant que personne, au Jourdain, fut acceptée du Père, et la fin du sacrifice de Christ fut simplement l’accomplissement des conditions du sacrifice. Aussi, la présentation  de l’Eglise devant le Père eut lieu à la Pentecôte, bien que l’achèvement du sacrifice ait exigé l’Age de l’Evangile en entier.

Ceci, aussi, fut montré dans le type du jour de réconciliation : le souverain sacrificateur, après avoir offert le taureau, portait le sang dans le Saint et plus tard dans le Très-Saint et l’aspergeait en son nom et au nom de sa maison – les membres de son corps et la maison de la foi – les sous-sacrificateurs et les Lévites.

Ensuite, le souverain sacrificateur venait à la porte du Tabernacle et tuait le bouc, représentant l’acceptation des croyants justifiés en tant que Son Corps et leur consécration jusqu’à la mort. Dans le type, ceci ne représentait pas la seconde venue de Christ, mais simplement Sa manifestation en rapport avec le sacrifice du Corps, qui est l’Eglise. Dans l’antitype, notre Seigneur en tant que le Souverain Sacrificateur manifesta Son pouvoir dans l’Eglise à la Pentecôte en envoyant sur ses

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membres le saint Esprit et faisant ainsi savoir que leur sacrifice était fait et agréable à la vue du Père. Tous les membres de l’Eglise qui y sont entrés depuis étaient comptés parmi eux –comme Il est dit dans la prière de notre Seigneur, “Je ne prie pas seulement pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croiront en Moi par leurs paroles”. De la même façon, l’acceptation de l’Eglise à la Pentecôte comme cosacrificateurs, en tant que partie du sacrifice de Christ, continue toujours depuis et nous sommes membres de Son Corps, chacun à son tour étant sacrifié jusqu’à ce que le sacrifice entier du Grand Souverain Sacrificateur soit achevé une fois pour toutes, et l’achèvement, croyons-nous, est proche.

L’ expression, “Si un membre du Corps de Christ souffre, tous les membres souffrent avec Lui” (1 Cor. 12 : 26) ne signifie pas, bien sûr, que les membres morts de l’Eglise souffriraient avec les membres vivants, ni que ceux qui ne sont pas encore engendrés de l’Esprit souffriraient avec les Apôtres, ni que les membres dans différentes parties du monde souffriraient avec d’autres membres dont ils ignoraient l’existence. Cela signifie simplement qu’il y a de telles sympathie, union et communion dans le Corps de Christ que chacun est intimement et profondément intéressé par chaque autre membre, si bien que les intérêts de l’un sont les intérêts de tous. Comme, par exemple, là où deux ou trois membres du peuple du Seigneur sont en communion, en tant que petite ecclésia ou classe, il y a, dans ce sens du mot, un Corps de Christ, et chacun est concerné par l’autre et souffre avec l’autre dans les épreuves, persécutions et difficultés de la vie. Et, dans un sens plus large du mot, tout membre du Corps de Christ, dans quelque partie du monde que ce soit, qui prend connaissance des souffrances d’autres membres du Corps, devrait ressentir également un intérêt, une sympathie et une communion dans leurs souffrances ou dans leurs joies.

Non une partie de la rançon

Dans l’énoncé, “Tu m’as formé un corps”, nous devons prendre soin à ne pas lire ce qui n’est pas énoncé. Il n’est pas énoncé, “Tu m’as formé un corps comme prix de la rançon”, mais, “Tu m’as formé un corps” (Héb. 10 : 5), “à cause de la passion de la mort” (Héb. 2 : 9 – D.). La souffrance [ou passion] de la mort de la part de notre Seigneur Jésus constitua le prix de la Rançon pour le péché du monde entier. Mais le Corps, qui est l’Eglise, fut préparé par le Père au moyen de la justification pour être associé à Jésus dans la “souffrance de la mort” mais ceci ne constitue pas la participation de l’Eglise dans le prix de la Rançon. Un seul prix de la Rançon était nécessaire et ce fut la mort d’un homme parfait et cela avait déjà été arrangé avant que les membres de l’Eglise ne soient invités à devenir covictimes et cohéritiers avec le Rédempteur en tant que membres de Son Corps.

Le mot “sacrifice” semble occasionner une confusion chez certains. Nous sommes exhortés à présenter notre corps en sacrifice vivant, mais notre présentation de notre corps au Seigneur ne devrait pas être confondue avec la présentation que le Seigneur fait de nous. Retournant au type nous trouvons que

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deux boucs étaient présentés à l’Eternel à la porte du Tabernacle. Ils étaient présentés pour être sacrifiés et aussi, en parlant d’eux, on peut dire correctement : ce sont les boucs du sacrifice ; et quiconque présente les boucs peut, dans un sens du mot, être appelé le sacrificateur.

Cependant, le terme sacrifice, quand il est employé dans le sens de dévotion, ou mise à part pour le sacrifice, ne devrait pas être confondu avec le travail d’offrande du souverain sacrificateur. Les boucs n’étaient pas sacrifiés simplement parce qu’ils étaient présentés ou consacrés. Dieu ne s’occupait pas du peuple mais du sacrificateur, et du point de vue divin l’animal était sacrifié seulement lorsque le sacrificateur l’avait immolé. Alors, et seulement alors, il était réellement agréable à Dieu en tant que sacrifice.

Appliquant ceci, nous pouvons, alors, désirer venir à Dieu et apprendre que maintenant est le jour convenable, maintenant  est le temps où le Corps de Christ peut être consacré, ou présenté au Seigneur. Mais outre notre présentation, quelque chose de plus est nécessaire, et cette chose supplémentaire est le travail accompli pour nous par le Souverain Sacrificateur, Jésus ; à savoir, Son acceptation, ou Son approbation de notre consécration, et la présentation de notre offrande comme partie de Son Sacrifice. Lorsque le Souverain Sacrificateur nous présente en nous imputant Son mérite, alors, et pas avant, notre offrande devient un “sacrifice saint et agréable à Dieu”.

CHRIST — Pleine autorité quand Il aura accompli Son oeuvre.

Question (1912) — En 1 Cor. 15 : 28 nous lisons que lorsque Christ aura accompli le travail qui Lui a été confié – le travail de Son Royaume et de Son Règne millénaires – et qu’Il aura soumis tous Ses ennemis (le dernier ennemi à être détruit étant la mort), le Fils sera aussi soumis au Père, qui met toutes choses sous Ses pieds. Dans quel sens sera-t-Il davantage “ soumis” que durant le Millénium ?

Réponse. — La pensée spéciale très évidente est que durant le Règne du Messie, le Seigneur Jésus recevra le plein pouvoir et la pleine autorité pour contrôler le monde. C’est le travail particulier qui Lui est attribué. Vous vous souvenez que le Père, parlant de ce temps dit : “Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage” ; et Il déclare qu’elles seront brisées avec une verge de fer – Ps. 2 : 8, 9.

Cette période de mille ans, connue sous le nom de Millénium, est prévue pour ce travail. Supposons que vous ayez reçu une position par le Gouvernement, ou l’Etat, avec l’ordre de faire une certaine chose durant un certain laps de temps, avec la compréhension que lorsqu’il sera accompli vous recevrez pour cela une récompense. Vous recevrez l’instruction : “Tout est entre tes mains. Fais le travail et tu as toute l’année 1912 pour le faire. Prête attention au sujet”. Que se passe-t-il alors ? Après avoir accompli le travail, vous renoncez à cet ordre spécial, ce service spécial qui vous a été accordé pour l’année. Vous ne voulez pas l’assurer plus longtemps. Aussi, à la fin du Millénium, notre Seigneur Jésus n’as-

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surera pas plus longtemps le service de Médiateur entre Dieu et les hommes, comme Il l’aura fait durant les mille ans. Pourquoi non ? Il n’y aura plus rien d’autre à accomplir. Durant les mille ans, Il aura fait Son travail en tant que Médiateur si parfaitement qu’il n’y aura plus rien d’autre à faire. Ce travail spécial aura été entièrement achevé .

CHRIST — Tout en tous.

Question (1912) — De quelle façon notre Seigneur a-t-Il été fait pour nous sagesse, justice (justification), sanctification et délivrance ? – 1 Cor. 1 : 30.

Réponse. — Notre Seigneur a été fait pour nous sagesse de nombreuses et diverses manières. Il est la Tête de l’Eglise qui est Son Corps. Et, de même que la tête est le centre de la connaissance, le Seigneur Jésus est la Tête de Son Eglise. Mais la pensée particulière du texte semble être celle d’un ordre progressif. En cherchant alors à voir comment Jésus a été notre sagesse avant de devenir notre Justificateur et Sanctificateur, nous nous apercevons que les Ecritures déclarent qu’”aucun homme ne peut venir au Père si ce n’est par” notre Seigneur. Avant la justification le Père attire, car personne ne peut venir à Christ si ce n’est grâce au Père. Après que le Père a attiré, la sagesse vient de Christ qui nous instruit comment venir au Père. Tout comme les disciples ont été instruits par notre Seigneur, il en est de même à travers l’Age. Il n’y a aucun autre chemin permettant à l’homme d’être sauvé – “Aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés”.

Les pécheurs ne pourraient être agréables au Père si ce n’est par le chemin de la justification tel que le Père l’a pourvu.

Cette justification signifie leur bénédiction. “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos” . (Matth. 11 : 28). Nous avons besoin d’être instruits. La lumière n’était pas antérieure à Jésus-Christ car nous lisons qu’Il est la lumière. Il fit cette déclaration Lui-même : “Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie”. – Jean 1 : 9 ; 8 : 12.

Cette sagesse fut promulguée en premier par notre Seigneur. Aussi, la même sagesse qui instruisit Ses disciples guide les hommes vers le Père, les instruit sur ce que signifie la qualité de disciple, les rend sages dans le sens qu’ils peuvent  suivre les traces leur permettant de gagner cette qualité de disciple. Quiconque veut être Son disciple doit prend re sa croix et Le suivre. Peu importe la façon dont il acquiert la sagesse, elle lui provient de notre Seigneur Jésus-Christ ; et sans cette sagesse nous ne pourrions savoir comment venir à Dieu. Personne ne pourrait jamais venir à Dieu sans cette sagesse. Et ainsi Sa sagesse nous instruit sur ce que sera la récompense du disciple.

Notre Seigneur a paru pour nous devant la face de Dieu – en notre faveur. Ainsi, en accord avec le Plan et les arrangements du Père, Il devint le Justificateur de ceux qui s’approchent du Père par Lui, et personne ne peut obtenir la justification si ce n’est en consacrant sa vie. Alors Il devient leur sanctification en les assistant en tout ce qui est nécessaire à leur

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sanctification. Ils ont la volonté de le faire, et comme ils ont cette volonté, alors maintenant Il développe en eux un caractère sanctifié .

Ayant suivi cette voie, celui qui possède la sagesse du chemin étroit obtient premièrement la justif ication par le sang de notre Seigneur, et ensuite la sanctification en suivant les traces de notre Seigneur. Finalement vient la délivrance [rédemption] au moyen de la Première Résurrection. Celui qui nous a conduits tout au long du chemin est Celui qui nous conduit encore et qui nous conduira finalement dans la Nouvelle Jérusalem, la glorieuse condition au-delà du Voile .

CHRONOLOGIE — Commencement de la détresse en 1914.

Question (1905) — Pourquoi la détresse devrait-elle commencer avec (l’année) 1914 ?

Réponse. — Je réponds que la raison pour laquelle nous nous attendons à la voir commencer à cette date au sens propre (du terme), est que le Père traça le Plan pour cet Age entier. Ici, frère Russell donna un long discours sur les “Temps des Gentils” montrant que leur pouvoir commença en 606 av. J. – C . et se terminerait en automne 1914, ce qui peut être trouvé en détails dans le Vol. II des volumes de l’Aurore.

CHRONOLOGIE — Commencement ou fin du temps de la détresse en 1914.

Question (1905) — Le Temps de la Détresse commencera-t-il ou se terminera-t-il en 1914 et pourquoi ?

Réponse. — Nous répondons qu’il y eut des temps de détresse ces derniers temps [années]. (Vous savez que nous avons un coin de détresse par là, et il sourit et montra du doigt son petit bureau). Il y eut et il y aura des temps de détresse tant que l’Eglise sera concernée. Jetons un regard sur les persécuions. Mais cela s’applique ici, et assez convenablement, au “Grand Temps de Détresse” dont il est question en Daniel, chap.12, où il dit “ce sera un temps de détresse tel, qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à ce temps”, et notre Seigneur ajoute, “et n’y en aura jamais”. Eh bien, c’est là le Temps de Détresse qui est dans nos esprits, et il n’aura ni commencement, ni fin en 1914. Le Temps de Détresse pourrait commencer maintenant, mais ces commencements ne feraient que précéder la détresse réelle. S’il survenait une tornade, vous vous attendriez à voir tout d’abord de la poussière et des secousses avant que ne soient emportées les maisons et c’est ce que nous voyons en Russie. Le Temps de Détresse, le redoutable temps de l’Anarchie, pour notre compréhension, commence réellement là bien que, comme (il y a) la poussière de la tornade,  il y aura et il y a maintenant des troubles précédant la terrible Anarchie. Quant à la durée, je ne la connais pas, mais je ne peux imaginer comment cela pourrait durer longtemps. Comme exemple, prenons les villes de Pittsburg ou Allegheny, et supposons qu’elles ont été retranchées des lignes de chemin de fer. Aucune paix pour celui qui en sort ou qui y entre. Toute chose expirerait en peu de temps. Nous mangeons bien à Allegheny ou Pittsbu rg. Mais, dans les temps anciens, les villes pouvaient subir de longs sièges, durant des mois et des années,

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comme cela fut le cas pour Port-Arthur. Elles avaient d’énormes provisions. Nos villes ne sont plus dans les mêmes conditions avec de grandes réserves ; nous vivons au jour le jour. Quant viendra l’Anarchie, elle apportera de terribles conditions, et je ne vois pas comment il serait possible qu’elle dure longtemps. Les choses, je pense, se termineront de façon précipitée en moins d’un an. En ces temps-là, quand les gens mettront la main sur tout ce qu’ils trouveront, les fermiers ne cultiveront plus le blé pour (ne pas) se voir déposséder par les autres.

CHRONOLOGIE — Au sujet de la Présence de notre Seigneur en 1874.

Question (1907) — Sur quelles bases peut-on affirmer que la présence de notre Seigneur débuta en 1874 et continuera jusqu’à la fin de l’Age millénaire ?

Réponse. — Je réponds que telle est la base : Il vient pour accomplir un travail et ce travail est qu’Il doit régner jusqu’à ce qu’Il ait anéanti toute autorité et toute insoumission et amené chaque chose en harmonie avec Dieu et remis le Royaume à Dieu le Père même. Les Ecritures disent qu’Il doit régner mille ans. Par conséquent, nous voyons que lorsqu’Il vint en 1874, ce fut dans l’intention d’être présent durant les mille ans complets. Toutefois, lorsque nous en parlons dans ce sens, nous ne voulons pas dire que nous comprenons que le Seigneur doit se tenir à un endroit particulier sur la terre, ou qu’Il se tient sur la terre en général ; parce que les êtres spirituels n’ont pas besoin de plate-forme etc. pour s’y poser. Nous ne devons pas penser à cela comme signifiant que le Seigneur a une place fixée et qu’Il ne peut quitter la terre. Ce n’est pas du tout la pensée que nous souhaitons donner. Ce n’est pas notre pensée.

Notre point de vue est que le Seigneur vint dans le but de régner et qu’Il n’abandonnera ni ce dessein, ni ce travail. Il peut se rapprocher et s’éloigner de la présence du Père céleste, et il en est de même pour l’Eglise, mais leur travail est encore en rapport avec la terre et c’est leur royaume, de même que le Président Roosevelt est supposé être dans ce pays tant qu’il est Président du Pays ; cependant, parfois, il effectue des voyages à Cuba, ou il peut aller à Panama ou ailleurs et il sort réellement du pays ; pourtant, dans un sens, il est encore dans le pays, parce que s’il va à Panama, il laisse certaines personnes pour le représenter à la présidence à Washington ; et il est encore Président, qu’il soit à Washington ou dans la baie d’Oyster. Ainsi en est-il avec notre Seigneur Jésus durant tout l’Age millénaire ; Il sera encore le Roi régnant sur la terre de la même façon que nous disons maintenant qu’Il est monté aux cieux afin de nous représenter devant Dieu. Il est assis à la droite de la majesté de Dieu sur le Trône, mais cela ne veut pas dire que Dieu est assis sur un grand siège et ne le quitte jamais ou que Jésus se soit assis là et qu’Il ne l’a jamais quitté durant tout le temps où Il était à la droite de Dieu ; cela est donné dans le sens qu’Il est près du Père ; Il est le seul qui soit proche du Père en honneur et dignité et Il conservera toujours cela ; Il sera à la droite du Père quand Il sera Roi sur la terre ; comme nous le disons en parlant de la seconde venue de Christ, le Fils de l’Homme viendra en gloire à la droite du

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Père. Quand Il viendra dans les cieux, puissant et glorieux, Il sera à la droite du Père durant tout ce temps.

CHRONOLOGIE — La fermeture de la porte .

Question (1907) — N’est-il pas ra i s o n n able de supposer que nous pouvons nous attendre à ce que la Tour annonce au temps convenable que la porte des occasions favorables de consécration est fermée.

Réponse. — Je ne pense pas. Je vois, chers amis, d’après les différentes questions qui me parviennent de divers endroits, que la pensée est d’importance et il se peut que j’en sois coupable à cause de tout ce que je sais. C’est au sujet de la fermeture de la porte. Maintenant, chacun a le droit d’utiliser le langage à sa propre façon et aussi longtemps qu’il respecte certaines limites, personne ne peut dire qu’il parle mal. Aussi, nous pouvons parler des possibilités de fermeture de la porte, mais je souhaiterais que vous remarquiez que la Bible ne parle pas de la porte, des possibilités de fermeture. Sans aucun doute, viendra un temps où les occasions de répandre la Vérite seront plus ou moins difficiles, quand les choses seront grandement restreintes ; il se pourrait que les gens qui nous sont opposés s’efforceront de prouver que nous sommes, d’une certaine manière ou forme, des anarchistes. L’idée que toute anarchie devra être réprimée va en augmentant, et nous sommes entièrement en accord avec cela. Nous pensons que les anarchistes sont des personnes déraisonnables et dangereuses et qu’ils devront être réprimés. Mais nous nous attendons à ce qu’arrive le temps, pas  avant quelques années, où certains diront de nous “vous êtes des anarchistes, opposés au gouve rnement et opposés aux églises”. Ils détiendront le pouvoir avec le gouvernement et des lois  seront votées pour opprimer les anarchistes ; alors nous serons réprimés avec eux jusqu’à ce qu’ils se soient défaits de nous dans une certaine mesure. Vous pouvez appeler cela, dans un certain sens, la fermeture de la porte de l’occasion de proclamer la Vérité. Nous savons que cela ne peut arriver tant que Dieu n’est pas prêt. Dans l’intervalle, nous pouvons nous attendre à ce que la Vérité se propage largement. Mon attente, chers amis, est différente de celle de beaucoup d’entre vous. Je connais certains parmi le peuple du Seigneur qui pensent que le plus dur travail s’accomplit actuellement, mais comme je vous l’ai dit il y a quelques années, je comprends que le travail n’est pas prêt d’être fait ; il y a encore un grand nombre de travaux à effectuer. Il y a environ trois ans, nous eûmes dans le bureau de la Tour de Garde un changement dans notre méthode pour conserver la liste des souscripteurs de la Tour : nous avons remplacé le système des livres par un système  de cartes. Nous conclûmes un arrangement pour stocker des cartes et la question se posa : de quelle importance devions-nous faire de la place ? Je dis : Nous devons la faire assez importante pour qu’elle puisse en contenir cinquante-cinq mille. Certains dirent, Oh ! c’est trop. Non, dis-je, je pense que nous allons avoir besoin de plus que cet espace pour les 55 000 souscripteurs de la Tour. Maintenant, nous ne les avons pas encore obtenus, mais nous pensons qu’ils viendront. Nous nous atten-

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dons à ce qu’il y ait un grand nombre de gens venant dans une certaine mesure de vérité et une certaine mesure de sympathie et il y a dans toutes les dénominations des gens qui sont de véritables saints de coeur qui ont été plus ou moins aveuglés et induits en erreur par le clergé ; ils ont supposé que les choses ressemblaient davantage à ce qu’ils voyaient à l’ex t érieur, comme Jésus le dit au sujet des scribes et des pharisiens que les gens regardaient selon l’apparence extérieure et les voyaient beaux et blancs alors que Jésus dit qu’intérieurement ils étaient pleins de toutes sortes d’impuretés. Aussi, les gens de toutes dénominations commencent à s’éveiller et à regarder autour d’eux et à dire : Que signifie ceci ? Ai-je tort ? Suis-je si fanatique que je ne puisse sympathiser avec les autres ? Ce ne sont pas eux qui ont tort ; ce sont les institutions qui sont dans l’erreur ; et leurs coeurs sont à la recherche du Seigneur, car il y a une faim non de pain et d’eau mais de la Parole du Seigneur. Certains de cette classe commencent à voir qu’ils sont affamés . Maintenant, nous croyons que cette classe est partout à votre portée et à la mienne et que le Seigneur nous donne un grand privilège en nous offrant la possibilité de les chercher.

Vous vous souvenez qu’il n’y a qu’un seul endroit dans les Ecritures où il est question de la fermeture de la porte, et que c’est dans la Parabole des vierges sages et des vierges folles ; et il y est dit que l’Epoux vint. Nous appliquons cela à l’année 1874, et ce fut porté à l’attention des vierges sages, “Voici l’Epoux” – non voici l’Epoux arrive, mais voici l’Epoux, comme représentant Sa présence ; alors toutes les vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes, et certaines d’entre elles avaient de l’huile aussi bien dans leurs vases que dans leurs lampes. Maintenant, vous savez ce qu’est la lampe et ce qu’est le vase  qui renfermait le saint Esprit. Vous devez avoir les deux. Si vous ne possédez pas d’huile, c’est que quelque chose est faux. Vous devez avoir l’huile sinon vous ne pouvez être une des vierges sages et vous vous souvenez que les vierges sages entrèrent avec l’Epoux aux noces et que la porte fut fermée. Maintenant, c’est la porte de la parabole. Quant la porte se ferma-t-elle ? Après que les vierges sages y furent entrées. Que signifie cela ? Cela signifie que lorsque le dernier membre du Petit Troupeau aura assuré son appel et son élection et aura été trouvé apte et reconnu vainqueur le Haut-Appel sera terminé, la porte sera fermée.

Telle est la parabole. Puis, par la suite, vinrent les autres vierges, les vierges folles, qui étaient parties chercher de l’huile à ce moment-là. Oui, elles avaient acquis l’expérience et le développement et la connaissance et la lumière, et alors elles vinrent et frappèrent et dirent : Nous sommes quelque peu en retard mais laissez-nous entrer, s’il vous plaît. Nous en avions entendu parler mais nous n’avions pas d’huile dans nos lampes. Mais la réponse fut : “Je ne vous connais pas. La classe entière, la classe des élus est à l’intérieur. Je ne peux vous reconnaître”. Que vont-elles faire ? Elles traverseront un grand temps de détresse, comme le montre la parabole, et il y aura des pleurs, des gémissements et des grincements de dents. Le Temps de Détresse qui s’abattra sur le monde entier sera la cause de beaucoup d’angoisse, de déception et de tristesse, représentées par cette expression familière, pleurs et grincements de dents.

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CHRONOLOGIE — Le laboureur et le moissonneur.

Question (1908) — Voici le jour vient dit le Seigneur où “le laboureur suivra de près le moissonneur”. Quand cela aura-t-il lieu ?

Réponse. — Eh bien, cela semble être une façon de parler qui se rapporte à la fin de cet Age. Regardons, par exemple, l’Age judaïque. Lorsque l’Age judaïque toucha à sa fin et lorsque la moisson de cet Age fut mûre, le Seigneur l’appela une “moisson” ; Il dit qu’Il était le moissonneur et Il vint Lui-même et commença alors le travail de moissonnage parmi les Juifs de Son temps. Et ensuite vint le laboureur avant que ne se termine la moisson et que la récolte ne soit entièrement rentrée. Qui était le laboureur ? Voyons, le Seigneur et les Apôtres annonçant le glorieux message. Là fut accompli un double travail : – il s’agissait non seulement de la moisson du peuple juif, mais aussi, à la suite de cela, du travail de préparation pour la nouvelle dispensation, la dispensation de l’Evangile ; une nouvelle dispensation fut entièrement inaugurée. Aussi, chacune chevauchait-elle l’autre. Ainsi, de façon identique, à la fin de cet Age, le travail  de moissonnage est-il la fermeture de l’Age ; la moisson est la fin de l’Age. Au temps de la moisson, le Seigneur envoie les moissonneurs en avant, et le travail de moissonnage se poursuit actuellement. Mais ce n’est pas la fin du Plan de Dieu ; une autre dispensation est sur le point d’être introduite et ce sera le moment d’ensemencer le grand champ avec la véritable semence ; maintenant, au temps de la moisson, le laboureur commence déjà et suit de près les moissonneurs. Le moissonneur  s’est à peine écarté du chemin que le laboureur arrive. Que voulez-vous dire par là ? Eh bien, je veux démontrer par là que ce travail de moissonnage aura difficilement accompli son rôle et rassemblé le Petit Troupeau et la Grande Foule dans le grand grenier du Seigneur avant que le semeur de trouble ne sillonne le monde en courant ; et au temps du rassemblement de la Grande Foule, le Temps de Détresse sera sur le monde.

CHRONOLOGIE — La Fermeture de la Porte .

Question (1909) — Voulez-vous, s’il vous plaît, nous donner votre pensée en ce qui concerne la fermeture de la porte ; vous attendez-vous à ce qu’elle soit bientôt fermée ?

Réponse. — Par mégarde, nous avons utilisé cette expression “fermeture de la porte” de deux façons. A un certain moment nous l’avons utilisée sous le rapport du travail qui doit être accompli jusqu’à la fin de l’Age, jusqu’à ce que l’opportunité pour le service soit terminée comme cela est représenté dans la parabole, et alors plus un ouvrier ne sera admis. Apparemment, aucun autre n’était admis durant la douzième heure, mais nous ne savons pas quand cette porte se fermera.

Elle est ouverte maintenant et peut rester ouverte toute cette année, et je ne peux pas dire combien de temps elle restera ouverte, ni à quel moment se terminera la onzième heure et commencera la douzième heure. Il se peut que nous ayons quelque chose à dire à ce sujet dans la Tour de Garde. C’est

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aussi une de ces pensées qui vient à l’esprit mais elle n’a pas encore atteint un point satisfaisant.

Ensuite, quant à l’autre porte dans la parabole “Des Vierges Sages et des Vierges Folles”, les Vierges Sages Le suivirent et entrèrent avec Lui et la porte fut fermée ; vinrent alors les Vierges Folles qui frappèrent à la porte disant, “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous”. Mais la porte était fermée. C’est la porte à travers laquelle la classe de l’Epouse entrera et, lorsqu’elle sera fermée, elle ne s’ouvrira plus jamais. D’après ma compréhension, cette porte et la porte pour le service demeureraient distinctes. Cette porte sera fermée par le Roi lorsque le dernier membre du Corps de Christ aura terminé son sacrifice et sera passé au-delà du Voile ; le nombre complet sera rassemblé et accédera à la gloire. Quand cela aura-t-il lieu ? je ne le sais pas.

Il ne s’écoulera peut-être pas une année, ou peut-être plus après que la porte pour le service aura été fermée. Il y aura un temps d’expériences pour éprouver ceux qui ont déjà franchi la porte de service.

CHRONOLOGIE — Au sujet de la onzième heure.

Question (1909) — La onzième heure est-elle la dernière heure avant la nuit où personne ne pourra travailler ?

Réponse. — Je ne pense pas avoir quelque chose à dire à ce sujet actuellement. Je peux avoir quelque chose plus tard ; j’ai une pensée en cours comme je l’ai dit il y a un instant .

CHRONOLOGIE — Au sujet de la onzième heure.

Question (1909) — Combien de temps devons-nous comprendre qu’il s’écoulera entre le commencement de la onzième heure et sa fin ?

Réponse. — J’aimerais le savoir exactement moi-même.

CHRONOLOGIE — L’Eglise a-t-elle un Avocat depuis 1874 ?

Question (1909) — Si notre Seigneur vint en 1874, l’Eglise a-t-elle été sans Avocat depuis cette date ?

Réponse. — Non. Il est notre Avocat qu’Il soit présent ou non. Il a toujours accès auprès du Père et nous ne sommes pas séparés ; aussi, en tant que Tête du Corps, Il représente le

Corps. Est-ce votre tête qui représente votre corps ou est-ce votre main ? Toujours votre  Tête.

CHRONOLOGIE — Renversement de Sédécias en ce qui concerne les Temps des Gentils.

Question (1909) — En 2 Rois 25 : 3-6 ; Jér. 39 : 2-5 ;5 2 : 6-9, il est dit que le renversement de Sédécias eut lieu le 9e jour du 4e mois. Comme l’année dont il est fait mention dans le livre des Rois est l’année sainte, commençant aux environs d’avril selon notre calendrier, le 9e jour du 4e mois devrait correspondre environ au 1er juillet. Le renversement de Sédécias marque le commencement du Temps des Gentils, et si celui-ci eut lieu en juillet, les Temps des Gentils ne devraient-ils pas se terminer en juillet ? Serait-ce juillet 1914 ou juillet 1915 ?

Réponse. — Je ne sais pas ; je n’ai pas réfléchi particulièrement à ce trait et, pour les quelques mois de différence, il est préférable que vous preniez la date la plus proche et en soyez certain .

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CHRONOLOGIE — En ce qui concerne les temps des Gentils .

Question (1909) — Si les “ Temps des Gentils” commencèrent en octobre 606 av. J.-C., ne devraient-ils pas se terminer en octobre 1915 au lieu d’octobre 1914 ?

Réponse. — Nous ne le pensons pas. Si le frère ou la soeur qui écrivirent la question examinaient la chronologie, ils trouveraient que ces Temps se termineront en octobre 1914. Vous devriez vous souvenir que dans le calcul de la chronologie on compte en arrière depuis A . D. pour l’an 606 et vers l’avant à partir de A . D. pour l’an 1914.

CHRONOLOGIE — Dates importantes .

Question (1910) — Devrions-nous considérer comme nécessaire d’attirer l’attention sur des dates importantes autres que 1874 – 1878 – 1881 ou 1914 ? L’an 1911 devrait-il y être inclus ?

Réponse. — Je suis content que cette question soit posée ici, mes chers frères et soeurs. Vous remarquerez que dans mes propres enseignements et écrits, je prends soin d’éviter les dates autres que celles-ci. Je ne sais rien au sujet des autres dates. Dans le troisième volume des Etudes dans les Ecritures, une suggestion nous est donnée, mais seulement comme suggestion, qu’une certaine dimension dans la Pyramide (non pas dans la Parole de Dieu) pourrait indiquer l’année 1910 ou 1911 ; cependant nous ne disons pas qu’elle signifie quelque chose mais simplement qu’elle suscite une suggestion. N’anticipons pas, ne disons pas que les choses se produiront, car nous ne les avons pas, du moins moi, je ne sais pas, et je ne crois pas que quelqu’un d’autre le sache. Je conseille de suivre l’Apôtre lorsqu’ildit : “Nous parlons des choses que nous connaissons”. Ne dites rien des choses que vous ne connaissez pas. Il est tout à fait normal que vous souhaitiez ce que vous n’avez pas au bout d’un certain temps. 1914 est le temps où les “Temps des Gentils” prendront fin. Que signifie cela ? Je ne sais pas, mais je pense que c’est quand Dieu laisse aller, au sens général du terme, et permet aux choses de suivre leur cours ; et nous pouvons facilement supposer, comme le dit l’Apôtre, que le cours de la nature sera placé sur un feu, à cause du conflit. Dans le monde humain, je m’attendrai à un temps de grande Détresse que la Bible détermine comme ayant son commencement aux environs d’octobre 1914, mais je pense, chers amis, qu’il est plus important, au lieu de parler du Temps de Détresse, de parler  des bonnes choses. Les pauvres gens qui se trouveront dans le Temps de Détresse auront alors tous les détails qu’ils voudront à ce sujet. J’en ai assez maintenant de même que vous.

Les Ecritures disent que c’est au travers de nombreuses tribulations que nous entrerons dans le Royaume, et si nous prêtons attention à nos devoirs, nous en aurons assez et n’aurons pas le loisir de leur parler du Temps de Détresse. Le monde ne tirera aucun profit de nos paroles de toute façon. Nous ne souhaitons effrayer personne. Nous voyons les mauvais effets de cette religion d’épouvante dans les temps passés. Bien que nous puissions leur dire qu’une tempête se prépare, nous pouvons aussi

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leur dire que Dieu en fera une bénédiction et nous sommes contents pour le genre humain entier que ce temps de rafraîchissement soit proche, “Parlez du temps de repos qui

approche”. Ils ont assez d’épreuves et je déconseille de trop parler de la tribulation.

Je pense à un frère qui possédait une grosse bosse d’imagination ; il parla à sa femme du temps de la désolation et en parla comme s’il l’avait déjà vécu, lui disant ce que serait un baril de farine à ce moment-là etc., etc., si bien que sa pauvre femme fut presque effrayée par la Vérité. S’il avait dit, ma chère, un temps de détresse arrive et ceux qui choisissent le Seigneur comme refuge trouveront auprès de Lui une protection attentive, je pense que cela aurait eu un meilleur effet. J’ai très peu confiance en toute religion qui tend à effrayer, elle n’agit pas bien.

Autre chose, tant que nous y sommes. Ce n’est pas tout à fait dans la question, mais c’est une sorte de cousine au second degré de la question :

Jusqu’à quel point les Pèlerins et autres frères devraient-ils prêcher au sujet de “frère Russell” ?

Je répondrais : pas du tout. Vous avez, chers amis, beaucoup de choses à annoncer et l’Apôtre dit, “Nous annonçons Christ”. Fr. Russell est très content si le Seigneur l’a employé comme indicateur pour montrer à vos yeux le droit chemin et vous permettre de voir les merveilleuses choses de la Parole de Dieu ; cependant, ce n’est pas fr. Russell mais c’est le Seigneur qui l’utilise. Il en est de même pour le poteau indicateur indiquant qu’il y a tant de miles pour Jamestown ; ce n’est pas le poteau indicateur, mais la personne qui l’a peint et placé là qui doit être appréciée. Aussi, je vous conseille de ne pas sonder les Ecritures pour y trouver quelque chose au sujet de fr. Russell, mais sondez-les afin d’y trouver des choses au sujet “Du glorieux” que, tous, nous vénérons. Vous vous souvenez qu’il y a 15 ans nous nous étions déjà penchés sur ce sujet et avions mis en pratique cet exposé. Jean le Révélateur avait vu ceci et cela et d’autres choses, et il dit qu’il était tombé aux pieds de l’ange qui me montrait ces choses disant, “Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu”.

Là est la pensée exacte, mais il y a une tendance dans ce sens et un danger à adorer la créature ou le moyen, plutôt que le Créateur qui utilise le moyen. Ne faisons pas cette erreur. Je ne veux pas que l’on puisse faire une erreur à la suite d’une quelconque négligence de ma part .

CHRONOLOGIE — La Pyramide au sujet de l’Année 1910.

Question (1910) — Quel événement doit avoir lieu en 1910 et qui est démontré dans la Pyramide ?

Réponse. — Je ne sais pas. Bien des gens peuvent vous dire beaucoup plus que moi au sujet des années 1910, 1911, 1912 et 1913. Tout ce que je sais, c’est que certaines dates semblent  être bien arrêtées d’après ce que nous comprenons des Ecritures – 1874, 1878, 1881 et octobre 1914. Je ne sais rien au sujet des dates intermédiaires. Si d’autres personnes sont au courant, elles ont le droit d’en parler.

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Mais ne dites-vous pas quelque chose dans le 3e volume des Etudes dans les Ecritures au sujet de l’année 1910 ? Oui, j’ai dit qu’il se peut que nous prenions la mesure [dimension] de cette marche. Nous ne savons pas s’il y a là quelque chose à mesurer ou non, mais supposons que nous mesurions le dessus de cette marche : elle indiquerait environ l’année 1910. Mais je ne sais pas si Dieu voulait ou non démontrer quelque chose pour l’année 1910. Je pense que lorsque nous aurons dépassé cette date, nous pourrons peut-être discerner quelque chose au sujet de 1910. Peut-être avons-nous déjà gravi cette marche maintenant malgré tout ce que je sais. Les choses avancent actuellement assez rapidement, chers amis.

CHRONOLOGIE — Les Dates avant 1914.

Question (1910) — La Société sanctionne-t-elle tout ce que les Pèlerins annoncent au sujet de 1911 et 1912 ? J’ai remarqué que, dans notre assemblée, les anciens qui ne sont pas d’accord avec tout ce que disent les Pèlerins en ce qui concerne ces dates sont considérés comme n’étant pas en harmonie avec la Société ? Quelle est la meilleure chose à faire dans ce cas-là ?

Réponse. — J’ai essayé et j’essaye encore de mettre en garde tous les frères Pèlerins contre toute prédication au sujet des périodes se trouvant de ce côté d’octobre 1914 où commence l’Année Juive 1915. Je pense qu’il n’est pas sage du tout d’annoncer quelque chose d’autre. Or, vous connaissez l’esprit large avec lequel nous agissons. Nous essayons de trouver le moins de fautes possible en quiconque possède un bon caractère et accomplit apparemment un bon travail ; nous essayons d’exercer le moins de pression possible sur ce qu’ils annonceront comme pouvant se produire. Mais ce n’est pas avec un quelconque consentement de ma part, ni avec un quelconque appui de ma part, ni celui de la Société dont j’ai l’honneur d’être la tête, que certains frères Pèlerins enseignent certaines choses au sujet des dates situées de ce côté-ci d’octobre 1914. Et j’avertis tous les chers amis que vous n’avez rien de positif où mettre le doigt. Vous avez simplement certaines intuitions et suppositions et il est sage d’éviter ces intuitions et ces suppositions et de s’attacher fermement à ce que nous savons. Je pense que c’est la voie la plus sûre. Certainement, nous conseillons vivement à tous les chers Pèlerins et anciens et à tous d’avoir un seul esprit.

Je ne voudrais pas dire ceci et ce n’est pas du tout le moment de l’annoncer. Quelqu’un me dit : fr. Russell, je pense entrevoir quelque chose pouvant nous amener à conclure que l’organisation de la Fédération dont vous avez parlé aura lieu l’année prochaine.

Bien, dis-je, frère, peut-être avez-vous raison, et peut-être ne l’avez-vous pas. Je ne sais pas et je recherche à ce sujet et ai cherché sans cesse ; cela ne fera pour moi aucune différence particulière s’ils organisent leur Fédération cette année ou l’année prochaine ; je laisse cela entre les mains du Seigneur. Je ne sais pas si le fait de l’organiser cette année ou l’année prochaine

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ou l’année d’après ferait la moindre différence. Le Seigneur a toute l’affaire sous Son contrôle et vous et moi avons assez à faire ; nous n’avons pas besoin de nous tourmenter au sujet de ces choses qui sont du domaine de la spéculation. Nous avons tellement de choses positives et je pense que le mieux que nous ayons à faire est de nous les faire bien comprendre ainsi qu’aux autres.

CHRONOLOGIE — Quand Jésus boira-t-Il le vin nouveau ?

Question (1913) — Notre Seigneur avait-Il à l’esprit un temps déterminé lorsqu’Il utilisa les mots rapportés en Matth. 26 : 29, “ Je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père” ?

Réponse. — Je suppose que le Maître voulait dire par “ce jour” qui est fréquemment remplacé par cette même expression “au jour” en contraste avec ces six jours, ce grand 7e jour, le Jour millénaire, le jour de 1000 ans de Son Royaume : en ce Jour, nous nous réjouirons.

CHRONOLOGIE — Quand a lieu la Fin de la Moisson ?

Question (1913) — Si la Moisson est une période de 40 années et si le message de la Moisson fut donné en 1881 avec l’institution de la “ Tour de Garde”, la Moisson ne devrait-elle pas se terminer en 1921 ?

Réponse. — Nous n’avons jamais pensé donner à la “ Tour de Garde” une place aussi importante que cela. De toute façon, la “Tour de Garde” a débuté en 1879 et la “Watch Tower and Tract Society” commença en 1880 ; et le simple fait d’obtenir une charte avec elle ne signifie pas qu’elle n’existait pas avant cette date. L’obtention d’une charte ne fonde pas une société. Vous pouvez fonder une société sans charte mais elle sera limitée. La Société est tout aussi bien une société si 2 ou 3 d’entre vous la fondent sans charte que lorsque 500 la fondent avec une charte ; c’est tout de même une société, une association.  De toute façon, nous pensons que cela n’a rien à voir avec le sujet. Notre opinion est que la Moisson est marquée par la présence du Seigneur, et la présence du Moissonneur indique le temps de la moisson. D’après les prophéties, nous croyons que le Seigneur manifesta Sa présence comme Moissonneur en 1874. Nous pensons que le commencement de la Moisson est déterminé par les prophéties plutôt que par toute autre chose.

CHRONOLOGIE — L’Apposition du sceau aux Saints en 1914.

Question (1914) — Pensez-vous que tous les saints seront scellés en octobre 1914, qu’ils soient ici ou non ?

Réponse. — Notre supposition a été – et, bien sûr, nous supposions que nous la faisions du point de vue biblique – notre supposition a été que durant la période que nous appelons les Temps des Gentils, tout le travail de Dieu en ce qui concerne l’élection de l’Eglise serait achevé. Peut-être serait-il bon de ma part de vous donner un bref résumé de ce qui nous incite à penser que 1914 est la date particulière de ce qui a été accompli ainsi que de ce qui devra s’accomplir durant cet intervalle ou période. Je vous rappelle donc que Dieu avait autrefois dans le

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monde un peuple-type et qu’Il organisa ce peuple en un royaume-type, le Royaume d’Israël et, sur le trône de ce royaume-type, Il plaça un roi-type. David étant le représentant de cette lignée royale, le Seigneur lui promit “Tu ne manqueras jamais d’un homme sur le trône d’Israël”, de sa semence ; de même, nous lisons à propos du fils de David, Salomon, et comment Salomon s’assit sur le trône du Royaume de l’Eternel –non sur le trône de David – sur le trône du Royaume du Seigneur. C’était le trône de Dieu, c’était le Royaume de Dieu, seulement d’une manière typique. Salomon succéda à David et le fils de Salomon lui succéda et c’est ainsi que s’est perpétuée pour un certain temps la lignée de David. Puis il arriva un temps où Dieu arrêta cet ordre de choses. Le dernier roi de la lignée de David qui régna sur le peuple d’Israël fut le roi Sédécias et, à cette époque, Dieu dit de lui et lui parla, “O, toi, profane et méchant prince dont le jour est venu au temps de l’iniquité, de la fin. Ce qui est ne sera plus (J’interromprai cet ordre de choses), ceci aussi ne sera plus. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine jusqu’à ce que vienne Celui auquel appartient le juste jugement, et Je le lui donnerai”. Maintenant, donc, vous voyez  qu’il y eut la lignée de David. “Tu ne manqueras jamais d’un homme sur le trône d’Israël”. Et ainsi, durant toutes ces années, Dieu a maintenu la tribu de Juda à une place proéminente et la postérité de David s’assit sur le trône tant qu’elle dura. Mais avec Sédécias, Dieu interrompit ce royaume terrestre et il n’y eut plus de Royaume de Dieu terrestre à partir de ce moment-là. Il fut le dernier de la dynastie de David. Vous vous souvenez  que le peuple d’Israël fut emmené en captivité à Babylone. Plus tard, ils revinrent de la captivité babylonienne mais ils n’eurent plus jamais un roi de la descendance de David et ils n’eurent plus jamais de rois du tout. Les Maccabées, vous vous souvenez, tentèrent d’avoir un royaume mais sans succès ; ils ne faisaient pas partie de la descendance promise de David ; et ensuite, plus près du temps du premier avènement, il y eut certains rois de la lignée hérodienne, mais Hérode n’était pas de la lignée de David. En effet, le royaume d’Hérode n’était pas du tout de lignée juive. Ses rois descendaient d’Esaü et pas du tout des Juifs. Ainsi ensuite, en accord avec l’histoire et en accord avec la prophétie, Sédécias fut le dernier roi de la lignée de David à s’asseoir sur le trône du Royaume de l’Eternel.

Qu’arriva-t-il alors ? Disons que Dieu n’a plus eu de royaume-type depuis le règne de Sédécias et cela jusqu’à quand ? Jusqu’à maintenant. Durant tout ce temps, Il n’a pas eu de royaume sur la terre. Bien, mais, vous dites, frère Russell, que certains ont prétendu être dans le Royaume de Dieu. Oh, oui, mes frères et soeurs, et la Bible aussi nous parle à propos des royaumes de ce monde, mais ils ne sont pas le Royaume de Dieu. Nous prions encore : “Que Ton règne vienne”. Et ce sera le Royaume du Messie qui viendra alors. Il n’y aura aucune substitution inférieure  dans l’intervalle. Au contraire, lorsque Dieu enleva le royaume à Sa propre nation, la semence d’Abraham, Il donna le pouvoir du monde, sous forme d’une sorte de bail, aux Nations. Et Jésus y fait allusion, vous vous en souvenez, en parlant des

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“ Temps des Nations”. Et Il dit que les temps, ou années, des Nations continueraient jusqu’à ce que les temps des Nations soient accomplis. Lorsqu’Il employa ces mots, Il pensait au fait que Jérusalem serait complètement écrasée et détruite comme ce fut le cas en l’an 70 et Jésus dit qu’elle continuerait à être détruite jusqu’à l’achèvement des Temps des Nations.

Alors, quand les Temps des Nations commencèrent-ils ?  Nous répondons qu’ils commencèrent au moment où finit le royaume-type de Dieu quand la couronne fut retirée à Sédécias.

Qu’arriva-t-il à ce moment-là pour montrer que les Temps des Nations commençaient alors ? Oh, il s’est passé quelque chose de très important. En ce temps-là il y avait dans le monde différentes nations plus grandes que le peuple d’Israël. Il y avait l’Egypte, et les Babyloniens, deux parmi les autres nations à être près d’Israël, et d’autres nations. Et la Babylone s’agrandit et la grandeur de Babylone date spécialement du moment de la chute d’Israël. A ce moment-là Dieu reconnut Babylone comme étant le premier des royaumes des Nations qui aurait le contrôle du monde et elle devint l’Empire Universel. Vous vous souvenez qu’à peu près à cette époque, Nebucadnetsar eut ce songe très particulier, un songe qui l’impressionna tant dans son sommeil que lorsqu’il s’éveilla, il se souvint simplement que c’était un songe très important mais il ne put se rappeler ce dont il s’agissait. Alors il appela ses sages et dit : “J’ai eu un rêve et je ne peux vous dire maintenant ce que c’était. Racontez-moi le rêve et son explication”. Et ils dirent : “O, roi, c’est une chose difficile”. Racontez-nous le songe et nous l’interpréterons. Mais nous ne pouvons vous raconter ce que fut le songe. Jamais aucun roi n’a demandé à ses sages à la fois de raconter et d’interpréter un songe. Mais le roi dit : O, bien, si vous ne pouvez me raconter le songe, vous n’en connaissez pas l’interprétation convena ble. Il vous serait facile d’arranger une interprétation si je vous racontais le songe. N’importe qui est capable de faire cela. Si vous pouviez raconter le songe et l’interpréter, ce serait bien. Si vous possédiez une vraie sagesse des dieux, vous pourriez  raconter très facilement ce que fut le songe. Maintenant retirez-vous. Si vous ne pouvez raconter le songe, je serai certain que vous êtes de mauvaise foi et je ferai périr chacun d’entre vous. Souvenez-vous, il y eut une grande crainte et finalement, parmi ces sages se trouvait Daniel qui avait été emmené en captivité à Babylone en tant que jeune homme durant l’époque de guerre antérieure, environ 18 ans avant que Sédécias ne perdît sa couronne. Et Daniel, le prophète, s’avança et dit au Roi Nebucadnetsar : “O, roi, vis à toujours. Que le roi ne s’irrite point à ce sujet. Viendra un temps où le Dieu des cieux répondra à la question du roi, et nous raconterons au roi ce que fut le songe”. Le roi était très désireux d’avoir l’explication de son songe et de ce qu’il en était ; aussi il dit : “Très bien, nous te laisserons du temps”. Au temps voulu, Daniel parut  devant le roi et dit : “O, roi, tel fut le songe, car le Dieu des cieux me l’a révélé : Tu as vu dans la vision de tes pensées sur ta couche et tu regardais une statue immense et splendide ; la taille était extraordinaire et la tête était d’or ; et sa poitrine et

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ses bras étaient d’argent et son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; et ses jambes étaient de fer et ses pieds de fer et d’argile bourbeuse. Et tu regardais, O, roi lorsqu’une pierre se détacha des montagnes sans le secours d’aucune main et elle frappa les pieds de la statue et alors le fer et l’argile et l’airain et l’argent et l’or devinrent ensemble comme la balle qui s’échappe d’une aire en été, et le vent les emporta et nulle trace n’en fut retrouvée, et la pierre qui avait frappé la statue aux pieds grandit et devint une énorme montagne qui remplit toute la terre”. Et le roi dit : C’est exactement mon songe. Tu l’as décrit de façon exacte ; maintenant je sais que tu as une certaine façon de raconter ce songe. Allons, donne-moi maintenant son interprétation.

Aussi Daniel se mit à en donner l’explication et il dit : “C’est toi, O roi qui es la tête d’or. Ton royaume est le premier dans cette image”. Pourquoi ? N’y en avait-il pas d’autres auparavant ? Parce que, antérieurement, Dieu avait Son propre royaume dans le monde et il ne pouvait y avoir d’autre empire universel aussi longtemps que le royaume de Dieu était dans le monde. Ainsi maintenant, c’est le commencement, voyez-vous.  Le royaume de Nebucadnetsar était la tête. Il fut reconnu à partir de cet instant, à partir du moment où Dieu a dit au moyen du prophète : “Ote la tiare, et enlève la couronne (de Sédécias) ; j’en ferai une ruine”, et pendant ce temps, tandis qu’elle est renversée, Dieu donna la souveraineté à ces nations représentées par la statue. La tête était Babylone, la poitrine et les bras d’argent,  la Médo-Perse, le ventre et les cuisses furent le gouvernement de Grèce, lorsque la Grèce était un empire universel, et puis vinrent les jambes de fer représentant l’Empire Romain dans ses jours de grandeur et de puissance. Ensuite vinrent les pieds représentant ce qui est appelé le Saint Empire Romain, c’est-à-dire un mélange de pouvoirs civil et religieux, et dans ces pieds l’argile bourbeuse mélangée au fer représentait une imitation de la pierre. Maintenant, imaginons ces pieds-là, une certaine partie de fer et d’argile bourbeuse qui enduisaient ces pieds ; ne ressemblaient-ils pas beaucoup à la pierre qui frappa les pieds ? Et c’est ce que le Seigneur représentait, voyez- vous .

L’argile bourbeuse représentait les institutions religieuses du temps actuel, se mêlant au pouvoir civil du temps présent. D’un côté, on prétend, par exemple, que la Grande-Bretagne est une puissance civile. De l’autre, on prétend que la Grande-Bretagne est une puissance ecclésiastique et l’évêque de l’église d’Angleterre siège aux Parlements d’Angleterre, dans la Maison des lords, avec les lords civils ; ainsi mélangent-ils l’argile bourbeuse représentée dans les systèmes ecclésiastiques humains, terrestres, et le pouvoir séculier qui prétend être le royaume de Dieu se combinant avec la force qui repose réellement dans le pouvoir civil. Il en est de même du catholicisme. Il en est de même de l’église catholique grecque en Russie etc. ; comme elles le prétendent toutes, elles usent du pouvoir civil et ont un système ecclésiastique d’apparence extérieure – il apparaît religieux, mais sa force réside dans le pouvoir civil. C’est simplement  une imitation du royaume de Dieu, et non pas une chose réelle. Elle appartient aux royaumes de ce monde. Et ainsi les

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royaumes terrestres qui prétendent aujourd’hui être les royaumes de Dieu sont autant de pouvoirs civils qu’il en a toujours eu, excepté qu’ils ne sont pas aussi honnêtes ; non pas que les gens soient forcément déloyaux, mais ils ont reçu des idées fausses dans leurs esprits et sont pleinement convaincus dans le domaine de l’erreur.

Maintenant, de quoi la grande statue était-elle donc une image ? Les gouvernements Gentils [en français : des Nations -Trad.] qui régiraient toute la terre. Pendant combien de temps ? Pendant toute la période de cette statue, de la tête, époque de Babylone et Nebucadnetsar, jusqu’aux pieds et orteils du royaume du temps actuel. Cette statue entière représente les gouvernements des Nations, et les temps des Nations comprennent  la période entre le temps où cette statue fut élevée ou vint au pouvoir, et le temps où cette pierre va frapper la statue aux pieds et détruire sa puissance.

Ne pensez pas, chers amis, que je dise pendant une minute que vous et moi devons frapper la statue. Oh, non ! Dieu ne nous a pas donné un tel ordre. C’est le Père céleste qui fera cette action et vous et moi n’avons rien à faire avec cela ; mais aussi longtemps que ces différents gouvernements civils ont le pouvoir, vous et moi devons reconnaître que Dieu a donné le pouvoir à ces gouvernements des Nations, et nous ne devons pas chercher à briser cette puissance ; nous ne devons pas lutter contre ces gouvernements, nous devons reconnaître ces gouvernements, car comme le dit st. Paul : “Il n’existe pas d’autorité si ce n’est de par Dieu”. Il leur a permis d’exister. Il n’a pas dit qu’ils étaient Ses royaumes, et si certains de ces royaumes prétendent être le royaume de Dieu, ce qu’ils disent est faux et mensonger. Ce sont des royaumes des Nations, hors du royaume de Dieu. Le terme Nations dans les Ecritures signifie du dehors, [ou étranger – outsider – Trad.] ceux qui ne sont pas le peuple de Dieu. Le terme Nations qui est également traduit par “païens” est le même terme qui est traduit par “Nations” et vice versa. Ainsi tous ces royaumes représentent l’image des Nations, ce royaume des Nations [en anglais : Gentils – Trad.] ou des païens – non pas le royaume de Dieu.

Où se trouvait le royaume de Dieu ? Oh, il n’était pas proéminent, mais assujetti. Les Juifs, après leur retour de Babylone, n’ont jamais été un peuple libre. Ils furent toujours assujettis à un ou plusieurs pouvoirs civils. L’une ou l’autre des grandes puissances dominait le monde et les gouvernait. Ils furent sous l’autorité des Médo-Perses et des Grecs et des Romains et maintenant ils sont plus ou moins assujettis au “St. Empire Romain” sous lequel ils n’ont pas moins souffert (qu’en) étant sous la domination d’autres puissances. Aussi, c’est pendant cette période que Dieu a permis aux Nations de dominer le monde ; nous comprenons qu’Il est encore en train de faire un autre travail à savoir le rassemblement d’un peuple hors du monde, la classe du Royaume, et l’Apôtre Pierre en parle disant à l’Eglise vous en souvenez-vous : “Vous êtes une nation sainte, un peuple particulier ; une sacrificature royale”. Vous et moi appartenons à cette sacrifica-

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ture – nous ne sommes pas déjà de vrais sacrificateurs. La vraie sacrificature royale sera cette partie d’entre nous qui voudront atteindre à la première résurrection et seront cohéritiers avec notre Seigneur dans la gloire céleste, ayant assuré notre appel et

notre élection, ayant été pleinement baptisés dans la mort en Christ, et nous serons ainsi élevés avec Lui dans ce jour de gloire. Mais alors que ceci est l’espérance de l’Eglise, nous ne sommes pas encore dans ce Royaume, au sens plein. Nous ne sommes pas encore amenés au Royaume véritable. Nous sommes ceux qui seront la classe du Royaume si nous sommes fidèles au Seigneur. Celui qui nous a appelés à l’honneur de ce Royaume est fidèle et Il l’accomplira aussi, comme Jésus l’a dit : “Ne crains pas Petit Troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume”. Mais il ne vous l’a pas encore donné. Il vous le donnera à la fin de cet Age-ci. Il vous le donnera lorsque le Maître en personne viendra au rang de puissance pour être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Alors, nous régnerons aussi avec Lui, nous serons comme Lui et nous partagerons Sa gloire.

Quand le Royaume de Christ viendra-t-il ? Bien, dirons-nous, pas avant que ces grands royaumes n’aient atteint leur apogée. Qu’est-ce que ce sera ? Ce sera la fin des Temps des Nations. Par conséquent, lorsque Dieu dit à Sédécias “Je ferai une ruine de cette couronne et de ce royaume jusqu’à ce que vienne celui auquel appartient le droit”, cela veut dire qu’il y aura un intervalle sans le Royaume de Dieu, depuis les jours de Sédécias jusqu’au jour de l’établissement du vrai Royaume de Dieu dans lequel Christ est le grand Roi sur toute la terre, et Il nous dit que lorsqu’Il apparaîtra dans Sa gloire nous apparaîtrons aussi avec Lui en gloire. Mais ce n’est pas encore le moment.

Chers amis, nous nous attendions à ce que les Temps des Nations se terminent avec l’année actuelle, 1914, et qu’ave  l’achèvement de la période des Nations, le Royaume de Dieu commencerait à se manifester sur le champ, immédiatement. Je ne sais pas encore si cela n’est pas vrai. Il va falloir le démontrer. Peut-être quelqu’un est-il capable de prouver que cela est faux, mais je ne pense pas que quelqu’un puisse déjà prouver  que cela soit faux. Si nous arrivons à la fin de 1914, et si rien ne se passe durant la période qui suit pour indiquer l’établissement du Royaume de Christ parmi l’humanité, alors peut-être

devrons-nous réexaminer les questions. Mais il ne sera pas nécessaire pour nous de revenir sur le problème avant cette date. C’est à l’autre camp de démontrer qu’il n’en sera pas ainsi.

Pourquoi pensez-vous que ce sera en octobre 1914 (de cette question nous avons trouvé beaucoup de choses, mais je suppose que c’est aussi intéressant pour vous que le serait quelque autre partie des questions) ? Pourquoi pensons-nous que 1914 serait l’achèvement du Temps des Gentils ? Quelle raison avons-nous de penser qu’il viendra en 1914 plus qu’en 1910 ou 1920 ? Cette raison : Nous nous sommes efforcé de trouver la date à laquelle le royaume fut enlevé à Israël, la date à laquelle la couronne fut retirée à Sédécias, la date à laquelle le royaume

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d’Israël cessa d’exister, quand le royaume de Juda cessa d’exister et entra en captivité et à quel moment la ville de Jérusalem fut détruite. Maintenant, en quelle année cela s’est-il passé ? Nous comprenons, pour autant que nous sommes capable de calculer : nous ne prétendons pas être infaillible, mais dans la mesure où nous pouvons le savoir par toute l’histoire, nous croyons que cela est arrivé en 606 av. J.-C. Nous n’entrerons pas dans toutes les preuves. Cela nous prendrait tout un après-midi, et vous avez cela imprimé. Vous l’avez lu pour vous et vous savez si vous y croyez ou non ; on ne vous a pas forcé à le croire. J’ai simplement présenté devant vous ce que j’y ai trouvé, ce qui m’a semblé être la réponse la plus raisonnable à cette question et vous y attachez une foi plus grande ou plus petite, selon que cela plaît à votre coeur.

Supposons donc que ce fut en 606 – Quel rapport y a-t-il avec l’année 1914 ? Eh bien, ceci, mes chers amis : nous avons trouvé qu’il y avait deux choses décrites dans la Bible ,  l’une se rapportant à Israël et l’autre aux Temps des Gentils. Concernant Israël, il semble tout à fait clairement démontré qu’il y aurait eu “sept temps” d’expériences extrêmement sévères et éprouvantes et des châtiments de la part de Dieu, une discipline, et des châtiments disciplinaires. Et ces sept temps de châtiment d’Israël, comme Dieu l’a prédit dans le livre de Lévitique, n’étaient pas sept années littérales parce qu’ils supportèrent beaucoup plus de châtiments qu’en sept années littérales.

Nous croyons par conséquent qu’il y eut sept années symboliques, et une année symbolique dans la Bible comporte 360 ans, ce qui correspond, voyez-vous, à un mois lunaire, à une année lunaire – 360 jours et ainsi 360 ans, 1 jour pour une année – et ainsi 7 ans, ou 7 temps, sont 7 fois 360, ce qui donne 2520. Et de façon semblable donc, 2520 années semblent être la mesure de la soumission d’Israël aux gouvernements des Gentils, 2520 ans. Eh bien, furent-ils soumis à la première autorité  ? Oui. A qui ? A Nebucadnetsar. Furent-ils soumis à l’empire Médo-Perse ? Oui. Furent-ils soumis aux Grecs représentés par l’airain ? Oui. Et aux Romains représentés par le fer ? Oui. Ont-ils été soumis depuis lors ? Vous savez qu’ils ont été soumis. 2520 années se terminent à l’automne de cette année 1914, dans la mesure où nous pouvons le calculer. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que le temps de délivrance pour Israël de l’empire des Gentils serait la fin de cette année. Et qu’en sera-t-il ? Nous ne savons pas encore ce qu’il en sera, mais nous pensons plutôt qu’il y aura quelque chose, soit du côté de la chute de ces royaumes représentés par la statue, soit d’une autre manière ; il sera montré que la faveur de Dieu est en train de retourner ou est retournée sous une forme spéciale à Israël. Y a-t-il quelques signes à ce sujet ? Oui, certains : par exemple, nous avons le mouvement sioniste, qui ne commença que tout à fait récemment, et ce sionisme s’oriente justement dans cette direction, espérant le rétablissement du pouvoir national au peuple Juif – l’espérant, le désirant et y travaillant. Et où les Juifs ont-ils eu cette idée ? Oh, nous ne sommes pas assez sage pour le dire ; mais nous ne serions pas du tout étonné si l’Esprit du

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Seigneur les avait éveillés au temps convenable pour chercher, attendre et essayer d’obtenir le rétablissement de leur entité nationale au temps véritable. Nous le croyons ainsi. Qu’en est-il à présent des autres choses ? Qu’en est-il de l’Eglise ? de ces Nations ? Nous répondons que, d’une façon similaire, il y a sept temps délimités pour les Nations ; et leurs époques commencèrent à la même période, au même temps, nous le croyons en l’an 606 av. J.-C. et les sept époques des Gentils sont aussi longues – 2520 années, et s’étendent, croyons-nous, jusqu’à la fin de l’année 1914 et au commencement de

l’année 1915. Que devrions-nous attendre alors ? Voyons, nous devrions nous attendre à ce qu’à la fin de 1914, le bail de pouvoir, ce grand bail que Dieu a donné aux Nations, les Temps des Nations, expirerait. Que signifierait cela ? Vous avez habité dans une maison, et peut-être votre bail a-t-il expiré et, avec l’expiration de ce bail, le propriétaire vous intime de partir et vous donne un avis de congé. Aussi je suppose qu’un “avis de congé” sera donné aux Nations. Ce que cela signifiera précisément aux yeux des Nations, je ne suis pas assez sage pour le savoir. Si vous ne quittez pas et ne cédez pas la maison selon votre bail, si vous ne le faites pas calmement et en paix, il est fort probable que l’huissier viendra vous mettre dehors par force de loi. Et ainsi je ne m’attends pas à ce que les Nations sachent quoi que ce soit sur cet avis et qu’elles pensent si peu que ce soit à quitter la maison. Le roi Edouard ne pense pas à dire : “Voici, Seigneur, voici ma couronne, prenez-la s’il vous plaît, et commencez  à régner”. Le Tsar de Russie, son cousin, n’a aucunement l’intention de faire cela, et les autres grands rois du monde ne savent rien du Messie et de Son Royaume. Ils ne prennent pas conscience des faits dans ce cas. Nous ne les blâmons aucunement, mais nous voyons qu’ils ne sont pas préparés à céder. Cependant, nous croyons qu’ils recevront un avis de congé et qu’ils n’y sont pas du tout préparés. Que pensez-vous que cela signifie ? Assurément, je pense que le temps est déjà arrivé pour cela. Comment cela se passera-t-il ? Cela nécessite plus de sagesse que je n’en possède. Alors, quelqu’un pourrait dire que cela signifierait nécessairement l’emploi par Dieu de certaines bonnes personnes pour les supprimer. Oh, pas nécessairement mon cher frère, pas nécessairement. Il se pourrait que l’huissier qui vient pour vous renvoyer de la maison ne soit aucunement bon. Il se peut que ce soit un individu rude et brutal qui fasse cela. Ainsi Dieu utilise-t-Il parfois la colère de l’homme et la colère du démon afin de Le Louer, et Il peut utiliser d’autres pouvoirs. Autant que je sache, Il peut employer l’Anarchie afin de supprimer ces royaumes. Ce n’est pas à moi d’en parler, je ne sais pas. Je sais simplement que vous et moi sommes délégués pour exercer la paix envers tous les hommes. Nous ne sommes pas ceux qui doivent les supprimer. Par conséquent, nous pouvons être assis tranquillement, avec une grande sérénité d’esprit et dire : lorsque viendra le temps fixé par Dieu, quel qu’il soit, le bail des Nations prendra fin et Il les dépossédera de leurs positions, peu importe la force qu’ils paraîtront posséder ; le Royaume sera donné au peuple saint du Dieu Très-Haut,

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le Royaume et la grandeur du Royaume sous tous les cieux, comme Daniel le décrit, et le peuple saint du Dieu Très-Haut prendra le Royaume et le possédera à jamais, et à tout jamais jusqu’à la fin des siècles. Cela signifie un temps assez long. Nous ne croyons pas que les Nations recevront un autre bail. Nous croyons que ce bail leur a simplement été donné pour un temps, car le temps fixé par Dieu n’est pas encore venu pour l’établissement de Son Royaume.

A présent, au sujet de l’Eglise. C’est l’essence de cette question, et le reste a été secondaire. Au sujet de l’Eglise : nous avons compris que l’Eglise sera entièrement rassemblée avant ce temps, car Jésus semblait impliquer cela dans certaines de Ses affirmations. Il dit, par exemple, parlant du royaume du monde : “ Veillez, afin que vous soyez trouvés dignes d’échapper à toutes ces choses qui arrivent sur le monde”, et ainsi, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable d’en parler, si ces choses viennent sur le monde comme il est prédit, lorsque les Temps des Nations auront expiré ; si ces choses doivent être un grand temps de détresse, comme le dit la Bible, un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis qu’il y a une nation, nous disons, si nous devons leur échapper, oui, nous supposons que nous serons pris ou changés ou quelque chose, ayant notre changement à la résurrection, avant ce temps. Ainsi maintenant, ce n’était pas un mauvais raisonnement, n’est-ce pas ? Même s’il devait être faux à la fin, il ne me semble pas illogique et je n’en suis pas du tout honteux. D’autres personnes pourraient l’être si elles le voulaient, pas moi. Maintenant est-il possible que nous ne nous trouvions pas là-bas ? Oui cela est possible. Il y a deux moyens d’échapper au trouble. Vous pouvez échapper à la détresse et vous y trouver néanmoins. N’est-ce pas ainsi ? Si. Bon nombre de gens pensent que j’ai eu bien des malheurs pendant plusieurs années passées. Cependant, mes chers amis, j’y ai complètement échappé. Si je parais beaucoup préoccupé, je donne un démenti à mes sentiments, je ne me sens pas du tout préoccupé. Je souhaite  seulement que mes ennemis aient autant de bon temps, et spécialement tous mes amis (rires et applaudissements).

Maintenant, peut-être le Seigneur a-t-Il quelque chose de ce genre pour nous et, pour autant que je sache, il se peut que l’Eglise soit ici durant ce Temps de Détresse ou une partie de ce Temps de Détresse. Il n’y a rien dans la Bible qui dise que aussitôt les Temps des Nations terminés, l’Eglise sera glorifiée. Il se peut que l’Eglise soit ici après que la détresse ait commencé. Peut-être. Cela est possible. Nous verrons. Et nous serons contents de tout ce que nous verrons, n’est-ce pas ? Telle est notre position, mes chers amis : “Mon lot quel qu’il soit me sourit, puisque c’est Dieu qui me conduit”. Pourrions-nous être autrement que contents lorsque Dieu nous conduit ? Nous pouvons  être sûrs que toutes les directions de notre Père céleste concourent toutes au bien, que nous aurons toute raison pour nous réjouir de Ses directions. Il fait bien toutes choses.

Comment cela se peut-il ? Il se pourrait que nous restions pendant ce Temps de Détresse. Et pensez-vous, frère Russell, que tous les saints seront

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scellés ? Maintenant le scellement, comprenons-nous, chers amis, est un travail qui commence avec le saint Esprit agissant sur notre coeur au moment même où nous commençons à faire la volonté de Dieu. L’Apôtre parle de ce scellement du saint Esprit. Le scellement, tel qu’il se pratiquait dans l’ancien temps, se faisait avec un sceau – un instrument en métal dur ou en pierre, habituellement en pierre, imprimant sur de la cire molle et lui donnant une certaine impression qui pouvait être distinguée par la suite. Ainsi en nous acceptant comme Son peuple, notre coeur devenant très sensible, et nous, comme de Nouvelles-Créatures, nous offrant pleinement à Lui, Dieu a commencé le travail d’impression de Son caractère et de Sa ressemblance sur nous ; nous sommes dans la phase du saint Esprit ; et ce travail de scellement continue, n’est-ce pas ? Oui, vous en savez quelque chose. Oui, remerciez-en Dieu. Il est fait mention d’une apposition du sceau plus lointaine dans le livre d’Apocalypse,  vous vous en souvenez. Il y a une apposition du sceau sur leurs fronts – et quelque chose est mentionné en Apocalypse comme n’ayant pas été commun au peuple de Dieu, mais comme étant opportun et arrivant à la fin de l’Age ; nous lisons, rappelez-vous, que les 4 anges retiennent les quatre vents ; que le grand Temps de Détresse (je ne vous donne pas les termes exacts), que le Temps de Détresse ne se déchaînera pas sur le monde tant que les serviteurs de Dieu n’auront pas été scellés au front. C’est un scellement différent, voyez-vous. En tant que chrétiens, nous avons toujours eu, dès le commencement de nos expériences, le processus de scellement dans notre coeur, la ressemblance au caractère de notre Seigneur rendue de plus en plus frappante, et de même pour nos pères et nos grands-pères et toute l’Eglise de Christ qui eurent ce travail de scellement, se poursuivant dans leur coeur. Mais à présent ce scellement au front signifie le don ou l’impression, intellectuellement. Ceci dure-t-il depuis un certain temps ? Oui mes chers frères et vous le savez. Juste aussi sûrement que vous avez eu un scellement au front, vous êtes avisés que votre esprit est plus vif, plus brillant et plus clair. Vous comprenez le caractère de Dieu, vou s comprenez le Plan de Dieu, vous comprenez la Parole de Dieu, comme jamais auparavant vous ne l’avez comprise. Et ce processus de scellement continue jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que le nombre complet qui appartient à l’Eglise élue aura été scellé au front. Beaucoup de saints parmi le peuple de Dieu ne seront-ils pas laissés dans l’ignorance ? Aucun ! Aucun ! Tous ceux des 144 000 qui se tiendront avec l’Agneau sur la Montagne de Sion recevront l’apposition du sceau au front ; non pas nécessairement  tous les 144 000 dans la chair, parce qu’ils ont été choisis pendant l’Age entier, vous savez ; mais tous ceux qui appartiennent à cette classe, qui seront vivants à la fin de cet Age seront scellés de cette façon ; et les autres qui appartiennent à cette classe, en expérimentant la résurrection, obtiendront leur scellement d’une façon encore plus parfaite, s’il vous plaît ; mais les 144 000 au complet reçoivent ce scellement au front, cette connaissance intellectuelle dont c’est l’image. Nous croyons qu’il doit en être ainsi. C’est ce qui a eu lieu. Un tra-

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vail dans lequel vous et moi nous nous réjouissons, en ayant le privilège d’avoir une part dans ce travail d’aider à apporter aux autres la connaissance du caractère de Dieu et de Son Plan. Le travail de Pèlerin, la diffusion des tracts et du Photo-Drame de la Création, le travail de colporteur et chaque autre partie de travail se fait en vue d’aider nos amis chrétiens à avoir ce scellement au front, à obtenir une compréhension claire, intellectuelle du Plan de Dieu.

Et certains ne peuvent le voir. Pourquoi ne le peuvent-ils pas ? Parce qu’ils ne sont pas attirés par Dieu pour le recevoir. Et d’autres peuvent le recevoir. De même que Jésus a dit à certains, à la fin de Son Age : “C’est à vous qu’a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, mais pour tous ceux qui sont en dehors, toutes ces choses sont données sous forme de paraboles et paroles obscures, afin qu’en entendant, ils entendent et ne comprennent point”. Ce n’est pas à eux de comprendre. En d’autres termes, Dieu ne souhaite pas que Son Plan soit connu de chacun. Il souhaite qu’il soit connu de Son peuple consacré. “Le secret de l’Eternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance”. Actuellement à la fin de l’Age, il est temps, croyons-nous, que la lumière et la connaissance  soient attribuées à cette classe. “La lumière est semée pour le juste”. St. Paul, parlant à ce sujet dit, après avoir parlé au sujet de ce grand Temps de Détresse qui arrive sur le monde, qu’il viendra sur eux comme un voleur et comme un filet et ils ne sauront pas : “Mais vous frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour” et Dieu vous en montrera assez sur le sujet pour que vous ne soyez pas comme le monde, surpris à l’improviste et ne sachant pas à quoi vous attendre. Ainsi il arrive sur le monde entier. Les Nations ne savent pas ce qui arrive. Elles voient les difficultés et s’interrogent à propos de différentes choses, mais elles ne savent pas ce qui arrive .

A présent, bien que ce ne soit pas dans la question, je pense que c’est une partie de la question et que c’est peut-être aussi digne d’intérêt que les autres questions ici, c’est pourquoi je vais continuer. Supposons que nous restions ici ! Je suis pleinement convaincu que je préférerais rester ici si le Seigneur désire me voir rester ici. Je ne pourrais aller s’Il ne le voulait pas, de toute façon, mais j’ai plaisir à rester si c’est la volonté du Seigneur. Si le Seigneur disait : “Tu peux avoir le choix d’aller ou de rester”, je pense que je dirais : “Cher Seigneur, si tu veux que je reste, je resterai”. N’est-ce pas ? Bien sûr que vous répondriez de même.

Il y a un passage des Ecritures sur lequel nous avons récemment appelé l’attention dans la Tour de Gard e, il y a de cela deux ou trois mois, et qui répond à la question, à savoir si oui ou non l’Eglise serait au complet et, d’une façon ou d’une autre, acceptée à la droite du Seigneur ici dans la chair, ici parmi les hommes ; le sort de ses membres, pour ainsi dire, est décidé, et cependant nous ne mourrions pas – ou nous n’atteindrions pas encore à la résurrection. Ce passage des Ecritures

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dit : “Que les fidèles triomphent dans la gloire, qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche ! Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, et le glaive à deux tranchants dans leur main pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit ! C’est une gloire pour tous ses fidèles” ! Maintenant, vous voyez qu’il y a là de la place pour la pensée. Pourquoi ? Comment ? Remarquons la gloire que recevront ces fidèles. Certains parmi le peuple de Dieu se reposent tandis que d’autres se trouvent dans des lits courts – des lits à roulettes pour s’exprimer ainsi, et ceux qui voient loin sont représentés par des lits de grande dimension. Qu’est-ce que le glaive à deux tranchants ? C’est le glaive de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. Cependant, nous n’aurons pas besoin du glaive de l’Esprit, la Parole de Dieu, dans nos mains après notre entrée dans la gloire au-delà du Voile n’est-ce pas ? Nous ne le pensons pas. Je doute beaucoup que nous utilisions la Parole de Dieu comme glaive de l’Esprit après notre changement. Je pense que nous aurons des armes plus puissantes, des armes plus spirituelles même que la Parole spirituelle  de Dieu. Quoi de plus ? “Les louanges retentissantes de Dieu sur nos lèvres”. Cela peut être aussi bien de ce côté du Voile. Aussi le lit semble indiquer ce côté du Voile, et le glaive , et alors le texte dit “pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit”. Devons-nous exécuter les jugements dans la chair ? Je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée. Et je n’essaie pas d’exécuter le jugement, mes chers frères et soeurs, et je ne le ferai pas jusqu’à ce que le Seigneur, dans une réponse positive, me dise que je doive le faire. Il devra m’y inciter et me faire comprendre si je dois le faire. Je ne vais pas supposer que je dois utiliser une force quelconque envers qui que ce soit jusqu’à ce qu’Il me le fasse comprendre. S’il doit en être ainsi, lorsque le Temps viendra, Il saura comment nous le faire comprendre, et alors nous ferons chacun notre devoir, nous l’espérons ; cependant, nous attendrons jusqu’à ce que nous voyions. Je suggère simplement ces pensées, parce que nous approchons de la fin de 1914, et je souhaite laisser cette pensée dans votre esprit, qu’il est possible que nous ne soyons pas changés cette année, et qu’il est possible  que l’Eglise ne soit pas au complet, et alors nous ne serons pas changés. Il est possible que les Temps des Nations se terminent au temps attendu, et cependant que l’Eglise ne soit pas changée.

Une autre question sur laquelle je voudrais anticiper : Supposons que les Temps des Nations se terminent en octobre 1914, à quelle chose logique devrions-nous nous attendre ? Eh bien, je ne suis pas certain de ce à quoi nous devrions nous attendre. Nous ne pouvons être sûrs, nous ne pouvons savoir s’il prendra 15 minutes ou 15 jours ou 15 ans au Seigneur pour exterminer les royaumes de ce monde. Ce n’est qu’une supposition, mais une supposition à laquelle nous pourrions donner une base scripturale : Nous avons vu des parallèles entre l’Age judaïque et l’Age de l’Evangile. Nous avons vu que les 40 ans de la moisson à la fin de l’Age judaïque correspondent aux 40 années de moisson à la fin de l’Age chrétien. Nous avons vu qu’à la fin des 40 années de la moisson d’Israël, la nation d’Israël fut détruite, 6 ou 7 mois environ après la fin de sa mois-

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son – un peu plus de 6 mois. Et ainsi, suivant le même parallèle, si c’est un parallèle (je ne suis pas certain que cela en soit un), si c’est un parallèle, il semblerait que la Grande Détresse viendrait sur le monde dans les 6 mois suivant octobre 1914. Bien, à présent, si vous voulez attendre jusqu’à l’année prochaine et voir comment cela se passera, et si nous avons une autre Convention, alors peut-être serons-nous plus sages ; mais j’espère que nous ne serons pas moins loyaux envers le Seigneur et Sa Parole, quelles que soient les circonstances ou conditions. Nous ne nous sommes pas consacrés jusqu’à la fin des Temps des Nations, pas plus que nous ne nous sommes consacrés jusqu’à la fin de 1914 ou de 1915, mais nous nous sommes consacrés, si nous nous sommes consacrés réellement, jusqu’à la mort .

CHRONOLOGIE — Octobre 1914 – En ce qui concerne le Haut-Appel .

Question (1914) — Cher frère Russell. En supposant qu’octobre de cette année vienne à passer et que vous vous trouviez encore “dans la chair”, cela signifiera-t-il, dans votre pensée, que le Seigneur vous a laissé en dehors de la classe de ceux qui ont été “appelés en haut” ? (Phil. 3 : 14, note D. ) .

Réponse. — Certainement non. Notre croyance, chers amis, en ce qui concerne octobre 1914, est qu’au meilleur de notre jugement, jugement portant sur le témoignage de l’Ecriture, sur la manière de lire la chronologie fournie par la Bible, – au meilleur de notre jugement, disons-nous, l’année 1914, le mois d’octobre, marquera la fin des Temps des Nations.

Actuellement, nous ne savons pas s’il en sera ainsi, parce qu’il y a une différence entre la foi et la connaissance. Maintenant nous savons que dans tout sujet compris plus ou moins distinctement, certains ont un discernement plus précis et d’autres l’ont moins. Mais Dieu ne proposa pas à Son peuple, dans le temps présent, de marcher par la vue, mais par la foi. Telle est Son intention. Par conséquent, Il ne nous a pas donné, sur certains points, des preuves qui seraient positives et nous permettraient de marcher par la vue. Par exemple, Il nous a parlé de la “couronne de vie” qui nous est réservée, mais vous ne l’avez jamais vue, excepté avec l’oeil de la foi, et pourtant c’est la véritable chose pour laquelle vous courez et consacrez votre vie et, à moins d’avoir une foi entière en cette couronne de vie, vous ne déposeriez pas votre vie présente et ne chercheriez pas à vivre dans le futur.

En matière de chronologie, nous vous rappelons ce que nous avions dit dans les Etudes dans les Ecritures. Ce n’est pas une chose qui puisse être connue de façon positive. Nous avons démontré dans le 2e Volume que la chronologie exposée là est la meilleure et la plus précise, en accord avec la Bible, que nous puissions déterminer ; mais nous avons aussi démontré que la Bible ne prétend pas donner chronologiquement le jour, la semaine et le mois : elle détermine certaines périodes de façon globale et, par conséquent, il y aura toujours une occasion d’exercer la foi en rapport avec la chronologie. Nous vous avons dit que, d’après notre discernement, cette chronologie était cor-

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recte bien qu’il fut permis d’être faillible et qu’il puisse y avoir une différence d’une ou quelques années ; cela semble être confirmé et renforcé par le fait que certaines prophéties de la Bible paraissent s’enchevêtrer et s’entrecroiser avec cela et c’est pourquoi la chronologie de la Bible nous apparaît comme Il voulait qu’elle soit utilisée ; je l’utilise dans ma foi et j’agis en fonction de cette chronologie. Je crois que les différents points des prophéties s’y accordent et qu’elle est en harmonie avec tous les agissements de Dieu. Il semble que tout concorde et je ne comprends pas comment elles pourraient s’ajuster si cela n’avait pas été le dessein de Dieu ; s’il en est ainsi, ces choses ont été préparées pour nous avertir, pour notre instruction. Aussi je laisse à chaque lecteur la responsabilité de réfléchir à ce sujet pour lui-même. Nous avons toujours la même chose dans la Bible ; j’ai simplement démontré comment m’apparaissait le sujet et je vous demande d’user de votre discernement .

J’ai toujours les mêmes idées au sujet de la chronologie. Je ne vois pas où il puisse y avoir une imperfection. Je ne saurais y poser le doigt sur quelque point que ce soit et dire c’est une erreur. Je ne connais pas un tel endroit. Tout m’apparaît comme il y a trente ans.

Eh bien, frère Russell, voici 1914. Et toutes les choses que vous aviez prévues pour cette date se sont-elles produites ? Non, cela est vrai. Toutes n’ont pas eu lieu.

Comment expliquez- vous cela ?

Il se peut que je me sois attendu à plus qu’il ne fallait. Je ne vois absolument rien m’indiquant que la chronologie est dans l’erreur, que nos espérances sont erronées. Chaque jour de ma vie je suis davantage convaincu. Chaque jour de ma vie m’apporte une conviction supplémentaire que le grand divin  Plan des Ages est le seul Plan qui puisse être un Plan divin ; qu’aucun être humain n’aurait pu concevoir ce Plan. Lorsque vous comparez le divin Plan dans la Bible avec tous les théories et plans humains, combien toutes ces théories humaines paraissent simples et absurdes.

Considérez les pensées qui nous sont données à propos de la doctrine de l’élection. Je n’ai pas besoin d’en choisir une particulièrement. Prenez toutes les croyances qui sont à notre

portée, et il n’y a aucun homme intelligent dans le monde pour penser à défendre l’une quelconque d’entre elles. Elles sont trop absurdes pour la lumière de notre jour et lorsque nous prêtons attention au Plan des Ages, toute autre chose sur terre est confondue et veut rentrer dans l’ombre. Qu’elle le veuille ou non, c’est ainsi. Le Grand Plan montre la connaissance de Dieu concernant les affaires de l’univers ; Dieu a pourvu à “la mise à mort d’un Agneau bien avant la fondation du monde”. Dieu a permis le péché, la chute. Pourquoi permit-Il le péché ? Ses intentions concernant les déchus qui seraient rachetés au temps convenable, le temps ou rétablissement, qui viendrait au temps convenable et le fait que dans l’intervalle Dieu choisirait une Eglise pour être cohéritière avec Christ dans le travail du Royaume, tout cela est démontré dans ce Grand Plan. Vous ne pouvez me faire croire qu’un être humain serait capable d’éla-

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borer un tel plan. Il m’arrive parfois de voir des efforts futiles de cette sorte de la part de l’humanité pour élaborer des plans. Depuis plus de 6000 ans, les hommes ont élaboré des plans pour Dieu ; ils sont tous stupides, et ceux qui ne le sont pas sont diaboliques. Aussi, rien de ce qui pourrait arriver en 1914 ou à une autre date ne changera un iota dans mon esprit concernant le grand divin Plan des Ages.

Qu’en est-il de la proximité du moment où le Royaume doit être établi ?

Je pense, tant de fois, que chaque nouvelle indication montre qu’il est proche, même à la porte, qu’il ne m’est pas possible de douter que l’aboutissement vienne en 1914, 1915 ou quelque autre année ; il est proche, à la porte même. Lorsque je considère ce que nous enseigne la Bible, la façon dont je le comprends, dont nous l’avons présenté, et que vous avez lu que nous sommes dans le temps de la Moisson depuis 1874, la Moisson de la chrétienté, je suis étonné de voir combien chaque trait de ce travail démontre que nous sommes dans le temps de la Moisson et que le travail progresse. Nous avons eu quarante années de cette Moisson ou nous l’aurons dans quelques mois. Qu’avons-nous vu ? Grâce à la Bible, nous avons compris que durant ce temps de la Moisson, le grand Chef Moissonneur devait être présent, non connu du monde mais connu de Son Troupeau, la connaissance de Sa présence se découvrant graduellement  de l’un à l’autre et il en fut ainsi. La Parousie, la présence, inconnue du monde, fut annoncée par Jésus lorsqu’Il dit qu’Il viendrait comme “un voleur dans la nuit” ; les Apôtres dirent que le monde serait pris au dépourvu et qu’il ne connaîtrait pas l’heure de Sa venue, “Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur” parce que vous êtes des enfants de la lumière et du jour ; par conséquent, Dieu vous éclairera suffisamment à ce sujet pour vous donner l’information que nous ne pouvons être dans les ténèbres avec le monde quant à la présence du Seigneur.

Quelles sont certaines de ces preuves ?

A cela je réponds que Jésus Lui-même nous annonça quel travail spécial Il accomplirait lors de Sa Seconde Venue et avant que Sa présence ne soit manifestée au monde. Avant de se manifester Lui-même au monde, Il serait présent et accomplirait un travail pour l’Eglise qui serait celui-ci. Il raconta dans la parabole des talents et des mines comment Il donna certains talents et mines à Ses serviteurs et partit vers un pays lointain, les Cieux mêmes, pour être investi de l’autorité et du pouvoir royaux. A Son retour, Il devait en premier lieu appeler Ses propres serviteurs et leur demander des comptes. En a-t-il été ainsi durant les quarante dernières années ? Oui. Les serviteurs du Seigneur durent rendre des comptes et expliquer comment ils avaient utilisé les talents, les bénédictions et les occasions favorables qui leur avaient été donnés ; suivant ce qu’ils reçurent et la façon dont ils l’utilisèrent, de la même façon ils participèrent aux joies du Seigneur. Je ne veux pas dire que vous et moi participons  pleinement aux joies de notre Seigneur. Non, il y a

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encore davantage à acquérir. Gouverner deux villes, cinq villes, etc. sera une façon de participer pleinement aux joies. Tous ceux qui ont été trouvés fidèles durant cette Moisson, lorsque le Maître les a appelés par leur nom et qui ont été trouvés fidèles aux talents reçus, seront élevés et obtiendront la récompense suprême : être cohéritiers avec Christ. Ceux-ci apprennent maintenant à connaître l’amour de Dieu qui surpasse toute intelligence. Ceci s’est déroulé pendant 40 années. La Bible dit qu’au moment où ceux qui ont été fidèles au Seigneur recevraient une semblable bénédiction, il y aurait une autre classe – une classe nominale – pour qui les choses ne seraient pas aussi favorables, et je crois qu’il en est ainsi ; je crois que c’est ce que la Bible appelle “être vomis par le Seigneur” au sujet de ceux qui ne Lui ont pas été fidèles ; et ce travail de séparation continue en tant que séparation du froment de l’ivraie, l’ivraie devant être liée en gerbes pour être brûlée. Je n’essaierai pas d’entrer dans les détails, j’aborderai simplement certains points connus de chacun d’entre nous plutôt que d’annoncer quelque chose de nouveau, et je fais ceci uniquement pour stimuler vos pures pensées en faisant appel à la mémoire. Tout ceci a été imprimé et vous l’avez déjà lu. Nous ne faisons que vous les rappeler. J’y ai cru pendant plus de quarante ans et j’y crois encore.

Quelle est la prochaine étape ? La Bible nous dit que ce sera l’Epiphanie de Jésus. Qu’est-ce que cela veut dire ? L’accroissement de la lumière. Qu’est-ce qui sera révélé ? Celui que nous avons déjà reconnu. Nous avons déjà reconnu la présence de notre Sauveur, le Grand Moissonneur, mais le monde ne Le connaît pas. Il en fut de même au Premier Avènement. Jésus était présent mais les Juifs ne Le reconnurent pas. Jean-Baptiste dit de Lui : “Il y a parmi vous quelqu’un que vous ne connaissez pas”. Nous sommes persuadés que Quelqu’un fut présent parmi nous durant ces quarante années, le Roi que Dieu a désigné et que le monde ne connaît pas. Il ne lui est pas révélé. Il est venu “comme un voleur dans la nuit” préparant la classe de l’épouse, rassemblant autour de Lui un peuple particulier. Il rassemble les joyaux, veillant à la dernière touche de leur polissage afin qu’ils soient prêts à être sertis dans le grand diadème dans la main de Dieu. Dieu prépare ces joyaux ; leur sertissage dans la monture du diadème sera l’installation de l’Eglise dans le Royaume. Leur changement dans la résurrection en laquelle nous espérons et où nous espérons participer, s’effectuera bientôt pour le peuple du Seigneur.

Maintenant, si nous regardons plus loin, nous voyons que nous nous sommes attendus au retour des Juifs en Palestine et, au début de cette période de la Moisson, aucun Juif dans le monde n’avait pensé retourner en Palestine. Tous se sont reportés à leur propre chronologie qui diffère de la nôtre de plusieurs centaines d’années. Et nous ne pouvons rien espérer avant la fin des 6000 ans. Je pense cependant qu’il y a une différence de 350 années avec leur propre chronologie. Durant les vingt dernières années, les Juifs ont commencé à s’éveiller, ne prêtant aucune attention à leur chronologie et espérant le rétablissement d’Israël

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et une existence nationale que Dieu leur accorderait à nouveau – ce qui, selon la Bible, est sur le point de s’accomplir. Nous nous attendons à ce qu’ils soient plus éclairés que nous ne l’avons vu. Nous pensions qu’un plus grand nombre de Juifs iraient en Palestine mais nous n’étions pas assez avisé pour en connaître le nombre. Ce que nous voyons suffit pour que s’accomplisse la Parole de Dieu – un rassemblement de quelques Juifs de toutes les parties du monde parmi les plus sincères. Ce ne sont pas toujours les Juifs les plus riches, mais on dit que quelque dix-huit millionnaires habitent Jérusalem maintenant. Dieu a démontré comment les Juifs y seraient rassemblés et qu’à ce moment-là, ils posséderaient une richesse considérable ; il est possible que toutes ces choses se produisent non pas cette année ou dans plusieurs années, mais elles sont devant nous et ma foi dans leur réalisation finale est la même que ce qu’elle fut toujours.

Il y a un autre sujet. Que doit-il se passer en octobre 1914 ? Je suppose que vous pensez que les Temps des Nations ne prendront pas fin à ce moment-là. Je ne connais rien de ce genre. Je sais seulement qu’ils se termineront.  Vous ne savez pas. Personne ne peut affirmer qu’ils ne prendront pas fin à ce moment-là. Attendons et nous verrons.

En tout cas, qu’est-ce que cela signifie ? demande quelqu’un.

Je reconnais, chers amis, que les trois-quarts de cette assemblée connaissent bien maintenant, après mon explication plus détaillée, la signification du terme “Temps des Nations” mais par égard pour le quart, je dirai que Dieu, dans les temps passés, avait donné un Royaume à Israël, le type du Royaume du Messie, qui fut reconnu par tous en la personne du Roi David, et nous lisons qu’il s’assit sur le trône du Royaume de l’Eternel. De nos jours, de nombreux autres royaumes proclament être les royaumes de l’Eternel, mais ils le font sans l’autorité de la Bible. David s’est assis sur le trône du Royaume de l’Eternel et Dieu, parlant de sa postérité, dit qu’il y aurait toujours quelqu’un pour s’asseoir sur ce trône, qu’Il veillerait à ce qu’il ne manque jamais quelqu’un pour s’asseoir sur ce trône –le trône de Dieu. Et Il n’y manqua jamais. Salomon succéda à son père David sur le trône de l’Eternel. Puis s’y succédèrent les fils de Salomon jusqu’au dernier roi dont le nom fut Sédécias et qui fut le dernier roi de la lignée de David à s’asseoir sur le trône de Juda et à régner sur le peuple de Dieu en tant que représentant du Royaume de Dieu. Qu’arriva-t-il ensuite ? En ces jours, Dieu lui dit : “O toi, profane, méchant prince d’Israël, dont le jour est venu au temps de l’iniquité de la fin. Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel. Ote la tiare et enlève la couronne ; ce qui est ne sera plus. Elève ce qui est bas, et abaisse ce qui est élevé . J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine ! Ceci aussi ne sera plus, jusqu’à ce qui vienne Celui à qui appartient le juste jugement, et je le Lui donnerai”.

Saisissez-vous la pensée ? Le royaume-type dura depuis

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David jusqu’à Sédécias et fut ensuite retiré de la terre pour n’être remis en place, comme véritable Royaume de Dieu, par le Messie, que lors de Son Règne. Et il en fut ainsi. Il n’y eut aucune faille à cette prophétie. Les Juifs ont-ils eu un roi depuis ? Aucun qui fut reconnu par Dieu. Qu’étaient les Maccabées, Hérode etc. ? Les Maccabées ne descendaient pas de la lignée reconnue par Dieu, et ceux de la maison d’Hérode, non seulement ne descendaient pas de la lignée de David, mais ils n’étaient pas du tout Juifs. Ils étaient fils d’Esaü. La réalité nous montre qu’il n’y eut aucun roi de la lignée de David depuis Sédécias jusqu’à nos jours ; et le prochain roi doit être le Messie. Que signifie cela ? Nous croyons que cette période, située entre la destruction de leur royaume et la venue du Messie, fut mentionnée lorsqu’Il leur dit par l’intermédiaire de Moïse qu’Il les renverserait et les punirait sept fois – sept années. Non sept années littérales, car leur punition dura plus de sept années littérales, beaucoup plus. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’ils doivent être punis sept fois plus ? Non. Alors, qu’est-ce que cela signifie ? Nous croyons par là que Dieu les punirait durant sept années symboliques pour leurs péchés. Combien cela fait-il ? Selon la Bible, une année symbolique équivaut à 360 années – 360 jours pour une année lunaire et un jour représente une année ; ainsi une année symbolique équivaut à 360 années. Comment devons-nous alors comprendre cela ? Sept fois représenteraient sept fois 360 années ou 2520 années. Quand commenceraient-elles ? Elles commencèrent au moment précis où Dieu retira la couronne et la tiare à Sédécias. Jusqu’à quand devaient-elles être comptées ? Jusqu’au moment où le Messie prendrait possession de Son Royaume. Selon notre compréhension, mes chers frères et soeurs, Sédécias perdit sa couronne en l’an 606 avant J.-C. et si nous comptons à partir de là : 606 av. J.-C. à enlever 2520 ans, au mieux de notre connaissance et de notre foi, cela expirera en octobre 1914. Maintenant, si quelqu’un peut changer cela, qu’il le fasse. Nous n’avons trouvé personne qui le puisse. Nous ne prétendons pas que c’est une vérité infaillible, mais nous n’y avons rien trouvé de faux ; nous voyons que le moment même où Il exercerait Son autorité dans le monde serait octobre 1914. Peut-être est-ce faux, mais je ne pense pas que ce soit loin de la vérité. Cela semble improbable. Ces années furent celles pendant lesquelles les Juifs furent punis pour leurs péchés. Elles ne rapportent pas les autres punitions ni comment ils obtinrent leur grande punition, leur existence nationale leur ayant été enlevée lorsqu’ils rejetèrent Jésus. Ils n’en ont eu aucune depuis 70. Ils n’en auront aucune jusqu’au jour où ils se réjouiront de dire : “Béni soit Celui qui vient au nom de Jéhovah le Seigneur”. Ils seront heureux de Le voir.

Comment savez-vous qu’ils Le verront ? La Bible le dit. La Bible dit qu’Il répandra sur eux un feu symbolisant la détresse. Je répandrai sur eux l’esprit de prière et de supplication et ils tourneront leurs regards sur Celui qu’ils ont percé. Ils regarderont avec l’oeil de leur entendement de la même façon que vous le faites. L’avez-vous vu ? Oui. Avez-vous regardé à Jésus ? Oui. Le Juif ne le peut-il pas lui aussi ? Si, et nous croyons qu’il est

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sur le point de le faire. Nous comprenons que l’une des premières étapes du nouvel ordre de choses sera de déverser sur les enfants d’Israël leur part de bénédictions et leurs yeux s’ouvriront pour reconnaître Celui qu’ils rejetèrent il y a plus de 18 siècles .

Considérant un autre point de vue, nous voyons que Jésus dit dans la prophétie que : “Jérusalem sera foulée aux pieds par les Nations jusqu’à ce que les Temps des Nations soient accomplis”. Fut-elle foulée aux pieds en Son jour ? Oui. N’ont-ils pas été gouvernés par Rome ? Sûrement. Puis, Jérusalem sera foulée aux pieds par les Nations jusqu’à ce que les Temps des Nations soient accomplis. Cela n’implique-t-il pas qu’une certaine période est déterminée pour les Nations ? Oui. Qu’est-ce que cela signifie ? Dieu donna-t-Il le pouvoir du monde aux Nations pour un temps ? Oui. Comment le savez-vous ? Jésus le dit et vous pouvez vous reporter à la Bible et trouver la preuve . Dieu enleva le royaume à Sédécias et la couronne lui fut ôtée. Alors Dieu reconnut les gouvernements des Nations pour la première fois. Prouvez-le. C’est assez facile. Vous vous souvenez de Nebucadnetsar, le roi de Babylone, lorsqu’il exerça son pouvoir en renversant Sédécias, en détruisant complètement Jérusalem et en emmenant beaucoup  de captifs ; ce fut le commencement de cette période – le renversement de la couronne – et pour nous montrer clairement où vint l’autorité selon le point de vue divin, Dieu donna une vision et une interprétation de cela. Je veux vous la rappeler : 18 ans avant que le royaume ne fût retiré à Sédécias, un jeune homme de noble famille juive fut emmené prisonnier avec d’autres et ce jeune homme était Daniel ; il fut rassemblé avec les sages du pays de Babylone pour avoir une instruction et des privilèges spéciaux et il était à Babylone depuis 18 ans. Quand vint ce temps représenté dans le songe, le roi fit savoir qu’il avait eu un songe et ordonna aux sages de se présenter dans la matinée ; lorsqu’ils furent arrivés, il leur dit qu’il avait eu un songe la nuit précédente, qu’il était très intéressant et le rendait très perplexe, et que la chose qui le rendait le plus perplexe était que le songe lui avait échappé et qu’il ne pouvait s’en souvenir ; il leur dit qu’il voulait qu’ils lui racontent ce songe et ce qu’il signifiait. Les sages lui dirent qu’aucun roi n’avait jamais demandé une telle chose à ses sages auparavant, que s’il leur racontait son songe, ils lui donneraient une certaine forme d’interprétation. Le roi leur répondit qu’il voyait très facilement comment on peut en donner une forme d’interprétation si l’on connaît le songe, mais que s’ils avaient le pouvoir divin, ils pouvaient raconter le songe et aussi l’interpréter. “Si vous ne pouvez faire cela, vous serez mis à mort comme des imposteurs en prétendant que vous aviez des relations avec les dieux alors que vous n’en n’avez pas”. Ils furent effrayés, mais quand Daniel l’entendit (il semble qu’il n’était pas avec eux devant le roi) il dit au roi : “Pourquoi cette hâte ? Si tu permets qu’un certain temps soit accordé, il y a quelqu’un qui est capable de répondre au roi et de lui donner le songe et l’interprétation. C’est le Dieu que moi, Daniel, je sers”. “Très bien, un temps sera accordé”.

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Au temps marqué, Daniel vint devant le roi et lui raconta le songe et vous vous en souvenez bien. “O roi, tu regardais et tu voyais une grande statue. Cette grande statue dont la splendeur était extraordinaire, était debout devant toi et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur, sa poitrine et ses bras d’argent, son ventre et ses cuisses d’airain. Ses jambes de fer et ses pieds en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais lorsqu’une pierre se détacha de la montagne sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de la statue qui étaient de fer et d’argile et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent mis en pièces ensemble et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été ; et le vent les emporta, nulle trace n’en fut retrouvée : et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre ” .

“  Tu l’as bien raconté” dit le roi. “C’est exactement le songe. Maintenant dis l’interprétation”. Et Daniel continua à parler : “Le Dieu des Cieux a révélé cette chose au roi”. Cela venait de Dieu. “Tu es cette tête d’or”. Un roi des rois. Tu es le premier représenté par cette grande statue. Ceci représente tous les gouvernements des Nations qui régneraient à jamais sur la terre. Cela représente la période entre le moment où Dieu renversa le royaume-type et le moment où Il le restaurera. La description  nous montre que la tête était le royaume de Babylone, le second celui des Médo-Perses, le troisième celui de la Grèce et le quatrième, l’Empire Romain représenté par les jambes et le suivant dans l’ordre fut le Saint Empire Romain représenté par les pieds de fer et d’argile. Le fer dans les pieds, de la façon dont nous le comprenons, représente les pouvoirs de l’état. L’Empire Romain existe encore, non de la façon dont il fut premièrement reconnu, mais dans le sens qu’il fut un mélange de l’église et de l’état ; en s’unissant, les deux cherchèrent à dominer toute l’Europe et le monde, et généralement, il y eut une désagrégation des pouvoirs de fer (civil) et d’argile (clergé). A certains endroits, le fer est le plus important et à d’autres c’est l’argile. Le fer, qui possède la force, est habituellement le plus important. L’argile, représentant le clergé dans le mélange, correspond, je dirai même qu’elle est la contrefaçon de la pierre.

En d’autres termes, ce pouvoir mêlé au pouvoir civil s’attribue le titre de Royaume de Dieu, proclame que, au lieu de frapper la statue et de la détruire, la pierre s’est attribuée elle-même le caractère divin et gouvernait.

Aujourd’hui, les grands rois d’Europe, pratiquement tous, prétendent être le royaume de Dieu et cependant, ils sont des pouvoirs civils. D’une main ils détiennent le pouvoir avec les rois terrestres, et de l’autre main, ils affirment être le royaume de Dieu. De tels royaumes proclament que l’Empereur Joseph règne ici avec l’autorité divine, ainsi que l’Empereur Guillaume, le Tsar de Russie, etc.

Nous vivons dans ces jours des rois représentés par les pieds et plus particulièrement par les orteils. Quelle est la prochaine chose dans l’ordre ? Selon la Bible, à la suite de cela, la statue entière doit

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être mise en morceaux et “devenir comme la balle qui s’échappe de l’aire d’été” et être complètement emportée. La Bible dit : Choisis qui tu veux servir et qui tu veux croire. Je pense que nous avons appris à remettre notre confiance en la Parole de Dieu. Nous croyons ce qu’elle nous dit, peu importe ce qu’elle dit à n’importe qui d’autre.

La Parole de Dieu nous dit que, ensuite dans l’ordre, la pierre doit frapper la statue et après avoir frappé, la pierre remplira la terre entière. Je crois seulement ce que dit la Bible. Ce que je crois ne doit jamais faire aucune différence pour vous, seul importe ce que dit la Bible. Nous marchons en suivant la Parole de Dieu et non en en suivant une autre. Nous avons eu assez de mauvaises expériences en essayant de suivre les hommes. Nous ne suivons pas les hommes, mais Dieu. Ces choses sont certaines. Le Seigneur parle ainsi. Peu importe que la statue soit frappée en 1915 ou non. Dieu seul sait ; mais selon la meilleure connaissance que j’ai de la Bible, ce sera la période où nous devons nous attendre à ce que la statue soit frappée aux pieds. Pourquoi dire 1915 et non 1914 ? Parce qu’une place fut attribuée pour une certaine période déterminée à ces gouvernements des Nations représentés par la statue, Babylone, Médo-Perse… entre le moment où la couronne fut retirée à Sédécias et le moment où le Royaume du Messie serait établi. Toute cette période doit leur être accordée. C’est comme si on vous accordait un bail. Si vous receviez un bail expirant en octobre 1914, alors aussitôt que le bail viendrait à expiration, ce serait le moment de quitter ce qui vous avait été concédé. Supposons que vous ne sachiez pas que votre bail est expiré, il était long et vous  aviez oublié que c’était pour le 1er octobre 1914. Vous aviez construit, fait des plantations, et installé la maison comme si vous vous attendiez à y rester pour toujours. Maintenant votre bail est arrivé à sa fin, à quoi devriez-vous alors vous attendre? Vous seriez averti que vous devez partir. Supposons que vous ne le fassiez pas ? Vous seriez mis dehors .

Ce que nous voyons au sujet du Temps des Nations, c’est que Dieu accorda un bail aux Nations lorsqu’Il retira le royaume à Israël-type. Il dit aux Nations : je vais vous donner le bail ou l’occasion de prendre en main les affaires du monde et de voir si vous pouvez apporter au monde des choses telles que la paix. Nous voulons signaler ici que certains de ces peuples des Nations ont réussi merveilleusement bien. Je félicite nombre d’entre eux d’avoir admirablement réussi tout ce que nous pouvions attendre de tous ces gouvernements bestiaux ; ils ont fait ce qu’ils pouvaient de mieux. Qui pourrait tirer la perfection d’une chose impure ? Quelles sont nos pensées aujourd’hui alors que nous nous approchons de la clôture du Temps des Nations, les 2520 années commençant en 606 avant J.-C. et expirant en octobre 1914 ? Ont-ils apporté une justice éternelle ? Non. Ont-ils apporté le bonheur au monde ? Non. Ont-ils apporté ce que sera le désir de toutes les nations ? Non. Que devons-nous espérer ? Ce que Dieu a déclaré en disant qu’Il apportera et que le Royaume du Messie apportera à l’humanité : le “désir de toutes les nations”.

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Y a-t-il des Nations prêtes à bouger ? Je n’ai rien entendu de semblable. Ne savent-elles pas que les Temps des Nations sont expirés ? Je ne le pense pas. La Vérité n’a-t-elle pas fait le tour du monde ? Si. Mais pour eux c’est de la folie. Si l’empereur  entendait parler du Temps des Nations, il rirait. Le roi d’Angleterre ou le tsar de Russie feraient de même. Même l’empereur  Guillaume éclaterait de rire à la pensée que Dieu pourrait établir un meilleur gouvernement que le sien. Comment Dieu pourrait-Il en constituer un meilleur ? Il viendrait naturellement à l’esprit de ces gentilshommes qu’il serait difficile à Dieu de choisir un meilleur roi ou souverain que celui qui est actuellement en charge. Tous ces hommes sont imparfaits et tous sont plus ou moins sous l’influence de l’erreur et des fausses doctrines du passé ; ils sont si désorientés et si faibles qu’ils ne pourraient faire mieux même s’ils savaient comment le faire.

Leur bail expirera et Dieu, qui le leur avait donné, reprendra les choses sous Son contrôle et remettra le Royaume entre les mains du Messie pour lequel Jésus nous enseigna à prier : “Que Ton Règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”.

Alors, fr. Russell, que vous attendez-vous à voir en octobre 1914 ? Je m’attends à ce qu’octobre arrive et les rois de la terre – les Gentils – ne sauront pas que leur bail est expiré.

Que se passera-t-il alors ? Un coup de tonnerre dans un ciel serein, ce qui commencera à montrer à ces rois qu’un nouveau Souverain est en train de prendre possession du monde. Comment cela arrivera-t-il ? Je ne connais pas les détails. Je n’ai que les grandes lignes. La première chose dans l’ordre sera la manifestation du Royaume de Dieu. Comment ? Par la révélation, le fait connu. A quoi faites-vous allusion ? A l’Epiphanie.

Il a été présent et continuera de l’être durant mille ans. Sa Parousie ne se terminera pas au cours de ces quarante années. Personne d’autre, cependant, n’est instruit de ces choses. “ Vous, frères, n’êtes pas dans les ténèbres de façon que ce jour vous surprenne comme un voleur ” .

La prochaine chose dans l’ordre sera (l’Apocalypse) la Révélation. Comment cela sera-t-il ? “J’ai mon idée” dit quelqu’un. “Je pense qu’Il viendra et s’assiéra sur la voûte des cieux et tout oeil le verra et tous se prosterneront en pleurant et en se lamentant”. Pas le moins du monde. Je pense que la Bible raconte ce sujet de cette façon, chers amis : “Il sera révélé en flammes de feu exerçant la vengeance”. Qu’est-ce que cela signifie ? Un grand système de jugements commencera à ce moment-là. Le feu de flammes, la manifestation extérieure du jugement. Pourquoi dites-vous un feu ? Parce que la Bible utilise cela comme une expression symbolique quand Il parle des épreuves ardentes qui doivent vous éprouver et l’or est préparé par le feu. Il s’agit du monde, non de l’Eglise. “Il sera révélé en flammes de feu exerçant la vengeance”. Cela aura-t-il lieu après octobre 1914. Oui. Combien de temps cela durera-t-il ? Je ne le sais pas. N’avez-vous aucune idée ? Les suppositions sont des choses très dangereuses et si je faisais une conjecture, je vous en donnerais la raison. Dans ce cas, nous avons vu le parallèle

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à la fin de l’Age judaïque. La ville fut détruite en 70 apr. J. – C . La fin de l’Age de l’Evangile et le baptême de détresse arriveront, les éléments fondront sous la chaleur ardente, les éléments capitalistes et le monde entier deviendront comme une fournaise, la main de chaque homme sera levée contre son prochain. Telle en est la description de la Bible. Le feu viendra sur les hommes de façon naturelle. C’est leur propre feu qu’ils allument.

C’est parce qu’ils ne vivent pas selon leur concession. La Bible indique que cette situation se serait présentée depuis longtemps  si Dieu ne l’avait pas retenue. Quand viendra le temps fixé, Dieu ne retiendra plus davantage les quatre vents et la conflagration sera profonde, rapide et terrible. Jésus dit en parlant de ce temps : “Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés”. Que signifient les mots : à cause des élus ? Qu’en est-il à leur sujet ? Les élus établiront le Royaume et feront cesser cela. Ils interviendront et, de la confusion, ils feront sortir l’ordre.

Combien a-t-il fallu de temps pour que la détresse qui arrive sur les Juifs les détruisît ? Environ une année. Après la fin des 40 ans, à quoi pouvons-nous nous attendre ? Il est possible qu’une année soit suffisante pour cette détresse. Dieu seul le sait. Nous suggérons simplement une idée. Aussi je m’attends à ce que 1915 soit une année très dure.

Où l’Eglise sera-t-elle alors ? Une partie de la question se trouve ici. Je donne une interprétation libérale de cette question et réponds en même temps à une demi-douzaine d’autres questions qui seront posées. Qu’en est-il de l’Eglise ? Je ne sais pas. Je ne peux que supposer et comme je l’ai dit auparavant, les suppositions sont très dangereuses. Nous supposerons ce que nous avons toujours compris, que lorsqu’Il apparaîtrait, lorsqu’Il serait manifesté en flammes de feu, nous apparaîtrons avec Lui. Ce qui impliquerait que nous serions partis d’ici. Un autre passage des Ecritures dit : “Veillez, afin que soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses”. Nous pensons  que cela signifie que nous serons partis. C’est une supposition – Nous ne sommes pas sûr. Nous supposerions naturellement que le rassemblement de l’Eglise se ferait avant la fin ou à la fin des Temps des Nations, mais nous n’en sommes pas certain.  Nous attirons votre attention sur l’un des Psaumes et sur ce qu’il énonce : “Que les saints se réjouissent de la gloire, qu’Ils exultent avec chants de triomphe sur leurs lits ! Les louanges de Dieu sont dans leur bouche, et une épée à deux tranchants dans leur main. Pour exécuter la vengeance contre les nations, des châtiments au milieu des peuples. Pour lier leurs rois de chaînes, et leurs nobles de ceps de fer. Pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit. Cette gloire est pour tous ses saints”.

Dans une Tour récente, chers amis, nous avons attiré l’attention sur certaines de ces choses qui semblent signifier que les saints entreront dans une sorte de gloire de ce côté-ci du Voile. Nous ne sommes pas sûr. Nous ne voulons pas prophétiser. Nous essayons simplement de lire une prophétie. Nous avons toujours pensé que nous n’avons rien à faire en ce qui concerne

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le jugement du monde, tant que nous ne sommes pas passés au-delà du Voile. Mais ceci semble signifier qu’une certaine partie du travail se ferait de ce côté, parce que le lit représente le repos, l’épée, la Bible qui est la Parole de Dieu. Nous nous disons que si nous pouvons avoir l’éclatante louange de Dieu dans notre bouche de l’autre côté du Voile, nous n’aurons pas besoin d’être sur le lit de repos ou d’avoir l’épée de l’Esprit. De l’autre côté, nous aurons quelque chose de plus parfait. Ces choses sont à utiliser dans les conditions présentes. Cependant, il y a quelque chose dans ce Psaume qui me paraît faire mention de la récompense qui peut-être accordée ici. Qu’en est-il de cela ? Apparemment, le verset suivant dit qu’ils doivent participer avec tous les fidèles dans l’exécution du jugement qui est écrit. Que signifierait ceci ? Il semblerait que certains parmi le peuple du Seigneur resteraient de ce côté-ci du Voile, tandis que d’autres passeraient de l’autre côté et que les deux formeraient un corps complet agréable au Seigneur et pourraient s’engager ensemble dans un travail, les autres au-delà, et nous ici. Il y a une pensée que nous devrions saisir. J’en vois une possibilité et je garde simplement mon oeil de la foi et de la compréhension prêt à voir Je ne dis pas qu’il en est ainsi ; mais nous sommes dans un moment où nous ne savons pas. Notre foi est forte, mais pour ce qui est de savoir si toutes nos attentes concernant les changements seront accomplies au 1er octobre, ou un an après, je ne sais pas, mais quelle que soit la volonté de Dieu à votre égard, telle est votre volonté, je le crois. Quelle que soit la volonté de Dieu en ce qui me concerne, telle est ma volonté ; et si Dieu a quelque chose au-delà de ce que je pense, je serai très content que Sa volonté se fasse. N’en est-il pas de même pour vous ? Je suis sûr qu’il en est ainsi. Je comprends qu’il puisse y avoir à cette Convention certains chers amis dont la foi vacille et qui ont envie de tout abandonner. J’aimerais les connaître. Combien demandez-vous pour ce que vous avez reçu ? Combien prendrez-vous pour cela ? Dites le mot. Prendrez-vous 1 000 dollars ? ( Venant du public). Non. Prendrez-vous 1 000 000 de dollars ? Non. Prendrez-vous le monde entier ? Non, Non. Vous concluez une grande affaire de toute façon. Quoiqu’il arrive, vous faites une bonne affaire de toute façon .

Vous saisissez et appréciez ce que Jésus nous a dit au sujet de la perle de grand prix – une perle inestimable. Vendez tout ce que vous avez pour obtenir cette perle. Vous avez vendu votre propre volonté autrefois, et vous n’avez pas à dire si l’accomplissement du Plan de Dieu aura lieu en octobre 1914 ou en 1940 ; ce n’est pas de votre ressort. Vous avez donné votre tout au Seigneur. Il lui appartient. Mon lot quel qu’il soit me sourit. Puisque c’est Dieu qui me conduit.

CIRCONCISION — Au Sujet de l’Eglise.

Question (1909) — Le signe de l’Alliance Abrahamique était la circoncision charnelle. Si nous sommes sous cette Alliance, pourquoi n’avons-nous pas ce même signe ?

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Réponse. — L’Apôtre fait savoir que nous avons le même signe, mais c’est la circoncision du coeur et non de la chair. Avec Israël spirituel la circoncision est spirituelle. L’Apôtre nous dit quelles sont les choses que nous devons circoncire – la colère, la malice, la haine, la jalousie, les querelles, les oeuvres de la chair et les oeuvres du diable. Retranchez celles-ci et alors vous êtes circoncis de coeur. Cela ne veut pas dire que vous ne ferez jamais la faute d’avoir une pensée de colère. Ce n’est pas votre chair, mais vous en tant que Nouvelle-Créature qui êtes un membre du Corps de Christ. La chair est seulement un serviteur de cette Nouvelle-Créature, et la Nouvelle-Créature tiendra le corps assujetti au mieux de sa capacité.

CLASSE D’ELIE — Distincte de la Classe d’Elisée.

Question (1907) — Comment distinguer la classe d’Elisée de la classe d’Elie ?

Réponse. — Nous avons déjà montré qu’Elie était un type nettement marqué de l’Eglise triomphante. Quant à Elisée, il n’est pas du tout prouvé dans les Ecritures qu’il ait été réellement un type. Certains croient pouvoir supposer qu’il était un type, d’autres pensent pouvoir supposer qu’il n’était pas un type; mais du moment qu’il y a un doute à ce sujet, il convient de ne pas y attacher une importance extrême.

COIFFURES — Sorte de.

Question (1906) — Le chapeau moderne n’est certainement rien moins qu’une convenance dans une audience, et certaines soeurs désirent savoir si quelqu’un peut suggérer aux femmes une méthode de se couvrir la tête pendant le service sans avoir recours au port contestable du chapeau, évitant ainsi d’attirer une attention excessive.

Réponse. — Suis-je un Salomon au point de détenir la sagesse pour résoudre des questions comme celle-ci ? Je vous dirai, chers amis, ce que j’ai pu observer de la part de certaines soeurs, et j’ai supposé que, si j’étais une soeur, j’aurais probablement adopté cette méthode, bien que je crois la mentionner ici pour la première fois. J’ai remarqué que certaines soeurs portent une petite dentelle sur la tête ; j’ai trouvé que cela paraissait très net et, autant que je puisse en juger, cela couvre tout ce que l’Apôtre avait à l’esprit. C’est simplement un symbole et je ne vois aucune raison de le considérer inconvenant. Mais, attention, je n’établis aucune loi.

COIFFURES — Autorité pour.

Question (1906) — Est-ce nécessaire pour les femmes de se couvrir la tête d’un chapeau ou de toute autre chose pendant la réunion ?

Réponse. — Eh bien, demandez à l’Apôtre Paul. Il fait autorité en la matière et pas moi.

COLLECTES — A . I . E . B . et les Collectes.

Question (1913) — Y a-t-il une raison scripturale pour que l’Association Internationale des Etudiants de la Bible refuse de solliciter l’argent ?

Réponse. — Notre pensée générale est que cette affaire de solliciter l’argent est devenue plutôt odieuse aux yeux de beaucoup et que le nom du Seigneur peut être mieux glorifié, si nous

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ne demandons pas d’argent. En outre, nous reconnaissons le fait que notre Père céleste est très riche. Tout l’or et l’argent Lui appartiennent et tout le bétail sur mille collines. S’Il a besoin d’argent, Il n’a pas besoin de nous demander, et Il ne nous a  jamais chargé, pour autant que nous le sachions, de demander ou solliciter en Son nom de quelque manière que se soit. Puisqu’Il ne nous a pas recommandé de le faire, nous pensons qu’il n’est pas convenable de le faire. Cela n’est pas une critique pour les autres qui ont une vue différente. Ils en ont le droit.

COLLECTES — Dépenser beaucoup, demander peu.

Question (1913) — Comment est-il possible pour l’Association Internationale des Etudiants de la Bible de dépenser tant d’argent et pourtant de ne jamais demander d’en avoir ?

Réponse. — Il y a des années, chers amis, j’ai eu mon expérience, quand j’étais congrégationaliste. Il y avait une discussion correcte et un vote sur ce point et je me rappelle très bien avoir sollicité une personne ; elle m’avait très promptement donné deux dollars et semblait être contente de les donner. Après avoir reçu les deux dollars je me suis senti honteux. Je me suis dit, tu as mendié. Ma réponse fut, tu mendiais pour l’église. Mais tu aurais été honteux de mendier pour toi-même.

Oui, j’aurais eu honte, mais cela a été fait pour le Seigneur. Mais si tu avais honte de mendier pour toi-même, ne serais-tu pas encore plus honteux de mendier pour le Seigneur ? Est-ce que le Seigneur est pauvre. Je répondis : Non, et je ne mendierai ou solliciterai plus jamais et je ne l’ai plus fait depuis ce temps-là jusqu’à maintenant.

La question est : Comment pouvons-nous dépenser tant d’argent, alors que nous ne sollicitons personne ? Volontairement, les gens nous donnent de l’argent. Ce n’est pas une plaisanterie. Les gens disent vraiment : “Frère Russell, je suis profondément intéressé dans ces choses-là et je voudrais y mettre un peu d’argent. Puis-je avoir une chance ?” Nous répondons  : Frère, il y a beaucoup de chance dans le monde. Quelquefois des gens m’ont donné de l’argent sans la moindre attente de ma part. Par exemple, un après-midi, quand j’allais à la réunion de questions, un monsieur s’approcha de moi et me remit un morceau de papier. Je le mis dans ma poche, en pensant  que c’était une question. Quand je suis monté à la tribune et que j’ai retiré ce papier, j’ai trouvé un chèque de 1 000 dollars.

Je me souvins alors que le monsieur, qui m’a donné le chèque, m’avait dit comment il avait été un très mauvais homme. Il habitait dans le pays à l’ouest, et bien qu’étant membre de l’église presbytérienne, il m’avait dit qu’il n’était pas du tout chrétien. Il jouait, fumait, buvait et faisait presque tout ce que le chrétien ne devrait pas faire. Il ne dit pas, et moi non plus, que l’église presbytérienne l’encourageait à faire cela. Il me déclara qu’il ne savait pas ce qu’était le christianisme jusqu’à ce qu’il ait lu les Etudes dans les Ecritures. Après avoir eu connaissance de la nature raisonnable et de la bonté du Plan de Dieu, il voulait employer son argent pour aider à répandre la connaissance qu’il avait appréciée tellement, et c’est à cause de cela qu’il m’avait remis le chèque. C’est de cette manière que

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l’a rgent nous a été fourni. Notre pensée est qu’aussi longtemps que le Seigneur voudra que le travail avance, Il prendra soin de fournir les fonds. C’est Son affaire de voir s’occuper de ce qu’Il doit envoyer. Si jamais le Seigneur cessa de pourvoir, le trava i l baissera en proportion.

COLLECTES — La Signification des contributions Volontaires .

Question (1913) — Des Représentants de l’Association Internationale des Etudiants de la Bible ont donné le rapport à Springfield que toutes les dépenses de leur propagande et de leur travail sont couvertes par des contributions volontaires.

Expliquez, s’il vous plaît, le terme “ contributions volontaires” ?

Réponse. — C’est une contribution qui n’est sollicitée d’aucune manière. Nous faisons connaître le résultat de notre travail chaque année dans le rapport annuel, ce qui semble être juste, mais aucun nom des souscripteurs n’est donné. Personne n’a même une chance de donner son nom devant l’église ou d’autres donateurs. Tout ce qui est donné, est donné au Seigneur et aucune tentative n’est faite pour faire étalage d’une quelconque donation humaine. Nous profitons simplement de ce qui nous a été donné volontairement.

COLPORTAGE — La Distribution des Tracts .

Question (1906) — Veuillez indiquer, s’il vous plaît, la meilleure méthode pour distribuer des tracts ?

Réponse. — Nous pensons qu’il y a deux tracts et seulement deux que les colporteurs devraient distribuer. Cela ne veut rien dire contre les autres tracts. L’un est le N° 54, “The Dark Cloud and the Silver Lining” (Tout Malheur a Sa Consolation) et “Savez-Vous ?” qui est aussi bon. Nous conseillons aux colporteurs de ne pas prendre les autres tracts, mais que les volontaires distribuent les autres.

COLPORTAGE — Distribution des tracts pendant le colportage.

Question (1906) — Est-ce que vous conseillez que nous distribuions ces tracts quand nous faisons du colportage ?

Réponse. — Je pense que je les donnerais là où je n’ai pas réussi à faire une commande. Si je fais une commande, alors je ne laisse pas de tract.

COLPORTAGE — Celui des volontaires et des colporteurs .

Question (1906) — Pensez-vous que les colporteurs devraient faire le travail des volontaires ?

Réponse. — Je ne vois aucune raison pour laquelle ils ne devraient pas le faire, mais ma pensée est celle-ci : que le colporteur fera mieux d’éviter le travail de volontaire et qu’il emploie son temps d’une façon différente. Par exemple ceux qui colportent pendant la semaine et qui sont censés avoir employé toute l’énergie qu’ils doivent épargner quand le dimanche arrive , feront mieux de jeter un coup d’oeil sur leur carnet de noms, de voir ceux qui sont intéressants, et d’employer leur temps à les visiter.

COLPORTAGE — Quand le colportage est un travail de volontaire.

Question (1906) — Est-ce que les colporteurs ont fait

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déjà le travail de volontaire quand ils ont distribué des tracts dans toute la cité ?

Réponse. — Oui, s’ils ont manqué presque toutes leurs ventes .

COLPORTAGE — Comment s’y prendre avec une famille à charge.

Question (1906) — Dans le cas de quelqu’un qui a une famille à charge, si les arrangements peuvent être faits, serait-il bon d’entrer dans le travail de colportage ?

Réponse. — Je ne pense pas qu’il serait bon pour une femme, par exemple de quitter sa maison et son mari dans une mesure quelconque de négligence. Elle a des obligations de femme envers son mari et sa maison. Mais si son mari était dans la Vérité et consentirait à cela alors c’est bien. S’il était un mari du monde, il a le droit d’exiger que sa maison soit prise en charge ; c’est la part du contrat de la femme que, je pense, elle ne doit pas violer.

COLPORTAGE — Avoir égard au compagnon marié.

Question (1906) — Si le mari est du monde, mais accepte que sa femme sorte (en colportage), que faire ?

Réponse. — Bien soeur, s’il est consentant ; mais je prendrais garde à ne jamais pousser la chose à la limite. Il faut toujours avoir égard à son compagnon, à ses intérêts, et à ce qu’il pourrait raisonnablement demander ou s’attendre.

COLPORTAGE ET TRAVAIL VOLONTAIRE — Méthode d’Introduction .

Question (1906) — Quelle est la façon convenable pour les travailleurs volontaires de présenter le tract ?

Réponse. — Je ne pense pas que les tracts ont besoin habituellement de présentation en particulier, à moins que la personne soit par hasard sur le porche ; alors je pourrais tout juste dire quelque chose comme ceci : “Voulez-vous gratuitement quelque chose à lire ?”. Mettez bien le mot “gratuitement” en relief, de sorte qu’ils ne pensent pas que c’est quelque chose à vendre, et assurez-vous qu’ils l’ont entendu.

COLPORTAGE — Façon d’agir avec ceux qui refusent les commandes.

Question (1906) — Comment devrions-nous agir avec ceux qui refusent de prendre les livres après les avoir commandés ? Comment devrions-nous insister avec force pour qu’ils les prennent ?

Réponse. — Je dirais, jamais en aucune circonstance nous ne devrions être rude ou agir d’une façon non chrétienne ; même pour le prix d’une douzaine de séries, nous ne devrions pas penser à faire quelque chose qui puisse apporter un discrédit au grand Maître que nous représentons. Nous devons nous rappeler que nous sommes les ambassadeurs du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs, et comme tels nous ne devons pas penser à faire quelque chose qui serait mesquin ou même nous abaisser au niveau de ceux à qui nous parlons, s’ils sont mesquins.  Comment donc devons-nous agir ? Je réponds ainsi : Nous pouvons très bien dire, “Maintenant madame (ou monsieur) vous avez certainement commandé ces livres en toute

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connaissance, et je pense réellement que vous ne considérez guère mes moyens comme il faut, quand vous refusez de les prendre. Vous savez que cela a pris un temps considérable de venir ici, de vous parler sur ce sujet, et je ne touche rien pour cela ; c’est l’amour de la Vérité et le désir de vous servir.

Ensuite, considérez que cela me prend du temps pour vous apporter le livre, et le travail naturellement vaut aussi quelque chose. Maintenant tout ce que j’ai dans cette affaire c’est l’indemnité de l’Association que je reçois en proportion de ce qui vient de la vente de ces livres, qui sont cédés au prix de revient.

Trois livres pour un dollar ce n’est pas beaucoup et je ne voudrais pas penser que vous allez vous retirer de cette affaire à moins qu’il y ait eu un malentendu dans votre esprit. Il me semble que quelqu’un doit vous avoir dit quelque chose pour vous prévenir contre nous ; peut-être aussi vous avez oublié ce que je vous ai dit au sujet des livres quand j’ai pris votre commande.

Maintenant, mon ami, laissez-moi vous dire qu’il y a des ennemis de ce livre, mais comme règle vous trouverez que ces ennemis sont ceux qui ne les ont jamais lus. Les ennemis de ces livres sont les gens qui ne les ont jamais étudiés. Je considère que vous êtes un homme intelligent (ou une femme selon le cas – et cela peut-être dit de presque chaque personne qui voudrait commander un livre) ; vous semblez avoir beaucoup d’intelligence, et je suppose que vous pensez pour vous-même.

A présent je veux vous dire ceci : que si vous prenez ces livres et les gardez une semaine ou un mois, je vous dirai où je serai, et si vous me dites alors après les avoir lus qu’ils ne sont pas utiles pour vous et qu’ils ne valent pas plus qu’un dollar, je les reprendrai et je vous rendrai votre argent, et ce sera tout ce que l’on dira à ce sujet”. Ainsi, je voudrais présenter un argument plein de dignité, et si après avoir dit tout ce que je pouvais raisonnablement dire, ils ont décidé qu’ils ne les prendront pas, je dirais seulement : “Bien, laissons cela ainsi ; je vais les reprendre ” .

COLPORTAGE — Demande d’être payé quand la commande est refusée.

Question (1906) — J’ai entendu un frère dire qu’il avait demandé à quelqu’un d’être payé pour son temps. Considéreriez-vous que cela est convenable alors que cette personne  refusait de prendre les livres ?

Réponse. — Je ne pense pas que je demanderais à la personne d’être payée pour mon temps, à moins qu’il s’agisse d’un cas comme celui-ci : Si c’était une personne qui avait acheté les livres et les aurait payés, et qu’ensuite aurait demandé de lui rendre l’argent en disant qu’elle ne voulait pas les lire, alors je pense qu’il serait convenable de lui dire : “Bien, maintenant mon ami, si vous insistez réellement pour je les reprenne, alors ce rtainement vous conviendrez que je devrais avoir quelque chose pour mon temps ; et je pense que vous admettrez que 25 cents pour le temps que j’ai passé avec vous pour solliciter la commande et 25 cents pour vous avoir apporté les livres c’est assez peu. Mais je ne désire pas reprendre les livres ; je veux que vous puissiez en profiter ; c’est la raison pour laquelle je

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suis dans ce travail”. A la longue, en réfléchissant à tout cela, il vous permettra probablement de le persuader de conserver les livres .

COLPORTAGE — Vendre plus cher que le prix indiqué sur la liste.

Question (1906) — J’ai vendu un bon nombre de volumes à 5 cents là où je n’avais pu vendre d’autres volumes. Dans un certain cas, un monsieur me dit : “ Vous vendez ces livres pour 10 cents et ils sont annoncés à 5 cents sur la couverture”. N’est-il pas mieux de les vendre pour 5 cents et de ne pas prendre le revenu, ou devrait-on changer cela de telle sorte que personne ne soit porté à avoir un parti pris ?

Réponse. — Je dirais seulement que cinq cents c’est juste. Vous pouvez envoyer et recevoir autant de ces livres que vous voulez à cinq cents l’exemplaire. Ils sont publiés justement au prix de revient. Cinq cents est ce que je reçois pour le temps que je mets pour les apporter. Si vous vous arrêtez pour un moment et réfléchissez à cela, vous verrez que je ne pourrais pas me permettre de les vendre à cinq cents.

COLPORTAGE — Est-ce que les Etudes dans les Ecritures sont l’Aurore du Millénium ?

Question (1906) — En livrant une série de livres commandés par une dame, je les ai remis à son mari ; pendant que sa femme allait chercher l’argent, il me dit : “Est-ce que ces livres sont quelque peu sembl ables à l’Aurore du Millénium ?”. Je répondis : “Cette oeuvre traite de sujets sur la chronologi e, e t c .” Je me détournai, pris l’argent et suis parti. Après être sorti, je me sentis un peu gêné, en me demandant si j’avais bien ag i .

Réponse. — Je pense que, probablement, nous aurions à fournir à nos esprits une part de ce que nous avons supposé. Nous supposerions d’après la question de ce monsieur qu’il a un certain préjugé contre l’Aurore du Millénium, et que son préjugé n’est pas fondé. C’est-à-dire qu’il est fondé sur une certaine présentation erronée ou sur un malentendu de ce qu’est l’Aurore du Millénium. Ainsi, l’Aurore du Millénium n’est pas ce qu’il pense, pour autant que nous sachions ; par conséquent, je pense que vous aviez raison de présenter cela sous la forme où vous l’avez fait.

COLPORTAGE — En répondant au sujet de l’Aurore du Millénium .

Question (1906) — Conseilleriez-vous toujours, quand les gens demandent si ces livres sont de l’Aurore du Millénium, que nous imitions la conduite mentionnée ici par le frère ? Parfois, ils ont les livres de l’Aurore du Millénium dans la maison, et si nous leur vendons les Etudes dans les Ecritures, et qu’une demi-heure après que nous sommes partis ils découvrent qu’ils ont exactement la même chose, ils doivent se rendre compte que nous le savions ; cela ne leur porte-t-il pas préjudice ? Est-ce toujours sage ?

Réponse. — Je devrais dire que je ne pense pas qu’un cas comme celui que vous citez puisse arriver une fois sur mille, que la personne qui savait ce que c’était dans l’Aurore du Millénium serait opposée. Elles ne s’opposent que lorsqu’elles

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en ont une conception erronée. C’est pourquoi, quand vous avez une question semblable, vous n’êtes seulement que devant une opinion erronée se trouvant dans leur esprit. Un autre frère a fait comme suit : Il a dit, “Sous certains aspects ce livre est très semblable à ceux de l’Aurore du Millénium et, à propos, l’Aurore du Millénium a beaucoup de choses en commun”. La personne acheta le livre, mais elle n’aurait pas acheté l’Aurore du Millénium. Cependant, je ne conseillerais à quiconque de violer sa conscience en la matière.

COLPORTAGE — L’importance de la commande.

Question (1906) — Que conseillez-vous maintenant, des séries de trois, ou cinq, ou six volumes ?

Réponse. — Je pense que cela dépend beaucoup du colporteur lui-même de savoir s’il serait mieux de vendre cinq ou six ou trois volumes. Pour autant que nous en avons l’expérience, cela semblerait indiquer qu’en majorité les frères peuvent vendre trois volumes aussi facilement qu’ils peuvent en vendre un. La vente de trois volumes pour 98 cents semble frapper  les gens comme étant remarquablement bon marché, qu’ils soient ou non intéressés à ces ouvrages. Vous pourriez dire : “Il y a deux séries de ces études ; la première série est à 98 cents, et les livres de l’autre série sont plus gros ; si vous les voulez, soit maintenant, soit plus tard, vous pouvez les avoir aussi”. Ainsi, voyez-vous, vous pouvez leur faire savoir qu’il y a deux séries, mais en en parlant comme de séries différentes, vous conservez ainsi leur attention libre de penser qu’ils n’ont pas reçu la série complète. Chaque livre est réellement complet en lui-même .

COLPORTAGE — Sommes-nous des serviteurs?

Question (1906) — Supposons qu’on nous demande si nous sommes ou non des serviteurs ?

Réponse. — Je dirais, “Oui, je suis un serviteur faisant ce travail comme étant la meilleure façon par laquelle je peux mettre l’Evangile dans les mains des gens”. “A quelle dénomination appartenez-vous ?” “Je travaille sous les auspices de la Watch Tower Bibl e and Tract Society qui est strictement non confessionnelle”.

COLPORTAGE — L’Epouse commande, l’Epoux est opposé.

Question (1906) — Alors que les livres sont commandés, et que vous venez pour les remettre, l’époux s’oppose à les avoir à la maison, et l’épouse est prête à vous payer pour le dérangement mais, finalement, elle les prend à contrecoeur ; cela est-il normal ?

Réponse. — Je préférerais qu’ils prennent les livres. Je dirais, “Si vous pouvez expliquer à votre mari que ce sont des livres religieux, et que vous souhaiteriez qu’il les examine ; s’il y trouve quelque chose de mauvais, alors ce sera une autre affaire ; mais je suis sûr que lorsqu’il les lira, il sera content de les avoir à la maison”.

COLPORTAGE — Quitter le territoire.

Question (1906) — Est-il convenable pour une personne qui fait du démarchage d’aller toujours en dehors de son territoire, même si c’est seulement de l’autre côté de la rivière ?

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Réponse. — N’allez pas en dehors du territoire qui vous est assigné ; vous n’avez pas le privilège de faire cela.

COLPORTAGE — Le temps pour le travail actif .

Question (1909) — Combien de temps peut-on permettre aux colporteurs de faire le travail actif ?

Réponse. — Jusqu’à demain. Je ne peux pas le garantir, mais je pense que vous aurez demain.

COLPORTAGE — Au sujet des Etudes dans les Ecritures qui ne sont pas confessionnelles.

Question (1911) — Comment nous, les colporteurs, pouvons prouver aux gens que les Etudes dans les Ecritures ne sont pas confessionnelles ?

Réponse. — Eh bien, il y a des gens à qui vous ne pourriez rien prouver. Mais il y a une façon de prouver qu’elles ne sont pas confessionnelles ; c’est de montrer qu’elles n’ont été publiées par aucune dénomination ; qu’aucune dénomination ne les soutient ; et ils devront accepter ce que vous dites à ce sujet jusqu’à ce qu’ils aient une chance de les lire. Si une dénomination quelconque est disposée à les endosser, nous n’y voyons aucune objection.

COLPORTAGE — Hypothéquer le temps de quelqu’un.

Question (1916) — Un certain frère est engagé dans le colportage ; il a un père et deux frères. Ses frères peuvent prendre soin de son père, et ils le font. Est-il obligatoire qu’il subvienne aux besoins de son père dans un tel cas ?

Réponse. — Bien sûr, nous ne pouvons pas connaître tous les détails de ce cas, chers amis, et par conséquent la réponse à une question de ce genre ne peut être ce qu’elle serait si nous connaissions tous les détails ; mais en ce qui a trait à la question elle-même – pour autant que nous pouvons comprendre la question – il semble que ce frère peut se considérer comme libre de s’engager dans le colportage puisque les autres prendront soin de son père.

COMBAT — Combattu le bon combat.

Question (1909) — (2 Tim. 4 : 6, 7, 8). “ Car, pour moi, je sers déjà de libation, et le temps de mon départ est arrivé ; j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi : désormais m’est réservée la couronne de justice que le Seigneur juste juge me donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son épiphanie”.

A quelle période dans les expériences du chrétien, celui-ci devrait-il pouvoir donner un tel témoignage ?

Réponse. — Eh bien, je pense, chers amis, que nous devrions être en mesure de donner un bon témoignage dès que nous parvenons à ce que nous appelons parfois la marque.

Lorsque nous parlons de la marque, nous voulons seulement parler de la marque du caractère ; c’est ce que la Loi de Dieu place comme la plus petite condition qui Lui serait acceptable , et le minimum qu’Il acceptera de vous ou de moi ou de quiconque maintenant ou dans l’Age millénaire, c’est-à-dire, “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ta pensée et de toute ta force, et tu aimeras ton prochain comme toi-même”.

Lorsque vous aurez atteint cette marque, vous pourrez

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raisonnablement dire que vous avez atteint la marque de l’amour parfait. Rien de moins que cela ne suffira.

Vous n’avez peut-être pas atteint ceci dans votre corps parce que celui-ci est imparfait. C’est une marque du coeur. Les Juifs sous l’Alliance de la Loi devaient nécessairement atteindre cette marque dans la chair, mais à nous qui sommes des Israélites spirituels, il nous est demandé de satisfaire à cette loi dans notre coeur et dans notre esprit. Si vous trouvez que nous avez des souillures dans la chair, il vous faut demander au Seigneur de vous pardonner, mais votre coeur doit toujours être parfait. Comme l’aiguille de la boussole, si vous vous écartez, alors dès qu’on la libère, elle retourne vers le pôle ; de même votre coeur doit toujours être loyal. C’est ainsi que vous devez  considérer votre prochain, afin que vous l’aimiez comme vous-même, que vous lui fassiez du bien comme vous aimeriez qu’il vous en fasse ; conduisez-vous avec justice, générosité et droiture  envers votre prochain. Il se peut que, après avoir été tentés, vous ne fassiez pas tout à fait comme vous aimeriez que l’on vous fasse, mais dès que vous vous rendez compte que vous  avez agi envers lui injustement, il serait de votre devoir de présenter des excuses, non seulement à lui, mais à Dieu, car vous  l’avez blessé à ce point. Dans l’Age millénaire, il sera exigé de chacun qu’il agisse parfaitement. Mais en ce moment, durant l’Age de l’Evangile, l’Eternel a fait une demande encore plus élevée pour l’Eglise, celle que nous devrions aimer les frères comme Il nous a aimés, que nous devrions déposer notre vie pour eux. Christ exige cela de tous ceux qui voudraient être Ses disciples. Ils doivent aussi aimer leurs ennemis au point qu’ils seront prêts à faire du bien à qui que ce soit. Dès que vous trouvez que vous possédez cette loi parfaite de l’amour du fond du coeur, alors vous avez atteint la marque de l’amour parfait, et si vous mourez dans cette condition, vous avez toute raison de croire que vous serez acceptables à Dieu. Il se pourra qu’Il ne vous prenne pas dès que vous aurez atteint cette condition, car Il pourra vous laisser ici pour faire du bien à d’autres, et aussi pour vous éprouver et vous tester. Mais si vous vous trouvez dans cette condition de coeur et de l’esprit et que quelqu’un vous dise que vous risquez votre vie, vous pourrez alors dire : “J’ai atteint la marque de l’amour parfait, et je suis prêt à être sacrifié ” .

Ceci me rappelle un frère gallois qui devait marcher longtemps pour rentrer de la réunion et, un soir, en route, il rencontra  un voleur de grand chemin qui lui demanda la bourse ou la vie, et il lui répondit : “prends ma vie, prends ma vie, je n’ai pas d’argent”. Le voleur s’enfuit à la hâte. Il avait peur de se trouver confronté à un homme qui était prêt à mourir. J’espère que votre condition de coeur de même que la mienne sont telles que si, à ce moment même, quelqu’un survenait pour exiger votre vie, vous puissiez lui dire : “je suis prêt à être sacrifié” .

Je serais très content si le Seigneur voulait que je passe au-delà du Voile maintenant. Nous devrions vivre dans cette condition de coeur chaque jour et chaque heure, et nous ne devrions pas être satisfaits par quoi que ce soit de moindre que cela.

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COMMANDEMENTS — En essayant de tendre un piège à Jésus .

Question (1910) — Quel est le Grand Commandement ?

Réponse. — Un des Docteurs de la Loi tenta de piéger le Seigneur sur une question d’une importance relative concernant les commandements divins, en demandant lequel Jésus considérait le plus grand de tous. Promptement, le Grand Maître divisa les dix commandements en deux, selon la Loi (Deut. 6 : 5) et répondit : “Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta force”. C’est le premier et grand (principal) commandement. Et le second lui est semblable – “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. De ces deux commandements dépendent la Loi tout entière et les prophètes. Que pouvait dire le juriste à un tel résumé ? Il n’avait rien à dire. Il lui fut répondu comme jamais auparavant.

COMMANDEMENTS — Ont-Ils été cloués à la Croix ?

Question (1916) — Les dix commandements étaient-ils une loi perpétuelle ou ont-ils été cloués à la croix ?

Réponse. — Les dix commandements n’ont pas été cloués à la croix du tout. Ils furent donnés aux Juifs, et ils sont encore sur les Juifs à ce jour. Dieu n’a pas répudié l’Alliance qu’Il fit avec Israël. L’Alliance de la Loi des Israélites fusionnera finalement avec la Nouvelle Alliance. Leurs bénédictions promises par les prophètes ne seront pas répandues sur eux par leur Alliance de la Loi. Le Seigneur a dit, “Mais non pas par ton alliance” (Ezéch. 16 : 61). L’ancienne Alliance d’Israël les couvrira jusqu’à ce qu’ils soient amenés sous le nouveau Médiateur de la Nouvelle Alliance, Christ Jésus, la Tête, et l’Eglise Son Corps. Dans la proportion où les Juifs essayent de garder la Loi des dix commandements ils ont eu et ils auront des bénédictions de Dieu.

Les chrétiens ne sont pas sous la Loi des dix commandements, donnés seulement à Israël au Sinaï ; mais nous avons toujours été, et toutes les créatures de Dieu partout sont sous l’esprit des dix commandements dans la mesure où ils les connaissent. Cet esprit de la Loi a été exprimé par le Seigneur Jésus quand Il a dit que la Loi est brièvement comprise en deux commandements : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force”. Chaque chrétien est sous ce commandement. Les anges sont sous ce commandement. Toutes les créatures de Dieu qui vivent en harmonie avec Lui doivent connaître et aimer Dieu de tout leurs coeur, esprit, âme et force. Le deuxième commandement,  nous dit Jésus, est que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes. Tous les chrétiens sont sous ce commandement. Jésus et les Apôtres ont été sous ce commandement et chaque ange également. La volonté divine pour toutes les créatures  de Dieu était l’esprit de cette Loi d’Israël, qui ne disparaîtra jamais.

Cependant, l’Eglise a reçu un troisième commandement. Jésus a dit : “Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés”. Cela est applicable à l’Eglise seulement. Ce commandement n’est pas

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.d’une application universelle. Il n’est donné à l’Eglise que pour cet Age de l’Evangile. Nous ne devons pas aimer le monde ou les anges de cette façon, mais seulement l’un l’autre. Combien aimerons-nous les frères ? Jusqu’au point de donner notre vie pour eux, comme Jésus a déposé Sa vie pour nous. Nous devons cultiver cet amour si nous voulons avoir de Dieu les bénédictions les plus élevées et les plus excellentes. Certains peuvent tomber dans la Grande Foule sans ce degré d’amour, mais tous ceux qui entrent dans le Corps de Christ doivent s’aimer l’un l’autre comme Jésus les a aimés. L’Apôtre, en parlant de la façon dont Christ mourut pour nous, dit : “Nous devons aussi laisser nos vies pour les frères”. Tous les “Plus-que-Vainqueurs” garderont ceci, notre troisième commandement. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons accomplir notre “alliance par un sacrifice” .

Qu’est-ce que Jésus a cloué à la croix ? Ce fut l’Alliance de la Loi. Ce fut l’A lliance ou arrangement que Dieu avait fait avec les Juifs, sous laquelle ils avaient une certaine espérance de d evenir une partie des élus de l’Eglise. S’ils pouvaient garder la Loi parfaite de Dieu, cela démontrerait qu’ils étaient des êtres parfaits. Dans ce cas, ils auraient pu être transférés dans “l’alliance par un sacrifice” sans être rachetés. Bien sûr, ils ne purent garder les oeuvres de l’Alliance de la Loi – cette alliance qui exigeait  toutes les bonnes oeuvres qu’un homme parfait pouvait faire. Dieu savait cela, mais les Israélites ne le savaient pas. L’Alliance de Dieu avait prévu que, s’ils pouvaient faire ces choses, ils pourraient avoir la vie éternelle, et n’auraient pas besoin d’être rachetés. Quand Jésus vint et observa toutes les exigences de l’Alliance de la Loi, Il devint l’héritier des promesses  de cette Alliance de la Loi. Ainsi, toutes les espérances pour les autres se trouvant sous cette Alliance devaient prendre fin. Quelles que soient les bénédictions sous cette Alliance de la Loi, elles ne pouvaient venir que par Christ – et en aucune autre façon. C’est cette Alliance qui a été clouée à la croix. Certains Juifs, les Apôtres et d’autres, en sont venus finalement à comprendre que, leur seul moyen de recevoir ces bénédictions que la loi du Sinaï offrait, serait de venir à Christ et de devenir mort avec Lui – en souffrant avec Lui. Nous qui étions des Gentils, nous devenions une partie d’Israël spirituel et nous participons aux bénédictions qu’Israël naturel avait espéré recevoir ; mais nous recevons ceci par Christ sous les conditions de l’Alliance de Sacrifice : “Assemblez –moi mes saints, qui ont fait alliance avec moi par sacrifice ” (Ps. 50: 5).

COMMENCEMENT — Au sujet du Logos .

Question (1909) — (Jean 1 : 2) : “Elle (la Parole, le Logos) était au commencement auprès de Dieu”. A quel commencement est-il fait ici référence ? Est-il fait référence au commencement de toutes choses qui furent faites par le Logos, ou au commencement du Logos Lui-même ? S’il est fait référence au commencement du Logos, comment a-t-I1 pu être avec le Père avant d’exister ?

Réponse. — Le mot “commencement” est plutôt un mot

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indéfini. Lorsque nous pensons à notre Père céleste, la Parole nous dit qu’Il n’a pas eu de commencement. Il serait difficile d’imaginer qu’Il ait eu un commencement, et il serait difficile d’imaginer qu’Il n’en ait pas eu. La difficulté réside en ceci que notre esprit est limité. Il y a une différence entre notre esprit et l’esprit de Dieu, de même qu’il y a une différence entre notre esprit et l’esprit d’un chien. Il se pourrait que j’aie un chien intelligent et que je dise, Jack, va chercher les moutons, et qu’il aille les chercher tous. Mais supposez que je lui dise, Jack, je veux te parler d’astronomie, ou de Dieu. Jack ne saurait rien de Dieu parce que son cerveau n’est pas à même de recevoir cela. Dieu n’a pas donné au chien la capacité de raisonner au-delà d’un certain point. Dieu nous a donné un vaste champ de raisonnement, de sorte que nous pouvons raisonner de questions morales et de questions scientifiques, mais aucun d’entre nous n’a un esprit tel qu’il saisira la question de l’éternel. Vous aurez des difficultés si vous essayez de penser que Dieu a un commencement ; c’est au-delà de notre capacité. Prenez une illustration : supposez que vous ayez un canon qui lancerait un boulet à grande vitesse à des milliers et des milliers de kilomètres sans jamais s’arrêter. O, dites-vous, il devrait s’arrêter.

Pourquoi ? Il arriverait à l’extrémité de l’espace. Quelle est l’extrémité de l’espace ? Vous ne pouvez imaginer quelle est l’extrémité de l’espace, et vous ne pouvez imaginer un boulet avançant toujours et n’arrivant jamais à l’extrémité de l’espace.

Aussi devrons-nous conclure que notre esprit a des limites. Je ne peux pas expliquer le commencement de Dieu car les Ecritures disent qu’Il n’en a pas eu.

Quel est donc le commencement dont il s’agit ici ? Eh bien, le commencement du Seigneur lorsque Jéhovah Le créa et, depuis ce commencement, à partir du moment où Jéhovah Le créa, Il a été avec le Père.

CONDAMNATION — Ses vestiges et sa suppression dans la résurrection.

Question (1906) — La race humaine sera-t-elle sous la condamnation dans la résurrection ?

Réponse. — Les humains ne seront pas sous la condamnation dans le sens d’être sous la malédiction, car notre Seigneur a payé pour eux la peine, et pour cette raison ils doivent être ramenés hors de la malédiction, de la sentence divine.

Ils ne seront plus sous la sentence divine de la mort, mais ils seront encore sous certains effets de la malédiction. Ils seront sous les effets de la condamnation, mais non sous la condamnation  elle-même. La condamnation légale disparaîtra quand le Souverain Sacrificateur aura achevé le travail du jour de Réconciliation et après avoir aspergé le Très-Saint avec le sang. Les vestiges de la condamnation, comme on les trouve dans les défauts de la race, continueront encore et exigeront un travail de rétablissement pendant l’Age millénaire pour faire sortir l’humanité hors de cette condition d’imperfection et l’amener à la pleine perfection de tout ce qui a été perdu.

CONDAMNATION — Concernant la Justification du Monde.

Question (1909) — Les humains sont-ils maintenant justif iés de la condamnation adamique, ou doivent-ils d’abord être réveillés et exercer la foi avant d’être justifiés ?

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Réponse. — Je réponds que les humains ne sont justifiés  en aucun sens du mot ; ils ne doivent pas être justifiés par la foi. Lui qui a donné Sa vie comme Rançon quand Il monta en Haut ne présenta pas ce mérite en faveur du monde, mais de ceux de la maison de la foi, aux membres de Son corps, et de ceux-là seulement. Après que ce mérite aura passé par l’Eglise, ce même mérite scellera la Nouvelle Alliance avec Israël, et ensuite Israël aura la bénédiction et la faveur de Dieu ; tous ceux qui viendront en relation d’Alliance avec Dieu auront cette bénédiction, puis chaque nation, famille et langue pourront venir à Dieu. Ils ne seront pas justifiés par la foi ; ils ne seront justifiés à aucun moment jusqu’à ce qu’ils soient réellement justifiés à la fin de l’Age millénaire. Que signifie la justification ?

Elle veut dire faire juste. Cela signifie l’oeuvre entière de rétablissement de l’Age millénaire, à la fin duquel le monde entier deviendra juste et en harmonie avec Dieu ; ils recouvreront tout ce qui a été perdu par Adam.

Ce sujet d’être justifié par la foi s’applique seulement à l’Age de l’Evangile. Pourquoi avons-nous cette différence avec le monde ? Parce que Dieu appelle cette classe élue, et Il nous donne cette justification afin que nous ayons quelque chose à offrir. Ceux-là seulement auront part dans le sacrifice de Christ, et ils seront les seuls à être glorifiés avec Lui. Cette justification est donnée à vous, à moi, et à tous ceux de la maison de la foi, car nous ne sommes pas du monde, nous sommes d’esprit différent, choisis du monde, attirés au Fils par le Père. Le Fils accepte et ensuite Il applique la justification par la foi de sorte qu’ils peuvent s’offrir sur l’autel, et ainsi avoir part dans le Haut-Appel. Pour le reste du monde il n’y a pas de justification sauf à la fin de l’Age millénaire.

CONDAMNATION — Libéré de la par la Foi.

Question (1911) — Jean 5 : 24, “En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie”.

Réponse. — Cela veut dire ceci : Que ceux qui viennent maintenant dans une parenté de coeur avec le Seigneur Jésus-Christ ne seront pas dans cette condamnation future avec le monde. Le monde entier durant les mille ans du règne du Messie sera dans la condamnation, et il aura l’occasion favorable de sortir de cette condamnation, de s’en relever et de revenir  en harmonie avec Dieu ; mais ceux qui maintenant acceptent Christ et viennent en liens de parenté avec Lui peuvent être considérés et imaginés comme ayant fait une union maintenant, à l’avance, avec le grand donateur de vie ; s’ils font cet arrangement avec Lui maintenant, et qu’ils marchent par la foi sur Ses traces comme Ses disciples, ils n’auront pas besoin de venir sous la condamnation du monde, au jugement du monde, à l’épreuve, car ils passent de la mort à la vie immédiatement. C’est-à-dire qu’ils sont déjà considérés comme étant passés de la mort à la vie ; ils sont déjà considérés comme devenant des

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Nouvelles-Créatures et ils attendent seulement que le temps vienne où, par le changement en un instant, en un clin d’oeil, dans la première résurrection, leur course sera achevée ; ils seront alors semblables à leur Seigneur, et ils prendront part à Sa gloire.

CONDAMNATION — Les Juifs furent-ils doublement condamnés ?

Question (1914) — Puisque tous furent condamnés en Adam, est-il convenable de dire que les Juifs furent doublement condamnés, ou devrions-nous dire que leur échec à garder la Loi fut une preuve supplémentaire de leur condamnation ?

Réponse. — Il est convenable de le déclarer de la façon présentée par la Parole de Dieu, car nous n’en savons pas beaucoup nous-mêmes sur cela. L’Apôtre parle de la Loi comme étant une condamnation pour le Juif, et il nous dit que nous, Gentils, si nous étions sous la même condamnation que le Juif nous serions sous une double condamnation, ce qui veut dire qu’il y avait quelque chose de supplémentaire dans leur cas. Il dit : “Vous qui voulez être sous la loi, n’écoutez-vous pas la loi ?”. Il montre comment quiconque ne gardait pas la Loi était condamné parce qu’il ne l’observait pas, et que toute la nation juive était condamnée parce qu’elle n’observait pas cette Loi.

Puis il continue à démontrer que le Juif ne pouvait être libéré de la Loi qu’en mourant à cette Loi, tandis que nous qui sommes des Gentils par nature, nous pourrions entrer en Christ car nous étions déjà condamnés en Adam. Nous n’avons pas besoin de mourir à la Loi, mais chaque Juif devait mourir à la Loi avant qu’il puisse entrer entièrement en Christ. De sorte que, dans un sens du mot, vous voyez que les Juifs étaient pour ainsi dire, coincés, ayant plus de difficultés à venir en Christ. Comment cela arriva-t-il ? De cette façon : Toute la race fut condamnée en Adam. Nous sommes tous d’une seule race. Nous étions tous des pécheurs semblables, la même sentence étant sur tous à partir du Père Adam. Mais Dieu leur fit cette proposition spéciale : Maintenant, Je vous propose une chose spéciale à savoir que Je veux vous considérer à part de la course de l’humanité entière et Je vous compterai comme un peuple spécial ; Je ferai avec vous une alliance particulière en vous donnant un médiateur spécial, Moïse. Maintenant, si vous désirez venir sous ces conditions comme un peuple, alors vous aurez l’occasion, par l’obéissance à cette loi, de recevoir de Moi la vie éternelle, et par la désobéissance vous acceptez que Je vous condamne à la mort .

Et ils dirent : “C’est d’accord”, et comme vous voyez, ils étaient déjà sous une condamnation de mort par Adam ; maintenant, Dieu, d’une façon typique leur enlève cette condamnation sous laquelle le monde entier était. Et typiquement, par le sang des taureaux et des boucs et par les cendres de la génisse, Il les plaça typiquement sur un nouveau plan en leur donnant une condition spéciale, une Alliance spéciale et Il entra en Alliance avec eux ; ils firent l’échange de tous leurs droits futurs dans cette Alliance. Par conséquent, lorsqu’ils ne réussirent pas à ga rder la Loi, ils eurent pour ainsi dire une seconde épreuve. Ils

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l’acceptèrent comme une préférence à l’épreuve future. Ils reçurent  leur condamnation. Pour cette raison, la Bible continue à montrer que Jésus n’est pas seulement mort pour le monde, mais qu’Il est aussi mort spécialement pour les Juifs ; la Bible indique de façon particulière qu’il y avait certains traits de la Loi de Dieu qui étaient sur les Juifs et qu’il était nécessaire que Christ meure spécialement pour eux, comme cela est écrit dans la Loi : “Maudit est quiconque est pendu au bois”. “Par conséquent” l’Apôtre dit “Il est devenu malédiction pour nous (pour nous les Juifs)”. Il n’avait pas besoin de mourir sur le bois pour les Gentils. Il n’y avait rien dans la Loi de Dieu pour Adam déclarant qu’Il devait mourir sur le bois. Donc, il n’y avait rien dans la Loi de Dieu qui exigeait que Jésus devait mourir sur le bois, qu’Il devait être crucifié, c’est-à-dire dans la Loi première donnée à Adam ; il n’y avait pas de raison que Jésus meure d’une telle mort en sacrifice comme celle de la crucifixion ; mais cela était nécessaire pour les Juifs, parce que c’était la malédiction, l’apogée le plus grand de la Loi juive, l’importance et la force spéciales de la malédiction, l’extrémité même de la malédiction, comme la Loi le disait, “Maudit est celui qui meurt et qui est pendu au bois”. C’est pourquoi, saint Paul dit : “Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous”.

CONSECRATION — Pourvoir à ses propres besoins.

Question (1906) — Nous qui avons TOUT consacré au Seigneur, et n’avons à pourvoir que pour nous-mêmes, serait-il incorrect de pourvoir à nos besoins pour les deux ou trois dernières années de cette dispensation, ou devrions-nous sacrifier chaque dollar aussi vite que nous l’avons reçu, dans les intérêts du Seigneur, des frères et de la Vérité ?

Réponse. — Bien, maintenant, je pense que les circonstances pourraient être différentes. Il me semble que sacrifier chaque dollar ne serait pas sage et ne serait pas la volonté du Seigneur. L’Apôtre parle de certains qui mettent de côté pour qu’ils puissent donner à ceux qui sont dans la nécessité. Alors, je pense que cela s’appliquerait à vous, d’avoir quelque chose de côté de sorte que vous ne seriez pas obligé d’aller mendier, et que vous puissiez avoir quelque chose à donner à votre prochain si son enfant mourait, etc., que vous puissiez être à même d’apporter une aide à d’autres. Je ne sais pas si j’ai saisi la pensée de celui qui a posé la question, mais je pourrais mentionner une autre affaire qu’on m’a demandé de considérer. Quelqu’un a dit : Frère Russell, j’ai de l’argent et je voudrais le donner pour l’oeuvre du Seigneur, mais je pourrais en avoir besoin. Avez-vous un moyen ou un arrangement à la Maison de la Bible, ou au Tabernacle, selon lequel les ressources pourraient être ainsi utilisées ?

En répondant, j’ai dit : Oui, nous avons fait un arrangement avec quelques amis comme ceci : S’ils ont de l’argent mais qu’ils ne sont pas sûrs qu’ils puissent en avoir besoin et qu’ils désirent le mettre dans l’oeuvre, nous leur donnerons un reçu qui stipule que si, plus tard, ils avaient besoin d’une partie ou de tout l’argent, nous leur rembourserions. Vous ne devez pas com-

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prendre que je demande de l’argent mais que je réponds seule ment à la question.

CONSECRATION — Après celle-ci, sympathiser avec des gens du dehors [Outsiders ] .

Question (1909) — Quelle devrait être notre attitude envers ceux qui semblent être en harmonie avec tous les points doctrinaux de la Vérité, qui continuent cependant à avoir des relations avec ceux qui ne se réunissent plus avec le groupe à cause du Voeu, des Alliances, etc., et qui reconnaissent qu’ils ont de la sympathie pour ceux qui s’opposent à la Vérité ?

Réponse. — Je penserais que notre attitude envers eux devrait être celle que l’Apôtre Paul a indiquée en Rom. 16 : 17 : “Or je vous exhorte, frères, à avoir l’oeil sur ceux qui causent les divisions et les occasions de chute par des choses qui ne sont pas selon la doctrine que vous avez apprise ; et éloignez-vous d’eux”. Cela veut dire que nous ne devrions pas les traiter avec la même amitié sincère que nous aurions s’ils montraient un esprit différent. Il ne serait pas juste de leur montrer un esprit de colère, ou de leur faire du tort, ou de parler mal de quiconque; mais l’attitude convenable dans leur intérêt, aussi bien que dans notre propre intérêt et dans l’intérêt des autres, est de pouvoir leur montrer que nous ne sympathisons pas avec leur attitude. Evitez-les et préférez la compagnie de ceux qui sont dans l’esprit et la communion de la Vérité.

Puisque le mot “Voeu” est mentionné dans la question, je dirais que, à mon avis, il ne serait pas juste et convenable de faire une discrimination entre qui que ce soit dans l’amitié parce qu’il ou elle n’a pas fait le voeu – le voeu n’est pas une loi ; c’est un privilège. Si nous faisons un voeu et en recevons une bénédiction, remercions Dieu. S’ils manquent de le faire et perdent la bénédiction, alors ils sont les seuls à en souffrir. Je penserais qu’il pourrait y avoir une petite différence si c’était un ancien ou un instructeur dans l’église. D’un ancien ou de quelqu’un qui aspire à être un conducteur dans une classe, on pourrait raisonnablement s’attendre à ce qu’il fasse le voeu, ou qu’il dise pourquoi  il ne l’a pas fait ; autrement, le groupe aurait raison de penser qu’un tel conducteur avait quelque chose dans sa vie ou dans sa conduite qui était en désaccord avec le voeu. Ma pensée serait que tout ancien ou frère qui avait quelque chose dans son esprit ou dans sa conduite en désaccord avec le voeu ne serait pas un représentant convenable de la classe. Pour ma part, je ne peux pas voir ce qu’un frère, d’un esprit raisonnable, pourrait avoir contre le voeu. Nous admettons qu’il n’est pas une obligation contraignante, mais nous attendons beaucoup de ceux qui sont anciens, et nous sommes justifiés de trouver en eux beaucoup de conduite exemplaire. Celui qui est le conducteur ou le représentant  d’une classe devrait être, comme l’Apôtre le dit, au-dessus  de la moyenne, et je ne peux pas voir ce que celui qui est au-dessus de la moyenne pourrait trouver à objecter au voeu. Si quelqu’un peut y trouver quelque chose, je voudrais qu’il me le montre .

CONSECRATION — Au sujet des dettes d’argent .

Question (1909) — Matth. 5 : 23, 24 “Si donc tu offres

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ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord : réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don”. Est-ce que ceci veut dire que les dettes d’argent doivent toutes être payées avant la consécration ?

Réponse. — Non, je ne comprendrais pas cela comme ayant cette signification. Si vous devez quelque chose à un voisin, si vous l’avez emprunté, ou s’il vous a fait crédit, quelque chose qui était un marché, et que vous ne l’avez pas trompé, il avait pris sa chance quand il a accordé ce crédit ou qu’il a fait ce prêt. Je n’encourage aucun de vous à ouvrir un crédit, mais je vous rappelle le passage des Ecritures, “Ne devez rien à personne”.  Je préférerais plutôt vivre de pommes de terre et de sel que d’avoir des dettes. Si vous avez quelque argent à la maison ou à la banque et que vous avez eu besoin de quelque chose pour des nécessités provisoires, cela ne serait pas un emprunt, mais seulement un arrangement, et vous rendriez l’argent aussitôt que vous pourriez avoir votre livret bancaire. Cependant, je conseillerais à tout le peuple du Seigneur d’éviter de se mettre dans les dettes.

Toutefois, si vous avez des dettes, contrairement à votre volonté, ceci ne voudrait pas dire que vous ne pourriez pas aller au Père céleste parce que vous devez de l’argent à quelqu’un. En venant au Trône de Dieu vous pourriez faire des excuses pour avoir fait des dettes, et vous pourriez promettre que vous allez essayer d’apprendre une bonne leçon de cette expérience, mais je ne comprends pas que l’Eternel s’opposerait à ce que nous venions à Son Trône de Grâce ; et si, par Sa providence,  nous étions bénis avec la santé et les moyens providentiels, nous travaillerions et paierions les dettes. Mais j’ai quelques amis qui semblent manquer de suppléer à un déficit et entrent dans des dettes avec les frères ou avec leurs prochains ; ils oublient apparemment toute la responsabilité de la dette et apportent ainsi la disgrâce et le déshonneur sur la cause du Seigneur et le nom chrétien. Je conçois, chers amis, que ce genre de comportement ne peut être trop sévèrement réprimandé. J’ai parlé à plusieurs d’entre eux, dont certains reçoivent un salaire vraiment convenable, mais ils ne font aucun effort pour payer leurs dettes, et je crains que le Seigneur les punira, ou ils seront perdus. J’ai peur qu’il soit  dangereux d’être dans une telle condition. Je connais un homme qui devait une somme considérable d’argent ; le Seigneur lui permit de gagner cent dollars par mois, mais il ne voyait pas clairement comment économiser de l’argent pour payer ses dettes. Je pensais que quelque chose n’allait pas en lui, mais je n’étais pas son juge ; cependant, je dois appliquer le cas à moi-même et vous le suggérer. “Combien il leur sera difficile d’entrer dans le royaume”. Dieu aime la justice, la droiture et des rapports convenables avec nos prochains, et si vous n’aimez pas agir justement avec votre prochain, je crains que vous ne soyez pas arrivés au but de l’amour parfait ou justice. Apprenons la leçon nécessaire, et si vous avec la chance d’être endetté, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour payer la dette. Je pense que

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lorsque le frère avait reçu cent dollars par mois, il aurait dû, si possible, mettre de côté cinquante, quarante ou vingt dollars par mois pour payer ces dettes. Cela aurait été à son avantage ; je crois que cela aurait plu au Seigneur ; s’il avait été respectueux envers le Seigneur, la révérence pour le Seigneur l’aurait conduit à le faire.

CONSECRATION — Au sujet de la propriété et des enfants.

Question (1909) — La personne consacrée a-t-elle le privilège de transférer une part quelconque de la propriété consacréeaux enfants ou aux héritiers ?

Réponse. — Je penserais que ce serait un devoir pour chaque parent de pourvoir aux besoins des siens. Par exemple, supposons que vous ayez eu une demi-douzaine d’enfants et que certains d’entre eux étaient petits, vous auriez eu un devoir envers eux en tant que parent. Vous avez choisi de les mettre au monde et vous auriez eu une certaine responsabilité envers eux, spécialement durant cette partie de leur vie dans laquelle ils ne sont pas capables de pourvoir pour eux-mêmes ; si j’était le père des enfants, j’estimerais qu’il serait juste de leur donner une certaine part de la propriété que j’ai accumulée, et dont j’étais le gardien. Même si j’était sûr qu’elle n’aurait eu aucune valeur après dix ans j’estimerais qu’il serait juste de mettre de côté une certaine partie. Je ne les traiterais pas de la même façon que je me traite moi-même, mais je les traiterais de leur point de vue. Je ne comprends pas, cependant, que ceci est tout ce qui est dans la question. Si un père a beaucoup d’argent, doit-il considérer que cela appartient à ses enfants et qu’il doit le diviser entre eux ? Cela est une question différente. Subvenir aux besoins de ceux qui ne sont pas capables de pourvoir pour eux-mêmes est une chose, et donner l’argent que nous avons est une autre chose. Nous devons rendre compte à Dieu et non pas à nos enfants. Ce sont deux propositions différentes. Dieu vous a rendu responsable de vos enfants pendant qu’ils avaient besoin de soins, et Il exige que vous fassiez certaines provisions pour eux .

CONSECRATION — Emploi convenable du temps.

Question (1909) — Si les personnes consacrées assistent à la Foire dans le but de satisfaire leur amour pour le beau, est-ce un gaspillage du temps et de l’argent consacrés ? Si non, veuillez donner des références des Ecritures de nos modèles, Christ et les Apôtres .

Réponse. — Je n’ai pas de connaissance que Christ et les Apôtres soient jamais allés à la Foire. Il n’y a pas de récit dans le Nouveau Testament qu’ils aient assisté à une foire à Seattle, aussi je ne peux pas répondre au frère qui m’a posé la question. Je peux seulement donner une opinion sur le sujet, basée sur la conduite de notre Seigneur et des Apôtres, et sur les instructions qu’ils nous ont laissées.

Quant à notre Seigneur et les Apôtres, je pense que nous pouvons avec certitude conclure que le devoir et le service de l’Eternel et de la Vérité avaient la priorité sur toute autre chose. Par conséquent, vous ne pourriez pas aller à la Foire sans violer un certain devoir ou obligation, ou une occasion de servir la

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Vérité ; je pense que vous seriez mécontent si vous y alliez. D’autre part, nous trouvons que notre Seigneur aimait la beauté, et bien qu’Il n’allait pas à la Foire pour voir les lis, Il les voyait grandir et Il prit une leçon d’eux, disant : “Considérez … les lis”, etc.

Ainsi, selon les traits spirituels, je pense que le Seigneur veut que nous ayons faim et soif de Sa Parole. En appliquant ces principes à nous-mêmes, je supposerais que n’importe qui d’entre nous pourrait aller à la Foire, soit pour un avantage, ou pour un désavantage. Vous pouvez voir des choses bonnes ou mauvaises et tirer des leçons bonnes ou mauvaises de presque tout ce que vous voyez ou faites. Si vous y voyez quelque chose de valeur que vous pouvez utiliser, alors je pense que vous auriez employé sagement votre temps ou votre argent, de la même façon que vous auriez dépensé l’argent et le temps pour acquérir des informations de l’école. Pour ceux qui sont bien disposés il y a des leçons précieuses à tirer des Foires, non pas que j’ai vu cette Foire, mais j’en ai vu d’autres, et j’ai tiré des leçons qui m’ont permis de voir comment notre Seigneur prépare la grande Epoque millénaire, en regardant sur les avancées prodigieuses dans les quelques dernières années, et en voyant que tout cela arrive pour nous. Si nos coeurs sont convenablement disposés, nous pourrions recevoir une bénédiction.

Ou vous pourriez passer votre temps et dépenser de l’argent à regarder un singe, ou un certain être humain qui essaie de paraître et d’agir comme un singe – alors vous recevriez un dommage au lieu d’une bénédiction et vous seriez sérieusement désavantagé.

Il ne me rend pas responsable pour vous, ni vous pour moi, mais chacun devrait chercher à glorifier le Père du mieux qu’il peut.

CONSECRATION — Est-ce que Jéhovah accepte tout le monde.

Question (1909) — Se pourrait-il que nous fassions une pleine consécration au Seigneur et que le Seigneur n’accepte pas la consécration ?

Réponse. — Je réponds, Oui. Selon notre compréhension, Dieu avait un Appel général ouvert jusqu’à une certaine période de temps, pendant tout l’Age de l’Evangile, et aussi longtemps que cet appel était ouvert, n’importe qui pouvait se consacrer et Dieu l’aurait accepté ; mais quand cet appel cessa, et depuis ce temps-là, les affaires seraient différentes et la consécration ne voudrait pas nécessairement dire que le Seigneur l’accepterait ; Il pourrait ou non accepter sa consécration. Comment cela se pourrait-il ? Nous pensons que, en 1881, le nombre complet des élus du Seigneur était atteint et, par conséquent, que l’appel cessa. Exactement de la même façon que si nous avions un festin ici et des places à la table pour un certain nombre de personnes. Le garçon sort et sonne de la cloche en disant : N’importe qui peut rentrer jusqu’à ce que les sièges soient occupés. Quand les sièges furent occupés, alors personne ne pouvait plus entrer. Supposons que certaines personnes qui sont ici éprouvent le besoin d’enlever la robe de noces, comme dans une

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des paraboles, ou diraient, je ne pense pas que je participerai au festin, mais je vais prendre un peu d’exercice et je dois sortir. Le garçon à la porte pourrait être informé que chaque fois que quelqu’un sort, il devrait laisser entrer quelqu’un d’autre qui attend. C’est la pensée que nous avons en ce qui concerne le temps présent depuis 1881. Rappelez-vous que la classe des élus est un Petit Troupeau, et souvenez-vous aussi qu’il y a une Grande Foule avec eux. Le Petit Troupeau va de l’avant, avec plaisir et remplit volontiers les conditions de sa consécration, tandis que la classe de la Grande Foule reste en arrière. Ses membres ne développent pas l’esprit de Christ au point d’être des sacrifices volontaires dans le service de Dieu et de la Vérité.

A ce propos, je vous rappelle le fait qu’en 1881, juste après le temps où Moody, Sankey, Whittle et Bliss eurent fait un travail admirable en Amérique et en Angleterre, en stimulant les gens consacrés du monde, ils parlaient bien et d’une façon saine de la consécration, de la Seconde Venue du Seigneur, etc. Je m’étonnais à ce moment-là, mais je ne pouvais pas en comprendre  la raison.

En guise de remarque, j’ai entendu dire, incidemment, que, alors que M. Moody était sur le point de mourir, il avait exprimé la pensée qu’il avait beaucoup de foi dans les choses écrites dans ce livre appelé “L’Aurore du Millénium”. Je fus content d’entendre cela et heureux que ce livre ait rendu heureuse l’heure de sa mort.

J’ai aussi entendu parler d’un autre homme, l’évêque McCabe, connu auparavant comme l’aumônier McCabe, dont on disait qu’il était un très noble chrétien. J’ai appris, apparemment de bonnes sources, qu’il a fait une déclaration semblable à celle de M. Moody. Je sais que son attention avait été attirée sur les livres par un ami. Mais dans les deux cas, évidemment, cela n’a pas été publié dans les journaux, et ceux qui ne l’ont pas publié pensaient sans aucun doute qu’ils rendaient service à Dieu en le gardant caché.

Alors, comme j’ai dit, en 1881 Messieurs Moody, Sankey, Whittle et Bliss avaient remué le monde entier civilisé  sur le sujet de la consécration, et apparemment un grand nombre se sont consacrés au Seigneur. Supposons simplement, à titre d’illustration, qu’à ce moment-là il y avait quarante mille personnes consacrées. Vous dites que c’est un très petit nombre. Bien, chers amis, plus je pense à cette affaire plus je me demande où le Seigneur va trouver  le nombre. J’avais l’habitude de penser combien est petit le nombre de 144 000, mais récemment je me suis demandé comment  il sera possible de trouver le nombre exigé. Supposons qu’il y en avait quarante mille vivant au temps où l’appel cessa en 1881. Ceux-ci auraient eu un certain temps pour prouver s’ils avaient suivi ou non le chemin du Seigneur, s’ils étaient fidèles à leur Alliance de Sacrifice. La majorité de ces quarante mille ne voulait pas faire de sacrifices de bonne volonté mais seulement  le Petit Troupeau. Comme avec ces quarante mille, ainsi en fut-il avec tous dans le passé. Combien parmi ces quarante

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mille se montreraient fidèles ? Bien : à titre d’illustration, et en étant large, disons dix mille. Qu’ils représentent le Petit Troupeau et les trente mille la Grande Foule. Que signifierait cela ? Cela voudrait dire que lorsqu’ils en sont arrivés au point de l’épreuve, du test, cela laisserait ce nombre de places à être rempli. Tous ceux qui ne sont pas de la classe élue, des copies du cher Fils de Dieu, leurs places seraient devenues vacantes. Le Seigneur ne ferait pas un autre appel, mais seulement Il permettra à d’autres de venir et de prendre leurs places.

Question, si l’on arr ivait au temps où il n’y aurait qu’une seule place à occuper, qui la recevrait ? Je suppose que ce serait celui dans le coeur duquel Dieu verrait le plus de ressemblance au caractère de Christ. Ma pensée est que ce n’est pas une question entre deux places, mais qu’il y a de vingt à trente mille places à occuper, et le Seigneur semble ouvrir les portes et les coeurs à beaucoup plus que dans le passé, car maintenant la connaissance de la Vérité est répandue plus que dans le passé et ceux qui entrent donnent des preuves qu’ils sont aussi fidèles au Seigneur que ceux qui sont entrés quelque temps auparavant.

Ainsi, si quelques-uns d’entre nous sont venus quelque temps auparavant et que nous avons la preuve de notre acceptation par Lui, remercions Dieu, prenons garde que personne ne prenne notre couronne, veillons, car nous pourrions la perdre. Le fait que vous êtes entrés ne prouve rien, puisque vous pouvez être rejetés, ce qui sera fait si vous ne vous développez pas et ne continuez pas d’être consacrés au Seigneur. Faisons avec notre force ce que nos mains trouvent à faire, et appliquons la Vérité à nos propres coeurs et vies.

CONSECRATION — Quand est-elle convenable ?

Question (1909) — La consécration est-elle convenable en tout temps ?

Réponse. — Il est toujours convenable pour un homme de se consacrer. Durant l’Age judaïque et l’Age de l’Evangile il était bien pour les gens de se consacrer. Prenons Abraham comme exemple. Aucun prix du Haut-Appel ne fut offert à ceux qui se consacrèrent dans l’Age judaïque, mais Dieu leur donnera leur récompense appropriée.

Si le Petit Troupeau était au complet, je dirais, donnez votre tout au Seigneur et faites du mieux que vous pouvez pour être un saint du Seigneur et avoir Sa bonne miséricorde accomplie en vous sans vous soucier du prix ou de la récompense. Vous avez un service raisonnable à faire, même de déposer votre vie. Soyez assurés que Celui qui vous a appelés vous donnera une récompense convenable. Que penseriez-vous d’un grand Roi, s’il vous donnait une récompense minable ? Non, mais selon Sa richesse et la position de Son Royaume .

CONSECRATION — Hypothéquer la propriété après.

Question (1909) — Comme enfants de Dieu, est-il convenable pour nous, avec la lumière que nous avons, de profiter de ceux qui sont dans les ténèbres ; par exemple, d’hypothéquer la propriété et avoir l’hypothèque comme due quand la propriété n’aura plus de valeur ; ou emprunter l’argent et payer les intérêts jusqu’à ce que l’argent soit sans valeur ?

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Réponse. — Ma réponse est que chacun doit suivre sa propre conscience et le degré de lumière qu’il possède sur le sujet de ce genre. C’est une question très semblable à celle de l’Apôtre concernant le fait de manger de la viande qui avait été offerte aux idoles. S’il pensait qu’offrir la viande aux idoles l’avait endommagée, etc., il ne la mangerait pas. Ainsi, la personne qui penserait que c’est mal, pour elle, ce serait mal. Selon ma compréhension, elle ne ferait aucun mal, elle agirait seulement selon sa foi, les autres personnes agissant selon leur foi. L’homme ferait juste la même chose si vous lui aviez dit tout ce que vous savez ; il rirait sous cape de bon coeur, et baisserait probablement le prix. Vous ne le connaissez pas, vous croyez seulement qu’il en est ainsi. Accordez votre propre conduite à votre foi et, quant à cette foi, gardez-la pour vous-même.

CONSECRATION — Au sujet de la fermeture de la porte .

Question (1910) — Le temps est-il encore ouvert à quiconque pour se consacrer pour le Haut-Appel ?

Réponse. — Ma réponse, chers amis, est que l’appel de Dieu appartient à cet Age, et notre compréhension, comme cela a déjà été publié, c’est que le temps de l’appel est terminé.

Personne n’est plus appelé, parce qu’un nombre suffisant a déjà répondu, c’est la pensée que nous avons. C’est-à-dire qu’un nombre suffisant avait répondu en 1881. Vous vous souvenez des preuves que nous avons présentées dans le deuxième et le troisième volumes des Etudes dans les Ecritures. Notre pensée est que le Seigneur représente cela comme quelqu’un qui sortirait, ou qui échouerait à être compté digne d’une place comme l’un des sacrificateurs, et qui prendrait sa position comme un des Lévites, de la Grande Foule, qu’il serait permis à quelqu’un d’autre de prendre sa place – comme le suggèrent les Ecritures, “Prends garde que personne ne prenne ta couronne”. Quant à ces consacrés à qui des couronnes étaient assignées, s’ils ne sont pas fidèles au point de recevoir la couronne, ils la perdront ; quelqu’un d’autre qui n’avait pas d’appel spécial, quelqu’un qui a faim et soif, consacré et qui attend, sera prêt à la recevoir.

Ainsi donc, notre réponse à la question serait, en résumé : si vous voulez vous consacrer au Seigneur, n’arrêtez pas de vous informer – si vous avez un esprit juste sur la question, vous ne vous arrêterez pas à vous demander combien vous recevrez ; si vous avez l’esprit juste dans cette question, vous voudrez donner votre coeur au Seigneur et Lui donner tout ce que vous avez ,  et désirer avoir dix fois autant à Lui donner, sans tenir compte de ce que vous recevrez. Si vous deviez avoir seulement la vie terrestre, vous voudriez vous consacrer. Tout autre esprit serait un esprit mauvais. Donc, consacrez-vous et laissez au Seigneur le soin de la récompense qu’Il vous donnera. De même que ce qu’un grand homme ferait sur la terre, ainsi le grand Dieu fera beaucoup plus sur le plan spirituel. Si vous aviez affaire à un roi et que vous lui rendiez un petit service, vous ne vous attendriez pas à ce qu’il vous donne un penny ; s’il vous donnait quoi que ce soit, il devrait probablement vous donner un dollar, s’il était un roi riche. Il en est ainsi avec notre Père céleste ; chaque fois qu’Il donne des récompenses, vous pouvez être sûr qu’elles seront extrêmement abondantes, bien plus que vous ne pourriez jamais demander ou penser, selon les richesses de Sa grâce.

171.

CONSECRATION — Non comprise au baptême.

Question (1910) — Quelle est votre pensée concernant ceux qui ne comprennent pas l’importance complète de la consécration au moment de leur immersion ?

Réponse. — Ma pensée est, chers amis, que s’ils ont été immergés sans comprendre la consécration, alors leur immersion n’était qu’un simple bain – c’est-à-dire qu’il ne leur a fait ni tort, ni bien, si peu que ce soit. Celui qui ne comprend pas la consécration ne comprend pas le baptême. Le voeu de consécration que nous faisons vient en premier lieu, et ceci est le vrai baptême. Le symbole dans l’eau, pour être un symbole complet, doit suivre – et non précéder la consécration.

CONSECRATION — Vendre tout.

Question (1910) — Veuillez expliquer le texte suivant :

“ Va, vends tout ce que tu as…, et tu auras un trésor dans le ciel, et viens, suis-moi, ayant chargé la croix”. Devrions-nous partir et faire comme le Seigneur le conseilla ?

Réponse. — Selon nous, si ce jeune homme avait donné son assentiment à la proposition de notre Seigneur et demandé quelques éclaircissements supplémentaires, le Seigneur aurait modifié Sa déclaration jusqu’au point de suggérer que la vente et la distribution aux pauvres ne doivent pas être faites tout d’un coup, mais petit à petit, selon que les nécessités pourraient se faire sentir. Selon le langage de l’Apôtre, “que votre modération soit connue de tous les hommes”. Nous devons user des choses terrestres, des occasions terrestres et des choses temporelles avec une grande modération, et le renoncement à soi-même, quand le cas semble le montrer nécessaire.

Nous devons avoir des entrailles de miséricorde, de compassion,  de sympathie et d’amour. Notre Seigneur n’a-t-Il pas permis à Marie de oindre Sa tête et aussi Ses pieds, et ces caresses n’étaient-elles pas les manifestations d’amour de genre terrestre ? Il y a différents détails à indiquer dans l’amour spécial du Seigneur pour Lazare, Marthe et Marie, Jacques et Jean, et pour Sa mère. Cela semblerait nous donner une base pour une ligne de conduite semblable. Mais comme Jésus n’a pas permis que ces amours terrestres L’empêchent de servir le Père, de même, nous aussi, nous devons être vigilants concernant les a ffaires du Père.

CONSECRATION — Au sujet de la perte du sang-froid et la couronne .

Question (1911) — Si, après être venus à la Vérité présente, ayant fait une consécration entière au Seigneur, et L’ayant suivi durant quelque temps, un frère ou une soeur perdent leur sang-froid et font des choses pour lesquelles ils sont plus tard désolés, risquent-ils, par ceci, de perdre leur couronne ?

Réponse. — Nous ne devons pas comprendre que le Seigneur nous juge d’après une petite action comme la perte du sang-froid. La perte du sang-froid pourrait quelquefois avoir comparat ivement peu d’effet ; sa valeur vraie est dans la portée qu’il a en quelque autre temps et dans le développement d’un

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caractère mauvais. Quiconque a une disposition impatiente est dans une attitude mauvaise. Un grand nombre peuvent être responsables de leur perte de sang-froid, parce qu’ils pourraient avoir naturellement une faiblesse concernant la patience ; mais nous ne devons pas penser qu’un acte d’impatience nous fera nécessairement perdre la couronne. Le Seigneur ne veut pas voir s’Il peut trouver quelque chose contre nous ; Il désire plutôt que nous rendions sûrs notre appel et notre élection. Ainsi donc, une faute d’inattention d’une certaine sorte serait une chose pour laquelle nous serions très peinés, et que nous devrions présenter au Seigneur dans la prière, quelque chose que nous devrions considérer comme une sorte de tache ou faux pli sur notre robe de noces, mais cela ne voudrait pas dire que nous avons enlevé la robe. Tous ceux qui portent la robe sont couverts par sa perfection, et si une tache souille la robe, alors c’est le devoir de la personne de présenter cela au Seigneur dans la prière, de demander le pardon, en faisant le bien à celui qui a été outragé si quelqu’un a été offensé, et de corriger autant que possible le mal qui a été fait. Si les sentiments de quelqu’un ont jamais été blessés, veillez à ce qu’ils soient apaisés – de sorte que la reconnaissance  soit faite pour le mal à celui à qui elle est justement due. Puis, en nous rendant compte du pardon du Seigneur et du frère nous pourrions nous pardonner à nous-mêmes dans le sens que nous ne retiendrons pas cela contre nous perpétuellement, mais que nous tirerons la leçon et laisserons les faits se passer. En fait, je pense que beaucoup de chrétiens peuvent dire que certaines de leurs meilleures leçons dans la vie chrétienne ont été tirées de leurs propres échecs. Quand ils ont échoué sur un oint qui leur a montré où ils étaient faibles, en leur indiquant où ils doivent consolider pour acquérir une plus grande force. Ainsi nous trouvons différents points de faiblesse dans nos caractères, quant à la patience, ou quelque chose de ce genre-là, une langue qui dit du mal, ou quelque chose qui serait contraire à la direction de Son Oeuvre ; nous devrions développer cette partie de notre caractère, mais nous ne devrions pas nécessairement considérer que cela nous a fait perdre notre couronne. S’il en était ainsi il y aurait parmi nous très peu qui pourraient dire, peu de temps après, que nous avions un droit quelconque à une couronne. Qui, dans toute l’Eglise de Christ, à part la Grande Tête elle-même, pourrait dire qu’il a été parfait en pensée, en parole et en acte, depuis le temps où il est devenu un disciple du Seigneur ? Personne. Si nous étions capables de le faire, nous n’aurions pas vraiment besoin d’aucune robe ; si nous pouvions marcher parfaitement nous n’aurions besoin d’aucune couverture ; si nous étions parfaits nous n’aurions besoin d’aucun Rédempteur. C’est à cause de notre imperfection que nous avons besoin d’un Rédempteur. Ceci ne veut pas dire que nous avons une sympathie quelconque pour le péché ou pour les faiblesses, mais en nous efforçant de lutter contre ceux-ci nous ferons tout ce que nous pouvons pour les vaincre ; certains peuvent vaincre beaucoup plus aisément que d’autres. J’en connais certains qui ont peut-être des difficultés réelles dans l’autre sens. Ils sont trop peu portés à être impatients ; ils supportent tout d’eux-

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mêmes et de tous les autres ; tout leur va ; ils n’ont pas assez de caractère. La personne qui est impatiente, plus ou moins, est une personne de caractère bon et fort, et elle est peut-être impatiente pour le moment, mais elle veut apprendre comment s’imposer des restrictions.

CONSECRATION — Avant 1881.

Question (1911) — Etait-il nécessaire, pour tous ceux qui d evaient être du “ Petit Troupeau” d’avoir fait leur consécration en octobre 1881 ou avant ?

Réponse. — Non, nous ne comprenons pas ainsi la question. Le chapitre des Etudes dans les Ecritures, Vol. II, montrant les parallèles entre les Dispensations juive et chrétienne, indique quatre dates saillantes à savoir (1) octobre 1874 ; (2) avril 1878 ; (3) octobre 1881, et (4) octobre 1914 ; ces dates sont parallèles aux quatre dates dans la Moisson judaïque, à savoir (1) Le commencement  du ministère de notre Seigneur ; le commencement de l’épreuve ou du temps de la Moisson de la nation juive, octobre 29 ; (2) La fin du ministère de notre Seigneur, Sa crucif ixion, et le rejet de la nation juive comme nation, avril 33 ( Voir Etudes dans les Ecritures, Vol. 2, chapitre 7 ; (3) La fin des “soixante-dix semaines” (Dan. 9 : 24-26) de la faveur pour la nation juive – octobre 36 – après quoi les privilèges de l’Evangile furent ouverts aux Gentils, Corneille étant le premier converti ; (4) La fin complète de la détresse et la destruction qui sont venues sur la politique d’Israël, octobre 69.

On devrait clairement remarquer que les parallèles entre les Ages judaïque et de l’Evangile appartiennent aux systèmes nominaux d’alors et de maintenant ; et si c’est dans l’esprit, cela empêchera que nous appliquions ces parallèles, soit au rassemblement de l’Eglise de l’Evangile, soit au rassemblement du peuple du Seigneur hors de Babylone maintenant. En notant ces parallèles, nous trouvons que 1874 est le commencement de cette “Moisson” et le rassemblement des “élus” des quatre vents du ciel ; 1878 comme le temps où la Babylone fut officiellement rejetée, Laodicée vomie – le temps dont il est dit “Babylone est tombée, elle est tombée” – tombée de la faveur divine. Le parallèle en 1881 semblerait indiquer que certaines faveurs avaient encore continué pour ceux demeurant en Babylone jusqu’à cette date malgré le rejet du système ; et, depuis cette date, nous devrions comprendre que cette relation n’a été en aucun sens avantageuse, mais qu’elle a été, sous de nombreux sens du terme, un net désavantage, dont ils ne pourraient se libérer qu’avec difficulté, la grâce et la Vérité du Seigneur aidant. En harmonie avec ce parallèle, octobre 1914 sera le témoin de la fin complète de Babylone, “comme une grande meule, et la jeta dans la mer”, détruite complètement en tant que système.

En revenant en arrière : Nous concédons qu’il est raisonnable de déduire que la fin des faveurs à Israël selon la chair représente la fin de la faveur spéciale de cet Age de l’Evangile, à savoir l’invitation au Haut-Appel ; en conséquence, notre compréhension est que l’ouverture ou “appel” général  de cet Age aux honneurs du Royaume a cessé en octobre 1881.

174.

Cependant, comme cela a déjà été montré dans les Etudes dans les Ecritures, nous faisons une distinction entre la fin de “l’appel” et la fermeture de la “porte” ; et nous croyons que la porte dans la classe du Royaume n’est pas encore fermée ; qu’elle demeure entrouverte pour un temps afin de permettre à ceux qui ont déjà accepté “l’appel” et qui manquent de profiter de ses privilèges et occasions dans le sacrifice de soi-même d’être rejetés, et pour permettre à d’autres d’entrer et de prendre leurs couronnes, en harmonie avec Apoc. 3 : 11. « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne »Le temps présent donc, de 1881 jusqu’à ce que la porte de l’occasion pour le sacrifice dans le service du Seigneur soit complètement fermée, est une période de “criblage” en ce qui concerne tous ceux qui ont déjà la Faveur divine, en relation avec Dieu par l’Alliance. Puisque ceux qui sont entrés au “Festin” par la porte  représentent tous ceux qui sont appelés (à l’exception de ceux qui, ensuite, ont été rejetés et expulsés), il s’ensuit que les places de ceux ainsi expulsés doivent être prises par certains qui n’étaient pas auparavant parmi les appelés, au sein des consacrés. Ceci, je l’espère, rend la réponse claire à votre question, en prouvant que certains qui n’étaient pas consacrés auparavant  seront, dans la onzième heure, admis parmi les ouvriers de la vigne et aux récompenses des fidèles, après que l’appel ouvert a cessé, et avant que la “porte” se ferme.

En fait, nous devons nous rappeler clairement qu’en parlant  du rassemblement qui a pris place durant ce temps de la Moisson, notre Seigneur mentionne entre autres ceux qui étaient dans le champ (dans le monde), faisant apparemment allusion à une classe qui, auparavant, n’avait été ni justifiée, ni sanctifiéepar la Vérité. Voir Etudes dans les Ecritures, Vol. III, chap. 6.

CONSECRATION — Au sujet de ceux non encore engendrés.

Question (1911) — Est-il encore possible à quelqu’un qui consacre maintenant son tout au Seigneur de ne pas être engendré du saint Esprit ?

Réponse. — Il serait certainement possible que quelqu’un puisse faire une consécration entière de soi-même, et pourtant ne pas être engendré du saint Esprit. Ce fut le cas avec Abraham et avec les autres Dignes avant le temps de notre Seigneur – avant la Pentecôte – et cela sera aussi l’état de choses après que la sélection entière de l’Eglise aura été faite. Mais quand, au juste, et avec qui exactement cela commencera, aucune personne vivante ne pourrait le savoir. Nous n’avons pas de raison de penser que nous sommes déjà arrivés à ce temps particulier, car nous voyons que certains se sont consacrés récemment et ont donné de bonnes preuves qu’ils étaient engendrés de l’Esprit, ce qui nous laisserait supposer qu’il y a encore une insuffisance, pour ainsi dire, dans le nombre des élus – et qu’il y a encore une occasion d’entrer dans cette classe.

CONSECRATION — L’Assurance d’être dans la classe de l’Epouse .

Question (1911) — A quel moment franchissons-nous la ligne d’incertitude en ce qui concerne notre assurance que ceux qui sont consacrés deviendront membres de la classe de l’Epouse ?

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Réponse. — Ma compréhension est que nous avons franchi cette ligne en 1881, à savoir : comme nous l’avons présenté dans les Etudes dans les Ecritures, en ce temps-là l’appel cessa, mais la porte n’était pas encore fermée. Si, à ce temps-là, des candidats en nombre suffisant avaient fait leur consécration et, s’ils avaient tous été prouvés fidèles, le Petit Troupeau aurait été au complet. Mais rien ne laissait prévoir qu’ils se prouveraient tous fidèles, et quel que soit le nombre d’entre eux qui se prouveraient infidèles, soit au degré extrême d’aller dans la Seconde-Mort, soit à un degré moindre en ne montrant pas un zèle suffisant, et ainsi d’aller dans la classe de la Grande Foule, ces défections laisseraient autant d’ouvertures ou occasions pour les autres d’entrer dans le Petit Troupeau. Nous pensons que, depuis ce temps-là, un bon nombre de membres du peuple du Seigneur sont entrés. Une question appropriée peut alors surgir, “Comment pouvons-nous être sûrs, à un certain degré au moins, quant à ceux qui viennent maintenant en harmonie avec le Seigneur ? Quelle preuve aurions-nous, si nous en avons, qu’ils ont été acceptés par le Seigneur, engendrés du saint Esprit, et qu’ils seraient éligibles dans la classe du Petit Troupeau ?”. Je réponds qu’il pourrait y avoir plusieurs témoignages ou preuves. L’un serait leur manifestation par les fruits du saint Esprit, y compris l’amour des frères. Un autre serait la manifestation de la connaissance de la Vérité, parce que l’Apôtre dit que personne ne peut comprendre les choses profondes de Dieu si ce n’est par l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi quiconque peut clairement saisir et comprendre les choses profondes de Dieu devient pour lui-même et pour les autres un témoignage fort et influent qu’il a été engendré de l’Esprit, et qu’il peut, par conséquent,  rendre sûrs son appel et son élection. Une autre preuve encore de la faveur de Dieu serait une occasion donnée à de telles personnes de souffrir pour la cause de Christ, d’endurer quelque chose, de déposer leur vie dans le service du Seigneur. En d’autres termes, le privilège de sacrifier, car le sacrifice doit être compris comme étant un grand privilège. Si nous ne souffrons pas avec Lui, nous ne régnerons pas non plus avec Lui ; c’est pourquoi, avoir une occasion ou profiter d’une occasion de souffrir avec Christ est l’une des meilleures preuves que nous avons été acceptés par Dieu.

CONSECRATION — Certains n’ont pas entendu parler de la vérité.

Question (1911) — Est-ce votre compréhension qu’il y a maintenant ceux qui sont entièrement consacrés à Dieu, et engendrés du saint Esprit, et qui n’ont pas encore entendu parler de la Vérité Présente ?

Réponse. — C’est ma compréhension qu’il y a de telles personnes. Je comprends que les Ecritures se réfèrent à cette même classe quand nous lisons le chapitre 18 de l’Apoc. Où Dieu parle à Son peuple dans la Babylone, “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez pas de ses plaies”. Ils n’auraient

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pu être le peuple de Dieu à moins qu’ils aient été engendrés du saint Esprit, et ils n’auraient pu en sortir, à moins d’avoir été en elle.

CONSECRATION — Au sujet de Rom. 12 : 1 .

Question (1911) — “ Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant”. Pourquoi, en citant ce passage, employez-vous le pluriel : les sacrifices au lieu de : un sacrifice ?

Réponse. — Cela dépend. Evidemment, l’Apôtre ne voulait  pas dire que les frères devaient présenter tous leurs corps comme un sacrifice, mais que chacun devait présenter son propre corps, et la construction de la phrase dépendrait de la façon dont vous désirez l’utiliser ; que ce soit “Je vous exhort e vous, tous les frères, à présenter vos corps” ou que ce soit “J’exhorte chacun de vous, frères, à présenter votre propre corps”, la même pensée serait en elle ; cela ne changerait rien du tout.

CONSECRATION — Accepté et n’étant pas dans la course .

Question (1911) — Quelqu’un peut-il se consacrer et avoir son sacrifice accepté comme preuve de l’engendrement de l’Esprit, et n’être pas dans la course ?

Réponse. — Je dirais que non. Quiconque a fait sa consécration, et en a ensuite certaines preuves, serait justifié de supposer que Dieu l’a accepté et qu’il est dans la course, et c’est à lui de rendre sûrs son appel et son élection. Quelles sont certaines de ces preuves ? Il me semble qu’une preuve serait son amour pour les frères. Les Ecritures le présentent de cette manière. Une autre preuve serait son désir de servir le Seigneur et les frères, son désir de servir la justice ; tout cela serait un témoignage ou des preuves que Dieu l’a accepté, et qu’il a un nouvel esprit, une nouvelle disposition, qu’il a reçu l’esprit de Christ après avoir été engendré du saint Esprit. Une autre preuve serait qu’une telle personne pourrait peut-être trouver des occasions de servir le Seigneur, et encore une autre preuve serait qu’elle commencerait à avoir une appréciation plus profonde de la Vérité et une meilleure compréhension de celle-ci. Quiconque aurait ces différents témoignages ou preuves, je l’encouragerais à penser que Dieu avait accepté son sacrifice par le mérite de Christ.

CONSECRATION — Est-elle toujours suivie de l’engendrement ?

Question (1911) — Est-ce que quelqu’un peut être consacré et non engendré du saint Esprit ?

Réponse. — Nous croyons qu’il y a encore de la place. C’est-à-dire que le nombre entier des élus n’est pas trouvé, éprouvé, etc., et par conséquent nous nous attendons à ce que quiconque se consacre entièrement, complètement, au Seigneur serait encore engendré du saint Esprit. Mais si la question est dans la forme sous laquelle elle est ici énoncée, “Quelqu’un pourrait-il être consacré et non engendré du saint Esprit ?” nous dirions, “Oui, il pourrait être consacré dans la mesure où cela le concerne”. Votre consécration et ma consécration, notre part, est seulement de nous présenter à Dieu. C’est à Dieu alors de dire

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s’Il accepte cette consécration. Durant ce temps, cet Age de l’Evangile, les Ecritures parlent de ceci comme d’un jour favorable, de l’année agréable, du temps acceptable du Seigneur, et nous croyons qu’Il est prêt et disposé à accepter tous ceux qui viennent au Père par Christ, et que tous ceux-là sont acceptés ; s’ils sont acceptés comme membres du Corps de Christ, ils seront engendrés du saint Esprit. Mais comme nous l’avons dit auparavant, nous le répétons, nous croyons que dans un proche avenir il y aura des gens qui se consacreront, qui se présenteront à Dieu, et pour qui il n’y aura pas de place disponible, parce que, comme la parabole le montre, toute la classe des vierges sages sera entrée aux noces et la porte sera fermée ; alors personne d’autre ne pourra entrer, parce que lorsque cette classe sera au complet, elle n’aura plus de suppléments. Ceux qui alors se présenteraient ne seraient pas engendrés du saint Esprit. Mais cela ne voudrait pas dire que Dieu serait mécontent de leur offre ; Dieu serait plutôt très content de ce qu’ils s’offrent eux-mêmes – de même que Dieu fut, sans aucun doute, content d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, et de tous les prophètes qui se sont consacrés librement pour connaître et faire la volonté divine jusqu’au point où Dieu était disposé à les recevoir. Ils reçurent une grande bénédiction. Aussi, à toutes les personnes sur qui nous avons une influence, nous devrions préconiser la conduite convenable, le vrai devoir pour chaque être humain, le service raisonnable, et montrer que le service raisonnable serait de présenter leur corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Il ne rejettera pas le sacrifice, mais quant à vous engendrer du saint Esprit, cela dépendra du moment où votre sacrifice a été offert, s’il l’a été à temps, avant que la porte soit fermée avant que le dernier membre des élus ait été rassemblé.

CONSECRATION — Après la fermeture du Haut-Appel .

Question (1911) — Est-ce votre pensée que ceux qui se consacrent après que la porte du Haut-Appel est fermée peuvent avoir une résurrection dans la nature spirituelle ?

Réponse. — Non, il n’y aura pas d’engendrement de l’Esprit, pour autant que nous sachions, après la fin du Haut-Appel; s’il n’y a pas d’engendrement de l’Esprit, il n’y aura pas de naissance de l’Esprit. La seule pensée que nous ayons à propos de cela est celle que nous avons exprimée il n’y a pas longtemps,  à savoir que certains pourraient être acceptés comme étant de la classe des Anciens Dignes s’ils déposent leur vie dans la fidélité au Seigneur dans ce Temps de Détresse ; et lorsqu’il sera peut-être possible à la classe des Anciens Dignes d’avoir la nature spirituelle, qui leur sera donnée à la fin du Millénium, toute personne de cette classe pourrait avoir l’occasion de recevoir la nature spirituelle.

CONSECRATION — Une occasion plus tard pour la Nature Spirituelle.

Question (1911) — Les consacrés, mais non engendrés, auraient-ils jamais l’occasion d’avoir la nature spirituelle ?

Réponse. — Notre pensée est que c’est une partie du Plan divin de donner aux Anciens Dignes un changement de nature à la fin de l’Age millénaire, comme une récompense pour

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leur fidélité et leur service durant l’Age millénaire – qu’il est tout à fait vraisemblable qu’ils recevront la nature spirituelle à la fin de l’Age millénaire. Ceci est en partie conjectural et en partie établi sur certains textes des Ecritures que nous avons déjà considérés dans la Tour de Garde et que nous n’avons donc pas besoin de considérer ici.

CONSECRATION — La récompense pour ceux qui ne sont pas engendrés ?

Question (1911) — Si quelqu’un, consacré maintenant, n’a pu être engendré du saint Esprit, où le Seigneur le placerait-Il ?

Réponse. — Nous voudrions supposer que s’ils sont fidèles comme les prophètes de l’ancien temps furent fidèles, jusqu’à déposer leur vie dans le service pour la justice et la Vérité, Dieu leur donnerait d’une certaine façon une part avec les Anciens Dignes. En d’autres termes, s’ils devaient passer par le Temps de Détresse, dans une mesure considérable, et y perdaient leur vie à cause de la fidélité au Seigneur, alors Il ferait pour eux la même chose qu’Il fera pour les Anciens Dignes – ils seront comptés dans la classe des Anciens Dignes.

CONSECRATION — Au sujet de 1881.

Question (1912-Z) — Etait-il nécessaire que tous ceux qui seraient du “ Petit Troupeau” devaient se consacrer avant ou en octobre 1881 ?

Réponse. — Non, nous ne comprenons pas cette question ainsi.

Le chapitre des Etudes dans les Ecritures, Vol. II, montrant  les parallèles entre les Dispensations judaïque et chrétienne, fait ressortir quatre dates saillantes, à savoir, (1) octobre 1874 ; (2) avril 1878 ; (3) octobre 1881, et (4) octobre 1914 ; ces dates sont les parallèles de quatre autres dans la moisson juive, c.-à-d. (1) le commencement du ministère de notre Seigneur ; le commencement de l’épreuve ou du temps de la moisson de la nation juive, octobre 29 ; (2) la fin du ministère de notre Seigneur, Sa crucifixion, et le rejet de la nation juive comme nation, avril 33 (voir les Etudes dans les Ecritures, Vo l . 2, chap. 7) ; (3) la clôture des “Soixante-dix semaines” (Dan. 9 : 24-26) de la faveur pour la nation juive – octobre 36 – après quoi les privilèges de l’Evangile étaient ouverts aux Gentils, Corneille étant le premier converti ; (4) la fin complète de la Détresse et de la destruction qui sont venues sur la politique d’Israël, octobre 69. On devrait noter que les parallèles entre l’Age juif et l’Age de l’Evangile appartiennent tous aux systèmes nominaux de ce temps-là et d’à présent, et si nous gardons ceci à l’esprit, alors cela nous empêchera d’appliquer ces parallèles, soit au rassemblement de l’Eglise de l’Evangile, soit au rassemblement du peuple de Dieu hors de Babylone maintenant. En notant ces parallèles, nous trouvons 1874 comme le commencement de cette “moisson” et du rassemblement des “élus” de quatre vents des cieux ; 1878 comme le temps où Babylone a été officiellement rejetée, Laodicée.

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CONSECRATION — Applicable à deux classes.

Question (1912-Z) — A qui l’Apôtre s’adresse-t-il quand il dit, “ Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant” ? Rom. 12 : 1.

Réponse. — Ces paroles s’appliquent bien à deux classes. D’abord, elles s’appliquent à la classe appelée les “frères”, dans le sens qu’ils ne sont plus des opposants, mais en harmonie bienveillante avec les consacrés. L’Apôtre pressait ceux-là d’achever le travail de la grâce qu’ils avaient déjà commencé. En second lieu, le texte s’applique à ceux qui ont fait la consécration, et il les presse d’achever cette oeuvre. Je vous exhorte, frères, afin que jour après jour vous accomplissiez cette chose, de présenter vos corps comme un sacrifice vivant jusqu’à que ce travail soit accompli. Cela, dit-il, est un service raisonnable, agréable à Dieu.

Bien que st. Paul ne dise pas comment le grand Avocat rendra acceptable ce sacrifice, cependant cela doit être compris par les chrétiens qui savent qu’ils sont acceptés dans le Bien-Aimé. Après que les membres de cette classe ont abandonné leur vie, après qu’ils aient tout remis dans les mains du Seigneur, ils comprennent qu’en tant que membres du Corps de Christ ils doivent mourir chaque jour. En conséquence, c’est chaque jour que nous avons l’occasion de déposer la vie au service  du Seigneur. Bien que cela soit une mort chaque jour, néanmoins, dans un autre sens du mot, c’est un sacrifice jusqu’à la fin de la vie. Notre Seigneur a dit, “j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli !” (Luc 12 : 50). Dans un sens, Son sacrifice fut accepté au Jourdain. Dans un autre sens, c’était jour après jour jusqu’à ce que ce baptême fût achevé sur la croix, lorsqu’Il  cria, “C’est accompli! ” .

CONSECRATION — Y a-t-il des couronnes pour tous ?

Question (1912) — Serait-il possible pour quelqu’un de se consacrer à cette date avancée et d’être accepté, alors qu’il n’y a pas de couronne réservée pour une telle personne ?

Réponse. — Il serait possible pour quelqu’un de se consacrer, car il sera toujours convenable de se consacrer ; comme il était convenable de se consacrer longtemps avant que l’Age de l’Evangile ait commencé. Abraham et les Prophètes ont consacré leur vie – ils ont montré qu’ils l’ont fait. Souvenez-vous comment l’Apôtre expose cette chose au chapitre 11 d’Hébreux : Certains ont été lapidés jusqu’à la mort, d’autres sciés, etc. Desquels le monde n’était pas digne. Leurs vies étaient consacrées à Dieu et à la justice. S’il était juste pour eux de se consacrer, il est encore convenable pour tout le monde de le faire.

Mais, en second lieu, Dieu est-Il obligé, de quelque façon que ce soit, d’accepter chaque consécration ? La réponse est non. Dieu n’est jamais obligé d’accepter n’importe quel sacrifice. D’une façon générale, bien sûr, “Dieu ne fait pas acception de personnes”. Sa faveur fut ouverte d’abord à tous les Juifs, et ensuite à tous les Gentils : que tous ceux qui acceptent les conditions peuvent entrer dans le Corps

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de Christ jusqu’à ce que le nombre suffisant aura été trouvé, jusqu’à ce que le nombre prédestiné ait fait sa consécration, et qu’ils aient rendu sûrs leur appel et leur élection. Comment saurons-nous quand ce nombre entier s’est consacré ?

Ce n’est pas à nous de le savoir ! D’une façon générale, nous croyons que l’appel extérieur prit fin en 1881. Nous savons bien, cependant, que tous ceux qui seront acceptés comme membres du Corps de Christ doivent avoir des épreuves de foi et loyauté avant d’avoir une place définitive dans le Royaume.

Les réprouvés constitueront la classe de la Seconde-Mort . D’autres peuvent être transférés dans la classe de la Grande Foule. Tous ceux-là ne seraient pas comptés parmi les membres de la Sacrificature Royale. Chacun d’eux, mis dehors comme indigne, laisserait une place vacante et libérerait une couronne. De telles places vacantes, nous le comprenons, sont maintenant remplies après que l’Appel général a cessé – parmi ceux qui s’offrent eux-mêmes.

S’il y avait dix personnes consacrées attendant dans le temps, et qu’il n’y avait qu’une place vacante, alors probablement  cette place et la couronne restantes seraient données à celui qui serait le plus entièrement développé et en plus grande harmonie avec le Seigneur.

Notre pensée est qu’en 1878 il y en avait beaucoup qui n’avaient pas passé entièrement leur épreuve ; qu’il se trouvait dans les églises nominales beaucoup de milliers qui s’étaient consacrés entièrement pour marcher sur les traces de Jésus. Je me rappelle bien la campagne de l’Evangéliste Moody. A ce moment-là beaucoup semblaient être convertis sincèrement, car sa prédication semblait être très différente de celle de la majorité des évangélistes. Il prêchait le pardon par le sang de Christ et la consécration entière à Dieu. En ce temps-là, beaucoup se consacrèrent entièrement, leurs noms furent écrits à l’essai et remplirent la liste. Mais quand vinrent les épreuves, beaucoup se montrèrent indignes d’une récompense plus grande que celle de la Grande Foule. D’autres prirent la place de ceux qui avaient échoué, et furent également éprouvés et criblés. Il y eut des places vacantes et d’autres encore sont venus pour avoir une occasion. Nous voyons des preuves que cela eut lieu pendant les 30 dernières années ; nous croyons que cela se poursuit toujours, qu’il y a quelques noms encore inscrits et des couronnes qui attendent ceux-là.

Voici notre raison : Nous voyons des personnes qui étaient impies, qui n’avaient jamais fait de consécration à Dieu et qui, tout récemment, se sont consacrées entièrement à Dieu ; elles ont reçu la preuve qui semble indiquer que Dieu les a acceptées. Quelle preuve ? Les yeux de leur compréhension ont été ouverts de sorte qu’elles purent voir les choses spirituelles ou profondes de Dieu. Une autre preuve est qu’elles ont l’occasion  de se sacrifier. Nous faisons une alliance selon laquelle nous allons nous sacrifier, mais c’est au Seigneur de nous donner l’occasion de le faire. Nous voyons que certains de ces gens reçoivent le privilège et ils l’emploient ; cela implique que,

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quand ils se sont consacrés, il y avait une place ouverte et ils la remplissent. Le fait que tant d’autres ont été ainsi acceptés depuis 1878 semble laisser supposer tout à fait qu’il y avait un nombre considérable de places vacantes sur cette liste et qu’elle a été proressivement remplie. Ce n’est pas à nous de dire combien de places vacantes restent encore, ni quand au juste, elles seront remplies. Cependant, nous croyons sûrement qu’elles seront remplies avant la fin “des temps des Gentils” ; que nous pensons  qu’ils prendront fin en octobre 1914. Quant aux autres qui ne sont pas encore consacrés, nous pouvons dire avec st. Paul, je vous exhorte donc, frères à présenter vos corps en sacrifice vivant – faites de votre mieux, peut-être y a-t-il encore une ouverture et vous pouvez y entrer. Nous leur dirons justement ce que nous voudrions qu’ils nous disent si nous devions changer de places, c.-à-d. de consacrer leur temps, talent et tout à Dieu. Dieu donnera un bon salaire – Il le fait toujours – quelle que soit la récompense, elle sera un prix.

CONSECRATION — Emploi convenable du temps.

Question (1913) — Les chrétiens doivent-ils passer leur temps à lire des périodiques et des journaux ?

Réponse. — Le frère veut savoir que faire de son esprit occupé à lire des périodiques mondains et des journaux ; il a environ huit magazines et journaux mondains. Il dit que son esprit erre sur ces choses. Plus vous nourrissez votre esprit avec quoi que ce soit dans une direction, plus il va y errer. Ainsi je le nourrirais avec de la bonne nourriture spirituelle et le dirigerais dans la bonne direction. Nous avions une vache à qui nous donnions toujours dans l’étable la meilleure herbe et aussi la meilleure place dans la prairie, mais elle pensait toujours que l’herbe de l’autre côté de la clôture était meilleure. Elle rompait les cordes et tout le reste pour aller de l’autre côté. Il en est de même avec nos dispositions naturelles. Nous sommes enclins à désirer la plus petite chose qui nous manque. Nous voulons tant nous séparer du monde que nous ne désirerons plus ces choses, mais comme l’Apôtre le dit, plaçons nos affections [ou pensons aux] sur les choses qui sont en haut, non pas sur celles qui sont en bas. Ce mot “placer” (en anglais – Trad.) est un terme qui indique une position continuelle. Vous avez besoin de penser aujourd’hui, de penser demain matin, de penser tôt, et si la pensée vous échappe, replacez-la ; si encore elle vous échappe à nouveau, replacez-la encore, et bientôt vous serez très occupés et vous n’aurez pas le temps d’errer. C’est le meilleur conseil que je puisse donner. Vous pouvez devenir surchargés avec les affaires de cette vie par des choses très insignifiantes, par des choses qui ne sont pas du tout dignes de votre attention, mais qui sont des sottises, si vous ne donnez votre esprit qu’à ce que quelqu’un imagine et en fait une histoire. Je veux vous dire ce que je pense : que nous avons dans la Bible la plus merveilleuse histoire, le drame le plus merveilleux qui ait jamais été connu. Je ne connais pas beaucoup de choses sur les théâtres et les romans, mais je peux imaginer comment le roman se déroule ; je sais qu’ils ont des complots et des machinations, etc. Je pense

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que je pourrais aussi écrire un roman, si j’essayais, mais le point que je fais ressortir est que la Bible a le plus merveilleux complot. Réfléchissons comment il remonte loin en arrière ; il montre le jardin d’Eden dans toute sa beauté et sa grandeur, puis l’apparition du serpent et la tentation de nos premiers parents ; la mère Eve étant trompée, le père Adam, perplexe, donne même sa vie pour sa femme, car il pense qu’il ne pourrait jamais vivre sans elle, et il pèche délibérément contre les commandements de son Dieu. Ceci vous suffit-il ? Je pense que oui. Qu’en est-il des résultats ? Regardez ce qui est arrivé dans le monde comme résultat du péché. Vous ne pourrez avoir d’intrigue plus profonde que celle amenant à réfléchir sur la manière selon laquelle l’adversaire et les anges déchus ont tous conspiré pour aveugler et tromper les hommes durant toute cette période. Ensuite, pensez à l’image que Dieu nous donne de Son propre amour avec  lequel Il nous a aimés, le grand Créateur regardant en bas à partir de Sa sainte habitation et voyant notre condition dans le péché et la dégradation ; Il écoutait et entendait les gémissements des prisonniers. Quels prisonniers ? Les prisonniers du péché, ayant les mains et les pieds liés. Certains sont liés plus solidement que d’autres, et certains ont un boulet et une chaîne sur leurs fers ; mais tous sont liés, tous sont prisonniers du péché, et tous vont dans la prison de la mort. Voulez-vous quelque chose de plus d’un roman que cela ? Alors Dieu vit qu’il n’y avait personne qui pourrait délivrer ; personne ne pouvait sortir l’homme de son malheur. Quand cette prison ferme ses portes aucune des barres en fer ou en acier n’est semblable aux barres de la mort ; une fois refermées sur l’individu, aucune puissance autre que celle de Dieu ne peut ouvrir ces barres et faire sortir ces prisonniers. Ainsi donc l’image nous dit que quand Dieu prit la situation en mains, Il comprit que Lui seul pouvait aider. Il désirait que nous voyions cette condition, et ensuite Son oeil eut pitié, Son propre bras apporta le salut. Le salut n’est pas encore venu ; Il a seulement tendu Son bras. Nous avons vu le bras de l’Eternel. Que voulez-vous dire par là ? Jésus fut ce bras que l’Eternel a révélé. A-t-Il déjà délivré les prisonniers ? Non, Il les a rachetés. Il est mort, le juste pour les injustes, Il a donné satisfaction à la justice, de sorte que quand le temps approprié viendra, les hommes pourront sortir de la malédiction ou de la sentence de mort .

Mais cela n’est pas assez pour notre roman ; nous voulons plus. Qu’aurons-nous maintenant ? Le Père voudrait avoir une fiancée pour Son Fils. Quelle sorte de femme sera-t-elle et comment sera-t-elle appelée ? Elle a seulement des lambeaux souillés de péché et d’imperfection ; tout ce qu’elle a de louable c’est son désir d’être en harmonie avec Dieu. Alors, celui qui doit être le fiancé pourvoit à sa purification, son lavage et sa justification – et lui fournit le vêtement de noces. N’y a-t-il pas beaucoup d’action autour de cela ? Ensuite que doit-elle faire ? Elle doit recevoir cette robe de justice de Christ qui doit être la robe de noces. Un mariage doit avoir lieu, et la fiancée doit se préparer en recevant une robe du fiancé. Alors que fera-t-elle de cette robe ? Elle doit la broder. Elle reçoit la robe gratuitement

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et elle a reçu aussi le modèle marqué. Quel modèle ? Christ est le modèle et elle doit elle-même faire le travail de broderie. Elle doit travailler à son propre salut avec crainte et tremblement, en prenant soin que chaque point sur la robe soit conforme au modèle que le Seigneur lui a donné. Que représente la broderie ? Elle représente les fruits et les grâces du saint Esprit, et vous savez qu’à moins d’avoir ces fruits et ces grâces vous ne serez jamais considérés comme dignes d’être les cohéritiers dans le Royaume. Quels sont les fruits et grâces du saint Esprit ? La douceur, la gentillesse, la patience, la longanimité, l’amour fraternel, l’amour. Combien de temps faut-il pour broder ceux-ci ? Cela prend un temps plus long avec certains et plus court avec d’autres. Quelques-uns ont leurs coeurs fixés sur ce glorieux modèle et ils l’apprécient tellement que c’est le grand désir de leur vie de cultiver ces grâces du saint Esprit. Quand ils vont au Seigneur, la première chose qu’ils disent le matin c’est : Seigneur aide-moi à développer les fruits de Ton esprit aujour-d’hui. Pourquoi ? Je veux plaire au Fiancé et être trouvé digne d’entrer comme membre dans la classe de l’Epouse. Et puis, la classe de l’Epouse serait obligée de traverser toutes les épreuves et difficultés que l’Epoux avait connues. Il permet que nous soyons tentés sur tous les points comme Lui-même a été tenté. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’Il veut avoir une classe de l’Epouse qui puisse endurer la tentation, et aussi endurer les difficultés,  montrer la loyauté, manifester qu’ils ne sont pas seulement des chrétiens comme ci comme ça [ou médiocres], mais vraiment des vainqueurs, cherchant à connaître et à faire la volonté de Dieu et à avoir cet esprit d’amour pour la justice et la Vérité qui les conduirait à déposer leur vie dans le service de la Vérité et de la justice plutôt que de recevoir les plaisirs du péché pour un moment. Il a mis plus de 1800 années pour ce même dessein. Il savait qu’il y en aurait peu qui aimeraient Christ et déposeraient leurs vies pour être justes, s’ils trouvaient que c’est une règle de faire le mal. Je ne dis pas que Dieu veut faire du mal aux autres ou les rôtir. Personne ne voudrait les rôtir ; ce n’est pas la pensée ; mais quand Il voulut trouver une classe de l’Epouse que le Père approuvera, Christ désira s’assurer  qu’Il choisissait la bonne sorte. Chacun de ses membres sera approuvé par le Père. Il les présentera sans reproche et sans réprobation en amour devant le Père, après qu’ils auront eu toutes ces épreuves. Ensuite, que feront-ils après cela ? Notez bien ! C’est un drame qui a commencé bien loin en arrière avec la chute de la race humaine, et qui a continué jusqu’aux fiançailles de Christ. Est-ce que l’Eglise est déjà mariée ? Non, frère, vous ne savez pas si vous serez ou non de la classe de l’Epouse. Maintenant nous sommes seulement fiancés. Nous sommes engagés envers Lui et tout dépend de notre développement du caractère, de la robe que nous portons, et de la façon dont nous montrons notre amour et notre zèle en brodant notre robe avec des fruits et des grâces de l’esprit comme le Seigneur indique que cela Lui plaît. Ensuite quoi ? Ensuite vient le mariage de l’Agneau quand l’Epouse s’est préparée. Et que sera le mariage ? Le mariage sera cette union avec le Seigneur.

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Comment aura-t-il lieu ? Par le changement de la nature humaine imparfaite en nature divine – changée en un instant, en un clin d’oeil. Alors nous serons toujours avec le Seigneur. N’y a-t-il pas un souper ou quelque chose ? Si, oui nous pouvons l’appeler le déjeuner, si vous le voulez. C’est au matin. Le terme souper vient du verbe général souper. Vous pouvez souper au matin, à midi ou au soir. Cela signifie manger. Ainsi ce souper doit être le premier grand banquet que nous aurons de l’autre côté du Voile. Qui aurait jamais pensé que tout ce drame était dans la Bible. C’est vraiment merveilleux .

Et après, quoi ? Eh bien, avant que le souper commence, ils devront attendre quelque temps. Pour quoi ? Pour les demoiselles d’honneur. Qui sont-elles ? Oh, il y aura une seconde compagnie. Ses membres firent partie de l’Eglise à un certan moment ; ils s’étaient consacrés et étaient engendrés du saint Esprit, de même que la classe de la Fiancée, mais ils ne réussirent pas à rendre sûrs leur appel et leur élection à cette position élevée à laquelle ils étaient invités. Ils ne furent pas suffisamment zélés et loyaux. Ont-ils été infidèles ? Oh, non ! Les infidèles ne recevront rien de la part de Dieu. Bientôt ils passeront par la grande tribulation et laveront leurs robes et les blanchiront dans le sang de l’Agneau et ils seront devant le Trône au lieu d’être sur le Trône. Ils auront des palmes de victoire au lieu de couronnes de gloire. Ainsi nous lisons dans le Psaume que, après que Jésus, le Roi, aura présenté l’Epouse au Père, alors les vierges, ses compagnes qui la suivaient, seront aussi amenées en présence du Roi. Oh, il y a là un grand drame dans tout ce que la Bible dépeint.

Ensuite, avons-nous encore quelque chose ? Oui, le Roi et la Reine vont régner pendant mille ans, et tout le monde sera béni. Dans tout cet empire il n’y aura pas de tentative de reprendre leurs droits aux gens, de tout asservir au Roi et d’appauvrir le peuple. Ce sera tout à fait le contraire. Le Roi prendra plaisir à élever le peuple, à lui redonner vigueur et à l’amener à la perfection. Puis, à la fin des mille ans, quand tous les inaptes auront été détruits du milieu du peuple, alors tous ces magnifiques êtres proclameront les louanges de Dieu. Y a-t-il encore autre chose ? Les astronomes nous disent que toutes les étoiles sont des soleils comme le nôtre et qu’elles ont autour d’elles des planètes semblables à celles qui se trouvent autour de notre soleil. Cependant, ces mondes doivent-ils être habités ? Si Dieu n’a pas formé la terre en vain, mais qu’Il l’a faite pour être habitée, alors ne pensez-vous pas que ces autres mondes ne furent pas créés en vain, mais qu’ils devraient tous être habités ? Nous pensons que oui. Alors, qui doit faire ce grand travail ? Dieu dit que Christ sera le premier en toutes choses, de sorte qu’Il sera le premier dans ce grand travail. Qui viendra ensuite dans l’arrangement de Dieu ? Le Seigneur dit que l’Eglise sera après Lui. A présent nous avons Christ et l’Eglise et une grande oeuvre pour eux pendant toute l’éternité dans le peuplement de tous ces mondes. Sont-ils nombreux ? On nous dit qu’il y en a environ mille millions. Maintenant, si quelqu’un peut faire un drame plus grand

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que celui-là j’aimerais le voir. Mon coeur se réjouit et il déborde de gratitude envers Dieu pour le privilège actuel d’avoir une chance de devenir un héritier de Dieu et un cohéritier de Jésus-Christ, mon Sauveur. Nous avons tous été appelés dans une seule espérance de notre appel, et ceci est l’espérance de notre appel. Cela est-il suff isamment magnifique pour vous ? Connaissez-vous un autre genre d’affaire dans laquelle vous pourriez devenir aussi riche que dans celle-ci ? Je vous dis que les Ecritures ont vraiment raison quand elles nous parlent des richesses de la grâce de Dieu, et de Jésus quand Il nous parle de la perle de très grand prix et, si un homme pose une fois les yeux sur elle et apprécie la valeur de ce Royaume, il va et se débarrasse de tout ce qu’il possède afin de gagner ce prix. Faisons de même, chers amis.

CONTROLE DE SOI — Méthode pour l’obtenir.

Question (1916-Z) — Quelle est la ligne de conduite appropriée pour parvenir à nous contrôler nous-mêmes, nos pensées, nos paroles et notre conduite ?

Réponse. — Toute pensée devrait être mise en question ; car si une mauvaise pensée ou une pensée égoïste ou une pensée méchante, une pensée dépravée, est admise, elle va germer et produire une grande souillure, laquelle affectera nos paroles et notre conduite, et s’étendra à d’autres. Nous pouvons apprendre à les analyser aisément, même selon les lignes de compréhension que l’Apôtre pose dans cette leçon. Ce qui peut au début demander un temps considérable pour prendre une décision, sera par la suite l’objet d’une décision presqu’instantanée :

(1) La pensée qui cherche notre considération dans notre esprit est-elle honorable ? Si c’est le cas, elle peut passer et être entretenue. Si ce n’est pas le cas, elle devrait être immédiatement repoussée et chassée de l’esprit comme une mauvaise influence .

(2) La pensée suggérée est-elle pure – non sensuelle, non égoïste ? Si c’est le cas, si elle passe par ces examens, elle peut être admise pour une considération supplémentaire. Si par ceux-ci elle échoue à prouver sa pureté, elle devrait être immédiatement ressentie comme une pensée pouvant faire probablement un grand mal – comme le ferait dans notre maison l’entrée de choses infectées d’une peste.

(3) La pensée est-elle aimable, concerne-t-elle des choses qui sont agréables ? Excite-t-elle des influences sympathiques, ou est-elle identifiée plus ou moins avec de la haine, du ressentiment, de la colère, de la malice ? Si elle est aimable, elle peut entrer. Si ce n’est pas le cas, elle doit être immédiatement expulsée, sans permission d’aller plus loin, de faire du mal à nous-mêmes et à d’autres.

(4) Est-elle de bonne réputation ? Cela ne veut pas dire est-ce une chose dont le monde dit du bien ? Car l’Apôtre lui-même et notre Seigneur Jésus furent injuriés par le monde, qui a dit faussement toute sorte de mal contre eux. Le mot de bonne réputation ici doit être pris pour signifier ce qui serait considéré comme étant bien par tous les gens de bonne réputation, s’ils s avaient ou comprenaient tout ce qui est lié à la pensée.

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(5) La pensée a-t-elle quelque vertu, ou est-elle en quelque sens du mot digne de louange ? S’il en est ainsi, elle peut être admise. Sinon, elle devrait être repoussée ; car même si elle est sans souillure autrement, le fait qu’elle n’est d’aucune valeur est une raison pour son rejet. Nous n’avons pas de temps ni de place pour des choses qui ne sont pas mauvaises seulement. Nous désirons avoir dans notre coeur et nos pensées des choses qui sont positivement bonnes, utiles, avantageuses en quelque manière. Sans cela, la pensée devrait être repoussée comme une simple entrave du fond de notre coeur, de notre esprit, dont nous avons besoin pour des choses profitables. La lecture de beaucoup de romans est de ce genre – ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas profitable, pas édifiant .

Quoique nous puissions être de manière naturelle, les membres du peuple de Dieu qui suivent les instructions de la Parole de Dieu deviennent sûrement nobles, utiles, possédant l’esprit de sobre bon sens ; et ces choses ne seront qu’une partie de leur préparation pour le Royaume et pour le grand travail  qui leur sera ensuite confié comme serviteurs de Dieu sous leur Rédempteur et leur Tête .

CONVENTIONS — Approuvez-vous les conventions le cinquième dimanche ?

Question (1912) — Approuvez-vous entièrement les Conventions le cinquième dimanche ? Croyez-vous aussi qu’une ecclésia devrait avoir tant de réunions auxquelles n’assistent seulement que quelques personnes ?

Réponse. — J’ai été un peu perplexe au sujet des Conventions le cinquième dimanche. Mais j’ai pour règle que, lorsque je ne suis pas sûr, je reste silencieux. C’est à peu près la même chose ici à savoir si elles sont un avantage ou un désavantage,  mais n’étant pas sûr je n’ai rien dit sur ce sujet. Je me rappelle avoir publié une lettre dans la Tour de Garde dans laquelle les Conventions du cinquième dimanche étaient mentionnées. Cela a été compris par certains comme une approbation. Je pense que je n’aurais pas publié cette partie de la lettre si j’avais noté cela. Toutefois, pour autant que je puisse voir maintenant, mon conseil serait : Que chaque classe recherche la sagesse d’En Haut sur ce sujet. Si elles se trouvent spirituellement profitables, continuez-les. Si vous doutez de leurs profits, arrêtez-les. Si je devais donner un conseil précis, il serait contre ces Conventions, mais je ne suis pas préparé à donner un conseil contraire, n’étant pas suffisamment informé.

Quant au fait d’avoir des réunions si nombreuses que seulement quelques-uns pourraient y prendre part : je pense qu’il serait préférable d’avoir des études auxquelles la classe, d’une façon générale, pourrait assister. Habituellement, les classes d’Etude Biblique ne sont pas grandes. En plus des réunions du dimanche, j’encourage toujours les frères à avoir une réunion de prières et de témoignages le mercredi soir. Ils me disent qu’ils ont une grande bénédiction en se servant du texte de la Manne pour le jeudi qui suit comme pensée centrale pour la réunion suivante. Les expériences de la semaine fournissent des témoignages utiles et abondants pour le mercredi d’après.

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Nous sommes content de noter que les frères observent ces réunions du milieu de la semaine de façon aussi générale. Quant aux autres réunions, je ne conseille pas la lecture des Etudes dans les Ecritures dans les réunions publiques.

Chacun devrait lire en premier à la maison ou dans le tramway etc. L’étude dans l’ecclésia est une question tout à fait différente. Bien sûr, vous pourriez utiliser des questions dans votre étude privée et en tirer beaucoup de bien, mais les questions sont plus utiles quand elles sont utilisées dans la classe. Nos vases sont tellement fuyants que nous pouvons nous permettre de lire la Bible à maintes et maintes reprises. Les Etudes dans les Ecritures ne sont que la Bible sous une forme classifiée, un arrangement topique pour ainsi dire. Quand vous lisez les “Aurore” [Etudes dans les Ecritures], vous lisez la Bible. Ceux qui lisent la Bible de cette façon reçoivent beaucoup plus de connaissance de la Bible. Une lecture décousue de la Bible ne donne pas autant d’information que l’étude topique. Certains frères me disent qu’ils ont formé une Ligue d’Etude des Aurore [Volumes] dans leurs différentes classes. Chaque membre est d’accord pour lire autant de pages que possible chaque jour. Je comprends que cela ne se passe pas mal. Vous vous souvenez que quelqu’un a suggéré cela dans une lettre publiée dans la Tour de Garde. Cela est pratiqué par un grand nombre de frères qui lisent les six volumes dans une période de six à douze mois – en lisant 24 ou 12 pages par jour respectivement. La lecture de la série des volumes chaque année rafraîchit la Vérité et la rend claire dans la mémoire – et dans le coeur. Ce plan qui est suivi par beaucoup de personnes agira sans doute bien dans la classe de la Société.

CONVOITISE — La signification changée.

Question (1905) — Que signifie le terme “ convoitise” -“ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise” ?

Réponse. — Notre mot convoitise a beaucoup changé sa signification. En grec il a une signification beaucoup plus large.

Aujourd’hui il est généralement restreint pour indiquer des désirs immoraux, des désirs de la chair. Dans l’original il veut dire des désirs terrestres, par exemple, la convoitise du pouvoir.

CORPS DU PECHE — A propos du “ Vieil Homme”.

Question (1911) — “ Sachant ceci, que le vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché”. Est-ce que le “ vieil homme” et le “corps du péché” se réfèrent à une seule et même chose ?

Réponse. — Non. Je comprends que l’Apôtre signifiait ici par “vieil homme”, dans votre cas votre “vieil homme” ou votre “vieille femme”, selon le cas ; c’est-à-dire, votre vieille nature humaine – celle que vous avez abandonnée lorsque vous êtes venu au Seigneur, celle qu’I1 a acceptée comme votre consécration, et mon corps, si le Seigneur l’a accepté. Ceci est notre “vieil homme”. Ceci était l’homme, mais nous sommes devenus des Nouvelles-Créatures. Or, ce vieux corps, tous les intérêts de la chair, sont crucifiés avec Christ. Nous les avons

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tous abandonnés. De même que la chair de Jésus pendit littéralement sur la croix, de même votre chair fut abandonnée dans la consécration, afin que le Seigneur puisse l’employer de toute manière qui Lui soit agréable – que ce soit sur la croix ou de quelque autre façon, cela n’est pas votre préoccupation, puisque votre volonté humaine est totalement soumise à la mort. “Non ma volonté, mais que ta volonté soit faite” – ceci est la volonté de la “croix” ; c’est la volonté qui est morte ; c’est la volonté qui est crucifiée avec Christ, et tous les intérêts du corps ont été donnés avec cette volonté ; tous ces intérêts sont également crucifiés. Mais maintenant, pourquoi ? Pourquoi Christ est-Il mort ? Bien, Il est mort afin que le corps du péché puisse être détruit. Pourquoi mourez-vous ? A fin que le corps du péché puisse être détruit. Combien de corps de péché y a-t-il ? Un seul. Il n’y a qu’un corps du péché. Que voulez-vous dire ? Je veux dire que le péché est personnifié. Nous vivons sous le règne du péché. Ce n’est pas une personne, ce n’est pas un homme. Le péché qui règne est ici employé comme figure de rhétorique, et l’Apôtre dit que Christ mourut avec l’intention de détruire ce corps du péché du monde. Et pourquoi donnez-vous votre vie ? Où votre vie intervient-elle ? Vous êtes aussi obligés de détruire ce corps du péché, ce grand système du péché avec  lequel nous avons affaire. Comme le dit l’Apôtre : Vous avez abandonné votre vie même à Christ afin que vous puissiez avoir part avec Lui à la destruction de ce grand corps du péché qui règne comme un grand roi sur l’humanité. Si vous avez abandonné votre vie et que vous vous êtes consacré, comment pourriez-vous encore vivre en harmonie avec le péché ? Pas du tout. Il va de soi que vous vous opposerez au péché sous toute forme sous laquelle vous le trouverez ; cela fait partie de votre alliance ; cela fait partie de ce que vous avez fait de votre corps.

Il a été soustrait comme serviteur du péché, serviteur de ce grand principe maintenant en vigueur, et il est devenu serviteur de Dieu et de ce qui est juste ; et la bataille se livre entre la justice et le péché. La justice est une figure, représentant le Seigneur et Son Royaume, le péché est l’autre figure, représentant Satan et son royaume, et il y a conflit entre les deux ; nous sommes engagés avec Christ pour la destruction du péché, de ce corps du péché, ce grand souverain qui régit le monde depuis les six derniers mille ans ; et la lutte continuera pendant encore un peu de temps. Dans une certaine mesure la lutte continuera pendant encore mille ans. Parce que pendant tous ces mille ans, Christ, vous et moi avec Lui sur le plan de gloire si nous sommes fidèles, nous réprimerons pendant tout ce temps ce corps du péché et nous l’assujettirons jusqu’à ce que le dernier ennemi, qui est la mort, soit vaincu. Le corps du péché, le système du péché tout entier, sera alors complètement renversé, complètement détruit .

CORRECTIONS — Comment les faire?

Question (1908) — Quelle devrait être l’attitude de ceux qui sont établis dans la Vérité, et qui n’ont pas le désir de juger  ou de critiquer, quand, dans les études béréennes ou autres, ils entendent de la part de l’ancien ou de quelqu’un d’autre des

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expressions qu’ils savent être contraires aux Ecritures, mais qui sont acceptées comme vérités par les bébés en Christ ?

Devraient-ils rester silencieux ou devraient-ils poser des questions  pour faire ressortir la Vérité ? Si la Vérité fait que certains se retirent de l’association avec l’ecclésia, comment cela devrait-il être regardé par les consacrés ?

Réponse. — Je réponds, chers amis, qu’il y a des affaires sans importance – dans un sens du terme, aucune vérité n’est sans importance – mais il y a des vérités qui ne sont pas aussi importantes que d’autres, et qu’on pourrait laisser passer si elles étaient un peu transgressées. La personne qui s’adresse à la classe, que ce soit un frère ou une soeur, ou qui que ce soit qui parle, peut formuler ou donner son point de vue sur la Vérité ; l’ecclésia devrait comprendre que c’est son point de vue et que celui qui parle ne prétend pas être inspiré ou infaillible, mais qu’il exprime son point de vue sur la question ; la classe devrait comprendre que chacun peut exprimer son point de vue sur le sujet. Je voudrais dire que si j’étais présent dans un cas comme on le suggère ici, j’espérerais que la classe serait dans une condition telle que je pourrais présenter la chose en la question d’une manière convenable, et je n’essaierais pas de le faire dans une forme hostile, ni ne dirais : “Maintenant je ne suis pas d’accord avec cela”. Il y a différentes manières de présenter les choses. Vous pourriez dire : “Bien, frère, pourrions-nous ne pas prendre cette vue de la question ? Ceci n’est-il pas un point de vue conséquent à prendre ? Je donnerais ce que je pense être juste”. Ensuite, donnez votre point de vue ; lui a donné son point de vue et il ne peut pas faire d’objection à ce que vous exprimiez le vôtre, s’il est donné avec concision et de façon aimable ; il n’est pas nécessaire d’avoir un combat sur le sujet et de décider que quelqu’un doit être mis de côté à cause d’une petite différence d’opinion. Comme il a eu l’occasion d’exprimer sa compréhension de la chose, veillez à ce que la Vérité soit toujours représentée autant que cela vous concerne et surtout si c’est une question importante ; mais si c’est une affaire de choses différentes de nom seulement, ne faites pas attention à cela. Je pense maintenant à un frère qui a un très bon coeur, j’en suis sûr, mais il a une conception erronée que, si un point est soulevé, on doit combattre jusqu’à ce que l’un ou l’autre meure. C’est une conception erronée, chers amis. Tous les frères doivent juger dans leur propre esprit et vous et moi devons être contents quand nous avons fait la déclaration de notre point de vue, et laissons les autres prendre ce qui leur plaît. Est-ce que cela n’est pas pratiquement ce que nous faisons de toute façon? Vous recevez quelque chose dans la Tour de Garde ; vous n’êtes pas obligés de le croire et je ne serais pas fâché contre vous si vous ne le croyez pas. C’est votre affaire. Moi j’irai de l’avant et déclarerai à nouveau dans la Tour de Garde suivante ce que je pense ; vous avez le droit, si vous choisissez de m’écrire, de dire que vous ne le croyez pas, et moi je dirai, très bien, vous n’y êtes pas obligés .

CORRESPONDANCE — Au sujet des cercles de Lettres .

Question (1909) — Il y a une question dans mon esprit concernant les cercles de lettres ; les approuvez-vous ?

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Réponse. — Notre pensée, chers amis, c’est que chacun est responsable en sa propre conscience dans toutes les affaires.

Il n’y a pas de loi dans la Bible sur ce sujet, mais il y a de bons conseils sur de nombreux sujets, et la règle générale est que vous et moi devrions faire la volonté du Seigneur au mieux de notre capacité. Nous ne sommes pas semblables vous et moi, et c’est à votre conscience de décider pour vous et à ma conscience de décider pour moi. Selon ma compréhension, ces cercles de lettres ne sont pas spécialement avantageux ; car je pense que le temps dépensé à les écrire pourrait être consacré d’une façon plus profitable. Il se pourrait que cela ne soit pas toujours vrai, mais je crois que dans beaucoup de cas cela est vrai, et que vous pourriez avoir de plus grandes occasions pour l’étude personnelle et des contacts avec l’Eglise si le temps employé à ces lettres n’était pas donné de cette façon. Cela pou rrait ne pas s’appliquer à chacun, car certains ne peuvent pas avoir d’autre occasion, mais je pense à quelques-uns que je connais qui négligent l’Eglise ou leurs familles, et les occasions pour leur propre édification, consacrant leur temps dans ce cercle à écrire des lettres. Mais, comme je l’ai dit au commencement, c’est à votre conscience de régler ce sujet, et ce n’est pas mon affaire de décider à votre place.

COURONNE — En ce qui concerne les couronnes délaissées.

Question (1908) — Dans l’éventualité où une personne pour laquelle une couronne a été réservée, la dépose avant d’être pleinement éprouvée, quelqu’un d’autre l’obtient-il dans pareil cas ?

Réponse. — Ce n’est pas la volonté du Seigneur que tel ou tel individu gagne la couronne, comme s’Il disait : Maintenant, Je viens juste de Me prendre d’affection pour vous, et cela M’attristerait durant toute l’éternité si vous ne l’obteniez pas. Le Seigneur au contraire agit sur un plan plus élevé que cela. Ce qu’Il admire en vous ce n’est pas la forme ou les traits de votre visage, mais la disposition de votre coeur. Si votre cœur perd cette disposition de loyauté envers la droiture, et d’amour envers le Seigneur, dans la même mesure vous avez perdu Sa faveur ; et vous n’êtes pas le seul à qui Il veut faire gagner le prix. Ce ne sera absolument pas Son désir que vous l’obteniez, mais Il dirait : Je ne veux pas de vous, Je ne vous recevrai pas. Mais si vous demeurez dans Son amour, en vous maintenant dans ces conditions, vous démontrerez que vous êtes agréable, et Il sera très désireux que vous obteniez tout ce qui vous reviendrait conformément à votre appel ; et ainsi Sa volonté sera faite en tout état de cause.

COURSE VERS LE BUT — Commencement de la.

Question (1913) — Commençons-nous à courir pour le prix à la consécration ou à la marque de l’amour parfait ?

Réponse. — Bien, les pensées peuvent être variées. Je comprendrais que nous commençons dès la consécration. Le moment de notre consécration, où nous commençons dans la voie, est celui où nous donnons notre coeur en premier lieu à l’Eternel. Là, nous sommes considérés comme parfaits en Christ, et c’est le commencement de notre course ; bien qu’il y

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ait peut-être une étape que l’on pourrait considérer comme étant un peu plus avancée que cela lorsque, après nous être donnés au Seigneur, nous sommes vivifiés, ou rendus actifs, nous commençons à courir et commençons à nous développer. L’image, voyez-vous, est tirée de la naissance naturelle. Dans celle-ci, la période de l’engendrement est celle où il n’y a apparemment aucun mouvement, aucune activité. Ensuite vient cette période d’activité et de développement. Il en est de même du chrétien. Quand, en premier lieu, nous recevons la Vérité et que nous nous consacrons, il faut un peu de temps pour que la Vérité s’imprègne, pour que nous formions nos bases, et que notre connaissance augmente avant que nous puissions, à proprement parler, commencer à être actifs et à servir la Vérité, à faire des progrès en enseignant et en aidant notre prochain. Ensuite vient le moment où l’on dit que nous sommes vivifiés, rendus actifs, vivants et où nous faisons des progrès. Dès lors, le progrès devrait être croissant – croissant en grâce, en connaissance et en amour.

CRAINTE — Quelle sorte est chassée par l’Amour .

Question (1912) — “Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte retient le tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour”. De quelle crainte est-il question, et comment l’amour parfait chasse-t-il la crainte ?

Réponse. — La crainte est une qualité de l’esprit qui naît généralement de l’incertitude. Il est certaines choses que nous devrions craindre, et certaines choses que nous ne devrions pas craindre. L’Adversaire aimerait profiter de notre condition déchue, condition du péché, et nous faire craindre notre Père céleste, parce que nous nous éloignons naturellement de tous ceux que nous craignons. Nous nous rendons tous compte que nous sommes par nature des pécheurs, et qu’il doit y avoir une punition après tout péché. Nous semblons savoir ceci instinctivement,  et avons une crainte naturelle. On nous dit, tu es pécheur, tu es pécheur, et le péché entraîne une punition. Une crainte vient – de quelle sorte sera cette punition, et sera-t-elle sévère ? Satan, par ses théories diverses, aimerait nous donner une crainte ou terreur de Dieu et de la torture. Il représente devant notre esprit imparfait un Dieu injuste, bien trop sévère dans Ses rapports avec le péché et le pécheur.

Au fur et à mesure que notre connaissance de Dieu et de Ses principes qui régissent Son univers se clarifient dans notre esprit, cette crainte s’estompe. Nous la remplaçons par l’amour pour Dieu, et nous nous rendons compte qu’Il a un amour pour nous. Nous L’aimons, et dans la mesure où nous réalisons qu’Il aime le monde et a pris des dispositions pour nous ainsi que pour le monde, alors nous parvenons à aimer Dieu parfaitement ,et toute crainte est chassée.

Mais cette connaissance et cet amour ne devraient pas chasser la crainte de déplaire à Dieu, parce que c’est une vénération convenable, et elle ne doit jamais être chassée. Plus notre amour est empreint de révérence, plus nous aurons cette crainte – qui donc ne craindrait pas d’offenser un frère ou un proche

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qu’il aime et apprécie. C’est ce même principe qui s’applique plus ou moins entre parents et enfants, mari et femme. L’épouse qui craindrait son mari ne serait pas dans une condition aussi heureuse que si leur amour était parfait, et vice versa ; ce même principe s’applique aussi avec les enfants. Chacun devrait toujours  craindre le plus possible de blesser ou d’offenser l’autre.

CRAINTE — Est-ce mal de craindre la mort ?

Question (1915) — Est-ce que cela dénote un manque de foi, ou sommes-nous dans une condition qui déplaît à Jéhovah, lorsque nous attendons la mort avec frayeur ?

Réponse. — Nous devons nous souvenir que notre condi tion physique est très liée à nos sentiments, et certains peuvent être dans une condition telle qu’un tout petit bruit agit sur leurs nerfs. Peut-être avez-vous déjà été dans une condition où même un rien vous énerve et vous rend très mal à l’aise. Vous pouvez voir qu’ainsi certaines personnes peuvent avoir une grande crainte. Mais cette condition ultrasensible ne prouve pas que ce ne sont pas de véritables enfants de Dieu. Aussi je ne trouve pas que nous devrions prendre mal ou pour un péché le fait que certains  craignent la mort. Certaines personnes ont naturellement plus de crainte et de terreur de la mort que d’autres. L’organe de  l’amour de la vie [vitativeness] est plus fort chez certains que chez d’autres.

Certains même à qui a été enseignée la doctrine du tourment éternel semblent avoir peu de crainte de la mort. Nous lisons les nouvelles des soldats en Europe descendant dans les tranchées, alors qu’une bonne moitié d’entre eux ne sortiront peut-être pas vivants, et ils descendent cependant avec beaucoup de courage, ne craignant apparemment pas la mort. Je ne comprends pas bien cela. Je croirais que la condition naturelle de l’humanité serait de craindre la mort. Nous trouvons que ceci était vrai de notre Seigneur Jésus. Il avait une crainte ou terreur de la mort, et cela Lui est resté jusqu’à ce qu’Il ait un message de Dieu Lui faisant comprendre qu’Il était accepté et bénéficierait de la résurrection.

Lorsqu’Il arriva à Sa dernière nuit sur terre, la nuit durant laquelle Il fut trahi et appréhendé, vous vous souvenez qu’au Jardin de Gethsémané Il commença à être profondément attristé. Il devint extrêmement triste et angoissé, pensant : “Demain, Je vais être crucifié. Il semble de même que Je vais souffrir tel un malfaiteur. Je serais heureux s’il pouvait en être autrement. C’est une chose terrible de mourir dans n’importe quelle condition, mais c’est affreux de mourir comme blasphémateur contre Dieu, après avoir vécu une vie dans la droiture ! Oh, si cela était possible, que cette partie passe loin de Moi”. Ensuite la pensée vint : “Je mérite peut-être cette expérience ; peut-être ai-Je commis quelque péché. Je n’ai pas connaissance d’un mal que J’aurais pu commettre, mais peut-être ai-Je transgressé dans une certaine forme. S’il en est ainsi, Je n’aurai pas de vie future !” La pensée était terrible pour quelqu’un qui connaissait la perfection de la vie avant qu’Il ne vint dans le monde, et qui comprenait pleinement la possibilité de la gloire, de l’honneur et de l’immortalité futurs.

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Et ainsi nous lisons au sujet de Jésus “qui, durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété [crainte, voir note Darby, Trad.]” (Héb. 5 : 7). Il ne pria pas pour être sauvé de la condition de mourant, car Il avait consacré Sa vie jusque dans la mort, mais d’être sauvé de la mort, par une résurrection.

Et Il fut entendu. Le Père Lui envoya quelque message ou encouragement qui Le fortifia, et Lui fit comprendre qu’Il était complètement acceptable. Le passage concernant l’apparition de l’ange à notre Seigneur ne figure pas dans les plus anciens manuscrits grecs ; mais les Ecritures citées d’Hébreux prouvent que le Père entendit en quelque sorte Sa requête. Dès que s’éloigna la crainte d’être anéanti, le Maître fut des plus calmes et des plus courageux. Il retrouva la quiétude de Son esprit dès qu’Il reçut l’assurance qu’Il était agréable au Père.

Maintenant, je crois que lorsque nous avons peur de la mort, nous devrions rechercher le Père dans la prière, rechercher l’assurance que nous avons bien Son approbation. La Bible nous permet de savoir si nous sommes des enfants agréables à Dieu et, en tant que chrétiens, nous devrions chercher à rejeter nos craintes, prêtant attention à la Parole de Dieu. Ayons-la toujours à l’esprit, et considérons les précieuses promesses qui traitent de l’amour du Seigneur, de Ses soins et de Sa grâce qui soutient dans chaque temps du besoin. Je crois que dès que nous ferons ceci nous trouverons dans notre coeur de plus en plus de loyauté et de promptitude pour servir et marcher dans les pas de Jésus jusqu’à la fin. Et nous pouvons dire : “Je ne craindrai rien ; Dieu a promis que toutes choses concourront ensemble pour mon bien”. Pourquoi devrais-je avoir crainte ? De qui ou de quoi aurais-je peur ? Je ne craindrai rien, “ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent”. Rom. 8 : 28 ; Ps. 23 : 4.

CREATION — Création de l’Homme sachant qu’il serait détruit .

Question (1911) — Pourquoi Dieu a-t-Il créé ces êtres humains, sachant qu’Il les détruirait ?

Réponse. — Cette question est tellement vaste qu’il vaudrait mieux, si la personne qui la pose en attend vraiment la réponse, qu’elle lise les volumes. Nous avons maintenant six volumes dont je ne tire pas un seul penny ; ils sont vendus à prix coûtant dans le but de les mettre entre les mains de tous à un prix si bas que tout le monde peut se permettre de les acquérir et trouver ainsi réponse à toutes ces questions – pourquoi Dieu créa le monde ; pourquoi fit-Il l’homme ; pourquoi permit-Il le péché ; etc. Je ne pense pas pouvoir répondre convenablement à cette question en quelques minutes et conserver encore du temps pour les questions suivantes. Ce ne serait pas correct parce qu’une personne a rédigé environ dix-neuf questions, qu’il faille répondre à toutes les siennes et pas aux autres. J’estime qu’il serait préférable de les répartir ; je les mettrai donc de côté ici, et conserverai sur cette liste les questions sans réponse jusqu’à ce que nous voyons si nous avons du temps à leur réserver. Je crois que tous, vous approuverez cela.

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CREATION — Croissance de la végétation sans soleil.

Question (1911) — Dieu créa la végétation le troisième jour, bien avant la formation du soleil. Comment la végétation poussa-t-elle sans le soleil ?

Réponse. — Ma compréhension de ce sujet est différente de celle de la personne qui pose la question. Je ne conçois pas que Dieu fit la terre avant le soleil. Le soleil existait bien avant, et la terre tournait autour du soleil, cependant il ne devint pas la lumière de la terre avant le quatrième jour. Selon les Ecritures, et d’après la science également, la terre était enveloppée dans un épais nuage de brume qui s’élevait de la surface de la terre et de la mer, et qui formait un grand cercle autour de la terre, voilant  entièrement le soleil – un cercle absolument identique aux anneaux de Saturne ; et ce cercle des eaux qui se trouvaient au-dessus, aussi bien que celles au-dessous, empêchaient la pénétration de la lumière jusqu’au quatrième jour.

CREATION — Le récit Mosaïque.

Question (1911) — Croyez-vous au récit mosaïque de la création ?

Réponse. — Nous croyons en la divine révélation et, si nous n’avions pas de Bible, nous pensons qu’il serait indiqué d’en rechercher une. Nous ne pourrions imaginer qu’un grand Créateur aimant aurait un Plan pour Ses créatures qu’Il amènerait à l’existence, et ne fournirait pas quelque révélation quant à Sa volonté les concernant. Si bien que, même après avoir rejeté ma Bible, n’en connaissant pas alors sa valeur, je me mis en quête d’une autre Bible et cherchai à savoir si, parmi toutes les religions païennes, je pouvais en découvrir une qui fût meilleure que celle que j’avais repoussée ; mais je ne trouvai rien qui fut de loin aussi rationnel, aussi raisonnable que la Bible, une fois que je l’eus comprise. Nous croyons que son récit de la création est le seul récit autorisé.

CREATION — Par rapport à engendrement .

Question (1916) — Quelle est la différence, s’il en existe une, entre être créé et être engendré ?

Réponse. — Des deux expressions, créer est la plus générale et comprendrait le processus entier. Comme, par exemple, à partir du moment où nous sommes engendrés du saint Esprit, nous sommes de Nouvelles-Créatures dans le sens que nous sommes engendrés exactement de la même manière que l’est l’embryon dans le domaine naturel ; après quoi cet embryon se développe jusqu’à la naissance dans la première résurrection.

Ou, prenez une autre figure de la Bible : nous sommes d’abord des bébés, et ensuite par la croissance, nous devenons des hommes et sommes rendus accomplis. C’est la différence entre le commencement et la pleine réalisation. L’achèvement sera la création. Au départ nous sommes engendrés de l’Esprit – ceci actionne le processus – nous croissons ensuite jusqu’à ce que nous commencions à nous animer, et au terme du développement nous naissons. En tant qu’êtres-esprits nous nous situons actuellement dans ce processus de développement. La Nouvelle-Création attend l’achèvement total dans la première résurrection .

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CROIX — Signification des trois sur la Tour [de Garde -Trad. ] .

Question (1910) — Que signifient les trois croix sur la tour de la couverture de la Tour de Garde ?

Réponse. — Je n’ai jamais songé à cela. Elles sont simplement représentées là par l’artiste pour figurer des fenêtres.

J’ai dessiné le croquis original sous forme d’ébauche, et il a exploité l’idée. Le dessin représente simplement la croix pour une fenêtre plutôt qu’une autre forme. Le fait qu’il y en ait trois n’a aucune signification – il ne prouve pas la trinité.

DANTE ET DORE — Qui étaient-Ils.

Question (1911) — Qui étaient Dante, et Doré, et où ont-ils vécu ?

Réponse. — Dante était un grand poète, mais quant à la date exacte de sa naissance et de sa mort, je ne sais pas — c’était il y a quelques siècles. Doré était un grand artiste catholique qui a vécu il y a environ cent ans. Ils étaient tous deux des catholiques remarquables et, sans aucun doute, très honnêtes.

DAVID — Homme selon le coeur de Dieu.

Question (1909) — Dans quel sens David était-il un homme selon le coeur de Dieu ?

Réponse. — Bien, je vois de nombreuses façons selon lesquelles David n’était pas un homme selon le coeur de Dieu, mais dans quel sens l’était-il ? Je réponds, dans ce sens : en dépit de toutes ses faiblesses et imperfections, son coeur était rempli de loyauté et de foi envers Dieu, et son désir était à tout moment d’être au service de Dieu. Il servit la loi de Dieu avec  son esprit, comme le dit l’Apôtre Paul. Nous savons que David commit des fautes très sérieuses, très graves, et qu’il s’en repentit amèrement. C’était dans le sens qu’il aimait toujours Dieu et qu’il s’efforçait continuellement d’atteindre les idéaux de Dieu. Vous et moi, chers amis, voulons avoir la même disposition ; non pas que nous soyons comme David, cependant. Nous ne sommes pas pareils, pas même deux d’entre nous ; nous sommes tous différents. La loyauté à Dieu, la foi en Dieu, et une disposition à Le servir est ce qui plaira à Dieu. Vous et moi, nous devons nous souvenir que nous possédons des avantages sur David ; il vécut sous une dispensation différente, comme membre de la Maison des Serviteurs, et non de la Maison des Fils. Nous, au contraire, nous avons partout beaucoup d’avantages parce que nous sommes de la nouvelle dispensation, engendrés de l’Esprit, et avons l’esprit de Christ. Nous devrions nous conformer encore plus au désir de Dieu, et nous devrions avoir des modèles plus élevés encore que n’en avait David ou que ceux qu’il mettait en pratique.

DEBITANT DE BOISSONS — Métier après la Conversion .

Question (1909) — Considéreriez-vous qu’un cafetier, venant dans la Vérité dans un Etat où la vente de liqueurs est une affaire légale, devrait vendre sa licence, son bail et son stock, sa propriété, ou qu’il devrait simplement abandonner le métier ?

Réponse. — Je pense qu’il devrait suivre sa propre conscience, mais je crois que ma conscience ne me permettrait

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pas de vendre de l’alcool à des fins d’intoxication. Pour ce qui est de la licence, je ne suppose pas qu’il puisse la vendre pour rien. Je crois que je la détruirais. Pour ce qui est de l’endroit du métier, je ne prendrais pas le risque d’y mettre le feu, mais je crois que j’essayerais de disposer de la maison et de jeter ou de détruire l’alcool. Je ne voudrais avoir aucune part dans des affaires d’alcool ou en quoi que ce soit d’autre qui puisse faire du tort à mon prochain, mais l’intéressé doit utiliser sa propre conscience et son propre jugement.

DELUGE — Contestant les méthodes de Jéhovah.

Question (1911) — Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas laissé se noyer les huit qui restaient pour recommencer avec un couple neuf ?

Réponse. — Je pense qu’il serait préférable de poser cette question au Tout-Puissant. Je vais vous dire, mes amis, que celui qui s’approche de la Bible de cette manière combative ne tirera vraisemblablement pas de bénédiction. Je sais cela par expérience, car j’ai eu ma propre expérience en combattant avec la Bible, essayant de la rendre folle ; mais ce livre n’est pas fou, et tous les sages de ce monde n’ont pas prouvé qu’elle est folle. Si nous avions beaucoup de temps, nous pourrions aborder ces questions en détail, et le questionneur semblerait bien plus fou que le livre .

DELUGE — Y croire.

Question (1911) — Croyez-vous au déluge ?

Réponse. — Oui, je crois au déluge.

DEMEURE — Préparer une place ou un disciple pour.

Question (1909) — (Jean 14 : 2), “Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place”. Christ a-t-Il voulu dire qu’Il préparerait une place pour les disciples, ou qu’Il les préparerait pour la place ?

Réponse. — L’image devant ma pensée est ceci, que notre Père céleste a beaucoup d’arrangements différents ou parties dans Son plan. Il y avait un ordre ou domaine de chérubins,  un autre de séraphins, un autre ordre ou arrangement pour les anges. Pour ce qui est des arrangements terrestres de l’homme, ceci fut fait pour lui, mais il n’y avait encore aucune place à disposition dans l’univers de Dieu pour cette Nouvelle Création qu’Il avait l’intention de développer, en sorte que notre Seigneur dit, “Je vais vous préparer une place”. Il a rendu possible que nous entrions avec Lui, comme nous le lisons, “si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec Lui”. S’Il avait appliqué Son mérite aux Juifs sous la Nouvelle Alliance, alors la bénédiction serait allée selon cette voie et il n’y aurait pas eu de place pour nous du tout, mais Il vint pour appliquer le même mérite en notre faveur, et Il nous donne l’occasion favorable de sacrifier avec Lui et de participer à Sa nature élevée. C’est vrai aussi qu’Il leur prépare la place.

DEMEURES – Beaucoup dans la maison du Père.

Question (1911) — “Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures”. Que signifie cela ?

Réponse. — La maison de notre Père, dans un sens large

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du terme, signifie l’Univers et les différents membres de Sa grande famille. Une partie de Sa grande famille se trouve sur un plan angélique ; nous n’en connaissons pas le nombre ; Il a une autre partie de Sa grande famille qui est composée de séraphins et de chérubins, et nous ne savons pas grand chose à leur sujet. Il a d’autres parties de Sa famille spirituelle que l’Apôtre Paul semble désigner, mais nous ne savons pas quelles sont ces distinctions ; cela n’est pas révélé ; nous savons seulement qu’il y a différents ordres ou grades de la famille de notre Père céleste sur un plan spirituel. En outre, l’Eglise doit être sur un plan spirituel. Puis, il a aussi une autre partie de Sa famille sur un plan humain. Maintenant Il a pris des dispositions pour tous les membres de ces différentes familles. Il avait déjà fait des arrangements pour les anges ; ils ont leur plan, leurs statuts, leur condition qui leur sont assignés. Ainsi Dieu a fait des arrangements aussi pour l’humanité ; la terre fut faite pour l’homme. Et maintenant il y a eu de nouvelles choses ; le Seigneur Jésus est venu et a appelé une Eglise, et cette Eglise et Lui-même doivent  constituer une Nouvelle Création ; il n’y avait pas de place pour une Nouvelle Création et elle devait être entièrement une Nouvelle Création. Ainsi, lorsque notre Maître, qui fut le premier-né de cette Nouvelle Création monta dans les lieux Très-Hauts, Il nous laissa une parole à savoir que si nous étions fidèles en tant que Ses membres, Il irait avant nous pour nous préparer une place ; Il nous dit ce que sera cette place et ce sera une place dans la nature divine. Pierre nous dit que Dieu nous a donné des promesses extrêmement grandes et précieuses, afin que par celles-ci — par ces promesses qui opèrent en nous le vouloir et le faire selon le bon plaisir de Dieu — nous puissions devenir des participants de la nature divine. Tous ceux qui deviennent des participants de la nature divine auront cette place dans la demeure du Père qui est la plus proche de la résidence du Père — le Père, le Fils, l’Epouse, la femme de l’Agneau, et ensuite tous les autres ordres inférieurs à ceux-ci.

DEMONS — Temps du jugement .

Question (1911) — “Et voici, ils s’écrièrent, disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter ?” Quel temps ?

Réponse. — Vous vous souvenez, chers frères, que ceci était le langage des démons. Lorsque le Seigneur chassa certains de ces démons à Sa première venue, Il leur ordonna de sortir de l’homme et ils protestèrent ; ils semblaient penser qu’ils étaient encore dans les limites de leur temps. N’avons-nous pas le droit de continuer dans ces conditions ? N’es-tu pas venu trop tôt ? Vas-tu nous tourmenter avant le temps ? Bien, je suggérerais ceci : Là, le mot tourment n’a pas exactement la même pensée qu’aurait notre mot tourment. Il signifie, “nous causer une grande peine” ; de même que pour la garantie du propriétaire, on dit qu’un propriétaire cause une grande peine à son locataire à cause de son loye r. Cela veut dire qu’il lui fera évacuer les lieux pour n’avoir pas payé son loyer, et c’est la pensée ici. Es-tu venu nous causer une grande peine ou nous faire évacuer avant le temps ? Mais, de toute façon, quoi que puissent dire les

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esprits déchus, cela ne serait pas de la bonne théologie pour un bon chrétien. Nous n’érigeons pas notre théologie sur ce que disent les démons. Nous voulons ce que disent Jésus, les Apôtres et les prophètes. Ce que disent les démons, n’aurait aucune valeur pour moi.

Cela me rappelle un homme qui, une fois, discutait d’un point avec moi, et qui cita un passage des Ecritures qui l’appuyait tout à fait, et je dis, “Où cela se trouve-t-il ?”. Et nous avons trouvé l’endroit et je découvris alors pourquoi il était particulier. Il se trouvait en Job. C’était ce que le démon disait. “Maintenant”, dis-je, “Frère, vous me citez ce que le démon disait”. Et il n’eut plus rien à dire. Il en est de même ici, ce que ces démons dirent ne mérite aucune considération supplémentaire.

DENIER — Pourquoi certains se lamentent-ils ?

Question (1908) — Et quand ils l’eurent reçu, le denier, en Matth. 20 : 11, ils murmurèrent contre le maître de maison. Si le denier signifie le grand prix de gloire, d’honneur et d’immortalité, comment ou pourquoi cette classe qui le reçoit murmure-t-elle?

Réponse. — Je réponds que dans ces paraboles nous ne nous attendons pas à ce que chaque petit détail trouvera une correspondance. Certains des détails sembleraient être inclus simplement pour compléter l’histoire, pour en faire une histoire raisonnable, ou pour attirer l’attention sur un certain trait particulier. Dans le cas présent, le fait d’avoir laissé sous silence que chacun avait reçu un denier et n’avait fait aucun commentaire là-dessus aurait laissé la question ouverte pour que certains disent, “C’est étrange, ils n’ont exprimé aucune plainte. Tout le monde de nos jours aurait exprimé une plainte”. En mettant ce point en évidence, qu’il y eut une querelle sur la raison pour laquelle certains  n’avaient reçu que la somme que les autres avaient reçue, il attire nettement l’attention sur le fait que ce fut le même prix ou la même récompense qui furent donnés à tous ceux qui sont fidèles durant une longue période et à ceux qui sont fidèles durant une période plus courte ; si tous reçoivent  exactement la même chose, cela met ce point en évidence dans la parabole.

C’est un doigt pointé sur cette figure, pour ainsi dire, et qui dit, “ceci est le trait marquant de la parabole”. Nous ne devons pas nous attendre, chers amis, à ce que quelqu’un ayant reçu des bénédictions du Seigneur, lesquelles sont représentées ici par le denier, aurait une disposition à murmurer contre le Seigneur.

Nous devons plutôt comprendre que quiconque serait enclin à murmurer ne serait pas du tout dans le Royaume. Alors, notre pensée est : ceci est introduit dans la parabole pour montrer le fait général que cette unique récompense serait donnée à l’assemblée tout entière qui serait complètement récompensée. Cependant, je ne suis pas certain que le denier représente la gloire, l’honneur et l’immortalité. Je pense que le denier pourrait  très raisonnablement être compris comme se rapportant simplement à la vie éternelle, sans représenter le détail additif de la gloire, de l’honneur et de l’immortalité. Selon les Ecritures, nous ne devons pas tous obtenir la même chose. L’Apôtre nous

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dit que, dans le Royaume, il y en aura qui différeront les uns des autres, comme une étoile diffère d’une autre étoile en gloire ; mais une chose sera commune à tous ceux-là, à savoir qu’ils auront tous la vie éternelle ; tous ceux qui, honnêtement et avec persistance ont travaillé pour la cause du Seigneur, seront comptés dignes de la vie éternelle ; quelles que puissent être les autres bénédictions qui leur seront données en plus de celle-ci, elles ne sont pas montrées dans cette parabole.

DENIER — De la parabole, la déclaration du Pasteur Russell mourant .

Question (1916) — Qui donnera le denier ?

Réponse. — Je ne sais pas.

DENIER — Que représente-t-Il ?

Question (1916) — En Matthieu 20, dans la parabole du denier, nous lisons au verset 2, “Et étant tombé d’accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne”. Que représente le denier ? De plus, au verset 6, nous lisons, “Et sortant vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient là oisifs”. Devons-nous comprendre que la onzième heure est passée ? En outre, au verset 11, “Et l’ayant reçu, ils murmuraient contre le maître de maison”. Que représente ou signifie l’action de murmurer ?

Réponse. — Nous avons traité de cette question à plusieurs reprises dans la Watch Tower (Tour de Garde), mais je vais résumer brièvement la question une fois de plus. Il se peut que d’autres aussi ont oublié ce qui fut écrit. C’est une parabole qui est difficile à comprendre avec tous ses aspects particuliers; comme, par exemple, ce don du denier semble être fait de ce côté du Voile, parce que quand il fut payé, il y en eut qui murmurèrent, et certainement aucun ne murmurerait de l’autre côté.

S’ils avaient été disposés à murmurer, ils ne seraient pas allés de l’autre côté. Le don de ce denier semble certainement signifier quelque chose qui se passera dans cette vie présente, avant  notre changement, et à la fin de cet Age. Ensuite, il doit être donné par l’Intendant, et donné à ceux qui ont travaillé dans la Moisson. Je ne sais pas de manière précise comment ceci se passera. Vous êtes conscients que la majeure partie des choses de la Parole de Dieu qui sont prophétiques sont difficiles à comprendre en détail jusqu’à ce qu’elles aient été accomplies, ou soient en cours d’accomplissement ; et je pense que cette parabole  est sur le point d’être accomplie. Je ne peux donner qu’une suggestion. Ce grand travail du frappement du Jourdain qui, je le pense, est la chose qui doit se passer sous nos yeux, doit être fait dans les quelques années à venir et, d’une manière quelconque, il doit être attaché à ce sujet. Je ne sais pas exactement comment. Je regarde, et vous aussi. Nous verrons au temps convenable. C’est une parabole et elle sera rendue claire ; elle satisfera alors pleinement ce à quoi nous nous attendions. Ainsi donc, évitons tout esprit de murmure ; soyons reconnaissants pour tous les privilèges qui nous sont donnés, et ne pensons pas un moment que, si les soeurs ont reçu une occasion favorable de servir, nous devrions murmurer contre elles parce qu’elles ont une occasion aussi favorable!

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DEPOT — Où fut-il montré dans l’Ancien Testament .

Question (1916) — Le dépôt du prix de la Rançon est-il montré quelque part dans les types, les figures et les enseignements de l’Ancien Testament ?

Réponse. — Je ne vois rien dans l’Ancien Testament qui enseigne le dépôt de la Rançon. La Rançon, dans ce sens particulier du terme, n’est pas un mot utilisé dans l’Ancien Testament. Un seul cas, “Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon”. C’est une pensée du Nouveau Testament soumise à notre attention sous le guide du saint Esprit et qui représente un enseignement très profond de la Parole de Dieu.

DEPOT — A quel Nom et crédit.

Question (1916) — A quel nom et à quel crédit est ce dépôt ?

Réponse. — Je le dépose au nom et au crédit d’un seul être humain. De même que si je mets $ 1 000 à la banque, c’est à votre nom. Jésus ne donna cela à personne d’autre. Il le déposa dans les mains du Père. “Je remets”. Pas de changement, pas de transfert. Ce n’est pas que Je remette ceci à Ton soin pour le Père Adam ou le monde. Je le dépose simplement à Ton soin et à votre garde. Mon esprit — ceci est montré ici par le mot “ mon ” .

DEPOT — Sa signification .

Question (1916) — Donnez le sens du mot dépôt, s’il vous plaît ?

Réponse. — Le mot dépôt signifie le mot dépôt. Mettez $ 1 000 dans une banque, un dépôt ; vous obtiendrez un petit livret et il indiquera un crédit là. Votre dépôt n’indique pas que vous l’avez donné au banquier. C’était à sa garde parce que vous l’avez confié à ses soins et c’était à vous, pour le retirer quand vous le souhaiteriez. Jésus déposa la Rançon lorsqu’Il dit à Ses derniers instants, Père, entre tes mains je remets, je confie, je consacre mon esprit. L’esprit de la vie humaine. Il le remet aux mains du Père, non au diable. Le diable n’a rien à faire avec l’humanité. Jésus avait droit à Sa vie. Il avait gardé la Loi divine, étant saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs et Il accomplissait complètement la volonté du Père. Il avait un droit à la vie non perdu dans quelque sens du terme que ce soit, et c’est ceci qu’Il déposa. “Père ! entre tes mains je remets mon esprit de vie”. Et il est encore dans les mains du Père ; Jésus ne le retira jamais. Mais ne le retira-t-Il pas lorsqu’Il fut ressuscité des morts ? Non, le Père Lui donna la récompense d’une forme de vie encore plus élevée. “Mis à mort dans la chair, mais ressuscité ou rendu à la vie dans l’Esprit” sur le Plan divin. Cette vie spirituelle qu’Il obtint à la résurrection fut la récompense de l’obéissance ; aucun rapport avec Son autre vie. Il a encore droit à la vie terrestre, mais Il n’en a aucune utilité. Il a une vie plus élevée et meilleure, mais l’autre est à Sa disposition.

DEPOT — Quand accompli.

Question (1916) — Est-ce que Jésus fit Son dépôt au moment de Sa mort, ou à la rivière du Jourdain ?

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Réponse. — Je dirais qu’Il ne fit pas Son dépôt au moment de Sa consécration au Jourdain. Mon opinion est que Jésus fit alliance avec le Père qu’Il garderait la Loi divine et qu’Il ferait tout ce qu’Il trouvait écrit dans le livre, tout ce qui est représenté dans les types et les figures ; tout ceci était l’arrangement  du Père, et ainsi en accomplissant ces choses entièrement, en gardant la Loi, Il avait le droit de vie. En sacrifiant Son droit à cela, Il devint héritier des promesses de gloire, honneur et immortalité, et cela eut lieu alors qu’Il renonçait entièrement à Sa vie : “Père ! entre tes mains je remets mon esprit”.

DEPOT — Sa valeur .

Question (1916) — Quel est le mérite, ou crédit, ou prix réel du dépôt ?

Réponse. — Ce qui est en dépôt c’est simplement la valeur d’une vie d’homme parfait. Pas plus, pas moins. C’était la Rançon en dépôt. Le prix correspondant, celui qu’Adam avait perdu. Bien entendu cette vie inclut le droit de communion avec Dieu, une demeure terrestre et tout ce que Dieu avait donné à l’homme à l’origine. Psaume 8. Qu’est-ce que l’homme ? “Tu l’as fait de peu inférieur aux anges — tu as mis toutes choses sous ses pieds”. Et cela inclut tous ces droits, et quand Jésus déposa Son droit à la vie, Il déposa autant qu’un homme ne l’avait jamais fait ou ne pourrait jamais le faire. Le droit à tout ce qu’avait Adam en tant qu’homme parfait. Tout ceci fut placé dans les mains du Père, dans les mains de la Justice divine .

DEPOT — Valeur Grâce à Jésus.

Question (1916) — Pourquoi la valeur du dépôt est-elle par le moyen du Jésus glorifi é ?

Réponse. — En cela est le fondement de la grande oeuvre. La première partie de l’oeuvre est d’amener de nombreux fils à la gloire ; et ce même sacrifice de la Rançon aux mains de la justice sera le prix qui rachètera le monde entier de la mort et donnera au Médiateur glorifié, Tête et Corps, le droit d’intervenir et d’exercer la miséricorde envers les humains pendant 1000 ans, de les aider à se relever de leur position déchue, à tout ce qui fut perdu en Eden.

DEPOT — L’Enseignement du Nouveau Testament à ce sujet.

Question (1916) — Quels passages du Nouveau Testament enseignent clairement l’acceptation du dépôt du prix de la Rançon ?

Réponse. — L’enseignement général du Nouveau Testament est que Jésus a quelque chose dans les mains de la Justice divine qui est le fondement de toute réconciliation avec  le Père. Le passage nous dit directement qu’Il ne Se donna pas seulement Lui-même en Rançon, mais que, quand Il mourut ,  Jésus dit “Entre tes mains je remets mon esprit. Je le laisse avec toi”. De nombreux passages montrent comment ceci est rendu applicable. Nous lisons au sujet de l’application du mérite. Ceci implique qu’il y a là un certain mérite. Si nous nous y référons figurativement, comment pourrions-nous recevoir la robe de la justice à moins qu’il n’y ait de mérite ?

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DESTRUCTION — En tant que bêtes animales, sans raison.

Question (1907) — Expliquez, s’il vous plaît, le texte qui parle de certaines personnes comme de bêtes à prendre et à détruire.

Réponse. — L’Apôtre parle de certains qui doivent être détruits par les mains du Seigneur, et il dit qu’ils sont pris et détruits comme des bêtes sauvages. Vous ne pensez faire aucun mal lorsque vous détruisez un lion. Pourquoi ? Parce qu’il est féroce et enclin à faire du mal. S’il était une colombe inoffensive qui vole de-ci de-là, je dirais, n’y touchez pas, laissez-la partir. Ou s’il était quelque oiseau au joli plumage qui vole de-ci de-là et ne fait aucun mal mais qui simplement trille joliment, je dirais, ne touchez pas à l’oiseau. Pourquoi devrions-nous détruire la vie de telles créatures innocentes et belles ? Mais si c’était un lion ou un tigre, et que tout le village ou toute la ville était en détresse à cause de cet animal, et qu’il allait faire du mal, nous dirions qu’il vaudrait mieux le détruire. Chaque agent de police dans ces conditions a le droit de dégainer son revolver et de tirer immédiatement. L’animal n’est bon qu’à la destruction ; et il n’est pas convenable de le laisser aller en liberté . Ainsi, le Seigneur a cette vue au sujet d’une certaine classe qu’Il va détruire dans la Seconde-Mort. Elle n’est pas apte à vivre ; c’est la raison pour laquelle elle sera détruite. Elle n’est pas plus apte à vivre que ne le sont les animaux. De même qu’il est convenable de détruire une personne corrompue qui en a blessé d’autres, et de mettre fin à son occasion de perpétuer le mal, de même il en va de la destruction d’une bête. Et Dieu a l’intention de détruire tous les méchants — ceux qui auront eu une connaissance complète et auront été aidés de toutes les façons possibles selon lesquelles Dieu, Christ et les Anciens Dignes pourront les aider — après qu’ils auront eu tout cela, s’ils sont encore, au fond de leur coeur, opposés à la justice, et s’ils aiment encore l’iniquité, qu’ils meurent comme des animaux. Mais il ne serait pas juste de les tourmenter. Il n’est pas juste de tourmenter les bêtes. Qui pourrait dire que Dieu ou l’homme a le droit de tourmenter même les animaux ou les créatures humaines ? Mais il est juste de détruire les bêtes et il est juste que Dieu détruise ceux qui en définitive seront comme des animaux, dans le sens qu’ils feraient du mal à d’autres.

DETRESSE — Combien de temps durera la grande.

Question (1908) — Etes-vous d’accord avec la pensée que la gravité des troubles durera de 1914 à 1915 — une année ?

Réponse. — Selon notre compréhension de la question, je suis d’accord avec la pensée que la gravité des troubles, leur phase anarchique, devrait être attendue vers octobre 1914 et que, bien que la mention d’une durée de un an ne figure pas dans la Bible, je ne vois pas comment cela pourrait se prolonger bien au-delà ; il semble qu’un an soit approximativement la limite de résistance humaine, toutefois je ne connais aucun passage des Ecritures précisant qu’il s’agisse d’une période de un an seulement .

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DETRESSE — Quelques-uns y survivront-ils ?

Question (1909) — “Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois” — Comment est-ce possible, au regard de ce texte, que certains passent par la détresse et y survivent ?

Réponse. — La personne qui pose la question n’a pas compris ce texte. Il ne se rapporte pas à l’humanité mourante. Il était établi que le souverain sacrificateur devait mourir, de manière représentative dans le taureau — après cela, il pouvait se rendre dans le Saint et le Très-Saint, puis sortir de nouveau pour bénir le peuple (Frère Russell se référait donc aux types des Figures du Tabernacle). En examinant la question d’un point de vue différent, nous lisons un autre texte : “Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes”. Si la sentence de mort est applicable à la race entière parce que tous sont pécheurs et imparfaits, comment est-ce possible que certains n’aient pas besoin de passer par la tombe ? Du point de vue divin, il est parlé du monde comme étant mort. De même que Jésus, s’adressant au jeune homme qui voulait devenir Son disciple et lui demandait : “Seigneur, permets-moi d’aller premièrement ensevelir mon père”, répond : “Laisse les morts ensevelir leurs morts”. Qui étaient les mort s ? : l’humanité morte. Vous êtes rendus vivants par la jouissance d’une vie justifiée. Ceux qui ne sont pas passés de la mort à la vie sont déjà morts. A la Seconde Venue du Seigneur, ils seront toujours morts. Ils se relèveront de cette condition au fur et à mesure qu’ils viendront en harmonie avec Lui. Il faudra tout l’Age millénaire pour sortir de cet état de mort et certains n’y seront pas complètement parvenus avant la fin .

DETRESSE — Se cacher pendant la grande détresse.

Question (1911) — Serait-ce sage d’envisager de se cacher pendant la Grande Détresse, et la campagne serait-elle plus sûre que la ville ?

Réponse. — Je conseille de vous cacher avant le Temps de Détresse. Nous désirons être cachés dans le Seigneur, mes chers amis. Si Noé et ceux qui étaient avec lui avaient attendu que le temps de troubles arrive pour monter dans l’arche, ils n’auraient plus eu la possibilité de le faire ensuite. Et ici notre Seigneur compare donc le Temps de Détresse au déluge et notre venue en Christ à Noé pénétrant dans l’arche ; et nous voulons pénétrer en Christ sans perdre de temps et demeurer en Lui ; alors, que nous importera de nous mettre à l’abri des troubles  car l’Eternel dirigera et disposera toutes choses pour les faire concourir ensemble au bien de ceux qui sont Siens. N’oubliez pas que vous vous êtes engagés à entrer dans un temps de troubles. Jésus n’a-t’Il pas subi une période de troubles ? Tous les Apôtres n’ont-ils pas subi une période de troubles ? N’avez-vous pas accompli votre consécration en sachant pertinemment qu’il vous faudrait être prêts à déposer votre vie à n’importe quel moment et de n’importe quelle manière. Alors ne pensez pas que cela se passera différemment de ce que le Seigneur affirme : “C’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu”. Cependant, notre tribulation sera

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d’une certaine sorte et ces troubles qui doivent arriver au monde seront d’une autre sorte. Aussi, devons-nous tous nous attendre à notre part de tribulations pour prouver notre fidélité à l’Eternel, en Sa justice, en Sa Parole, et avoir confiance qu’Il nous préservera de cette autre forme d’affliction qui viendra sur le monde.

DETRESSE — Nombre de massacres dans le temps de troubles.

Question (1911) — Avons-nous quelque indication dans les Ecritures quant à la proportion des habitants de la terre qui seront massacrés durant le grand Temps de Détresse ?

Réponse. — Je n’en connais aucune. Nous supposons simplement d’après différents passages des Ecritures qu’un nombre considérable de personnes mourra durant cette période de troubles, mais néanmoins nous n’en connaissons aucun qui suggère que la moitié de la population du monde, ou qu’une proportion équivalente sera détruite. Il ne me semble pas qu’il faille nécessairement s’attendre à ce que beaucoup meurent. Un grand temps de troubles peut survenir sans compter autant de morts. Si nous considérons la Révolution française, nous avons  là un exemple qu’il y eut de nombreuses victimes dont certaines moururent et d’autres dont il est dit que le nom fut assassiné, c’est-à-dire que leur titre, leur fonction, leur situation honorable furent détruits ; elles furent anéanties dans le sens de leur dignité, leur charge, leur position. Toutefois, si nous considérons le type du temps de troubles juif, nous trouvons le récit qu’un nombre considérable de vies fut perdu dans le siège de Jérusalem. Aussi devons-nous attendre et observer ; et nous espérons faire partie de ceux qui observent depuis [from] l’autre côté du Voile : “Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le fils de l’homme”.

DETRESSE — Durée après l’établissement du royaume .

Question (1911) — Combien de temps durera la détresse après que Christ ait établi Son Royaume ? Ou, la plus grosse partie aura-t-elle eu lieu lorsque Son Royaume sera instauré ?

Réponse. — Cela dépend de ce que vous avez à l’esprit lorsque vous employez les mots : “ait établi Son Royaume ” . Dans une certaine acception, le Royaume du Messie sera instauré quand Son influence commencera à s’exercer ; ce sera avant la Détresse. Mais dans une autre acception, le Royaume ne sera pas établi — dans le sens d’avoir la domination et le contrôle de toutes choses sur la terre d’une manière juste et convenable — avant que le Temps de Détresse soit achevé .

DETRESSE — S’applique à ceux qui ne sont pas engendrés de l’Esprit.

Question (1912-Z) — “C’est pourquoi les habitants du pays sont consumés et il ne reste que peu d’hommes” (Es. 24 : 6). Qui sont ces quelques hommes ? Et comment les autres furent-ils consumés ?

Réponse. — Dans le grand jour brûlant, les “cieux” seront embrasés et “la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées”. Ce Temps de Détresse impliquera le monde entier, pra-

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tiquement chaque homme. Le Seigneur parle de ceux qui seront préservés au milieu de la détresse. Juste comme les trois Hébreux le furent dans la fournaise ardente, de même nous supposons que quelques-uns seront épargnés dans le Temps de Détresse.

“Recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ; peut-être serez-vous à couvert au jour de la colère de l’Eternel ”  (Soph. 2 : 3). Cette invitation semble s’adresser à des personnes autres que les engendrés de l’Esprit. Elle ne s’applique pas à l’Eglise, car Sa délivrance sera accomplie avant la culmination des troubles. Elle ne concerne pas les membres de la “Grande Foule”, leur délivrance étant subordonnée à leurs souffrances pour détruire la chair et parvenir à sortir glorieux de la “grande tribulation”. Par conséquent, cette invitation semble s’appliquer à une classe du monde non engendrée de l’Esprit.

DETRESSE — Durée de la Grande.

Question (1913) — Quelle sera la durée de la Détresse ?

Réponse. — Mes chers amis, pour certaines personnes, elle durera un bon moment. Son étendue est proportionnelle au degré de disposition de Dieu dans le coeur de chaque homme. Les Ecritures parlent du feu de ce jour qui consumera les méchants, ne leur laissant ni racine, ni branche. Que signifie ceci ? Je présume que le feu de l’indignation de Dieu s’enflammera face à l’injustice pendant le Jour de Christ, jusqu’à ce que chaque racine et chaque branche du péché soient totalement consumées. Si quelqu’un persiste, il sera lui-même détruit dans la Seconde-Mort. Cependant, en ce qui concerne le Temps de Détresse national, tel qu’il n’en a jamais existé de semblable auparavant, personne ne connaît sa durée. Je peux émettre des suppositions comme vous le pouvez également. Il se peut que vous vous rendiez mieux compte des événements que moi-même. Ma pensée est que la période la plus critique ne pourrait guère se prolonger au-delà de un an. La soudaineté avec laquelle ce Temps de Détresse peut s’abattre sur le monde, et la façon graduelle avec laquelle il peut disparaître, je n’en sais rien, et je pense que personne n’est capable de le dire.

DETTES — Devant à d’autres .

Question (1910) — Expliquez, s’il vous plaît, “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ” .

Réponse. — Bien, ceci est pratiquement aussi clair que je pourrais l’énoncer moi-même.

DIABLE — Demeure finale.

Question (1911) — Quelles seront la demeure finale et la fin du diable et de ses anges ?

Réponse. — Je ne pense pas qu’ils auront une demeure finale. Ils font partie des méchants, et Dieu détruira tous les méchants ; non seulement les humains méchants, mais aussi les êtres spirituels méchants. La vie éternelle est le don de Dieu et Il ne permettra pas que cela aille à ceux qui ne l’utiliseront pas en harmonie avec Lui-même. Celui qui a le Fils a la vie, et celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie.

DIABLE — Au sujet des symboles de l’Apocalypse.

Question (1911) — “Et le diable qui les avait égarés fut

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jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles ” . “Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont aucun repos, ni jour, ni nuit, ceux qui rendent hommage à la bête et à son image ” .

Réponse. — Ces passages sont tirés de l’Apocalypse, et le livre de l’Apocalypse est un livre symbolique ; c’est exactement ce qu’il se veut. Nous lisons que Jésus envoya Son ange et signifia certaines choses ou fit des signes, et ces signes, ou symboles, sont avec nous et sont examinés depuis 1800 ans. Nous n’entreprendrons pas maintenant d’examiner le livre entier de l’Apocalypse, mais nous nous contenterons brièvement de dire, d’abord, que tout instructeur admettra qu’aucune doctrine ne devrait être fondée totalement sur un texte des Ecritures situé dans l’Apocalypse, s’il n’a aucun fondement dans d’autres parties  de la Parole de Dieu ; personne ne peut bâtir une doctrine simplement sur un passage des Ecritures qui n’a que l’Apocalypse comme fondement, parce qu’étant un livre symbolique, presque toutes ses déclarations y sont symboliques. Dans ce cas, vous noterez la référence à la bête et au faux prophète — une bête et un faux prophète. Quelle est cette bête ? Avez-vous vu cette bête ? Savez-vous quelque chose au sujet de cette bête ? Savez-vous quelque chose au sujet de ce faux prophète ? Or, vous voyez qu’à moins que je ne prenne le temps d’approfondir le sujet et de discuter de ce que la bête symbolise, ou de ce que le faux prophète symbolise, il ne serait pas convenable de discuter de ce que ceci signifie, et de ce qui leur est arrivé. La bête est un symbole d’un grand système, mais le temps ne nous permettra pas de discuter du sujet. Je crois qu’elle représente un grand système religieux actif à présent dans le monde. Et je comprends que le faux prophète représente un autre système religieux — non pas un homme, non pas des hommes, mais un système ; et ce système doit être détruit ; et ce système doit être tourmenté, et doit s’effondrer — non pas les gens. Vous trouverez quelque chose sur ce sujet dans le petit opuscule que nous avons distribué hier soir.

DIACONESSES — Election de.

Question (1912) — Recommandez-vous l’élection et la nomination de diaconesses dans n’importe quelles circonstances ? Si oui, veuillez dire sous quelles circonstances ?

Réponse. — Nous n’avons pas de diaconesses au Tabernacle de Brooklyn, à présent, mais nous en avons eu auparavant et pensions que du bien était témoigné par le fait de les avoir. Ce n’est pas la peine d’avoir des serviteurs, à moins d’avoir quelque chose à faire pour eux, ou à moins que les personnes soient qualifiées pour cet emploi. Le mot Diaconesse signifie serviteur au féminin. Dans le cas de maladie parmi les soeurs d’un groupe, il pourrait être nécessaire que quelqu’un aille les aider et s’occuper d’elles. Ou certains en détresse ont besoin de visites et il se peut que les frères ne trouvent pas le temps qu’ils pourraient consacrer à ce travail. Les soeurs pourraient rendre de tels services, qu’elles soient ou non choisies

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comme Diaconesses. Ce n’est pas contraire à la Parole de Dieu d’élire des Diaconesses. Si un groupe trouve qu’il a besoin de tels serviteurs, il semble qu’il y ait pleine autorité dans les Ecritures pour les élire, mais elles devraient être très soigneusement  choisies afin qu’elles représentent l’Eglise de façon juste et favorable quant à la modération de leur jugement, de leur comportement et de leurs vêtements, des exemples remarquables de l’Esprit du Seigneur parmi les soeurs, et qui représenteraient convenablement les intérêts généraux de l’Eglise dans tout travail qu’elles pourraient être appelées à faire.

DIVES — Signification.

Question (1905) — D’où vient le mot “Dives” ? [En anglais — Tra d . ] .

Réponse. — Il signifie “homme riche”, comme Lazare signifie “pauvre”.

DIVINITE — Le Pasteur Russell nie-t-il celle de Christ ?

Question (1913) — Niez-vous la divinité de Christ ?

Réponse. — En aucune façon, chers amis. Il est vraiment remarquable que certains semblent se méprendre grandement sur ce que nous avons à dire. Vous trouverez dans cette ville et dans toute grande ville je suppose des tas de gens qui nieront que Jésus ait jamais eu une mère vierge ; des tas de gens qui nieront qu’Il ait jamais eu une existence antérieure. Personne ne dit quoi que ce soit de leur reniement de la divinité de Jésus. Je ne les accuse pas. Ne déclarons-nous pas que Jéhovah était Son Père ? Ne nions-nous pas que Joseph fut Son Père ? Nous revendiquons sans aucun doute la divinité de Jésus ; que le Père divin fut Son Père ; qu’Il fut engendré et né spécialement d’une vierge, et que, par conséquent, Il fut “saint, innocent, sans souillure, et séparé des pécheurs”. Déclarons-nous qu’Il était le Père céleste lorsqu’Il fut homme ? Non, nous ne déclarons pas qu’Il était Son propre père. Cela ne serait pas en accord avec les Ecritures. Si quelqu’un pense qu’Il était Son propre père, et Son propre fils, il ne sait pas ce dont il parle.

Quant à ce qu’Il est maintenant : nous croyons que, maintenant, Il est divin. La Bible le dit. “Celui que Dieu a haut élevé et auquel Il a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou, des êtres célestes, et terrestres,  et infernaux”. Les anges s’inclinent déjà devant Lui et, petit à petit, chaque genou sur la terre se ploiera. En outre, saint Pierre dit que l’Eglise est engendrée à la nature divine. Alors qu’il n’est pas dit que Jésus ait part à la nature divine, nous comprenons qu’Il enseigne cette pensée.

DIVISIONS — Les indisciplinés et les perplexes .

Question (1910) — En Romains 16 : 17, il nous est dit d’avoir l’oeil sur ceux qui causent des divisions et de les éviter. Quelles règles nous permettront de distinguer de telles personnes de celles qui sont simplement perplexes, ou de celles qui sont incapables de voir rapidement un point nouveau de vérité ?

Quelle sera notre attitude envers ceux de cette dernière classe s’ils sont anormalement sincères dans l’expression de leurs différences ?

Réponse. — Je dirais que c’est une question de jugement,

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que vous devriez faire preuve de discernement, demander conseil au Seigneur, afin d’agir avec sagesse envers tous les frères, et toujours avec gentillesse et affection.

Avoir l’oeil sur ceux qui causent des divisions, je le comprendrais comme signifiant, pour l’Apôtre, de ne pas engager de controverse ou de ne pas expulser celui qui s’exprimerait différemment de nous. Ce serait une interprétation sévère. L’Apôtre signifie que s’ils sont d’une disposition querelleuse après avoir eu l’occasion d’être entendus, et qu’ils continuent à critiquer et à oeuvrer pour causer une scission, ils devraient alors être évités. Lorsqu’il dit, évitez-les, je ne comprends pas que nous devrions les éviter comme des bêtes sauvages, ni comme ceux qui sont de nécessité dans l’opposition, mais comme ceux devant lesquels nous ne devrions pas souhaiter nous exprimer aussi pleinement ni aussi librement que devant ceux qui sont en harmonie plus étroite. Par exemple, il ne nous est pas permis d’éviter qui que ce soit et de le dénoncer comme frère à cause d’une certaine différence d’opinion sur quelque passage des Ecritures. Il y a la procédure de retrait de communion à celui qui a été considéré membre du Corps de Christ, une seule méthode, à savoir : allez vers lui seul. Si vous êtes incapable d’obtenir une juste compréhension du sujet, prenez deux ou trois autres frères. Si vous êtes encore incapable de rétablir l’harmonie,  etc., l’affaire peut alors être portée à l’attention de l’église, par les voies convenables. Il serait sage, en prenant deux ou trois autres frères, de prendre deux ou trois anciens du groupe, car ils conviendraient bien à ce choix. S’il refuse d’écouter ceux-ci, alors cela peut être porté à l’attention du groupe, et seulement par le moyen et la voix des membres du groupe du peuple de Dieu qui se rassembleraient ; ce n’est que par leur vote sur le sujet que l’on pourrait retirer la communion à un frère. Parmi  ceux que vous reconnaissez comme frères, il y en a avec lesquels vous avez une communion plus étroite qu’avec d’autres, et auxquels vous accordez une attention spéciale, non à cause de leur éducation ou de leur position sociale, ou de leur richesse, mais à cause de leur relation avec le Seigneur ; et si vous trouvez alors quelqu’un qui cause la division, ne lui accordez pas autant de votre communion ; soyez simplement un peu plus froid envers lui que s’il était en complète communion et ne causait pas de divisions. L’Apôtre ne dit pas de n’avoir aucun rapport avec lui, et de l’étiqueter comme hérétique. Evitez d’aider une telle personne dans une charge ou toute chose qui lui serait d’une aide particulière, si vous le voyez dans une position périlleuse. Ne le rejetez pas mais soyez prêt à l’aider, et ne le blessez pas, je pense que c’est la pensée de l’Apôtre.

DOIGT — Signification d’asperger le Sang avec le doigt.

Question (1907) — Lév. 16 : 14 : “Et il prendra du sang du taureau, et il en fera aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient”. Une signification typique spéciale s’attache-t-elle au doigt du Souverain Sacrificateur ?

Réponse. — Je n’ai pas connaissance d’une signification spéciale dans ce mot “doigt” tel qu’il est utilisé. Il semble que ce soit plus pratique d’asperger avec le doigt qu’avec la main

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tout entière. Il se peut qu’un sens profond ou une signification s’attache au mot “doigt”, mais je n’y ai jamais pensé. Si quelqu’un parmi vous y pense, je l’invite à m’en faire part .

DOMINATION DE LA TERRE — Le Droit de Qui.

Question (1908) — Jésus avait-Il le droit à la domination de la terre avant d’accomplir Sa consécration, comme l’avait Adam avant qu’il ne péchât, et Jésus sacrifia-t-Il ce droit pour le rendre à l’homme ?

Réponse. — En un sens du terme cela pourrait être vrai. C’est-à-dire que parce qu’Il était parfait, et parce qu’Il était le seul homme parfait au monde, Il avait par conséquent certains droits que d’autres hommes n’avaient pas ; mais, souvenez-vous, Il devait être jugé tout d’abord pour voir s’Il était parfait avant que cela ne Lui fût remis. Cela fut remis à Adam et ensuite il fut jugé pour voir s’il pourrait le garder ou pas ; il échoua au cours du jugement, et perdit donc la domination de la vie comme toute autre chose. Mais dans le cas de notre Seigneur Jésus-Christ, Son jugement eut lieu d’abord et Il fut jugé avant que la domination ne Lui fût donnée ; au cours du jugement Il prouva Sa fidélité et Sa fidélité fut démontrée par Sa vie tout entière, et par la fin de Sa vie au Calvaire. De sorte qu’à ce moment-là, par le sacrifice de Lui-même, Il prouva Sa loyauté envers Dieu et le droit d’être le représentant de Dieu, l’Homme Christ Jésus, qui avait désormais de cette façon générale le droit d’être l’héritier de toutes choses ; ceci Il en avait le droit, en raison  de cette démonstration de Sa loyauté envers Dieu, comme nous lisons dans la prophétie, “A toi cela arrivera, O, toi le prince du troupeau, la domination première”. La domination originelle en Adam vint à Jésus, le Prince du troupeau, en raison de Sa fidélité et de Son obéissance au Père jusqu’à la mort. Par Sa consécration de Lui-même, Il renonça à cela. Il gagnait et déposait à la fois ; Il gagnait en obéissant à la Loi d’Israëlle  droit à la domination de la terre, et par le sacrifice de Lui-même, Il le déposait afin qu’Il eût le droit de le donner à Adam  et à sa race. Il faisait deux choses à la fois. C’était à la fois une obéissance à la Loi et le sacrifice de Lui-même. Ces deux choses étaient simultanées, et ces deux choses se terminèrent au Calvaire. Aussi a-t-Il la domination, et aussitôt qu’Il aura rassemblé l’Eglise, Son Epouse, Il proposera de donner cette domination à l’humanité, à la race d’Adam, dont Il doit être le Père, le donateur de vie, et tous ceux qui accepteront la vie de Lui, pou rront l’avoi r. A travers tout l’Age millénaire, ils sauront que l’on peut obtenir la vie en Lui obéissant, qu’Il est le seul qui ait le droit de la donner, et c’est la raison pour laquelle Il est appelé le Père Eternel, ou le Père de la Vie Eternelle. Il donnera la vie éternelle à ceux qui seront Ses enfants. En d’autres termes, ayant racheté Adam et sa race, Il adoptera comme Ses enfants tous ceux qui étaient enfants d’Adam.

Frère Harrison : Sous quel rapport considérerons-nous le texte qui dit, “Aussi longtemps que l’héritier est en bas âge, il ne diffère en rien d’un esclave ?”. Est-ce que cela s’applique ici ?

Frère Russell : Je pense que non. Je pense que c’est une

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toute autre ligne de pensée. L’Apôtre parle là des Juifs, et la raison pour laquelle un Juif ne pouvait avoir aucun privilège comme enfant de Dieu était qu’ils avaient des tuteurs, etc. Bien que Dieu les ait favorisés ils étaient traités comme le reste du monde sous d’autres aspects ; ils n’étaient pas libérés de la Loi ; mais aussitôt que la Maison des Fils commença, alors Christ nous libéra de cette Loi pour que nous ne soyons plus de la Maison des Serviteurs, mais que nous puissions désormais  entrer dans la Maison des Fils. Vous pourriez, bien sûr, l’appliquer  au Christ ; qu’aussi longtemps qu’Il était membre de la Maison des Serviteurs, Il était sous la Loi. Ainsi Christ, en tant que Fils, bien qu’Il fût Fils, aussi longtemps qu’Il n’eut pas atteint cette démonstration, fut traité de la même façon que la Maison des Serviteurs. Il était sous la Loi de même que tous les Juifs étaient sous la Loi.

DORMANT ET S’ENIVRANT — Les classes représentées.

Question (1911) — “Ainsi donc ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres ; car ceux qui dorment,  dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit”. Quelles seraient les classes représentées par ceux qui dorment, et ceux qui s’enivrent ?

Réponse. — L’Apôtre se sert ici d’une illustration et nous informe que, à l’époque, l’enivrement se faisait surtout la nuit. Nous savons que le sommeil se fait surtout la nuit, et il nous dit que les gens s’enivraient souvent la nuit. Puis il nous dit que nous sommes des enfants du jour, et que bien que nous nous trouvons dans la nuit, et que nous soyons forcés d’y marcher, nous ne pouvons pas nous endormir comme le monde ; il nous faut être éveillés ; nous sommes les enfants du matin, des enfants de lumière — et non des enfants des ténèbres. Ainsi donc, ne soyons pas engourdis, ne nous intoxiquons pas avec l’esprit du monde. Souvenez-vous, en Apocalypse nous lisons que la prostituée assise sur la bête avait une coupe à la main, avec laquelle elle avait enivré toutes les nations de la terre. Nous comprenons que cette coupe est une coupe de fausses doctrines, de mauvaises représentations, d’incompréhension des doctrines divines, et que le monde entier avait été intoxiqué par ces fausses doctrines.

DOUCEUR — Par opposition à l’humilité.

Question (1913) — Quelle est la différence entre la douceur et l’humilité ?

Réponse. — Etre doux, c’est être prêt à se laisser enseigner. Etre humble, c’est ne pas être orgueilleux. Maintenant il se peut qu’un homme soit un grand instructeur, qu’il soit instruit, et qu’il puisse être très doux ; en sorte que n’importe qui puisse venir lui dire : voici une question que j’ai, regardez ceci et, s’il est suffisamment doux, il dira, je serais heureux de la regarder, et s’il ne l’est pas il dirait, quelle idée avez-vous de venir à moi ! Je suis le professeur Untel. Vous avez parfois rencontré de telles personnes, de nobles personnalités, qui étaient très douces et disposées à se laisser enseigner, prêtes à apprendre, toujours à la recherche de la vérité ; elles disent, je ne sais pas tout, et je peux apprendre d’un enfant. N’importe

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quel homme sage peut apprendre quelque chose d’un enfant. Mais quiconque n’est pas doux trouve qu’il est difficile d’apprendre n’importe où. C’est pourquoi, bienheureux les doux, ils auront plus de bénédictions de Dieu ; ils ne sont pas trop fiers pour apprendre. Maintenant, être humble c’est prendre vos honneurs,  ou votre connaissance, ou quoi que ce soit d’autre, et de les porter d’une manière humble, sans vantardise, sans se pavaner  de quelque manière, sans se rengorger comme un paon, en montrant toutes vos plumes brillamment colorées. Un dindon n’est pas humble, il est orgueilleux.

ECOLE DU DIMANCHE — Enseignant dans l’Eglise nominale.

Question (1909) — Volume 5, page 275, paragraphe 1. Nous, les consacrés, devons-nous enseigner un cours de l’Ecole du Dimanche dans l’église nominale ? Et si oui, dans quelles conditions ?

Réponse. — Je ne puis me rappeler ce qui est écrit à la page mentionnée, mais je pense que ce qui s’y trouve est correct, et je pense que je dirais la même chose maintenant. Je pense que nous pourrions tout à fait présenter la Vérité à qui que ce soit, où que ce soit, si le Seigneur nous en donne l’occasion et si nous le faisons de manière intelligible et approuvée par le conseil. Comme, par exemple, lorsque l’Apôtre Paul eut l’autorisation  d’entrer dans les synagogues pour y prêcher Christ, il prêcha pleinement et ne mit pas sa lumière sous un boisseau, mais partout où il laissa briller sa lumière il fut mis dehors, et il en est de même aujourd’hui. Si telle est la meilleure forme de service que vous puissiez accomplir, et s’il plaît aux chers amis de l’assemblée que vous les serviez comme instructeur, alors n’hésitez pas, saisissez l’occasion, mais ne dispensez pas votre lumière avec mesure ; en revanche, que votre lumière brille afin qu’ils puissent voir vos bonnes oeuvres. Si, un jour ou l’autre, ils disent : “Nous sommes fatigués de vous voir enseigner cette classe”, vous devriez répondre : “Très bien, je ne tiens pas à continuer si je ne puis pas enseigner ce que le Seigneur veut dire”. Mais si la classe se composait d’enfants en bas âge que je penserais ne pas être à même de recevoir une portion des bonnes nouvelles, j’imagine que vous pourriez passer votre temps plus utilement. Dieu n’appelle pas spécialement les enfants. Nous sommes cependant contents que certains très jeunes entendent le message. En dehors des choses spéciales, je ne trouverais pas sage de passer son temps à enseigner une classe de l’Ecole du Dimanche quand d’autres pourraient le faire et leur dire qu’il va y avoir un pique-nique, etc. Vous avez  mieux à faire que de passer votre temps à amuser un tas d’enfants.

Vous pourriez penser à Madame Dupont, ou à Madame Durand qui semblent avoir une noblesse de caractère, vous pourriez  les appeler et leur laisser un tract, etc. Je crois que vous emploieriez plus utilement votre temps.

ECOLE DU DIMANCHE — Si dette de gratitude.

Question (1910) — Je suis directeur d’une Ecole du Dimanche pour enfants ; ils m’aiment, et je les aime beaucoup et, tout en étant très intéressé à la Vérité, je ne trouve pas qu’il

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.me faille abandonner le travail. J’ai envers l’Eglise méthodiste une dette de gratitude pour m’avoir soigné quand j’étais jeune, et je souhaite nourrir les agneaux comme le fit Christ. Les Ecritures enseignent-elles le contraire ?

Réponse. — Eh bien, je dirais que si j’étais à votre place, je ne me sentirais pas aussi endetté vis-à-vis de l’Eglise méthodiste que je ne le serais envers le Seigneur de qui provient tout don bon et parfait. Ainsi, si vous êtes membre de l’Eglise méthodiste de Wesley, ou de n’importe quelle autre Eglise qui vous donne une mesure de lumière et de Vérité ; soyez reconnaissant pour cela, mais que votre première gratitude monte vers Dieu. Si vous êtes tout au Seigneur, vous Lui appartiendrez, comme nous le chantons : “J’appartiens à Christ, mon Seigneur”. Aussi j’abandonnerais toute pensée d’endettement spécial ou d’appartenance à qui que ce soit. Je ne pense pas que nous voulions appartenir à qui que ce soit si ce n’est au Seigneur. Nous Lui appartenons et nous ne pouvons pas avoir deux maîtres ; nous ferons mieux de décider qui nous allons servir, et faire ce choix premièrement. Qui donc est le maître ? Je connais bien des gens qui appartiennent à l’Eglise presbytérienne, d’autres à l’Eglise épiscopale, d’autres à l’Eglise méthodiste ; naturellement, ils ne nieraient pas appartenir au Seigneur, et cependant ceci confirme qu’ils appartiennent bien à deux maîtres. Il y a quelque chose qui ne va pas. Les amis méthodistes peuvent vous avoir donné beaucoup de lumière et de vérité, car beaucoup parmi eux n’ont plus grand chose. Maintenant, concernant les obligations envers la classe de l’Ecole du Dimanche : Si votre consécration était bien réfléchie, elle signifierait l’abandon de vous-même au Seigneur selon les paroles de Jésus lorsqu’Il fit Sa consécration : “Voici, je viens, dans le rouleau du livre il est écrit de moi, pour faire ô Dieu ta volonté. C’est mes délices de faire TA volonté”. Non pas celle des Méthodistes, des Presbytériens, ou la volonté d’une autre Eglise ou d’un autre système, mais ce que vous comprenez être la volonté de Dieu. A présent, quant à cette classe, est-ce la volonté de Dieu que vous continuiez à enseigner ce groupe de 125 ? Bien, je ne sais naturellement pas de qui il est question, si c’est une dame, je trouverais qu’en ce cas il y a une différence.

Comme enseignante d’enfants, je trouverais qu’elle a une occasion favorable de leur enseigner quelques vérités. Cependant, si elle est tenue au point de ne pas pouvoir enseigner la Vérité aux enfants, alors je trouverais qu’elle leur nuirait au lieu de leur laisser le choix. Mais si c’est une Eglise qui n’attache pas trop d’importance à cela et qu’elle dise : “Nous souhaitons que les enfants reçoivent quelque instruction et formation.  Nous savons que vous ne croyez pas selon les doctrines de l’Eglise méthodiste de Wesley mais essayez de suivre la Bible, et vivez selon la lumière de votre conscience ; nous serions heureux que vous restiez pour enseigner ces enfants et leur dire ce que vous pensez être la Vérité”. Alors, je pense que je garderais cette classe à moins que cela ne cadre pas avec mes obligations familiales. Si je devais négliger mes propres enfants ou mon mari, je penserais que quelque chose ne va pas. Je ne

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négligerais pas ceux de ma propre maison pour enseigner d’autres enfants.

Je pense à une très bonne chrétienne qui avait une très bonne classe biblique, mais son propre fils fut négligé et devint infidèle. J’ai souvent pensé par la suite qu’elle aurait beaucoup mieux fait de s’occuper de ce que le Seigneur lui avait confié – ses propres enfants . Ensuite, si c’était un homme, je trouverais qu’il pourrait saisir des occasions plus propices. Puisque le cours comprend 125 élèves, certains sont probablement dans la classe enfantine. Si c’était un frère, il pourrait probablement trouver des enfants plus âgés qui pourraient enseigner aux plus jeunes, leur raconter des histoires, les intéresser et les empêcher de faire des sottises.

ECOLE DU DIMANCHE — Les Soeurs devraient-elles enseigner ?

Question (1911–Z) — Les soeurs devraient-elles enseigner dans les classes des Ecoles du Dimanche ?

Réponse. — En général, les soeurs enseignent mieux aux jeunes que ne le font les frères. Il n’y a rien dans les Ecritures qui leur interdise d’enseigner à de telles classes. Les paroles de l’Apôtre sont : “Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme”. Ses paroles s’appliquent spécialement à l’Eglise.

Quant à la recommandation d’avoir des Ecoles du Dimanche ! Notre jugement n’a pas changé depuis ce que nous avons écrit dans les Etudes dans les Ecritures, Vol. VI . Nous croyons toujours que Dieu tient les parents chrétiens pour responsables de l’éducation spirituelle de leurs enfants, et qu’ils obtiennent des bénédictions spéciales s’ils suivent Sa demande. Si jamais les Ecoles du Dimanche étaient souhaitables, nous croyons qu’elles le seraient pour les orphelins et ceux du monde, ou pour les enfants déjà instruits à la maison.

ECOLES DU DIMANCHE — Sont-elles approuvées de Dieu ?

Question (1912) — Considérez-vous que les principes de l’Ecole du Dimanche soient justifiés sous quelque prétexte ?

Réponse. — Ma pensée est la suivante, chers frères : Le Seigneur ne m’a pas dit de combattre les Ecoles du Dimanche. Je suis ici pour prêcher l’Evangile. Quoi qu’il en soit, je puis dire que les Ecoles du Dimanche ne furent pas organisées par le Seigneur Jésus ou les Apôtres. La première Ecole du Dimanche fut organisée à Londres pour les enfants en haillons et abandonnés dans les rues. Ces écoles avaient pour but d’apprendre à coudre, à tricoter, à écrire et d’autres choses du même genre. Nous avons à présent établi de meilleures écoles pour ces matières. La première de ces écoles fut ouverte le dimanche parce que les professeurs n’avaient pas d’autres moments disponibles, mais les écoles de ce genre sont maintenant ouvertes tous les jours, et elles fonctionnent sur des bases meilleures sous la responsabilité de l’état et du gouvernement. Nous avons montré dans les Etudes dans les Ecritures que Dieu donna la responsabilité aux parents d’enseigner leurs enfants. Je n’ai pas

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l’intention de donner au Seigneur quelque conseil à ce sujet. Je répète que le Seigneur et les Apôtres n’ont pas organisé d’Ecoles du Dimanche. Il se peut que vous trouviez qu’elles ont de bonnes raisons d’exister, mais cela ne me regarde pas. Si vous trouvez qu’il y a de bonnes raisons pour qu’elles fonctionnent, et bien donc, voici tout ce que je dirais : Frère Russell n’y trouvera pas d’objections. Dieu a une façon libérale d’agir avec nous, et nous sommes libres de choisir — guidés par la Parole de Dieu. Il y a des principes dans les Ecritures. Suivez-les de près ou de loin, comme vous le voulez. Le Seigneur laisse cette liberté, et qui donc a le droit de placer des liens là où il n’y en a pas ?

ECOLE DU DIMANCHE — Les circonstances varient .

Question (1914) — Nos yeux étant ouverts sur la Vérité, est-il bon que nous laissions nos enfants continuer d’assister aux Ecoles du Dimanche alors qu’elles s’opposent à la Vérité ?

Réponse. — Cela dépend  des circonstances. Parfois le mari sera dans la Vérité, et l’épouse pourra être tout aussi sincère et n’avoir pas vu la Vérité ; le mari, dans un tel cas, aimerait que les enfants soient instruits sur le divin Plan des Ages, et la femme aimerait qu’ils soient instruits dans une autre direction.

Dans ce cas, je pense qu’il serait préférable de faire un compromis, et agissez envers votre conjoint comme vous voudriez qu’il agisse envers vous. Car si le mari affirme son autorité de chef de famille et exige que les enfants n’aillent pas à l’Ecole du Dimanche, cela revient à ignorer entièrement son épouse. Certains pourraient dire que ce serait juste. Je suis enclin à penser que ce ne serait pas sage. Je pense que la méthode la plus sage serait de dire : “Ma chère, puisque tu penses que c’est ce qui est préférable, je serai d’accord pour qu’ils aillent à l’Ecole du Dimanche, mais afin de satisfaire à mes obligations envers les enfants, je tiendrai également chaque dimanche un cours d’école du dimanche ; ainsi les enfants auront une occasion double à l’Ecole du dimanche et, nous l’espérons,  une double bénédiction. Ils auront tout ce que tu veux qu’ils obtiennent, et aussi le mieux de ce que je pourrai leur donner”. L’épouse verrait que le mari est rempli de considération, et cela exerce toujours une bonne influence. La différence est très grande, mais dans la plupart des cas cela ne nuirait pas aux enfants, même s’ils n’en retiraient aucun bien.

ECONOME INJUSTE — L’Interprétation de la Parabole.

Question (1911) — S’il vous plaît, veuillez donner votre interprétation de la parabole de l’économe injuste, dont on parle dans l’Evangile de Luc, chapitre seize ?

Réponse. — Le Seigneur donna cette parabole en présence des disciples et aussi en présence des Pharisiens. Il parle d’un certain homme qui avait été un économe et à qui on avait confié des biens avec toutes les responsabilités et privilèges qui appartenaient à un économe des temps anciens. Un économe des temps anciens était entièrement autorisé à agir avec les biens exactement de la même façon que le maître lui-même l’aurait fait ; il représentait le maître complètement et entièrement. Cet économe injuste fut accusé devant son maître d’avoir été injuste

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et non satisfaisant. Et il comprit qu’il serait appelé pour rendre compte des injustices passées, et il se dit : “Considérant le fait que je suis sur le point d’être mis dehors de cette charge d’économe, je ferai un bon emploi du temps qui me reste et de l’occasion que j’ai encore”. Aussi appela-t-il les débiteurs de son maître et dit au premier, “Combien dois-tu ?”. “Eh bien, je dois autant”. “ Très bien, je vais décompter cela, que cela soit moins. J’ai l’autorité pour le faire ; je suis encore l’économe”. S’il avait attendu jusqu’à ce qu’il soit démis de sa charge d’économe, il n’aurait pas pu réduire le compte ; mais il le réduisit.

Ensuite, il en appela un autre, “Combien dois-tu ?”. “Eh bien, je dois autant et autant”. “ Très bien, réduis-le”. Il fit ainsi avec plusieurs d’entre ceux qui étaient les débiteurs de son maître, et son maître dit : “C’est un économe rusé et sage que j’ai. Il a vu que j’allais le mettre dehors, et il a fait un bon emploi de son temps pour “faire sa pelote” et il a mis les choses en ordre, de sorte que quand il serait démis de la charge d’économe, il aurait quelques amis parmi ces gens-là ; parce qu’il leur avait témoigné de la bonté et réduit leurs comptes, ils penseraient à lui avec beaucoup de bienveillance.

Son maître le loua. Alors notre Seigneur a dit qu’il y avait quelque chose de cette bienveillance qui devrait être comprise et appréciée en son temps. Aussi, ceux à qui Il parlait auraient-ils dû avoir la même pensée à l’esprit. Comment cela ? Les Pharisiens étaient les représentants de Moïse, et comme Jésus l’a dit, les Scribes et les Pharisiens étaient assis dans la chaire de Moïse. Par conséquent, ils étaient les interprètes de Moïse, les interprètes de la loi, et quand quelqu’un du peuple venait à eux, c’était à eux de dire si cette chose devrait avoir une application  très sévère de la loi, ou une application très légère de la loi ; Jésus dit qu’ils allaient à l’extrême dans l’exactitude jusqu’au dernier détail et en exagérant la loi envers le peuple. Comment faisaient-ils ceci ? Bien : Jésus disait qu’ils liaient des fardeaux pesants sur les pauvres gens sans aucune sympathie pour eux — des fardeaux qu’eux-mêmes étaient incapables de porter, qu’ils ne prétendaient pas porter pour eux-mêmes ; mais ils liaient ces fardeaux sur le pauvre peuple juif. Ce que Jésus donne à entendre dans cette parabole est que ces Scribes et ces Pharisiens qui avaient pris une conduite différente, au lieu d’essayer de faire ressortir que la loi était aussi sévère, auraient plutôt dû avoir certaines tolérances compatissantes pour le peuple, et ils auraient dû lui dire : “Maintenant vous ne pouvez pas garder cette loi parfaite : je sais que vous  ne pouvez pas garder cette loi parfaite, mais actuellement dans quelle mesure pouvez-vous la garder ?”.

“Eh bien, nous ne pourrions pas la garder plus que de la moitié ” . “ Très bien, alors gardez-en la moitié”. Et à un autre, “Quelle quantité de loi peux-tu garder ?”. “Oh, peut-être les trois quarts ” .

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“ Très bien, va et gardes-en les trois quart s ” .

Mais au lieu de faire cela, ces Scribes et Pharisiens étaient disposés à dire : “Si vous ne vivez pas à la hauteur même (de cette loi) vous n’êtes pas bons. Nous les Pharisiens et les Scribes, nous vivons à cette hauteur”. Jésus se moquait d’eux, en disant : “Vous êtes des hypocrites ; vous savez que vous ne gardez pas plus cette loi que ces gens-là ; vous savez que vous êtes aussi mauvais qu’ils le sont, et dans le sens d’être hypocrites, vous êtes bien pires qu’ils ne le sont”.

Alors Jésus leur dit que la fin de leur Age était proche et, quoi qu’ils aient fait dans le passé, le temps était venu où ils devraient se faire des amis au lieu de tourner les gens contre eux-mêmes ; ils auraient dû gagner la sympathie du peuple au lieu de repousser les masses en disant : “Vous êtes des pécheurs, nous ne voulons pas manger avec vous, ou n’avons rien à faire avec vous”. Ils auraient dû être compatissants et essayer d’aider le peuple en disant : “Faites de votre mieux ; cette loi de Dieu est une loi parfaite, et aucun homme ne peut la garder entièrement, mais commencez et essayez de faire du mieux que vous pouvez et la bénédiction de Dieu sera avec vous proportionnellement”.

Vous voyez il y avait une leçon pour les Scribes et les Pharisiens concernant ce qu’ils auraient dû faire en considérant le fait qu’ils étaient sur le point de perdre leur économat. La dispensation  de la loi était sur le point de s’achever ; c’est une raison pour laquelle ils auraient dû s’abaisser et faire du mieux qu’ils pouvaient pour être compatissants avec le peuple. Mais, en s’adressant à Ses disciples, Il leur donna une leçon, et aussi à vous et à moi, en disant : “Faites-vous des amis avec le mammon  de l’injustice”. Vous possédez quelque chose qui pourrait être appelé le mammon de l’injustice — c’est-à-dire certaines choses que le monde estime dans ce temps présent, et partout où vous pouvez employer les bénédictions terrestres, argent, influence, ou toute autre chose pour vous faire des amis, faites-le ; n’essayez pas de vous faire des ennemis parmi le peuple en général. La vraie leçon que vous, en tant que Mes disciples, devriez avoir à l’esprit est que vous voulez faire du bien aux gens et que, comme Mes disciples, vous voulez apporter Mon message au plus grand nombre possible de gens. C’est pourquoi employez toutes les autres choses comme subordonnées à ceci de sorte que vous puissiez avoir plus de puissance, d’influence et que vous puissiez accomplir plus de bien à cet égard. Considérez vos intérêts terrestres comme secondaires de toute façon et si, en sacrifiant un dollar ou cent dollars ou même mille dollars, vous pouvez ainsi augmenter votre influence et votre capacité de servir le Seigneur et la justice, soyez très contents de l’occasion. Vous devez chercher en premier lieu et principalement  le Royaume de Dieu et sa justice et laisser toutes les autres choses, tous vos intérêts terrestres à Dieu pour qu’Il en prenne soin, n’adorez pas mammon, n’adorez pas l’argent , n’adorez pas les intérêts terrestres, mais adorez Dieu et Sa justice, et ces choses prendront soin d’elles-mêmes.

EDEN — Emplacement du jardin.

Question (1911) — Où se trouvait le Ja rdin d’Eden ?

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Ont-ils jamais trouvé un endroit où sortait un fleuve qui se divisait en quatre rivières ?

Réponse. — On affirme qu’il y a un endroit semblable à proximité de la Macédoine : je ne l’ai jamais vu. Je ne connais pas le bien-fondé de cette affirmation. Mais si un tel endroit existe, il a survécu aux ravages du déluge de façon remarquable.

Je ne m’attendrais pas à ce qu’il y ait des traces du Jardin d’Eden si je croyais en un déluge, et je crois au déluge. Je ne pense pas qu’il aurait laissé plus de signes du Jardin d’Eden qu’il n’en aurait laissé de tout autre jardin.

EGLISE — Concernant le besoin d’un Médiateur.

Question (1907) — En tant qu’individus, avons-nous besoin de Christ comme notre Médiateur avant de devenir membres de Son Corps ?

Réponse. — Je réponds que si nous avions eu besoin de Christ comme Médiateur, alors Dieu Lui aurait pourvu le rôle de médiateur, et le fait que Dieu ne Lui a pas pourvu le rôle de médiateur pour nous, prouve que nous n’avons pas besoin de Lui en tant que tel. Les Ecritures n’ont jamais parlé d’un médiateur excepté du point de vue d’une alliance. Toutes les fois que les Ecritures parlent d’un médiateur, elles en parlent toujours en rapport avec une alliance. Comme, par exemple, il y eut Moïse, le médiateur de l’Alliance de la Loi, et Christ le médiateur de la Nouvelle Alliance. Abraham n’eut pas de médiateur.

Pourquoi ? L’Apôtre Paul explique que la première alliance était toute de Dieu, et Dieu est Unique et là où il n’y a qu’une partie, il n’y a pas besoin de médiateur. Que démontre-t-Il ? Pourquoi, dans l’Alliance originelle qu’Il fit avec le père Abraham, aucune condition ne fut-elle spécifiée ? Dieu dit, je ferai ceci et cela. Il ne dit pas : Je ferai ceci et cela si vous faites ainsi et ainsi. Là où il y a simplement une promesse sans condition un médiateur n’est pas nécessaire pour réaliser les plans et veiller à ce que les deux parties agissent justement l’une envers l’autre. Il n’y a pas deux parties dans cette alliance. Dieu en est la seule partie. L’Alliance de la Loi fut faite avec la nation d’Israël. Sommes-nous sous la Nouvelle Alliance ? Non, parce que ce n’est pas encore le moment de la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Alliance appartient au futur. Comme nous le lisons : “Après ces jours-là, je ferai une nouvelle alliance avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda”. Appartenez-vous à la maison d’Israël ou à la maison de Juda ? Non. Alors la Nouvelle Alliance n’est pas pour vous. Si nous sommes fidèles, nous serons membres de la classe du Médiateur de cette Nouvelle Alliance. En d’autres termes, vous et moi sommes invités à devenir membres du Médiateur de la Nouvelle Alliance. Christ est le Médiateur, mais Il va avoir une Epouse. On pourrait dire : Où entrons-nous ? Sous quelle Alliance sommes-nous ? Nous sommes sous l’Alliance originelle qui ne nécessita aucun médiateur. L’Eglise n’a pas besoin d’un médiateur. De quoi a-t-elle besoin ? Ses membres peuvent-ils s’approcher du Père directement ? Non. Eh bien, de quoi ont-ils besoin ? Ils n’ont besoin que de ce que les Ecritures nous disent que nous possédons — un Avocat auprès du Père.

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EGLISE — Encouragement au voeu et violation de la conscience.

Question (1909) — Le fait d’exhorter à prendre le vœu ne concerne-t-il pas ce sujet ?

Réponse. — Je ne vois pas exactement ce que cela signifie.

Presser quelqu’un de façon inconvenante à prendre le vœu pourrait être quelque chose dans ce sens. Il serait inconvenant d’encourager qui que ce soit à prendre un voeu quelconque contre sa conscience — mais il serait convenable d’encourager à ce qu’on pense être pour son bien. Il serait convenable de lui faire savoir ce qu’on pense être son avantage dans le sujet donné. On ne devrait pas encourager à ce sujet si ce n’est du point de vue des Ecritures. Quand l’Apôtre Paul dit : “Je vous exhorte, donc” mais que vous dites : “Paul tu pousses trop à cela”. Non. Si c’est contre votre conscience, ne présentez pas votre corps en sacrifice vivant. Où est-il dit dans la Bible que vous devez vous présenter en sacrifice vivant ? Il n’en est question nulle part. Ce que vous devez faire est un ordre. Le Seigneur nous dit qu’Il Lui est agréable de nous avoir si nous présentons notre corps en sacrifice vivant. “C’est maintenant le temps convenable”. Vous et moi savons quels sont les privilèges et quelles sont les récompenses — aussi l’Apôtre Paul comprit quelle serait la récompense pour ceux qui se soumettraient et il dit : “Je vous exhorte, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est de votre part un culte raisonnable”. Il en est de même pour le voeu. Rien n’ordonne dans les Ecritures que vous devriez faire ce voeu-là ou un autre, mais les Ecritures indiquent que ceux qui sont du peuple du Seigneur devront faire des vœux démontrant leur résolution. Un voeu est un acte volontaire de votre propre part. Mais vous demandez : “Avez-vous jamais fait  un voeu, frère ?”. Oui, monsieur ; j’en ai fait un grand nombre. “Ont-ils été une bonne chose pour vous ?”. Oui, je les ai trouvés très bons. J’ai fait le voeu de consécration au Seigneur — que tous mes actes et paroles Lui soient agréables. Vous dites : “C’est un voeu assez complet. Vous êtes esclave de ce voeu”.

Oui, monsieur ; étant libérés de la loi du péché et de la mort, nous devenons les serviteurs de la loi de la justice — nous devenons l’esclave du Seigneur Jésus-Christ. Je n’ai pas du tout de liberté. Je suis engagé à faire ce que je crois être la volonté du Seigneur. Je suis heureux d’être l’esclave du Seul Juste. Je ne serais pas votre esclave ou celui d’un quelconque gouvernement ou système. Je n’ai jamais appartenu à aucune église si ce n’est celle qui fut l’église congrégationaliste et que j’ai quittée.

Maintenant, je ne suis sous la coupe d’aucune personne ou chose dans le monde entier — seulement sous celle du Seigneur. Si vous avez la compréhension correcte de ce que j’écris, vous comprendrez que je ne vous demande jamais d’être asservi à quelqu’un ou à quelque chose — mais seulement au Seigneur. Il y a un voeu que vous pouvez faire de façon convenable. C’est le voeu du mariage entre le mari et la femme. Mais tous les autres voeux je veux les faire au Seigneur et je les veux tels qu’ils me rendent plus soumis à Sa volonté. Lorsque j’étais

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enfant, je n’ai jamais fait le voeu de tempérance car il me semblait que ce serait me lier à quelqu’un d’autre. Si jamais je viens à comprendre que je dois faire ceci pour le Seigneur, je le ferai comme ma responsabilité que je reconnais être envers le Seigneur. Cette question semblerait signifier que celui qui l’a posée avait à l’esprit que j’encourageais quelqu’un au voeu dans le sens d’étouffer son jugement, Non. Je suggère seulement qu’il regarde la question soigneusement, avec prière, et qu’il regarde s’il n’y aurait rien à son avantage ou son désavantage. Si vous voyez quelque chose à votre avantage, prenez-le. Sinon, ne le prenez pas. Je pense à un voeu que j’ai fait il y a quelques années. C’était après quelques-unes des séances de projection d’images en rotation qu’il y avait dans toutes les villes — des images animées — devant le public. Je regardai plusieurs d’entre elles et, après être sorti, je réfléchis à la question et me dis : Je ne crois pas que ce soit profitable pour moi de regarder au travers de cette boîte. Je fis le voeu de ne jamais regarder à

nouveau. Vous dites : Etait-ce un péché de regarder au travers ? Non, pas du tout. Mais pour moi ce serait maintenant un péché si je le faisais.

EGLISE — La violation de la conscience en ce qui concerne la soumission.

Question (1909) — Jusqu’à quel point pouvons-nous réprimer notre jugement à propos du principe de la soumission ?

Réponse. — Violer notre jugement est une chose et violer notre conscience est une autre chose. S’il s’agit de la question de violer notre conscience ou notre jugement, je dirais qu’il est mieux de violer notre jugement, car nous ne devons pas violer notre conscience. S’il est simplement question du jugement et si la responsabilité du jugement ne nous incombe pas, laissons cela à l’assemblée. Soumettons notre jugement aux autres — soumettons notre pensée à la décision des autres. Si votre jugement est meilleur que celui des autres, vous devez le communiquer aux autres — et ensuite soyez tranquille. Autrement vous seriez comme le juré qui dit que les autres onze hommes étaient insensés parce qu’ils ne voyaient pas le sujet de la même façon que lui.

EGLISE — La soumission aux anciens.

Question (1909) — Le principe de soumission devrait-il nous conduire à accepter, par exemple, la forme de prière suggérée par un ancien ?

Réponse. — Dans l’organisation de l’Eglise, il serait raisonnable  de notre part de nous soumettre aux arrangements de l’assemblée en ce qui concerne le rassemblement pour le culte.

Si nous faisons partie du peuple consacré du Seigneur, il nous incombe de décider de l’ordre de la réunion, et il serait convenable pour ceux qui se rassemblent de dire ce qui doit être fait en l’absence d’un tel ancien. Il serait aussi convenable de la part d’un ancien de dire qui présidera la réunion en son absence ; et il serait convenable pour celui que l’ancien désigne d’obéir avec douceur à ses suggestions, autant que possible, comme dit l’Apôtre : “Soyez soumis les uns aux autres”. Par exemple, si

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frère Sherman ouvrait cette réunion et s’il choisissait de dire : “ Levons-nous pour chanter tel cantique”, si aucune faiblesse physique ne s’y oppose, nous nous lèverons au lieu de dire : “Qui vous a donné la liberté de nous donner l’ordre de nous lever ?” ou, pour illustrer, supposons que quelqu’un dise : “ Devons-nous baisser la tête pour la prière ?” et qu’un autre dise : “Eh bien, j’ai l’habitude de me mettre debout lorsque je prie. Je vais me lever”. Avoir une certaine somme de bonne volonté pour tomber d’accord avec tout ce qui n’est pas un problème de notre conscience est une bonne chose. Le peuple du Seigneur possède un grand esprit de combativité et nous ne serons pas vainqueurs à moins que nous ne possédions cette qualité. Mais si nous ne la contrôlons pas, il est probable qu’elle nous rend querelleurs, difficiles à faire des progrès, difficiles à vivre. Nous devrions nous soumettre autant que possible à chaque règlement raisonnable. Si chacun revendiquait son propre droit et imposait sa propre volonté, il y aurait continuellement de la confusion. C’est une bonne chose d’avoir à se soumettre les uns aux autres ; c’est une bonne chose d’apprendre à se soumettre — mais quand c’est une affaire de conscience, nous devons avoir suffisamment de courage et d’énergie pour soutenir cette conscience de façon à ne pas la violer. Il y a d’innombrables choses dans le monde qui n’ont pas du tout trait à la conscience.

EGLISE — Parce que Tu as abandonné ton premier amour.

Question (1909) — Quelle est la signification de ces mots : “ Parce que tu as abandonné ton premier amour” ? (Apoc. 2 : 4).

Réponse. — Ces mots, vous vous en souvenez, s’appliquaient à la première condition des membres de l’Eglise, et nous pensons qu’ils signifiaient qu’il existait un amour pour Jésus et pour Dieu, et le grand Plan de Salut manifesté au temps de Jésus et des Apôtres, pendant une courte période durant le premier siècle et que, graduellement, cet amour et ce zèle ont diminué et ils ont perdu leur premier amour. D’une façon générale, cela peut être appliqué à chacun. J’en ai rencontré qui, au début, trouvaient la vérité de Dieu très précieuse et douce, mais finalement apparurent persécution et opposition et ils découvrirent combien cela coûterait ; ils ne prirent pas conscience de leurs privilèges, qu’il était nécessaire de prouver s’ils étaient dignes, et certains d’entre eux ont perdu leur premier amour et sont devenus tièdes dans leur attitude vis-à-vis de la Vérité. Ne devenez pas tièdes, mais soyez très zélés. La course céleste exige tout le zèle et toute l’énergie que vous et moi pouvons employer.

Plus vous et moi pouvons voir la beauté du Plan divin, du privilège de régner avec notre cher Rédempteur, et le peu que nous pouvons offrir en sacrifice, plus nous devrions apprécier le privilège de faire tout ce que notre main trouve à faire avec notre pouvoir.

EGLISE — Dieu établit les membres.

Question (1909) — En 1 Corinthiens 12 : 28, nous lisons : “Dieu a placé les uns dans l’assemblée : — d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs ; … des aides, des gouvernements”. Qui sont les gouverneurs et jusqu’à quel degré gouvernent-ils ?

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Réponse. — Il n’est pas dit, gouverneurs, mais règle, loi ou ordre gouvernementaux. L’assemblée entière, par la direction de la Parole de Dieu, reconnaît certaines règles comme convenables, la façon méthodique de conduire des réunions. Tout en fant de Dieu qui fait un progrès sur le chemin du Seigneur devrait venir à la place où il pourrait voir la sagesse de certaines règles dans l’Eglise de Christ. Quiconque ne désire pas reconnaître les règles et règlements établis pour l’Eglise est, dans cette mesure, un anarchiste. Nous croyons en la loi du pays ou de cette ville. Il vaut mieux avoir certaines règles ou lois, même si elles sont imparfaites, qu’en être dépourvu. Nous admettons qu’il puisse y avoir trop de lois, règlements et restrictions, mais l’Eglise du Seigneur doit chercher à connaître, apprécier et utiliser la liberté que Dieu donne — chaque chose doit être faite convenablement et en ordre. L’objectif de chaque assemblée devrait être d’avoir autant de liberté que nécessite le bien de chaque assemblée. Aussi, Dieu est le seul que nous devons reconnaître, le seul qui a établi l’ordre dans l’Eglise.

EGLISE — Trouble dans une assemblée.

Question (1910) — Dans le cas où une petite amertume s’est établie entre deux frères dans l’église, et où ils refusent de s’adresser la parole et où il apparaît à toute l’assemblée qu’ils ne sont pas en parfaite communion, quelle devrait être l’attitude des anciens dans ce cas ? Devraient-ils rendre l’affaire publique, ou devraient-ils lui permettre de suivre son cours, particulièrement si elle ne gêne pas l’église d’une façon générale ?

Réponse. — Ma pensée serait, frère, qu’il peut y avoir certaines affaires personnelles, et que l’église agira mieux en ne les remarquant pas, mais qu’elle fera selon ce que dit la Bible, comme Dieu le fit dans certaines choses. Nous lisons que Dieu ferme les yeux sur certaines choses. Et l’église aussi a besoin de fermer les yeux sur certaines choses — c’est-à-dire ne pas les remarquer. Maintenant, là où il y a un petit différend entre deux personnes, si l’église tentait de s’interposer elle serait peut-être occupée tout le temps. Mais chacun devrait se souvenir qu’il serait convenable de le leur faire remarquer, et si l’une ou l’autre ou les deux parties provoquent des divisions, les autres devraient le leur faire remarquer ou observer, et ne pas les traiter aussi cordialement — non pas les repousser comme frères, mais ne pas leur donner de fonction ou de service dans l’assemblée, et les traiter uniquement un peu plus froidement, parce qu’elles ne marchent pas avec circonspection, apparemment, mais occasionnent une certaine division. Ensuite, il serait convenable de la part de chaque ancien, s’il pense avoir entrevu une bonne opportunité, d’avoir une petite conversation privée avec l’un ou l’autre de ces frères et dire, “frère, y a-t-il un point dans votre affaire où je puisse vous aider ? J’ai remarqué que vous et frère Brown ne vous comportez pas bien ; je veux vous dire, en tant qu’ancien de l’église, n’oubliez pas Matth. 18 : 15 ; si frère Brown vous a fait du tort, n’oubliez pas ces passages des Ecritures, et si je peux vous être utile, à chaque instant je serai prêt”.

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“Bien, je veux vous dire à ce sujet”.

“Non, frère, je ne souhaite pas que vous me le racontiez ; je pense qu’il serait mauvais pour moi d’écouter l’affaire ; elle doit me parvenir de façon biblique régulière. S’il y a un différend entre vous et frère Brown, je ne souhaite pas l’entendre, il serait mauvais pour moi de vous encourager à me le faire connaître. Dieu a pourvu une méthode comme le dit Jésus en Matth. 18:15-17. Il nous dit comment nous devons agir — aller premièrement vers lui, essayer de faire le point avec frère Brown ; si vous ne réussissez pas à le faire et s’il vous fait du tort et vous fait ressentir que vous ne pouvez être un bon frère pour lui, alors venez et prenez deux frères avec vous. Si vous voulez m’inviter à aller avec vous, je serai heureux de vous rendre service et de faire tout ce que je peux pour apporter la paix et l’harmonie. Mais je ne souhaite rien entendre avant ; ce ne serait pas convenable ; je ne serais pas dans une position convenable si j’écoutais tout ce que vous avez à me dire. Si frère Brown vous a fait tort, allez vers lui et ensuite, après avoir échoué, si cela a encore assez d’importance dans votre esprit pour provoquer une rupture entre vous et lui, alors, comme le disent les Ecritures, prenez un ou deux autres et ayez un entretien, et s’il y a encore de la négligence et si ni vous ni lui ne pouvez entrevoir la chose de façon harmonieuse, alors elle peut être rapportée devant l’église si vous le souhaitez, mais pas avant cela”.

EGLISE — Opposition dans.

Question (1910) — Les forts dans notre église sont opposés à la Vérité présente ; ceux qui sont le plus fidèles ne sont pas des instructeurs et sont jeunes dans la Vérité. Les opposants maintiennent les assemblées, car maintenant ce sont principalement des anciens. Que doivent faire les fidèles, la faible majorité ?

Réponse. — Bien, je n’ai aucune idée sur la provenance de la question, aussi je peux y répondre avec la plus grande liberté. Je peux voir qu’il y a certains principes contenus dans tout ce que le Seigneur a stipulé en ce qui concerne Son peuple, et qu’ils doivent choisir en son sein, comme anciens ou frères anciens, ceux qui sont le plus qualifiés pour représenter le Maître dans l’assemblée. Si certains parmi ceux qui ont été longtemps dans la Vérité et qui possèdent une capacité naturelle sont devenus tels que ce frère pense évidemment qu’ils sont devenus, alors ils devraient être considérés du point de vue de l’Apôtre comme impulsifs, et il serait convenable pour l’assemblée de suivre ce qu’elle croit être la volonté du Seigneur concernant leur élection ou leur non-élection pour la fois suivante.

Je pense qu’il serait nuisible pour des frères qui sont réellement dans cette condition d’être élus à une quelconque place importante. La meilleure chose pour eux et le meilleur service à leur rendre serait de leur permettre de rester en dehors de toute charge d’enseignement pendant un moment, même si cela semblerait gêner l’apparente prospérité de l’assemblée. Cela ne la gênerait probablement pas parce que ceux qui sont dans un aussi mauvais état d’esprit, comme l’indique cette question, seraient

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certainement à même de faire plus de mal que de bien chaque jour, et à chaque réunion, et de retirer plus de mal que de bien. Cependant, cela n’implique pas que le frère qui a écrit cette question a l’opinion convenable sur le sujet. Peut-être a-t-il une mauvaise impression ; je ne suis pas compétent pour juger, ne connaissant rien sur le sujet, rien sur les anciens, rien sur celui qui a écrit la remarque. Mais il serait de son devoir et celui de toute l’assemblée d’essayer de paraître aussi calme, patient et bienveillant que possible en ce qui concerne le sujet envers les anciens qui ont servi. Et peut-être ne serait-il pas imprudent de la part du frère de rendre visite à chacun des anciens qu’il considère comme n’étant pas tout à fait compétent, un à la fois, et de leur dire gentiment ce qu’il craint, de suggérer qu’il ne souhaite pas juger, mais qu’il voit certaines choses, et leur demande de considérer ces choses — si l’adversaire ne serait pas en train de remporter un avantage sur eux, et d’avoir un bon entretien fraternel. Généralement, s’ils se mettent en colère à ce propos et si vous avez été très aimable et prévenant dans la façon de le présenter, cela démontre qu’il y a quelque chose de mauvais. Il se peut qu’ils ne soient pas nécessairement d’accord ; il se peut qu’ils disent, pourquoi, frère, m’avez-vous mal compris. Je n’ai pas du tout dit cela ; vous avez regardé cela d’une façon trop critique ; ce que je voulais dire c’était ceci et cela. En tout cas, cela devrait être un moyen d’aider ceux qui seraient dans cette mauvaise condition. Avant d’entreprendre quelque chose de ce genre, je conseillerais à quiconque voudrait entreprendre une

telle chose dans le sens de corriger un frère ou une soeur, ou même donner une suggestion à quelqu’un, de faire premièrement  de la question un sujet de prière, de s’assurer que son propre coeur et son propre esprit sont justes, qu’ils ne possèdent aucune amertume et qu’ils ont considéré les choses aussi généreusement que possible. Conduisons-nous nous-mêmes d’abord justement — comme l’a démontré le Seigneur ; rejetons d’abord toute poussière, ou poutre, selon le cas, de notre propre oeil, et ensuite avec la vue plus claire, vous vous serez rendus aptes à être une bénédiction pour le frère qui a une poussière ou une poutre dans l’oeil.

EGLISE — Membres du Corps de Christ.

Question (1910) — Est-il correct de dire que nous sommes membres du Corps de Christ à la fois comme êtres  humains justifiés et comme Nouvelles-Créatures ? Ma question est provoquée par le fait que dans la dernière Tour vous dites que nous sommes membres de Lui comme Nouvelles-Créatures, membres de Christ spirituellement, et non de l’homme Christ Jésus. A un autre endroit vous expliquez dans le Vol. VI que, durant l’Age de l’Evangile, le Petit Troupeau était Christ dans la chair.

Réponse. — Je ne suis pas sûr d’avoir saisi la pensée du questionneur, mais dans mon propre esprit il n’y a pas de contradiction entre les déclarations de la Tour et de l’Aurore.

Par conséquent, je répéterai ma pensée sur le sujet et la rendrai peut-être plus claire pour le questionneur. Je pense que nous ne sommes pas du tout membres du

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Corps de Christ, en aucun sens du mot, jusqu’à ce que nous ayons fait notre consécration, et jusqu’à ce qu’Il ait affecté Son mérite pour combler notre insuffisance, et jusqu’à ce que le Père nous ait acceptés et nous ait engendrés de Son saint Esprit. Alors, nous sommes des Nouvelles-Créatures et, comme telles, des membres en perspective du Corps de Christ. Nous sommes appelés le Corps de Christ, appelés la Sacrificature Royale à partir du moment où nous faisons notre consécration ; si nous échouons, alors nous renonçons à être membres du Corps du Grand Souverain Sacrificateur et nous devenons seulement des membres de la maison de la foi, ou des membres de la classe de la Grande Foule, ou membres de la classe des Vierges folles ; mais nous ne devenons pas des membres de Son Corps jusqu’à ce que nous ayons accompli notre consécration. Nul n’est compétent  pour dire d’un autre qu’il a cessé d’accomplir sa consécration. Il ne nous est pas donné de déterminer qui en fait partie et qui n’en fait pas. C’est le travail qui appartient au Seigneur, et c’est à Lui de déterminer quels sont ceux qui sont dans le Corps et qui peuvent y demeurer. “Tout sarment EN MOI qui ne porte pas de fruit (d’amour, les fruits de l’esprit), il (le Père) l’ôte. Tout sarment qui demeure EN MOI, il le nettoie afin qu’il porte plus de fruit. En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit” .

EGLISE — Quand présentée au Père.

Question (1910) — “ Or, à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez et de vous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie”. L’Eglise sera-t-elle présentée immédiatement au Père au commencement ou à la fin du Règne millénaire ?

Réponse. — Sans aucun doute au début du Règne millénaire. C’est mon opinion. Nous sommes déjà des enfants de Dieu et le banquet mentionné par les Ecritures est le Souper de mariage de l’Agneau ; selon ma compréhension, il figure ou représente symboliquement notre union avec le Seigneur sur le plan de la gloire et qu’Il nous présentera irréprochables devant le Père. Pourquoi devrait-il y avoir un délai de mille ans ? Je peux penser qu’il n’y a aucune raison. Je m’attends à voir le Père peu de temps après que j’aurai été changé. Je comprends toutefois qu’il y aura un petit délai parce qu’apparemment l’Eglise sera changée en premier et que, vraisemblablement, il y aura un petit retard en attendant la Grande Foule ; parce que, rappelez-vous, en Apocalypse, après avoir décrit la chute de Babylone dans le chap. 18, et ceux qui ne sortent pas de Babylone, la classe de la Grande Foule, nous lisons dans le chapitre 19 que Babylone est tombée et que les noces de l’Agneau sont venues, et que Son Epouse s’est préparée. Ceux qui parlent ne sont pas de cette classe heureuse, mais ils disent : Réjouissons-nous car il est arrivé, nous nous réjouissons que la classe de l’Epouse soit entrée. Le Mariage est une chose et le Souper en est une autre. Ainsi, un message vient à cette Grande Foule, disant, Bienheureux ceux qui ont été conviés aux noces de l’Agneau. Ma compréhension est que les membres de la classe de la Grande Foule doivent progresser pour obtenir le glo-

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rieux privilège d’entrer avec l’Eglise dans cette grande réjouissance. Elle est principalement pour l’Eglise, mais la Grande Foule y participera. Ainsi sont-ils figurés dans le Psaume 45 comme l’Epouse qui est toute gloire dans l’intérieur ; elle sera amenée au Roi en vêtement de belles broderies d’or et les vierges, ses compagnes, la suivront, et elles seront aussi amenées devant le Roi. Ceci représente les deux classes, le Petit Troupeau et la Grande Foule.

EGLISE — Concernant les Justifiés avant 1910.

Question (1910) — Tous les justifiés sont-ils acceptés avant la fin d’octobre 1910, ceci donnant les années qui restent pour le rassemblement de la Grande Foule ?

Réponse. — Je comprends que la Grande Foule existe déjà et que ses membres ne seront pas rassemblés spécialement, mais qu’ils seront manifestés. Babylone tombera et cela les libérera, car ils n’eurent pas de courage suffisant pour en sortir ; quand les murs tomberont, ils s’affranchiront, mais il sera trop tard pour gagner une récompense spéciale. Mon opinion est qu’il est possible que l’Eglise soit ici jusqu’à octobre 1914, ainsi que la Grande Foule, et à ce moment-là Babylone tombera, ce qui mettra en pièces toutes les barrières, etc., et laissera libre la Grande Foule. Nous nous attendons à ce que tous les membres du Petit Troupeau seront tous changés vers ce moment-là.

EGLISE — Enfants de quelle alliance.

Question (1910) — Lorsque Pierre dit aux Juifs : “ Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a établi e avec nos pères, disant à A braham : en ta semence seront bénies toutes les familles de la terre”, de quelle alliance veut-il parler — de l’Alliance de Sara ou de la Nouvelle Alliance de l’Age millénaire ?

Réponse. — Bien ; l’Alliance que Dieu fit avec nos pères devait s’appliquer spécialement à l’Alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob. Ils furent les pères ; le Père Abraham, le Père Isaac, le Père Jacob. Dieu fit la première directement avec Abraham, la renouvela avec Isaac, et ensuite avec Jacob, de sorte que ce fut l’Alliance. Ainsi, les Israélites étaient dans un ordre processionnel naturel pour recevoir les bénédictions en premier ; mais bien que, en tant que nation, ils aient rejeté Dieu et crucifié le Messie, ceci ne devait cependant pas être retenu contre eux, car ils n’avaient pas été rejetés comme individus, bien qu’ils l’aient été en tant que nation — ils étaient toujours dans la ligne de faveur spéciale. Vous vous souvenez du merveilleux discours de Pierre le jour de la Pentecôte, expliquant comment, à travers leurs anciens, les Juifs avaient saisi Jésus et, par des mains iniques, avaient crucifié le Fils de Dieu. Ils eurent le coeur saisi et dirent : Que ferons-nous ? Ils virent qu’une grande condamnation s’attacherait au meurtre du Fils de Dieu, leur Messie. Que devons-nous faire ? Et les paroles de l’Apôtre furent celles-ci : Repentez-vous et Dieu sera miséricordieux envers vous, les enfants d’Abraham, et ceux qui suivent la direction  des prophètes. Venez en accord avec Dieu et efforcez-vous d’être repentants. Je paraphraserai le sujet. Jésus déclara, cinq jours avant la crucifixion… votre maison vous est laissée

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déserte. Vous ne me verrez plus jusqu’au jour, le Jour millénaire, quand vous direz : Béni est celui qui vient au nom du Seigneur. Mais Pierre désire attirer l’attention sur le fait qu’ils n’étaient cependant pas arrachés. Alors que la nation était arrachée, les individus ne l’étaient pas. Soixante-dix semaines d’années  furent accordées à cette nation d’une façon spéciale. A la fin de soixante-neuf semaines, le prince Messie viendrait et, quand Jésus fut baptisé, à la fin de soixante-neuf semaines, c’était le temps fixé pour cela. Ensuite, la seule semaine, la soixante-dixième semaine de sept années, demeurait, et Jésus, durant la première moitié, durant trois ans et demi, accomplit tout Son ministère et mourut au milieu de cette semaine, comme le prophète l’avait prédit : “Il sera retranché et pas pour lui-même au milieu de la semaine”. Mais, voyez-vous, après la mort de Jésus, il demeurait encore trois ans et demi de faveur qui leur étaient dus, de ces soixante-dix années. Une moitié de la dernière semaine leur était encore due selon l’alliance ou promesse de Dieu qu’Il leur donnerait les soixante-dix semaines complètes. Ce fut dans cette dernière moitié de la soixante-dixième semaine, trois ans et demi après la croix, que le grand travail fut fait parmi les Juifs. Ainsi, le Seigneur déclara qu’Il abrégerait l’affaire en justice, car un travail abrégé serait fait.

Comment serait-il abrégé ? En ce qu’Il abandonna la nation au moment où Il mourut. Avait-Il un droit quelconque de l’abréger ? Oui. Il l’abrégerait en justice. Cela était juste dans le sens que Dieu ne leur fit pas d’injustice, mais une grande faveur, en rejetant la nation et en achevant le ministère au milieu de la semaine. Cela Lui permit de monter aux cieux et de paraître en la présence de Dieu, d’asperger le sang de réconciliation sur le propitiatoire, et la bénédiction de Dieu vint sur l’Eglise en attente dans la chambre haute à la Pentecôte. Et ainsi durant cette dernière moitié de trois ans et demi, les membres de cette Eglise furent sous le ministère de l’Esprit au lieu d’être simplement enseignés et d’écouter, etc. Avant de mourir, Il déclara : J’ai beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pourriez les supporter maintenant. Cependant, lorsque le saint Esprit fut répandu, ils furent grandement bénis. C’est pourquoi le fait que notre Seigneur mourut au milieu de la soixante-dixième semaine, ou trois ans et demi avant que leur faveur cessât, fut à leur avantage. C’était en justice, en leur faveur. Par conséquent, ils appartenaient toujours à la promesse, ils n’étaient pas rejetés.  L’Apôtre Paul parle d’une date ultérieure, quand il dit que certaines de ces branches furent arrachées, mais Pierre parlait à un moment avant qu’aucune soit arrachée. Jésus dit, avant la crucifixion : Votre maison vous est laissée déserte. Individuellement, ils étaient sûrement les favoris de Dieu, et ainsi Pierre avait raison de dire : Vous êtes toujours les enfants de la promesse, vous êtes toujours de l’arbre original, vous  n’avez pas été arrachés ; ainsi donc, repentez-vous et revenez en harmonie avec Dieu.

EGLISE — Concernant le fait de recevoir le sang avant d’être sacrifiée

Question (1910) — L’Eglise reçut le sang de Jésus avant d’être sacrifiée. N’aurait-il pas été raisonnable que le bouc reçoive le sang du taureau avant d’être sacrifié ?

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Réponse. — Non. Lorsqu’une personne ne peut voir une chose, il n’est pas utile d’en parler, quand c’est un sujet de types. Le sujet d’un type doit être vu à partir de l’esprit [mind].

Si le type le disait explicitement, ce serait différent. Si une personne ne peut le voir, il ’est pas utile d’en parler ; c’est une affaire d’aveuglement à cet égard. Vous dites : Je ne peux pas voir la pendule. Je suis désolé, car je peux voir la pendule.

EGLISE — Concernant le Médiateur.

Question (1910) — Maintenez-vous toujours que les membres de l’Eglise n’ont jamais eu besoin d’un Médiateur pour les introduire auprès du Père et les réconcilier avec Lui ?

Réponse. — Oui, c’est ma compréhension. (Ecoutez, écoutez). Le père Abraham fut présenté au Père ou le Père Se présenta Lui-même au père Abraham et fit une alliance avec lui ; il n’y avait pas de médiateur dont on ait jamais entendu parler  ; il en fut de même avec Enoch, qui marcha avec Dieu et que Dieu prit. Il n’y eut pas de médiateur en cela. Dieu ne pouvait  donner à l’un ou l’autre de ces hommes un rétablissement complet dans Sa faveur dans le sens de leur donner la vie éternelle.

La signification du terme médiateur est “personne qui s’entremet entre”, pour conserver séparées deux parties en désaccord et pour les réconcilier l’une avec l’autre. Mais un avocat est celui qui demeure à côté de, pour être le porte-parole, pour pouvoir aider dans la situation, et ainsi l’Apôtre ne dit pas : nous avons un Médiateur, mais il dit, nous avons un Avocat auprès du Père. L’Eglise a l’Avocat. Pourquoi, alors, y a-t-il cette différence  à savoir que certains ont un Avocat, et certains un Médiateur ? Parce que le monde est cette partie de l’humanité qui n’est pas encore réconciliée ; elle a besoin d’un Médiateur pour l’introduire, l’instruire et l’entraîner, tandis que la classe que Dieu accepte dans le temps présent doit être dans une attitude d’esprit semblable à celle d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, ou d’Enoch ; quels qu’ils puissent avoir été par nature, ils doivent être venus au Seigneur dans le sens de désirer être Siens, et de Lui abandonner leur volonté ; autrement Il n’aurait pu les recevoir. Pour ceux que nous avons cités, il n’y avait pas d’Avocat avant que Jésus vint et, par conséquent, ils n’auraient jamais pu obtenir la vie éternelle. Tout ce qu’ils pouvaient obtenir était l’amitié avec Dieu — ils ne pouvaient être présentés au Père dans le sens d’entrer dans la communion divine, mais nous le faisons d’abord en nous détournant du péché ; en second lieu, en nous approchant de Lui et ensuite Il s’approche de nous ; puis Il attire notre attention sur le Sauveur. Nous sommes alors présentés au Seigneur qui devient notre porte-parole, notre Avocat ; Il a promis de réserver Son mérite pour couvrir notre imperfection de façon à compenser ce dont nous manquons physiquement  et en tous points, afin que nous puissions présenter une offrande pouvant être acceptée par Dieu. Il compensa pour moi ce dont je manquais, mais Il ne se plaça pas entre nous parce que Dieu m’avait déjà attiré et Il vous a attirés ; comme le disent les Ecritures : nul ne vient au Père que par Moi, et

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encore : nul ne peut venir à Moi … si mon Père ne le tire. Ceci se passe dans le temps présent. Il n’en sera pas ainsi dans le futur. Ce ne sera pas le Père qui attirera dans l’Age millénaire, parce qu’au commencement de l’Age millénaire le Père remettra le monde entier dans les mains du Rédempteur, qui a acheté ou fait l’application de Son mérite pour tous les humains ensemble. Durant l’Age millénaire le grand Médiateur les élèvera,  les élèvera, et leur donnera des châtiments et des encouragements nécessaires pour les relever s’ils le veulent. Cependant, s’ils ne le veulent pas, alors ils seront détruits dans la Seconde-Mort. Après les avoir relevés, alors, à la fin de l’Age millénaire, Il présentera l’ensemble de tous les humains au Père, dans les mains du Père, parfaits.

EGLISE — Acceptation concernant 1914.

Question (1910) — Devons-nous, l’Eglise, être acceptés avant la fin de 1914 ?

Réponse. — J’ai confiance que, en tant qu’Eglise, nous sommes acceptés maintenant. L’Apôtre dit : “Nous sommes acceptés dans le Bien-aimé”. Cependant, je présume que le questionneur veut dire : Devons-nous être changés avant ce moment ? Je ne connais pas de passage des Ecritures qui le dit, et il n’y a rien à ce sujet dans les “Aurores”. Le sujet commença en relation avec la description de la Grande Pyramide. Une mesure semble y impliquer que quelque chose pouvait être attendu vers 1910 ; c’est-à-dire si cette mesure était intentionnelle, mais c’est une mesure supposée de cette marche au sommet de la Grande Galerie, et nous ne connaissons pas ce qu’elle est spécialement destinée à marquer ; mais si la marque de cette marche doit être prise, la marche elle-même semblerait impliquer un obstacle, ou marchepied. Ce que nous pouvons attendre n’est pas notre changement, mais une grande épreuve ; cette marche tout entière parle d’une épreuve ; elle est difficile à franchir. Le passage tout entier est difficile, mais la marche tout spécialement.  Nous sommes maintenant dans l’année 1910, et il me semble qu’une épreuve tout à fait considérable est venue sur l’Eglise et peut-être pouvons-nous interpréter par là la signification  de ce sujet. Je suis heureux que, par la grâce de Dieu, nous résistons toujours et, comme le dit l’Apôtre : humilions-nous  afin que nous puissions tenir ferme car seuls ceux-là en seront capables. Selon les Ecritures, la première qualification est la douceur, la gentillesse, la patience, etc. et ainsi cette douceur ou humilité sera une épreuve de caractère tout au long du chemin. Assurez-vous d’avoir et de retenir la Vérité, et le Seigneur ne la reprendra pas à quiconque sauf à ceux qui ne sont pas doux. L’Apôtre déclare : Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il vous élève au temps convenable .

EGLISE — Premiers-nés , différents de Son Corps.

Question (1910) — Existe-t-il une diff é rence entre l’Eglise des Premiers-Nés et l’Eglise qui est Son Corps ?

Réponse. — Je réponds oui. Selon ma compréhension l’Eglise des Premiers-nés inclut la Grande Foule aussi bien que le Petit Troupeau, tandis que l’autre expression, l’Eglise qui est Son Corps, ne comprend pas les membres de la Grande Foule,

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mais les exclut. L’Eglise qui est Son Corps est la classe de la Sacrificature Royale, dont Il est le Souverain Sacrificateur et la Tête, et nous sommes membres en particulier du Corps de

Christ, qui est l’Eglise.

EGLISE — Une Sacrificature Royale maintenant ?

Question (1910) — L’Eglise dans la chair est-elle une Sacrificature Royale ?

Réponse. — Nous reconnaissons que nous ne sommes pas encore une Sacrificature Royale, dans le plein sens du terme, parce que nous ne sommes pas encore certains que nous serons finalement dans la Sacrificature. Nous devons d’abord rendre sûrs notre appel et notre élection. Cela devra être déterminé, à savoir si nous serons du “ Petit Troupeau” ou de la “Grande Foule” — si nous sommes des Sacrificateurs ou des Lévites — ou si nous serons seulement dignes de la vie. Puisque ce sujet, donc, est en processus de détermination et qu’il ne sera pas pleinement décidé jusqu’à notre mort, il s’ensuit que nous ne sommes pas, dans le plein sens du mot, des sacrificateurs officiants, mais des candidats pour cette Sacrificature, reconnus provisoirement comme sacrificateurs et comptés comme sacrificateurs — exactement comme vous pouvez un jour ou l’autre rencontrer un monsieur qui a été proposé comme Gouverneur. A la manière d’un compliment, vous pouvez dire “Bonjour, Gouverneur”. Cependant, il n’est pas réellement un Gouverneur. Cela sera décidé par l’élection, mais avant qu’il soit élu, il pourrait être convenable ou cou rtois de l’appeler Gouverneur. Et il en est ainsi pour nous. Nous espérons rendre sûrs notre appel et notre élection ; que nous ferons partie de la Sacrificature Royale dans le sens le plus complet et, dans un sens, nous sommes maintenant des membres dans le Corps, en ce que nous avons déjà reçu un engendrement de l’Esprit, une reconnaissance de notre Seigneur comme ambassadeurs de Dieu. C’est une reconnaissance dans un sens du terme et notre charge sacerdotale, car ces sacrificateurs sont des “ambassadeurs” ; et dans la mesure où nous nous conduisons  comme des ambassadeurs de Dieu, dans cette mesure nous sommes des sacrificateurs de Dieu, d’une sorte provisoire, et non pleinement de la sorte de Melchisédec, ce que nous serons quand notre changement viendra et que nous serons semblables à notre Seigneur.

EGLISE — Sa participation avec Christ.

Question (1910-Z) — L’Eglise participe-t-elle avec Christ ?

Réponse. — Brièvement résumé, l’Eglise est appelée par invitation, à un “haut appel” ; une position élevée — pour souffrir  maintenant avec Christ, afin qu’elle puisse régner avec Lui au temps convenable. Cette souffrance avec Christ n’est pas la souffrance pour le péché que nous pouvons commettre, car Il ne souffrit jamais dans un tel sens. Si nous souffrons avec Lui, notre souffrance doit être dans le sens d’expérimenter l’injustice et en abandonnant notre vie dans le service de la droiture. Ses souffrances furent des souffrances en sacrifice ; donc, si nous participons à Ses souffrances, nos souffrances doivent être en sacrifice.

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Nous participons avec Lui dans l’engendrement du saint Esprit et nous participons avec Lui dans Sa résurrection si, comme le dit l’Apôtre, nous sommes fidèles en souffrant avec  Lui, fidèles en ce qui concerne la participation dans Sa mort ; car, “Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui ; si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec Lui”. En jetant un regard du point de vue des Ecritures, nous verrons qu’elles parlent quelquefois de Christ et de l’Eglise sous la figure d’un grand Sacrificateur, Jésus la Tête et l’Eglise son Corps, ses membres consacrés se sacrifiant eux-mêmes, et la “Grande Foule”, la maison de Lévi-antitype, les serviteurs du Sacrificateur. Parfois les Ecritures parlent de nous comme les sous-sacrificateurs, et Christ Jésus comme représentant la Tête de cette Sacrificature. Dans toutes ces figures la pensée est que, dans un certain sens, nous participons avec notre Seigneur dans Son travail. Comme les Apôtres l’expriment, “nous sommes un seul pain”, tous membres ou participants dans ce seul pain. Le fait de rompre ce seul pain, ce qui fut accompli premièrement en notre Seigneur Jésus, se continue en ceux qui sont acceptés comme Ses membres, se continue en ceux qui gardent leur cœur avec toute diligence.

Dans le sujet de propitiation pour le péché, “nous étions des enfants de colère comme les autres” et, par conséquent, nous n’avions rien avec quoi nous aurions pu obtenir la rédemption, soit de nous-mêmes ou de quelqu’un d’autre. En conséquence,  nous dépendions entièrement de la provision de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur, “qui s’est donné en rançon pour tous” — un prix en rançon. C’est pourquoi nous n’avons rien en nous de ce mérite en rançon ; mais lorsqu’Il nous en donne une partie, ou qu’Il nous l’impute et qu’ensuite, en vertu de notre consécration et du fait qu’Il devient notre Avocat, le Père nous reçoit comme membres de Son Corps, nous devenons ainsi membres du Rédempteur, parce que Son oeuvre de rachat n’est pas encore achevée. Il a vraiment donné le prix en rançon, mais Il n’a pas encore appliqué ce prix pour tous. Nous n’avions rien à faire en quoi que ce soit avec le sujet au moment où le prix fut déposé, mais nous devenons identifiés avec Lui avant que le prix soit appliqué au monde. Nous avons, par conséquent, toute cette part dans l’oeuvre de rachat, parce que le mot “rachat” revêt la pensée, non seulement de l’oeuvre que Jésus fit dans le passé, mais aussi de la procédure tout entière jusqu’à la fin de l’Age millénaire. La Rançon signifie, non seulement acheter, mais recevoir ou recouvrer la chose qui est achetée. Nous n’avons rien à faire avec le paiement du prix qui garantit la Rançon, mais nous avons quelque chose à faire — et nous sommes inclus avec Lui — dans le travail de recouvrer ce qui était acheté avec Son mérite.

Il faudra tout l’Age millénaire pour rétablir les humains dans le plein sens du mot, pour les racheter ou les ramener ; comme nous le lisons, “Je les délivrerai de la main du shéol, je les rachèterai de la mort”. Le prix de la Rançon fut payé il y a près de 1900 ans, mais ils ne sont pas encore rachetés de la tombe et ils ne le seront pas jusqu’au temps du réveil dans le

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Millénium. Ensuite, quand ils sortiront graduellement des conditions de péché et de mort, les pleins objet et fin de ce rachat seront en processus d’accomplissement et, puisque l’Eglise doit être associée avec Christ dans tout le travail du Royaume millénaire, par conséquent, l’Eglise, dans ce sens du mot, sera identifiée avec l’oeuvre de rachat, l’oeuvre de délivrance .

Tel qu’il est représenté dans “l’Offrande pour le péché”, le mérite provenait à l’origine du grand Souverain Sacrificateur, qui est Jésus, et ce mérite est accordé à l’Eglise, Son Corps, non séparément de Lui-même, mais comme membres de Lui-même. Il ajoute simplement ces membres à Lui-même, et aussitôt que nous devenons justifiés par Son mérite et acceptés du Père comme membres de Son Corps, nous sommes des membres du grand Souverain Sacrificateur qui a un grand travail à faire ; et quand le mérite qui nous a été imputé, ainsi qu’à chaque membre engendré de l’Esprit de la maison de la foi, sera disponible pour une seconde utilisation, tous les membres de Son Corps auront une participation dans l’application de Son sacrifice, dans l’aspersion sous la Nouvelle Alliance.

L’invitation présente de notre Seigneur est de boire Sa coupe avec Lui, de la partager. C’est le sang de la Nouvelle Alliance, Son sang, “versé pour la rémission des péchés”, dont nous devons tous boire et il faut l’Age de l’Evangile en entier pour trouver le nombre convenable de ceux qui sont ainsi invités  en accord avec le Plan de Dieu, et qui sont volontaires pour boire de cette coupe, pour être baptisés dans Sa mort .

EGLISE — Nominale, ouvriers inacceptables pour Jésus.

Question (1910-Z) — Notre Seigneur déclara que plusieurs en ce jour-là diront : “ Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ?” Et Sa déclaration continue qu’Il leur dira alors. “ Je ne vous ai jamais connus : retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité” (Matth. 7 : 22, 23). Comment devrions-nous comprendre ceci en accord avec les déclarations de notre Seigneur disant : que Ses disciples ne devraient pas défendre à celui qui ne les suivait pas de chasser les  démons en Son nom ?

Réponse. — Nous devrions comprendre que Dieu peut permettre de faire certaines bonnes oeuvres à des personnes qui ne sont pas préparées pour la classe du Royaume, qui ne sont pas pleinement soumises à notre Seigneur Jésus et à Sa position de Chef, qui ne sont pas pleinement enseignées et employées par Lui. Elles peuvent exercer une certaine dose de foi et le Seigneur peut les reconnaître dans cette mesure, mais Il ne garantira pas que quelqu’un ayant le pouvoir d’accomplir des miracles et de prêcher publiquement se verra accorder une place dans le Royaume. Nous ne sommes donc pas autorisés à dire que quiconque est engagé dans un travail de mission ou une oeuvre de charité sera dans le Royaume. Il se peut qu’il fasse un bon travail; mais il peut ne pas faire partie de cette classe spéciale que le Seigneur recherche en ce moment. Nous ne devons pas faire d’objections à son travail, si c’est un bon travail. Ce

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n’est pas le nôtre de le contrecarrer, car le Seigneur peut prendre soin de Son propre travail. Le nôtre est de nous occuper de nous-mêmes, bien que nous ne devions ni reconnaître, ni coopérer avec ceux qui, croyons-nous, associant l’erreur, même avec de bonnes oeuvres. Nous ne devrions en aucun sens prêter notre influence à l’assistance au mal.

Nous devons prendre le point de vue de laisser au Seigneur la direction de Ses propres affaires, les intérêts de Sa cause en général. Il est tout à fait capable de s’occuper de tout le sujet. Nous devons veiller à ce que notre coeur soit entièrement soumis et que notre tête, notre volonté soient sous la position de Chef, la Direction du Seigneur ; que Sa volonté soit accomplie en nous, et que nos sacrifices ne soient pas faits pour être vus des hommes, mais soient faits comme en Dieu ; ainsi aurons-nous Son approbation en ce jour. A ceux-là Il dit qu’Il sera heureux de leur donner la reconnaissance, et de confesser leur nom devant le Père et Ses saints anges.

EGLISE — Médiateur différent d’Avocat .

Question (1911) — Si nous n’avons pas besoin d’un médiateur, pourquoi avons-nous besoin d’un avocat ? En d’autres termes, si nous n’avons pas de cas dans un tribunal, pourquoi avons-nous un homme de loi ?

Réponse. — Bien, le frère qui pose cette question ne comprend pas ce que nous voulons dire. Il devrait lire environ douze fois plus ce que nous avons écrit concernant ce qu’est un avocat et ce qu’est un médiateur. Nous avons écrit sur ce sujet seulement environ quarante fois. Si vous le lisez plus de douze fois, vous l’assimilerez bien. Voyez-vous, la difficulté est que nous avons parfois notre tête sérieusement embrouillée sur ces sujets. Essayons cette fois de le saisir clairement. Un médiateur est quelqu’un qui se place entre. Un avocat est celui qui se met à côté de — des pensées totalement différentes. Christ sera le Médiateur entre Dieu et les hommes, entre Dieu et le monde pour un millier d’années quand Il se placera entre Dieu et les hommes. Dieu n’aura rien à faire avec le monde et le monde n’aura rien à faire avec Dieu. Christ sera Celui entre — le médiateur demeurant entre, coupant complètement toute relation,  et le monde n’aura quoi que ce soit à faire avec le Père jusqu’à  la fin des mille ans quand le Médiateur se retirera et dira “Maintenant, Père, Je te remets le monde”. Dans l’intervalle, sous le Christ en qualité de Médiateur, le monde sera enseigné, calmé et aidé ; tout ce qui pourra être fait pour lui sera fait pour le relever à la perfection ; lorsqu’il aura atteint le point de perfection, il sera retourné au Père à la fin du Règne de Christ. Ce n’est pas maintenant ce que Christ fait pour vous et moi. Il ne se tient pas entre vous et le Père. Au contraire, Il nous amène près de Dieu — “Vous fûtes attirés” — non gardés à distance.

C’est tout à fait le contraire. Il y a deux façons d’agir avec les pécheurs. Nous étions des pécheurs et ils sont des pécheurs, mais en agissant avec ces pécheurs, ils ne seront pas dans une condition leur permettant de progresser de la même façon que nous progressons. Nous venons à Dieu parce que nous désirons progresser. Le reste des humains ne désirent pas progresser ; ils

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auront besoin d’avoir un royaume établi qui les corrigera. La première chose dont ils auront besoin, c’est d’une bonne correction, et d’une bonne quantité de coups de bâton tout le long du chemin à travers les mille ans, car il est possible qu’ils en aient besoin jusqu’à ce qu’ils apprennent la justice. Cependant, les membres de l’Eglise, que Dieu appelle, aiment premièrement la droiture et haïssent l’iniquité ; et ils combattent pour atteindre ce niveau ; ils ont peut-être des faiblesses de la chair, et ne font peut-être pas toujours ce qu’ils désirent, comme le dit saint Paul, mais toujours les désirs de leur coeur sont pour Dieu et pour la justice ; et ainsi Dieu attire cette classe et les attire à Lui-même. Et quand Il les attire à Lui, Il ne veut pas les recevoir dans leur condition imparfaite ; par conséquent, Il les montre, quand Il les attire à Lui, à Jésus, dont le sacrifice méritoire est la base de toute réconciliation, soit pour l’Eglise main-tenant, soit pour le monde un peu plus tard. Et quand ils viennent  à Jésus, Il agit comme leur Avocat, comme leur Représentant, comme Celui qui plaide leur cause, comme Celui qui dit “Père céleste, je veux me porter garant pour celui qui désire revenir en accord avec toi”. Le Père a fait cet arrangement et Il est très heureux de les recevoir.

Ainsi l’Avocat amène quelqu’un près de Dieu et nous devenons fils de Dieu, et Dieu agit avec nous comme avec des fils et nous appelle Ses héritiers ; car si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers avec Jésus-Christ notre Seigneur qui est notre Avocat. Mais avec les humains dans l’Age prochain, ce sera tout à fait différent. Le Médiateur se tiendra entre eux et aura Son Royaume pour agir avec eux. Ce sera un Royaume médiatorial qui les séparera de Dieu et les gardera séparés pour leur bien. Car si le monde était amené près de Dieu dans le même sens que l’Eglise est amenée près de Lui, cela lui serait défavorable.

Je dirai cependant, chers amis, que je pense qu’il y a des personnes qui ne comprendront jamais la signification de certains  mots. C’est-à-dire que j’ai l’idée qu’il y a des personnes qui ne possèdent jamais ce discernement vif de l’esprit qui leur permettrait de faire la distinction au sujet des mots et ce que je voudrais dire à ces personnes est ceci : Si vous ne pouvez le comprendre, n’y pensez jamais. Croyez-vous que la mort de Jésus est la base ou la condition sur laquelle le Père est prêt à vous recevoir ? Oui. Très bien, avancez sous ces conditions. C’est de cette manière que l’Eglise a avancé durant les siècles passés et elle ne comprenait pas du tout la différence entre le Médiateur et l’Avocat ; et il n’est peut-être pas plus nécessaire que tout le monde comprenne la différence entre médiateur et avocat que ce ne le fut qu’ils comprennent la différence entre ces termes il y a un siècle. Le point dont on doit se souvenir, c’est que Christ est notre Sauveur et que, sans Lui, nous n’avons aucune position avec le Père céleste. Conservez ce point clair, quoi que ce soit d’autre qui vous soit clair, ou qui ne vous soit pas clair. Si vous pouvez comprendre la philosophie du sujet, c’est bien et bon ; vous en obtiendrez beaucoup plus de bénédictions ; mais si vous ne le pouvez pas, ne vous inquiétez pas

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pour cela. Il en est de même pour la chronologie. Je penserais que la moitié des amis n’ont pas cette qualité d’esprit qui leur permettrait de comprendre une proposition chronologique. Et certains d’entre eux pourraient avoir l’impression que, parce qu’ils ne seraient pas à même de comprendre tout ce qui est écrit sur la chronologie dans le deuxième volume des Etudes dans les Ecritures, ils ne pourraient pas être des saints. Pas du tout, chers amis. Ceux qui peuvent comprendre les sujets chronologiques, laissez-les avoir ce plaisir. Que ceux qui ne le peuvent pas ne s’inquiètent pas pour cela.

EGLISE — Nature à laquelle elle est ressuscitée.

Question (1911) — Les membres de l’Eglise seront-ils réveillés à la nature divine ou sur le plan spirituel correspondant aux anges, comme le fut notre Seigneur, et recevront  ils ensuite leur récompense, la nature divine, au banquet des noces ?

Réponse. — La personne qui a posé cette question en sait apparemment plus que moi à ce sujet. Comment sait-elle que notre Seigneur fut ressuscité sur le plan spirituel sans la nature divine ? Je ne connais rien de ce genre. Je crois que notre Seigneur fut élevé de la mort à la nature divine — mis à mort dans la chair et vivifié en esprit et que, en tant qu’être spirituel, Il était de la nature divine. Ne comprenez pas que je veux dire qu’Il était le Père. Il semble pourtant que nous conservons notre esprit si mal tourné, et que notre langage est si en danger d’être tordu dans notre pauvre tête, que c’est à peine si nous pouvons rendre ces sujets assez simples. Veuillez comprendre que je crois et enseigne que notre Seigneur Jésus ne fut jamais le Père céleste et qu’Il ne sera jamais le Père céleste. Comprenez que je dis, avec la Bible, que de même que la tête de la femme, c’est l’homme, ainsi la Tête de l’Eglise c’est Christ, et que la Tête de Christ est Dieu. C’est l’ordre scriptural du sujet. Mais cette doctrine  de la Trinité qui a pénétré les esprits du peuple, embrouille et aveugle tous leurs pouvoirs de réflexion. Ainsi donc notre Seigneur fut élevé de la mort à la gloire du Père — non pour être une partie du Père mais pour participer à la gloire du Père — gloire, honneur, immortalité furent la récompense élevée — et ceci est confirmé par la déclaration de l’Apôtre concernant la résurrection de l’Eglise (1 Cor. 15), “Il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel” et il poursuit en disant “Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité” ; évidemment, d’après la structure de cette phrase, il déclare que le moment de la résurrection est le moment de l’immortalité, la nature divine.

EGLISE — Quel fondement ?

Question (1911) — Saint Paul dit, “Nous sommes édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin”. Le mot prophète ne s’applique-t-il pas ici aux prophètes de l’ancienne Bible et non aux prophètes du Nouveau Testament ?

Réponse. — Je penserais que l’Apôtre fait ici allusion

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aux prophètes des temps de l’Ancien Testament, mais c’est le fondement de la foi qui fut posé dans leur prophétie. Maintenant, il y a d’autres prophètes qui sont mentionnés dans les Ecritures car, par exemple, l’Apôtre dit que quand Christ est monté en haut, Il a donné des dons aux hommes, et il poursuit ensuite ; il dit ce qu’étaient ces dons ; Il donna certains comme apôtres, certains comme prophètes, certains comme instructeurs, et certains comme évangélistes. Il ne parle pas ici des prophètes d’antan. Dans ce texte, il parle au sujet des orateurs, parce que ce mot prophète tel qu’il est employé dans le grec représente celui qui expose publiquement, qui déclare publiquement, qui fait des proclamations publiques — c’est-à-dire un prophète, ou littéralement, un annonciateur [teller- f o rt h ] .

EGLISE — Changement en rapport avec le temps de détresse.

Question (1911) — “Avant que les douleurs lui soient venues, elle a donné le jour à un enfant mâle”. Ceci implique-t-il que l’Eglise est complète, changée à la nature divine, avant le Temps de Détresse ?

Réponse. — Oui, et ceci fut illustré dans les deux fils de Rachel ; Rachel étant un type de Sion, pouvons-nous dire, son fils premier-né était Joseph, qui accéda au trône, et son second fils était Benjamin, et le nom de Benjamin signifie “Fils de ma peine” ; elle mourut en donnant naissance à Benjamin. Nous comprenons que cela est un type. Dieu le destinait à être un type de la manière selon laquelle il y aura deux classes délivrées ici — deux classes pour le plan spirituel, le Petit Troupeau qui sera la classe de l’Epouse et ensuite, les suivant, il y aura la classe de la Grande Foule, telle qu’elle est appelée dans les Ecritures, ou la classe des vierges folles, d’un autre point de vue. Elles seront toutes des vierges, mais une classe sera celle des vierges sages qui rendent sûrs leur appel et leur élection en suivant les instructions, et les autres seront les vierges folles, qui ne réussiront pas à rendre sûrs leur appel et leur élection, et qui auront à traverser un grand temps de détresse ; ces deux classes sont représentées dans les deux fils de Rachel. Le premier fils, Joseph, fut celui qui accéda au trône. Joseph devint, à travers une grande tribulation d’une certaine sorte, le souverain de l’Egypte et il fut l’acheteur de tout le pays ; il fut un type du Messie et de Son glorieux Royaume, et Benjamin devint un type de la classe de la Grande Foule, qui n’accédera pas au Trône.

EGLISE — Le Corps de Christ.

Question (1911-Z) — Quand l’Eglise devint-elle le Corps de Christ ?

Réponse. — Selon les Ecritures, on peut considérer l’Eglise de deux points de vue :

(1) L’Eglise en gloire consistera exclusivement du Rédempteur et de la classe de Son Epouse, Ses cohéritiers ou, sous l’autre figure, “Jésus, la Tête, et l’Eglise, Son Corps” — “membres en particulier du Corps de Christ”. Seuls, ceux-ci auront part à la “première résurrection” ; seuls, ils régneront avec Christ un millier d’années.

(2) Dans le temps présent, cependant, il est parlé de

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l’Eglise comme l’Epouse de Christ, dans un état de formation ou de développement, Sa mariée. Chaque individu qui fait une pleine consécration de lui-même au Seigneur, se confiant dans le mérite de Jésus, est compté comme membre du Corps de Christ quand il est engendré du saint Esprit. En tant que membre, il doit croître en grâce, en connaissance et en amour, en se débarrassant des anciennes choses de la chair et en revêtant  les fruits et les grâces du saint Esprit. Ces membres, cependant,  se développent en trois classes différentes : (a) Un “Petit Troupeau”, une Sacrificature royale, qui d eviendra exclusivement le Corps de Christ, par une participation dans la “première résurrection” .

(b) Une classe de la “Grande Foule”, loyale à Dieu et finalement fidèle, mais dont les membres sont insuffisamment zélés pour être considérés comme des sacrificateurs sacrifiant, et non dignes, par conséquent, d’être comptés dans le Corps des “plus que vainqueurs”. Ceux-ci sortiront finalement vainqueurs et atteindront au plan d’existence spirituelle pour lequel ils furent engendrés au moment de leur consécration. Ceux-ci seront les “compagnes vierges” de l’Epouse, servant dans le Temple.

(c) Une troisième classe, décrite par saint Paul, comme désertant et comptant comme une chose ordinaire le sang de l’Alliance avec lequel ils furent sanctifiés, et méprisant la grande faveur et le privilège de la sanctification grâce à la justification. Ils sont décrits aussi par saint Pierre comme “la truie lavée qui retourne se vautrer dans le bourbier” — comme retournés des espérances et des promesses spirituelles aux terrestres. Ceux-ci, qui furent autrefois comptés comme membres du Corps de Christ, mourront de la Seconde-Mort, comme des bêtes brutes.

EGLISE — Maintenant toujours la même vue scripturale concernant son Changement.

Question (1911-Z) — Devons-nous comprendre d’après vos remarques dans The Watch Tower du 1er avril 1911, page 102, col. 2, §§ 2 et 3 que votre opinion s’est modifiée concernant le “ changement de l’Eglise” ?

Réponse. — Non ; nous n’avons pas de pensée différente de celle présentée jusqu’ici. Nous croyons toujours que, depuis 1878, nous sommes dans le temps indiqué par la déclaration : “Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dorénavant. Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent” — Apoc. 14 : 13.

Nous devons tous mourir, mais “nous ne nous endormirons pas tous”. Dans le cas de ceux qui demeurent vivants au moment de la Seconde Présence du Seigneur, il n’y aura pas besoin de dormir — le moment de la mort sera le moment du changement à la résurrection. — Ps. 82 : 7 ; 1 Cor. 15 : 51, 52.

EGLISE — Quand présentée au Père ?

Question (1912) — Le 15 mars 1902, dans une Tour spéciale Parousie, vous déclariez que nous ne devons pas comprendre que le Seigneur enlèvera l’Eglise aux cieux et reviendra à nouveau et fera Son “Epiphanie” ou “A pocalypse”, car ce

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serait le Troisième Avènement, auquel il n’est nulle part même fait allusion dans les Ecritures. Pouvez-vous, s’il vous plaît, harmoniser ceci avec la déclaration du Rapport de Convention que l’Eglise, au commencement du Millénium, sera présentée au Père ?

Réponse. — Je ne sais pas combien de jours et même de mois se seront écoulés quand l’Eglise sera au complet et sera passée au-delà du Voile, mais un certain petit moment interviendra ; ensuite, l’Eglise sera présentée au Père, puis il est dit que les membres de la Grande Foule doivent Le suivre pour être présentés devant le Roi. Il n’y aura pas du tout d’aller et retour aux cieux. Le Seigneur est à la droite de Son Père dans les cieux, et je comprends que le Seigneur Jésus-Christ sera toujours dans cette position. Il ne laisse Sa place vacante à aucun moment. L’Eglise, en tant que Son Corps aura le même privilège que le Sien. Ce n’est pas un aller et un retour. Nous serons là et assis pour toujours avec le Seigneur, avec toutes les libertés des armées angéliques et possédant des libertés et des pouvoirs encore plus grands .

EGLISE — Régnant maintenant : Ce n’est pas scriptural.

Question (1912-Z) — Est-il scriptural de dire que les membres glorifiés de l’Eglise ont régné à un moment quelconque jusqu’à présent ?

Réponse. — Non ! Ils n’ont régné à aucun moment. Du moins, s’ils ont régné, nous ne l’avons pas su et ils en ont fait un pauvre règne jusqu’à présent. Nous avons vu que tous ceux qui ont régné dans le monde jusqu’alors ont été d’une sorte plutôt pauvre. Nous devrions dire, cependant, que les rois de la terre font du mieux qu’ils peuvent faire ; ils agissent juste aussi sagement qu’ils savent comment faire sous les circonstances et conditions. Nous ne les blâmons pas spécialement.

Prenons le Tsar de Russie, par exemple ; le pauvre homme ne sait pas comment faire mieux qu’il fait. Il est probable que c’est aussi vrai de l’Empereur d’Autriche, du Président de France, du Roi George d’Angleterre, de l’Empereur Guillaume d’Allemagne, etc. Ceux-ci voudraient plutôt voir leurs peuples heureux ; mais ils sont des hommes imparfaits avec des sujets imparfaits et ils sont entourés de conditions telles qu’elles sont presque impossibles à vaincre. Par conséquent, nous ne devons pas les blâmer parce que leur règne n’est pas parfait. S’ils avaient des sujets parfaits, les conditions du monde seraient sans doute bien meilleures. Le Règne de Christ ne commença en aucun sens dans le passé. Nos amis catholiques affirment que Christ a commencé Son Règne il y a quelque temps, que pendant plus de mille ans le pape a été le représentant de Christ comme Roi de la Terre, et que ce n’est pas Christ Lui-même qui doit régner, mais Son vicaire, un titre qu’ils donnent au Pape, signifiant celui qui gouverne au lieu de Christ.

 LE ROYAUME DE CHRIST ENCORE FUTUR

Nous pensons que nos amis catholiques n’ont pas bien compris. Ils n’ont pas la pensée convenable. Vous vous souvenez que l’Apôtre dit au sujet de certains : Vous avez régné sans

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nous ; déjà vous êtes rassasiés ; déjà vous êtes riches ; vous n’avez pas eu du tout de difficultés ni de persécutions. Puis, après s’être un peu moqué d’eux, il dit : et je voudrais bien que vous régnassiez, afin que nous aussi nous régnassions avec vous! — 1 Cor. 4 : 8.

Nous maintenons que ceci est toujours vrai. Quand le Règne de Christ commencera vous trouverez qu’il est un Règne si complet que tous les membres de Son Corps y auront quelque part. Aussi supposons-nous que lorsque le Royaume du Seigneur commencera Son Règne, les conditions pour le monde seront beaucoup changées. Si le Règne de Christ commençait aujourd’hui les saints seraient avec Lui ; car Il doit être le grand Juge, les saints des juges-auxiliaires ; Il doit être le grand Roi, les saints les sous-rois ; Il doit être le grand Sacrificateur, les saints des sous-sacrificateurs — “Une Sacrificature Royale”, “Rois et sacrificateurs pour notre Dieu”, qui “régneront avec Christ les mille ans”.

Avec Son Règne commencera le règne de droiture [righ-teousness], car les Ecritures annoncent que le péché sera supprimé  promptement. Rien ne blessera, ou n’offensera, ou ne détruira, dans tout le saint Royaume de Dieu (Es. 11 : 9). Il ne sera rien permis de ce genre. Le grand Juge saura comment infliger les châtiments appropriés et promptement assez pour empêcher le mal de régner ; et ensuite, les habitants de la terre apprendront la justice ; par exemple, si quelqu’un désirait dire du mal de son prochain et qu’un châtiment, tel qu’une paralysie, lui arrivait seulement pour l’intention, avant qu’il ne dise du mal, ne supposez-vous pas qu’il apprendrait la leçon qu’il ne doit pas penser mal ? Il ne parlerait pas le mal, car sa langue serait paralysée avant même qu’il ait exprimé le mot. La Bible dit qu’il apprendra la leçon. “Lorsque tes jugements sont sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice” (Es. 26 : 9). Il ne leur faudra pas longtemps pour apprendre. Ils n’auront pas besoin que la calamité les surprenne de nombreuses fois avant qu’ils apprennent qu’il serait mieux pour eux de ne pas faire mal.

Ceci, bien entendu, n’affectera pas le coeur ; mais il les rendra capables d’apprendre à bien faire, de voir les effets de la justice dans le monde. Ils auront ainsi l’occasion, soit d’aimer, soit de haïr cette condition. S’ils apprennent à aimer cette condition, ils s’habitueront à l’attitude de coeur droite, plaisante et acceptable à Dieu ; et ainsi, à la fin du Règne millénaire de Christ, ils seront prêts à recevoir la pleine bénédiction de la vie éternelle ; mais même s’il ne leur sera pas permis de faire la mauvaise chose, si, au fond, ils aimeront toujours l’iniquité, avec toute la connaissance devant eux et l’expérience derrière eux, s’ils n’auront pas appris à aimer la justice et à haïr l’iniquité, ils seront de ceux dignes d’être retranchés dans la Seconde-Mort, dont il n’y aura pas de rétablissement.

EGLISE — Plaçant les membres dans le Corps.

Question (1913-Z) — Que signifie le fait que “Dieu a placé les membres, — chacun d’eux, — dans le corps, comme il l’a voulu” ? — 1 Cor. 12 : 18.

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Réponse. — Dans le temps présent il y a une Eglise de Christ à l’épreuve. Nous disons parfois que nous sommes des membres de l’Eglise militante ; mais le fait d’être un membre de l’Eglise militante ne prouvera pas que nous serons dans l’Eglise triomphante. Seuls ceux qui sont “fidèles jusque dans la mort” seront dans l’Eglise triomphante. St. Paul, que Dieu avait placé à une position élevée dans l’Eglise craignit de devenir un désapprouvé. Il dit : “mais je mortifie mon corps et je l’asservis, de peur qu’après avoir prêché à d’autres, je ne sois moi-même désapprouvé” (1 Cor. 9 : 27). Divers privilèges et occasions favorables nous sont accordés pendant que nous sommes dans la chair, et notre acceptation à la fin et notre participation dans la gloire dépendront de notre fidélité ici.

L’Apôtre déclare que les divers membres, “bien ajustés ensemble, croissent pour être un temple saint dans le Seigneur” (Eph. 2 : 21). Nous ne devons pas employer cette figure de façon trop littérale ou nous pouvons tomber dans la confusion. Les pierres du Temple sont différentes les unes des autres dans une certaine mesure. Dans ce qu’on appelle un édifice “construit à l’aveuglette” il y a des places pour des petites pierres et des places pour des grandes pierres. Sous certains aspect, ceci peut représenter le fait que nous sommes une pierre plus grande ou plus petite dans le Temple — représentant les privilèges ou l’honneur que nous pouvons avoir au-delà du Voile.

St. Paul dit aussi qu’il essayait de faire beaucoup plus, qu’il essayait d’avoir une plus grande part dans les épreuves et renoncements personnels, af in qu’il puisse avoir une plus grande part dans le travail au-delà. Ceci ne signifie pas qu’il désirait un agrandissement personnel, ou qu’il était, soit orgueilleux, soit égoïste. Et nous ne serons pas ainsi si nous voulons atteindre ce à quoi Dieu voudrait que nous parvenions — la glorieuse ressemblance au caractère de notre Maître.

EGLISE — Base d’honneur convenable dans l’ .

Question (1915-Z) — Nous lisons en Matth. 20 : 27 : “Quiconque voudra être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave”. Est-ce un désir convenable d’être le premier parmi le peuple du Seigneur, et devons-nous comprendre que les positions dans le Royaume des Cieux seront assignées entièrement sur la base du service que nous rendons ici ?

Réponse. — Le Seigneur indiquait à Ses disciples une certaine faiblesse de leur part — un désir d’être le plus grand — un désir qui se trouve en général dans la famille humaine — un esprit ambitieux. Le contexte dit que, parmi les Gentils, il y en a certains qui exercent l’autorité et qui en ont d’autres pour les servir d’une façon servile, mais que ceci ne devait pas être le cas parmi les disciples de Jésus. Ils devaient être animés par un esprit différent. Chez les disciples de Christ il ne doit pas y avoir un esprit de domination pour diriger les autres, mais un esprit d’amour, qui cherche à servir les autres, à agir pour d’autres, un esprit qui est disposé à sacrifier l’intérêt personnel dans le service des autres. Sur cette base, nous examinons davantage les paroles de

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ce texte. Il y en aura certains parmi le peuple du Seigneur qui seront les principaux. Ceci est nécessaire aussi dans n’importe quel groupe, classe ou association où les personnes ne sont pas toutes égales en talents — où certaines sont nées avec plus de talents et d’autres avec moins. Quelqu’un doit être le premier. Une égalité absolue n’est pas possible. En outre, il est souhaitable qu’il y en ait certains parmi les saints de Dieu pour guider l’Eglise. Alors, quel doit être le critère quant à celui qui doit être le premier ? Sera-t-il celui qui intimide les autres ? Non, ceci n’est pas le critère. Sera-t-il celui qui aura une influence dominatrice et des paroles plaisantes, qui dominera seulement à cause d’un certain talent, ou à cause d’une instruction ou d’une richesse supérieures — quelque chose de ce genre ? Non ; ceci ne pourrait pas être le critère. Alors, quel sera le critère quant à ceux qui seront reconnus comme des premiers dans l’Eglise ?

 Ne pas avoir d’ambition pour la gloire personnelle

Nous répondons : Nous devrions regarder à ceux qui ont le plus l’esprit de service. Celui qui rend la plus grande somme de services et qui apporte la plus grande bénédiction spirituelle à la Classe — celui qui essaie le plus de servir vraiment — considérez-le comme votre chef [ou premier — en anglais : chief]. Bien que les paroles de notre Seigneur furent adressées à tous les Apôtres, et pas seulement à un individu, elles sont cependant applicables à l’individu. La pensée devrait venir immédiatement  à chacun de nos coeurs, que si l’un de nous a l’ambition pour le service dans quelque capacité spéciale, nous ne devons pas faire comme les personnes du monde. Nous devrions prendre le chemin opposé, et laisser entièrement hors de la question tout honneur des hommes. Nous devrions laisser Dieu s’occuper du sujet comme il Lui semblera bon. Laissez le Seigneur voir comment  vous êtes disposés à servir de toute manière. La personne sans aucune ambition ne fera jamais grand-chose. Nous avons besoin d’avoir de l’ambition si nous semons ou si nous récoltons, ou quoi que nous fassions — nous avons besoin d’ambition pour nous inciter à faire tout ce que nous faisons d’une manière satisfaisante. Et ainsi, si nous avons l’occasion de servir la Vérité, nous devrions la servir de la manière la plus capable possible. Autrement, nous ne serions pas des serviteurs  capables du Seigneur.

Cependant, nous devons mettre de côté tout désir d’être le premier dans la mesure où l’ambition pour la gloire personnelle est concernée. Nous devons chercher à servir le Seigneur de la meilleure manière que nous connaissons. Si vous pouvez servir le Seigneur sous certains aspects mieux que moi, et que je peux apprendre quelque chose de vous, c’est bien et bon. Et si après vous pouvez apprendre quelque chose de moi, qu’il en soit ainsi. En réalité, nous devrions nous modeler d’après ce qui est spécialement louable et faire tout ce que nous pouvons pour avancer la Course du Seigneur. Et ce service devrait être animé par l’amour. Tout service qui n’est pas animé par l’amour n’est pas acceptable à la vue du Seigneur.

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L’HUMILITE, UNE EXIGENCE PRIMORDIALE

L’Apôtre Paul dit que ceux qui désirent la charge  d’évêque désirent une bonne chose. C’est un noble service. La charge dans les jours de l’Apôtre n’était pas la position officielle élevée telle qu’elle est comprise dans les systèmes d’église nominale d’aujourd’hui. Un évêque était alors un serviteur de l’Eglise humble, sans titre, prenant soin des intérêts du troupeau. Chaque serviteur de l’Eglise devrait chercher à être efficace, devrait aimer être, aussi loin qu’il en est capable, un gardien du troupeau de Dieu. Pa rmi ces frères anciens, pasteurs de la congrégation, il y aura ceux de différentes capacités naturelles.

Chacun devrait employer ses talents, ses occasions favorables, dans le service du Seigneur, des frères et de la Vérité.

C’est une pitié qu’il y en ait aujourd’hui parmi le peuple du Seigneur qui oublient le critère que le Maître présente ici. Ceux-ci semblent penser que la charge d’ancien est devenue la leur de droit, au lieu de se rendre compte que la désignation à cette charge est acquise par vote de l’Ecclésia, l’assemblée du peuple du Seigneur, et qu’elle doit être la voix de l’Eglise. Nous croyons que l’attitude de chacun serait d’être disposé implicitement à accepter la voix de l’Ecclésia, l’Eglise. S’il est devenu un membre de l’assemblée en partageant volontairement son sort avec les autres, il est ainsi devenu assujetti aux règles qui représentent la majorité contrôlante, que ce soit à la majorité de un ou plus pour cent. Ayant fait ceci, il devrait chercher à demeurer dans cette attitude, qu’il soit choisi comme ancien ou que ce soit un autre qui soit choisi.

Très souvent, une assemblée fait l’erreur de choisir comme ancien un frère qui n’a pas les qualifications convenables. Ceci signifie parfois le mécontentement de la part de certains dans la classe, et en conduit certains à se détacher et à former un autre groupe. Nous pensons que ce n’est pas une conduite sage. Nous pensons que si la classe fait une erreur, le Seigneur est capable de la contrôler pour le bien ; et que, par conséquent, ceux qui se retirent perdent certaines expériences qui leur auraient été profitables .

Nous ne sommes pas toujours sûrs, cependant, que la classe fait une erreur. Comment pouvons-nous savoir que le Seigneur a quelque leçon dans cette affaire ? Si nous avons demandé la bénédiction du Seigneur sur quiconque serait le choix, nous devrions accepter ce choix. Si celui qui n’est pas choisi est capable de présenter convenablement la Vérité et qu’il connaît un certain nombre d’endroits où il peut être employé et utile, nous pensons que le frère devrait profiter des occasions, quelles qu’elles soient qui peuvent se présenter. Il n’a pas besoin, cependant, de quitter la classe. Il pourrait accomplir n’importe quel service venant à sa portée. Peut-être pourrait-il employer son temps et son talent dans un travail d’extension de classe — ne se sentant pas limité dans cette direction parce qu’il n’a pas été élu comme ancien. Il pourrait sortir et trouver des occasions de service. Ainsi, le changement dans les anciens pourrait signifier au frère non élu ou non réélu que le Seigneur était en train de lui indiquer un autre champ d’utilité. Les

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moyens providentiels du Seigneur pourraient conduire vers une influence et une utilité plus grandes pour lui. Nous ne devrions pas être influencés par ce que les hommes du monde diront ou penseront de nous. Ceci est sans importance, et ce que l’Eglise pensera importe peu. Nous devrions plaire au Seigneur. Nous ne devrions pas nous estimer trop hautement, mais donner plutôt une préférence aux autres dans notre estimation. Nous comprenons que les positions dans le Royaume des Cieux seront récompensées selon le degré de développement des fruits du saint Esprit ; et ceci signifie un amour qui conduira au zèle dans le service du Seigneur.

EGLISE — Quand l’Onction a-t-elle lieu ?

Question (1915) — Nous, l’Eglise, recevons-nous notre part entière dans l’onction instantanément ou graduellement ?

Réponse. — L’ expression, “onction de l’Esprit”, est légèrement différente de l’expression, “engendrement de l’Esprit”.

La pensée en rapport avec le mot “engendrement” est celle d’un travail instantané, tandis que la pensée attachée à l’“onction” est celle d’un travail plus graduel. Nous sommes sous le processus de l’onction à partir du moment où nous entrons dans la famille du Seigneur, à partir du moment où nous sommes reconnus comme membres de la famille de Christ et que nous recevons une place dans la glorieuse assemblée des Sacrificateurs Royaux. Nous savons que certains n’ont pas réussi à obtenir leur pleine onction. Certains de ceux qui ont été convenablement reçus et engendrés du saint Esprit, ne réussiront pas à être pleinement oints, et, par conséquent ils échoueront à faire partie de la classe de la Sacrificature Royale. Ils feront partie de la Grande Foule. Nous pensons, par conséquent, que l’expression “onction de l’Esprit” doit comprendre ce développement apaisant et adoucissant qui se produit quand nous croissons en grâce et en connaissance, et non seulement le moment où nous fûmes oints (engendrés) pour entrer dans la famille de la foi.

EGLISE — Changement des membres-pieds un par un.

Question (1915) — Y a-t-il un passage des Ecritures qui montre que les Membres-Pieds de Christ seront tous changés à un [seul — Trad.] moment ?

Réponse. — Nous croyons au contraire — que, au lieu que tous les membres-Pieds soient changés à un seul moment, ce sera un travail graduel. L’un peut-être changé ce soir, un autre demain, etc. ; et cependant, on peut dire qu’ils sont tous changés en un temps, dans le sens qu’ils sont tous changés dans le temps de la Moisson, tous à la fin de l’Age. Le changement de certains aura lieu à la fin de la période de la Moisson. En tant qu’affaire individuelle, ce sera une personne après l’autre. L’Apôtre dit : “Nous ne dormirons pas tous, mais nous serons tous changés”, “car la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu”. Notre changement aura lieu “en un moment, en un clin d’oeil”. Ce ne sera pas un changement graduel à un changement individuel mais un changement instantané. Au lieu de dormir comme les saints du passé l’ont fait, quand viendra notre temps de mourir, notre changement sera instantané. Le Psalmiste dit de façon prophétique : “Moi j’ai dit : Vous êtes des

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dieux et vous êtes tous fils du Très-Haut. Mais vous mourrez comme des hommes” ; nous comprenons que ce passage des Ecritures se rapporte au processus de la mort qui vient sur tous ceux de l’Eglise, le même que celui de tous les humains en général. Nous sommes des Nouvelles-Créatures et, par conséquent, l’expression que nous “mourrons comme des hommes”, comme les hommes meurent, ainsi mourrons-nous. Les hommes meurent en groupes ; aussi ne devrions-nous pas trouver étrange si beaucoup d’entre nous mourraient en même temps. Le monde ne discernera aucune différence entre notre mort et la mort des autres hommes.

EGLISE — Offrande pour le péché, faite par le Souverain Sacrificateur.

Question (1915) — Pour quels péchés l’Eglise souffre-t-elle ?

Réponse. — Les membres de l’Eglise souffrent pour tous les péchés de la chair dont ils ne se sont pas convenablement repentis et dont ils ne se sont pas corrigés correctement.

L’Apôtre dit que si nous nous jugions nous-mêmes, si nous nous punissions nous-mêmes, si nous nous corrigions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés par le Seigneur. Si nous prêtions entièrement attention nous-mêmes à ces sujets, nous n’aurions pas besoin d’être châtiés par le Seigneur. Quand Il trouve nécessaire d’agir avec nous, c’est que nous ne pouvons pas être condamnés  avec le monde.

Le monde entier est dans une condition condamnée. Dieu est en train d’en choisir certains qui seront justifiés pour la vie éternelle sur le plan spirituel. Si nous sommes fidèles, il ne sera pas nécessaire que le Seigneur nous punisse, mais plutôt qu’Il nous encourage et nous aide. Ceci ne signifierait pas que nous n’aurons pas d’épreuves et de difficultés, mais ceci veut dire que si nous nous corrigeons nous-mêmes, nous ne serons pas punis par le Seigneur pour nos péchés, pour les faiblesses de notre chair que nous aurions pu éviter et pour lesquelles nous avons été responsables dans une certaine mesure.

Nous ne devons pas supposer qu’un membre Nouvelle-Créature pécherait volontairement. S’il péchait ainsi, il ne serait plus une Nouvelle-Créature. Il serait retourné comme la truie lavée, se vautrer au bourbier. Les péchés pour lesquels le membre Nouvelle-Créature souffrirait seraient ces péchés de la chair qu’il pourrait avoir évités, et qu’il n’a pas réussi à corriger. Ces souffrances lui donneraient une appréciation plus vive de ses devoirs ; elles le disciplineraient pour son bien. Cependant, ceci peut ne pas être la pensée du questionneur. Il peut vouloir dire : “Qu’est-ce que l’Eglise a à faire avec l’Offrande pour le péché ?” L’Eglise n’a rien à faire avec l’Offrande pour le péché en tant qu’Eglise. C’est le Seigneur Jésus qui est le Seul responsable. Dans le type, ce n’était pas les sous-sacrificateurs qui faisaient l’offrande, mais le souverain sacrificateur. Aussi, ce fut le Seigneur Jésus qui s’offrit Lui-même. Il nous offre comme Ses membres, mais Il ne fait pas ceci contrairement à notre volonté. Nous désirons qu’Il nous offre comme des parties de Lui-même, afin que nous puissions avoir une part dans “les

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souffrances de Christ et de la gloire qui suivra”. C’est Son mérite seul qui donne de la vertu à notre sacrifice.

La responsabilité, par conséquent est dans les mains du grand Souverain Sacrificateur, notre Seigneur. Nous participons avec Lui dans l’Offrande pour le péché du monde, en tant que Ses membres. Nous prenons part aux souffrances qui sont comptées comme Ses souffrances. Ni vous, ni moi ne pourrions expier les péchés par nos souffrances – soit pour nos péchés, soit pour ceux des autres. Tout cela est dans les mains du Seigneur.

EGLISE — Christ Tout en Tous.

Question (1915) — “Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sanctification, et délivrance” (1 Cor. 1 : 30). Comment Christ est-Il devenu pour nous Sagesse, Justice, Sanctification et Délivrance ?

Réponse. — Dieu a fait Jésus pour qu’Il soit tout ceci pour l’Eglise. C’est-à-dire que toutes ces choses doivent être atteintes par l’Eglise grâce à Jésus. Vous ne pouvez obtenir aucune de ces choses par vous-mêmes. Je ne pourrais pas les réaliser par moi-même. En vérité personne ne peut le faire. Donc c’est un arrangement de Dieu que toutes ces qualités et bénédictions devraient nous venir par l’intermédiaire du Seigneur Jésus. Avant tout, Jésus est fait pour nous Sagesse. Il nous donne la connaissance nécessaire pour venir à Dieu. C’est le premier pas. “Nul ne vient au Père que par moi” (Jean 14 : 6). Vous n’êtes pas encore devenus un enfant de Dieu, mais vous avez besoin d’une certaine mesure de sagesse pour que vous puissiez venir au Père. Ainsi Jésus devient pour nous Sagesse ; et Il continue à être notre Sagesse pendant toute notre course.

Ensuite Christ “a été fait pour nous Justice [righteous-ness]” – la justification. Quand, en premier lieu, Il fut fait pour nous Sagesse, nous n’étions pas complètement justifiés. Mais nous avons été justifiés, lorsque nous avons accepté les conditions que la Sagesse nous a enseignées et que nous nous sommes consacrés en conséquence. Alors Christ est devenu notre Justification. Comment ? En nous imputant le mérite de Son sacrifice. Ceci nous justifie légalement. Combien de mérite avons-nous besoin ? Chacun a besoin d’autant qu’il lui manque pour être parfait. Il nous manque à tous quelque chose de la perfection. A certains il en manque plus et à d’autres moins. Il n’y a point de juste – parfait.

Nous pourrions placer le modèle parfait à cent. Nous pourrions dire que certains atteindraient 50 pour cent (la moitié en qualité morale d’un homme ou d’une femme). Il se peut que certains n’auraient que 25 pour cent (un quart d’un homme ou d’une femme). Que voulez-vous dire par le quart d’un homme ou d’une femme ? Je veux dire qu’ils sont dépravés, déchus aux trois quarts. Une telle personne aurait seulement un quart de ce qui serait exigé pour faire un homme parfait. Je crois qu’une personne moyenne n’atteint pas plus que 25 pour cent, ou elle est un quart de l’homme réel. Je pense que c’est à peu près la proportion. Je ne dois juger aucun cas individuel. Jugez vous-mêmes selon votre propre estimation de la chose.

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Par conséquent, la personne qui a un quart de l’homme parfait, manque de trois quarts, et c’est à Jésus de la justifier, c’est-à-dire de lui imputer les trois quarts ; car le mot justification signifie rendre juste, rendre parfait. Par exemple, si vous avez besoin d’un dollar et que vous avez seulement vingt-cinq cents quelqu’un aura besoin de vous donner soixante-quinze cents. Il en est de même avec le poids. Si vous avez seulement quatre onces [113,40 grs] et que vous voulez avoir une livre [453,60 grs], alors quelqu’un aura besoin de vous donner les autres douze onces. Il en est de même avec la justification, cent est le modèle. Si vous avez seulement 25 pour cent de caractère et de santé physique, vous avez besoin justement qu’on vous impute 75 pour cent. Si vous avez 50 pour cent, le Seigneur vous donnera les autres 50 pour cent. Pour la personne qui a seulement 10 pour cent du caractère, le Seigneur propose de donner les autres 90 pour cent. Ainsi, meilleur vous êtes naturellement moins le Seigneur fera pour vous. Bien que cette proposition puisse sembler étrange, c’est cependant le cas. Il fera pour vous le peu qu’il sera nécessaire de faire. C’est la proposition de la justification, de vous rendre juste. Personne n’a besoin d’être plus que juste, seulement d’être juste [droit -right ] .

Ensuite Jésus devient notre Sanctification dans le sens qu’Il est notre Instructeur. Nous entrons dans l’Ecole de Christ comme élèves et nous avons besoin de sanctification. Non seulement Il nous sanctifie dans le sens qu’Il nous ramène dans la parenté de l’alliance avec notre Père céleste, où nous sommes mis à part comme les enfants de Dieu en recevant le saint Esprit, mais Il continue à être notre Sanctificateur, notre Instructeur même jusqu’à la fin, en nous enseignant la Vérité, en nous mettant de plus en plus complètement à part, comme Il priait pour l’Eglise – “Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité” (Jean 17 : 17). Notre Seigneur est Celui qui applique la Vérité à l’Eglise qui est Son Corps. Et cette application de la Vérité –nous instruisant et nous conduisant dans le droit chemin – est Sa façon de sanctifier.

On pourrait dire que c’est le Père qui sanctifie et Il en est ainsi ; et on pourrait aussi dire que c’est le Père qui justifie, qui nous rend juste devant la Loi. Il est également vrai que le Père donne la sagesse, mais par l’intermédiaire de Son Fils. Dieu a honoré le Fils en Le nommant héritier de toutes choses. Il en est ainsi de la Délivrance. Elle sera le grand “chan-gement” dans la résurrection qui nous apportera ce changement, et Jésus sera notre Libérateur. Il est Celui qui appellera tous les saints du sommeil de la mort, comme Il le déclare, vous vous en souvenez : “tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu ; et ils sortiront” (Jean 5 : 28). Et nous qui vivrons et resterons à Son arrivée, nous serons changés par Lui. Il sera le Libérateur de toute Son Eglise. Bien que la Bible dise que le Père est le Grand Libérateur et que ce fut le Père qui ressuscita notre Seigneur Jésus et qui “nous ressuscitera aussi” de la tombe, cependant ce sera fait par Jésus. Toutes choses sont du Père et par le Fi l s .

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EGLISE — Certains agissent indépendamment.

Question (1916) — Un groupe d’étudiants peut-il agir indépendamment de l’ecclésia de cette localité, étant membres de cette ecclésia ?

Réponse. — Il y a bien sûr une certaine liberté chrétienne et nous croyons que le Seigneur serait content que le peuple l’exerce toujours. Par exemple, supposons qu’un frère aille à la maison d’un autre frère, et que deux ou trois voisins viennent aussi pour passer la soirée. Puis, supposons qu’un voisin ait dit : “Jouons aux échecs” et qu’un autre aurait dit : “Non, ayons une étude de la Bible”. Nous ne pensons pas que ce serait la volonté du Seigneur de dire : “Non, nous ne pouvons pas avoir une étude de la Bible, car cela n’est pas autorisé par l’ecclésia, mais nous jouerons aux échecs”. Nous pourrions raisonner convenablement que, bien qu’aucune réunion n’ait été arrangée là par l’ecclésia, il ne pourrait y avoir d’objection à avoir une étude de la Bible ou une conversation sur des sujets de la Bible. Le maître de la maison pourrait dire : “Nous inviterons la semaine prochaine plus de voisins pour une autre réunion. J’ai essayé de leur parler de ces choses et je serais content qu’ils vous entendent”.

Je ne peux voir quoi que ce soit de mauvais dans une telle démarche. Si ceux qui assistent voulaient avoir une réunion normale,  alors il faudrait transmettre cela au groupe local de l’A.I.E.B. qui fournirait des conducteurs. Mais supposons maintenant que certains de l’ecclésia disent : “Nous voulons commencer une réunion normale” ; ce serait un cas tout à fait différent. Ils ont le droit de former une nouvelle ecclésia, mais en faisant cela, ils rompraient avec l’ecclésia originelle. Ils ne pourraient alors convenablement retourner à l’autre réunion et dire : “Nous voterons ici”. Il doit y avoir de la logique dans ce que nous faisons. Tous ceux qui deviennent des membres de l’ecclésia renoncent plus ou moins à leurs libertés personnelles pour pouvoir profiter de la coopération. Mais cela ne veut pas dire une contrainte telle que nous ne pourrions pas avoir d’étude de la Bible, mais qu’à la place il nous faudrait passer la soirée à des jeux.

EGLISE — Sa part dans le liement des Rois.

Question (1916) — Quelle part aura l’Eglise dans le liement des rois ?

Réponse. — Mes chers amis, en apparence, l’Eglise n’a maintenant la moindre part dans le liement des rois. Du moins, nous ne voyons pas encore comment vous et moi aurons une part quelconque dans ce travail ; nous ne voyons pas que les rois soient liés. Quelle sera plus tard la part de l’Eglise dans ce travail, nous ne le savons pas. La Bible montre que ses membres auront une part importante, mais comment ils feront usage de ce privilège quand le temps viendra, cela reste à voir. Dieu n’a pas révélé exactement, comment Son plan sera élaboré. Nous avons besoin d’être en état de faire notre part, quand le temps viendra, mais nous devons être satisfaits de laisser cette affaire dans les mains du Seigneur. Dans les armées du monde les hommes dans les rangs ne savent pas quand l’attaque aura lieu jusqu’au moment où l’ordre d’avancer sera donné. En temps voulu vous

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et moi recevrons les ordres. En attendant nous devons tenir prêt notre armement ; nous devons le tenir propre et brillant ; nous ne devons pas être endormis ou fatigués en faisant le bien, mais nous fortifier dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force.

EGLISE — Aura-t-elle, étant glorifiée, le pouvoir de donner la vie ?

Question (1916-Z) — Dans le Millénium Jésus sera-t-Il le seul Donateur de vie au monde, ou est-ce que l’Eglise aussi Lui sera associée comme membres du Donateur de vie et aura-t-elle le pouvoir de réveiller les morts ?

Réponse. — Le sujet de donner la vie peut être considéré de différents points de vue. Dans un certain sens la mère ainsi que le père de l’enfant sont des dispensateurs de vie – dans le sens que l’enfant ne pourrait pas parvenir à l’existence individuelle sans la mère. Et pourtant à proprement parler le père seul est le dispensateur de vie ; car le germe de vie vient de lui. De même la Bible emploie cette illustration naturelle d’un père terrestre ou dispensateur de vie pour décrire une grande vérité spirituelle. Le monde est mort en Adam – sous la sentence de mort. Jésus a déposé le prix de la Rançon qui compensera  cette sentence. En vertu d’une telle action, Il aura le droit, dès que le mérite de Son sacrifice sera appliqué pour le monde, de devenir le Donateur de vie à Adam et sa race. Les droits de la vie humaine qu’Il donnera, seront ceux qu’Il a Lui-même déposés dans la mort .

Mais comme Jésus, par la volonté de Dieu, a l’Eglise associée avec Lui, à la fois dans les souffrances de ce temps présent et aussi dans la gloire qui doit suivre, elle aura à faire avec la dispensation de la vie au monde. Son oeuvre est illustrée dans la Mère Eve et dans les femmes en général. Ce sera le travail de l’Eglise de nourrir tous les humains – de nourrir l’étincelle de vie qu’ils recevront du Rédempteur. Avec cette nourriture et ces soins tous ceux du monde qui coopéreront se relèveront des conditions du péché et de la mort jusqu’à la perfection. Ainsi les membres de l’Epouse de Christ auront à faire avec le don de la vie, mais seulement comme associés du grand Donateur de vie. Le Rédempteur, Jésus seul, est Celui qui peut dispenser Ses propres droits à la vie. Et Jésus a dit Lui-même “ Tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu ; et ils sortiront” (Jean 5 : 25, 29). Tout le travail que l’Eglise glorifiée pourra faire en rapport avec le rétablissement du monde, ce sera comme Ses assistants.

EGLISE — Ce que l’Eglise rachète.

Question (1916) — Est-ce que l’Eglise, les élus, rachète le monde durant ce temps de l’Age de l’Evangile ? Le paragraphe 2, p. 104 des Figures du Tabernacle semblerait l’indiquer.

Réponse. — Ce n’était l’intention d’aucun paragraphe des Figures du Tabernacle d’indiquer quelque chose de ce genre-là.

Je voudrais répéter cela dix mille fois : Rien, si ce n’est une personne ne pouvait racheter le monde, parce qu’un seul homme avait péché, et il n’y avait qu’un homme à racheter. La Rançon est un prix correspondant. Jésus s’est donné Lui-même comme une Rançon, non pas avec l’Eglise comme si cela est quelque

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chose qu’Il continue à faire par eux. Il a achevé cela au Calvaire, mais Il n’a pas fait jusqu’à présent une application réelle, mais l’apport du prix de la Rançon a été fait avant que nous entrions tout à fait dans le Plan de Dieu. Nous ne sommes pas entrés dans ce Plan avant que Jésus ait accompli Son œuvre au Calvaire. Ensuite est venue la sélection de l’Eglise. D’abord, Il devait devenir le Capitaine de notre salut, et ensuite Il pouvait avoir un corps de soldats sous Son autorité. Il devait être la Tête sur Ses compagnons. La sélection de ces compagnons a commencé après qu’Il eût achevé Son sacrifice. Jésus seul est mort , est monté en Haut, et a fait la satisfaction et l’imputation. (Dieu n’a nullement reconnu aucun membre de l’Eglise) ; ensuite, quand cela fut fait – l’Eglise n’y prit pas du tout part – Dieu par l’intermédiaire de Jésus répandit le saint Esprit. Nous n’avons rien à faire avec le paiement de ce prix. Tout ceci est l’oeuvre de Jésus.

EGLISE — Concernant son Mérite.

Question (1916) — L’Eglise a-t-elle individuellement ou collectivement un mérite qui lui soit propre, dans un sens quelconque ?

Réponse. — Je ne sais pas, ce qu’il y avait dans l’esprit de celui qui a posé cette question. L’Eglise n’avait pas de mérite selon la chair, mais l’Eglise n’est pas dans la chair. “Nous ne sommes pas dans la chair, mais dans l’esprit”. Le Corps de Christ est la Nouvelle-Création et il a déjà beaucoup de mérite. Quand Dieu a fait de nous des Nouvelles-Créatures, nous avions un certain mérite, et j’espère que nous garderons ce mérite que Dieu accorde à tous ceux qui sont Ses enfants. Chacun doit avoir un certain mérite ou sinon Dieu ne le reconnaîtrait pas du tout. En Ephésiens nous lisons que Dieu fera pour nous infiniment plus que tout ce que nous pouvons demander ou penser : il doit y avoir pour cela un certain mérite. Ensuite nous lisons qu’il faut être digne. Certaines bénédictions viendront à l’Eglise parce qu’elle sera trouvée digne.

L’Eglise a-t-elle un mérite quelconque d’un genre terrestre qu’elle pourrait affecter en faveur du monde ? Le mérite de la Nouvelle-Création est une chose, mais nous n’avons aucun mérite selon la chair que nous pourrions donner. Mais avons-nous quelque chose de ce genre ? Oui. La Bible montre que si vous souffrez dans votre chair pour la cause de la justice, alors une chose méritoire s’accomplit pour autant que cela vous concerne. Vous avez de cette façon subi une perte de vos droits. Il y a une certaine somme de mérite qui appartient à ces droits que vous avez perdus et une certaine faute de ceux qui ont causé cette perte. Dieu montre cela comme un genre d’imputation au monde. Je vous rappelle que, selon Lévitique 16, certains péchés du peuple au-delà des péchés ordinaires couverts par les sacrifices du Jour de Réconciliation devaient être expiés d’une autre façon ; et de même, bien que le pardon de tous les péchés d’Adam appartienne à Jésus, cependant, ce que nous pouvons souffrir pour la cause de la justice, toute cette souffrance pourrait aller comme un genre de crédit à quelqu’un d’autre et servir comme une compensation pour la perte à d’autres qui ont

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fait le mal au-delà de ce qui est attribuable au père Adam. Cela fera une compensation. Tout cela sera équilibré avant que l’Age nouveau arr ive. C’est la raison de la détresse future, parce que Dieu équilibrera le compte. L’Eglise aura quelque chose à son crédit selon une partie de l’image de Lévitique 16.

EGLISES NOMINALES — Peut-on les visiter.

Question (1910) — En tenant compte du fait que plusieurs chers frères et soeurs arrivent à la Vérité, est-ce que la suggestion, dans une Tour de Garde récente, de se rendre dans les églises nominales, s’appliquerait aux congrégations des “ Holy Rollers”, etc. ? Approuvez-vous la visite de telles assemblées, si oui, dans quel cas ?

Réponse. — Notre suggestion dans la Tour de Garde avait pour but de démontrer qu’il ne faut pas penser que nous commettons un péché si nous visitons une église nominale. J’ai même rencontré certains chers frères et soeurs qui pensaient que s’ils pénétraient à l’intérieur d’une église nominale, ils commettaient un péché. Je pense qu’ils se trompent, et cette erreur pourrait probablement ressurgir dans leurs expériences avec les autres, et pourrait nuire à la cause et à eux-mêmes. Par conséquent, cette réponse dans la Tour de Garde explique qu’il n’est pas incorrect de participer parfois à une réunion d’une église nominale, à une réunion de témoignages, en utilisant l’occasion de rendre témoignage ou d’offrir une prière et de chanter avec eux, si toutefois nous ne négligeons pas d’autres services pour assister à cette réunion. Je pourrais aller dans presque n’importe quelle congrégation méthodiste ou presbytérienne, étant persuadé que je pourrais y passer un moment agréable. Je pense que beaucoup d’entre eux ont de bonnes intentions. Le fait qu’ils ne soient pas aussi avancés que nous dans l’étude de la Bible, et qu’ils ne voient pas le Plan divin aussi clairement que nous le voyons, ne doit pas nous empêcher d’avoir une bonne communion avec eux dans une certaine mesure. S’ils aiment Dieu, s’ils vénèrent le nom du Seigneur Jésus-Christ, s’ils cherchent à marcher honnêtement, avec calme et décence, apprécions-les jusqu’à cette mesure. Bien entendu, je ne désire pas que l’on comprenne que je conseille à qui que ce soit de négliger les réunions auxquelles vous pouvez assister et y trouver plus d’avantages spirituels. Comme l’Apôtre dit, n’oubliez pas de vous réunir ensemble. C’est encore mieux si vous pouvez vous réunir avec ceux qui sont avancés dans la Vérité ; ceux-ci pourraient vous aider et vous pourriez, en retour, leur être une aide spéciale. Ceci devrait être votre but et c’est certainement ce que vous devriez faire.

Donc, en ce qui concerne les réunions avec les Adventistes du Septième Jour, les Holly Rollers, les adeptes de la Science Chrétienne ou encore les Spirites – je ne sais pas exactement qui le frère inclut dans sa question, mais je vous conseillerais d’éviter le contact avec de telles personnes ; pas parce qu’elles semblent être gravement dans l’erreur, selon notre jugement. Je ne pense pas que nous puissions retirer du bien ou même être utile lors d’une réunion de la Science Chrétienne. En ce qui me concerne, je suis certain que j’agirais mal en y allant

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et que je donnerais mon influence à quelque chose qui pourrait être réellement pernicieux et nuisible. Je n’aurais pas le même sentiment si je participais à une réunion chez les Méthodistes, les Presbytériens, les Baptistes, ou encore les Episcopaux ; j’aurais  le sentiment de ne commettre aucune chose grave et que je pourrais peut-être avoir l’occasion de faire quelque bien.

En ce qui concerne les Spirites, je ne me réunirais avec eux sous aucun prétexte, je n’assisterais à aucune de leurs séances même si vous me donnez mille dollars. Pourquoi ? Parce que je pense sincèrement que cela vient de l’Adversaire ; j’aurais l’impression de m’exposer au mal, et qu’il est tout à fait possible qu’il survienne quelque chose à mon détriment, sans que je sache comment. Cela serait différent si je n’étais pas au courant, mais étant donné que je le suis, je suis responsable de ce que je sais ; il en est de même pour ceux qui ne connaissent pas grand chose de la Science Chrétienne. Il n’y a pas de doute qu’il existe des personnes sincères parmi eux, ainsi que d’honnêtes  gens qui se réunissent avec eux. Mais, selon moi, les adeptes du spiritisme et de la Science Chrétienne renient les principes fondamentaux du Christianisme.

Maintenant, en ce qui concerne les Holly Rollers. Je ne doute pas que certains d’entre eux possèdent de bonnes intentions, ils sont en fait trompés par l’Adversaire et j’en suis désolé pour eux. Mais ceci ne signifie pas que je devrais les encourager de quelque manière que ce soit, ou même me réunir avec eux ; ma conscience ne me le permettrait pas. J’aurais l’impression de déshonorer le Seigneur, de leur faire du tort en me joignant à eux et en leur donnant l’idée d’une certaine approbation. Mais après tout, ces sujets concernent chacune de vos propres consciences, et si quelqu’un pense différemment, que Dieu le bénisse, qu’il suive sa propre conscience.

ELECTION — Des femmes instructeurs dans l’Eglise.

Question (1905) — S’il vous plaît, informez-moi si des femmes sont élues comme conductrices dans l’église d’A llegheny ? Si non, pourquoi pas ? On a dit que certaines sont élues.

Réponse. — Non, il n’en est rien, il n’y a pas de sœurs élues dans l’église d’Allegheny. Le Seigneur n’a pas élu de soeurs comme Apôtres, ou parmi les soixante-dix, et Jésus aimait les soeurs. Il aimait Marthe et Marie, de même que Lazare, leur frère. Le Seigneur n’a jamais désigné de soeurs pour parler dans l’église, et nous n’avons pas le droit de dire autrement. Je crois toujours que le Plan du Seigneur est ce qu’il y a de mieux. Dès que je commencerai à mettre en doute la compétence du Seigneur pour diriger l’église ici, je mettrai en doute Sa compétence  de diriger les cieux. C’est à nous de marcher dans Ses sentiers, de ne pas établir notre propre sentier et demander au Seigneur de marcher dans notre sentier.

ELECTION — Quant au Président.

Question (1909) — Y a-t-il une raison scripturale contraire à l’élection d’un président des anciens dans une ecclésia dans laquelle se trouvent entre trois et sept anciens, et un bon nombre d’affaires à s’occuper parfois ?

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Réponse. — Non. En fait, il faut de l’ordre. A moins que l’église ait indiqué qui devrait être président, il est préférable  que les anciens se choisissent le président.

ELECTION — Qualifications scripturales.

Question (1909) — Pourriez-vous donner les qualifications scripturales pour l’élection des anciens et des diacres .

Réponse. — Voyez le Volume 6 qui consacre plus de quarante pages à ce sujet. Je pense qu’il serait bon que celui qui dirige attire l’attention sur ce point un mois avant l’élection et suggère la lecture sur ce sujet dans le sixième Volume de sorte que tous puissent l’avoir pleinement à l’esprit.

ELECTION — Nombre d’anciens à élire.

Question (1910) — Notre assemblée essaie d’élire selon le volume six de l’Aurore Millénaire, mais nous ne parvenons pas à le comprendre tous de la même façon. Il semble à un endroit que tous ceux qui sont aptes à être anciens devraient être élus, et à un autre, que l’on devrait élire des anciens selon l’importance de l’ecclésia ; nous sommes en désaccord, nous vous avons écrit sur ce point, et vous n’avez pas semblé comprendre pourquoi le problème émergea. Voilà le problème : certains comprennent que, si six frères étaient également aptes à être anciens, nous pourrions les élire tous, et si l’assemblée ne comporte qu’une ou deux douzaines de membres, nous ne devrions élire que selon l’assemblée que nous avons. Par exemple, si nous sommes dix, nous pourrions en élire un ; si nous sommes vingt-cinq, nous pourrions en élire deux, et ainsi de suite.

Réponse. — Que dire de cette question de l’élection des anciens ? Est-ce que tous ceux qui sont qualifiés pour être anciens devraient être élus, ou seulement, disons environ dix pour cent du nombre ? Disons que si l’assemblée se composait de cinquante membres, dix pour cent feraient cinq, et s’ils étaient cent, dix pour cent feraient dix ? Ma réponse serait la suivante : D’après moi, tous ceux qui manifestent les qualifications d’ancien devraient être élus anciens. De sorte que si dans une assemblée de six ils avaient tous la compétence pour servir comme anciens, je les élirais tous les six, et ils serviraient alors chacun à leur tour ; cela leur donnerait l’occasion aussi de s’étendre et de tenir des réunions ailleurs. Que Dieu les bénisse – plus il y a d’anciens, mieux cela est ! Mais je pense qu’il est peu probable que d’une assemblée de six membres, tous seraient aptes à être anciens ; mais s’il y en avait six et que tous étaient qualifiés pour le service, j’aimerais que tous servent. Je comprends que Dieu veut que tous ceux qui sont oints du saint Esprit soient oints pour enseigner. Vous vous souvenez comment on lit dans la prophétie de notre Seigneur Jésus – L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi, car il m’a oint pour prêcher les bonnes nouvelles aux débonnaires. Maintenant, tous ceux qui ont reçu le saint Esprit ont une onction du Père pour enseigner. C’est à cela que sert l’onction. C’est l’autorité qu’Il nous donne d’enseigner. Si vous préférez, c’est son ordination d’enseigner. Ensuite, s’il a une bonne voix, c’est une chose ; s’il a une bonne mémoire, c’en est une autre ; s’il possède d’autres choses qui soient en harmonie avec celles-ci, elles vont toutes ensemble, et

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il est autorisé à enseigner selon son talent. Maintenant, dans le cas d’une soeur, il y a des restrictions. Une soeur ne peut pas enseigner publiquement, mais une soeur a beaucoup d’autres façons d’enseigner. Elle a de multiples occasions de venir en aide et de prêcher la bonne nouvelle. Nous pouvons tous prêcher dans notre vie quotidienne – non seulement ceux qui se tiennent derrière le pupitre ont l’occasion de prêcher, car nous sommes tous prédicateurs – et nous prêchons tous, je l’espère. Quelqu’un m’a demandé autrefois : “Combien de prédicateurs avez-vous parmi vous ?” J’ai répondu : “une bonne vingtaine de milliers”. “Mon Dieu !” s’exclama-t-il. J’ai dit : “frère, je ne veux pas que vous vous mépreniez. D’après moi, tous les membres du peuple du Seigneur sont oints pour prêcher. Parfois nous prêchons publiquement, et parfois en privé. Parfois nous ne prêchons qu’à une personne, parfois à une assemblée de deux cents, et parfois à une assemblée de dix mille.

ELECTION — Expression de la volonté du Seigneur.

Question (1910) — Nous comprenons que, dans l’élection de serviteurs, l’ecclésia exprime la voix du Seigneur. Après avoir élu un frère pour nous servir en tant qu’ancien, et que nous trouvons par la suite qu’il ne se prouve pas être ce que nous pensions qu’il était, devons-nous comprendre que c’est une erreur de l’assemblée, ou une erreur du Seigneur ?

Réponse. — Il n’est pas nécessaire de penser que c’est une erreur de l’un ou de l’autre. Cela semblerait impliquer que l’assemblée n’a pas fait preuve de suffisamment de soin. Ses membres auraient dû mieux connaître avant d’élire qui que ce soit comme ancien. L’Apôtre dit de ne pas élire de novice. Vous n’avez pas le droit d’élire un novice. Si vous le faites, ce sera bien fait pour vous. Peut-être aurez-vous une bonne leçon d’avoir eu un novice pour un temps et, si les amis dans cette assemblée ont agi de la sorte, cela sera peut-être finalement profitable ; ils apprendront à être plus prudents la prochaine fois. Maintenant, si le Seigneur leur permet d’avoir une leçon de cette façon, cela ne prouve pas que le Seigneur ne savait pas mieux, mais Il leur a permis de souffrir pour n’avoir pas suiv i Ses instructions en élisant un novice. Un novice est quelqu’un de nouveau sur ce point et, s’il était nouveau sur ce point, ils auraient dû le savoir, parce qu’ils auraient dû savoir ce qu’il était avant de voter pour lui.

ELECTION — Sur la désignation d’une présidente.

Question (1910) — Le jour d’une élection, lorsqu’un ancien désire mettre quelqu’un pour présider et mener à bien l’élection, serait-il convenable de faire présider une soeur pour cela ?

Réponse. — Je ne pense pas que je serais enclin à faire cela, sauf dans le cas où il y aurait quelque incompréhension dans l’assemblée où le frère, ou des frères, ne conviendraient pas. Il faudrait des circonstances très particulières pour que j’accepte de demander à une soeur d’agir en qualité de présidente à de telles réunions. Je ne dirais pas qu’un tel cas ne pourrait jamais se passer, mais je crois que ce serait tout à fait exceptionnel.

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ELECTION — Concernant le vote à la fois des consacrés et des justifiés.

Question (1910) — Dans l’élection dans une ecclésia, doit-on comprendre que, de tout temps, seuls les consacrés doivent  voter, ou les croyants justifiés devraient-ils aussi voter ?

Réponse. — Nous avons dit, il y a quelques instants, que nous pensons qu’il devrait être dit clairement avant le vote que seuls les consacrés peuvent voter en tout temps sur toutes les questions touchant l’église, parce que nul autre n’est membre de l’Eglise, qui est le Corps de Christ. Si l’assemblée souhaitait poser une question sur le lieu des réunions, ce serait tout autre chose. La question se poserait, et vous diriez : nous pensons changer notre lieu de réunion de tel endroit vers tel autre endroit, et nous allons interroger tous les amis – pas seulement les consacrés, car tous sont concernés – nous allons demander à toute la maison de la foi de s’exprimer sur l’heure et le lieu. Mais toute question telle que le choix des serviteurs de l’église, ou toute question semblable, ne s’adresse qu’aux consacrés.

ELECTION — Quant aux colporteurs .

Question (1910) — Les colporteurs itinérants qui sont dans notre ville pour une courte période, devraient-ils voter s’ils se réunissent avec l’assemblée ?

Réponse. — Je pense que s’ils n’avaient aucune connaissance des conditions de l’assemblée, il serait plus sage de dire : Frères, je ne connais pas suffisamment bien ici pour pouvoir  voter ; par conséquent, je m’abstiendrai. Mais si le colporteur avait été ici plusieurs jours ou plusieurs semaines, selon le cas, et devait y être plusieurs semaines ou plusieurs mois, je penserais  qu’il serait tout aussi apte à voter que qui que ce soit d’autre. Il n’est pas exclu du fait qu’il est colporteur, mais ce serait plutôt quelque chose en sa faveur. C’est quelqu’un qui montre sa consécration en sacrifiant sa vie.

ELECTION — Au sujet du vote des frères visiteurs .

Question (1910) — Parlant des qualifications de ceux qui votent, vous avez dit que le consacré devait voter. Qu’en est-il de ceux qui visitent une ecclésia ? Est-ce qu’une certaine durée, ou une déclaration qu’ils ont l’intention d’y rester les rend aptes ?

Réponse. — Nous pensons qu’il suffirait de dire, au moment du vote, que tous les membres du peuple consacré de Dieu ici présents ce soir – ou à n’importe quel moment – qui projettent de se réunir avec cette assemblée sont sérieusement invités à voter ; on espère que tous ceux qui n’ont pas l’intention de se réunir régulièrement avec l’assemblée ne voteront pas, et que tous ceux qui ne sont pas pleinement consacrés ne voteront pas, parce que telle semble être la volonté du Seigneur sur ce point. Ce doit être une expression de l’église à cet endroit, et l’église à un certain endroit est ceux qui sont consacrés. Le fait qu’un frère ou une soeur ne se sont installés que récemment dans une ville, selon moi, ne fait aucune différence, car nous sommes tous un en Christ, que nous vivions à Jamestown, ou à Brooklyn , ou à Pittsburgh, ou la Nouvelle-Orléans ou ailleurs.

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ELECTION — Attitude d’anciens non apprpouvée.

Question (1910) — J’aimerais demander si, dans le cas d’un frère qui avait été élu ancien et que l’on a trouvé en défaut il ne serait pas sage, à la fin de son mandat, de refuser d’être réélu ?

Réponse. — Je crois que si j’étais dans cette position, j’agirais à peu près ainsi. Je réfléchirais sur un autre frère de l’assemblée, et je le proposerais ; mais si l’on me proposait, alors je dirais : voici, frères et soeurs, je vous ai servi de mon mieux, et je sais que je n’ai pas réussi à vous être agréable. Jeveux que vous sachiez que j’ai fait de mon mieux pour vous servir, mais je ne vous ai pas plu. Je le sais, car plusieurs d’entre vous me l’ont dit, et j’ai fait de mon mieux pour améliorer cela ; mais, apparemment, je n’ai pas amélioré suffisamment, car vous avez encore trouvé des fautes – du moins certains parmi vous.

Je ne vous reproche rien – je présume que c’est moi qui suis fautif. Je suis persuadé que je ne suis pas tout ce que je voudrais être, et je ne peux pas vous servir comme je l’aimerais, aussi je pense qu’il serait probablement préférable que vous suiviez mon conseil. J’ai proposé frère tel et tel, et je vous recommande de l’élire pour un temps – trois mois, ou six mois, ou ce que vous choisirez – et il se pourrait qu’il nous soit plus agréable à tous.

Je vous assure que j’essaierai de l’aider et de faire tout ce que je peux pour l’aider. J’essaierai de tout coeur de faire élire cet autre frère ; mais si, malgré tout, ils disaient : non, nous allons vous élire, même si nous vous avons trouvé en défaut, je leur dirais : il se peut que je ne fasse pas mieux la prochaine fois que précédemment ; la responsabilité est de votre côté, car je vous dis que je fais de mon mieux maintenant. Aussi ne soyez pas dur avec moi si je ne plais pas à tous. Je leur dirais ouvertement, et ils sauraient où me trouver, mais s’ils me choisissaient par une grande majorité, disons que quatre-vingt-dix pour cent ou presque de l’assemblée me préférait, alors je considérerais cela comme la voix du Seigneur, et je dirais, je ne peux pas démissionner  maintenant. Je ne démissionnerais certainement pas d’une façon offensive en disant : Non, vous m’avez trouvé en défaut, je n’en veux plus maintenant. Je pense que ce serait mauvais. Nous ne voulons pas avoir cet esprit. Nous voudrions penser que le frère, sans doute, avait de bonnes raisons de trouver à redire (en supposant qu’il en soit ainsi) ; je suis persuadé qu’aucun d’entre nous n’est aussi proche de la perfection qu’il ne pourrait trouver à redire, du moins occasionnellement, et s’ils trouvent à redire, supportons-le et essayons d’en tirer du bien, soyons humbles à ce sujet, et peut-être que cela nous empêchera de devenir hautain et de trébucher.

ELECTION — Concernant les propositions.

Question (1910) — Dans l’élection des anciens, pensez-vous qu’il soit convenable qu’un des anciens précédemment élus fasse une proposition, plutôt que ce soit un membre de l’assemblée qui la fasse ?

Réponse. — Je comprendrais que lorsque le mandat pour lequel il a été élu ancien est expiré, il n’est plus ancien ; par conséquent, il est un membre de l’assemblée comme tous les

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autres, et il pourrait faire une proposition exactement comme tout autre membre, car il est pareil à tout autre. Il ne domine pas. Et je veux dire ici que je pense que c’est une proposition très peu sage pour quiconque a été ancien de se tenir derrière le pupitre et de présider l’élection s’il est possible de faire autrement.

Il est toujours désirable, si possible, de demander à quelque frère intelligent de présider, quelqu’un qui soit parfaitement juste et honnête, et quelqu’un qui peut-être n’aurait pas, ou ne serait probablement pas considéré comme ayant les qualifications pour être ancien. Ainsi, nul ne pourrait être accusé de s’être mis en avant, et l’assemblée serait plus libre de voter contre quelqu’un qui fut proposé et qui se trouvait devant eux dans l’église. Ainsi, il ne subirait pas l’embarras de mettre le vote en sa faveur, et aussi l’embarras, s’il n’était pas élu, devoir la majorité contre lui et de l’exprimer. Ce n’est peut-être pas toujours possible, mais si c’est le cas, je pense qu’il est mieux que quelqu’un d’autre que celui qui a des chances d’être proposé comme ancien préside.

ELECTION — Elisant au scrutin secret.

Question (1910) — L’harmonie serait-elle plus grande si on élisait les anciens au bulletin secret sans aucune proposition, de sorte que ceux qui auraient la majorité des votes soient élus ?

Réponse. — Eh bien, notre opinion serait peut-être un peu confuse. Je pourrais dire quelque chose en faveur des deux façons, mais la chose suivante me vient à l’esprit : le Seigneur ne l’a pas prévu ainsi. Le Seigneur l’a voulu par le vote à main levée. J’admets que ce peut être une méthode plus facile parfois de voter par bulletin secret, c’est muet, personne ne sait comment  vous avez voté, mais est-ce sage de s’éloigner de la façon que l’Eternel nous a enseignée ? Si l’assemblée a décidé de voter par bulletin secret, je n’ai pas à aller à l’encontre des désirs de l’assemblée, et même si j’avais donné le conseil à ses membres et qu’ils n’avaient pas souhaité le suivre, ce n’est toujours pas à moi de surveiller l’assemblée. Je ne dois pas être comme ce juré qui disait que les onze autres jurés étaient très obstinés. De même, ce n’est pas à nous de trouver que les autres sont très obstinés parce qu’ils ne pensent pas comme nous. Après nous être exprimés, laissez s’exprimer le choix et le vote de l’assemblée, laissez l’Eternel Se charger de ce résultat, et s’ils trouvent qu’ils ont fait une erreur, ils le sauront la prochaine fois et ils feront plus attention. Ils apprendront une leçon; si nous avons agi avec sagesse, nous apprendrons une leçon ; mais je crois, frères, que j’emploierai toujours mon influence en faveur de la méthode qui semble être exprimée dans les Ecritures. Elle a cet avantage, qu’elle enseigne l’assemblée à avoir une sorte de courage moral. Vais-je lever la main en faveur d’une certaine personne que je crois ne pas être apte à cette fonction, simplement parce que j’ai des liens de parenté avec elle ? Non, c’est à mon Dieu que je dois être loyal.

ELECTION — Délibérer au sujet de ceux qui sont proposés.

Question (1910) — Lorsqu’un frère est proposé pour être

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ancien, jusqu’à quel point devrions-nous être enclins à débattre de lui avant l’élection ? Où devrions-nous fixer la limite ?

Réponse. — Je ne pense pas qu’il soit raisonnable de délibérer longuement avec ceux qui sont candidats pour servir dans l’église. L’Apôtre, vous vous en souvenez, suggère que, si nous nous mordons et nous nous dévorons mutuellement, il se pourrait que nous nous consumions mutuellement. Si vous placiez  mon frère devant l’assemblée, vous pourriez lui reprocher sa façon de se coiffer, ou la couleur de ses vêtements, le nombre d’enfants qu’il a, puis une chose, puis une autre ; vous pourriez trouver bien des choses à redire, et lorsque vous l’auriez pleinement examiné et étrillé, ce pourrait être votre tour. Ainsi donc, l’assemblée tout entière pourrait y passer, mais ce ne serait pas très enrichissant. Maintenant, ma pensée serait la suivante : qu’il n’est pas nécessaire de débattre longuement sur le caractère des frères, parce qu’il est suggéré que chacun de ceux qui votent pour qu’un frère ait un service dans l’église devrait le connaître quelque peu et, s’il ne le connaît pas personnellement, alors il devrait être guidé par le jugement d’un autre frère. Par exemple, si j’étais venu récemment dans une assemblée de, disons, douze membres, et que je ne connaissais que partiellement les amis de cette ecclésia, et que je ne saurais rien contre qui que ce soit, mais que je saurais quelque chose en faveur de tous ; supposez que vienne le moment des élections et que j’avais remarqué un ou deux frères que j’ai vu être très clairs et très directs, en qui j’avais beaucoup de confiance. Si ce frère proposait un autre frère, que je ne connaissais pas particulièrement, mais que je ne savais simplement rien contre lui, je crois que je pourrais raisonnablement voter pour lui parce que le frère qui l’a proposé connaissait apparemment quelque chose en sa faveur. Si je connaissais le frère qui l’a proposé, je connaîtrais ainsi celui qui a été proposé par personne interposée. J’espère que vous me comprenez clairement. Maintenant je crois, sans débattre spécialement sur le caractère de qui que ce soit, qu’on devrait comprendre,  avant que le vote ne soit fait, que chaque personne qui va user de son pouvoir de décision croit avant tout au Seigneur, qu’elle s’est détournée du péché et s’est pleinement consacrée, que seule cette assemblée doit voter ; et ceux qui s’expriment doivent chercher à voter comme ils croient que le Seigneur désire qu’ils le fassent, et pas autrement. Je crois que ce doit être tout ce qui serait nécessaire, que suffisamment de poids ou de responsabilité repose sur eux de sorte qu’ils n’aimeraient pas voter de manière irrévérencieuse pour quelqu’un dont ils ne connaissent rien, mais ils chercheraient à être guidés par le jugement ou le conseil d’autres qu’ils ont des raisons de croire ou de connaître. S’il semble qu’une erreur a été faite et qu’apparemment la mauvaise personne était élue, que dire ? Eh bien, je conclurais que la mauvaise chose a été faite. Je pense qu’il faudrait raisonnablement croire que les membres de l’assemblée allaient apprendre la leçon qu’il faut attacher plus de soin au choix de ceux qu’ils désirent élire, et si donc ils agirent à la hâte en faisant un choix, ce serait pour eux une bonne leçon ; aux prochaines élections ils apprendraient

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peut-être à être plus prudents, et il se pourrait que le Seigneur désire qu’une telle leçon soit apprise par l’assemblée pour les rendre plus prudents. En tout cas, je mettrais tout le poids de mon influence dans n’importe quelle assemblée contre tout ce qui pourrait briser un membre du peuple du Seigneur. J’ai connu des cas où on aurait vraiment pu reprocher des choses à des frères, et cependant ces choses appartenaient au passé lointain, et ils avaient complètement changé depuis le moment où ces choses avaient eu lieu. Par conséquent, je pense qu’il pourrait en être de même dans d’autres cas, et j’utiliserais mon influence contre de tels déchirements et de telles agitations parmi les brebis du Seigneur. Je penserais que cela cultiverait l’esprit du loup dans les brebis, et cela devrait donc être découragé. Cependant, si des frères demandaient à un frère en vue dans l’assemblée : Que pensez-vous de cette proposition ? Ou s’il pensait qu’il devrait donner un avis, il ne serait pas déplacé pour lui de dire : Mes chers frères, vous avez entendu la proposition, et on m’a demandé de donner un conseil. Tout ce que je dirais sur ce point c’est que je crois que l’Eternel veut que je vote comme ceci et comme cela. C’est direct, et cela orientera jusqu’à un certain  point ceux sur qui il a une influence et, s’il n’a pas d’influence, cela ne devrait pas avoir d’effet.

ELECTION — Enregistrement de ceux qui ne votent pas.

Question (1908) — Devrions-nous prendre en compte les non-votants ?

Réponse. — Eh bien, selon mon habitude, j’essaie d’exposer le sujet si clairement avant que le vote ne soit pris que tous ceux qui sont présents sentiront qu’ils ou elles ont une responsabilité – une responsabilité de voter pour ou contre le candidat ; que si quelqu’un a suffisamment de connaissance pour pouvoir voter, ou s’il est consacré, qu’il a l’intention de se réunir avec l’assemblée, il est responsable de son vote ; qu’il n’a pas simplement la faculté de voter ou de ne pas voter, mais c’est son devoir de s’exprimer ainsi. Je pense que si on insiste là-dessus avant le vote, et que tous les chers amis peuvent voir la responsabilité, très peu seront enclins à se dérober. Cela doit être dit très clairement auparava n t .

ELECTION — Suivre l’habitude apostolique d’élire sept.

Question (1911) — En choisissant des anciens pour une ecclésia, ne devrions-nous pas suivre le modèle apostolique, et en élire sept ? Sinon pourquoi pas ?

Réponse. — Je ne connais aucun modèle apostolique qui désigne sept. S’il y avait un modèle de la sorte, je serais des plus ravis de le trouver. Je me souviens que l’Apôtre nomma sept diacres. Je n’ai jamais rien entendu quant à sept anciens ; c’est nouveau pour moi. De plus, si nous pensons aux diacres, cela n’aurait aucun appui, car ils élisaient de tels diacres selon le besoin des circonstances. Supposez qu’une assemblée n’en ait que six ; comment pourraient-ils alors choisir sept anciens et sept diacres ? Le Seigneur dit que l’église peut n’être composée que de deux ou trois – “là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux”. Notre point de vue sur ce sujet est exposé dans le sixième volume des Etudes dans les Ecritures.

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ELECTION — Apte mais non baptisé.

Question (1911) — Si un frère était qualifié selon le Nouveau Testament pour être choisi ancien, mais qu’il n’avait pas été baptisé par qui que ce soit, d’après vous, cela serait-il une raison ou une cause suffisante pour ne pas choisir un tel frère comme ancien ?

Réponse. — Assurément. Ce n’est pas que nous pensions que le baptême soit essentiel dans le sens que nos amis baptistes le disent – non pas que nous pensions que ce soit quelque chose de plus qu’un symbole, mais le frère qui n’a pas encore pu comprendre un symbole aussi simple que le baptême doit être aveugle sur ce point, en tout cas ; et s’il est aveugle sur un point, sur combien d’autres sera-t-il aussi aveugle ? J’attendrais qu’il commence à saisir ce point avant que je le mette dans une position où il enseignera à d’autres qui, peut-être, ont vu déjà plus que lui. Comprenez bien que nous ne faisons pas du tout du baptême d’eau un test de fraternité et, selon notre compréhension, un tel frère n’ayant pas été baptisé devrait être le bienvenu, à la table du Seigneur, ou comme un frère dans le Seigneur dans tous les sens du mot ; mais c’est une chose de reconnaître quelqu’un comme frère dans le Seigneur, et membre du Corps dans tous les cas, et une autre chose de le reconnaître apte à enseigner. Je pense que quelqu’un de compétent pour enseigner c’est quelqu’un qui a déjà vu l’un des points les plus simples du Nouveau Testament, que le Seigneur et les Apôtres pratiquaient tous le baptême par immersion en symbole de la vraie immersion – la consécration.

ELECTION — N’importe quand, aucune date spéciale.

Question (1911) — Quelle opinion avez-vous sur le fait de placer un frère compétent sur un programme pour qu’il fasse un sujet à des occasions spéciales, alors qu’il n’a pas été élu ancien, tout en ayant les exigences spirituelles, certaines circonstances matérielles ayant empêché son élection ?

Réponse. — Eh bien, je penserais qu’il serait très facile de l’élire si l’assemblée le voulait bien. Faites-en la proposition, et votez. Cela réglerait le problème très rapidement. Il pourrait être élu n’importe quand. Il n’est pas indispensable d’élire un ancien à une date particulière, fixe. Il pourrait être élu au milieu de l’année, ou le mois prochain, ou n’importe quand si c’est nécessaire, et si l’assemblée considère qu’il convient. Je penserais, dans un cas tel que celui-ci, qu’il serait bon que l’affaire soit portée à l’attention de l’assemblée, qu’elle le considère pendant environ un mois et, un certain dimanche, demandez à l’assemblée de voter sur ce sujet. Cela reviendrait à leur donner pleinement  le choix et, s’ils votaient, que le résultat soit leur décision.

ELECTION — Servant sans avoir été choisi.

Question (1911) — Nous lisons quelque part qu’aucun frère ne devrait assumer des responsabilités publiques dans l’église, comme conducteur, instructeur, représentant, etc., sans avoir été élu, même s’il est assuré que son acceptabilité n’est pas à mettre en doute. Ceci est aussi confirmé à d’autres  endroits. De ce fait, n’est-il pas mauvais que nos anciens dans l’ecclésia se réunissent séparément des dix-neuf diacres, sépa-

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rément de l’église, et qu’ils désignent un diacre comme ancien, ou instructeur, ou représentant de l’ecclésia à la position dont le Seigneur dit qu’elle doit être occupée par un ancien régulièrement ordonné ?

Réponse. — En considérant cette question, nous devrions nous rappeler les paroles de l’Apôtre de même que l’illustration donnée dans les Ecritures. Nous avons le cas de saint Etienne ; vous vous souvenez, c’était un diacre choisi dans l’église, comme on le lit dans le livre des Actes, et saint Etienne a eu une bonne occasion de prêcher, et il n’a pas dit : “Maintenant, frères, on ne m’a pas élu ancien, par conséquent je ne peux rien dire ici”, mais il n’a pas hésité, il a prêché, et le Seigneur l’a beaucoup béni, et il passa un excellent moment – puis il fut lapidé à mort. Il obtint le bon témoignage d’être le premier martyr chrétien immédiatement après son Seigneur. Ensuite souvenons-nous de ce que l’Apôtre répète – je lirai un peu entre les lignes ici –il dit que le diacre qui sert bien dans sa position et montre de l’humilité dans son service acquiert pour lui un bon degré. Cela veut dire, un bon degré de liberté et de privilège, et d’occasions favorables. En d’autres mots, l’assemblée devrait remarquer, lorsqu’elle vote pour ceux qui la serviront comme anciens, ceux qu’elle avait auparavant choisis pour être diacres, et voir à quel point ils furent prudents et fidèles, parce que s’ils n’ont pas été fidèles en tant que diacres en faisant certains travaux matériels, on ne pourrait pas raisonnablement s’attendre à ce qu’ils le soient en tant qu’anciens. La pensée de l’Apôtre est qu’ils acquerraient pour eux-mêmes un bon degré d’avancement et d’honneur dans l’église par leur fidélité en tant que diacres. Je pense que, dans l’église primitive, l’arrangement était que les diacres seraient une classe qui ferait graduellement des progrès  en vue d’être des anciens et d’avoir un service plus en vue dans la Vérité. De cette manière les diacres seraient en premier lieu choisis pour d’autres formes de service, mais ils seraient là comme une sorte de renfort de réserve, de sorte que s’il manquait un ancien pour un service, il y aurait un diacre, et un comité adéquat aurait l’oeil sur les diacres et dirait : “Et si nous essayions ce frère dans cette réunion ce soir” ; ensuite, une autre fois, ce comité dirait : “Et si nous essayions cet autre diacre pour la réunion de ce soir ; il nous faut quelqu’un pour ce soir, essayons-le”. C’est ainsi qu’ils les mettraient à l’épreuve pour voir jusqu’à quel point ils en avaient la compétence. Autrement les diacres auraient très peu d’occasions de pouvoir parvenir à quelque chose ou pour manifester une capacité qu’ils pourraient posséder en ce qui concerne le service de l’église. Rien de ce qui fut écrit dans les Etudes dans les Ecritures n’avait pour but d’être en conflit avec cette pensée, car telle est la pensée que nous avons toujours soutenue, et que nous croyons être scripturale.  Elle est appliquée à Brooklyn et ailleurs. Je ne suis pas certain d’avoir bien compris le point de vue du frère, mais voici encore une réponse, peut-être plus en conformité avec sa pensée. Je ne pense pas qu’il soit convenable que l’assemblée ne se choisisse que quatre ou cinq anciens et que ces quatre ou cinq hommes viennent et en choisissent un

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autre parmi les diacres pour en faire pratiquement un ancien. Je ne pense pas que ce soit de leur ressort. Si l’église voulait ce frère pour ancien et serviteur régulier dans cette capacité, ce serait son devoir de le dire. Si les anciens trouvent qu’ils ne sont pas assez nombreux, ils pourraient très bien demander, à une autre réunion de l’église, si celle-ci accepterait d’élire un autre ancien, alors que le besoin se fait sentir, apparemment, pour un autre ; mais si ce n’était qu’un besoin temporaire, et si l’assemblée leur avait fait comprendre qu’elle souhaitait que les anciens choisissent de temps en temps des diacres qui semblent montrer quelque compétence à assumer un besoin nécessaire, je trouverais cela tout à fait convenable ; mais qu’il ne soit pas établi ancien lorsque l’assemblée ne l’a pas établi comme ancien.

ELECTION — Revoter .

Question (de l’auditoire) (1911) — Dans le cas où il manquerait deux ou trois voix à une personne pour avoir les soixante-quinze pour cent, serait-il sage de revoter une deuxième fois pour cette personne afin d’augmenter le nombre de voix pour l’élire ?

Réponse. — Je pense qu’il n’y aurait aucune objection à cela, ou même le faire de façon anonyme. Ce à quoi nous voulons  parvenir, ce n’est pas simplement quelque petite attrape, mais avoir le sentiment de l’assemblée, et obtenir l’expression complète de l’esprit de l’assemblée. Tout ce qui peut provoquer de la friction devrait autant que possible être évité. Si une assemblée optait pour la règle des soixante-quinze pour cent dans ses élections, cela ne les lie pas pour une élection, mais cela peut les lier simplement pour cette fois-ci. S’ils choisissent la prochaine fois d’avoir la même règle des soixante-quinze pour cent, que quelqu’un s’en est approché de très près, mais pas suffisamment, que cela les incite à reconsidérer ce vote et à revoter, et qu’on trouve qu’il a plus que le nombre décidé ; l’assemblée a tout à fait le droit de régler la question comme elle l’entend.

ELECTION — Concernant la loi du Jury.

Question (1911) — Dans le sixième volume des Etudes dans les Ecritures nous lisons que la majorité ne suffit pas, mais que la loi du jury devrait prévaloir dans le choix des anciens dans l’église. S’il en est ainsi, n’est-ce pas la conduite la plus sage à adopter pour élire des diacres ? Nous y lisons que le même ordre prévaudra dans le choix à la fois des anciens et des diacres .

Réponse. — A ce sujet, nous n’avons pas cherché à établir une loi. Nous n’avons aucun droit d’établir une loi ; nous ne faisions que présenter une suggestion de ce que nous croyions être une méthode sage pour l’église. Par exemple, dans une assemblée, si on laissait une petite majorité dicter ses lois, il se pourrait qu’une très grande minorité, presque aussi nombreuse que la majorité, soit pleinement mécontente ; et de même qu’une majorité d’un seul membre, par exemple, pourrait diriger une telle assemblée de façon très arbitraire. Notre suggestion était qu’une assemblée devrait essayer, par son vote, de faire en sorte que, si possible, les anciens soient choisis pour

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être agréables et satisfaire à tous les membres de l’ecclésia. Par conséquent, autant que possible, on devrait ignorer la règle de la simple majorité et, autant que possible, ce qu’on appelle la loi du jury devrait être obtenue – non pas que nous allons dire que ce doit être une loi du jury – mais que, autant que possible, on devrait obtenir une unanimité de sentiments dans l’assemblée. Il n’est pas toujours possible d’obtenir que l’assemblée tout entière ait le même point de vue sur la question de celui qui devrait être diacre ou ancien dans une assemblée mais, quelle que soit la règle observée, elle devrait être exactement la même pour les diacres que pour les anciens. L’assemblée devrait veiller à ce que, autant que possible, ceux qui sont élus pour un service, quel qu’il soit, se cèdent des petits points mutuellement là où aucun principe n’est impliqué, afin d’essayer que tous soient satisfaits et heureux de ceux qui seront les serviteurs de l’assemblée.

ELECTION — Membres absents votant par lettre.

Question (1912) — Lorsque les anciens sont élus par le vote à main levée – la proposition des candidats ayant eu lieu deux dimanches auparavant, peut-on permettre à deux ou trois membres de l’assembléee, incapables d’être présents, d’envoyer leur vote dans une lettre au président ?

Réponse. — Il n’y a aucune objection à cela. Dans la politique, il y a un esprit de parti qui essaie de profiter de l’autre parti. Cependant, il n’en est pas de même chez vous. Lorsque vous vous réunissez pour élire les anciens, vous voulez que chaque frère ou soeur ait l’occasion la plus entière de s’exprimer. Non seulement vous acceptez, mais vous désirez que chacun exprime son choix. Nous ne voulons pas simplement avoir leur opinion, mais nous voulons trouver quelle est la volonté de Dieu quant à cette ecclésia. Exprimons tous ce que nous pensons être la volonté de Dieu sur ce point. Je ne vois aucune objection à ce que ceux qui sont absents envoient leur voix ou leur vote au président de la réunion. Si vous êtes présents, vous pouvez donner votre vote à qui vous le voulez, mais ce ne pourrait nullement être une procuration que vous donneriez à un autre frère ou une autre soeur lui permettant de voter pour vous selon ce qu’il ou elle pense préférable. Telle est mon opinion sur ce sujet.

ELECTION — Frères étrangers pour des réunions en anglais.

Question (1913) — Conseillez-vous d’élire un frère étranger, Allemand ou Suédois parlant imparfaitement l’anglais, comme orateur public ?

Réponse. — Je conseillerais, s’il y avait un nombre suffisamment grand dans l’assemblée qui parlent cette langue étrangère, qu’ils constituent une assemblée, qu’un tel orateur conviendrait mieux, et pourrait tout à fait être élu. Par exemple, dans le cas de l’assemblée de Brooklyn, nous avons un frère français tout à fait qualifié pour diriger une assemblée en français.

Nous avons un frère italien très compétent pour diriger une assemblée en italien. Nous avons aussi un frère suédois. Ce n’est pas que ces amis ne comprennent rien à l’anglais, mais ils pré-

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fèrent leur propre langue ; ils souhaiteraient avoir quelqu’un qui parle bien leur langue. Nous trouvons cela tout à fait normal. Il en est de même des frères de couleur ; nous avons des assemblées de couleur – de diverses nationalités. C’est remarquable de voir la pluralité que l’on trouve dans cette assemblée .

ELECTION — Sur les non-qualifiés .

Question (1913) — Lorsque quelqu’un ne semble pas être compétent pour remplir les qualifications d’un ancien, conseilleriez-vous de ne pas élire d’ancien, ou d’élire le Pasteur Russell comme ancien ?

Réponse. — De telles questions sont plutôt délicates à débattre, et il est difficile de savoir exactement ce qu’il convient le mieux de conseiller. Mon conseil en général est que les amis agissent avec autant de sagesse et de prudence que possible. Je pense qu’une difficulté a été et est peut-être que le peuple du Seigneur ne se rend pas bien compte pleinement quelle est la volonté du Seigneur dans une telle affaire. Ils ont l’impression que l’Apôtre, en indiquant les qualifications d’un ancien en écrivant à Timothée et à Tite, pose des règles dures et fermes, et que tout ancien doit parvenir au plus haut niveau dans toutes ces exigences. Un tel homme serait parfait, certainement un excellent ancien, cela ne fait aucun doute. C’est ainsi que seraient tous les autres chrétiens s’ils pouvaient parvenir à tout ce qu’écrit l’Apôtre ici. Vous direz : “Pourquoi l’Apôtre a-t-il fait des déclarations aussi précises s’il ne voulait pas être compris dans l’essence absolue de tout cela” ? Nous répondons : Il exposait  le sujet exactement comme le fit Jésus à une autre occasion lorsqu’Il dit à toute l’Eglise : “Soyez comme votre Père qui est dans les cieux”. Maintenant, êtes-vous comme votre Père au ciel ? Eh bien, vous dites que vous essayez de l’être. Très bien, mon cher frère, c’est juste. Alors, êtes-vous comme votre Père ? Vous l’êtes dans certains aspects – vous l’êtes dans votre esprit. L’êtes-vous dans chacune de vos pensées, paroles et actions ? Non, je ne suis pas comme le Père en toutes choses, mais j’essaie  d’acquérir de plus en plus de la ressemblance du caractère de Dieu. Bien. De la même manière, l’Apôtre élève devant  l’église l’étendard d’un ancien ; c’est ce que devrait être un ancien. Lorsque vous pensez aux anciens, regardez à cela, et ayez cela à l’esprit lorsque vous évaluez les frères qui sont disponibles ; ceux qui n’ont pas ces qualifications à un certain degré ne conviennent pas du tout, et ensuite choisissez de votre mieux. Si nous attendons d’avoir des anciens parfaits nous n’aurons  jamais d’anciens. Aussi, je ne dirais pas non plus que frère Russell ferait un parfait ancien, ni aucune autre personne. Je crois cependant qu’il peut y avoir des cas où les conditions pourraient être telles qu’il serait préférable de ne pas élire d’ancien pour un temps. Il y a des cas semblables, mais je pense qu’ils devraient être très rares. Du moins je l’espère. Dans de tels cas, il est difficile de donner un conseil. Il y a tant de choses qui comptent à ce sujet, et chaque petite assemblée, chaque membre de l’assemblée doivent être aussi sages que possible,  aussi réfléchis, avoir autant de considération que possible, être loyaux à Dieu et aux principes de la justice autant que possible,

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et prier en cherchant à suivre les indications divines. Ensuite, si une assemblée tout entière ou une bonne majorité de l’assemblée prend une décision dans un sens particulier, ne trouvez pas que l’assemblée pourrait voter, et que votre volonté doit être faite, mais dites : “Très bien, l’assemblée a voté, et cela a été clairement déclaré. J’ai exprimé mon opinion, ils ne partagent pas mon avis, et ce n’est pas à moi de contraindre l’assemblée .  Je suis dans la minorité, je serai soumis aux autres de l’assemblée. Je coopérerai avec eux, et je ne travaillerai pas contre eux pour montrer que ce que j’ai dit était juste, et que s’ils n’allaient pas comme je le voulais, ce serait pleinement mauvais. Non, je dois être en harmonie avec Dieu et je dois agir de mon mieux maintenant, quel que soit le choix de l’assemblée en coopérant de mon mieux pour que la paix et la justice subsistent, pour faire avancer la cause de la Vérité, et oeuvrer dans le sens de la paix”. N’oubliez pas cela. Tous les membres du peuple de Dieu veulent apprendre ce que dit Jésus : “Bienheureux ceux qui procurent  la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu”. Et souvenez-vous que, nécessairement, tous les membres du peuple du Seigneur, afin d’être des vainqueurs, auront plus ou moins de disposition combative ; vous ne pourriez pas être un vainqueur sans un peu de cela. Vous devrez être suffisamment combatif pour vaincre le monde, et procurer suffisamment de paix pour ne pas lutter avec les frères. Ne combattez pas plus avec les frères que vous ne pouvez aider, mais soyez tout aussi gentils, sympathiques et serviables que vous le pouvez .

ELECTION — Qui doit voter ?

Question (1913-Z) — Qui a le droit de voter dans l’église ?

Réponse. — On devrait toujours se souvenir que nul ne peut voter si ce n’est ceux qui professent une pleine consécration, manifestée par le symbole habituel – l’immersion dans l’eau. Ceux qui n’ont pas symbolisé leur consécration ne doivent pas être désavoués en tant que frères, mais devraient être considérés comme manquant de maturité au point de ne pas être compétents pour exprimer une opinion sur ceux qui seraient aptes à servir dans l’église ; naturellement, ils ne seraient pas qualifiés pour être eux-mêmes des serviteurs.

ELECTION — Le choix des anciens et des diacres.

Question (1913-Z) — Est-ce qu’une simple majorité devrait gouverner dans nos élections ?

Réponse. — De nombreuses demandes nous ont été faites indiquant que certains frères ont des difficultés à appliquer les suggestions données dans le Vol. VI au sujet de l’élection des serviteurs pour les ecclésias – anciens et diacres. Notre pensée n’était pas d’imposer une loi immuable sur ce point. La Bible n’en donne aucune, et personne d’autre n’a le droit d’établir une telle loi. Notre suggestion était que partout où c’est possible, l’élection devrait être unanime, et s’il n’y a pas au moins soixante-quinze pour cent de l’assemblée en faveur de l’élection d’un frère, ce serait un manque de sagesse pour lui que d’accepter la fonction – le service. Par ceci nous ne voulons pas dire qu’on devrait encourager une minorité de

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vingt-cinq ou trente pour cent à entraver l’assemblée et empêcher une élection.

Strictement parlant, une majorité de un dans une ecclésia devrait décider de n’importe quelle question, sauf si l’amour intervient et incite à considérer les sentiments des autres. Par exemple, dans le cas d’une assemblée de cent, cinquante et un de ceux-ci auraient un droit de décider quels sont ceux qui devraient être les serviteurs de l’église, et les autres quarante-neuf devraient accepter en silence, reconnaissant le fait qu’ils ne constituent qu’une minorité. Ils devraient s’efforcer de soutenir loyalement la volonté de la majorité.

Seul l’esprit d’amour et le plus grand bien de tous dans l’assemblée suggèrent plus de cinquante et un pour cent. L’amour devrait rechercher un vote unanime. Alors, comment obtenir ceci ? Nous allons offrir une suggestion. Supposez que dans une assemblée de cent, on considère qu’on a besoin du service de six anciens. A, B, C, D, E, F représenteraient des candidats disponibles ayant plus ou moins de compétence. A récolterait cent voix ; B, quatre-vingt-dix ; C, quatre-vingts ; D, soixante-dix, E, soixante ; F, quarante. Sur un vote strictement en règle avec la préférence, seuls deux seraient choisis sur la base de quatre-vingt-dix pour cent ; mais notre pensée serait que tous les six pourraient être unanimement élus, s’ils étaient dans l’ensemble les meilleurs dont dispose l’assemblée, et si on ne connaissait rien qui soit peu flatteur dans leur caractère moral.

C’est une erreur de penser que les normes établies par st. Paul doivent être prises au sens littéral, car on ne trouvera personne  pleinement au niveau de toutes les exigences. L’Apôtre a déclaré ce que serait l’ancien idéal. Chaque votant devrait avoir cet idéal à l’esprit en pensant à la volonté du Seigneur ; mais on ne peut laisser une assemblée sans ancien à moins qu’il y ait des imperfections graves.

De la même façon, notre Seigneur a établi une norme parfaite devant nous lorsqu’Il dit : “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait” (Matth. 5 : 48). Qui donc est parfait dans le sens que Dieu est parfait ? “Il n’y a point de juste, non pas même un seul” (Rom. 3 : 10). Le Maître signifiait évidemment que nous ne devrions pas nous mesurer au moyen d’une norme basse, mais selon la norme parfaite, de sorte  qu’ainsi nous nous aidions mutuellement vers les idéaux les plus grands dans notre propre vie et notre propre caractère, et concernant ceux qui ont été choisis pour être des anciens et des exemples pour le Troupeau .

ELECTION — Vote par procuration.

Question (1913) — Lorsqu’un frère consacré de l’assemblée est absent à la réunion, étant malade, alors que l’on doit élire un ancien, peut-il mettre par écrit les noms de ceux qu’il choisit comme anciens, ou voter par procuration ?

Réponse. — Rien dans la Bible ne dit qu’il peut le faire, et rien dans la Bible ne dit qu’il ne le peut pas. Qu’allez-vous faire ? C’est du ressort de l’assemblée. Laissez-la décider.

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ELECTION — Pourcentage pour être élu.

Question (1913) — Dans une élection de l’assemblée, devons-nous comprendre que les mêmes règles qu’adoptera l’assemblée quant au pourcentage de votes exigibles pour élire doit s’appliquer de la même façon pour le vote des diacres ?

Réponse. — Assurément. La règle de la Bible quant à l’organisation des affaires de l’ecclésia rejette toute la responsabilité sur le groupe. Je ne veux pas dire le groupe dans un sens général, mais l’ecclésia, le rassemblement qui est le Corps de Christ, c’est-à-dire les consacrés. Le Seigneur ne nous a pas donné des règles définies touchant tous les aspects, ainsi l’ecclésia tout entière a la responsabilité de chercher à édifier dans la très sainte foi, se servant de la Parole du Seigneur et des exemples et illustrations des Ecritures. Si le Seigneur a laissé la question si simplement et si ouvertement dans les mains de Son peuple, ce serait tout à fait préjudiciable de votre part et de ma part que d’essayer de détourner cela dans les mains de certains individus ou d’un clergé. Rien n’autorise cela dans la Bible. Il est tout à fait normal que des gens faillissent de la même façon que des gouve rnements échouent. Par exemple, certains gouvernements trouvent qu’ils peuvent gouverner certaines îles mieux que ne peuvent le faire les gens qui l’habitent. De même, il est très vraisemblable que si les gens s’y soumettaient, une certaine classe appelée clergé s’arrogerait le pouvoir, établissant des lois et des règles. Ceci est simplement dû au fait que l’assemblée ne sait pas que le Seigneur a placé le pouvoir entre ses mains, et n’a jamais autorisé de classe du clergé à n’importe quel moment. Le Seigneur même devrait être le Maître – vous êtes tous frères. Il ne devrait y avoir aucune distinction parmi les frères, si ce n’est cette distinction reconnue par l’assemblée en tant que groupe du peuple du Seigneur ; et s’ils choisissent certaines  personnes pour anciens, la responsabilité revient à l’assemblée. Les individus qui forment l’assemblée doivent, par conséquent, faire preuve de beaucoup de discernement et de discrétion, et se souvenir qu’ils votent et agissent sur ce point pour le Seigneur. Dans le Volume 6 des Etudes dans les Ecritures nous avons essayé de montrer ce qu’indiquent les Ecritures sur la façon de choisir qui convient dans l’ecclésia – n’établissant pas de loi, mais des suggestions, car la décision de l’assemblée dans sa conduite, etc., est la décision finale sur ce point. Nous avons suggéré certaines choses quant aux pourcentages. Ce n’est pas qu’il soit dit quelque chose dans les Ecritures sur les pourcentages mais, dans une réunion ordinaire de gens du monde, ils peuvent, par exemple, décider de voter sur une question, et la majorité d’un membre ferait la décision. Supposez qu’il y ait 100 membres dans l’assemblée, le choix de 51 l’emporterait et les 49 autres resteraient pratiquement sans aucune représentation.

Nous pensons que ce n’est pas l’esprit du Seigneur. L’esprit du Seigneur serait que l’ecclésia tout entière devrait sentir une unité d’intérêt. Mais supposez que les 51 qui constituent la majorité disent : “Tel est notre souhait, nous aimerions voir frère tel et tel ancien. Nous pensons qu’il est le mieux qualifié, mais voici 49 de nos frères dont nous n’allons en aucun cas prendre

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les souhaits en considération”. Ce ne serait pas l’esprit d’amour. Nous suggérons, par conséquent, qu’un effort soit fait, non seulement pour satisfaire les 51, mais aussi les 49 qui sont minoritaires ; non pas simplement chacun faisant comme il lui plaira, mais essayant de se considérer mutuellement, ayant de l’estime et manifestant de la considération les uns pour les autres.

Supposez que dans une assemblée de 100 on décide qu’un certain nombre soit éligible à la position de diacres. En tant que membre de l’assemblée, je pourrais avoir des idées bien déterminées sur le fait que les frères A, B et C étaient bien plus aptes que les frères D, E et F, et j’aurais le droit de voter pour ces trois. Si quelqu’un d’autre avait une opinion favorable de D, E et F, je me dirais : “Eh bien, cet autre frère aimerait ces autres. Qu’est-ce que je connais vraiment en leur défaveur ? Si je ne trouvais rien, alors, puisqu’ils plaisent à tant d’autres frères, c’est la meilleure sorte de raison pour laquelle je souhaiterais que leur choix soit satisfait. Si je devais être ancien, j’aimerais bien mieux en être un qui représenterait l’assemblée tout entière, plutôt que quelqu’un n’ayant été élu que par une simple majorité. J’aimerais que l’assemblée tout entière soit satisfaite, heureuse,  et qu’elle soit contente. Je serais heureux de me mettre à leur place. La Règle d’Or exige que je fasse pour la minorité comme j’aimerais que la minorité fasse pour moi. Si j’étais dans la minorité et qu’ils étaient dans la majorité, comment aimerais-je qu’ils me considèrent ? J’aimerais aussi qu’ils me fassent des manifestations. Alors nous devrions être tout aussi généreux que le sont les autres. Ceci ne veut pas dire que nous devrions être négligents ou relâchés quant à tout sujet vraiment important. Si c’était un homme mauvais, quelqu’un qui ne soit pas consacré, ou quelqu’un qui soit d’un certain point totalement inapte à être ancien, alors je m’opposerais à lui face à face, et je dirais ouvertement : Je ne peux pas voter pour frère tel ou tel pour certaines raisons. Je m’efforcerais de mon mieux d’éviter de donner des raisons, mais s’il s’avérait indispensable de donner les raisons, je le ferais de façon aussi gentille que je le pourrais, et j’essaierais auparavant d’avoir la confiance de tous mes frères et soeurs à un point tel qu’ils sauraient que je ne voudrais pas dire un mot blessant, ou médire de tout frère, que ce ne serait que par nécessité absolue que je prendrais position contre un frère –un devoir envers Dieu et envers l’ecclésia. Quand nous obtiendrons cette confiance mutuelle, nous aurons d’autant plus de force et de poids dans tout ce que nous dirons.

ELECTION — Clôture des propositions.

Question (1913) — En désignant un ancien pour diriger une certaine étude faite dans l’ecclésia, est-il convenable, après que quelqu’un ait été proposé, de demander la clôture des propositions, ne laissant ainsi pas le temps pour d’autres propositions ? Ceci s’applique bien sûr à une ecclésia où 3 frères ou plus servent comme anciens ?

Réponse. — Il y a ce qu’on appelle les règles parlementaires, c’est-à-dire des règles telles que celles qui s’appliquent à la vie d’un organisme comme le Parlement ; et ces règles sont utilisées au sein du Congrès et au cours de réunions importantes

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ou non. Ce sont de très bonnes règles qui, dans leur ensemble , ne devraient pas être contestées. Ce sont généralement des règles très sages et basées sur l’impartialité. De même, les membres du peuple de Dieu, qui doivent dépasser la simple justice et gérer selon l’amour, et qui savent que l’amour est l’accomplissement de la Loi, et plus que simplement le droit et la justice concernant la question, ne devraient pas, en ce qui concerne cette question d’élection et d’arrangements pour les réunions, s’en tenir trop strictement à la seule lettre de la loi qui pourrait s’appliquer lors d’une réunion publique d’un autre genre. Leur lien d’amour compatissant devrait être tel qu’ils recherchent à faire plaisir à tous. Admettons que ceci soit une réunion au cours de laquelle nous allons procéder à l’élection de quelques anciens. Supposons que je sois au courant que certains parmi nous ont une grande estime pour frère ‘A’, d’autres pour frère ‘B’, d’autres pour frère ‘C’ et d’autres pour frère ‘D’, et que, selon ma préférence, je dise que de tous les frères j’aime mieux les frères ‘A’ et ‘C’ ; j’ai moins d’estime pour les frères ‘ B ’ et ‘D’, je pourrais dire, je propose les frères ‘A’ et ‘C’ et demande la clôture des propositions. Ainsi, ceux qui sont plus timides n’auraient pas une chance de voter. Est-ce cela l’amour ? Non. L’amour est notre règle et l’amour passe devant toutes les règles parlementaires dans le monde. L’amour dit, je désire que ce frère-là, et que cette soeur-là, et tous les frères et soeurs aient une chance juste et équitable et puissent s’exprimer sur ce sujet. Je ne veux pas leur enlever des droits qui leur appartiennent selon les arrangements du Seigneur. Il se peut que je sois plus tricheur, plus expérimenté et que je les trompe tous, mais ce ne serait pas de ma part la fonction convenable d’un frère ancien d’embrouiller les plus jeunes frères et soeurs dans le but que leur volonté ne soit pas faite, qu’ils votent pour quelque chose en ne réalisant pas pourquoi ils votent, et qu’ensuite ils soient mécontents et disent : “si j’avais compris comme il faut la question j’aurais agi différemment”. Ceci n’est pas du tout une réunion satisfaisante. Le genre de réunion pour élire les anciens d’une ecclésia devrait être une réunion durant laquelle tout devrait être fait si ouvertement et justement que les droits de chacun seraient pris en compte et où chacun se sentirait heureux et satisfait des résultats. Voilà, nous avons tous eu notre chance, et si la chose n’a pas été faite de la manière que je considérais être la meilleure, cependant tout s’est déroulé correctement, car tout le monde a eu une part juste – il n’y a pas eu de tentative de se déchirer les uns les autres. Je ne pense pas que ce soit ce que nous devrions faire. Si vous ne connaissez pas ce frère, et que personne parmi ceux que vous connaissez ne se porte garant pour lui, il est préférable que vous ne votiez pas du tout. Si quelqu’un en qui vous avez grande confiance est présent dans l’assemblée et se porte garant pour ce frère, et déclare, je propose ce frère, alors vous devriez dire, le fait que frère Russell a proposé frère “W” veut dire qu’il le connaît, sinon il ne l’aurait pas proposé. Je ne connais pas frère “W”, mais puisque je connais frère Russell qui l’a proposé et le frère Hirsch qui l’a appuyé, j’ai l’assurance que le frère “W” est bien. Nous avons

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le droit, voyez-vous, de nous appuyer jusqu’à un certain point sur notre connaissance, qui est indirecte. Il est possible que nous connaissions peu le frère “W” et que nous n’ayons pas une connaissance suffisante de ses affaires qui nous permette de voter pour lui, à moins qu’il y ait quelque chose qui nous soit montré. Mais si quelqu’un se portait garant pour lui, ce serait comme à la banque. Si vous allez à la banque, votre nom est Smith, ils vous diraient “vous n’êtes pas connu chez nous M. Smith, et nous n’avons pas le droit de payer des chèques sauf si nous connaissons les intéressés. Connaissez-vous M. Hirsch ? “Oui, il se portera garant pour moi”. “M. Hirsch, vous portez-vous garant pour M. Smith ?”. “Oh, oui, c’est bien M. Smith, je me porte garant pour lui ; je confirme que tout est en ordre”. La banque dit alors, “d’accord M. Smith, M. Hirsch déclare vous connaître, nous sommes ainsi au courant”. Il en est de même dans une ecclésia. Quelqu’un se porte garant pour frère Smith, vous dites alors, je connais des personnes qui se porteront garantes pour lui. Cela veut dire que vous ne devriez jamais proposer une personne que vous ne connaissez pas ; ne proposez jamais quelqu’un simplement parce qu’une personne a prononcé Smith : Ne soyez pas stupides au point de dire Smith ou Brown simplement parce que quelqu’un d’autre l’a dit. Sachez ce que vous faites, sinon ne le faites pas. Autre chose : lors d’une élection d’anciens de ce genre-là, supposons que je dise, “j’aime frères A et C et à mon avis  ces deux frères sont de beaucoup supérieurs aux autres frères, et je pense honnêtement que l’ecclésia serait mieux servie si nous avions uniquement les frères A et C et que les frères B et D ne servent pas du tout. Je pourrais essayer d’imposer cela, en tirer profit et amadouer les frères pour qu’ils changent leur vote.

Cependant, cela ne serait pas juste. Au contraire, je devrais dire, “Oui, je sais très bien qu’un bon nombre de frères aiment frère ‘ B ’ et que d’autres aussi aiment frère ‘D’, je ne pense pas qu’aucun de ces frères soit aussi bien qualifié que les frères ‘A’ e t ‘ C ’ ; cependant ils sont appréciés par certains qui disent retirer des bienfaits de leurs services, je ne connais rien de mauvais concernant leur réputation et, puisque certains retirent des bénédictions de leur service, je suis heureux qu’ils servent”. Je serais content de proposer l’un d’entre eux ou tous, les connaissant comme des hommes de bien et de bonne réputation. Cela ne voudrait pas dire que je les considère comme meilleurs, car je préférerais proposer ceux que j’aime le mieux, et si les autres étaient proposés et qu’il n’y ait personne pour soutenir la proposition je déclarerais, “je soutiens la proposition des frères B et D également”. Pourquoi ? Ce ne sont pas les frères que vous préférez. Non, mais je sais que d’autres frères les préfèrent, et je souhaite que toute l’ecclésia soit servie. Je ne voudrais pas que ces frères aient uniquement ceux que j’aime le mieux, mais quelques-uns parmi ceux qu’ils aiment le mieux. Je dois avoir suffisamment d’amour pour tous les frères et soeurs pour désirer qu’ils soient tous contents et non pas me faire uniquement plaisir  à moi-même. Voilà l’esprit qui devrait régner dans chaque

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ecclésia et au cours de chaque élection ; je pense qu’il y aurait ainsi moins de confusion.

Supposons qu’il y ait d’autres frères qui aimeraient avoir quelqu’un d’autre. Supposons que des propositions soient faites et que je considère que ces frères sont tout à fait inaptes ; ma crainte serait que certains puissent voter pour eux. Je dirais alors, “Eh bien, chers amis, frère ‘W’ a été proposé. Je ne souhaite prononcer aucune parole contre lui ou me placer comme son ennemi mais, selon mon jugement je pense qu’il serait préférable qu’il ne devienne pas l’un de nos anciens. Par conséquent, je déclare, pendant que la proposition est en cours de discussion, que je ne voterai pas pour lui. Frère ‘W’, je ne m’oppose à vous en aucune manière, mais en ce qui concerne votre service comme ancien, là oui je m’oppose à vous car je pense qu’il serait préférable que vous ne serviez pas comme ancien”.

Je serais tout à fait franc envers lui, sans toutefois dire un mot contre lui, du genre, “je suis contre lui parce qu’il doit plusieurs factures en ville, qu’il est connu dans toute la ville comme un homme qui fait des dettes, et qu’il est un déshonneur pour notre ecclésia”. Il n’est pas nécessaire que je parle de frère ‘W’ de quelque manière que ce soit. Tout ce que j’aurais besoin de dire c’est “je ne peux pas voter pour frère ‘W’ comme ancien, et je n’aimerais pas le voir ancien ; je pense qu’ainsi la cause de l’Eternel serait mieux servie”. Nous ne devons pas nous déchirer les uns les autres. Il est possible que les rumeurs concernant les dettes qu’a frère ‘W’ dans toute la ville soient fausses. Peut-être que si nous l’interrogions il aurait de bonnes explications à nous donner.

ELECTION — D’anciens qui n’assistent pas aux réunions.

Question (1913) — Que pensez-vous du conducteur d’une assemblée qui n’assiste jamais aux réunions de l’après-midi en semaine, ni à toutes les réunions en soirée alors même qu’un frère Pèlerin est présent ?

Réponse. — Je penserais qu’il ne lui est peut-être pas possible de se libérer pour venir aux réunions de l’après-midi en raison de son travail. Je penserais néanmoins qu’un frère qui a été élu ancien et qui ne viendrait qu’aux réunions où il doit servir  devrait être démis jusqu’à ce qu’il vienne chaque fois aux réunions. S’il ne venait aux réunions que lorsqu’il doit parler, je penserais que cela indique qu’il n’est pas apte à être ancien ; cela indique, selon moi, qu’il ne désire pas être enseigné, qu’il ne désire pas écouter un autre, mais qu’il veut simplement s’entendre  parler et pense qu’il est au-dessus du groupe. “Vous êtes tous frères”. Chaque fois que quelqu’un pense qu’il ne fait pas partie des frères, qu’il ne devrait venir que lorsqu’il doit parler, alors j’ai des craintes pour ce frère. Je pense que, pour son bien, il vaut mieux ne pas l’élire. Nous ne voudrions pas aider un frère à faire quelque chose qui le mettrait dehors du Royaume.

Nous devons considérer le frère et ses intérêts de même que l’assemblée et ses intérêts.

ELECTION — Est-il mauvais de ne pas voter lorsque l’on est perplexe ?

Question (1914) — Une soeur, perplexe et chagrinée

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quant aux affaires de l’assemblée, a assisté à la réunion des élections mais n’a pas participé au vote. Ceux pour lesquels elle AURAIT voté ont été élus. Etait-ce un mal ? Cela fut-il un péché ?

Réponse. — Je suppose que la soeur a fait ce qu’elle croyait être le mieux, ainsi nous pouvons savoir que ne fut pas un péché. Vous n’avez jamais tort de suivre votre conscience, même si cela peut vous égarer. Vous agiriez bien en suivant votre conscience quel qu’en soit le coût. Ainsi Dieu ne tiendrait personne responsable d’avoir péché s’il ou elle avait fait de son mieux. N’en parlons plus.

ELECTION — Serviteurs convenables de l’Eglise.

Question (1915) — Un homme de situation sociale élevée s’intéressa à la Vérité, mais ne s’est pas consacré. Grâce à l’influence d’une soeur aisée et de son mari, qui n’est plus dans la Vérité, cet homme fut élu conducteur de notre assemblée. Ils rejetèrent un autre frère parce qu’il n’était pas aussi intelligent.

Dans notre assemblée, cette influence se ressent trop souvent et le vote dans notre assemblée n’est pas selon le Volume VI des Etudes dans les Ecritures. Que conseilleriez-vous ?

Réponse. — Nous pensons, chers amis, que le Volume V I est en plein accord avec la Bible. Si vous croyez qu’il est en harmonie avec la Bible, alors il est de votre devoir de faire avancer ces suggestions aussi pleinement qu’elles représentent la Parole de Dieu. Selon moi, il ne serait assurément pas convenable d’élire une personne à une fonction quelconque, soit comme ancien ou diacre, à une position d’instructeur sous quelque forme que ce soit, qui n’aurait pas une pleine consécration au Seigneur. Il ne pourrait absolument pas faire partie de l’Eglise de Christ, et par conséquent ne pourrait pas avoir de position de surveillant dans l’église. Le mettre dans une telle fonction serait contraire à l’esprit de la Parole, et ce serait mauvais pour l’assemblée. Que devraient-ils faire à la prochaine élection ? Ils ne devraient pas voter pour cet homme. J’ignore de qui il s’agit, mais si c’était de moi qu’il s’agissait, cela ne ferait aucune différence. Je penserais qu’ils ne devraient pas m’élire dans de telles conditions, peu importe l’influence  que j’ai. Supposer que cela dérangerait l’assemblée de choisir un autre ancien, alors que l’assemblée soit dérangée. Je ne veux pas dire par là que nous ne devrions pas attacher de l’importance à déranger l’assemblée, et ne pas nous soucier des sentiments des autres ; mais après que la question ait été pleinement exposée devant l’assemblée, ceux qui ne perçoivent pas la bonne méthode devraient supporter le fait que nul ne devrait servir sous quelque forme que ce soit si ce n’est celui qui professe être un enfant de Dieu ; et nul ne devrait voter pour qui que ce soit si ce n’est pour ceux qui sont pleinement consacrés. Si ceci ne peut pas être la voix de l’église, alors les fidèles devraient se retirer et, d’après l’arrangement biblique, je pense qu’ils recevront une bénédiction plus grande.

ELECTION — Quant au voeu .

Question (1915-Z) — Devrait-on choisir quelqu’un comme serviteur de l’église s’il n’a pas pris le Voeu au Seigneur

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que tant parmi nous ont trouvé très utile, et qui a été recommandé à tous ?

Réponse. — Nous ne pouvons pas faire de ce simple Voeu un test de fraternité, car même si nous croyons que le Seigneur l’a spécialement suscité en cette période et que, jusqu’à  un certain point, Il désire qu’il serve de test parmi les consacrés, néanmoins la Bible ne nous autorise pas à faire de ceci un test de fraternité. C’est une question de jugement plutôt qu’une direction divine, de même que le mauvais emploi de la langue anglaise par le candidat, ou une rudesse de manière pourraient  à proprement parler être pris en considération, quoique n’étant pas mentionnés dans la Bible parmi les qualifications pour être ancien.

Nous serions très heureux de savoir que tous les chers anciens et diacres au sein du peuple du Seigneur partout pourraient avoir les mêmes vues sur l’aspect raisonnable du Voeu et son harmonie avec la Parole divine et avec notre Voeu de consécration,  pour qui est comme une frange bleue, ou un rebord et une finition. On peut difficilement s’empêcher de se demander quelle objection un frère ou une soeur chrétiens pourraient trouver à ce Voeu. A certains d’entre nous il semble que cela impliquerait qu’il se trouve quelque chose de mauvais concernant soit les intentions de leur coeur, ou quelque chose de manquant dans leurs facultés de raisonnement. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas compétent pour juger de plus près. Le Maître dit : “Ne jugez pas”.

Nous pensons que, en choisissant des anciens et des diacres, nous devrions avoir de la préférence pour ceux qui ont pris le Voeu et qui partagent le même point de vue sur ce point. Néanmoins, si les frères compétents pour conduire des assemblées sont acceptables sur tout autre point et ne sont pas des opposants au Voeu, on pourrait les choisir. Ceci serait spécialement vrai de ceux qui déclarent qu’ils vivent selon toutes les exigences du Voeu du mieux qu’ils le peuvent, et refusent simplement de le prendre par crainte que, d’une façon ou d’une autre, le fait de prendre ce simple Voeu pourrait leur faire du tort tout en essayant d’aider les autres. Nous pouvons ne pas comprendre le processus de leur raisonnement ni l’attitude de leur coeur, mais nous pouvons, dans de telles circonstances, passer sur ce que nous ne pouvons pas comprendre ni apprécier.

ELECTION — Règles pour le choix des anciens et des diacres .

Question (1915-Z) — Quelles sont les règles pour le choix des anciens et des diacres ?

Réponse. — De nombreuses requêtes nous ont été faites montrant que certains frères ont des difficultés à appliquer les suggestions données dans le Vol. VI sur le sujet de l’élection des serviteurs des assemblées.

Nous n’avions pas à l’esprit d’établir une règle invariable sur ce point. La Bible n’en donne aucune, et personne d’autre n’a le droit d’établir une telle règle. Nous suggérions que, autant que faire se peut, l’élection devrait se faire à l’unanimité et, à moins que soixante-quinze pour cent ou plus de l’assemblée

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soient favorables à l’élection d’un frère, il ne serait pas sage pour lui d’accepter la fonction – le service. Nous ne voulions pas dire par ceci que l’on devrait encourager une minorité de vingt-cinq ou trente pour cent à entraver l’assemblée et à empêcher l’élection.

Strictement parlant, une majorité de un dans une assemblée devrait trancher toute question sauf si l’amour intervient pour inciter à de la considération pour les sentiments des autres.

Si, par exemple, une assemblée comprenait cent membres, cinquante et un auraient un droit de décider quels devraient être les serviteurs de l’église, et les quarante-neuf autres devraient accepter très calmement, reconnaissant le fait qu’ils constituent une simple minorité, et devraient loyalement s’efforcer de soutenir la volonté de la majorité.

Seul l’esprit d’amour et du plus grand bien de tous dans l’assemblée suggère plus que cinquante et un pour cent. L’amour devrait s’efforcer d’obtenir un vote unanime. Mais comment pourrions-nous obtenir ceci ? Nous allons présenter une suggestion. Supposez que dans une assemblée de cent, six anciens soient nécessaires pour le service. A, B, C, D, E, F, représenteraient des candidats disponibles plus ou moins compétents. A obtiendrait cent voix ; B, quatre-vingt-dix ; C, quatre-vingts ; D, soixante-dix ; E, soixante ; F, cinquante. Selon un vote strict de préférence, seuls deux seraient élus sur une base de quatre-vingt-dix pour cent ; mais nous pensons que tous les six pourraient  être unanimement élus, s’ils étaient en moyenne ce que l’assemblée possède de mieux, et si on ne connaissait rien qui porte atteinte à leur caractère moral.

C’est une erreur de penser que les normes établies par st. Paul doivent être prises littéralement, car on ne trouvera personne qui satisfasse à toutes les exigences. L’Apôtre montre ce que devrait être l’ancien idéal. Chaque votant devrait avoir cet idéal à l’esprit en pensant à la volonté du Seigneur ; mais l’assemblée ne doit pas se trouver sans ancien, à moins qu’il y ait des fautes graves.

De la même façon, notre Seigneur a établi un exemple parfait devant nous lorsqu’Il dit : “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait” (Matth. 5 : 48). Qui donc est parfait dans le sens que Dieu est parfait ? “Il n’y a point de juste, pas même un seul”. (Rom. 3 : 10). Le Maître voulait évidemment dire que nous ne devrions pas nous mesurer à une norme basse, mais à la norme parfaite, afin que nous nous aidions à atteindre les idéaux les plus élevés dans notre vie et notre caractère et chez ceux qui sont choisis pour être des anciens et des exemples du Troupeau.

N’oublions jamais que seuls ceux qui professent une pleine consécration manifestée par le symbole habituel – l’immersion dans l’eau, peuvent voter. Ceux qui n’ont pas symbolisé leur consécration ne doivent pas être répudiés comme frères, mais devraient être considérés comme manquant de maturité au point de ne pas être compétents pour exprimer une opinion sur ceux qui seraient qualifiés pour servir l’église et, naturellement, ne seraient pas aptes à être eux-mêmes des serviteurs.

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ELECTION — Choisissant des anciens d’autres assemblées.

Question (1916) — Serait-il pour le plus grand bien d’une assemblée de choisir ses anciens parmi les frères d’autres  ecclésias lorsqu’il y a suffisamment de disponibilités dans l’assemblée elle-même ?

Réponse. — Lorsqu’il y a suffisamment de frères disponibles dans l’assemblée, ce ne semblerait pas sage d’aller choisir ses anciens ailleurs. Je pense que cela va de soi. Mais qui peut déterminer s’il y a suffisamment de compétence dans l’assemblée ? C’est à celle-ci de décider – et pas à frère Russell, ni à qui que ce soit d’autre. Si l’assemblée pense ne pas avoir d’anciens qualifiés, alors qu’elle en cherche ailleurs. Si elle dispose de plusieurs anciens qualifiés, alors qu’elle se serve de ce que Dieu a pourvu et encourage les frères chez elle.

ELECTION — Quant au pourcentage.

Question (1916) — Dans une certaine Tour, dont j’ai oublié la date, vous avez suggéré une méthode d’élection par laquelle les proposés qui rec evaient au moins 50 pour cent de voix soient élus à l’unanimité. Dans une assemblée où il y a pas mal de difficulté et de friction, serait-il préférable d’adopter cette méthode, ou d’insister sur un vote de 75 pour cent sur chaque candidat à la fonction d’ancien ?

Réponse. — Nous devrions nous souvenir, en premier lieu, que la Bible ne nous dit pas ce qui doit être fait. De ce fait, ce n’est vraiment qu’une question d’appréciation pour trouver la façon qui soit la plus judicieuse. C’est une question d’appréciation  pour trouver la meilleure façon. La mienne peut ne pas être aussi bonne que la vôtre. Lorsque je propose une suggestion dans la Watch Tower sur un sujet tel que celui-ci, ce n’est que mon opinion personnelle. Frère Russell ne souhaite nullement donner des ordres ou être dictateur dans aucun sens du mot. Il cherche simplement à donner son opinion sur cette question –sur laquelle la Bible ne dit rien. Si l’assemblée connaît une méthode meilleure que la mienne, alors cela me conviendra très bien. La volonté de Dieu doit être exprimée par l’assemblée, et tous ceux qui font fi du désir de l’assemblée se trompent et n’auront pas l’approbation du Seigneur. J’ai connu certains qui avaient l’art de tirer les ficelles de leur côté, et de ce fait les intérêts de l’assemblée allaient être entravés pendant ce temps ; ce n’est certainement pas bien. Nous ne devrions pas essayer d’aller au-delà de ce que le Seigneur a agencé. Le Seigneur ne peut pas être satisfait de quoi que ce soit de la sorte. Il nous faut être honnête avec Dieu et avec les frères, et les aider tous à avoir la pensée juste comme suit : Maintenant, cela ne me regarde pas si je suis choisi comme ancien ou pas. Que l’assemblée fasse ce qu’elle croit être le mieux. S’ils me choisissent, je vais essayer de les servir de mon mieux, mais s’ils ne me choisissent pas, alors que je vais m’efforcer de les servir de mon mieux quoi qu’il en soit. Si nous avons un tel esprit, l’assemblée le verra bien au temps convenable. Le Seigneur le voit tout le temps, et si vous êtes en harmonie avec Dieu, peu importe ce que les autres pensent de vous. Si vous dites : nous aurons 80 ou 75 pour cent ou quoi encore, rien n’indique le pourcentage – rien

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dans la Bible. Nous suggérerions que le désir d’être agréables à tous les frères de l’assemblée en votant, et d’avoir une élection qui soit satisfaisante à tous, pour autant que vous le puissiez consciencieusement, serait même mieux que de plaire à 75 ou 80 pour cent. Il faut considérer convenablement chacun dans l’assemblée, et cependant chacun, naturellement, devrait faire ce qu’il pense être bien. Si l’on admet auparavant que tous ne seront pas entièrement satisfaits, et que de ce fait la majorité devrait mener à bien ses pensées sans aucune considération pour les pensées de la minorité, assurément cela ne serait pas bien. Si vous pensez qu’un certain frère devrait être ancien et que je ne vois rien de mal chez ce frère, le fait que vous le vouliez serait une raison pour que je vote pour lui, sauf si je connaissais quelque chose dans son caractère qui le rendrait inapte ; dans ce cas, je penserais que ce ne serait pas la volonté du Seigneur de voter pour lui. Je ne pourrais pas voter pour lui pour une certaine raison. (J’exprime simplement mon opinion par mon vote).

J’aimerais si possible que notre élection soit unanime mais, pour une certaine raison, je ne peux pas lui donner mon vote. Il devrait prendre cela gentiment et dire : J’admire votre honnêteté et votre franchise ; je vais m’efforcer de m’élever vers un niveau plus élevé. Telle semblerait être la pensée qui convient : Faire le bien et espérer que cela plaise à l’assemblée tout entière ; et encore, faire le bien, que cela leur plaise ou non. Non pas, cependant, dans un esprit indépendant, mais avec l’esprit généreux de donner la considération qu’il se doit aux pensées de chacun et de tous. J’ai connu des cas dans lesquels la règle des 85 pour cent fut établie, et où la volonté de l’assemblée ne fut pas vraiment faite. Comment donc ? Si l’on obtenait 85 pour cent, pourquoi cela ne serait-il pas la volonté de l’assemblée ? Parce que les 15 pour cent pouvaient décider d’être récalcitrants et résolus à ne pas laisser aboutir le choix des 85 pour cent. La minorité essayait de diriger la majorité et ne voulait pas se soumettre.

Cependant, la majorité est tout ce que l’on devrait exiger pour déterminer la volonté de l’assemblée ; 51 pour cent constituent la majorité. Si l’on exige 85 pour cent, c’est une concession de la part de la majorité pour satisfaire la minorité.

Cinquante et un pour cent pourraient dire : nous voulons que notre choix se réalise, nous voulons qu’il soit fait comme nous le voulons, mais cela reviendrait à ignorer les autres et cela pourrait provoquer une division. Ce ne serait pas sage ou gentil. La majorité devrait penser à la minorité et devrait dire : nous aimerions obtenir les 100 pour cent, afin de prendre en compte chaque personne, si possible ; mais pour la majorité, céder à la minorité de sorte que celle-ci puisse entraver la marche de l’assemblée et rendre le tout difficile, parce que la majorité désirait dire 85 pour cent, et dire ensuite : nous allons faire ce que nous pouvons pour contraindre ces 85 pour cent, cela voudrait dire qu’ils avaient adopté la méthode de flibustiers pratiquée dans le monde de la politique dans le but de bloquer l’objectif de ceux qui progressent. Ceci, dans le cas auquel nous faisons allusion, était mauvais en tous points. Nous voulons obtenir la bonne perception sur ces sujets. A Brooklyn et à New York, nous obtenons

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pratiquement toujours un vote à l’unanimité – presque toujours – parce que nous sommes d’accord sur le fait que nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour aider l’oeuvre. Si quelqu’un veut qu’un certain frère soit ancien ou diacre, nous serions heureux qu’il le soit. Je crois que telle est la volonté de l’assemblée, presque partout, mais parfois on nous tord un peu l’esprit. Lorsque la minorité dit : vous ne pouvez rien faire si vous n’obtenez pas 85 pour cent, je serais d’accord pour que l’on change et que l’on passe à 51 pour cent, et ensuite que les 51 pour cent soient aussi gentils que possible envers les autres ; mais faites bien comprendre aux autres que nous ne permettrons aucune méthode qui entrave l’oeuvre du Seigneur. Dieu désire que la majorité de l’ecclésia la dirige et prenne les décisions, mais le Seigneur veut également que la majorité soit très gentille envers la minorité ; cependant, s’ils peuvent être en unité d’esprit, ce serait encore mieux.

ELIE [Classe d’] — Vs . d’Elisée .

Question (1907) — Comment pouvons-nous distinguer la classe d’Elie de la classe d’Elisée ?

Réponse. — Nous avons fait remarquer qu’Elie était très distinctement un type de l’Eglise victorieuse. Mais en ce qui concerne Elisée, nous n’avons pas du tout de preuve dans les Ecritures qu’il était un type. Certains peuvent supposer qu’il était un type, et d’autres peuvent supposer qu’il ne l’était pas ; mais puisque c’est un sujet de doute, il est de notre intérêt de ne pas y attacher trop d’importance.

ELIE — Caractère type.

Question (1909) — Que pensez-vous du cas d’Elie ?

Réponse. — Oui ! Elie était un caractère type ; ce sont les Ecritures qui le disent. La transfiguration d’Elie était une image, ou une vision du changement de l’Eglise à la fin de cet Age-ci ; l’enlèvement d’Elie dans un tourbillon, au passage d’un char de feu, représente les épreuves de l’Eglise, au cours desquelles ses membres passeront au-delà du Voile – tourbillon de tribulations et d’épreuves douloureuses. Il suffit, pour s’en faire une idée, de se remémorer Jean-Baptiste qui fut décapité. Quant à savoir si Elie est resté en vie, rappelons-nous que Dieu enterr a Moïse, aussi suis-je fondé à présumer qu’Il ensevelit de même Elie. Pour autant qu’il s’agissait des Juifs, il avait été enlevé au ciel et ils ne le virent plus. Mais l’Apôtre dit : “Tous ceux-ci sont morts dans la foi”. Nous pensons donc qu’il mourut ultérieurement et qu’il fut enterré comme les autres.

ELIE — Quant à Moïse sur la montagne.

Question (1909) — N’est-il pas vrai qu’Elie fut glorifié avec Moïse sur la Montagne ?

Réponse. — Nous répondons : Non. Il est écrit que Moïse mourut et fut enseveli. Par conséquent, nul n’a le droit de dire que Moïse ne mourut point et qu’il ne fut pas enseveli. Il ne peut pas avoir la vie ou la connaissance avant que l’Eglise ait tout d’abord reçu sa résurrection, parce que Moïse faisait partie de la maison des serviteurs, et que, sans nous, ils ne peuvent pas être rendus parfaits.

Alors, que dire de l’apparition de Moïse et Elie sur la

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Montagne de la Transfiguration ? Eh bien, je n’y étais pas, mais j’y avais un représentant ; un reporter y assistait précisément, et il nous a raconté la situation. Que nous a-t-il dit ? Nous lisons qu’alors qu’ils descendaient de la Montagne, Jésus S’adressant à Ses disciples – Il était au courant de tout cela, pas vous, ni moi – leur dit qu’ils avaient vu une vision, disant : “Veillez à ne pas raconter la vision jusqu’à ce que le Fils de l’Homme soit ressuscité des morts”. Et de même Jean, qui se trouvait présent sur la Montagne, le décrit ensuite dans le livre de l’Apocalypse, le l ivre des visions. Il nous parle de cette bête-ci et de cette bête-là, avec des têtes, des cornes, etc., et de la femme assise sur le trône, etc. Les a-t-il réellement vus ? Il dit : Je vis, et je vis, et j’entendis et je vis – et il les vit toutes en vision, car ces bêtes n’ont jamais piaffé là. Dieu aurait pu y mettre une ménagerie, mais ce n’était pas nécessaire. Jean nous dit dans le premier chapitre que c’étaient des visions, disant que ceci lui fut signifié – fit connaître par des signes, et de même qu’il vit là par des visions, de même Il vit par des visions sur la Montagne.

Quelqu’un d’autre se trouvait sur la Montagne et nous donna son témoignage. “Vous vous rappelez”, dit Pierre, “ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance de la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de Sa majesté. Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, lorsqu’une telle voix lui fut adressée par la gloire magnifique : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon bon plaisir”. Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la sainte montagne”. C’était ce que devait illustrer la vision. Moïse représentait la classe vivante, sur terre, si vous préférez, car il était le médiateur ou le représentant d’Israël, et il le représentait très bien dans ce tableau. Elie servit  ici pour représenter l’Eglise. Christ est le Chef d’Elie-anti-type, vous et moi sommes des membres du Corps de cet Elie-antitype, ce grand Prophète est celui que Dieu suscite d’entre le peuple, et cet Elie sera celui qui, dans l’Age millénaire, restaurera tout.

ELISEE — Composée de Qui ?

Question (1909) — De qui se composera la classe d’Elisée ?

Réponse. — Tout d’abord, nous ne savons pas qu’il doive y avoir une classe d’Elisée, parce que la Bible ne dit pas expressément qu’il doive en exister une. Est-ce que nous admettons qu’elle existe ? Oui. Sur quoi nous basons-nous ? Sur cette base, qu’il y a une classe d’Elie et que les Ecritures laissent entendre implicitement qu’il y a une classe d’Elisée à laquelle notre Seigneur a fait allusion et dont il est fait mention dans l’Apocalypse. Elisée est un homme qui se mit en devoir de suivre Elie vers la fin de son ministère – et il devint son serviteur, ce qui lui procura en fin de compte une grande bénédiction. Si nous supposons qu’Elisée soit un type de classe, il faudrait alors admettre qu’il fut un type de deux classes. D’abord, de la Grande Foule, parce que le manteau d’Elie tomba sur lui, ce qui semblerait impliquer que la puissance ou l’œuvre d’Elie

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retomberait sur la classe d’Elisée, après l’enlèvement de la classe d’Elie. La seule chose qu’Elisée ait faite avec le manteau fut de revenir au Jourdain, d’en frapper les eaux et de le franchir. Cela indiquerait simplement que la classe d’Elisée doit passer par la mort à peu près de la même manière que la classe d’Elie – le Jourdain représentant la mort. Après avoir passé le Jourdain, Elisée commença à faire un travail révolutionnaire.

Ceci ne représenterait plus l’œuvre de la Grande Foule, mais semblerait représenter celle d’une autre classe, – les Anciens Dignes, qui commenceront et poursuivront leur œuvre durant l’Age millénaire. Les Ecritures montrent, croyons-nous, que les Anciens Dignes se trouveront en définitive sur le même degré que la Grande Foule et qu’ils jouiront de la même gloire.

EMBRASSER — Concernant le Fait de S’embrasser en Public .

Question (1909) — Est-il raisonnable pour les sœurs dans la Vérité de s’embrasser en public ?

Réponse. — Bien, je pourrais empiéter sur les droits de quelqu’un si je donnais une loi quelconque sur le sujet, car je ne suis pas un législateur mais seulement un interprète de la loi,

c’est tout. Certaines personnes peuvent aimer embrasser et certaines  sœurs peuvent ne pas aimer ; ainsi, l’amour devrait être la règle dans ce sujet et il devrait nous amener à être très prudent et très prévenant ; si j’étais une sœur aimant bien qu’on m’embrasse, je ne me froisserais pas si l’on ne m’embrassait pas. De plus, des scientifiques nous apprennent que le baiser est un moyen de propager des maladies et qu’en conséquence ce n’est pas une manière d’agir très sage. Je penserais que, en règle générale, une bonne et sincère poignée de main serait tout à fait suffisante, mais si quelqu’un aime embrasser, je ne connais rien dans les Ecritures pour l’interdire, et la loi d’amour est la seule chose entre les sœurs s’embrassant l’une l’autre, et les frères embrassant les frères.

ENCENS — Nous sommes en Christ un Parfum Agréable à Dieu .

Question (1911) — Doit-on comprendre que l’encens parfumé que brûlait le souverain sacrificateur, et qui représentait la perfection de l’homme Jésus, comme ayant été offert

aussi par les membres du corps du souverain sacrificateur, tous les sous-sacrificateurs ? Si tel est le cas, comment ceci est-il montré ?

Réponse. — Puisque rien dans le récit de Lévitique n’indique  que l’encens fut offert une deuxième fois, il semble improbable qu’il ait été offert deux fois. Cependant, la pensée renfermée montre que le sacrifice de l’Eglise, rendu acceptable par la Réconciliation effectuée grâce à la mort de Jésus, doit continuer à être présenté jusqu’à la mort, afin que ces membres

puissent finalement être reçus dans la gloire. “Tel qu’était notre Seigneur, tels nous sommes, dans le monde”. De même qu’Il obéissait jour après jour, ainsi obéissons-nous jour après jour.

De même qu’Il démontrait un esprit de zèle aimant, il nous faut agir pareillement sinon il ne nous serait pas permis d’être des membres de ce Corps.

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C’est ainsi que nous pouvons dire que l’encens qu’Il offrit représentait dans un certain sens et à un certain degré l’Eglise tout entière, qui est Son Corps ; car, selon l’intention divine, avant la fondation du monde, Il devait être le Précurseur, le Représentant et l’Avocat de ceux qui seraient acceptés comme Ses membres. C’est ainsi que, en offrant Sa propre perfection, Il offrit ce qui, par imputation, serait notre perfection, comme Ses membres.

Etant donné que rien n’est dit sur l’offrande de l’encens une deuxième fois, et puisque individuellement nous n’entrons pas dans le Saint, mais comme membres de Son Corps, nous pouvons à juste titre dire que nous sommes “en Christ, un parfum agréable à Dieu”, bien que nauséabond pour le monde. “Soyez-donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur”. “Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu” (Eph. 5 : 1, 2 ; 2 Cor. 2 : 15 ; Apoc . 8:3, 4). “Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges” ; “car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices” -Héb. 13 : 15, 16.

ENCENS — Concernant le Bouc pour l’Eternel.

Question (1913) — Lorsque le sang du bouc pour l’Eternel fut porté dans le Saint, de l’encens était-il pris aussi comme dans le cas du sang du taureau ?

Réponse. — Rien n’est écrit de la sorte, et je crois que cela ne conviendrait pas du tout. Je pense que l’encens représentait la valeur réelle du sacrifice personnel de notre Seigneur. Il monta comme un parfum d’agréable odeur, et cette fumée traversa le voile et couvrit le propitiatoire. Je comprends qu’une odeur et un parfum agréables y persistaient, donnant ainsi au souverain sacrificateur l’accès de plein droit au Très-Saint, et le fait qu’Il entrait et sortait avec le sang du bouc n’ajoutait aucun parfum nécessaire à l’offrande. Cependant, je ne sais pas. Je sais simplement que rien n’est dit sur un encens supplémentaire, et je ne vois aucune raison pour qu’il y en ait davantage.

ENFANTEMENT — Sauvée Par Cela.

Question (1911) — Comment comprendre 1 Tim. 2 : 15, où il est écrit, “Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère dans la foi, [elle sera préservée pendant sa grossesse ; voir Pass. diff. – Trad.] et l’amour et la sainteté avec modestie – D” ?

Réponse. — C’est un passage très particulier. Je ne suis pas certain d’en avoir la juste compréhension, et dans tous les cas où je ne suis pas certain de la signification du Seigneur, je me fais une règle de parler très prudemment .

ENFANTS — Surveillance des Enfants Pendant le Temps de Détresse .

Question (1906) — Y a-t-il des paroles particulières d’instruction et de réconfort dans la Parole de Dieu pour les enfants de parents consacrés, qui doivent vraisemblablement passer par ce temps de détresse, et qui n’auront pas atteint l’âge de responsabilité ?

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Réponse. — Je dirais que bien que nous ne connaissions pas de paroles qui s’adressent directement à de tels enfants, nous savons ceci : Du point de vue du Seigneur, tout Son peuple est précieux, et tous leurs intérêts sont précieux – non seulement eux seuls, mais leurs enfants et tout ce qui serait leur, seraient certainement précieux aux yeux du Seigneur. C’est un fait évident en soi qui ne nécessite pas vraiment une déclaration dans les Ecritures. Je dirais que tous les enfants des croyants sont sous la protection spéciale du Seigneur et de Ses soins, jusqu’au moment de leur propre responsabilité, lorsqu’ils sont responsables d’eux-mêmes ; et nous pouvons certainement conclure que de tels enfants [qui n’ont pas atteint l’âge de la maturité -Trad.] sont sous la surveillance spéciale de l’ange du Seigneur.

ENFANTS — Instruction Selon la Voie qu’ils Doivent Suivre.

Question (1907) — “Elève le jeune garçon selon la règle de sa voie, même lorsqu’il vieillira, il ne s’en détournera pas”. Pourquoi se détournent-ils si souvent du droit chemin ?

Réponse. — Je pense que la raison principale est qu’ils ne sont pas élevés de façon convenable, selon la voie qu’ils devraient suivre. Je pense que le peuple de la Vérité a besoin d’une petite leçon concernant l’éducation des enfants. Peut-être y a-t-il quelque chose à ce sujet qui œuvre à notre désavantage .

Plus votre cœur devient large, enclin au pardon et à la générosité, plus vous pardonnerez à vos amis, et à vos enfants, mais vous devez vous souvenir que lorsque vous avez affaire avec vos enfants, vous ne devez pas vous comporter avec eux comme avec un autre homme ou une autre femme ; vous devez prendre en considération le caractère qui est en train de se former et vous devez, en accord avec les arrangements du Seigneur, exercer la discipline sur la formation de ce caractère selon la voie dans laquelle le Seigneur aimerait qu’il aille. S’il s’agit d’une petite branche courbée, vous devez mettre des attelles [ou tuteurs] à l’endroit où elle est courbée, afin de l’aider à se redresser, parce que si vous lui permettez de croître ainsi avec ces courbes, jusqu’au point d’être un gros arbre, les attelles elles-mêmes ne la redresseront pas. Je pense que certains de nos amis sont enclins à épargner la verge et ne remarquent pas ce que disent les Ecritures. Nous ne devons pas épargner la verge lorsqu’elle est nécessaire. Nous devons suivre la voie de Dieu à ce sujet. Est-ce que Dieu vous épargne la verge lorsque cela est nécessaire ? En aucune façon. “Ta houlette et Ton bâton ce sont eux qui me consolent”. Je suis heureux que Dieu ait une houlette et un bâton pour Son peuple ; je suis heureux qu’Il ne nous laisse pas sans correction, si nous en avons besoin. Mais lorsque nous possédons l’esprit juste en la matière, nous devrions être davantage peinés par le besoin du châtiment que par le châtiment  lui-même. Ce qui serait le pire dans la verge est “Je suis si peiné d’avoir besoin d’être châtié et de ne pouvoir me corriger moi-même ou me contraindre”. Et c’est ce que vous désirez cultiver chez l’enfant – non pas que l’enfant doive recevoir un certain nombre de coups de fouet, mais, en tant qu’enfants de Dieu, c’est votre devoir et votre responsabilité et vous devez le châtier. Je peux compter sur les doigts les corrections reçues au

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cours de ma vie ; je n’en ai reçues que cinq et je me souviens de tout à propos de chacune d’elles, et de toutes les circonstances qui s’y rattachent. J’en ai reçu trois de ma mère. Je veux vous en raconter une. J’avais environ cinq ans pour autant que je m’en souvienne. Bien sûr, il se peut que j’ai reçu quelques fessées lorsque j’étais plus petit, mais je ne m’en souviens pas ; je me rappelle en avoir reçu une lorsque j’avais environ cinq ans. Ma mère m’enseignait au mieux de ce qu’elle savait. Elle avait  un martinet en cuir dont l’extrémité se faisait sentir mais ne faisait pas réellement mal. Il se composait de six ou huit lanières – “Le mal venait des lanières”. “Charles, apporte le martinet et monte l’escalier”. Je montai donc le martinet. Elle dit, maintenant, assieds-toi ici et je te lirai un passage de la Bible. Elle pensait  que j’avais menti, ou que j’avais déformé la vérité ; non pas que j’avais menti nettement mais j’avais un peu déformé la vérité comme sont enclins à le faire la plupart des enfants, en particulier si des personnes plus âgées se moquent d’eux et pensent qu’ils sont astucieux ; mais personne ne s’était moqué de moi et n’avait pensé qu’il aurait été astucieux pour moi d’agir de la sorte. J’appris qu’il ne fallait pas agir ainsi. Elle me lut donc un passage de l’Apocalypse au sujet de tous ceux-là, que tous les menteurs auront leur place avec ceux qui seront brûlés par le feu et le soufre, etc., et elle dit “Charles, je ne veux pas que tu aies ta part avec ceux qui seront dans l’étang de feu et de soufre, et c’est mon devoir, en tant que mère, de te châtier, et je dois le faire. Je ne désire pas te fouetter mais je dois le faire pour ton bien. C’est l’enseignement de la Parole du Seigneur et c’est ce qui t’arriverait si, en grandissant, tu devenais un menteur  et si tu devenais un mauvais homme”. Vous voyez combien cela m’impressionna, cette petite suggestion des Ecritures. Bien sûr, si elle avait compris le sujet, elle n’aurait jamais appliqué ainsi les Ecritures, mais elle aurait pu trouver un autre passage des Ecritures qui aurait été aussi convaincant et peut-être même davantage. Le fait que Dieu n’a rien à faire des menteurs peut très facilement impressionner l’esprit d’un enfant.

ENFANTS — En ce qui Concerne les Bénédictions du Millénium .

Question (1909) — Quelle position occuperont les enfants et quelles bénédictions auront-ils dans l’Age millénaire ?

Réponse. — Eh bien, s’ils sont assez petits, je présume qu’ils seront dans une position d’attente. Je peux supposer que vous avez à l’esprit : si des consacrés ont eu des enfants, quel sera le sort de ceux-ci ? Sans aucun doute, beaucoup de personnes bienveillantes vivront alors et, quand elles sauront que ces enfants sont les enfants des glorifiés, elles seront très contentes de prendre soin d’eux. Nous pouvons aussi être certains que les parents qui seront de l’autre côté du Voile seront plus capables de prendre soin de leurs enfants que lorsqu’ils étaient ici.

Quelles bénédictions recevront-ils ? Ils recevront les mêmes que le reste des familles de la terre pour qui Jésus est mort et pour qui Dieu a préparé une abondante nourriture permettant de Le connaître.

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ENFANTS — Etudes approfondies.

Question (1910) — Jusqu’où le peuple de la Vérité, les étudiants de la Bible, devraient-ils donner de l’instruction à leurs enfants, connaissant le peu de temps entre l’époque actuelle et le Temps de Détresse, par exemple, et aussi en considération du fait que dans toute instruction supérieure il y a une tendance à l’incroyance, la Haute Critique et la libre pensée ? Conseilleriez-vous une instruction ordinaire en musique ?

Réponse. — Ma pensée, chers amis, est qu’il serait bien mieux pour la majorité des enfants de ne pas dépasser ou peu l’instruction scolaire ordinaire. Je ne connais nulle part un collège qui leur apporterait le bien. Je vous rappelle ce jeune homme qui venait de l’Inde. Son père était natif de l’Inde et avait embrassé le christianisme et, d’après ce fils, son père était un véritable chrétien ; aussi ce jeune homme était très inquiet de venir en Amérique et de recevoir son instruction. Apparemment son père était en relation avec une Mission de l’église méthodiste en Inde. En tout cas, le jeune homme trouva ici un collège méthodiste. N’ayant pas de grands moyens, il fit son chemin grâce au collège et, durant les quatre années qu’il consacra à recevoir cette instruction, il perdit chaque parcelle de son christianisme et chaque parcelle de sa foi en la Bible puis sortit , diplômé du collège méthodiste, partisan de la Haute Critique et totalement incroyant. Ce jeune homme rencontra plus tard un des étudiants de la Bible, et il lui fut suggéré d’assister à l’une des Conventions. Il dit qu’il n’avait pas d’argent. Le groupe lui donna l’argent nécessaire à ses dépenses. Il assista et fut énormément intéressé, mais non convaincu, tellement il avait perdu la foi. On lui suggéra de continuer à étudier et qu’il devrait étudier les six volumes des Etudes dans les Ecriture s. Il termina les six volumes et, lorsqu’il eut achevé, il dit avoir retrouvé Dieu et la Bible, et le Seigneur Jésus-Christ en tant que Sauveur.

Il est retourné en Inde, prêchant Christ et le prêchant du vrai point de vue. Maintenant, je ne prendrais pas le risque avec un enfant que j’aimerais – et j’aimerais l’enfant qui serait mien, j’en suis certain ; chaque parent doit aimer ses enfants – je ne voudrais pas faire quelque chose pour cet enfant qui le conduirait à la perte de ce qu’il possède de meilleur – sa foi. Je ne consentirais pas à ce que mon enfant aille même dans une grande école, parce que vous trouverez maintenant que la Haute Critique se trouve même dans les grandes écoles ordinaires [ou d’enseignement secondaire – Trad.] et pas seulement dans les collèges [ou d’enseignement supérieur – Trad.]. Ils possèdent des livres prétendus scientifiques au sujet de l’homme descendant du singe et ayant perdu sa queue, etc. De même en ce qui concerne la musique, je penserais que cela dépend des moyens des parents et de l’aptitude de l’enfant.

Si un enfant n’a aucune aptitude pour la musique, je pense que ce serait une perte de temps que d’essayer de lui faire apprendre la musique ; mais si l’enfant possède un véritable talent pour la musique, ce serait une bonne excuse que de lui apprendre au moins les rudiments de la musique, que vous pensiez ou non qu’il soit convenable qu’il approfondisse. Mais si

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l’ enfant est réellement doué pour la musique et si vous lui en donnez les rudiments, je pense que le talent prendra soin du reste. L’ennui, avec la plupart des gens, c’est qu’ils ne possèdent aucun talent et c’est tout un effort que de forger un talent – et la plupart  mportunent leurs voisins .

ENFANTS — Dans le Millénium.

Question (1910) — Première partie : – Ne déclarez-vous pas dans vos écrits que le mâle et la femelle furent créés dans le but de remplir la terre, que le jour [époque] de six mille ans était la limite de temps pour ce travail et que le septième jour de mille ans est prévu pour leur rétablissement à l’image d’Adam avant qu’il ne fut divisé et fait sexes ?

Réponse. — Je répondrais que cela est en partie vrai, mais pas exactement comme cela est déclaré. Nous ne comprenons pas que Dieu fit l’homme mâle et femelle dans le but de remplir la terre. Il fit l’homme parce qu’Il souhaitait créer un homme, ensuite Il divisa l’homme en deux parties séparées afin que la terre puisse être remplie.

Deuxième partie : — Pourquoi, alors, un certain Pèlerin enseigne-t-il que des enfants naîtront durant tout le Millénium détournant ainsi beaucoup de frères ; il dit que vous enseignez que Dieu devra prendre les enfants des Bénis pour qu’ils remplacent les 144 000 ?

Réponse. — Je ne sais pas de quel Pèlerin il s’agit. La Société ne peut être responsable de toute parole prononcée par chaque Pèlerin. Elle s’efforce de laisser autant de liberté de pensée et d’expression que possible et autant que cela sembleraisonnable à chacun ; elle s’efforce d’avoir à son service uniquement ceux qui sont purs et honorables dans leurs intentions, et qui possèdent une compréhension et une présentation claires de la Vérité. La Société ne peut garantir que chaque Pèlerin dira exactement ce que le Président de la Société croit être la Vérité.

Malheureusement, un article qui, je pense, est en rapport avec cette question, est paru dans la Tour de Garde il y a quelque temps. A l’époque où il me fut remis, je reconnus qu’il émanait d’un frère tout à fait affermi dans la Vérité ; je ne l’ai pas examiné soigneusement comme cela aurait dû être fait et j’ai laissé échapper cette petite particularité. Je ne pense pas que des enfants naîtront durant l’Age millénaire pour prendre la place des 144 000. Je vous recommanderais de ne pas vous inquiéter avec de tels sujets. Nous avons assez à penser en ce qui concerne nos intérêts à rendre sûrs notre appel et notre élection, sans nous tourmenter à propos de tels détails appartenant à l’Age prochain. Si j’avais remarqué la particularité de cette lettre, je ne l’aurais pas publiée. J’admets n’avoir pas été aussi prudent que j’aurais dû l’être. Je suppose que je dois continuer à apprendre tant que je vivrai. Nous essayons de faire attention à chaque mot qui est introduit dans la Tour de Garde, mais nous ne prétendons pas être infaillibles ; nous faisons de notre mieux. Ce fut une erreur de publier cet article, mais cela ne devrait tourmenter personne car, de toute façon, ce n’est pas très important. Quelle différence y a-t-il pour vous et moi ? Ce n’est pas suffisamment important pour dire qu’un tel frère, possédant

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cette façon de voir, n’appartient pas au Seigneur ; cela ne fait pas partie de la Vérité. Je suggérerais à tout frère Pèlerin, à propos de cette question ou de toute autre question semblable, de les laisser de côté. Il n’y a rien à gagner à discuter de telles questions.

ENFANTS — L’éducation des enfants.

Question (1910) — Les saints devraient-ils se conduire justement et donner en ce jour à leurs enfants une instruction leur permettant d’accéder aux positions terrestres, sachant qu’ils n’obtiendront pas ces positions dans cet Age ? Une telle instruction (collège ou université) aura-t-elle de la valeur dans le Millénium ?

Réponse. — Je réponds que l’instruction est une très excellente chose et, sans aucun doute, dans le Royaume du Messie de merveilleuses facilités d’instruction seront accordées au monde entier, mais ces méthodes d’instruction seront sous une directive différente et elles seront très différentes à de nombreux égards de l’instruction donnée actuellement.

Comme cela fut mentionné dans la Tour de Garde, je conseille aux chrétiens de ne pas envoyer leurs enfants au collège ou à l’université ; car s’ils le font, ils miseront en grande partie sur l’infidélité et l’incroyance, et ils causeront à leurs enfants un préjudice certain .

Je pense à un cher frère chrétien qui me demanda mon avis, il y a cinq ans, sur l’envoi de sa fille dans un collège. Je lui conseillai le contraire, déclarant qu’elle perdrait probablement sa foi en la Bible. Il pensa qu’il devait en choisir un bon ; aussi retint-il le meilleur et il l’était probablement. C’était une institution religieuse, ayant un caractère confessionnel. Il me parla il y a peu de temps et me dit, ma fille a fait ses études, mais la pauvre fille n’a aucune religion chrétienne, ou foi en la Bible, ou en Jésus-Christ, et je doute réellement qu’elle ait foi en Dieu.

Un autre cas mentionné récemment dans la Tour de Garde fut celui d’un jeune homme qui arriva de l’Inde dans ce pays. Il étudia dans une des universités principales et en sortit infidèle et incroyant. Il est maintenant en Inde parce qu’il a vaincu l’infidélité par la lecture des six volumes des Etudes dans les Ecritures, et il est maintenant un croyant convaincu en la Bible. Je conseille, alors, de donner à vos enfants une instruction limitée à l’école publique, non pas d’essayer de les envoyer dans des lycées car la Haute Critique a une place prépondérante dans les lycées et avant peu on la trouvera aussi dans les écoles primaires.

ENFANTS — Place dans la résurrection .

Question (1911) — Les enfants de parents consacrés, qui meurent avant l’âge de la maturité, atteindront-ils le même degré que les Anciens Dignes, c’est-à-dire la perfection instantanée  ?

Réponse. — Non, pas du tout. Les Anciens Dignes ont traversé toute une série d’expériences pour obtenir le plan qu’ils occuperont. Pensez à ce que fut pour Abraham l’épreuve de sa foi, la démonstration (témoignage) de sa loyauté. Pensez à ce

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qu’il en fût pour les prophètes et à ce qu’il leur en coûta ! Votre enfant n’a rien traversé qui puisse le rendre digne d’avoir part avec Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans la perfection humaine et les représentants terrestres du Royaume. Le fait que l’enfant était innocent est une très bonne chose, mais cela n’implique pas qu’il doit être récompensé. Avant de recevoir une récompense, il sera nécessaire qu’il développe son caractère. Les membres du Petit Troupeau obtiendront cette position par suite du développement de leur caractère. Les membres de la classe des Anciens Dignes appartiendront à cette classe à cause du développement de leur caractère.

Qu’adviendra-t-il alors des enfants des croyants ? Je réponds que les Ecritures indiquent clairement que les enfants des croyants sont sous la protection providentielle, divine, spéciale. Je ne peux vous dire comment. J’y crois simplement parce que la Parole de Dieu le dit aussi. Laissez-moi vous citer ce qu’a dit l’Apôtre Paul, “Le mari croyant sanctifie l’épouse incroyante” -c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire que les deux parents de l’enfant soient consacrés au Seigneur pour qu’il ait la protection divine. Si l’un des parents est consacré au Seigneur l’enfant est considéré comme appartenant à ce parent et la bénédiction de Dieu lui sera accordée. De plus, le mari incroyant est sanctifié  par la femme croyante, autrement vos enfants seraient impies. Cela ne signifie pas qu’Il les emmènera aux cieux. Cela ne signifie pas qu’Il les verra comme membres du Petit Troupeau lorsqu’ils auront grandi. Cela signifie qu’ils seront favorisés, que leurs affaires de la vie concourront pour leur bien, mais la volonté de l’enfant reste. Dieu n’usurpe jamais la volonté d’aucune de Ses créatures. Cet enfant, tant qu’il ne sera pas doté d’une volonté, tant que son jugement manquera de maturité, sera sous la surveillance divine. Aussi, je dirais aux parents qui voient arriver avec une certaine appréhension le Temps de Détresse comme la Bible nous l’indique, tel qu’il n’y en a jamais eu depuis qu’une nation existe : Remettez ces enfants à la garde du Seigneur avec l’entière confiance qu’Il est capable de prendre soin d’eux mieux que vous si vous restiez avec eux.

ENFANTS — En ce qui concerne la Nature Spirituelle pour les enfants des parents consacrés.

Question (1911) — Pensez-vous que les enfants du peuple consacré parviendront finalement à la nature spirituelle ?

Réponse. — Non ; lorsque l’Apôtre parle de la “femme croyante sanctifiant le mari incroyant, et de même du mari croyant sanctifiant la femme incroyante, sinon leurs enfants seraient impurs, mais maintenant ils sont saints”, il ne parle pas de la nature spirituelle mais simplement de ce que le parent pouvait donner à son enfant, à savoir : un rapport avec Dieu comme justifié à l’essai jusqu’à ce que l’enfant soit en âge de penser et d’agir pour lui-même. Aussi, nous comprenons que tous les enfants des parents croyants sont soumis à l’attention et à la surveillance divines, dans le sens que les enfants qui ne sont pas enfants de consacrés n’auront pas une surveillance spéciale et une protection divine. Mais ceci ne s’étend pas à leur engendrement de l’Esprit. Aucun ne peut parvenir à l’état d’engendré

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de l’Esprit autrement que par le chemin désigné divinement, et c’est le chemin du sacrifice, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. Tous les enfants qui s’offrent de cette façon en sacrifice au nom de Jésus ou de Son mérite avant  que ne cesse le temps agréable, s’ils sont assez mûrs pour faire une telle offrande d’eux-mêmes, seront engendrés de l’Esprit.

Nous ne pensons pas que Dieu désapprouverait un enfant si l’enfant était en âge de comprendre entièrement ce qu’il fait.

ENFANTS — En ce qui concerne les Anciens dignes et les démons matérialisés.

Question (1911) — Quand nos enfants seront-ils certains que les Anciens Dignes sont ressuscités et qu’ils ne sont pas des démons matérialisés ?

Réponse. — Cette question est posée par une personne qui voit loin. Je crois que je ne peux pas y répondre. Cependant, je dirai quelque chose à ce propos ne répondant pas exactement à la question. D’après ce que je comprends, la manifestation de la puissance divine au moyen de la classe mentionnée, les Anciens Dignes ressuscitant comme hommes parfaits, sera si complète, et sera une manifestation tellement merveilleuse du pouvoir divin qu’elle sera une preuve suffisante pour tous ceux qui sont en harmonie avec le Seigneur ; les Juifs, en particulier, les reconnaîtront. C’est tout ce que je peux répondre à cette question.

ENFANTS — Du premier ou du Second Adam ?

Question (1914) — Lorsque le monde se réveillera au Matin de la Nouvelle Dispensation, de qui les humains seront-ils les enfants – les enfants d’Adam ou les enfants de Christ, le second Adam ?

Réponse. — Nous comprenons qu’ils seront encore les enfants d’Adam. Lorsque nous pensons à notre Seigneur en tant que Donateur de vie du monde, nous devrions avoir à l’esprit qu’Il est le Donateur de vie seulement à ceux qui viennent au Père par Lui. Lorsque les masses humaines se réveilleront dans l’Age prochain, elles n’auront subi aucun changement susceptible de les libérer d’Adam et de la condamnation à mort et de les amener à Christ et à la justification de vie.

La Nouvelle Alliance que Dieu scellera avec le précieux sang de Christ doit être essentiellement une Alliance avec Israël – pour ces Juifs qui forment Son peuple, pour ceux qui accepteront Christ. Les Israélites fidèles qui accepteront le Seigneur et les relations de l’Alliance qui, par l’intermédiaire du Médiateur, sera ainsi appliquée à leur profit, viendront, dès qu’ils le feront, sous les bénédictions de cette Alliance. Mais l’humanité en général, qui n’aura pas encore accepté le Médiateur, conservera  l’attitude qu’elle possède aujourd’hui – étrangers, forains. Le travail de l’Eglise durant ce temps est décrit en Apocalypse 22 : 17, “Et l’Esprit et l’Epouse disent : Viens”. Mais personne ne commencera à vivre tant qu’il n’aura pas pris de l’eau de la Vie. Les humains vont maintenant à la mort comme étrangers, éloignés de Dieu, et ce sera à eux de profiter, après leur réveil, des privilèges de ce temps. L’Apôtre Jean déclare, “Celui qui a le Fils, a la vie”. Ceux qui s’éveilleront n’auront pas cette vie,

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n’étant pas entrés en communion avec Christ. Sa communion avec eux durant l’Age prochain sera évidemment celle d’un Souverain bienfaisant qui désire les éclairer, les adopter, s’ils le veulent, comme enfants, et qui désire les amener à la condition où ils pourront avoir la vie éternelle. Il faudra tout un millénaire pour rendre la race entièrement parfaite – les amener à la perfection.

“Raconte au monde entier ces nouvelles bénies ;

Parle du temps de repos qui approche :

Raconte aux opprimés de chaque nation,

Le Jubilé dure mille ans ! ”

Le Seigneur Jésus deviendra le Père de tous, dès qu’ils seront soumis aux conditions requises. Il leur donnera, tout d’abord, la lumière et la connaissance. Alors, s’ils utilisent ces connaissance, lumière et occasion favorable, et désirent venir en harmonie avec Lui, Il les recevra comme Ses enfants, et leur accordera les bénédictions sous la Nouvelle Alliance.

Nous nous rappelons les passages des Ecritures qui disent que la Loi sortira de la Montagne de Sion et la Parole du Seigneur de Jérusalem. “Beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la Maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies et nous marcherons dans ses sentiers”.

Ces peuples représentent le monde en général, mis à part ceux qui ont accepté les conditions de l’Alliance. Ils sont représentés  comme apprenant une leçon et désirant entrer en harmonie avec Dieu. Ils se disent l’un à l’autre, Montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, et Il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers. Tant qu’ils n’auront pas accompli cela, le Médiateur ne les reconnaîtra pas dans aucun sens du terme, et ils ne seront pas à l’épreuve pour la vie éternelle. Aussitôt qu’ils seront prêts à marcher dans le chemin de la sainteté, ils seront comptés comme étant Ses enfants.

ENFER — Son opposé.

Question (1909) — On affirme que toute chose a un opposé ; si c’est exact, pourquoi n’existe-t-il pas de lieu de punition ?

Réponse. — Bien, je ne sais pas où vous m’avez entendu affirmer que toute chose a un opposé, ou que le Seigneur l’ait dit, mais quelle que soit cette personne c’est à elle seule à qui vous devriez poser la question. Il est exact qu’à l’endroit où s’élève une montagne, nous sommes pratiquement sûrs d’y trouver une vallée, mais certaines montagnes émergent de la mer  donc il n’y a pas de vallée. Les choses méprisables sont opposées aux choses honorables, et les choses douces sont opposées aux choses amères.

La Bible considère la vie et la mort comme des opposés, et celui qui ne servira pas Dieu ne recevra pas la vie mais la mort, tandis que celui qui Le servira et Lui obéira, gagnera la vie. C’est le meilleur exemple d’opposé et nous possédons la Parole du Seigneur pour étayer cette pensée : “J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives”. Ainsi, la

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recommandation absolue durant l’Age millénaire sera : Obéis et vis, désobéis et meurs. Ce sont les antithèses ou les opposés.

ENFER — Détruit par le Pasteur Russell.

Question (1911) — Si vous supprimez l’enfer et ses tourments, pour quelle raison ne supprimez-vous pas le diable ?

Réponse. — Je ne supprime pas l’enfer, mes chers amis. Tous ceux qui étaient ici cet après-midi sont témoins que j’ai prêché sur l’enfer plus que vous n’en avez jamais entendu parler  auparavant, et j’ai déclaré que tout le monde allait en enfer – l’enfer de la Bible ; mais il n’existe pas de démons dans l’enfer de la Bible. La Bible ne parle nullement de démons en enfer. Elle affirme que Satan tourne comme un lion rugissant cherchant qui il pourra dévorer. Comment pourrait-il alimenter un feu dans un endroit éloigné au-delà de l’espace ou du temps et, simultanément, vaquer à ses occupations à Winnipeg ?

ENFER — Comme opposé du paradis.

Question (1911) — Quelle réponse devrait être donnée à ceux qui déclarent que s’il y a un paradis de bonheur éternel pour les saints, il doit forcément exister un enfer de torture éternelle pour les méchants ?

Réponse. — Bien, nous ne voudrions pas répondre à une telle personne selon la logique de sa question car cela pourrait sembler impoli, et le chrétien ne doit jamais être impoli. La personne qui pose une telle question démontre qu’elle ne possède pas de bonnes facultés de raisonnement. Il n’y a pas de comparaison entre une vie éternelle dans le bonheur, et une vie éternelle dans la torture ; la Bible ne nous soumet aucune proposition de ce genre. L’opposé de la vie c’est la mort. Vous vivrez ou vous mourrez. Et le Seigneur s’exprima ainsi par le prophète : “J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives”. C’est toute l’invitation de l’Evangile, à savoir que nous puissions vivre. Dieu offre la vie. Il déclare que personne ne peut obtenir la vie éternelle si ce n’est que par notre Seigneur Jésus. “Celui qui a le Fils a la vie, mais celui qui n’a pas le Fils ne verra pas la vie, car la colère de Dieu habite en lui”. La colère de Dieu se traduit par la peine de mort. Comme vous et moi pouvons observer aujourd’hui dans le monde, chaque enterrement que nous voyons, chaque morceau de crêpe, tout ce qui évoque la maladie et la mort, parle de la colère de Dieu – la sentence de Dieu telle que la Bible la dépeint. Toute autre chose est une conception erronée. Nous considérons le passé et nous voyons quelle fut la malédiction infligée par Dieu au Père Adam. Quand Adam fut placé dans le jardin d’Eden, ce fut à la condition que s’il restait obéissant à Dieu, il pourrait continuer à vivre et vivre dans le bonheur, vivre dans un Eden terrestre ; et que s’il désobéissait à Dieu, il mourrait. “Le salaire du péché, c’est la mort ” . “ L’âme qui péchera mourra”. C’est la sentence de Dieu ; c’était la même alors, lorsque le Père Adam désobéit et que cette sentence ou malédiction de mort s’abattit sur lui, et maintenant, vous et moi, comme ses enfants, souffrons cette malédiction de mort ; tous les maux et peines, toutes les imperfections mentales et morales que vous connaissez et possédez et par lesquels je

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suis concerné, sont en réalité le processus de la mort qui agit en nous. C’est la peine originelle qui emporte la famille humaine dans la tombe. Il s’agit du grand enfer de la Bible, shéol, hadès. La mort est la conséquence du péché, et tous les maux et souffrances qui l’accompagnent sont en fait le résultat de l’entière application de cette sentence. Et ainsi Dieu plaça la vie et la mort devant Adam, non pas un paradis et un enfer. S’il obéissait, il pouvait continuer de vivre en Eden ; il mourrait s’il désobéissait. Il désobéit, il mourut. Nous sommes tous des témoins que la race entière est mourante. Saint Paul s’exprima plus clairement à ce sujet en Romains 5 : 12 lorsqu’il dit : “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché, dans lequel tous ont péché, ainsi la mort a passé à tous les hommes”. Il ne prononça pas un mot à propos du tourment éternel passant sur tous les hommes ; une telle sentence n’existait pas ; la colère de Dieu ne se manifeste pas dans le tourment éternel. La colère de Dieu est révélée dans la sentence de mort subie par notre race pendant 6000 ans. Ainsi l’Apôtre déclare dans un autre passage des Ecritures que la colère de Dieu se manifeste contre toute injustice. Qui peut prétendre que la colère de Dieu est révélée dans le feu de l’enfer ? L’avez-vous déjà vue ? Pas du tout. Apparut-elle déjà à quelqu’un ? Pas du tout. Comment se révèle la colère de Dieu ? Je réponds, vous la ressentez, et vous la constatez tout autour de vous par la mort de notre race. Et, par conséquent, Dieu a pris des dispositions pour qu’au temps marqué par Lui notre race soit rachetée ; Il a placé l’espérance sur un être qui est capable de secourir et puissant pour sauver, Jésus ; et Jésus est apparu ; Il était la manifestation de la miséricorde de Dieu et a sacrifié Sa vie ! Il ne subit pas le tourment éternel pour nous ; Il ne s’acquitta d’aucune peine de tourment éternel, et si vous et moi avions jamais été soumis au tourment éternel, nous y serions encore ; cette peine n’a jamais été payée par notre Seigneur, ni par qui que ce soit. Qu’enseignent néanmoins les Ecritures ? Les Ecritures disent que la peine que nous encourions était la peine de mort, et que Jésus mourut, le juste pour l’injuste, afin qu’Il puisse nous ramener à Dieu. Cependant, le prix qu’Il paya fut la peine de mort. “Il goûta la mort pour tous”, “Il a répandu son âme dans la mort”, “Il fit de son âme une offrande pour le péché”, et les Ecritures disent aussi qu’en définitive Il verra l’oeuvre de Son âme et sera satisfait. Je suis heureux : d’abord je serai satisfait de voir la Sainte Eglise en gloire, et enfin je serai pleinement satisfait du travail achevé, lorsque la pleine connaissance de Dieu aura atteint toute la famille humaine, et que chaque individu de notre race aura eu une occasion favorable d’être rétabli à la faveur de Dieu et à la vie éternelle. En majorité, les humains auront le privilège d’être rétablis à une vie humaine parfaite durant le Millénium, pendant la période du Règne de Christ ; les Saints auront gagné ce Haut-Appel, la condition céleste qui ne fut jamais perdue ; vous n’avez jamais perdu la condition céleste, vous aviez perdu la vie. Dieu dit que si nous marchons dans les traces de Jésus, Il nous donnera non seulement la vie, mais une vie plus abondante. Ainsi donc, nous

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citons de nouveau le texte : “Qui croit au Fils a la vie, mais celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui”. La peine de mort demeurera sur lui, il ira à la Seconde-Mort. C’est assez clair ! Nous sommes assujettis  à la première peine de mort à cause de la désobéissance d’Adam ; cependant, alors que Dieu envoya Son Fils pour être le Donateur de vie et le Libérateur de la mort, si quelqu’un s’en désintéresse ou Le rejette, il mourra pour son propre péché, et ce sera la Seconde-Mort .

ENFER — Les méchants y sont envoyés.

Question (1913) — Veuillez expliquer : “Les méchants seront envoyés en enfer, avec toutes les nations qui oublient Dieu”. Tous, y compris l’Eglise, sont-ils destinés à cet enfer ?

Réponse. — En premier lieu, les personnes qui oublient Dieu doivent d’abord L’avoir connu. Aucun homme ne peut oublier ce qu’il n’a pas appris. Pour la plupart des gens, le moment d’apprendre à connaître Dieu viendra dans le futur. A Springfield, peu nombreux sont ceux qui connaissent Dieu dans le sens réel. Vous et moi nous nous rendons compte que nous venons chaque jour à une meilleure connaissance de Dieu. Jésus dit : “A fin que nous connaissions le Véritable… lui est le Dieu véritable et la vie éternelle”. Combien le connaissent de cette façon ? Pour pouvoir L’oublier, il faut d’abord L’ avoir connu. Mais qui sont ces méchants mentionnés par le Psalmiste ? Nous avons examiné ce texte particulier et retenez comment il s’interprète. Selon l’hébreu, il devrait se lire ainsi : “Les méchants seront renvoyés jusque dans le shéol, ensemble avec toutes les nations qui oublient Dieu”. Ceci signifie aller au shéol une seconde fois, ou c’est une autre manière de dire qu’ils iront à la Seconde-Mort. Tous iront au shéol une première fois ; pas simplement les méchants, mais tous ; riche et pauvre, blanc et noir, homme et femme, tout le monde ira au shéol. Mais ils ne peuvent y aller une seconde fois avant que le Fils ne soit d’abord venu les libérer. Nous apprenons que Sa tâche durant l’Age millénaire sera de délivrer ces prisonniers de l’état de mort. Il leur dira : “Montrez-vous. Avancez”. Tous ces prisonniers reviendront durant les mille ans du Règne du Messie. Tous ceux qui ne se prouveront pas dignes de la vie éternelle pendant ce laps de temps seront renvoyés au shéol. Ce n’est qu’une autre façon de présenter la Seconde-Mort .

ENGENDREMENT — A la Nature Divine .

Question (1907) — Sommes-nous engendrés à la nature divine, ou seulement à la nature spirituelle ?

Réponse .— Je réponds que l’engendrement de l’Esprit est à la nature spirituelle mais, dans le cas de notre Seigneur c’est, ce doit être à la nature divine ou rien. Pourquoi ? Parce que s’Il avait échoué à être plus que vainqueur et digne de la nature divine, selon le Plan divin, Il n’aurait alors pas été acceptable du tout. Il n’aurait jamais pu occuper une position secondaire. Son engendrement de l’Esprit doit se terminer par la nature divine ou rien. Mais, dans le cas de l’Eglise, nous pouvons dire que c’est légèrement différent ; que bien que notre engendrement soit celui de l’Esprit, et que le Seigneur propose 

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que ce soit la forme la plus élevée de la nature spirituelle, si nous sommes fidèles et suivons les traces du Seigneur, il y en aura cependant aussi certains de cette classe engendrée de l’Esprit qui n’atteindront jamais la nature divine, mais dévieront, pour ainsi dire, de la nature divine ; c’est pourquoi nous préférons énoncer que les membres de l’Eglise sont engendrés à la nature spirituelle, et que certains d’entre elle dépassent ce stade pour la nature divine. La Grande Foule atteindra le plan spirituel ; elle ne sera pas, néanmoins, de la nature divine .

ENGENDREMENT ET VIVIFICATION — Leurs Manifestations .

Question (1907) — En comparant la naissance spirituelle à la naissance naturelle, à quelles manifestations devrions-nous nous attendre lors de l’engendrement et lors du retour à la vie ?

Réponse. — Je dirais qu’en comparant l’engendrement spirituel à l’engendrement naturel, nous ne devrions pas nous attendre à beaucoup de manifestations d’aucune sorte à l’engendrement. C’est un fait qu’il a lieu, et la preuve en est trouvée plus tard ; et ainsi, si nous sommes engendrés du saint Esprit, nous pouvons en avoir une certaine conscience, mais la preuve extérieure n’en serait pas très prononcée pour personne d’autre ; il se peut qu’il y ait des preuves pour d’autres ; ce serait la vivification, le mouvement stimulant qui serait l’indication  d’une vie personnelle. Aussi, lorsque nous sommes engendrés du saint Esprit, il stimule notre corps mortel, il nous procure de l’énergie dans le service du Seigneur, et nous commençons  à posséder l’amour qui pousse et veut servir Dieu et les frères, et à faire du bien à tous les hommes quand nous en avons l’occasion.

ENGENDREMENT — Spirituel, Réel ou Supposé.

Question (1909) — L’engendrement de l’Esprit est-il un état réel ou supposé ? Y aura-t-il jamais certains membres de la Grande Foule qui, à une certaine période, n’ont pas été nommés en tant qu’individus à une position dans le Petit Troupeau ?

Réponse. — Nous répondons qu’il n’y aura jamais dans la Grande Foule, pour autant que nous le sachions, personne qui n’ait eu l’occasion d’entrer dans le Petit Troupeau et qui ait échoué à y entrer parce qu’il n’a pas rempli ses voeux de consécration.

La seule exception à ceci serait que nous comprenons que les Anciens Dignes appartiennent réellement à cette même classe et, dans ce sens du terme, ils ne furent jamais invités à ce Haut-Appel. Ils sacrifièrent volontairement beaucoup et souffrirent beaucoup et ils ont un grand honneur de Dieu ; et c’est la seule partie de la Grande Foule ou la classe des Lévites-antitypes qui n’ait pas eu l’occasion d’entrer dans le Petit Troupeau.

Quant à savoir si l’engendrement de l’Esprit est un état réel ou supposé, je dirais que c’est quelque chose de réel. Que voulez-vous dire par quelque chose de réel ? Certains pensent que quelque chose de réel est quelque chose sur lequel vous pouvez mettre les mains ou que vous pouvez voir. Non pas réel dans le sens de tangible, mais réel dans le sens d’être de bonne foi et non pas une théorie – un fait. Comment le savons-nous ?

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De cette façon, cher frère : le Seigneur a pris la disposition que tous ceux qui ont été engendrés du saint Esprit doivent naître de l’Esprit ou mourir de la Seconde-Mort. Vous avez en fait abandonné la nature terrestre, vous devez accomplir cela avant de pouvoir être inclus. Quiconque renonce aux droits du Rétablissement traite avec Dieu, et il ne peut se jouer de Lui. C’est si réel que si vous renoncez à vos droits terrestres, vous ne pouvez jamais les récupérer.

ENGENDREMENT — A la Nature Divine ou Spirituelle.

Question (1909) — Sommes-nous engendrés à la nature divine ou spirituelle ?

Réponse. — Je réponds que la nature divine est une nature spirituelle. Dans le premier volume des Etudes dans les Ecritures nous avions écrit à l’origine que nous étions engendrés à la nature divine mais, trouvant que tant de membres du cher peuple du Seigneur semblaient éprouver des difficultés à ce sujet, nous avons pensé que cela éviterait des difficultés sur ce points si nous substituions les mots “nature spirituelle” à “ divine”. Ce changement ne signifie pas qu’il y ait eu un changement réel. Nous croyons qu’il était correct d’énoncer que nous sommes engendrés à la nature divine, et que c’est une nature spirituelle. Les Ecritures prouvent que nous sommes engendrés à la nature divine. Pierre dit : “Il vous a donné les très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous participiez de la nature divine”. Ces précieuses promesses de la nature divine, de gloire, d’honneur et d’immortalité sont le pouvoir d’engendrement qui entre dans notre coeur et que le Seigneur utilise par l’intermédiaire de Son saint Esprit pour effectuer en nous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir. Il nous aide tout le long du chemin afin que nous puissions assurer notre appel et notre élection. Nous sommes appelés à la nature divine. Sommes-nous engendrés à la même ? Oui, vous êtes tous appelés dans l’espérance unique de votre appel – que vous l’atteigniez ou pas, c’est une espérance unique.

Très bien, frère Russell, comment se fait-il que la Grande Foule n’atteint pas cette nature et cependant les deux y sont engendrés ? Cela pourrait être ainsi, chers amis. Prenez une illustration de la nature : ce sujet de l’engendrement du saint Esprit est fondé sur l’engendrement de l’être naturel. Dans le cas de la naissance naturelle, l’engendrement est le même, que ce qui est né soit du sexe masculin ou féminin. Voici deux classes que Dieu développe du même engendrement, les membres de Son Corps et la Grande Foule. Pour avancer le sujet, ceux qui l’ont étudié disent qu’il n’y a pas de différence perceptible avant le troisième mois suivant l’engendrement pour savoir si l’enfant doit être de sexe masculin ou féminin. Il en est exactement de même pour le spirituel ; après l’engendrement, personne ne peut dire pendant un moment si quelqu’un atteindra la nature divine ou pas. Le sujet est en balance ; cela dépend de la façon dont on a reçu la Parole greffée. Si cela vous pousse à vouloir et à faire, alors vous serez du Petit Troupeau.

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ENGENDREMENT — Avant l’Entrée dans le Saint.

Question (1911) — Peut-on être engendré de l’Esprit avant d’entrer dans le Saint du tabernacle ? Si oui, veuillez expliquer quand et où l’engendrement de l’Esprit a lieu.

Réponse. — Il n’y avait pas d’engendrement de l’Esprit indiqué en rapport avec l’entrée dans le tabernacle. L’engendrement de l’Esprit était indiqué par l’huile d’onction. Il était néanmoins vrai que seuls les sacrificateurs oints avaient la permission d’entrer dans le tabernacle. Le Saint du tabernacle signifiait, représentait, la condition de consécration dans laquelle vous et moi sommes entrés maintenant. Depuis et au moment où nous sommes devenus des sacrificateurs, et le moment où nous fûmes engendrés du saint Esprit, à ce moment, à cet instant, nous sommes passés d’une condition à une autre, dans le Saint – et maintenant, depuis notre engendrement de l’Esprit, il est dit que nous sommes assis avec Christ dans les lieux saints, dans les lieux célestes, dans cette position supérieure représentée par le tabernacle lui-même.

ENGENDREMENT — Pas encore accepté.

Question (1911) — Pourrions-nous correctement parler de quelqu’un comme ayant une vie engendrée de l’Esprit, et dire cependant qu’il n’a pas été accepté du Seigneur pour courir le prix ?

Réponse. — Non. Nous répondons que tous ceux qui sont appelés, sont appelés dans la seule espérance de leur appel. Tous ceux qui sont engendrés du saint Esprit sont engendrés dans la perspective d’être sacrificateurs. Tous ceux qui entreront dans la classe de la Grande Foule, typifiée par les Lévites, ou ceux qui ont eu cette occasion et ont échoué à mener à bien cette occasion favorable et sont, en ce qui concerne le prix, des réprouvés, ou non jugés dignes de la fonction de sacrificateur, reçoivent donc simplement comme faveur une part dans le service lévitique.

ENGENDREMENT — Au sujet de l’engendrement non suivi de la Vivification .

Question (1915) — Si quelqu’un est engendré du saint Esprit et si cette personne ne devait jamais être vivifiée au service de Dieu, quel serait le résultat ?

Réponse. — Nous ne sommes pas assez sages pour dire, chers frères, quel pourrait être le résultat. Nous savons que c’est une figure du plan spirituel tracée à partir des conditions naturelles.

Nous savons que tout enfant engendré et jamais vivifié ne mûrira jamais ; il mourra. Il en est de même du plan spirituel ; nous supposons que tout engendré du saint Esprit qui n’atteindrait jamais au point de la vivification ou de l’activité, n’aurait jamais la vie spirituelle, soit dans le temps présent, soit dans le futur, et ne réussirait pas à naître de l’Esprit. Mais il est possible que Dieu s’occupe de tels cas ; qu’ayant été engendrée de l’Esprit et manquant d’être vivifiée, cette personne puisse sortir sur le plan naturel. Mais nous pensons que la figure s’y oppose. C’est pourquoi nous souhaitons ne pas l’avancer comme doctrine ou enseignement.

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ENGENDREMENT — Par l’intermédiaire de Qui ?

Question (1916) — Sommes-nous engendrés du saint Esprit par l’intermédiaire de Jésus ?

.Réponse. — Je ne sais pas ce que cette question signifie.  Jésus n’accomplit pas l’engendrement de l’Eglise, et pourtant l’engendrement se fait par l’intermédiaire de Jésus. Je donne une double réponse. Notre engendrement vient du Père, comme le dit l’Apôtre, “Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ nous a engendrés”. Cela nous dit qui nous a engendrés ; et la condition à partir de laquelle nous avons été engendrés du Père fut l’oeuvre de Jésus – par l’intermédiaire de Sa mort, et par l’intermédiaire de l’application (imputation) de Son mérite nous avons été estimés dignes d’être engendrés du saint Esprit. Jésus y contribue dans le sens qu’Il nous amène à l’état où nous pouvons être engendrés, mais Il n’est pas Celui qui engendre ; et pourtant “Toutes choses sont du Père et par le Fils, et nous par Lui”. Cela correspondrait à ce que nous trouvons relaté au sujet du jour de la Pentecôte : quand les Apôtres étaient là dans la chambre haute ils attendaient ce que Jésus leur avait promis, et Jésus dit que c’était la promesse du Père ; alors st. Pierre dit que le Père la donna à Jésus qui la répandit sur l’Eglise à ce moment là ; ainsi, ce fut l’engendrement de l’Esprit. Nous voulons  embrasser toute l’étendue du sujet.

ENNEMIS — Aimez les Vôtres .

Question (1905) — Quels sont les ennemis qu’il nous faut aimer ?

Réponse. — Vos ennemis. Vous n’avez pas besoin d’aimer mes ennemis. Je m’en chargerai moi-même.

ENNEMI — Dernier à être détruit.

Question (1911) — On lit que le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. Comment cela se pourrait-il, sera-ce la mort adamique, ou quoi ?

Réponse. — Le dernier ennemi qui sera détruit – qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la mort, qui est un ennemi, sera détruite. Maintenant, la Seconde-Mort n’est pas un ennemi pour Dieu, ni un ennemi pour tous ceux qui sont en harmonie avec Dieu. La Seconde-Mort sera pour la destruction de ceux qui ne peuvent pas être réconciliés avec Dieu. Au lieu d’être préjudiciable, elle sera une bénédiction pour la création tout entière ; mais la mort adamique est un ennemi. Elle a été un ennemi parce que, durant l’Age tout entier, des gens ont souffert de la mort adamique alors que, en fait, s’ils en avaient eu l’occasion, la connaissance, etc., ils auraient aimé servir Dieu et être en harmonie avec Lui. Il ne fait aucun doute que même Adam aurait été content si, après qu’il eût péché, Dieu avait dit : “Eh bien maintenant, Adam, je vais te donner une autre épreuve ; retourne en Eden ; mais si tu recommences, ce sera la Seconde-Mort, et ce sera fini”. Naturellement il aurait aimé cela .

ENOCH — Où fut-il pris ?

Question (1908) — Par la foi Enoch fut enlevé afin qu’il ne vît point la mort, etc. Sait-on s’il fut enlevé de cette terre et que typifie-t-il ?

Réponse. — Je réponds que tout ce que nous savons sur Enoch est écrit, tout d’abord, en Genèse, deuxièmement, dans la déclaration de l’Apôtre aux Hébreux et, troisièmement, dans la

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déclaration de Jude, selon laquelle Enoch prophétisa la venue du Seigneur, disant : “Le Seigneur vient avec des myriades de ses saints”. Mais en Genèse il est dit qu’il ne fut pas trouvé, il disparut, car Dieu le prit ; et l’Apôtre nous dit en Hébreux qu’il fut enlevé, pris – la pensée est : enlevé d’un état ou d’un endroit à un autre ; il fut enlevé afin qu’il ne vît ou ne fasse pas l’expérience de la mort. Ce n’est pas pour qu’il ne la vît de ses yeux, mais pour qu’il ne la vît pas dans le sens de faire l’expérience de la mort. Nul doute qu’il a vu la mort de ses yeux car à cette époque il y avait la mort dans le monde, mais il n’a pas fait l’expérience de la mort ; il fut enlevé afin qu’il ne fasse pas l’expérience de la mort. Ceci nous amène donc à comprendre qu’Enoch ne mourut point. Maintenant, les Ecritures ne disent rien sur ce que Dieu fit de lui, où Il le plaça, et cela nous laisse, par conséquent, sans aucune base ni déclaration positive sur l’endroit où il se trouve. Nous savons où il N’est PAS. Nous pouvons affirmer qu’il n’est pas au ciel, parce que notre Seigneur dit que “personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel”. Par conséquent, Enoch n’est pas allé au ciel dans ce sens du mot. Où est-il allé ? Il se pourrait que le Seigneur l’ait emmené dans quelque autre planète. Je n’en sais rien. Ce n’est qu’une conjecture. Je prends simplement la Parole  du Seigneur et on y lit qu’il fut enlevé afin qu’il ne vît pas la mort, et qu’il n’est pas mort. L’Apôtre clarifie cela plus loin dans le même chapitre. Il dit : “Tous ceux-ci moururent dans la foi”, toutefois il comprend qu’il avait auparavant  fait exception d’Enoch, et il ne serait donc pas compris avec les autres. Dieu seul sait où il se trouve, pas moi, ni personne d’autre. Ainsi vous et moi et tout le reste en savent autant. Nous avons une telle confiance en la Parole de Dieu, cependant, que nous croyons qu’Enoch vit quelque part, et qu’au temps convenu de Dieu nous trouverons pourquoi il a fait exception à ce sujet. Maintenant, est-il un type ? C’est possible. On ne nous dit pas qu’il est un type ; par conséquent ce serait inconsidéré pour nous de dire qu’il était un type. Nous ne sommes pas inspiré pour dire que ceci est un type, et ceci n’est pas un type. Si nous pouvions trouver quelque chose dans les Ecritures qui dise qu’Enoch était un type, alors nous pourrions raisonnablement dire qu’il en était un. Mais lorsque les Ecritures ne spécifient pas que quelque chose est un type, nous faisons bien d’être prudents sur la manière avec laquelle nous en faisons un type et que nous en fassions quelque chose qui puisse nous troubler. Il y a une déclaration sur ce point qui donne une suggestion, une simple suggestion qu’il était un type, et c’est une déclaration qui indique qu’il était le septième depuis Adam. Là, le “septième depuis Adam” est mis en évidence – sept, de la septième génération. Maintenant il y a risque de spéculer à partir de cela. J’appelle cela pleinement – “spéculation”. Etant donné que l’on reconnaît toujours le chiffre sept dans les Ecritures comme étant un chiffre parfait qui indique la perfection, nous pourrions comprendre  qu’Enoch, septième depuis Adam, représenterait cet homme parfait – la perfection de l’homme, ou l’homme dans son état futur lorsqu’il sera parfait et qu’il ne mourra plus. Dans ce

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sens du mot, on peut considérer Enoch comme représentant de cette classe de l’humanité qui, dans l’avenir, sera en harmonie avec Dieu et aura la vie éternelle – ceux qui seront amenés à la perfection pendant l’Age millénaire.

ENOCH — Enlevé, quand, où, pourquoi ?

Question (1913) — Enoch fut enlevé. Qu’est-ce que cela

veut dire ? Qu’est-ce que cela représente ?

Réponse. — La Bible ne donne pas d’explication ; je

n’en donnerai pas non plus. Je ne sais pas.

ENSEIGNEMENT — Les femmes gardant le silence.

Question (1909) — “Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée” (1 Cor. 14 : 34, 35).

Veuillez expliquer et harmoniser ces déclarations des Ecritures avec celle de 1 Cor. 11 : 5 où nous lisons : “Et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée ” .

Réponse. — Vous trouverez ces passages des Ecritures, ainsi que bien d’autres se rapportant au même sujet, traités de manière très détaillée et parfaitement dans le Volume VI. Je ne pense pas que vous ayez suffisamment étudié le sixième Volume. Certains veulent savoir quand paraîtra le Volume 7, mais je ne crois pas que le Seigneur le permettra jusqu’à ce que le sixième Volume ne soit assimilé plus complètement.

ENSEIGNEMENT — Tolérer de faux enseignements.

Question (1909) — Jusqu’à quel point devrait-on tolérer de faux enseignements de la part d’Anciens ou d’autres frères, et comment remédier à de telles situations ?

Réponse. — Bien, chers amis, nous devons tolérer certaines choses, mais l’Apôtre nous intime qu’endurer de faux enseignements c’est participer aux mauvaises actions et qu’il ne faut pas les tolérer. Si certains les tolèrent, nous trouvons que leur devoir est de protester. Cependant, cela ne signifie pas pour autant que leur point de vue soit correct et que celui des autres est faux. Mais supposez que je sois un membre dans une ecclésia, ici, à Denver, et que quelqu’un, en public ou en privé, enseigne des choses que j’estime être fausses et injurieuses vis-à-vis de la Maison de la Foi, il ne serait pas convenable de ma part de m’asseoir tout près de lui en disant simplement : “Je n’enseigne pas l’erreur”. Mon silence lui signifierait mon assentiment.

Il serait plus convenable que je recherche une occasion favorable de lui exposer gentiment et patiemment, de manière claire et formelle, ce que je crois être l’erreur et l’enseignement de la Bible à ce sujet, etc. Après avoir accompli mon devoir sur cette question, cela n’implique pas que je doive insister pour que tout le monde admette mon point de vue. J’ai eu droit à la parole et, si quelqu’un désire s’exprimer, il devrait pouvoir le faire aussi. L’Eglise de Christ ne doit pas avoir l’esprit étroit, mais chacun devrait avoir le privilège d’obtenir la vérité ; cepen-

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dant, toutes choses devraient être faites dans la bienséance et l’ordre. Mon devoir devrait prendre fin une fois que j’ai pu exprimer mes convictions et les raisons de celles-ci, sans qu’il soit nécessaire de me lever une demi-douzaine de fois. Je devrais donner les raisons des Ecritures, et eux, les leurs. Tout le peuple du Seigneur devrait reconnaître quels sont les enseignements les plus élevés. Supposez, alors, que la majorité de la classe s’oppose à mon point de vue ; que se passe-t-il alors ? Devrais-je dire : voici un enseignant qui n’est pas en accord avec la Bible ; vais-je m’absenter de l’assemblée et cesser de me réunir avec eux ? Non. Je dirais : j’ai accompli mon devoir envers l’ecclésia, je poursuivrai et peut-être aurai-je une autre occasion de présenter mes vues. Si une autre occasion se présente, je maintiendrai ma position aussi longtemps que je l’estimerai juste, mais sans toutefois me montrer déplaisant.

Qu’en est-il de ceux qui ne sont pas de l’ecclésia ? Je dirais : Ami, voisin, je vous remercie de vos paroles, nous les avons considérées et décidé de les écarter ; nous vous prions de ne plus nous importuner.

Comment y remédier ? Si l’erreur provenait d’un Ancien et que le temps des élections soit proche, attendez afin de ne pas élire quiconque manque de clarté. Si vous étiez au courant au moment où vous l’avez élu, alors vous êtes en faute. Vous n’avez pas le droit de voter pour quelqu’un en ne sachant pas s’il est clair dans la Vérité. Vous trouverez toutes les références à ce sujet dans le Volume V I .

J’ai remarqué que parfois le peuple du Seigneur ressent quelque hésitation et se dit : Bon, il ne me plaît pas de voter pour fr. Un tel, cependant je ne pense pas que fr. Un tel soit apte pour une charge d’Ancien. Vous avez tort si vous gardez le silence et votez pour lui. Dieu veut avoir dans Son Eglise ceux qui ont du caractère, reconnaissant les principes, et qui agiront en accord avec ces principes. Cela demande de votre part une certaine maîtrise pour vaincre votre timidité, et c’est une raison supplémentaire pour accomplir votre devoir ; car seuls les vainqueurs pourront faire partie de la classe élue. J’admire ce caractère qui n’aime pas se quereller, se disputer et heurter les sentiments des autres ; nous devrions posséder cette disposition ; il est une façon aimable et gentille de dire les chose, avec franchise et délicatesse. Et vous devriez faire savoir que rien d’autre ne vous anime que les meilleures intentions en effectuant votre propre devoir. L’Eglise devrait prendre le temps pour délibérer quant au choix des Anciens. Vous représentez le Seigneur et vous Le représentez dans votre vote. Nous voulons considérer de plus en plus la responsabilité de notre vote dans l’Eglise de Christ.

EPOUSE — L’Epouse est-elle complète ?

Question (1913) — Est-ce que toute la classe de l’Epouse est passée au-delà du Voile, et est-ce que la Grande Foule est la seule restée sur terre ?

Réponse. — J’espère que non, chers amis. Je n’ai pas de nouvelles privilégiées, mais j’espère qu’il nous est encore permis d’espérer assurer notre appel et notre élection en marchant sur les traces de Jésus. Je n’ai aucune raison de penser que la classe de l’Epouse soit complète.

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ERREUR (RETOMBES DANS) — Quel accueil ?

Question (1909) — Comment devrions-nous saluer ceux qui ont quitté la classe et nous appellent pire que Babylone ? Devons-nous leur donner un accueil chaleureux quand ils viennent à nos assemblées ?

 Réponse. — Je ne pense pas, pourquoi le feriez-vous ? Je serais spécialement cordial envers ceux qui ressemblent particulièrement à mon cher Rédempteur, qui se distinguent par une ressemblance au caractère de mon Rédempteur. Je ne serais pas aussi cordial avec ceux qui ont quitté l’assemblée, précisément pour leur laisser voir qu’il y a une différence ; sinon, ils pourraient penser qu’ils sont meilleurs que ceux de l’assemblée ; parce qu’ils sont devenus rebelles d’une certaine façon. On devrait les saluer selon les paroles de l’Apôtre : “Ayez l’oeil sur ceux qui causent les divisions et les occasions de chute”. Prenez garde à ceux qui tendent à la division et ne faites pas d’eux vos intimes compagnons, ne les élisez pas comme anciens, etc. parce que ce serait une erreur. N’encouragez personne ayant une tendance querelleuse. Mettez-le à l’écart et laissez-le dans ses propres dissensions. Prenons garde à ne rien cultiver de leur esprit dans nos propres coeurs. Soyons doux mais fermes. Si une personne semblable s’approchait de moi, je lui serrerais la main. Je ne dirais pas, non, je ne vous serrerai pas la main ; mais je ne ferais pas de telles personnes mes compagnons intimes. Nous devons nous rappeler qu’il fut dit des Apôtres dans l’église primitive, “Ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus”. Nous voulons faire de notre Seigneur Jésus notre compagnon intime.

Nous voulons être avec Jésus, et ceux qui ont le plus de ressemblance à Son caractère seront plus semblables à Lui. Ce sont tous ceux qui ont l’esprit de Christ. Il passa une plus grande partie de Son temps avec eux et choisit ceux qui Lui seraient plus proches parmi ceux qui avaient le plus de Son esprit, Pierre, Jacques et Jean. Ces trois-là étaient avec Lui sur la Montagne de la Transfiguration, et ils étaient le plus près de Lui dans le Jardin de Gethsémané. Prenez conseil de ceux qui ont l’esprit du Seigneur.

ERREURS — Corrigeant des erreurs insignifiantes.

Question (1913) — Sommes-nous moralement liés à corriger des fautes et des erreurs insignifiantes qui sont en elles-mêmes sans importance ?

Réponse. — Cela dépend du caractère de la faute et de l’erreur. Il y a certaines erreurs tout à fait insignifiantes qui devraient être corrigées ; il y a certaines choses qui semblent être sans importance et qui pourraient cependant signifier beaucoup, pour certains frères ou soeurs, si elles ne sont pas corrigées.

C’est pourquoi je serais plutôt enclin, d’une manière générale, à tout corriger et à aller plutôt à l’extrême et dire, “Est-ce que je vous ai offensé ? Dans mes paroles, frère, je n’avais pas la moindre pensée de vous offenser, pas même un peu”. Rendez ceci positif. Soyez certains de l’avoir rendu clair. Peu importe si l’affaire est insignifiante, nous voulons écarter de la voie toutes

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les pierres d’achoppement. D’un autre côté, certains cas m’ont été présentés dans lesquels l’affaire a parfois été très grave – pas du tout une petite chose. Je pense, par exemple, à une soeur qui m’écrivit concernant une affaire qui était très grave selon sa propre conception, une chose très grave en elle-même, et elle dit : “Maintenant, frère Russell, que vais-je faire ? Vais-je parler de cela à mon mari ?”. Et je lui dis non, ne parlez pas de cela à votre mari. Ce serait lui faire beaucoup de peine que de savoir que vous m’avez écrit ; cela ne lui ferait pas de bien. Si c’était quelque chose qu’il lui serait avantageux de savoir, alors je vous conseillerais de le lui dire ; mais dans ce cas, mon conseil est que vous ne parliez pas du tout à votre mari sur cette affaire, parce que ce serait à son préjudice, et pourrait être à votre propre malheur le reste de votre vie. Je dis : Maintenant, vous pouvez garder cette lettre et la sceller, et si le temps venait où il dirait, tu ne m’as pas parlé de cette affaire, vous pourrez dire que vous m’avez écrit ; vous lui direz ce que je vous ai conseillé, et laissez-le lire la lettre. Aussi, je ne mentionne que cela. Cela ne veut pas dire que vous devriez simplement dire tout ce que vous savez. Pour vous donner une illustration : Je pense à un frère qui vint une fois à la réunion ; je savais qu’il venait ; je savais qu’il avait été prisonnier à la prison d’Ohio ; il y a un grand nombre qui ont été des détenus à la prison, qui en sont sortis et devenus de grands caractères pour Dieu ; celui-ci en était un. Il reçut la Vérité à la prison. Je savais à quoi m’attendre de lui, mais je n’aurais jamais pensé un instant qu’il aurait dit à quelqu’un qu’il avait été prisonnier. Au moment où j’arrivais à la réunion, une demi-douzaine de frères l’avaient rencontré, et il leur avait dit : “Je sors juste de la prison”. Je lui dis aussitôt : “Pourquoi frère, ce n’est pas bien, ne dites plus un mot à ce sujet”, et ensuite j’envoyai quelqu’un dire aux autres de ne pas mentionner cela sur ce frère. Pourquoi ? En ce qui le concerne, c’était assez honorable de sa part de faire une déclaration spontanée sur lui-même et de dire, j’étais dans l’erreur, j’étais un pécheur ; mais, connaissant la nature humaine telle que je la connais, je savais que plus de la moitié des personnes n’auraient jamais confiance à nouveau en ce frère ; ils ne pourraient pas s’en empêcher. Il y a une empreinte de ce genre qui demeure sur le peuple, mais il n’en serait pas de même pour moi. J’ai confiance en ce frère, juste autant qu’en n’importe quelle Nouvelle-Créature en Christ, sans tenir compte du fait qu’il est allé en prison. Il est l’ancien d’une classe maintenant, un frère très honorable et très bon ; il n’y a rien du tout contre lui ; mais cela y aurait été à son encontre d’une façon ou d’une autre, non pour une raison réelle mais à cause des esprits de travers de personnes qui ne peuvent apporter d’aide.

ESPRIT — Concernant sa parole.

Question (1905) — Comment la Parole de Dieu peut-elle être esprit ?

Réponse. — La Parole de Dieu est esprit dans le sens qu’elle est une puissance, ou une influence. Vous pouvez avoir la puissance de l’esprit. L’esprit et l’influence sont des puissances qui ne sont pas visibles, comme le vent. Les pensées de

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la Bible sont la Parole de Dieu, et non pas simplement des lettres imprimées. Ce qui, de la Parole de Dieu, entre dans un homme n’est rien de ce qui peut se voir. La Parole de Dieu est l’esprit de la Vérité -une puissance.

ESPRIT — Composition du Corps Spirituel.

Question (1905) — D’après vous, qu’est-ce qu’un corps spirituel ?

Réponse. — Un corps du genre de celui de notre Père céleste, et de celui que notre Seigneur Jésus a maintenant, puisqu’Il est un esprit donateur de vie ou vivifiant. Nous ne savons pas encore ce que nous serons. Nous avons une connaissance générale et savons que ce ne sera pas un corps charnel, mais nous ne pouvons pas dire qu’il sera comme ceci et comme cela. Il y a deux sortes de corps et, si nous sommes fidèles, nous obtiendrons le céleste ou spirituel.

ESPRIT — De chair et d’os.

Question (1905) — Pourquoi Jésus a-t-Il dit : “Un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai” ?

Réponse. — Lorsque notre Seigneur dit ces paroles, Il apparaissait en chair ; autrement, s’Il était apparu en être-esprit, Son but n’aurait pas été atteint aussi bien. Paul tomba comme mort lorsqu’il eut un aperçu du corps spirituel de notre Seigneur. Supposez que tous les Apôtres soient tombés comme morts, quelle preuve auraient-ils eu que c’était bien Jésus ? Le fait d’apparaître comme Il le fit prouva deux choses : premièrement, qu’Il n’était plus mort, et deuxièmement, qu’Il était changé de ce qu’Il était lorsqu’ils Le côtoyaient auparavant. Ils n’étaient pas encore engendrés du saint Esprit, et Il avait besoin de leur faire comprendre cela ; cela leur montra aussi que leur ministère devait être un ministère différent.

ESPRIT — Corps en nous.

Question (1905) — Comment un corps spirituel peut-il demeurer en nous ?

Réponse. — Il ne demeure pas en nous. Ce qui peut demeurer en nous, c’est l’esprit de Dieu. Ceci est longuement traité dans le cinquième volume de l’Aurore Millénaire que je vous invite à lire. L’Esprit de Dieu peut demeurer richement en nous dans le sens que nous sommes remplis des pensées de Dieu.

ESPRIT — Recevant le Saint Esprit après avoir été vivifiés.

Question (1909) — Après avoir été vivifié, l’enfant de Dieu a-t-il d’autres moyens de recevoir le saint Esprit que par la Parole ?

Réponse. — Oui, je le pense. Nous sommes vivifiés par l’esprit et nous recevons l’esprit de la Vérité par la Parole. Nous voyons l’influence dirigeante de l’Eternel dans nos affaires, dans Ses soins providentiels sur nous et dans nos expériences de la vie, dans ces événements que d’autres qualifieraient d’accidentels. Nous pouvons recevoir le saint Esprit dans nos entretiens avec les frères, que ce soit par les pages imprimées de la Bible , la “Watch Tower”, (Tour de Garde) ou le recueil de cantiques. Ils sont le saint Esprit et l’influence de Dieu, et Il a pourvu à ces divers instruments. “Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes”. L’Apôtre précise ce qu’ils sont : “Et lui, a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs” – le saint Esprit vient de ces diverses façons pour l’édification de l’Eglise dans la très sainte foi, “jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ”.

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ESPRIT — Engendrement de- Où a-t-il lieu ?

Question (1912) — Où l’engendrement de l’Esprit a-t-il lieu ?

Réponse. — Il a lieu à l’endroit où vous vous trouvez lorsque vous vous donnez à l’Eternel, et où Il accepte votre consécration. S’Il accepte votre consécration, Il vous donnera Son Esprit qui indique Son acceptation. Il se peut que celui qui pose cette question ait eut une autre question à l’esprit ; peut-être demandait-il : Dans le type des Figures du Tabernacle, où a lieu l’engendrement de l’Esprit ?

Si telle est la question, je répondrais qu’il est montré par le passage sous le Premier Voile. Est engendré de l’Esprit celui qui vit par la foi et dont la volonté humaine est morte. Seuls ceux-ci sont acceptés de Dieu, et ceux-ci se trouvent immédiatement  à l’intérieur du Premier Voile .

ESPRITS EN PRISON — Si les morts ne savent rien.

Question (1911) — Si, comme vous dites, la Bible enseigne que les morts ne savent rien, qui donc sont les esprits en prison ? Et comment le Seigneur a-t-Il pu leur prêcher ?

Réponse. — On pourrait peut-être trouver des questions pires que celle-ci. C’est néanmoins une question biblique, une très bonne question, et je suis heureux qu’elle soit suggérée. St. Pierre fait mention des esprits en prison, et il ne dit pas que ce sont des esprits humains en prison. Il ne dit pas un mot indiquant que ce sont des esprits humains. Il dit qu’ils étaient des esprits qui ont souffert aux jours de Noé, alors que l’arche était en préparation – c’est à des esprits que prêcha Jésus lorsqu’Il mourut et ressuscita. Que sont ces esprits ? Ce sont certains des mêmes esprits dont font mention à la fois l’Apôtre Pierre et l’Apôtre Jude ; ces esprits qui n’ont pas gardé leur condition première. Dieu les jeta dans le tartarus [ tartare] et les lia dans des chaînes d’obscurité jusqu’au jour du jugement. Il est fait mention d’eux dans les chapitres cinq et six de Genèse, où nous lisons : “Dieu vit que toute la terre était devenue corrompue, et les fils de Dieu virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent”. C’étaient les anges d’avant le déluge. A cette époque, les anges avaient le pouvoir de se matérialiser, de même que, plus récemment, les saints anges ont eu le privilège de se manifester. Par exemple, l’ange de l’Eternel apparut à la mère de Samson. Ils pensaient parler à un homme, mais c’était un ange puisqu’il s’envola dans les flammes de l’autel et disparut. De même aussi, nous lisons, lorsque Abraham demeurait dans les plaines de Mamré, il leva les yeux, et voici trois hommes

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descendaient sur lui. Il les reçut, les accueilla chaleureusement, leur prépara un repas, et ils mangèrent et parlèrent avec Abraham. Faisant mention d’eux, Paul dit : “N’oubliez pas l’hospitalité ; car par elle, quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges”. Il se réfère exactement à ce que fit Abraham lorsqu’il reçut ces anges sans le savoir. Ils apparurent comme des hommes, et ils furent des hommes à tous égards jusqu’à ce qu’ils aient accompli leur tâche, alors, ils disparurent et redevinrent des êtres-esprits. De ceux qui vinrent à Abraham, nous lisons que l’un était notre Seigneur avant qu’Il ne devienne un homme véritable. Il était un être-esprit à ce moment là, et avait le pouvoir d’apparaître comme un homme, ou dans n’importe quelle autre forme ; exactement comme le pouvait un ange, et les deux autres étaient des anges qui descendirent à Sodome pour délivrer Lot et sa famille avant la destruction de la ville par le feu. Ainsi, de même que les saints anges apparurent à Abraham, mangèrent avec lui, lui parlèrent et avaient toutes les fonctions d’un homme, il en est exactement de même des anges d’avant le déluge. Tous les anges avaient ce pouvoir, et non pas seulement les bons anges, car tous étaient bons à l’origine, mais à ce moment-là ils avaient ce privilège parce que leur mission était d’essayer de relever l’homme de ses difficultés et de la dégradation. Au lieu d’aider l’homme à revenir vers la perfetion, le péché qui prévalait parmi les humains en attira certains parmi ces anges de leur état antérieur, de leur premier amour pour le plan spirituel, et ils préférèrent non seulement prendre la forme humaine pour se présenter à l’homme, mais ils préférèrent vivre comme des êtres humains. Ils laissèrent donc leur demeure, la condition céleste ou spirituelle, et vécurent comme des hommes dans le monde, ils eurent des épouses, élevèrent des familles, et leurs enfants furent des hommes de grand renom. Ils étaient de taille géante. Dieu vit que la terre tout entière était devenue corrompue, que l’influence de ces démons parmi les hommes corrompait le monde entier, et que les pensées de l’esprit humain étaient mauvaises, uniquement mauvaises, et cela continuellement. Et Dieu dit : “Je vais détruire l’homme de dessus la face de la terre”. Il fit tomber un déluge d’eau sur la terre et détruisit ces géants de même que l’humanité imparfaite. Maintenant, il n’est pas dit pendant combien de temps cela a duré, mais nous avons de bonnes raisons de croire que cela a duré au moins un, voire deux siècles. Pourquoi ? Parce que, à cette époque, nul n’était considéré comme un homme avant l’âge de cent ans. Les enfants eurent presque toujours cent ans ou plus avant d’avoir une postérité qui leur soit propre. Ils n’avaient pas atteint la condition d’homme avant environ cent ans. Et leur postérité fut des hommes de renom, des géants. A mon avis, cela signifie que cet état de fait a dû prévaloir au moins cent ans auparavant. A ce moment-là, Noé était parfait dans sa génération. Il n’y avait rien d’impur, aucune corruption des anges dans la lignée de Noé, comme c’est indiqué, ni dans sa famille, et ils étaient les seuls dans le monde entier.

Du moins, nous n’en connaissons pas d’autres. Tout le reste fut noyé dans le déluge, et seuls ceux-ci furent protégés. Il est

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déclaré qu’ils étaient parfaits dans leur génération – engendrés parfaitement. Or, l’Apôtre Pierre, et aussi l’Apôtre Jude disent de ces anges qui sont tombés à cette époque, que Dieu les condamna, les a restreints dans des chaînes – non des chaînes littérales, mais des chaînes d’obscurité, de sorte qu’ils ne puissent plus se matérialiser, qu’ils ne puissent plus sortir dans la lumière. Ils furent restreints jusqu’au jugement du grand jour. Il y a là une sorte d’indication que, alors que nous nous approchons du jugement du grand jour, il se peut que le Seigneur permette à ces anges de briser leurs chaînes d’obscurité, et je crois que tel est bien l’enseignement de la Parole ; nous pouvons donc nous attendre à ce que ces démons nous apportent d’énormes problèmes dans le monde, et cela fera partie du grand Temps de Détresse qui approche. Telle est ma ferme conviction. Il y a plus ou moins de spéculation là-dessus, mais je souhaite faire la différence entre ceci et d’autres points sur lesquels je ne spécule pas. Vous vous souvenez que, au temps du Seigneur, Il chassa ces démons. Ils ne pouvaient pas se matérialiser, aussi il ne leur restait plus qu’à essayer de prendre possession de corps humains, et ils posséderaient un corps humain. Ils entreraient en lui, et ils en avaient une si grande envie que nous lisons que, à une certaine occasion, il y en avait une légion dans un seul homme. Ils dirent : “Légion est mon nom”. Dieu nous a donné une volonté grâce à laquelle nous pouvons résister à cette intrusion, et je tiens à mettre tout le monde en garde contre ces démons mauvais. Ils sont encore actifs en ce moment. Ils se représentent comme étant les morts, et tous les médiums spirites sont vraiment des médiums de ces esprits démons. Les démons connaissent bien vos amis décédés et ils peuvent répondre à toutes questions les concernant.

Ainsi, durant toute cette période, certains de ces anges peuvent vouloir ardemment retourner dans la communion avec Dieu. Je trouve toujours, mes chers amis, que lorsque vous mettez de mauvaises gens ensemble, elles ne sont pas heureuses, et j’imagine que lorsque tous ces démons furent retranchés de la communion avec Dieu ils voulurent se mêler à l’humanité pour obtenir un peu de réconfort et de changement. Ils ne savaient pas ce que Dieu allait faire d’eux. Ils croyaient qu’ils allaient être détruits, et ils comprenaient que telle serait la fin de tout ce qui n’est pas en harmonie avec Dieu ; mais ils attendaient dans cette voie incertaine. Vint ensuite le moment où ils contemplèrent Jésus, lorsqu’Il quitta la gloire qu’Il avait avec le Père, qu’Il S’humilia pour devenir un homme, qu’Il mourut, le juste pour les injustes. Ils virent alors que, par obéissance au Père, Il mourut, et que le Père L’ avait ressuscité d’entre les morts ; cela fut comme un grand sermon pour ces anges déchus. Ce fut un merveilleux sermon qu’Il prêcha, non en paroles, mais en actions.

Il prêcha par obéissance à la volonté du Père. Alors, de nouveau, lorsqu’Il fut exalté au-dessus des anges, des principautés et des puissances, ce fut une autre leçon pour eux, car ils virent que Dieu Le récompensa pour Son obéissance, et ils se rendirent compte que Dieu les avait punis pour leur désobéissance -Maintenant, si Dieu fait tout ceci pour la rédemption de l’hu-

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manité, il se peut que notre grand Dieu ait quelque compassion pour nous, et peut-être fera-t-Il quelque chose pour nous. Ainsi, cela devint un sermon pour eux, et il se trouve une suggestion dans la Bible que Dieu pourra faire quelque chose pour eux. Cette suggestion est donnée par l’Apôtre quand il dit que non seulement l’Eglise jugera le monde, mais aussi : “ Ne savez-vous pas que les saints jugeront des anges ? “. Nous n’allons pas juger les saints anges. Ils n’auront pas besoin d’être jugés. Les anges qui auront besoin d’être jugés seront les anges déchus. Nous ne savons pas exactement comme cela se passera, mais telles sont les paroles de l’Apôtre, et pour moi elles signifient quelque chose. Je crois que quelque chose dans leur vie indique si oui ou non ils peuvent bénéficier d’une occasion favorable future de montrer qu’ils ont tiré une grande leçon de leurs péchés. Toutefois, nous n’avons aucune raison de penser qu’un bon nombre d’entre eux sont dans cette occasion de repentance, aucune raison de penser que beaucoup ont reçu ou accepté quelque message de grâce, parce que durant tout l’Age de l’Evangile ces démons ont combattu durement, et l’Apôtre les tient pour responsables de ces doctrines diaboliques, doctrines de démons, qui nous ont tous tellement troublés, de même que le monde chrétien tout entier. Vous trouverez qu’ils ont donné ces doctrines diaboliques aux païens. Allez vers n’importe quelle nation païenne et vous trouverez qu’ils croient tous pratiquement  à la même chose que le diable nous a dite ; il a malheureusement fait bien pire pour nous, et il nous a encore plus trompés que les païens sur la question du futur. Aucun païen n’a une aussi mauvaise conception de son créateur, du grand Dieu, que celle que nous avons crue, nous, nations protestantes.

ETERNEL — Appliqué aux Sodomites.

Question (1907) — En Jude 7, au sujet des Sodomites, le mot “éternel” qualifie-t-il convenablement le feu, ou la vengeance, ou la souffrance par exemple ?

Réponse. — Je répondrais qu’il qualifie le feu – le feu éternel ; en subissant la vengeance du feu éternel ; c’est ainsi que le rend la traduction. Je pense qu’elle est bonne. Quelle sorte de feu éternel était-ce ? A-t-il continué à brûler à cet endroit et, si vous pouviez vous rendre là où se trouvait Sodome, le verriez-vous encore brûler maintenant ? Non. Eh bien, quelle sorte de feu éternel était-ce ? C’était un feu dont les effets étaient éternels ; ce n’était pas un feu qui brûlait simplement un court instant et qui s’est éteint par la suite, mais il brûla jusqu’à ce qu’il ait tout consumé. De même, lorsque le Seigneur détruira le méchant, Il les détruira d’un feu éternel, c’est-à-dire un feu qui achèvera et terminera le travail. Ce ne sera pas une destruction pour un court instant dont ils s’en sortiront, mais ce sera la vengeance de la destruction complète et totale. Dans votre parler de tous les jours, si vous y réfléchissez bien, vous utilisez beaucoup d’expressions imagées. Chaque personne qui peut parler se sert de nombreuses expressions imagées ; et, autrefois, il semble qu’elles étaient utilisées plus qu’on ne le fait aujourd’hui. On faisait des images de toutes les langues. Certaines des langues les plus anciennes étaient toutes des images, et même

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toute l’orthographe se faisait en images. Certains des anciens hiéroglyphes que l’on a trouvés en Egypte et ailleurs ne sont que des images. De même nos paroles sont toutes des images.

ETIENNE — Autorisés à lapider.

Question (1905) — Pourquoi les Juifs purent-ils lapider Etienne alors qu’ils ne purent pas mettre à mort notre Seigneur ?

Réponse. — Je ne sais pas. Je me suis souvent posé la question. Si vous trouvez la réponse, tenez-moi au courant.

ETRES HUMAINS — Droits et privilèges – appartenant aux

Question (1908) — Quels sont nos droits et privilèges humains ?

Réponse. — Je suppose que la pensée dans l’esprit de la personne posant la question est que vous et moi et tous les autres, nous offrons de déposer tous nos droits et privilèges, de les sacrifier. Que sont-ils ? Eh bien, je me souviens d’une expérience qui servira d’illustration. Il n’y a pas très longtemps, alors que je voyageais en wagon-lit, le porteur et des compagnons de voyage entrèrent en conversation au milieu de la nuit, discutant au sujet d’une foule de choses, assez haut pour réveiller tous ceux qui n’étaient pas aussi profondément endormis qu’ils l’auraient souhaité. J’exerçai mes droit et privilège en attirant l’attention du porteur sur le fait qu’il ne remplissait pas convenablement ses fonctions, et qu’à moins qu’il ne cessât, je devrais en référer à la Compagnie. C’était mon droit ; c’était mon privilège. Par la suite, il s’amenda et je renonçai à mes privilèges consistant à rapporter les faits. Ceci est un exemple et vous pouvez l’appliquer de mille façons différentes dans les affaires de votre vie. Vous avez des droits, tout le monde en a, et vous constaterez qu’à chaque instant des gens les piétinent, et il se peut qu’involontairement vous puissiez piétiner les leurs ; c’est votre affaire et la nôtre de veiller à ne pas fouler aux pieds les droits d’autrui ; nous désirons obéir à la Règle d’or et faire aux autres ce que nous aimerions qu’ils nous fassent.

Cependant, il n’est nul besoin d’insister sur ce qu’ils devraient nous faire selon la Règle d’or. Vous avez le droit de réclamer justice, mais vous pouvez renoncer à ce droit. Maintenant, en relation avec ce sujet, je veux vous dire que j’ai appris une petite leçon, et j’ai pris une résolution partielle ; je n’en ai pas encore fait une résolution définitive. Habituellement, quand je suis sur le point de prendre une résolution, ou de former un voeu, je médite assez longuement sur la question et je fais un essai pendant un moment pour voir comment cela se passerait et s’il conviendrait ou non d’en faire une résolution ferme. Je n’ai jamais éprouvé autant de crainte des voeux que quelques chers amis, mais j’en ai fait un certain nombre pour l’Eternel et j’espère en faire un peu plus. A tout moment, quand je me trouve dans une situation où je crois parvenir à dominer le vieil homme, alors je dis : Placez un autre lien autour de lui et attachez-le et si vous estimez que ce lien peut vraisemblablement résister, concrétisez-le, consolidez-le par un voeu, et cette manière de faire vous sera toujours utile par la suite. Si vous laissez une ouverture afin de tenter un autre essai, il vous fau-

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dra combattre ce problème à chaque fois qu’il ressurgira dans votre esprit. Par conséquent, si vous l’avez vaincu une fois pour toutes, obtenu la victoire, et pris conscience que c’était la bonne conduite à tenir, alors clouez-le, ou, comme le déclare l’Apôtre, assujettissez votre corps et mortifiez-le – “Je mortifie mon corps”. Aussi, lorsque nous nous apercevons qu’une partie de notre corps se dresse un peu hors de la tombe, mortifions-le à nouveau, enfonçons-le et recouvrons-le d’un peu plus de boue.

A ce propos, il y a quelques années je pensais pendre une résolution, ou dédier un voeu à l’Eternel, à savoir qu’avec le secours de Sa grâce je ne murmurerais ni ne me plaindrais jamais quel que soit ce qu’Il permettrait qu’il m’arrive. Je pensais que c’était légitime. Quel droit ai-je de me plaindre ? Accepterais-je de recevoir des faveurs de la part de l’Eternel, et quand Il juge plus opportun de m’en accorder qui ne soient pas tout à fait aussi plaisantes, vais-je les refuser ? Non. Alors je n’ai aucun droit de murmurer ou de me plaindre. Aussi ai-je dit : je fais ce voeu qu’avec Ton assistance et Ta grâce, je ne murmurerai ni ne me plaindrai jamais quelles que soient les expériences que Ta providence pourra m’envoyer. A ce jour, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours gardé ce voeu et suis très heureux d’avoir agi ainsi. Si je pouvais en découvrir un autre aussi valable que celui-là, je l’exécuterais sur-le-champ. Quand, plus tard, je repensais à ce porteur et à la manière dont je l’avais réprimandé sévèrement, en dépit du bien-fondé de mon intervention, je me suis fait cette réflexion : maintenant, comment savoir si, parfois, ce porteur ne ressentirait pas comme une sorte  de rancune envers moi, et je suppose qu’il parvienne à la connaissance de la Vérité. Il dirait : “C’est l’homme qui m’a sermonné et je n’aime rien de ce qu’il dit, bien que ce soit peut-être raisonnable ou juste, car un jour il m’avait obligé à rendre des comptes”. Cela pourrait donc l’empêcher de venir à la Vérité. Je ne voudrais pas empêcher ce pauvre homme de découvrir la Vérité. Il eut été préférable que je me taise. C’est un bon principe que nous devrions toujours appliquer. Cette résolution de ne jamais murmurer s’est révélée une source de grandes bénédictions. Je rencontre tellement de gens qui ne cessent  de gémir, d’être crispés, de grogner et de se lamenter à propos de tout, et j’estime qu’ils commettent une grande erreur.

Leurs fardeaux sont plus pesants après qu’ils en aient fait l’objet de leurs lamentations ; ils les rendent encore plus pénibles à supporter. Je trouve que nous obtenons un meilleur résultat si nous disons : S’il plaît au Seigneur de permettre que ces épreuves m’arrivent, je ne devrais pas murmurer contre Sa Sagesse en la matière, mais les accepter comme venant de l’Eternel. Si je me casse la jambe cet après-midi, vais-je me plaindre ? Pas du tout. Pas un seul d’entre vous n’entendrait une plainte sortir de ma bouche. Si quelque chose d’autre survenait, je ne murmurerais pas. Quel droit aurais-je de me plaindre ? Quel bénéfice en retirerais-je ? Je désire faire la volonté du Seigneur et Il dit que rien n’arrivera à Ses enfants qu’Il n’ait permis et qui ne concoure à leur bien. Si le Seigneur juge que cela concourra à mon bien de me casser la jambe cet après-midi,

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alors j’espère que cela m’arrivera. Nous voulons ce que la volonté du Seigneur estime préférable pour nous. Aussi, nous n’avons aucun motif de nous lamenter ou de murmurer ; nous ne devons pas être des geignards. Vous vous souvenez que l’Apôtre fait remarquer que ce fut l’une des difficultés des enfants d’Israël. Premièrement, ils murmurèrent et se lamentèrent,  et par la suite cette attitude les amena en opposition à l’Eternel. Aussi, lorsque vous commencez à murmurer, vous commencez à vous soustraire à l’approbation de l’Eternel. Je me suis donc dit : je crois que je prendrai la résolution, ou le voeu, de ne pas me plaindre à propos de ce que d’autres peuvent me faire. S’ils agissent mal, je ne protesterai pas ; je ne suis nullement tenu de relever et de dire : “Je conteste, monsieur, car c’est un mensonge”. Je n’ai nul besoin d’agir ainsi. Je n’ai nul besoin de protester ou d’objecter contre lui. Qu’il suive sa voie ; que l’Eternel s’occupe de lui. Que dois-je faire ? J’essaierai de tolérer avec autant de mansuétude que possible et d’en tirer une excellente leçon de patience, de persévérance et de maîtrise de soi. J’ignore quelle bénédiction peut découler d’une telle résolution. J’ai le sentiment que si je prends cette résolution, ou ce voeu, de ne jamais murmurer quoique les gens puissent me dire, j’en retirerai un grand bénéfice. Je ne l’ai pas encore adoptée définitivement ; je l’ai simplement expérimentée afin de me rendre compte si le résultat était satisfaisant ou non, mais j’envisage de le faire et je suis persuadé que cela m’apportera beaucoup.

Vous pouvez dire tout ce que vous voulez à mon sujet mais je ne riposterai pas.

ETUDE BIBLIQUE — Sa méthode.

Question (1911) — Comment conseilleriez-vous d’étudier la Bible ? Conseilleriez-vous de penser de façon personnelle d’abord, ou de lire des commentaires avant d’essayer de raisonner dessus ?

Réponse. — Bien sûr, je ne suis pas certain de comprendre tout ce que veut dire la personne qui pose la question, mais je dirais, mon cher ami, que Dieu déclare que lorsque notre Seigneur Jésus monta aux cieux, Il fit des dons aux hommes. Ensuite Il nous dit ce que furent ces dons : “Et il donna certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, et à d’autres des opérations de miracles”. Et certains de ces dons sont avec nous aujourd’hui. Certains ont une capacité naturelle à enseigner, mais tous n’ont pas la même capacité en tant qu’instructeurs.

Donc l’Apôtre demande : “Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ?” Non. Puis il continue en disant que Dieu les donna à l’Eglise dans un certain but. Quel est le but ? Pour l’édification des saints, pour l’oeuvre du ministère, l’oeuvre de service, le service du Corps de Christ, “Jusqu’à ce que nous parvenions tous à la stature de la plénitude du Christ”. C’est-à-dire que Jésus est la Tête, déjà glorifiée ; or, Il a attribué ces dons à l’Eglise afin que ses membres se développent les uns les autres comme les différents membres du Corps de Christ, jusqu’à ce que le Corps tout entier soit complété. Or, si Dieu, par l’intermédiaire de Jésus, attribua ces dons spéciaux à l’Eglise, nous comprenons que cela fait partie des devoirs de

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l’Eglise d’employer ces dons là où elle les trouve. Aussi ne serait-ce pas la démarche la plus sage qu’un étudiant de la Bible étudie la Bible lui-même. Si beaucoup ont étudié la Bible pendant des années sans en faire grand cas, nous devons rechercher comment le Seigneur guide, quelle est la providence du  Seigneur. Nous ne devons pas accepter la parole ou le jugement de qui que ce soit sur ce sujet ; il faut que la chose nous soit prouvée, et la Parole de Dieu doit être l’étalon pour tout ce que nous recevons ; mais que cela vous vienne en quelques secondes par l’intermédiaire de quelqu’un c’est une autre affaire. A quelque moment que cela vous arrive, c’est à vous d’éprouver ce que vous recevez et de veiller à ce que cela soit en harmonie avec la Parole de Dieu.

ETUDES DANS LES ECRITURES — Les lois interdisant la vente des.

Question (1909) — Si des lois sont passées pour empêcher la vente des Etudes dans les Ecritures, continuerons-nous à les vendre ?

Réponse. — C’est au moment de traverser le pont de nous faire du souci lorsque nous y arrivons. Notre Seigneur déclara, “Ne vous souciez de rien, mais en toutes choses rendez grâces”. Rendez grâces que vous ayez une occasion favorable maintenant et ne vous faites pas de souci au sujet de demain ou de l’année suivante. “A chaque jour suffit sa peine”. La direction du Seigneur est aussi suffisante, et nous devons l’attendre et y veiller.

ETUDES DANS LES ECRITURES — Pourquoi le Nom de l’Auteur est-il Omis ?

Question (1913) — On nous demande quelquefois pourquoi le nom de l’auteur n’est pas donné dans les Etudes dans les Ecritures. Nous sommes certain dans notre propre pensée que votre raison est bonne, mais nous aimerions avoir une réponse personnelle définie, venant de vous-mêmes, à donner à tous ceux qui la posent.

Réponse. — Eh bien, un certain nombre de raisons pourraient être données et n’importe laquelle serait assez vraie. Je ne connais rien d’une raison particulière pour laquelle le nom ne devrait pas y apparaître ; je ne sais pas si ce serait pour son avantage ou non. “Les Etudes dans les Ecritures” sont présentées non seulement comme représentant quelque chose d’un genre personnel, mais quelque chose représentant un enseignement, et l’enseignement est supposé reposer sur sa propre base en se référant à la Bible, plutôt que sur l’autorité, la parole ou le nom d’un individu quelconque. Le livre est réellement moins sectaire, si nous désirons utiliser cette expression, par le fait qu’il n’a pas de nom, mais je pourrais n’avoir aucune objection particulière ; si quelqu’un aimait avoir le nom, il peut très bien l’inscrire pour lui-même.

EUPHRATE — Quant à la Seconde-Mort.

Question (1911) — “Et la quatrième rivière, c’est l’Euphrate”. Cette rivière représente-t-elle la  Seconde-Mort dans ce verset ?

Réponse. — Pas que je le sache.

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EVANGILE — Combien l’ont entendu ?

Question (1909) — Col. 1 : 23, 24. Expliquez – dans la première partie l’Apôtre signifie-t-il que tout homme sous le ciel a entendu l’Evangile dans son jour ?

Réponse. — Pendant 1600 ans ou plus le Seigneur a eu un message pour les Juifs – cet Evangile ou message fut déclaré seulement aux Juifs. Après le Premier Avènement de notre Seigneur il vint un temps où Il dit à la nation juive : “Votre maison vous est laissée déserte”. Après la conversion de Corneille ce message ne fut plus restreint aux Juifs ; il fut prêché pour “toute créature” – quiconque a une oreille pour entendre. Les autres n’auront-ils jamais une chance ? Oh, si. Verront-ils et entendront-ils ? Oh, oui. Tous les yeux aveugles seront ouverts et toutes les oreilles sourdes seront débouchées. Paul était un ministre de cet Evangile. “Qui maintenant me réjouit dans mes souffrances pour vous” – Paul était heureux d’être un ministre de ce message de l’Evangile. Il savait que seuls ceux qui étaient favorisés du Seigneur avaient un tel privilège. Il dit : “Je suis heureux de compléter certaines des afflictions de Christ”. Vous et moi avons le même privilège. Nous n’avons pas la position élevée que l’Apôtre Paul avait. Aujourd’hui nous lisons ses paroles. L’ exemple et les paroles de Paul nous apportent une grande consolation. A moins que nous ne buvions à cette coupe nous ne pouvons pas être Son disciple. Vous et moi serons heureux de faire tout ce que nous pouvons.

EVANGILE — Prêché premièrement aux morts .

Question (1911) — “Car c’est pour cela qu’il a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts afin qu’ils fussent jugés selon les hommes, quant à la chair ; et qu’ils vécussent, selon Dieu, quant à l’esprit”. Veuillez expliquer, s’il vous plaît.

Réponse. — Qui sont les morts auxquels se rapporte la question ? Ils sont la même espèce de morts que Jésus mentionnait lorsqu’on vint vers Lui en disant, “Lorsque mon père sera mort je deviendrai ton disciple”. Jésus dit, “Laisse les morts enterrer les morts , va et prêche l’Evangile”. Que signifie cela ? Cela signifie que toute l’humanité, du point de vue de Dieu, étant sous la sentence de mort, est comptée comme morte. A moins que vous n’ayez le Fils de Dieu, vous n’avez pas de vie en vous. Personne n’a même une vie imputée à moins qu’il ne soit en union avec le Seigneur Jésus comme le grand Donateur de vie. “Celui qui a le Fils a la vie, et celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie”. Ainsi, le monde entier est mort de cette manière, et l’Apôtre dit, “C’est pour cela qu’il a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts afin qu’ils puissent être jugés selon les hommes quant à la chair, et qu’ils vivent selon Dieu quant à l’esprit. C’est-à-dire que vous et moi, bien que nous soyons morts avec le monde par nature, sommes comptés vivants, comme si nous sommes passés de la mort à la vie, et avons donc notre épreuve ici pour la vie éternelle. Comment aurions-nous une épreuve ? Selon les hommes, ils pourraient penser que nous sommes encore dans la chair, mais selon Dieu, nous serions considérés comme des Nouvelles-Créatures. Et c’est ainsi que nous reconnaissons chacun ici. Mais le monde ne nous connaît

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pas ; le monde pense toujours que nous sommes une partie du monde et nous juge toujours selon la chair ; mais nous sommes jugés par le Seigneur selon l’esprit. Maintenant, dit l’Apôtre, c’est la raison pour laquelle l’Evangile est prêché à ceux qui sont morts afin qu’ils puissent être jugés selon les hommes quant à la chair, mais vivre selon Dieu quant à l’esprit.

EVE — Rançon de.

Question (1910) — Si cela peut être fait brièvement, pourriez-vous expliquer la rançon d’Eve ?

Réponse. — Cela ne prendra pas longtemps. Eve appartenait à Adam, exactement de même que tous les membres de la race d’Adam appartenaient à Adam. Dieu donna Eve à Adam après l’avoir prise de lui, Adam. C’est donc très facile à voir, chers amis, que si Christ racheta Adam et tout ce qu’avait Adam, Il racheta Eve .

EVE — Quant à tous en Adam.

Question (1910) — “Car comme en Adam tous meurent ” – Devons-nous comprendre que ceci signifie Mère Eve ?

Réponse. — Oui, je réponds que ceci comprend Mère Eve. Elle était en Adam dans le sens qu’elle faisait partie de la famille d’Adam ; que toute l’affaire reposait sur Adam ; que Dieu le voulut ainsi, et que le péché d’Adam provoqua la condition  de la mort. Si Adam avait péché et que Mère Eve n’avait pas péché, naturellement il nous serait à peine possible d’offrir une suggestion, mais je pense que si Adam avait péché, il aurait été chassé du Jardin et qu’elle aurait été chassée avec lui, étant donné qu’il était le représentant de la race. Sa transgression aurait signifié la transgression des deux ; qu’elle aurait été considérée comme une partie de lui dans la transgression.

EVE — Sa position avec Dieu.

Question (1915-Z) — Quelle position Eve avait-elle avec Dieu ?

Réponse. — Mère Eve n’avait aucune position avec Dieu, hormis qu’elle faisait partie du corps d’Adam, car elle fut prise de sa côte. Nous comprenons que ceci représente le fait que l’Eglise n’a aucune position propre envers Dieu, et que, pour qu’elle présente son sacrifice, il fallait le sacrifice de Jésus, son Seigneur. En d’autres termes, elle vint de Sa côte. Le Second Adam est le Seigneur céleste – le Premier-Né d’entre les morts, le Justificateur, le Donateur de vie au monde. Pendant l’Age de l’Evangile, Dieu a choisi l’Eglise pour être l’Epouse de Christ, et elle s’est développée. En tant qu’Epouse, la femme de l’Agneau, on peut la considérer comme la seconde Eve ; et son travail se fera pendant l’Age qui vient, sa charge de mère et de soignante de la race d’Adam, engendrée de nouveau par “le Seigneur du Ciel”, le Second Adam – 1 Cor. 15 : 45-47.

L’image tout entière nous montre que la responsabilité de la chute était en Adam. St. Paul indique que Mère Eve fut celle qui fut trompée et fut la première dans la transgression, mais il démontre aussi que ce fut par la désobéissance d’Adam que le péché entra dans le monde. C’est ainsi que la mort frappa tous les hommes, “car tous ont péché” (Romains 5 : 12) — indiquant les effets de la chute d’Adam sur sa descendance, par hérédité.

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Puisque “le salaire du péché, c’est la mort”, et que le péché qui provoqua la mort était le péché d’Adam, et non pas celui d’Eve, il s’ensuit que le prix de rédemption serait celui qui correspondrait à Adam, et non pas à Eve .

 LE CORPS DU SAC R I F I C E

Lorsque nous lisons : “Tu m’as formé un corps”, en sacrifice, nous ne devons pas comprendre que ceci signifie l’Eglise, le Corps de Christ, formé pour le sacrifice. Le corps formé pour le sacrifice était le corps humain de Jésus. Il fut formé dans le sens qu’il Lui fut pourvu miraculeusement et était saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs. Jésus fut le seul à avoir un tel corps qui Lui fut formé. L’Eglise n’a pas eu un tel corps.

Notre Seigneur Jésus fut ordonné de Dieu, un Sacrificateur selon l’Ordre de Melchisédec ; mais, sacrificiellement, Il était l’antitype d’Aaron, et Il fut le premier à S’offrir et,de plus, à accepter Ses disciples, à les justifier par Son sacrifice, et ensuite à en faire des membres, ou des parties de Son propre sacrifice. Il est évident que, dans le type, seul le Souverain Sacrificateur fut ordonné pour offrir l’Offrande pour le péché du Jour de Réconciliation. Aucun des sous-sacrificateurs n’eut un tel droit. Ainsi, aucun des sous-sacrificateurs -antitypes, les disciples de Christ, n’est compétent pour s’offrir.

Tout ce que nous pouvons faire, c’est de nous présenter jusque dans la mort. Il nous accepte, nous impute Son mérite, et nous compte comme membres de Son Corps charnel ; ensuite, par Son saint Esprit, par Christ, Dieu opère en nous “le vouloir et le faire selon Son bon plaisir”, qui est de mener à bien le travail de sacrifice personnel jusque dans la mort. Mais tout ceci se fait tandis que l’Eglise n’est pas sacrifiée comme le fut le Souverain Sacrificateur, ni présentée au Père en notre nom. Le Père ne traite qu’avec notre Avocat, et nous ne sommes acceptés que parce que nous Lui appartenons.

Tout ceci est montré dans le type du Jour de Réconciliation de l’Offrande pour le péché. Le souverain sacrificateur offrait premièrement un taureau comme son propre sacrifice – le représentant lui-même individuellement. Ensuite, le souverain sacrificateur, et non pas les sous-sacrificateurs, offrait le bouc pour l’Eternel – un bouc, et non pas plusieurs. Ce bouc était offert, non pas comme un sacrifice des sous-sacrifi-cateurs, mais comme le sacrifice du souverain sacrificateur.

C’est ainsi que, dans l’antitype, notre consécration est acceptable au Père uniquement grâce au mérite de Jésus qui nous est imputé en tant que Ses membres lorsqu’Il nous adopte comme faisant partie de Sa propre chair.

FAMINE — Application d’Amos 8:11, 1 2 .

Question (1909) — “ Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Eternel. Et ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord au levant ; ils courront çà et là pour chercher la parole de l’Eternel, et ils ne la trouveront pas”. Pourriez-vous expliquer et appliquer ces paroles ?

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Réponse. — Eh bien, ces paroles furent écrites à l’origine spécialement pour les Juifs, et il y a eu une longue période pendant laquelle ils furent sans prophète ou instructeur, et un grand nombre de Juifs cherchèrent le Seigneur, mais ils étaient si aveuglés qu’ils ne purent pas Le voir comme étant le Seigneur, eux-mêmes étant représentés dans la parabole par l’homme riche qui mendiait un verre d’eau. Ils sont gardés dans cette condition afin que soient accomplies les oeuvres puissantes de Dieu. La nation d’Israël en soi est quelque chose de merveilleux.  Penser que certains de la postérité ou lignée d’Abraham sont encore dans ce monde est quelque chose d’absolument merveilleux. Toutes les autres nations sont mélangées. Mais les Juifs sont de nature indépendante, de telle sorte que Dieu puisse montrer ce qu’Il fera ultérieurement, ceci dans Ses agissements avec eux. Pendant combien de temps auront-ils faim et soif, je ne le sais pas.

Je dois vous dire que j’ai eu dernièrement certaines expériences avec les Juifs. J’ai acheté un manteau récemment et le vendeur était Juif, et après avoir payé, il dit, “Je lis vos sermons tous les lundis matin, et je les aime beaucoup, je les lis depuis plus d’un an”.

Plus tard, j’ai rencontré quelqu’un dans la rue à Pittsburgh. C’était un Hébreu, et me dit : “Mr. Russell, je vous suis, je lis vos sermons dans le journal ” .

Les Juifs ont faim et ont juste de quoi grignoter, mais il leur faudra attendre encore un peu.

FAMINE — Peut avoir deux applications.

Question (1912-Z) — “Car voici, le Seigneur, l’Eternel des armées, ôte de Jérusalem et de Juda le soutien et l’appui, tout soutien de pain et tout soutien d’eau” (Es. 3 : 1). Que signifie ceci ?

Réponse. — Une famine a frappé la Judée. Le peuple n’a pas eu assez à manger et à boire. Ils sont toujours dans une condition très semblable à celle d’Ismaël au moment où Agar l’a allongé sur son lit de mort. A travers tout l’Age de l’Evangile, les pauvres Juifs ont souffert la disette. Ils se sont trouvés sans aucune communication quelle qu’elle soit avec Dieu. Le texte ci-dessus est tiré des écrits inspirés du même prophète qui nous parle d’une autre classe à qui “son pain lui sera donné, ses eaux seront assurées”. (Es. 33 : 16). Ils seront bien soignés, bien protégés, et auront du pain et de l’eau. Il se peut que ce texte se soit appliqué aux Juifs à l’époque de la destruction de Jérusalem et puisse s’appliquer à tout Juif ainsi qu’à d’autres qui, depuis lors, se sont confiés en l’Eternel qui suppléa à leurs besoins afin de les fortifier. Quand nous regardons autour de nous aujourd’hui, nous en trouvons beaucoup dans Israël nominal qui ont faim et soif. Ils essaient de se persuader qu’ils sont bien nourris ; et la majorité d’entre eux ne se rendent pas compte qu’ils sont pauvres et nus, affamés et aveugles.

Entre temps, l’Eglise de Christ est en de bonnes mains. Toutes choses concourent ensemble pour le bien de ses membres. Le pain et l’eau leur sont assurés. “Il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité” ; “Il fera marcher dans le droit

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chemin les débonnaires, et il enseignera sa voie aux débonnaires” .

FEDERATION — Quand sera-t-elle établie ?

Question (1910) — Quand donc la Fédération des églises sera-t-elle un fait établi, et devenue le faux prophète ? Sera-ce en 1911 ou 1913 ?

Réponse. — Je ne sais pas. Comment pourrais-je savoir? Je ne suis pas prophète. Tout ce que j’essaie de faire, chers amis, c’est interpréter la prophétie, et je ne connais aucune prophétie qui donne la clé à cette question.

Personnellement, je m’attendais à ce qu’elle ait lieu il y a des années. Je suis étonné que cela ait été si lent. La première fois que j’ai attiré l’attention sur ce sujet, aucune des églises n’y pensait, mais déjà en 1880 nous l’avons vu clairement dans les Ecritures, et nous étions naturellement enclin à penser que les choses seraient venues bien plus rapidement qu’elles ne viennent.  Toutefois, elle s’est développée lentement, et aujourd’hui elle se trouve ici même. Si elle s’était développée plus rapidement quelque chose d’autre n’aurait pas marché. Il nous faut ,vous et moi, apprendre à avoir confiance en l’Eternel, qu’Il s’occupe de Ses affaires, et nous devons nous occuper de nos a ffaires. Tout s’approche, chers amis, et sera ici au temps opportun.

Mais je ne m’avancerais pas à dire si ce sera l’année prochaine ou dans deux ans. Je pourrais faire la remarque à ce sujet, qu’à un certain point, cette reconnaissance a déjà été donnée ; notamment, qu’il y a deux ans l’Eglise épiscopale a abrogé cette partie de son credo qui interdisait aux autres pasteurs de parler à partir de la chaire épiscopale. Autrefois, si un autre pasteur occupait la chaire des épiscopaux, elle devait pratiquement être désinfectée par la fumée. Maintenant, nos amis épiscopaux trouvent cela idiot, aussi ont-ils abandonné cet aspect comme un pas vers l’union. Aujourd’hui, ils ont pratiquement reconnu toutes les autres dénominations en les faisant parler depuis leur chaire.

FEDERATION — Au jour de Jésus.

Question (1910-Z) — Pourquoi les Pharisiens et les Sadducéens à l’époque de notre Seigneur étaient-ils les conducteurs de la religion ?

Réponse. — Ils avaient formé une institution ou fédération, en quelque sorte, et s’attaquaient l’un l’autre très rarement, bien que leurs doctrines aient été diamétralement opposées. Les Pharisiens reconnaissaient Dieu, les prophètes et la Loi, et croyaient en une vie future par une résurrection des morts. Ils croyaient en un Messie venant pour élever leur nation, et qui, par elle, bénirait le monde. Les Sadducéens ne croyaient pas du tout à cela — ils étaient agnostiques, la Haute Critique. Ils profitaient au maximum de la vie présente, mettant en doute toute existence future. Les Pharisiens s’opposaient à Jésus parce qu’Il ne les reconnaissait pas, mais qu’Il les critiquait, et mettait le doigt sur leurs hypocrisies quand ils affirmaient être parfaits et saints dans leur observance de la Loi, et qu’Il les réprouvait pour leur manque de sympathie envers les pauvres et les moins prétentieux.

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Les Sadducéens s’opposaient à Jésus parce que, de leur point de vue d’incroyants, Il était un imposteur. Mais ce n’était pas le fait de l’avoir pris pour un imposteur qui les dérangeait ; seulement, ils se rendaient compte qu’Il gagnait de l’influence chez le peuple — influence dont ils craignaient que, tôt ou tard, elle ne provoque quelque désordre pour la paix et qu’elle n’influence défavorablement la conduite de l’Empereur romain vis-à-vis des Juifs. C’est ainsi que, tout en s’opposant tous deux à Jésus, l’opposition des Pharisiens et des Sadducéens l’était pour des raisons différentes.

L’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem ainsi que les acclamations de la multitude : “Hosanna au Fils de David”, le Messie ! suscitèrent l’envie dans l’esprit des Pharisiens. Mais, chez les Sadducéens, elle produisit une crainte que les masses populaires deviennent si éveillées qu’elles n’entraînent leur nation dans quelque lutte avec l’Empire. Les Pharisiens luttèrent afin de détourner la sympathie du peuple du Grand Instructeur et, à cette fin, cherchèrent à L’attraper dans Ses paroles en posant la question : “Est-il permis de payer le tribut ?” .

Ils déduisirent que si Jésus répondait que ce n’était pas permis, il leur serait facile de L’arrêter comme conducteur de sédition, et alors de contraindre Pilate à Le mettre à mort. Ils conclurent ensuite que si Jésus répondait qu’il était permis de donner le tribut à César, Il s’aliénerait par cela la sympathie de la multitude qui criait “Hosanna” ! après Lui ; car les Juifs étaient fermement attachés, de façon presque superstitieuse, à la pensée que, en tant que Royaume de Dieu, ils n’étaient pas tenus de payer les dîmes à quelque Royaume terrestre que ce soit — que ce serait irrévérencieux de faire cela, sauf s’ils y étaient contraints. Nous remarquons l’art dont ils faisaient preuve pour prendre le Maître au piège en Le complimentant sur Sa véracité, disant : “Maître, nous savons que tu es vrai” ! Non seulement cela, mais ils cherchaient à L’impressionner, Lui manifestant leur appréciation en tant qu’Instructeur — qu’il voulait enseigner  la lumière, la Vérité à tout prix. Aussi dirent-ils, “Tu enseignes la voie de Dieu en vérité” ! Et de plus, ils consolidèrent  leur position en disant : “Nous savons que tu ne regardes pas à l’apparence des hommes !”

Ces compliments de traîtres avaient pour but de Le piéger, mais Il répondit promptement : “Pourquoi me tentez-vous, hypocrites”? Pourquoi voilez-vous vos intentions cachées sous prétexte de dire la Vérité ? “Montrez-moi la monnaie du tribut” .

C’était littéralement la pièce de recensement avec laquelle l’impôt devait être payé. Ils Lui tendirent un dénarius [ denier ] , salaire courant d’une journée de travail. Jésus demanda, “De qui sont cette image et cette inscription” ? Ils répondirent : “de César”. Jésus répliqua, “Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu”. Nul doute que les Pharisiens corrompus étaient préoccupés de savoir comment Le piéger dans Ses paroles ! Au contraire, ce sont eux qui furent pris ; car toutes leurs remarques élogieuses étaient à Son honneur aux yeux de la population.

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FEMME — Que symbolise-t-elle ?

Question (1908) — En Luc 15 : 8 nous lisons : “ Ou quelle est la femme, qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la lampe et ne balaye la maison, et ne cherche diligemment jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ?” Dans un article de la Tour de Garde, cette femme est montrée comme représentant “ l’énergie divine”. Y a-t-il un autre endroit où la femme symbolise autre chose que l’Eglise ?

Réponse. — Je doute un peu de cela. Je ne me rappelle pas avoir écrit qu’une femme représente l’énergie divine ; si je l’ai fait, je l’ai oublié. Nous devrions avoir la citation de la Tour de Garde avant que nous puissions jamais croire que les femmes représenteraient l’énergie divine. J’ai un grand respect pour les soeurs, mais je ne savais pas que la femme ait jamais été employée pour symboliser l’énergie divine. Je ne pense pas avoir jamais dit cela ; si je l’ai fait, je pensais à autre chose. La référence n’est pas donnée et la citation non plus. Le fait que quelque chose dans la Tour de Garde puisse être mal compris ne nous surprendrait pas du tout. Pourquoi ? Parce que nous trouvons  une grande quantité de choses dans la Bible qui ont été mal comprises.

FEMME — La femme est la gloire de l’homme — L’Eglise est la gloire de Christ.

Question (1910) — Dans les Ecritures qui disent que la femme est la gloire de l’homme, y a-t-il une suggestion donnée que l’Eglise est la gloire de Christ ?

Réponse. — Nous comprenons qu’il en est ainsi. Nous ne devons pas comprendre par ceci, cependant, que la femme est la gloire de l’homme dans le sens d’être plus glorieuse que l’homme ; ni que l’Eglise est la gloire de Christ dans le sens d’être plus glorieuse que Christ ; ni que le Fils est la gloire du Père dans le sens d’être plus glorieux que le Père ; mais nous comprenons que le Père est spécialement glorifié dans le Fils à cause de l’intimité de la relation existant entre Eux et à cause de l’honneur que le Père a montré au Fils. Pareillement, Christ sera glorifié dans l’Eglise car la merveilleuse gloire qui sera manifestée à travers l’Eglise sera un reflet de la gloire de Jésus — tout comme un résultat de la grâce du Père à travers Lui.

FEU — La Signification des braises de l’autel.

Question (1910) — Que signifiait le fait que le sacrificateur prenait des braises de l’autel pour s’en servir en offrant l’encens dans le Saint ?

Réponse. — Nous voyons que le feu utilisé dans ces trois endroits représentait la mort de notre Seigneur, ou le processus de Sa mort. Le feu hors du Camp représentait les influences destructrices qui Le frappèrent et Le firent mourir, considérées du point de vue du monde. Le feu dans le Parvis représentait les mêmes influences destructrices qui Le frappèrent et Le firent mourir, considérées du point de vue des croyants. Pour ceux qui se trouvaient hors du Camp, l’incinération de la chair, de la peau, des sabots et des cornes dégageait une odeur nauséabonde, répugnante. Pour ceux qui se trouvaient à l’intérieur du Parvis, l’incinération de la graisse — dans l’offrande pour le péché, ce

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n’était pratiquement que la graisse qui était déposée sur l’autel à ce moment — représentait ce qui n’est pas nauséabond, de même que l’incinération de la graisse ne dégage pas de mauvaise odeur lorsqu’elle est brûlée dans de bonnes conditions, étant donné que c’est presque du carbone pur. Comme cela a déjà été suggéré, la graisse représenterait l’amour et le zèle qui caractérisaient le sacrifice. Dans un animal maigre, il y a très peu de graisse ; d’un gros animal, beaucoup de graisse peut être déposée sur l’autel et, dans la même proportion, cela augmenterait le zèle, le brasier, sur lequel elle brûlerait. Mais outre l’incinération de la graisse et de l’animal hors du Camp, le fait est que du feu était apporté pour allumer ce brasier de l’amour sacré et du sacrifice de soi.

Les braises incandescentes sur l’autel, qui faisaient brûler la graisse, ne sembleraient pas représenter quelque chose que notre Seigneur possédait ou fit, mais plutôt des expériences de la vie de tous les jours. Nul doute qu’on utilisait du bois sur l’autel, comme nous le lisons, et les braises incandescentes de ce feu sur l’autel étaient transportées à l’intérieur du Voile pour former la base de l’offrande sur l’Autel d’Or, l’offrande de l’encens.

Ceci montre, par conséquent, que le feu était du même genre dans les trois figures — le feu de bois qui brûlait l’animal à l’extérieur, le feu de bois qui brûlait la graisse dans le Parvis, et le feu de bois ou les braises incandescentes qui brûlaient  l’encens sur l’Autel d’Or.

Que représente ici le feu ? Nous répondons que, comme d’habitude, le feu représente des influences destructrices. Quelque chose de particulier s’attachait-il à ces influences destructrices au point de les identifier comme étant séparées et distinctes de toutes les autres influences destructrices ? Nous pensons que le fait qu’elles sont liées à l’autel et étaient typifiées par le feu qui ne brûlait que sur l’autel, implique que c’étaient des influences destructrices en rapport avec le sacrifice, non pas les influences destructrices qui peuvent s’abattre sur le genre humain en général, telles que la maladie, la guerre, la famine ou les épidémies, ou d’autres sources générales de feu, de détresse, de destruction, mais plutôt ici un feu de sacrifice, une influence de sacrifice, quelque chose en rapport avec ce qui était offert; ainsi donc, de telles influences adverses étaient voulues par le Père dans le but même d’accomplir ce test ou sacrifice, comme l’exprima notre Seigneur, en utilisant une autre figure : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas” ? Ce ne furent pas les Juifs qui versèrent cette coupe pour Lui, ce ne furent pas les Pharisiens qui versèrent cette coupe, ni les Romains ; ce ne fut pas le peuple, ni les hypocrites ; ce ne furent pas non plus les scribes, mais ce fut le Père qui pourvut à la coupe.

Nous comprendrions donc que toutes ces braises incandescentes représentent ces groupes de circonstances et de conditions pourvues par le Père dans le but même d’éprouver le caractère, la loyauté et la sincérité de notre dévouement. Le fait de transporter ces braises dans le Saint semblerait donc identifier ces deux autels comme nous montrant, en symbole ou en

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type, que l’esprit de dévotion que les croyants voient consumant le sacrifice volontairement offert au Seigneur, ce qui, bien qu’étant en accord, en harmonie avec la justice, n’est pas ordonné par la loi divine, et est le principe de sacrifice qui plaît tant aux yeux de Dieu. Ce fut par conséquent en harmonie avec ceci que notre Seigneur S’offrit, dans le sens d’émietter l’encens sur les charbons de feu. C’est ainsi que, jour après jour, Il déposa Sa vie, Se laissant entrer en contact avec ces expériences qui servirent à détruire Sa nature terrestre et dégagèrent un parfum agréable à Dieu. Ce ne furent pas n’importe lesquelles, ni toutes les tribulations, comme nous l’avons montré, mais simplement  celles émanant du Père et liées à Son expérience en sacrifice.

FIGURES SYMBOLIQUES — Du Règne de Christ.

Question (1911) — Nous comprenons que, dans le langage symbolique, un jour signifie une année, un mois, trente ans, et une année, 360 ans. Etant donné que nous utilisons la même manière d’évaluer le temps dans le livre de l’Apocalypse, pourquoi la période du Règne de Christ pour la bénédiction de toutes les familles de la terre est-elle appelée mille ans, alors que par la même méthode de calcul, ce serait 360 000 années ?

Réponse. — Eh bien, je ne vois pas d’objection à ce que l’on compte 360 000 ans. Je ne pense pas pouvoir être plus libéral que cela. Je dirais cependant, chers amis, que certains des nombres en Apocalypse sont symboliques, et que d’autres ne le sont pas. Je suis enclin à croire, par exemple, que les 144 000 scellés sont un nombre littéral, et c’est ainsi que je comprends que ces 1000 du livre de l’Apocalypse, répétés maintes et maintes fois se réfèrent à mille années littérales. Je comprends que c’est ce même jour de Christ dont parle l’Apôtre. Quel sorte de jour ? Non pas un jour pour une année — un jour d’un an, mais un jour de mille ans, le septième grand jour ; il y a eu les six jours du mal de mille ans chacun, six mille ans du règne du péché et de la mort, ensuite vient le septième, ou jour du Sabbat. Et c’est ainsi que certains de nos amis juifs ont l’habitude de compter de cette même façon. J’en ai trouvé un récemment à qui l’on demandait quelque chose sur le temps où il attend le Messie et on lui demanda : “Croyez-vous que ce soit pour bientôt ?”. Il hésita un peu, puis regarda prudemment autour de lui et chuchota : “Nous sommes vendredi soir”. Vendredi soir, pour les Juifs, signifierait la fin des six jours, parce que, pour eux, samedi est le septième jour. Ainsi, il voulait dire que nous approchons du début des mille ans dans lesquels régnera le Messie. Ces mille ans du Règne de Christ sont en accord avec le jour d’Adam, ou jour d’Adam un jour de mille ans dont 930 ans se déroulèrent dans le processus de sa propre mort, et le jour de Christ étant les mille ans durant lesquels le monde sera relevé du péché ; ceci, selon moi, semble être une période de temps tout à fait raisonnable et rationnelle qu’il nous faut considérer.

Mon propre raisonnement trouverait très étrange qu’il faille au Christ 360 000 ans pour sortir l’humanité du péché et de la mort, dans lesquels ils sont entrés pendant 6 000 ans. Et aucun d’entre eux n’a vécu plus de 1 000 ans, à l’exception d’Enoch.

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La majorité d’entre nous a vécu moins d’un siècle, et comment aurions-nous pu accumuler un fardeau de péchés en un siècle pour qu’il faille 360 000 ans au Seigneur afin de nettoyer ou de faire disparaître tout cela ; je n’arrive pas à me loger une telle pensée dans la tête.

FILS DE DIEU — Quand notre Seigneur Le devint-Il ?

Question (1911) — Quand notre Seigneur devint-Il le Fils unique engendré de Dieu ?

Réponse. — Nous répondons qu’Il a toujours été le Fils unique engendré de Dieu. Et toutes choses furent faites par Lui — la puissance de Dieu opérant par Lui. C’est pourquoi ce fut Lui que le Père engendra, et le seul que le Père engendra. Tous les autres furent créés par et grâce à Sa puissance, Lui-même étant l’agent de la puissance divine dans toute la création.

FILS — Adoptés ou Réels ?

Question (1910) — Les consacrés sont-ils des fils de Dieu par adoption, ou sont-ils de véritables fils de Dieu ?

Réponse. — Eh bien, chers amis, je pense que nous parlons des deux points de vue. Nous parlons d’avoir été adoptés dans la famille de Dieu. Nous pouvons d’ores et déjà parler ainsi. Même notre chair est adoptée par Lui, puisqu’elle nous appartient.

Même nos enfants sont adoptés dans le sens d’être amenés sous la surveillance de Ses soins providentiels. Lorsque Dieu nous accepte, Il nous engendre du saint Esprit comme Nouvelles-Créatures, et nous appelle des fils de Dieu, et nous le sommes ainsi véritablement — de vrais enfants de Dieu engendrés du saint Esprit — sous les conditions présentes, alors qu’il n’a pas encore été déterminé si nous le vouerons à l’échec ; Il parle de nous maintenant comme étant adoptés dans Sa famille. Nous sommes adoptés sous certaines conditions, avec certaines promesses.

Aussi, il n’est pas encore établi si vous allez être un fils de Dieu, ou s’il se peut que vous mourriez de la Seconde-Mort. Cela dépend de la façon dont vous allez vous comporter. Mais, d’un certain point de vue, il serait tout à fait convenable de dire que nous sommes adoptés, et cela pourrait comprendre notre chair et tous nos intérêts terrestres. Dieu nous a adoptés, Il nous a pris  exactement comme nous sommes — non pas parce que nous en sommes dignes, mais parce que nous sommes venus comme Il l’avait prévu, le coeur désirant se trouver en harmonie avec Lui. Mais la Nouvelle-Créature, qui voudrait être le vrai fils de Dieu, n’est pas encore pleinement développée. Un enfant tout juste engendré n’est pas un fils dans un sens du mot, voyez-vous ? C’est ainsi que nous ne serons pas des fils de Dieu dans le plein sens du mot jusqu’à notre naissance dans la résurrection, de même que Jésus fut le premier à être ressuscité d’entre les morts. Ainsi, nous devons de même ressusciter d’entre les morts et expérimenter notre naissance dans la résurrection, ou changement, ou achèvement  de notre Nouvelle Nature, en tant que fils de Dieu. En substance, pour résumer, il est dit que nous sommes adoptés dans la famille de Dieu et traités sous conditions comme Ses fils, tout à fait comme si l’affaire tout entière était achevée. Mais la réalité de notre filiation, et l’achèvement de l’affaire seront réalisés lorsque nous serons passés au-delà du Voile, après son “Cela va bien”.

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FILS — Réels ou considérés comme tels.

Question (1911-Z) — Les croyants consacrés sont-ils réellement des fils de Dieu ou sont-ils considérés comme tels ?

Réponse. — Les croyants consacrés sont réellement des fils de Dieu. Les Ecritures le disent bien ainsi : “Nous sommes maintenant enfants [ fils, version anglaise — Trad.] de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est” (1 Jean 3 : 2). Les vieilles choses sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles (2 Cor. 5 : 17). Soit vous êtes un fils de Dieu, soit vous ne l’êtes pas. Si vous avez fait la consécration convenable et que Dieu vous a engendrés du saint Esprit, vous êtes un fils de Dieu. Il est important, chers amis, que nous ayons ce point clairement à l’esprit.

En Angleterre, après l’une des grandes réunions au Albert Hall, un homme d’affaire nous dit : “Je suis venu vous écouter au Albert Hall, et vous m’avez beaucoup découragé”.

Pour commencer, nous ne savions pas ce qu’il voulait dire. Nous avons trouvé quand il poursuivit et dit : “Je pensais être un bon membre de l’église épiscopale, et que si Dieu avait quelque chose de bon en réserve, et que si quelqu’un devait en bénéficier, ce serait sûrement moi. D’après ce que vous dites, je comprends  que vous pensez que seul un ‘petit troupeau’ obtiendra ces bonnes choses dont dispose le Père. Vous avez beaucoup dérangé ma foi”.

Lorsque nous comprîmes ce que voulait dire cet homme, nous lui dîmes que nous étions très heureux, car nous voulions le réveiller avant qu’il ne meure avec une telle incompréhension des conditions de Dieu. Dieu n’appelle pas des gens qui disent : “Je préférerais Te servir qu’aller en enfer, mais là se limite l’intérêt que j’ai en Toi”. Dieu appelle des personnes qui aiment la droiture et qui haïssent l’iniquité. C’est de ce genre de personnes qu’Il obtient le nombre désiré pour Sa position spéciale — pour être cohéritiers avec Son Fils. Il n’appelle pas le reste de l’humanité. Après cet A ge de l’Evangile viendra le temps où ceux qui seront sur le plan terrestre recevront leur bénédiction et atteindront à la perfection humaine.

Toutefois, seuls les saints obtiendront l’appel spirituel ou Haut-Appel. Comment pouvons-nous supposer que Dieu élèvera à la position d’associés avec Jésus, comme membres de Son Corps, certains qui ne sont pas des saints de coeur, purs dans leurs intentions, particulièrement purs — loyaux à Dieu au plus profond d’eux ? Vous attendriez-vous à ce qu’Il prenne qui que ce soit d’autre ? Vous ne respecteriez même pas le Gouvernement de Dieu si vous saviez qu’Il placerait toutes sortes de gens à des positions des plus élevées, et leur donnerait la nature divine. Si vous croyez qu’il en est ainsi, vous devez perdre tout respect pour le Gouvernement du Tout-Puissant.

Mais lorsqu’Il vous dit que tous ceux qui seront hautement élevés, au point d’être associés à Jésus, seront des copies de Son Fils, vous direz : “Cela semble juste”. C’est juste. Les voies de l’Eternel sont à la fois justes et droites. Si nous ne parvenions

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jamais à assurer notre appel et notre élection nous devrions dire : “Justes et véritables sont Tes voies, Seigneur Dieu Tout-puissant” ! Mais nous ne pourrions jamais considérer qu’il est juste que quelqu’un cuise éternellement, ou soit dans un Purgatoire pour un temps. Nous ne pourrions jamais accepter que ceci soit juste. De telles méthodes seraient des plus injustes. Aucun ne pourrait mériter la sentence du tourment éternel ou même une centaine d’années de tourment, pas même une année de tourment pour ses manquements. Ce ne pourrait pas être juste de demander à de pauvres êtres humains imparfaits d’être parfaits, et qu’ils soient dans le tourment pour ne pas y être arrivés .

Mais, vous savez, et chacun sait que, dans la mesure où vous coopérez avec le mal, dans cette même mesure vous vous attirerez de la dégradation mentale, morale, physique ; et il vous faudra remonter la pente si vous voulez obtenir quelque chose de bon dans cette vie ou dans la vie future. Comme le disent les Ecritures, une juste récompense attend le juste comme le méchant.

FILS PRODIGUE — Qui représentait-il ?

Question (1910) — Quel groupe de gens est représenté par le fils prodigue de la parabole ?

Réponse. — Je réponds que c’était une classe qui vivait au jour de notre Seigneur. Les scribes et les pharisiens cherchaient à être en harmonie avec Dieu, et ils étaient, au moins extérieurement, en harmonie avec Lui ; Il les reconnaissait comme étant assis dans la chaire de Moïse, comme étant des représentants du Seigneur et aussi du Père. Le plus jeune fils représentait ces Juifs qui devinrent extrêmement prodigues, gaspillant leurs privilèges en tant que Juifs, et qui devinrent des publicains et des pécheurs, des hors-la-loi, et vivant comme des Gentils au lieu de vivre en harmonie avec Dieu, ainsi que cela est représenté dans la parabole. Dans ces circonstances, les pharisiens étaient très amers envers ces publicains et ces pécheurs, et du fait que Jésus parla avec eux et S’assit avec eux, ils dirent, cet homme reçoit des pécheurs et mange avec eux, nous, nous sommes les seuls saints. Jésus cherchait à corriger cette erreur de l’orgueil pharisien. La façon avec laquelle ils agissaient n’est pas la manière de Dieu. Si vous avez trouvé ces gens affamés de Ma parole, vous auriez dû être heureux de les voir venir vers Moi. Ils auraient dû dire, voilà un homme, et les publicains et pécheurs sont attirés vers Lui ; que Dieu soit loué de ce que certains de ces frères qui sont tombés dans le péché reviennent, nous sommes heureux de cela. Mais pour l’instant, dit le Seigneur, ce n’est pas votre attitude. Quand vous les voyez revenir et être reçus et bénis convenablement, que Dieu les nourrit , etc., mettant sur eux une nouvelle robe, etc., vous  dites, nous resterons dehors si vous êtes sur le point de les laisser entrer. Jésus dit, si vous commencez à sortir, alors vous resterez dehors, car Dieu les reçoit. Vous êtes le frère aîné, ces privilèges sont les vôtres ; vous n’êtes pas sortis, vous auriez dû être prêts à les recevoir, vous auriez dû dire, nous sommes heureux que vous soyez revenus, il y a en abondance pour nous tous – cela aurait

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dû être votre attitude. Cette parabole est donnée comme une réprobation de la classe pharisienne.

FILS DES PROPHETES — Leurs antitypes.

Question (1911) — Dans le deuxième livre des Rois il est fait mention de “ fils des prophètes”. Qui typifient-ils ?

Réponse. — Je ne suis pas sûr que ce soit là un type. Il ne faut pas voir des types en tout, savez-vous ? En supposant que ces fils des prophètes fussent un type quelconque, il semble qu’ils représenteraient des gens religieux vivant à cette époque et qu’on ne pourrait comprendre ni dans la classe d’Elie, le Petit Troupeau, ni dans la classe d’Elisée, – des gens du dehors plus ou moins intéressés aux événements en cours.

On rencontre, de nos jours dans le monde, beaucoup de personnes qui sont de très braves gens, s’intéressant beaucoup aux choses religieuses, mais n’appartenant ni à la classe d’Elie ni à celle d’Elisée. A notre avis, ces gens auront une certaine bénédiction, goûteront dans une certaine mesure la faveur de Dieu, sans cependant bénéficier d’aucun des privilèges particuliers à ces deux classes.

FILS DES PROPHETES — Qui sont-ils ?

Question (1916) — Qui sont les fils des prophètes dont il est parlé dans une des récentes Tours ?

Réponse. — Je ne me souviens pas du sujet. Nous avons  parlé des fils des prophètes à de nombreuses reprises dans la Tour de Garde. Je suppose que la référence pourrait s’appliquer à ce passage en 2 Rois dans lequel nous avons décrit comment Elie et Elisée allaient d’un lieu à l’autre jusqu’à ce qu’ils arr ivent  au Jourdain, et que ces fils des prophètes, en différents lieux, disent à Elisée, “Sais-tu qu’aujourd’hui l’Eternel va enlever ton maître d’au-dessus de ta tête ?” ; et après que les deux prophètes eurent traversé le Jourdain, qu’Elie eut été enlevé et qu’Elisée s’en retournait et retraversait le Jourdain, ces fils de prophètes reconnurent Elisée comme ayant le manteau de son maître. Cependant, ils se demandèrent où l’Eternel avait pris Elie ; après cela, ils envoyèrent des messagers pour le rechercher. Elie représentait le Petit Troupeau et Elisée la Grande Foule dont les membres font aussi partie du peuple du Seigneur et, dans une certaine mesure, ils lui sont associés mais ne sont pas aussi zélés pour la Vérité que le Petit Troupeau ; ces fils de prophètes ont plus ou moins d’intérêt à la fois dans les uns et les autres. Cette figure semble indiquer que, après que la séparation a eu lieu entre le Petit Troupeau et la Grande Foule, il y aura encore une autre classe de personnes justes, plus ou moins en relation avec le peuple du Seigneur, qui ne sont incluses ni dans une classe, ni dans l’autre – ni de la classe d’Elie, ni de la classe d’Elisée – mais qui sont quelque peu au courant et diront ceci ou cela.

FOI — Exercice de la foi par le monde dans l’âge millénaire.

Question (1907) — Dans quel sens la foi sera-t-elle exigée du monde dans l’Age millénaire ?

Réponse. — Eh bien, c’est un sujet très difficile à expliquer, parce que la foi évoque tant d’idées différentes. Si, par le mot foi, vous voulez dire la croyance en ce que l’on ne voit pas,

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et en ce que l’on ne connaît pas, et en ce que Dieu nous a simplement révélé dans Sa Parole, ce genre de foi sera vraiment 1imité dans l’Age millénaire. Pour quelle raison ? parce que tout sera rendu si clair et si évident que ce ne sera plus du domaine de la foi, mais de la vue. Actuellement, c’est de la foi, parce que Dieu choisit un peuple particulier, et Il éprouve ceux qui ont l’oreille pour entendre et l’oeil de la foi, qui peuvent marcher par la foi et non par la vue. Et c’est ainsi qu’Il représente notre marche dans le chemin étroit, la lumière éclairant notre sentier ; au lieu que celui-ci ne soit sombre et ne soit simplement éclairé au fur et à mesure que nous avançons, le Soleil de Justice se lèvera et apportera la guérison dans Ses rayons. Nul n’aura besoin de prendre une lampe avec lui quand le soleil brillera. Pour l’instant, la lampe de la Parole de Dieu, et le fait de la porter, représentent notre foi qui en découle, mais elles ne seront point nécessaires dans l’Age millénaire, parce que 1a connaissance sera omniprésente ; au lieu de la foi, la connaissance sera exigée, et le peuple aura la possibilité d’apprendre à connaître tout de Dieu et de Son plan. La connaissance est-elle préférable à la foi ? Oui vraiment. Ne voudriez-vous pas avoir la connaissance absolue si vous pouviez l’avoir ? Oui, certainement. Mais vous marchez maintenant par la foi, n’est-ce pas ? Oui. Dieu dit que c’est ainsi qu’Il veut que nous marchions maintenant, et II ne pourvoit pas à plus que cela maintenant. I1 nous donne suffisamment de connaissance pour qu’elle serve de base à notre foi, et ne nous donne rien de plus fort qui serait une base pour notre foi.

FOI — Don de Dieu.

Question (1910-Z) — La foi est-elle un don de Dieu ?

Réponse. — “Vous êtes sauvés par la grâce, par 1a foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu”. L’Apôtre semble vouloir dire que la grâce est une faveur de Dieu ; en fait, le mot “grâce” signifie don, ou le fruit d’une faveur. Notre salut est le fruit de la faveur de Dieu – non parce que Dieu était tenu à cela, ni parce que la Justice l’exigeait, ni parce que quelqu’un aurait pu exiger cela de Lui, mais c’est une faveur miséricordieuse et généreuse qui Lui est propre et, dans notre cas, ce salut vient par la foi. Et la foi, tout naturellement, ne provient pas de nous. C’est ainsi que nous croyons que lorsque l’Apôtre dit “cela ne vient pas de vous”, il doit se référer à la foi.  Néanmoins, dans un sens très important, la foi dépend de l’individu ; nous sommes vivement exhortés “à avoir foi en Dieu”.

On ne peut pas avoir de foi pour quelqu’un d’autre. L’individu doit développer sa propre foi en Dieu ; et malgré cela, nous lisons dans notre texte que notre foi provient de Dieu. Dans quel sens ceci pourrait-il provenir de Dieu ? Nous répondons qu’elle provient de Dieu dans le sens que tout don bon et parfait provient du Père. Notre foi doit avoir une fondation, doit avoir une base. Nous devons avoir connaissance d’un sujet avant d’y avoir foi. Nous avons connaissance de Dieu, et cette connaissance qui nous est accordée par grâce ou faveur nous place dans la position dans laquelle il nous est possible de développer la foi. La foi, dans une grande mesure, repose sur la

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connaissance. La connaissance révèle le caractère de Dieu ; la Révélation divine nous fait connaître certains faits concernant les desseins de Dieu, et nous voyons que les desseins ainsi exposés sont en harmonie avec le caractère de Dieu ; ceci nous permet de croire aux promesses ; et, croyant en elles, nous pouvons ainsi agir en conformité avec elles ; et c’est cela, la foi.

Ainsi donc, notre foi dépend de nous dans le sens qu’il nous faut 1a développer, mais elle provient de Dieu dans le sens qu’ll fournit les éléments nécessaires à partir desquels cette foi doit être composée.

FOI — Discernant la volonté du Seigneur.

Question (1912) — Je ne peux pas toujours discerner la volonté du Seigneur dans toutes les circonstances. (Le Pasteur Russell non plus, ni personne d’autre). Est-ce une indication que quelque chose ne va pas bien dans la condition de mon coeur ?

Réponse. — Non. Le Seigneur ne désire pas que nous marchions par 1a vue et que nous n’ayions aucune difficulté à discerner Sa volonté. Il lui plaît de placer la situation de telle manière que ce sera un test de notre obéissance et de notre persévérance – nous devons marcher par la foi et non par la vue.

Comment ? Je vais vous dire comment faire cela. Naturellement chaque jour, et pour tous les sujets particuliers, j’essaie de confier chaque chose au Seigneur. Je ne voudrais pas entre-prendre quoi que ce soit sans chercher à connaître la volonté du Seigneur à ce sujet. Mais, je ne suis pas toujours à même de connaître la volonté du Seigneur. Je n’ai pas de vision miraculeuse  pour discerner la volonté de Dieu. Mon jugement ne suffit pas, je ne peux pas accréditer ce pouvoir à ma pensée, cela dépasse les limites de mon esprit. Je laisserai cela dans les mains du Seigneur. S’Il désire que je prenne telle ou telle voie, Il peut agir en conséquence. C’est ainsi que mon coeur et mon esprit sont satisfaits si, dès le matin, je dis : “Seigneur, me voici ; je te rends grâce pour le privilège d’une autre journée qui, je l’espère, sera remplie d’occasions de servir la Vérité et les frères. Je te demande de diriger toutes mes pensées, mes paroles et mes actions, afin que je puisse Te servir”. Alors, je vais de l’avant, et je juge de mon mieux. Si le Seigneur désire me guider dans l’une ou l’autre voie, c’est à Lui de décider, et pas à moi. J’ai sollicité Sa direction. Mes yeux veillent pour connaître et faire Sa volonté, quel qu’en soit le coût. Je me repose pleinement sous ce joug, sachant que Dieu peut et veut faire concourir toutes choses pour Sa gloire et pour mon bien.

Lorsque j’étais enfant, j’ai remarqué que certaines personnes avaient une certaine façon de se tourner vers le Seigneur en toutes circonstances. lls ouvraient leur Bible au hasard, et quel que soit le texte qui se trouvait en face de leur doigt, ils disaient que c’était le message du Seigneur, et ainsi ils agissaient en conséquence. Je n’y trouvais rien à redire. C’était remarquable de voir les textes qu’ils trouvaient parfois, et les réponses remarquables qu’ils avaient à leurs prières. Mais, j’ai dit : Seigneur, j’ai vraiment peur, et si cela Te convient, je pré-

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férerais être dirigé par mon propre jugement que par cette méthode, car mon esprit ne semble pas à même de l’accepter. Le Seigneur semble m’avoir pris au mot dans cette prière. Je cherche à être guidé par le Seigneur en étudiant la Parole, prenant tous les versets, essayant de trouver les principes des agissements et des enseignements de Dieu sur chaque sujet. Il y a certainement une raison pour laquelle ce qui est juste l’est en toutes circonstances, et je désire savoir pourquoi. Je désire connaître la raison pour laquelle Dieu désire qu’un problème soit résolu de telle ou telle façon – non pas que je doute de Sa sagesse, mais afin que je pénètre dans l’esprit des ordonnances divines. J’ai ainsi beaucoup plus de bonheur que je n’en aurais autrement. Comment pourrais-je savoir si c’est Dieu, le diable ou la chance qui ouvrirait la Bible pour moi de cette autre façon ? Je préfère de loin, et je crois que la Bible enseigne que je remette tout entre les mains de Dieu, que je Lui demande de guider mon jugement et ma raison et qu’ensuite je parte, juge et raisonne de mon mieux. Il se peut que Le Seigneur me permette de juger d’une façon qui s’avère par la suite n’avoir pas été la meilleure ; mais s’il en est ainsi, Il fera en sorte qu’une grande bénédiction ou leçon en découle, quoi qu’il en soit. Naturellement, notre décision signifie notre compréhension de la Parole de notre Père et des manifestations de Sa providence.

Ce faisant, nous savons que toutes choses concourront ensemble pour notre bien.

FOLIE — Chez les frères .

Question (1909) — Comment expliqueriez-vous le fait que plusieurs frères pleinement consacrés tombent dans la folie, en général peu avant de mourir ? Comment ceci peut-il “ cadrer” avec l’esprit de sobre bon sens que nous devrions nous attendre à trouver assez développé à ce stade ?

Réponse. — Je ne sais pas, je n’en ai jamais entendu parler. Je n’arrive pas à penser que quelque chose dans la Vérité puisse rendre quelqu’un déséquilibré. L’Apôtre parle de l’Esprit du Seigneur comme étant l’Esprit de sobre bon sens. Je pense que, si vous approfondissez la question, nous avons moins de personnes à l’esprit déréglé que dans n’importe quelle autre avenue de la vie. Regardez un peu la condition de l’Etat de New York, l’Etat de l’Empire. On y trouve plus de vingt-cinq mille personnes dans les asiles d’aliénés, des adultes, ce qui implique qu’un adulte sur cent cinquante est déséquilibré. L’Etat de New York est peuplé de Presbytériens, de Catholiques, de Méthodistes, et de nous-mêmes. Comment croyez-vous que nous puissions comparer un déséquilibré sur cent cinquante ? Vous trouveriez moins d’esprits déséquilibrés dans la Vérité qu’à l’extérieur. Si vous trouvez quoi que ce soit en contradiction avec ceci, je serais heureux de l’entendre. Je ne connais pas beaucoup de déséquilibrés.

Nous savons tous qu’il y a des périodes dans la vie durant lesquelles l’esprit peut être momentanément dérangé, et rares sont les familles qui n’ont pas fait une semblable expérience. Il n’y aurait rien d’étrange si certains parmi eux sont dans la Vérité. Je pense à quelqu’un atteint de fièvre typhoïde

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et qui délira et devint déséquilibré. Je ne connais pas beaucoup de frères dans la Vérité qui deviennent dérangés, mais je serais heureux d’être tenu au courant si vous apprenez quoi que ce soit de la sorte.

FOLIE — Dans la Vérité.

Question (1909) — Comment ceci “ cadre”-t-il avec l’es-prit de sobre bon sens ?

Réponse. — Je ne pense pas du tout que cela aille de pair. Je ne me sens pas dérangé, et vous n’en avez pas l’air non plus. J’espère que mon esprit devient de plus en plus équilibré année après année, et j’espère qu’il en est de même pour vous.

Si quelqu’un d’entre vous avait des raisons d’avoir l’esprit perplexe ou confus, ce fut lorsque, il y a des années, nous pensions que nos amis, notre prochain et nos enfants qui tous n’étaient pas morts comme des saints, partaient tous pour le tourment éternel. C’était alors que votre esprit pouvait raisonnablement se dérégler. Maintenant que nous avons trouvé que le châtiment n’est pas le tourment éternel, mais la mort, et que nous avons ensuite appris que Christ mourut pour donner la vie éternelle à tous – si cela rend quelqu’un dérangé, alors je ne comprends plus le processus de son esprit. Je comprendrais que si quelqu’un dans la Vérité devenait déséquilibré mental, cela proviendrait de ses antécédents familiaux .

Notre Seigneur n’a pas dit que dès que nous parviendrons à la Vérité, Il nous donnerait le rétablissement mental et que nous n’aurions plus de maux de tête, etc. La promesse qu’Il nous donne est la promesse du Royaume. Au fur et à mesure que la vieille chair se meurt, Il a pourvu à ce que la bénédiction de la Vérité nous rende plus contents, et que nous ayons plus de paix et de joie alors que nous cherchons jour après jour à achever notre combat.

FORCE — Comment pouvons-nous dire si nous marchons avec la force du Seigneur et non pas la nôtre ?

Question (1914) — Comment pouvons-nous savoir si nous marchons dans la force du Seigneur et non pas dans la nôtre ? Les échecs impliquent-ils que nous marchons de notre propre force ? Pourriez-vous répondre ?

Réponse. — Il est assez difficile de savoir exactement quelle est la pensée de celui qui pose la question lorsqu’il dit marcher de sa propre force – est-il question de force physique afin de travailler pour le Seigneur, ou quoi d’autre, je ne suis pas certain. Je vais être contraint de répondre au hasard – de deviner. Je devrais cependant dire que, lorsque l’on va de sa propre force, nous le savons et le discernons quand nous faisons notre propre critique pour savoir si oui ou non, nous sommes enclins à être portés pour une chose, à l’accomplir avec énergie en ayant peut-être oublié d’en faire un sujet de prière et de penser, d’étudier pour savoir si c’était bel et bien la volonté du Seigneur. Ce serait un signe que vous négligez de vous tourner vers le Seigneur pour qu’Il vous fortifie et vous guide. Ce serait un signe que vous êtes en danger sur ce point et que vous devriez être plus prudent. Par la suite, si vous voyez que c’est bien la volonté du Seigneur, selon Sa parole, priez sur ce sujet,

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puis agissez selon ce que vous jugerez préférable, alors vous serez certain de bien marcher dans la force de l’Eternel.

FRAPPEMENT DU JOURDAIN – La Déclaration du Pasteur Russell Mourant .

Question (1916) – Qu’en est-il du Frappement du Jourdain ?

Réponse. – Quelqu’un d’autre devra le faire.

FRUIT – Jéhovah et le jardin d’Eden.

Question (1905) – Jéhovah a-t-Il goûté des fruits du Jardin d’Eden quand Il vit qu’ils étaient bons ?

Réponse. – C’est trop profond pour moi. Je ne dirai pas ce que fit l’Eternel, la Bible ne le fait pas.

GENTILS — Contraste avec les Juifs .

Question (1911) — Si un Gentil devenait un Juif sous la Loi mosaïque, aurait-il alors été libéré de la condamnation adamique ? Si c’est le cas, comment serait-il sous les deux condamnations, après avoir transgressé la Loi mosaïque ?

Réponse. — Je ne comprends pas la question, mais je vais poser une autre question dans mon esprit et y répondre.

N’importe quel Gentil pouvait, sous la Loi, devenir un Juif. Il y avait une manière spécifiée par laquelle il devenait Juif. Il y eut des Gentils qui devinrent Juifs. Il y en a un récit dans les Ecritures — en de nombreux endroits. Lorsqu’ils devenaient Juifs, ils avaient tous les droits et privilèges des Juifs, pour autant que nous le sachions.

GOUVERNEURS — Nombre de gouverneurs terrestres dans l’âge Millénaire.

Question (1908) — Lors d’une conversation avec un frère, la pensée fut exprimée que la Maison des Serviteurs sera constituée des gouverneurs terrestres dans l’Age prochain, et qu’ils seront au nombre de cent quarante-quatre mille, le même nombre que l’Eglise, les gouverneurs célestes. Cette pensée étant nouvelle pour moi, et ne voulant pas l’accepter sans avoir plus de lumière à ce sujet, je vous demande : Est-elle correcte ? Ceux qui seront faits princes sur la terre seront-ils cent quarante-quatre mille ? Ou est-ce que seule l’Eglise, les “ Véritables Israélites” se dénombreront ainsi ? Je pense que le chapitre dont on se sert est Apocalypse 7 : 4 – 8, et j’ai toujours pensé qu’il s’appliquait à Israël spirituel.

Réponse. — Je ne sais rien là-dessus. Je n’ai jamais lu un passage à ce sujet mais, si quelqu’un en connaît un, je serais très heureux de le lire. Je ne connais aucun passage des Ecritures qui dise que les Anciens Dignes seront au nombre de cent quarante-quatre mille. Nous ne sommes pas compétents pour juger mais, si la déclaration de l’Apôtre dans le livre des Hébreux est correcte, je doute beaucoup que nous puissions trou ver quelque chose comme cent quarante-quatre mille dans toute l’histoire d’Israël, pour autant que nous en informent les Ecritures. Vous savez que l’Apôtre ne nous donne les noms que d’une douzaine environ, et il dit que le temps manquerait pour mentionner le nombre des autres. Il n’avait certainement pas à l’esprit d’en citer cent quarante-quatre mille. Il aurait fallu très, très longtemps pour mentionner le nom de tous. Je doute qu’il

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y ait eu autant d’Israélites à cette place de choix. Parmi ceux qu’il nomme, il cite Rahab et aussi Samson. Je ne suis pas enclin à croire qu’ils soient si nombreux mais, si quelqu’un trouve un passage des Ecritures qui dise qu’ils sont cent quarante-quatre mille, j’aimerais bien le connaître.

Un frère — J’ai entendu les mêmes affirmations.

Certains prennent le chapitre sept d’Apocalypse parce qu’on y lit que cent quarante-quatre mille seront scellés, douze mille de chaque tribu .

Réponse — Je crois que ce chapitre se réfère à Israël spirituel et non pas à Israël naturel. On lit qu’ils sont douze tribus de cette façon de même que, par exemple, en parlant des soldats aux Iles Philippines, nous dirions qu’il y avait le Neuvième Régiment du Tennessee, le Onzième Régiment de l’Ohio, le Quatorzième de Pennsylvanie, etc. Nous pourrions parler de ces différents régiments de plusieurs états comme se trouvant consignés aux Iles Philippines. Supposez qu’il se soit produit quelque chose qui ait décimé leurs rangs pour cause de décès, ou toute autre raison qui aurait brisé leurs rapports avec ce régiment, et provoquant des vides. Supposez que ces vides soient de 400 pour le Régiment de l’Ohio, qu’il en manque 600 au Régiment de Tennessee, et 200 au Régiment de Pennsylvanie. Supposez aussi que des hommes soient convoqués par le Gouvernement pour combler les places dans ces régiments. Qu’ils viennent de New York, du New Jersey, du Michigan ou d’ailleurs, ils compléteraient le Onzième de l’Ohio, ou le Quatorzième de Pennsylvanie, et seraient placés sous les ordres de ce gouvernement.

C’est ainsi que Dieu fit en sorte qu’il y ait diverses tribus en Israël et, dans Sa disposition, Il se fixa cent quarante-quatre mille qui seraient comme s’ils étaient douze mille de chaque tribu. Ensuite, lorsqu’Il vint vers Israël pour faire Son choix, il n’y en avait pas assez, et ils étaient surtout d’une tribu, celle de Juda. Notre Seigneur élargit Ses recherches à l’extérieur de Juda, et aussi de la plupart des autres, pour autant que nous le sachions. Paul était de la tribu de Benjamin, et nous ne savons pas de quelle tribu étaient les autres. Un certain nombre d’entre eux furent reçus, mais pas assez pour former les cent quarante-quatre mille. Nous pourrions supposer que tout au plus dix ou douze mille de ces Israélites devinrent membres du Corps de Christ. L’ Eternel allait-Il briser cette disposition ? Non, l’Eternel dit : Voici les Israélites spirituels que J’avais à l’esprit ; ces tribus naturelles n’étaient que la coque visible, si on peut dire, et la véritable amande de ceux-ci, de mon point de vue, était Israël spirituel. Je garderai néanmoins cette méthode de parler d’eux comme étant les douze tribus. Nous avons donc certains de chacune de ces tribus, et je les compléterai à partir de toutes les nations, tribus, peuples et langues ; et il a fallu tout l’Age de l’Evangile pour faire cela. Je ne sais pas à quelle tribu je suis affecté, et peu importe. Ce n’est qu’une illustration, et quelle différence cela peut-il faire ? Elles forment toutes un seul groupe. La même pensée est aussi attirée à notre attention en Romains 11 où l’Apôtre parle de l’Alliance faite avec Abraham, et des nombreuses branches qui ont été arrachées pour cause

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d’incrédulité. Ensuite il dit que nous avons été greffés et que nous avons pris la place de ces branches. Ces branches représentaient les cent quarante-quatre mille, mais elles ont été arrachées, et leur place a été vacante et, vous et moi, nous y avons été greffés. Dans ce sens, nous appartenons à l’olivier originel, et ceux qui étaient les branches naturelles ne sont plus du tout .sur l’arbre. La seule façon pour qu’ils puissent y entrer, c’est qu’ils y soient greffés à nouveau.

GRACE — Reçue en vain .

Question (1911) — 2 Cor. 6 : 1 : “ Or, travaillant à cette même oeuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain”. Que signifie la grâce, ou la faveur, et comment pourrait-elle être reçue en vain ?

Réponse. — Puisqu’ici l’Apôtre s’adresse à des chrétiens, nous pourrions comprendre qu’il signifie que certains, qui avaient déjà fait leur consécration et avaient été engendrés du saint Esprit, puissent encore recevoir la grâce de Dieu en vain.

Maintenant, la grâce de Dieu était accordée en vue de diriger vers le Haut-Appel, et quiconque va dans la Seconde-Mort dans les conditions présentes a certainement reçu la faveur, ou grâce, de Dieu en vain ; et il serait aussi vrai que si certains échouaient dans la course qu’ils devaient faire, ils recevraient la faveur, ou privilège, ou cohéritage avec Christ en vain ; parce qu’ils ne parviendraient pas à obtenir cette grande bénédiction ; même s’ils reçoivent une bénédiction secondaire, ils ont échoué pour ce qui est de la bénédiction à laquelle ils ont été appelés. Naturellement, cela serait aussi vrai que ceux qui n’ont rien écouté du tout ont reçu ce degré de connaissance, ou de foi, ou de faveur de Dieu, en vain. Quiconque est attiré ou appelé par Dieu et qui ne L’accepte pas, reçoit cette faveur en vain puisqu’il ne donne aucun fruit à partir d’elle, aucun résultat ou bénédiction à partir d’elle ; il entre simplement avec le reste du monde et n’obtient aucune bénédiction spéciale dans le temps présent.

GRACE — Une fois en grâce, toujours en grâce, contradiction.

Question (1912-Z) — Que signifient les Ecritures qui disent que si quelqu’un a été juste et s’éloigne de sa justice, sa première justice ne comptera pas, mais qu’il mourra pour son péché ? et aussi la déclaration que quelqu’un qui était injuste et s’est éloigné de son injustice sera sauvé ? — Ezéch. 33 : 13-16.

Réponse. — Ce passage des Ecritures contredit fortement une doctrine soutenue par certains membres du peuple chrétien,

“Une fois en grâce, toujours en grâce ” ; ou que quelqu’un qui a été favorisé par Dieu ne peut perdre Sa faveur. Le principe du passage des Ecritures s’applique, dans le temps présent, à ceux qui passent de la mort à la vie en tant que Nouvelles-Créatures.

Ils sont à l’épreuve pour la vie ou la mort. Le péché adamique ne compte plus dans leur cas. S’ils restent fidèles au Seigneur ils obtiendront la bénédiction de la vie éternelle ; s’ils sont infidèles, ils mourront. Si quelqu’un faisait une alliance avec Dieu et ensuite ne parvenait pas à garder cette alliance, il perdrait sa

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relation d’alliance avec Dieu aussitôt qu’il aurait renié le contrat. Si nous sommes fidèles, Il sera fidèle pour nous donner la vie éternelle.

Mais ce passage des Ecritures s’applique spécialement à l’Age millénaire car, à ce moment, tous seront amenés à une occasion favorable pour la vie éternelle. Le peuple réalisera alors que “le salaire du péché c’est la mort”. Alors ce ne sera plus un proverbe que les parents ont mangé des raisins verts et  les dents des enfants en ont été agacées, car chacun “mourra dans son iniquité” (Jér. 31 : 29 ; Ezéch. 18 : 2). Il y aura un test pour la vie ou la mort, exactement de la même manière qu’il y en a un maintenant avec l’Eglise. Seuls ceux qui sont fidèles dans leur épreuve recevront la vie éternelle, dans chaque cas. Tous les autres seront anéantis dans la mort .

GRACE LIBRE — Concernant quelqu’un prenant la croix pour suivre Jésus.

Question (1911) — Si la “Grâce libre” ne s’applique pas dans l’Age de l’Evangile, pourquoi Jésus a-t-Il dit : “ Quiconque veut me suivre, qu’il renonce à soi, prenne sa croix et me suive” ?

Réponse. — Jésus dit : “Si un homme veut être mon disciple”. Il invitait une classe spéciale. L’ Evangile, en ce moment, c’est de bonnes nouvelles, les meilleures nouvelles qui puissent toucher la classe élue qui est appelée. Dieu ne force personne, Il les invite tout simplement. Lorsque Jésus dit : “Qu’il se renonce à soi-même, et qu’il prenne sa croix, et me suive”, c’est le chemin étroit. Il invitait tous ceux qui voulaient être Son disciple, qui veulent Le suivre, à marcher dans ce chemin étroit, et dit : “Là où je suis, là sera mon disciple”. Vous vous souvenez, Jésus prit Sa croix, mit de côté tout fardeau, déposa Sa vie fidèlement, et le Père Le ressuscita dans la gloire, l’honneur et l’immortalité. De même, Jésus dit que tous ceux d’entre nous qui Le suivent et désirent faire ces choses, le peuvent, mais nul ne peut les faire avant de les avoir premièrement entendues. “Nul ne vient à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire”, dit Jésus. Vous voyez, c’est Dieu qui attire, et par Sa parole. Les membres de la famille humaine dépourvus d’oreille pour entendre, ou qui n’entendent jamais le message ne sont pas attirés, ils ne sont pas appelés. C’est comme s’il y avait vingt personnes dehors, que je sorte, et supposez que, parmi ces vingt, dix sont sourds, et que je crie, “Je donnerai un billet de dix dollars à tous ceux qui entreront” ! Combien en ai-je appelé ? seuls ceux qui ont une bonne oreille. Les autres hommes qui ne pouvaient pas entendre, qui étaient sourds, ne furent pas appelés. Ce serait insensé de ma part de dire qu’ils ont tous été appelés. Seuls ceux qui pouvaient entendre furent appelés. Maintenant, en fait, pas même la moitié des gens qui ont une oreille entendent. Les oreilles de l’humanité sont remplies de tas de choses. Pour certains, ce sont les plaisirs, pour d’autres l’argent, pour d’autres encore, les faiblesses de la chair, etc., tout ce qui n’est pas la voix de Dieu. Mais la voie de Dieu invite un Petit Troupeau à marcher avec Dieu et à devenir cohéritier avec Christ, associés à Lui dans Son royaume glorieux.

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Les Juifs, vous le savez, sont un peuple très intelligent, et à cette époque ils étaient les plus élevés dans l’instruction religieuse. Aucune autre nation n’était aussi avancée. La loi que Dieu leur avait donnée depuis plusieurs centaines d’années avait développé le peuple juif à un niveau très élevé et je ne serais pas surpris s’il y a, dans le Petit Troupeau, proportionnellement plus de Juifs que de n’importe quelle autre classe. Mais maintenant, ils furent les premiers appelés — au Juif premièrement — de même dans l’Age prochain, alors viendra le Rétablissement, et il sera en premier lieu pour les Juifs. Les Ecritures sous-entendent clairement que les bénédictions viendront pour les Juifs juste après la fin de cet Age de l’Evangile ; et que les bénédictions du Messie viendront d’abord sur Israël naturel, tout ce que Dieu leur promit. Il n’a jamais promis à Israël de choses spirituelles. Si vous voulez lire la Bible en entier, depuis Genèse jusqu’à Malachie, vous verrez que Dieu n’a jamais suggéré aux Juifs une récompense céleste. Au contraire, les bénédictions qui leur furent promises furent toutes terrestres. Par exemple, après avoir parlé de la terre rétablie, après que le Règne du Messie aura commencé, Dieu dit par le prophète : “Vous bâtirez des maisons et vous les habiterez, et vous planterez des vignes et en mangerez le fruit ; et vous jouirez de l’ouvrage de vos mains”.

Ce sont des bénédictions terrestres, et elles ne nous appartiennent pas du tout. Elles appartiennent aux temps du Rétablissement, quand les bénédictions du Seigneur toucheront toute l’humanité, à commencer par les Juifs, et s’étendront sur toutes les nations, tribus et langues.

GRACES — Demander la bénédiction au restaurant.

Question (1909) — Lorsque plusieurs membres du peuple de la Vérité vont prendre un repas au restaurant et s’asseoient tous ensembl e, est-ce un devoir ou un privilège de rendre grâces comme dans nos propres demeures ?

Réponse. — Il n’ y a rien dans la Bible qui nous en parle de façon précise. Nous ne pouvons qu’appliquer notre faculté de discernement. Ce serait très agréable, si vous vous retrouviez avec d’autres autour d’une table, de rendre grâces, à condition toutefois que les circonstances s’y prêtent, autrement il vaut mieux le faire en silence. Ce comportement ne serait pas opportun, dans toute l’acception du terme, s’il donnait une apparence d’hypocrisie pour ceux qui nous entourent. Souvenez-vous des Pharisiens qui faisaient leurs prières aux coins des rues.

GRAND CHEMIN — La force sera-t-elle utilisée ?

Question (1912) — Sera-t-il tenu compte de notre marche sur le grand Chemin de Sainteté si elle est effectuée sous la force et la contrainte ?

Réponse. — Il n’y a pas encore de grand Chemin de Sainteté, donc personne ne peut encore l’emprunter. Nul ne peut fouler cette voie avant qu’elle ne soit préparée. Ce grand Chemin n’existera pas avant que le Grand Roi n’ai pris le contrôle des affaires, renversé le présent ordre de choses et établi le Royaume du Messie — alors s’ouvrira le grand Chemin de Sainteté. A ce moment-là, le juste pourra y avoir accès. A l’heure actuelle il n’existe que le Chemin étroit et le

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Chemin spacieux. Le Chemin étroit est réservé à ceux qui désirent suivre les traces de Jésus, c’est un chemin escarpé et accidenté. Le but n’est pas d’obliger, ce doit être une dévotion volontaire, une marche consentante sur les traces de Jésus, sinon elle ne sera pas acceptable du tout.

Les membres de la Grande Foule subiront certaines expériences en rapport avec cette coercition. Toutefois, ils ne seront pas forcés d’agir, mais forcés de se déterminer personnellement. Vous voyez la différence qui existe entre le fait de contraindre un homme à monter à bord d’un navire, et disposer certaines influences pour susciter chez lui le désir d’embarquer. Vais-je me détourner du Seigneur pour échapper à la difficulté, ou vais-je emprunter Sa voie ? Même ceux qui choisissent de suivre la voie du Seigneur sous la pression seront vainqueurs. Dans l’Age prochain, quand le grand Chemin de Sainteté sera ouvert pour le monde, la force sera employée pour amener tous les hommes à la connaissance de la Vérité concernant les dispositions de Dieu à leur égard. Les mauvais agissements seront punis avec des coups correctifs. Toutefois, il serait loin d’être exact de supposer que l’humanité sera alors conduite ou contrainte sur le grand Chemin de Sainteté. Tous ceux qui voudront le gravir devront s’exercer par eux-mêmes — ce sera un chemin ascendant.

Notre Sauveur exprima le sentiment du Père envers tous ceux à qui Il accordera la vie éternelle : “Car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité”.

LE GRAND CHEMIN — Emploi de la verge de fer.

Question (1913-Z) — Sera-t-on forcé ou contraint de gravir le grand Chemin de Sainteté ?

Réponse. — A présent, il n’y a pas de grand Chemin de Sainteté ; par conséquent, personne ne peut le parcourir durant l’Age de l’Evangile. Il n’y en aura pas jusqu’à ce que le Grand Roi prenne le contrôle de la situation, renverse le présent ordre de choses et établisse le Royaume des Cieux. Alors un grand Chemin de Sainteté sera préparé sur lequel le juste pourra marcher. Pendant l’Age de l’Evangile, il n’existe que deux chemins — le Chemin étroit et le Chemin spacieux (Matth. 7 : 13, 14).

Le premier concerne ceux qui désirent suivre les traces de Jésus ; c’est un sentier escarpé et accidenté. Quant au deuxième, c’est la route qui mène à la destruction, un chemin spacieux emprunté par la race humaine qui se précipite vers la tombe. Ceux qui marchent d’une manière acceptabl e sur les traces du Maître doivent le faire de plein gré. Ce doit être une dévotion volontaire. Le but n’est pas du tout d’obliger. Le Petit Troupeau parcourra donc le Chemin étroit ; mais les membres de la Grande Foule subiront les épreuves les obligeant, non pas à emprunter un chemin particulier, mais à prendre leur propre décision quant au choix de la course qu’ils désirent poursuivre.

Il existe une différence entre contraindre un homme à monter à bord d’un navire, et mettre en action certaines influences l’incitant à vouloir le faire.

Dans l’Age prochain, lorsque le grand Chemin de Sainteté aura été ouvert pour le monde (Es. 35 : 8), la force  sera

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employée pour amener toute l’humanité à une connaissance de la Vérité concernant ce que Dieu a en réserve pour elle. Toute mauvaise action sera alors punie avec des coups correctifs.

Cependant, il serait loin d’être exact de supposer que l’humanité sera conduite ou contrainte à progresser sur le grand Chemin de Sainteté. Tous ceux qui le graviront d evront se donner du mal [ou s’appliquer] ; car ce sera un chemin ascendant. Notre Sauveur exprima le sentiment du Père à l’égard de tous ceux à qui Il accordera la vie éternelle. Ses paroles furent : “Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent”.

GRANDE FOULE — Vainc par contrainte.

Question (1905) — Si la Grande Foule est composée de“ vainqueurs”, Apoc. 3 : 21 s’applique-t-il à elle ?

Réponse. — Non, parce que la limitation est ici déclarée. Il ne s’agit pas de celui qui vainc par contrainte, mais “comme moi aussi j’ai vaincu”. Ceux qui vainquent, de même qu’Il a vaincu, sont ceux qui seront sur le Trône.

GRANDE FOULE — Concernant le souper des noces de l’Agneau.

Question (1907) — Quand la Grande Foule souffrira-t-elle la Grande Tribulation, et ses membres seront-ils présents au Souper des Noces de l’Agneau ?

Réponse. — Je réponds que presque toutes les images scripturales qui se rapportent à la Grande Foule indiquent que le moment spécial de sa tribulation se situerait à la fin de cet Age — apparemment juste après que l’Eglise sera toute rassemblée — comme, par exemple, la parabole des vierges sages et des vierges folles. Nous nous souvenons que lorsque les vierges sages disaient, Seigneur, Seigneur, ouvre-nous, et que les vierges sages étaient toutes entrées, alors vinrent aussi les vierges folles, disant, Seigneur, Seigneur, ouvre-nous, et on leur dit que le Seigneur ne voulait pas les reconnaître comme faisant partie de la classe de l’Epouse, et qu’elles iraient dans la tribulation.

Cela semble indiquer que la tribulation spéciale sur la classe de la Grande Foule arrivera après que le Petit Troupeau sera passé au-delà du Voile dans le Très-Saint. Maintenant, ce n’est qu’une parabole, naturellement, et nous construisons aussi sagement que nous savons sur cette parabole. Puis, en Lévitique, il nous est montré à quel moment on s’occupe du bouc pour Azazel, après s’être occupé du bouc pour l’Eternel ; mais ce n’est pas une preuve positive que c’est entièrement après que le bouc pour l’Eternel a été immolé, et que son sang a été offert — parce que ces types ne pouvant avoir lieu en même temps, ils se passaient naturellement suivant un ordre, celui-ci le premier, celui-là le second, etc.. ; mais le fait qu’on s’occupait en premier lieu du taureau, puis en second lieu du bouc pour l’Eternel et, en troisième lieu, du bouc pour Azazel, semble impliquer que la tribulation de cette classe aura lieu particulièrement à la fin de l’Age de l’Evangile, après que tous les élus seront entrés, quoique nous pensons qu’il y a lieu, d’après les Ecritures, de supposer qu’il y en a quelques-uns de cette classe de la tribula-

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tion tout le long de l’Age, tandis que la plupart d’entre eux vivent probablement de nos jours, en raison des circonstances particulières qui prévalent maintenant. Quelqu’un dira peut-être que ce sont les circonstances particulières maintenant qui feraient que la classe de la Grande Foule vivant aujourd’hui serait plus grande qu’à n’importe quelle époque antérieure. Les conditions qui sont favorables pour elle maintenant sont que le christianisme est à présent, dans une certaine mesure, populaire, que de très nombreuses personnes ont entendu parler de Christ, qu’elles ont fait une sorte de consécration au Seigneur et qu’il n’y a pas maintenant cette persécution ouverte qui est marquée et distincte, en sorte que les gens sont vraisemblablement plus aptes à faire une consécration complète au Seigneur maintenant ; ils supposent que c’est une chose facile, et lorsqu’ils arrivent à l’intérieur et découvrent que ce n’est pas si facile qu’ils pensaient, certains d’entre eux sont disposés à se retirer un peu. Ce sont ceux qui deviendront des membres de la Grande Foule, alors que dans les temps passés, quand les choses étaient plus turbulentes et plus nettement définies, il fallait un plus gros effort pour prendre une décision. Comme l’a mentionné notre Seigneur, ils s’asseyaient et comptaient le prix. De nos jours, ils ne sont pas disposés à compter le prix. Ils entendent les prédicateurs qui leur disent que c’est une chose facile. Ils disent, en effet, venez maintenant, et vous pouvez avoir toutes choses en quelques minutes. Vous aurez plus de prospérité en affaires et deviendrez riches plus vite, et vous aurez de meilleures maisons, plus de respect de la part de vos voisins, etc. Ainsi, c’est une époque d’attirance maintenant, et ces gens sont séduits par ces fausses représentations du chemin étroit ; après qu’ils y sont entrés, ils trouvent qu’il est un chemin étroit, comme le Seigneur le leur montrera peu à peu ; ainsi il y en a un nombre plus grand dans cette classe aujourd’hui que dans le passé. Maintenant pour ce qui est du Souper des Noces de l’Agneau, nous trouvons que le Seigneur donne une illustration des membres de la classe de la Grande Foule. Ils disent : “Réjouissons-nous et tressaillons de joie car les noces de l’Agneau sont venues et son épouse s’est préparée”. Elle était prête et entrée au mariage, et nous sommes laissés dehors, ainsi c’est la pensée. Ainsi ils disent : “Soyons dans l’allégresse et réjouissons-nous”. Pourquoi se réjouiraient-ils ? Pourquoi, à ce moment, leurs yeux sont réellement ouve rts, et ils voient Babylone telle qu’ils ne la virent jamais auparavant, et ils voient le Plan de Dieu comme ils ne le virent jamais auparavant. Ils n’étaient pas dans la bonne attitude de coeur pour avoir une oreille pour entendre et un coeur plein d’appréciation, et c’est pourquoi ils ne pouvaient voir les choses profondes, car Dieu ne nous donne seulement une compréhension plus profonde de Sa Parole que si nous venons dans la bonne condition de coeur. A ce moment donc, ceux de la Grande Foule en Apoc. 19 sont représentés comme disant : Réjouissons-nous et tressaillons de joie car le mariage de l’Agneau est venu, et Son Epouse s’est préparée, et ils en sont tous joyeux; ils continuent ensuite en disant, Babylone est tombée, réjouissez-vous, réjouissez-vous,

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vous les cieux, à cause de sa chute, etc. Ils sont heureux que Babylone soit tombée quand ils en sont venus à voir ce qu’elle était réellement, combien ils lui étaient liés, et qu’ils ne réalisaient  pas combien d’influences aveuglantes venaient de cette source.

Je désire le dire maintenant, parce que certains pourraient ne pas avoir pris encore ce point de vue, ou ne l’avoir pas vu sous cet aspect. Aussi loin que puissent aller mon observation et mon expérience, le plus grand empêchement pour le travail de Dieu dans le temps présent — maintenant remarquez bien, le travail de Dieu dans le temps présent — est ce qui est connu comme le “ministère chrétien”. Pourquoi, dira quelqu’un, frère Russell, vous ne croyez pas cela ? Si, en vérité je crois cela. Pourquoi, ne font-ils pas ceci ou cela, en prêchant beaucoup sur la moralité ? Oui, mais ce n’est pas le travail de Dieu pour ce temps présent. Le travail de Dieu durant cet Age est de tirer un peuple pour Son nom. Le travail particulier de Dieu dans le temps présent est de trouver le froment. Maintenant les membres de Son peuple font un travail qui sera bon à sa manière ; j’admets que beaucoup font des oeuvres bénévoles, je l’apprécie exactement autant que n’importe qui le fait, je suis heureux de les voir faire cela plutôt que des oeuvres de méchanceté,  et je les félicite sur ce point. Néanmoins, vous trouverez que presque toutes les difficultés contre la Vérité présente viennent de ce ministère. S’il n’y avait pas les ministres dans toutes les dénominations du monde civilisé, la Vérité se répandrait parmi le peuple de Dieu comme des feux sur une traînée de poudre. C’est exactement ce qui se présentait lors du Premier Avènement. Qu’est-ce qui empêchait le peuple de croire au Seigneur Jésus à ce moment-là ? Eh bien ! c’étaient les scribes et les pharisiens. Jésus leur dit, “Vous fermez le Royaume des cieux devant les hommes ; car vous n’entrez pas vous-mêmes ni ne permettez à ceux qui entrent d’entrer — Vous avez enlevé du peuple la clé de la connaissance”. Ainsi en est-il avec les ministres d’aujourd’hui, chers amis. C’est exactement un parallèle  de ce qui se passait il y a 1800 ans. Ils se tiennent en travers du chemin. Ils ne se rendent pas complètement compte de ceci, je suis heureux de le dire, et ils ne sont pas aussi responsables que s’ils le réalisaient complètement. Je ne pense pas qu’ils soient entièrement sans responsabilité. Je ne pense pas que soient excusables des hommes ayant reçu une certaine instruction, sachant ce que signifient shéol et hadès, qui laissent le peuple s’asseoir sous leur prédication, année après année, et supposent qu’ils croient dans un tourment éternel, du feu, etc., alors qu’ils ne croient rien de cette sorte, laissant ces doctrines absurdes qui empêchent le peuple d’adorer Dieu en justice. Mais alors il s’agit de leur propre conscience et avec le Seigneur, je n’ai pas à faire de combat contre eux. Simplement je vous suggère plus que je ne leur en dirai ; pourquoi devrions-nous offenser qui que ce soit sans nécessité ? Je dirais à un frère qui se trouve dans une juste condition de coeur, “frère, si vous faites votre devoir, ne pensez-vous pas que vous devriez présenter les paroles de Vérité et de justice, ainsi que le caractère réel de

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Dieu? Ne pensez-vous pas que c’est votre privilège?”. C’est la manière avec laquelle je parlerais à quiconque avec qui je pourrais tenir ce langage. Mais tant qu’ils vous tiennent à longueur de bras dans leur personnification de dignité, si vous deviez poser quelques questions, vous trouveriez qu’ils ne peuvent pas y répondre. C’est à peine s’ils peuvent répondre à quelques questions scripturales de manière adéquate. Essayez une fois et vous verrez .

Je pense à un frère qui vint vers moi et me dit, “frère Russell, je crois que j’ai mal fait. J’ai accepté ces doctrines de la Vérité présente et je les crois, mais je ne suis pas allé vers un ministre quelconque des églises pour lui demander ce qu’il en pensait, et je crois que j’aurais dû y aller. Je crois que j’ai mal fait, parce que je ne suis pas un savant en grec et en hébreu, et je n’ai pas une grande instruction ; voici, ces hommes, que je connais bien, sont instruits et bons ; je suis bien connu ici dans cette ville de Pittsburg et d’Allegheny par certains des ministres conducteurs, surtout de la dénomination presbytérienne unifiée, parce que moi-même j’ai travaillé dans toutes leurs différentes écoles du dimanche, organisant des armées de tempérance ; ils me connaissent tous très bien, et je les connais pour être des hommes gentils. Maintenant donc, ma conscience me dit que je n’ai pas bien fait ; j’aurais dû aller vers eux et leur dire : à présent,  docteur tel et tel, pouvez-vous me renseigner au sujet de cette question, est-elle vraie ou non ? qu’en pensez-vous, frère Russell? ”

Je vis qu’il désirait y aller, et que ce serait pour lui la meilleure chose à faire, alors je dis : “frère, j’irais et le ferais. Si vous le faites de manière convenable, cela fera du bien”. “Que voulez-vous dire par manière convenable, frère Russell? ” .

“Je vais vous dire ce que je pense être la manière convenable ; quand vous allez à la résidence, par exemple, de Dr. A . ; vous tirez la sonnette et demandez à le voir ; lorsqu’il vient à la porte et que vous avez présenté vos salutations habituelles, vous lui dites quelque chose comme ceci : Dr., j’ai quelques questions de nature doctrinale qui m’ont rendu perplexe et je pense que j’aimerais vous demander conseil à leur sujet une fois que vous aurez le temps : je ne désire pas vous déranger maintenant, il se peut que vous soyez occupé ; cela prendra une heure, et je désire venir une fois que vous aurez du temps libre. Voudriez-vous me donner rendez-vous ? Il dira probablement, entrez maintenant, frère, ceci me convient aussi bien”. Le frère dit : “Pourquoi, frère Russell, dites-vous si particulièrement que je devrais veiller à cela ? ” . Je lui répondis : “Voici la raison : Si vous n’employez pas cette méthode pour qu’il vous dise qu’il vous accorde une heure, vous trouveriez qu’au moment où vous lui auriez présenté votre question, il dirait, eh bien, frère, il y a une soeur malade que je dois aller voir, s’il vous plaît, excusez-moi et revenez une autre fois” .

“Maintenant, frère Russell, vous ne savez pas. Je veux parler du Dr. Untel et du Dr. Untel ce sont des hommes très bien”.

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“Oui, je connais ces messieurs plus ou moins, et j’admets qu’ils sont au-dessus de la moyenne mais, frère, vous ne connaissez pas la difficulté qu’ils ont quand vous posez l’une de ces questions ; ils ont devant eux une proposition qu’ils n’ont jamais rencontrée dans leur vie ; ils ne savent que dire et, pour eux, c’est la manière la plus simple de s’en sortir.

Naturellement, dans toute grande congrégation il y a un ou deux frères ou soeurs malades à n’importe quel moment et ils peuvent dire sans mentir : je devrais aller les voir — ils savent qu’ils doivent s’éloigner de vous, et de vos questions. Ils pensent vous faire du bien car ils savent qu’ils ne peuvent répondre à la question et pensent que c’est la manière la plus rapide et la meilleure de le faire ; ils pensent que vous n’aurez pas d’autre chance, car ils vous éviteront à chaque fois”. “Oh, frère Russell, vous ne leur faites pas crédit”. “Je le fais, frère, mais vous ne comprenez pas la situation,  et moi je la comprends. Mais le ministre dira, oui, je peux vous donner une heure maintenant, entrez de suite et asseyez-vous dans la salle d’étude. Vous entrez et il dit : “Eh bien maintenant, quelle est votre question ?”. Je lui dis : “ Qu’allez-vous lui demander ?”. “Eh bien, je pensais lui poser une question qui m’intéresse spécialement, celle concernant le Rétablissement où l’Apôtre Pierre dit, Le Rétablissement viendra de la présence du Seigneur, etc. Maintenant, c’était la question que je pensais leur poser”. Je dis, “C’est une très bonne question, restez-en exactement à cette question. Cependant, quand vous entrez et vous asseyez et qu’il dit, quelle est votre question, et que vous lui citez le texte de l’Ecriture, vous devrez être sur vos gardes, car cet homme se dira en lui-même, ma conscience ! cette question, pourquoi, je ne sais rien de plus au sujet de la réponse à cette question que je ne saurais sauter sur la lune. Que ferai-je ? J’ai dit à cet homme qu’il pourrait avoir une heure. Ma conscience ! Que vais-je faire ? eh bien, que va-t-il faire ? Je vais vous dire ce qu’il va faire, frère : Il se dira en lui-même, il me faut embrouiller cet homme en sorte qu’il ne sache pas où en est l’issue.

Je vais éblouir son esprit et l’embrouiller de toutes parts — corps, âme et esprit, enfer, hadès, shéol. Je peux le faire. Il n’a pas beaucoup de connaissance, je sais qu’il n’est pas un homme instruit   ” .

“Oh, frère Russell, les Drs. Tel et Tel ne feraient pas cela ” .

“ Frère, je sais qu’ils le feront parce que c’est la seule chose qu’ils puissent faire. Ils préfèrent faire cela, à moins qu’ils n’en sortent résolus et disent, frère, c’est un texte que je ne comprends pas. Je souhaiterais le comprendre, et si jamais vous en trouvez l’interprétation, apportez-la moi. S’ils étaient complètement honnêtes, c’est ce qu’ils feraient. Mais après qu’une grande institution leur ait dit, “Vous êtes un docteur de divinité, vous êtes aptes à être docteur même de divinité maintenant”  — quand ils ont reçu tout cela, alors quand un petit homme vient et dit, voici une question claire à laquelle je désire une Réponse et qu’ils ne peuvent rien faire avec, cela demande une grande dose d’humilité pour reconnaître le fait.

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 Je lui dis, “Maintenant, lorsqu’il commence à parler de cette manière, qu’il essaye de vous embrouiller et vous pose telle ou telle question et tente de vous rendre confus, vous dites, “Oh Dr., il ne me semble pas avoir posé la question de manière adéquate”. Mettez le blâme sur vous-même, vous pouvez le faire honnêtement, vous savez, parce que vous n’êtes pas obligé de supposer qu’il est en train d’essayer d’éviter votre question ; vous avez exactement autant le droit de lui dire — Je n’ai pas posé ma question convenablement. Dites-lui ; “Dr., il ne semble pas que j’aie posé ma question de manière adéquate, ce n’est pas à cette question que vous êtes en train de répondre. La question que je désirais vous poser était au sujet des temps de rétablissement de toutes choses ; qu’est-ce que cela signifie ?”. Il faut que vous le rameniez à cela ; et il essayera de nouveau de vous embrouiller. Mais vous dites : “Oh Dr., ma question n’est pas bien posée, je désire savoir comment poser ma question de manière adéquate. Je désire savoir ce que signifient les temps de rétablissement”. Vous le maintenez exactement sur cela, frère, et il n’y a pas un seul docteur en divinité dans ce pays ou dans l’Etat qui puisse vous égaler avec la connaissance de la Parole de Dieu, et il n’y a que trois mois que vous êtes dans la Vérité”.

“ Frère Russell” dit-il, “au lieu d’essayer de les attraper et de les tenir une heure durant, je pensais que j’aurais dû essayer de me libérer moi-même et de les empêcher de me retenir”. Je répondis : “Non, frère, vous n’avez pas compris ; vous devrez essayer de les maintenir sur la question, parce qu’ils ne peuvent pas y répondre, et ils savent qu’ils ne peuvent pas, et ils essayeront de vous embrouiller. Et ils n’admettront pas qu’ils ne peuvent pas y répondre”.

Ceci me rappelle un autre monsieur. Alors que j’étais en train de descendre la rue près de la Maison de la Bible, marchant  un peu plus rapidement que d’habitude, je le dépassai. Je suppose qu’il me reconnut et me dit, frère Russell, un moment. Il me rejoignit. C’était un homme avec qui je n’avais jamais parlé dans ma vie. C’était un monsieur de très bonne apparence, très bien mis. Je ne savais pas qui il était. Il me donna son nom, mais je l’ai oublié. Il dit, “Je désirais vous poser une question au sujet d’une parabole”. Je pensai qu’il était très bizarre qu’un homme vous rencontre dans la rue pour vous poser cette sorte de question. Je demandai “Quelle parabole est-ce, frère ?”. Il me la dit — j’ai oublié maintenant laquelle c’était — mais c’était une parabole très simple, très claire ; je répondis à la question et la lui expliquai, très facilement je pense, en deux minutes environ. “Eh bien” dit-il, “c’est très simple, très satisfaisant” et il répéta “très satisfaisant”.

Je dis : “Comment est-il possible que vous soyez si agité au sujet d’une si petite affaire ?”. Il répondit “Je me demande pourquoi mon prédicateur ne peut pas me dire cela. J’appartiens à l’Eglise du Dr. Kennedy, juste en face de la Maison de la Bible  — l’Eglise presbytérienne principale d’Allegheny — et je suis allé le trouver pour lui poser cette même question”.

“Maintenant”, dit-il, “Vous auriez pu penser que j’étais l’homme le plus stupide de la terre ; c’est pratiquement ce qu’il

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fit en me disant : vous n’avez pas assez de sens pour la comprendre si je devais vous l’expliquer. Il me communiqua l’impression que j’étais une très petite pomme de terre. Je n’ai jamais pensé que j’étais un grand homme, mais je pensais que je méritais au moins un traitement honorable, au point qu’il aurait pu essayer de m’expliquer et ensuite, si je ne pouvais pas comprendre, cela aurait été de ma faute. Il ne fit que s’asseoir sur moi au lieu de me donner l’explication ; il ne dit rien à son sujet. Alors, d’après vous quelle était sa raison ?” . Je dis, “Frère, je crois que la raison pour laquelle il ne le fit pas, c’est parce qu’il ne savait pas comment vous répondre ; il pensait que c’était la meilleure manière de s’en sortir ” .

Il dit, “Je me demande si c’était le cas”. Nous savons, chers amis, ceux d’entre nous qui ont eu une semblable expérience, que c’était exactement cette difficulté. Le Dr. Kennedy est un homme très capable, un homme très bien à beaucoup d’égards ; je ne parle pas pour le discréditer  en tant qu’homme, ou pour dire une parole contre son caractère ; car, pour autant que je le sache, il est un ministre bien instruit, et il doit savoir de très nombreuses choses. Il sait ce qu’est le shéol — du moins je ne peux pas supposer qu’il soit assez stupide et ignorant pour ne pas le savoir, après toutes les occasions favorables qu’il a eues de le savoir.

Cet homme continua à dire, “Eh bien, je ne peux pas m’empêcher de penser que si j’étais l’homme le plus stupide de la congrégation, ils n’auraient pas choisi l’homme le plus stupide comme ancien”.

Je dis, “Frère, je ne pense pas que c’est entièrement votre stupidité” .

Il répondit “J’ai eu assez de tête pour la comprendre lorsque vous l’avez expliquée” .

Cependant, je ne fais mention de ces choses que pour illustrer le point.

Mais pour revenir à Apoc. 19, où il est dit “Réjouissons-nous et rendons-lui [à Dieu] gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, etc.”. Ils furent heureux lorsqu’ils découvrirent la vraie situation, que Dieu les avait délivrés, et que l’institution était un empêchement au Plan de Dieu à beaucoup d’égards.

Alors qu’ils font peut-être du bien en construisant des hôpitaux, et en inculquant certaines règles morales, en empêchant certaines  personnes d’aller dans des bars, quelquefois en faisant passer une loi contre les bars, et parfois en installant un bar clandestin afin d’empêcher certaines personnes d’aller dans un bar d’une classe inférieure, quelquefois en ayant un jeu de boules pour empêcher des gens d’aller à des jeux de boules où ils ont du whisky — avec tout cela ils essayent d’agir d’une manière morale. Je leur fais crédit, je crois, pour tout ce qu’ils se prétendent être, mais pour ce qui est d’enseigner la sanctification de l’esprit et de la foi, et la foi dans le sang précieux de Christ, je ne crois pas que beaucoup d’entre eux prétendent faire cela ; je ne crois pas que beaucoup diraient que c’était leur vraie mission et que c’est ce qu’ils tentent de faire. Au contraire, ils diraient qu’ils doivent courir après le peuple, sauver les masses

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de quelque chose et, en essayant de sauver les masses sans faire changer leur coeur, ils négligent le vrai peuple de Dieu qui a besoin de nourriture, comme nous le dit Dieu, “Pais mes brebis”.  Notre Seigneur, lorsqu’Il parlait à l’Apôtre Pierre, ne dit rien concernant le fait d’aller capturer des loups et de mettre sur eux des habits de brebis, de trouver quelques serpents à sonnettes, de les apprêter et de les rendre semblables à des brebis.

Vous prenez soin des brebis et des agneaux, et le Seigneur prendra  soin de la façon dont ils sont devenus des brebis et des agneaux. C’est Lui qui va les attirer. C’est celui que le Père attire qui vient à Lui. “Je ne rejetterai pas ceux qui viennent à moi”. Ce n’est pas à vous ni à moi d’essayer d’écraser les cœurs des gens, ni même leur tête. Laissez les moyens providentiels de Dieu briser les coeurs. L’Evangile qu’Il nous a donné est de panser les coeurs brisés, de nous emparer des brebis et des agneaux et de les nourrir ; c’est ce que Dieu propose. Nous désirons demeurer dans la Parole de Dieu. Nous sommes certains dans nos propres coeurs que nous ne sommes pas plus sages que le Seigneur; nous ne voudrions pas prendre une gerbe de buissons de ronces et y attacher quelques grappes de raisins et dire, ce sont des vignes véritables.

Mais ceux-ci trouveront que la chute de Babylone, le complet rejet des systèmes humains, a déjà réellement fait du bien. Ensuite, ils sont représentés comme recevant un message spécial de Dieu disant “Bienheureux ceux qui ont été conviés au Souper des Noces de l’Agneau”. Maintenant il y a une différence entre être aux Noces et manger du Souper de Noces, — ce qui est accompli quand les vierges sages entrent et que la porte est fermée, ce sont les Noces, mais le Souper de Noces n’a pas eu lieu pendant un certain temps après cela. Le Souper de Noces, naturellement, n’est qu’une grande illustration pour nos esprits. En réalité, personne ne s’assied et ne mange, mais ce n’est qu’une illustration d’une occasion joyeuse qui suivra.

Et, à ces grandes festivités, la Grande Foule est invitée à venir et à participer. Ses membres ne furent pas assez loyaux pour déposer leur vie, mais ils avaient de la loyauté, parce qu’ils n’auraient pas voulu renier le précieux nom et le précieux sang, et c’est pourquoi le Seigneur ne les renierait pas, et qu’il y aurait une place pour eux ; ils auraient une occasion favorable d’entrer au Souper de Noces et d’avoir part aux réjouissances.

Exactement de la même manière que cela est représenté dans le Psaume 45, l’Epouse y est toute glorieuse à l’intérieur : sa robe est de broderies d’or. Elle est amenée dans la chambre du Roi en vêtements de brocart — représentant l’Eglise qui, tout entière, entre en présence du Père à la fin de cet Age, et ensuite nous lisons dans le verset suivant, “Des vierges qui la suivent, ses compagnes”. Ce furent les vierges folles. Elles sont néanmoins des vierges, qui la suivent. Elles seront aussi amenées en présence du Roi. Nous en sommes heureux pour elles aussi. Il n’y a pas d’égoïsme dans l’amour de Dieu. Nous sommes heureux de voir ce que le Seigneur a arrangé pour le Petit Troupeau, la Grande Foule et les Anciens Dignes, et pour toute l’humanité — pour tous ceux qui désirent être en harmonie avec Lui quand ils viendront à la connaissance de la Vérité.

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GRANDE FOULE — Du passé, concernant la grande Tribulation.

Question (1907) — Au sujet des membres de la Grande Foule qui moururent dans les Ages passés, comment sortiront-ils de la grande tribulation, puisqu’ils sont morts longtemps avant que ne viennent les tribulations ?

Réponse. — Je réponds que, selon notre compréhension, il y a eu certains membres de cette classe tout au cours de l’Age de l’Evangile ; pourtant la plupart des membres de cette classe vivent dans le temps présent. Il y a des raisons pour lesquelles, dans le passé, il n’y en eut pas autant. Par exemple, quand il y avait une persécution violente contre ceux qui confessaient le nom de Christ, c’était vraiment un test, et ils n’étaient pas si nombreux ceux qui étaient prêts à faire une complète consécration  d’eux-mêmes. Comme conséquence, ceux qui firent une consécration étaient la classe la plus sincère et la plus désireuse de la mener à bonne fin. Mais aujourd’hui, nous vivons dans un temps où toute chose est plus favorable extérieurement, et un bon nombre de gens désirent dire qu’ils sont chrétiens, qu’ils le soient ou non. C’est plutôt populaire aujourd’hui. Ainsi certaines  personnes ont sans doute fait une consécration sous les conditions favorables actuelles, alors qu’elles ne l’auraient pas faite dans le passé. C’est pourquoi nous croyons qu’un grand nombre sont dans cette condition sous laquelle ils ont fait une consécration au Seigneur, mais, en raison des conditions favorables, dans un autre sens du terme, ils ne vivent pas à la hauteur  de leur consécration ; ils ne deviennent pas des vainqueurs; ils sont liés en Babylone. Et ainsi, c’est une époque où les membres de la Grande Foule sont spécialement en vue. Nous ne sommes pas compétent pour dire qui, dans ces diverses Eglises, appa rtient à cette classe, mais nous voyons qu’une grande partie de cette classe appartient à notre jour. Nous voudrions comprendre  qu’à travers tout l’Age il y en eut certains qui furent infidèles dans une certaine mesure, en ce sens qu’ils ne déposèrent pas leur vie volontairement, avec joie et bonne volonté après avoir été d’accord pour le faire. Nous pouvons voir comment le Seigneur a pu permettre à certains d’entre eux de traverser les persécutions, les supplices de la vis à ailettes, de la roue, et comment ils peuvent alors avoir passé à travers la grande tribulation. Je n’ai aucune idée que toutes ces personnes qui souffrirent en étant brûlées au pilori, etc., étaient des saints. Je ne les juge pas, mais en lisant entre les lignes de l’histoire, j’en déduirais qu’un bon nombre parmi elles n’étaient pas des saints dans le sens le plus élevé du terme comme nous comprenons  que les Ecritures l’impliquent.

GRANDE FOULE — Recevant la Vie.

Question (1909) — La Grande Foule reçoit-elle la vie directement de Dieu sur un plan spirituel ?

Réponse. — Oui, ils reçoivent la vie directement en ce sens qu’ils ont été engendrés du saint Esprit et, lorsqu’ils sont engendrés, ils sont exactement sur le même plan que le Petit

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Troupeau parce que nous sommes tous appelés dans l’unique espérance de notre appel. Ils ne rendent pas sûrs leur appel et leur élection, mais puisqu’ils ne méritent pas la Seconde—Mort , ils reçoivent par conséquent la vie sur un plan spirituel.

GRANDE FOULE — Au Sujet du Donateur de Vie.

Question (1909) — Qui est le donateur de vie à la Grande Foule ?

Réponse. — Non pas le Seigneur Jésus, mais le Père céleste. Vous êtes engendrés du saint Esprit du Père dans ce présent  Age. C’est ce que le Seigneur Jésus et les Apôtres nous disent. Notre Seigneur Jésus n’a que la vie du Rétablissement à donner, et Il ne la donne maintenant qu’à ceux qui viennent, par l’attraction du Père, à être des membres du Corps du Seigneur ; ceux-là et ceux-là seulement reçoivent le saint Esprit qui engendre à cette nouvelle vie. Cela ne concerne pas du tout le monde — le Rétablissement ne lui est pas encore offert. Le seul rétablissement offert maintenant est celui de la justification par la foi, avec la compréhension qu’elle doit être déposée.

Si vous êtes infidèles, après avoir été engendrés du saint Esprit, il n’y aura pas d’autre vie pour vous. Ayant été engendrés du saint Esprit, vous êtes venus à l’endroit où vous êtes des Nouvelles-Créatures. Si vous ne réussissez pas à continuer, vous êtes encore des Nouvelles-Créatures, même si vous allez dans la classe de la Grande Foule ; ce sont tous des êtres-esprits, parce qu’ils sont engendrés du Père car c’est le Père qui fait tout l’engendrement.

GRANDE FOULE — Engendrement de l’Esprit, Rapport avec le Tabernacle.

Question (1909) — Comment les types du Tabernacle illustrent-ils ou montrent-ils que la Grande Foule est engendrée du saint Esprit ?

Réponse. — Nous avons déjà montré que Dieu ne fait pas une mention très particulière de la Grande Foule dans la Bible, t nous en avons découvert la raison ; notamment, que si la Grande Foule était traitée sur le même plan et avec le même degré d’intérêt et de précision que le Petit Troupeau, cela impliquerait  que Dieu a offert les deux et qu’Il a dit, Les voici, faites votre choix. Mais ce n’est pas ainsi ; la déclaration du Seigneur est : “ Vous êtes tous appelés dans une seule espérance de votre appel”, à être des membres du Corps de l’Oint. Ainsi les Ecritures ne donnent qu’une suggestion que certains constitueront la Grande Foule, ceux qui recevront une grande bénédiction, à laquelle il ne fut jamais fait d’invitation, ceci plutôt que d’être détruits dans la Seconde-Mort. Chaque membre de cette Grande Foule reçoit la grâce de Dieu exactement de la même manière que le Petit Troupeau, mais ne l’utilise pas de la bonne manière, qui était de déposer leur vie avec le Seigneur Jésus ; en effet, pour mener à bien le Plan, il faut que toute vie soit déposée dans la mort, donnée tout entière pour sceller la Nouvelle Alliance. Ainsi, avec la Grande Foule, la question est de savoir si les membres sont des copies du Seigneur Jésus, ou s’ils viennent à travers la Grande Détresse et obtiennent finalement la vie spirituelle.

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GRANDE FOULE — Au sujet de l’annulation des péchés du monde.

Question (1909) — Comment la Grande Foule peut-elle annuler la sentence pour des péchés particulièrement volontaires du monde ? Comment le bouc émissaire fait-il une réconciliation avec Dieu ?

Réponse. — La Grande Foule n’a rien à faire avec elle, pas plus que le Petit Troupeau n’a rien à faire avec l’annulation du péché. C’est le Souverain Sacrificateur qui fait ce travail. Il peut utiliser diverses choses comme base de ces diverses étapes, mais c’est Lui qui fait l’application ; ni la Grande Foule, ni le Petit Troupeau ne font quoi que ce soit pour l’annulation. Nous avons suggéré dans les Figures du Tabernacle, et sommes encore d’accord avec ce point de vue, que le bouc émissaire représente la Grande Foule. Beaucoup disent : Eh bien, la Grande Foule ou le bouc émissaire ne vont pas dans le Saint. Je réponds que ni le taureau ni même le bouc pour l’Eternel ne le font. Qu’est-il donc entré dans le Saint ? Le sang du taureau et du bouc pour l’Eternel représentant la valeur du sacrifice, fut pris à l’intérieur pour faire la réconciliation. Le sang du taureau devait faire la réconciliation pour les péchés de la tribu de Lévi, y compris les sacrificateurs, appelés le Corps ou la maison du Souverain Sacrificateur, la famille de sacrificateurs, et le sang du taureau était déposé pour les péchés de tous ceux-ci, les membres du Corps ou sous-sacrificateurs. Ensuite, le sang du bouc était pris, lequel représentait les sacrificateurs [ou sacrificateurs subalternes]. Le sang du bouc n’était pas aspergé par le bouc, mais par le Souverain Sacrificateur, et il était appliqué pour tout le peuple. C’est le Souverain Sacrificateur qui devait  faire toute la chose, et nous ne tiendrions pas la Tête de manière convenable si nous pensions que nous ayons quoi que ce soit à faire avec cela — ce n’est que comme membres de Son Corps que nous sommes comptés.

Puisque le sang du taureau annulait les péchés de la maison de la foi, et que le sang du bouc annulait les péchés de ceux qui étaient en dehors, quels péchés, alors, sont encore laissés en relation avec le bouc émissaire ? La Réponse est que le Souverain Sacrificateur prit les péchés des congrégations et les confessa sur la tête du bouc émissaire. Quels sont les péchés, en dehors de ceux qui sont déjà mentionnés, pour lesquels le sang a été appliqué ? Je réponds que ces péchés pour lesquels la réconciliation était faite dans le Saint et le Très-Saint étaient des péchés originels, lesquels sont venus à cause d’Adam et à cause des imperfections héritées de lui. Le mérite de Christ qui passe à travers Son Corps est appliqué pour tous ces péchés. Quels autres péchés y a-t-il ? Ce sont ceux qui ne sont pas dus à la faiblesse adamique. Le monde ne fait pas le mieux qu’il peut et c’est pourquoi il commet beaucoup de péchés qui ne sont pas dus à la faiblesse adamique. Les péchés de certains hommes vont devant eux et d’autres les suivent, mais le Seigneur fera en sorte qu’il soit pourvu à tous les péchés. Tout péché intelligent est un péché de cette sorte, et ce sont ceux qui sont confessés sur la tête du bouc émissaire. Nous vous donnerons une illus-

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tration : vous vous souvenez d’avoir lu, “Il sera exigé de cette génération tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie”, etc. De quel sang juste est-il question ici ? Evidemment les mauvaises actions faites par l’humanité, celles qui ne sont pas dues à la faiblesse adamique. Le Seigneur voit une certaine façon selon laquelle les péchés intelligents de l’humanité peuvent être annulés, et quand vous et moi en voyons la philosophie, nous disons qu’elle est parfaitement juste. Ainsi, les Ecritures semblent indiquer qu’il y a une autre explication pour le monde. Vous vous souvenez du texte qui parle des âmes sous l’autel qui s’écrient, “Encore combien de temps, ô Seigneur, saint et vrai ne jugeras-tu pas et ne vengeras-tu pas notre sang sur ceux qui demeurent sur la terre ?”. Le Seigneur a un système exact de comptabilité, et Il récompensera et punira chacun selon ce qu’il a fait, que cela ait été droit ou mauvais. Ceux qui ont péché intelligemment auront un châtiment certain qui leur viendra, qui doit leur survenir avant que les comptes ne soient en ordre. En vue du fait que nous sommes en train de vivre ici et considérons en arrière “les Ages des Ténèbres” nous devons approuver les choses qui viennent à passer. En toute éventualité, il y a un grand Temps de Détresse qui vient à la fin de cet Age, et ils devront être participants à cette détresse. Ils auront la permission de participer en ceci jusqu’au point de déposer leur vie, parce que s’ils ne meurent pas, ils ne peuvent pas avoir une part dans les bénédictions spirituelles .

GRANDE FOULE – Concernant le mariage de l’Agneau.

Question (1909) – La Grande Foule participera-t-elle au mariage de l’Agneau au moment où l’on nous dit que l’Epouse sera complète quelque temps auparavant ? Le mariage de l’Agneau est-il un événement particulier ?

Réponse. – Je réponds que le mariage de l’Agneau est un événement particulier et que notre habitude de mariage d’aujourd’hui n’illustre pas convenablement l’affaire ; mais la coutume du mariage qui prévalait parmi les Juifs la représente de manière adéquate, et nous devrions donc la considérer comme illustration, telle qu’elle est venue à travers toute l’histoire.

On entrait en contrat de mariage, dans un voeu de mariage, habituellement sous la forme d’un contrat écrit entre celui qui devait être l’époux et celle qui devait être l’épouse, et ainsi ces deux étaient fiancés, et habituellement cela durait une année ; et c’était un engagement aussi formel que si les deux avaient été réellement mariés, et n’importe quelle infidélité de la part de l’un ou de l’autre aurait été considérée de la même importance que s’ils avaient été mariés. Durant cette année, elle était connue comme la fiancée, et l’était réellement. A la fin de l’année, l’homme venait pour la recevoir, et à partir de ce moment elle était sa femme. Puis s’ensuivait une fête somptueuse qui pouvait durer très longtemps, ceci n’était pas connu comme étant le mariage, mais la célébration du mariage, la fête du mariage. Les agissements du Seigneur avec l’Eglise sont dans ce sens : tout d’abord, pendant 1800 ans, l’Eglise fut fiancée au Fils de Dieu, puis Il alla dans un pays éloigné. Il promit

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tout d’abord que lorsqu’Il reviendrait Il recevrait pour Lui-même Son Eglise promise. Durant tout cet Age de l’Evangile, l’Eglise a été dans l’attente de Son retour et a eu la marque de Son Epoux, de Son saint Esprit. Lorsqu’Il vient pour la recevoir pour Lui-même, elle sera Sa femme, exactement comme dans le type – il n’y a aucune cérémonie nécessaire. Quel en est l’antitype ? Nous comprenons qu’à la Seconde Venue du Seigneur les fidèles de l’Eglise qui sont morts furent ressuscités et furent immédiatement reçus par le Seigneur, en sorte que les membres de cette partie de l’Eglise sont mariés au Seigneur aussitôt qu’ils sont reçus par Lui. Ils ne furent que fiancés auparavant, mais maintenant Il les a reçus pour Lui-même. Nous entrons et sommes changés en un clin d’oeil. Ceci fut représenté par les cinq vierges sages ; elles ne s’en allèrent pas toutes au même moment, mais se suivirent l’une l’autre. Ainsi en est-il pour nous. Nous serons changés au moment où nous mourrons et nous serons pour toujours avec le Seigneur. Ce sera le mariage de l’Agneau. C’est après cela que le Seigneur envoie le message à la Grande Foule, en disant : Bienheureux ceux qui ont été conviés ou invités au banquet des noces de l’Agneau. Cela prendra peut-être plusieurs jours ou semaines, ou une année ou plus pour cette fête somptueuse. A cette fête de noces, il y aura la Grande Foule, les vierges qui la suivirent, comme nous le lisons dans le Ps. 45.

GRANDE FOULE – Au sujet de qui est dans le Saint.

Question (1909) – Doit-on parler de la classe de la Grande Foule comme étant dans le Saint ?

Réponse. – Eh bien, je réponds que la classe de la Grande Foule n’est pas la classe de la Grande Foule avant d’avoir été chassée du Saint. Vous voyez ce que je veux dire. Tous ceux qui reçoivent le saint Esprit durant cet Age le reçoivent parce qu’ils font une consécration jusque dans la mort et qu’Il les admet comme s’ils devaient devenir des sacrificateurs. Jésus les admet mais, s’ils échouent dans l’accomplissement des conditions, ils ne seront pas dignes de rester comme sacrificateurs. Ils sont rejetés et ils vont dans le Pa rvis. Ainsi, quand l’un de ces membres vient à la place où il doit être dans la classe de la Grande Foule, et non pas de la Sacrificature Royale, cela signifie qu’il est hors du Saint. Mais tout d’abord, quand il fit sa consécration, il se consacra pour être Sacrificateur et avec toutes les intentions et desseins il fut traité de la même manière que les autres jusqu’au moment où il échoua à bien faire dans sa consécration .

GRANDE FOULE – Au sujet d’Abihu en tant que type

Question (1909) – De quelle manière, dans le type, Abihu  représenta-t-il la classe de la Grande Foule ?

Réponse. – Aaron avait deux fils ; nous lisons qu’ils servaient dans la charge de sacrificateurs, et qu’ils offrirent du feu étranger devant l’Eternel. Il n’est rien dit de plus que cela et nous devons deviner ce que cela signifie. Personne ne sait, mais nous croyons que c’est un type ; car, de même qu’Aaron était un type de notre Seigneur Jésus, ainsi les sous-sacrificateurs étaient un type de l’Eglise. Ainsi, ces deux qui offrirent du feu étranger

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et périrent en le faisant sembleraient représenter une classe. Soit une classe qui va dans la Seconde-Mort, je ne sais pas ; ou soit un qui représente cette classe, et un pour une autre classe, je ne sais pas. Il y eut un temps où je pensais que les deux ne pouvaient pas représenter ceux qui vont dans la Seconde-Mort .

Pourquoi ? Cela représenterait deux cinquièmes de toute la sacrificature, et impliquerait que deux cinquièmes du peuple consacré de Dieu échoueraient et iraient dans la Seconde-Mort . Mais, chers amis, j’ai pensé récemment que peut-être je n’avais pas pris le bon point de vue en cette affaire. Il se peut qu’il y en ait de très nombreux qui aillent dans la Seconde-Mort, plus nombreux que je ne l’aie supposé. Je me souviens de m’être félicité au sujet des brebis et des boucs qui représentaient des classes du peuple, les brebis de Son peuple, et les boucs, les autres. J’étais content qu’il y ait si peu de boucs. Mais lorsque j’ai parcouru la Palestine et regardé les troupeaux, j’ai remarqué  qu’il y avait presque autant de boucs que de brebis, et je me suis mis à douter de la valeur de cette illustration.

Ma pensée maintenant est que personne ne peut être de la Sacrificature Royale ou obtenir du tout la vie éternelle sans avoir la loi parfaite de Dieu, en aimant Dieu de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force, et son prochain comme soi-même. Et je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés, etc. Si c’est ce qui est exigé, et cela l’est, je me demande réellement combien respecteront ces exigences. J’ai senti le besoin d’être moi-même très consciencieux, en disant, “Mon âme, sois sur tes gardes”. Que ces deux représentent ou non ceux qui vont dans la Seconde-Mort, cela ne vous fera pas de mal d’être sur vos gardes. Ne soyez pas satisfaits avec ce qui pourrait être éloigné si peu que ce soit du critère divin pour votre propre coeur et votre propre vie.

GRANDE FOULE – Concernant la consécration.

Question (1909) – Qui sont ceux qui constituent laGrande Foule en dehors de ceux qui ont échoué à conserver leur voeu de consécration ? C’est-à-dire, ceux qui meurent avant le Temps de Détresse ?

Réponse. – Je ne comprends pas cette question. Je ne connais personne qui puisse être de la Grande Foule en dehors de ceux qui échouent à conserver leur voeu de consécration, lequel est un voeu de déposer volontairement notre vie humaine ; et si quelqu’un ne veut pas faire cela volontairement, la vie devra lui être reprise.

Avez-vous remarqué ce matin que nous avons montré comment notre Seigneur est monté dans les lieux élevés, comment Il donna à la maison de la foi les droits humains, lesquels Il avait achetés, et qu’Il les donna sous les termes et conditions qu’ils devraient être déposés ? Oui. Eh bien, ceux qui le font volontairement qui ont un coeur sincère et sont sérieux, ce sont eux qui sont les Plus-que-Vainqueurs. Et les autres, qu’en est-il ? Cela devra leur être enlevé, parce qu’il faut que cela soit terminé  pour passer au sceau de la Nouvelle Alliance, mais ils échoueront pour ce qui est de l’obtention du grand prix.

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GRANDE FOULE – Les choses qui y conduisent.

Question (1910) – Quelles sont les choses principales qui nous tireront du Petit Troupeau dans la classe de la Grande Foule ?

Réponse. – Ma Réponse serait, le manque de zèle, le manque d’amour pour Dieu, le manque d’amour pour les frères. Cela revient à dire, la froideur de la part de votre coeur. Mais, pour répondre et pour aller plus spécifiquement à la racine de la question, ce serait ceci : des petits péchés de votre part seraient les choses qui, le plus probablement, vous sépareraient du Petit Troupeau et vous donneraient votre part avec la Grande Foule.

Cette pensée est donnée en Apocalypse où il est dit, “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies”. Maintenant c’est le fait de blanchir  les robes qui nous donne la clé. Pourquoi eurent-elles besoin d’être lavées ? Parce qu’elles étaient souillées, etc. Les Ecritures nous disent que nous devrions garder nos robes sans souillure, afin que nous puissions être présentés sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Voici la différence : le Petit Troupeau sera la classe sans tache, etc. ; alors que la Grande Foule sera la classe dont les robes sont tachées, souillées et pas convenables pour être de la classe de l’Epouse. Appliquons ceci personnellement à vos affaires et aux miennes. Est-ce possible pour n’importe quelle personne chrétienne de vivre en sorte de ne jamais tacher la robe, et est-ce l’enseignement de la Bible ? Non, ce n’est pas l’enseignement de la Bible. Puisque vous avez un corps imparfait, vous, en tant que Nouvelle-Créature, loyale à Dieu, désireuse de faire Sa volonté, vous trouvez que vous ne pouvez faire toutes les choses que vous voudriez faire, et c’est pourquoi de temps en temps vous aurez une tache ou une souillure qui viendra sur votre vêtement blanc, lequel vous fut donné lorsque Dieu vous accepta en tant que Nouvelle-Créature en Christ. Vous ne pouvez vous empêcher d’avoir quelques taches ou souillures, en raison de l’imperfection, parce que vous devez utiliser ce corps  imparfait. Vous devez utiliser celui que vous avez et ainsi vous êtes sûrs de faire ces choses que vous ne désirez pas faire ; ou comme le dit notre frère épiscopal, et de manière très appropriée, “Nous avons fait ces choses que nous n’aurions pas dû faire, et nous n’avons pas fait ces choses que nous aurions dû faire, et il n’y a aucune aide en nous”. C’est vrai, je crois, de chacun de nous. Nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voudrions faire. Nous le savons tous, mais il n’y a pas d’excuse pour que nous n’en fassions pas l’effort. Dieu va surveiller l’effort, et c’est selon l’effort qu’Il va vous juger. Il juge le nouvel esprit, non pas la chair, car c’est le nouvel esprit qui est en jugement. Alors, maintenant, supposez que, en raison de la chair ou de l’ignorance, vous êtes surpris en faute, vous recevez une tache, qu’allez-vous faire ? C’est la question. Eh bien, ici le Seigneur a fait un arrangement, il y a un liquide de nettoyage et, s’il est appliqué il rend pur, comme nous le chantons parfois, “Son sang me purifie”. Ainsi les Ecritures déclarent, “Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché”. Il ne parle pas du péché originel, vous n’étiez pas de la classe des “nous” avant

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d’être venus sous le sang, et il avait purgé la responsabilité du péché originel. Après avoir reçu la robe de justice de Christ, qu’arriva-t-il alors ? Si nous faisons une tache nous devons immédiatement venir vers l’Avocat, comme nous le lisons, “Si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père même, Jésus-Christ le Juste”. Nous n’avons pas de Médiateur auprès du Père, il n’y a pas un seul mot à ce sujet dans toute la Bible .

Nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. Nous devons venir au Père par Lui, en implorant Son pardon pour ce péché.

Cet Avocat est notre Avocat en raison du fait qu’Il a un mérite personnel qu’Il peut nous appliquer, en l’appliquant premièrement  pour les péchés qui sont derrière, comme Il l’a appliqué aussi pour toute faiblesse et imperfection qui sont présentes, afin qu’Il puisse nous présenter saints et sans tache devant le Père. Mais ce sera cette classe, voyez-vous, cette classe, dont les membres désirent avoir leur robe blanchie, qui déplorent ne serait-ce qu’une seule tache sur la robe. C’est la classe pour laquelle l’Avocat fera le travail de purification.

Maintenant, laissez-moi revenir à votre propre expérience. Lorsque vous allez vers l’Avocat avec l’affaire, vous dites : Seigneur, Seigneur, c’est par faiblesse ou imperfection que j’ai manqué sur ce point, j’en suis triste, et je demande d’en être pardonné, que cela ne soit pas compté contre moi, parce que mon intention est droite, et je désire réellement faire Ta volonté dans mon coeur. Vous demandez le pardon pour ceci, et Il pardonne.

Vous dites, Seigneur, je ne ferai plus jamais ceci. Puis, peut-être un petit peu plus tard, cela peut être une année ou six mois, vous refaites la même chose. Vous dites : Oh, j’ai dit l’autre fois que je ne le ferai plus jamais, et maintenant j’ai honte d’aller vers le Seigneur et de Lui dire que je suis négligent. Que ferai-je ? Il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’être si désireux de la faveur du Seigneur et de Son sourire, que vous allez au Trône de la Grâce pour obtenir miséricorde. Mais certains ne le font pas. Ils disent : Oh, pas ce soir, pas ce soir, je ne peux pas prier ce soir. Ensuite ils vont au lit et dorment. Le jour suivant c’est sensiblement la même chose. Ils sont un peu plus loin du Seigneur, le nuage est un peu plus grand, et ils disent : J’essaierai de ne plus y penser du tout. Ainsi survient une accumulation de taches ; pour commencer ils les déplorent, mais ensuite ils ne les déplorent plus. Ils disent alors : je crois que je prenais tout cela trop sérieusement tout d’abord, je constate que tout le monde a ses taches. Nous ne les aimons pas et alors ils en viennent à vivre une vie négligente, et se préparent pour la Grande Foule. Vous voyez qu’ils devront laver ces robes avant d’être acceptés à la condition céleste. Si vous ne gardez pas la vôtre propre par une application constante au Trône de la Grâce céleste, les taches s’accumuleront, et la seule manière de laver vos robes se situera dans la Grande Détresse.

GRANDE FOULE – Qui destitue ses membres.

Question (1910) – Les Figures du Tabernacle, à la page 69 (p. 70, en français, édit. 1987), déclarent que la classe de la Grande Foule se retranche elle-même du Christ. Jean 15 : 2,

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“ Toute branche en moi qui ne porte pas de fruit, il la retranche ” semble indiquer quelque acte additionnel de la part de Dieu. S’il vous plaît, définissez les deux actes.

Réponse. – Eh bien, Dieu n’agit que parce que les autres agissent. Par exemple, Jésus dit, “Je suis le cep, vous les sarments ; tout sarment en moi qui porte du fruit, mon Père le nettoie afin qu’il porte plus de fruit. En ceci mon Père est glorifié , que vous portiez beaucoup de fruit”. Ce nettoyage, nous voyons que ce sont des épreuves et des difficultés de la vie, mais celles-ci ne sont que pour ceux qui sont des sarments en Christ. Maintenant, comment viennent-ils en Christ ? En faisant leur consécration. Et quelle était leur intention légitime ou leur dessein  lors de votre consécration ? Que vous soyez des porteurs de f ruit. C’est l’objet même de votre venue comme membre de la Vigne, le Corps de Christ. C’est pourquoi, si vous ne portez pas de fruit, si vous ne cultivez pas les fruits de l’Esprit, vous vous  marquez comme des exclus, vous vous retranchez vous-mêmes en raison de votre échec à produire les fruits que Dieu demande. Ensuite, Il sépare ceux-ci de Son Eglise d’Elus – le Corps de Christ élu.

GRANDE FOULE – Souffre-t-elle pour des péchés du monde ou du peuple ?

Question (1910) – La Tour de Garde du 15 juin fait une distinction entre le monde et le peuple. Devons-nous comprendre que la Grande Foule ne souffre que pour les péchés du peuple, ou la Grande Foule souffre-t-elle pour les péchés du monde ?

Réponse. – La Tour de Garde ne savait pas qu’elle faisait une pareille distinction. Je comprends que le peuple mentionné dans les Ecritures se rapporte au monde ; ainsi, si nous avons  fait une distinction de cette espèce, c’était involontaire. Il est très difficile d’écrire et d’éviter de se recouper quelque part dans vos écrits et de se souvenir de toutes les différentes attitudes de pensée, comment quelqu’un peut la considérer de ce point de vue, et d’autres de celui-là, et d’autres d’un autre point de vue. Il vous faut lire avec plus de soin et il faut que j’écrive avec plus de soin ; ainsi nous aurons chacun notre part .

GRANDE FOULE – Au sujet de la semence d’Abraham.

Question (1910) – La pensée que la classe de la Grande Foule est une partie de la semence spirituelle d’Abraham est-elle contenue dans la question concernant les Alliances ? Voyez la Tour du 15 février 1909.

Réponse. – Je ne sais pas ce qu’est la référence. Les questions  devraient toujours être indépendantes de quoi que ce soit ; alors, si la Tour n’est pas en harmonie, vous le remarquerez.

Mais je répondrai à la question sans me reporter à la Tour – “La classe de la Grande Foule est-elle une partie de la semence spirituelle d’Abraham ?”. Je réponds, oui, selon ma compréhension elle l’est, mais il y a deux façons de considérer la chose. Le type de la semence spirituelle était Isaac et Rebecca, Isaac représentant le Seigneur et Rebecca représentant l’Eglise, la classe de l’Epouse, le Petit Troupeau ; et ensuite dans le récit de la façon dont Rebecca fut appelée, vous vous souvenez que nous lisons

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que certaines servantes lui étaient données et qu’elles allèrent avec elle. Ces servantes, vous voyez, représentent la classe de la Grande Foule. Elles voyagèrent tout le long avec Rebecca ; elles n’étaient pas l’Epouse, mais “les vierges, ses compagnes” qui l’accompagnèrent. Il était ainsi habituel dans tous les incidents de l’Ancien Testament que partout où l’Epouse est mentionnée, il est également fait mention d’une jeune fille qui l’accompagne.  Il y avait les femmes de Jacob, et chacune d’elles avait une servante. C’était la coutume de l’époque. Ainsi nous lisons que Rebecca en avait au moins deux, sinon plus. Dans le Ps. 45, qui représente l’Eglise en tant qu’Epouse de Christ, nous déduisons  que l’Epouse est toute glorieuse à l’intérieur ; qu’elle sera amenée au Roi en habits de brocart. Puis nous lisons qu’il est question des vierges, les compagnes qui la suivent. Ces compagnes  de l’Epouse sont une partie de la maison. Ainsi, la classe de la Grande Foule est une partie de la maison. Mais prenez une autre illustration qui est donnée, la tribu de Lévi. Regardez en arrière et d’où elle venait. Vous vous souvenez de la nuit de la Pâque. Dans cette nuit le Seigneur passa au-dessus des premiers-nés d’Israël. Ensuite vous vous souvenez que, par conséquent, le Seigneur avait dit à Moïse : J’ai passé au-dessus et séparé les premiers-nés d’Israël, mais maintenant J’échange ceux-ci pour la tribu de Lévi. Depuis lors, la tribu de Lévi représentait tous les membres de cette classe des premiers-nés, et cette classe des premiers-nés représentait l’Eglise, car notre classe est appelée celle de l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les Cieux. Maintenant la maison entière des Lévites, voyez-vous, était représentative de cette classe des Premiers-Nés, cette Eglise des Premiers-Nés. Mais, parmi ces Lévites, il y avait deux classes. Du milieu des Lévites une sélection avait été faite d’un Petit Troupeau de Sacrificateurs – Aaron, et sa famille – et le reste était les serviteurs de cette famille sacerdotale. Ici nous avons une autre illustration du fait général que la maison de la foi comprend Jésus, la classe de l’Epouse élue et la classe de la Grande Foule, et ils sont tous l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les Cieux, et ils sont tous ceux qui sont épargnés ou séparés pendant la durée de cette nuit – dans le temps présent avant que le matin millénaire ne commence. Cette nuit couvre tout l’Age de l’Evangile, et tous ceux qui sont épargnés dans cette nuit étaient représentés dans la tribu de Lévi tout entière. C’est pourquoi la tribu de Lévi entière représente l’Eglise des Premiers-Nés, et ces deux classes sont le Corps Elu de Christ, ou l’Epouse de Christ, et d’autre part les serviteurs spirituels de l’Eglise, la classe de la Grande Foule.

GRANDE FOULE – Concernant la séparation du Petit Troupeau.

Question (1910) – Faites-vous une anticipation de la séparation extérieure de la Grande Foule et du Petit Troupeau, ou simplement une séparation en esprit, et une affiliation générale des deux classes en une assemblée jusqu’à la fin de la période de la Moisson ?

Réponse. – Je ne connais rien qui indique que le Seigneur

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fera une séparation entre le Petit Troupeau et la Grande Foule, pour autant que cela concerne une séparation de ces dernières en deux parties. Vous vous souvenez que nous avons montré dans les Etudes des Ecritures qu’Elie était un type de l’Eglise et que peut-être Elisée était un type de la classe de la Grande Foule, et par la suite de la classe des Anciens Dignes. Nous ne sommes pas sûr au sujet d’Elisée, mais nous sommes sûr au sujet d’Elie, parce que nous avons une preuve positive en Apoc. qu’Elie était un type de la classe de l’Eglise ; mais, si Elisée était un type de la classe de la Grande Foule, alors ce type semblerait prouver qu’il n’y aura pas de séparation parce qu’il y eut des offres fréquentes de séparation comme représentant des épreuves et des tests qui tendraient à les éloigner. Comme, par exemple, Elie dit à Elisée : Maintenant tu restes ici, le Seigneur m’a envoyé ici et là. Mais non, dit Elisée, je ne resterai pas ; où que tu ailles j’irai avec toi. Et ainsi il alla. Puis, une autre fois, au bout d’un certain temps Elie dit : Reste ici, le Seigneur m’a envoyé, et ainsi de suite. Mais Elisée alla avec lui partout. Et finalement Elie reconnut que, pour obtenir une bénédiction spéciale, Elisée dépendrait du fait qu’il serait avec lui jusqu’à la dernière minute. Elisée demanda à avoir une bénédiction spéciale – Ne puis-je pas avoir une bénédiction spéciale, donne-moi ta bénédiction . Elie répondit : Si tu es avec moi quand je serai pris, alors tu auras une bénédiction. En d’autres termes, si tu continues à être ferme, que tu persistes, et que tu n’es pas séparé par les épreuves le long du chemin, tu obtiendras une bénédiction  spéciale après que la classe d’Elie s’en sera allée. Et c’est exactement ce que nous devrions attendre. Vous vous souvenez alors de l’image que, lors de l’enlèvement d’Elie, son manteau tomba de lui pour Elisée et qu’Elisée s’en alla le ramasser. Le manteau est un symbole de puissance. Vous vous souvenez qu’Elisée mit le manteau d’Elie et eut certains pouvoirs d’Elie.

Lorsqu’il vint au Jourdain, il frappa la rivière avec le manteau et cela la divisa en sorte qu’il put la traverser à pied sec. Tout cela est symbolique de la mort de la classe de la Grande Foule – afin que ses membres puissent passer victorieusement par la mort qui est symbolisée par le Jourdain, après qu’ils aient eu avec eux le manteau d’Elie. Nous devrions comprendre que si tout ce qui arrive après la traversée du Jourdain est un type, c’est un type de ce que les Anciens Dignes feraient quand viendrait leur temps après que la Grande Foule sera passée au-delà du Jourdain de la mort .

GRANDE FOULE – Déchue de la marque de l’amour parfait.

Question (1910) – Celui qui a atteint la marque de l’amour parfait peut-il tomber dans la Grande Foule ?

Réponse. – Je pense qu’il pourrait ; je pense qu’il pourrait, non seulement tomber dans la Grande Foule, mais je pense qu’il lui serait aussi possible de tomber complètement. Que s’il avait atteint la marque de l’amour parfait, qu’il avait été un instructeur d’autres, il puisse être un réprouvé lui-même s’il n’avait pas maintenu son rang et sa relation avec le Seigneur

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GRANDE FOULE – Concernant le service en tant que Sacrificateurs .

Question (1910) – Les Sacrificateurs de la Grande Foule sont-ils dans le service des choses saintes ?

Réponse. – Non, ils ne sont pas des Sacrificateurs. Ils furent acceptés en tant que Sacrificateurs. L’image est double.

Mais la Sacrificature que Dieu fournit est une Sacrificature qui appa rtient au futur, c’est-à-dire la sacrificature spirituelle ; la Sacrificature Royale est future. Nous parlons maintenant de nous-mêmes comme de membres de la Sacrificature Royale, mais non dans le sens réel ; vous êtes maintenant des membres à l’essai pour voir si oui ou non vous serez dignes d’être des membres de la Sacrificature Royale. Les membres de la Sacrificature Royale seront ceux qui auront part avec Jésus dans Sa résurrection, la première résurrection. “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde-mort n’a point de pouvoir ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans”. Mais les membres de la classe de la Grande Foule sont ceux qui, après s’être consacrés et avoir proposé de prendre les étapes adéquates auxquelles ils sont appelés en tant que sacrificateurs, manquent de gravir ces étapes et c’est pourquoi ils ne seront pas des sacrificateurs dans le futur. Ils sont maintenant à l’intérieur avec nous, et ce n’est pas à vous ni à moi de déterminer qui est sacrificateur, et qui est en train d’accomplir son sacrifice de manière adéquate ; c’est au Seigneur de le déterminer. Dans cette assemblée certains seront des Sacrificateurs, et certains seront des Lévites qui n’atteindront pas à la dignité de la Sacrificature.

Mais ce n’est pas à moi ni à vous de faire la distinction ou de dire : Vous n’êtes pas un Sacrificateur, mais vous êtes un Lévite. Le Seigneur ne nous a pas donné une telle autorité. Ainsi, en ce moment, nous parlons de nous-mêmes ensemble. Vous vous êtes consacrés et vous continuez mais je ne sais pas si vous faites votre sacrifice convenablement ou pas, et vous n’en savez pas davantage au sujet du mien.

GRANDE FOULE – Concernant la perte des couronnes.

Question (1910) – Les mots suivants : “ Tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne”, s’appliquent-ils strictement à la classe de la Grande Foule ? Peut-on dire de ceux-ci qu’ils ont la couronne de vie ?

Réponse. – Je réponds qu’il n’y a au commencement aucune classe de la Grande Foule. Personne ne fut reçu en tant que membre de la classe de la Grande Foule. Chacun fut reçu en tant que Sacrificateur consacrant, et que chacun est élu au moment de la consécration. Une couronne fut assignée à un tel consacré. Le but de l’invitation était seulement qu’il puisse avoir une couronne. Mais la question est : maintiendrait-il son droit à cette couronne en étant un Plus-que-Vainqueur ? S’il le fait, cela signifiera qu’il continue à être un membre de la classe de la Sacrificature à laquelle il fut invité, car nous sommes tous appelés pour une seule espérance de notre appel. Mais s’il échoue à devenir un Plus-que-Vainqueur, alors il cesse d’être de cette classe du Corps de Christ, la classe du Petit Troupeau et, en ces-

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sant d’être de cette classe, il perd son droit à une couronne. Mais la couronne était là lorsqu’il se consacra car personne ne peut être accepté pour autre chose qu’une couronne.

GRANDE FOULE – Le Réveil de la Grande Foule.

Question (1910) – Est-ce votre compréhension que depuis 1878 tous les consacrés qui sont fidèles passent immédiatement au moment de la mort sur un plan spirituel dans l’au-delà, et ceci comprend-il certains membres de la Grande Foule ? Et comprenez-vous que certains parmi les membres de cette Grande Foule qui sont morts avant la période de Moisson présente furent réveillés à cette date ? Et si cela est vrai, comment cela s’harmoniserait-il avec la parabole des vierges sages et folles ?

Réponse. – Je réponds : je ne connais rien dans l’Ecriture qui puisse nous donner une base adéquate pour atteindre à une conclusion, et je ne sais pas s’il est très important que vous arriviez à une conclusion. Celle que vous et moi désirons établir est que nous affermissions notre appel et notre élection, que nous tentions de nous maintenir hors de la classe de la Grande Foule, et que nous essayions d’entrer dans celle du Petit Troupeau. Je ne peux voir aucune différence pour n’importe qui parmi nous, que les membres de la Grande Foule aient été réveillés en 1878 ou non. Au sujet du Petit Troupeau nous comprenons que, à partir  de cette date, tous ceux qui étaient des membres du Corps de Christ ont expérimenté un changement ; mais pour ce qui est de ceux de la Grande Foule, nous ne voudrions pas entreprendre une Réponse.. Nous ne savons pas. Nous sommes plutôt enclin à penser que non, mais nous n’avons pas de base sur laquelle répondre.

GRANDE FOULE – A Couru pour le prix et l’a perdu .

Question (1911) – Y en aura-t-il certains parmi la classe de la Grande Foule qui ont couru pour le prix et l’ont perdu, et ensuite sont allés dans la classe de la Grande Foule ?

Réponse. – Nous répondons oui ; selon notre manière de comprendre, ils seront tous dans cette classe – tous ceux qui commencèrent par courir. Certains d’entre eux n’ont pu courir qu’un pas ou deux, mais la course pour le prix me semble commencer  juste à la porte. A la minute même où nous entrons par la porte, nous commençons à courir ; vous êtes sur la piste de course et tous courent depuis ce point. Que vous couriez vite ou lentement, vous êtes sur la piste de course et tous entrent par la même porte. Comme le dit l’Apôtre, “Nous sommes appelés pour une seule espérance de notre appel”. Dieu n’a appelé personne  pour être de la classe de la Grande Foule. Et qui que ce soit qui est appelé dans cet Age est appelé à être de la classe du Petit Troupeau. Certains vont dans la classe de la Grande Foule; il y aura ceux qui ont commencé par être de la classe des consacrés,  qui ont décidé de tout donner, qui ont fait tout cela au commencement de la course, puis qui tombent ; ceux-là doivent aller, soit dans la classe de la Grande Foule, ou pire, dans celle de la Seconde-Mort .

GRANDE FOULE – La Consécration n’est pas la course.

Question (1911) – Y en aura-t-il parmi les membres de la

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Grande Foule qui ont fait une consécration et ne coururent jamais pour le prix ?

Réponse. – Je ne pense pas que personne puisse répondre à cette question à part le Seigneur ; mais je suppose qu’il n’y en a point dans la classe de la Grande Foule qui n’ait pas fait le début de la course.

GRANDE FOULE – Engendrement.

Question (1911) – Est-ce correct de dire que la classe de la Grande Foule est engendrée à la nature divine en voyant que seul le Petit Troupeau est né à la nature divine, immortelle ? S’il vous plaît, expliquez les enseignements scripturaux sur l’engendrement du saint Esprit.

Réponse. – Je pense qu’il est tout à fait juste d’utiliser cette expression, “engendré à la nature divine”. Je l’ai changée, cependant, dans “l’Aurore”, pour rendre comme ceci : “engendré  à la nature spirituelle”, mais je l’ai fait, non pas parce que j’ai pensé que c’était nécessaire de le faire, mais parce que j’ai pensé rendre plus facile à certains la compréhension de la pensée.

L’engendrement est à une certaine nature, exactement la même que celle à laquelle nous sommes appelés pour une seule espérance de notre appel. L’engendrement du saint Esprit est le même engendrement dans tous les cas, mais s’il a un certain effet, ou développement, le résultat sera la nature divine ; et s’il prend un autre aspect, ou développement, le résultat sera la nature semblable à celle des anges. Nous pensons que cela est bien illustré par le fait que ceux qui sont engendrés de la chair peuvent naître soit du sexe masculin soit du sexe féminin. Le même engendrement peut avoir pour résultat que l’enfant soit du sexe masculin ou du féminin ; ils ne s’ensuit pas, alors, que nous devons dire que ce dernier est engendré pour être du sexe féminin ou engendré pour être du sexe masculin. L’engendrement est le même dans tous les cas. Ainsi en est-il de l’engendrement du saint Esprit ; ils sont tous d’un seul engendrement, tous par un seul Père, et tous de la même espèce. Mais de même que certaines choses dans le corps humain tendent à déterminer s’il sera du sexe masculin ou du féminin, après la fin du processus de l’engendrement, ainsi en est-il de l’engendrement spirituel ; après que l’engendrement de l’Esprit ait été accompli, certaines conditions, etc, tendent à déterminer si celui qui l’a reçu sera né du milieu des morts à la nature divine ou à la nature spirituelle comme celle des anges, et nous trouvons ce facteur déterminant clairement écrit dans les Ecritures comme étant avec nous-mêmes. Dans la proportion où vous et moi serons fidèles envers Celui qui nous a appelés et aux termes et conditions, nous affermirons notre appel et notre élection. Cet appel, cette élection, cet engendrement, lesquels nous devons assurer, est un appel à la nature divine. Si nous manquons de l’affermir dans le sens le plus élevé du mot, il y a encore une possibilité d’une naissance à une nature inférieure par le même engendrement de l’Esprit ; ou il y a encore une possibilité d’être complètement rejeté dans la Seconde-Mort.

Une autre illustration, vous vous en souvenez, apportée à notre attention dans la Tour de Garde, est celle des abeilles.

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Dans l’élevage des abeilles il semble qu’il y a trois classes d’abeilles ; il y a l’ouvrière, le bourdon et la reine, et ceux-ci sont tous engendrés de la même manière à l’origine ; mais que la cellule transforme ou non l’une ou l’autre dépend de certain traitement subséquent. Quand les abeilles désirent faire une abeille reine, apparemment elles donnent à cette larve de la nourriture de plus en plus nourrissante jusqu’à ce qu’elle devienne une abeille reine, d’une plus grande taille, entièrement distincte des autres abeilles. Mais je pense que nous pouvons en apprendre une leçon ; que ceux qui se nourrissent le plus de la nourriture spirituelle ont la meilleure chance d’obtenir la position royale.

Le Seigneur nous l’a donnée en abondance, et nous sommes tous appelés à être de cette classe d’abeilles royales, et de celle de la reine ; comme classe – la classe de la reine nous convient joliment bien, puisque le Seigneur Lui-même est Roi. Nous devons être Sa reine. Ainsi, que nous devions être de cette classe ou non, cela dépend largement de la manière avec laquelle nous assimilerons les Vérités que le Seigneur nous a données, et l’assimilation inclut aussi notre usage des bénédictions  et des faveurs qui nous parviennent. Ainsi, ayant tous un seul engendrement, cela dépendra beaucoup de nous, de la manière avec laquelle nous utilisons les occasions favorables et les bénédictions variées.

GRANDE FOULE – Concernant participation dans la Première Résurrection .

Question (1912-Z) – La Grande Foule aura-t-elle part à la Première Résurrection ?

Réponse. – Ceux de la Première Résurrection vivront et régneront avec Christ pendant mille ans (Apoc. 20 : 4, 6). C’est pourquoi ceux de la Grande Foule n’auront aucune part quelconque dans la Première Résurrection. L’Apôtre Paul parle de la résurrection de Christ – “pour [que je puisse] le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort” (Phil. 3 : 10). C’est la Première Résurrection.

Il y a, cependant, deux autres passages des Ecritures qui incluent la Grande Foule : Héb. 12 : 23, où l’Apôtre parle de l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les cieux, et Apoc. 21 : 27, où il est fait mention de ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau. Tous atteindront  la vie sur un plan spirituel, ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de l’Agneau, et le Seigneur a dit qu’Il n’effacerait le nom d’aucun des Plus-que-Vainqueurs – Apoc. 3 : 5.

Les membres de la Grande Foule sont-ils Plus-que-Vainqueurs ? Oui. Dieu n’a aucune bénédiction à donner à ceux qui ne sont pas des vainqueurs. Quelle est la différence entre la Grande Foule et le Petit Troupeau ? La différence est que le Petit Troupeau est composé de ceux qui sont plus que loyaux à Dieu. La Grande Foule sera loyale à Dieu en ce sens que ses membres ne retiendront pas leur vie quand l’épreuve viendra. Ses membres périront plutôt que de renier le Seigneur ; et c’est ainsi qu’ils expérimenteront la destruction de la chair. Mais ils ne

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s’avancèrent pas avec suffisamment de zèle pour mener à bien leur consécration. Ils furent loyaux envers Dieu, mais ils ne firent rien de plus que de maintenir leur loyauté. Ensuite, nous avons la déclaration de notre Seigneur telle qu’elle est enregistrée en Jean 5 : 28, 29 : “Car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie”. Ceci comprendra aussi bien le Petit Troupeau que la Grande Foule ; les deux classes obtiendront la vie éternelle.

Si cette déclaration comprend les Anciens Dignes, alors elle signifie trois classes : le Petit Troupeau, la Grande Foule et les Anciens Dignes, bien qu’il y aura différents plans de perfection – perfection humaine, puis la perfection qui sera comme celle des anges et, pour finir, la perfection qui viendra à ceux qui seront comme Christ, à savoir celle de la nature divine .

GRANDE FOULE – Non montrée dans la pyramide.

Question (1912-Z) – N’y a-t-il rien dans la Grande Pyramide pour représenter la Grande Foule – les compagnes vierges de l’Epouse qui la suivront ? (Ps. 45 : 14). Nous comprenons que votre interprétation enseigne que la Chambre de la Reine représente symboliquement ceux qui atteindront la perfection sur un plan humain, et la Chambre du Roi symboliquement représente ceux qui atteindront la nature divine. La Grande Foule n’est-elle pas montrée dans la Pyramide ou avez-vous négligé d’appeler l’attention sur le trait qui la symbolise ?

Réponse. – Dieu, durant cet Age de l’Evangile de presque dix-neuf siècles, a appelé l’Eglise à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité. Durant l’Age suivant, sous le Royaume du Messie, Il ouvrira un chemin de rétablissement et ramènera à la perfection terrestre tous ceux qui seront désireux et obéissants parmi l’humanité. Dieu n’a appelé qui que ce soit pour être de la classe de la Grande Foule. Ceux qui, finalement, seront de cette classe, “sauvés comme à travers le feu”, recevront une récompense pour laquelle ils ne furent jamais appelés, ou invités. Il n’y a qu’un seul appel durant cet Age ; comme nous le lisons, “Vous êtes appelés pour une seule espérance de votre appel” (Eph. 4 : 4).

Cet appel était en vue du sacrifice de soi – à marcher dans les traces de Jésus. Ce ne fut qu’en faisant cette Alliance de sacrifice  que certains parmi nous furent acceptés et engendrés du saint Esprit ou privilégiés de nous appeler les élus de Dieu. En vue de ces choses, il semblerait tout à fait approprié que la Grande Pyramide ne montre pas une place pour les membres de la Grande Foule, bien qu’ils aient pu être appelés à une place semblabl e .

L’Antichambre, comme nous l’avons déjà montré, marque les expériences de l’Eglise dans l’Ecole de Christ, lesquelles sont nécessaires avant que quiconque puisse passer, par la puissance de la Première Résurrection, dans la perfection divine symbolisée par la Chambre du Roi. Nous pouvons donc supposer que la classe de la Grande Foule tout entière vient dans cette Antichambre ou Ecole, mais que seuls les “fidèles jusque dans la mort” passent au-delà sous la plaque de granit jusque dans la Chambre du Roi.

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GRANDE FOULE – Engendrée de l’Esprit, les Lévites, le Parvis .

Question (1912) – S’il vous plaît, au sujet de la Grande Foule “ engendrée de l’esprit” – expliquez les Lévites-antitypes comme étant opposés au fait que le Parvis est la condition justifiée.

Réponse. – Dans le Tabernacle, le Parvis représente une condition pas encore parfaite ou complète dans le temps présent. Laissez-moi illustrer ceci dans notre expérience spirituelle. Nous supposerons que nous appartenons au Camp, et tout au loin dans l’arrière-plan se trouve le Tabernacle avec ses courtines et toutes les autres choses que je n’ai pas besoin de décrire à une classe d’Etudiants de la Bible. Avant peu de temps nous nous dirions que nous avions le désir de traverser, et nous apprenons qu’il y en a certains qui y sont des serviteurs spéciaux, et nous souhaitons avant peu devenir l’un des serviteurs de Dieu en relation avec le Taberacle. Nous réalisons cependant que nous sommes des pécheurs et donc imparfaits, mais nous nous tournons tout de même vers Dieu, nous marchons vers le Tabernacle, et notre justification peut être considérée comme ayant eu son commencement à partir du moment même où nous nous sommes tournés vers le Tabernacle. Nous sommes encouragés à rechercher “ce qui est droit”, et il est droit et juste que nous ayons cette attitude envers Dieu ; c’est pourquoi nous prenons  le droit chemin ou la voix de la justification. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui disent que Dieu n’est pas loin de chacun d’entre nous, mais l’écrivain inspiré dit que nombreux sont ceux qui “cherchent Dieu, s’ils pouvaient en quelque sorte le toucher en tâtonnant et le trouver”. Ceux qui quittent le Camp pour venir dans le Parvis du Tabernacle recherchent Dieu en tâtonnant avec le désir de Le trouver. Quand ils arrivent à la clôture du Tabernacle ils trouvent qu’il n’y a qu’une seule entrée (la Foi dans le Seigneur Jésus-Christ), et que ce seul chemin est le seul moyen de s’approcher du Tabernacle. Ils entrent et, au moment d’entrer, ils doivent passer l’Autel d’Airain du Sacrifice avant de pénétrer plus loin dans l’enclos. La personne qui voit autant que cela voit plus que jamais auparavant sur le sujet.

Mais il ou elle n’est pas encore au Tabernacle proprement dit. Ceux qui sont arrivés jusque-là doivent se souvenir qu’ils doivent  encore avancer un peu plus. Au niveau de cet Autel ils ont vu le fait que Dieu a pourvu à un chemin pour sortir du péché. Après avoir reconnu ceci, ils peuvent s’arrêter là pendant une période plus ou moins longue. Un danger est que certains sont satisfaits avec cette portion au point de s’asseoir là et de s’en contenter. Il est bon que nous remerciions Dieu d’avoir pris cette disposition pour le salut, mais il faut encore progresser sur une certaine distance. Qu’y a-t-il après que l’on ait vu cet Autel et sa signification ? Le pas suivant est d’arriver à la Cuve, et c’est de cette Cuve qu’ils s’approchent ensuite. Que trouvent-ils ? De l’eau ! Sûrement ceci signifie la Purification. Oh ! de débarrasser la souillure de la chair et de le faire – ou plutôt de le laisser faire – autant que possible en accord avec Dieu ! Ai-je fait du mal à quiconque ? Des questions semblables à celle-ci, c’est à

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nous-mêmes que nous devons les poser et y répondre. C’est l’attitude de ceux qui ont atteint la Cuve pour la Purification. Nous pouvons nous purifier au niveau de la Cuve, mais nous ne sommes pas encore venus complètement à Dieu. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ? C’est la question suivante qui vient à la pensée de ceux qui ont atteint cette Cuve. Nous demeurons dans une condition justifiée aussi longtemps que nous continuons dans notre marche, et nous sommes de plus en plus en accord avec Dieu et de plus en plus justifiés, si nous pouvons le dire ainsi, à chaque pas de cette marche en avant. Nous arrivons maintenant à la Porte du Tabernacle et nous nous présentons comme Sacrifices, comme cela est représenté par le Bouc par exemple. “Présentez vos corps” est l’injonction qui  nous vient maintenant. Quand nous avons fait cela, nous avons fait tout ce qu’il est en notre pouvoir de faire. Il n’y a rien de plus que nous puissions faire après cette présentation de notre corps comme Sacrifice dans ce sens. Mais nous ne sommes pas justifiés par cette action. Rien par nous-mêmes ne peut nous justifier car notre Justification n’est pas par des oeuvres. “C’est Dieu qui justifie”. Et il n’y a qu’un seul chemin, notamment ce chemin par LUI qui est le CHEMIN, la VERITE, et la VIE. Il doit être notre Avocat quand nous nous présentons à la Porte du Tabernacle, et disons : “Voici, Seigneur, je me donne moi-même”, alors c’est le moment pour Dieu de mettre en opération l’arrangement gracieux qu’Il a fait antérieurement et, à ce moment et ensuite, le Souverain Sacrificateur devient notre Avocat. Quand Il applique Son Mérite, le Sacrifice est accepté. A ce moment nous sommes justifiés, et ensuite, comme conséquence, le Père céleste nous reçoit par le saint Esprit et nous sommes engendrés du saint Esprit comme Nouvelles-Créatures.

Les Nouvelles-Créatures sont maintenant dans le Tabernacle ; elles ont passé sous ce Premier Voile, et elles devraient jouir de la lumière qui vient du Chandelier, et de la Table des Pains de Proposition et de l’Autel d’or, et ensuite à la fin de la vie elles devraient passer au-delà de ce Second Voile – la Résurrection, et devraient arriver de l’autre côté de ce Voile en sécurité. Tout ceci est dans la vie présente. Tous ceux qui s’approchent de Dieu en croyant dans l’oeuvre de Jésus et qui se confient dans le Sacrifice précieux sont dans une position de justification à l’essai mais ne sont justifiés que lorsqu’ils ont fait une complète consécration au Seigneur. Ils sont justifiés au privilège de s’approcher, mais ils n’ont pas le privilège d’être des Sacrificateurs; ils ne peuvent pas venir dans la faveur complète de Dieu sans continuer encore. Supposez que quelqu’un soit allé aussi loin que la Cuve et qu’il ait alors commencé à se dire qu’il avançait trop rapidement, et qu’il s’arrête encore en se persuadant qu’il doit arrêter ce rapide progrès en considérant les choses tranquillement et en souhaitant rester en cet endroit pour un certain temps avant de continuer jusqu’à la Sacrificature ; celui-ci n’aura jamais achevé sa Justification. Sa Justification n’est jamais complètement achevée parce qu’il n’a jamais pris la dernière étape par laquelle cette Justification est vitalisée. C’est l’étape de PLEINE CONSECRATION. Après avoir erré de cette

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manière pendant un certain temps sans signe de continuer sur cette voie, certains se refroidissent et sortent du chemin et peut-être complètement hors du Parvis. Cela représente l’utilisation du Parvis dans les temps présents. Quand on arrive à la fin de cet Age et à la perfection des saints à ce moment-là, ceux qui se sont approchés de Dieu avec sincérité durant cet Age, et qui sont venus jusque-là, seront acceptés. Le reste ne sera plus justifié de cette manière, mais sera avec le reste du monde dans l’attente des bénédictions de l’Age suivant. Le Parvis sera vidé, pour ainsi dire, et tous ceux qui sont entrés pleinement dans le Très-Saint resteront alors comme Membres du Corps de Christ.

A la fin de cette période une distinction sera faite entre ceux qui ont été trouvés dignes et ceux qui ne l’ont pas été. Ceux qui ont été trouvés dignes passeront dans le Très-Saint pour y être à jamais avec le Seigneur, mais les autres qui n’ont pas été trouvés dignes en seront exclus et ils appartiendront à la seconde assemblée. Ils ont encore la Justification. Ils l’ont reçue au moment où ils ont passé le Premier Voile de Consécration – au moment où Jésus-Christ devint leur Garant. Ils ne peuvent pas être parmi les Elus. Ils sont des Lévites. Ces positions représentent l’attitude de deux classes. Toute la classe des Lévites représente la condition du Parvis ; toute la classe de Sacrificateurs, la condition Elue.

GRANDE FOULE – Dans le Saint ou le Parvis .

Question (1912) – Quelqu’un qui est entré dans le Saint comme Sacrificateur peut-il jamais, dans l’Age de l’Evangile, retomber dans la Grande Foule ou dans la condition du Parvis ?

Réponse. – Ceci montre un malentendu – La Grande Foule n’est pas dans le Pa rvis. Ceux qui sont dans le Parvis en ce moment sont ceux qui sont dans une condition justifiée à l’essai – les membres de la Grande Foule ne sont pas dans le Parvis. A la fin de cet Age, il n’y aura plus de justification à l’essai. Il n’y aura personne dans la condition du Parvis, à part ceux qui sont réellement justifiés. Si la Grande Foule sera exclue de la gloire de la charge de Sacrificateur, à la fin de cet Age, elle devra alors servir dans le Parvis comme Lévites de l’Age suivant. Mais ceux qui sont dans le Parvis maintenant, durant cet Age, ne sont que ceux qui sont dans une condition justifiée à l’essai.

GRANDE FOULE – Le Saint.

Question (1912) – Est-ce que quiconque peut être de la classe de la Grande Foule parmi ceux qui n’ont jamais été de la condition typifiée par le Saint du Tabernacle ?

Réponse. – Non, ils ne pourraient pas être de la classe de la Grande Foule, à moins d’être entrés dans le Tabernacle – seuls ceux qui ont fait la consécration, et que ces consécrations ont été acceptées, sont comptés à l’essai comme membres du Corps  de Christ. Si, après être entrés dans le Saint ils manquent d’avoir l’Esprit de Christ, manquent d’être exercés par Son Esprit, la fin montrera qu’ils n’ont pas retenu leur position dans le Corps de Christ ; mais personne n’est compétent pour décider de ce point maintenant. C’est la Résurrection qui révélera la décision du Maître.

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GRANDE FOULE – Devrions-nous avoir peur d’en faire partie ?

Question (1913) – Tout en réalisant que la peur vient de l’Adversaire, serait-il inapproprié de s’attendre à ce que nous ayons quelque indication sûre dans notre propre coeur que nous avons glissé dans la classe de la Grande Foule, ou que nous avons rendu sûrs notre appel et notre élection à ce moment tardif de la Moisson ?

Réponse. – Ma pensée serait que votre tête est pauvre et imparfaite, et qu’il en est ainsi de la mienne également ; que vous ne puissiez pas jongler suffisamment avec toutes vos pensées pour savoir où vous en êtes. Si vous essayez de la sorte de couper les cheveux en quatre à votre sujet, la meilleure chose est de dire, je connais les termes et conditions, est-ce que je vis le mieux que je peux selon ces termes et conditions ? Si vous pouvez vous dire, je fais tout ce que je peux pour accomplir mon voeu de consécration, vous ne pouvez faire plus, donc faites ceci et laissez aller les choses. Dites-vous à vous-même : “Celui qui nous a appelés est fidèle, qui aussi le fera” ; si vous faites votre part le Seigneur fera Sa part – c’est tout, inutile d’en dire davantage. Si vous étiez de la classe de la Grande Foule, il est probable que vous ne réaliseriez pas du tout ceci. Je dirai simplement ceci : Avez-vous fait une consécration au Seigneur ? Oui ; faites-vous de votre mieux ? Oui ; pensez-vous que vous pourriez faire mieux ? Oui ; eh bien, essayez et faites un peu mieux.

GRANDE FOULE – Le Développement de ses Membres.

Question (1913) – La classe de la Grande Foule a-t-elle été développée tout au cours de l’Age de l’Evangile, ou sortira-t-elle dans sa totalité du Temps de Détresse ?

Réponse. – Nous avons déjà répondu à cela dans les Etudes dans les Ecritures, et peut-être qu’une seconde lecture en donnera une meilleure lumière. Le fait est que la Grande Foule ne doit pas vous être connue, ni à moi, ni à aucun autre individu.

Il n’y aura aucune classe semblable avant que le Seigneur n’en ait pris la décision comme cela est représenté dans la parabole. Il est représenté comme ayant donné certains talents à Ses Serviteurs, et à Son retour Il fait les comptes avec les Serviteurs, et ceci signifie l’Eglise. Certains seront dans une classe, et d’autres dans une autre. Cette classification affectera les morts aussi bien que les vivants. Par la providence de Dieu, certains ont pu expérimenter la détresse qui appartient à la seconde classe, durant l’Age de l’Evangile. Nous ne pouvons pas déterminer qui sont ceux qui appartiennent au Petit Troupeau.

GRANDE FOULE – Concernant 1914.

Question (1913) – Pensez-vous que ceux qui vivront au-delà de 1914 iront dans la classe de la Grande Foule ?

Réponse. – Je ne sais pas, et ma pensée, ou mes suppositions, n’auraient aucune valeur. Je pense que moins nous spéculons mieux cela vaut. Au sujet de 1914, nous avons quelques raisons de croire que c’est une année très importante. Nous n’avons jamais rien avancé qui indique que notre vue en la matière était infaillible. Je ne sais pas positivement si les Temps

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des Nations se termineront en octobre 1914, ou à n’importe quel autre moment particulier. Nous pensons qu’il y a une forte raison de croire que les Temps des Nations se termineront en octobre 1914. Nous le donnons comme étant notre opinion, et nous vous en présentons la raison scripturale. Certains peuvent croire et d’autres pas. C’est notre pensée et, si elle est correcte au sujet de ce moment, ou peu après, un grand Temps de Détresse viendra sur le monde. Non pas un feu qui brûle littéralement, mais un feu symbolique, en ce sens que le monde passera à travers des expériences ardentes au milieu desquelles le Royaume du Messie sera établi .

GRANDE FOULE – Son Expiation pour le Péché.

Question (1913) – Est-ce votre pensée que les membres de la Grande Foule expient partiellement les péchés volontaires commis contre l’Eglise pour autant que cela concerne la Justice, afin qu’ils puissent sortir de la tombe ?

Réponse. – Je ne l’exprimerais pas de cette manière. Je l’exprimerais de la manière où elle est dans la TOUR DE GARDE ou L’AURORE ; je pense que c’est mieux. Il se peut que ce frère ait raison, mais je n’aime pas la manière de l’exprimer. Si vous lisez de nouveau ce qui est dans la TOUR DE GARDE, c’est ce que je préfère. Sur la plupart de ces questions doctrinales, je préfère ne pas dire, soit à des Conventions ou dans des lettres privées, quoi que ce soit d’autre que ce qui est dans la TOUR DE GARDE, parce que je trouve que certains des chers frères sont enclins à dire, oh, et bien, c’est ce que frère Russell avait l’habitude de croire, c’est ce qui est dans l’AURORE et dans la TOUR DE GARDE, je sais mais, depuis lors, il a changé d’avis ; il m’a écrit une lettre spéciale, mais je l’ai entendu dire lors d’une réunion cette année ceci et cela. Je comprends que même l’un des Pèlerins a dit pourquoi frère Russell avait changé d’avis. Je désire dire que lorsque frère Russell changera d’avis, il le fera paraître dans la WATCH TOWER ; il désire que vous le sachiez tous. Vous le lisez exactement dans la [TOUR DE GARDE]. Je le déclarerai avec autant de clarté que possible et, si je ne peux pas le rendre assez clair dans ce journal, je craindrais de ne pouvoir le faire ici.

GRANDE FOULE – Changement.

Question (1913) – Ceux qui sont de la classe de la Grande Foule sont-ils changés au moment de la mort dans le temps présent ?

Réponse. – Comprenons-nous que les membres de la classe de la Grande Foule sont changés au moment de leur mort ? Je ne crois pas. Selon ma  compréhension, la classe du Petit Troupeau constituera la Première Résurrection ; comme nous le lisons : Bienheureux et saint celui qui a part à la Première Résurrection : Ils seront Rois et Sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec Lui mille ans. C’est la Première Résurrection. Je comprendrais que la classe de la Grande Foule ne sera pas changée avant que la classe de l’Eglise, la compagnie du Petit Troupeau, soit toute achevée de l’autre côté du Voile.

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GRANDE FOULE – Son changement.

Question (1913) – A quel moment environ la classe de la Grande Foule sera-t-elle glorifiée ?

Réponse. – Je pense peu après que le Petit Troupeau aura été glorifié et que le grand Temps de Détresse sera venu sur le monde en général, dans lequel les membres de la classe de la Grande Foule seront parmi les premiers à participer, après qu’ils auront tous terminé, ils seront glorifiés et amenés en présence du grand Roi, comme cela est décrit dans le Ps. 45.

GRANDE FOULE – De ce côté du voile.

Question (1913) – Y a-t-il une classe de la Grande Foule de ce côté du Voile et y a-t-il quelque séparation entre le Petit Troupeau et la Grande Foule de ce côté du Voile ?

Réponse. – Nous avons essayé de dire hier soir qu’il n’y a pas de séparation, qu’il n’y a pas deux classes dans le temps présent, et il serait très déplacé que vous ou moi, ou n’importe qui d’autre parmi le peuple de Dieu essaie de dire, celui-ci appartient à la Grande Foule et celui-là au Petit Troupeau.

Personne ne peut décider, si ce n’est le Seigneur Lui-même, et ceci, apparemment, est laissé pour l’extrême fin ; donc nous pensons que ce serait tout à fait incorrect de parler de deux classes dans l’Eglise : “Vous êtes tous frères”. Tous viennent sous un seul nom. Cherchez à rendre sûrs votre appel et votre élection. Aucun homme ne peut savoir ni dire si vous courez bien dans la course. Seuls Dieu et vous savez combien vous êtes loyaux, et l’Apôtre nous encourage afin que nous soyons pleinement confiants concernant notre bonne manière d’agir. Vous vous souvenez qu’il dit, c’est peu de chose que je sois jugé par vous ou n’importe quel homme. Oui, en vérité, je ne me juge pas même moi-même. Je pourrais avoir un faux jugement de moi-même et dire, tu n’appartiens pas au Petit Troupeau ou dire, sûrement tu appartiens au Petit Troupeau. Ainsi, ce serait peu de chose que nous soyons jugés les uns par les autres ou par nous-mêmes. Il n’y en a qu’un qui juge, c’est Dieu Lui-même, et Il prendra Lui-même la décision. Personne d’autre n’est compétent pour le faire. Nous faisons bien d’éviter tout semblable jugement.

Aidez-vous les uns les autres, encouragez-vous les uns les autres, montrez-vous les conditions et les termes et tout cela, les uns aux autres, et ne vous jugez pas les uns les autres.

GRANDE FOULE – Quelle part dans l’Assemblée générale.

Question (1913) – Pour ce qui est de l’assemblée générale et de l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les cieux, l’Eglise de ce texte comprend-elle la Grande Foule et quand le texte s’applique-t-il ?

Réponse. – Cette question, nous l’avons eue au début de notre service. Elle comprend en effet, comme nous l’avons montré, la classe de la Grande Foule, et s’applique au temps présent. Cela revient à dire que l’Apôtre parle du rassemblement de l’Eglise. L’assemblée générale, croyons-nous, est maintenant en cours, exactement de la même manière que cette Convention s’est poursuivie maintenant pendant deux jours ; certains sont venus samedi matin, certains le soir, et certains viennent seulement d’arriver. Je viens d’en voir certains arriver juste mainte-

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nant avec leurs valises. Ainsi, il y a un rassemblement ici et on y est venu ensemble graduellement. C’est exactement de cette manière que Dieu rassemble, dans la Première Résurrection,

l’Eglise des Premiers-Nés. Le Premier-Né de l’Eglise, Jésus la Tête, alla dans la gloire il y a 1800 ans, mais le rassemblement de l’Eglise, qui est Son Corps, nous comprenons, a lieu durant ce temps de Moisson. Ceux qui dorment en Jésus seront les premiers à être changés, ensuite nous, qui sommes vivants et restons, devons être changés graduellement, chacun dans son propre ordre, jusqu’à ce que tous les membres de l’Eglise aient expérimenté le changement. Et ce même processus de rassemblement de l’Eglise des Premiers-Nés comprendra la classe de la Grande Foule, et tous ceux qui viendront comme partie du rassemblement de l’assemblée générale de l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les cieux. Leurs noms ne sont pas tous écrits dans le Livre de Vie de  l’Agneau, parce que ceux dont les noms sont écrits sont la classe spéciale, la classe de l’Epouse. Leurs noms sont écrits à partir du moment où ils firent premièrement leur consécration, et le Seigneur a dit qu’Il n’effacerait pas leurs noms à moins qu’ils se prouvent être des renégats – à moins qu’ils ne se retournent contre Lui et Ses arrangements. Ainsi nous voyons que le Seigneur agit de manière très gracieuse et en sauvera même certains à travers la Grande Tribulation.

GRANDE FOULE – La Carte des Ages et le Tabernacle .

Question ( 1913) – Sur la carte, la Grande Foule est représentée au-dessus du plan M de l’engendrement de l’Esprit, et pourtant on nous dit que, dans l’image achevée type du Tabernacle, ses membres seront dans la condition du Parvis au-dessous de l’engendrement de l’Esprit. S’il vous plaît harmonisez ceci.

Réponse. – La carte est une image du progrès de l’Eglise en direction de l’obtention du Haut-Appel et, ensuite, dans la Grande Pyramide à la fin de la carte, les différentes relations de celles-ci, l’une envers l’autre, [le Petit Troupeau et la Grande Foule – Trad.] sont représentées. Nous ne pouvons pas dire que nous pouvons harmoniser cela avec l’idée de chacun. Prenez-en autant qu’il vous est possible et laissez le reste. Quelqu’un peut obtenir plus d’éléments nutritifs d’une tranche de pain qu’un autre ne le peut ; nous ne pouvons donc pas empêcher celui qui ne reçoit que peu d’éléments nourrissants de manger du pain et, s’il en a besoin, d’en manger plus.

GRANDE FOULE – Enseigne ce qui est compris.

Question (1915) – Apoc. 7 : 9 – 17 ne peut-il pas être appliqué au monde sauvé de l’humanité plutôt qu’à une classe de la Grande Foule ? N’y a-t-il pas un danger très grave d’enseigner qu’il doit y avoir une Grande Foule sur le plan spirituel, et que ceux qui manquent d’avoir une complète appréciation du Haut-Appel, et une consécration à ce dernier, seront tout de même sauvés ?

Réponse. – Ce serait très dangereux pour n’importe quelle personne qui ne comprend pas une chose de prétendre l’enseigner. Celui qui pose la question ne comprend évidemment

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pas ce sujet, et cela empêche de lui donner Réponse.. Quand nous conservons un sujet tel que le Seigneur l’a présenté, nous l’avons correctement. “Que le prophète qui a un songe récite le songe, et que celui qui a ma parole énonce ma parole en vérité”. “Nous disons ce que nous connaissons”. C’est le privilège que nous avons l’intention d’avoir jusqu’à ce que nous mourrions, n’est-ce pas ?

GRANDE FOULE – Le Changement de ses membres .

Question (1915) – Les membres de la Grande Foule seront-ils enlevés avant que le Royaume soit établi ?

Réponse. – Je ne crois pas. Je crois que le Royaume sera établi avant que la Grande Foule soit enlevée. Je crois que c’est après que le Royaume sera établi et après que le Temps de Détresse ait atteint toute son intensité que les membres de la Grande Foule laveront leurs robes et finiront leur course durant la période d’Anarchie ; ils seront ensuite présents au Souper du Mariage. Ils ne seront pas une partie de l’Epouse, mais ils peuvent  néanmoins avoir l’honneur d’être au grand Festin et d’être associés à l’Epouse, de devenir ses servantes honorées – ses demoiselles d’honneur, pour ainsi dire.

GRANDE FOULE – Et la Nature Divine .

Question (1916) – Y a-t-il quelques textes pour prouver que la Grande Foule ne recevra pas la nature divine ?

Réponse. – Il n’y a aucun passage des Ecritures prouvant que la Grande Foule recevra la nature divine, et il y a beaucoup de textes des Ecritures qui prouvent qu’elle ne recevra pas la nature divine, parce que les Ecritures disent que la nature divine sera donnée seulement à ceux qui sont Plus-que-Vainqueurs. La Grande Foule sera finalement des vainqueurs, mais la classe du Petit Troupeau sera des Plus-que-Vainqueurs et consistera de ceux qui gagnent une grande victoire en ce sens qu’ils suivent entièrement l’Agneau. Jésus continua volontairement à présenter Son Corps comme un sacrifice vivant. Les membres du Petit Troupeau seront des sacrifices volontaires, alors que les membres de la Grande Foule ne seront pas des sacrifices volontaires.

Ses membres seront donc envoyés dans le désert de la Détresse pour la destruction de leur chair. Ce ne sont que ceux qui sacrifient [sacrificers], qui coopèrent d’une manière volontaire et avec joie avec le Sacrificateur qui fait le sacrifice, le Seigneur Jésus, qui seront des membres de la classe de l’Epouse et deviendront participants à la nature divine – à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité. Au commencement le Père seul avait l’immortalité, ensuite le Fils l’a reçue comme récompense de Sa fidélité, et ensuite la classe de l’Epouse s’assiéra avec Lui sur Son trône et partagera Sa gloire. Saint Pierre dit qu’Il nous a donné des promesses excessivement grandes et précieuses afin que, par celles-ci (qui opèrent dans nos pensées et nos coeurs) nous puissions devenir participants de la nature divine. Il parle à la classe du Petit Troupeau, et non pas à la classe de la Grande Foule. Pourquoi pas ? parce que la Parole du Seigneur n’est pas pour la Grande Foule. Ses membres refusent d’aller fidèlement jusqu’à la mort, c’est pourquoi la Parole du Seigneur ne leur est pas envoyée. Ils devront être poussés, voyez-vous ; mais ceux

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qui sont désireux de marcher volontairement par la Parole, ceux-ci auront part à la nature divine. St. Paul parle de ceux qui cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité comme étant ceux qui gagnent la vie éternelle, mais ils doivent la rechercher. Il y a quelque chose à faire. Ceux qui en sont dignes sont ceux qui la recherchent. Nous devons tout d’abord appliquer cette promesse en entrant dans l’alliance par le sacrifice, et ensuite, si nous courons de manière appropriée, nous atteindrons le prix. D’autres recevront une récompense inférieure.

GREVES – Appartenir aux Syndicats et participer aux Grèves.

Question (1916) – J’appartiens à un syndicat du chemin de fer, et je suis aussi un enfant de Dieu consacré. En cas de grève du chemin de fer, que me conseilleriez-vous de faire ?

Réponse. – Je ne pense pas que je puisse dire quoi que ce soit d’autre sur ce sujet que ce que j’ai déjà dit dans le volume 6 des Etudes dans les Ecritures. Je pense que beaucoup parmi les amis n’ont pas lu les six volumes depuis un bon moment, et je pense qu’ils feraient bien de les relire. Je vous rappelle comment  il est possible de lire entièrement les six volumes en une année, en lisant simplement douze pages par jour. De plus, je crois que ceux qui suivent cette méthode obtiennent une bénédiction et trouvent des réponses aux questions qu’ils ne trouveraient pas s’ils ne suivaient pas ce plan, ou qu’ils ne trouveraient pas autrement, parce que notre mémoire nous fait défaut. Je reçois des lettres presque tous les jours, pourrais-je dire, et très souvent pour donner une réponse gentille par courrier, nous essayons de renvoyer les frères vers les volumes parce que les sujets y sont traités de façon bien plus satisfaisante que dans une lettre. Nous n’aimerions pas être impoli et dire : “voyez telle page”. Aussi, donnons-nous une réponse partielle, mais le volume répondrait beaucoup mieux.

Maintenant, dans cette question nous avons suggéré dans le volume six que, pour nous, les membres du peuple du Seigneur sont libres de s’associer à un tel groupe, pour ce qui concerne leur travail. Si c’est un syndicat de charpentiers, de maçons, de chauffeurs de locomotive, et s’ils doivent s’y associer afin de préserver leur emploi ou leur occupation, nous ne voyons rien dans la Parole de Dieu qui contredise une telle pensée.  “Mais préféreriez-vous cela ?” Non. Je préférerais tenir ferme en toute liberté. “Mais sacrifieriez-vous la liberté en Christ ?” Non. Je n’aurais pas à sacrifier la liberté en Christ parce que je serais toujours libre, s’ils font quelque chose de criminel ou d’illégal, je dirais, “Camarades du syndicat des maçons, ou camarades du syndicat des chauffeurs de locomotive, je regrette de vous dire que je ne puis pas vous suivre dans le mouvement que vous mettez en marche, et que tout en essayant d’être en tout point loyal, il me faut cependant me tenir à une règle à cause de ce principe qui, je pense, est en jeu”.

Mais je ne vois pas pourquoi on pourrait me reprocher bien des choses à ce sujet. Il me semble que si les syndicats n’avaient pas pris de telles initiatives, les conditions de travail et les salaires ne seraient pas aussi bons qu’ils le sont. Et s’il a plu à Dieu de

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permettre à ces hommes de prendre de telles initiatives, comme un pouvoir pour leur élévation de la dégradation, je dirais que je suis très heureux de ce que Dieu a permis. Lorsque certains de ces syndicats s’engagent dans quelque chose d’illégal, ou font du mal à certains non-syndiqués, alors, comme disciples de Jésus, ni vous ni moi ne pouvons pas être en accord avec eux, et si un syndicat complotait de saccager un immeuble, ou de détruire la vie, ou de fomenter des révoltes, nous serions vous et moi tenus de dire : “Camarades, nous ne pouvons pas vous soutenir. Nous tenons pour la droiture et la vérité. Nous devons nous retirer”. Et pour autant que je puisse voir, point n’est besoin d’agir ainsi, tant qu’ils ne font rien de la sorte. Qu’ils donnent l’ordre à tous les chauffeurs de locomotive de se mettre en grève ne signifie pas qu’ils vont agir avec violence contre la vie d’un homme. Pas du tout ! A mon avis, cependant, cette grève doit vraisemblablement se résoudre à l’amiable. Je pense que cela se passera ainsi. Je ne suis pas prophète. Il me semble qu’il devrait en être ainsi.

GUERISONS – Appelez des Anciens, priez et oignez.

Question (1909) – De quelle manière les chrétiens devraient-ils suivre l’exhortation de Jacques 5 : 14 : “Quelqu’un parmi vous est-il faible, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur … et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné” ?

Réponse. – “Et s’il a commis” est la partie que j’estime en être l’essence. L’indication est qu’un tel homme ayant commis  le péché s’éloigne de Dieu et se sent incapable d’aller vers Lui. Cependant, dans cette attristante condition d’isolement, “Bien qu’il ait commis le péché”, il peut appeler les anciens de l’assemblée et confesser sa faute, comme l’Apôtre le déclara : “Confessez donc vos péchés l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre”. J’interpréterais ceci comme s’agissant d’une guérison spirituelle. Pourquoi pas une guérison physique ? Le comprendre ainsi serait en désaccord avec toute la Bible qui nous enseigne qu’au lieu de s’attendre à une guérison physique, nous devons déposer notre vie en sacrifice. Il n’est laissé supposer nulle part que les disciples de notre Seigneur furent guéris par Lui. Tandis que Jésus envoya Ses disciples soigner les autres, Il ne leur intima jamais de se guérir eux-mêmes et ils ne le firent jamais, et Jésus ne les guérit jamais. Dans le cas de Paul, il mentionne  plusieurs frères qui étaient malades, et le Seigneur fit  preuve de compassion et finalement les guérit, mais l’Apôtre ne commanda jamais qu’aucune oeuvre magique soit exécutée en leur faveur, pas plus qu’il ne leur fournit des tabliers ou des serviettes, etc., mais il le fit pour d’autres. Quand la mère de la femme de Pierre fut atteinte d’une fièvre, elle fut guérie, mais ni Pierre, ni aucun des disciples ne le furent. Par conséquent, si la déclaration de Jacques doit être considérée comme étant une déclaration générale s’adressant à l’Eglise, elle serait en contradiction avec tout autre enseignement des Ecritures.

Quand vous et moi fûmes acceptés, nous fûmes considérés  comme ayant reçu le rétablissement ou la vie et exhortés à

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présenter notre corps en sacrifice vivant. Quand notre Seigneur fut usé et épuisé par le travail de prédication et d’enseignement, pria-t-Il pour être guéri ? Que fit-Il ? Il s’assit sur le bord du puits et se reposa, ainsi que vous et moi l’aurions fait en étant fatigués. Quand Il eut faim, ordonna-t-Il aux pierres de se transformer en pain ? Non, Il pensa que ce serait faire de Son pouvoir un usage inconvenant. Toutefois, Il employa ce pouvoir pour nourrir les multitudes, et Il mangea probablement de ce qu’Il pourvut aux multitudes, ce qui n’aurait pas été un emploi spécial de Son propre pouvoir pour Lui-même. Nous sommes appelés au sacrifice, et non appelés au rétablissement – ce qui sera fait dans l’Age prochain.

Un de mes amis, croyant à la Vérité Présente, me rendit visite un jour et me dit qu’il avait un rhume. J’ouvris un tiroir et lui répondis que j’allais lui donner quelque chose qui le soulagerait. Il dit : “Non, le Seigneur est mon guérisseur et je vais me rétablir d’ici deux à trois jours”. “Oh”, dis-je, “je pensais que j’aurais pu vous aider à vous rétablir plus tôt”. Je me souvins ensuite qu’il croyait que, s’il avait un mal de dent, ou d’oreille, ou un cor, le Seigneur le guérirait. Un frère qui demanda à le voir rapporta que sa vie était désespérée tant il était souffrant ; ce frère avait également la même conviction. Je dis : “Frère, je vais saisir cette occasion pour vous dire quelque chose. Vous croyez que vous devriez confier vos maux et vos douleurs au Seigneur et ensuite attendre. Eh bien, frère, j’aimerais attirer votre attention sur le fait que ce frère, bien qu’il ait le Seigneur comme guérisseur, est tellement malade en ce moment que vous ne pouvez même pas le visiter et, par la suite, après une longue période de maladie, il consultera un médecin et se rétablira. Actuellement, vous êtes malade, et je me rappelle de plusieurs circonstances où vous avez déjà été malade. En ce qui me concerne, je ne me glorifie nullement d’avoir le Seigneur comme guérisseur, pas plus que de mes suggestions ; je désire vous dire que le Seigneur, dans Sa providence, a tellement prévalu dans ma vie que je n’ai été alité qu’une seule journée en 45 ans. A présent, frère, pensez-vous que le Seigneur aurait intérêt  à vous maintenir en bonne santé ou à vous laisser être malade pour vous guérir ensuite ?” Il parut réaliser que le Seigneur pouvait le maintenir en bonne santé. Mon opinion est que vous et moi avons un droit légitime, en accord avec les arrangements de Dieu, de faire raisonnablement usage de tout ce qui est bénéfique à notre santé physique.

Lorsque vous avez faim, vous mangez de la viande, du pain et des pommes de terre, et ce sont quelques-uns des meilleurs remèdes, de même qu’une petite sieste. A présent, nous n’avons nulle idée de nous passer de ces choses. Et si je pensais qu’une pincée d’herbes pour chats [catnip] ou toute autre chose stimulerait le foie et calmerait l’estomac, je n’hésiterais pas à en prendre, au même titre que je consomme du pain ou des pommes de terre, et j’estimerais que j’ai fait preuve du même sens commun en prenant soin de mon corps. Nous lisons : “ Vous pouvez goûter librement de toutes les herbes des champs”. Faites de votre mieux, vous êtes une création gémis-

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sante, employez tout ce qui peut vous soulager. Quand je prends un médicament, je ne fais rien d’autre que ce qui est permis et commun à tous les humains. J’ai consacré tout ce que je possède au Seigneur, mais Il n’a jamais exigé de moi que je renonce à manger du pain ou de la viande ou à prendre de l’herbe pour chats si cela était salutaire à mon estomac.

GUERISONS – Concernant l’Ordre de Jésus.

Question (1911) – Que signifie ceci : lorsque Jésus commanda à Ses disciples de guérir les infirmes, de ressusciter les morts et de rendre nets les lépreux ?

Réponse. – Assurément, Ses disciples partirent exécuter cette tâche dans une certaine mesure ; mais il existe un passage des Ecritures auquel se réfère le frère, qui se lit ainsi : “Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils prendront des serpents ; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point”, etc. De quoi s’agit-il ? A vrai dire, ce passage ne fait pas partie de l’Evangile original ; ce chapitre se termine avec le neuvième verset ; tout ce qui suit est une interpolation ajoutée aux environs du 8ème siècle, approximativement. Ces versets ne se trouvent pas dans les plus anciens manuscrits grecs, connus de tous les érudits.

Pour vous donner une illustration de ce qui a été ajouté à la Bible, prenez le dernier verset de l’Evangile de Jean. N’importe qui peut se rendre compte qu’il s’agit d’une interpolation ; il n’existe dans aucun des anciens manuscrits. Il se lit ainsi : “Et il y a aussi plusieurs autres choses que Jésus a faites, lesquelles, si elles étaient écrites une à une, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qui seraient écrits”. Quelle énormité ! Une personne qui a voulu lui attribuer de l’importance a pris la liberté d’ajouter ce verset sans aucune autorité. Donc, je ne m’intéresse pas à toutes ces additions à la Parole de Dieu ; je m’en tiens purement et simplement à ce que Dieu enseigna par Ses prophètes et Ses Apôtres, rien de plus.

GUERISONS – Résultat de la Prière.

Question (1913) – Le temps marqué dans le Grand Plan de Dieu est-il venu pour les consacrés de prier en vue de supprimer les déficiences mentales ou physiques chez les enfants ?

Réponse. – Je ne pense pas que les bénédictions du Rétablissement soient déjà du temps convenable pour le monde. Je comprends que le Rétablissement est la disposition de Dieu qui doit être inaugurée après la Seconde Venue de Christ et l’établissement de Son Royaume. Les agissements de Jésus lors de Son Premier Avènement dans le sens du Rétablissement, ainsi que ceux des Apôtres à cette époque, ne doivent pas être considérés comme étant en contradiction avec le Plan de Dieu ; si le Seigneur pouvait accomplir et accomplit des miracles anticipant ainsi le Rétablissement, cela démontrerait qu’il s’agissait d’une violation de la loi de Dieu et, découlant de ce raisonnement, si Dieu devait accorder davantage de bénédictions du Rétablissement maintenant, il n’y aurait aucune loi pour L’enempêcher, de même qu’il n’existait aucune loi pour empêcher Jésus et les Apôtres de dispenser les bénédictions du

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Rétablissement. Mais le temps de leur accomplissement est futur. Ainsi donc, si je devais avoir une pensée ou adresser une prière en faveur de ces enfants infirmes, je le ferais de cette manière : je sais que Dieu a fait une pleine provision en vue du Rétablissement futur de mes enfants, d’autres enfants et bientôt pour toute la famille humaine ; je ne suis pas sûr qu’actuellement Dieu soit disposé à accorder ce genre de manifestations spéciales de cette façon ; si je priais à ce sujet, je le ferais avec une certaine limitation, tant dans mon esprit que dans mes paroles, et je dirais : “Seigneur, bien que je demande ces choses, que Ta volonté soit faite, non la mienne”. Je ne verrais aucun  mal à formuler une prière dans de telles conditions, m’exprimant ainsi : “J’ignore quand le moment sera venu pour Toi d’être disposé à accorder à mon enfant une certaine mesure du Rétablissement, c’est pourquoi je laisse cette question entre Tes mains. Je prie, si c’est en harmonie avec Ta volonté, que de telles bénédictions puissent se réaliser. Père, je ne réclame aucun droit du Rétablissement pour moi-même, car j’ai sacrifié tous ces droits terrestres et du Rétablissement et, par conséquent,  je ne demande rien pour moi-même”. Ma requête serait adressée simplement en faveur de cet enfant qui fait l’objet de ma prière.

GUERRE – Les Saints devraient-ils y aller ?

Question (1915) – Serait-ce commettre un suicide que de refuser un service militaire, si en agissant ainsi quelqu’un savait qu’il serait présenté devant la cour martiale et fusillé ?

Réponse. — Chaque personne a le droit de penser à cette question selon son propre jugement. Selon mon jugement ce ne serait pas ainsi. Je considérerais cela comme une occasion de donner un puissant témoignage de la Vérité. Nous sommes pour la droiture, pour la justice, et pour tout ce qui contribue à la paix. Par conséquent, à nous de dire : “Notre Roi que nous servons nous a instruits à ne pas prendre la vie, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas nous engager dans la guerre, et si vous pensez qu’en raison de cela nous devrions être mis à mort, alors nous sommes prêts à mourir”, ce serait un noble témoignage. Nous voulons être de semblables témoins. Le terme “témoin” est en grec marturos, dont dérive notre mot “martyr”. Ce mot grec veut dire témoin, beaucoup d’enfants de Dieu rendant témoignage par leur mort ; et notre mot “martyr” renferme cette pensée – celui qui témoigne par sa mort. C’est pourquoi le fait de mourir comme le résultat de refuser de nous engager dans le service militaire, de donner notre influence à la guerre de quelque façon que ce soit, est une manière par laquelle les membres du peuple de Dieu peuvent devenir des martyrs. Les gens du monde diront : “Si vous faisiez ce que l’on vous dit, vous n’auriez aucune raison de perdre votre vie”. Mais nous nous souvenons que les trois Hébreux loyaux, qui ont été jetés dans la fournaise de feu, dirent “Sache, ô Roi Nebucadnetsar, que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée”. (Dan. 3 : 18). Ainsi, serait-il bien que les enfants de Dieu d’aujourd’hui refusent de s’incliner devant la statue de la guerre.

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GUERRE – Concernant l’enrôlement forcé.

Question (1916-Z) – Je suis moi-même confronté à un problème dans lequel je suis sûr que vous m’aiderez. Comme vous le savez, nous aurons un service militaire obligatoire ; j’ai 17 ans, et si la détresse n’est pas terminée quand j’aurai mes 19 ans, je crois que je préfére rais être fusillé en tant que “ traître” plutôt que de désobéir au commandement de Dieu. Y a-t-il un moyen pour que nous puissions défendre nos bien-aimés sans tuer ? Je suis grandement perplexe et soucieux de faire ce qui est juste. Je suivrai votre conseil, ma foi est si grande que Dieu vous emploie pour éclairer ceux qui veulent apprendre. J’espère que je n’ai pas été trop long dans mon interruption, n’est-ce pas.

Réponse – Nous nous réjouissons de savoir que la Vérité est ainsi répandue dans toutes les directions, et que le Seigneur emploie les talents consacrés de Ses serviteurs partout pour sceller Ses Saints aux fronts – intellectuellement – Apoc. 7 : 1 – 3 .

Nous sommes content de voir que vous êtes en accord complet avec ce que nous avons dit récemment dans la Tour de Garde à savoir, que le peuple consacré de Dieu ne peut avoir nul intérêt dans la guerre. S’il peut y avoir une excuse à la violence et à l’effusion de sang n’importe où, ce serait dans la défense véritable du chez soi. La Bible cependant ne donne pas de loi pour le monde, mais seulement pour le peuple consacré de Dieu. A ceux-là l’exemple et les paroles du Maître semblent enseigner que bien qu’ils puissent invoquer chaque protection légale, barricader leurs maisons, etc. contre l’ennemi, de tels saints ne seraient pas disposés à prendre la vie des autres – même pour leur propre défense. Cependant nous confessons que ceci serait une très sérieuse épreuve pour presque tous.

HAINE — Pour Satan et ses sympathisants propres  .

Question (1915) — Veuillez expliquer le passage des Ecritures : “N’ai-je pas en haine, ô Eternel, ceux qui te haïssent ? Je les hais d’une parfaite haine” (Ps. 139 : 21, 22).

Réponse. — Peut-être ne sommes-nous pas certain de saisir toute la portée des paroles du Psalmiste dans ce passage ; cependant, nous pouvons appliquer ce sujet à nous-mêmes et affirmer que tout le peuple du Seigneur devrait haïr ce qui est mauvais. Nous ne pourrions vraisemblablement éprouver de la sympathie envers ce qui est mauvais. Et ainsi, il fut dit de notre Seigneur Jésus : “Tu as aimé la justice et haï l’iniquité ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons” (Héb. 1 : 9). Ainsi, la Tête éminente de l’Eglise aima la justice, et nous devons cultiver ce même amour pour la justice. Il haïssait l’iniquité, le péché, et nous devons posséder cette même haine.

Certaines personnes se trouvent plus ou moins sous l’influence de l’iniquité en raison de leur faiblesse innée. Non seulement nous devons haïr l’iniquité, mais nous devons apprendre de plus en plus à éprouver de la sympathie envers la pauvre race humaine, comme Dieu en a envers elle. Sa sympathie est si grande que “lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est

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mort pour les impies”, les injustes, ceux qui sont en désaccord avec la Loi de Dieu (Rom. 5 : 8). Nous devons posséder l’esprit du Seigneur et ne développer aucune sympathie pour le mal. S’il en est qui ont atteint un niveau tel qu’ils sont en pleine harmonie avec l’iniquité, et nous en trouvons quelques-uns comme les Ecritures nous l’assurent, ils sont eux-mêmes iniques et devraient être à juste titre classés avec Satan.

Satan a d’abord manifesté cet esprit inique, non seulement par sa conduite lorsque, en premier lieu, il défia le Tout-Puissant et dupa l’humanité en devenant le meurtrier de notre race, mais constamment depuis lors jusqu’à nos jours. Jésus dit de Satan : “Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge” (Jean 8 : 44). 

Toutefois, si Satan s’était détourné de son iniquité, alors sans aucun doute Dieu aurait trouvé un moyen, même dans son cas, qui lui eut permis de revenir vers Lui. Etant donné qu’il n’a jamais démontré le moindre signe de repentance pas plus que de sympathie pour la justice, son nom est à juste titre employé dans la Bible comme synonyme d’iniquité.

Qu’en est-il des anges déchus ? Nous ne sommes pas habilités à porter un jugement sur eux. La Bible nous parle de la destruction finale du Démon et de ses anges — ceux qui se sont prouvés, comme lui, incorrigibles. Tous ceux-ci seront iniques — ne subissant pas simplement la mauvaise influence d’un autre, mais s’identifiant eux-mêmes inséparablement avec l’iniquité, en raison de leur propre choix et de leur plein gré .

Cette classe comprendra aussi bien les hommes mauvais que les anges dépravés ; ils formeront la classe qui serait haïe de Dieu dont il est fait mention dans le texte cité par le questionneur : “N’ai-je pas en haine, ô Eternel, ceux qui te haïssent ? Je les hais d’une parfaite haine”.

Est-ce que je hais Satan ? Bien sûr que oui ! Est-ce une parfaite haine ? J’espère que c’est une parfaite haine à tel point que je ne me compromettrais ou ne prendrais aucune part à tout ce qui a un rapport quelconque avec les méthodes de Satan.

Nous désirons être séparés de tout ce qui est occulte, nous souvenant qu’il n’y a que deux maîtres, l’un étant notre Maître, et l’autre Son Adversaire. Nous n’avons aucune communion avec lui. Tout notre intérêt se trouve du côté du Seigneur. Nous haïssons  l’adversaire, Satan, le Prince des Ténèbres, d’une parfaite haine ; et tous ceux qui se révèlent être ses partisans ou sympathisants sous la pleine lumière méritent la même haine.

Cependant, une telle haine ne signifierait nullement de notre part le plaisir de les savoir torturés durant toute l’éternité. Ce devrait être la même sorte de haine que Dieu possède. Dieu est absolument juste et Sa haine signifiera la destruction, en temps voulu, de Satan et de tous ceux qui ont le même esprit. C’est la haine convenable que nous devrions ressentir, la haine qui souhaiterait voir les adversaires de Dieu anéantis.

HAIR — Le Monde ne peut vous haïr – A qui cela s’adresse-t-il ?

Question (1907) — Veuillez harmoniser ces versets : “ Le monde ne peut pas vous haïr ; mais il me hait, parce que moi

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je rends témoignage de lui, que ses oeuvres sont mauvaises”. Et l’autre texte est : “Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait”. Veuillez harmoniser ces 2 textes particuliers, et spécialement les expressions : “Le monde ne peut pas vous haïr” et “à cause de cela le monde vous hait”.

Réponse. — L’un s’adressait à une audience de personnes mélangées, et l’autre s’adressait à ceux qui étaient Ses disciples, qu’Il avait rassemblés du milieu du peuple juif. Il dit : Ceux-ci que tu M’as donnés, ils ont reçu Ma Parole et parce qu’ils ont reçu Ma Parole et sont devenus Mes disciples, à cause de cela le monde les hait parce qu’il M’a haï. Il [le monde] ne les haïssait  pas à l’origine ; il n’était pas opposé à eux à l’origine. Il se peut qu’il les ait ignorés, mais il ne les haïssait pas. Cependant, Il portait la lumière, et la lumière réprouvait les ténèbres ; par conséquent le monde hait la lumière et Celui qui la portait.

Désormais vous êtes devenus participants avec Moi pour élever la lumière — “Que votre lumière luise ainsi” — et dans la mesure où vous le faites, le monde vous haïra juste comme il M’a haï.

HAUT-APPEL — Convoiter la couronne d’autrui.

Question (1905) — Si les appelés furent tous choisis avant 1900, ne convoitons-nous pas actuellement la couronne d’un autre ? J’entends par là ceux qui ont débuté la course depuis lors ?

Réponse. — Je pense que la question du frère ne traduit pas correctement sa pensée car, si le nombre requis était atteint, cela mettrait un terme à toute discussion. Je crois plutôt que sa pensée est la suivante : si un nombre suffisant avait été appelé antérieurement à 1900, pour clôturer l’élection ne serions-nous pas en train de convoiter la couronne de quelqu’un d’autre ? Nous répondons, non, pas du tout. Ceci dépend de la grâce de Dieu et non de notre volonté. Ce n’est pas parce que vous et moi agissons de telle ou telle manière, mais parce que Dieu a quelque chose à offrir. Dieu a accompli Son propre travail en répandant la Vérité, etc. et Il a favorisé ceux qui répondent à l’appel. S’ils s’estiment indignes de la couronne ou méprisent la faveur divine, ils ne méritent pas de recevoir cette couronne que Dieu leur destinait. Son dessein est de leur accorder cette occasion comme s’Il en ignorait l’aboutissement. Supposez qu’à l’heure actuelle les bénéficiaires de la grâce de Dieu soient en nombre suffisant, qu’il n’en manque aucun, supposez que je sois quelqu’un qui n’ait pas encore accompli sa consécration, et supposez  qu’il me plairait énormément, si Dieu avait quelque faveur à offrir, d’être compté parmi Ses favoris ; toutefois, j’ignore si le nombre requis est atteint rendant ainsi vaine toute tentat ive, car je risquerais peut-être de ravir la couronne de quelqu’un d’autre ? Je devrais plutôt dire : j’ai eu connaissance des richesses de Ta grâce, Seigneur, et finalement je m’offre à Toi, que le nombre soit complet ou non, et Tu peux m’offrir ce qu’il Te semble bon. Ce que le Seigneur daignerait me donner ne peut être que d’une très grande valeur. Tous les rois offrent des pré

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sents en proportion de leur position en tant que tels. Ce serait complètement incohérent avec la personnalité de Dieu d’accorder une chose insignifiante. Le Seigneur va dispenser Ses bénédictions à des milliers de personnes qui Lui appartiennent. Si vous Lui offrez votre coeur, vous recevrez à profusion, beaucoup plus que ce que vous auriez pu solliciter ou imaginer. Par conséquent, le fait de vous consacrer au Seigneur n’impliquerait nullement que vous convoitez la couronne d’autrui. S’Il vous gratifie d’une couronne, acceptez-la, car elle n’appartient pas à quelqu’un d’autre.

HAUT-APPEL — Nos familles seront-elles informées à notre sujet ?

Question (1909) — Les membres de nos familles que nous avons laissés derrière nous sauront-ils que nous avons rendu sûrs notre appel et notre élection, et comment l’apprendront-ils ?

Réponse. — Je pense qu’ils l’apprendront. Ce sera précisément de la même manière dont notre Père céleste a fait connaître la richesse de Sa grâce envers nous en Jésus-Christ.

Un texte dans les Psaumes déclare : “Et de Sion il sera dit : celui-ci et celui-là sont nés en elle”. Qu’est-ce que cela signifie ? Je pense que cela se rapporte à la Sion céleste et à ceux qui naîtront dans la première résurrection ; nos amis ainsi que nos parents seront informés de notre résurrection et de notre naissance en Sion, et de notre passage au-delà du Voile, au même titre que nous avons eu connaissance du passage de Jésus au-delà du Voile.

HOMME — L’Homme Christ Jésus.

Question (1910) — Qui devons-nous comprendre comme étant désigné en 1 Tim. 2 : 5, 6 par les mots, “l’homme Christ Jésus” ?

Réponse. — Je réponds que, selon ma compréhension, l’homme Christ Jésus ne signifie pas l’Eglise. Selon moi, l’homme Christ Jésus qui Se donna Lui-même, s’adresse directement à Jésus notre Seigneur lorsqu’Il fut un homme ; c’est à Son baptême, qu’Il Se donna Lui-même et que Dieu L’accepta comme Médiateur entre Dieu et le monde. Non pas qu’Il fit à ce moment-là le travail de médiation ; non, pas du tout. Mais c’est là qu’Il devint le Médiateur. C’est vrai qu’Il était né pour être Médiateur, lorsqu’Il était un bébé, mais Il ne fut pas alors reconnu comme tel. Ce n’est qu’après la consécration qu’Il fut reconnu de Dieu comme étant un Médiateur. C’est Celui en qui je prends plaisir. Pourquoi ? Il doit être le grand Roi, le Souverain Sacrificateur. Que fera-t-Il comme Roi et Sacrificateur ? Il sera Médiateur entre Dieu et le monde. Réussira-t-Il la médiation ? Oh oui ; “Des temps de rafraîchissement  viendront de la présence du Seigneur et il enverra Jésus-Christ qui vous fut prêché auparavant, celui que les cieux doivent retenir jusqu’aux temps de rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes”.

Conservera-t-Il toujours cette position d’être l’homme Christ Jésus, ou, en quelque sens du mot, fera-t-Il ce travail en commun  avec l’Eglise ? Je réponds que selon la Parole de Dieu, un

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Corps, qui est l’Eglise, doit être rassemblé du milieu du monde, et il doit participer avec Lui dans son Royaume ; Son onction descend sur les membres de Son Corps qui sont oints pour être des rois sur Son Trône. En tant que Son Corps, ils participent aussi à Son onction comme Souverain Sacrificateur, comme cela est illustré dans le Psaume 133 où nous lisons que l’huile était répandue sur la tête d’Aaron, le souverain sacrificateur, et qu’elle descendait même jusqu’au bord de sa robe. Ceci représente  que tout le Corps de Christ est oint, et que tous ses membres sont le Christ ou le Messie, parce qu’ils furent oints, parce que le mot “oint” signifie Christ. Ainsi, comme le dit l’Apôtre, si “vous avez reçu l’onction”, c’est parce que vous êtes un membre de l’Oint. Si vous êtes oints pour être le Médiateur, alors vous êtes oints aussi pour être des Rois et des Sacrificateurs, afin que vous puissiez participer avec Lui comme membres de ce grand Médiateur qui fera Son grand travail  entre Dieu et les hommes durant l’Age millénaire.

HOMME PARFAIT — Jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’.

Question (1911) — Qu’est-il signifié par l’homme parfait dans le texte qui dit, “ Jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait”.

Réponse. — Quel homme fait ? Comment pourrions-nous tous venir à la pleine stature d’un homme fait ? Ceci est l’homme parfait auquel l’Apôtre fait souvent allusion ; comme, par exemple, dans le troisième chapitre des Actes, nous lisons que “Moïse dit vraiment à vos pères que le Seigneur votre Dieu suscitera un prophète d’entre vos frères”. Ce prophète, ce grand instructeur, est le Messie. Voilà l’homme parfait. Jésus est la tête du Messie. Dieu a suscité ce Messie, suscité ce grand Prophète, ce grand Sacrificateur, ce grand Roi, ce grand Juge, ce grand Homme, dans ce sens plus large, dans lequel nous employons quelquefois le mot “Homme” — le sens figuré, la tête et les membres. Aussi, c’est la pensée de l’Apôtre quand il dit que la main ne peut pas dire au pied, je n’ai pas besoin de toi, ni l’œil à la main, je n’ai pas besoin de toi, car chaque membre du corps  est nécessaire. Quel corps ? Ce grand homme. Pourquoi Dieu suscite-t-Il un grand homme ? Nous répondons que ce grand homme, ou la figure d’un homme, se rapporte à l’Eglise — Jésus la Tête et l’Eglise, Son corps. C’est le grand Messie que Dieu a suscité depuis maintenant dix-huit cents années et plus — suscitant d’entre vos frères. C’est le Messie dont parla Moïse, disant, “Moïse déjà a dit aux pères : Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi”. Il n’a pas dit que cela prendrait dix-huit cents ans pour Le susciter, mais cela a pris les dix-huit cents ans, et Il n’est pas encore complètement suscité. Aussi, l’Apôtre dit dans ce texte que, quand notre Seigneur monta en haut, Il accorda des dons aux hommes en accomplissement de ce qui est écrit dans les Ecritures de l’Ancien Testament ; à certains, Il donna d’être Apôtres, et à d’autres, prophètes, et à d’autres, évangélistes, etc., pour l’oeuvre du ministère. Pourquoi cela ? Pour l’oeuvre du ser-

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vice. Quel service ? Le service de l’Eglise, le service de la Vérité, le service du Corps de Christ. Dans quel but et pour combien de temps ? Jusqu’à ce que nous venions tous — par le moyen de la prédication de l’Evangile et par tout ce travail pour l’avancement et la poursuite duquel ces dons furent faits — jus-qu’à ce que nous devenions tous, même jusqu’à ce que le dernier  membre entre en relation comme membre de ce corps glorieux — cet Homme glorieux qui doit avoir la domination sur le monde comme Dieu l’a représenté.

Et celui-ci est le même homme dont parle à nouveau l’Apôtre Paul quand il dit que Dieu prit certains d’entre les Juifs et certains d’entre les Gentils, et des deux Il fit un nouvel homme, faisant ainsi la paix ou faisant ainsi l’équilibre entre le Juif et le Gentil. Les membres principaux étaient les Juifs. Le Seigneur Jésus Lui-même et les premiers membres de cet homme furent pris de la nation juive et ensuite aussi certains des Gentils. Aussi cet unique grand homme dont Jésus est la tête, doit être composé de Juifs et de Gentils par nature, qui, pendant les mille ans du Règne du Messie, régneront glorieusement et poursuivront tous les projets glorieux que notre Père céleste fit rédiger dans les écrits de l’Ancien Testament et dont parlèrent aussi les Apôtres et notre Seigneur.

L’HOMME RICHE ET LAZARE — Parabole de.

Question (1911) — Pourriez-vous expliquer la parabole de l’homme riche et Lazare ?

Réponse. — En premier lieu, nous devons prouver que c’est une parabole, parce que beaucoup de nos chers amis croient que ce n’est pas une parabole, mais le récit d’un fait réel. Ils disent : “On lit qu’il y avait un certain homme riche, et il n’est pas dit : ‘voici une parabole’”. Nous sommes tout à fait d’accord avec cela. Il nous faut donc prouver que c’est une parabole. Pour cela, nous devons montrer qu’il serait absurde de l’interpréter comme une déclaration littérale, et que tout ce qui s’avère être absurde lorsqu’il est pris au sens littéral doit être considéré comme une parabole ; nous devons chercher à en trouver l’interprétation comme parabole. Afin de prouver que  ces versets enseigneraient une absurdité s’ils étaient pris au sens littéral, veuillez noter ceci : Il n’est pas dit que l’homme riche était un homme mauvais ; il n’est pas dit non plus que le pauvre était un homme bon. Il y avait un certain homme riche. Le fait d’être riche n’est pas nécessairement un mal. Il y a eu de bons riches. Abraham était de ceux-là. Notre Père céleste est très riche. La bonté ne dépend pas simplement de la pauvreté, n’est-ce pas ? Notre Seigneur est riche, et Il devint pauvre pour nous. Aussi ne devons-nous pas penser que la richesse signifie simplement  la méchanceté. Nous ne lisons pas que cet homme riche était mauvais, ou impie, ou quoi que ce soit de la sorte, mais simplement qu’il était riche et se vêtait somptueusement tous les jours — il mangeait trois ou quatre bons repas bien copieux par jour, et se vêtait de pourpre et de fin lin. Tel était son crime ; quoi qu’il en fut, il était en quelque sorte lié à cela. Cependant, quant à dire que tout homme grillera éternellement parce qu’il se vêtait de pourpre et de fin lin, qu’il mangeait

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copieusement, et qu’il était très riche, tout cela ne serait pas très raisonnable.

Ensuite, prenez le pauvre. On ne trouve rien qui indique que c’était un pauvre particulièrement bon, ni qu’il priait beaucoup — pas même une suggestion qu’il ait jamais prié ; il n’était qu’un pauvre qui se couchait à la porte de l’homme riche, et qui était tout couvert d’ulcères. Les chiens venaient aussi lécher ses ulcères ; il se rassasiait des miettes qui tombaient de la table du riche, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Prendre ceci au sens littéral serait également absurde. Cela voudrait dire, en premier lieu, que les seules personnes qui iraient dans le sein d’Abraham seraient celles qui se sont couchées à la porte des riches. Cela nous exclurait vous et moi — du moins, je ne serais pas accepté, car aucun chien n’a jamais léché mes ulcères, et je n’ai jamais mangé de miettes, etc. Ainsi, voyez-vous, ce serait absurde. De plus, si le sein d’Abraham n’avait que deux ou trois Lazare d’aspect très vigoureux, ses bras devraient être tendus comme ceci pour essayer de les placer dans son sein. Si c’est littéral, alors tout doit être littéral, et si c’est symbolique, alors tout est symbolique. C’est pourquoi nous disons sans aucune équivoque que c’est une parabole, parce que prendre cela au sens littéral nous engagerait dans des affirmations absurdes.

Lorsque nous prenons cela comme une parabole, elle est magnifique, tout à fait en harmonie avec la Parole de Dieu tout entière, du début jusqu’à la fin.

Ce riche qui vivait somptueusement était la nation juive . Elle vivait somptueusement sur les gracieuses promesses de la Parole de Dieu. Toutes ces précieuses promesses de la Parole de Dieu à l’époque appartenaient aux Juifs — pas une d’entre elles ne s’étendait au-delà de ses limites vers les Gentils, si ce n’est que toutes les familles de la terre devaient être bénies par les Juifs. Toutes les précieuses promesses appartenaient à Israël. Ensuite, il fut revêtu de pourpre. Le pourpre a toujours été un symbole de royauté. De quelle manière ont-ils eu la royauté ? En ce que le royaume divin, ou la théocratie, fut établi dans leur nation et, bien que la couronne leur ait été enlevée au jour de Sédécias, Dieu avait promis que, au temps convenable, Il la donnerait à celui à qui elle revient de droit, et que ce Messie serait de la lignée de David. Ainsi ils avaient toujours le pourpre. Ils affirmaient toujours être le royaume de Dieu, et ils avaient le fin lin. Que symbolise le fin lin ? Cela représente la droiture, la pureté. Dans les Ecritures, le fin lin représente la droiture. Où ont-ils obtenu la droiture ? Où ont-ils eu plus de droiture que les Gentils ? Nous répondons que dans l’alliance de Dieu avec eux, l’Alliance de la Loi, Il fit une disposition spéciale de sorte que par l’offrande de certains sacrifices année après année, annuellement, la nation était couverte de droiture pour un an. A la fin de celle-ci, ils avaient un nouveau jour de réconciliation, et ils offraient de nouveaux sacrifices pour le péché, alors leur droiture était renouvelée pour une autre année, de cette manière nationale. C’est ainsi que cet homme riche, cette nation juive , exprima ces paroles à l’époque de notre Seigneur, et toutes ces

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conditions étaient remplies. Il profitait de plus de promesses des Ecritures qu’il ne pouvait s’en approprier, ainsi que de tous les saints prophètes et des types et figures de la Loi — toutes ces choses. Il y eut un changement — il mourut ; il mourut à toutes ces bénédictions, n’est-ce pas ? Etes-vous tous d’accord avec  cela ? Oui. Les Juifs sont-ils également d’accord ? Oui. Ils savent qu’ils ne profitent plus des bénédictions qu’ils avaient auparavant. Il savent que depuis l’an 70 où leur nation s’est éteinte, ils n’ont pas été dans la condition de la faveur divine dans laquelle ils étaient auparavant. Où sont-ils maintenant ? En tant que nation ils sont toujours morts. Ils sont toujours dans la condition du hadès — de l’oubli — comme nation. Vous ne pouvez  pas trouver de nation juive dans le vrai sens de ce terme. La nation, ou le gouve rnement juif, est entrée dans le hadès, dans la tombe. Ressuscitera-t-elle ? Oh, oui, la nation juive ressuscitera, comme nous avons essayé de le montrer hier soir. Le Sionisme est le précurseur de la résurrection de cette nation juive. Tout ce qui entre dans le hadès doit en sortir. Telle est la pensée même du hadès. Il signifie un lieu d’arrêt provisoire d’où sortira la personne ou la chose. C’est ainsi que lorsque l’on dit que la nation juive est allée dans le hadès, cela implique que cette nation ressuscitera, ou qu’elle sortira en tant que nation de cette condition du hadès. Mais, tandis que la nation est dans l’inconscience, les gens de cette nation ont été très vivants durant toutes ces centaines d’années. Ce sont des gens très vivants aujourd’hui. Il n’y a pas de peuple plus vivant aujourd’hui dans le monde entier que les Juifs, et ils subissent, des mains des chrétiens, certaines de ces souffrances mêmes qui sont dépeintes ici dans cette parabole — ou de ceux que l’on dit chrétiens. Ceux qui ont été trompés se croyant être chrétiens ont persécuté les Juifs, et ils ont eu les afflictions qui sont figurées ici symboliquement. Ils ont désiré que les Gentils leur rafraîchissent la langue. Cela a-t-il été accompli ? Oui. Quand et comment ? De nombreuses fois. Je vais vous donner une illustration se situant dans votre époque et la mienne. Il n’y a pas très longtemps, lorsque le Président Roosevelt [Theodore — 1858-1919 — Trad.] était au pouvoir, les Juifs des Etats-Unis ont fait une pétition monstre pour lui demander si, après avoir eu de bons échanges avec la nation soviétique, il ne pourrait pas utiliser les offices complaisants des Etats-Unis ainsi que sa propre influence personnelle auprès du gouve rnement soviétique pour faire cesser les sévères persécutions contre les Juifs de Russie — “fais quelque chose pour rafraîchir notre langue desséchée” telle est la pensée même. “Donne-nous au moins une goutte d’eau froide”. Le Président Roosevelt ne pouvait pas le faire .

Exactement comme dans la parabole. Nous lisons que la goutte d’eau fut refusée. Le Président Roosevelt dit qu’il aimerait beaucoup faire quelque chose en réponse à cette invitation. Il avait personnellement de la sympathie pour la race juive, mais il déclara qu’il serait tout à fait hors de question pour le gouvernement des Etats-Unis de se mettre à critiquer une nation étrangère avec laquelle nous sommes en paix, et de dicter à ses dirigeants une politique à suivre dans leur propre gouvernement .

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Ainsi, le pauvre Juif ne pouvait même pas obtenir cette petite aide. C’est tout à fait vrai de la parabole. Celle-ci ne va pas plus loin pour montrer que le temps viendra où les Juifs sortiront de ce temps de détresse. Elle s’arrête simplement là dans la détresse.

La parabole parle de cinq frères. Qui seraient-ils donc ? Nous répondons que, alors que toutes les douze tribus étaient représentées en Palestine à cette époque, cependant, elle appartenait en grande partie aux tribus de Juda et de Benjamin. Ces deux tribus constituaient principalement l’homme riche. Les autres tribus furent surtout dispersées autour de la Grèce, de Rome, d’Asie Mineure, etc., et la question est posée ici afin de montrer que les agissements de Dieu envers les Juifs qui étaient dispersés parmi les Gentils seraient exactement les mêmes que ceux qu’Il a avec le peuple en Palestine. Car la réponse est : “Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. S’ils ne les écoutent pas, alors qu’ils en subissent les conséquences”. Qui a Moïse et les prophètes ? Les païens ? Non, ils n’ont jamais eu Moïse et les prophètes. Qui donc a eu Moïse et les prophètes afin qu’ils puissent les écouter ? Seule cette nation juive, seuls cet homme riche et ses frères — deux tribus et les dix autres. Les deux tribus sont représentées dans l’homme riche, et les dix autres dans les cinq frères. Vous voyez, deux font un, et ainsi proportionnellement les dix feraient les cinq. Nous avons vu l’homme riche, maintenant qu’en est-il concernant Lazare ? Regardons où il se place. Dans la parabole, Lazare était ce pauvre qui se couchait à la porte du riche, se rassasiant des miettes qui tombaient de sa table. Quelle classe était-ce donc ? Etait-ce des étrangers ? Oui. Qui étaient-ils ? Il s’agissait de certains Gentils pieux. Je vais vous rappeler certains d’entre eux dans les Ecritures. Vous vous souvenez que, dans le Nouveau Testament, il est question d’un centurion et ils [les anciens — Trad.] implorèrent Jésus pour qu’Il guérisse son serviteur. Ils dirent : “C’est un homme pieux, il nous a construit une synagogue et a fait beaucoup de bien pour notre peuple” ; ainsi Jésus guérit le serviteur. Le centurion désirait obtenir certaines  faveurs de Dieu. Cependant, il savait qu’elles appartenaient à la nation juive, et pas à lui. Il était étranger. Je vous rappelle Corneille au sujet de qui nous lisons qu’il servait Dieu quotidiennement, priait constamment, donnait de nombreuses aumônes au peuple, et révérait Dieu ; un bien brave homme, n’est-ce pas ? Oui. Cependant, aucune de ses prières et aucune de ses aumônes ne montèrent jusqu’à Dieu. Dieu n’en acceptait aucune. C’est, d’une certaine façon, comme l’encens qui montait à une certaine hauteur et qui ne pouvait pas aller plus haut.  Pourquoi pas ? Parce qu’il était un Gentil. Quelle différence cela faisait-il ? Parce que toutes les bénédictions de Dieu appartenaient à la seule nation d’Israël. Quand Dieu dit : “Je vous ai connus (considérés) vous seuls de toutes les familles de la terre ”, il parlait là d’Israël et des bénédictions et privilèges spéciaux qui appartenaient à Israël, mais aussitôt que la cloison, ou la séparation, entre les Juifs et les Gentils fut détruite, précisément trois ans et demi après la croix, dès que la période particulière de

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faveur spéciale envers les Juifs fut révolue, les Gentils entrèrent pour bénéficier des faveurs tout à fait identiques à celles des Juifs — ni plus, ni moins. Au même moment, Dieu bénit Corneille, lui envoya un messager pour lui dire : “Maintenant, Corneille, tes prières et tes aumônes sont montées jusqu’à  moi”.

Pourquoi pas avant ? Elles ne pouvaient pas monter plus haut, mais maintenant que la faveur spéciale pour Israël est terminée, tes aumônes et tes prières spéciales sont montées jusqu’à Moi comme un mémorial. Envoie donc à Joppé, et fais venir Simon qui est surnommé Pierre, et lorsqu’il sera venu il te parlera des paroles qui te sauveront toi et ta maison ; à ce moment-là, tu entreras en communion avec Moi ; lorsque Pierre vint, il prêcha Christ à Corneille. Ce dernier reçut le message, fut béni du saint Esprit et obtint donc tous les privilèges et les faveurs que tout Juif qui avait entendu et accepté l’Evangile reçut — les bénédictions de la Pentecôte vinrent sur lui également.

Maintenant, revenons au pauvre couché à la porte du riche. Cela se passe avant le changement, avant que la maison d’Israël soit laissée déserte, et avant que les Gentils soient bénis. Les Gentils étaient dans cette condition misérable représentée par ce pauvre couvert d’ulcères représentant le péché et la maladie. Je suppose que, en tant qu’étudiants de la Bible, vous saisissez tous la pensée que les ulcères représentent le péché, et que les chiens qui lèchent ces ulcères représentaient les Gentils, parce que c’était une expression courante parmi les Juifs que tous ceux qui n’étaient pas Juifs n’étaient que des chiens Gentils. Ils ne les considéraient pas du tout au même niveau que les Juifs. Mais Lazare désirait se nourrir des miettes qui tombaient de la table du riche. En d’autres termes, j’aimerais bénéficier de certaines des bénédictions que Dieu accordait aux Juifs. Vous vous souvenez de la femme syrophénicienne de qui nous lisons qu’elle vint à Jésus disant : “ma fille a un démon, je t’en supplie, chasse-le. A ce moment-là, Jésus ne lui dit mot, et elle Le supplia et Le supplia ; finalement, Jésus lui dit : “Cela ne fait rien, éloigne-toi ; il ne convient pas de prendre le pain des enfants pour le donner aux chiens”. Ne sais-tu pas que tu es un chien Gentil ? N’as-tu pas encore compris cette pensée ? Elle répondit : “Oui, Seigneur ; car même les chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres”. Elle désirait confesser qu’elle faisait partie des chiens Gentils, qu’elle n’avait aucun droit de prétendre à l’une de ces bénédictions telles que la guérison de sa fille, ne faisant pas partie de la nation juive — mais, Seigneur, les chiens ne reçoivent-ils pas occasionnellement des miettes de la table ? “Laisse-moi manger de ces miettes, guéris ma fille”. Jésus admira sa foi et dit : “va, le démon est sorti de ta fille”. Et elle s’en alla, sa fille était guérie.

Voyez-vous, elle était typifiée par ce Lazare qui mangeait des miettes de la table de l’homme riche. Ensuite Lazare mourut ; cela veut dire que cette classe de Lazare mourut dans sa condition de défaveur, et les anges la transportèrent dans le sein d’Abraham. Qu’est-ce que cela signifie  ? Ils ne furent pas ensevelis. Lorsque les Gentils moururent dans leur condition de défaveur, les anges qui les transportèrent

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dans le sein d’Abraham furent les Apôtres. Voyez comment  st. Pierre transporta Corneille jusque dans le sein d’Abraham. Ceci en ce qu’il lui expliqua qu’il serait l’un des enfants d’Abraham, n’est-ce pas ? Voilà ce que veut dire l’expression transporter dans le sein d’Abraham. Si vous êtes père et que vous aimez votre famille, que des enfants viennent vers vous, vous les prenez dans votre sein ; ce sont vos enfants, vous êtes leur père.

Voilà donc la figure. Voilà donc tout le sujet — Abraham et ses enfants. Les Juifs étaient les enfants naturels d’Abraham, mais ils ne parvinrent pas à entrer dans son sein, et les Gentils étaient les exilés qui, dans leur condition humble, étaient plus prêts à recevoir la grâce de Dieu de la manière qu’Il Lui plaisait de la donner, et qui devinrent aussi, par la foi, enfants d’Abraham.

C’est exactement ce que dit l’Apôtre : “Si vous êtes en Christ, vous êtes la postérité d’Abraham, les enfants d’Abraham”! Vous êtes maintenant dans le sein d’Abraham. Je suis heureux d’être dans le sein d’Abraham, heureux d’en recevoir aussi des bénédictions.

Je suis heureux que la faveur divine pour Israël naturel  doive venir bientôt. Ils viendront tous dans le sein d’Abraham, non pas sur le plan spirituel, mais la semence naturelle reviendra dans l’obéissance et dans la foi d’Abraham, et je me réjouis de cette perspective glorieuse.

HOMMES DECHUS — Ne Peuvent pas faire d’alliance avec Jéhovah.

Question (1913) — Vous dites que les hommes déchus ne peuvent pas entrer en relation d’alliance avec Dieu. Sur quelle base Dieu a-t-Il fait une alliance avec Israël ? De telles restrictions s’appliqueraient-elles à Moïse, étant déchu lui aussi ?

Réponse. — Moïse était imparfait, parce que la Bible nous dit qu’aucun n’est parfait, pas même un seul. Lorsque nous disons que Dieu ne pouvait pas faire d’alliance avec l’homme déchu, cela ne veut pas dire qu’Il ne le pouvait pas, mais qu’Il ne le voulait pas. Il serait tout à fait inutile de faire une alliance avec des hommes déchus, parce qu’ils n’auraient pas pu la respecter. Dans le cas d’Israël, Dieu dit : Je vais bénir la postérité d’Abraham, ainsi que vous, les héritiers naturels d’Abraham. Voudriez-vous que Je vous prenne pour que vous soyez Mon peuple ? Alors, si vous le voulez bien, si vous y croyez, Je vais vous donner une chance d’essayer. Je vais vous donner une loi, et si vous réussissez à garder cette loi, j’accepterai de vous prendre pour parfaits par le fait que vous la gardiez ; et si vous êtes parfaits, alors vous pourrez persévérer dans celle-ci et vous vivrez éternellement ; mais si vous n’y parvenez pas, vous mou rrez. C’est ainsi qu’il y a eu un accord à l’essai, un accord provisoire. Dieu avait le droit de faire cela. Ce n’est pas que Moïse était parfait ; Dieu dit que, si vous voulez essayer, je traiterai avec vous comme si vous étiez parfaits. Je vous donnerai des sacrifices pour représenter les vrais sacrifices et, ceux-ci offerts chaque année, vous couvriront typiquement ; vous serez considérés comme si vous étiez justes pour une année, et pendant cette année, vous pourrez me montrer comment vous pouvez garder Ma loi. Si vous pouvez garder la loi, je m’occuperai de tout le reste.

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I.B.S.A. — Appelé Peuple de la Vérité .

Question (1913) — Lorsque les Etudiants de la Bible  Internationaux parlent d’eux comme étant le peuple de la Vérité ,veulent-ils dire qu’ils sont les seuls à comprendre la Vérité de Dieu ?

Réponse. — Je n’exprimerais pas la question sous cette forme. Ma pensée est que nous sommes ceux qui plaçons la Vérité au-dessus de tout ; nous aimons la Vérité et sacrifierons tout ce que nous avons pour elle. Nous ne plaçons aucun credo ni tradition avant la Vérité. Nous ne sacrifions pas la Vérité pour une secte ou un parti, mais sacrifions plutôt la secte ou le parti, et même notre tout humain pour la Vérité, parce que nous comprenons  que Dieu a placé la Vérité comme Son propre représentant. Jésus présente ceci dans la Parole, disant : “Je suis la vérité”. en prenant position pour la Vérité, nous prenons position pour le Seigneur. De plus, je voudrais ajouter que le mot Vérité est parfois utilisé en contraste avec l’erreur. Alors que nous jetons un regard sur nos expériences passées, nous avons soutenu bon nombre d’erreurs, et alors que nous nous trouvons croissant en connaissance et en Vérité, nous en arrivons à parler de ce sujet de ce point de vue ; on ne lui donne pas un sens sectaire. Ce n’est pas moi qui ait donné ce terme, il a jailli parmi le peuple de la Vérité comme ceux qui aiment la Vérité. Nous désirons accueillir tout le monde avec la même formule générale.

I.B.S.A. — Concernant les affiliations à des dénominations.

Question (1913) — Pourquoi tous les orateurs de l’Association Internationale des Etudiants de la Bible conseillent-ils publiquement aux gens d’abandonner toute affiliation aux dénominations?

Réponse. — Je ne savais pas qu’ils conseillent cela. Cependant, nous soutenons qu’il serait convenable de faire tomber toutes les barrières autour des dénominations. On peut dire que ces clôtures qui entourent les divers credo, dont certaines ont existé pendant des siècles, et d’autres pendant un siècle, maintiennent  le peuple chrétien plus ou moins séparé. Certains ont de grandes clôtures, d’autres de petites, mais elles séparent dans leurs tendances, et nous conseillons au peuple de Dieu de surmonter ces barrières et de se rassembler. Rassemblez-vous dans des études de la Bible. Ces credo sont comme autant de pieux scellés, et nous nous y étions enchaînés. Pourquoi ne pas nous en libérer ? Nous chantons : “Ta lumière et Ta Vérité ! Oh qu’elles nous dirigent”, mais nous ne pouvons pas suivre parce que nous sommes enchaînés au pieu du credo. Quittons le pieu, et suivons la lumière. Nous croyons que Dieu veut que nous agissions ainsi. Nous ne disons rien de déplaisant à l’encontre des chrétiens dans ces dénominations. Ce que nous disons s’attaque à leurs credo, car ils nous ont fait beaucoup de tort et font encore du tort aux autres. Si tous les credo étaient anéantis, l’occasion serait très propice pour que le peuple se mette à étudier la Parole de Dieu et fasse davantage de progrès jour après jour.

I.B.S.A. — Au sujet d’une Bible spéciale.

Question (1913) — Est-il vrai que l’Association

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Internationale des Etudiants de la Bible a sa propre Bible, qui est différente des autres ?

Réponse. — Certains de nos amis pensent que nous avons une Bible différente parce que, lorsque nous citons un texte des Ecritures, il s’avère qu’ils ignoraient qu’il se trouvait dans la Bible. Cela nous rappelle une dame qui me dit : “Mon pasteur a cherché à me voir après la mort de mon mari”. Ce dernier, un frère dans l’Association Internationale des Etudiants de la Bible, était décédé, et son pasteur, un Méthodiste, lui dit : “La religion de votre mari était étrange, n’est-ce pas” ? Elle répondit  : “Il croyait autrement que les autres sur certains points”. “Quelles étaient ses convictions” ? Elle dit : “L’une d’entre elle était que dans une période à venir, pendant le Règne millénaire de Christ, l’accès au Rétablissement en faveur de tout le genre humain sera ouvert. Alors, celui-ci sortira du péché et de la mort, contrairement à ce qui se fait maintenant. La Bible appelle ceci le Rétablissement, et mon mari y croyait”. Il dit : “Il n’y a rien de la sorte dans la Bible”. Elle répondit : “Je crois que si”. Il dit : “Vous vous trompez”. Elle répondit avec calme : “Je crois pouvoir trouver cela dans la Bible, je pense qu’il y avait fait un repère”. Elle regarda et lui tendit le livre ouvert à Actes 3 : 19-21, qui était souligné, il lut et dit : “Quelle sorte de Bible est-ce ?” et regarda la première page. Il y trouva : Société Américaine de Bible, et dit : “Eh bien, je n’avais jamais remarqué ce passage des Ecritures auparavant ” .

Il en est de même de nombreux autres passages. Nous ne connaissions pas certaines des choses qui s’y trouvent, et bien des choses que nous supposions trouver ne s’y trouvent pas du tout. Nous n’avons pas de Bible différente. Je pourrais dire néanmoins que nous avons une édition spéciale de la Bible, qui est l’édition commune de la Version King James (V. R . J. Version du Roi Jacques), à laquelle nous avons ajouté à la fin certains commentaires spéciaux, compilés de sélections des Watch Towers (Tours de Garde) et des Etudes dans les Ecritures, qui traitent de divers passages des Ecritures et les expliquent quelque peu. Certains appelleront peut-être ceci une Bible de la Watch Tower , mais nous l’appelons l’édition des Etudiants de la Bible parce qu’elle est pratique pour rechercher ce qu’enseigne la Bible sur divers sujets.

I.B.S.A. — Comment Internationale ?

Question (1913) — Pourquoi votre Association des Etudiants de la Bible affirme-t-elle être internationale ?

Réponse. — Pour la simple raison qu’elle est internationale. En accord avec sa charte, notre Association a son quartier général à Londres, en Angleterre, bien qu’elle opère ici. C’est un des auxiliaires de la Watch Tower Bible and Tract Society (Société de la Tour de Garde et de traités bibliques), qui est à la base de plusieurs filiales chargées de diverses formes du travail.

De même que l’Eglise Méthodiste possède la Ligue Epworth, la Société d’assistance aux Femmes, et je ne sais combien d’autres Sociétés. Toutes sont méthodistes. Notre société est internationale parce qu’elle est active dans toutes les parties du monde.

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I.B.S.A. — En Relation avec les autres assemblées.

Question (1913) — Quels rapports y a-t-il entre l’Assemblée des Etudiants de la Bible de Springfield et l’assemblée de Boston ou de Brooklyn ?

Réponse. — Ces assemblées sont toutes indépendantes. Elles ont une relation morale de sympathie et de fraternité, comme les chrétiens de toutes les parties du monde. “Il y a un seul Seigneur et Maître, Christ”. Nous sommes tous des Etudiants de la Bible à l’école de Christ.

I.B.S.A. — Quant à l’Election des membres de son bureau.

Question (1913) — Comment l’Association Internationale des Etudiants de la Bible élit-elle ses conducteurs et les membres de son bu reau, si elle est, comme il se dit, non sectaire ?

Réponse. — Le sectarisme n’est pas la seule méthode ou moyen par lequel une élection peut-être faite. Par exemple, l’Assemblée Biblique de Springfield qui se réunit en tant que chrétiens, a l’habitude de choisir quelqu’un de compétent pour la servir, comme le faisait l’Eglise primitive. L’élection se fait de la manière prescrite par la Bible, à main levée, et l’élu est l’ancien, ou instructeur, comme on les appelle.

I.B.S.A. — D’autres Etudiants avec nous.

Question (1913) — Je suis catholique. Dois-je abandonner mon affiliation à cette église pour pouvoir étudier avec une des assemblées de l’I.B.S.A. ?

Réponse. — Pas du tout. Vous êtes le bienvenu dans chacune de nos études. Nous ne prétendons pas avoir une hypothèque sur elles. Que vous soyez Luthériens, Méthodistes, Baptistes, ou que vous n’apparteniez à aucune dénomination, si vous venez dans l’esprit du Seigneur et que vous désirez connaître la Vérité, vous êtes tout à fait le bienvenu .

I.B.S.A. — Sur la liste d’affiliation .

Question (1913) — Quelle profession de foi doit-on faire avant de pouvoir être appelé Etudiant de la Bibl e International ? Combien de personnes sont inscrites dans la liste complète ?

Réponse. — Aucune qualif ication pour être membre n’est requise, aucune mainmise, aucun mot de passe. Toute personne de bonne conduite est toujours la bienvenue à nos réunions. Quant au nombre de ceux qui assistent à ces différentes réunions, je ne le connais pas. J’ignore combien assistent aux réunions de l’assemblée ou des assemblées de Springfield. Je ne sais pas combien d’assemblées se tiennent ici à Springfield, mais je suppose qu’il y en a au moins six, étant donné qu’il y en a quarante ou cinquante dans la ville de New York. Je vous donnerais simplement une estimation générale. Il peut y en avoir  100 000. Il se peut qu’il y en ait davantage qui assistent à ces assemblées ; peut-être 200 000. J’y pense, j’ai appris dernièrement qu’au Sud de l’Inde environ 3 000 se réunissent aux assemblées. A ce niveau, l’assistance totale peut atteindre les 250 000.

I.B.S.A. — Durée de l’organisation.

Question (1913) — Pendant combien d’années l’I.B. S . A . a-t-elle poursuivi son travail public ?

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Réponse. — Le travail public a été fait depuis quarante ans. Naturellement, il n’a pas eu le même élan qu’actuellement, ni avec le même nombre, mais ces assemblées ont été actives  depuis quarante ans. Nous pensons que l’on nous excusera de dire qu’il y a eu des assemblées de ce genre depuis environ 1 900 ans. A l’époque des Apôtres, certaines d’entre elles existaient déjà, et nous ne doutons pas qu’il s’en trouvait certaines du même genre pendant les âges des ténèbres. Vous ne les trouverez certainement pas mentionnées dans l’histoire de l’église, parce que l’église avait négligé la Bible pour suivre des credo.

Si nous avions une histoire précise, nous trouverions qu’il y a eu des assemblées d’Etudiants de la Bible pendant 18 siècles.

I.B.S.A. — Rapport avec l’Union des Eglises.

Question (1913) — Quelle est la position de l’Association Internationale des Etudiants de la Bible sur la question de l’union des églises ?

Réponse. — Nous croyons que l’union de l’église est tout à fait bonne, parce que nous prenons la Parole de Dieu sur ce sujet. Vous êtes tous frères, et un seul est votre Maître : Christ. C’est ce que nous défendons quand nous disons : “Enlevons les grilles des credo et unissons-nous, que nous soyons Baptistes, Disciples, Luthériens, Méthodistes, Presbytériens ou Catholiques ; unissons-nous en tant qu’Etudiants de la Bible et disciples du Seigneur Jésus-Christ”. Il y a une différence entre l’union du genre que nous venons de décrire, et la fédération dont on entend tant parler. Cette dernière n’a aucun fondement scriptural. La Bible nous dit qu’elle aura un certain succès, mais elle la dénonce.

I.B.S.A. — A l’écart des autres dénominations.

Question (1913) — Quelle est la raison pour laquelle l ’ I . B.S.A. se tient à l’écart des autres dénominations ?

Réponse. — L’ I . B.S.A. ne se tient pas à l’écart des autres dénominations. Tous sont accueillis dans n’importe quelle assemblée, n’importe quand, quelle que soit leur dénomination.

Nous ne nous tenons pas à l’écart de qui que ce soit. Pourquoi n’allons-nous pas dans une cathédrale pour y tenir des réunions ? Ils ne nous y ont pas invités. Pourquoi n’irions-nous pas à l’église Episcopale ? Ils ne nous y ont pas invités .

Pourquoi pas à l’Eglise Baptiste ? Eux non plus ne nous ont pas invités. Nous demandons à tous et essayons de tenir des réunions dans des lieux publics qui soient gratuits pour tous, quelle que soit leur dénomination. Par exemple, nous bénéficions de cette salle magnifique jusqu’au 20 juillet et les Juifs et les Gentils et les gens de toutes les dénominations ont tous le droit de venir ici, et de sentir qu’ils sont invités. Nous ne nous tenons pas à l’écart. Toute attitude distante est de leur côté, je le crois. Nous disons aux gens de toutes dénominations : “Venez avec nous, et vous n’avez pas besoin de vous joindre à quoi que ce soit”.

I.B.S.A. — Une nouvelle dénomination.

Question (1913) — L’ I . B.S.A. prétend-elle être la seule véritable église ? Essayez-vous de construire une nouvelle dénomination ?

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Réponse. — La seule véritable Eglise, chers amis, est l’Eglise de la Bible. Il n’y a jamais eu que cette seule vraie Eglise. Toutes les autres sont fausses, et si je construisais une autre église, ce serait une autre fausse de plus. Telle n’est pas du tout notre position. L’ I . B.S.A. soutient la proposition que défend la Bible, c’est-à-dire que tous ceux qui ont confiance dans le Seigneur Jésus-Christ, et qui se sont consacrés pour marcher dans Ses empreintes, font partie de l’Eglise du Dieu vivant dont les noms sont inscrits dans les cieux. L’ I . B.S.A. ne reconnaît aucune autre église. Elle ne dit pas que seuls les membres de l ’ I . B.S.A. constituent l’église. Elle reconnaît que tous les vrais chrétiens dans les diverses églises devraient être éveillés, et nous essayons d’attirer leur attention sur la Vérité. L’ I . B.S.A. constate que ces vrais chrétiens sont en danger de tomber dans l’infidélité, à moins qu’ils n’obtiennent la vraie lumière de la Parole de Dieu. De ce fait, elle essaie de faire en sorte que tous les chrétiens  étudient la Bible et soient ainsi en union complète en tant qu’Eglise de Christ.

I.B.S.A. — Pourquoi quitter l’Eglise nominale pour s’y joindre ?

Question (1914) — Si je suis en harmonie avec la Vérité Présente, telle qu’elle est présentée par frère Russell, mais que je vive en accord avec une église pendant des années, quel bénéfice en aurais-je en sortant pour me joindre à l’Association Internationale des Etudiants de la Bible ?

Réponse. — Devrais-je dire qu’ils gagneraient une fortune, que vos affaires seront fructueuses, ou que cela vous donnera une entrée dans la société ? Que vais-je lui dire ? Je pense qu’il obtiendrait une bonne conscience. Pourquoi donc ? N’y a-t-il pas de bons Méthodistes, de bons Baptistes, de bons Luthériens ou de bons Catholiques ? Si, en vérité. Je crois que nul dans ce monde ne se tient sur un fondement plus libéral que l ’ I . B.S.A. Aucun autre groupe de gens ne reconnaît tous les saints de Dieu sans égard à leur dénomination plus à fond que nous.

Pourquoi quelqu’un devrait-il quitter l’église nominale et joindre les rangs de l’I.B.S.A. ? En premier lieu, vous ne pouvez pas vous joindre à l’I.B.S.A. de la même manière que vous rejoignez quelque chose d’autre, pour la simple raison que vous ne pouvez pas vous en détacher. Ils n’ont pas besoin de vous y recevoir. Vous devenez étudiant de la Bible dès que vous vous libérez. Toute la difficulté réside en ce que votre esprit était enchaîné et que vous ne saviez pas comment étudier la Bible.

Vous en aviez peur, et dès que vous vous libérez, vous devenez membre de l’I.B. S . A . Maintenant, vous dites, pourquoi ne pourrais-je pas tout aussi bien rester là où je suis ? Ce n’est pas à moi de faire le choix pour vous. Si vous pensez entendre la voix de Dieu vous  dire de rester là où vous êtes, alors surtout suivez la voix de Dieu ; mais pour certains d’entre nous la question se pose ainsi. (Vous voyez, je laisse ceci grand ouvert selon la conscience de chacun, que vous restiez dans l’église nominale ou non. Je n’ai pas un mot à dire dans le choix de qui que ce soit). Tout ce que

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je peux dire, c’est ceci : Tant que je demeurerais catholique, par exemple, tous mes voisins et amis comprendraient que je défends et crois aux doctrines de l’église catholique. Si mon esprit se mettait en désaccord avec l’un de leurs enseignements, il serait de mon devoir vis-à-vis de l’église catholique de m’en retirer comme quelqu’un qui ne peut pas la représenter honnêtement, et je devrais me retirer par loyauté personnelle. Pourquoi ? Parce que je ne pourrais plus aller dire aux gens que je suis pleinement satisfait. Je ne croirais plus dans ses doctrines.

A ce sujet, je crois que très peu de Presbytériens croient aux credo presbytériens, et il en est de même des autres églises ; ainsi, s’ils appliquaient tous cette même règle, je crains que toutes les diverses églises seraient dépeuplées immédiatement et perdraient leurs adhérents, parce que les gens diraient : “Je ne crois plus en ce credo et je ne peux plus y rester en tout honnêteté  envers mon moi-même, envers Dieu ou mon prochain”.

Que se passerait-il donc ? Ce serait splendide. Comment ? Si tous faisaient cela, ils se réuniraient tous, et il n’y aurait plus que des chrétiens. Alors que seraient-ils donc ? Des membres de l’I.B. S . A .

I.B.S.A. — Quant aux quêtes, demandes de prières , acceptation de fonds.

Question (1914) — Pasteur Russell. Cher Monsieur, je m’intéresse beaucoup à votre grande philanthropie, et serais heureux d’y prendre part moi aussi. Pourriez-vous utiliser, et accepteriez-vous le chèque ci-joint pour aider l’oeuvre ? Si oui, je serais heureux que vous l’utilisiez de la manière que vous jugerez opportune.

Réponse. — Le chèque est de 2 700 dollars, et la question est celle-ci : L’accepterai-je ou non ? Je réponds affirmativement.

Je voudrais dire, mes chers frères ou soeurs, que bien qu’aucune quête ne soit jamais faite, tout l’argent qui est utilisé provient de dons et, en règle générale, ceux qui donnent à l’oeuvre ne sont pas très riches. Mais bien des personnes dont les âmes ont été bénies ressentent un besoin de faire quelque chose pour répandre les bénédictions aux autres et, de ce fait, elles donnent de l’argent sous cette forme, et parfois sous une autre forme, désirant qu’il soit utilisé d’une certaine façon.

Par exemple, un jour, lorsque j’étais à Asbury Park, on me tendit une enveloppe que je n’avais pas le temps d’ouvrir, aussi je la mis simplement dans ma poche. Un peu plus tard, je parlais à un journaliste qui me posait des questions sur l’oeuvre, comment est-elle soutenue, etc. ; je lui expliquais que cela se faisait par contributions volontaires, que je m’y étais impliqué pendant quarante ans, et bien que nous n’ayons jamais fait une seule quête, l’argent pourvu par l’Eternel était utilisé au mieux de notre capacité, de notre estimation et aussi sagement que nous le pouvions, demandant de la sagesse au Seigneur afin d’utiliser les dons qu’Il procure à Sa propre louange. Les fonds ne cessent d’arriver graduellement et nous n’en sollicitons jamais de personne, ni n’en demandons à Dieu. Maintenant, cela paraît très étrange à certains que nous ne priions pas pour obte-

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nir de l’argent et que nous ne disions pas au Seigneur si la caisse est pleine ou vide. Mais, mes chers amis, nous avons un Dieu qui connaît parfaitement la caisse, et à quoi servirait-il de Le tenir informé ? Il connaît les relevés de comptes bien mieux que moi. Je ne vais pas me mettre à dire à Dieu combien Il devrait mettre dans l’oeuvre. Laissons-Le S’occuper de cette charge. Notre rôle d’intendant et de surveillant renferme tout ce qui nous est confié. C’est là que commence notre responsabilité.

Utilisez cela bien et avec sagesse, et ainsi vous serez agréables au Seigneur.

Je dis au journaliste : Telle est la règle que nous suivons, et lorsque Dieu cessera de pourvoir à l’argent, le travail déclinera dans la même proportion, car nous ne voulons pas demander, mais nous utilisons tout ce qu’Il envoie. Le journaliste semblait  quelque peu sceptique, et je dis, “Je ne sais pas bien, mais je dois avoir quelque chose dans ma poche”. J’y ai tiré quelques lettres et je trouvai celle-ci et dit : “en voici une que je n’ai pas ouverte” ; je l’ouvris, elle contenait cinq billets de 20 dollars. Il regarda avec des yeux tout grands ouverts d’étonnement. Tout ce que l’on pouvait lire sur l’enveloppe était ceci : Pour le cher Photodrame, de la part d’une soeur. C’était tout. Mais c’est là toute l’histoire, chers frères et soeurs, aussi nous remercions cette chère soeur et utiliserons cet argent avec sagesse pour louer le Maître.

Si toutes les questions sont aussi faciles que celles-ci, mes chers amis, je n’éprouverai aucune difficulté.

I.B.S.A . — L’Esprit de babylone.

Question (1915) — Est-ce montrer l’esprit de Babylone que de coopérer avec les méthodes promulguées du quartier général de l’I.B.S.A. à Brooklyn, sans scruter soigneusement ces méthodes ?

Réponse. — Je pense que chacun doit juger pour soi sur ce point. Si quelqu’un a été sérieusement “pris au piège”, il devrait être fortement sur ses gardes. S’il n’a pas été “pris au piège”, il ne sera probablement pas autant sur ses gardes. Il est tout à fait bien de juger selon votre gré à ce sujet. Pour ce qui concerne le quartier général de Brooklyn et ma propre identification avec le travail qui s’y fait, laissez-moi vous dire ceci : Je surveille tout. Rien n’en émane qui soit contraire à ma conscience. Mais vous devez agir selon votre conscience. Bien qu’il y ait de nombreux frères sages et compétents dans les bureaux à Brooklyn, cependant, selon la disposition actuelle, ils sont mes aides sous ma surveillance générale tant que je vivrai.

Telle fut la disposition prise lorsque je remis ma propriété à la Société, il y a des années. Ceci s’applique aussi au travail de la Société à l’étranger.

I.B.S.A. — Vraie définition de Babylone.

Question (1915) — Si le quartier général de l’I.B. S . A . promulgait des méthodes que nous ne comprendrions pas ou désapprouverions, devrions-nous appliquer Apoc. 18 : 4, “Sortez du milieu d’elle, mon peuple”, et si oui, comment ?

Réponse. — Je pense que si l’on peut démontrer que l ’ I . B.S.A. fait partie de Babylone, nous devrions tous en sortir.

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Si nous sortons tous du même côté, où serons-nous alors ? Je pense que nous serons assez proches les uns des autres si nous sortons tous du même côté.

Le mot “Babylone” signifie “confusion” et, en Apoc. 18 : 4, il se réfère au mélange de choses de Dieu et des hommes. Il fut un temps où, dans toute l’Europe, les royaumes vinrent grandement sous l’influence de l’Eglise catholique romaine. A un certain point, ces royaumes tombèrent sous l’influence du christianisme — dans la mesure où il y avait du christianisme dans l’Eglise catholique romaine.

Il est bon de souligner qu’il fut un temps où l’Eglise catholique romaine était la seule église dans le monde, et où les gens ne pouvaient pas faire autrement que d’en faire partie et d’en être membres. Où auraient-ils pu se trouver autrement ? Ensuite, vint le temps où les membres titulaires de l’église, ceux qui avaient une position élevée dans la direction de l’église, réussirent à s’affilier à l’Empire romain, et l’Eglise romaine lui succéda. Alors l’Eglise de Rome commença à assujettir les nations et à dire au peuple de telle ou telle principauté, “Votre roi n’est pas en harmonie avec nous, vous pouvez en choisir un autre”. Alors venait une révolution. Le pape et l’Eglise catholique étaient à la base de ces changements. C’est ainsi que cela commença. C’est là qu’eut lieu le mariage illicite de l’église nominale et du monde.

Dans de nombreuses nations européennes ceci a changé graduellement. Dans certaines, l’église et l’état sont complètement séparés. Mais ce changement ne s’est pas fait en Austro-Hongrie. Les gens sont strictement sous la tutelle de l’Eglise catholique romaine. L’église a un pied partout. En Grande-Bretagne, les représentants de l’église d’Angleterre siègent au Parlement, comme faisant partie du gouve rnement. Les évêques de l’église sont membres de la Chambre des Lords. En Allemagne et en Suède, c’est pratiquement la même chose. Leur gouvernement ainsi que le gouvernement de Dieu sont étroitement liés dans l’esprit du peuple.

Dieu appelle cet ordre de choses Babylone — la prétendue Eglise de Christ mariée à des gouvernements terrestres.

Ceux-ci ont été appelés des gouvernements chrétiens par erreur. Ils ne sont pas chrétiens. Regardez les conditions présentes en Europe. Les gouvernements en guerre ne manifestent pas l’Esprit de Christ. Il se trouve des chrétiens dans tous ces gouvernements, mais en eux-mêmes les gouvernements ne sont pas chrétiens. L’église nominale a été responsable de cet état de choses. La situation a tellement faussé l’esprit des humains qu’ils pensent que leur conduite actuelle est la bonne. Ils pensent que Christ règne maintenant. Dans leur esprit, les rois qui règnent et les parlements représentent Dieu sur terre. Le Seigneur désire que nous nous séparions de tout ceci. L’esprit de Babylone se manifeste aussi d’une autre façon, comme par exemple, dans les églises protestantes, méthodistes, baptistes, réformées, etc. Elles s’abaissent à l’esprit mondain. Elles s’intéressent aux riches, essayant de coopérer avec les riches et de leur donner des places prépondérantes dans

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l’église. Ainsi, reconnaissent-elles l’argent au-dessus de la spiritualité.  Dans de nombreux cas, c’est l’argent qui fait courir l’église. Telle n’est pas la base qui régit la véritable Eglise. Il y a un système qui les lie toutes, même l’église baptiste, la plus libérale de toutes.

Les Baptistes diront : “Nous n’avons aucune servitude ; nous n’avons absolument aucun contrôle ecclésiastique”. Ils ne se rendent pas compte que l’esprit de Babylone est entré dans l’église. Supposez que nous ayons ici une assemblée de Baptistes. En tant qu’assemblée, ils appellent leur propre ministre et s’occupent de leurs propres affaires. Un certain ministre donc, frère A., est invité à les servir. Mais il lui faut être ordonné en tant que pasteur de cette assemblée. Aussi demandent-ils à d’autres ministres baptistes — disons frère B. , frère C., et frère D. de l’ordonner. Mais frère A. ne plaît pas beaucoup aux ministres appelés à pratiquer l’ordination. Aussi disent-ils : “Nous n’allons pas ordonner frère A. ; il est irrégulier”.

L’assemblée demande alors : “Vous ne pouvez pas l’ordonner ?”. Ce à quoi ils répondent : “Nous n’avons rien du tout contre frère A., mais nous ne l’ordonnerons pas”. Ainsi, voyez-vous, les prédicateurs gouvernent, et le peuple l’ignore. Les Baptistes vous diront que les prédicateurs n’ont aucune autorité. Mais les Baptistes ne peuvent rien faire sans le consentement des prédicateurs ; ils ne semblent pas savoir cela. Les prédicateurs détiennent un pouvoir que Dieu ne leur a pas donné. Dieu n’autorisa jamais un homme à aller ordonner un autre homme pour qu’il prêche l’Evangile. C’est Dieu qui ordonne, et c’est à l’église de décider, de juger au mieux quel est celui que l’Eternel ordonne ou appelle en tant que pasteur. 

Toutes ces ordinations par des hommes sont babyloniennes, une espèce de mécanisme pour diriger le peuple. Tout cela marche exactement comme en politique.

Quoi qu’il en soit, de toutes les sectes dites “orthodoxes ” , les Baptistes sont les plus libres. Les membres de l’église méthodiste n’ont pratiquement aucune liberté, si ce n’est le privilège  de donner de l’argent. Telle est la principale liberté dont ils jouissent. Les évêques gouvernent en coopération avec les anciens qui président. A chaque conférence annuelle, l’ancien qui préside et l’évêque décident quel ministre ira ici et lequel ira là. Le ministre qui ne soutient pas l’ancien qui préside ira dans la localité qui ne paie que 400 dollars ; alors que celui qui le soutient, même s’il n’est pas plus compétent, sera envoyé dans une localité qui paye 1 000 dollars ou plus. Plusieurs ministres méthodistes m’ont dit ceci. Ils s’en plaignent, mais ne veulent pas pour autant quitter leur emploi. Ce n’est pas la liberté avec laquelle Christ affranchit. Je me rends compte que c’est un système.  Je vais vous montrer quel genre de système c’est. Les évêques contrôlent les anciens qui président, qui à leur tour contrôlent les prédicateurs ; et il en est ainsi jusqu’à ceux qui dirigent les assemblées. Ils ont leur tête ou chef parmi eux. Ils ont un chef humain. La Conférence Générale est l’autorité la plus élevée.

De même, l’église presbytérienne a un chef sous la forme

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d’une Assemblée Générale qui prend les décisions. Tout ceci se fait en conformité avec la conduite de ce monde. La simplicité de Christ n’est généralement pas observée, hormis entre les amis de l’Association Internationale des Etudiants de la Bible.

Elle y est de façon générale, et la Parole de Dieu y est observée. Ils apprennent à remarquer quand les choses ne vont plus. La simplicité du sujet est évidente à tous.

Il m’est arrivé d’être appelé par un ministre de l’église réformée. Il voulait savoir comment je dirigeais mon église. Je lui dis : “Frère — , je n’ai pas d’église”. Il dit : “Vous savez ce que je veux dire”. Je répondis : “Je veux que vous sachiez, vous aussi, ce que je veux dire. Nous affirmons qu’il n’y a qu’une seule Eglise. Si vous appartenez à cette Eglise, vous appartenez à notre Eglise”. Il me regarda, surpris. Ensuite, il dit : “Vous avez une organisation, combien a-t-elle de membres ?”. Je répondis : “Je ne pourrais pas vous répondre, nous ne tenons pas de fichier”. “Vous n’avez pas la liste de vos adhérents ?” “Non. Nous ne gardons pas de liste ; leurs noms sont inscrits dans les cieux”. Il questionna : “Comment avez – vous vos élections ?” Je dis “Nous prévenons qu’il va y avoir une élection, et tous et chacun dans le peuple de Dieu, qui est consacré et se réunit régulièrement dans cette assemblée ou dans ce groupe, peut avoir le privilège d’exprimer son jugement sur celui que le Seigneur préfère comme ancien ou diacre dans l’assemblée”. “Eh bien”, dit-il, “c’est la simplicité même”. J’ajoute alors, “Nous ne payons  aucun salaire ; il n’y a rien qui suscite la querelle. Nous ne faisons aucune quête”. “Comment obtenez-vous vos fonds ? ” demanda-t-il ? Je répondis, “Maintenant, Dr. —, si je vous dis toute la vérité, vous aurez peine à y croire. Lorsque les gens s’y intéressent, ils ne voient pas de corbeilles placées sous leur nez. Mais ils voient que certaines dépenses existent. Ils se disent : “Cette salle coûte de l’argent, et je vois que des repas sont servis gratuitement pour ceux qui viennent de loin. Comment puis-je apporter une contribution financière ?” Il me regarda comme pour me dire : “Pour qui me prenez-vous — un cornichon ?” Je dis : “Maintenant, Dr. —, tout ce que je vous dis est vrai. Ils ne me posent pas cette question : ‘Comment puis-je apporter mon aumône à cette cause ?’ Lorsque quelqu’un reçoit une bénédiction et a un peu d’argent, il souhaite s’en servir pour le Seigneur. S’il n’en a pas les moyens, pourquoi devrions-nous le presser à cela ?”.

Si quelqu’un est Etudiant de la Bible International, il ne peut sortir d’aucune organisation. Vous ne pouvez pas sortir de quelque chose dans laquelle vous n’êtes pas entrés. Si quelqu’un peut me dire comment il est entré dans Babylone en s’intéressant aux affaires de la Watch Tower Bible and Tract Society, qu’il me montre comment il s’en échappera, et je m’en échapperai avec lui.

IDENTITE — Dans l’Age Millénaire.

Question (1913) — Pourriez-vous expliquer si l’identité de chaque individu sera préservée durant l’Age millénaire, et par la suite ?

Réponse. — Je crois qu’il en sera ainsi, que l’identité de

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chaque individu sera préservée ; c’est-à-dire celle de tous, à l’exception de ceux qui iront dans la Seconde-Mort. Je ne peux pas dire que je connaisse un passage des Ecritures qui confirme une telle pensée ; ce n’est qu’une conclusion logique. Dieu traite avec nous en tant qu’individus et non pas comme avec des morceaux  de bois ou de métal ou quelque chose d’inerte, mais comme à une intelligence personnelle individuelle avec un corps pour nous identifier en tant que personne. Nous croyons qu’il en sera toujours ainsi. Nous ne nous attendons pas à ce que, dans l’avenir, les choses soient pires qu’elles ne le sont maintenant ; mais lorsque ce qui est parfait viendra, ces choses de maintenant qui sont en partie ne seront plus.

IMMORTALITE — Quand sera-t-elle mise en lumière ?

Question (1908) — Notre Seigneur a-t-Il fait luire l’immortalité avant ou après Sa résurrection ?

Réponse. — L’Apôtre dit qu’Il a fait luire la vie et l’immortalité par l’Evangile. Ce ne furent ni Sa vie, ni Sa mort, ni Sa résurrection qui firent luire ceci dans le sens le plus complet du mot. C’est l’Evangile qui la fit luire, et cet Evangile ne fut pas pleinement compris par les Apôtres à l’époque de la résurrection de notre Seigneur, mais seulement après qu’ils eurent reçu le saint Esprit. Notre Seigneur dit certaines choses qui impliquent ceci, mais ils ne comprirent pas encore le sujet ; cette chose leur était encore cachée, de sorte qu’elle ne luit pas avant la Pentecôte. Alors, ils commencèrent à voir que, non seulement il y avait une espérance pour l’humanité tout entière qui se mettrait finalement en harmonie avec Dieu, mais qu’il y a une autre espérance, encore plus grande, encore plus merveilleuse, pour l’Eglise qui est l’Epouse de Christ, le Corps de Christ, et c’est l’immortalité. Ainsi Christ dans Son message — le message dont Sa mort est le point central, et dont Sa résurrection tient une grande part, ce grand Evangile dont la base est Sa mort et Sa résurrection — ce grand message de l’Evangile fait luire à tous ceux qui peuvent voir, à la fois la vie et l’immortalité. Nous trouvons, dès que la lueur pénètre, que nous pouvons voir le témoignage dans l’oeil de notre esprit : “Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même”. Nous trouvons ici un témoignage qui fait référence à l’immortalité de l’Eglise. Ainsi nous voyons qu’Il donna Sa vie pour le monde entier afin que tous aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance. Tel est le témoignage général concernant la vie de toute l’humanité, mais afin de le comprendre sous une forme plus claire, la bénédiction du saint Esprit donné à la Pentecôte est nécessaire, celle qui ouvre les yeux de notre compréhension concernant ces choses dont nous a parlé le Seigneur et qu’Il a illustré dans les propres expériences de Sa vie.

IMMORTALITE — Celui qui y croit peut-il espérer faire partie de Christ ?

Question (1908) — Un croyant en l’immortalité de l’âme et dans la doctrine du tourment éternel a-t-il une espérance bien fondée de devenir membre du Corps de Christ ?

Réponse. — En considérant cette question, je garderais à

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l’esprit le fait qu’autrefois, bien des personnes qui, pour autant que je le sache, furent des Saints tout en soutenant ces doctrines erronées. Par exemple, je ne serais pas du tout surpris si John Wesley faisait partie de ceux-là, s’il croyait au tourment éternel et s’il croyait en quelque sorte en l’immortalité de l’âme. C’est pourquoi je trouverais qu’il serait tout à fait possible, du moins dans le passé, qu’une personne puisse être à ce point dans les ténèbres quant au Plan de Dieu tout en étant véritablement membre du Corps de Christ et vrai sacrificateur — un vrai croyant dans tous les sens du mot. J’ajouterais cependant que je comprends que nous sommes aujourd’hui dans une position particulière en ce qu’une plus grande lumière brille sur le monde, et ainsi la responsabilité des gens qui vivent à présent est plus grande. Comme le dit notre Seigneur à Son époque, vous vous souvenez, que s’Il n’était pas venu parmi eux, et que si la lumière n’avait pas brillé dans leur coeur, ils n’auraient pas eu cette responsabilité. Ce ne sont pas les mots exacts, mais telle est la pensée. Je crois qu’il en est de même aujourd’hui : qu’il plaît au Seigneur de donner plus de lumière à Son peuple, et d’attirer ceci à notre attention, et nous avons une certaine part de responsabilité envers la Vérité après qu’elle nous a été prêchée, ce que nous n’aurions jamais eu si elle ne nous avait jamais été apportée. De ce point de vue, nous pourrions supposer que la véritable lumière qui brille maintenant serait accordée à tous ceux qui sont dans l’attitude de coeur droite pour la recevoir. En d’autres termes, de même qu’au Premier Avènement, Jésus dit à Nathanaël : Voici un véritable Israélite en qui il n’y a point de fraude, puis Il clarifia le sujet à Nathanaël, en ce qu’il lui fut très facile d’accepter le Seigneur. Et je pense qu’il en est de même aujourd’hui, que partout où il y a un véritable Israélite en qui il n’y a point de fraude, nous pouvons espérer que le Seigneur rendra la Vérité si claire, si nette et si simple que la personne pourra la voir, l’apprécier et en tirer profit. En revanche, là où la Vérité n’est pas reçue, cela implique du moins que la personne n’est pas véritablement Israélite, ou bien qu’elle n’est pas sans fraude. Nous n’avons pas à juger, mais c’est la Vérité qui doit juger. Voilà selon nous ce que voulait dire le Seigneur, que Sa Parole jugera. Ainsi, nous croyons que Sa Parole juge aujourd’hui dans l’Eglise, et Sa Parole jugera au fur et à mesure le monde tout entier. Mais nous croyons que Sa Parole de Vérité procède à un jugement maintenant, de même que l’Esprit et la puissance ; que telle est la faucille de la Vérité qui est jetée dans ce “temps de la Moisson” pour rassembler le véritable froment, et le séparer de l’ivraie. C’est ainsi que nous sommes contents de laisser le Seigneur faire ce travail, sans nous faire passer des tests de l’esprit, mais que nous nous attendons à ce que partout où il y a un véritable Israélite en qui ne se trouve point de fraude, le Seigneur le conduira à une appréciation de la Vérité Présente.

IMMORTALITE — Qui seul a l’Immortalité.

Question (1913) — A qui s’applique le passage suivant : “Qui seul possède l’immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lequel aucun homme n’a vu, ni ne peut voir” ? (1 Tim. 6 : 16).

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Réponse. — Ce passage est quelque peu ambigu ; c’est-à-dire que de la façon dont il est présenté, il serait possible de prendre deux vues différentes, et que nous ne controverserions pas sur ce point avec celui qui prétend qu’il est question ici du Père céleste. En donnant notre propre vue sur ce qu’il signifie, nous l’avons déjà dit, et nous croyons toujours qu’il se réfère à notre Seigneur Jésus. S’il se référait au Père, cela signifierait que Lui seul a l’immortalité, et cela impliquerait que le Seigneur Jésus n’aurait pas l’immortalité, alors que les Ecritures montrent bien qu’Il l’a. Alors si nous l’appliquons à notre Seigneur Jésus et disons que Lui seul a l’immortalité, cela n’implique pas que le Père céleste ne l’aie pas, parce que, comme l’explique l’Apôtre, Dieu fait toujours exception à la règle et à toute proposition. Il fait toujours exception.

IMPERFECTION — Excuse pour.

Question (1909) — Dans l’Epître de Paul aux Romains, chapitre 7, et verset 15, nous lisons ceci : “Car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, que je pratique”. Ceci s’applique-t-il aux incapacités de ceux qui sont sous la loi à accomplir ses exigences, ou ceci s’applique-t-il à nous dans l’Age de l’Evangile et au temps présent dans nos efforts imparfaits à faire la volonté de notre Père céleste ? En d’autres mots, pouvons-nous nous servir de ceci comme d’une excuse pour nos égarements ?

Réponse. — Je comprends que l’Apôtre s’adressait aux Juifs et à tous ceux qui étaient sous la Loi, et que ce qu’ils reconnaissaient ou admettaient était la Loi juste de Dieu à laquelle ils ne pouvaient pas se plier, en raison des imperfections de la chair. Vous voyez la loi parfaite de Dieu et vous savez  que vous ne pouvez pas l’observer dans toutes vos pensées, vos paroles et vos actions, car aucune perfection n’habite dans votre chair. Notre tête est de plus en plus déformée, et la Nouvelle-Créature trouve qu’elle ne peut pas faire les choses qu’elle voudrait. Vous voudriez être parfaits, mais vous savez que vous ne l’êtes pas. Comment donc Dieu peut-Il traiter avec nous ? Parce qu’Il a généreusement couvert nos imperfections. Il couvre du mérite du sacrifice de Christ tout ce contre quoi nous luttons. Si nous pouvions garder la loi parfaitement, alors Christ mourut en vain car, comme le dit l’Apôtre, si la justice pouvait venir par l’observation de la loi, alors la mort de Christ n’était pas nécessaire.

Mais nous avions besoin que Christ vienne, qu’Il meure pour nous et nous justifie. C’est ainsi que ce langage, tout en s’appliquant aux Juifs, s’applique à nous comme chrétiens. Cela ne signifie pas que nous devrions regarder nos faiblesses et dire : Oh, je sais bien que j’ai autant de faiblesses, et nous excuser de cette façon. Non, nous avons reçu la robe de la justice de Christ, et les Ecritures nous enseignent que nous devrions la garder sans souillures du monde. Il y a des chances que nous la souillions par une parole irréfléchie, ou par notre conduite qui n’est pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être. L’injonction des Ecritures est que le sang de Christ nous purifie de tout péché, non seulement du péché originel, mais aussi de ces imperfections, après que nous ayons reçu la robe. Après avoir fait une

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erreur, nous devrions immédiatement rechercher l’arrangement du Seigneur pour nous purifier, nous débarrassant ainsi de la tache, alors notre robe sera de nouveau propre. Vous allez vers le Seigneur, Lui demandant d’appliquer ce mérite, reconnaissant que vous vous êtes trompés, invoquant Son pardon, vous vous approchez du Trône de Grâce pour le secours dans le besoin, et vous vous débarrasserez de la tache, alors vous pouvez la garder sans souillures.

Les Ecritures déclarent que de très nombreux chers amis constitueront une Grande Foule ; ils ont eu une tache et dirent : “Je n’aime pas cette tache”, puis ils en ont une autre, et une autre, puis quelqu’un dit : “Vous avez beaucoup de taches sur votre robe”. Ils disent, “Oui, mais je suppose qu’il doit en être ainsi”. Ainsi ils s’y habituent, ils en ont tant qu’il leur est difficile de s’en débarrasser. Ainsi, ce que nous voulons faire, vous et moi, c’est nous tenir aussi près que possible du critère. Veillez à ce que vous alliez non seulement vers le Seigneur, mais vers celui envers qui vous avez fait du tort, qu’il soit parent, épouse, mari, frère, ami ou ennemi, et réconciliez-vous avec lui. Dites-le au Seigneur dans la prière, et demandez-Lui d’appliquer le sang précieux en votre faveur.

IMPUTATION — De la justice.

Question (1911-Z) — Christ impute-t-Il Sa justice aux membres de Son Corps ?

Réponse. — Lorsque nous disons que notre Seigneur impute Sa justice, nous ne devons pas penser qu’Il donne Sa propre justice en tant que Souverain Sacrificateur, mais qu’Il impute le mérite de son sacrifice humain en notre faveur.

Lorsque, comme l’Homme Christ Jésus, Il déposa Sa vie, sans être sous la condamnation à mort au moindre degré, il y avait un mérite dans ce sacrifice. Les droits à la vie terrestre que le Seigneur déposa furent à Son crédit, Lui donnant le pouvoir de rétablir le genre humain, le pouvoir de le régénérer. Mais avant que le mérite de ce sacrifice ne soit appliqué au monde, il est fait la base de notre justification, pour couvrir nos imperfections.

Il aurait pu être utilisé pour nous dans le rétablissement, mais ce n’était pas le plan de Dieu dans cet Age. Ainsi donc, le mérite de Jésus est imputé aux croyants qui se consacrent, et il couvre aussi les souillures et les transgressions inconscientes de leurs vases terrestres imparfaits jusqu’à la fin de leur course.

IMPUTATION — Du Mérite de Christ.

Question (1911-Z) — Que signifie l’expression “ Le mérite imputé de Christ” ?

Réponse. — Lorsque nous parlons du mérite imputé de Christ, nous devrions garder clairement à l’esprit qu’Il a un mérite personnel, une justice qui lui est propre, et qu’Il n’a jamais abandonnée. Il a besoin de Sa propre justice. Dans ce sens du mot, Il ne pourrait pas nous donner Sa justice, sans être dépossédé de justice. Il en serait de même de Ses droits de la vie. Il a un droit de vie, mais ce n’est pas ce droit de vie qu’Il nous impute ; car Il en a besoin Lui-même. Il a besoin de Son propre mérite personnel.

Dans quel sens disons-nous donc qu’Il donnera à l’hu-

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manité durant l’Age millénaire, et qu’Il impute à l’Eglise durant l’Age de l’Evangile, respectivement un droit à la vie et la justice [righteousness]. De cette façon : Il donnera à l’humanité Son droit à la vie humaine, le mérite qui était Sien en récompense de Son obéissance en tant qu’homme Christ Jésus, notamment le privilège, ou droit de vivre en tant qu’être humain. Ce droit, Il l’acquit en obéissant à la Loi (Rom. 10 : 5 ; Gal. 3 : 12). Maintenant, Il est hautement exalté, participant de la nature divine, et n’a plus besoin de ce droit à la vie humaine et de la justice qui accompagne ce droit. Il est assez satisfait et complet dans Sa condition présente. Il a, en réserve pour le monde, au fur et à mesure, le droit à la vie humaine et la justice qui l’accompagne, le mérite de ce sacrifice terrestre. Il impute ceci aux membres de l’Eglise à l’heure actuelle, suffisamment pour combler leurs imperfections. En Lui, nous sommes complets, de sorte que notre offrande personnelle soit, par Lui, un sacrifice acceptable à Dieu, et considéré comme saint.

IMPUTATION – Qu’est-ce qui libère le mérite ?

Question (1911-Z) – Dans le cas de celui qui échoue complètement et meurt de la Seconde-Mort, le mérite imputé est-il libéré au moment de son échec ou à l’heure de sa mort ?

Réponse. – Le mérite de Christ est imputé à ceux qui viennent au Père par Lui. Ceux qui répudient ce mérite terrestre de Christ ne le possèdent plus dès qu’ils le répudient, dès qu’ils rejettent le Seigneur. La totalité du mérite qu’ils avaient est libérée, abandonnée, partie. Ceci ne signifie pas qu’ils doivent mourir à l’instant même. Mais ils tombent entre les mains du Dieu vivant, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus dans les mains de la Miséricorde, mais dans celles de la Justice. Nous savons aussi que nul ne peut se tenir en présence du Dieu vivant et de la Justice sans perfection. Ceux qui répudient la Rançon semblen t ne plus avoir un sens du péché. Ceci est illustré par la parabole de l’homme qui enlève le “vêtement de noces” ; il ne lui appartient plus dans aucun sens du mot dès sa répudiation.

IMPUTATION – La vue du Pasteur Russell.

Question (1912-Z) – Avez-vous changé d’avis concernant les citations suivantes ? Dans le Volume I de l’Aurore, page 277, nous lisons : “Il se laissa imputer nos péchés, afin de porter notre châtiment pour nous ; et Il mourut pour nous, comme s’Il eût été le pécheur”. Dans le Volume 5, page 120, 7ème ligne, nous lisons aussi : “ leurs péchés … ne le seraient plus imputés, mais seraient imputés à celui “qui porta nos péchés en Son corps sur le bois”. Dans le Volume 5, page 528, § 1, nous lisons aussi : “Savoir que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes, mais les imputant à Celui (Jésus – Trad. ) ” .

Réponse. – Le travail de Christ est présenté de multiples points de vue, certains montrant des modifications d’une sorte, et d’autres d’une autre ; certains traitent du sujet du point de vue humain, et d’autres du point de vue divin. Dans tous les sujets scripturaux, il nous faut chercher le sens véritable.  Du point de vue de Dieu, le péché humain est imputé à Jésus ; c’est-à-dire qu’Il a été pourvu afin d’être le représentant

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du pécheur – pour payer le prix nécessaire à la libération de l’homme de la condamnation à mort ; c’est ainsi que Dieu figure Christ comme le serpent élevé sur la perche. Ainsi, l’Apôtre dit qu’Il fut fait péché pour nous, quoi qu’Il ne connut pas le péché – Il fut un sacrifice pour le péché.

Considérant le sujet d’un autre point de vue, du point de vue humain, nous voyons nos propres faiblesses et manquements, nous rendant compte de la nécessité de l’imputation par notre Maître du mérite de Son sacrifice pour compenser nos manquements. Ainsi donc, les faits sont en accord, que nous les exprimions d’un point de vue ou d’un autre. Nos péchés ont été pris au compte de Jésus lorsqu’Il mourut pour le péché. La justice de Christ nous est imputée lorsque nous nous offrons à Dieu, et notre Grand Rédempteur et Souverain Sacrificateur compense nos manquements.

IMPUTATION – Par Qui ?

Question (1916-Z) – Si le mérite est imputé, qui l’impute ? Si la Justice est imputée, par qui est-elle imputée ?

Réponse. – Notre Seigneur Jésus impute Son propre mérite à Ses propres disciples sous les conditions de leur alliance de pleine consécration ; mais cette imputation est pleinement sanctionnée et se fait en coopération avec la Justice divine – et non pas autrement. Cette imputation du mérite pour l’imparfait qui désire suivre Jésus peut être exprimée comme une imputation de la Droiture  [Righteousness] à celui-ci de la part de la Justice divine, de la part du Père céleste ; comme nous lisons, “C’est Dieu qui justifie” – Romains 8 : 33.

IMPUTATION – Enseignement de l’Ancien Testament.

Question (1916) – L’imputation du mérite de Christ est-elle montrée par des types et des figures de l’Ancien Testament?

 Réponse. – Je ne connais rien qui enseigne cela directement. Dans les Figures du Tabernacle nous avons de nombreux éléments qui enseignent quelque chose de très semblable, mais pas directement, pour autant que je sache.

IMPUTATION – Signification de.

Question (1916) – Pourriez-vous définir la signification du mot imputation ?

Réponse. – Le mot imputation signifie rendre applicable pour un autre, quelque chose que celui-ci ne possède pas, non pas par un don direct, mais par une imputation. Il est assez difficile de définir le mot imputation. Il est plus facile de l’illustrer : Si j’avais besoin de 1000 dollars et que je vous les demandais – ça ne marcherait pas. Nous ne demandons jamais (rires).

Je pense que je ferais mieux de changer d’exemple. Supposez que John Smith ait besoin de 1 000 dollars, qu’Henry Brown  possède 1 000 dollars, et qu’il lui permette de s’en servir ; cependant, il se dit, je pense que je ne vais pas lui donner les 1 000 dollars. Il promet qu’il va arranger cela. Qu’il me donne sa demande de caution, je la signerai, et qu’il aille les emprunter à la banque. Quand vous signez sa demande de caution, vous imputez les 1 000 dollars à son compte. John Smith n’avait pas un centime. Le banquier dit : “avez-vous des liquidités ou des biens” ? “Non, pas un centime”. “Connaissez-vous quelqu’un

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qui puisse se porter garant pour vous” ? John vient vers vous, et vous signez sa caution ; vous avez imputé la pleine valeur à cette demande. Il la donne à son banquier, et tout va très bien.

Elle vaut 1 000 dollars maintenant, alors qu’elle ne valait pas un centime auparavant. Ainsi, dans cet Age de l’Evangile, nous pouvons nous approcher du Père à certaines conditions. Ce sont les mêmes sous lesquelles Jésus se soumit, et par lesquelles vous deviendrez un sacrifice vivant. Vous dites, “je suis tout à fait d’accord pour être un sacrifice vivant”. Vous dites : “Dieu, j’aimerais faire ce que fit Jésus”. Dieu dira : “Votre promesse ne vaut pas un centime ici”. Pourquoi pas ? Parce que vous êtes remplis d’imperfections ; je vous connais très bien. Vous ne pourriez rien faire du tout. Il faut que Jésus cautionne pour vous. Laissez-Le être votre Avocat et prendre l’affaire en main pour vous. C’est ainsi que vous allez vers Jésus. “Pourrais-tu, cher Seigneur, être mon Avocat auprès du Père ? Pourrais-tu faire en sorte que je satisfasse aux conditions et que je présente mon corps saint et acceptable ? M’aideras-tu à faire cela” ? “Cela dépend”. “Oh, il y a des conditions” ? “Oui, des conditions très strictes. Il te faut te détourner du péché et entrer dans une alliance spéciale comme Je l’ai fait. Une alliance de sacrifice, en t’abandonnant pleinement”. Vous dites, je veux bien faire cela. “Très bien, sois Mon disciple, et Je serai ton Avocat, Je m’occuperai du reste. Tu suis les règles que j’ai déposées pour toi, et tout ira très bien. Je vais cautionner pour toi”.

Comment Jésus cautionne-t-Il pour vous ? De cette façon – Il possède ce prix correspondant, ce droit à la vie, applicable à Adam et à toute sa race. Si vous et moi appartenons à la race d’Adam, dès notre naissance, nous héritons une somme colossale. La Bible nous dit pour commencer que le but même de ce Plan de salut de Dieu était de donner la vie à l’humanité. Vous et moi nous avons des intérêts dans cela, parce que nous appartenons à cette race. Si nous ne pouvons que le connaître, nous avons le privilège de retourner à la perfection humaine, au Rétablissement ; tout cela est compris dans ce que Jésus remit dans les mains du Père. Vous ne pourriez pas accepter le rétablissement, parce qu’Il ne l’a pas encore offert à qui que ce soit.

Il dit qu’il y aura un rétablissement de toute l’humanité, et vous et moi nous savons simplement ce qui arr ive jour après jour. Ensuite, nous avons appris que Dieu a un autre aspect du Plan séparé et distinct du monde en ce qu’Il prend un peuple pour Son nom pour être la classe de l’Epouse, pour être associé à Jésus dans le Royaume. Nous voyons maintenant sous quelles conditions : qu’il vous faut marcher dans Ses empreintes, être tel qu’Il était, et Il sera votre Avocat auprès du Père, et lorsque nous sommes d’accord pour cela et que nous abandonnons notre petit tout, qu’abandonnez-vous ? Rien de plus que ce que vous avez reçu. Pour certains, dix ans, pour d’autres dix jours de vie, et d’autres davantage. Il se peut que vous donniez un corps en parfaite santé, ou un corps très malade. Peu importe ce que vous avez, une notoriété importante dans le monde ou aucune notoriété, mais que vous donniez tout ce que vous avez. Ce doit être tout ce que vous avez – vous ne devez rien retenir – le temps,

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l’influence, l’argent, tout disparaît lorsque vous faites une consécration telle que celle que fit Jésus. Voilà ce que nous acceptons de donner pour être disciple et suiveur de Jésus. Mais lorsque nous nous approchons du Père et que nous nous rendons compte que nous n’avons pas grand chose, nous disons : “Acceptera-t-Il ceci” ? Non, pas cela. Comment ceci va-t-il se passer ? “Eh bien”, dit Jésus, “Tus sais, J’ai un compte avec le Père, et un droit pour donner le rétablissement au fur et à mesure, et tu en fais partie. Eh bien, maintenant, Je vais t’imputer  tout ce que Je te donnerais au fur et à mesure, et tu donnes ce que tu possèdes maintenant, et Je t’accorde ce que tu recevras au fur et à mesure, ainsi, vois-tu, ce sera tout ce qui t’appartiendra dans la perfection”. Pour illustrer : Nous ne devons pas penser que Jésus traite avec chaque individu au fur et à mesure qu’ils se présentent. Jésus fit ainsi : A Son ascension, Il apparut en présence de Dieu pour “nous”. Qui sont ces “nous” ? Ce sont tous ceux qui seront la classe de l’Eglise, et Il apparut  pour vous et moi il y a de cela 1900 ans. La sainte Eglise est une église du point de vue de Dieu. C’est cette Eglise qu’Il a préordonnée et préconçue. La Bible dit que Dieu préconnut Jésus, et nous par Jésus. Maintenant, si Jésus apparut pour l’Eglise tout entière immédiatement, Il fit une application du mérite dans le sens qu’Il fut imputé à nous tous. Je dis au banquier : “Je dispose de 1 000 dollars que je veux préserver ; je vais faire quelques cautions. Je vais cautionner une demande pour 1 000 dollars et, lorsque cette demande sera en application, elle servira à beaucoup de personnes ; à S. et compagnie, et à R. et compagnie, et à un certain nombre parmi eux. Vous savez, vous avez le mérite là à mon compte, et ce sera le mérite pour cette note que je cautionne. Ainsi, tant que cette note reste impayée, un embargo touchera ce dépôt, et il ne pourrait pas être utilisé pour un autre dessein. L’embargo signifie qu’il y a un handicap ; une note qui est donnée et qui couvre le sujet tout entier. Ce n’est pas l’argent qui est donné, mais un endossement. Le Seigneur endossa pour l’Eglise tout entière immédiatement. Par conséquent, Il imputa premièrement le mérite à l’Eglise, puis ensuite au monde. L’Eglise n’en a pas besoin maintenant ; nous allons nous joindre à Lui dans le sacrifice. Pourquoi devrait-Il nous donner la vie terrestre ? Nous ne voulons pas du Rétablissement. Nous attendons la meilleure Espérance : le Royaume Spirituel – la gloire, l’honneur et l’immortalité. Cette imputation fait que notre sacrifice Lui est acceptable.

INCARNATION – Croire en.

Question (1911) – Croyez-vous en la réincarnation, l’âme retournant dans le corps physique ?

Réponse. – Non. Je crois que c’est tout à fait opposé aux enseignements de la Parole de Dieu dans tous les sens du mot.

INCREDULITE – Contre le Péché.

Question (1913) – On prétend que l’incrédulité et le manque de foi constituent un péché, et que c’est le péché dont parle l’Apôtre Paul en Héb. 12 : 1, le péché qui nous enveloppe si aisément. Est-ce l’idée correcte ?

Réponse – Je pense que ce n’est pas la vue correcte du

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langage de l’Apôtre. Je pense que l’Apôtre a à l’esprit qu’il peut y avoir un péché ou une faiblesse qui vous envelopperait spécialement ; il pourrait y en avoir un autre qui envelopperait spécialement votre frère ou soeur. Il pourrait y en avoir encore un autre qui m’envelopperait. Quel que soit le péché, c’est celui qui vous envelopperait aisément et qui, par conséquent, est près de vous, toujours présent avec vous et qui cherche toujours à vous entraver, rejetez-le ; il est votre danger spécial. Soyez sûr de le rejeter et courons avec patience la course qui est devant nous.

INGERENCE – Prov. 16 : 2 8 .

Question (1916) – Veuillez expliquer le Proverbe 16 : 28 : “ L’homme pervers sème les querelles, et le rapporteur divise les intimes amis”.

Réponse. – Je penserais que c’est aussi clair que le nez au milieu du visage. Si je savais comment faire un proverbe comme cela, je me sentirais insulté si quelqu’un me demandait de l’expliquer. Je ne suis pas assez brillant pour le faire, et je ne suis pas assez stupide pour essayer de l’expliquer, si ce n’est d’expliquer les mots obsolètes du texte. Un homme pervers (angl. “forward”) est un homme mauvais, dont les actes et les paroles tendent à produire l’envie, l’amertume, les incompréhensions, la querelle. Le rapporteur est un indiscret ou un calomniateur.

INJUSTICE – Tenir la vérité dans l’injustice.

Question (1905) – Qu’est-ce que tenir la Vérité dans l’injustice ?

Réponse – Je prendrais cette expression comme étant très large et qu’elle voudrait dire avoir une connaissance de la Vérité avec laquelle nous ne vivions pas en accord. Chacun en est responsable quel que soit le degré qu’il en possède. Il y a un degré de connaissance tel que celui que nous avions dans l’église nominale, à savoir que Christ est mort pour nos péchés, bien que nous ne comprenions pas la philosophie de cela. A présent, ne pas vivre selon cette vérité serait la garder dans l’injustice. Donc, nous voyons le sacrifice et, par conséquent, nous en avons une plus grande responsabilité ; ainsi chaque trait supplémentaire que la Vérité nous apporte augmentera nos responsabilités.

De mon point de vue, nous tous ici qui avons été favorisés par la lumière de la Vérité présente, nous avons la plus grande responsabilité de tous les gens du monde entier et, par conséquent, nos vies devraient être en accord avec le meilleur modèle de la justice. Cela NE veut PAS dire que nous, en raison de la Vérité, nous avons un corps rendu parfait, de sorte qu’il nous serait possible de vivre plus près de la perfection que les gens du monde. Il y a des gens très admirables par nature qui n’ont pas le même degré de lumière et qui pourraient être naturellement plus justes que ceux qui ont été bénis par la lumière. Souvent, des hommes, tel que Robert Ingersoll, sont par nature des hommes très aimables. Je ne le connaissais pas personnellement, mais j’ai entendu dire qu’il était bien né et naturellement il avait un avantage sur les autres. Parfois, parmi  le peuple du Seigneur, il y a ceux qui sont naturellement très vils. Il y a quelque temps (en 1898, page 179 – V. P. N° 376

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p.66), nous avons publié un article dans la Tour de Garde sur le sujet “Chrétiens Médiocres et Incroyants Nobles”. Comment le Seigneur voit-Il cela ? Selon les pensées et l’intention du coeur. Les gens sont enclins à juger selon l’apparence extérieure, mais Dieu juge selon le coeur. L’Echelle de Dieu est de 100 points du caractère – un homme parfait. Personne n’a 100 points. Voyez Rom. 3 : 10, 23. Quelques-uns peuvent avoir jusqu’à 50 points, d’autres 40, 38, 35, 30, 25, 20 ou même seulement 10 points de caractère. A les juger selon la chair ils tomberaient tous de haut. Comment Dieu les juge-t-Il ? Il ne les juge pas du tout comme venant à Son attention jusqu’à ce qu’ils viennent sous Christ. Le monde n’a pas de position dans le temps présent. Dieu a pourvu à un prix de rédemption et Il va le faire savoir au monde en “temps voulu”. Jusque-là ils n’ont ni part ni lot dans l’affaire et ne sont pas du tout pris en considération. Si Ingersoll était l’homme le plus admirable de la terre, Dieu n’avait rien du tout à faire avec lui. La raison dirait que tous les gens excellents devraient devenir membres du peuple du Seigneur, mais les Ecritures disent : “qu’il n’y a pas beaucoup de sages, pas beaucoup de nobles, mais surtout des choses faibles du monde”, principalement des choses viles. Dieu a fait un Plan et des arrangements, et Il est en train de juger ceux qui viennent en harmonie avec ces arrangements, et ce sont principalement les personnes viles qui viennent en harmonie avec Lui. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que ceux qui sont naturellement bien nés et ayant des idéaux élevés, etc., considèrent les autres comme vils et méprisables ; ils disent qu’ils sont sur un plan inférieur. Ils commencent à dire : je suis un être méprisable et j’ai besoin d’un Sauveur, mais Dieu a besoin de moi, Il a besoin de quelques personnes semblables à moi, pour honorer Sa place.

Cependant, le Père ne permettra à personne de venir si ce n’est par Jésus, ce qui veut dire venir par la croix, en se rendant compte qu’il est un pécheur et qu’il a besoin de la croix pour payer le prix du péché. Les gens prétentieux n’aiment pas prendre quelque chose pour rien. Le meilleur homme du monde n’est pas digne de la vie éternelle ; il y a seulement un chemin, et le meilleur homme du monde a besoin de venir par ce chemin, de même que le pire des hommes. En se référant à l’échelle de 100 points, quelle est notre espérance si 100 points sont requis ? Le frère qui a 10 points pourrait penser que le frère qui a 50 points aurait une meilleure chance que lui ; mais l’homme à 50 points, s’il regardait bien la chose, se rendrait compte qu’il ne peut pas par lui-même atteindre la marque de 100 points et qu’il aura besoin de recourir au mérite de Christ. Le Plan de Dieu est assez flexible pour convenir à chacun d’eux. Donc, l’homme à 50 points pourrait demander, est-ce que Dieu va donner  à l’homme de 10 points plus qu’à moi ? Oui, plus l’homme est misérable et plus le Seigneur le compensera. Il a fait des arrangements pour le plus vil aussi bien que pour les autres. “Là où le péché abonde, la grâce abonde encore plus”. Comment le Seigneur accomplit-Il cela ? Est-ce qu’Il remet cette affaire entre nos mains ? Pas exactement. Cent points – la justice de la loi est accomplie en nous qui marchons non selon la chair, mais

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selon l’esprit. Ils ne peuvent pas marcher à la hauteur de la marque, mais ils peuvent marcher selon elle, marcher dans la direction de celle-ci, au mieux de leur capacité. Cela ne concerne pas le monde, car les gens marchent selon la chair. Dieu nous mesure selon l’intention de nos pensées par rapport à 100 points, et la mort de Christ compense pour nous la différence.

INTENDANT – Devoir quant à la propriété.

Question (1910) – Supposez que mes biens soient estimés à 5 000 $. En intendant sage, le Seigneur s’attend-Il à ce que je verse cette somme à l’oeuvre de la Moisson alors que, pour poursuivre dans mes affaires, je serais réduit à vendre la propriété et à payer un loyer ?

Réponse. – Le cher frère qui a écrit cette question est la seule personne qui ait le droit de décider. Ce n’est pas à moi de décider de ce qu’il devrait faire, car je ne connais pas toutes les circonstances ; et même si je les connaissais toutes, ce ne serait pas à moi de lui dire ce qu’il doit faire. Ce doit être son acte personnel et volontaire, quel qu’il soit, et c’est à lui de juger. J’ai déjà exprimé ce que serait ma décision, qu’un homme doit s’occuper de sa femme, de ses enfants et de tous ses proches qui dépendent raisonnablement de lui pour pouvoir vivre, et il ne devrait pas se dépouiller de ses biens au point de se mettre en danger et de dépendre de la charité privée, ainsi que tous ceux qui dépendent de lui. Je ne sais pas comment être plus clair que cela. Voyez-vous, en réponse à cette question, vous pourriez imaginer le cas d’un frère qui n’aurait absolument aucune chare ; peut-être serait-il sage pour lui de vendre sa propriété, de déménager et de louer un magasin. Il n’est pas toujours avantageux d’être propriétaire. Il est parfois tout aussi bien d’être locataire. C’est à lui de décider selon le cas.

INTENDANT – Ce que l’on attend de Lui.

Question (1910) – A fin d’être un intendant fidèle et de parfaire notre consécration, pensez-vous que le Seigneur S’attend à ce que l’on vende le toit qui nous abrite, ou le Seigneur montrera-t-Il à l’intendant fidèle comment et quand procéder ?

Réponse. – Eh bien, il est assez difficile de répondre à cette question telle qu’elle est posée, aussi je ne vais pas essayer de le faire, mais je vais vous dire quelle est ma pensée en général dans ce domaine. Le Seigneur vous a donné certains talents et certains pouvoirs et, entre autres, assez bien d’argent, et Il s’attend à ce que vous utilisiez cet argent. Vous Lui avez tout consacré lorsque vous vous êtes donné avec tout ce que vous avez. Cela comprenait chaque centime que vous possédez, et maintenant, quand Il vous les rend, Il dit : Je te fais intendant, et je verrai comment tu utilises ceci, et je jugerai combien je puis mettre sous ta responsabilité dans l’avenir selon ta fidélité dans l’utilisation du peu qui est maintenant à ta disposition. Il me semblerait donc que si je ne possédais que cinq dollars – un toit pour me couvrir, ou pas de toit – je considérerais devoir gérer les cinq dollars. Si c’était cinq mille, je me considérerais toujours comme gestionnaire. Si c’était cinq millions, je me

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considérerais toujours gestionnaire ; et selon les occasions qui m’ont été données, et les responsabilités qui reposent sur mes épaules, j’aimerais utiliser tout ce que j’avais, de la manière que je crois être agréable au Seigneur. Par exemple, si j’avais une famille avec de jeunes enfants, et qu’elle dépendait de moi, je penserais faire la volonté de Dieu, et agir en bon intendant, si je pourvoyais aux besoins de ces enfants – cela ne veut pas dire que si j’avais cinq millions de dollars, je devrais penser qu’ils doivent tous être riches et avoir chacun un million. Je ne comprendrais rien de la sorte, mais je comprendrais qu’il serait probablement bien mieux pour eux et pour la gloire de Dieu qu’il n’aient pas trop d’argent. Cependant, si j’avais 5 000 000 de dollars, je trouverais que je devrais donner plus à mes fils et à mes filles que si je n’avais que 50 ou 5 000 dollars. Je trouverais que ce serait une considération raisonnable à garder à l’esprit,  et je pense que si j’avais cinq millions, je donnerais probablement  50 000 dollars à chacun, je ne sais pas. Je pense que je devrais être généreux à ce point. Je ne pense pas que je serais plus généreux que cela. Si je pensais qu’il serait particulièrement néfaste que l’un d’entre eux reçoive autant, je lui en donnerais moins. Mais en tout cas, c’est à vous de prendre vos responsabilités – comment Dieu souhaite-t-Il que vous fassiez ? Faites ce que vous croyez être agréable au Seigneur. C’est votre intendance, et pas la mienne. Mais souvenez-vous que si vous pensez plus à vos enfants dans votre fonction d’intendant que vous ne pensez aux enfants du Seigneur et à Son oeuvre, cela montre que vous n’avez pas un respect convenable pour Lui et pour Son oeuvre. Il vous faut donc prendre toutes ces choses en considération lorsque vous décidez comment vous allez utiliser ce que vous avez entre les mains. Si j’avais une femme et une famille, il ne me viendrait certainement pas à l’esprit de vendre le toit qui nous abrite, à moins que ce ne soit un toit magnifique, pour le remplacer par un autre moins cher, le magnifique n’étant pas indispensable. Mais je penserais certainement à garder un toit pour ma famille. Je trouverais qu’il est de mon devoir de père et de mari de pourvoir aux éléments indispensables de cette façon. J’aimerais que tous les membres du peuple de Dieu aient un toit pour abri – non pas un toit extravagant, ni nécessairement une maison très élaborée, mais qu’ils aient tous un petit endroit qu’ils pourraient appeler la maison. Il est vrai que Jésus ne possédait pas Sa propre maison, mais il est tout aussi vrai que Jean, Son disciple, lui, avait bien une maison, comme nous le lisons au sujet de Jésus sur la croix, confiant Marie, Sa mère, à ce disciple qu’Il aimait. Ce disciple que Jésus aimait prit Marie chez lui. Il avait une maison.

INTERDISANT A D’AUTRES – Pourquoi interdire le service de Dieu ?

Question (1910-Z) – Pourquoi les disciples empêchèrent-ils l’homme qu’ils trouvèrent chassant les démons de le faire ? Pourquoi ne le laissèrent-ils pas continuer de son mieux pour les chasser ? Quelle était la base de leur objection ?

Réponse. – Evidemment, les Apôtres, après avoir été envoyés avaient des sentiments très semblables à ceux qui pré-

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valent aujourd’hui. Par exemple, nos amis catholiques diraient : Vous n’avez pas l’ordination apostolique, vous ne pouvez donc pas prêcher. Vous ne pouvez pas servir dans des fonctions religieuses.

Nos amis Episcopaux sembleraient dire : Non, vous n’avez pas eu l’imposition des mains  de l’Evêque Episcopal. Les membres de presque toutes les dénominations font preuve de quelque disposition de ce genre – Quelle autorité as-tu ? C’est ainsi que les disciples, trouvant un homme qui chassait les démons au nom de Jésus dirent : “Quelle autorité as-tu pour chasser les démons” ? Jésus ne t’a pas envoyé comme faisant partie des douze ; il ne t’a pas envoyé comme l’un des soixante-dix. Tu n’as pas à faire ce travail.

La réponse de notre Seigneur montra qu’ils se trompaient dans leur agissement. Alors qu’ils étaient spécialement commissionnés pour accomplir des miracles, cependant si un autre pouvait faire la même chose, ce n’était pas à eux de nuire ou d’objecter sous quelque forme que ce soit, mais en revanche, ils auraient dû prendre cela avec plus de largesse et de sympathie et dire : “mon cher ami, je vois que tu chasses les démons. Tu fais un bon travail ; nous sommes heureux que tu les chasses pour le soulagement que tu apportes aux pauvres. Le fait que tu ne nous suis pas montre que tu ne connais pas notre Maître, et nous serions contents que tu viennes et fasses, toi aussi, Sa connaissance” .

Et nous pensons que nous devrions agir de la sorte. Chaque fois que nous trouvons quelqu’un faisant un bon travail, aidant le monde sous n’importe quelle forme, que ce soit en exécutant une mission, en aidant les païens ou un vendeur de journaux, ou par quelqu’autre travail, en s’opposant au péché ou en soulageant la souffrance, nous devrions manifester de la sympathie tant que nous voyons que leur coeur, leurs intentions et leurs désirs sont bons. Au lieu de nous opposer à eux, de leur nuire sous quelque forme que ce soit, nous devrions les encourager  et chercher à leur apporter plus de lumière. Ceci ne veut pas dire que nous devrions les suivre et laisser de côté notre mission spéciale d’enseigner la Vérité que le Seigneur nous a donnée, mais nous ne devrions pas objecter au fait que le Seigneur se serve d’agents divers pour réaliser Son travail. Nous ne devrions pas penser que nous sommes les seuls à avoir le privilège de nous engager dans Son travail, que nous avons l’exclusivité de Son travail, et que nous pouvons empêcher d’autres de faire ce qu’ils peuvent faire, et d’y prendre plaisir.

ISRAEL – Troisième avec l’Egypte et l’Assyrie.

Question (1906) – Pourriez-vous expliquer Es. 19 : 24 : “En ce jour-là, Israël sera le troisième, avec l’Egypte et avec l’Assyrie, une bénédiction au milieu de la terre ” .

Réponse. – Nous croyons que c’est une image, dans le futur. Nous ne devons pas nous attendre à ce que les prophéties qui ne sont pas encore accomplies soient comprises clairement et forcément dans tous leurs détails. De quelle manière Israël sera un avec ces autres, cela n’est pas encore très clair ; non seulement  le Seigneur parle des trois ici, mais Il parle aussi de l’Egypte, de Sodome et d’Israël dans le livre d’Ezéchiel, indi-

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quant qu’une bénédiction sera donnée à chacun des trois. Notre Seigneur semble avoir donné une prophétie qui sera mieux comprise après son accomplissement ; et de même, vous trouverez que les prophéties touchant Christ ne furent pas comprises jusqu’à ce qu’elles aient été accomplies, et presque toutes les prophéties concernant la Seconde Venue de Christ n’ont pas été comprises jusqu’à ce qu’elles fussent accomplies.

ISRAEL – Exilés d’.

Question (1909) – (Esaïe 11 : 12) “Et il élèvera un étendard devant les nations, et rassemblera les exilés d’Israël, et réunira les dispersés de Juda des quatre bouts de la terre”. A qui se réfère le Prophète lorsqu’il parle des exilés d’Israël et des dispersés de Juda ?

Réponse. – Vous vous souvenez, chers amis, il fut un temps dans l’histoire des douze tribus où elles furent divisées, les dix tribus étant connues comme étant Israël, et les deux tribus de Juda et de Benjamin étant appelées Juda. Les dix tribus entrèrent en captivité, puis ensuite les deux tribus. Après un long moment, Dieu fit en sorte que Cyrus proclame que quiconque désirait rentrer dans son propre pays puisse le faire, et le récit dit que certains de toutes les dix tribus rentrèrent en Palestine, mais la majeure partie vint des tribus de Juda et de Benjamin, et dès lors, ils furent tous connus comme étant “tout Israël”. En parlant d’Israël, notre Seigneur reconnut le fait que ceux qui vivaient à Jérusalem représentaient toutes les douze tribus. Notre Seigneur dit à une occasion, en Matth. 10 : 5, 6 : “Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël”. Nous ne devons pas tomber dans l’erreur que font certains, que les dix tribus sont perdues quelque part dans le monde. Non elles ont été perdues pour la raison que lorsqu’elles ont été emmenées captives en Babylone, elles s’y sont mélangées avec le peuple à tel point qu’elles perdirent leur relation en tant qu’Israélites. Maintenant, revenons à l’heure actuelle ; ceux que nous connaissons comme étant des Juifs appartiennent principalement à la maison de Juda, mais certains appartiennent à toutes. De plus, nous devons nous souvenir que tout Juif qui négligeait la circoncision n’était plus considéré comme membre de cette nation. Les gens qui s’associaient avec les Babyloniens à cette époque n’étaient plus considérés comme des Israélites du point de vue de Dieu.

Aujourd’hui, les gens qui pratiquent la circoncision et qui sont appelés Israël sont appelés des Juifs. Nous avons maintenant le sujet actualisé. Qu’allons-nous dire des dispersés de Juda et des exilés d’Israël ? Je dois supposer que cette déclaration englobe tout Israël, pas seulement les deux tribus, mais pour éviter toute incompréhension, les deux sont comprises.

Il en est de même lorsque nous parlons de la Nouvelle Alliance avec la maison d’Israël et la maison de Juda. Ce n’est pas comme s’il y avait deux maisons, mais afin que ceux qui  vivaient à cette époque sachent que les bénédictions ne toucheraient pas les deux tribus, ni les dix, mais toutes. Telle est ma supposition. Exilé et dispersé signifie pratiquement la

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même chose. Il va les considérer toutes comme étant une nation.

ISRAEL – Rétablissement d’Israël.

Question (1909) – Pourriez-vous nous donner un aperçu concernant le retour des Juifs en Palestine, combien retournent, et la terre produit-elle plus qu’autre fois ?

Réponse. – Les Juifs ne retournent pas très rapidement, mais ils se préparent à rentrer, et le pays devient plus productif. Les perspectives montrent que le nouveau gouvernement turc, qui exerce une sorte d’autorité sur la Palestine, sera plus favorable aux Juifs que ne l’était le précédent gouve rnement turc ; ainsi nous attendons quelque chose dans ce sens d’ici peu.

Vous vous souvenez quand nous indiquions le retour des Juifs en Palestine dans les Volumes de l’Aurore, eux-mêmes ne s’en étaient pas encore rendu compte. Cela ne vient pas aussi rapidement que nous aurions été enclins à nous y attendre. Les Juifs doivent être réétablis en Palestine, non que tous les Juifs dans ce pays [l’Amérique – Trad.] y retourneront, car beaucoup sont bien plus satisfaits ici. Ceux qui sont sur le point de rentrer sont ceux qu’on appelle les “orthodoxes” ; et leur coeur se tourne vers Jérusalem. Il ne fait aucun doute que lorsque le pays leur sera ouvert, alors la Russie les chassera de leur pays, et ils rentreront alors en grands nombres.

ISRAEL – Leur chute la richesse des nations.

Question (1909) – (Romains 11 : 12), “ Or, si leur chute est la richesse du monde, et leur diminution, la richesse des nations, combien plus le sera leur plénitude !” Quand eut lieu ou aura lieu leur “plénitude”, et qu’est-elle donc ?

Réponse. – Je crois que l’Apôtre désigne ici la fin de cet Age, où Dieu donnera à Israël la plénitude de Sa promesse sous la Nouvelle Alliance.

Maintenant, si les agissements de Dieu autrefois étaient conditionnels, qu’allons-nous espérer des bénédictions de Dieu qui s’étendront au monde entier dans les temps du Rétablissement ? Nous pouvons nous attendre à une bénédiction de toutes les familles de la terre, comme Dieu l’a signifié à Abraham, à la fois par la semence céleste et la semence terrestre.

ISRAEL – Frappant Jésus.

Question (1909) – Pourriez-vous expliquer les paroles de Jésus : “Mais si ce méchant esclave-là dit en son coeur : Mon maître tarde, et qu’il se mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui”. (Matth. 24 : 48, 49) ?

 Réponse. – Nous comprenons qu’il s’agit d’un certain serviteur dont Se servirait le Seigneur à la fin de cet Age, que vous préfériez l’appeler une classe ou un individu ; quoi qu’il en soit, si le serviteur se prouvait être méchant, et qu’il perdait ses rapports avec le Seigneur, alors nous devrions nous attendre à ce que ce serviteur soit retranché de ses relations avec le Seigneur. L’une des preuves qu’il serait déplacé et que sa fonction lui serait retranchée est la suivante : Il se mettrait à battre ses compagnons serviteurs et renierait la présence du Seigneur. Il perdrait l’esprit de Christ et la vérité sur la présence du

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Seigneur. Il n’est pas dit qu’il en sera ainsi, mais ‘Et s’il se mettait à’. Cela implique que lorsque le Seigneur choisit un serviteur, c’est à condition qu’il demeure dans la faveur du Seigneur et en harmonie avec Lui, sinon, alors s’ensuivra telle et telle chose .

ISRAEL ET JUDA – Quant aux relations d’Alliance.

Question (1911) – Quand la maison d’Israël et la maison de Juda entreront-elles en relation d’alliance avec Dieu ?

Réponse. – La maison d’Israël et la maison de Juda entreront  sous cette relation d’alliance par la nouvelle alliance dès que le Messie, dans Sa gloire, établira Son Royaume, et cette alliance sera introduite. Il prépare déjà les meilleurs sacrifices ; Il doit accomplir ceci ; bientôt Il prendra le sang et aspergera le propitiatoire. Alors ce qui suivra, ce sera l’aspersion, ou la bénédiction du peuple ; Israël et Juda seront les premiers à entrer sous cet arrangement ; ils auront la première part dans cette grande bénédiction qui ne sera pas pour Israël seulement, ni pour Juda seulement, ni pour ces deux seulement, mais pour toutes les familles de la terre. C’est d’eux que ces bénédictions sortiront.

ISRAEL – “Sept Temps” de châtiment une bénédiction.

Question (1915) – Si la punition pour le sang juste versé depuis le jour d’Abel jusqu’au jour de notre Seigneur vint sur les Juifs en 70 ap. J.-C., comment pouvons-nous expliquer les châtiments qu’ils ont dû endurer durant tout l’Age de l’Evangile ?

Réponse. – Nous savons certainement que les Juifs dirent au moment de la mort de notre Seigneur de leurs mains : “Que son sang tombe sur nous et sur nos enfants”. Non seulement ils étaient désireux d’être personnellement tenus pour responsables de la mort de Jésus, mais ils exprimèrent le désir que leur postérité elle aussi soit tenue pour responsable. Il ne fait aucun doute que Dieu, dans Sa prescience concernant ce que ce peuple allait faire, de même connaissant leur condition générale de coeur, avait dès le commencement prévu leurs “Sept Temps” de défaveur. Il fit en sorte que ce soit enregistré par Moïse dans le livre de Lévitique (26 : 18-45). Dieu y avait déclaré que si les Israélites ne se repentaient pas de leurs transgressions contre leur Alliance, et si Ses châtiments répétés ne parvenaient pas à les réformer, Il leur infligerait “Sept Temps” de châtiment et de discipline.

Dans la chronologie de la Bible, un “Temps” est une année symbolique. D’après la méthode de calcul juive, chaque année comprenait 360 jours ; par conséquent, utilisée symboliquement, chaque année signifierait 360 ans, et sept années symboliques semblables seraient une période de 2520 années littérales.

Ces Sept Temps ou sept années symboliques, commencèrent en 606 av. J.-C. à la destruction de Jérusalem et à l’expulsion de toute la nation dans Babylone, à l’époque où commencèrent les 70 années prédites de désolation de la terre (Jér. 25 : 8-12 ; 2 Chron. 36 : 14-22), et ils se sont poursuivis depuis lors, nous le comprenons, ou jusque vers le 21 septembre dernier.

Durant cette longue période d’affliction sur Israël, le

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Seigneur a donné aux nations des Gentils une occasion de démontrer ce qu’elles pouvaient faire dans le domaine du gouvernement mondial. Dieu avait déclaré que pendant ces “Temps ” Il traiterait de toute autre manière avec Son peuple d’Alliance par rapport à Ses précédentes façons de traiter. Il allait marcher contre eux et les disperserait parmi les païens (les Gentils) ; ils seraient sous la domination de leurs ennemis, etc. Le fait que, depuis lors, les Juifs ont véritablement été opprimés par les autres nations, “sans roi”, en plein accord avec ce qui fut prédit par le Seigneur fait partie de l’histoire. Cette expérience a été favorable à Israël tout autant que défavorable. Ce ne fut pas simplement un châtiment pour leurs péchés. Cela a été une expérience que le Seigneur leur a donnée pour leur bien.  “AVANT QUE JE FUSSE AFFLIGE, J’ERRAIS” Alors, pendant les “Sept Temps”, les Juifs ont subi de sévères épreuves et de la discipline. Tous les membres du peuple de Dieu de tous les Ages ont eu besoin de châtiments pour leur correction et leur développement, certains plus, d’autres moins.

Dieu dit à Israël selon l’Esprit : “Car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans la discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards (illégitimes) et non pas des fils” (Héb. 12 : 8). Et il en a été de même de la Maison des Serviteurs, Israël naturel. Ce fut parce qu’ils étaient le peuple d’Alliance de Dieu qu’Il entra en relation avec eux ; et durant ces 2 520 ans, Il leur a vraiment donné des expériences qui se confirmeront  avoir été favorables pour ceux d’entre eux qui seront enclins à faire le bien. Ces expériences amères se prouvèrent tellement utiles que lorsque vint Jésus, ils étaient en tant que peuple, les plus saints du monde entier, quoi que, à cette époque, ils n’avaient souffert qu’une petite partie de ces “Sept Temps ” .

C’est ainsi que nous trouvons que la prédication de l’Evangile par notre Seigneur et Ses Apôtres trouva environ cinq cents Juifs prêts à croire et à accepter Jésus comme Messie. Dès lors, juste après la Pentecôte, plusieurs milliers crurent. Il nous est dit que ceux-ci étaient de véritables Israélites en qui ne se trouvait point de fraude. Il est tout à fait remarquable qu’il y avait un si grand nombre en Israël prêt à recevoir le Messie. Tel n’aurait pas été le cas s’ils n’avaient pas traversé des expériences disciplinaires. Celles-ci ont toutes eu tendance à les séparer des Gentils, à les empêcher de se mélanger avec les peuples de la terre .

Si les juifs avaient prospéré sous les divers gouvernements – Babylone, Médo-Perse, Grèce et Rome – ils se seraient peut-être mélangés avec ces autres peuples et auraient cessé d’être des Juifs à part entière. Il en est de même de leur prospérité depuis leur renversement national sous Titus, en 70 ap. J. -C. Par la providence divine, les Juifs ont continué à recevoir, durant tout cet Age de l’Evangile, des tribulations telles que cela les tint séparés du reste du monde. De ce fait, leurs esprits ont été maintenus dans cette condition d’humilité qui fait qu’ils seront plus prêts pour le service du Seigneur quand viendra l’heure de leur rétablissement complet à la faveur.

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Nous pensons que lorsque le temps convenable viendra, les Israélites seront plus prêts pour le Royaume que n’importe quelle autre nation. Les afflictions qu’ils auront traversées, leur obéissance à la Loi, etc., les auront préparés pour le Royaume.

Nous ne devons donc pas considérer cette longue période de leurs souffrances et de leurs afflictions simplement comme des tribulations et un châtiment. Pour leur bien final, les Juifs devaient être foulés aux pieds par les Gentils jusqu’à la plénitude de la domination des Gentils.

LE GRAND RASSEMBLEMENT D’ISRAEL. St. Paul nous dit que dès que l’Eglise de l’Evangile sera au complet, la faveur de Dieu retournera aux Juifs – retournera dans le plein sens du terme. “Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude des nations (le nombre prédestiné complet de l’Eglise à être rassemblé des nations des Gentils) soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le Libérateur (le Christ, Tête et Corps, Jésus et Son Epouse) viendra de Sion (l’Eglise de l’Evangile glorifiée, Sion spirituel) ; il détournera de Jacob (Israël naturel) l’impiété. Et c’est là l’alliance de ma part pour eux, lorsque j’ôterai leurs péchés” – Romains 11 : 1-33.

Le Seigneur est résolu à ôter tout péché – les péchés d’Israël, les péchés de ceux qui devaient constituer l’Eglise de l’Evangile, et les péchés du monde entier. Pour cela Christ a été manifesté, c’est pour cela qu’Il mourut. Cette annulation, ou prise en charge des péchés du monde entier progressera au fur et à mesure que chacun reconnaîtra le don céleste du pardon et obéira au gouvernement .

Les Juifs orthodoxes, ceux qui tiennent toujours aux enseignements de la Loi et des Prophètes et qui ont foi en Dieu, seront les premiers à recevoir les bénédictions du nouvel Age .

“En ce qui concerne l’Evangile, ils sont ennemis à cause de vous (l’Eglise) ; mais en ce qui concerne l’élection (l’élection naturelle), ils sont bien-aimés à cause des pères”. Ainsi donc, cette condition d’affliction dans laquelle les Juifs ont été durant l’Age de l’Evangile, outre le renversement de leur nation en 70 ap. J.-C., a vraiment été une faveur de la part de Dieu. Toutes les tribulations que ce peuple a traversées pendant les “Sept Temps” tout entiers de châtiment se trouveront finalement avoir  été à leur avantage, les préparant pour les bénédictions du Royaume du Messie. L’Eglise sera la première dans le Royaume ; Israël naturel, avec pour chef les Anciens Dignes, sera le deuxième. De ce fait, toutes les nations tomberont sous la faveur et la bénédiction divines, devenant des membres d’Israël. Tous seront bénis par l’intermédiaire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

JEHOVAH — Alpha et Oméga .

Question (1908) — “ Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur, celui qui est, et qui était, et qui vient, le Tout-puissant”. Qu’enseigne ce texte ?

Réponse. — Nous avons pénétré dans ce texte plus pleinement que nous ne le pourrons maintenant, dans le cinquième volume des études de l’Aurore Millénaire, et nous vous y ren

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voyons pour une réponse plus particulière à la question. Nous suggérerions cependant que l’expression “le premier et le dernier” ne signifie pas nécessairement que la personne qui est la dernière va prendre fin, ou cesser d’être. Nous pourrions dire de notre Père céleste, dans un certain sens du mot, qu’Il est le premier et le dernier, que le sujet en entier commence avec Lui et se termine avec Lui ; ou, comme nous l’exprimons autrement, Il est le tout en tous. Toute chose est incluse dans le divin pouvoir Tout-Puissant. Par exemple, nous pourrions appliquer ce texte à notre Seigneur Jésus et dire qu’Il était le commencement et la fin de la création de Dieu, tel qu’on le rapporte à un endroit ; qu’Il est le premier que Dieu créa et le dernier que Dieu créa, que Dieu n’a jamais créé quelqu’un d’autre que Lui, et que toute la création de Dieu était par Lui et en Lui, comme agent de Dieu.

JEHOVAH — Son Esprit ne contestera pas toujours .

Question (1909) — En Genèse 6 : 3, nous lisons : “ Et l’Eternel dit : Mon esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme, puisque lui n’est que chair, mais ses jours seront de cent vingt ans”. Quand l’Esprit du Seigneur cessera-t-il de contester avec l’homme ?

Réponse. — J’ai une pensée à l’esprit concernant ce verset, et elle est un peu différente de celle que j’ai eue une fois, et les deux sont toujours en conflit, et je ne sais pas encore exactement ce que je pense.

JEHOVAH — Son Héritage.

Question (1909) — Voulez-vous expliquer le passage des Ecritures contenu en Eph. 1 : 18, “Les yeux de votre coeur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son   appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints”. Comment Dieu pourrait-Il avoir un héritage, étant Lui-même le possesseur et le dispensateur de tous ? Voici le point, cher frère, dont nous désirons avoir l’explication alors que des opinions variées sont entretenues au sein du peuple de la Vérité .

Réponse. — Le mot “héritage” semble être le point en question. De quelle manière l’Eglise est-elle l’héritage du Seigneur ? Je présumerais que le mot utilisé ici serait dans le sens de ce qu’Il possède, ce qu’Il en est venu à posséder ; parce que, souvenez-vous que le Seigneur ne nous possède pas dans le sens de nous tenir et de dire, “J’ai l’autorité, et vous devez vous soumettre, parce que vous êtes miens”. Non, Il nous possède en nous donnant certaines promesses, nous permettant d’accepter les promesses, et si nous les saisissons fermement, nous Lui appartiendrons et Il nous possédera, et nous serons Siens. Nous avons besoin d’avoir les yeux de notre compréhension  ou de notre coeur ouverts, comme le dit l’Apôtre, afin que nous puissions comprendre, et afin qu’alors le Seigneur puisse nous avoir dans Son héritage, ou trésor spécial, alors qu’Il le met dans un autre endroit.

Il possède le monde entier dans un sens, cependant Il l’a abandonné et Il a permis à Jésus de racheter le monde et de le rendre à la fin de l’Age millénaire. Pendant cet Age de

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l’E vangile, Il envoie une invitation spéciale pour trouver ceux dont l’attitude de coeur est convenable, afin de leur donner des faveurs spéciales pour qu’Il les reçoive Lui-même, et alors Il aura un nouvel héritage, sur un nouveau plan, ou sur un plan non reconnu précédemment.

JEHOVAH — Contestant Ses méthodes.

Question (1911) — Pourquoi Dieu, qui est tout amour, permit-Il que Son fils soit crucifié ? En tant que Dieu parfait, pourquoi n’a-t-Il pas fait quelqu’autre Plan par lequel Son Fils n’aurait pas eu besoin d’être crucifié ?

Réponse. — Eh bien, mes chers amis, ceci serait une vaste question à débattre ; elle comprendrait la permission du mal d’une manière générale, et cela seul nous prendrait au moins une heure. Et ceux d’entre vous qui suivent nos sermons hebdomadaires trouveront que cela sera un thème pour nos sermons  hebdomadaires dans le courant de septembre prochain — et dans ce sermon vous trouverez la réponse à cette question — pourquoi le mal est-il permis. Ou, si vous le désirez, vous trouverez un chapitre dans le premier volume des Etudes dans les Ecritures sur le sujet “Pourquoi Dieu a-t-Il permis le mal ?” Ceci englobe la question : pourquoi a-t-Il permis que Son Fils souffre le mal, souffre la mort, souffre la douleur, souffre la tristesse. Pourquoi a-t-Il permis que vous souffriez la tristesse ? Pourquoi a-t-Il permis à quiconque d’entre Son peuple de souffrir la douleur, la tristesse ou la mort ? Et la raison de cela s’étend dans la même direction. L’attitude d’esprit convenable par laquelle on peut approcher le sujet devrait être, non de trouver de faute chez Dieu, et de Lui dire que nous savons qu’Il aurait dû faire autre chose, mais plutôt de dire que nous croyons qu’il y a un grand Dieu qui fit notre terre, et nous fit, et qui fit toutes choses, et nous croyons qu’Il est la personnification même de la justice, de la sagesse, de l’amour et de la puissance, et alors, de ce point de vue, regardons dans la Bible pourvoir  exactement ce qu’Il dit, et exactement pourquoi Il fait ceci ; et si nous ne devrions jamais être capables de voir exactement pourquoi, rejetons cela sur nos petites capacités de raisonnement plutôt que sur l’insuffisance de Dieu en sagesse, parce que nous ne sommes pas assez grands pour juger notre Créateur. Si nos pensées étaient assez grandes, nous comprendrions sans aucun doute que Ses voies sont toutes ensemble droites, et justes, et vraies, et bonnes.

JEHOVAH — Auteur de Tout .

Question (1911) — Si Dieu est la personnification même de tout bien et de toute perfection, Il doit être l’auteur d’absolument toutes choses depuis la première conception de la création, des attributs et des éléments. Mais Dieu, étant de toute bonté, l’auteur de toutes choses, Dieu doit être l’auteur du péché.

Réponse. — Quel merveilleux logicien voici ! Il n’y a pas un mot des Ecritures là-dedans. Je demandais des questions scripturales. Les Ecritures disent, “Toute Son oeuvre est parfaite”.

Il n’y a aucune suggestion à Dieu comme étant l’auteur du péché ou qu’Il est l’auteur de tout ce qui est imparfait. Il

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n’est pas l’auteur du péché ; Il condamna le péché. Supposez-vous qu’Il ferait le péché, et qu’alors Il pourvoirait au don de Son Fils pour nous racheter du péché ? Comme il serait ridicule que nous pensions que Dieu Tout-Puissant est l’auteur du péché, et qu’Il travaille contre Ses propres oeuvres. Chers amis, soyons sensés.

JEHOVAH — Voyant Dieu.

Question (1911) — S’il vous plaît, expliquez Exode où il est dit qu’ils virent Dieu ; en comparaison avec Timothée où il est dit, Aucun homme n’a vu Dieu.

Réponse. — L’Apôtre en Timothée dit qu’aucun homme n’a jamais vu Dieu ; l’unique engendré du Père, Lui, l’a révélé. Maintenant, saint Paul veut dire qu’aucun homme n’a jamais vu la personne de Dieu. Et dans l’Ancien Testament, il est parlé de la manière selon laquelle Il fut vu à diverses reprises, et, comment Il se montra ; qu’Il fut vu par Ses représentants, exactement comme Jésus était le représentant le plus précis du Père ; par exemple, sur le Mont, quand la Loi fut donnée, Moïse vit l’Eternel ; c’est-à-dire, le messager spécial de l’Eternel, l’ange du Seigneur. A un endroit il est parlé de l’ange et, à un autre endroit, il est parlé de l’Eternel. La pensée est la même, notamment  qu’aucun homme ne peut voir un être spirituel, mais les anges de l’Eternel pouvaient apparaître sous forme d’homme et pouvaient se confondre avec des êtres humains.

JEHOVAH — L’occupation de Dieu antérieure à la Création de la Terre.

Question (1911) — Que faisait Dieu durant l’éternité de la création avant la création de la terre ?

Réponse. — Maintenant, Jean Calvin aurait été l’homme pour répondre à cette question. Cela me dépasse, sauf ceci : je puis vous dire certaines choses en plus de cela. Les Ecritures disent en Jean 1 : 1 que, à un commencement était le Logos, et le Logos — la Parole — était avec le Dieu, et le Logos était un Dieu ; il en était de même à un commencement avec le Dieu ; et toutes choses furent faites par Lui, et sans Lui pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. Voici une description du Seigneur Jésus dans Sa condition préhumaine, avant qu’Il devienne homme, quand Il était avec le Père, avant que le monde fût, et les Ecritures nous disent qu’Il était le commencement  de la création de Dieu, et qu’ensuite, par Lui, des anges et toutes choses furent faites. Maintenant, qu’y avait-il avant le Logos, je ne sais pas. Les Ecritures nous disent simplement que le Père céleste n’a pas eu de commencement. J’accepte cela. Ma tête n’est pas assez grosse pour sonder cela. Il y a des choses que vous et moi faisons bien de reconnaître comme limitations de notre pensée. Si vous voulez une autre illustration que vous pouvez facilement saisir, la voici : Supposez que je jette une pierre et qu’elle continue à monter à perpétuité — où se poserait- elle ? Elle ne se poserait pas du tout si elle continuait à monter, n’est-ce pas ? Eh bien, cette pierre pourrait-elle jamais atteindre la fin de l’espace si elle montait éternellement ? Non, vous ne pouvez pas atteindre la fin de l’espace, car il n’y a pas de fin à l’espace. Vous voyez, vous ne pouvez pas imaginer l’es-

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pace non limité, ni même l’espace limité. Quelle importance cela a-t-il ? Eh bien ! Nos têtes ne sont pas assez grandes, nous n’avons pas l’information nécessaire pour apprécier certaines de ces choses. Quand on en vient à une chose quelconque en relation avec notre Créateur Tout-puissant, nous devons admettre que nous sommes petits. Nous savons juste ce qu’Il a révélé. Nous ne sommes pas capables de savoir ce qu’Il n’a pas révélé.

JEHOVAH — Premier et Dernier.

Question (1912) — S’il vous plaît, veuillez expliquer la déclaration, “ Je suis l’Eternel, le premier et le dernier”, en Es. 41 : 4 ; 44 : 6.

Réponse. — Eh bien, je suppose que cela signifie que Dieu est le seul que l’on devrait reconnaître. Tous les autres vont dans les profondeurs de l’oubli. En fin de compte, Je serai le Dieu, toujours. Ainsi, ce premier rang du Père céleste est reconnu par le Seigneur Jésus quand Il dit qu’Il remettrait le Royaume au Père céleste, afin qu’Il puisse être tout en tous.

JEHOVAH — Signification de la Voix de.

Question (1913-Z) — Il est dit d’Adam et Eve qu’“ils entendirent la voix de Jéhovah”. Qu’est-il signifié par la “ Voix ” de Jéhovah ?

Réponse. — Nous supposons que cela se rapporte à notre Seigneur Jésus dans Sa condition pré-humaine. Le Logos était un dieu. Le Logos, la Parole, la Voix de Dieu, communiquait avec l’homme, comme le Représentant de Dieu.

JEHOVAH — Détermination de Notre position devant .

Question (1913-Z) — Y a-t-il une manière de déterminer notre position devant DIEU ?

Réponse. — L’Apôtre Jean dit que, “si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu” (1 Jean 3 : 21). Pour que nous puissions commencer à nous mesurer, ainsi que nos progrès, pour savoir si oui ou non nous sommes agréables à Dieu dans les affaires de la vie, nous devrions tout d’abord savoir si nous avons franchi les étapes pour entrer dans Sa famille. Avons-nous fait une pleine consécration de nous-mêmes pour faire la volonté divine ? Si nous savons que nous avons fait une pleine consécration de nous-mêmes, la prochaine question devrait être, jusqu’à quel point est-ce que je connais la volonté de Dieu, et jusqu’à quel point est-ce que je cherche à l’accompl r ? Est-ce que j’emploie mon temps, ma force, mon influence et tout ce que j’ai, en sacrifice, de mon mieux, ne considérant pas ma propre vie en la chérissant ? Si nous trouvons que d’une manière générale c’est le chemin que nous poursuivons, alors il y a toute raison pour que nous ayons une grande satisfaction.

Ensuite nous trouvons que la chose à laquelle nous devons nous attendre est que ceux qui “veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus, seront persécutés” (2 Tim. 3 : 12). Si nous trouvons que nous n’avons pas le témoignage de l’Esprit, si nous n’avons pas de persécution, alors nous n’avons pas laissé briller notre lumière. Ceci ne devrait pas nous conduire à  quelque folie, mais nous devrions nous examiner pour voir si nous abandonnons nos vies dans Son service. Si nous ne trou-

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vons aucune souffrance à l’heure actuelle, cela devrait nous rendre perplexes .

Si nous trouvons des persécutions, alors nous devrions nous assurer que nos persécutions ne sont pas dues à quelque mal que nous avons fait nous-mêmes, ni à l’ingérence dans les affaires d’autres hommes, mais que nous souffrons pour la cause de la Vérité, pour la cause des frères. Si nous avons ces confirmations évidentes que nous sommes entrés dans la famille de Dieu, si nous étudions pour connaître et pour faire Sa volonté, si nous avons des épreuves et des difficultés dans le chemin et que nous y sommes droitement exercés, nous pouvons nous compter comme Son peuple fidèle

JERUSALEM — Comment la Mère de nous tous ?

Question (1912) — Galates 4 : 26, “La Jérusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère”. Qui sont ceux désignés par “ notre” ? Comment la Jérusalem spirituelle est-elle notre mère ?

Réponse. — Les Ecritures emploient fréquemment cette figure, et se rapportent à une ville comme une mère de ses habitants — “Jérusalem et ses filles, Sodome et ses filles”, etc. Aussi Dieu déclare-t-Il, “Jérusalem qui est notre mère”. La citoyenneté des Saints est dans les cieux, dans la Jérusalem céleste, qui ne sera pas construite jusqu’à la première résurrection. Mais nous considérons à l’avance, et par la foi nous parlons de cette condition promise, et de notre citoyenneté en cela. La Nouvelle Jérusalem était symbolisée par Sara, l’épouse d’Abraham. La Nouvelle Jérusalem est notre Alliance, sous laquelle nous devenons de Nouvelles-Créatures en Christ, des membres d’Isaac spirituel.

L’Eglise est développée sous la même Alliance-Mère que Christ — car nous sommes Ses membres. Son Alliance était de sacrifice, “Rassemblez-Moi Mes Saints, qui ont fait alliance avec Moi par sacrifice” (Ps. 50 : 5). L’homme Christ Jésus entra en alliance avec le Père, ce qui signifiait le sacrifice de Sa chair, de Sa nature terrestre, sacrifice en récompense duquel le Père fit de Lui une Nouvelle-Créature de la nature divine, “bien au-dessus des anges”, faisant de Lui le grand Messie qui devrait bénir le monde. Jésus, poursuivant le Plan du Père, impute Son mérite à ceux qui suivent maintenant Son exemple, marchent dans Ses pas, accomplissent la même alliance de sacrifice et, si nous sommes fidèles, nous aurons une part dans la grande oeuvre du Messie en bénissant le monde, et nous serons cette Nouvelle Jérusalem, ce Royaume millénaire — nous sommes ses enfants par la foi. Même maintenant, notre citoyenneté est aux cieux.

JERUSALEM — Mère de nous tous.

Question (1913-Z) — Dans le texte, “La Jérusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère” (Galates 4 : 26), qui sont ceux désignés par “ notre”, et comment la Jérusalem spirituelle est-elle “ notre mère” ?

Réponse. — L’Apôtre emploie ici une tournure de phrase qui est fréquente dans les Ecritures, et dans laquelle il est parlé d’une ville comme étant la mère de ses habitants ; par exemple,

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“ Filles de Jérusalem”, “filles de Sion”, “Sodome et ses filles” , etc. La chose désignée par “notre” signifie les saints de Dieu. La citoyenneté des saints est dans les cieux — dans la Jérusalem céleste, qui ne sera pas construite jusqu’à la Première résurrection.

Par la foi nous considérons à l’avance et nous parlons de cette condition promise de notre citoyenneté en cela. L’Eglise est développée sous la même Alliance-Mère que le fut Christ, car nous sommes Ses membres. Son alliance était une alliance de sacrifice. “Rassemblez-moi mes saints qui ont fait alliance avec Moi par sacrifice” (Ps. 50 : 5). L’Homme Christ Jésus entra en alliance, ce qui signifiait le sacrifice de Sa chair, de Sa nature terrestre. Comme récompense pour ce sacrifice, le Père fit de Lui une Nouvelle-Créature, de la nature divine — “bien au-dessus des anges”, faisant de Lui le Grand Messie qui bénira le monde.

Poursuivant le Plan du Père, notre Seigneur impute Son mérite à ceux qui, maintenant, suivent Son exemple et marchent dans Ses pas, accomplissant la même alliance de sacrifice. Si ceux-ci sont fidèles, ils prendront part au grand travail du Messie en bénissant le monde, et ils constitueront la Nouvelle Jérusalem, le Royaume millénaire. Nous sommes ses enfants par la foi. Même maintenant, notre citoyenneté est dans les cieux.

JESUS — Non le Fils de Joseph.

Question (1907) — Le premier chapitre du Nouveau Testament nous amène-t-il à conclure qu’il se peut que Dieu se soit servi miraculeusement de Joseph aussi bien que de Marie en amenant naturellement l’homme parfait Jésus d’une nature et d’une origine parfaite et purifiée ?

Réponse. — Je réponds, non. Cela ne pourrait pas enseigner quoi que ce soit de la sorte, et n’enseigne pas quoi que ce soit de la sorte, selon ma pensée. Le fait est que, si Jésus était le fils de Joseph et de Marie, Il était exactement autant fils d’Adam que vous l’êtes et que je le suis, et Il était héritier du péché exactement autant que vous et moi le sommes ; et s’Il était héritier du péché d’Adam, Il était sous la sentence de mort exactement autant que vous et moi le sommes, et s’Il était sous la sentence de mort, Il n’aurait pas pu Se racheter Lui-même, sans parler du monde. C’est pourquoi les Ecritures enseignent clairement que le Rédempteur devait être quelqu’un dont la vie n’était pas d’origine condamnée. Mais, comme le disent les Ecritures, la vie de Jésus venait réellement du Père, et ainsi qu’Il le disait Lui-même, Il était avec le Père avant que le monde fût ; comme le dit le premier chapitre de Jean, “A un commencement était la Parole, et la Parole était avec le Dieu, et la Parole était un dieu. Elle était à un commencement avec le Dieu … Sans Elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait !”. L’ existence pré-humaine de notre Seigneur est affirmée ici, et comment Il quitta la gloire qu’Il avait avec le Père, en S’humiliant Lui-même et ne S’arrêtant pas, comme le dit l’Apôtre Paul, à la nature angélique, mais en S’abaissant jusqu’à la nature humaine, et Il naquit de la femme, non pas de l’homme. Il naquit sous la Loi afin qu’Il puisse racheter le monde. Ainsi, selon les Ecritures, la chose tout entière s’har-

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monise ensemble. Si nous introduisons Joseph, nous gâchons tout le sujet. Jésus ne pourrait pas être votre Sauveur ainsi que le mien si Joseph avait quoi que ce soit à faire avant Sa naissance dans n’importe quel sens. Je suggère que celui qui a posé cette question lise le cinquième volume des Etudes dans les Ecritures, au chapitre, “Celui Sans Souillure”.

JESUS — Humain ou Divin.  Depuis Sa Résurrection .

Question (1908) — Si notre Seigneur n’était pas un homme après Sa résurrection, et s’Il ne sera pas un homme à Sa Seconde Venue, comment devons-nous comprendre Actes 17 : 31 : “Il doit juger en justice la terre habitée par l’homme qu’il a destiné” ?

Réponse. — Je réponds que le mot “homme” est utilisé dans les Ecritures dans une variété de sens, comme par exemple, quand l’Apôtre dit que Dieu doit faire de deux un homme nouveau.  Quels deux ? Eh bien, il y avait les Juifs, par exemple, qui avaient été le peuple favorisé de Dieu, et Il prit d’entre eux tous ceux qui étaient prêts, tous ceux qui avaient la condition de coeur pour Le recevoir comme Epoux, et Il les reçut pour Lui-même,“Il vint chez les Siens, et les Siens ne L’ont pas reçu ; mais à ceux qui Le reçurent, Il donna la liberté de devenir fils de Dieu”. Ensuite, Il en prit d’entre les Gentils, à travers cet Age, un Petit Troupeau, et de ces deux Il fera un homme nouveau, duquel Il est la Tête, — Jésus-Christ la Tête de l’Eglise qui est Son Corps ; de telle sorte que ceci est l’homme nouveau au moyen duquel Dieu jugera le monde en justice.

JESUS — Devint Christ.

Question (1909) – Quand Jésus devint-Il le Christ, et quand devenons-nous des membres réels de Son Corps ? Est-ce à notre engendrement ou à la résurrection ?

Réponse. – Jésus fut engendré du saint Esprit au moment de Sa consécration, et Dieu Le reconnut ainsi disant, “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le”, mais c’était pour éprouver.  Vous vous souvenez comment, dans le jardin, Il présenta des cris profonds et des larmes à Celui qui était capable de Le sauver de la mort, et Il réalisait que s’Il échouait, cela signifierait la mort éternelle. Il ne vint pas pleinement à la position d’être le Christ, l’Oint de Dieu, dans le sens complet du terme, jusqu’à ce qu’Il s’éleva de la mort. Il fut déclaré être le Fils de Dieu en puissance par Sa résurrection de la mort .

Il en est exactement de même avec nous. Nous recevons le saint Esprit à cause de l’Alliance que nous avons faite, et si nous sommes fidèles, nous aurons tout cela, mais si nous sommes infidèles, nous perdrons tout. Nous serons aussi les fils de Dieu par la puissance ou en ayant part à Sa résurrection.

JESUS – Existence Pré-humaine.

Question (1909) – Quand Jésus fut-Il mis au courant de Son existence pré-humaine ?

Réponse. – Je ne sais pas ; Il ne nous l’a pas dit. Nous lisons simplement qu’Il procéda et vint de Dieu. Nous savons aussi qu’Il dit, “Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais avec  Toi avant que le monde fût”. De plus, Il a dit à Nicodème, “Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas,

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comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ?”. Comment Dieu Lui a-t-Il donné cette connaissance ? Cela n’est pas révélé, mais je peux vous donner une suggestion qui est une aide à ma pensée. Quand viendra notre heure d’obtenir un changement dans la résurrection, et que nous serons des Nouvelles-Créatures, ce nouveau corps spirituel ne sera pas ce vieux corps terrestre. Non. Eh bien, comment nous souviendrons-nous des choses de cette vie présente ? Vous ne pouvez pas imaginer maintenant, sauf le fait que si Dieu a le pouvoir de donner ce nouveau corps, Il a aussi le pouvoir d’imprégner sur les circonvolutions de ce cerveau tout ce qui est accumulé maintenant dans ce cerveau, et ensuite nous aurons toutes les pensées de ce temps présent nettement devant nous dans le nouvel état. Et ainsi, nous pourrions supposer que, de manière similaire, en amenant notre Seigneur Jésus à cette condition terrestre, Dieu grava ou imprégna sur Son cerveau la connaissance, ou le souvenir de Sa condition pré-humaine. Permettre l’un reviendrait à permettre l’autre.

JESUS – L’Homme en tant que Rançon et Médiateur.

Question (1909) – Nous disons aux gens que l’homme Christ Jésus étant le prix de la Rançon, parce que Paul le dit ainsi en 1 Tim. 2 : 6, et qu’aucun autre être ne pouvait être une rançon ou un prix correspondant pour le père Adam. Ne devrions-nous pas aussi, et pour la même raison, leur dire que l’homme Christ Jésus est le médiateur entre Dieu et l’homme, parce que Paul le dit ainsi en 1 Tim. 2 : 5 ?

Réponse. – Certainement, je dis toujours que l’homme Christ Jésus est le médiateur entre Dieu et l’homme. Alors, que disons-nous de plus ? Nous disons que, par les arrangements de Dieu, l’homme Christ Jésus est compté comme Tête de l’Eglise qui est Son Corps ; aussi tous deux sont le Médiateur, tous deux sont le Sacrificateur, tous deux sont le Juge, tous deux sont le Roi, car nous sommes tous un dans le Christ Jésus, car Dieu Lui a donné d’être la Tête de l’Eglise qui est Son Corps, et nous sommes des membres en particulier du Corps de Christ. Par conséquent si, en tant que Corps de Christ, nous souffrons avec Lui, nous aussi, le Corps de Christ, régnerons avec Lui ; et, nous aussi, en tant que membres du Corps de Christ, si nous mourons avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui. Aussi, Christ dans la chair était Jésus jusqu’au moment où Il mourut et S’éleva à nouveau. Ensuite, à la Pentecôte et depuis lors, Christ dans la chair a été tous ceux qui sont considérés comme Membres de Lui, et c’est parce que Christ est dans la chair que vous et moi sommes réunis ici aujourd’hui. Il n’y a qu’un Corps, un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu et Père de tous. Le Corps est dans le monde, mais, comme l’a dit Jésus, “Vous n’êtes pas du monde, car Je vous ai choisis hors du monde”. Vous y étiez avant, mais vous aviez certains traits particuliers qui amenèrent le Père à vous attirer, et Jésus dit, “quiconque est attiré par le Père, Je ne le rejetterai point”.

JESUS – Vie Humaine parfaite en plus de la Loi.

Question (1909) – Jésus ne possédait-Il pas une vie humaine parfaite et les droits et privilèges qui l’accompa

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gnaient, en plus du fait qu’Il garda la Loi, qu’Il nous donna comme rançon pour ce qui était perdu ?

Réponse. – Une personne ne pourrait pas avoir un droit à une vie double. Nul ne pouvait faire plus que de garder la Loi. La Loi, vous vous en souvenez, exigeait ceci : “Tu aimeras le Seigneur de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force”, et vous ne pouvez pas faire plus que cela, sauf comme le fit Jésus, en abandonnant cette vie. En tant qu’homme parfait, Il avait réellement une vie parfaite, mais Il devait être éprouvé, et Son épreuve durant trois ans et demi était une preuve ou test de Son voeu de consécration jusque dans la mort. Il garda la Loi et sacrifia Sa vie au même moment. Le père Adam était parfait et avait un droit de vivre, mais il avait besoin d’être éprouvé. Le fait qu’Il garda la Loi prouva simplement que Jésus était un homme parfait, et cela ne Lui donna aucun droit supplémentaire à ceux d’un homme parfait.

JESUS – Alors Jésus se tourna en questionneur.

Question (1910-Z) – De qui Jésus était-Il le Fils ?

Réponse. – Le Grand Instructeur demanda aux Pharisiens, “Que pensez-vous du Messie ? De qui est-il le Fils ?”. Ils répondirent, “Le Fils de David”. L’Instructeur interrogea alors, Comment alors David en esprit (prophétiquement) l’appelle-t-il Seigneur, Le Seigneur dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis mon marchepied ? Si David alors l’appela Seigneur, comment est-il son Fils ? Evidemment, la question était trop difficile pour les Pharisiens. Le grand Instructeur pouvait répondre à toutes leurs questions, mais ils ne pouvaient pas répondre aux Siennes. Comme nous voyons de façon admirablement claire que c’était le Messie, selon la chair, qui naquit de la lignée de David, mais que les desseins de Dieu n’étaient pas pleinement accomplis dans le Messie selon la chair – qu’Il abandonna Sa chair en sacrifice et fut élevé de la mort au plan de la gloire, de l’honneur et de l’immortalité, “bien au-dessus des anges, des principautés et des puissances”. Nous percevons que, dans les jours de Sa chair, Il était le Fils de David, mais, dans Sa nature glorifiée, Il est le Seigneur de David en ce que par Lui, au temps convenable, David recevra non seulement la résurrection de la mort, mais aussi les bénédictions de la participation au Royaume messianique. Le père du Messie selon la chair deviendra aussi le fils du Messie de gloire, dont la vie terrestre doit être le prix de rétablissement pour le monde entier, y compris David. Ainsi il est écrit, “Au lieu de tes pères, tu auras tes fils, tu les établiras pour princes (gouverneurs) dans tout le pays” -Ps. 45:16.

UNE ILLUSTRATION CHEZ UN PRINCE TERRESTRE 

A une cérémonie allemande, à Berlin, l’histoire raconte qu’un colonel rencontra un jeune officier qui lui était inconnu, et dont la seule décoration était un gros médaillon rempli de brillants. Le colonel demanda, “Lieutenant, qu’est-ce que vous portez ?”. Le jeune homme répondit modestement, “Une décoration, colonel”. Le colonel répliqua, “Pas une décoration prus-

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sienne, je n’en connais aucune de la sorte”. “Une décoration anglaise, colonel”, dit le jeune homme. “Et qui dans le monde vous l’a-t-il donnée ?” demanda le colonel. La réponse fut, “Ma grand-mère”. Le vieux colonel commença à penser que le jeune homme se jouait de lui et demanda, “Et qui donc peut bien être votre grand-mère ?”. A son plus grand étonnement et effroi la réponse fut, “La Reine Victoria, d’Angleterre”. C’était donc un prince déguisé. Et ainsi Jésus était le grand Roi de Gloire déguisé. “Il était dans le monde et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l’a pas connu” – Jean 1 : 10.

JESUS – Reposant dans la tombe le Jour du Sabbat .

Question (1910) – Y avait-il une signification au fait que notre Seigneur Se reposa dans la tombe durant tout le Jour du Sabbat ?

Réponse. – Je n’ai jamais pensé à une signification. Il se peut qu’il y en ait une, mais elle ne m’est jamais venue à l’esprit. Il devait Se reposer le troisième jour, et Il devait Se reposer le premier jour de la semaine, parce que ce premier jour de la semaine symbolisait ou figurait raisonnablement un nouveau commencement, une nouvelle dispensation ; de même que le septième jour serait l’achèvement d’une ancienne dispensation ou ordre de choses – l’ordre de choses terrestres pour Lui – ainsi le repos le premier jour de la semaine Le représenterait raisonnablement comme ressuscitant en Nouvelle-Créature – le commencement d’un nouvel ordre de choses. Mais je n’ai jamais eu une pensée concernant ce jour du Sabbat, ni pourquoi un jour plus qu’un autre fut passé dans la tombe par le Seigneur.

JESUS – Adam et Eve avant la séparation.

Question (1910) – L’homme Christ Jésus était-Il semblable à Adam avant qu’Eve fut tirée de son côté, ou après qu’Eve fut tirée de son côté et avant que le péché entrât ?

Réponse. – Je ne sais pas, et personne d’autre ne sait, et je ne pense pas que cela fasse une différence pour nous sur ce sujet. Il n’y a certainement rien dans les Ecritures qui nous dirait de quelle manière notre Seigneur était parfait – s’Il était semblable à Adam dans sa perfection avant qu’Eve fut tirée de son côté, ou semblable à l’Adam parfait après qu’Eve fut tirée de son côté. Je n’ai connaissance de rien dans les Ecritures qui puisse permettre à quelqu’un de répondre à cela. Je pense que quelle que puisse être la manière, cela ne fait aucune différence, ce qui suffisait pour le prix de la Rançon était en Christ, parce que, de toute façon, Il était la Tête. S’Il était simplement comme était Adam après qu’Eve fut tirée de son côté, Il était alors le seul responsable ; et s’Il était comme Adam avant qu’elle fût tirée de son côté, Il était aussi le seul responsable.

JESUS – Notre Seigneur l’image exacte du Père.

Question (1910-Z) – Quand Christ devint-Il l’image expresse de Dieu tel que cela est rapporté ? – Hébreux 1 : 3.

Réponse. – Certainement, notre Seigneur Jésus était une ressemblance exacte de la personne du Père avant de venir dans le monde ; cependant Il quitta cette gloire ; Il devint homme -“ Il S’humilia”. C’était de ce point de vue qu’Il pria, “Glorifie-moi de la gloire que j’avais avec toi avant que le monde fût”. Il

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y a une gloire de la nature humaine que notre Seigneur posséda alors qu’Il était un homme, “l’homme Christ Jésus” – un homme parfait à la ressemblance à Dieu. Cependant, la référence de l’Apôtre dans le texte ci-dessus ne se rapportait pas à Son existence pré-humaine, ni à Sa gloire terrestre en tant qu’homme parfait, mais à la gloire qu’Il atteignit à Sa résurrection, comme le déclare l’Apôtre, disant, “C’est pourquoi aussi, Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou, de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous la terre” (Phil. 2 : 9, 10). Ceci, nous croyons, était le moment particulier auquel l’Apôtre faisait allusion .

Nous ne devons pas comprendre qu’Il commença à expier nos péchés quand Il quitta la gloire céleste, ni quand Il fit Sa consécration, ni quand Il mourut sur la croix. Dans toutes ces souffrances notre Seigneur démontra qu’Il était digne de la haute exaltation. Ayant accompli la Loi et abandonné Sa vie, notre Seigneur devait disposer de la vie humaine, de la nature terrestre et des droits terrestres. Il ne les avait pas abandonnés par le péché. Par conséquent, c’étaient les Siens qu’Il devait déposer. Quand “étant monté en haut” Il présenta ce mérite qui était Sien comme satisfaction pour nos péchés, les péchés de Ses disciples, pour juger ou purifier non seulement ceux qui attendaient dans la chambre haute à la Pentecôte, mais aussi tous les autres de la même classe durant tout l’Age de l’Evangile, jusqu’à ce que le nombre complet des “élus” soit trouvé.

JESUS – Suivant Ses Empreintes.

Question (1911) – Dans quel sens suivons-nous Ses traces avant d’atteindre la marque ?

Réponse. – Il y a différentes paraboles, vous vous en souvenez, représentant différentes pensées, différentes phases du Royaume. Une parabole dit que le Royaume des cieux est semblable à ceci, dans une autre, il est semblable à cela, et dans une autre, il est semblable à quelque chose d’autre ; exactement de la même façon, vous pourriez obtenir une vue de ce tabernacle en vous plaçant, d’un côté, une autre vue d’un autre côté, et encore une autre vue d’un autre côté, et elles seraient toutes quelque peu différentes, mais toutes seraient des photos du même immeuble. Ainsi, ces différentes images du Royaume représentent le Royaume de Dieu qui doit exister qui doit gouverner le monde, qui doit anéantir le péché et élever l’humanité, représenté de différents points de vue. Il est l’Eglise maintenant, ou il est l’Eglise dans la gloire, etc., des phases différentes des expériences du Royaume. Et il en est de même avec cette question; l’une des expériences illustrées de notre Seigneur est de marcher dans Ses pas. Il dit, “A moins que vous ne preniez votre croix et ne me suiviez, vous ne pouvez pas être mon disciple”. Nous devons marcher dans Ses pas. Ceci est une image. En aucun sens, alors que nous sommes des pécheurs, nous ne marchons dans Ses pas. Aucun pécheur n’est invité à marcher dans Ses pas. Il doit tout d’abord être pardonné de ses péchés, en premier lieu venir sous le sang de réconciliation avant de pouvoir devenir un vrai disciple.

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JESUS – Responsabilité de Sa Mort.

Question (1911) – Qui tua Jésus-Christ, les Juifs ou les Gentils ?

Réponse. – Nous répondons que ce furent les Juifs qui tuèrent Jésus. Le fait que Pilate et ses soldats, les soldats étant des soldats romains, firent la crucifixion, équivaut à rien. Supposez qu’un homme était pendu. Qu’est-ce qui a tué l’homme ? Etait-ce l’homme qui a tiré sur la corde ? Eh bien ! Naturellement, ce fut dans un sens la corde, et ce fut l’homme qui tira sur la corde dans un autre sens ; ce fut aussi le jury qui donna l’ordre pour l’exécution qui était derrière cela. Or, qui causa la crucifixion de Jésus ? St. Pierre nous le dit catégoriquement. Il accuse de cela certains de ceux qui étaient présents avec lui le jour de la Pentecôte. Il dit, “Vous, Juifs, avez pris et avec des mains méchantes, vous avez crucifié le Prince de Vie” .

Ils furent touchés jusqu’au coeur, et dirent, “Hommes et frères, que pouvons-nous faire à cela ?”. Et st. Pierre dit, “Repentez-vous donc et vous serez pardonnés, car je pense que vous l’avez fait par ignorance, de même que le firent aussi les gouverneurs” .

St. Pierre n’a pas du tout mentionné les soldats romains. Pilate était simplement le représentant de la loi et de l’ordre, et quand il lui fut commandé par les grands prêtes et les scribes et les Pharisiens de garder l’ordre, et c’est sur quoi ils insistèrent comme étant nécessaire, il ne pouvait faire aucun rapport à l’Empereur, à moins qu’il obéisse aux conditions. Vous ne devez pas comprendre que j’en veux aux Juifs pour cela. Dans la providence de Dieu, et selon l’intention de Dieu, Jésus devait être crucifié ; il n’y aurait pas eu d’autre voie que celle-là ; c’est la voie qui devait être suivie. Les Juifs ne savaient pas qui ils crucifiaient, et ils n’étaient guère plus blâmables que ne l’était Paul pour avoir pris part au meurtre d’Etienne. Si j’avais été Juif sous les mêmes circonstances, il se peut que j’aurais fait la même chose. Je ne pourrais dire.

JESUS – Appelé Fils de l’Homme.

Question (1911) – Pourquoi Jésus est-Il appelé le Fils del’Homme ?

Réponse. – Nous répondons que c’est un des titres par lequel Il est appelé. Il y a un grand nombre de titres, et celui-ci est l’un d’entre eux, et un très convenable. Vous vous souvenez que lorsque Dieu fit en sorte de donner la terre à l’humanité, Il la donna au père Adam, et Adam s’attendait à un fils qui puisse devenir un héritier ; parmi tous les fils d’Adam, il n’y en eut aucun qui pouvait réclamer l’héritage. Lui-même avait perdu son droit à cela en vertu de sa propre désobéissance, et tous ses enfants sont imparfaits – aucun d’entre eux ne pouvait réclamer l’héritage. Si un homme avait pu avancer n’importe quand, étant capable de garder la Loi divine à la perfection, il aurait eu le droit de réclamer tout l’héritage que le père Adam avait avant sa désobéissance ; mais, au temps convenable, notre Seigneur vint sur la terre, ayant quitté la gloire qu’Il avait avec le Père, et fut fait chair – non pas qu’Il entra dans la chair, mais Il fut fait chair, pendant ce temps Il était un homme ; et ainsi les Ecritures disent qu’Il était l’homme Christ Jésus. Il Se dépouilla de la

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gloire et de l’honneur de la nature spirituelle qu’Il avait précédemment et fut fait chair. Il S’humilia à ce degré, et Il fut le Fils de l’homme ; Celui qui, par l’obéissance à la Loi divine, réclama l’héritage de la terre, et elle fut Sienne ; et après qu’Il eut ainsi établi Son droit d’héritage comme le Fils de l’homme, Il abandonna cet héritage afin qu’il puisse servir comme prix de rachat pour Adam et sa race.

JESUS – Homme et Médiateur.

Question (1911) – Puisque l’homme Christ Jésus Se donna Lui-même comme rançon pour nous, comment pouvons-nous dire que ce même Jésus doit être le Médiateur de la Nouvelle Alliance ?

Réponse. – Je ne suis pas certain de comprendre cette question. Il se peut que le questionneur veuille dire , “Comment Jésus pouvait-Il être ensemble le prix correspondant et le Médiateur ?”. Si cela est la pensée, la réponse est qu’Il doit être un roi, et qu’Il doit être un sacrificateur et, à l’heure actuelle, Il est aussi notre Avocat ; Il se charge de nombreux offices. Aussi, de même, dans le type du jour de réconciliation, Il était représenté typiquement par le taureau et au même moment Il était représenté typiquement comme un sacrificateur qui égorgeait le taureau. Aussi, chers amis, vous voyez que ceci ne serait pas un argument contre le fait qu’Il serait à la fois le prix de la Rançon et le Médiateur.

De plus, il se peut que le questionneur veuille signifier, “Comment le même Jésus pouvait-Il être quelqu’un qui serait le prix de la Rançon, et Celui qui serait le Médiateur” ? Et je réponds que le nom Jésus est l’un des noms de notre Seigneur : il se rapporte particulièrement à Sa condition charnelle, ou terrestre. Comme homme, Il fut Jésus, et cependant les Ecritures identifient notre Seigneur dans la gloire avec ce nom ; comme, par exemple, l’ange qui parla aux disciples, dit, “Ce Jésus reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel”. Et Jésus identifia aussi l’Eglise comme étant des membres de Jésus, quand Il dit à Saul de Tarse, “Je suis Jésus que tu per-sécutes”.

JESUS – Ce même Jésus.

Question (1911) – Quand nous lisons, “Ce même Jésus, qui a été enlevé au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel,” etc., cela ne se rapporte-t-il pas à la Nouvelle-Créature engendrée au Jourdain et non à l’homme Christ Jésus qui Se donna Lui-même en rançon pour Adam, -Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse. – L’ expression “Ce même Jésus” fut faite pour les Apôtres quand ils étaient encore des hommes, quand ils n’avaient pas été engendrés du saint Esprit, quand, par conséquent, ils ne pouvaient pas comprendre les choses spirituelles.

Ils eurent une grande leçon dans le fait que Jésus fut élevé de la mort, et qu’Il fut changé, on ne sait comment, de ce qu’Il était auparavant – cela leur fut démontré par Ses allées et venues comme le vent, apparaissant et disparaissant, etc., mais ils n’étaient pas encore capables de comprendre le problème. Ils étaient toujours des enfants dans le grade primaire, essayant 

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d’apprendre quelque chose, et quand on leur parla de la venue du Seigneur, le messager n’y inclut pas de détails concernant la manière de la Seconde Venue du Seigneur, mais simplement le fait évident. Ce même Jésus, est-ce le même Jésus, le Jésus Nouvelle-Créature, ou est-ce le Jésus ancienne créature ? Eh bien, je réponds que Jésus était le nom de l’homme, et Jésus était le nom de le Nouvelle-Créature, et Jésus est toujours Son nom, et il sera encore Jésus quand Il viendra. Aussi, quand Il désirait s’exprimer sur le sujet en Apocalypse, souvenez-vous, Il disait, “j’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles”, le même. Ce n’était pas la Nouvelle-Créature qui était morte, c’était la vieille créature. Mais Il garda Sa propre identité.

Il tint fermement à ce qu’Il soit le même Jésus depuis lors ; le changement est dans la nature, mais Il est le même Jésus. C’était ce Jésus changé, le Jésus de la résurrection ; c’était le Jésus né de l’Esprit, le Jésus qui pouvait aller et venir comme le vent – c’est le Jésus qui reviendrait ainsi de la même manière qu’ils Le virent S’en aller. Il S’en alla d’une manière inconnue du monde, d’une manière qui fut très silencieuse, personne n’était au courant de cela, le monde ne L’a pas vu S’en aller ; par conséquent, quand Il reviendra d’une manière semblable, le monde ne Le verra pas revenir.

JESUS – Même aujourd’hui, hier, et éternellement .

Question (1911) – S’il vous plaît, expliquez ce texte ; Jésus-Christ, le même hier, et aujourd’hui, et éternellement.

Réponse. – Nous ne devons pas comprendre que ce texte est en conflit avec aucun autre texte des Ecritures ; nous ne devons pas interpréter toutes les Ecritures de manière qu’elles s’harmonisent toutes. Le Seigneur Jésus-Christ expérimenta réellement Ses changements. Cela nous est rendu clairement. Il fut simplement l’homme Jésus au commencement de Son ministère ; Il fut le Jésus engendré de l’Esprit au Jourdain, et Il fut Celui, né de l’Esprit à Sa résurrection, mais Il est le même Jésus, l’unique Oint et la signification de ce terme, “hier, aujourd’hui et éternellement” est qu’Il a la même charge, la même autorité, et les mêmes rapports envers l’humanité, le même caractère, la même sympathie et le même amour depuis toujours. Les changements de nature – cette expression dans le Plan divin – n’ont en aucune manière, ni à aucun degré, altéré Son caractère.

JESUS – Vie Eternelle en tant qu’Homme.

Question (1911) – En obéissant à la loi dans chaque point particulier, l’homme Jésus aurait-Il pu vivre éternellement sur une terre imparfaite ?

Réponse. – Si Jésus comme homme n’avait pas consacré Sa vie, n’avait pas fait Son plein abandon symbolisé par Son baptême, Il aurait eu tous les droits humains qui appartenaient au premier Adam, car Il fut le seul à prendre la place du premier  Adam. Par conséquent, tous les droits qu’Adam avait ou pouvait réclamer de la justice divine, Jésus aurait pu les réclamer  parce qu’Il avait pris la place du premier homme parfait.

Qu’aurait signifié cela ? Il aurait pu dire, “Maintenant, Père, me voici. Je suis parfait et J’ai l’intention de garder Ta loi, et Je

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garde réellement Ta loi, et maintenant, selon Ta loi, la vie éternelle M’est accordée. Cela signifie que Je suis habilité à avoir des choses très jolies. Tu as donné à Adam un Eden parfait, et toutes les belles choses qui s’y trouvaient, et maintenant Je vais regarder autour de Moi pour voir ce que Tu as pour Moi, parce que Je garde Ta loi et Je ne transgresse en rien”. Et ensuite cela aurait été la part du devoir du Père, devrais-je dire de cette façon devoir – selon Sa propre loi, Ses propres arrangements – il aurait été la partie du devoir du Père céleste de pourvoir à un endroit convenable, un Paradis, pour Jésus où Il n’aurait pu avoir aucune sorte de dégragrément, parce que, étant parfait, Il n’aurait pas nécessairement été sujet aux imperfections qui appartenaient à la race pécheresse. Mais rien de cette sorte ne pouvait arriver, parce que juste aussitôt que Jésus fut un homme parfait , à l’âge de trente ans, Il présenta immédiatement Son corps en sacrifice vivant. Là Il abandonna tous Ses droits terrestres, tout ce qu’Il aurait pu demander, Il le déposa volontairement aux pieds du Père – “Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté ; je suis préparé à faire tout ce qui est écrit dans le Livre, tout dans les Saintes Ecritures” – toutes les Ecritures préfiguraient là, dans l’agneau et le taureau, tous les sacrifices variés qui avaient rapport avec Lui dans le Plan du Père – “Me voici, prêt à faire ta volonté, même jusqu’à la mort”. Par conséquent, dans ce seul exemple, Il abandonna tout droit terrestre, et c’est pourquoi Il n’aurait pas pu réclamer quoique ce soit le moment suivant ; tout était pris.

JESUS – Comme Homme parfait et vivre sur une terre Imparfaite.

Question (1911) – Jésus, comme homme parfait, aurait–Il pu vivre éternellement sur une terre imparfaite ?

Réponse. – C’est la même question que nous avons eu précédemment. S’Il avait gardé Son droit à la nature humaine, sans faire Sa consécration jusqu’à la mort, notre Seigneur aurait été pleinement dans les conditions requises pour avoir un Paradis, et le Père céleste aurait sans aucun doute pourvu à cela ; c’était là la promesse de la loi – “Celui qui fait ces choses vivra par elles” – non pas vivra dans une condition pécheresse ou peu satisfaisante, mais dans des conditions convenables .

JESUS – Obligation du Père de Lui donner un Paradis .

Question (1911) – Vous avez déclaré que le Père aurait pu pourvoir à un paradis pour Lui. Puis-je comprendre alors que la sentence aurait dû être libérée de la terre avant qu’il Lui eût été possible d’avoir obtenu cette vie éternelle ?

Réponse. – Non. La question de notre frère est, “Le  Père aurait-Il été dans l’obligation, selon la loi, de donner à Jésus une demeure paradisiaque, libre du péché, et ce qui en découle”, et le frère désire savoir si cela devait impliquer que la terre entière aurait dû être rendue parfaite. Je réponds, non ; quand Dieu donna une condition paradisiaque à Adam, la terre entière était dans une condition défavorable, Dieu prépara simplement un Paradis, vers l’est, en Eden, et Dieu aurait pu de la même façon avoir préparé un certain endroit pour Jésus.

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JESUS – Son existence préhumaine.

Question (1911) – Christ Se souvint-Il de Son existence préhumaine ?

Réponse. – Il S’en souvint de manière très évidente. Je ne peux pas voir comment Il aurait pu être dépourvu de connaissance sur ce sujet quand Il priait le Père afin qu’Il puisse être glorifié de la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde fût. Avoir parlé de cette manière aurait semblé plutôt inconsistant  pour Lui, s’Il ne s’était pas souvenu de Sa gloire. La question pourrait alors être suscitée : Comment Jésus pouvait-Il Se souvenir de Sa gloire puisque, comme homme, il n’avait jamais été sur ce plan de gloire ? Nous ne savons pas comment ; nous ne pouvons seulement qu’émettre une hypothèse. Ma supposition est que lorsque notre Seigneur fut engendré du saint Esprit et que les choses plus élevées Lui furent ouvertes, d’une certaine manière, cela Lui donna la mémoire et le souvenir des choses spirituelles. Nous ne pourrions pas être impressionnés de la sorte, parce que nous n’avons jamais eu une telle existence spirituelle. Nous savons cependant que Dieu a promis que dans notre nouvelle condition, quand nous atteindrons la nature supérieure, la nature spirituelle, alors que ce corps sera un corps totalement différent de celui que nous avons maintenant, il n’aurait  par conséquent pas les marques de mémoire que celui-ci avait. Nous comprenons néanmoins que Dieu, d’une manière ou d’une autre, transférera notre connaissance miraculeusement, pour autant que notre connaissance est concernée, de telle sorte que, dans le futur, nous nous souviendrons des choses du temps présent et nous aurons une pleine connaissance de nos expériences présentes ; autrement nos vies présentes ne nous seraient pratiquement d’aucun intérêt. Toutes les expériences de la vie seraient perdues. Il en est de même de notre Seigneur Jésus.

N’avait-Il pas une connaissance au-delà de tous les autres gens ? N’avait-Il pas connaissance de Sa condition préhumaine ? Nous le pensons ; autrement Il n’aurait pas pu remporter la victoire aussi pleinement qu’Il le fit, parce que les Ecritures déclarent avec tant de paroles, “Par sa connaissance, mon serviteur juste enseignera la justice à plusieurs, et lui, il portera leurs iniquités”.

Le père Adam n’avait pas cette connaissance, c’est pourquoi  le père Adam échoua. Notre Seigneur Jésus eut réellement la connaissance, ce que le père Adam n’avait pas, et cette connaissance supérieure, ce qu’impliquent les Ecritures, était d’une grande aide à Sa fidélité. Par Sa connaissance, le serviteur juste fut capable d’en justifier beaucoup.

JESUS – Unique engendré et première création.

Question (1911) – Jésus est appelé le Fils unique engendré de Dieu. Cette expression se rapporte-t-elle au fait qu’Il est le commencement de la création de Dieu, ou à Sa consécration au Jourdain ? Si la dernière supposition est la bonne, quelle distinction y a-t-il entre Son engendrement et notre engendrement à la nature spirituelle à notre consécration ?

Réponse. – Je comprends que ceci se rapporte à notre Seigneur depuis le tout début de Son existence. Il était le Fils unique engendré de Dieu. Dieu envoya Son Fils unique engendré. Il était Son Fils unique engendré avant qu’Il L’envoyât. Après qu’Il L’eut envoyé, Il fut fait chair. Après qu’Il fut fai t chair, Il grandit jusqu’à l’âge de trente ans. Après avoir grandi jusqu’à l’âge de trente ans, Il fit Sa consécration. Ensuite, Il fut engendré du saint Esprit à la nature spirituelle ; mais Il fut de tout temps le Fils unique engendré de Dieu, selon ma compréhension.

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JESUS – Immersion en Moïse.

Question (1911) – Jésus était-Il un homme immergé en Moïse ?

Réponse. – La nation tout entière d’Israël était immergée en Moïse. Moïse devint le médiateur ou représentant de la nation juive tout entière et la nation juive tout entière fut immergée en lui quand ils traversèrent la Mer Rouge, la nuée sur-plombant, et la mer de chaque côté. Ceci fut leur immersion en Moïse. Naturellement, puisque Jésus appartenait à la nation juive, Il fut immergé en Moïse, Il était responsable envers Moïse, Il était responsable envers la loi de Moïse, et responsable  envers tous les traits de la loi, exactement autant que ne l’était n’importe quel Juif, exactement – ni plus, ni moins. La différence entre Lui et les autres Juifs était la même que la différence entre Lui et les Gentils. Il était parfait et toute la race de l’humanité était imparfaite. Il pouvait garder la loi, et aucun du reste de l’humanité ne pouvait garder la loi. Il pouvait garder la loi parce qu’Il était parfait. Nous ne pouvons garder cette grande loi que Moïse donna parce que nous sommes tous imparfaits, d’où notre besoin de quelqu’un qui puisse compenser nos déficiences.

JESUS – Droits de la Vie.

Question (1911) – Si Jésus abandonna Ses droits de la vie dans la consécration, comment aurait-Il encore pu les avoir à Sa résurrection ?

Réponse. – Il semblerait que nous n’avons jamais appris convenablement la langue anglaise – ou du moins, comme si nous avions appris dans différentes écoles, et avions des dictionnaires différents – parce que, apparemment, le peuple du Seigneur, avec tout à fait la même pensée à l’esprit, utilisera différentes formes pour exprimer cette pensée. Maintenant, que signifie le fait de déposer des droits de la vie ?

Quand Jésus dit, à Sa consécration, “Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté”, que déposa-t-Il ? Il déposa Sa volonté. Que comprenait donc Sa volonté ? Sa volonté comprenait  tout ce qui pouvait Lui arriver – Sa vie et tous Ses droits de toute sorte ; quand Il donna Sa volonté tout entière, Son cœur entier à Dieu, cela comprenait tout. Par conséquent, Lui restait-il un quelconque droit à la vie ? Il avait toujours laissé le coeur, et Il devait encore déposer cette vie jusqu’à ce qu’Il crie, “C’est fini”, sur la croix. Aussi, Il n’avait pas déposé Sa vie, dans un sens, et Il l’avait déposée dans un autre sens ; Il l’avait déposée dans le sens qu’Il avait accepté de ne rien retenir qui puisse être la volonté du Père – peu importe ce que pouvait être la volonté du Père, Il l’aurait fait. Dans ce sens du mot, Il avait une consécration de Son tout. Mais c’est une chose de le déposer, et c’est

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une autre chose de l’appliquer. J’ai déposé mon chapeau ici quelque part, mais cela n’implique pas que mon chapeau ne m’appartient pas, n’est-ce pas ? Je ne sais pas où se trouve mon chapeau maintenant, mais j’ai déposé mon chapeau ; je l’ai confié aux bons soins d’un autre. Maintenant, cela n’implique pas que je n’ai plus rien à faire avec mon chapeau. Cela n’implique pas que je ne devrais pas m’adresser à cette personne aux bons soins de laquelle j’ai remis mon chapeau pour qu’elle vous le donne. Je l’ai déposé ; je l’ai mis entre ses mains : je pourrais  m’adresser à elle afin qu’elle puisse vous le donner. Or, de la même manière, notre Seigneur Jésus a déposé Sa vie entière entre les mains du Père, et Se déclara Lui-même être prêt et désireux de faire la volonté du Père dans chaque point particulier, ne retenant rien. Maintenant, selon la volonté du Père, des épreuves et des expériences vinrent sur Lui, la dernière étant la mo rt sur la croix, et Il fut fidèle ; Il ne retint rien ; Il laissa Sa vie déposée même jusqu’à la dernière extrémité, et termina l’oeuvre du dépôt ; mais cela n’implique pas qu’Il n’avait aucun droit à cette vie ; Il n’avait pas abandonné Sa vie. Déposer une chose ou la remettre aux soins d’un autre, cela n’est pas l’abandonner. Ainsi, ces droits de la vie que Jésus avait et qu’Il remit au Père ne sont pas abandonnés, mais ils doivent encore être accordés. S’Il n’avait pas ces droits de la vie à accorder, s’Il n’avait aucune prise sur eux, s’Il n’avait aucun droit sur eux, Il ne pourrait jamais être le Sauveur du monde, parce que ce sont ces droits de la vie qu’Il devait déposer en sacrifice, ou permettre qu’ils Lui soient pris au Calvaire par des hommes méchants – ces mêmes droits de la vie dont le monde a besoin, et que, en tant que le grand Médiateur entre Dieu et l’homme, Il Se propose de donner au monde de l’humanité sous les termes de la Nouvelle Alliance. Et c’est pour ce but même qu’Il peut donner ces droits terrestres de la vie au monde, que Dieu a prévu qu’Il aura un Royaume, gouvernera le monde, l’instruira, et l’amènera à une appréciation de ce qu’Il a à leur donner ; aussi ils seront prêts à l’accepter selon ses règles.

JESUS – Abandon des droits de la vie.

Question (1911) – Comment Jésus pouvait-Il abandonner deux fois Ses droits de la vie, au Jourdain et à la Pentecôte ?

Réponse. – Il n’abandonna aucun droit de la vie à la Pentecôte. Il abandonna Ses droits de la vie au Jourdain. Il acheva l’abandon de Ses droits de la vie pour faire la volonté du Père au Calvaire. Il termina l’acte de Se donner là, mais alors qu’Il Se donna Lui-même ainsi, c’était un acte tout à fait différent de celui de faire l’application du mérite. C’est le point que certains esprits ont des difficultés à saisir. Je ne sais pas pourquoi. Selon moi, c’est juste aussi simple que n’importe quoi pourrait l’être, mais apparemment, pour certains autres esprits, c’est une chose très difficile de voir la différence entre l’abandon de Sa vie par notre Seigneur à la consécration et l’action de terminer réellement l’abandon de celle-ci au Calvaire et Son application du mérite dans le “Très-Saint”.

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Laissez-moi voir si je pourrais trouver une illustration terrestre qui puisse vous aider : Supposez que vous ayez une propriété, que vous la vendiez pour 10 000 dollars, et que vous disiez, “j’ai un but ou un emploi spécial de 10 000 dollars, et je vais vendre cette pro-priété”. Vous entrez tout d’abord en contact avec l’agent à qui vous donnez un acte. Cela correspondrait à l’alliance de notre Seigneur au Jourdain. Ensuite, au fil des jours, au temps opportun, disons un mois après, vous signez l’acte – vous perdez tous vos intérêts dans la propriété, vous obtenez les 10 000 dollars et les déposez à la banque. Maintenant, cet argent dans la banque est le produit de la vente de la propriété. En fait, l’argent est encore à vous ; vous avez vendu la propriété afin de pouvoir  faire certaines choses avec ce qui en reviendrait, et le revenu est maintenant représenté dans les 10 000 dollars dans la banque. Ensuite, c’est à vous qu’il revient encore de donner un ordre ou un chèque à la banque, pour donner cet argent ou l’affecter à des desseins particuliers.

Eh bien, ces quatre procédures correspondent aux quatre transactions de notre Seigneur. Tout d’abord Il fit Sa consécration, ce qui est semblable à l’action de signer le contrat avec l’agence immobilière.

Deuxièmement, Il termina cette affaire au Calvaire, et cela correspond à l’action de signer l’acte et de payer pleinement l’acte.

Troisièmement, il possède l’argent placé à son crédit dans la banque, et cela représente comment Il Se remit Lui-même entre les mains du Père – “je remets mon esprit entre tes mains” .

Et quatrièmement, Il avait la disposition ou l’utilisation de ce mérite entre les mains du Père dans le même sens que vous pourriez utiliser ou disposer de l’argent dans la banque. C’est à votre crédit. Vous êtes celui qui peut tirer le chèque. Ainsi le mérite de notre Seigneur était à Son propre crédit entre les mains du Père, et Lui aussi pouvait signer le chèque et pou-vait faire l’application de ce mérite, et Il fait réellement une application de ce mérite maintenant, comme le dit l’Apôtre, en notre faveur. Et l’évidence qu’il fut fait en notre faveur fut indiquée à la Pentecôte quand une bénédiction vint sur certains membres de l’Eglise, qui est le Corps de Christ.

JESUS – Eut-Il trois naissances ?

Question (1912) – Serait-il correct et convenable de parler de notre Seigneur Jésus-Christ comme étant né trois fois ? Col. 1 : 15 ; Luc 2 : 11 ; Apoc. 1 : 5.

Réponse. – Je ne vois rien d’incorrect en parlant ainsi de notre Seigneur. Le mot “naissance” est d’une nature plus ou moins élastique. Jésus ne fut-Il pas créé ? Si ! Eh bien alors, naissance et création sont tous deux semblables selon ce que je pense. L’engendrement est le commencement de la vie. Ce commencement de vie poursuivi jusqu’à son achèvement signifie naissance, ou la pleine acquisition de la vie. Jésus obtint la vie comme l’”Unique Engendré” du Père il y a très longtemps, à un commencement. Ce fut la première naissance dont on parle dans les textes donnés dans cette question. Jésus vint comme un bébé et ainsi nous avons le récit de cette naissance dans le second texte ci-dessus. Puis Il vint de la mort à la vie, et nous avons

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donc la réponse au dernier texte. Aussi vous voyez que cela est vrai pour toutes ces manières présentées dans la question. C’est la même pensée dans chacun d’entre eux, bien que ce soit exprimé avec des mots différents. Voilà toute la différence.

JESUS – Fut-Il engendré dans le Parvis ?

Question (1912) – Jésus fut-Il engendré dans le Parvis ?

Réponse. – L’engendrement de Jésus fut exactement le même que celui de tout le reste ; Il était dans le Parvis, selon la chair, et au moment de Sa consécration, Il passa sous le Premier Voile. Il fut une Nouvelle-Créature au moment où le saint Esprit vint sur Lui. La consécration de Jésus eut lieu évidemment avant qu’Il allât sous l’eau. Ce fut parce qu’Il avait fait Sa consécration et qu’Il était accepté que Dieu indiqua Son acceptation en Lui donnant le saint Esprit. Mais au moment où Il le reçut, la Nouvelle-Créature était au-delà du premier Voile, dans le Saint.Ainsi, en tant que Sacrificateur, Il était dans le Saint, assistant à cette partie de Son oeuvre, à partir du moment de Son engendrement de l’Esprit. Cependant, Sa chair représentée par le taureau fut prise hors du camp. Il était une Nouvelle-Créature –était dans cette condition du “Saint” tout le temps, chaque jour et chaque nuit, qu’Il fût éveillé ou endormi – durant tout le temps qu’Il était dans la condition du Saint, car ceci est la condition qui représentait la Nouvelle-Créature .

JESUS – Concernant le fait d’observer la Loi.

Question (1912-Z) – Si Jésus avait observé la Loi de manière irréprochable, et si cependant Il avait échoué dans un aspect quelconque de Son alliance de sacrifice, qu’en aurait-il été de la situation de la rédemption humaine ? Le prix de la Rançon de l’humanité aurait-il été payé par l’acte de Jésus d’observer la Loi à la perfection, même s’Il avait échoué à l’obéissance à Son alliance de sacrifice, et ainsi manqué d’atteindre à la gloire, l’honneur et l’immortalité – le plan divin ? Si non, pourquoi pas ?

Réponse. – Sous les circonstances mentionnées dans la question ci-dessus, le problème de la rédemption en entier aurait échoué, pour autant que Jésus était concerné. Sa mort n’aurait pas racheté l’homme de la pénalité de la mort. En vérité, la question présuppose une vue entièrement mauvaise de la Rançon. La mort de Jésus était en sacrifice en Rançon. C’est-à-dire que c’était une mort en sacrifice conçue pour effectuer la Rançon d’Adam et de tout ce qui était perdu par sa désobéissance. Mais un sacrifice en Rançon était une chose, et le paiement du prix de la Rançon est une toute autre chose. Par exemple : Jésus fit Son oeuvre parfaitement ; elle avait l’approbation divine ; le prix de la Rançon était déposé et était satisfaisant pour le Père, et Jésus a été récompensé pour Sa loyauté et Son obéissance manifestées dans ce sacrifice en Rançon ; mais la valeur de ce sacrifice, bien suffisante pour être la compensation, ou la satisfaction, pour les péchés du monde entier, n’a pas encore été appliquée.

Le mérite de ce sacrifice est entre les mains de la justice divine, sujet à l’application pour les péchés du monde entier aussitôt que l’heure de Dieu sera arrivée. Mais ce temps n’est

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pas encore tout à fait arrivé, et le monde n’est toujours pas racheté, même dans un sens juridique. D’où nous lisons, “le monde entier gît dans le méchant” et tous sont “des enfants de colère”. (1 Jean 5 : 19 ; Eph. 2 : 3). Si le prix de la Rançon avait été appliqué et accepté, le monde entier ne giserait pas dans les mains du Méchant, et ne serait plus “des enfants de colère”.

Avant que le mérite du sacrifice de Jésus puisse être appliqué comme prix de Rançon pour les péchés du monde –pour assurer la libération du monde de la condamnation divine, et le transfert du monde à Jésus et l’établissement de Son Royaume pour ses bénédictions – avant que toutes ces choses, ou qu’une d’entre elles puissent prendre place, une autre chose doit se passer, selon le programme divin. Cette autre chose est l’appel, l’acceptation et l’engendrement à la nature divine d’une “Eglise élue des premiers-nés écrits dans les cieux” (Héb. 12 : 23). Voici le travail qui a progressé pendant près de dix-neuf siècles. Aussitôt qu’il aura été achevé, le glorieux Rédempteur avec Sa classe de l’Epouse exaltée inaugureront Son règne glorieux de mille ans, en liant Satan et en introduisant la Nouvelle Dispensation, pour laquelle la création gémissante en entier a attendu si longtemps – Rom. 8 : 22, 19.

Ainsi nous verrons que l’épreuve de notre Seigneur, qui commença au Jourdain au moment de Sa consécration et qui se termina au Calvaire, était de deux formes, et les deux épreuves  progressèrent simultanément ; le fait d’avoir échoué dans l’une ou l’autre en particulier aurait tout perdu. Comme homme, du point de vue humain, né sous la Loi, Il était obligé de garder la Loi dans chaque point particulier. Avoir échoué aurait été la mort. Comme Nouvelle-Créature qui était entrée en alliance de sacrifice, notre Seigneur était dans l’obligation de sacrifier volontairement et dans l’obéissance Sa vie, Ses droits, tout ce qu’Il possédait, en harmonie avec les directives de la providence divine. “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirais-je pas ?” (Jean 18 : 11). Avoir échoué dans le sacrifice entier et complet Lui aurait tout coûté, et Il n’aurait accompli rien d u tout de Ses expériences et de Sa loyauté précédentes.

La fidélité de notre Seigneur en sacrifice durant les trois ans et demi de Son ministère n’ajoutèrent rien en quoi que ce soit à la perfection qu’Il avait au Jourdain. Il était parfait et était un sacrifice acceptable pour commencer, et Il a simplement gardé cette perfection et cette acceptation du Père, “fidèle jusque dans la mort”. Par conséquent, Il a atteint Son exaltation précédente et Sa promptitude à être le miséricordieux et fidèle Souverain Sacrificateur, et Il a aussi le mérite de Son sacrifice dans les mains de la Justice, prêt à être appliqué pour le pardon des péchés du monde entier, au temps approprié à la fin de cet Age.

Les membres de l’Eglise participent aux bénéfices de la mort de notre Seigneur d’une manière différente de celle du monde. Ils ont le mérite de leur Rédempteur qui leur est imputé par (en vertu de) la foi – pour couvrir les faiblesses et les souillures de leur chair, afin que leur chair puisse être présentée sainte et acceptable au Père par le Rédempteur, qui leur impute

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le mérite de Son sacrifice et le rend acceptable comme une partie de Son propre sacrifice. “Car si nous souffrons [avec Lui] nous régnerons aussi avec lui” : “Présentez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, [ce qui est] votre service raisonnable” : “J’accomplis ce qui reste des afflictions du Christ” (2 Tim. 2 : 12 ; Rom. 8 : 17 ; 12 : 1 ; Col. 1 : 24). Voilà certaines des invitations offertes à ceux de l’Eglise qui sont maintenant qualifiés pour être des membres de la Sacrificature Royale dans la grande oeuvre de bénir et d’élever l’humanité comme Dieu l’a préconçu et promis.

JESUS – Vie Eternelle .

Question (1912-Z) – Jésus était-Il possesseur de la vie éternelle au moment où Il avait atteint la perfection à l’âge adulte, ou était-Il nécessaire qu’Il soit placé à l’épreuve comme homme parfait avant qu’Il puisse être compté digne de la vie éternelle ?

Réponse. – Selon la Loi divine, sous laquelle Jésus était né dans le monde, Sa perfection prouva qu’Il était digne de la vie éternelle, exactement de même que la perfection d’Adam signifiait pour lui la vie éternelle. Mais comme Adam qui, lorsqu’il  fut créé, était en rapport d’alliance avec Dieu, et qui par sa désobéissance, par la rupture de l’alliance, perdit le droit à la vie qui était sien par cette alliance divine, de même Jésus, comme homme parfait, était en rapport d’alliance avec Dieu en tant qu’être humain, Il aurait pu abandonner Son droit à la vie uniquement par le péché, ou autrement ; Il aurait pu en disposer en sacrifice – c’est la dernière condition qu’Il utilisa.

JESUS – Quand fut-Il Parfait .

Question (1912-Z) – A quelle période de Sa vie, Jésus fut-Il un homme parfait ?

Réponse. – Il fut toujours parfait, mais ne devint pas l ’homme parfait jusqu’à la 30ème année de Sa vie. Au commencement même, “le commencement de la création de Dieu” (Apoc. 3 : 14), Il était sans péché, parfait sur le plan esprit – le plus proche du Père céleste. Quand Il S’humilia Lui-même, en harmonie avec le Plan divin et afin qu’Il puisse être le Rédempteur et Restaurateur de l’homme, Il garda toujours Sa perfection, Son état sans péché. Quand Il naquit de la vierge, Il était toujours “Saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs”. Il était le bébé parfait. Alors qu’Il grandit jusqu’à l’âge adulte, Sa perfection fut maintenue- Il était le garçon parfait, l’adolescent parfait et finalement l’homme parfait. Ainsi nous lisons, “Jésus avançait en sagesse et en stature et en faveur après de Dieu et des hommes”.

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JESUS – Sa Perfection.

Question (1913) – Comment Jésus aurait-Il pu être un homme parfait comme l’était Adam, s’Il n’avait pas été sans sexe ?

Réponse. – C’est une question à laquelle personne au monde ne peut répondre, parce qu’il n’y a aucune information sur le sujet. La Bible nous présente le fait qu’Adam fut créé, à l’origine, d’un ordre un peu moindre que celui des anges. En d’autres termes, il n’était pas capable de produire sa propre espèce mais, dans le dessein d’avoir une race, Dieu le divisa en deux personnes, en formant Mère Eve d’une de ses côtes. Ainsi Adam devint un couple, et il peupla la terre, afin que tous puissent venir d’un seul homme. Que Jésus ait été comme Adam le Père avant qu’Eve fût tirée de son côté, ou comme Adam après cela, nul ne peut répondre aujourd’hui. Il n’est pas non plus nécessaire que nous le fassions, car nous sommes tous satisfaits,  j’en suis sûr.

JESUS – L’Un de Ses Titres .

Question (1913) – Pourquoi Jésus est-Il appelé le Fils Unique Engendré de Dieu ?

Réponse. – Dans le premier chapitre de l’Evangile de Jean, l’Apôtre décrit le Seigneur Jésus dans Sa condition pré-humaine.

Il dit, “A un commencement était le Logos (la Parole ou messager ou porte-parole), et le Logos était avec le Dieu, et le Logos était un Dieu ; il était à un commencement avec le Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. Et le Logos devint chair et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme de l’unique engendré du Père”. Jean contempla Sa gloire comme celle de l’unique engendré du Père. Le chapitre déclare qu’Il était le seul que le Père céleste ait jamais créé, et toutes choses furent faites par Lui. Lui-même étant la création du Père, et dans tous les travaux ultérieurs de la création Il fut employé comme l’agent actif du Père. Ceci est en accord avec toutes les autres déclarations des Ecritures, qu’Il était le commencement de la création de Dieu, l’Alpha et l’Oméga, le commencement  et la fin, le premier et le dernier. Il était celui que le Père créa, et le Père, par Son intermédiaire, continua avec toute la création. Aussi l’Apôtre dit, “Il y a un Dieu, le Père, et un Seigneur Jésus-Christ, par qui sont toutes choses, et nous par Lui” .

JESUS – Epreuve pour les Droits de la Vie Humaine.

Question (1914) – Jésus avait-Il prouvé Son droit à la vie humaine depuis Sa naissance jusqu’à l’âge de trente ans, ou avait-Il prouvé Son droit à la vie humaine depuis l’âge de trente ans jusqu’à la croix ?

Réponse. – Nous n’avons aucune raison de douter que notre Seigneur Jésus comme garçon parfait vécut au niveau le plus élevé que l’on pouvait attendre d’un garçon parfait, et aussi nous lisons dans la Bible qu’Il avança en stature et en sagesse et en faveur auprès de Dieu et des hommes. C’est assez clair pour le garçon, et Il continua à avancer et Il continua à grandir vers le plein âge adulte et Il n’atteignit pas pleinement l’âge adulte avant l’âge de trente ans. Naturellement, Il était assujetti à la Loi durant tout ce temps, et une violation de cette Loi L’aurait diminué plus ou moins directement, mais le moment où il est spécialement amené à notre attention comme étant à l’épreuve pour la vie ou pour la mort commence au moment où Il Se donna Lui-même à l’âge de trente ans. Pour autant que nous pouvons juger, nous pourrions par conséquent dire que c’est là où Jésus fut à l’épreuve devant la Loi et Son alliance de sacrifice. Mais, sans aucun doute, durant toutes les années pré-

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cédentes de Sa vie, Il avait vécu au niveau élevé de Sa connaissance et de Sa perfection.

JESUS – Prix de Rançon.

Question (1916-Z) – A l’âge de trente ans, Jésus était-Il qualifié pour Se donner comme prix de Rançon pour Adam et sa race, ou était-il nécessaire qu’Il ait tout d’abord une épreuve ou test personnels concernant Sa loyauté envers Dieu avant Son sacrifice, pouvait-Il être accepté comme prix de Rançon pour Adam et sa race ?

Réponse. – Jésus était qualifié et compétent à l’âge de trente ans pour présenter Son corps en “sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu”, comme prix de Rançon pour l’homme – et Il fit ceci. Dieu accepta l’offrande et le sacrifice et signifia Son acceptation par l’onction du saint Esprit, par lequel Il engendra Jésus à ce moment-là à la nature divine comme récompense pour le sacrifice obéissant de ce qu’Il avait consacré jusque dans la mort .

Néanmoins, la nécessité d’éprouver Celui qui deviendrait le substitut de l’homme n’était pas négligée dans l’arrangement divin. Deux tests ou épreuves se passèrent au même moment, et tous deux étaient nécessaires. Comme homme, Il devait se prouver loyal aux principes de justice représentés dans la Loi divine , autrement Il ne pouvait pas être un substitut ou agent de Rançon convenable pour Adam et sa famille. Pour Son propre compte, afin de Se prouver Lui-même digne de la nature divine, Jésus avait besoin d’avoir des épreuves en tant que Nouvelle-Créature.

Son engendrement du saint Esprit ne pouvait atteindre le fruit de la nature divine qu’uniquement en poursuivant Son alliance de sacrifice. Par conséquent, s’Il avait échoué à accomplir le sacrifice tel qu’Il s’y était engagé, Il aurait échoué entièrement, et n’aurait pas reçu la grande récompense de la gloire, de l’immortalité, et de l’honneur divins qui vint sur Lui à Sa résurrection.

Comme st. Paul le déclare, “c’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom” (Phil. 2 : 9). Le test en entier de notre Seigneur Jésus était selon les lignes de Son sacrifice fidèle de Lui-même, dans l’accomplissement de la volonté du Père – en Se soumettant à toutes les choses “écrites dans le Livre” – dans les prophéties et dans les types de la Loi. S’il n’avait pas réussi à garder Son alliance de sacrifice, Il aurait non seulement échoué à gagner l’exaltation à la nature divine, mais Il aurait tout perdu – même la vie elle-même.

Mais le fait de garder Son alliance de sacrifice, obligatoirement sur notre Seigneur en tant que Nouvelle-Créature, signifia aussi qu’Il garda la Loi, obligatoirement en Lui en tant qu’être humain, parce que les choses exigées de Lui sous Son alliance étaient en harmonie avec la Loi. Le fait de garder Son alliance signifiait qu’Il devrait garder la Loi, et bien plus que cela, de sacrifier Ses droits et intérêts que la Loi n’exigeait pas qu’ils soient sacrifiés.

JOSEPH – Ses Frères , comme Types .

Question (1909) – Quand vivrons-nous à la période

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parallèle où la classe de Joseph sera rendue connue de ses frères, la classe de Benjamin ?

Réponse. – Eh bien, ce n’est qu’une réponse spéculative, car les Ecritures ne disent rien de bien défini sur cette question. Notre déduction serait que la classe de Benjamin – la Grande Foule, et la classe de Joseph – le Petit Troupeau, seront rendues manifestes l’une envers l’autre dans le grand Temps de Détresse. Dans le 19ème chapitre de l’Apocalypse, nous lisons qu’un grand nombre de gens verront après que Babylone sera tombée. Il y a une différence entre Babylone tombant dans un sens juridique, en étant rejetée par le Seigneur, et la chute réelle, comme lorsqu’elle tombera comme une meule. Dans le 19ème chapitre de l’Apocalypse, nous lisons aussi qu’une grande multitude dit : “Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et sa femme s’est préparée”. Ils se réjouirent de la chute de Babylone. Ceci est la classe de Benjamin se réjouissant de connaître la classe de Joseph – c’est après que le Petit Troupeau sera changé et que la Grande Foule sera encore dans une mesure de tribulations que ses membres reconnaîtront le Petit Troupeau.

JOURS-DERNIERS – La Fin de cet Age.

Question (1916) – Sommes-nous dans les derniers jours ?

Réponse. – Je ne sais pas. Pour autant que je sache, ce jour peut être mon dernier jour. S’il en est ainsi, alors je suis dans mon dernier jour. Il se peut que la personne qui pose la question veuille dire, sommes-nous dans les derniers jours puisque cette expression est employée dans la Bible ? Si c’est ce qu’elle signifie, alors je crois que la pensée est juste. La Bible emploie ce terme “les derniers jours” pour indiquer la fin de cet Age et l’inauguration du nouvel Age, car cet Age doit s’achever avec de grands troubles et le nouvel ordre sera introduit.

Ainsi, l’un est représenté comme étant brûlé ou détruit, tandis que l’autre sera introduit comme de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Les nouveaux cieux seront l’Eglise dans la gloire, et la nouvelle terre sera le nouvel ordre social ou état des choses. Nous sommes dans les derniers jours du vieil ordre et dans le temps naissant de la nouvelle dispensation.

JUBILE – Le Grand Terrestre et Millénaire.

Question (1905) – Quand le grand Jubilé terrestre commencera-t-il et sera-t-il différent du Millénium ?

Réponse. – Non, il n’est pas une continuation du type.

Nous sommes dans l’époque du grand Jubilé maintenant. Nous ne voyons pas le rétablissement alors, demandez-vous ? Eh bien, comment était-ce dans le type ? Commencèrent-ils au milieu de la nuit à prendre possession des choses ? Le peuple ne savait pas, mais les sacrificateurs devaient mettre le peuple au courant en soufflant dans certaines trompettes d’argent. Nous sommes dans l’antitype de ce temps maintenant. Vous soufflez dans la trompette d’argent de la Vérité dans votre entourage, et je souffle dans la mienne. Proclamez le Jubilé.

JUBILE – Le Pays était obligé de garder ses Sabbats .

Question (1911-Z) – Dans un chapitre du vol. II des Etudes dans les Ecritures, il est montré comment les Israélites

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étant en captivité étaient obligés d’observer les sabbats qu’ils n’observaient pas auparavant. Pourquoi ces sabbats sont-ils appelés des jubilés dans le vol. II ?

Réponse. – Ce que le second volume des Etudes dit n’est pas que les Juifs étaient obligés de garder leurs sabbats alors qu’ils étaient dans Babylone, mais que le pays était obligé de garder ces sabbats, alors que les Juifs étaient à Babylone. Dieu le dit ainsi (2 Chron. 36 : 20 – 21). Les Juifs avaient reçu l’ordre que, durant l’année du Jubilé, la terre devrait se reposer.

Comme le reste de l’humanité, quelque peu égoïstes, ils avaient  peur que, s’ils laissaient reposer la terre durant toute l’année, ils n’arriveraient pas à régler leurs impôts, etc. Aussi, ils n’ont pas réellement gardé ces jubilés. Israël avait gardé dix-neuf jubilés jusqu’au moment où ils allèrent en captivité ; et le Seigneur était grandement mécontent d’eux. Il dit : Pendant que vous avez eu le pays, le pays n’observa pas les sabbats. Vous n’avez pas convenablement observé les sabbats. Nous ne blâmons pas ici les Juifs, car nous croyons que si le Seigneur donnait un tel commandement aux Etats-Unis ou à n’importe quel autre pays , très peu le garderaient.

Selon la loi, l’année du sabbat arrivait chaque septième année. Le peuple était enseigné à compter sept fois sept ans, et alors venait la cinquantième, le Jubilé. Ainsi deux sabbats venaient ensemble, l’un d’entre eux, le cinquantième était la grande année du Jubilé. Les Juifs gardaient ces sabbats d’une manière peu enthousiaste ; aussi le Seigneur les mit dehors de leur pays dans le pays des ennemis jusqu’à ce que leur pays  accomplisse ses sabbats. Evidemment, Dieu n’espérait pas que les Juifs comprennent la pleine importance de ces détails chronologiques ; car le Juif ne les comprend pas, même jusqu’à ce jour. Si Dieu avait voulu que les Juifs comprennent, les Juifs auraient compris. Mais nous croyons que ces détails chronologiques étaient conçus intentionnellement pour l’Israélite spirituel, et que le nombre 70 était placé là pour nous montrer quand viendrait le moment où le Seigneur bénirait Israël et le monde entier. Quand le moment viendra, alors les Juifs comprendront au sujet de leurs sabbats, de la captivité et de l’accomplissement de toutes choses. Mais nous obtenons cette information de la source spirituelle, une source plus élevée que les Juifs et le reste du monde.

JUDAS – Trahison de Jésus, un Devoir.

Question (1905) – S’il était nécessaire que quelqu’un trahisse le Sauveur, pourquoi Judas fut-il condamné pour avoir accompli son devoir ?

Réponse. – Je ne connais aucun endroit dans les Ecritures qui dise qu’il avait à accomplir ce devoir. Le problème est simplement  ceci : la prophétie disait que notre Seigneur serait trahi, exactement de même qu’il était déclaré que quand notre Seigneur entrerait dans Jérusalem, il y aurait un cri, et aussi, après cela, notre Seigneur dit que si le peuple n’avait pas crié, les pierres  mêmes auraient crié. Cela n’était pas une obligation de la part de Judas. Les Ecritures disent qu’il avait un diable et qu’il était un voleur. Je n’ai aucune compassion à gaspiller sur Judas.

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JUDAS – Epreuve finale.

Question (1909) – L’épreuve de Judas était-elle finale ?

Réponse. – Je ne sais pas. Je ne suis pas autorisé à dire quoique ce soit de plus que ce qui est écrit, ce qui dit que, “Il eût été préférable pour cet homme-là qu’il ne fût pas né”. Je ne sais pas comment ce serait mieux si cet homme avait une occasion favorable dans la résurrection.

Nous savons que Judas et les autres disciples avaient le saint Esprit dans un certain sens, ce que les autres de la nation juive n’avaient pas. Le Seigneur mit Son Esprit sur eux et les envoya au loin comme Ses représentants, leur donnant le pouvoir  sur des esprits impurs, et toutes sortes de maladies, et ce pouvoir opérant en eux et par eux leur donna apparemment plus de pouvoir et d’avantage de toute manière sur les autres Juifs.

Mais si Dieu a quelque chose de prévu pour Judas dans le futur, vous ne me trouverez pas y faisant une objection quelconque -j’ai trop de respect envers le Seigneur pour faire cela.

JUGEMENT – Tous Apparaîtront Devant le Tribunal de Christ .

Question (1907) – Comment comprendrons-nous ce texte : “Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal ” ?

Réponse. – Dans un sens du mot nous nous tenons tous devant le tribunal de Christ maintenant. Ne sommes-nous pas à l’épreuve ? Si. Qui est Celui qui éprouve l’Eglise ? Jésus, comme représentant du Père. Tout jugement Lui est remis. Et vous vous souvenez comment Il dit aux différentes églises qu’à moins que vous entendiez Ma voix, etc., j’ôterai ta lampe de son lieu. Il jugeait l’Eglise, voyez-vous. Quand Il viendra à l’Eglise de Laodicée, Il dira, “Voici, je me tiens à ta porte et je frappe”. Le jugement ou test se déroule maintenant. “Et si vous entendez ma voix, j’entrerai et je me rassasierai avec vous”, etc. Et ainsi, depuis tout ce temps, le Seigneur a jugé Son peuple. Nous sommes à l’école de Christ ; Il est notre professeur, et instructeur, et Celui qui nous discipline, et quand nous avons besoin de recevoir des corrections, le Seigneur Jésus, comme représentant du Père, pourvoit à cela.

JUGEMENT – Les Morts Jugés .

Question (1908) – “Et ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Car c’est pour cela qu’il a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts, afin qu’ils fussent jugés, selon les hommes, dans la chair ; et qu’ils vécussent, selon Dieu, dans l’Esprit”.

Réponse. – Je comprends ici, en faisant aussi brièvement que possible, que vous et moi, et tout le peuple consacré du Seigneur, appelés hors du monde, sommes jugés selon le jugement des hommes, comme dans la chair, et ils nous regardent du point de vue charnel, et ils disent, Eh bien, il y a juste autant de bonnes gens en dehors qu’il y en a à l’intérieur. Dieu a choisi peu de grands, peu de sages, peu d’érudits. Et ceci est en accord avec la déclaration scripturale que Dieu ne nous juge pas ainsi.

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L’Apôtre nous dit que Dieu nous juge, nous qui sommes venus en Christ, nous qui avons accepté Sa faveur, nous qui avons confiance dans le mérite de Son sacrifice, nous qui avons fait  une consécration de nous-mêmes à Lui, non pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Etre jugé selon les hommes dans la chair est une chose, mais être jugé selon le jugement de Dieu dans l’Esprit est une autre chose. Et ainsi, nous sommes heureux que notre cas soit entre Ses mains, et nous devons tous être prêts à Lui rendre compte, Lui qui est capable de juger les vivants et les morts. Et c’est le genre de jugement que nous aurons.

Remercions Dieu pour cela – non pas selon la chair, mais selon l’Esprit.

JUGEMENT – Craintifs en Regardant Devant .

Question (1911) – “Mais une certaine attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires” .

Qui sont ceux qui attendent dans ce cas, ceux qui ont péché, ou ceux qui sont spectateurs ?

Réponse. – Ce texte est trouvé en Hébreux 10 : 27.

L’Apôtre parle de certains qui pèchent volontairement, et il dit qu’il ne resterait rien pour eux sauf une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui les dévorerait comme des adversaires de Dieu. L’Apôtre ne dit pas si ces individus réaliseraient eux-mêmes leur faute et sentiraient leur éloignement de Dieu, et nous ne devons pas être plus sages qu’Il le dit. Il dit simplement qu’il en sera ainsi. Rien ne restera pour eux, s’ils le comprirent.

Ceux qui répudièrent une fois le sang de Christ Le méprisent ouvertement, et il ne reste rien pour eux sauf d’être détruits -l’ardeur d’un feu qui va les dévorer comme des adversaires de Dieu.

JUGEMENT – Celui qui Me juge est le Seigneur.

Question (1912-Z) – Supposez que quelqu’un adonné à l’utilisation du tabac commence à en réaliser le côté néfaste, et qu’il déciderait de diminuer cet emploi et cesserait réellement de l’utiliser pour un temps, mais qu’après il en reprendrait l’usage occasionnellement et ainsi ne serait pas vainqueur surcette question, l’être spirituel le désirant, mais la chair étant faible – ceci provoquerait-il la perte de la couronne et reléguerait-il une telle personne dans la “ G rande Foule” – ou condu-rait-elle peut-être à la Seconde-Mort ?

Réponse. – L’utilisation du tabac est une utilisation très dégoûtante, et il y a d’autres habitudes qui sont estimées répugnantes par certaines personnes, mais pas par d’autres. Nous ne devons pas tirer de conclusion que la Bible ne tire pas. Par conséquent, il ne revient à quiconque du peuple du Seigneur de juger un autre concernant la viande offerte aux idoles, ou le fait de mâcher du tabac, ou toute autre question semblable. Nous devrions nous encourager l’un l’autre à la pureté de vie. Selon notre compréhension, personne ne serait condamné à mort pour n’avoir pas contrôlé l’habitude du tabac, ou l’habitude du café, ou l’habitude de la morphine. Dieu seul sait comment chacun lutte ; Lui seul connaît ceux qui luttent courageusement jour après jour jusqu’à la fin. Nous ne sommes pas compétents pour juger. St. Paul dit, “Il m’importe fort peu, à moi, que je sois jugé

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par vous, ou de jugement d’homme ; et même je ne me juge pas moi-même… Celui qui me juge, c’est le Seigneur”. (1 Cor. 4 : 3, 4). Nous ne pouvons pas même nous juger trop comme méritant la Seconde-Mort. C’est à Dieu qu’est laissé le soin de nous juger vainqueurs ou non. Avec ceci en vue, il est de notre devoir de lutter sincèrement et de ne pas nous décourager nous-mêmes ni d’en décourager d’autres, mais plutôt de les élever et de les aider à avoir un plus grand courage, un plus grand zèle dans le service de notre Seigneur.

JUGEMENT – Différence entre cela et la critique.

Question (1912) – Comment pouvons-nous faire la différence entre “ jugement juste” et “critique” ?

Réponse. – Le Seigneur dit que nous devrions “porter un jugement juste”. Et de plus, Il dit, “Ne jugez rien avant le temps”. Qu’est-ce donc alors qu’un jugement juste ?

Un jugement juste serait atteindre une décision droite. Et comment le pouvons-nous ? Pouvons-nous lire le coeur ? La réponse des Ecritures est que nous ne savons pas et, par conséquent, ne devrions pas essayer de juger le coeur. Eh bien, si nous ne pouvons pas juger le coeur, les mobiles et les intentions l’un de l’autre, que pouvons-nous juger ?

Nous pouvons juger la conduite l’un de l’autre. Si je vous voyais faire quelque chose, je pourrais dire, frère ou soeur, vous êtes en train de faire quelque chose de contraire à la Parole de Dieu, et cela produit de mauvais fruits. Si cette personne disait, frère Russell, il ne me semble pas que je fasse mal, je ne dois pas juger ou condamner le coeur du frère, mais je devrais juger comme entre une bonne et une mauvaise conduite, et en temps et lieu opportuns, attirer son attention sur le fait, et le laisser là.

Je ne puis en appeler à celui qui fait mal qu’en lui montrant le fruit, et dire : Examinez votre coeur, et assurez-vous que votre mobile est juste. Il y a une différence entre juger le coeur, ce que nous n’avons pas le droit de faire, et juger la conduite, ce qu’il est juste de faire. Mais cela n’impliquerait pas non plus que notre jugement de la conduite d’un autre soit toujours juste.

Si nous devions venir dire à un frère, votre conduite semble être mauvaise et je suis certain que vous voulez bien faire, pouvez-vous expliquer ? Il se peut qu’il soit capable de nous expliquer et de nous montrer que le fruit est bon alors que nous pensions qu’il était mauvais. Nous ne devons pas condamner notre frère, mais aller directement vers lui pour obtenir son point de vue, et si nous ne pouvons nous mettre d’accord, dites-lui comment cela nous semble, et demandez-lui de juger son propre coeur.

JUGEMENT – Juste et Critique.

Question (1913-Z) – Comment pouvons-nous distinguer entre “ jugement juste” et “critique” ?

Réponse. – Le Seigneur dit, “Ne jugez pas sur l’apparence, mais portez un jugement juste” (Jean 7 : 24). St. Paul dit, “Ainsi ne jugez rien avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne” (1 Cor. 4 : 5). La question se pose alors, qu’est-ce qu’un “jugement juste” ? Un jugement juste est une décision juste. Mais puisque nous ne pouvons pas lire le coeur, comment pou-

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vons-nous rendre une décision juste ? Les Ecritures répondent que nous ne pouvons pas lire le coeur les uns des autres et que, par conséquent, nous ne devrions pas essayer de les juger.

Si alors nous ne pouvons pas juger les coeurs, les mobiles, les intentions, les uns des autres, que pouvons-nous juger ? La réponse des Ecritures est que nous pouvons juger la conduite les uns des autres. Si nous voyons quelqu’un du peuple du Seigneur faire quelque chose d’inconvenant, nous pourrions dire, “cher frère, (ou soeur), votre conduite semblerait être en contradiction avec la Parole de Dieu, et en train de porter de mauvais fruits”. Si cette personne répondait, “Il ne me semble pas que je fasse mal”, nous ne devons pas juger ou condamner le coeur de cette personne. Mais nous devrions juger entre la conduite bonne et mauvaise, et au temps opportun attirer l’attention  sur la question et la laisser là.

Il y a une différence entre juger le coeur, ce que nous n’avons pas le droit de faire, et juger la conduite, ce qu’il est conforme à la morale de faire. Mais cela n’implique pas toujours que notre jugement de la conduite d’un autre soit toujours exact. Nous sommes tous sujets à faire des erreurs.

Si nous devions venir dire à un frère, “cher frère, votre conduite semble être mauvaise, mais je suis persuadé que vous voulez bien faire. Expliquez-vous”. Il se peut qu’il soit capable de nous montrer que le fruit était bon alors que nous pensions qu’il était mauvais. Il se peut que nous ayons mal compris le problème. Nous ne devons pas condamner notre frère, mais aller directement vers lui pour obtenir son point de vue. Ensuite, si nous ne pouvons pas nous mettre d’accord, nous devrions lui dire comment cela nous semble, et lui demander de juger son propre coeur. Nous ne pouvons rien faire de plus.

JUGEMENT – Les Sacrificateurs d’Israël moururent typiquement .

Question (1915) – S’il vous plaît, expliquez Hébreux 9 :27 : “Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement” .

Réponse. – Ceci est certainement mieux expliqué dans les Etudes dans les Ecritures que je ne puis prendre le temps de l’expliquer ici. Il est difficile d’expliquer un sujet comme celui-ci en trois ou cinq minutes, parce que la pensée complète est entrée à l’envers dans le coeur des gens, et la fin en premier. Ils pensent tous qu’il se rapporte au temps où les gens meurent.

L’Apôtre Paul, dans cette déclaration aux Hébreux, donne une leçon sur des types et des antitypes. Il compare l’oeuvre du sacrificateur juif chaque année avec l’oeuvre de Christ, et dit comment ces sacrificateurs terrestres entraient dans le Saint, et ensuite dans le Très-Saint. Le sacrificateur prenait avec lui le sang d’un taureau, puis d’un bouc. Il entrait dans le Saint ; et, après que l’odeur de l’encens avait passé au travers du second Voile et avait recouvert le Propitiatoire, il entrait dans le Très-Saint, qui représentait les cieux mêmes.

L’antitype est que notre Seigneur S’offrit Lui-même comme taureau. Le taureau représentait Jésus comme homme ; le bouc représentait la nature humaine de l’Eglise. En tant que

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Souverain Sacrificateur, Jésus égorgea le taureau ; au baptême, Il offrit le sacrifice de Sa nature humaine. Le sacrificateur-type prenait de l’encens plein ses deux mains et le mettait dans le feu sur l’autel des parfums – cela représentait les trois ans et demi du ministère de notre Seigneur. Cette image de l’encens tombant sur le feu représentait les qualités glorieuses de Jésus lorsqu’Il vint en contact avec les épreuves de la vie. Dans tous les cas, Sa fidélité dégagea un doux parfum.

Quand Satan vint vers Lui pour Le tenter, Sa loyauté fut une offrande d’agréable odeur à Dieu. Quand la suggestion Lui vint d’éviter de donner ce qu’Il avait accepté de donner, Il rejeta la tentation et n’eut plus rien à faire avec cela. “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirais-je pas ?” était toujours Son sentiment. Le doux encens alla devant Lui et apparut à la présence de Dieu avant qu’Il termine Sa carrière au Calvaire. Sa mort sur la croix fut le dernier morceau d’encens qui tomba sur le feu dans l’antitype. Ensuite notre Souverain Sacrificateur alla sous le Voile – dans la mort. Il fut en partie trois jours sous le Voile, se levant de l’autre côté du Voile le troisième jour. Ceci était la résurrection de Jésus. Il Se réveilla du côté spirituel du Voile, un être spirituel. Ensuite, quarante jours plus tard, Il aspergea le Propitiatoire du sang de réconciliation en faveur de l’Eglise, dans le Très-Saint, au ciel.

L’Apôtre essaye ici de faire voir à l’Eglise que le souverain sacrificateur juif faisait quelque chose de la sorte dans le type. Le souverain sacrificateur juif n’allait pas dans le Très-Saint du tabernacle sans sang. Ce sang, dans tous les cas, représentait le sang du souverain sacrificateur – sa vie. Chaque souverain sacrificateur, quand il passait sous ce voile au jour de réconciliation, était en danger d’être frappé de mort. S’il n’avait pas fait parfaitement, selon les exigences du Seigneur, il serait mort alors qu’il tentait de passer le voile, sous cette tenture. Et ainsi cela aurait été la mort pour Jésus s’Il n’avait pas fait parfaitement la volonté du Père. Ensuite l’Apôtre déclare, “il est réservé aux hommes (hommes-sacrificateurs – saisissez la pensée) de mourir une fois (typiquement en passant sous le voile) et après cela le jugement”, ou décision. Ils typifiaient leur mort dans le sacrifice du taureau, et en portant son sang sous le voile. Si le sacrificateur n’avait pas fait ceci parfaitement, il mourait. Le taureau représentait le sacrificateur. Après qu’il l’avait sacrifié il passait avec son sang sous le second voile. “Après la mort, le jugement”. Il n’y a aucune référence ici à la mort de l’humanité, mais simplement à ces sacrificateurs offrant leur sacrifice. Jésus mourut, passa sous le second Voile, et fut élevé le troisième jour. Après que le souverain sacrificateur, dans le type, avait fait son offrande et avait passé sous le second voile, et avait aspergé le sang sur le propitiatoire, il sortait et bénissait le peuple. Notre Seigneur Jésus, le Souverain Sacrificateur, n’est pas encore sorti pour bénir le peuple. L’antitype est une chose très vaste. Jésus alla sous le Voile dans le Saint céleste il y a plus de dix-huit cents ans. Il n’est pas encore apparu pour la bénédiction du monde. Mais “Le Christ aussi apparaîtra une

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seconde fois, sans péché [voir note D. et Synodale – Trad.], à ceux qui l’attendent”. C’est le mieux que je puisse faire sur cette question dans le temps limité que je peux donner ici.

JUGEMENT – Liant Rois et Nobles .

Question (1916) – Au 8ème verset du Psaume 149 nous lisons : “ Pour lier leurs rois de chaînes, et leurs nobles de ceps de fer ; pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit. Cette gloire est pour tous ses saints”. Ceci s’applique-t-il au temps présent ? Si oui, comment est-ce en train de s’accomplir ?

Réponse. – Nous avons déjà eu quelque chose à dire sur ce sujet même dans The Watch Tower (La Tour de Garde) (Z1914, p. 135, § 3 ; col. 1). Il serait peut-être préférable de lire cet article. Nous avons montré que ce Psaume illustre de manière évidente un temps où le peuple du Seigneur de ce côté du Voile serait de quelque manière proéminent par rapport au monde. Il dit, “Que les saints se réjouissent de la gloire”. Une fois, nous avons enseigné que ceci signifiait de la réjouissance au ciel ; mais maintenant nous voyons qu’il n’est pas nécessaire d’être de l’autre côté du Voile pour se réjouir dans la gloire. Le Psalmiste poursuit en disant, “qu’ils exultent avec chant de triomphe sur leurs lits”. Il déclare que les saints sur leurs lits auront une épée à deux tranchants dans leur main. Le lit signifie une condition de repos pour ce qui concerne la foi. Nous serons naturellement au repos de l’autre côté ; mais ceci signifie  de manière évidente un repos de la foi de ce côté du Voile.

L’épée à deux tranchants signifie la Parole de Dieu. Cela doit vouloir dire, ici ; car aucun ne combattra quelque chose avec l’épée à deux tranchants là-haut. Cela sera certainement ici. Cette épée à deux tranchants dans la main des saints signifie que, alors qu’ils se reposent sur leur foi, ils ont la Parole de Dieu, tranchante et puissante et, avec elle, ils sont capables de s’opposer à tout ce qui est hostile à la Vérité. Tout ceci appartient à ce côté du Voile. Ceux-ci sont les saints qui doivent exécuter les jugements écrits. Comment ? Je ne peux pas donner tous les détails. Sans aucun doute, il y aura un grand nombre de détails quand nous atteindrons ce temps. Nous devrions être prêts à prendre toute part que le Seigneur pourrait nous donner.  Il donnera une part à tous ceux de Son peuple.

Nous verrons un peu plus tard ce que peut vouloir dire ce jugement. La rivière du Jourdain signifie un jugement, et le frappement de ce Jourdain peut vouloir dire mettre la Vérité de manière à en faire le jugement. L’Elie maniera cette épée. Les détails ne sont pas donnés ; mais il nous est laissé de veiller aux indications du Seigneur. Le Seigneur a gentiment voilé nos yeux sur ce sujet. Jusqu’à maintenant, nous n’avons jamais beaucoup pensé à la descente d’Elie vers le Jourdain, et l’oeuvre importante qu’il y fit comme ayant une signification spéciale. Mais maintenant nous voyons que nous allâmes vers le Jourdain en 1914 ; et qu’Elie et Elisée se tinrent là, discutant comme nous le faisons maintenant. Après qu’ils eurent discuté un moment, Elie enroula son manteau, se rapportant de manière évidente à un pouvoir spécial attribué à la classe d’Elie ; et ensuite il frappa les eaux. Nous veillons chaque jour pour voir ce que cela

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peut signifier ; tout ce qui conduisait à ce frappement. Tout est avancé pour préparer ceci. Maintenant nous voyons que ce qui a précédé n’a que préparé le chemin pour ceci. Je cherche chaque jour ce que peut signifier l’enroulement du manteau. Il semble qu’il pourrait signifier une grosse somme d’argent. Nous essayons d’enrouler quel que soit le manteau qui vient. Ce frappement affectera probablement le monde civilisé en entier. Il ressentira l’influence de ce frappement. Soyons prêts.

JUIFS – Notre attitude envers eux.

Question (1907) – Esaïe 40 : 1, 2, “Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem, et criez-lui que son temps de détresse est accompli, que son iniquité  est acquittée ; qu’elle a reçu de la main de l’Eternel le double pour tous ses péchés”. Considérez-vous ceci comme étant applicable à notre attitude envers les Juifs actuellement ?

Réponse. – Je penserais qu’il nous serait assez convenable de parler de manière réconfortante à Jérusalem, mais je ne pense pas que cela implique que Jérusalem va l’entendre en premier lieu. Maintenant, nous avons exprimé bon nombre de choses réconfortantes pour les Juifs. Si vous le désirez, prenez en considération ce qui est écrit dans le 2ème volume de l’Aurore sur le sujet et ce qu’est l’espérance future pour les Juifs, et dans le 3ème volume attirant l’attention sur ce même passage scriptural, ainsi que la brochure en jargon hébreu qui donne les Figures du Tabernacle, et ce que nous croyons être la vraie interprétation du livre des Hébreux, vous remarquerez que nous avons essayé de dire aux Hébreux certaines de ces paroles réconfortantes, mais nous n’avons pas trouvé qu’elles leur ont fait beaucoup d’impression – peut-être un peu, nous ne savons pas. Mais le Seigneur dit que l’heure vient, et que ceux qui ont une oreille pour entendre entendront et les autres qui n’ont pas une oreille pour entendre devront attendre jusqu’à ce que la trompette sonne fortement et longuement.

JUIFS – Comment Dieu agira avec eux.

Question (1909) – Par quel processus ou méthode les Juifs seront-ils dans une position permettant à Dieu d’agir avec eux ?

Réponse. – Je ne peux vous donner que ma supposition qui est que, à la fin du grand Temps de Détresse, les Juifs aussi bien que le reste de l’humanité seront dans beaucoup de tribulations et de détresse générale et, vers la fin de la détresse, les Anciens Dignes apparaîtront parmi les Juifs, non les Juifs infidèles, car il y a certains Juifs réellement sincères, qui désirent ardemment le Messie et qui L’attendent, et je présume que ce sera à cette sorte qu’Il se révélera Lui-même ; quand Il se fera connaître Lui-même à eux, ils croiront, un voisinage se formera alors, et ensuite d’autres Juifs se joindront à eux. Il y a probablement énormément de Juifs incroyants qui sont avec les Gentils, et quand ils verront la bénédiction venant sur Israël, eux aussi désireront cette bénédiction. Toutes les bénédictions de Dieu doivent être chez ceux qui sont en harmonie avec Lui.

JUIFS – Jésus envoyé premièrement à Eux.

Question (1910) – S’il vous plaît, veuillez expliquer, “A

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vous premièrement, Dieu ayant suscité son serviteur [Jésus], l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de vos méchancetés ” .

Réponse. – Ceci se rapporte aux Juifs. “A vous” ; les bénédictions de Dieu doivent être premièrement aux Juifs et ensuite aux Gentils. Vous vous souvenez que l’Evangile ne parvint  pas aux Gentils jusqu’à ce que les soixante-dix semaines aient été terminées, jusqu’à trois ans et demi de faveur envers les Juifs après que Jésus mourut ; ensuite, Corneille fut le premier  Gentil à venir sous la faveur de Dieu. Aussi, Pierre avait raison quand il dit qu’elle ne pouvait pas aller vers les Gentils jusqu’à ce que les trois ans et demi de faveur fussent achevés.

JUIFS – Nombre au Jour de Paul .

Question (1911) – Il y a quelque temps, vous avez suggéré que probablement pas plus de dix mille Juifs vinrent dans l’église primitive. En lisant la lettre de st. Paul aux Romains, chapitre onze, nous notons qu’il se réfère aux 7 000 du temps d’Elie, et il ajoute ensuite, “Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l’élection de la grâce”. Pensez-vous qu’il serait raisonnable d’interpréter cette expression, “Ainsi donc maintenant aussi” comme signifiant que le résidu se dénombrerait à 7 000 ?

Réponse. – Non, je ne serais pas aussi critique. Nous demanderons à saint Paul au fur et à mesure et nous verrons ce qu’il dit.

JUIFS – Comment obtenir la Vie en gardant la Loi sans Rançon ?

Question (1912) – Comment Dieu pouvait-Il offrir la vie aux Juifs s’ils gardaient la Loi sans Rançon ?

Réponse. – Dieu n’offrait pas réellement aux Juifs quelque chose de mystérieux. Il leur a pratiquement dit qu’Il leur ferait une proposition, et cette proposition était que, s’ils gardaient Sa Loi, ils auraient la Vie Eternelle. Ceci était une offre à tous et à n’importe qui. Ils ne pouvaient pas garder la Loi, cependant, et ils demandèrent quelqu’un pour les aider. Ils étaient dans la condition déchue, et ainsi ils avaient demandé quelqu’un pour garder la Loi pour eux. L’ Eternel fit à Israël la  même proposition que celle faite au monde entier depuis le temps d’Adam, notamment : “Gardez ma loi et vous vivrez éternellement”. L’Eternel exige que, afin d’avoir la vie, chacun doit garder Sa Loi. Vous et moi nous devons garder Sa Loi.

Nous ne devons cependant pas garder cette Loi à la lettre et à la forme, mais nous devons garder cette Loi en esprit selon notre capacité. Le plein sens de la Loi est accompli en nous, et il est accepté avec cette modification, (“selon notre capacité”) parce que nous sommes membres du Corps de Christ.

Les Juifs cependant, n’étaient PAS justifiés par Dieu sans le Prix de la Rançon. Ce n’était qu’une proposition, uniquement une offre pour eux. Dieu stipula simplement de manière formelle que s’ils gardaient Sa Loi (ce dont ils se vantaient qu’ils pouvaient le faire) ils auraient la vie, mais vous savez ce que fut le résultat. Non, dirais-je, Dieu n’a pas offert la vie éternelle aux Juifs, comme nous le savons, car tous étaient coupables devant Dieu et la Justice n’avait pas encore été satisfaite.

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JUSTICE – Déjà Satisfaite.

Question (1908) – La justice a-t-elle déjà été satisfaite ? Si non, quand sera-t-elle satisfaite ?

Réponse. – La justice, chers amis, est le représentant de Dieu. Alors qu’il est déclaré que Dieu est amour, cela représente l’essence même de Son caractère ; et quand Il Se représente Lui-même, Il S’illustre Lui-même du point de vue de la justice. “La justice est la demeure de ton trône, ô Seigneur”. De telle sorte  que la satisfaction de la justice est la satisfaction de Dieu dans ce sens. Maintenant, Dieu a-t-Il été satisfait ? Dans quel aspect ? Si nous parlions de Dieu comme étant satisfait concernant Son propre Plan, Il est certainement satisfait ; Il fit le Plan ; mais, en ce qui concerne la justice, Il permit à ces différentes qualités de Son être d’être manifestées séparément. Par exemple, sous l’opération de la justice divine, le Seigneur prononça la sentence originelle : “Mourant, tu mourras”, et pendant plus de six mille ans notre race a été sous la sentence de la justice, et elle l’est encore. La justice demande la mort du monde entier, et c’est la raison pour laquelle le monde entier est un monde mourant. Eh  bien, Dieu a-t-Il pris quelque disposition pour assurer la satisfaction de Sa justice ? Oui, répondons-nous, Dieu a déclaré qu’Il aime le monde, et que, bien que Sa justice condamne le monde, Il a néanmoins pourvu à un chemin, et Il nous a montré ce qu’est ce chemin : que notre Seigneur Jésus est le chemin, la vérité, la vie. Qu’a fait Jésus ? Nous répondons, Il mourut  pour nos péchés. Pour les péchés de qui mourut-Il ? Je réponds, Il mourut avant de l’approprier à qui que ce soit. Quand Jésus mourut, il n’y avait aucune appropriation de cela à quiconque ; Il mourut simplement, et ensuite quoi ? Le troisième jour Il ressuscita  du milieu des morts. Le Père Le ressuscita du milieu des morts par Sa propre puissance, et quarante jours après, Il monta en haut. Pour quoi faire ? Pour y apparaître en présence de Dieu pour quelqu’un. Que signifie cela : apparaître pour quelqu’un ? De la même manière qu’un avoué irait au tribunal devant la barre de la justice pour comparaître pour vous. Si vous l’avez employé pour agir comme un avoué, il apparaîtrait pour vous devant le tribunal. Maintenant je pourrais être coupable et il pourrait ne pas comparaître pour moi ; il pourrait même être l’un de mes amis, ou du moins m’avoir porté assistance, mais il n’est pas mon avoué à moins que je ne l’aie engagé et, par conséquent, il n’est pas autorisé à comparaître pour moi à moins que je ne l’engage. Maintenant, quand notre Seigneur Jésus monta au ciel, Il apparut en présence de Dieu pour nous. Qui sont les “ nous “ ? Nous croyants, nous de la maison de la foi. N’est-Il pas apparu pour le monde ? Non. Est-Il apparu pour Adam ? Non, pas du tout. Eh bien, n’avait-Il pas assez de mérite pour apparaître pour tous ? Oh si, Il avait une quantité de mérite, aucun manque de mérite ! L’unique sacrifice était nécessaire pour n’importe quel membre de la race. Aucun membre de la race ne pouvait être réconcilié pour Dieu, ou en unité avec (ato-ned for) sauf par la mort de Christ. Mais supposez que, dans le

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Plan de Dieu, il ait été nécessaire de faire réconciliation pour vos péchés, à vous individuellement : cela aurait demandé toute la mort de Christ pour rendre cela possible, n’est-ce pas ? Et si c’était moi seul, tout le mérite de Christ aurait été pris pour faire la réconciliation pour moi ; rien de moins que cela ne l’aurait fait ; de telle sorte que si Adam avait été réconcilié, cela aurait exigé le tout ; n’importe quel membre de la race aurait exigé le tout ; mais puisque tous moururent par la désobéissance d’un homme, il est possible pour cela qu’une personne, qui paye le prix de rançon, applique Son sang pour un millier d’individus, ou pour une centaine de milliers d’individus, ou pour un million d’individus, ou pour les membres de la race humaine entière, et pour Adam lui-même. Il pouvait comparaître exactement pour autant qu’Il le choisissait ; Il pouvait appliquer le mérite de Son sacrifice pour l’un ou pour tous, mais moins que Son sacrifice n’aurait rien fait pour qui que ce soit. Et plus que Son sacrifice n’était pas nécessaire pour tous. Maintenant, pour qui a-t-Il comparu ? Il comparut pour la maison de la foi. Où avons-nous quelque chose pour illustrer le sujet ? Je réponds, dans le 9ème chapitre de Lévitique, dans les Figures du Tabernacle, nous avons une image qui montre le sujet même, comment le souverain sacrificateur après avoir offert le taureau, qui le représentait lui-même, entrait dans le Saint. Pour qui se présentait-il ? Il se présentait pour lui-même, son corps, et sa maison. Il se présentait  pour ses fils, qui étaient les membres de son propre corps, les sous-sacrificateurs, et il se présentait pour sa propre tribu qui était la tribu de Lévi ; il apparut pour tous ceux-là, et il aspergeait le sang pour tous ceux-là. Etait-ce accepté ? Oui. Pour qui ? Il était accepté seulement pour ceux pour qui il l’appliquait.

Il aurait pu l’appliquer pour tous, comme nous le voyons, en regardant le Seigneur Jésus, l’antitype, mais ce n’était pas rendu valable pour tous. Cela ne s’appliquait qu’à ses membres, à sa maison. Maintenant il en est ainsi avec le Christ. Il appliqua le mérite de Son sacrifice pour nous, la maison de la foi, tous croyants ; et parmi ces croyants, il y a des consacrés, les membres de Son Corps. Il l’appliqua vraiment pour nous ; et quelle fut la conséquence ? La conséquence fut que la justice était satisfaite en ce qui nous concernait. Comment le savons-nous ? Parce que les Ecritures nous disent que le Seigneur Jésus a fait une réconciliation pour nos péchés. Les Ecritures nous disent que le Père Lui-même nous aime. Les Ecritures nous disent que nous avons accès à Dieu par le sang. Qui donc a accès, les pécheurs ? Non, eh bien qui ? Des croyants ont accès, ceux qui ont tourné leur dos au péché, ceux qui sont devenus des membres de la maison de la foi ont accès par Son sang. Les autres n’ont pas accès à Dieu par le sang ; il n’est pas prévu qu’ils le devraient ; Il a appliqué Son sang uniquement pour cette classe particulière. Maintenant, qu’est donc le second pas ? Nous répondons, le second pas est lui aussi montré dans le type. Après qu’Il se fut présenté pour nous, Il vint en nous. C’est-à-dire Il accepta ces consacrés comme des membres de Son Corps, les accepta comme le bouc pour l’Eternel dans le type ; ils ne s’appartenaient plus, “Vous n’êtes pas à vous-mêmes” .

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Tous ceux qu’Il accepte comme cosacrificateurs avec Lui ont tout d’abord abandonné leur individualité, leur propre personnalité,  “Vous êtes morts”. Or, voilà le point sur lequel, je le pense, un grand nombre de nos chers amis sont embrouillés. Ils ne voient pas que dans “vous êtes morts”, il n’est pas question de vous, vous êtes hors de la question. Certains des chers amis diront, “Frère Russell, n’offrons-nous pas le sacrifice ?”. Je dis, pas du tout, mon frère. Le bouc s’offrait-il lui-même en sacrifice ? Pas du tout ; le souverain sacrificateur égorgeait le bouc ; le bouc n’avait rien à faire avec son propre égorgement ; vous, selon la chair, et moi, selon la chair, quand nous nous présentâmes nous-mêmes à Dieu en sacrifice comme représentés par le bouc qui ne fait rien du tout du sacrifice. Aussi vous n’avez pas fait le sacrifice, et vous ne vous sacrifiez pas maintenant, et vous n’offrez pas votre propre sang. Rien de la sorte. Vous vous êtes simplement donnés au Seigneur et votre individualité fut perdue immédiatement ; vous êtes morts. Quand le bouc fut tué,  il vous représentait mourant comme un être humain, comme une vieille créature, et quoi désormais ? “Car pour moi, vivre c’est Christ” – et être un membre du Corps de Christ. Telle est la seule position que j’ai et la seule position que vous avez, parce que vous êtes des membres du Corps. Et quelle partie du Corps doit exécuter le sacrifice ? Je réponds, c’est la tête. Toute votre intelligence est dans votre tête et toute la volonté est dans votre tête.

Il en est ainsi avec la Tête de l’Eglise, Jésus-Christ ; toute la volonté pour l’Eglise est dans la Tête, et toute la responsabilité de l’Eglise dans le sacrifice est dans la Tête, Jésus-Christ ; et Il peut Se servir de la main ou d’un autre membre pour aider dans le sacrifice ; mais c’est Lui, la Tête, le grand Sacrificateur, qui effectue le travail en entier, et vous et moi, simplement comme individus, avons cessé d’exister ; nous n’avons rien du tout à faire avec le sacrifice. Comme membres de Son Corps nous avons quelque chose à faire avec cela, notamment : nous devons coopérer avec Lui comme membres de Son Corps. Supposez que votre petit doigt soit dans le Corps du Seigneur, figuratiement parlant, et qu’il soit en opposition envers le Seigneur ; il n’aurait plus un droit dans ce Corps. Mais si ce petit doigt est en harmonie avec la Tête, tout ce que la Tête commandera, il l’accomplira ; mais ce petit doigt n’est pas selon la chair ; il représente ma condition de membre dans le Corps de Christ, en tant que Nouvelle-Créature. Ainsi, saisissez cette pensée, et la question en entier se dressera devant vous. C’est tout le sacrifice de Christ, premier et dernier, et Celui qui entreprit la bonne oeuvre la terminera. L’oeuvre complète est de Christ. Il est le Médiateur. La Tête était le Médiateur pour commencer ; Il commença  le travail de médiation au premier Avènement dans le sens du terme qu’Il commença le travail, le fondement de ce qu’Il faisait alors ; Il était en train de donner Sa propre vie qui était la base de la Nouvelle Alliance avec le monde, et la base de la médiation de l’Age prochain ; Il donna Sa propre vie, et après avoir fait cela Il est en train de prendre, durant cet Age de l’Evangile, des membres de Son Corps, mais Il est toujours la Tête, et le Corps en entier est en train de croître ; c’est simple-

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ment Christ venant à une position agrandie, si vous préférez ; c’est le grand Christ, – Christ, la Tête, et les membres qu’Il a ajoutés à cette Tête par la volonté du Père ; ainsi le même grand Christ qui commença l’oeuvre au Calvaire est le même grand Christ qui exécutera le travail dans l’Age millénaire. C’est le même grand Christ qui commença l’oeuvre avec Son sacrifice sur la croix, et l’a poursuivie à travers cet Age de l’Evangile, et S’est sacrifié Lui-même dans la chair, à savoir ceux qu’Il accepte, Il les a sacrifiés durant tout l’Age de l’Evangile ; et Il n’a pas terminé Son sacrifice ; et Il ne fera pas la pleine réconciliation, la pleine présentation jusqu’à ce qu’Il ait terminé cette oeuvre de Son sacrifice. Vous vous souvenez que, dans le type, après que le souverain sacrificateur avait tué le bouc, il prenait son sang et l’apportait dans le Saint et ensuite immédiatement dans le Très-Saint. Chers amis, il a fallu plus que ces 1800 ans de l’Age de l’Evangile pour tuer le bouc et porter le sang ; mais c’est Son propre sang, car, souvenez-vous, “Vous n’êtes pas à vous-mêmes”. Tout était abandonné avant qu’Il fit quelque travail que ce soit avec tout cela. Jusqu’à ce que vous ayez fait une pleine présentation et un abandon de celle-ci, Il ne l’accepterait pas. Aussi, si vous tenez toujours à vous-mêmes, vous n’êtes pas Siens, et pas du tout un membre du Corps. Ce sont ceux qui ont tout abandonné pour le Seigneur, ceux qui reconnaissent que leur tout est dans Ses mains, que c’est Son sang, et Il agit pour eux, et finalement, Il le représentera, non pas comme votre sang, et vous ne le présenterez pas, pas plus que je ne le présenterai pas, ni que personne ne le présentera, si ce n’est le grand Souverain Sacrificateur ; vous pouvez être en Lui comme un membre de Son Corps quand a lieu cette présentation, mais la responsabilité en entier, le mérite en entier repose sur la Tête de l’Eglise. Et quand Il vous présentera devant le Père et présentera le mérite du sacrifice, ce sera Son propre sacrifice, vous y joignant simplement comme des membres acceptables en Lui. Ensuite, il se passera que le sang du bouc, à la fin de cet Age de l’Evangile, sera pleinement présenté à la justice, et que se passera-t-il alors ? Que nous dit-on ? Avec cette présentation à la justice, le monde entier sera tourné vers Christ. Pour quoi faire avec eux ? Pour faire avec eux ce qu’Il Lui plaira. Eh bien, qu’est-ce qui Lui plaira à leur sujet ? Les Ecritures parlent, chers amis, de toutes les richesses de la grâce et de la bonté de Dieu que Jésus manifestera durant ce Règne de mille ans. La justice, voyez-vous, libérera le monde à ce moment-là ; la justice sera satisfaite à ce moment même, pour ce qui concerne la justice divine ; et aussitôt que la justice aura remis le monde et sera satisfaite de le livrer à Christ, alors tout ce règne de péché et de mort se terminera ; il se poursuit maintenant parce que la justice n’est pas satisfaite ; parce que le monde n’a pas encore été remis, et il n’est pas encore remis parce que le sacrifice n’est pas encore complet ; cette présentation devant la justice divine ne peut pas avoir lieu, et le transfert du monde à Christ ne peut pas être effectué jusqu’à ce que le dernier membre ait terminé sa course, jusqu’à ce que le dernier membre du Corps de Christ ait souffert avec Christ, étant fait participant de Ses souffrances.

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Maintenant, ayez bien ce sujet à l’esprit, et je pense que le sujet tout entier de la satisfaction de la justice sera clair. C’est la seule satisfaction complète ; cela aurait pu être fait il y a longtemps ; ce n’est pas encore terminé. Le sacrifice de notre Seigneur, qui est la base de tout, fut terminé au Calvaire, mais Il commença le travail intermédiaire d’entrer en rapport avec l’Eglise qui est Son Corps, et Il n’a pas terminé le travail intermédiaire de grâce en vous et en moi, et dans cette classe fidèle ; mais, au fil des jours, Il l’aura achevé ; le même Souverain Sacrificateur présentera le second sacrifice, et cela amènera le transfert du monde.

JUSTICE – L’a-t-elle été ?

Question (1909) – Nous lisons en 1 Timothée 2 : 5, 6 que “ L’homme Christ Jésus s’est donné lui-même en rançon pour tous”. Les exigences de la justice sont-elles satisfaites à l’heure actuelle ?

Réponse. – Je réponds que les exigences de la justice contre le monde ne sont pas satisfaites à l’heure actuelle, à l’exception du fait que le monde est sous le péché et que la justice est satisfaite pour tenir ferme sur le pécheur. Aussi, nous pouvons proclamer que la justice est satisfaite, mais la justice n’est pas satisfaite au point de laisser aller le pécheur, et qu’il ait la vie éternelle.

Bien, comment ce texte s’applique-t-il, à savoir que l’homme Christ Jésus S’est donné Lui-même en Rançon pour tous ? Pourquoi, cher frère, le don de quelque chose pour un dessein particulier, et ensuite son application sont-ils deux choses différentes ? Nous donnons une illustration. Nous pourrions dire que John Smith donna un million de dollars pour construire un collège pour instruire tous les Scandinaves sur la côte Pacifique. C’est une chose que de donner le million de dollars, une autre de construire l’immeuble, une autre d’introduire les gens dans l’immeuble, et encore une autre chose que de les instruire après les avoir introduits. Quand il donna le million de dollars, il le donna dans ce but. De même, quand Jésus mourut, Il Se donna en Rançon pour tous, pour qu’il en soit témoigné au temps convenable selon un dessein que Dieu a déjà tracé et duquel Il ne peut pas dévier.

JUSTICE – Satisfaction opposée à la Mort de Christ.

Question (1910) – “Alors que nous étions encore pécheurs, Christ mourut pour nous”. S’il vous plaît, veuillez expliquer ceci avec la pensée que la justice n’est pas satisfaite en ce qui concerne les pécheurs .

Réponse. – C’est une erreur de l’exprimer de cette façon.

La justice est satisfaite en ce qui concerne les pécheurs qui se détournent du péché et ont accepté la disposition de Dieu en Christ. C’est la classe des “nous”. Ceux-là ne sont plus des pécheurs en ce qu’ils ne sont pas des pécheurs volontaires. Tant que vous êtes un pécheur volontaire, vous faites partie du monde. Ce fut après que vous avez quitté le péché et que vous vous êtes approchés de Lui qu’Il S’approcha de vous. Cependant Il ne vous a pas reçu à moins que vous veniez au Père par l’Avocat.

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JUSTICE – Application du Mérite pour une partie seulement.

Question (1910) – La justice divine pouvait-elle accepter une application du mérite du sacrifice de la Rançon pour une seule portion de la race condamnée s’il ne devait pas y avoir d’application subséquente ? S’il en est ainsi, expliquez, s’il vous plaît, ce principe de justice.

Réponse. – Nous avons déjà expliqué que ceci est une mauvaise conception, car le sacrifice de la Rançon était déjà dans les mains de la justice depuis le moment où notre Seigneur termina Son oeuvre, qu’il n’a pas encore été appliqué pour qui que ce soit dans ce sens du mot, sauf que Son mérite a été imputé à l’Eglise. Il y a une différence entre appliquer le mérite, et imputer le mérite. Ce que le grand Souverain Sacrificateur donnera au monde des humains ne sera pas une imputation de Son mérite, mais le monde aura ce qui fut perdu en Adam qui lui sera restitué, et racheté ou assuré par la mort de Christ. Mais pas dans le cas de l’Eglise. Nous ne devons pas obtenir le Rétablissement, nous ne devons pas obtenir les choses que Christ déposa, et qu’Il donnera au monde. Nous ne sommes pas appelés à obtenir les bénédictions du Rétablissement, nous sommes appelés pour avoir le privilège de souffrir et de nous sacrifier avec Christ. La seule différence est que nos corps ne sont pas parfaits, et par conséquent nous devons demander au grand Souverain Sacrificateur d’être notre Avocat et d’imputer suffisamment de Son mérite pour combler nos déficiences, afin que nous puissions être acceptés par le Père.

JUSTICE – Expérience dans les Ages de l’Evangile et Millénaire.

Question (1911) – Aurait-ce été en harmonie avec la justice que d’avoir donné à la race humaine uniquement l’expérience du mal sans l’expérience de l’Age millénaire ?

Réponse. – Oui, je le pense, dans la mesure où nous savons ce qu’est la justice – dans la mesure où nous sommes capables de raisonner convenablement selon les lignes de la justice.

Nous devrions dire, par exemple, qu’un chien n’a aucune espérance d’une vie future, et la vie d’un chien est donnée en synonyme d’une expérience assez rude et désordonnée. Comme disait quelqu’un, “Il a mené une vie de chien”. Il ne veut pas dire que c’était une très belle vie. Dirons-nous que Dieu a pourvu à ce que les chiens puissent vivre et que l’on pratique l’injustice envers eux ? Non. Ils ont une sorte de vie heureuse qui convient très bien à leur condition, ils ont leurs moments agréables-même quand ils se disputent un os. Dans le cas de l’homme, le péché contre la loi divine lui infligea la condamnation à mort, et ensuite la mort eut le même effet envers lui qu’envers tout le reste de la création animale. Dieu ne lui devait rien ; il n’y avait aucune obligation de la part de Dieu de faire quelque chose pour le rétablissement de l’homme ; et le péché, les désastres, la détresse, la douleur, le chagrin dans le monde ne sont pas des choses que Dieu a pourvues, mais des choses que le péché de l’homme a apportées sur lui-même. Par conséquent, il n’y a aucune obligation de la part de la justice de faire

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quoi que ce soit pour l’humanité. Il n’y a rien non plus dans le présent ordre de choses qui permette ce règne de péché et de mort qui impliquerait que la justice divine a été abandonnée ou infidèle, que Dieu aurait dû faire quelque chose de plus. Je comprends, par conséquent, que tout ce que Dieu est sur le point de faire concernant la guérison de l’homme, la restitution, etc., tout cela n’est que grâce, que faveur, et non pas une nécessité ou une demande de la justice envers lui.

JUSTICE – Etait-elle exigée ?

Question (1913) – La justice divine demanda-t-elle un sacrifice pour le père Adam ?

Réponse. – La justice divine n’avait pas besoin de demander quoique ce soit. La justice divine prit Adam sans attendre de demander quoique ce soit – Adam, tu meurs. La justice n’attend pas du tout. La justice n’a pas attendu pendant ces 6000 ans, mais quand l’amour de Dieu fut prêt à agir, il dut négocier avec la justice, et l’amour de Dieu dit, voici cette famille humaine et mon but est de leur apporter une bénédiction ; je crois que les leçons qu’ils ont prises, les tristesses, les larmes, les soupirs et les pleurs peuvent avoir été profitables à beaucoup d’entre eux s’il leur est maintenant donné une claire connaissance et une occasion favorable de faire un retour en arrière. Le but de Dieu est de leur donner une occasion favorable de se rétablir, et quand Dieu poursuit Son dessein plein d’amour, il devient nécessaire, selon Ses propres arrangements, d’observer la sentence de Sa propre justice et de pourvoir à un substitut. Ce n’était pas que la justice demandait quelque chose. Ici j’ai ce mouchoir ; je ne le demande pas, je l’ai déjà. Ainsi la justice ne demandait pas un substitut pour Adam ; la justice dit, j’ai Adam. Mais quand l’amour dit, j’aimerais prendre Adam de tes mains et lui donner une plus ample occasion favorable d’obtenir la vie éternelle, la justice dit, si vous prenez Adam de ma main, mettez-y quelque chose d’autre. Aussi, Dieu exécuta la demande et pourvut au prix de la Rançon pour tous, Jésus-Christ, le Juste.

JUSTICE – Juste pour Injuste ?

Question (1914) – La justice est le fondement du trône de Dieu. Comment la justice pouvait-elle permettre à l’innocent de souffrir afin que le coupable puisse être libéré ?

Réponse. – La meilleure réponse que je pourrais faire à cette question serait de suggérer au demandeur de lire le cinquième volume des Etudes dans les Ecritures. Il l’obtiendra en entier si clairement qu’il ne pourrait pas penser ou y voir une quelqu’autre manière. S’il le peut, nous aimerions voir à quoi il ressemble après qu’il aura terminé de le lire (rires). Brièvement, la justice de Dieu n’a pas imposé quoique ce soit à notre Seigneur Jésus-Christ. La justice n’aurait pas pu obliger notre Seigneur Jésus à mourir pour nos péchés. La Bible ne dit nulle part que Dieu força Jésus à mourir pour nos péchés ; mais la Bible dit réellement, en plein accord avec la justice et en plein accord avec l’amour, que Dieu a fait à Son Fils une proposition grande et glorieuse, Le laissant libre de la choisir ou de la mépriser ; et la Bible dit qu’Il choisit d’accepter cette proposition  et qu’en acceptant cette proposition, Il Se donna Lui-même

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en prix de Rançon. C’était une affaire volontaire, dans la mesure où cela concernait Christ. Mais la proposition du Père était celle-ci : que si le Fils manifestait Son amour, Son obéissance et Sa loyauté jusqu’au point de S’humilier Lui-même en quittant le plan céleste et en venant au plan d’existence terrestre, et qu’ensuite Il Se donnait complètement jusqu’à la mort en faveur de l’homme, et abandonnait en sacrifice cette nature terrestre dans l’intérêt de l’humanité, que Dieu apprécierait toutes ces démonstrations d’amour et qu’Il Le récompenserait ; et la Bible poursuit en disant que Dieu L’a vraiment récompensé ! Et st. Paul dit, parlant selon cette ligne, “qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte”. Remarquez-vous qu’Il ne fut pas forcé d’endurer la croix ou de mépriser la honte, car Il déclare Lui-même qu’Il pourrait appeler des légions d’anges pour Sa propre défense. Il ne fut pas contraint de faire une partie de cela ; mais pour la joie qui était placée devant Lui, pour la grande promesse que Dieu Lui donna concernant le Royaume, concernant la bénédiction de l’humanité et Sa propre glorification, pour ces choses Il endura la croix et méprisa la honte. “C’est pourquoi”, dit l’Apôtre, “Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et des êtres terrestres” .

Les choses dans les cieux se sont déjà ployées, L’ont reconnu comme Seigneur des seigneurs, et les choses de la terre se ploieront  durant l’Age millénaire, car en Lui tout genou se ploiera.

JUSTICE – Base du Cohéritage.

Question (1916-Z) – Comment quelqu’un peut-il être un cosacrificateur avec Christ, si la justice n’était pas pleinement réconciliée par Jésus-Christ quand Il monta aux cieux ?

Réponse. – Le dépôt d’une quantité suffisante de mérite fut fait pour satisfaire pour les péchés du monde entier ; et, par la force de ce dépôt, la Justice fut parfaitement réconciliée pour le rétablissement de ces membres de la race qui vinrent en relation d’alliance spéciale avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ, qui fit une Alliance par le Sacrifice.

JUSTICE – Satisfaction de La.

Question (1916-Z) – Jésus satisfit-Il la Justice quand Il monta aux cieux ?

Réponse. – La justice est toujours satisfaite. La justice n’abandonne jamais jusqu’à ce qu’elle ait un équivalen t. La justice fut satisfaite, par exemple, quand Adam fut condamné à mort à cause de sa transgression. La justice a été satisfaite depuis lors en détenant Adam et sa race à cause de ce péché. La justice est satisfaite maintenant pour permettre à l’Eglise d’y échapper sous les conditions présentes, parce qu’un dépôt est entre les mains de la justice équivalant pleinement aux demandes de l’Eglise, et plus. La justice ne sera pas satisfaite de libérer le genre humain jusqu’à ce que le prix de Rançon ait été pleinement payé dans les mains de la Justice. Ceci aura lieu après que l’Eglise sera complètement glorifiée.

JUSTICE – Satisfaction de La.

Question (1916-Z) – Quand et comment la justice sera – t –elle satisfaite ?

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Réponse. – Il a été répondu à cette question ci-dessus.

JUSTICE QUI EST PAR LA LOI – Paul Irréprochable.

Question (1916) – Que voulait dire Paul lorsqu’il dit : “Quant à la justice qui est par la loi, je suis sans reproche” ?

S’il n’avait pas pris part au péché national d’Israël d’avoir crucifié le Seigneur, aurait-il été nécessaire qu’il soit baptisé pour la rémission des péchés ? Y a-t-il eu des Juifs qui étaient en harmonie avec leur alliance à un point tel qu’ils n’avaient pas besoin d’être baptisés ?

Réponse. – Je pense que l’Apôtre voulait dire que, personnellement, il était irréprochable. Comme faisant partie de la nation, il n’était pas irréprochable étant donné que la nation tout entière était impliquée dans le péché qu’avaient commis ses conducteurs. La nation était responsable du sang de Jésus, mais l’Apôtre, en tant que Juif, n’avait pas vécu comme pécheur. Il avait essayé de garder la Loi et, dans ce sens il n’était pas pécheur. Il n’avait donc pas besoin d’être baptisé. Ce baptême n’était pas courant chez les Juifs. Ce que faisait Jean-Baptiste était nouveau pour eux. Ils avaient tous été baptisés dans la Mer Rouge et dans la nuée lorsque Dieu les fit sortir du pays d’Egypte. En les conduisant de ce pays vers Canaan, il les sauva par ce baptême d’eau – l’eau de part et d’autre, et la nuée qui les couvrait. Ils furent baptisés en Moïse et furent tous représentés en Moïse en tant que Médiateur de l’Alliance de la Loi.

Quiconque était fidèle à cette Alliance faisait tout ce qu’il pouvait faire. Quiconque faisait cela ne faisait pas le mal volontairement. Certains d’entre eux étaient véritablement des publicains et des pécheurs et ne menaient pas une vie droite, et certains  exigeaient des impôts de leurs frères en servant les Gentils. Certains étaient pécheurs en ce qu’ils vivaient ouvertement dans le péché. Quiconque, parmi ces pécheurs, désirait réformer sa vie, tourner une nouvelle page et venir en accord avec Dieu, pouvait symboliser le lavage de ses péchés par le baptême d’eau. Cela voulait dire qu’il était retourné en harmonie avec Moïse et l’Alliance de la Loi, et qu’il désirait faire de son mieux pour observer la Loi. Il en fut ainsi lorsque Jean vit venir Jésus – Jean savait que Jésus n’était pas pécheur et qu’ainsi Il n’avait pas besoin d’être baptisé par lui, mais qu’en revanche, lui avait besoin d’être baptisé par Jésus. Jésus vivait en harmonie avec la loi de Moïse, Jean essayait de vivre en harmonie avec celle-ci, et Paul se reconnut dans cette classe. Il n’avait pas besoin d’être baptisé parce que le baptême était nécessaire pour un pécheur connu de tous qui désirait retourner en harmonie avec Dieu.

Jean dit : le Messie est sur le point d’établir le Royaume et, si vous ne vous corrigez pas, vous ne serez pas transférés de Moïse à Christ et ne ferez pas partie de cette nouvelle nation.

JUSTICE – De la Loi Accomplie En Nous.

Question (1916) – Comment la justice de la loi est-elle accomplie en nous ? Rom. 8 : 4.

Réponse. – La justice de la Loi est accomplie en  nous en tant que Nouvelles-Créatures. Elle n’est pas accomplie dans notre chair parce qu’il n’y a pas de perfection en notre chair. Vous ne pouvez pas tirer la perfection d’un corps imparfait. La

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Nouvelle-Créature désire agir parfaitement. Nous désirons que tout acte et toute pensée soient agréables et acceptables à Dieu, mais nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voudrions.

Nous pouvons faire beaucoup à cet égard et gagner de nombreuses  victoires dans ce sens ; mais bien que nous puissions continuer à progresser dans cette direction, cependant nous ne pouvons pas espérer parvenir au point où nous serons capables d’agir parfaitement. Nous ne pouvons agir qu’avec notre corps imparfait, et non pas avec le corps que nous n’avons pas encore reçu. Nous ne pouvons qu’utiliser le vieux corps avec le nouvel esprit. C’est en la Nouvelle-Créature que sera accomplie la justice de la Loi. En premier lieu, Dieu considéra notre chair comme étant morte avant de nous recevoir. Ce ne pourrait donc pas être la chair qui garderait la Loi de Dieu. C’est la Nouvelle-Créature en nous, la Nouvelle-Créature en qui est accomplie la justice de la Loi et, si nous faisons cela selon nos moyens, l’esprit de la Loi est accompli en nous en tant que Nouvelles-Créatures – en notre coeur, notre esprit, nos intentions, nos efforts – et c’est précisément ce que juge Dieu qui nous connaît, non pas selon la chair, mais selon l’esprit – Il nous juge selon cet esprit. Dans la pensée, nous gardons cette loi, aimant Dieu de tout notre coeur, de toute notre force, et notre prochain comme nous-mêmes. Mais, de plus, nous cherchons à marcher dans les traces de Jésus et à déposer nos privilèges terrestres comme Il le fit, afin que nous puissions développer l’esprit qui était en Lui dans le service du Père, que nous devenions de plus en plus semblables à Lui, et que nous partagions finalement Sa gloire.

JUSTIFICATION – Justification du Monde à la Fin du Millénium.

Question (1907) – Quand le monde sera-t-il justifié, au début ou à la fin du Millénium ?

Réponse. – Nous répondons que le monde sera  justifié à la fin du Millénium. Selon notre compréhension des Ecritures, les rapports de Dieu avec le monde ne seront pas les mêmes que Ses relations avec l’Eglise. Maintenant, ceux qui croient individuellement  sont considérés comme justifiés. Remarquez, ils ne sont pas justifiés, mais considérés comme justifiés. Le mot justification signifie rendre juste, et vous savez que votre corps n’est pas juste et je sais que mon corps n’est pas juste. Le fait de croire en notre Seigneur Jésus-Christ ne rendit pas le corps juste ou n’équilibra pas convenablement vos organes dans votre tête, ou ne vous accorda pas du tout la perfection d’être. Mais quand Il viendra à entrer en rapport avec le monde, Il n’entrera pas en rapport ainsi avec eux ; les relations avec le monde, comme le montrent les Ecritures, seront une justification réelle et, au lieu de dire aux gens, durant l’Age millénaire, maintenant vous êtes justifiés par la foi, le message sera, vous allez maintenant obéir aux lois de ce Royaume et, si vous êtes obéissants, vous progresserez à grands pas de plus en plus vers la perfection  ; quand vous parviendrez à l’extrême fin du Millénium, vous serez parfaits et vous serez justes. Ils ne seront pas justifiés, mais ils seront justes. Aussi, la proposition de Dieu est, pour le monde, de les ramener à la perfection réelle.

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JUSTIFICATION – Pour des péchés passés.

Question (1908) – Comme Christ mourut pour nos péchés en Adam, cela n’impliquerait-il pas que, à la justification, nous sommes en paix avec Dieu pour tous nos péchés passés ?

Réponse. – Je réponds, oui et non – de cette manière : cela dépend de votre foi. Ce que dit Dieu maintenant est simplement sur la base de la foi. Ceux qui ne savent pas exercer la foi ne peuvent pas avoir de bénédictions présentes. Tout ce que Dieu donne pendant cet Age dépend de la foi, et à ceux qui exercent la foi. Voyez-vous, il y a certaines  personnes constituées de telle sorte qu’elles ne savent pas exercer la foi, et elles ne peuvent pas obtenir les bénédictions de ce temps présent à moins qu’elles puissent exercer la foi. Doivent-elles aller en enfer parce qu’elles ne savent pas exercer la foi ? Nous ne parlons pas d’aller en enfer, nous ne parlons pas du tourment éternel. Nous sommes contents, Dieu merci, que ce ne sont pas les dispositions  divines prises pour ceux qui ne savent pas exercer la foi à l’heure actuelle, mais qu’au temps convenable, dans l’Age millénaire, ils seront traités selon la vue. S’ils ne peuvent pas exercer la foi maintenant, ils auront une occasion favorable d’avoir la vue au fil des jours dans l’Age millénaire, et ils verront alors les choses que vous et moi voyons maintenant avec les yeux de la foi. Les yeux de la foi sont dirigés par la Parole de Dieu ; et pour ceux qui ont les yeux de la foi, et les oreilles de la foi, il y a une bénédiction spéciale maintenant, parce que cette classe que Dieu appelle maintenant hors du monde est formée de ceux qui entendent et voient réellement avec ce pouvoir de la foi. D’autres sont laissés dans l’attente du temps où Dieu traitera avec eux. Vous vous souvenez comment l’Apôtre et le prophète déclarent que l’heure vient où tous les yeux aveuglés seront ouverts et où toutes les oreilles sourdes seront débouchées. Dieu merci ! Ce ne sera pas simplement pour ceux qui ont la foi, mais maintenant l’offre présente est uniquement pour ceux qui ont la foi, parce que Dieu rassemble maintenant la classe élue, le Petit Troupeau, qui sera avec Christ, et nul ne sera apte pour cette position à moins qu’il puisse exercer la foi. Par conséquent, Dieu laisse la chose dans une forme telle que seule cette classe peut la recevoir maintenant. “Bienheureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent”. Pour d’autres qui ne peuvent pas voir et qui ne peuvent pas entendre à cause du manque de foi ou à cause de quelque chose d’autre, Dieu a une bénédiction d’une autre sorte. Maintenant, supposez que vous ayez réellement exercé la foi, qu’en résulterait-il pour vous ? Si vous pouvez exercer la foi en Christ et savoir que Christ est mort, et y croire pleinement et l’accepter, alors c’est votre privilège  de réaliser que vous êtes l’un de ceux qui furent couverts par le mérite du sacrifice ; et si vous êtes gouvernés par Son sacrifice, c’est votre plaisir alors de sentir. Maintenant, aux yeux de Dieu, tous mes défauts et toutes mes imperfections naturels sont couverts par le mérite du sacrifice de Christ, et à présent Dieu ne les retiendra pas contre moi. Mais, souvenez-vous, cela n’est vôtre qu’aussi longtemps que vous exercez la foi. Si vous perdez la foi, avant peu vous aurez perdu toute la justification

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qui l’accompagnait, parce que ce n’est qu’une justification considérée comme telle, ce n’est pas une justification réelle ; vous n’êtes pas réellement libérés de ces imperfections et péchés ; ils sont simplement couverts ; le Seigneur les couvre simplement en raison de votre foi, et si votre foi s’en va, vous retournez exactement où vous étiez auparavant. Aussi, vous dépendez de votre foi au temps présent. C’est pourquoi le Seigneur enseigne ceux qu’Il est en train de former maintenant, à savoir ceux qui sont à l’école de Christ, la maison de la foi ; Il enseigne l’importance à Ses yeux de la pleine confiance et du repos en Lui. Quand Il nous dit que nos péchés sont couverts et que nous sommes désireux de recevoir cela ainsi, franchement alors Sa bénédiction est avec nous. Cela ne veut pas dire que tous vos péchés du futur et du passé sont couverts. Qu’est donc alors ce qui est couvert ? Je réponds, tous les péchés qui viennent à vous par Adam et par hérédité, par l’intermédiaire de vos parents ; mais pour tout ce que vous avez fait personnellement et volontairement, en sachant que c’était mauvais, et non par hérédité ou par faiblesse, c’est à vous qu’il revient de réparer. Maintenant, naturellement, l’hérédité et les faiblesses couvriront, je le crois, presque tous vos défauts et vos imperfections ; mais, quel que soit le degré de ces faiblesses que vous avez héritées et dont vous vous êtes volontairement détournés, vous en êtes responsables et, l’ignorance étant mise à part, vous devrez quand même avoir une sorte de correction pour cela. C’est de cette manière que je comprends cela. Si aujourd’hui, ou à un autre moment, vous commettez un péché avec un entêtement intelligent et subtil, le Seigneur peut, mieux que vous, voir  quelle partie de celui-ci était attribuable à l’ignorance, ou à votre hérédité, et Il vous fera crédit pour tout cela. Vous n’aurez pas à réparer cela. C’est pourquoi l’Apôtre dit, Je ne me juge pas moi-même. Il dit, il m’importe fort peu que je sois jugé par quiconque d’entre vous. Que savez-vous de moi ? Vous ne pouvez pas lire mon coeur. Il m’importe fort peu que je sois jugé par quiconque d’entre vous. Oui, je ne me juge pas moi-même, le Seigneur est Celui qui va décider. Et le Seigneur sait exactement combien d’intention ou d’ignorance il y a en relation avec tout ce que vous avez fait et, selon cet arrangement raisonnable, Il va, par la foi en Christ,  couvrir tout ce qui fut fait par ignorance, et chaque élément qui relevait de l’hérédité. Vous aurez un drap propre en ce qui concerne cela, et vous vous tiendrez comme responsable et serez tenus pour redevable uniquement à condition que vous ayez agi volontairement et intentionnellement.

Quel réconfort cela est pour nous, et quelle restriction. C’est une grande erreur que certains semblent faire, certains qui sont peut-être catholiques, et certains qui sont peut-être protestants, qu’il y a un pardon pour tout. Les catholiques disent, nous irons vers le prêtre et nous confesserons, et tout sera pardonné, peu importe ce que c’était. J’ai entendu parler d’un homme qui avait volé deux jambons, et il se confessa au prêtre et dit, je vous en ai apporté un en cadeau. Le prêtre se rendit compte, après lui avoir donné l’absolution, qu’il les lui avait volés ; aussi il n’avait juste qu’un jambon. Je ne donne pas cela comme une

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histoire vraie, ou une réflexion contre nos amis catholiques, mais simplement comme illustration du fait que nous ne pouvons pas tergiverser avec notre Père céleste, car Il connaît tout de nos affaires et a pris des dispositions pour une classe de péchés ; tout ce qui était en Adam, toute l’ignorance et l’hérédité, tout cela a été comblé librement, pleinement, gracieusement, et nous n’avons rien du tout à payer ; mais nous devons sentir que nous avons une responsabilité personnelle pour chaque action, pour chaque pensée et pour chaque parole. Si vous saisissez cette pensée dans votre esprit, cela vous  rendra très prudent. Vous réaliserez que bien que Christ ait fait beaucoup pour nous quant au pardon  des péchés qui sont passés, néanmoins il y a une responsabilité de notre part pour tout ce que nous faisons, pensons, ou disons.

JUSTIFICATION – Opposée à la Sanctification Par le Sang.

Question (1909) – S’il vous plaît, veuillez  expliquer la différence entre “ justification par le sang de Jésus”, et “ sanctification par le sang de l’alliance”.

Réponse. – Nous sommes justifiés par le sang de Jésus dans le sens que nous réalisons que le sang ou la mort de Christ paya la pénalité pour le péché, et ceci par la grâce de Dieu et l’application de ce sang à la maison de la foi depuis le jour de la Pentecôte à quiconque le recevrait et viendrait sous ses termes. Au temps présent, elle est dispensée à l’Eglise, et finalement elle sera dispensée par Israël au monde de l’humanité en entier, mais tout le mérite provient du sang de Christ. Cela nous justifie à la nature humaine. Personne ne fut jamais justifié à la nature spirituelle ni ne l’obtint par la justification. Justification signifie “rendre juste”. Le monde entier est sous la  condamnation, injuste, sans droiture, et ce dont ils ont besoin pour les ramener à Dieu comme hommes et femmes parfaits, c’est la justification, et durant cet Age elle leur est reconnue par la foi dans le sang de Jésus-Christ.

Maintenant, l’autre partie de la question : Qu’est-ce donc qu’être sanctifié par le sang de l’alliance ? Nous sommes sanctifiés par le sang de la Nouvelle Alliance parce qu’il est l’occasion favorable ou le privilège d’entrer en relation avec cette Nouvelle Alliance, le privilège d’entrer en relation avec le sacrifice de Christ. Comment ? Maintenant que nous avons été justifiés par le sang de Jésus, le Seigneur Jésus nous invite, vous et moi, à nous consacrer nous-mêmes, nos vies, en sacrifice vivant, saint et acceptable à Dieu. Pour quoi faire, pourquoi devrions-nous faire cela ? Afin que nous puissions avoir une part ainsi dans Ses souffrances, dans Son sacrifice, afin que nous puissions avoir une part, comme membres de Sa chair maintenant, afin que nous puissions avoir une part avec Lui en déposant notre sang, ou notre vie, en relation avec le scellement de la Nouvelle Alliance, laquelle, en relation avec Israël, doit bénir toutes les familles de la terre. C’est une question très importante, et je ne suis pas certain de l’avoir rendue claire.

Tous ceux qui ne la voient pas clairement  pourraient-ils lever la main ? (aucune main se leva) Bien, je suis très content. Mais tout en mettant l’accent sur la question, en raison

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de son importance, je pourrais dire que la justification vient par le sang de Jésus, alors que la sanctification vient par notre privilège de souffrir avec Lui, en liaison avec l’effusion de notre sang, ou la mort du vieux corps, qui doit sceller la Nouvelle Alliance. Si cette Nouvelle Alliance ne devait pas être scellée, alors nous n’aurions, vous et moi, aucune occasion favorable d’abandonner nos vies avec Jésus.

JUSTIFICATION – Refusant de se consacrer.

Question (1909) – Si une personne est justifiée, et qu’elle aime la Vérité et la justice, et désire plaire au Père céleste, et ensuite en vient à comprendre la Vérité Présente et la différence entre la justification et la sanctification, et le Divin Plan des Ages en général ; et qu’ensuite elle décide délibérément de ne pas se consacrer, mais est satisfaite d’être sur le plan humain, le Seigneur écoute-t-Il ses prières après qu’elle ait atteint ce point, si une telle personne essaie de vaincre les faiblesses de la chair et demande l’aide du Seigneur ? Dans quel degré le Seigneur l’aide-t-Il, et combien de temps peut-elle rester dans la condition justifiée ?

Réponse. – Je réponds que la justification par la foi est la seule justification pourvue par Dieu durant ce temps présent, et la “justification par la foi” signifie qu’une telle personne est considérée comme juste ou parfaite. Le but de Dieu, en pourvoyant à cette justification considérée comme telle, est de donner à l’individu une occasion favorable de se consacrer lui-même, et ainsi de devenir un cosacrificateur avec le Seigneur Jésus-Christ, comme membre de Son Corps. En conséquence, cette justification n’est pas un objet pour le monde en général, mais simplement pour ceux qui désirent s’approcher de Dieu dans le but de faire un sacrifice avec notre Seigneur. Si, par conséquent, une personne décide qu’elle ne se consacrera pas elle-même au Seigneur, je comprendrais que depuis le moment où elle est parvenue à cette conclusion, elle serait considérée du point de vue du Seigneur comme étant hors de cette classe que le Seigneur a décidé de favoriser, qu’elle a eu tous les avantages de cette connaissance, et a reçu la grâce de Dieu en vain, dans le sens qu’elle n’était pas désireuse de l’utiliser. Je penserais qu’une telle personne ferait bien de considérer qu’elle s’est d’elle-même retranchée des arrangements spéciaux de Dieu au temps présent. Elle aurait cependant, conjointement au monde de l’humanité, une occasion favorable de rétablissement. Mais notre pensée est qu’elle ne se tiendra pas aussi bien dans l’Age prochain que certains qui eurent moins d’occasions favorables et moins de privilèges au temps présent. Ceux qui eurent beaucoup de lumière ont d’une manière correspondante beaucoup de responsabilité, et ceux qui rejettent beaucoup de lumière peuvent s’attendre d’une manière correspondante à beaucoup de correction.

JUSTIFICATION – Par la Foi .

Question (1910-Z) – Certains gentils seront-ils  justifiés par la foi durant l’Age millénaire ?

Réponse. – Nous comprenons que la justification par la foi s’applique à l’Age présent et pour notre salut – le salut de

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l’Eglise – qui est appelé “salut par la foi” en contradiction avec le salut qui fut offert aux Juifs dans leur Age, le salut par les oeuvres, sous l’Alliance de la Loi, et aussi en contraste avec le salut qui sera offert aux Juifs et au monde dans l’Age prochain, lequel sera le salut par les oeuvres sous la Nouvelle Alliance (de la Loi). En d’autres mots, cet Age de l’Evangile est le seul Age durant lequel la foi prend la place de la perfection. Il est vrai, naturellement, qu’aucun Juif n’aurait pu être justifié devant Dieu en gardant l’Alliance de la Loi à moins qu’il ait cru en Dieu ; et il est aussi vrai qu’aucun ne sera justifié sous les arrangements de la Nouvelle Alliance sauf s’il croit en Dieu et est en harmonie avec les arrangements qui seront alors ouverts à tous. Cependant, ceci n’en fera pas un salut de foi, un salut par la foi, mais une justification par des oeuvres  – les oeuvres de la Loi.

Les oeuvres de la Loi furent incapables de sauver les Juifs pendant la dispensation judaïque parce qu’ils ne pouvaient pas garder la Loi, et parce qu’aucun arrangement n’avait été fait par un médiateur efficace pour les relever de leur dégradation, mais cet arrangement a été fait pour le futur pour tout Israël et tous ceux qui entreront sous cet arrangement dans l’Age millénaire. Ils recevront la possibilité d’accomplir les oeuvres. Ils seront sauvés hors de leur dégradation. Ainsi nous lisons en Apocalypse que la mer rendra les morts qui étaient en elle ; et le hadès rendra les morts qui étaient en lui, et qu’ils se tiendront tous devant le grand trône blanc durant l’Age millénaire, et seront tous jugés selon les choses écrites dans le livre ; alors, ils seront tous jugés selon leurs oeuvres. La déclaration distincte faite nous concernant  maintenant est que ce n’est pas selon nos oeuvres que nous sommes jugés, mais selon notre foi. Aussi, alors, il y aura la foi et des oeuvres dans l’Age millénaire, et il y a la foi et des œuvres dans cet Age de l’Evangile ; mais la foi de l’Age millénaire sera en proportion moins méritoire, parce que tout sera clair et facile à croire, et c’est pourquoi ce ne sera pas la foi qui sera spécialement récompensée alors, mais les oeuvres. Dans cet Age, la foi prend la place la plus importante et nous ne sommes pas récompensés selon nos oeuvres, car nous n’en avons aucune à récompenser. Mais c’est la foi qui sera récompensée.

La foi et les oeuvres s’appliquent aux deux Ages, mais dans l’un des Ages, c’est la foi qui est récompensée et dans l’autre, les oeuvres seront récompensées. Dans l’un, la foi est l’étendard ou le test pour voir si l’un est digne ou indigne, et dans l’autre, les oeuvres seront l’étendard ou le test pour voir si l’un est digne ou indigne de la vie éternelle. Galates 3 : 8 semble montrer tout particulièrement que la référence est pour les Gentils qui sont justifiés par la foi et non par les oeuvres ; c’est pourquoi nous comprenons que ce texte s’applique à l’Age de  l’Evangile dans le sens que Dieu prévit que pendant l’Age de l’Evangile Il justifierait certains des Gentils par la foi, exactement de même qu’Il prévit aussi de justif ier certains des Juifs par la foi. Les Gentils ne furent jamais sous la Loi des oeuvres, mais sont acceptés sous l’arrangement de l’Evangile, par la foi.

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JUSTIFICATION – Anciens Dignes et Justifiés de l’Age de l’Evangile .

Question (1910) – Quelle est la différence entre la condition justifiée des Anciens Dignes à leur époque, et la mesure de justification de ceux qui n’ont pas franchi l’étape de la consécration dans cet Age de l’Evangile ?

Réponse. – Nous répondons que l’un fit sa consécration, et l’autre ne la fit pas. Nous sommes dans un état justifié à partir du moment où nous nous détournons du péché, mais la justification n’est qu’une partie, seulement aussi loin que nous sommes allés. C’est exactement le même que si vous alliez à la mairie, et que nous demandions, où allez-vous ? A la mairie. Plus tard, nous demanderions : Bien, y allez-vous encore ? Je n’y suis pas. Il en est ainsi avec la justification ; vous commencez et vous devrez continuer jusqu’à la fin, ou votre justification ne sera pas achevée. La seule chose que Dieu accepte est la pleine consécration. Les Anciens Dignes firent une consécration  réelle, et Dieu les accepta. Il dit, si ces hommes avaient des corps parfaits, ils ne feraient rien de mal. Je les considérerai comme s’ils avaient des corps parfaits. Ils ne furent justifiés à la vie que dans un sens de perspective, ce qu’ils obtiendront “au temps convenable”. Ils doivent attendre jusqu’au temps opportun, après que Jésus aura fait la “réconciliation pour l’iniquité”, avant de recevoir les bénéfices de leur justification et d’atteindre la pleine perfection d’être à la résurrection.

JUSTIFICATION – Base de Filiation dans le passé .

Question (1910) – En vue de la lumière plus claire sur la justification et d’autres passages des Ecritures, quelle est la base de la filiation mentionnée dans le Proverbe, “Mon fils, donne-moi ton coeur” ?

Réponse. – Durant cet Age de l’Evangile, chers amis, Dieu appelle des fils, et voilà le travail complet de cet Age de l’Evangile. A l’origine, Adam était un fils, mais il échoua, devint déloyal à son Père céleste, et ne fut pas digne d’être plus longtemps appelé un fils de Dieu ; il fut condamné à mort, et ainsi vous et moi sommes tous nés avec une part de cette condamnation, de telle sorte que nous n’étions pas dignes d’être appelés Ses fils. Dieu se proposa de donner finalement au monde entier une occasion favorable de redevenir des fils durant le Règne du Messie. Maintenant, durant ce temps présent, Il a en vue quelque chose pour une classe spéciale, pour ceux qui ont une oreille pour entendre et le coeur pour apprécier quand ils entendent vraiment, et Il appelle pour voir combien ont l’oreille.

Beaucoup sont appelés. Beaucoup entendent l’appel, mais peu sont choisis pour la raison que beaucoup refusent de répondre à cet appel quand ils l’entendent. Dieu désire que certains renoncent à eux-mêmes et marchent dans le sentier de la justice. La majorité des personnes entendent l’appel et disent, je pense que j’y attacherai de l’attention un peu plus tard, mais je goûterai au péché en premier lieu ; ainsi l’appel leur passa outre. Qu’ils l’entendent à nouveau après qu’il a passé outre ou non, c’est une autre question. Il y en a certains qui, quand ils l’entendent, ont une disposition différente ; ils l’apprécient et le saisissent, et

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ainsi sont acceptés du Seigneur dans la mesure où ils tiennent ferme. Immédiatement après qu’ils se sont détournés du péché, ils se tournent vers la justice ou droiture [righteousness].

Qu’est-ce que la droiture [ou justice] ? La justification est la droiture. Si ces deux mots peuvent être tenus ensemble comme signifiant la même chose, vous avez quelque chose qui vous aidera à savoir ce que signifie la justification. La justification signif ie ce qui est droit [right], de telle sorte que quand vous vous êtes détournés du péché pour servir le Dieu   vivant, ce fut une conversion, une volte-face, du péché vers le chemin de justice.

Ce fut une mesure de justification. Le coeur entrait dans une attitude droite envers Dieu et Il commença à S’approcher de vous. Le Seigneur dit, “Approchez-vous de moi et je m’approcherai de vous” et au fur et à mesure que vous vous approchiez du Seigneur, Il venait un peu plus près de vous. Or, vous étiez tout le temps dans une condition justifiée. C’est-à-dire votre justification n’était pas parfaite ni juste dans le sens absolu, mais dans une condition que Dieu approuve – vous détournant du péché vers la justice. C’est pourquoi nous appelons cela justification, ou la condition qui conduit en fin de compte à atteindre la justification. Je ne sais pas pendant combien de temps vous pouvez avoir été dans cette condition de connaître la volonté de Dieu, mais que ce soit un temps plus long ou plus court, Dieu vous montra si vous désiriez être l’un de Ses fils, ce qu’était la condition appelée condition de filiation, notamment que vous devez tellement aimer la justice, et haïr tellement l’iniquité, que vous serez prêts à abandonner votre vie au service de la justice et de la Vérité, et en opposition au mal. Maintenant, tout le monde n’est pas désireux de déposer sa vie, d’abandonner les plaisirs du péché, ou du monde, et des objets, ambitions et espérances terrestres – tous ne sont pas prêts à marcher dans les pas du Maître ; par conséquent, les paroles de Jésus viennent à de tels, “ Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à soi-même, (abandonne sa propre volonté), qu’il prenne sa croix chaque jour (dans le sens d’être sacrifié, même des intérêts terrestres) et me suive “. C’est exprimé clairement. Il est venu aussi loin qu’il le peut, jusqu’à ce point. Maintenant il entend les paroles du Maître. Il désirait être un disciple quand tout d’abord il se détourna du péché. Il commença à s’approcher de Dieu, son étendard de justice, et maintenant il est venu jusqu’au point où le Seigneur lui montre quel est le test final par lequel il peut être accepté comme fils. Il ne peut pas être un fils et être justifié à la vie, sauf à une condition : s’il désire obtenir le rétablissement, etc. Dieu dit, j’ai pris des dispositions pour cela, pour un peu plus tard, pendant le Règne du Messie, avec tout le reste du monde, et je veillerai à ce que la voie soit une voie brillante, que la connaissance soit là, etc., mais si tu désires venir maintenant, il y a justement un chemin laissé ouvert. “Etroite est la porte et resserré est le chemin qui mène à la vie”. Cela vous sortira de cette condition de la mort. Il est étroit, et ce n’est que le seul chemin. Si vous aviez vu la porte quand vous avez commencé, il se peut que vous ne seriez jamais entrés, mais quand vous eûtes franchi une certaine distance, Il

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vous montra les conditions de filiation, et nul n’a le droit de restreindre si peu que ce soit les termes que montre Dieu, à savoir, renoncer à soi, prendre votre croix et me suivre. Si alors, en venant à cette condition, vous dites : je suis prêt à faire Ta volonté, que dirait-Il ? Paul nous le dit en Romains 12 : 1, Mes frères, c’est une chose bénie, c’est une grande occasion favorable, si grande d’avoir le privilège d’entrer maintenant, sous ce Haut-Appel, et de devenir des cohéritiers avec Christ dans Son Royaume. Le monde ne le sait pas, mais c’est à vous qu’il est donné de savoir parce que vous aviez cette tendance à vous tourner  vers la justice, et Dieu vous a gracieusement fait connaître quelque chose concernant cet appel, et les termes et conditions.

Maintenant, alors, faites le pas, et il dit aussi, “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu (ces compassions que vous avez appréciées alors que vous vous êtes approchés de Lui), à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable”. C’est le seul moyen par lequel vous puissiez l’obtenir.

Quelle est la philosophie de cela ? Eh bien, maintenant, nous ne disons pas que ceux qui ne tirent pas profit de la philosophie ne peuvent pas tirer profit du fait. Avant que vous ayez jamais entendu parler de la Rançon et de ce qu’elle signifiait, vous tiriez profit des bénéfices de celle-ci, bien que vous ne compreniez pas la philosophie, et vous étiez acceptés comme des enfants de Dieu – je l’étais, avant que je n’aie connu Dieu dans le sens dont nous parlons maintenant de Dieu et de Son Plan. J’avais donné mon coeur au Seigneur, et Il m’avait donné l’esprit de filiation par lequel je L’appelais, Abba, Père, sans une connaissance de la philosophie, et je devais faire le pas de la consécration avant que je puisse  connaître la philosophie. Mais à présent, dans ce jour, alors que le Seigneur permet à un tourbillon d’erreurs de balayer Son peuple, d’appeler Son livre une fable, et de permettre à la Haute Critique d’éclairer ironiquement Sa Parole, maintenant Il nous donne quelque chose avec quoi nous pouvons être forts dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force. Il nous permet de comprendre Sa Parole et la philosophie de la réconciliation, que notre Seigneur Jésus est le grand Rédempteur. Vous réalisez que vous étiez déjà condamnés à mort, que vous n’aviez rien de quoi que ce soit à offrir à Dieu mais que, comme vous avez accepté Christ dans votre esprit et avez réalisé qu’Il est le Fils de Dieu, le Rédempteur de l’humanité, et ainsi sur la base de votre foi en Lui, vous avez présenté votre corps en sacrifice vivant, et votre Rédempteur a fait un pas en avant pour être votre Avocat ainsi que le mien ; alors votre sacrifice et le mien, avec leurs imperfections, purent être acceptables à Dieu grâce à Son mérite imputé, qui les rendit saints à Ses yeux, et au moment même où Il imputa Son mérite, à ce moment le Père put vous accepter. Ensuite, Il vous donna un gage de Son acceptation, par le don du saint Esprit. Vous êtes engendrés de nouveau, vous êtes des Nouvelles-Créatures, vous avez reçu le summum de votre justification. Tout conduisait à cela. Ce fut au moment où vous avez abandonné, et où Jésus y mit Son mérite, que le Père accepta, au moment même. Alors ,

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ceci est en accord avec la pensée entière, “Mon fils, donne-moi ton coeur”. Nous sommes considérés comme des fils, d’une manière relative, au moment où nous nous détournons du péché, parce que nous désirons être des fils, et Il traite avec nous comme avec des fils. De même que pour vous et moi aujour-d’hui, si quelques-uns se réunissent avec nous, et cherchent à se détourner du péché vers le Seigneur, nous leur disons, frère ou soeur, même s’ils n’ont pas fait la pleine consécration. Ils appartiennent à la maison de la foi, mais ils ne seront pas des fils au plein sens du terme, jusqu’à ce qu’ils se consacrent. Quand nous les voyons franchir le pas final et recevoir une bénédiction du Seigneur, et Son acceptation comme enfants de Dieu, nous sommes heureux ; alors la chose pour laquelle ils se sont mis en marche est accomplie, mais depuis le début, ils sont toujours traités comme des fils, parce qu’ils désirent et s’approchent de ce glorieux critère.

JUSTIFICATION – Illustration de “à l’Essai”.

Question (1911) – S’il vous plaît, pourriez-vous illustrer la justification à l’essai, et aussi la justification vitalisée ?

Réponse. – Nous sommes justifiés à l’essai depuis le moment où nous tournons le dos au péché et que nous nous tournons vers Dieu avec un désir ardent, et avec de bonnes intentions du coeur. Voici un individu qui s’est plongé dans le péché, et a marché selon la chair ; il écoute et en vient à comprendre que c’est la mauvaise voie, et que Dieu désire qu’il s’approche de Lui. Aussi, il est converti, fait demi-tour, et se tourne maintenant vers Dieu ; il commence à marcher dans cette direction, met de côté les souillures de la chair, et s’efforce de marcher dans une voie plus ordonnée. S’il a été un ivrogne, il rejette son verre, s’il a été vil en quelqu’autre point, il rejette ses pratiques viles et cherche à s’approcher de Dieu. A présent, quelle est l’attitude du Seigneur envers lui ? Le Seigneur dit, “Approchez-vous de moi et je m’approcherai de vous”. Aussi s’approche-t-il un peu plus. Maintenant, quelle est son attitude ? Nous parlons de lui comme étant dans une attitude justifiée.

Pourquoi ainsi ? Justifiée signifie juste. Il n’est pas encore pleinement juste, mais il est dans cette attitude ; il fait une approche vers ce qui est juste. Il est là à l’essai pour être appelé une personne justifiée ; il cherche à marcher dans la droiture. Il s’approche, et alors qu’il s’approche plus encore, il dit, “Maintenant, Seigneur, j’aimerais venir très près et être Ton enfant”. Eh bien, dit le Seigneur, “Maintenant que tu t’es approché d’autant, Je vais expliquer ce qui est nécessaire”. “ Seigneur, j’aimerais savoir sous quelles conditions puis-je être pleinement Ton enfant et recevoir Ton Esprit, et recevoir une part dans tout cet héritage glorieux que Tu as pourvu en Jésus pour ceux qui seront des cohéritiers”. “Eh bien”, répond le Seigneur, “Ce sont des conditions très sévères. Ce sont des conditions très strictes. Tu dois prendre ta croix et suivre le Maître. Tu dois être prêt à déposer tout ce que tu as, même la vie elle-même, à Mon service. Ce n’est qu’ainsi que tu peux devenir l’un de Mes enfants dans le plein sens du terme, parce que c’est la seule classe que J’appelle maintenant”.

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“Eh bien”, dit la personne, “Seigneur, je ne tiens pas à me sacrifier, et à faire une consécration à mort, mais j’aimerais simplement agir droitement, et savoir si j’agis droitement”.

“Eh bien, mais tu ne peux pas agir droitement ; dans ta propre chair il n’y a pas de perfection, et tu ne peux pas être juste ; tu ne pourras jamais t’approcher de Moi sur la base de la Loi, parce que par les actions de la loi, aucune chair n’est justifiée” .

“Eh bien, Seigneur, comment puis-je être justifié alors, s’il est impossible de garder la loi ?”

“ Tu ne peux être justifié que d’une seule manière, et c’est par le mérite du grand Avocat ” .

“Eh bien, le Seigneur sera-t-Il mon avocat ?”

“Il ne sera ton avocat que si tu viens au point où tu feras un plein abandon de tout ce que tu as”.

“Eh bien, ne fera-t-Il rien pour moi ?”

“Oh si, Il est tout disposé à entrer en rapport avec toi de même qu’avec tout le reste du monde ; Il est tout disposé à être ton Médiateur sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance ; Il est tout disposé à te rétablir à la perfection complète et à l’harmonie avec Dieu telles que les avait Adam, et qu’Adam perdit”.

“Mais, Seigneur, j’aimerais entrer maintenant”.

“Eh bien, tu ne peux pas venir maintenant, sauf sous l’appel que J’ai lancé maintenant ; l’appel que J’ai lancé est l’appel que nous nommons le Haut-Appel de Dieu en Jésus-Christ, pour devenir héritiers de Dieu et cohéritiers avec Jésus-Christ pour un héritage incorruptible, sans souillure, et qui ne s’affaiblit pas, réservé aux cieux. Cet appel céleste est le seul qui soit ouvert maintenant, et l’appel céleste exige une pleine consécration de ta vie au Seigneur et de marcher dans les empreintes de Jésus. Si tu ne désires pas faire ce pas, demeure à l’écart ” .

Vous voyez, celui-ci a été justifié à l’essai jusqu’à ce moment. Maintenant il est venu au point où il a la connaissance, il sait ce que le Seigneur demande de lui et, s’il franchit le pas de la consécration, il sera engendré de l’Esprit, une Nouvelle-Créature ; et ceci continuera jusqu’à ce que le nombre final des élus soit complet. Mais s’il ne le fait pas, alors sa justification à l’essai cesse d’être en vigueur ; elle ne se tient plus ; elle n’est pas confirmée ; elle n’est pas rendue réelle ou vitalisée. Le seul moyen par lequel cette foi – justification – est rendue réelle, ou vitalisée, c’est par la consécration.

Or, supposez qu’il se consacre. “Maintenant, Seigneur, je me suis assis et j’ai compté le coût. J’ai décidé d’accepter Tes conditions ; je Te donne mon coeur en entier et tout ce que je suis et que je possède ; je fais un plein abandon”. Emploie-le, Seigneur, comme Tu le voudras”. Dans ces circonstances où il fait cette consécration, le grand Avocat devient son Avocat personnel et impute une partie de Son mérite pour couvrir ses imperfections, afin que sa consécration puisse être acceptée par le Père ; et de cette manière sa justification est vitalisée, elle est rendue complète ; elle est rendue une justification vivante ; il est justifié à la vie ; et alors, étant justifié à la vie, au même

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moment, il présente cette vie justifiée en sacrifice vivant, acceptable à Dieu, une consécration que Dieu accepte par Christ comme sacrifice ; c’est la vitalisation de cette justification.

Jusqu’à ce point elle n’était pas rendue vitalisée ; elle était simplement une justification à l’essai. Il allait dans la bonne direction,  et Dieu le traita avec patience et l’encouragea à poursuivre jusqu’à ce qu’il parvienne au point où il devait se décider.

Quand il eut décidé de tout abandonner, alors le grand Avocat vitalisa sa justification ; par la foi il fut reconnu comme étant parfait et, par la foi, il fut reconnu comme se présentant lui-même, et Dieu accepta le sacrifice.

Dans le cas du monde dans l’Age prochain, la justification ne sera pas par la foi, mais par des oeuvres. Vous vous souvenez que, dans le livre de l’Apocalypse où l’on parle du monde se tenant à son Jour du Jugement, nous lisons, “Et ils furent tous jugés, chacun selon leurs oeuvres”. Le test à ce moment sera les oeuvres ; le test actuel est la foi. Pourquoi pas des oeuvres maintenant ? Parce que vous ne pouvez pas faire des oeuvres à la perfection. Pourquoi pas ?

Parce que vous avez des corps imparfaits, et que Dieu agit actuellement selon cette ligne – Il traite avec ceux qui, avec des corps imparfaits ont des esprits parfaits, des volontés parfaites, pleinement soumis à Sa volonté. Et ainsi Il attire cette nouvelle volonté, nouvel esprit, justifie la Nouvelle-Créature, accepte la consécration, et la chose est ainsi vitalisée. Mais pour ceux du monde dans l’Age prochain, durant tous ces mille ans, ils s’élèveront de plus en plus haut vers la perfection, et chaque jour ils d eviendront plus justifiés, plus justifiés, et plus justifiés, et ils s’approcheront chaque jour plus près de la droiture. Ainsi, ils s’approcheront graduellement de la justification et, à cette époque, on dira de tous ceux qui seront dans le droit chemin et qui chercheront à être en harmonie avec le Seigneur qu’ils sont justifiés à l’essai ; mais leur justification ne serait pas atteinte de la même manière que la nôtre, alors qu’ils s’élèveraient graduellement de leur imperfection et seraient justifiés réellement, quand ils atteindraient la pleine perfection. Alors chacun serait rendu juste, parfait, et étant dans cette condition à la fin des mille ans, le Médiateur s’effacerait et permettrait uniquement à  chaque humain parfait d’être présenté au Père. Il serait acceptable au Père et subirait alors l’épreuve pour voir si oui ou non il serait désireux et capable de supporter les tests. Exactement de même qu’Adam était parfait et en harmonie avec Dieu, et fut assujetti à un test, ainsi le monde entier de l’humanité dans sa perfection sera assujetti à un test. Aussi, en Apocalypse nous lisons qu’à ce moment-là, après que Christ aura remis le Royaume au Père, et que les mille ans seront révolus, et que le Médiateur se sera retiré, alors Satan sera délié afin qu’il puisse éprouver tous ceux qui habitent sur la face de la terre entière, dont le nombre sera comme le sable de la mer. Ceux qui succomberont  à la tentation seront ceux qui n’ont pas la condition de coeur convenable, et Dieu ne leur donnera plus d’autre occasion favorable. Ils auront eu toutes les bénédictions jamais conçues pour eux. Et ceux qui supporteront la tentation de ce

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temps auront la grandiose entrée dans la condition éternelle ; ils seront pleinement approuvés de Dieu et dignes de la vie éternelle.

JUSTIFICATION – Avant 1881. La fin graduelle de la faveur de l ’Evangile

Question (1911-Z) – Comprenez-vous que les Ecritures  enseignent, soit directement, ou soit indirectement, par les parallèles de la dispensation judaïque, qu’il était nécessaire que tous ceux qui constitueraient finalement le “petit troupeau” doivent  avoir été dans une condition justifiée avant octobre 1881 ?

Réponse. – Non, nous ne comprenons pas la chose ainsi.

JUSTIFICATION – Complétée à la consécration .

Question (1912) – Sommes-nous greffés à l’olivier quand nous sommes justifiés ou quand nous sommes consacrés ?

Réponse. – Aux deux. C’est-à-dire, la plénitude de la justification est la consécration. Personne n’a eu sa justification complète, ou pleine, à moins qu’il ne soit consacré. Notre justification commence quand nous nous tournons vers ce qui est juste ou droit, et que nous nous détournons de ce qui est injuste ; nous obtenons une mesure plus ample de justification, plus près de la justice (car justification signifie étant juste) , alors que nous poursuivons vers la consécration. Quand notre justification a progressé jusqu’au point de la pleine consécration, c’est alors seulement que nous sommes reconnus comme engendrés de l’Esprit et comme branches de la vigne, imagée par le Seigneur dans le 15ème chapitre de Jean. La même chose est vraie dans l’image de l’olivier. Seules des branches d’ordre spirituel sont greffées à cet “olivier” .

La question est sans aucun doute basée sur Rom. 11 : 17, où l’Apôtre nous dit que la nation juive représentait l’olivier qui avait la bonne racine. La racine de l’olivier étant la promesse définie faite à Abraham – “En ta semence, toutes les familles de la terre seront bénies” (Gen. 12 : 3). La promesse commença alors à produire des branches. Tous les Juifs individuellement proclamaient être rattachés à cette Alliance Abrahamique.

L’Apôtre nous dit qu’à cause de l’infidélité, beaucoup de ces branches furent retranchées. Le temps où ils furent retranchés se situe pendant la période de quarante ans, laquelle commença avec le ministère de notre Seigneur et se termina avec la destruction de Jérusalem .

Durant cette période, toutes les branches qui n’étaient pas dignes d’être gardées furent retranchées, et celles qui furent dignes de rester furent “lavées par le lavage de l’eau par la Parole”, transférées de Moïse vers Christ, et engendrées du saint Esprit. L’Apôtre poursuit en disant que depuis que les branches juives furent retranchées, Dieu a rassemblé des branches d’entre les Gentils, et ceci de sorte que nous y sommes greffées à la place de ces branches retranchées. Ainsi, vous et moi, nous pouvons entrer dans cet olivier. Nous qui étions par nature des enfants de colère, étrangers, sommes maintenant greffés dans l’arbre naturel au moyen duquel doit découler la bénédiction. Si nous pouvons entrer dans cet olivier, dans cette Vigne, dans Christ, la chose suivante à faire, c’est de demeurer en Lui.

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Il y a certaines épreuves qui sont appliquées ; et ceux qui ne se conforment pas à ces épreuves n’auront pas le droit de rester, mais ils seront retranchés. Concernant la Vigne, le Grand Instructeur dit, “Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, Il (le Père) l’ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde, a fin qu’il porte plus de fruit” (Jean 15 : 2). Aussi, si nous avons les émondages et la taille qu’Il donne aux branches porteuses de fruit, réjouissons-nous de ce que nous sommes aux soins du bon Vigneron et en bonne condition. Si nous demeurons dans la vraie Vigne, le temps où nous, avec le reste de l’Eglise, serons glorifiés n’est pas bien loin, et nous constituerons le Royaume du Messie qui, à son tour, bénira Israël charnel et, par Israël charnel, toutes les nations de la terre.

JUSTIFICATION – Vue d’Aujourd’hui.

Question (1913-Z) – Avez-vous changé vos vues concernant la justification de l’Eglise, de telle sorte que les présentations des Etudes dans les Ecritures, Volume I, ne représentent plus votre pensée sur ce sujet ?

Réponse. – Certainement pas ! Si nous l’avions fait, pourquoi continuerions-nous à publier et à faire circuler le Volume ?

“Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi”. Aussi, le sujet de notre justification devient chaque jour plus clair à beaucoup parmi le cher peuple du Seigneur. Des détails sur la justification qu’ils ne discernaient pas précédemment sont maintenant très clairs. Par exemple, beaucoup ne réussirent pas à voir dans le passé, et certains ne réussissent pas encore à voir, que la justification par la foi est un processus graduel. Chaque pas de la foi nous amena plus près du point culminant.

Cependant, le point culminant ne fut pas pleinement atteint jusqu’à ce que notre foi ait manifesté sa perfection par notre obéissance et notre plein abandon dans la consécration au Seigneur. Alors notre grand Avocat accepta notre corps consacré et lui imputa de Son mérite, le justifiant absolument aux yeux de la justice – le Père céleste. Ensuite, ce fut le Père céleste qui accepta cette âme complètement justifiée par l’engendrement du saint Esprit. Dès lors elle fut une Nouvelle-Créature, et un fils engendré pour le plan esprit.

Pendant la période de progression dans la foi, la justification était approchée graduellement, et l’individu avait de plus en plus de la faveur divine. Mais, ce ne fut pas avant que le pas final ait été fait qu’il devint pleinement justif ié à la nature humaine – un fils sur le plan terrestre. Et il ne resta là que pour un instant. Ensuite, l’engendrement du saint Esprit indiqua l’acceptation du sacrifice de Celui qui était parfait, et le débuta comme Nouvelle-Créature.

FILIATION A L’ESSAI ET REELLE Tout ceci est indiqué dans la Carte des Ages. Le plan

N représente la condition justifiée dans ses étapes variées. Ainsi, Abraham et d’autres du temps de l’Ancien Testament étaient justifiés devant Dieu par leur foi. Ils n’étaient pas justifiés à la vie, pas même justifiés à la filiation. Ils étaient justifiés à l’amitié, la faveur de Dieu et à Sa surveillance. Après que Jésus fût

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mort, ressuscité, élevé, et qu’Il eût fait l’application de Son mérite en faveur de l’Eglise, Il devint l’Avocat de toute cette classe désireuse de marcher dans Ses empreintes dans une pleine consécration. L’imputation de Son mérite constitue pour chacun l’oeuvre de justification, et ceci rend possible à Dieu d’accepter son sacrifice et de l’engendrer à la nouvelle nature.

Abraham fut appelé ami de Dieu à cause de sa foi et de son désir de l’harmonie avec Dieu. Ainsi était Jean-Baptiste au sujet duquel nous lisons, “L’ami de l’Epoux *** est tout réjoui à cause de la voix de l’Epoux”. Le terme “serviteur” est spécialement  appliqué dans la Bible à ces Juifs qui étaient sous l’Alliance mosaïque de la Loi. Par cette Alliance, ils tirèrent profit des soins et de la bénédiction de Dieu, et il leur fut permis d’être Ses serviteurs. Bien que beaucoup d’entre eux, de même qu’Abraham, furent amis de Dieu, et auraient été pleinement qualifiés pour tous les privilèges de la filiation, néanmoins il n’était pas possible, en harmonie avec l’arrangement divin, qu’ils fussent considérés comme des fils. Car comme l’explique l’Apôtre, un “fils demeure éternellement”, et ce ne fut pas jusqu’à  ce que le sacrifice de Christ ait ouvert la voie pour la libération du péché et de la mort que quelqu’un ait pu être reçu à la filiation divine.

Ainsi notre position, même actuellement, comme fils de Dieu est à l’essai. Si nous demeurons dans l’amour de Dieu, nous resterons comme Ses fils et serons rendus parfaits au temps convenable. Mais si un homme retourne au péché volontaire et à son service, il perdra sa filiation. Son nom sera ôté du livre de Vie de l’Agneau. L’Avocat avec le Père cesseraient de le reconnaître. Il n’aurait pas de position avec le Fils, et un autre aurait le droit de prendre sa place comme membre du Corps de l’Oint.

Ainsi, l’Apôtre déclare, “Nous sommes maintenant en fants de Dieu [en embryon], et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté  [notre Rédempteur, notre Tête], nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est” (1 Jean 3 : 2). C’est-à-dire, notre filiation présente est à l’essai. La filiation réelle commencera après que nous aurons passé notre épreuve de probation. Tous ceux qui se prouveront acceptables par leur foi et leur loyauté seront rendus fils dans le sens le plus complet et par le glorieux changement de la résurrection. Ainsi, nous voyons que de même qu’aucun n’est pleinement reçu au plan N jusqu’à ce qu’il ait vécu la pleine durée de la consécration, ainsi aucun ne sera pleinement reçu à la filiation jusqu’à ce qu’il ait atteint le plan L.

LA “MEILLEURE RESURRECTION”

Bien que les Anciens Dignes, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, les Prophètes, etc. (Hébreux 11 : 38 – 40), ne pouvaient pas être appelés fils de Dieu, et n’étaient pas nommés ainsi, ce n’était pas parce qu’ils n’étaient pas dignes d’une telle position et d’un tel nom. L’Apôtre attire notre attention sur ceci, nous assurant qu’ils “plurent à Dieu”, et rien ne Lui plaît sauf la perfection du coeur. La seule chose qui empêchait leur acceptation

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comme fils était la nécessité que, tout d’abord, le sang de réconciliation soit présenté en leur faveur. Dans la “meilleure résurrection” qu’expérimenteront les Anciens Dignes, nous comprenons qu’ils reviendront comme des hommes parfaits. Ils seront parfaits comme l’était Adam avant son péché, et avec l’esprit [mind], le coeur et la volonté développés, exercés, testés, prouvés loyaux à Dieu. Dans cette condition parfaite, ils seront des exemples de ce que tout le genre humain peut atteindre par l’obéissance durant le Règne du Messie.

A partir du moment de leur résurrection, ces hommes parfaits auront le même droit de venir vers Dieu qu’avait Adam, et seront aussi pleinement qualifiés pour être appelés fils de Dieu que l’était Adam, sauf pour une chose. Et c’est que les Anciens Dignes, de même que le reste de l’humanité, seront dans les mains du grand Médiateur de la Nouvelle Alliance pendant les mille ans de Son Royaume messianique. Et, selon les Ecritures, ce n’est pas avant la fin de cette période qu’Il remettra  le Royaume au Père.

C’est pourquoi nous comprenons que les Anciens Dignes n’auront aucun rapport direct avec le Père en tant que fils, et aucune considération de Lui comme tels, jusqu’à la fin du Règne de Christ quand Il remettra toutes choses au Père, afin  qu’Il puisse être “tout en tous”, et afin que tous puissent Lui être directement assujettis. Cependant, pendant les mille ans, sous les arrangements médiatoriaux de Christ, les Anciens Dignes rendus parfaits, et tous les autres, en proportion de leur acquisition de la perfection, profiteront des privilèges et des bénédictions, parce qu’ils ne seront plus sous un règne de péché et de mort et de Satan, le “Prince de ce monde”, mais sous le Prince de Vie et Son règne de Justice [righteousness] vers la Vie.

JUSTIFICATION – Reçue en Vain .

Question (1913) – En considération de ceux qui furent justifiés mais qui ne vont pas vers la consécration, leur position sera-t-elle meilleure ou pire au Rétablissement ? Si ce sera pire, comment ?

Réponse. – Il n’y a aucun justifié qui ne continue pas vers la consécration. Il y a ceux qui franchissent des pas en regardant vers la justification ; c’est-à-dire ils viennent à une attitude justif iée, ils s’approchent de Dieu, mais ils n’atteignent pas la place où ils sont considérés comme ayant été pardonnés et réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils jusqu’à ce qu’ils viennent à la place où ils font le plein abandon. De même que, par exemple, l’appel entier de l’Age de l’Evangile est pour la Sacrificature Royale. Vous êtes tous appelés à une espérance de votre appel. Il n’y en a pas qui sont appelés à la justification, et ensuite d’autres appelés à la sanctification, mais la seule invitation qui est délivrée est celle-ci : Dieu a fait en sorte que la voie soit ouverte et quiconque le désire peut s’approcher de Dieu, puisque Jésus est mort et que des dispositions ont été prises pour la rédemption. Quiconque le désire peut s’approcher maintenant s’il a une oreille pour entendre et comprendre.

Considérez le Tabernacle comme étant l’illustration de Dieu sur cette question. Nous voyons que ceux qui s’approchaient du

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Tabernacle pouvaient être à une distance, et s’approchent de plus en plus près. Quand ils arrivent à la porte, l’entrée, là ils voient tout d’abord la porte elle-même, qui est une porte brodée, et qui donne symboliquement certaines leçons d’une manière figurée au sujet de la nécessité du pardon des péchés ; ils regardent derrière la porte et voient l’autel du sacrifice se tenant juste devant eux. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas faire de progrès supplémentaires à moins qu’ils ne croient au sacrifice de Christ représenté par cet autel et, s’ils ont assez de courage pour continuer à avancer, ils dépassent l’autel, étant plus près d’être justifiés – pas complètement justifiés, voyez-vous, mais plus près de l’être. C’est-à-dire ils s’approchent de plus en plus près de la condition justifiée. Ensuite, ils avancent un peu plus loin et ils voient la cuve remplie d’eau placée là pour le lavage des impuretés du désert – les souillures de la chair. Ils disent, j’aimerais être plus propre que je le suis, et cela signifie le rejet de certaines souillures de la chair ; cela signifie qu’ils luttent pour être de plus en plus en harmonie avec les lois de la justice divine et qu’ils en viennent à voir de plus en plus clairement. Ensuite, finalement, ils arrivent juste devant la porte du Tabernacle, et là, selon la figure, s’ils sont du Seigneur, ils sont liés – liés à la porte. En d’autres termes, le bouc était amené et lié à la porte du Tabernacle – non pas à la porte extérieure, la porte d’entrée, mais lié à la porte du Tabernacle proprement dite ; et cela signifie la présentation de notre corps en sacrifice vivant. Le bouc n’était pas mort, mais était un bouc vivant quand il fut lié là, et cela représente comment vous, comme l’un des boucs par nature, avez été liés, ou consacrés, ou attachés au Seigneur, et avez présenté votre corps en sacrifice vivant.

Maintenant, rien de plus ne pouvait être fait sauf ce que ferait le Souverain Sacrificateur. Le pas suivant était, pour le Souverain Sacrificateur, de venir et d’accepter ce bouc en sacrifice en le tuant, et cela signifiait que votre consécration au Seigneur était acceptée par Lui au moyen du Souverain Sacrificateur ; vous ne tuez pas directement votre propre bouc, mais vous vous livrez au Seigneur et vous vous présentez au Seigneur et, si c’est acceptable au Père, ce le sera complètement parce qu’Il accepte ce bouc comme étant une partie de Lui-même, et une partie de Son sacrifice. Ensuite, parce que c’est Son sacrifice justifié par le mérite de Sa réconciliation, il est par conséquent acceptable au Père. Tous Ses sacrifices sont acceptés,  et ainsi nous sommes acceptés dans le Bien-Aimé, et à partir du moment de l’acceptation de notre sacrifice nous sommes en Christ, des membres de ce Souverain Sacrificateur, non plus du bouc, mais maintenant comptés comme part du Souverain Sacrificateur qui officie dans tout le travail. Ainsi nous sommes des membres du Corps de Christ, et ce Christ, duquel vous êtes des membres, était typifié par ce Grand Souverain Sacrificateur, et l’huile d’onction vint sur la tête représentant le saint Esprit qui vint sur Jésus et coula manifestement par la suite jusqu’aux pans du manteau, couvrant ainsi, ou reconnaissant, ou engendrant de l’Esprit tous ceux qu’Il accepte comme membres de Son Corps. Ceci est donc la plénitude de notre justification.

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C’est un arrangement très heureux, quand nous y pensons, parce que si nous étions acceptés de Dieu au moment de notre première venue vers Lui, avant d’avoir réellement fait une consécration, et si alors Il nous imputait Son mérite, il n’y en aurait plus pour en disposer dans le futur, car quand le mérite de Christ est imputé une fois, il n’y en a plus à imputer. En d’autres termes, quand Christ mourut pour nos péchés, il y avait une part pour vous, une part pour moi, et une part pour chaque membre de la race. Quand vous obtiendrez votre part, cela ne vous sera jamais plus répété. Si vous faites un mauvais emploi de cette part après l’avoir reçue, c’est votre responsabilité, vous n’en obtiendrez pas une seconde part, Christ ne meurt plus, la mort n’aura plus de pouvoir sur Lui, et Il ne fait qu’une seule imputation de Son mérite en faveur de la famille humaine ; vous obtenez votre part, et chaque autre membre obtient sa part. La pensée est alors, voyez-vous, que si Dieu nous acceptait et nous justifiait et aussi nous donnait le mérite de Christ et que nous ne continuions pas pour faire notre sacrifice, alors nous perdrions tous les privilèges du futur. Il n’y aurait aucun espoir pour qu’une telle personne ait une vie future qu’elle pourrait obtenir sous le Royaume de Christ, parce qu’elle l’aurait eue maintenant. C’est pourquoi Dieu arrange la chose avec bonté afin que nous puissions nous approcher et que nous puissions parler de nous-mêmes comme étant dans une attitude justifiée, et de nos familles comme étant dans une attitude justifiée, dans le sens qu’elles s’approchent de Dieu et se sentent en sympathie avec Ses arrangements, et pensent de plus en plus là où elles feront le grand pas et rendront complète la grande transaction que Dieu a offerte ; c’est-à-dire présentez votre corps en sacrifice  vivant, saint, agréable. Si vous le présentez, et en temps, alors il est acceptable au Père, et le moment où il est acceptable est le moment de votre engendrement ; alors vous êtes une Nouvelle-Créature. Ainsi, il y a juste un instant entre les deux ; il doit y avoir le moment où vous serez justifiés selon la chair, et c’est juste au moment consécutif que vous êtes acceptés, parce que tout ce que Dieu attend pour accepter quiconque d’entre nous, c’est que nos péchés soient pardonnés et que Christ nous présente ; et Il fait cela au moment où vous êtes prêts. Aussi Il dit, si un homme veut être Mon disciple, Je suis prêt à être son Avocat. Si vous voulez être Mon disciple, prenez votre croix et suivez-Moi .

JUSTIFICATION – La Robe de Christ.

Question (1913) – Dans les Figures du Tabernacle, page 23, parag raphe 1 [Ou 22 § 4 – éd. 1987], il est dit : “ Nous voyons alors que la justification par la foi, notre première étape vers la sainteté, nous amène dans une condition de “paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ” (Rom. 5 : 1). Quand nos péchés sont pardonnés, ou reconnus couverts par la justice de Christ, nous sommes d’un degré plus près de Dieu, mais encore des humains dans le Parvis”. Que signifie ici le recouvrement de la Justice de Christ ? Est-ce une réception de la robe ?

Réponse. – Le mot justification signifie, “ rendre juste”. Cela ne signifie pas un changement de nature, mais signifie

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simplement rendre juste cette nature qui existait. Dans le cas de notre Seigneur, pleinement justifié dans l’épreuve ou test de Sa foi, c’est ce qui prouva qu’Il était juste et parfait ; mais dans notre cas, nous reconnaissons que nous sommes tous pécheurs, qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul ; par conséquent, quand nous nous approchons de Dieu, avant de pouvoir faire quelque sacrifice que ce soit, nous devons être justifiés, c’est-à-dire rendus justes ; nos péchés et nos imperfections doivent être, soit réellement, soit considérés comme mis au rancart, et être ainsi justifiés par la foi. Le monde obtiendra sa justification dans l’Age prochain, mais non par la foi, une justification réelle.

Leur justification sera graduelle, au fur et à mesure qu’ils obéissent aux lois du Royaume, ils deviendront plus complètement parfaits mentalement et physiquement jusqu’à la fin des mille ans, où ils auront atteint la perfection humaine ; ils seront justifiés, justes, parfaits. Ce ne sera pas la justification par la foi, mais par le processus des oeuvres que le Maître arrangera durant ce temps pour le monde. Mais l’Eglise est justifiée par la foi ; nous sommes considérés comme tels ; nous sommes comptés ainsi ; nous ne sommes pas rendus justes ou parfaits véritablement ; nous sommes simplement considérés comme parfaits, le Seigneur nous imputant Son mérite et comblant nos déficiences.

Cela nous constitue justes ou acceptables. Pour quel dessein ? Pour le dessein de cet Age de l’Evangile. Et quel est le dessein de cet Age de l’Evangile ? Nous permettre d’offrir un sacrifice saint et acceptable à Dieu ; c’est le seul but pour quelqu’un, s’il lui est permis de s’approcher de Dieu. Le temps où Dieu permettra au monde entier de s’approcher de Lui est ce temps durant le Royaume ; mais maintenant, Il a ouvert une nouvelle voie pour nous qui sommes désireux d’être sacrifiés de même que le Maître fut sacrifié pour nous qui sommes désireux de déposer nos vies, d’abandonner tous nos droits et intérêts humains. Il y a une nouvelle voie ouverte pour que nous puissions entrer, tout d’abord par la justification, et deuxièmement, par l’acceptation de cette personne ou de ce corps justifié. Dieu ne pouvait pas nous accepter en sacrifice à moins que nous ne soyons justifiés. Présentement, il n’est pas nécessaire que nous soyons justifiés pendant un an, dix ans, ou dix mois, mais la justification doit obligatoirement venir en premier lieu, car Dieu ne peut accepter un sacrifice imparfait. Nous devons être rendus justes par l’imputation de la justice de Christ ; et nous croyons que, juste après que Christ a imputé Son mérite, exactement à la minute suivante, le Père accepte notre sacrifice et nous accorde l’indication que nous sommes acceptés en nous donnant le saint Esprit. En prenant la figure du Tabernacle, nous voyons que nul n’a le droit d’entrer dans le Saint, sauf les sacrificateurs, et même s’il nous est permis d’y entrer, c’est parce que Dieu nous accepte comme sacrificateurs, et Il nous acceptera comme des sacrificateurs si nous suivons les termes et les exigences qu’Il a prévus. Nous nous efforçons de nous approcher de Dieu parce que nous savons qu’Il désire que nous nous approchions de Lui, comme il est écrit, “Approchez-vous de Dieu et il s’approchera  de vous”. Nous venons à la porte et regardons à l’in-

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térieur, nous voyons l’autel d’airain qui nous parle de justification à notre égard, parce que cet autel est toujours un symbole de sacrifice. Alors que nous nous tournons vers l’autel, cela signifie que nous croyons et acceptons le fait que Christ mourut pour nos péchés ; tous ceux qui ne croient pas à cela sont représentés comme étant dehors ; tous ceux qui passent à l’intérieur acceptent la mort de notre Seigneur pour le pardon de leurs péchés. Nous sommes en train de nous approcher de Dieu et nous avançons jusqu’à ce que nous approchions de la cuve, dans laquelle il y a de l’eau pour se laver, se purifier, se laver les mains et les pieds avant de pénétrer à l’intérieur. Ceci signifie que nous devons nous débarrasser des souillures de la chair si nous désirons être parmi les quelques sacrificateurs. Mais nous sommes toujours en train de nous approcher de Dieu et l’on dit que nous sommes dans une condition justifiée à partir du moment où nous entrons par la porte, que nous voyons l’autel et acceptons Son pardon et croyons dans le Seigneur Jésus-Christ ; à la cuve, on dit que nous sommes dans la condition justifiée ; nous allons dans la bonne direction, nous devenons plus réconciliés avec Dieu à chaque étape que nous franchissons jusqu’à ce que nous arrivions juste devant la porte du Tabernacle. Là, selon le type, le bouc était lié, représentant notre pleine consécration au Seigneur. Nous sommes maintenant acceptables au Père et ceci était représenté comme étant accompli quand le Souverain Sacrificateur sortait du Tabernacle, qu’il posait Ses mains sur le bouc et le tuait. Le fait qu’Il posait Ses mains sur le bouc signifie qu’Il l’a accepté en sacrifice, comme une partie de Son sacrifice. Cela signifie qu’Il nous a imputé Son mérite, car Il ne commencerait pas à offrir sauf en imputant le mérite. La pose de Ses mains représenterait l’imputation de Son mérite et l’égorgement, l’acceptation de notre consécration. Tout ceci se passe absolument avant de pénétrer à l’intérieur, et avant que nous recevions la nouvelle nature mais, au moment où Il fait cela, Il nous reçoit comme membres de Son corps afin que nous puissions en faire partie avec Lui, et passer avec Lui dans la première place, le Saint, et là, dit l’Apôtre, nous nous asseyons ensemble avec Christ dans l’abandon céleste. Nous sommes déjà entrés dans le Saint, et là, nous avons le privilège d’apprécier la lumière du chandelier d’or, les privilèges de la prière, comme étant représentés par l’autel d’or, et les mets spirituels, représentés par la table des pains de proposition. Après que nous ayons fait toute notre part en venant vers le Seigneur, en acceptant le sacrifice à l’autel et en venant à la cuve et en faisant ce que nous pouvions pour nous laver des souillures de la chair, et en nous purifiant, nous sommes ensuite arrivés ici jusqu’à la porte ; nous nous sommes liés nous-mêmes ici et avons fait une consécration, nous nous sommes présentés, comme dit l’Apôtre, “Présentez vos corps en sacrifice vivant”, mais nous ne faisons pas notre propre mise à mort ; nous ne faisons pas le sacrifice nous-mêmes ; Il fait tout le sacrifice. Ce n’est pas tout le monde qui offre des sacrifices et nous ne sommes pas des sacrificateurs ; nous étions simplement représentés par le bouc ; le bouc ne pouvait pas se sacrifier lui-même ; c’est le Souverain

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Sacrificateur qui sacrifiait le bouc, et ainsi nous sommes acceptés par le Père dans le Bien-aimé, car Il est l’agent exécutif du Père dans tous les rapports avec l’Eglise.

JUSTIFICATION – Par Qui ?

Question (1916) – Qui est Celui qui justifie – Jéhovah ou Jésus ?

Réponse. – Tous deux, Jéhovah et Jésus justifient.

L’Apôtre dit, “C’est Dieu qui justifie” (Romains 8 : 33). Nous sommes justifiés par la foi dans le sang de Jésus. La justification de Dieu est pourvue par le sang de Jésus. La justification de Dieu n’était pas pourvue pour quiconque si ce n’est que par le sang de Jésus. Il était tout d’abord nécessaire que Christ meure avant que quiconque puisse être justifié. De même que le dit l’Apôtre, “Par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour chacun” (Hébreux 2 : 9). Nul, précédant Christ, n’avait quoi que ce soit de plus qu’une justification à l’essai, peu importe qui il était. Cette justification réelle dépendait de ce que Jésus ferait sur la croix.

C’est Dieu qui justifie ; car ce fut Dieu qui condamna. Ce ne fut pas Jésus qui mit Adam à l’épreuve, Adam ne pécha pas contre Jésus ni contre une loi de Jésus, mais contre la Loi du Père, contre la Justice divine. Ce fut la Justice divine qui infligea la sentence contre Adam. C’est pourquoi il ne peut pas être justifié avant que, tout d’abord, la Justice divine soit satisfaite.

Avant que nous puissions être justifiés, nous devons venir nous-mêmes dans une certaine condition, et ensuite nous devons avoir un Avocat avec le Père, Jésus-Christ, le Juste. Cet Avocat est le grand Souverain Sacrificateur que Dieu a mis à part spécialement pour ce service ; Dieu nous accepte sur la base de l’oeuvre de réconciliation de ce Souverain Sacrificateur.

JUSTIFICATION – Base Légale de.

Question (1916) – Dans une récente expression de votre plume, il était déclaré qu’il ne pouvait pas y avoir de justification légale sans justification réelle ; mais que si elle était légale, elle était réelle. Comment ceci peut-il être vrai ? La justification présente de l’Eglise n’est-elle pas légale, et leur perfection considérée comme telle, n’est-elle pas réelle ?

Réponse. – La déclaration faite par écrit est correcte ; mais le questionneur n’a pas une vue convenable du sujet. L’ e rreur à la pensée du questionneur est celle-ci : Il pense à la Nouvelle-Créature comme étant justifiée. Mais la Nouvelle-Créature n’avait pas besoin de justification, et n’en a jamais eu besoin. La Nouvelle-Créature n’a rien fait de mal. C’était le vieil homme qui était le pécheur qui hérita des tendances pécheresses, et qui était sous la condamnation. C’était le vieil homme qui avait besoin d’être justifié avant qu’il puisse devenir une Nouvelle-Créature ; et cette justification doit être réelle – une justification de bonne foi. Nous sommes justifiés – non pas que nous espérons l’être ; mais, étant justifiés, nous avons été acceptés par le Père.

C’est une transaction réelle, et elle eut lieu, pour autant que nous sommes individuellement concernés, au moment où nous nous sommes remis entre les mains de notre Seigneur par

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une pleine consécration ; et à ce moment-là, Jésus nous accepta. Cela était réel – si réel qu’en conséquence Dieu nous compte comme morts, et ne nous reconnaîtra plus comme ayant un droit au Rétablissement ou à quoi que ce soit d’autre sur le plan humain. Comme le déclarent les Ecritures, “Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu”. On s’adresse ici à la Nouvelle-Créature, et la Nouvelle-Créature n’a pas besoin de justification. C’était la vieille créature qui fut justifiée ; et la preuve évidente que vous avez qu’elle fut justifiée est que vous avez reçu le saint Esprit, votre vieille vie est par conséquent morte, et votre nouvelle vie a commencé ; et cette nouvelle vie est en Christ, et c’est seulement avec cette nouvelle vie que Dieu traitera.

Dans les arrangements du Seigneur, Il ne justifie pas chacun individuellement comme si chacun devait attendre jusqu’à ce que le Seigneur en ait terminé avec d’autres choses. Cette question en entier fut l’objet de dispositions et d’attention préalables. Notre Rédempteur imputa le mérite pour nous une fois pour toutes au commencement. Nous sommes tous représentés dans ce seul acte. L’Eglise entière était comprise quand Il apparut pour nous en présence de Dieu (Hébreux 9 : 24).

L’imputation faite à cette époque était suffisante pour l’Eglise en entier et, par ce mérite, nous sommes justifiés. Nous obtenons notre part de cette imputation quand nous nous conformons aux conditions, aux termes. Le Souverain Sacrificateur traite avec nous selon des lignes automatiques. Jésus accepte tous ceux qui viendront vers Dieu selon Ses propres conditions. Il a pris des mesures pour les péchés de l’Eglise il y a plus de dix-huit cents ans ; et s’Il vous reçoit, Il vous reçoit au nom du Père. Nous obtenons notre part des provisions faites par le Souverain Sacrificateur, et nous nous conformons aux conditions d’une pleine consécration de nous-mêmes à Dieu. C’est la même que la bénédiction de la Pentecôte, laquelle fut donnée à l’Eglise une fois pour toutes au commencement, et chaque membre de l’Eglise obtient sa part quand il vient en Christ. Quand quelqu’un vient en rapport convenable avec la Tête il reçoit sa part de l’onction. Vous êtes un membre du Corps de Christ, et vous avez votre part des bénédictions de l’assemblée ointe. C’est ainsi que l’imputation, faite par le Souverain Sacrificateur pour l’Eglise en entier au commencement de l’Age de l’Evangile, opère automatiquement de manière à justifier chaque individu quand il présente son corps en sacrifice vivant.

JUSTIFICATION – Relation envers la Consécration .

Question (1916) – Est-il correct de dire qu’avant d’être consacrés, des croyants sont justifiés, ou s’approchent-ils simplement de la justification ?

Réponse. – Ils s’approchent de la justification. Ces degrés de justification à l’essai dans le Parvis conduisent simplement le croyant au point de vitaliser sa justification. Jésus justifie à la Porte du Tabernacle ; mais Il ne justifie pas une personne qui désire simplement se débarrasser des souillures de la chair. Ce n’est que quand quelqu’un vient à la Porte, qu’il se lie et fait une alliance avec Dieu, qu’il peut être pleinement justifié. Là,

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le Souverain Sacrificateur est prêt à imputer Sa justice et à l’accepter comme membre du Corps de Christ – pendant qu’il est à la porte.

Si le Seigneur justifiait quelqu’un au moment même où il passe la Po rte et entre dans le Parvis, allant vers l’autel d’airain, il doit naturellement y avoir un certain but à cette justification. Quel pourrait être le but ? Le but de la justification est de rendre quelqu’un disposé ou prêt pour la réception du saint Esprit. Si, par conséquent, il devait être justifié à l’autel d’airain et devait recevoir le saint Esprit, toutes ses chances ou privilèges terrestres seraient perdus. Il pourrait vouloir en sortir – comme beaucoup le font, mais ce serait trop tard si la justification positive avait eu lieu. Quiconque n’est pas venu au point de faire une alliance avec Dieu n’a pas abandonné ses droits au rétablissement. Jusqu’à sa consécration, il a toujours une occasion favorable pour ceux-ci dans le futur, dans l’Age millénaire. Mais quiconque fait cette consécration et est accepté par le Seigneur n’obtiendra jamais le rétablissement ou quoi que ce soit d’autre sur le plan humain dans l’Age futur. C’est pourquoi, par miséricorde, le Seigneur ne recevait pas quelqu’un jusqu’à ce qu’il ait franchi toutes ces étapes, justement dans une telle justification à l’essai, jusqu’à ce qu’il eut pleinement décidé qu’il veut être le disciple du Seigneur, et l’a vraiment dit après s’être assis et avoir compté le prix. Jusqu’à ce qu’il soit venu à ce point de décision, le Seigneur n’aura rien à faire avec lui. Mais s’il désire se lier à cette porte en faisant une alliance avec Dieu, alors le Seigneur Se chargera de lui et fera concourir toutes choses ensemble pour son bien – mais pas avant qu’il ait fait ce pas.

JUSTIFICATION – Le Parvis .

Question (1916) – En relation avec le Tabernacle dans le désert, la justification est-elle montrée dans le Parvis ? Si oui, comment ?

Réponse. – Dans le Parvis est montré ce que nous appelons une justification à l’essai.  Supposez maintenant que cette salle soit le Parvis ; que le Tabernacle soit là-bas à l’autre bout, l’ouverture en étant ces portes ; qu’à cette extrémité nous ayons la courtine blanche se dressant tout autour au lieu de ces murs ; et que juste devant, ici, nous ayons l’autel d’airain. Quiconque entrant dans la condition du Parvis laisserait par là supposer qu’il a un désir de s’approcher du Seigneur. Dieu est représenté par le Saint ou les Saints, plus loin là-bas ; et la condition générale du monde est représentée là plus loin. La personne qui cherche Dieu s’approche alors qu’elle franchit la porte et vient vers l’autel d’airain. Elle voit cet autel et ce qu’il signifie. Pour elle, cela signifie qu’elle sait qu’elle est pécheresse et n’a aucun moyen d’accès à Dieu, sauf par la voie du sacrifice pour le péché. Elle reconnaît que le sacrifice était nécessaire pour faire réconciliation pour le péché. Voyant cela, elle dit, “Je ne désire pas m’arrêter ici, mais continuer vers cette cuve de cuivre poli, dans laquelle il y a de l’eau dans le but de se débarrasser des impuretés du désert – tout spécialement les pieds et les mains. Ici, à la cuve, elle commence à se laver, et ainsi signifie qu’elle reconnaît la nécessité du lavage, même après qu’elle ait

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déposé le sacrifice sur l’autel. Elle dit, “Je vois la nécessité de me purifier du péché et des souillures qui vinrent sur moi en commun avec le monde de l’humanité en dehors du Parvis”. Ce lavage à la cuve signifie évidemment qu’elle effectue une certaine purification d’elle-même. C’est la bonne disposition ; et à moins qu’elle n’ait cette disposition, le sang sur l’autel d’airain ne lui serait pas profitable. En allant à la cuve, elle montre qu’elle désire être purifiée des souillures de la chair, être purifiée en parole, en pensée et en action de tout ce qui est impur et mauvais.

Après s’être débarrassée des impuretés de la chair à la cuve, elle peut vouloir s’approcher encore plus près de Dieu. Elle peut s’approcher jusqu’aux courtines, pas plus près ; car le Premier Voile représente la mort de la volonté. La mort de la volonté signifie que quelqu’un est désireux d’abandonner tout intérêt terrestre pour le Seigneur. A moins qu’elle ne fasse ceci, elle ne peut pas aller plus loin. Jusqu’à ce moment, elle peut avoir été fortement sous le contrôle de sa propre volonté. Mais quand elle avait le contrôle de sa vieille volonté, ce n’était pas satisfaisant ; et maintenant elle désire entrer en harmonie avec Dieu et faire Sa volonté .

Elle connaît assez la volonté de Dieu pour savoir qu’elle est meilleure que la sienne ; à présent, elle est sûre qu’elle désire faire la volonté de Dieu. A ce point, elle trouvera que ça lui coûtera quelque chose d’avoir la volonté de Dieu faite dans sa vie. La Parole de Dieu l’appelle par conséquent à s’asseoir et à compter le prix. Combien cela coûterait-il ? Probablement l’amitié du monde. Ses rapports d’amitié avec le monde seront rompus ; car les gens désireront un mode de vie plus facile que le sien. Ils diront qu’elle est trop bonne, qu’elle désire des choses trop bonnes et qu’elle n’est pas capable de suivre cette vie. Présentement, ils se séparent d’elle parce qu’elle est trop bonne pour eux. Sa compagnie ne sera plus agréable ; car ils marchent selon des lignes différentes. Il se peut qu’elle ait précédemment gardé la compagnie de certaines personnes qui utilisaient un langage immoral. Elle devra se libérer d’eux ; car elle désire être en communion avec le Seigneur. Naturellement, ceci ne signifie pas qu’elle n’entretiendra plus d’affaires avec eux ; mais cela signifie qu’elle ne voudra pas d’eux comme compagnons, et ils ne désireront plus non plus sa compagnie.

Le processus du lavage se poursuivra donc ; et au fur et à mesure qu’elle procède dans sa pensée et dans son coeur de même que dans sa conduite, elle en viendra au fil des jours à dire, “A quelque prix que ce soit, j’aimerais être au Seigneur. Je comprends qu’Il a des grandes faveurs et des privilèges de bénédiction pour ceux qui deviennent entièrement Siens. J’en connais assez pour savoir que j’aimerais être du côté du Seigneur, et tenir fermement aux choses qui sont merveilleuses, bonnes et vraies”.

La chose qu’elle doit faire alors sera de se lier elle-même au poteau de la porte d’entrée. Il lui est nécessaire de se restreindre, d’abandonner sa propre liberté. Il se peut qu’elle dise que ceci est une entreprise assez dure. Oui, mais il est

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nécessaire d’abandonner la liberté de sa volonté et de dire, “A partir de maintenant, je ne désire rien que la volonté du Seigneur pour moi. Dès lors, j’accepte que la volonté de Dieu passe avant tout pour moi”. Dites-vous, “J’ai décidé que je la ferai ?”. Alors liez-vous bien, faisant une alliance avec Dieu. Donnez-vous pleinement à Dieu, et comme le Seigneur, dites, “Dès maintenant, que ta volonté soit faite, et non pas la mienne”. Quand vous faites ceci, vous vous êtes liés à la port e du Tabernacle.

Alors le Souverain Sacrificateur sort et vous met à mort selon la chair. Dans le type, le souverain sacrificateur prend le bouc et lui tranche la gorge, et il est mort depuis ce moment.

Cet acte du grand Souverain Sacrificateur représente le fait que Dieu accepte votre consécration. A cette même minute, vous êtes engendré et vous devenez une Nouvelle-Créature en Christ. Vous êtes maintenant compté comme un membre du Corps du Sacrificateur. Comme Nouvelle-Créature, vous êtes devenu membre du Corps de Christ. Mais, selon la chair, vous êtes ce bouc mort. Dans le type, le souverain sacrificateur prenait la graisse du bouc et la mettait sur l’autel dans le Parvis pour la brûler. Le sang du bouc représentait la vie abandonnée, ce qui est précieux aux yeux de Dieu. Vous pouvez dire que vous n’aviez pas grand-chose à donner ; mais quand vous avez donné tout ce que vous aviez dans votre droit aux bénédictions du Rétablissement, vous avez donné tout ce que vous pouviez donner. Le sacrificateur prenait le sang du bouc dans le Très-Saint et l’aspergeait sur le propitiatoire, exactement comme il l’avait fait avec le sang du taureau. La graisse était placée sur l’autel dans le Pa rvis pour être brûlée ; et tout le reste était porté hors du Camp pour être consumé en brûlant hors du Camp.

Quelle odeur désagréable cela devait faire ! Cela montre comment notre vie semblera aux yeux du monde. Elle sera considérée comme les immondices et le rebut de la terre, comme il en fut de celle des Apôtres. Jésus sortit le premier hors du Camp. Il sanctifia la place où l’on brûlait. Les Apôtres aussi sortirent ; et durant l’Age de l’Evangile tous les saints du peuple de Dieu ont été “brûlés hors du camp”. C’est pour nous la meilleure chose. Les instructions du Souverain Sacrificateur sont que nous devrions aller avec Lui hors du Camp. Il se peut que certains des membres de votre famille vous fassent brûler ; car vous êtes là pour être brûlés selon la chair.

Mais, qu’advient-il de vous spirituellement comme Nouvelle-Créature ? Cette nouvelle vie ne doit pas être brûlée. C’est la chair du bouc qui devait sortir hors du Camp pour être brûlée. Vous êtes une Nouvelle-Créature, et un membre du Corps de Christ. Spirituellement, vous avez des privilèges et des bénédictions de toutes sortes – la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gouvernant dans votre coeur – tandis que votre chair continue à brûler en même temps. Pendant que l’Apôtre était en train de “brûler hors du camp” – dans la prison des Philippiens – intérieurement, par la foi en Jésus, il passait de bons moments ; tellement bons qu’il chantait des louanges à Dieu. Vous pouvez avoir des expériences très éprouvantes, et au même

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moment être capable de chanter des louanges à Dieu. (A condition que vous ne dérangiez pas vos voisins !). Les Ecritures nous assurent que si nous souffrons avec Christ, nous régnerons aussi avec Lui. Nous pouvons par conséquent nous réjouir dans nos souffrances – non pas dans des souffrances pour des choses insensées, mais dans les souffrances qui sont en témoignage de notre fidélité et de notre loyauté au Seigneur et à la Vérité.

Toutes les souffrances de ce genre nous donnent de la joie. Nous nous réjouissons de ce que nous sommes dans le Saint où nous pouvons avoir certaines des joies du Seigneur. Dans le Saint, nous avons le Pain de Sa Présence, et nous apprécions la lumière du Chandelier d’Or, de même que nous avons les expériences de l’Autel d’Or.

Alors, le Parvis représente toutes les expériences du croyant dans la justification, depuis le moment où il entre par la porte, pénètre dans le Parvis, passe devant l’Autel d’airain, jusqu’à ce qu’il vienne à la porte du Tabernacle. C’est la justification à l’essai, depuis le moment où l’individu commence à faire le premier pas. Il commence à s’approcher de Dieu juste au moment où il franchit la porte et se dirige vers l’Autel d’airain.

Il s’approche encore plus près tandis qu’il se lave à la cuve, et encore plus près quand il se lie lui-même à la Porte du Tabernacle. Quand il a fait ceci, il a fait tout ce qu’Il a pu faire .

La chose suivante doit être faite par le Seigneur, représenté par le souverain sacrificateur d’Israël. Le Souverain Sacrificateur-antitype vous accepte là comme un membre de Son Corps, vous présente acceptable au Père ; et le Père, en vous acceptant, vous donne le saint Esprit et vous devenez une Nouvelle-Créature.

Cette justification, cette sanctification, et cet engendrement de l’Esprit sont tous faits en même temps. Le processus de justification à l’essai peut, pour certains, être très lent. Ils progressent souvent très lentement à cause des doctrines de Babylone et des faux enseignements. Ils errent de-ci, de-là, jouent à cache-cache, ne réalisent pas ce que sont les étapes convenables à entre-prendre.

Quelle condition ! Nous y avons tous été nous-mêmes. Nous ne savions pas quoi faire ; nous ne pouvions pas non plus dire à quelqu’un d’autre quoi faire ; mais cela devient maintenant très clair. Toutes les différentes étapes en relation avec la justification à l’essai deviennent très claires ; car le temps où Dieu doit éclaircir des choses est venu. Nous sommes par conséquent en train de voir des choses. Nous pouvons maintenant courir vers la cuve, nous débarrasser des souillures de la chair, et nous lier à la porte dans un temps très court ; car nous savons comment faire. Combien est grande la bénédiction de vivre dans cette période !

JUSTIFICATION – Base de.

Question (1916-Z) – Est-ce le mérite ou la justice qui est imputé à celui qui est justifié par la foi ?

Réponse. – Nous aurions besoin ici de qualifier l’expression, “justifié par la foi”, parce que la Bible utilise ce terme  sous deux significations différentes. Nous lisons, par exemple, qu’Abraham était justifié par la foi, mais certainement pas dans le sens que l’Eglise est justifiée par la foi ! Abraham était jus-

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tifié à l’amitié avec Dieu pour recevoir la Promesse, pour connaître certaines choses que Dieu se propose dans le futur, et pour démontrer sa loyauté envers Dieu sous un étendard divin. Mais il n’était pas justifié pour la vie éternelle. Il n’était pas justifié dans le sens qu’il pouvait être invité à présenter son corps en sacrifice vivant, et devenir un rédempteur pour Adam, ou en aucun sens un sacrifice méritoire pour autrui. Personne ne pouvait  être ainsi justifié par la foi jusqu’après la mort de Jésus, jusqu’à Son imputation de Son mérite après qu’Il fût élevé au ciel et parut “pour nous dans la présence de Dieu” – l’Eglise.

JUSTIFICATION – Ordre concernant la consécration.

Question (1916-Z) – Qu’est-ce qui a lieu en premier, la Justification ou la Consécration, et pourquoi ?

Réponse. – Cela dépend de la signification qui est donnée au mot consécration. La Bible considère la consécration de deux points de vue différents : tout d’abord, la consécration de l’individu ; et, deuxièmement, l’action de rendre valide cette consécration par le Seigneur Jésus-Christ, et son acceptation par le Père. La consécration de l’individu pour faire la volonté du Seigneur, le plein abandon de sa propre volonté, tel que cela est typifié par le liement du bouc à la porte du Tabernacle, précède la justification. Mais le second pas est celui-ci : à savoir qu’il est nécessaire à notre Seigneur Jésus-Christ de devenir l’Avocat de ceux qui désirent devenir des membres de la Sacrificature Royale, avant qu’ils puissent être acceptables par le Père. C’est pourquoi leur justification par le Seigneur Jésus-Christ, qui leur impute de Son mérite, suit leur propre consécration et est immédiatement suivie par l’acte du Père céleste de les consacrer, dans le sens de les accepter comme des personnes consacrées et de leur donner tous les droits et privilèges compris dans cet arrangement d’alliance.

JUSTIFICATION – Légale et Réelle.

Question (1916) – Dans un article sur la justification dans la Tower (Tour) du 15 septembre page 281, discutant de la justification “ légale et réelle” il y a cette déclaration ; “elle est légale et elle est réelle au même instant”. La pensée émise ici doit-elle être que notre justification est réelle et non pas considérée comme telle ?

Réponse. – C’est ce que nous essayons de dire et apparemment nous n’avons pas réussi à le faire présentement. Nous ne pouvons pas le dire de telle sorte que tout le peuple de Dieu le comprenne.

JUSTIFICATION – Les Vues du Pasteur Russell non changées .

Question (1916) – En comparant des articles sur la justification dans le Volume 6, les Figures du Tabernacle et la Tower ( Tour) du 15 sept. 1916, celles-ci s’harmonisent-elles ? Frère Russell a-t-il changé ses vues sur la justification ?

Réponse. – Frère Russell n’a pas changé ses vues sur la justification. La justification est la justification, a toujours été la justification et sera toujours la justification, et frère Russell ne pourrait pas changer la justification pour lui-même ou pour qui que ce soit d’autre. La justification signifie rendre droit,

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rendre juste. Comme par exemple, si nous avions une balance à plateaux dans nos mains, et placions quelque chose d’un côté, alors en plaçant quelque chose de poids égal de l’autre côté, nous équilibrerions les plateaux. Quelle est la base de la pensée de la justification – l’équilibre. Appliquez cette pensée au monde de l’humanité. Vous et moi et la race humaine tout entière devenons déséquilibrés. Le vrai équilibre d’Adam était une pensée parfaite, et Dieu n’exigeait rien de plus que ce qu’il pouvait faire. Il était par conséquent un homme équilibré et, étant séparé des pécheurs, il n’avait pas besoin de justification pour être rendu juste. Jésus était pareil. Il était “saint, sans souillure et séparé des pécheurs”, Il n’était mauvais en aucun sens et, par conséquent, n’avait besoin d’aucun équilibrage, ne demandait aucune justif ication, ou d’être rendu juste. Il ETAIT juste. Seul ce qui est mauvais ou déséquilibré a besoin d’être justifié. Le monde entier a été éprouvé en Adam, placé dans les plateaux, et trouvé dans le besoin et par conséquent condamné à mort par le Juste Juge. Il a déclaré que tous en Adam sont indignes de la vie, et Il ne modifiera ou ne changera jamais Sa pensée. Comment alors, demandez-vous, bénira-t-Il le monde ? Dieu nous dit que toute cette condamnation vint par la désobéissance d’un homme et, ensuite, passa à tous les enfants d’Adam, de telle sorte que tous sont sujets à ce déséquilibre, cette condition inachevée commencée en Adam. Nous étions nés avec une pensée et un corps déséquilibrés. Nous ne devons pas être tenus pour responsables de cela dans le sens que nous avons provoqué le mal, mais cependant, nous sommes mauvais bien que non responsables du mal. Adam est celui qui est responsable  de cela. Comme par un HOMME vint le péché, par l’homme vint la mort. Nous n’avons pas apporté cette condition de mort ; nous étions nés dedans. Nous étions nés dans cet état insatisfaisant qui est indigne de vie. Dieu a pourvu à ce que nous serons justifiés, ou rendus justes. Dans le cas d’Adam, cela doit signifier  qu’il doit être rendu juste envers Dieu, ou autrement il ne pourra jamais avoir la vie éternelle, et Christ fera quelque chose pour lui par le moyen de la justification qui le rendra acceptable à Dieu. Que va faire Christ pour Adam et toute la race humaine? Ce qu’Il fera pour Adam et la race sera différent de ce qu’Il fera pour l’Eglise. Dans le Millénium, Il rendra parfaits Adam et la race. Tous les obéissants deviendront parfaitement équilibrés, bien pondérés, en pleine harmonie avec Dieu dans tous leurs talents et pouvoirs au moment où Jésus en aura ter-miné avec eux, à la fin de l’Age millénaire. Ils doivent cependant être volontaires et coopérer avec Lui. Dieu n’a pas l’intention de forcer l’esprit [mind] d’un homme contrairement à sa tendance naturelle, mais s’il le désire, Il l’aidera jusqu’à la perfection qui fut perdue en Eden, et lui donnera le privilège d’une guérison complète. C’est de cette manière que le monde sera justifié, ou rendu juste. Ceci a été exprimé dans le sixième volume ; la même justification a été enseignée dans les Figures du Tabernacle, et vingt fois dans la Watch Tower (Tour de Garde). C’est la même dans chacune d’elles. Aucun nouveau sens n’a été donné. Cependant, cette justification s’applique de

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manière différente à l’Eglise parce que l’Eglise est séparée du monde dans le grand Plan de Dieu ; en conséquence, la justification vient à eux d’une manière différente. Pourquoi ? Si le Seigneur devait nous justifier vous et moi de la même manière qu’Il va justifier le monde, Il ferait de nous des êtres humains parfaits. Cependant, Il ne nous a pas rendu parfaits, car notre chair est la même que lorsque nous avons donné notre coeur au Seigneur. Le fait d’être imparfaits dans la chair prouve que nous ne sommes pas justifiés dans la chair. Comment alors nous justifie-t-Il ? D’après le type nous voyons que le mérite de Jésus est imputé, ou reconnu, ou compté à l’Eglise dans le but de couvrir leurs imperfections, comme si Dieu cachait ces imperfections de Sa vue, afin que, avec cette couverture ou cette imputation pour nous du mérite de Christ, Dieu puisse nous accepter comme des sacrifices. Il ne pouvait pas nous accepter comme des sacrifices aussi longtemps que nous étions pécheurs. Le droit de vie doit nous être accordé avant que nous ne puissions présenter nos corps en sacrifices vivants. Nous ne pouvons rien donner avant de l’avoir. Nous devons par conséquent être justifiés par la FOI. Remarquez la différence entre le fait de rendre quelqu’un réellement parfait durant l’Age millénaire, et la justification par la foi durant cet Age. Nous avons cette justification par la foi. Elle commence avec nous. “Trop tard ! Trop tard !” sera le cri quand nous aurons été glorifiés. Quand avons-nous commencé ? Quand nous avons tourné le dos au péché et avons commencé à chercher Dieu. Convertir, c’est faire demi-tour. Si j’allais dans une direction, la voie naturelle du péché et du monde, et que j’entende quelque chose sur Dieu et la Vérité, et que j’en vienne à avoir quelque connaissance sur ces sujets et que Dieu est désireux de recevoir des pécheurs qui se tournent vers Lui, que ferais-je ? Je ferai demi-tour et irai du côté de la justice. Je suis alors converti, ou j’ai fait demi-tour. Cette volte-face ne signifie pas que vous deveniez un saint. Oh non ! Vous n’avez pas été un saint parce que vous avez fait demi-tour. Vous avez fait demi-tour parce que vous vouliez trouver Dieu ; “si peut-être vous pouviez Le trouver”. Nous L’ avons trouvé quand nous nous sommes détournés du mauvais chemin et que nous voulions aller dans la bonne voie. Nous L’ avons trouvé quand nous avons commencé à marcher dans la bonne voie. Nous avons alors franchi des étapes vers le dépouillement du péché, le dépouillement des habitudes souillées, car nous devons nous dépouiller de celles-ci. Ainsi nous avons commencé à nous débarrasser des souillures de la chair. Nous avons continué à essayer, et nous avons dit que nous voulions nous approcher plus près de Dieu. Finalement, nous avons dit que nous voulions nous donner totalement à Dieu, et nous entendons que nous devons entrer en contact avec Jésus qu’Il nous justifiera et nous rendra acceptables au Père. Comment ferais-je la connaissancede Jésus ? Vous commencez à avoir de la révérence. Vous apprenez de la Bible, des Etudes dans les Ecritures, des tracts, des amis, etc., et commencez à comprendre que vous devez faire un plein abandon de vous-même à Jésus afin d’être Son disciple, et vous apprenez que si vous venez ainsi au Seigneur et qu’Il vous

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accepte, alors Il vous justifiera et vous présentera immédiatement au Père qui vous indiquera Son acceptation en vous donnant le saint Esprit, vous engendrant ainsi à la vie éternelle.

Juste après que le grand Avocat avec le Père vous a accepté au nom du Père, votre engendrement de l’Esprit vient immédiatement après. Instantanément, avec votre pleine consécration et acceptation vint l’engendrement de l’Esprit. Jusqu’à ce moment vous étiez dans le processus d’être justifié. Vous vous étiez tourné dans la bonne direction pour devenir justifié, et vous arriviez un peu plus près de la condition justifiée où Dieu serait satisfait de vous, mais Il ne vous prêterait pas l’oreille jusqu’à ce que vous ayez premièrement fait demi-tour. Au fur et à mesure que vous continuiez dans cette voie, vous progressiez toujours vers la justification ; chaque pas vous conduisait vers le point de la Justif ication. Ceci était-il montré dans le Tabernacle, et si oui, comment ? Un Israélite du dehors qui souhaitait s’approcher de Dieu voyait tout d’abord les courtines blanches qui entouraient le Parvis représentant notre position devant Dieu, et apprenait qu’il devait aller à la Porte et, par invitation, entrer vers l’Autel d’airain et le sacrifice qui était fait dessus. Ceci devait dire qu’il se détournait du péché et désirait s’approcher de Dieu. Cet Autel et ce sacrifice représentaient les dispositions prises par Dieu pour le pécheur. Il fit un sacrifice en faveur des pécheurs afin qu’Il puisse être capable de vous recevoir justement et de traiter avec vous. Nous sommes allés vers Dieu selon cette voie. Ensuite, il allait vers la cuve de cuivre. Elle contenait de l’eau, et l’eau représente la Vérité, ainsi que la purification, et ainsi, comme le montre la figure, tous ceux qui vont vers la cuve se dépouillent de certaines des souillures de la chair, et en conséquence deviennent dans une condition plus pure et meilleure. Ne devrions-nous pas aller à Dieu en premier lieu et ensuite nous débarrasser des souillures de la chair ? Jamais ! Vous allez maintenant vers Dieu et il est très raisonnable de montrer votre désir de faire tout ce que vous pouvez pour vous débarrasser de vos souillures ; ceci est représenté par la cuve, et ensuite, vous avancez encore un peu plus loin et vous approchez du premier voile, et demandez, que dois-je faire maintenant ? A présent, j’aimerais continuer et devenir un sacrificateur. Je sais que Dieu appelle en ce moment des sacrificateurs. Mais vous ne pouvez pas être un sacrificateur à moins que vous ne soyez un sacrifié. Vous devrez vous sacrifier si vous avez quelqu’espoir d’être un sacrificateur. Vous devez avoir le Sacrificateur pour faire le sacrifice. Jésus est ce Sacrificateur. Avant d’être sacrifié, vous devez tout d’abord être lié à la porte du Tabernacle exactement de même que le bouc était lié. Vous vous liez en abandonnant votre volonté au Seigneur – tout ce que vous avez et tout ce que vous êtes. Le liement  du bouc à la porte du Tabernacle représente votre consécration et ma consécration. Le bouc consacré est égorgé par le souverain sacrificateur. C’est le Souverain Sacrificateur qui nous met à mort. Il fait ceci. Au moment même où Il vous accepte et où la mise à mort ou le sacrifice prend place, c’est à ce même moment qu’Il vous justifie. Dieu ne vous acceptera pas

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avant que Son mérite vous soit imputé. Alors vous êtes engendrés  du saint Esprit et vous devenez une Nouvelle-Créature, et c’est cette Nouvelle-Créature engendrée du saint Esprit qui est membre de Christ, et qui franchit le Second Voile. Le bouc ne franchit jamais le Second Voile. Aucun bouc n’entra ; le taureau non plus. Le taureau et le bouc représentent la chair, et la chair n’entre jamais. C’est la Nouvelle-Créature qui entre. Au moment même où le Seigneur vous accepte, vous êtes justifiés et, à ce moment, vous recevez le saint Esprit et vous êtes reçus dans le Corps du Souverain Sacrificateur, et parce que vous êtes dans ce Corps, vous êtes dans le Saint. La chose suivante sera la fidélité jusqu’à la mort quand vous passerez sous le Second Voile.

Maintenant vous voyez où se passe la justification. Celle-ci peut être commencée de différentes manières, mais il y a le seul commencement, le seul sacrifice nécessaire, la seule consécration nécessaire, et la seule justification par le sang précieux.

LANGAGE — Qu’est-ce que la Langue Pure ?

Question (1909) — Que veut dire le passage des Ecritures qui déclarent : “ Je changerai la langue [lèvre — D. ] des peuples en une langue [lèvre — D.] purifiée” (Soph. 3 : 8, 9) ?

Réponse. — Nous comprenons que cette “langue purifiée” signifie une méthode pure — la pure méthode du Plan de Dieu. Le monde ne connaît pas maintenant cette méthode. Seulement, nous savons ce qu’est la pure méthode. Elle nous a apporté la vie, la joie, la bénédiction ; la promesse est qu’au temps convenable Il révélera à tous une méthode nouvelle — ils n’entendront plus le verbiage qui n’en finit plus maintenant. L’un dit : Je crois que tu dois entrer dans l’eau — un autre dit : la grâce est libre, etc., etc. Le peuple n’a pas de méthode pure. Chacun a une méthode différente. Après ce grand Temps de Détresse, quand le monde entier sera humilié, alors Dieu donnera au peuple la méthode, la langue purifiée. Ils ne serviront plus le méthodisme ou quelque autre isme, mais ils serviront le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

LAZARE — La Parabole , Sa Base.

Question (1909) — On accepte généralement que toutes les paraboles de notre Seigneur étaient suggérées par certains faits. Qu’en est-il concernant celle de “l’homme riche et Lazare ” ? Est-elle la seule basée sur l’imagination ?

Réponse. — Je n’ai jamais pensé ainsi de cette affaire auparavant, et je ne sais pas. Mais qu’allez-vous faire ? Elle est là. Si quelqu’un la prend comme un fait, il a un cerveau dur. Ensuite, le fr. Russell s’est mis à démontrer comment toute cette parabole serait ridicule si chacun de ses détails était un fait ; comment l’homme riche serait envoyé au tourment seulement parce qu’il avait assez à manger, et qu’il portait des vêtements de lin et de pourpre ; ainsi le fr. Russell a dit, selon ce qui précède, que beaucoup d’entre nous ici devraient aller aux tourments simplement parce que nous avions assez à manger, que nous avions une chemise propre et que nous portions quelque chose de pourpre. De même dans le cas de Lazare, il alla au ciel

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simplement parce qu’il était plein d’ulcères, couché à la porte du roi, et que les chiens venaient lécher ses ulcères. Il montra ensuite que si elle est prise comme faits littéraux, alors les bras d’Abraham seraient bientôt remplis de gens couverts d’ulcères, car il ne pourrait pas en tenir beaucoup.

LEVITES — Représentés dans la Grande Foule.

Question (1910) — De quelle façon les Lévites représentent-ils la Grande Foule ?

Réponse. — Eh bien, je pensais avoir répondu à cela hier. Je vais répéter. Ceux qui étaient séparés la nuit de la Pâque, quand l’ange exterminateur détruisit tout le peuple, à l’exception des premiers-nés qui étaient sous le sang, étaient tous des premiers-nés qui étaient séparés et représentaient l’Eglise des Premiers-Nés dont les noms sont écrits dans les cieux ; ces premiers-nés d’Israël, selon la direction de Dieu, furent plus tard échangés pour la tribu entière de Lévi, de sorte que la tribu entière de Lévi représente ceux de la maison de la foi, ou l’Eglise des Premiers-Nés. Dans cette tribu de Lévi, il y avait une certaine famille spéciale ou classe choisie, qui était la famille sacerdotale, et elle représentait cette partie de la maison de la foi, l’Eglise des Premiers-Nés, qui doivent être l’Epouse, la femme de l’Agneau ; il reste les autres de l’Eglise des Premiers-Nés qui correspondent aux Lévites ; les Lévites-anti-types sont la Grande Foule qui suit le Petit Troupeau des sacrificateurs et elle constitue les serviteurs sur le plan spirituel.

LEVITES — A Eux appartient L’ Héritage Céleste.

Question (1912) — Si les Lévites-antitypes n’ont pas d’héritage sur la terre, comme cela est montré dans le type, quelle sera leur récompense ?

Réponse. — Les Lévites-types c’était la tribu entière de Lévi, dont une partie fut choisie pour constituer une petite compagnie de sacrificateurs. Dans le désert de Sinaï, le Seigneur mit les Lévites à part pour Son service (Nomb. 3 : 11-16). Depuis ce temps-là, cette tribu seulement représentait les premiers-nés d’Israël qui, selon l’Apôtre, étaient les types de l’Eglise des Premiers-Nés (Héb. 12 : 23) — le type de la classe spirituelle. Dans le type, la tribu entière de Lévi était évincée d’une quelconque possession dans le pays. Aucun titre à la terre ne leur fut donné ; aucun champ ne leur fut attribué. La terre fut distribuée entre les autres tribus, mais pas aux Lévites. Dieu typifiait ainsi le fait que les Lévites-antitypes n’auraient aucun héritage terrestre. L’Eglise entière de l’Evangile est appelée aux conditions célestes ; par conséquent, ses membres sont évincés de leurs droits terrestres comme hommes, afin qu’ils puissent avoir des droits célestes comme Nouvelles-Créatures. L’ Apôtre dit que Dieu “nous a appelés d’un saint appel”, “à l’appel céleste” au “Haut-Appel” — 2 Tim. 1 : 9 ; Héb. 3 : 1 ; Phil. 3 : 1 4 .

La tribu de Lévi a été divisée en deux classes, en classe des sacrificateurs, et en classe des Lévites ou serviteurs. Dans l’antitype, deux classes sont sur le plan spirituel — la Sacrificature Royale composée de Christ et de l’Eglise, Son Epouse ; et aussi la classe des serviteurs, “les vierges qui la sui-

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vent”, et qui doivent entrer dans le Palais du Roi avec joie. Puisqu’ils n’arrivent pas au niveau élevé exigé pour être admis dans la classe de l’Epouse, ils ne sont pas comptés dignes d’être dans cette classe qui est présentée au Roi “en vêtements de brocart”. Néanmoins, ils doivent tous être de caractère fort, dignes de recevoir les palmes, montrant leur victoire sur le péché et sur tout le mal — Ps. 45 : 13-15 ; Apoc. 7 : 9-17.

LEVITES — Dans le Parvis le Jour de Réconciliation.

Question (1913) — Est-ce que les Lévites avaient accès au parvis le Jour de Réconciliation ? Sont-ils représentés dans le camp ou dans le parvis ?

Réponse. — Je ne me souviens pas que quelque chose de particulier ait été énoncé concernant la présence des Lévites dans le parvis le Jour de Réconciliation. Je penserais qu’il est tout à fait probable qu’ils y étaient. Je ne me souviens d’aucune interdiction à ce qu’ils y soient. Nous voyons que les Lévites représentent deux images. Nous maintenons une attitude lévitique envers Dieu quand nous nous approchons de Lui et voulons faire un service quelconque, et nous disons oui, si vous avez quelque chose à faire j’aimerais y participer. Etes-vous consacré, frère ? Non, je ne suis pas consacré, pourrait dire ce frère, mais je suis en sympathie avec ce que vous faites. Donc, dans un sens figuré, il est apparenté à ceux qui sont consacrés et qui font des sacrifices. Il n’est pas nécessairement un de ceux qui seront finalement de la classe des Lévites. Ceux qui seront finalement de la classe des lévites ont un avantage futur aussi, comme celui d’avoir fait une alliance avec le Seigneur et d’avoir échoué à la garder complètement, mais à présent tous ceux qui feront l’alliance en général sont appelés sacrificateurs. A présent il n’y a pas de classe de Lévites reconnue dans cette distinction, et quiconque est en sympathie avec le travail du Seigneur, qui y entre et accomplit un genre de travail bienveillant, à l’essai ou provisoirement, occupe une place de Lévite. Ainsi, dans ce sens du terme, nous pouvons dire que nous sommes dans la position de Lévites jusqu’au moment où nous acceptons l’arrangement du Seigneur et que nous faisons notre consécration entière.

LEVITES — Lévites-Antitypes et Leur Travail .

Question (1915) — Quel est l’antitype des Lévites ?

Réponse. — En premier lieu, nous comprenons que l’an-titype des sacrif icateurs juifs est Jésus, le Souverain Sacrificateur, et l’Eglise, le “Petit Troupeau”, les sacrificateurs.

La classe de la Grande Foule, telle qu’elle sera finalement, est l’antitype des Lévites. Leur lien avec la classe de l’Epouse est celui “des vierges qui la suivent” (Ps. 45 : 14). L’oeuvre du grand Souverain Sacrificateur sera celui d’enseigner et de guérir. Le travail du Souverain Sacrificateur dans les temps anciens, après l’oeuvre de la réconciliation, était de guérir les maladies et de donner des instructions au peuple ; et les sacrificateurs étaient associés avec le Souverain Sacrificateur et sous sa direction.

Ensuite, venaient les Lévites pour accomplir une part moins importante de ce grand travail. Ainsi, nous comprenons que, durant l’Age millénaire, la classe de la Grande Foule aura un

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grand travail aussi important que celui de l’Eglise, mais un travail secondaire, un travail plutôt d’un serviteur, bien que honorable . Notre idée de leur travail est celle-ci : Le souverain sacrificateur, comme vous le savez, sera en petit nombre en comparaison — seulement 144 000. Quand nous comparons ce nombre avec la population du monde depuis Adam — vingt milliards — il serait un bon nombre pour chaque membre de la classe de l’Epouse pour prendre soin d’eux. Apparemment beaucoup plus que ce nombre sera nécessaire. Chaque membre de la Sacrificature Royale doit avoir l’honneur de diriger et d’instruire, et nous comprenons que les membres de la Grande Foule seront leurs instruments et assistants en rapport avec tout ce travail.

Illustrons cela : Il y a de nombreuses personnes dans une grande ville à gouverner. Un maire se trouve à la tête de la ville. Ensuite viennent des juges de la police. Dans la ville de New York il y a beaucoup de juges de la police. Puis il y a plusieurs milliers d’agents de police. Les juges de la police ne sortent pas et n’essayent pas de s’occuper de tout dans la ville ; mais les agents de police sont aux coins des rues et dans leurs rondes. Ils sont aussi aux croisements veillant sur la circulation dans les rues encombrées en gardant les piétons pour qu’ils ne soient pas écrasés, veillant à ce que la loi ne soit pas violée et en faisant des arrestations nécessaires, etc. Ces agents de police font des rapports aux juges de la police. De cette façon le gouvernement de la ville continue son travail. Certaines affaires importantes pourraient venir directement au maire et elles ne seraient pas traitées par les autres.

Tout ceci, selon notre avis, fournit une sorte d’illustration de la manière selon laquelle Christ sera le grand Souverain, ou Roi, ce qui correspond au maire dans notre illustration. Tous les saints, la classe de l’Epouse, seront des vice-rois, correspondant aux juges de la police. Ils seront des souverains et sacrificateurs, ayant l’autorité — régnant sur deux villes, ou cinq villes, ou dix villes, comme Jésus représente cette affaire dans la parabole (Luc 19 : 17). Mais régner sur eux signifierait qu’ils auraient une inspection individuelle de chaque cas. Supposons que quelqu’un était sur le point de tirer sur un autre. Les juges en charge  ne prendraient pas personnellement la connaissance de chaque malfaiteur car, au même moment, il pourrait y en avoir beaucoup d’autres qui essaieraient de faire mal. C’est pourquoi il serait nécessaire d’avoir quelqu’un d’autre pour surveiller chacun de ces malfaiteurs .

Il en est ainsi avec les saints. Vous savez que chaque membre de l’Eglise est gardé par des saints anges. “Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut ?” (Héb. 1 : 14). Ils prennent garde à nos intérêts et nous signalent si nous ne sommes pas sur le droit chemin. Ils nous donnent des bénédictions et des assistances selon notre besoin, nous protégeant du mal ; ou si le rapport est pour de mauvaises actions, nous recevons certains coups de verge et des châtiments. Ainsi “l’ange de

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l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et les délivre ” (Ps. 34 : 7).

Pour le monde, dans l’Age futur, la puissance du Seigneur sera représentée par la classe de la Grande Foule sous l’autorité de l’Epouse. Ils seront une grande force de police, surveillant toute la population. Ils auront un grand travail ; car Dieu a garanti que “On ne fera pas de tort, et on ne détruira pas, dans toute ma sainte montagne” — Royaume (Es. 11 : 9). Cela signifie qu’il y aura une surveillance attentive. Oui, vraiment ! Comment vont-ils empêcher les méfaits ? Si une personne était sur le point de dire un blasphème ou une médisance, sa langue pourrait être immédiatement paralysée. C’est très facile ! Un agent de police étant sur le lieu ! — n’attendant pas jusqu’à ce que le malfaiteur commette le mal pour le punir ensuite, mais le surveillant de telle façon qu’il n’ait pas la chance de le faire, et en le punissant pour avoir essayé de le faire.

Vous pouvez demander, “frère Russell, qu’en est-il de ceux qui essayent de faire le bien ? ”. Il y aura une grande bénédiction pour ceux qui feront le bien, une action bonne. Ils recevront immédiatement une bénédiction. Tous ceux qui viennent en harmonie avec les lois du Royaume seront élevés de plus en plus durant l’Age millénaire jusqu’à ce que tous les biens disposés et obéissants soient restaurés. Cela arrivera grâce à tous les intermédiaires que Dieu prépare maintenant — Christ le Souverain Sacrificateur et l’Eglise, les vice-sacrificateurs, les vice-rois et les vice-juges du monde. Les membres de la Grande Foule seront les instructeurs du monde sous l’autorité de la classe de l’Epouse. Ensuite, sur le plan terrestre, il y aura des Anciens Dignes pour faire un certain travail de jugement et de direction en expliquant à l’humanité les conditions du Royaume.

Ils seront humains, visibles aux hommes et servant sous la direction de guides invisibles et spirituels. Toute cette grande disposition pour gouverner vingt milliards d’hommes ! Cela ne sera-t-il pas magnifique ! Il y aura une multitude de gens quand tous seront réveillés de la tombe !

Quelqu’un demandera, “Mais comment le savez-vous ? Y a-t-il quelque chose dans les Ecritures à ce sujet ?” Oui, tout à fait.

On le lit comme ceci : “Lorsque tes jugements sont sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice” (Es. 26 : 9). Les jugements du Seigneur seront alors partout. Dès que quelque chose de mal sera projeté — non accompli, mais seulement projeté — la punition suivra promptement et sûrement. Il pourrait y avoir une tentation à faire le mal, mais si on lui résiste il n’y aura pas de péché. Cependant, un mal projeté et prémédité aura un prompt châtiment. Nous comprenons que ce sera la règle qui sera sur toute la terre, apportant des bénédictions à chaque personne faisant le bien et le châtiment à chaque méchant intentionnel .

Comme le nombre de l’Epouse de Christ doit être de 144 000, il serait raisonnable de penser que chaque membre de cette classe puisse avoir 144 000 personnes à surveiller, puisque 144 000 x 144 000 correspondent à 20 736 000 000 (vingt milliards sept cent trente six millions). Evidemment juste le nombre

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exact dont il faudrait s’occuper — je ne pourrais pas mieux le fixer moi-même. Or, 144 000 serait plutôt un grand nombre à surveiller pour chaque membre de la classe de l’Epouse. Ainsi voyons-nous la nécessité du travail pour la Grande Foule et les Anciens Dignes.

LIRE — Des Rapports de Convention, des Sujets d’Anciens, etc .

Question (1909) — J’ai beaucoup apprécié à cette Convention les sujets dans lesquels les orateurs ont montré qu’il n’était pas bon de rechercher de la nourriture spirituelle d’une source autre que celle dont se sert le Seigneur pendant cette période de la Moisson, pour nous donner la nourriture du temps convenable, mais je ne vois pas bien où se trouve la limite.

Serait-il mauvais de lire des Rapports de Convention, des rapports de sujets de Pèlerins et d’Anciens ? Quel comportement devrions-nous avoir envers ceux qui nous tendent des tracts qui représentent mal la Vérité ? Devrions-nous déchirer les tracts devant eux, ou devrions-nous les accepter en les remerciant pour ensuite les détruire en privé ?

Réponse. — J’ai peur que cette question ne soit trop difficile. Je ne pense pas pouvoir y répondre.

LOGOS — Nature du Logos.

Question (1906) — Quel passage des Ecritures avons-nous pour prouver que Jésus n’avait pas de nature divine avant qu’Il vienne en chair ?

Réponse. — Je réponds que la preuve serait de l’autre côté. Quel passage des Ecritures avons-nous pour prouver que Jésus avait la nature divine avant qu’Il devînt chair ? Nous répondons qu’il n’y a pas de passage des Ecritures pour prouver qu’Il avait la nature divine avant qu’Il devînt chair, mais nous avons la logique pour prouver qu’Il n’avait pas la nature divine.

La logique de ce cas est celle-ci : Que la nature divine est la plus élevée de toutes les natures, elle est immortelle, ne peut pas souffrir et ne peut pas mourir ; qu’elle n’a besoin d’aucun soutien, d’aucune nourriture de quelque sorte que ce soit. Alors, si notre Seigneur Jésus avait eu ce que nous comprenons être la nature divine, l’immortalité, il s’ensuit qu’Il n’aurait pu mourir, et quelle aurait été l’utilité de venir dans le monde pour mourir s’Il ne pouvait pas mourir ? Ainsi, vous voyez que la logique de ce cas montre qu’Il ne possédait pas la nature divine et il n’y a rien dans les Ecritures qui montre qu’Il était en possession de la nature divine. C’est pourquoi il est convenable pour nous de comprendre que cette nature est la grande bénédiction et la récompense que le Père Lui donna, comme les Ecritures le montrent tout particulièrement. Il S’humilia, prit la forme d’esclave , étant trouvé en figure comme un homme, Il S’est abaissé Lui-même, jusqu’à la mort de la croix, c’est pourquoi — en raison de cela — Dieu L’a hautement élevé. Si donc notre Seigneur avait eu auparavant la nature divine, qui est la plus élevée de toutes les natures, alors comment le Père aurait-Il pu L’élever après Son obéissance jusqu’à la mort ? Cela n’aurait seulement été que Le ramener à ce qu’Il avait auparavant. Ce n’aurait pas été une élévation supérieure. Les Ecritures disent pratiquement

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que c’est parce qu’Il fut obéissant que Dieu L’a hautement élevé et Lui a donné un nom au-dessus de tout nom.

LOI — S’abstenir de ce qui est Etouffé.

Question (1909) — Pourquoi saint Paul nous ordonne-t-il de s’abstenir de ce qui est étouffé et de viandes sacrifiées aux idoles ?

Réponse. — Cela n’était pas le commandement de Paul, car il n’a pas ordonné cela. Paul enseignait aux Gentils que toutes les règles de la Loi avaient été données aux Juifs et n’étaient donc pas pour les Gentils, mais que les Juifs étaient obligés de les observer jusq’à ce qu’ils viennent à Christ. Une  discussion surgit alors, car certains descendirent de Jérusalem et dirent qu’ils devaient être circoncis et garder la loi. Ainsi, l’un déclare : Paul nous dit ceci et un tel dit autrement ; c’est ainsi qu’ils eurent une conférence générale pour s’assurer jusqu’à quel point la loi des Juifs s’appliquait aux Gentils. Vous vous souvenez que Jacques était le président et qu’il fit remarquer la direction providentielle de Dieu ; ensuite, Pierre dit comment l’Evangile fut prêché en premier lieu aux Gentils. Après la Conférence des Apôtres, la conclusion fut qu’il n’y avait pas de lois obligatoires pour les Gentils et qu’ils ne devraient pas la leur imposer. Mais ils dirent, enjoignons-leur ceci plutôt comme une recommandation, c’est-à-dire qu’ils s’abstiennent de ce qui est étouffé, de fornication et de viandes sacrifiées aux idoles.

Po u rquoi ont-ils fait cette recommandation ? Parce qu’ils croyaient qu’en ce temps-là il serait plus sage de leur conseiller cela. Nous pouvons supposer que s’abstenir de la fornication serait toujours en harmonie avec la volonté de Dieu. Mais concernant la viande sacrifiée aux idoles, Paul explique que l’idole n’est rien d’autre qu’un bloc de bois ou de pierre ; elle ne cause aucun préjudice à la viande ; mais si un homme pensait que cette idole nuirait à la viande, que quelque chose lui arriverait, qu’il déshonorerait Dieu s’il mangeait de cette viande, alors Paul déclare : S’il y en a parmi vous qui sont faibles et pensent que cela est mauvais à manger, ceux qui sont forts devraient se montrer compréhensifs à leur égard .

Ensuite, quant à ce qui était étouffé, c’était une habitude parmi les Juifs car le sang était un type ou symbole de vie, et Dieu ordonna aux Juifs de ne pas manger ce qui était étouffé.

Ils ne déclarèrent pas pourquoi ils le faisaient, mais ils le firent, et cela après avoir déclaré qu’il n’y avait rien dans la loi qui obligeait les Gentils.

LOI — Manger une Chose Morte d’Elle-même.

Question (1912) — “ Vous ne mangerez d’aucun corps mort ; tu le donneras à l’étranger qui est dans tes portes, et il le mangera ; ou tu le vendras au forain ; car tu es un peuple saint, [consacré] à l’Eternel, ton Dieu”. Veuillez, s’il vous plaît, expliquer cela.

Réponse. — Il me semble que ce verset dit bien ce qu’il veut dire. Ce fut dit aux Juifs et non à nous. Un animal aurait pu mourir de sa propre mort sans être tué par qui que ce soit et cependant ne pas être impropre comme nourriture à l’exception de ceux à qui il était défendu de manger la viande d’un animal

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qui n’était pas tué d’une façon spéciale. Par exemple, un animal aurait pu être pris et s’étrangler lui-même ou tomber dans un précipice et mourir sans être tué d’une façon prescrite pour les Juifs. Cette viande aurait pu être aussi bonne ; elle n’aurait provoqué ni maladie, ni mort et, par conséquent, la donner ou la vendre à une personne n’étant pas sous la Loi n’aurait pas signifié qu’on lui causait un préjudice.

LOI — Quand a-t-elle été abolie?

Question (1916) — Quand Jésus a-t-Il aboli la loi ? Au Jourdain ou au Calvaire ?

Réponse. — Cette expression “abolir la loi” peut être mal comprise. La question peut être considérée de différents points de vue. Jésus n’a jamais aboli la Loi dans un sens important de ce terme. La Loi est la Loi du Père. Elle existait avant que Jésus vint. Elle existe encore. Elle existera toujours. Jésus n’a pas aboli la Loi et Il ne l’abolira jamais. C’est la Loi de Dieu brièvement résumée en ceci : “tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme et de toute ta force, et ton prochain comme toi-même”. Quand cette loi sera-t-elle abolie ? Jamais ! Jamais ! Nous l’apprécions chaque jour un peu plus. Ni au Jourdain, ni au Calvaire, ni jamais à aucun autre moment Jésus n’abolira cette loi. Que signifie donc cette expression?

Une alliance a été faite sur la base de cette loi que Dieu donna par Moïse aux Israélites ; cette alliance fut souvent appelée la Loi, car elle était l’Alliance de la Loi ; c’est pourquoi ce terme d’alliance fut employé parce que l’alliance et la loi étaient si étroitement associées et réunies d’une manière vitale que quelquefois  on l’utilisait quand la loi était signifiée, et le mot loi était employé pour inclure l’alliance basée sur elle. C’est dans ce sens que Jésus a aboli la loi, c’est-à-dire l’Alliance de la Loi ou l’Alliance basée sur cette Loi. Il a mis fin à cette Alliance , et pourtant Il n’a pas complètement mis fin à l’Alliance de la Loi car, selon ma compréhension, les Juifs sont encore sous l’Alliance de la Loi, et certaines bénédictions doivent en conséquence venir sur eux. Ils ne sont maintenant que sous la partie de la condamnation de cette Alliance de la Loi mais, si elle était morte, ils ne seraient plus sous sa phase de condamnation. Ils ne pourraient pas être sous la condamnation d’une alliance morte .

Jésus, par conséquent, mit fin simplement aux faveurs, privilèges, opportunités donnés aux Juifs sous cette alliance. Comment ? En accomplissant Lui-même toutes ses obligations et en devenant ainsi Lui-même l’Héritier de Dieu des choses que la loi avait promises à Celui qui l’observerait. La nation juive entière eut une occasion favorable de devenir l’héritière de ces bénédictions, si les Juifs avaient gardé la Loi, mais ils ne réussirent pas à l’observer; cependant, Jésus vint et observa toutes ses exigences et devint ainsi l’Héritier légitime et légataire de toutes les bénédictions que la Loi avait promises ; ainsi Il mit fin à ces bénédictions dans la mesure où cela en concernait d’autres ; à partir de ce temps-là aucun Juif ne peut les recevoir.

Jésus reçut toutes les bénédictions. Les Juifs peuvent recevoir la malédiction, mais pas les bénédictions. Jésus partage ces bénédictions avec tous ceux qui deviennent Ses disciples. Nous

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devînmes des cohéritiers avec Lui de tout cet héritage qu’Il a hérité en gardant la Loi. Nous sommes incapables de garder la Loi et ces Juifs ne purent pas garder la Loi, mais Jésus l’observa et gagna ses bénédictions de sorte que maintenant nous pouvons devenir (aussi bien Juifs que Gentils) les cohéritiers de toutes les promesses faites à Israël naturel par la foi au Seigneur Jésus et devenir membres de Son corps. Nous venons à Lui et nous entrons en possession de toutes ces choses. C’est aux exigences pesant alors sur les Juifs que Jésus mit fin, à l’exception de certaines obligations qu’ils avaient. Venant ensuite sous le nouvel arrangement, ils furent libérés des exigences de l’ancien arrangement. Par exemple, concernant les Apôtres, les exigences de l’Alliance de La loi ne furent plus pour eux quelque chose qui les liait, quand Jésus fit un nouvel arrangement par lequel et dans lequel ils pouvaient entrer. Cette nouvelle disposition avait pour but de leur permettre d’entrer dans ce nouvel arrangement.

Les Apôtres devinrent morts aux vieilles choses de l’ancien arrangement afin qu’ils puissent devenir vivants dans de meilleures choses — pour Dieu — en choisissant de devenir des disciples de Jésus.

LUCIFER — Son Emploi Précédent.

Question (1913) — Y a-t-il une indication dans les Ecritures que Lucifer a reçu une surveillance, ou était-il fait le surveillant de la création terrestre de Dieu ou du Royaume à la Création ?

Réponse. — Nous ne connaissons rien dans les Ecritures qui indique que Satan avait reçu une juridiction ou autorité concernant l’humanité ou la terre .

MAINS — Posées sur la Tête des Offrandes .

Question (1909) — Quelle était la signification du Souverain Sacrificateur plaçant toujours les mains sur la tête des Off randes ?

Réponse. — Je ne suis pas certain du fait qu’il posait toujours les mains sur leur tête, mais lorsqu’il le faisait, ce geste impliquerait qu’il acceptait cette offrande et que celle-ci le représentait comme étant son sacrifice. Il en était de même lorsqu’un pécheur posait les mains sur un sacrifice, ce dernier était accepté à sa place et le représentait. De même aussi dans le cas de l’Eglise imposant les mains sur Paul et Barnabas, en fait cet acte voulait dire : nous les acceptons comme nos représentants, et quand ils partent pour servir, ils représentent cette Eglise d’Antioche, et nous prenons en charge toutes leurs dépenses, e t c .

MAL — Certains Maux de la Condition Déchue de l’Homm e .

Question (1915) — Si Dieu est la source de toute vie, comment pouvez-vous expliquer les maladies, les microbes, les fléaux, etc. ?

Réponse. — Il ne pourrait y avoir aucune vie si ce n’est par le grand Donateur de Vie et les dispositions qu’Il a prises. Les conditions telles que nous les avons dans le monde aujour-d’hui ne sont pas les dispositions que Dieu avait prises en Eden. Lorsqu’Il créa l’homme à Sa propre image, Il fit en sorte qui

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tout lui soit favorable, et l’Eden était un endroit où il n’y avait aucun fléau. La Bible ne dit pas un mot sur le fait qu’Adam aurait été piqué par des moustiques. Il en est de même des autres fléaux — il ne s’y trouvait pas de mauvaises herbes. Celles-ci font partie de la malédiction, voyez-vous, et il est dit que toutes ces choses sont permises par le Seigneur maintenant pour le bien de l’homme, cela ne fait aucun doute — “à cause de toi”, dans ton intérêt. Nous pouvons très bien comprendre, mes chers frères, que toutes ces diverses difficultés de nos jours tendent à mettre à exécution la grande malédiction de la mort , et permettent de se rendre compte de ce que représente le fait d’être privé de la communion avec Dieu, privé de Ses soins protecteurs.

Le monde ne se trouve pas maintenant sous la protection divine, tandis que l’homme était à l’origine sous Ses soins spéciaux. Nous devons comprendre, par conséquent, que de même que le Royaume messianique prendra la direction du monde, tous ces divers fléaux, quels qu’ils soient, seront éloignés.

Tout ce qui est indésirable sera balayé . Maintenant, quant à la source de ces calamités : Je ne suis pas à même de vous donner une réponse pleine et définie, mais je vais vous donner quelques suggestions. La condition des choses qui prévalaient avant le grand Déluge était différente de celles qui suivirent. Vous voyez l’illustration dans le Photodrame de la Création : Prenez le cas de l’intoxication de Noé. Avant le Déluge, les raisins n’avaient jamais fermenté. Les conditions climatiques avaient été très différentes à cause de la voûte qui enveloppait la terre. C’est pourquoi Noé, ne se rendant pas compte qu’un tel changement avait eu lieu, bien que le jus de raisin ait eu un goût âcre, s’enivra. De telles conditions n’avaient jamais existé avant le grand Déluge. Noé fut surpris par un phénomène qu’il ne comprenait point. Or, la fermentation alcoolique et l’acidité étaient dues aux nouvelles conditions atmosphériques et produisirent cet effet sur le jus de raisin.

Certaines conditions climatiques ou de l’atmosphère affectent votre propre chair, comme par exemple, lorsque vous avez une blessure dans la chair, dans certaines conditions elle aura tendance à s’enflammer, et cela provoquera des microbes vivants empoisonnés . Il se pourrait que Satan et les autres anges déchus aient reçu la permission d’exercer certains pouvoirs pour créer des fléaux et des microbes infectieux. Voyez notre tract sur le spiritisme, p. 79 (en français, La Vie, la Mort, l’Au-delà p. 202 — Trad.), ainsi qu’Exode 8 : 6, 7. Je présume que bien des maladies  d’aujourd’hui n’existaient pas avant le Déluge. Il est certain qu’il n’y avait aucun fléau ni aucun microbe infectieux en Eden. Je ne sais pas comment le Seigneur exterminera toutes ces choses, mais nous croyons que tout pouvoir satanique sera bientôt brisé, et nous avons confiance que le Seigneur détruira tout ce qui nuit.

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MALADIE — Au Sujet de Sa Fin Après 1914.

Question (1909) — Combien de temps après 1914 pensez-vous que les conditions présentes de maladie, de souffrance, et de la mort adamique continueront ?

.Réponse. — Je viens de répondre à ceci. Je pense que le frère signifie 1915. Certaines choses dans les Ecritures impliquent que cela pourrait durer pendant sept ans, et d’autres, une année, mais il n’y a rien qui soit défini. La mort adamique, la maladie, la douleur et la souffrance dureront jusqu’à ce que l’individu accepte Christ — il n’y a pas de vie en dehors de Christ. Cela sera donné à connaître à toutes les créatures, et cette connaissance, cette bénédiction et cette effusion du saint Esprit iront à Israël et graduellement au monde entier, à toutes les familles ; ils reconnaîtront le Médiateur, l’Alliance, ainsi que le canal des providences de Dieu pour Israël selon la chair, et ils verront le Royaume terrestre établi ; au fur et à mesure qu’ils viendront en harmonie avec ceci, le péché et la mort diminueront  graduellement et ils vivront. Celui qui a le Fils vivra, mais celui qui n’a pas le Fils ne vivra pas, il continuera dans la mort .

MANIFESTATION — Dieu Manifesté en Chair.

Question (1905) — La classe engendrée de l’Esprit est-elle une manifestation de Dieu dans la chair ?

Réponse. — Dieu fut manifesté dans la chair du père Adam, parce qu’Il fit l’homme selon Sa propre image (Gen. 1 : 26 ; 5 : 1 ; 9 : 6). L’homme ne fut pas fait pour pécher. La Bible explique que le péché entra dans l’humanité à cause de la chute. Le péché et l’égoïsme étant entrés, faussèrent et tordirent nos jugements, en sorte que maintenant, comme le déclare la Bible “Il n’y a point de juste, non pas même un seul” (Rom. 3 : 10). Bien que Dieu ne soit pas un être charnel, lorsqu’Il fit l’homme dans la chair, à Sa propre image, Adam fut pourtant une manifestation de Dieu dans la chair. Il en fut de même pour Jésus lorsqu’Il vint dans le monde après avoir quitté la gloire céleste, spirituelle, celle qu’Il avait auprès du Père ; après qu’Il fût devenu un homme, Il fut une manifestation de Dieu dans la chair.

Dieu est manifesté, naturellement, dans toute chair humaine jusqu’à un certain degré ; mais dans la proportion où la ressemblance originelle à Dieu a été perdue, les hommes ne sont plus à l’image de Dieu — ils ne sont pas une manifestation de Dieu dans la chair. Mais si nous devenons des Nouvelles-Créatures, par l’engendrement du saint Esprit, nous avons un nouvel esprit [ou mentalité — mind] comme le déclare l’Apôtre. Nos esprits sont dédiés au Seigneur, nos volontés dédiées à Sa volonté ; et, en raison de cette soumission de notre volonté à la volonté de Dieu, l’Apôtre nous dit que nous acquérons graduellement l’Esprit de sobre bon sens. Nous n’avons pas des corps sains, mais nos esprits deviennent de plus en plus sains en raison  de leur harmonie avec l’Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu est un esprit de sobre bon sens et, au fur et à mesure que les nôtres se soumettent au Sien, nous acquérons l’esprit de sobre bon sens. Quiconque est guidé par l’Esprit du Seigneur a l’esprit [mind] du Seigneur, et Dieu sera beaucoup plus manifesté dans sa chair qu’antérieurement, avant qu’une telle personne ne soit devenue engendrée de l’Esprit et que ce nouvel esprit en ait pris le contrôle.

Ainsi nous voyons que c’est une déclaration très raison-

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nable de dire que chaque chrétien, dans la mesure où il a reçu l’Esprit du Seigneur, et qu’il a grandi dans ce dernier, devient de plus en plus sain [ou sobre — Trad.] dans sa pensée. Il devient graduellement une copie du cher Fils de Dieu, et donc une copie du Père ; car Jésus est l’image exacte du Père. Le chrétien qui croît dans la ressemblance à Christ devient donc de plus en plus une manifestation de Dieu dans la chair (2 Tim. 1 : 7 ; Héb. 1 : 3).

MARA — Adoucissement des Eaux de Mara.

Question (1910) — Quelle est la signification-type dans le fait que lorsque les eaux de Mara furent trouvées être amères et que les enfants d’Israël n’avaient pas d’eau à boire, Moïse fit couper un certain arbre et le fit jeter dans le torrent, et ainsi rendit les eaux douces ?

Réponse. — Comme résultat du péché d’Adam, il n’y avait rien de rafraîchissant de manière permanente pour le peuple de Dieu, à quoi il puisse participer. Ceux qui désiraient être Son peuple, ceux qui laissèrent le monde derrière eux, trouvèrent beaucoup d’insatisfaction, si nous pouvons l’exprimer ainsi, dans les arrangements de la Loi qui n’apportaient que de la condamnation. Cependant, au temps convenable, Dieu causa la mort de notre Seigneur Jésus, et grâce ou au moyen de Sa mort — par le message du sacrifice en Rançon — ceux qui boivent de ce fait, de cette eau, n’y trouveront pas ce goût saumâtre. Nous pourrions dire que cela ne serait pas déraisonnable de considérer qu’il y a une correspondance de ceci avec le temps présent. Durant les Ages de ténèbres l’eau de la vie devint très fortement polluée et, comme conséquence, indésirable . Lorsque nous vînmes aux eaux de la Parole du Seigneur et trouvâmes  qu’elles étaient saumâtres et impures, écoeurantes, pas saines, le Seigneur, dans Sa Providence, nous montra plus clairement que nous ne l’avions vu dans le passé la grande doctrine de la Rançon, la raison de retrancher notre Seigneur Jésus dans la mort. Il y avait ici la manifestation de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Et depuis lors nous avons réalisé cette Vérité ; depuis que la Vérité est venue en contact avec le message des Ages des ténèbres et l’a purifié, nous pouvons participer à ce dernier avec rafraîchissement et joie. Nous ne pouvons pas savoir si cela était destiné à être une correspondance, mais nous pouvons au moins en tirer quelques leçons, les leçons étant vraies, peu importe si le sujet est intentionnel ou non.

MARIAGE — Concernant le Fait de Dépenser l’Argent du Mari .

Question (1909) — Une épouse a-t-elle le privilège d’utiliser l’argent qui est le sien, contre les désirs de son mari ?

Réponse. — Si le mari était parfait et complètement en harmonie avec le Seigneur, et l’épouse aussi, il n’y aurait alors aucune difficulté, et il n’y aurait pas ici une telle question. Mais ce n’est pas le cas, et ma pensée serait celle-ci : selon les lois, et selon l’usage général, un mari, en épousant une femme, s’engage à la traiter comme sa partenaire, et il le fait sans considé-

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rer la propriété qu’elle peut avoir de son propre droit, à moins qu’il n’y ait une déclaration ou contrat spécifique à cet effet.

Mais s’il n’y en a pas, on devrait comprendre que l’homme a pris la femme afin qu’elle soit sa compagne, et qu’il soit responsable de son bien-être, sans considérer la propriété qu’elle pourrait avoi r. Cela signifierait aussi qu’il y aurait des conditions raisonnables entre le mari et la femme, et que si le mari était malade, la femme, non seulement utiliserait des moyens, si elle les avait, pour soutenir la famille ; si elle n’avait pas de famille et que lui, en tant que protecteur naturel, n’était pas dans une condition physique suffisante, ce serait son privilège de déposer sa vie pour le servir dans n’importe quelle sorte de travail si cela s’avérait nécessaire.

Mais supposez que la question de nécessité ne soit pas à considérer, et que le mari soit abondamment capable de soutenir les deux, et qu’il n’a pas besoin de ce qu’elle peut avoir de son propre droit. Ma pensée est celle-ci : elle devrait considérer qu’elle est une intendante de cet argent qui lui est venu individuellement et personnellement, qu’elle a une responsabilité envers le Seigneur et que son mari devrait coopérer avec elle .

MARIAGE — Est-Il approprié dans le cas de Croyants.

Question (1909) — Quelle est votre vue au sujet de la convenance, pour des croyants dans l’Aurore millénaire, qui assument des relations de mariage ?

Réponse. — Nous n’avons aucune position à prendre, chers amis. Cette affaire n’est à décider par personne si ce n’est par les individus eux-mêmes. Je n’aurais aucun droit à dire que vous devriez vous marier, ni que vous ne devriez pas vous  marier ; c’est votre affaire, non la mienne, ni l’affaire de qui que ce soit d’autre. L’Aurore millénaire dit simplement ce que l’Apôtre a dit il y a dix-huit siècles : “Celui qui se marie fait bien, mais celui qui ne se marie pas fait mieux”. Maintenant, si je devais parler toute la nuit, je ne crois pas pouvoir ajouter à ce que l’Apôtre a dit, pas plus que je n’aurais le droit ou l’envie de le changer. Vous et moi n’avons aucun droit de nous mêler de leurs affaires. S’ils sont nos enfants, alors nous avons le droit de donner un conseil. S’ils sont mineurs, alors nous avons le droit de leur dire que nous les guiderons jusqu’à ce qu’ils soient adultes, mais s’ils sont majeurs les parents ne doivent plus s’en mêler au-delà d’un conseil. Quiconque essaie d’être trop empressé en cette affaire ne fait qu’apporter du trouble sur lui-même. Laissons l’affaire où Dieu la laisse, à savoir avec eux-mêmes .

MARIAGE — Fait-Il de l’Homme un tyran ?

Question (1909) — Pourquoi cette idée prévaut-elle autant et est-elle considérée de manière aussi inconsistante par les frères, de même que par beaucoup de gens du monde à savoir que, du fait que l’homme est la tête de sa maison, il est nécessairement un petit tyran, surtout en matière de relation de mariage ?

Réponse. — Je présume que la raison pour laquelle cela est fréquent est parce que c’est fréquent ; c’est tout ce que je

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peux dire. Je pense, cependant, que tous ceux qui sont en Christ ont l’esprit de Christ, lequel cherche à éviter tout ce qui ressemble à de la tyrannie. Naturellement, il y a certaines choses que l’on peut appeler de la tyrannie, et qui ne sont pas de la tyrannie. On devrait apprendre que la puissance que le Seigneur voudrait lui voir exercer est la puissance d’amour. Nous vous donnons le meilleur conseil que nous pouvons dans le sixième Volume des Etudes dans les Ecritures. Nous n’approuvons pas quoi que ce soit qui ressemble à de la tyrannie. Il y a généralement un chemin plus excellent, et ce chemin n’est pas de la tyrannie.

MARIAGE — Honorable en Tout.

Question (1910) — Dans cette époque tardive, que pensez-vous du mariage par ceux qui prétendent être pleinement consacrés ? Je pense qu’un article opportun dans la Tour de Garde, traitant de la convenance du mariage ferait beaucoup de bien. Il semble que nombreux sont ceux qui ne comprennent pas leur privilège dans le sacrifice de leur petit tout.

J’ai certainement apprécié la Tour de Garde, surtout la dernière. Les exposés sur la Grande Foule, ce que l’on entend par une telle consécration, m’ont incité à faire certains examens personnels soigneux et des prières plus ferventes, demandant au Seigneur si oui ou non j’avais fait une consécration complète de mon petit tout, et si je suis fidèle dans mon intendance. Vôtre, dans le Seigneur.

Réponse. — Nous sommes tout à fait d’accord avec vos sentiments, cher frère, que le temps est court ; tous les consacrés ont besoin de tous les talents et de chaque moment pour servir le Roi, pour Lui démontrer leur amour et leur loyauté.

Nous sommes parfaitement d’accord que beaucoup de mariages se sont prouvés désavantageux spirituellement. Nous ne savons pas si tous l’ont été.

De toutes manières, nous n’avons pas le choix en la matière. La Parole de Dieu déclare clairement que le mariage est honorable en tout. Il n’est donc donné à personne le droit d’empêcher le mariage directement ou indirectement. Le plus que nous ayons le privilège de faire est d’attirer l’attention sur les paroles de saint Paul, un instructeur divinement inspiré pour l’Eglise, dont les exhortations nous ont tous bénis de nombreuses fois. Il dit : “celui qui se marie fait bien. Celui qui ne se marie pas fait mieux”.

Pour notre part donc, laissons la chose dans les mains des chers frères en nous contentant de montrer le conseil de l’Apôtre, en n’oubliant pas qu’il peut y avoir des exemples dans lesquels cette règle générale pourrait ne pas s’appliquer. C’est à chacun des membres du peuple du Seigneur de décider de cette question en accord avec son jugement ou ses convictions. “Ne nous jugeons donc plus l’un l’autre ; mais jugez plutôt ceci, de ne pas mettre une pierre d’achoppement sur le chemin de son frère” — Rom. 14 : 13.

MARIAGE — Dans la Résurrection.

Question (1911) — Déduisez-vous à partir du Plan de Dieu que l’amour présent réciproque de l’homme et de la femme

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doit être confirmé par le Seigneur comme devant continuer à jamais, aussi bien sur la terre que dans les cieux ?

Réponse. — Nous répondons, non ! Le mariage est un arrangement que Dieu institua dans un but très spécial, et seulement avec la famille humaine. L’objet de la séparation de Mère Eve du Père Adam (elle fut formée à partir de l’une de ses côtes) était, nous disent les Ecritures, qu’une race pourrait être produite. Le mariage signifie simplement l’union de ces deux qui se reconnaissent l’un l’autre comme étant un ; et ainsi dit l’Apôtre, “j’aimerais que vous sachiez que la tête de tout homme est Christ ; et que la tête de la femme est l’homme et que la Tête de Christ est Dieu”. Il n’existe pas d’arrangements dans le Plan de Dieu pour qu’il y ait qui que ce soit se trouvant sur le plan spirituel qui soit mâle et femelle. Selon les productions de l’Art, il n’y a pas d’anges mâles mais selon les Ecritures, il n’y a pas d’anges du sexe féminin. Il est possible que la raison pour laquelle de si nombreux artistes ont supposé que des anges étaient du sexe féminin est qu’il y a plus de femmes dans l’église que d’hommes. Mais l’idée entière est erronée, car les anges sont un ordre d’êtres entièrement séparé de l’humanité. L’homme ne fut jamais un ange et n’eut jamais l’intention d’être un ange. L’homme est de la terre, terrestre. Il tomba de la position de roi de la terre et devint un être dégradé ; et l’intention et la promesse divines sont que, quand le Messie régnera, l’humanité sera élevée du péché et de la dégradation et ramenée à la perfection humaine — Actes 3 : 19-21.

Les seuls qui deviendront des êtres-esprits, comme les anges, sont les membres de la classe de l’Eglise — ceux qui sont engendrés de l’Esprit, ceux qui, dans la résurrection, recevront un changement de nature. Comme le déclare l’Apôtre, “Nous serons tous changés”, car “la chair et le sang ne peuvent  hériter du royaume de Dieu” (1 Cor. 15 : 51, 50). Par conséquent, la première résurrection, dans laquelle l’Epouse seule participe avec le Seigneur, est différente de la résurrection du monde. De ceux qui auront part à la première résurrection nous lisons que “ils seront sacrificateurs pour Dieu et régneront avec Christ pendant mille ans” (Apoc. 20 : 6). La chair et le sang ne peuvent pas être une partie de ce Royaume. Donc il faut qu’ils soient changés. Nous ne nous attendons pas à ce que Jésus soit changé de la nature spirituelle à la nature humaine, mais que l’Eglise doit être changée de la nature humaine à la nature spirituelle, car ses membres “seront comme lui et le verront comme il est” (1 Jean 3 : 2) et partageront Sa gloire et seront Son Epouse. Quand l’Eglise sera ainsi changée, toutes les particularités de mâles et d’êtres de sexe féminin seront effacées, car il n’y a ni mâles ni femmes parmi les anges ; et les Ecritures nous disent qu’il n’y en aura pas dans l’Eglise glorifiée. La perfection de l’être-esprit sera unique. Tous seront semblables, sans sexe .

Pour ce qui est de l’humanité : nous pensons que les Ecritures indiquent clairement que l’arrangement que Dieu fit pour l’humanité sera que tous ses membres seront sans sexe

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lorsque la perfection aura été atteinte. C’est-à-dire à la fin de l’Age millénaire, après que tous auront été graduellement amenés à la perfection, chacun des sexes dans leur développement aura revêtu plus ou moins les qualités de l’autre ; durant cet Age, la femme ajoutera graduellement à ses grâces féminines les qualités qui appartiennent à l’homme ; et l’homme, de même, ajoutera graduellement à ses qualités masculines des qualités et sentiments plus beaux de la pensée et du corps qui appartiennent à la femme. C’est ainsi que l’homme recevra de nouveau ce qui fut perdu à l’origine, représenté par la côte. Ainsi tous seront alors parfaits ; et ils ne se marieront pas ni ne donneront en mariage ; car tous, à cet égard, seront “comme des anges” — (Luc 20 : 34-36).

MARIAGE — Dans le Millénium.

Question (1911) — Y aura-t-il des mariages et le fait de donner en mariage durant le Millénium ?

Réponse. — Durant l’époque du Millénium, durant les mille ans, les anges ne se marieront pas, ni ne seront donnés en mariage. Ils ne furent jamais mariés, et ne le seront pas alors, et l’Eglise ne se mariera pas ou ne sera pas donnée en mariage, parce que ses membres seront comme des anges à cet égard, étant sans particularité sexuelle. Et pour ce qui est de l’humanité, les Ecritures n’indiquent pas clairement cela. Elles nous disent que quiconque atteindra cet Age, ou à la résurrection des morts, ne se mariera pas ni ne sera donné en mariage. Le fait d’atteindre la résurrection semble signifier la progression jusqu’à ce qu’ils atteignent la pleine résurrection. En d’autres termes, la résurrection n’a pas lieu au moment où la personne est réveillée de la tombe car, à ce moment-là, sa résurrection ne fera que commencer, et chaque pas qu’elle fera pour progresser vers la complète perfection fera qu’elle aura un peu plus de résurrection jusqu’à ce qu’elle soit complètement rendue parfaite,  et alors sa résurrection sera complète ; elle serait complètement  relevée du péché, de l’imperfection et de la mort. Puis, quand ces personnes atteindront ce plein développement, étant relevées complètement, elles ne se marieront pas ni ne seront données en mariage. Et concernant ce qui aura lieu durant le Millénium, je ne puis vous donner de précisions, car il n’y a aucun texte sur le sujet. Ma supposition serait que cette chose disparaîtra petit à petit. Ce n’est que supposition, et je fais une distinction entre ma supposition et ce que disent les Ecritures.

MARIE — Pourquoi plus d’honneur ne lui fut-Il pas montré ?

Question (1911) — Pourquoi, dans les réunions de vos classes, les membres ne montrent-ils pas plus d’honneur à la mère de notre Seigneur ? Une femme que Dieu honora si hautement ?

Réponse. — Il me semblerait qu’aucun membre du peuple de Dieu ne souhaiterait montrer une quelconque indignité concernant Marie, la mère de Jésus. S’ils l’ont fait, je penserais qu’ils feraient une grande faute. Il se pourrait, cependant, que certains, inconsciemment, sembleraient jeter le discrédit — mais sans en avoir l’intention ; cependant, en voyant que nos

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amis catholiques présentent Marie comme étant presque aussi grande que son Fils, une réaction naturelle commence, et la tendance  naturelle de prendre l’autre côté de la chose est de dire qu’elle n’était pas et qu’elle ne fut pas immaculée. Ainsi, c’est la seule voie que je puisse retenir comme ayant quelques ressemblances à un manque d’honneur approprié à Marie, la mère de Jésus. Je crois que tous les chrétiens devraient honorer Marie très hautement. Je suis sûr que je l’honore très hautement. Je pense que Dieu l’honore très hautement, et je souhaite honorer tous ceux que Dieu honore, qu’ils soient hommes ou femmes.

Ainsi, dans le cas de Marie, je suis très content de l’honorer. Elle a dû être une femme très délicate et noble, sinon le Seigneur n’aurait jamais pu l’employer. Mais nous ne souscrivons pas à la théorie catholique qu’elle naquit immaculée, qu’elle naquit sans péché. Si c’eût été le cas, elle aurait été une femme parfaite. Je suppose que les catholiques prétendent ceci af in d’expliquer la naissance parfaite de Jésus ; ils pensent que Sa mère devait être parfaite. En ceci, ils ont négligé un principe de la nature. En premier lieu, elle ne pouvait pas être née parfaite parce qu’elle n’eut pas une vie parfaite depuis le début, car son père n’était pas parfait. En second lieu, elle ne pouvait pas être immaculée. Dans le cas de Jésus, Il put naître parfait, parce que Son Père, Celui dont Lui vint la vie, était pur. Cette sainte puissance de Dieu qui vint sur elle fut le moyen par lequel l’enfant  reçut la vie, la personnalité, l’âme. Nous avons donc défini ici de manière précise, devant nos pensées, le fait que le père est le donateur de vie, et que la mère est la nourrice de vie. Tout ce que Marie eut à faire avec notre Seigneur, fut de fournir la nutrition nécessaire par laquelle Il pourrait être soutenu et L’amener jusqu’à la naissance ; ce fut sa part, et Dieu choisit une femme bonne, sans aucun doute.

MARIER — Interdisant de Se Marier, et Ordonnant de s’abstenir de viande.

Question (1911) — “ Interdisant de se marier et ordonnant de s’abstenir des viandes, que Dieu a créées pour être prises avec reconnaissance par ceux qui croient et connaissent la vérité”. Veuillez commenter, s’il vous plaît.

Réponse. — Je pense que c’est très beau. Chaque parole de Dieu est bonne. Aucune objection. Je n’ai jamais empêché de se marier, et si quelqu’un a pensé que je l’ai fait, c’est une erreur. Je dirais simplement avec l’Apôtre que celui qui se marie fait bien, et que celui qui ne se marie pas fait mieux. Et pour ce qui est de l’abstention de la viande, jugez par vous-même combien il vous en faut, et l’espèce qui vous convient le mieux.

MARQUE — Au Sujet de la Grande Foule et du Petit Troupeau .

Question (1910) — Y a-t-il une différence entre la marque atteinte par la Grande Foule et la marque atteinte par le Petit Troupeau ?

Réponse. — Les membres du Petit Troupeau se sont consacrés, non seulement pour être obéissants à toutes les exigences de la droiture et de la justice, mais ils se sont mis d’accord avec Dieu à savoir qu’ils feraient Sa volonté à n’import e

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quel prix pour eux, que la justice l’exige d’eux ou pas. Ce que vous devez sacrifier est quelque chose au-delà de ce que la justice exige ou pourrait exiger. Il en est exactement de même de notre Seigneur Jésus. La justice pouvait exiger qu’Il garde la loi, mais la justice n’aurait pu exiger qu’Il sacrifie Sa vie. Dieu exige que tout homme garde la loi, mais jamais Il n’exige que nous présentions nos corps comme un sacrifice vivant ; c’est une invitation. Dieu ne vous invite pas à garder Sa loi ; Il dit que si vous ne gardez pas la loi, tel en sera le résultat ; voici mon critère. Ainsi Dieu dispose ce critère devant vous et moi, afin que nous puissions aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre coeur, de toute notre pensée, de toute notre âme, de toute notre force, et notre prochain comme nous-mêmes. Mais vous dites que vous ne pouvez garder la loi. Non, nous ne pouvons pas, pour autant que cela concerne la chair, mais nous pouvons la garder dans notre esprit et dans notre coeur. Nous devons le faire. Tout ce qui est en dessous de cela, ne parvient pas à la hauteur de la loi de Dieu, et nous nous trouvons indignes d’avoir une vie éternelle sur quelque plan que ce soit. Il en est ainsi des membres de la Grande Foule. Ils ne peuvent atteindre ce critère de la loi de Dieu. Ils étaient d’accord pour faire plus, mais ils doivent s’élever jusqu’au critère de l’amour. C’est le critère pour le monde en général durant l’Age prochain, critère auquel les humains seront obligés de s’élever. S’ils n’atteignent pas cela durant les mille ans, ils n’atteindront pas la vie éternelle à la fin  des mille ans. Alors, chers amis, ne pensez-vous pas que le monde sera un bon petit ensemble de gens ? Je pense qu’ils seront beaux. Quand Jésus achèvera ce travail, je vous le dis, il sera bien fait, et l’humanité sera une belle représentation de la puissance de Dieu, et la ressemblance à Dieu dans l’humanité.

MARQUE — Tomber de et dans la Grande Foule.

Question (1910) — Un membre du peuple de la Vérité qui avait atteint la marque de l’amour parfait et qui s’est laissé aveugler par l’erreur a-t-il quelque chance de revenir dans la Grande Foule ?

Réponse. — Selon ma compréhension, il est demandé à chacun des membres du peuple de Dieu, non seulement à ceux qui sont dans la Vérité présente, mais à tous ceux du peuple de Dieu qui peuvent atteindre la marque du développement de caractère que nous désignons parfois comme étant la marque de l’amour parfait, qu’ils se maintiennent dans leur état à cette marque d’amour parfait, et n’en soient pas écartés par les épreuves et les difficultés qui les assaillent après qu’ils ont atteint cette marque ; je comprends que certains d’entre eux puissent momentanément être éloignés de la marque et qu’ils puissent, par la grâce de Dieu, se rétablir et être encore parmi  ces personnes que le Seigneur compterait comme dignes de participer au prix. Mais je pourrais voir que certains seraient si complètement détachés de la marque, dans une condition de pensée et de conduite mauvaise au point qu’ils pécheraient du péché qui mène à la mort, et n’auraient jamais un avenir quelconque.  Je pourrais voir aussi que d’autres, après avoir été à la marque de l’amour parfait, pourraient manquer d’avoir le zèle

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approprié et, sans spécialement quitter la marque, trouver qu’ils puissent échouer à maintenir leur rang comme disciples zélés du Seigneur, et être comptés dignes de la classe de la Grande Foule .

MARQUE OU CONDUITE DE LA COURSE — Achevée avant de combattre.

Question (1908) — Les Ecritures enseignent-elles que l’Eglise doit achever sa course avant de combattre comme soldats, ou ne devons-nous pas combattre pendant que nous sommes en train de courir la course jusqu’à la fin, afin que nous puissions finir avec joie ?

Réponse. — Il y a divers textes qui semblent présenter différentes pensées à notre esprit. C’est la même chose que si nous voulions prendre une photographie de cet immeuble. Nous dirions : A quoi ressemble cet auditoire de Nashville ? Une des photos serait ici, et elle ressemblerait à la Galerie des Confédérés ; une autre de là-bas, et une autre d’ici. Elles seraient des photos différentes, mais toutes seraient des images de l’auditoire. Après cela, vous sortez, vous prenez une vue de face, et ensuite de côté, puis d’un autre côté, ensuite vers l’arrière et vous prenez une vue de l’arrière. C’est ainsi que le Seigneur et les Apôtres nous ont donné — et Dieu nous a donné par Son saint Esprit au moyen de ces divers canaux — des images variées de la Vérité et de nos expériences dans la vie. L’une d’entre elles, nous représente comme engagé dans la course. Maintenant il vous faut courir pour quelque chose. Vous ne continuez pas à courir à jamais pour mourir exactement au moment même où vous atteignez la fin de la course. Bien qu’il soit vrai que les Ecritures montrent en quelques endroits que nous continuons à courir, et que notre course chrétienne ressemble à certains égards à une course de compétition ininterrompue,  en ce sens que nous ne devons jamais nous arrêter dans notre effort à faire le bien, il y a une autre image qui semble être très appropriée. Nous courons pour une marque. Supposez que cette table est la marque. Que voulez-vous dire par la marque ? Pourquoi est-ce une marque dans le sens de quelque chose que nous devons atteindre. Je cours pour cette marque. Je m’arrête ici, à mi-chemin de la table ; supposez que je ne sois jamais allé plus loin que ceci ; jamais je n’atteindrai la marque, si peu que ce soit. Or, il y a un bon nombre de personnes, je crois, qui n’atteignent jamais la marque du tout. Il est important pour nous de voir ce qu’est la marque afin que, quand nous courons, nous puissions courir avec sagesse et non pas seulement comme battant l’air. Ce n’est pas de la grandeur de l’effort que vous pouvez mettre en action, mais vous désirez le faire pour un but. Il y a quelque chose à gagner ; il y a quelque chose à saisir. La personne qui court sans but est comme la personne qui court autour de quelques rues. “Où allez-vous ?” “Je ne sais pas”. Elle ne pourrait courir très longtemps de cette manière avec énergie ; mais si elle sait qu’il y avait certains chemins à suivre, et qu’elle désirait revenir en arrière jusqu’à un certain point de départ qui était fixé, et qu’elle désirait voir en combien de minutes elle pourrait le faire, alors elle a un but en vue, un motif en pensée, et ainsi elle peut courir mieux. C’est de cette

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façon que Dieu dispose une certaine marque devant nous, et nous devons courir jusqu’à cette marque. Maintenant, quand nous sommes parvenus à la marque, que faisons-nous ? Eh bien, après avoir tout fait, tenir ferme — tenir ferme à la marque ; ne pas s’en éloigner. Sera-t-il difficile d’y rester ? Oui. Il y aura une bonne dose d’efforts pour vous chasser de la marque après que vous l’aurez atteinte. L’Adversaire essaiera plus durement de vous éloigner de la marque qu’il ne le fit pour vous empêcher de l’atteindre. Il y a un combat intense qui survient après que vous avez atteint la marque. Il y a une certaine dose de protection qui est faite avant que vous arriviez à la marque ; mais lorsque vous y êtes parvenus, c’est là que vous avez les épreuves les plus sévères. Une autre image est : “revêtez l’armure complète de Dieu”. Où obtenez-vous cette armure ? C’est la Parole de Dieu. Vous revêtez cette armure, revêtez l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme. A présent, alors que je suis en train de revêtir l’armure, le Seigneur m’accorde une mesure de grâce et de protection afin que je ne sois pas assailli avant d’avoir eu le temps de la revêtir ; Il me donne un temps raisonnable pour la revêtir. Il ne permettra pas que je sois attaqué au-delà de ce que je peux supporter ; c’est pourquoi j’ai un certain délai pour la revêtir. Maintenant j’ai mis l’armure — et alors ? Eh bien ! combattons. Vous dites : Quelle est la marque pour laquelle nous courons ? Pourquoi ceci, chers amis. Il y a une certaine marque de caractère que Dieu acceptera, et rien moins que ce caractère ; si vous n’avez pas ce caractère, vous ne pourrez jamais être dans le Royaume. Dieu ne prendra pas seulement n’importe quoi dans le Royaume ; Il a placé un certain critère et l’a rendu favorable pour vous, pour moi, afin que nous l’atteignions ; Il a promis toute l’aide, mais Il s’attend à ce que vous et moi manifestions de l’intérêt et que nous luttions et peinions afin de pouvoir atteindre ce critère. Quel est celui qui est placé devant nous ? Le minimum suffira-t-il ? Non, ce n’est pas la pensée. Nous devrions désirer faire tout ce que nous pouvons, et plus par la suite, n’être jamais satisfait de ce que nous avons atteint. Mais vous pouvez facilement voir qu’il y a un critère au-dessous duquel vous ne pouvez être pour entrer dans le Royaume, parce que Dieu l’a déterminé. Vous vous souvenez de cette déclaration positive de l’Apôtre Paul dans le huitième chapitre aux Romains : “Dieu a prédestiné” — c’est une parole forte. Qu’est-ce que Dieu a prédestiné ? Que tous ceux qui seront du Petit Troupeau doivent être des copies de Son Fils ; s’ils ne sont pas des copies de Son Fils, ils ne peuvent être dans le Royaume. Cette marque, voyez-vous, est une copie du cher Fils de Dieu. Jusqu’à ce que vous soyez à la marque : être une copie du cher Fils de Dieu, la prédestination de Dieu est que vous ne pouvez être de la classe des élus. Et ce n’est que si vous  l’atteignez et maintenez cette position que vous pouvez en être un. Ainsi, la marque est une chose très importante, n’est-ce pas ? Avec notre manière floue de lire la Bible à un certain moment, nous ne voyions pas la marque ou quoi que ce soit d’autre ; c’était une sorte de façon aveugle d’agir. Nous ne savions pas ce que Dieu avait dit. Nous n’avions pas porté assez

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d’attention à ce que Dieu avait dit. Nous avions lu le catéchisme et étions dans la confusion. A présent nous sommes arrivés au  meilleur moment où nous voulons voir ce que Dieu dit dans Sa Parole, et Il nous donne Christ comme modèle et comme exemple. Voulez-vous dire que nous devrions être tous comme Christ ? Oui, nous devons tous être comme Christ. Mais Christ était parfait ; devons-nous tous être parfaits ? Je n’ai pas dit comme Christ selon la chair, mes chers frères ; je n’ai pas dit de quelle manière ressembler à Christ, mais voici la manière : notre Seigneur Jésus était parfait, et vous êtes imparfaits, et je suis imparfait ; nous ne pouvons jamais être comme Christ dans la chair ; mais ce n’est pas de cette façon que le Seigneur nous éprouve. Il dit : “Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’esprit, si l’esprit de Christ habite en vous”. Il ne vous juge pas selon la chair, mais selon l’esprit. Qu’en est-il de notre chair ? Eh bien, votre chair est considérée comme justifiée, le mérite de Christ vous a été approprié selon la chair, recouvrant toutes ces souillures et ces conditions ; pour ce qui est de la relation entre Christ et la perfection dans la chair, et votre imperfection dans la chair, le mérite de Son sacrifice vous est imputé ainsi qu’à moi pour couvrir ces souillures. Alors, ne voyez-vous pas que c’est par imputation que votre chair est rendue parfaite, alors qu’en fait votre chair est imparfaite. Mais à présent, donc, l’objet de Dieu en nous reconnaissant comme parfaits est que nous puissions nous présenter en sacrifices vivants. Selon la volonté divine, aucun sacrifice ne pourrait venir à l’autel du Seigneur à moins qu’il soit sans tache et sans souillure. Notre Seigneur était l’Agneau de Dieu, sans tache ni souillure, et Il était l’Unique acceptable. Vous et moi avons des taches et des souillures selon la chair, et le Seigneur dit que vous ne pouvez approcher de l’autel avec celles-ci. Que devons-nous faire ? Nous devons  nous en débarrasser. Comment ? Elles doivent toutes être couvertes. Qu’est-ce qui va les couvrir pour nous ? Le mérite du sacrifice de Christ, imputé et appliqué par la foi. Ceci couvre toutes ces souillures. Pourquoi, frère Russell, sommes-nous acceptables par Dieu après cela ? C’est exactement le point chers frères. C’est ce que dit l’Apôtre : “Je vous exhorte frères, par les compassions de Dieu (qui vous a pardonné vos péchés et vous a procuré le moyen de les couvrir) à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est de votre part un culte raisonnable”. Saint ? oui, saint. Qu’avons-nous fait pour nous rendre saint ? C’est Christ qui a fait ce qu’il fallait pour vous rendre saint. Le mot “saint” signifie “entier ou complet”.

La justice imputée de Christ nous rend par imputation entier, complet, hors du péché, et des souillures. Ainsi, vous n’êtes plus selon la chair, dit l’Apôtre, mais vous êtes dans l’esprit, vous avez cessé d’être selon un point de vue humain, vous avez sacrifié cette nature humaine comme un culte raisonnable pour le Seigneur ; vous vous considérez depuis ce moment comme étant une Nouvelle-Créature engendrée du saint Esprit. Maintenant, cette Nouvelle-Créature nouvellement engendrée dans le Christ Jésus, en tant que membre de Son Corps, du Corps de Christ, voyez-vous, est une personne différente de

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l’ancienne, et ainsi l’Apôtre, de ce point de vue, pouvait parler de lui-même comme du vieux “moi” et du nouveau “moi”. Il dit, moi, et pourtant il dit, pas moi. C’est ici qu’il y a l’ancien et le nouveau. C’est ici qu’il y a le nouveau Paul et l’ancien Paul.

L’ancien Paul, selon la chair, est considéré comme mort ; le nouveau  Paul, selon l’esprit, est considéré comme vivant. Ainsi donc, c’est grâce à notre position glorieuse que, en tant que Nouvelles-Créatures, nous pouvons offrir notre sacrifice et, comme Nouvelles-Créatures, être acceptables au Seigneur ; nous pouvons combattre le bon combat et gagner la victoire, le Seigneur nous aidant tout au long du chemin. Toutefois, comme Nouvelles-Créatures nous devons parvenir à cette condition, nous ne pouvons nous arrêter ; comme Nouvelles-Créatures, Dieu nous dit qu’il y a une marque, une copie du cher Fils de Dieu. Avez-vous atteint la marque ? Oh, dit quelqu’un, je ne m’attends pas à atteindre la marque avant le moment de mourir. Qu’est-ce qui vous fait penser que vous serez plus près de la marque au moment de mourir que le jour avant ? Il n’y a aucune raison, quoi qu’il en soit. Voyez-vous, cette marque est une marque de caractère, et vous et moi devrions parvenir à cette place en caractère. De quelle façon voulez-vous dire ? De cette façon : quel était le caractère de Christ ? Comment offrit-Il un sacrifice ? De cette manière : voyez, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre pour faire ta volonté, oh Dieu ! Ta loi est écrite dans mon coeur. C’est Son point de vue — la complète consécration à la volonté du Père, rien de moins. Et vous et moi devons-nous en venir à cela ? Oui. Eh bien ! quelle est la volonté du Père ? La volonté du Père est que nous nous conformions selon le coeur, non selon la chair nécessairement ; faites cependant du mieux que vous le pouvez selon la chair ; toutefois,  selon le coeur, vous devez garder Sa volonté, et que vous aimiez le Seigneur votre Dieu de tout votre coeur, de toute votre pensée, de tout votre être et de toute votre force. Pouvons-nous parvenir à ce point ? Je le crois. Le Seigneur le dit. Nous le pouvons dans nos esprits [ou entendements — minds — Tr a d . ] .

Avec mon entendement, je sers la loi de Dieu, dit l’Apôtre, et avec ma chair, jusqu’à un certain point je sers la loi du péché ; mais la chair est considérée comme morte, et le Seigneur ne nous juge pas selon la chair. Si nous avons l’esprit de Christ nous ferons au mieux de notre capacité dans la chair, en nous efforçant de la garder en harmonie avec la volonté du Seigneur.

Mais ce n’est pas selon la chair que nous devons être jugés, mais selon l’esprit, selon l’entendement, selon la Nouvelle-Créature. Ainsi l’avons-nous saisi chers amis : avec votre esprit [mind] vous servez la Loi de Dieu — de tout votre coeur, de toute votre pensée, de tout votre être, et de toute votre force. Si c’est le cas, vous en êtes à la marque. Aimez-vous votre prochain comme vous-même ? Oui, dites-vous. J’aime tout le monde et j’aime faire du bien à tout le monde, et j’en suis joyeux. Ensuite, en êtes-vous venu réellement à aimer les frères? Oui. Et vous aimez Dieu ? Oui. Et vous aimez toute l’humanité ? Oui. Vous ne désirez faire aucun mal à qui que ce soit. Non, je ne le désire pas. Vous les aimez et aimeriez voir

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qu’on leur fasse du bien ? Oui. Eh bien, je crois que vous devez  être à la marque. C’est ce que le Seigneur met comme marque.

C’est ce que Christ fit. Il aima le monde et Se donna Lui-même pour cela. Il aima le Père et déposa Sa vie pour faire la volonté du Père. Il aima les disciples ; ainsi, ayant aimé les Siens, Il les aima jusqu’à la fin. C’est ainsi que doit être notre esprit, et aussitôt que vous y êtes parvenus, de telle façon que vous aimiez tout le monde, et aimiez vos ennemis, vous êtes à la marque. Il est plus dur d’aimer vos ennemis, mais vous devez aimer vos ennemis ; le Seigneur l’a dit : “faites du bien à ceux qui vous font du tort”. Si vous n’avez pas atteint le point d’aimer vos ennemis, vous n’êtes pas à la marque pour le prix, parce que quiconque a un critère moins élevé ne peut être de la classe des élus en aucune manière. Ils doivent être des copies du cher Fils de Dieu et ceci est la copie ; c’est la marque. Si vous n’y êtes pas parvenus, courez et arrivez-y aussi rapidement que vous le pouvez. Abandonnez toutes choses d’autres dans la vie et atteignez ce point. Quelqu’un peut dire : il n’y a qu’une seule personne que je ne peux pas aimer, c’est un ennemi, et il a dit ceci ou cela. Peu importe ce qu’il a dit ou qu’il a fait, vous ne vivez pas pour vous-mêmes, n’est-ce pas ? Vous vivez pour le Seigneur. Maintenant le Seigneur dit, rejetez tout ce qui est mal, et l’envie, et tout ce qu’il y a d’autres de mauvais dans votre coeur ; amenez votre coeur à cette condition où vous les aimeriez, et aimeriez leur faire du bien. Pa rvenir à la marque est cela. Après y être parvenus, alors que ferez-vous ? Demeurez ferme.

Pourquoi, ce n’est rien de demeurez ferme, c’est assez simple. Mais attendez un peu ; restez-y un peu et voyez. Vous constaterez que l’Adversaire s’en prendra à vous de diverses manières, et que le Seigneur le laissera faire de différentes façons. Il fera des choses variées pour que vous vous comportiez autrement que d’aimer vos ennemis, et d’aimer le Seigneur, et d’aimer les frères, et le monde. Il fera tout ce qu’il peut pour détourner votre pensée du glorieux critère de Christ. Vous serez assaillis de mille manières, plus que vous ne l’étiez sur le chemin qui conduisait à la marque, parce que sur le chemin, le Seigneur vous protégeait, et disait, Je ne permettrai pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais lorsque vous êtes parvenus à la marque, vous pouviez tenir bon. Alors je permettrai que vous soyez tentés d’autant plus que vous êtes capables. Il connaît la mesure de votre capacité et Il désire vous éprouver selon ce que vous pouvez supporter parce que tous ceux qui seront de cette classe élue, glorifiée doivent être complètement  examinés et éprouvés, et il faut qu’il soit démontré qu’ils ont de la loyauté envers Dieu et envers les frères, et de l’amour à l’égard de toutes ces choses élevées et nobles.

MATERIALISATION — Esprits mauvais concernant les Saints.

Question (1909) — Les démons étant de mauvais esprits, leur est-il possible d’apparaître au sein de l’Eglise, et dans la chair comme instructeurs ou de tromper les Saints ?

Réponse. — Nous pensons que le tract à ce sujet sera meilleur que ce que nous pouvons donner en quelques minutes.

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Cependant, nous dirons brièvement que les esprits mauvais, condamnés au moment du déluge, auxquels se rapporte Pierre quand il parle des “esprits en prison”, dans le sens qu’ils sont restreints des privilèges dont ils eurent la jouissance à un moment donné, n’ont pas eu la permission de se matérialiser depuis le déluge. Les Ecritures disent qu’ils ont été retenus dans des liens sous l’obscurité jusqu’au jugement du grand jour. Ce mot “jusqu’au” semble impliquer que, quand nous atteignons ce moment, alors les restrictions sont brisées.

Notre pensée n’est pas que Dieu les libérera de la restriction, mais que Dieu permettra qu’ils se trompent eux-mêmes en ce sens qu’ils ont trouvé une façon différente de se matérialiser indépendamment de Lui, et c’est ce que les spirites prétendent. Je ne connais rien à ce sujet, cependant, et je les laisse tranquille — Je ne voudrais pas aller à l’une de leurs séances pour n’importe quelle somme d’argent.

Avez-vous peur ?

Non, je n’ai pas peur d’eux, mais j’ai peur du Seigneur. Ma vénération pour le Seigneur dirait que je ne devrais rien avoir à faire avec eux. Je crois que ceux qui se mettent dans la voie de leurs séances, matérialisations et manifestations, courent un grand risque.

Je veux dire que je n’accuse pas les médiums d’être en relation avec les esprits, parce que certains, pour autant que je le sache, sont des médiums authentiques, qui exécutent une oeuvre authentique et pensent qu’ils communiquent avec les esprits d’êtres humains morts. Je veux dire que pour eux, leur oeuvre semble être authentique. Les mauvais esprits se font passer pour les esprits de personnes mortes, et ainsi trompent l’humanité ; c’est ainsi que survit la théorie que, lorsqu’un homme est mort il est plus vivant que jamais. Le monde païen en entier est sous leur domination. Paul dit aussi que ceux qui adorent ceux-ci adorent des démons et non pas Dieu. Il parle ensuite de certaines doctrines des démons. Tous ceux-ci sont pernicieux pour l’Eglise et ils prennent plaisir à tromper le peuple de Dieu. Ce à quoi nous nous attendons, c’est qu’ils penseront qu’ils ont rompu les restrictions que Dieu leur a imposées dans les jours du déluge, et ensuite, avec cette pensée qu’ils ont trouvé une voie pour circonvenir Dieu, ils se matérialiseront comme ils le firent aux jours du déluge. Nos amis spirites, non pas que j’aie des relations amicales avec eux, mais les personnes qui sont trompées par des spirites sont tous mes amis ; tous ceux qui sont sous la tromperie sont mes amis, et ceux qui ne sont pas sous la tromperie sont cependant plus amplement mes amis – nos amis spirites s’attendent à ce que cette puissance s’accroisse, qu’ils se matérialiseront et marcheront le long des rues ; nous ne serions pas surpris qu’ils acquièrent ce pouvoir. Ils seront liés par les chaînes des ténèbres jusqu’à ce moment-là, où Dieu le tolérera, en partie pour les éprouver et voir si tous ces siècles d’expérience, pendant lesquels ils ont vu l’origine du péché et ont eu un aperçu de Dieu et de la justice, leur ont enseigné les leçons dont ils avaient besoin. Il leur permettra de faire ceci, de penser qu’ils font échouer Son plan, et aussi afin qu’ils puissent

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avoir part à la venue du grand Temps de Détresse avec lequel le monde ou cet âge se terminera.

Apparaîtront-ils dans des corps charnels dans l’Eglise comme instructeurs pour tromper les saints ? Le Seigneur dit – et c’est tellement mieux d’avoir ce qu’a dit le Seigneur plutôt que tout ce que pourrait dire frère Russell – que si c’était possible, ils tromperaient même les élus, les Saints. Cela impliquerait  que ce ne sera pas possible, mais qu’il sera possible de tromper tout le monde, hormis les Saints ; d’où l’importance d’être Saints et de rester très près du Seigneur.

MEDIATEUR – Pour des Brebis ou des Boucs ?

Question (1909) – Il a été dit que la classe des brebis dans l’Age millénaire n’aurait pas besoin de médiateur – seuls les boucs.

Réponse. – Je ne serais pas d’accord avec cette proposition. Les Ecritures mettent le monde entier sous le Médiateur. Chaque personne, à l’exception du Corps même du Médiateur, est compris dans ceci. Le Médiateur vient se tenir entre ceux-ci. Durant tout l’Age millénaire, les humains seront sous ce Médiateur. Il n’y aura aucune communication entre Dieu et le monde jusqu’à la f in de l’Age millénaire. Le monde sera justifié par ses oeuvres – réellement. L’Eglise est dans une condition différente. Lors de l’établissement du Royaume millénaire de Christ, Il traitera avec les humains et les élèvera de plus en plus par la résurrection et le rétablissement – jusqu’à tout ce qu’avait Adam – à tout ce que perdit Adam et, dans cette condition parfaite, ils seront préparés à être remis au Père. Pendant l’Age millénaire, Il ne les remettra pas au Père car le Père a prévu qu’Il soit leur Juge, leur Roi, leur Médiateur – et tout se concentre en ceci, car Christ et l’Eglise sont un. Pour le monde, cela signifiera la justification. Le mot justification signifie le fait de rendre droit – rendre juste. Qu’était Adam au commencement ? Il était un homme juste. Quand il pécha il devint injuste, il devint imparfait, il devint déchu. Le terme  justification signifie le fait d’être élevé à cette place de perfection où tout sera obéissant. C’est ce que Christ fera pour tout le monde. Tout homme sera justifié par ses oeuvres. Alors, à la fin de l’Age millénaire, le monde entier sera dans cette condition où il pourra être remis au Père. Si un homme était maintenant remis au Père, cela signifierait sa destruction, mais quand le monde sera élevé par le Médiateur remis parfait au Père, les humains n’auront plus besoin de Médiateur, parce qu’ils seront réellement justes – non pas considérés comme tels. Aussi, vous voyez que pendant l’Age millénaire, non seulement  les boucs auront besoin d’un Médiateur, mais les brebis,  elles aussi, auront besoin d’un Médiateur ; Ce fut parce que Dieu vit que certains du monde seraient des brebis qu’Il fit cet arrangement. La classe des boucs qui sera détruite se composera de ceux qui ne tireront pas profit de l’arrangement.

Comme on nous l’a enseigné, le monde, c’est-à-dire les brebis et les boucs, n’aura pas de rapport avec le Père – ce n’est qu’à la fin de l’Age que les uns et les autres auront des relations avec le Père.

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MEDIATEUR – Par Comparaison avec Avocat.

Question (1909) – Médiateur ou Avocat – de quelle manière sont-ils semblables – de quelles manières diffèrent-ils ?

Réponse – Le mot “médiateur” dans notre langue anglaise [et française – Trad. pourrait être utilisé, et est souvent utilisé dans notre conversation courante, dans un sens différent de celui dans lequel il est utilisé dans la Bible. C’est à dire que vous pourriez dire parfois, “J’occupe une position comme celle d’une sorte de médiateur dans notre foyer. C’est-à-dire, toutes les difficultés sont surmontées par moi”. C’est une façon d’utiliser le mot, mais ce n’est pas la façon scripturale. Dans les Ecritures, chaque emploi du mot “médiateur” est en rapport avec une alliance. Je ne l’ai pas toujours utilisé ainsi dans le passé. Je l’ai utilisé d’une manière peu exacte, ne remarquant pas que la Bible utilise toujours le mot en relation avec une alliance. Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance. Ainsi, à présent je l’utiliserai dans ce sens restreint. Si vous trouvez que j’ai écrit quelque chose d’autre, vous saurez que c’est un lapsus et non intentionnel. Un médiateur se tient entre deux parties pour veiller à ce que la justice soit respectée pour les deux parties.

Supposez que vous et moi devions construire une maison. Vous êtes d’accord de la construire pour une valeur de 15 000 dollars, les modalités et conditions étant déposées. Il est de coutume dans un tel cas d’avoir un “médiateur”, et le “médiateur” dans un tel contrat est souvent appelé un architecte. Nous avons alors un architecte – un médiateur qui dessine les plans et vous vous mettez d’accord pour ces spécifications. De plus, dans n’importe quelle transaction d’affaire, si vous faites une remarque pour quelque raison, il y a un contrat de fait. Vous êtes d’accord de vous engager par cela. Bien, c’est une alliance ou contrat entre nous. Où est le médiateur ? La loi. Dans tous les cas semblables où deux parties sont concernées, le médiateur veille à ce que tout soit juste. Christ a racheté le monde et Il doit être un Médiateur pour ce qui est de dispenser certaines bénédictions.

Jéhovah est d’accord pour prendre et accepter ces personnes du monde par ce Médiateur. Christ est d’accord pour amener les humains à la perfection – Il se tient entre Dieu et eux. Il les représente auprès de Dieu. Il peut se tenir entre eux et Jéhovah,  et leur donner toute l’aide en vertu du sacrifice qu’Il a déjà fait; il applique les provisions de la Nouvelle Alliance pour le monde, assurant le monde et donnant assurance à Dieu et, à la fin de l’Age, Il remettra les humains parfaits au Père – rétablis à la perfection perdue en Adam. Un avocat est votre mandataire – il n’est pas mandataire de l’autre homme – Il n’est jamais du côté de n’importe qui mais seulement de votre côté. Il a le droit d’entrer dans le tribunal, parce qu’il est un membre du tribunal.

Vous ne pouvez pas entrer dans le tribunal n’importe quand, mais vous devez avoir un mandataire qui puisse vous y représenter. Vous êtes en liberté et jouissez d’une bonne réputation. Vous n’êtes pas condamné par le tribunal, mais vous devez avoir un homme de loi pleinement au courant de nos lois – vous devez avoir un mandataire. Un mandataire n’est pas un médiateur, mais votre représentant devant le tribunal. Ainsi l’Eglise a un

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avocat auprès du Père. “Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste”. Que dira-t-Il pour nous ? Il fera remarquer au Père que nous avons des imperfections, mais Il sait que nos coeurs sont droits et ceci serait un cas approprié pour obtenir l’indulgence. Nous avons le pardon du péché par la foi en Son sang.

MEDIATEUR – Christ Glorifié .

Question (1909) – D’après quel passage des Ecritures soutenez-vous que le Christ glorifié avec tout pouvoir entre Ses mains, sera l’”homme”, le Médiateur ?

Réponse. – Nous ne déclarons pas qu’un homme ait jamais été le médiateur. Nous soutenons que le Médiateur est la Nouvelle-Créature, le Christ glorifié, que Jésus comme homme ne pouvait pas être le Médiateur, qu’Il a dû déposer Sa nature humaine en sacrifice pour le péché avant d’avoir le droit d’utiliser Son sang ou Son mérite pour sceller la Nouvelle Alliance; il ne pourrait pas y avoir une Nouvelle Alliance sans ce scellement ; il ne pourrait pas non plus y avoir un Médiateur, et ainsi le Médiateur doit être nécessairement le Seigneur ressuscité. Ainsi l’Eglise dans la chair n’est pas le Médiateur de la Nouvelle Alliance. Après que la Tête, aussi bien que le Corps, seront passés au-delà du Voile, alors, sur le plan spirituel, tout le mérite se centrant naturellement sur la Tête, Ses membres seront avec Lui le Médiateur. Il en est exactement de même que lorsque je regarde votre visage ; je ne m’adresse pas à vos mains et je ne regarde pas à vos pieds, et ni ne m’adresse à eux, ni à votre tête sans corps, mais je m’adresse à votre tête et, quand je le fais, j’y inclus votre corps. C’est ainsi que le Seigneur Jésus est la Tête, qu’Il aura un corps qu’Il est en train de préparer pendant cet Age de l’Evangile ; ce corps entier sera avec Lui comme Médiateur durant l’Age millénaire, et alors ce sera le Royaume médiatorial. Il ne peut y avoir aucun travail médiatorial entre Dieu et l’homme avant que le Corps de Christ soit au complet et que commence le Royaume médiatorial ; il continuera pendant tous les mille ans, et ensuite le Royaume médiatorial se terminera, parce que, alors, Christ, non pas seulement Jésus la Tête, mais aussi l’Eglise, Son Corps, remettront le Royaume au Père.

MEDIATEUR – L’Homme Christ Jésus.

Question (1913) – “Un Médiateur entre Dieu et l’homme, l’homme Christ Jésus”. S’il vous plaît, veuillez expliquer davantage votre pensée exprimée au sujet de Christ la Nouvelle-Créature en relation avec cette déclaration, l’Homme Christ Jésus, le Médiateur.

Réponse. – Les paroles de l’Apôtre étaient qu’il y a un Médiateur entre Dieu et l’homme, l’homme Christ Jésus qui S’est donné Lui-même en Rançon pour tous, témoignage qui devait être rendu en ses propres temps. Jésus est ce Médiateur ; non pas qu’Il ait déjà fait cette oeuvre de médiation ; Il est celui qui projette de le faire, exactement de même que si, par exemple, le Président Wilson était ici, mais que le moment de son installation n’était pas encore venu, et si l’on savait qu’il allait être élu, alors on pourrait parler de lui et dire : M. Wilson,

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qui est le Président. Quelqu’un pourrait dire qu’il n’a pas encore été installé, et qu’il n’est pas président, mais qu’il est le président élu ; il est celui pour qui on a déjà voté ; il n’y a pas de question à ce sujet, c’est lui qui sera Président.

Il en est de même dans le cas de Jésus ; l’Apôtre se reporte en arrière à Jésus et dit que l’homme Christ Jésus Se donna Lui-même, qu’Il est celui qui doit être le Médiateur, qu’Il est le Médiateur. Il a commencé Son oeuvre comme Médiateur, parce que Son premier travail comme Médiateur est de mettre à mort Ses sacrifices ; Il a déjà fait ce travail concernant Son propre sacrifice, et pendant 1800 ans Il a mis à mort les sacrifices du bouc, lequel représentait Son Eglise ; Il l’a fait tout au cours de ces 1800 ans et, pendant tout ce temps, Il est un Médiateur, le Médiateur qui met à mort Ses sacrifices, et ce n’est pas avant d’avoir achevé tout ce travail de mettre à mort les “meilleurs sacrifices” qu’Il possédera  le sang de réconciliation, lequel sera utilisé comme la puissance de scellement de cette Nouvelle Alliance. C’est la Nouvelle-Créature qui assiste à tous ces sacrifices, Jésus et le Corps de Jésus dans la chair. Quand Il aura fini l’oeuvre de sacrifice, alors Il ôtera les robes de sacrifice et revêtira Ses vêtements glorieux comme le faisait le sacrificateur avec les vêtements de gloire et de beauté. Ensuite Il aura accompli l’œuvre entière et sera prêt à bénir tout le peuple, et toutes les familles de la terre seront bénies par ce grand Médiateur qui se tient entre Dieu et les hommes.

MEDIATEUR – Qui ?

Question (1916) – S’il vous plaît, veuillez expliquer 1Timothée 2 : 5, 6, Qui est le médiateur ?

Réponse. – Je présume, chers amis, que la pensée n’est pas que je reprenne ce texte en détail, car il faudrait tout le reste de notre temps pour ce texte seul. Il est traité très complètement dans le 5ème Vol. Il nous faut donc être brefs si nous voulons donner une part convenable aux autres questions. “Il y a un médiateur entre Dieu et l’homme, l’homme Christ Jésus, qui se donna lui-même”. Ceci indique Jésus, l’individu et, au moment où Il Se donna Lui-même, Il était le seul. Il n’y avait aucun membre de Son Corps. Il Se donna Lui-même en Rançon pour tous. Cette oeuvre de la Rançon est le fondement de tout. Ce premier travail, Jésus le fit seul, et vous et moi n’avons rien du tout à faire avec le don de ce prix de rançon, parce que c’était la vie parfaite d’un homme qui était donnée en échange pour un homme parfait, et vous et moi sommes tous des membres du premier homme, condamnés à cause de lui ; nous ne pourrions pas donner une rançon pour notre frère en aucun sens du mot.

Jésus n’est pas encore devenu le Médiateur. Il ne sera pas le Médiateur avant l’inauguration de la Nouvelle Alliance. Pourtant, dans un autre sens, Il est le Médiateur, exactement comme quand Il naquit enfant à Bethléem, “C’est dans ce but  que je suis venu dans le monde” mais Il n’avait pas pris un royaume comme enfant ; Il n’avait pas le droit de devenir roi avant d’être à maturité et de Se donner Lui-même en consécration et, ensuite, pas avant d’avoir achevé Sa consécration jusqu’à la mort. Cependant, prophétiquement, on dit qu’Il est roi

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comme enfant et, exactement de la même manière, le Médiateur. Il doit être le Médiateur de la Nouvelle Alliance. Avant que Jésus ne soit venu, Dieu a dit qu’Il ferait une Nouvelle Alliance : Jér. 31 : 31. L’Eternel dit aux Juifs, “Voici, des jours viennent et j’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle alliance – Je mettrai en eux un coeur nouveau  et je retirerai leur coeur de pierre”. Tout cela doit être le travail de la Nouvelle Alliance et doit avoir son commencement avec la maison d’Israël et la maison de Juda puis s’étendre ensuite à toutes les familles de la terre. La maison d’Israël et la maison de Juda ne sont pas actuellement dans la faveur de Dieu.

La Nouvelle Alliance spéciale à laquelle se réfère l’Eternel, “Rassemblez-moi mes fidèles qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice, dit l’Eternel”, cette Alliance par le sacrifice est ce qui compte maintenant. Jésus fut le premier de ces fidèles à Se consacrer et à livrer Sa vie en obéissance à la volonté du Père. Il ouvrit le chemin afin que vous et moi nous puissions Lui offrir nos corps en sacrifice acceptable. C’est le travail du temps présent, et tous ceux de cette compagnie seront membres du grand Médiateur – un Médiateur. Le Corps n’est toutefois pas encore complet. Seul Jésus est passé au-delà du Voile. Il était la Tête. Dieu a ressuscité Jésus le premier et Il est en train de nous ressusciter aussi par Jésus ; c’est ainsi que l’Eglise de Christ entière est en train d’être ressuscitée. “Le Seigneur votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète  comme moi, du milieu de toi, d’entre tes frères ; vous l’écouterez dans tout ce qu’il pourra vous dire ; et il arrivera que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple”. Ce grand Prophète, nous voyons qu’Il est le grand Médiateur de l’Age millénaire, la Nouvelle Alliance entre Dieu et l’homme, le monde des humains. Jésus fut le premier ressuscité. A l’époque où l’Apôtre écrivit ces paroles, Jésus était le seul. Maintenant les membres du Corps de Christ Jésus sont en train d’être ressuscités pour rejoindre leur Tête. Nous espérons  être des membres du Christ en gloire ; alors le Médiateur sera complet et son travail de Médiateur commencera.

MELCHISEDEK – Biographie de.

Question (1908) – Qui était Melchisédek ?

Réponse. – Les Ecritures nous disent que Melchisédek était à la fois un sacrificateur et un roi. Il était un personnage contemporain d’Abraham. Vous vous souviendrez du récit disant qu’il était d’une ville appelée Salem ce qui, étant interprété, signifie “paix”. C’était la ville de paix et il était roi de cette ville. On présume que Salem était une ville représentant le Royaume de paix, et que le roi était un type de notre Seigneur Jésus-Christ dans la gloire de Son Royaume, quand Il sera le Prince de Paix, ou le Roi de Paix. En tant que sacrificateur, Melchisédek n’offrit pas de sacrifices ; il était un sacrificateur glorifié ; par conséquent, de même que Aaron, le sacrificateur juif, représentait notre Seigneur dans Son oeuvre de sacrifice, Melchisédek, en tant que type, représente notre Seigneur en tant que Sacrificateur glorif ié, un Sacrificateur qui règne. En d’autres termes, il y a ici deux types, l’un représentant le minis-

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tère terrestre de Christ, les souffrances de Christ, le sacrifice de Christ, et présentant le mérite de Son sacrifice au Père, tout cela typifié en Aaron ; ensuite, il y a l’Eglise typifiée par les fils d’Aaron, les sous-sacrificateurs, et leur part dans le sacrifice, comblant ce qui reste des afflictions de Christ ; tandis que la sacrificature de Melchisédek représente Christ et l’Eglise glorifiés dans le Royaume de gloire, capables et désireux de bénir tout le monde et d’établir le Royaume de paix, le Royaume millénaire, dans lequel toute l’humanité sera bénie. On nous en a dit très peu au sujet de Melchisédek. L’Apôtre nous dit qu’il n’eut ni commencement de jours, ni fin de vie. Nous ne comprenons  pas qu’il veut dire que Melchisédek ne naquit jamais ou qu’il ne mourut jamais, mais plutôt que, comme sacrificateur, il était un type, et que sa sacrificature ne lui vint pas de ses parents, comme ce fut le cas pour la sacrificature d’Aaron qui descendait d’un fils à l’autre, mais que sa sacrificature fut une sacrificature originale ; il n’y eut pas de parents dans cette sacrificature de Melchisédek ; et il n’y eut pas d’enfants dans cette sacrificature de Melchisédek ; sa sacrificature fut sans commencement de temps et sans fin de temps ; et ainsi, il typifiait Christ dont la charge sacerdotale, en tant que Sacrificateur du nouvel ordre du Royaume millénaire, n’est pas une charge limitée, et ne vient pas à Lui par hérédité, ni ne descend de Lui à un autre. Ainsi Melchisédek fut un type.

Frère Harrison : Puis-je poser une autre question ? La question me fut posée très récemment. J’apprécie beaucoup ce que vous avez dit, mais ne pouvons-nous pas reconnaître sans risque le fait que le peuple juif était très strict et particulier dans ses rapports, et qu’il n’existe aucun rapport sur la naissance de Melchisédek, sa parenté ou sa sacrificature? Cela ne viendrait-il pas là comme expliquant quelque peu ce passage qui dit qu’il fut sans commencement de jours, ni fin de vie ? Vous vous souvenez, les Juifs étaient très corrects dans leurs rapports généalogiques et chronologiques ? Je voulais juste des informations sur ce point, s’il vous plaît.

Frère Russell : Les Juifs ne prétendaient pas garder un rapport de la naissance de chaque personne, pour autant que nous le sachions. Peut-être y avait-il de tels rapports, mais ils ne forment aucune partie des rapports des Ecritures. Ils étaient obligés de garder un rapport de tous leurs sacrificateurs, et c’est la raison pour laquelle nos amis hébreux aujourd’hui ne pourraient pas avoir de sacrificature, parce que pas un seul Juif sur terre ne pourrait prouver qu’il était de la postérité d’Abraham par la lignée d’Aaron. Il pourrait proclamer qu’il était de la lignée d’Abraham, mais il ne pourrait pas prouver qu’il était d’Aaron. Aucun Juif ne connaît qui peuvent être les fils d’Aaron aujourd’hui. Aussi, s’ils ont retrouvé leur pays et toutes choses, ils ne pourraient pas réétablir leur sacrificature, parce que cela nécessite que chaque sacrificateur servant à l’autel de l’Eternel doit être capable de montrer sa généalogie en tant que descendant d’Aaron. Ceci ne s’appliquerait cependant pas à Melchisédek, parce qu’il était d’un ordre totalement différent de sacrificature. L’Apôtre montre simplement ceci dans son argu-

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ment dans lequel il introduit Melchisédek ainsi : “Quand je vous dis, à vous Juifs, que Christ était d’un nouvel ordre, vous êtes enclins à être incrédules (comprenez que je paraphrase) ; vous dites, Où est son rapport ? Il ne pourrait pas être un sacrificateur à moins qu’il ne puisse se montrer lui-même comme étant de la tribu de Lévi, un fils d’Aaron. Mais je vous réponds, Hébreux, et je vous dis que Dieu donna un autre type. Jetez un coup d’oeil en arrière sur Melchisédek ? Avez-vous une preuve qu’il était de la tribu de Lévi ? Non, Melchisédek vécut avant que ne soit inaugurée la tribu de Lévi. Avez-vous une preuve que Melchisédek avait un rapport quelconque avec Lévi ? Non. Alors il y avait une autre sacrificature, et je vous souhaite de voir que cette autre sacrificature de Melchisédek était d’un ordre plus élevé que celle d’Aaron, parce que Abraham, qui était le père d’Aaron, selon la chair, paya la dîme à ce sacrificateur,  Melchisédek, et Aaron était dans les reins d’Abraham quand il paya la dîme ; ceci montre du point de vue de Dieu que l’ordre de Melchisédek est un ordre plus élevé que la sacrificature aaronique.  Maintenant donc, je vous dis que Christ est un sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Voilà l’argument de l’Apôtre. C’est un ordre supérieur. Vous Juifs, vous demandez que je vous prouve que, pour être un sacrificateur, Jésus doit venir de la tribu d’Aaron. La tribu d’Aaron n’avait rien à voir avec cette sacrificature élevée. Melchisédek était un type de cela, Christ est celui-là”. Je ne penserais pas que le fait qu’il n’y avait aucun rapport aurait quelque chose à voir avec cela.

MEMOIRE – Apprenant des Passages Scripturaux afin de vaincre.

Question (1911) – Est-il nécessaire pour tous d’être capables d’apprendre par coeur les passages scripturaux qui sont utiles pour nous rendre capables de donner à chacun une raison de notre espérance, et afin d’être de la classe des vainqueurs ?

Réponse. – Non, mon cher frère. Je crains que si c’était là notre test, beaucoup d’entre nous échoueraient ; nous n’avons aucune pensée de cette sorte. Ce que le Seigneur attend est que, si vous êtes vraiment loyal envers Lui et que vous étudiez Sa Parole, que ce soit en la répétant de mémoire, ou en vous y tournant d’une manière quelconque et en disant pourquoi vous croyez à ces choses, vous soyez capables de montrer la base sur laquelle vous la croyez. Non pas simplement pour dire, “Je pense que c’est dans notre catéchisme”. Cela n’est pas une preuve ; ce n’est pas non plus une preuve que de dire que vous  pensez que c’est dans la Bible ; mais trouvez-le, marquez-le, et assurez-vous que vous y croyez .

MERITE – Relativement à la Vie Sacrifiée ou à l’Obéissance.

Question (1910) – Le mérite que Christ applique en notre faveur comme notre Avocat, est-ce le mérite de Sa vie sacrifiée, ou est-ce le mérite de Son obéissance parfaite ?

Réponse. – Les deux à la fois, mes chers amis. L’obéissance parfaite Le conduisit à sacrifier Sa vie et, par conséquent, Sa vie sacrifiée était l’évidence de Son obéissance parfaite à la volonté du Père. C’est le mérite de ce sacrifice qui

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est à Son crédit et qui est la chose qu’Il donnera finalement comme prix de Rançon pour le monde entier, afin que le monde entier puisse avoir le Rétablissement ; et c’est le mérite de ce sacrifice qu’Il impute maintenant à votre sacrifice et au mien quand Il accepte le vôtre et accepte le mien comme étant les Siens.

MERITE – Emploi de Tout.

Question (1911) – Pourquoi est-il essentiel que tout le mérite de Christ doive d’abord être utilisé pour la maison de la foi et, ensuite, que tout retourne avant qu’une partie de celui-ci puisse être applicable pour le monde de l’humanité ? En d’autres termes, pourquoi une partie ne serait-elle pas utilisée pour chacun, l’Eglise et le monde, au même moment ?

Réponse. – Eh bien, je ne sais pas si oui ou non je peux rendre cela plus clair que je l’ai déjà essayé. Si j’ai échoué à rendre cela clair dans le passé, je crains de toujours échouer à le faire. Je ne sais pas comment je pourrais rendre cela plus clair. Si le questionneur n’est pas satisfait en ayant cela de cette manière, il devra s’en remettre au Seigneur pour en trouver la raison. Je suppose que ces choses sont établies parce que Dieu les arrange ainsi ; et si nous voulons savoir pourquoi Dieu établit les choses d’une manière différente de ce que nous imaginerions et penserions, nous devrions nous tourner vers Lui dans la prière et Lui demander de nous satisfaire. Si nous sommes trop mécontents de Ses voies, Il nous dira probablement de nous tenir de côté jusqu’à l’Age millénaire, et Il nous montrera alors tout ce qui concerne cela, réellement. En répondant à la question brièvement, je dirais que celles-ci sont deux classes distinctes ; l’Eglise est une classe, et le monde est une autre classe; l’application du mérite est montrée dans le Jour de Réconciliation comme étant séparée et distincte dans ces deux classes. Maintenant, si une partie du mérite de Christ est donnée à l’Eglise pour l’utiliser afin que l’Eglise puisse être justifiée,  dans le but que l’Eglise puisse se joindre à Christ dans le sacrifice, alors nous pourrions dire que la somme tout entière est épuisée par cette quantité. On pourrait supposer qu’il y a là une somme d’un million de dollars ; supposez que vous en retiriez  cent mille, et les utilisiez pour quelque chose d’autre. Alors que ces 100 000 dollars sont disparus, vous ne pourriez pas appeler le reste un million de dollars, parce qu’il en manque cent mille pour faire un million. Maintenant, ce que Christ donne à l’Eglise est suffisant pour compenser les déficiences de chacun, et cela prend une partie du mérite ; cela ne nécessite pas tout le mérite ; cela prend une certaine partie du mérite afin que nous puissions avoir ce privilège d’avoir une compensation pour nos faiblesses ; la somme complète du mérite ne sera pas là jusqu’à ce que toute l’Eglise ait fini ce travail d’utiliser ce mérite imputé. Maintenant, quelle est la différence ? Parce que le Seigneur est sur le point de donner toutes ces bénédictions du Rétablissement pendant les mille ans, pendant le grand Jour de médiation ; tout doit être donné aux humains ; Il ne leur en donnera pas une partie, mais tout dans un sens de rétablissement . Cependant, Il a besoin d’avoir là une totalité afin de satisfaire

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la justice en faveur du monde, de telle façon que le monde puisse obtenir le bénéfice complet du rétablissement. Il est juste que l’Eglise ait été, en tout, une classe séparée. Il est sur le point de traiter avec le monde et de lui donner le rétablissement. Il ne nous donne pas le rétablissement. Nous ne recevons pas le rétablissement. Il fait simplement une compensation pour l’Eglise, imputant suffisamment à vous et à moi pour nous rendre satisfaisants aux yeux de Dieu ; mais Il aura besoin de tout quand Il en fera l’application en faveur du monde, parce qu’Il donnera toute Sa vie au monde, en restitution – et Il n’en retiendra pas une partie. A présent, si ce n’est pas clair, je ne sais pas comment  rendre cela plus clair.

MERITE – Quelle Quantité Exigée pour Adam ?

Question (1911-Z) – Puisque Adam était un pécheur volontaire et intelligent, qu’il fut condamné individuellement, et puisque la sentence a été exécutée sur lui et qu’il est maintenant sous cette sentence, et que maintenant il n’a rien et n’est rien, combien du mérite de Christ sera nécessaire pour sa libération de sa condition condamnée ?

Réponse. – Nous comprenons qu’Adam, ayant été éprouvé et trouvé coupable, condamné à mort, et étant descendu jusque dans la mort sous cette condamnation, n’avait rien fait pour liquider ses obligations en aucun sens du mot ; cela nécessitera la pleine satisfaction d’un prix de rançon pour le libérer et lui permettre d’avoir une autre épreuve. D’une manière générale, ceci est naturellement vrai de toute la famille humaine. Comme enfants d’Adam, on nous traite en tant que race, au lieu d’être traités en tant qu’individus, sauf dans le cas de l’Eglise et de la nation juive sous leur loi.

Pendant l’Age millénaire il n’y aura aucune imputation du mérite de Christ à qui que ce soit, tel qu’il est maintenant imputé à l’Eglise. Il nous est imputé dans un dessein spécial –pour nous rendre capables d’offrir des sacrifices acceptables.

Dans l’Age millénaire, personne n’aura besoin de la justice d’un autre pour le rendre acceptable. Au contraire, le monde entier, considéré comme un seul, sera traité de ce point de vue ; Christ, en tant que le grand Médiateur, Prophète et Roi, fera satisfaction à la justice pour Adam et tous ses enfants, traitant avec eux comme un seul. Après avoir satisfait la Justice, et ainsi avoir racheté le monde de l’humanité en entier, le grand Médiateur de la Nouvelle Alliance la rendra effective et, sous cette Nouvelle Alliance, la bénédiction commencera avec Israël ; mais chaque membre de la race humaine aura une occasion favorable d’obtenir la perfection, comme nous l’avons montré jusqu’ici.

Pour saisir le point essentiel à la question, nous mettrons le sujet sous une autre forme et nous dirons : Si Adam avait vécu pendant l’Age de l’Evangile, selon notre compréhension, il n’aurait pas été éligible pour l’offre de cet Age de l’Evangile – parce que cela n’aurait pas été logique avec l’arrangement divin que d’avoir traité avec Adam comme le Seigneur traite avec l’Eglise parce que, étant personnellement condamné, il n’aurait rien eu qu’il ait pu présenter en sacrifice. Nous, au contraire, nous avons quelque chose à présenter – “Présentez vos corps en

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sacrifice vivant”. Bien que nos corps soient souillés, nous avons néanmoins certains pouvoirs, et c’est ceux-ci que nous sommes invités à présenter. Nous avons des corps que nous voulons contraindre à la soumission. C’est là notre espérance – que nous puissions être autorisés à souffrir avec Christ, afin que nous puissions être des participants dans Sa gloire.

L’Apôtre dit, “Vous n’êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps ” (1 Cor. 6 : 20). Ceci semble impliquer que nous avons quelque chose. Ayant reconnu Christ comme le centre du Plan de Dieu et comme notre Rédempteur, il nous est demandé de renoncer au péché – de glorifier Dieu en consacrant nos vies, nos corps à Son service. Mais si nous avions été le pécheur originel, et avions été condamné à l’origine, nous ne voyons rien que nous aurions eu pouvant être considéré comme nous étant propre, et que nous aurions pu donner.

MERITE – Par opposition à la Justice [Righteousness].

Question (1911-Z) – Quelle distinction feriez-vous entre la justice [righteousness] de notre Seigneur et Son mérite ?

Réponse. – La justice de notre Seigneur était Son action droite, Sa conduite droite, Son caractère parfait pendant qu’Il était l’homme, pendant qu’Il était à l’épreuve. Le mérite est l’appréciation divine, l’estimation divine de ce caractère, de cette conduite droite. Puisqu’Il cessa d’être un homme, notre Seigneur n’avait, naturellement, aucune justice en tant qu’être humain. Cette justice qui était Sienne avant Sa consécration, et qu’Il a maintenue, constitue un mérite à la vue divine, lequel est imputé à l’Eglise maintenant, et lequel doit être bientôt utilisé par Lui dans l’extermination des péchés du monde entier. C’est un mérite suffisant ; car un homme fut condamné à mort et, plus tard, un autre homme fut mis à part comme digne de vie. C’est pourquoi, ce mérite, cette valeur du dépôt d’une vie non digne de mort, est à Sa disposition dans l’arrangement divin .

MERITE – L’Eglise aura-t-elle tout quand elle passera sous le Voile ?

Question (1912-Z) – L’Eglise n’aura-t-elle pas tout le mérite de Christ dans ses mains pour le déposer sur le propitiatoire quand elle sera passée sous le Voile ?

Réponse. – Non ; l’Eglise n’a rien à voir en quoi que ce soit avec la réconciliation pour le péché, de même que les sous-sacrificateurs n’avaient rien à voir en quoi que ce soit avec la présentation du sang sur le propitiatoire au Jour de Réconciliation .

Nous croyons qu’une vue correcte du sujet est celle-ci : Le Souverain Sacrificateur, Jésus, monta aux cieux et fit une imputation de Son mérite pour l’Eglise. Ceux qui attendaient la bénédiction de la Pentecôte dans la “chambre haute” s’étaient présentés devant Dieu, désirant être acceptés de Lui comme sacrifices. Ils ne se sacrifièrent pas eux-mêmes, ils se présentèrent simplement pour le sacrifice. C’est ainsi que nous lisons : “Je vous exhorte donc, frères, à présenter vos corps en sacrifice vivant”. La question de la présentation est nôtre, et non celle du Seigneur ; l’acceptation de l’offrande en sacrifice est pleinement

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celle du Seigneur – le travail du Souverain Sacrificateur. Avec l’acceptation de notre chair en sacrifice, nous cessons d’être semblables à des hommes et, par conséquent, aux yeux de Dieu et de chacun, nous sommes des membres vivants de l’Unique Oint – le Souverain Sacrificateur.

Le Souverain Sacrificateur accepta l’Eglise comme un tout par sa présentation à la Pentecôte. Et, en harmonie avec les Ecritures, nous entrons dans cette faveur ou grâce qui reste ouverte jusqu’à ce que le dernier membre du Corps de Christ soit rendu parfait et soit passé au-delà du Voile. Le travail au-delà du Voile ne sera pas nôtre comme sous-sacrificateurs. Ce sera le travail du Souverain Sacrificateur que d’asperger le sang du bouc pour l’Eternel de même qu’Il aspergea le sang du taureau.

La figure de l’”Epouse” doit être éliminée distinctement de toute pensée de sacrifice, et doit simplement être associée avec le Rédempteur et l’Epoux, comme cohéritière dans Son Royaume. La figure des sous-sacrificateurs est celle qui s’applique à l’Eglise concernant toutes les affaires de sacrifice.

MERITE – Par Opposition à Robe ou Vêtement .

Question (1912-Z) – Serait-il correct de dire que le mérite de Christ ne peut pas être comparé à un manteau ou à une robe avant qu’on ne soit consacré ?

Réponse. – Une robe est une couve rture. La robe de noces de la parabole représente le mérite de notre Seigneur imputé à Son peuple comme couverture pour les souillures et les imperfections de leur chair. Cette robe prend connaissance de l’Eglise comme l’Epouse en perspective qui reconnaît Jésus son Seigneur comme Tête. Une autre figure, en illustration de la sous-sacrificature, représente les membres de l’Eglise comme portant des robes blanches, des turbans ou des bonnets. Dans cette figure, les sacrificateurs représentent les frères ou membres du Corps, et indiquent qu’ils ne sont pas indépendants, mais qu’ils sont sous la direction de Jésus et Lui sont assujettis.

La robe de la justice de Christ imputée à l’Eglise comme une couverture pour ses souillures et pour la rendre acceptable donne place, ou devient transformée, en une robe de sa propre justice dans la résurrection. De même que notre Seigneur Jésus est représenté comme vêtu de toile de lin blanc, ainsi l’Eglise est figurée comme étant revêtue de fin lin, “la justice des saints”. La robe imputée couvre simplement nos souillures et nos imperfections charnelles du temps présent. Le nouveau corps que Dieu nous donnera à la résurrection sera parfait en lui-même et n’aura besoin d’aucune imputation ou mérite de Jésus. Le corps spirituel de ceux qui parviendront à la “première résurrection” sera absolu, complet, parfait, comme l’était le corps ressuscité de Jésus. La robe de justice de Christ fut imputée pour couvrir nos imperfections charnelles.

La nouvelle robe doit être brodée. Et cette figure contient aussi nos efforts du temps présent pour développer un caractère à la ressemblance de celui de Jésus – vers la perfection, dans l’esprit. Comme nous le lisons, “Il (la Nouvelle-Créature, l’âme) est semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé corps animal

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( ayant besoin de l’imputation du mérite de Jésus), il ressuscite corps spirituel” (en pleine possession d’un mérite qui lui est propre) .

MERITE – Est-il Subdivisé ?

Question (1912-Z) – Vous avez montré que pas moins du mérite complet de Christ ne serait suffisant pour les péchés de n’importe quel individu de la famille humaine. Comment alors pourrons-nous penser à subdiviser ce mérite entre ces divers individus qui composent l’Eglise des Premiers-Nés et entre les individus qui composeront la classe du Rétablissement dans le futur ?

Réponse. – Le dépôt du mérite entier de Christ dans les mains de la Justice garantit à la Justice une pleine satisfaction pour toutes les faiblesses adamiques de l’humanité tout entière – même avant que ce mérite soit spécifiquement approprié. Et puisque l’Eglise était une partie du monde, pour qui le mérite en sacrifice est un prix suffisant, Dieu pouvait être juste en imputant à chacun de ceux qui viennent au nom et par le mérite de Jésus suffisamment de Son mérite pour compenser nos imperfections et nos manquements ; et il en est ainsi de cette classe tout entière – “l’Eglise des Premiers-Nés”. L’imputation de ce mérite à l’Eglise, comme étant séparée et distincte du monde, engage et impose ce mérite pour un temps en réparant les imperfections de la chair de l’Eglise, de façon à permettre à cette classe d’offrir un sacrifice justifié et, par conséquent, acceptabe.

Mais ceci est simplement imputé, ou prêté à l’Eglise, parce que l’Eglise ne souhaite pas garder les droits terrestres de Jésus. L’Eglise souhaite sacrifier son tout, et ainsi suivre l’exemple de Jésus. Et le grand Souverain Sacrificateur leur impute suffisamment de Son mérite pour rendre les offrandes de l’Eglise acceptables quand elles sont offertes par le Souverain Sacrificateur. Quand toute l’Eglise des Premiers-Nés aura atteint la récompense de la nature spirituelle, tout le mérite du Souverain Sacrificateur, Jésus, sera dégagé, pour autant que cela les concerne – toute la quantité sera de nouveau libérée dans les mains de la Justice, comme cela l’était quand Jésus monta aux cieux .

MEURTRE – Loi pour ce qui Concerne Caïn.

Question (1916) – En Genèse 9 : 6 nous lisons : “ Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a fait l’homme”. Pourquoi cette loi générale ne fut-elle pas exécutée contre Caïn qui tua son frère Abel ?

Réponse. – Il n’y avait pas beaucoup d’hommes pour verser le sang de Caïn. Il aurait été très difficile pour son propre père et sa propre mère de faire cela. Ils avaient assez de peine avec une mort dans la famille. Je ne comprends pas ce texte comme voulant dire qu’il était obligé de verser le sang de quelqu’un qui avait commis un meurtre, mais qu’une telle conduite était justifiable. Dieu approuverait l’exécution de la sentence de mort sur le meurtrier.

MILLENIUM – Plus d’Enfant Là.

Question (1910) – “Il n’y aura plus, dès lors, ni petit

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enfant de peu de jours, ni vieillard qui n’ait pas accompli ses jours. Car le jeune homme mourra âgé de cent ans, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit”. Que signifie cette déclaration de Esaïe 65 : 20 ?

Réponse. – Je comprends que cela décrit le temps dans le Millénium où la durée de notre vie brève et présente sera une chose du passé ; il n’y aura plus d’enfants qui mourront à l’âge de quelques jours. Un pécheur mourant à l’âge de cent ans, maudit de Dieu, et qui mourra de la Seconde-Mort, ne sera qu’un enfant sous ce nouvel ordre de choses ; il en aurait été exactement de même avant le déluge, quand la moyenne de la durée de vie se situait environ entre 600 et 900 ans ; quiconque serait mort à l’âge de 100 ans serait pratiquement mort dans l’enfance parce que, en règle générale, ils n’étaient pas considérés comme étant des hommes et des femmes pleinement développés jusqu’à ce qu’ils soient âgés d’environ cent ans.

Souvenez-vous que beaucoup de ces patriarches eurent leur premier enfant entre soixante et quatre-vingt-dix et même cent ans. Aussi, voilà ce que serait ma pensée concernant la signification de ce passage. Il n’est pas dit que personne ne mourra plus tôt qu’à cent ans. Il se peut qu’il y en aurait qui seraient si incorrigibles et si opposés à l’ordre de choses divin, qu’ils mourraient avant l’âge de 100 ans. Mais, d’une manière générale, ma pensée  est qu’il est prévu de nous garantir que Dieu a pourvu à une épreuve de cent ans pour chaque membre de la race humaine.

Cependant, certains d’entre eux ont peut-être eu une certaine mesure d’épreuve dans la vie présente et, si oui, il se pourrait que cela fasse une différence pour la durée du temps d’épreuve qu’ils peuvent avoir à ce moment-là ; nous ne savons pas ; nous aurons assez de temps pour voir quand nous y serons. Ne nous inquiétons pas des points qui ne sont pas achevés jusqu’à ce que nous soyons arrivés à la rivière.

MINE – Signification de la Parabole .

Question (1911) – Dans la parabole des mines, que représente la mine ? Si votre réponse est que la justification est signifiée par les mines, s’il vous plaît, expliquez ce qui est signifié par dix mines à la fin de l’action, et le fait que le serviteur à dix mines reçut la mine du serviteur à une mine.

Réponse. – Ce sont deux paraboles qui sont semblables en beaucoup de points particuliers ; l’une décrit le don d’une mine à chacun des serviteurs, et l’autre décrit le don de divers talents, à certains plus et à d’autres moins, un talent, deux talents, cinq talents. Et ils gagnèrent diverses mines. Nous pourrions remarquer que la parabole des talents semble convenir très bien aux différents talents que possède le peuple de Dieu. Par exemple, quelqu’un pourrait avoir un talent pour la conversation en privé. Un autre pourrait avoir un talent qui serait dans la même direction et un autre talent aussi pour le service public .  Un autre pourrait avoir un talent pour écrire. Aussi vous voyez que quelqu’un pourrait avoir un certain nombre de talents, et un autre n’avoir qu’un seul talent, à un degré remarquable. Du moins, c’est ce que nous pensons que le Seigneur avait à l’esprit quand Il donna cette parabole. Ceci nous représenterait,

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vous et moi, dans nos conditions variées d’esprit [mind] et de corps et d’occasion favorable, et la récompense des talents serait que ceux qui sont fidèles en utilisant ce qu’ils peuvent avoir, que ce soit un, deux, ou cinq talents, s’ils ont été fidèles dans le peu de choses, certains plus, certains moins, tous fidèles de manière égale, obtiendraient la même récompense générale.

Maintenant, la parabole des mines était différente en ce que chaque serviteur reçut une mine séparée – une mine, ni plus, ni moins ; le Seigneur n’a pas expliqué ce que signifiait une mine, par conséquent il nous est laissé, à vous et à moi, d’essayer de comprendre d’après les faits et les circonstances, etc., à quoi elles pourraient se rapporter. J’ai suggéré dans la WatchTower que ces mines représentent la justification, que chacun reçoit la justification, qu’il ait beaucoup de talents ou peu de talents, et cette justification signifie l’action de rendre quelqu’un juste, ou acceptable, avec Dieu. Maintenant, après qu’il est ainsi rendu juste ou acceptable à Dieu par cette bénédiction qui vient à lui, la justification qui justifie son être tout entier, et qu’il ait plus de capacités ou moins de capacités, celles-ci sont justifiées par cette seule bénédiction des mines dans la parabole.

Ainsi donc, si vous aviez beaucoup de talents, aucun d’entre eux ne serait compté à moins que vous ne soyez premièrement justifiés. Ce don du Seigneur, la justification, est un don particulier qu’Il vous donne, et Il a réellement fait de vous Son serviteur. La justification couvre tous les talents naturels que vous avez, qu’ils soient peu ou nombreux ; et, à la fin de votre carrière, vous devez présenter tout ce que vous avez au Seigneur comme Son serviteur. Il vous demandera de rendre compte, à la fin de cet Age, de tous les talents que vous possédez, tous devenant  tels grâce à la justification, car ils ne seraient pas du tout comptés sans justification.

La question demande en outre comment l’unique talent serait pris d’une personne et serait donné à la personne qui a fait bon usage de la chose. Ceci semble s’appliquer aux deux paraboles.

Si quelqu’un n’arrive pas à utiliser ses occasions favorables et ses privilèges, ils seront donnés à un autre. St. Paul nous donne une illustration sur ce point. Dans l’expérience de st. Paul, vous vous souvenez qu’il trouva certains des frères qui n’étaient pas excessivement ou extrêmement consciencieux pour être utilisés au service du Seigneur, et il s’efforça toujours de faire ce qu’il pouvait, de son mieux ; s’il y avait un frère qui était déficient d’une manière, il y avait alors une autre  occasion favorabl e pour st. Paul d’intervenir et de faire cela beaucoup plus. Il fait comprendre à certains endroits que s’ils avaient fait  face à leur responsabilité, ils se seraient souciés de son bien-être temporel, et il le mentionne après s’en être allé à un autre endroit. Il ne leur disait pas pendant qu’il était là ; or, si vous aviez choisi de contribuer à mes dépenses, j’aurais pu bien mieux servir la cause pendant que j’étais avec vous, mais en fait il arriva que je fus obligé de travailler en fabriquant des tentes afin de ne pas être à votre charge. Mais ils perdirent un grand privilège. Alors, il faut comprendre que s’il trouvait quelqu’un qui perdait une occasion favorable, et que s’il pouvait travailler

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plus qu’il ne le fallait pour obtenir cette occasion favorable, il serait très heureux de faire ce supplément. De même, vous et moi avons tant de talents propres qui nous appartiennent naturellement que nous devons être fidèles en utilisant ces talents et ces mines au service du Seigneur ; s’il y a une faiblesse quelconque de la part de n’importe qui d’autre, nous ne devons pas nous arrêter pour nous quereller avec lui, et faillir à utiliser les nôtres. Nous devons aller de l’avant et utiliser ce que nous avons en prenant cette occasion favorable que le frère néglige, et continuer cela beaucoup plus, de telle sorte que nous recevrons une grande bénédiction même s’il est en train d’en perdre une.

MIRACLES – Au Nom de Jésus.

Question (1908) – On m’a demandé d’expliquer Marc 9 : 38, 39, 40 ; “Et Jean lui répondit, disant : Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom, qui ne nous suit pas ; et nous le lui avons défendu, parce qu’il ne nous suit pas. Et Jésus leur dit : Ne lui défendez pas ; car il n’y a personne qui fasse un miracle en mon nom, et qui puisse aussitôt mal parler de moi, car celui qui n’est pas contre nous est pour nous ” .

Réponse. – Je sais difficilement comment rendre ceci plus clair que cela ne l’est. Je pense que nous devons le croire comme il se lit et ne pas du tout l’expliquer. Si nous l’expliquions, nous devrions toujours l’expliquer, parce qu’il ne pourrait pas être rendu plus clair.

Si une personne fait un miracle au nom de Jésus, nous ne devons pas la contrecarrer ni le lui interdire ; nous ne devons  pas dire : “Puisque vous ne venez pas avec nous, nous dirons du mal de vous, ou nous vous l’interdirons, ou vous arrêterons” .

Nous laisserons cela au Seigneur. Si le Seigneur veut l’arrêter, Il peut l’arrêter. Ce n’est pas votre affaire ni la mienne de l’arrêter. C’est notre affaire que d’essayer de nous occuper de nous-mêmes, de rester aussi près du Maître que nous le pouvons, de garder notre propre coeur aussi clairement dans la Vérité que nous le pouvons, et d’éviter tout ce qui nous rendrait confus ; et si un frère ou une soeur ont quelque chose sur quoi nous ne pouvons pas être d’accord, nous les laissons seuls ; s’ils font quelque chose, soit en enseignant ou en faisant quelque chose d’autre, c’est une bonne action, et si cela est fait au nom du Seigneur, alors nous ferions mieux de retirer nos mains et de ne rien dire contre eux. Laissez les autres dire et faire à leur gré .

Alors quelqu’un pourra dire : “Eh bien, frère Russell, que dire des membres de la Science Chrétienne ; ils font des miracles, n’est-ce pas ?”. Certains d’entre eux : “Et les spiritualistes, ils font des miracles, n’est-ce pas ?”. Certains d’entre eux. “Et les Mormons font des miracles, n’est-ce pas ?”. Oui. “Eh bien, ceux-ci ne font-ils pas leurs miracles au nom de Jésus ?”. Non, répondons-nous, ils ne le font pas. “Pourquoi, ils proclament  tous reconnaître Christ ; les membres de la Science Chrétienne placent même Christ en tête, ‘Science Chrétienne ‘“. Je sais qu’ils le font, mon cher frère, mais c’est une chose que de se dire chrétien, et c’est une autre chose que de penser en chrétien, et ce que signifie être chrétien est une autre chose. Or, quant à

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savoir si chacun va examiner si un autre est ou n’est pas en harmonie avec le Seigneur, nous voulons, vous et moi, avoir à la pensée une règle très simple qui nous aide chaque fois que nous l’employons ; et chaque fois que nous l’emploierons, elle sera plus claire dans nos pensées, et nous rendra plus forts et plus rapides pour l’utiliser à nouveau. Nous ne devons pas avoir un petit schibboleth [principe arbitraire] qui dira, puisque tu ne t’assieds pas quand tu pries, je ne peux pas adorer avec toi, ou puisque tu veux chanter des cantiques et moi des psaumes, nous ne pouvons pas adorer ensemble. Nous ne devons pas faire des distinctions de la sorte. Si certains disent, nous aimons nous réunir dans une église qui possède une croix, et si d’autres disent, nous aimons nous réunir dans une salle d’un autre genre, ce n’est pas non plus une base pour une séparation entre chrétiens. Nous ne pourrions pas dire qu’ils n’étaient pas chrétiens parce qu’ils voulaient se réunir dans un immeuble d’un autre genre que celui que nous pensions être approprié. Si quelqu’un veut porter des vêtements d’un genre différent de ce que nous penserions être le plus approprié, nous ne lui trouvons pas de faute pour cela ; ils peuvent tous être de vrai chrétiens et avoir toutes ces particularités. Il se peut même que quelqu’un aille jusqu’à faire certaines choses qui ne sont apparemment pas sans importance. Je pourrais dire, voici un homme, par exemple, qui utilise du tabac, dirais-je qu’il n’est pas un chrétien parce qu’il utilise du tabac ? En aucune façon, s’il donne d’une autre manière la preuve qu’il est un enfant de Dieu. Je m’attendrais à ce que l’Eternel lui montrera en fin de compte comment doit se poursuivre toute l’oeuvre de purification, non seulement extérieurement, mais intérieurement ; je parlerais de la purification intérieure, et je ne ferais aucune remarque concernant la purification extérieure, et je ferais aussi peu que j’en suis capable pour offenser son opinion et ses idées selon les lignes de sa faiblesse ou de son aveuglement apparent. Je laisserais cela à lui et à la providence du Seigneur pour l’enseigner. Vous remarquerez par exemple dans les livres de l’Aurore qu’il n’y a aucun effort pour suivre les dispositions de régime de personnes, sur ce qu’ils mangeront et boiront, ou ce qu’ils porteront comme vêtement, et cependant nous avons de nombreuses preuves qu’un grand nombre ont cependant reçu la Vérité à ce sujet. Je pense à un frère qui vint une fois vers moi pour me dire : “Frère Russell, j’aimerais que vous m’expliquiez ce qu’il y a dans l’Aurore du Millénium qui a tellement affecté ma vie tout entière. J’étais autrefois membre de l’église épiscopale, et avant cela, un congr é gationaliste ; mais, comme épiscopal, j’avais des idées très strictes sur certains points et pas sur d’autres. J’étais très strict sur le fait que l’Eglise épiscopale était l’Eglise, et toutes les autres, des sectes, et je ne pouvais avoir aucune sympathie  envers elles. J’étais très strict sur les questions des kermesses et des fêtes de l’église, et je ne voulais avoir affaire en quoi que ce soit avec elles, mais quand on en venait à ma prise de vin, de cigares et de tabac, ou à jouer aux cartes avec un ami, si aucune somme d’argent n’était en jeu, je n’hésitais pas du tout ; je pensais que c’était tout à fait convenable ; il ne m’était

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jamais arrivé de me poser des questions sur cela. Mes amis me disaient souvent de lire ceci sur le tabac, et ceci sur le vin, et ceci sur d’autres choses, et je leur répondais de garder ces choses pour eux, et que je savais ce que je faisais et de me laisser seul ; mais quand je lus l’Aurore du Millénium un changement vint me bouleverser. Tout d’abord, je rompis avec le vin et les cartes, ensuite, au fur et à mesure, je me trouvai un cigare à la main ; et alors que j’allumais justement le cigare, comme j’avais eu l’habitude d’en utiliser au moins dix par jour – je voyageais pour une compagnie d’assurances qui remboursait toutes les dépenses, les cigares étaient considérés comme une partie des dépenses, et convenablement compris ainsi – alors que j’allumais justement un cigare à dix cents je pensai, maintenant, William, vas-tu fumer cela pour la gloire de Dieu ? Et l’allumette brûla entièrement avant d’avoir le temps de décider sur la  question ; je craquai une autre allumette et, avant que celle-là soit brûlée entièrement, j’en conclus que je ne pouvais pas fumer un cigare pour la gloire de Dieu ; par conséquent, je le jetai dans le crachoir. Ayant une sorte de faim d’un stimulant nerveux, j’étais alors sur le point d’introduire un peu de mon tabac raffiné dans la bouche, et je me dis, tu peux naturellement faire cela pour la gloire de Dieu, c’est différent d’un cigare ! Puis je pensai justement, maintenant, puis-je ? Et je jetai cela dans le crachoir ; depuis lors je n’ai eu dans la bouche ni un cigare, ni du tabac. C’est ainsi que s’est poursuivie cette œuvre dans tout mon corps, et maintenant, qu’est-ce que cela signifie?  Je suis allé ensuite vers l’Aurore du Millénium et j’ai tout regardé pour voir ce que je pouvais trouver là qui disait quelque chose contre le tabac, les cigares, le vin et les cartes, et il n’y avait pas un mot là-dessus. Maintenant, dites-moi comment se fait-il que cela m’a affecté et que les autres choses qui étaient justes sur le sujet n’avaient absolument aucune impression”.

“ Pourquoi”, dis-je, “frère, les autres choses étaient comme le jardinier qui découpe les branches au printemps de l’année ; il garde un verger, et il a son sécateur pour retrancher les branches mortes, et il coupe une branche par ci par là, et taille tout l’arbre. Et voilà ce qu’ils essayaient de faire quand ils vous donnaient un petit tract sur le tabac, les cartes, les liqueurs, etc. Maintenant, alors, l’Aurore du Millénium suit la règle scripturale et elle jette la hache à la racine de l’arbre, et l’arbre tout entier tombe aussitôt”. Et il dit : “Nous y voilà, je le vois ; c’est la consécration qui le fit”. Et il est ainsi en harmonie avec cette question. Quand nous venons vers notre ami de la Science Chrétienne, il nous dit qu’ils font ces miracles, et les font au nom de Christ, nous devons entrer pleinement dans le vif du sujet et dire, est-ce réellement au nom de Christ ? Nous disons, non, ce n’est pas au nom du Seigneur Jésus-Christ. Il se peut que ce soit un autre Christ, car vous savez qu’il y a beaucoup de faux Christs. Récemment, nous vous avons cité dans une Tour certaines paroles de Madame Eddy concernant notre Seigneur Jésus, que cela ferait une très petite différence pour sa théorie que l’homme Jésus ait déjà vécu ou non – ses propres paroles tirées de sa propre réponse à un opposant. Pour nous, le

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fait qu’Il ait vécu ou non fait toute la différence dans le monde.  S’Il n’avait pas vécu et n’était pas mort pour nos péchés, selon les Ecritures, alors nous n’aurions jamais une vie future par une résurrection au moyen de Sa puissance et grâce à Sa mort. Ainsi cela fait une grande différence, laquelle est Christ, et le nom du Christ par lequel sont faits les miracles, pour savoir si nous acceptons la personne comme étant un frère dans le Seigneur. Ceux qui proclament des choses au nom d’UN Christ, mais qui nient que Jésus-Christ, notre Seigneur, goûta la mort pour tous les hommes, et nous racheta par Son propre sang précieux, ne sont pas des nôtres ; plus nous reconnaissons cela rapidement, mieux cela vaut. Ils n’ont pas du tout notre Christ ; au contraire, tous ceux qui, fussent-ils ou non d’accord avec nous sur d’autres questions, reconnaissent Jésus et la valeur de Sa mort pour nos péchés et ont confiance en Lui pour la vie éternelle, cherchant à marcher dans Ses pas, ceux-là sont nos frères qu’ils suivent avec nous ou qu’ils ne le fassent pas ; s’ils suivent avec nous, nous pensons qu’ils marchent dans le droit chemin, et nous en sommes tous des plus ravis ; ils marchent dans la voie que nous pensons être appropriée. Il en est exactement de même pour cet homme dont il est fait mention ici dans cette illustration ; s’il avait été content et désireux de suivre les disciples, cela aurait été la meilleure preuve concernant sa position dans le Seigneur ; ils ne devaient cependant pas s’opposer à lui s’il faisait un bon travail au nom de Jésus ; ils ne devaient pas l’empêcher ou lui mettre des bâtons dans les roues. Si vous avez une occasion favorable de lui expliquer et de l’aider à entrer dans une meilleure voie, c’est d’accord, mais ne vous opposez pas à lui. Mais souvenez-vous, le mot “ Jésus “ dans le texte signifie “Sauveur de nos péchés”, et Madame Eddy ne croit pas qu’il y ait des péchés et dit qu’il n’y a aucune pénalité pour le péché. Les Ecritures déclarent que le salaire du péché, c’est la mort , mais elle dit qu’il n’y a pas de péché et pas de mort. Aussi, comment alors notre Jésus pourrait-Il être le Sauveur ? Ils n’ont pas besoin de sauveur ; ils n’ont rien perdu, et ils ne reçoivent quoi que ce soit, disent-ils – nous croyons que c’est très près d’être vrai pour ceux qui peuvent avoir une vraie connaissance du sujet. Mais nous devons dire ceci, qu’un grand nombre des membres de la Science Chrétienne et des Mormons et des Spiritualistes sont aveuglés par le dieu de ce monde, de même que les païens sont aveuglés, et nous croyons qu’il y a une occasion  favorable pour eux, de même qu’il y a une occasion favorable pour les païens dans le futur. Voilà notre espérance et notre croyance selon la Parole de l’Eternel.

MIRACLES – Source de la Puissance de Christ.

Question (1911) – Croyez-vous que Christ a accompli le miracle de nourrir les cinq mille du fait de Sa domination sur les éléments de la terre, en tant qu’être humain parfait ?

Réponse. – Non, je ne le crois pas. Je ne pense pas qu’un être parfait pourrait en nourrir cinq mille avec un pain. Je ne considère pas du tout cela comme étant un pouvoir humain. Je considérerais que ce fut un pouvoir que Jésus possédait parce qu’Il avait reçu le saint Esprit pour faire tout ce qui pourrait être

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nécessaire pour le service de Dieu, pour l’établissement de l’Eglise, et l’instruction du peuple de cette époque. Ce n’était pas, par conséquent, une illustration de pouvoir humain, mais comme Jésus le dit à un autre moment : “Si moi, par le doigt de Dieu, je fais ainsi et ainsi” – en d’autres mots, la puissance de Dieu en petite partie. Voyez-vous, la main représente la puissance,  et ainsi un petit doigt représenterait un peu de puissance. Ainsi Jésus dit, si Moi, par le doigt de Dieu, je fais ceci et cela, Dieu est capable d’en faire plus, ceci est peu de chose en comparaison  avec la puissance de Dieu.

MOISE – Raison pour avoir choisi la forme d’un Serpent.

Question (1911) – Pourquoi Moïse a-t-il choisi la forme d’un serpent en élevant un serpent aux enfants d’Israël dans le désert ?

Réponse. – Il choisit cela parce qu’il était obéissant à Dieu, et que Dieu lui avait dit de le faire .

MOISE – Durée de la Charge comme Médiateur.

Question (1911) – Pendant combien de temps Moïse fut-il médiateur ?

Réponse. – Moïse est médiateur de l’Alliance de la Loi tant que l’Alliance de la Loi est effective. Moïse est médiateur de l’Alliance de la Loi aujourd’hui. Elle n’eut aucun autre médiateur. Cette médiation qu’il a accomplie a tenu bon continuellement depuis lors. C’est exactement la même chose que si le Secrétaire d’Etat concluait un traité entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, pendant combien de temps serait-il celui qui conclut le traité ? Il serait celui qui conclut le traité juste aussi longtemps que le traité serait maintenu. Et ainsi Moïse est encore le médiateur, ou celui qui rendit effective l’Alliance de la Loi entre Dieu et Israël. L’Alliance de la Loi est toujours en vigueur et Moïse est toujours, par conséquent, le médiateur de cette Alliance de la Loi, bien qu’il soit mort. C’est la même pensée  que celle que donna notre Seigneur, souvenez-vous, quand Il dit : “Même jusqu’à ce jour où Moïse est mort”, etc. Ensuite souvenez-vous, Il dit que les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Moïse. Moïse avait toujours sa chaire comme médiateur de l’Alliance de la Loi, et il était représenté par ceux qui vinrent ensuite et qui prirent parti pour cet ordre de chose et le représentèrent.

MOISE – Type de Jéhovah .

Question (1913) – Sous quel aspect Moïse était-il un type de Dieu ?

Réponse. – Dieu dit que Moïse devrait être Son porte-parole, ou Son représentant, et que Aaron devrait être le porte-parole ou le représentant de Moïse. “J’ai fait de toi un dieu sur Aaron”. C’est-à-dire que Moïse devait être semblable à Dieu pour Aaron, qu’il dirait à Aaron ce qu’il devait dire et faire.

Dans ce sens du mot, Moïse est comme Dieu, comme il dit qu’il le serait.

MOISSON – Différence entre la Séparation et la Récolte.

Question (1908) – Quelle différence existe-t-il entre le travail de séparation du froment et de l’ivraie et celui de la récolte ?

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Réponse. – Bien, chers amis, je suppose que cette illustration d’une moisson n’est pas une illustration parfaite ; j’aurais vraiment de la peine à croire qu’elle le serait. Si nous devions la considérer de cette façon, il nous faudrait présumer, qu’en tout premier lieu, il y aurait le fauchage du grain, et ensuite sa séparation, son battage, et sa récolte dans les granges ; et si nous devions appliquer cela, nous constaterions qu’il existe tant de manières de le faucher, tant de manières de le séparer, tant de manières de le battre, etc., que cela ne concorderait pas avec les faits. Selon ma compréhension, cette œuvre de moisson se poursuit durant ces quarante années complètes ; certains entrèrent promptement dans le grenier à grain bien avant, soit en 1881, et d’autres y sont entrés depuis lors jusqu’à maintenant ; par conséquent, ici, dans cette belle image du travail de la moisson, je ne pense pas que nous pourrions nous attendre à l’accomplissement de chaque petit détail. Les traits principaux sont fournis dans la parabole elle-même, à savoir : le Seigneur enseigna que la moisson serait la fin de l’Age et, durant la moisson, Il enverrait Ses moissonneurs qui amasseraient l’ivraie en bottes pour la brûler. Concernant le rassemblement de l’ivraie en bottes, je comprends qu’il représente le rassemblement et le liement des organisations. Je ne limiterai pas ceci uniquement aux ordres [ou associations] prétendus secrets ; je pense qu’ils en font probablement partie. Toutes les diverses dénominations sont comprises dans cet important système de mise en bottes, et le résultat est très similaire ; en fait, je ne vois pas pourquoi un membre d’une église courante devrait soulever une objection envers un membre des Odd Fellows [Société secrète de fraternité et de bienfaisance – Trad.-] ou des Francs-Maçons. Autant que je sache, ce sont également des églises, ou du moins prétendent-ils l’être ; ils ont leur service rituel régulier, et affirment aller au paradis, etc., quand ils meurent. Il y a quelques jours à peine j’ai entendu un petit discours à ce sujet. On suppose que leurs camarades sont tous accueillis chaleureusement dans le grand au-delà à leur mort ; ils les font passer leur chemin en douceur, presque aussi bien que n’importe quel membre de l’église nominale pourrait le faire et avec presque autant d’autorité et avec juste à peu près autant de sincérité, dans la mesure où je peux le discerner : je ne juge absolument pas, je dis simplement, autant que je puisse discerner. Toutefois, ma compréhension est que toutes ces églises sont des bottes, et chaque botte se resserre plus étroitement. Certains d’entre vous en savent beaucoup plus long que moi à propos de la Franc-Maçonnerie, et mon intention n’est pas de les dénigrer, parce que je ne vois pas ce que je pourrais dire, et même si je savais quelque chose, je ne crois pas que j’en parlerais. Le Seigneur ne m’a pas envoyé pour prêcher contre la Franc-Maçonnerie ou le Compagnonnage, ni contre le Presbytérianisme ou le Méthodisme. Notre opportunité est de dire la vérité, de prêcher le véritable Evangile de Christ, et le Seigneur affirme que ce  message doit avoir une influence sur les différents coeurs. Maintenant, si vous vous trouvez dans l’une de ces bottes, vous savez que ce n’est pas le programme pour autant que le froment

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est concerné. Le froment doit être rassemblé dans le grenier ; ce n’est pas pour le mettre en bottes dans la vie présente. Il faut que le froment soit libre. Si vous vous trouvez dans quelque sorte de bottes, il est préférable d’en sortir. Ayez confiance dans le Seigneur, et vivez en harmonie avec Lui, cela vous incitera à sortir de toutes les catégories de bottes et d’organisations humaines, j’en suis persuadé. Il faudrait, peut-être, que je dise ici un mot de mise en garde ; je comprendrais, par exemple, que cela veut dire que si j’étais un menuisier préférant mon indépendance et qu’il m’était cependant demandé d’adhérer à un syndicat pour obtenir du travail, et de verser une partie de mon argent dans les caisses de ce syndicat, j’y adhérerais. Je comprendrais que je ne fais qu’apporter ma contribution dans l’intérêt général des menuisiers, et je n’aurais aucune hésitation en la matière, car il n’y a là rien qui soit de nature religieuse. Il n’y a rien qui enchaînerait mon coeur ou mon esprit. Toutefois, si cette organisation devait agir contrairement à mes convictions, je me sentirais parfaitement libre de me retirer à tout moment. Ainsi je ferais cette restriction. Mais, dans la mesure où le froment et l’ivraie sont concernés, je pense qu’il y a une multitude de bottes tout autour de vous, et je remarque également que ces différentes organisations humaines, si nous pouvons ainsi les nommer en contraste avec les organisations ecclésiastiques, adoptent aussi des méthodes semblables à celles des gens d’église. C’était habituellement très facile de se retirer d’une de ces églises et vous pouviez dire : “Je vous serais reconnaissant d’accepter ma lettre de démission” ; ils prenaient alors cette lettre et ne la déposaient jamais mais la brûlaient s’ils en avaient envie. Il en est de même avec les Francs-Maçons ; ils avaient un principe selon lequel toute personne désirant quitter l’ordre pouvait donner sa démission et l’obtenir sans aucune autre forme de procédure. J’ai été informé que cette méthode a quelque peu changé maintenant. Si vous êtes un Presbytérien et que vous voulez une lettre de démission, ils demandent : “A quelle église désirez-vous adresser votre lettre ?”. Vous répondez : “Oh, en fait c’est juste pour l’établir”. “Oh, nous ne faisons plus cela maintenant ; nous devons vous fournir une lettre destinée à une certaine église bien spécifique et qui doit y être déposée – il est bon de la déposer là”. Et ainsi j’ai appris que nos amis Francs-Maçons agissent de la même façon ; ils ne donnent plus de lettres de démission maintenant. Si vous souhaitez être transféré vers une autre loge, ils vous transféreront ; mais ils ne donnent plus de lettre de démission maintenant comme ils avaient coutume de le faire auparavant.

Un frère : frère Russell, je suis un Franc-Maçon et, malheureusement, j’assume une haute position au sein de l’ordre ; j’aimerais apporter une petite correction sur ce point. Un Franc-maçon est parfaitement libre de partir dès qu’il en éprouve le besoin. Il n’y a aucune restriction, quelles que soient ses responsabilités.

Frère Russell : Je vous ai dit au début que je n’en savais rien moi-même ; je ne faisais que rapporter ce qu’un frère m’a raconté .

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Un autre frère : J’étais un Franc-Maçon dans une juridiction différente de celle du frère. Il se peut que cela soit exact dans sa juridiction particulière, mais il n’en est pas de même dans d’autres juridictions, d’après ce que je sais.

Frère Russell : Vous remarquerez que jamais nous n’avons critiqué l’une d’entre elles. Nous n’avons pas prononcé un seul mot désagréable à l’encontre de la Franc-Maçonnerie, et vous n’avez jamais rien lu qui soit désobligeant que nous ayions pu dire à ce propos ; je ne désire nullement dire des choses désagréables concernant le Presbytérianisme ou le Méthodisme.

Je pense que la plupart des chers amis appartenant à ces dénominations sont de bonnes personnes et j’apprécie leurs caractères.  Ce dont je discute parfois, c’est de la doctrine presbytérienne, et ils en discutent également. Et j’ai lu des choses qu’ils ont déclarées à propos des doctrines presbytériennes bien plus dures que tout ce que j’ai déjà dit. Dans la Watch Tower je cite parfois certains faits que les Presbytériens relatent au sujet de leur propre doctrine, et je cite occasionnellement dans la Watch Tower certaines choses que les Méthodistes affirment au sujet de leur doctrine, parce qu’ils le disent de manière plus frappante que si je ne le faisais moi-même.

MOISSON – Grande Moisson, Petit Troupeau.

Question (1910) – “En vérité la moisson est grande”. Si c’est un “ Petit Troupeau” qui se manifeste, comment se fait-il que la moisson soit grande ou abondante ?

Réponse. – L’illustration du Seigneur doit être gardée en mémoire ; Il était dans la période de la Moisson de l’Age judaïque, et à cette époque toute la nation juive était le champ de la moisson ; par conséquent, c’est le Seigneur que nous devrons incriminer. Si faute il y a, Il commit cette faute, car Il déclara : “La moisson est grande et les ouvriers peu nombreux”.

Ainsi donc, la moisson dont il est fait mention ici, dans la mesure où elle se rapportait à Jésus, était le rassemblement des 500 frères et soeurs de cette période, mais il ne s’agissait pas de la moisson juive au complet car un plus grand nombre fut rassemblé plus tard. Nous devons supposer que Jésus voulut dire qu’un important travail devait être accompli en comparaison du petit nombre d’ouvriers qui était prêt et disposé à le faire. De plus, c’était un peuple typique, c’était vrai alors et c’est toujours vrai aujourd’hui. Tous les Juifs n’étaient donc pas rassemblés car des millions ne l’étaient pas ; cependant, le Seigneur parlait de ceux qui étaient rassemblés en grand nombre, tous bien disposés,  et Il était satisfait. Il sera satisfait du nombre obtenu parmi les Gentils. Toutefois, le point de discussion semble être que les ouvriers sont peu nombreux en proportion de la somme de travail à effectuer. Il y en a en abondance pour tous, et même pour davantage. Aussi dit-Il : Priez le Seigneur de la moisson a fin qu’Il envoie plus d’ouvriers. Certains espéreraient qu’Il les envoyât. Transposons le même phénomène à nos jours – ne vous attendez pas à ce que des millions participent à l’oeuvre de la moisson ; cependant, il y en aura un nombre considérable et, à mon avis, il reste encore un travail important à réaliser. Pa rtout je peux constater que beaucoup plus de membres du peuple de

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la foi pourraient être employés dans le service du Seigneur. J’ai attiré l’attention du bureau de Londres sur le fait qu’il devrait y avoir un bien plus grand nombre de colporteurs. Il y a un vaste champ de travail à entreprendre. Si les colporteurs ne s’activent pas, je présume que le Seigneur trouvera un autre moyen ; cependant, l’occasion sera perdue. Comme exemple : le Seigneur a empêché la vente de livres dans les librairies, et je présume que c’était pour que les amis aient la voie libre pour les vendre. Pendant longtemps le Seigneur n’a pas ouvert la voie aux journaux, ainsi les amis pouvaient distribuer les tracts ; mais désormais le Seigneur ouvre la voie des journaux mondiaux et leur diffusion à des millions de personnes. Pourquoi ? Il n’y a pas assez de moissonneurs. Tandis que vous priez, interrogez-vous : Que puis-je faire ? Si un travail se poursuit auquel vous désirez participer, il en est de même pour chacun.

MOISSON – Fin au Printemps de 1910.

Question (1910) – Une pensée est émise parmi les amis que le travail s’achèvera au printemps prochain. Pouvez-vous fournir une preuve scripturale pour corroborer cette idée, et êtes-vous d’accord avec une telle théorie ?

Réponse. – Cette pensée ne s’appuie sur aucun fondement. Je ne suis pas d’accord avec le fait d’avancer une telle théorie. Mon opinion est qu’il serait grandement préférable que les chers amis évitent de spéculer concernant des choses qu’ils ignorent. Tout au moins, je dirais que je crois que je ferais mieux de ne pas spéculer à propos de choses dont je n’ai aucune connaissance. S’ils ont quelque connaissance sur ce sujet, ils ont une connaissance que je n’ai pas, et s’ils sont convaincus d’avoir la connaissance, bien entendu cela n’engageant qu’eux-mêmes, ils sont responsables de l’emploi de celle-ci. Toutefois, pour autant que je puisse le constater, chers amis, le fait de discuter comme cela de tels sujets ne fait qu’éloigner les amis des occasions  d’être utiles, et nous devrions bien mieux arrêter de parler de ces choses et de nous engager activement dans le travail de la Moisson, accomplissant ce que nous pouvons, ne nous souciant  jamais si cela doit cesser ou non le printemps prochain. Je vous dirai ce qu’il en est à ce moment-là. Pendant ce temps, autant que je puisse en juger, nous avons tous beaucoup à faire. Que personne ne s’arrête pour pénurie de travail.

MOISSON – Etendue des Occasions de Service.

Question (1910) – En rapport avec la conjoncture actuelle, pouvez-vous nous dire approximativement combien de temps dureront les occasions de service, le service de Pèlerin, le service de colporteur, le travail de volontaire, etc. ?

Réponse. – Je ne peux pas. Certains des très chers amis sembleraient croire qu’ils ont calculé ce délai de manière très précise. Soit, je ne peux me quereller avec eux parce que personnellement je n’en sais rien. S’ils affirment qu’ils le savent, pourquoi en savent-ils plus que moi. Autant que je puisse en juger actuellement, chers amis, je n’ai aucune raison de supposer  que le travail de colportage ou d’autres branches de service soient sur le point d’être interrompus. Il me semble que le travail n’a jamais été plus prospère qu’à présent. Mon opinion est

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que vous et moi, et tous ceux qui sont intéressés dans le service, devraient plutôt ne pas se préoccuper de connaître sa date de clôture. Vous verrez bien quand il se terminera réellement, n’est-ce pas ? Bien sûr que oui. Ainsi donc, faites avec force ce que votre main trouve à faire, et vous trouverez beaucoup à faire maintenant, de grandes occasions chaque jour dans toutes ces diverses directions. Mon conseil est : allez de l’avant ; ne prêtez  pas attention si quelqu’un vous parle du moment où vous devez cesser d’aller de l’avant ; vous le découvrirez vous-même en temps voulu .

MOISSON – Sa Durée dans les Paraboles , Matth. 13 : 30 et 2 0:1-1 6 .

Question (1916) – La moisson mentionnée dans la parabole de l’ivraie en Matth. 13 : 30 couvre-t-elle une période de temps correspondante au travail dans la vigne en Matth. 20 : 1-16 ?

Réponse. – Je ne sais pas.

MORTS – Le reste des morts ne vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis .

Question (1911) – Quelle réponse donneriez-vous si l’on vous demandait votre avis sur le texte des Ecritures qui dit, “ Le reste des morts ne vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis” ?

Réponse. – Je n’ai pas lu la question juste comme elle était écrite. J’aimerais expliquer le verset en disant que selon la vue des choses qu’en a Dieu, Adam était en vie quand il était en harmonie avec Dieu, et que la mort d’Adam commença immédiatement après qu’il fût chassé d’Eden sous la sentence divine – “mourant, tu mourras” ; qu’il mourut pendant 930 ans ; et, similairement, quand le processus inverse commencera, au lieu de mourir pendant 930 ans, il deviendra de plus en plus en vie pendant 930 ans ; pendant la période entière du Règne du Messie, le monde sera davantage en vie, et davantage, et davantage,  mais il ne sera pas en vie avant qu’il ne soit parfait. Et, en un sens du mot, nous pourrions dire qu’il ne vivra pas avant que Christ en tant que Médiateur ne le rende au Père et qu’il ne l’ait éprouvé quant à son mérite ou manque de mérite touchant la vie éternelle. Ensuite je pourrais ou pas, selon la personne et les circonstances, dire que ce verset ne se trouve pas dans le manuscrit original ou le plus ancien manuscrit ; mais que, pour autant que nous le sachions, c’est une interpolation. Mais il vaut mieux ne pas se référer trop fréquemment aux interpolations, parce que les gens sont d’avis d’une certaine façon que l’on essaie d’esquiver quelque chose et là où le passage s’accorde aussi bien que celui-ci avec de nombreux autres je ne donnerais aucune explication si ce n’est simplement de dire comment le monde obtiendra la vie et ne sera pas complètement en vie avant la fin des mille ans.

MORT – Pécheurs mourant à l’âge de 100 ans .

Question (1907) – Est-ce que les incorrigibles vivront plus de cent ans, ou mourront-ils à l’âge de cent ans ?

Réponse. – Notre compréhension de cet énoncé du témoignage d’Esaïe est que, à ce moment-là, s’il est un adversaire

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intentionnel, délibéré, de Dieu et de Son Royaume, il ne sera pas toléré au pécheur de vivre plus de cent ans. Cela ne garantit pas qu’il doive vivre cent ans, mais il doit mourir à cent ans. Il se peut qu’il meure plus tôt s’il est suffisamment opiniâtre et désobéissant, mais il se peut qu’il prolonge sa vie, même s’il est désobéissant dans une certaine mesure, pendant cent ans, mais pas plus longtemps.

MORT – La Destinée des Nourrissons.

Question (1907) – Quelle provision est faite dans le Plan de Dieu pour les nouveaux-nés et les enfants qui meurent avant l’âge de raison ? Sont-ils confinés au Royaume terrestre ?

Réponse. – Je réponds, chers amis, qu’il n’y a aucune voie vers le Royaume des Cieux si ce n’est une nouvelle naissance. Est-ce que les enfants peuvent être nés de nouveau ? Est-ce que les enfants peuvent être engendrés du saint Esprit ? S’ils ne pouvaient être engendrés du saint Esprit, ils ne pourraient pas naître du saint Esprit ; aussi, voyez-vous, tout le sujet est très simple. L’enfant appartient à la terre ; il appartient à Adam et à sa race ; il est membre de sa race. Si Dieu souhaitait qu’il ait les opportunités des élus, Il lui aurait permis de vivre et d’avoir une connaissance de la Vérité, et ainsi d’accéder à la justification, à la sanctification et à l’engendrement de l’Esprit. Mais vous voyez que lorsque le Seigneur a permis à l’enfant de mourir dans son très jeune âge, ce n’était pas un de ceux qu’Il avait l’intention de favoriser de la connaissance de ce Haut-Appel, et c’est une grande proportion de la race. Maintenant, quelle sera leur position ? Ils reviendront comme ils sont partis, de la terre, terrestres. Mais quelqu’un dira, “Si j’appartiens à la classe spirituelle, et si je suis l’un de ceux qui font partie du Petit Troupeau ou de la Grande Foule sur le plan spirituel, quelle chance aurai-je de m’occuper de mes petits ?”. Et bien, mes chers frères et soeurs, ne supposez-vous pas que vos petits seront encore sous surveillance, comme si vous étiez un parent terrestre ? Ne supposez-vous pas que ceux qui sont célestes, qui sont Rois et Sacrificateurs avec Jésus, et ont tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, auront le pouvoir de prendre soin de leurs petits sur la terre ? Et il y en aura beaucoup qui seront contents de prendre soin de vos petits ; ils servent ceux qui sont partis auparavant, et qui appartiennent à la classe de la Sacrif icature. Selon notre compréhension, le retour de ceux-ci de la tombe se fera dans la même condition que celle de leur mort, sans changement particulier, et c’est pourquoi les petits reviendront dans des conditions beaucoup plus favorables qu’elles ne le sont à présent dans le monde.

MORT – En surmonter l’horreur.

Question (1907) – Comment pouvons-nous surmonter l’horreur de la mort ?

Réponse. – Je réponds, chers amis, que Dieu n’a jamais eu l’intention que la mort soit une chose agréable pour nous, et plus vous serez sages et moins vous aimerez la mort en elle-même, plus elle sera horrible pour vous. La façon de la surmonter est par l’entière soumission de notre esprit au Seigneur. Il y a certaines choses que nous n’aimerons jamais de toute

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notre vie. Vous pourriez prendre une dose de médicament très amer, et sans faire beaucoup de grimaces non plus, si vous décidiez que c’était la chose correcte et convenable à faire. Vous diriez, bien, je vais le faire et vous le faites ; mais si vous vous donnez le temps de la réflexion et que vous le considérez trop longtemps, et que vous essayez de l’avaler en deux ou trois fois, vous en aurez plutôt assez du sujet. La façon correcte de le faire est de dire que c’est l’arrangement du Seigneur, et que cela fait partie de mon alliance de déposer ma vie au service du Seigneur, même jusqu’à la mort ; aussi Seigneur, je remets toute l’affaire entre Tes mains, j’ai retiré toute l’affaire de mes mains entièrement, et je me compte pour mort maintenant ; aussi Seigneur je Te confie toute l’affaire de m’ensevelir et de me ressusciter. Toute la chose est entre Tes mains. Après que vous aurez livré votre voie au Seigneur, cela aura un goût beaucoup moins amer et cela le semblera beaucoup moins aussi. Alors que la mort et le processus de mort ne sont pas des sujets dont on doive se réjouir, cependant vous devez vous rendre compte de l’attention providentielle du Seigneur, et qu’Il est capable de garder ce qu’on Lui a confié ; et nous ne devrions pas nous affliger comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Il se pourrait que nous nous affligions un peu au sujet de la mort, mais pas comme d’autres, parce que nous avons l’espérance bénie ; et plus votre foi croîtra en force, moins vous aurez de crainte de la mort ; et plus la connaissance de votre consécration deviendra forte, plus votre foi deviendra forte .

MORT – Impossible parce que semblables aux anges.

Question (1907) – Expliquez, s’il vous plaît, Luc 20 : 35, 36 : “Mais ceux qui seront estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d’entre les morts, ne se marient ni ne sont donnés en mariage, car aussi ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection”. Veuillez expliquer le membre de phrase, “Ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges”. ?

Réponse. – C’est la traduction de la Version Commune, qui est préférée dans ce cas. Nous ne préférons pas la Version Commune à chaque fois, mais en général nous la préférons à toute autre version que nous connaissons.

Il y a certains passages sur lesquels la traduction de Diaglott, et certains sur lesquels la Version Révisée nous donnent plus de lumière, mais en général nous aimons la Version Commune. Et la Version Commune dit qu’ils sont semblables aux anges, car aussi ils ne peuvent plus mourir, et c’est la façon dont, je crois, ce doit être lu et compris. Ma compréhension est que – ceci est applicable à la fois à l’Eglise et au monde. C’est applicable à l’Eglise en premier parce qu’il faut traiter avec elle d’abord. C’est applicable à l’Eglise de cette façon que lorsque le temps viendra de notre changement, et que nous aurons eu notre changement à la résurrection, la première résurrection, la résurrection à la gloire, l’honneur et l’immortalité, cela nous rendra enfants de la résurrection dans un sens spécial, plus qu’aucun autre, parce que c’est la plus élevée et toute autre

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chose dans l’ordre [ou la nature] de la résurrection serait nécessairement subordonnée à celle-ci qui est la plus élevée et la plus merveilleuse de toutes les résurrections que Dieu s’est proposé d’accomplir. Il y a une résurrection pour l’Eglise, et une autre pour les Anciens Dignes, à la perfection et ensuite, comme nous l’avons vu hier soir, il y a une résurrection de jugement pour le monde, par laquelle il viendra progressivement en harmonie avec le Seigneur. Mais maintenant, nous appliquerons ceci d’abord à l’Eglise. Quand nous aurons été changés et que nous serons des êtres spirituels, nous ne mourrons plus ; si nous avons l’immortalité nous ne pouvons plus mourir. Et nous serons semblables aux anges, parce que les anges ne se marient pas ; et ainsi, de cette façon, les membres du Petit Troupeau à la résurrection ne seront, ni du sexe masculin, ni du sexe féminin.

Alors qu’il est appelé l’Epouse du Christ, nous ne devons pas avoir la pensée qu’il est du sexe féminin, mais plutôt que ce n’est qu’une image qui représente la belle relation entre l’Epoux et l’Epouse. Et, de nouveau, nous avons la pensée de Christ comme Tête au-dessus du Corps, et nous comme membres du Corps – une autre belle image. Vous savez, tout ceci représente notre Seigneur comme étant le chef. Les anges ne sont ni masculins, ni féminins, et en parlant d’eux nous ne voudrions pas utiliser ces termes ; nous préférerions ne pas parler d’eux comme étant l’un ou l’autre, parce qu’ils sont sans sexe. Cela suffit en ce qui concerne l’Eglise.

Maintenant, voyons ce qui concerne le monde. Lorsque, à la fin de l’Age millénaire, le monde sera relevé de plus en plus hors de la dégradation et du péché, et sera retourné à la position où Adam était à l’origine, alors toute nécessité de la condition masculine et féminine dans le but de la propagation de la race aura cessé, et les humains seront semblables aux anges sous cet angle. A l’origine, Adam n’était ni masculin, ni féminin, mais Dieu sépara la femme de son côté, et créa notre race masculine et féminine ; mais après que tout le dessein de Dieu aura été servi, et Christ ayant pris la place de ce seul homme et ayant racheté tous ceux qui furent issus de lui, alors la distinction de sexe, ayant servi son but, cessera. Notre compréhension est qu’alors la race sera semblable aux anges sous cet angle. Et elle ne mourra plus non plus ; elle sera parfaite. Aussi, lorsque la race sera ramenée à la perfection, et après que tous auront été éprouvés à la fin de l’Age millénaire, tous ceux qui aiment la justice auront la vie éternelle, et le déséquilibre sera détruit du sein des humains. Dieu est heureux de ce que les justes vivront à jamais et apprécieront toutes Ses bénédictions à travers l’éternité.

MORT – Tous Iront-ils dans la Mort.

Question (1908) – Est-ce que la classe du rétablissement qui vivra lorsque l’Eglise sera scellée ira à la mort, ou est-ce que le rétablissement commencera par elle tout de suite ?

Réponse. – Je comprends qu’avec la fin de cet Age, – ou plutôt je désire dire que l’Eglise sera complète à la fin de cet Age, et qu’alors un grand temps de détresse s’abattra sur le monde, durant lequel beaucoup de personnes perdront la vie –

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un temps de détresse qui est typifié dans les Ecritures par la détresse qui s’est abattue sur les Juifs à la fin de leur Age où tant de milliers d’Israélites périrent lors du siège de Jérusalem .

Cela est donné dans les Ecritures comme un type de la fin de cet Age et de la destruction d’un grand nombre ici. De même, la Révolution Française est montrée dans le livre de l’Apocalypse comme type de la période qui arrive à la fin de cet Age. Aussi, ce à quoi nous nous attendons est une brève période d’anarchie, et que l’Eglise sera enlevée avant que l’anarchie ne commence. Elle sera complète, comme le dit notre Seigneur. Le monde craindra de rechercher ces choses qui viendront sur la terre, mais il dit, “Veillez donc, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver sur le monde”. L’Eglise devra faire face à certaines choses la concernant, et cela inclura de nombreuses épreuves et persécutions, et peut-être beaucoup de souffrances de diverses façons, à la fin de cet Age ; mais elle sera tout entière passée au-delà du Voile avant que cette détresse anarchiste ne s’abatte sur le monde. Et beaucoup de vies seront perdues lors de la venue de cette détresse sur le monde ; .mais il restera encore beaucoup de gens des seize cent millions de la population mondiale. Nous ne nous attendons pas à ce que presque la moitié meure. Cependant, et sans essayer en aucune façon de deviner la proportion, il en restera sans aucun doute beaucoup à cette époque, et c’est à ceux-là que s’adresseront le premier message de Dieu et l’établissement de Son Royaume. Les Ecritures nous enseignent que cela commencera par les Juifs. Ils seront les premiers à être favorisés au temps du rétablissement. La faveur de Dieu s’étendra d’abord sur eux par l’entreprise des Anciens Dignes, et ensuite par eux à toutes les nations, tribus et langues. Et ainsi toutes les nations vivantes recevront une bénédiction du Seigneur, et leur bénédiction devrait commencer au tout début de l’aurore de l’Age millénaire ; elles recevront cette bénédiction première, ou primaire, et au fur et à mesure qu’elles s’aligneront sur l’ordre de choses du Royaume, la justice commencera à être établie sur la terre ; au fur et à mesure que l’humanité viendra en harmonie,  tout ceci sera établi dans une certaine mesure avant qu’aucun ne soit réveillé de la tombe. Or, j’imagine qu’une partie de la question pourrait être : Ne doivent-ils pas tous descendre dans la tombe ? Tout membre de la race d’Adam, puisque le châtiment était la mort, ne doit-il pas descendre dans la tombe ? Je réponds : non, cela n’est pas nécessaire à la volonté divine. Du point de vue de Dieu le monde entier est un monde mort , comme l’a dit Jésus, vous vous souvenez. Il y avait un certain jeune homme qui dit : Seigneur, après la mort de mon père, je viendrai pour être un de vos disciples. Pendant que le vieux monsieur est en vie, je pense qu’il est mieux que je reste avec lui mais, après sa mort je deviendrai un de vos disciples. Jésus lui répondit en disant : laisse les morts enterrer les morts, mais toi va et prêche l’évangile. Ce qui veut dire que le monde entier est mort du point de vue de Dieu.

La maladie, la mort, sont passées sur toute l’humanité et, du point de vue de Dieu, aucun n’a la vie ni le droit à la vie.

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Puis, vous vous souvenez que le Seigneur Jésus a dit, “Celui qui a le Fils a la vie et celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie”. Le monde entier, donc, qui n’a pas Christ n’a pas la vie. Christ est le Donateur de vie et quiconque a Christ obtient la vie. Par conséquent, le monde entier est un monde déjà mort. Or, avec le début de l’Age millénaire, le Seigneur qui a racheté le monde entier avec Son précieux sang commencera l’oeuvre de rétablissement des choses et de bénédiction, d’élévation morale du monde ; cette élévation morale aidera le monde, pendant qu’il l’obtiendra, à sortir de sa condition mourante. Par exemple, lorsque l’humanité qui est descendue au tombeau en sera revenue dans son entier, elle ne reviendra pas à la vie. Vous vous souvenez que les Ecritures disent que seule la première classe de la résurrection vient à la vie. Ainsi le dit notre Seigneur, “Ceux qui ont pratiqué le bien”. Ceux qui ont plu au Père, ceux qui ont Son approbation, se présenteront à la résurrection de vie; les autres se présenteront à une résurrection par jugement – une sortie progressive de la mort, un jour de mille ans, pendant  lequel, sous le jugement du Royaume millénaire, ils seront relevés et relevés encore de leur déchéance, du péché, et de la mort, et amenés à la pleine perfection de vie. Adam, voyez-vous, avait la vie quand Dieu le forma, mais lorsqu’il commit le péché, il passa sous l’arrêt de mort, “Mourant tu mourras”. Le processus de mort commença aussitôt. Il fut chassé du jardin d’Eden. Il commença à être un homme mourant ; il ne pouvait pas être à la fois un homme vivant et un homme mourant. La perfection de vie commença à s’éteindre au moment où il fut chassé du jardin. Après l’arrêt de mort cela prit 930 ans avant qu’il ne fût absolument mort. Il en va de même du monde au sujet du rétablissement ; le réveil de la tombe ne lui donnera pas la vie ; la vie est la perfection ; le réveil de la tombe ne lui donnera  pas la vie ; la vie est la perfection ; il sera ramené dans la condition encore imparfaite, sans vie. Mais il sera de plus en plus élevé et sorti de la déchéance mentale, morale et physique, dans laquelle il a été plongé par le péché. Ainsi ce n’est pas avant la fin de l’Age millénaire que l’humanité sera libérée de la mort. Et c’est ce que disent encore les Ecritures. Le dernier ennemi, la mort, sera détruit. Et ceci touche au Royaume millénaire de Christ, parce que c’est tout à fait en rapport avec lui. En 1 Corinthiens, au chapitre 15, l’Apôtre montre qu’Il doit régner jusqu’à ce qu’Il ait réprimé toute autorité et toute insubordination, et le dernier ennemi, le dernier adversaire de Dieu, de la justice et de l’homme, sera la mort. Et ainsi cela prendra les mille ans complets pour supprimer la mort, parce que cela prendra la période entière des mille ans pour sortir l’homme de la mort. Aussi longtemps que la mort a une prise sur l’humanité, la mort n’est pas détruite. Cela prendra toute cette période de mille ans pour détruire la mort et libérer l’humanité. Quelqu’un pourrait dire, “Frère Russell, vous n’avez rien dit de celui qui mourra de la Seconde-Mort”. Non, mais c’est vrai. Les Ecritures disent qu’il y en aura certains qui, malgré toute la faveur de Dieu, rejetteront l’assistance de Dieu pour échouer à atteindre cette vie ; ils échoueront à s’en élever et à

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en sortir ; ils n’échoueront pas parce qu’il y a des limites au Plan de Dieu, non pas parce que Dieu n’a pas pris de dispositions  à leur égard, non pas parce que le précieux sang de Christ était insuffisant pour eux, non pas parce que les occasions de l’Age millénaire étaient insuffisantes. Non, mais simplement à cause de leur refus d’accepter la faveur de Dieu dans ces conditions  bénies et favorables du Millénium. Dieu a donné à chaque homme une volonté qui lui est propre, et Il n’a pas l’intention de contraindre la volonté de qui que ce soit, mais au contraire Il recherche de telles personnes qui L’adorent en esprit et en vérité. Quiconque ne voudra pas L’adorer en esprit et en vérité mourra de cette mort. Dieu n’a pas l’intention de donner la vie éternelle à qui que ce soit si ce n’est à ceux qui désirent la vie éternelle et qui aiment les conditions dans lesquelles Il l’offre, – les conditions d’obéissance et de loyauté à Dieu, – et nous disons tous, Amen. Nous sommes heureux de ce que Dieu ait décidé qu’aucune âme rebelle ne vivra. Aussi, lorsque la fin de l’Age millénaire sera venue, et que Jésus remettra le monde au Père, Il pourra le rendre parfait, parce que dans l’intervalle Il aura détruit par la Seconde-Mort tous ceux qui refuseront d’avancer et refuseront d’obéir aux lois de Son Royaume. Vous vous souvenez de la prophétie qui dit que le pécheur mourra à l’âge de cent ans. Il sera détruit à cause de son refus de s’aligner sur les règles du Royaume. Vous vous souvenez de la déclaration de l’Apôtre Pierre au 3e chapitre des Actes lorsqu’il dit, se référant au Royaume millénaire de Christ : En vérité Moïse dit à ses ancêtres, Dieu suscitera un prophète, un grand instructeur, un prophète, un sacrificateur et un roi d’entre vos frères, semblabl e à moi. Tout comme Moïse fut un grand conducteur d’Israël, de même il doit y avoir ici un plus grand que Moïse, l’antitype ; et il est dit que l’âme qui n’obéira pas à ce prophète sera complètement  détruite du milieu du peuple. Dieu merci, elle ne sera pas tourmentée ! Non, Dieu détruira tous les méchants, – “Il détruira tous les méchants”. Ceci est une peine équitable, juste, pour ceux qui refusent la faveur de Dieu et ses conditions justes, raisonnables, aimantes.

Frère Harrison : Pourriez-vous nous donner un mot supplémentaire ou deux sur quelques points de ce sujet ? J’ai compris que vous dites que ceux qui sortiraient en résurrection de vie ne comprendraient que ceux qui auraient part à la première résurrection. Est-ce que cela inclut aussi les Anciens Dignes, qui sont morts dans la foi et, en second lieu, pouvons-nous nous attendre à la résurrection des Anciens Dignes pendant la période de l’anarchie, ou immédiatement à la fin de cette période ?

Réponse. – Je suis d’accord. La déclaration de notre Seigneur en Jean 5 : 29, “Et [ils sortiront,] ceux qui auront pratiqué  le bien, en résurrection de vie”, comprend plus que la première résurrection. Vous voyez que le mot “première” dans un sens est utilisé dans l’ordre du temps – d’abord dans l’ordre du temps. Or, ce sera la première dans l’ordre du temps spécifié là, mais le mot dans l’original signifie strictement première en ordre de qualité – résurrection de première classe. Le Seigneur ne dit pas que tous ceux-ci sortiront en résurrection de première

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classe. Un autre passage des Ecritures dit, “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection (c’est-à-dire à celle de première classe) ; ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans”. Vous voyez, ceci est le Petit Troupeau. Or, lorsque notre Seigneur mentionne le sujet, Il ne divise pas cette première résurrection, ou cette résurrection de ceux qui auront pratiqué le bien ; Il ne nous parle pas des différentes parties mais Il réunit ensemble tous ceux qui appartiennent à la résurrection de ceux qui auront pratiqué le bien. Ils sortiront tous en vie, en résurrection. Or, cela inclut, par conséquent, non seulement le Petit Troupeau qui constitue l’Eglise, l’Epouse de Christ, mais cela inclut également la Grande Foule, parce qu’elle aura pratiqué le bien. Elle s’est consacrée, et bien que ses membres n’aient pas été suffisamment loyaux selon les Ecritures pour être comptés dignes d’avoir part au Trône avec le Seigneur, d’être sacrificateurs de cette classe de la sacrificature royale, et d’être cohéritiers avec Lui, cependant les épreuves qu’ils affrontent prouvent qu’ils sont loyaux envers Dieu, même au prix de leur vie, aussi pratiquent-ils le bien ; cette classe en sort victorieuse, comme cela est montré en Apocalypse où elle est figurée. Nous lisons au sujet du Petit Troupeau de cent qua-rante-quatre mille, et ensuite nous lisons qu’il est question d’une Grande Foule dont personne ne connaît le nombre, formée de chaque peuple et famille, de chaque nation et langue. Qui sont ceux-ci ? Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation. Le Petit Troupeau vint à travers une grande tribulation. Sans tribulation vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu. Donc qui sont ceux-ci ? Ils constituent une classe spéciale de tribulation pour une raison spéciale, aussi lisons-nous qu’en définitive elle recevra des branches de palmier. Elle ne reçoit pas de couronne. Les couronnes appartiennent au Petit Troupeau, mais les branches de palmier appartiennent à la Grande Foule, parce qu’elles représentent la victoire. La Grande Foule gagne la victoire  parce que les Ecritures disent qu’elle est victorieuse. Mais qu’est le Petit Troupeau ? Des Plus-que-Vainqueurs. La Grande Foule en entier sera victorieuse ; chacun de ses membres doit vaincre ou il mourra de la Seconde-Mort. Quiconque vient sous la puissance de l’Esprit pendant cet Age de l’Evangile est tenu de s’en tirer vainqueur, ou alors de mourir de la Seconde-Mort ; rien d’autre n’est possible. Il y a donc deux classes qui auront pratiqué le bien : le Petit Troupeau, des Plus-que-Vainqueurs, et la Grande Foule, des vainqueurs. Ensuite, il y a les Anciens Dignes qui sont ceux que Paul mentionne dans sa lettre aux Hébreux, où il explique comment certains d’entre eux furent trouvés fidèles et endurèrent des difficultés, et il continue à parler  d’eux en disant qu’ils eurent ce témoignage qu’ils plaisaient à Dieu. Voyez-vous, cela signifie qu’ils seront de cette classe que notre Seigneur a mentionnée. Il dit là qu’ils ont pratiqué le bien. Sur quel fondement ? La foi et l’obéissance. Ils sont donc de la classe de la résurrection. Cela inclut réellement trois classes, mais notre Seigneur les mentionne comme une seule, “Et [ils sortiront] ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie”. Ces trois classes sortiront en vie sur trois plans dif-

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férents – trois résurrections différentes dans ce sens du mot. Il y aura d’abord les Saints qui sortiront sur le plan de la nature divine ; deuxièmement, il y aura les membres de la Grande Foule qui sortiront sur le plan de la nature spirituelle, semblable  à celle des anges ; et troisièmement, les Anciens Dignes qui sortiront  sur le plan humain en tant qu’hommes. Pourquoi tous ceux-ci devraient-ils sortir en vie et perfection ? Ils subirent leur épreuve et, dans leur épreuve, ils eurent le témoignage qu’ils en sortirent vainqueurs, qu’ils plurent à Dieu ; c’est pourquoi Dieu leur donnera la vie. Le don de Dieu est la vie éternelle. Le don de Dieu est la vie éternelle avec une application spéciale pour l’Eglise ; cette vie éternelle est la nature divine. La vie éternelle pour la Grande Foule est celle d’êtres spirituels sur le plan angélique.

Le don de Dieu, la vie éternelle, sera le rétablissement pour les Anciens Dignes – la perfection à la nature humaine. Ils ne furent jamais appelés à rien d’autre. Puis vous vous souvenez que l’Apôtre dit : Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous. Comme les Ecritures s’accordent de façon merveilleuse ! Mais qu’en est-il du reste de l’humanité ? Il sortira pour être éprouvé. Vous vous souvenez que ce mot “jugement” signifie “épreuve”. Le monde ne sera pas à l’épreuve avant que ne vienne le temps convenable. Certains d’entre vous sont peut-être allés au tribunal et savent qu’une affaire passe en jugement, et que toutes les affaires ne furent pas jugées tout de suite, n’est-ce pas ? Non. Voici une affaire qui passe en jugement, et les autres affaires ne peuvent passer avant que celle-ci ne soit jugée. Or, Dieu met d’abord à l’épreuve toute l’Eglise ; l’Eglise est à l’épreuve pendant cet Age de l’Evangile. Lorsque l’épreuve de l’Eglise sera terminée, ceux qui obtiendront la distinction de plaire à Dieu seront introduits aux gloires de la bénédiction de notre Seigneur grâce au changement de la résurrection, en un instant, en un clin d’oeil. Leur épreuve sera alors passée, comme notre Seigneur le représente dans la parabole du noble qui est allé dans un pays lointain pour recevoir un royaume pour lui-même, etc.

MORT – Au sujet des animaux dans l’Age Millénaire.

Question (1909) – Est-ce que les animaux inférieurs mourront dans l’Age futur ?

Réponse. – Je comprends que oui, que la promesse de vie éternelle ne fut jamais faite à aucune créature terrestre sauf à l’homme, et à l’homme parce qu’il est à l’image de Dieu, parce qu’il est le seigneur de la terre. Je comprends que tous les animaux inférieurs continueront à mourir à travers tout l’Age millénaire,  de même que cela a eu lieu dans le passé. Le frère Wesley avait tort lorsqu’il déclara que la créature elle-même sera délivrée. Le frère Wesley répondit à côté ; il pensait aux chiens, aux chats et aux chevaux .

Dieu les créa comme bêtes brutes. Elles vivent leur courte durée de vie et meurent, mais dans le cas de l’homme, nous voyons comment Dieu l’a racheté de la destruction parce qu’il est tellement meilleur que la bête. J’ai souvent trouvé étrange que l’homme qui peut sympathiser avec la création ani-

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male puisse jamais penser que Dieu consignerait des millions d’êtres humains au tourment éternel.

MORT – Condition après.

Question (1909) – Quels sont l’état et la condition de l’homme après la mort ?

Réponse. – Après sa mort, il est mort. Il attend le moment de Dieu où, par l’intermédiaire de Christ, Il le ramènera d’entre les morts, et tous ceux qui y sont plongés, non qu’il en soit plus conscient que vous ou moi lorsque nous nous endormons la nuit. Le monde ne sait rien entre temps. Ses fils sont rabaissés et ils ne le savent pas, et ils sont honorés et ils ne s’en aperçoivent pas. Il n’y a ni sagesse, ni connaissance, ni dessein dans la tombe (shéol) où tu vas .

MORT – Expression dans la mort.

Question (1909) – Comment expliquez-vous le sourire sur le visage des gens qui passent à l’état d’inconscience ?

Réponse. – Je ne l’explique pas du tout ; vous pouvez arborer un sourire à tout moment. Un certain professeur examina plusieurs scènes de lit de mort à propos de l’expression faciale etc. Certains visages exprimaient la joie, certains la peine, mais la grande majorité n’exprimait aucun signe du tout.

Ce n’est la preuve de rien du tout ; parce que lorsque les gens meurent, leurs organes sont spécialement animés. Certaines personnes  qui ont la fièvre ont leur esprit très stimulé et vous raconteront des visions, etc. Nous ne suivons pas des fables habilement imaginées, mais nous suivons la Parole de Dieu. Certaines des meilleures personnes du monde meurent sans sourire. Je vous dirai le nom de quelqu’un qui est mort sans sourire : Son nom est Jésus.

MORT – Mort Spirituelle.

Question (1909) – Qu’en est-il au sujet de la mort spirituelle ?

Réponse. – La seule mort dont parle la Bible est une mort humaine. La déclaration des Ecritures est que Dieu donna une épreuve à Adam au début ; mais quand il échoua, il échoua pour vous et pour moi. Si quelqu’un doit avoir une occasion de vie éternelle, cela doit se faire grâce à une seconde chance, parce que la première chance fut perdue à travers Adam. La seconde chance commence avec l’Eglise parce que nous avons une oreille qui entend.

MORT – Au sujet de la mort Adamique – naissances après le Temps de Détresse.

Question (1909) – Quand la mort adamique cessera-t-elle ? Y aura-t-il des naissances après le Temps de Détresse ?

Réponse. – Ma compréhension est celle-ci, chers amis : que le Temps de Détresse, paralysera, pour ainsi dire, le monde entier, et c’est le temps mentionné au Psaume 46, où le Seigneur, après avoir parlé de ce temps de détresse, dit qu’Il brisera l’arc et mettra en pièces la lance et dit encore, “Tenez-vous tranquilles et sachez que je suis Dieu”. C’est la première grande leçon que le monde apprendra – “Tenez-vous tranquilles !”. Il a couru çà et là, apprenant l’évolution et tout, sauf la Parole de Dieu. Il aurait dû apprendre cette leçon il y a longtemps, “La

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crainte de l’Eternel est le commencement de la Sagesse”, et savoir qu’Il est Dieu. Cela lui prendra un peu de temps à se tenir tranquille. Dieu n’attend pas qu’il récupère mais commence le nouvel ordre de choses. Les Anciens Dignes apparaîtront ainsi qu’Israël sous les arrangements de la Nouvelle Alliance et, quand ils seront établis, les autres nations verront leurs bénédictions et prospérité sous la surveillance de Dieu ; ils verront qu’ils ont les Anciens Dignes, Abraham, Isaac et Jacob, etc., et diront, “Montons à la montagne du royaume de l’Eternel” .

Voyez comme Il enseigne aux Juifs, “Il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Eternel ! “ et “le désir de toutes les nations viendra”. Ils commenceront à voir que c’est ce qu’ils ont toujours désiré. Le gouvernement de Dieu, Sa paix, Sa prospérité, l’appréciation de la vie, etc. Ils verront que le seul moyen pour eux d’obtenir la bénédiction de Dieu sera de venir sous les arrangements de la Nouvelle Alliance par l’intermédiaire d’Israël. S’ils n’agissent pas ainsi, Dieu ne les reconnaîtra pas, et comme dit le prophète, aucune pluie ne viendra sur eux. Est-ce la pluie littérale ou dans le sens de bénédiction ?

Peut-être les deux. Le Seigneur se servira de tous les pouvoirs et forces de la nature pour donner des leçons et des instructions, et Il commandera au blé de s’accroître, et au désert de fleurir comme la rose. La terre tout entière sera sous l’ordre du Seigneur, et tous ceux qui pratiqueront la justice seront bénis, et celui qui ne le fera pas, sera puni ; alors le monde entier apprendra que la justice est payante. Certaines personnes ne pensent pas maintenant qu’il est payant d’être honnête, mais alors elles le penseront, car elles seront bénies, et quiconque ne sera pas en harmonie avec Dieu recevra un certain châtiment afin qu’il soit ramené à Dieu et relevé de ses conditions de mort .

Quand la mort adamique cessera-t-elle ? Elle continuera dans ces natures déchues. La bénédiction de Dieu viendra comme résultat de la Nouvelle Alliance, et seuls ceux qui se trouveront sous la Nouvelle Alliance recevront la bénédiction de Dieu ; cela commencera avec Israël, et ensuite au fur et à mesure que les autres nations verront les bénédictions d’Israël et se rendront compte que les bénédictions viennent à cause de sa relation avec Dieu, elles aussi voudront les bénédictions et voudront venir sous les arrangements de la Nouvelle Alliance.

Combien de temps après le Temps de Détresse ? Cela dépendra de la promptitude avec laquelle ces nations viendront à la connaissance de Dieu, car il n’y aura aucun moyen d’obtenir la vie si ce n’est par le Fils – c’est la règle maintenant, et ce le sera alors – “Celui qui a le Fils a la vie, et celui qui n’a pas le Fils n’aura pas la vie”.

Y aura-t-il des naissances après le Temps de Détresse ? Je comprends que les choses se dérouleront de façon naturelle. Tout d’abord, ceux sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance, après qu’ils aient commencé à s’aligner, auront des aspirations plus élevées et de plus nobles qualités d’esprit, et les naissances seront de moins en moins nombreuses, de sorte qu’à la fin de l’Age millénaire les naissances cesseront totalement, et

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il y aura un changement progressif dans la famille humaine correspondant au changement du début, seulement de façon opposée, quand Dieu sépara la Mère Eve du côté d’Adam. Notre compréhension est que la famille humaine entière sera comme était Adam avant la séparation. Cela ne voudra pas dire que les soeurs seront effacées, mais qu’elles acquerront les autres qualités, et les hommes acquerront des qualités plus douces. La vie parfaite représentera les qualités plus douces aussi bien que les qualités plus fortes, de sorte qu’à la fois les hommes et les femmes de l’Age millénaire seront parfaits comme Adam l’était avant l’apparition d’Eve .

MORT – Mourant de la mort Adamique après le temps de détresse.

Question (1911) – Est-ce que l’on mourra de la mort adamique après le Temps de Détresse ?

Réponse. – Oui, je pense que oui ; c’est-à-dire que, comme l’Age de l’Evangile touche à sa fin et que la nouvelle dispensation commence, ce sera le début de l’occasion pour le monde de sortir de la condition de mort adamique et d’entrer dans la vie de rétablissement. Mais, au début, les humains en général ne croiront pas ; cela prendra un peu de temps avant que cette connaissance ne leur vienne. Cela ne se fera pas en un clin d’oeil. Cela commencera par Israël, selon les Ecritures, et au fur et à mesure que les Israélites viendront à la conception nette de la nouvelle dispensation et que les Anciens Dignes leur reviendront – Abraham, Isaac, Jacob, etc., et tous les prophètes – quand ils apparaîtront parmi les hommes en tant que modèles parfaits de l’humanité, et comme princes du Seigneur sur toute la terre pour représenter le glorieux Messie parmi les hommes, les Juifs seront les premiers à reconnaître l’affaire et à réagir, et alors les bénédictions du rétablissement, la vie et la force leur reviendront progressivement. Quand toutes les autres nations commenceront à voir ceci, elles voudront certaines de ces bénédictions.

Ainsi, vous vous souvenez comment le prophète l’exprime. Il dit, “De Sion sortira la loi” – c’est-à-dire, le Messie, Jésus et l’Eglise glorifiés – “Et de Jérusalem la parole de l’Eternel”. Ce sera après qu’Israël sera en faveur avec Dieu. “Beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers”. Ils verront comment les Juifs se mettront à marcher dans les sentiers de l’Eternel, et ils verront les bénédictions qu’Il leur donnera,  et ceux-ci diront : “Est-ce que le Seigneur ne serait pas heureux de nous donner quelque chose aussi à nous Gentils, si nous marchions dans Ses sentiers ?”. Et Dieu voudra tout autant donner des bénédictions à toutes les nations. C’est simplement Son arrangement que les bénédictions viennent tout d’abord à Israël et qu’elles passent ensuite sur toutes les nations. C’est juste ce à quoi les Juifs se sont attendus pendant tous les siècles du passé. Il n’y a rien dans la loi juive ou dans les prophéties qui ait conduit les Juifs à s’attendre à être de la classe céleste ou spirituelle.

Toutes les bénédictions auxquelles ils se sont jamais

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attendus, ou que Dieu leur avait promises, étaient des bénédictions terrestres ; et ce sont ces bénédictions mêmes qu’ils obtiendront .

MORT – Au sujet du corps vers la poussière et de l’Esprit ver s Dieu.

Question (1911) – Eccl. 12 : 7, “Et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné”.

Réponse. – Tout d’abord, qu’est-ce qui est signifié par le mot esprit ? Nous répondons que le mot esprit en hébreu est ruach ; cela signifie le souffle, le souffle [ou respiration] de vie.

Lorsque Dieu forma l’homme, nous lisons qu’Il souffla dans ses narines le souffle des vies – au pluriel, le souffle qui est commun  à toutes les vies. En d’autres termes, l’homme a exactement le même genre de souffle qu’un cheval. La différence entre l’homme et la bête n’est pas que l’homme ait un autre genre de souffle, ou esprit, mais qu’il a un autre genre de corps et nous pouvons promptement voir la différence entre les corps humains. Voici un homme avec cette forme de tête et voici un autre homme avec une autre forme de tête. Amenez un phrénologue et il vous décrira les deux hommes très précisément, simplement par la forme de leur tête ; il ne décrira pas la différence entre les deux hommes par le souffle ; le souffle ne déterminera rien, le corps déterminera toute l’affaire. Imaginez un homme avec une tête de chien, et le phrénologue vous dira que l’homme pensera exactement comme pense le chien ; et plus la tête aura la forme d’un chien, et plus le raisonnement sera selon le raisonnement d’un chien, parce qu’un homme ne raisonne pas avec ses pieds – ou il ne devrait pas – mais il raisonne avec sa tête, et son raisonnement est conditionné par la forme de sa tête. Aussi, lorsque Dieu donna la vie, ou le souffle au chien, le chien vécut et engendra d’autres chiens qui vécurent. Quand Dieu donna la vie à l’homme, l’homme vécut. Nous lisons, Dieu insuffla dans ses narines le souffle [ou respiration] des vies – ce souffle qui est commun à toutes les vies, et l’homme devint une âme vivante, un être vivant. Et ainsi l’homme reproduisit ensuite sa propre espèce et, vous et moi, nous sommes des enfants du premier homme. Il a passé cette étincelle de vie, de son temps jusqu’au moment où nous sommes aujourd’hui, et vous avez part à ce même souffle de vie que Dieu donna à l’origine dans une étincelle au père Adam. Il a à présent renouvelé l’étincelle, il n’a pas donné de nouvelle étincelle à personne. L’homme vint sous la condamnation à mort et cela signifiait que l’étincelle de vie monterait. Quand Adam mourut, le souffle que Dieu lui avait donné, que devint-il alors ? Le corps retourna à la poussière ; et qu’advint-il de sa vie, son droit de vivre, son souffle ? Il n’en avait plus aucun contrôle, il était retourné dans les mains de Dieu. Et son fils en eut un peu, et aussitôt qu’il mourut, il n’eut plus aucun droit dessus, il était de retour entre les mains de Dieu. Il en est ainsi pour chacun d’entre nous depuis Adam ; en mourant nous abandonnons tous nos droits à la vie. Personne d’entre nous ne pourrait dire, j’ai le droit de vivre, et j’ai quelque chose que j’ai perdu et que je peux regagner. Si vous

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obtenez jamais la vie de nouveau, mon cher frère, ce doit être par l’intermédiaire du Dispensateur de vie. Nous avons tous tout perdu une fois par la désobéissance du premier Adam, et la seule façon d’obtenir la vie de nouveau sera par l’intermédiaire du grand Dispensateur de vie ; et Dieu a nommé Jésus comme le grand Dispensateur de vie. L’Eglise obtient à présent la vie sous les conditions spéciales du Haut-Appel de cet âge, mais dans l’Age prochain Jésus sera le grand Père éternel. Comme l’exprime le prophète Esaïe, “Il sera appelé Père éternel”. Cela ne veut pas dire qu’Il sera appelé Jéhovah. Oh, non, le mot “père” signifie dispensateur de vie, et Il sera le dispensateur de vie à l’humanité, Celui qui donnera la vie éternelle aux humains en contraste avec le père Adam qui donna simplement une vie temporaire, sujette à diverses mutations et à la mort. Christ sera le grand Dispensateur de vie à tous les humains afin de donner la vie éternelle à tous selon les conditions d’obéissance loyale à Dieu et aux principes de justice. Ainsi, à travers tout l’Age millénaire, Christ régénérera le monde. Il fut généré autrefois par le père Adam et n’obtint pas de plénitude de vie, l’ayant perdue sous la condamnation. Christ, à cause de Son rachat du monde par Sa propre vie précieuse, devint le possesseur de droit de l’humanité, et Il a l’intention d’en devenir le Père, ou dispensateur  de vie, ou donateur de vie au monde. Et l’Eglise doit Lui être associée dans cette oeuvre ; de même que le premier homme Adam avait une femme, Eve, qui lui était associée dans la première oeuvre de génération du genre humain, il en va de même du second Adam à qui doit être associée une femme, une épouse dans la régénération du monde. Je vous rappelle les paroles de Jésus aux disciples. Saint Pierre parlait de divers sujets, et Jésus disait que quiconque Le suivrait obtiendrait une récompense, et Pierre dit, “Seigneur, nous avons tout quitté pour te suivre ; qu’obtiendrons-nous donc ?” Jésus lui dit, ainsi qu’aux autres Apôtres, “Celui qui m’a suivi – vous qui m’avez fidèlement suivi, dans la régénération – et quand aura lieu cette régénération ? Pas encore. La régénération aura lieu durant les mille ans du Règne du Messie – “Vous qui m’avez suivi, dans le temps de la régénération, vous serez assis sur les douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël”. J’ai glissé le mot “temps”, ainsi vous verrez  comment cela devrait être compris. Et la bénédiction passera d’Israël à toutes les familles de la terre.

MORT – Est-elle Universelle ?

Question (1911) – Au sujet de la mort, est-ce que tous meurent ? Jean 8 : 51 dit, “En vérité, en vérité, je vous dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra point la mort, à jamais”.

Réponse. – La mort pour l’homme, la mort dans le sens absolu, signifierait la destruction. C’est-à-dire, la première mort aurait été exactement la même que la Seconde-Mort, l’annihilation absolue, si Dieu n’avait pas dans Sa bienveillance, Sa miséricorde, pris une mesure pour la rédemption de la première mort – la mort adamique. Ayant racheté toute la race de la mort adamique,  Dieu ne parle pas de la mort dans le sens absolu, mais comme Jésus dit, et la Parole de Dieu en donne la pensée, ils dorment. Jésus dit au sujet de Lazare, notre ami Lazare dort. Il

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doit y avoir un réveil le matin de la résurrection ; il n’est pas vraiment mort dans le sens d’être annihilé, ou détruit, ayant péri.

L’arrangement de Dieu le concernant dès le tout début était que par la rédemption et la résurrection des morts, il devrait avoir une occasion de vie éternelle s’il gardait la Parole du Seigneur. Quand Jésus parla aux disciples et qu’ils dirent, “Si Lazare s’est endormi, il sera guéri”, Il leur dit alors ouvertement, “Lazare est mort”, mais Il utilisa seulement cette simple expression pour parler de la mort selon leurs propres termes. Selon Sa propre façon de parler de la mort, Lazare était simplement endormi ; il n’était pas mort, la condition de la mort étant celle de la destruction, de même que lorsqu’un chien est mort. Or la mort d’un homme et la mort d’un chien auraient laissé les deux créatures exactement dans la même condition si Dieu n’avait pas arrêté que l’homme soit racheté de la mort, alors qu’Il ne prit pas de mesure pour racheter le chien, ni pour aucune vie future pour les chiens. C’est pourquoi Jésus dit, “tout homme qui garde mes paroles, ne verra pas la mort” ; il se peut qu’il s’endorme, mais il est certain qu’il sera réveillé, et si alors il garde la Parole de Dieu, et est obéissant à Ses directions, il aura la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur.

MORT – Ceux Qui Meurent dans la Méchanceté.

Question (1911) – Que deviennent les gens qui meurent dans leur méchanceté, n’étant jamais parvenus à la connaissance  du Seigneur ?

Réponse. – Bien, mes chers amis, qu’est-ce que c’est que mourir dans sa méchanceté ? Qui est-ce qui ne meurt pas dans sa méchanceté ? Y a-t-il quelqu’un dans le monde entier qui soit juste ? Les Ecritures ne disent-elles pas qu’il n’y a pas de juste, pas même un seul ? Alors, en prenant cela comme base, nous disons que les seuls qui soient à présent amenés en harmonie avec Dieu, et dont on peut donc dire qu’ils sont sauvés maintenant quand ils meurent, constituent cette petite classe qui est venue à une connaissance de Dieu, à une compréhension de la faveur et du privilège divins, qui ont fait une entière consécration  d’eux-mêmes au Seigneur, et ont été engendrés du saint Esprit du Seigneur à une nouveauté de vie. Ils sont passés de la mort à la vie et, s’ils persistent, ils sont dans une condition différente du reste du monde. Mais tout le reste du monde est dans une condition mourante, comme il l’a toujours été.

Maintenant, qu’est-ce qui constitue la méchanceté ? Ce n’est pas simplement cet élément de méchanceté qui est en vous, parce que vous êtes nés avec lui. Nous sommes nés dans le péché, nous avons été formés dans l’iniquité. Nos mères nous ont conçus dans le péché. Ce n’est pas méchant d’être nés de cette façon, n’est-ce pas ? Vous êtes nés dans une condition imparfaite, mais le terme méchanceté, tel qu’il est généralement utilisé, s’applique à la malveillance qui vient de l’individu , quelque chose de délibéré et d’obstiné dans le caractère et la disposition propres de la personne, quelque chose qui combat Dieu, qui combat la Vérité, et qui combat la justice. Cela serait la méchanceté. Si un homme vient en relation avec Christ maintenant, et que les yeux de sa compréhension sont ouverts, et si

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alors il devient un homme méchant, qu’il se détourne du Seigneur et se tourne vers le péché, comme le dit l’Apôtre Pierre, “Le chien retourne à ce qu’il avait vomi et la truie lavée à se vautrer dans le bourbier [la fange du péché]”, une telle personne, disent les Ecritures, n’aura plus de faveur auprès de Dieu, et sa mort sera la Seconde-Mort de laquelle il n’y aura aucun rétablissement d’aucune sorte, à aucun moment, en aucune façon. Il mourra de même que la bête brute qui périt, comme dit saint Pierre. Mais cela s’applique seulement à la classe qui vient au Seigneur maintenant et qui a une oreille qui entend, un oeil qui voit, et l’engendrement de l’Esprit ; cela ne s’applique à personne d’autre. Et le monde de  l’humanité ?

Bien, durant l’Age millénaire, durant la Période messianique, quand la connaissance de l’Eternel remplira la terre et que toute l’humanité aura l’occasion de revenir complètement en harmonie avec Dieu, quiconque aimera alors la méchanceté, le péché, et haïra la justice – et plus que cela, quiconque n’aimera pas la justice et haïra le péché – sera jugé digne de mourir de la Seconde-Mort. Il n’y aura plus pour lui d’occasion d’aucune sorte. De sorte que l’étalon de Dieu pour la vie éternelle est la justice et la perfection, et rien d’autre. Que cette justice [ou droiture – righteousness] soit obtenue dans le présent par la foi, et par l’imputation considérée comme telle du mérite de Christ, ou que ce soit la véritable justice que le monde pourra atteindre pendant les mille ans du Règne de Christ, en s’élevant progressivement de sa souillure et de son imperfection, l’une ou l’autre est possible – quiconque pèche contre une telle justice est un pécheur volontaire, un pécheur méchant, et mourra de la Seconde-Mort .

MORT – Quand la Mort Adamique Cessera-t-elle ?

Question (1912) – Combien de temps les gens continueront-ils de mourir de la mort adamique après le grand Temps de Détresse ?

Réponse. – Certains continueront de mourir pendant un temps assez court. Je n’en connais pas exactement la durée. La façon dont cette affaire se déroulera sera la suivante : Quand le Royaume sera établi, les premiers à apprécier ce Royaume seront les Anciens Dignes. Ils seront en plein accord avec Dieu et seront ramenés de la tombe dans une condition parfaite. Ils seront complètement exhortés et instruits concernant toutes les choses qui appartiennent au Royaume. Je ne sais pas au juste combien de temps ils resteront parmi les hommes. Nous devrons supposer qu’il faudra un peu de temps aux Anciens Dignes pour comprendre et apprécier les choses. Cependant, ils ne seront pas handicapés par les imperfections que nous avons. C’est pourquoi il ne leur faudra qu’une période relativement courte pour comprendre les choses. Pendant le Temps de Détresse, “le temps de la détresse pour Jacob”, “il en sera sauvé”. Il y aura beaucoup de désolation, mais le monde entier sera dans une condition de coeur tendre, et les Juifs seront particulièrement prêts à accepter le Seigneur ; très vite, ils saisiront la situation et constitueront le noyau du Royaume de Dieu. Le Royaume sera israélite pendant un certain temps, mais la première nation à s’aligner en

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aura des grandes paix, joie et faveur au-dessus de celles appréciées des autres nations, et ces dernières ne seront pas longues à commencer à voir que c’est ce qui est appelé le Royaume de Dieu. Comme ces nations verront les bénédictions sur la nation juive, elles diront : “Venez, et montons à la Montagne de l’Eternel maintenant ; Il nous instruira de Ses voies”. Tous ceux-ci viendront en complète harmonie avec Dieu grâce à cette Nouvelle Alliance alors en opération car toutes les conditions adamiques commenceront à disparaître. Ils se mettront à se rétablir de la maladie et gagneront une santé et une force parfaites. La vie éternelle commencera à leur parvenir dans des conditions favorables. Il n’y a que ce moyen unique par lequel ils pourront parvenir à ces conditions de faveur, et qu’ils auront pour devenir des “Israélites”. Toutes les bénédictions de la Nouvelle Alliance sont pour les enfants d’Abraham. Il est le Père de tous les Fidèles et ainsi, lorsqu’ils deviendront fidèles à Dieu, ils deviendront de fait les enfants d’Abraham. La famille d’Abraham continuera de croître jusqu’à la fin des mille ans et alors son nombre sera comme “le sable de la mer”. Ceux qui refuseront de s’aligner avec cette famille seront détruits dans la Seconde-Mort. Tous doivent être des “Enfants d’Abraham”, et cela signifie qu’ils doivent tous devenir des “Enfants de Dieu”. La mort continuera d’opérer dans le monde entier sauf dans ceux qui sont ce noyau du Royaume, et ces bénédictions s’étendront finalement de ce noyau dans les termes et les conditions qui prévaudront alors parmi les hommes sur cette terre.

MORT – Qui sont les Morts en Esaïe 26 : 1 4 .

Question (1912) – Veuillez expliquer Esaïe 26 : 14 : “ Les morts ne vivront pas, les trépassés ne se relèveront pas ; car tu les as visités, et tu les as exterminés, et tu as détruit toute mémoire d’eux”.

Réponse. – Il y en a qui pensent que ce texte se réfère à l’humanité et ils essaient ensuite de se servir de ce texte pour détruire d’autres textes. Nous ne devrions pas essayer de démolir un texte par un autre. Nous devrions plutôt essayer d’amener en pleine harmonie tous les textes des Ecritures les uns avec les autres et avec le tout. Voici un texte qui semble être en conflit avec les enseignements de Jésus et des Apôtres. Considérez le texte un instant. Nous y trouvons une description très spéciale de la classe ici spécifiée. La description s’applique aux “Géants” de ce temps présent dans le monde. Cela se réfère aux grands trusts géants et aux compagnies qui ont une puissance merveilleuse et qui se rassemblent tous. La force qu’ils ont à présent n’a aucune importance, ils seront tous anéantis. Ils mourront. Ils périront. Une fois qu’ils auront péri, ils ne se relèveront plus. Ce sont les classes auxquelles ce texte se réfère.

MORT – La Définition du Dictionnaire.

Question (1912-Z) – Y a-t-il une différence entre “ Mort ” et “Anéantissement” ?

Réponse. – Le Dictionnaire Standard, notre meilleure autorité en de telles matières, donne la définition suivante d’Anéantir : (1) Mettre hors d’existence ; détruire totalement ; réduire à néant. (2) Détruire l’identité de. Son synonyme est,

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Exterminer, c’est-à-dire détruire entièrement. Les mots ne sont que des véhicules pour transmettre la pensée, et beaucoup dépend du véhicule qui exprime le mieux votre signification dans la question. L’étincelle d’énergie animale que Dieu fournit à Adam et que ce dernier, à son tour, dispensa à sa progéniture, mais qui lui fut confisquée ainsi qu’à sa postérité par son acte de désobéissance, passe à la mort de l’individu aussi absolument qu’elle le fait d’une bête brute. Le mot “vie”, cependant, tel qu’il est utilisé dans un grand nombre de cas, ne représente pas simplement l’étincelle d’énergie animale, mais est synonyme d’âme ou d’être.

Dans le dessein ou l’arrangement de Dieu, cet être ne s’est pas éteint dans la mort, n’est pas exterminé, anéanti, car il lui a prévu un avenir. Il n’y a cependant pas d’être sensitif dans le sens de conscience, ou connaissance, ou appréciation de peine ou de joie, ou de toute autre expérience. Mais le Créateur divin, qui a d’abord donné l’existence, a déclaré que dans le cas d’Adam et de ses enfants, il est de Son dessein de fournir un Rédempteur par lequel tous puissent être rétablis aussi complètement qu’avant de passer sous la condamnation à mort.

Le monde qui ne reconnaît ni Dieu ni Sa puissance, et qui n’a aucune connaissance de la promesse de la résurrection par le mérite de l’oeuvre rédemptrice de Christ, pourrait parler de façon correcte de quelqu’un dans l’état de mort comme de quelqu’un d’éteint, comme d’un animal mort. C’est la position de l’agnostique. Mais ce sujet doit être considéré par les croyants, instruits de Dieu en ce qui concerne Son dessein en Christ et finalement la résurrection des morts, ainsi que l’occasion de la vie éternelle pour chacun, du même point de vue que notre Seigneur le considérait quant Il dit, “Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour Lui tous vivent [ou sont en vie]” (Luc 20 : 38) ; ou comme l’Apôtre Paul l’énonça quand il parla de “Dieu, qui fait vivre les morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient” (Rom. 4 : 17) ; c’est-à-dire que Dieu a l’intention de les réveiller et parle de la condition présente de la mort adamique comme d’une simple suspension de vie, et non pas comme d’un anéantissement, d’une extermination, d’une extinction.

Vous avez probablement déjà dans votre bibliothèque un petit volume intitulé Le Divin Plan des Ages – quatre millions maintenant sous presse. Ceci vous donnera une réponse beaucoup plus complète à votre question que notre espace limité ne le permettra dans cette colonne.

MORT – Nous mourons chaque jour en déposant notre vie.

Question (1912-Z) – Quelle est la pensée de l’Apôtre dans l’énoncé, “Ainsi donc la mort opère en nous, mais la vie en vous” – 2 Cor. 4 : 12.

Réponse. – Nous comprenons que st. Paul fait référence aux épreuves que ses compagnons et lui subirent tandis qu’ils voyageaient dans l’intérêt de la Vérité. Ces persécutions, difficultés, épreuves à propos, étaient des preuves que Dieu acceptait leur sacrifice. Ainsi leur mort continuait, comme il dit ailleurs, “Nous mourons chaque jour”. Dans cet énoncé, il expri-

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mait l’objet, ou motif, qui le poussait, lui et ses compagnons, à agir. Ce qu’ils firent fut accompli, non de pure forme, parce qu’ils avaient une mission générale, mais d’un motif venant du coeur et en harmonie avec la volonté divine, afin qu’ils puissent apporter des bénédictions spirituelles à l’Eglise.

L’Eglise primitive percevait que les Apôtres étaient très actifs dans le service de la Vérité ; et st. Paul expliqua que leur motif était désintéressé. Il exhorta les membres de l’Eglise à ne pas se complaire à eux-mêmes, mais à déposer leur vie les uns pour les autres, comme lui et ses compagnons le faisaient, comme exemples du troupeau. Tous ceux qui sont membres de la Sacrificature Royale déposent leur vie dans le service. Ainsi, nous nous “édifions les uns les autres dans la très sainte foi”, jusqu’à ce que nous arrivions à la Nouvelle Jérusalem ! – le glorieux Royaume du grand Oint, du grand Prophète, Sacrificateur et Roi, de la profession de laquelle Jésus est le grand Souverain Sacrificateur !

Notre Seigneur déclara, “Voici, je viens pour faire Ta volonté” ; “C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir”. (Héb. 10 : 9 ; Ps. 40 : 8). Cela faisait partie de la volonté divine, qu’Il déposât Sa vie, achevât Son sacrifice, afin qu’Il puisse la donner finalement en faveur d’Adam et de toute sa race.

MORT – Adamique ou en Sacrifice.

Question (1913-Z) – Supposez que l’un des saints consacrés de Dieu meure par quelque bouleversement de la nature -l’inondation, le feu, etc. – est-ce qu’une telle mort serait en sacrifice, ou serait-elle adamique ?

Réponse. – Un enfant consacré de Dieu ne pourrait pas mourir de la mort adamique. Sa mort serait, ou la mort en sacrifice, ou la Seconde-Mort. Si, à sa mort, il était un enfant consacré de Dieu, sa mort serait simplement un achèvement de la consécration qu’il avait faite précédemment. Notre vie est rendue sainte et acceptable par le grand Souverain Sacrificateur, dans quelque forme que ce soit que la mort puisse venir. Mais si dans l’intervalle cet enfant consacré de Dieu devait se détourner de Lui, alors ce serait la Seconde-Mort. S’il pèche volontairement, délibérément, il commet le “péché à la mort”. – 1 Jean 5:16.

MORT – Crainte de la Mort.

Question (1913) – Est-ce que la peur de la Seconde-Mort sera apparente dans la famille humaine quand elle sera amenée à la perfection dans les âges à venir, ou sera-t-il possible de pratiquer le péché ?

Réponse. – Notre compréhension est que le Seigneur a l’intention qu’il n’y ait plus de péché pratiqué après la destruction de Satan à la fin de l’Age millénaire. Cela signifiera absolument la fin du péché et la fin absolue de la mort – au moins en ce qui concerne l’humanité et la terre. Mais Dieu, avant d’amener les choses à ce point culminant et de décider qui pourra avoir la vie éternelle, a l’intention de mener une enquête si rigoureuse qu’Il aura la démonstration si, oui ou non, les membres de l’humanité auront quelque penchant que ce soit

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pour le péché : quiconque aura quelque penchant pour le péché, pourra avoir tout le péché qu’il voudra et tout le châtiment qu’il voudra et Dieu ne le voudra pas. Il veut ceux qui aiment la justice et qui haïssent l’iniquité ; les bénédictions ne sont que pour cette classe. Tous ceux dont les péchés seront découverts, seront  punis de Seconde-Mort, de sorte que cela garantit que personne ne vivra au-delà de ce temps sauf ceux qui seront en plein accord avec Dieu et, par conséquent, sans crainte de la Seconde-Mort .

MORT – Adamique , après l’Etablissement du Royaume.

Question (1913) – Y aura-t-il encore des gens qui mourront de la mort adamique après l’établissement du Royaume du Messie sur la terre ?

Réponse. – Je pense que cela dépend du poids de signification que l’on accorde à l’expression “établissement sur terre ” .

Selon ma compréhension, cela prendra quelque temps avant que le Royaume ne soit établi. Cela prendra du temps pour son établissement, parce que, comme je comprends le sujet, Il a l’intention d’établir le Royaume au fur et à mesure que les gens seront prêts à le recevoir. Il y aura abondance de gens quand le moment viendra où le Messie dominera le monde et établira Son Royaume ; il y aura des milliers et des dizaines de milliers qui n’auront pas du tout de connaissance du fait, et cela prendra probablement quelque temps pour que la connaissance les atteigne, des semaines, des mois, peut-être des années – je ne sais pas si je devrais dire des années, mais un laps de temps considérable – et apparemment comme je le lis dans les Ecritures, cela se fera de façon ordonnée. Il y aura une certaine classe prête à recevoir le Maître et le Royaume ; il y aura, par exemple, les Anciens Dignes comme classe et certaines autres personnes qui seront arrivées à une connaissance du Seigneur, qui seront en sympathie avec le Royaume, et avec celles-là se trouveront les Juifs, les Juifs volontaires ; beaucoup d’entre eux seront disposés à se conformer, disant : Voici Abraham, Isaac et Jacob et tous les Prophètes et ils nous disent que le Royaume est établi et nous voulons nous ranger de leur côté ; si le Royaume du Messie est arrivé, nous nous efforcerons d’être en harmonie avec lui. Comme les bénédictions viendront sur eux, la restriction les rendant meilleurs de plus en plus, avec une bénédiction sur leur moisson, ainsi que toutes les bonnes choses sur eux, les autres diront, il semble que ces Juifs ont tout et ils diront : “Venez, et montons à la montagne de l’Eternel et Il nous instruira de Ses voies”, autant que les Juifs ; car, “de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Eternel” et elle ira jusqu’aux extrémités de la terre. Cependant, il se peut que les bénédictions de la Moisson, et ainsi de suite, que les Ecritures indiquent, mettent un certain temps à les convaincre ; il se peut qu’une mauvaise moisson ne les convainque pas. Peut-être que lorsqu’ils en auront eu deux ou trois, ils diront : Ces Juifs disent que la cause de leur prospérité est qu’ils ont deux ou trois prophètes de retour, ressuscités d’entre les morts, mais ce sont des absurdités. Mais comme le temps passera et que les bénédictions continueront encore, ils diront, absurdités ou pas, ils progressent

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de manière excellente, de toute façon. Plus tard, les gens raisonneront plus clairement quand cela affectera leur vie ; ils viendront en harmonie et seront représentés comme Israélites ; ils en viendront à être tous des Israélites, la semence d’Abraham, car la semence d’Abraham doit remplir toute la terre, et quiconque ne deviendra pas de la semence d’Abraham sera l’un de ceux qui subiront la Seconde-Mort. Et ainsi je pense que ce sera un travail progressif ; je ne sais pas si cela prendra dix ans ou plus, mais j’aurais tendance à penser que cinq ans seront une longue période. Et nous pensons que, pendant ce temps, la mort opérera dans le monde ; les gens mourront de la même façon que maintenant, de faiblesse et de maladie, et ce ne sera qu’avec ceux qui viendront en harmonie que le processus de mort et de faiblesse commencera à s’estomper, alors que d’autres mourront encore de la mort adamique ; il n’y aura aucune différence entre la mort de laquelle ils mourront et celle dont sont décédés leurs grands-pères. Toute mort qui résulte du péché est la mort adamique, à quelque moment qu’elle survienne ; ainsi, si elle est survenue à des siècles d’intervalle, c’est quand même la mort adamique. La promesse du Seigneur est pour quiconque échappe au péché ; alors il peut vivre ; mais s’il préfère le péché, il mourra ; cela signifierait la Seconde-Mort pour lui parce que cela signifierait qu’il serait en désaccord avec le Royaume. Cependant, même à de telles personnes, il sera donné une centaine d’années, vous vous en souvenez, pendant lesquelles elles pourront transgresser et pourtant ne pas être reconnues dignes de la Seconde-Mort .

MORT – Celle de notre Seigneur fut-elle en Sacrifice ?

Question (1913) – La mort de notre Seigneur fut-elle seulement en sacrifice ou Dieu dut-Il Lui imputer le péché afin qu’Il meure ?

Réponse. – Nous comprenons que la mort de notre Seigneur fut purement en sacrifice. Nous ne trouvons aucun passage des Ecritures qui dise que le Père Lui imputa le péché ; nous ne voyons aucune raison pour laquelle une telle imputation de péché aurait dû être faite. Ce ne fut pas le Père qui Le tua ; ce ne fut pas le Père qui dit qu’Il était pécheur. Ce fut le gouverneur romain qui dit qu’Il était pécheur ; ce furent les Juifs qui se déclarèrent contre Lui tout d’abord et pressèrent le gouverneur de consentir à leurs requêtes ; toute cette condamnation provint des Juifs, aucune condamnation de Dieu. Selon l’optique de Dieu, Il était alors et toujours saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et les Ecritures montrent que s’Il avait été quoi que ce soit d’autre, Il n’aurait pas été acceptable pour l’autel de Dieu ; supposer que Dieu Lui aurait imputé le péché montrerait qu’Il n’aurait aucune place sur l’autel de Dieu, car aucune chose souillée ne pouvait venir sur l’autel de Dieu. Nous disons parfois que nos péchés Lui furent imputés et que Sa justice nous est imputée ; il y a une certaine dose de vérité dans un tel énoncé et une certaine dose d’exactitude dans une telle pensée. C’est-à-dire que nous voyons comment Sa justice nous fut imputée ; c’est très simple ; Il impute ou accorde à l’Eglise Son mérite ou Sa justice à cause du sacrifice qu’Il a fait, et nous

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pouvons voir aussi ce qui est signifié par la pensée que nos péchés Lui furent imputés ; de Son propre consentement, Il prit la place du pécheur, Il S’offrit Lui-même à Dieu en “un sacrifice agréable”. Il S’offrit Lui-même en sacrifice comme cela est typifié par le fait qu’Aaron sacrifiait le taureau ; le taureau était sans défaut, parfait. En tant que Sacrificateur, Il tua le taureau, et en tant que Sacrificateur Il l’offrit ensuite à Dieu. En fait, Il ne l’a pas encore offert à Dieu pour le monde, pas encore. Plus de 1800 ans sont passés. Le sacrificateur prenait simplement le sang du taureau et pénétrait dans le Saint et ensuite le Très-Saint et là aspergeait le sang seulement pour lui-même et sa maison, son corps et la famille de la foi ; la classe du Petit Troupeau, la classe sacerdotale représentées dans Son corps, les sacrificateurs secondaires et la maison de la foi représentant la Grande Foule ; ce n’est que pour ceux-là qu’il aspergeait le sang. Les péchés du monde ne Lui furent pas imputés en aucune façon, et ne l’ont pas encore été. Quand Il aura fini le sacrifice de l’Eglise qui est Son corps, Il nous présentera au Père ; ce sera à la fin de l’Age quand l’Eglise aura été offerte avec Lui et alors Il présentera le mérite complet de Son sacrifice pour les péchés de tout le peuple, pour tous les humains. Ce sera le moment où les péchés du monde seront abolis, mais à présent Il nous donne Sa justice et nos péchés sont mis sur Lui. Il ne commit jamais aucun péché, mais a simplement jusqu’à présent imputé Sa justice à l’Eglise, et le fera, progressivement, pour le monde.

MORT – La cherchant et ne la trouvant pas.

Question (1913) – “Et en ces jours-là les hommes chercheront la mort et ils ne la trouveront point ; et ils désireront de mourir, et la mort s’enfuit d’eux” (Apoc. 9 : 6). Expliquez, s’il vous plaît ?

Réponse. – Le livre de l’Apocalypse est un livre symbolique, et je crois qu’il ne peut être correctement compris que dans son ensemble. Ce soir nous ne serions pas préparés à l’expliquer dans son ensemble ; c’est pourquoi nous pensons qu’il vaut mieux laisser cette petite portion pour une explication future .

MORT – Au sujet de la Nouvelle Alliance.

Question (1913) – Si le nouvel A ge doit commencer bientôt,  comme vous l’avez déclaré cet après-midi, est-ce qu’il sera nécessaire que chaque homme meure pour gagner cette nouvelle vie ; ou sera-t-il possible de recevoir les bienfaits de la Nouvelle Alliance et de ne pas mourir du tout ?

Réponse. – Nous comprenons que les Ecritures enseignent que lorsque le Royaume du Messie sera inauguré, ce sera au milieu d’un temps de détresse. Sans aucun doute cela doit être la plus grande détresse que le monde ait jamais eue ; comme les Ecritures le déclarent, ce sera une période très grave. Nous imaginons que beaucoup perdront la vie. S’ils perdent la vie, ils auront besoin d’une résurrection d’entre les morts. Un bon nombre passera de l’Age présent au nouvel Age et, le Royaume ayant été établi, ils n’auront pas besoin de mourir. Il se peut qu’ils s’élèvent de plus en plus à la perfection et qu’ils obtiennent finalement la vie éternelle sans jamais aller dans la tombe.

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Mais je pense à un autre aspect. Certains pourraient dire : “La sentence de mort n’est-elle pas passée sur toute la famille humaine et cela ne signifierait-il pas que tous doivent mourir ?” Ils sont tous dans la mort ; vous êtes dans la mort. Chacun est né sous la sentence de mort. Il n’est pas nécessaire que ceux dont vient la commutation de peine doivent parcourir toute la longueur pour être éveillés. Illustrons le sujet. Supposez que tous les membres de cet auditoire aient été condamnés à l’emprisonnement à vie ; au lieu de la prison de la mort, c’est la prison de Springfield. Supposez que le fourgon de patrouille vienne emmener un chargement en prison, et vienne en rechercher un autre, et encore un autre, mais qu’il en reste encore. Supposez que le Gouverneur, ou le Maire, ou quelqu’un ayant de l’autorité, accorde une commutation de peine et rejette la condamnation. Serait-il nécessaire d’aller en prison et d’en sortir de nouveau ? La commutation couvrirait cela. Ainsi certains sont déjà descendus dans la prison de la mort, d’autres sont sur leur lit de mort et en chemin, alors que certains d’entre nous ont encore une certaine mesure de santé et de force. Quand la Nouvelle Alliance sera établie il ne sera pas nécessaire pour ceux qui sont en vie d’aller en prison.

MORT – Toute l’humanité doit-elle entrer dans la tombe ?

Question (1915) – Donnez, s’il vous plaît, un passage des Ecritures illustrant la pensée qu’il se peut que certains membres de la famille humaine en vie maintenant n’aillent pas dans la mort ?

Réponse. – Je dirais que la question est mal posée. Si celui qui l’a posée pense que les 1 600 000 000 personnes en vie maintenant devraient donner une preuve qu’elles mourront toutes, ce n’est pas nécessaire. Il semble raisonnable de penser qu’elles ne mourraient pas toutes ; car la conclusion naturelle serait que comme le Prince des Ténèbres a la puissance de mort , et qu’il doit être amené sous contrôle très bientôt, doit être lié, et comme le Dispensateur de vie qui est mort pour le monde doit ériger Son Royaume, que ce Royaume est tout-puissant, et son Roi opposé à la mort, la mort cessera quand le Royaume aura pris le contrôle. Non seulement le nouveau Roi sera opposé au fait que les gens qui sont déjà morts, restent morts, mais il sera opposé à la mort de quiconque aura alors été légalement racheté. Cela inclura tout membre de la race d’Adam.

Nous avons donné dans les Etudes dans les Ecritures une illustration qui couvre ce point. Mais, vous savez, nous devons étudier ces Etudes dans les Ecritures maintes et maintes fois. L’illustration est la suivante : Supposez que nous, en tant que groupe tout entier rassemblé, soyons placés sous arrêt, qu’un certain représentant du Gouvernement vienne dire à la porte : “J’ai une mauvaise nouvelle : Vous êtes tous aux arrêts”. Et supposez ensuite qu’ils aient un fourgon au dehors et commencent à nous emmener pour nous enfermer. Après avoir pris le premier chargement, ils reviendraient prendre un autre chargement et encore un autre et encore un autre. Supposez ensuite que pendant que le fourgon est sur le chemin du poste et que d’autres attendent leur tour ici, quelqu’un aille voir les autorités et

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qu’elles disent, “Il y a une erreur à ce sujet, mais il y a autant de paiement à faire”. “Très bien, je vous donnerai le chèque”. Alors l’officier en chef dirait, “Arrêtez l’affaire de cette arrestation  tout de suite”. Par conséquent, les officiers concernés sortent exécuter l’ordre. Ils rencontrent le fourgon et disent, “Vous n’avez plus besoin de continuer à prendre ces gens, ils ne sont plus sous arrêt. Laissez-les partir !”. Il arrive ensuite au bâtiment où le reste attend son incarcération et dit, “Vous êtes tous libres maintenant”. Il se précipite ensuite à la prison et libère ceux qui avaient été emprisonnés, en leur donnant le message de liberté .

Or, ceux qui avaient été emmenés en prison et ceux qui n’avaient pas été emmenés, avaient tous été sous la sentence. Mais lorsque la réclamation fut réglée, aucun n’avait plus besoin d’entrer en prison. Il en est de même avec les résultats de la mort de notre Seigneur. Elle libérera non seulement ceux qui sont descendus dans la grande prison de la mort, mais elle arrêtera les poursuites contre ceux qui attendent pour entrer dans cette prison. Ceci est impliqué dans les Ecritures. Voyez par exemple Sophonie 3 : 8, 9 ; Apoc. 14 : 6, 7.

MORT – En Sacrifice ou Réelle.

Question (1916) – “ Précieus e, aux yeux de l’Eternel, est la mort de ses saints”, Psaume 116 : 15. Est-ce que cela signifie mourir quotidiennement de la mort en sacrifice, ou de la mort réelle d’un saint ?

Réponse. – Nous n’avons pas du tout besoin de nous quereller à propos de ce texte. Tout ce qui a rapport au saint est précieux pour le Seigneur. Au moment de la consécration, cela est précieux à Ses yeux. C’était précieux à Ses yeux lorsque Jésus, le premier Saint, fit ceci. Le Père fit que le saint Esprit descendit  sur Jésus à ce moment-là, et la Voix déclara qu’Il était le Fils de Dieu. A chaque autre pas il se peut que nous ayons la faveur et la bénédiction divines, parce que tout ce qui se rapporte au saint est précieux aux yeux du Seigneur. La consécration, la mort quotidienne et finalement la mort réelle – toutes sont précieuses pour le Père. Il va donner à tous ceux-là cette grande récompense. Ils doivent donc être précieux à Ses yeux.

MURMURANT – Qui dans la Parabole ?

Question (1909) – (Matth. 20 : 11) “Et l’ayant reçu (le denier), ils murmuraient contre le maître de maison”. Qui représentaient ceux qui murmuraient ? Quelle récompense tous les hommes reçurent-ils ?

Réponse. – C’est une parabole, chers amis, et aucune explication n’est donnée ; ni vous, ni moi ne pouvons dire que ceci ou cela est absolument la signification de celle-ci. Le mieux que nous pouvons faire avec n’importe quelle parabole à laquelle le Seigneur n’a pas donné d’explication, c’est de faire une application aussi proche que notre jugement le permettra et ensuite, d’essayer de garder cela comme notre vue de sa signification. C’est tout ce que chacun a le droit de faire.

Dans cette parabole, que signifie le “denier” ? C’est la récompense de ces ouvriers qui travaillèrent pendant toute la journée ou seulement une heure : c’était la récompense promise.

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Quelle récompense Dieu a-t-Il promise à tous ceux qui sont Siens à travers cet Age de l’Evangile en entier ? Je sais qu’Il nous a promis la vie éternelle. Je serais enclin à penser que le denier représenterait la récompense que le Seigneur donnerait à ceux qui sont Siens, non seulement à ceux qui sont du Petit Troupeau, mais aussi de la Grande Foule. Il y a d’autres choses, qui ne sont pas les mêmes, qui seront données à Ses disciples comme le dit l’Apôtre, “une étoile diffère d’une autre étoile en gloire, ainsi aussi est la résurrection des morts” ; ceci implique que certains des disciples du Seigneur auront plus que d’autres.

Une autre des paraboles de notre Seigneur représente comment l’un avait utilisé fidèlement ses dix mines, les avait augmentées en gagnant dix mines supplémentaires, et le Maître dit : “Aie autorité sur dix villes”, etc., et de même avec les cinq et les deux ; cependant, Il leur dit à tous, “Bon et fidèle serviteur”. Toutefois, ils obtinrent des récompenses différentes. Ainsi, en mettant ces affaires ensemble, je pense que dans le futur le Seigneur fera des distinctions entre les récompenses que vous et moi aurons. Nous serons cependant parfaitement satisfaits car nous recevrons plus que nous en sommes dignes, ou que nous aurions pu en demander.

Le “denier”, voyez-vous, représente quelque chose commune à tous, et non pas la gloire, l’honneur et l’immortalité, mais plutôt semblerait représenter la vie éternelle.

Sur le pourquoi de leur murmure, je suis incapable d’expliquer cela de manière satisfaisante. Moi-même je n’ai pas murmuré, mais je n’ai pas encore reçu mon denier. Je ne puis imaginer pourquoi quelqu’un qui reçoit la vie éternelle devrait murmurer. Je suggère seulement que peut-être on ne devrait pas comprendre que tous recevraient la même chose. Quand elle sera accomplie, nous serons alors capables de la voir. Vous savez  qu’aucune prophétie ne doit être comprise jusqu’à ce qu’elle soit accomplie. C’est justement ainsi ; il était déclaré de notre Seigneur qu’Il naîtrait à Bethléhem, et cependant ce ne fut pas compris à ce moment-là ; mais quand ce fut accompli, alors nous pûmes jeter un regard en arrière et voir clairement. La prophétie n’est pas simplement donnée pour satisfaire la curiosité, mais elle montre que Dieu connaissait d’avance les choses qui doivent prendre place. Tous les travaux de Dieu sont connus de Lui, et ils sont tous exécutés selon le conseil de Sa volonté.

NATIONS — Leur Contrôle par Dieu.

Question (1914-Z) — Devrions-nous comprendre, d’après les passages bibliques suivants, que Dieu dirige les affaires des nations et qu’Il choisit leurs dirigeants ? “Le Très-haut domine sur le royaume des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et y élève le plus vil des hommes” — Daniel 4 : 17. “Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle ; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu et celles qui existent sont ordonnées de Dieu ; de sorte que celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordonnance de Dieu” —Romains 13 : 1, 2.

Réponse. — Ces passages des Ecritures sont en accord

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avec d’autres déclarations des Ecritures. Dans le cas de Nebucadnetsar, par exemple, après qu’il eût été dément durant sept ans, allongé au milieu du bétail dans les champs, il retrouva la raison et exalta le Père céleste, reconnaissant que seul Dieu a le pouvoir d’élever ou d’abaisser qui Il désire. Nous comprenons que la relation entre Dieu et le roi Nebucadnetsar était prophétique.

Dans le cas d’Israël, Dieu surveilla tout particulièrement ce peuple et S’adressa à ses dirigeants. David reçut l’onction lorsqu’il était jeune, pour devenir roi au temps voulu à la place de Saül. Le Seigneur agit de cette manière avec plusieurs autres rois de ce peuple — procédant à l’avance à leur onction. On peut préciser qu’en Israël, n’importe quel roi s’étant assis sur le trône a occupé cette place en tant que représentant de l’Eternel.

Nous nous souvenons aussi qu’à une certaine occasion, le Prophète de Dieu eut la charge d’aller oindre un des rois de Syrie et de lui transmettre une prophétie le concernant : sa future occupation du trône.

En regardant en arrière, nous constatons que dans le cas de Pharaon, ce roi pervers d’Egypte, Dieu déclara : “Mais je t’ai fait élever pour ceci, afin de montrer en toi ma Puissance”. Dieu n’approuvait pas Pharaon, mais Il l’utilisa pour mettre en valeur Sa propre gloire. Dieu utilisa aussi le roi Cyrus de Perse, en tant que serviteur, pour exécuter Son commandement.

LE CONTROLE DES EVENEMENTS ACTUELS PAR DIEU tous ces événements attestés montrent un intérêt vital de la part de Dieu de prévoir qui serait mis en valeur et qui serait écarté quand ces questions influenceraient Son propre Plan. Il ne faut pas comprendre que ces différents rois représentèrent le choix de Dieu, quant à leur loyauté envers Lui, mais qu’ils furent ceux à travers lesquels le divin Plan en opération pouvait être manifesté et accompli. Il en est de même aujourd’hui.

L’Eternel connaissait parmi les candidats au poste de président des Etats-Unis en automne 1912 l’homme le plus apte à occuper ce poste — celui qui coopérerait le mieux pour mener à bonne fin chacune des conditions qu’Il Lui plaisait de permettre d’advenir à ce moment-là.

De nos jours, le Seigneur dirige les affaires des nations mais Il le fait seulement si cette surveillance peut favoriser l’accomplissement de Ses propres desseins. Nous n’approuvons pas la pensée qu’entretiennent certains monarques de différents pays lorsqu’ils se proclament eux-mêmes “Roi par la grâce de Dieu”.

Cette même pensée a dominé la chrétienté pendant des siècles — la conviction de régner en tant que représentant du Royaume de Dieu et par Sa faveur spéciale. Il en est de même pour l’Eglise catholique : quand le pape proclame être à la tête de l’Eglise de Christ et estime être le Vicaire de Christ, il affirme en fait que Christ a établi Son Royaume et que le pape règne à Sa place.

L’INFLUENCE DE DIEU SUR SON PROPRE PLAN Après le déclin de la puissance papale en Europe arrivèrent les protestants ; ces nouveaux dirigeants exigèrent les mêmes droits que les catholiques avaient proclamés — gouver-

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ner en tant que représentants spéciaux du Seigneur. Et c’est de ce point de vue que les rois maintiennent qu’ils règnent “par la grâce de Dieu”, que le Royaume de Dieu est établi, et qu’ils règnent dans les royaumes de Dieu. Loin d’imaginer que cette pensée soit juste, il faut comprendre que Dieu leur a permis d’occuper les trônes du monde pour un temps déterminé et selon Sa providence. Nous admettons que Dieu exerce sur eux une surveillance — non pas qu’Il les ait autorisés à Le représenter, mais qu’Il contrôle leurs affaires de manière à ce qu’ils accomplissent ses propres arrangements . Dieu ne convertira pas un roi dans le but de faire ceci ; Il n’en fera pas un saint. Mais Il peut permettre ou empêcher certains événements d’avoir lieu sans pour autant intervenir dans la volonté individuelle de chacun et devenir responsable de leur manière de gouverner.

Nous devons admettre que cette surveillance de Puissance divine existe pour le bien final de l’humanité. Nous rappelons qu’il existe un Prince des Ténèbres, cherchant à faire violence à l’humanité. Notre pensée est que la Puissance divine empêche ou restreint celui-ci, de sorte que les pires événements n’aient pas lieu avant le temps voulu et qu’Il dirige les choses pour amener à la puissance ceux qui sont disposés à accomplir Ses desseins, lorsque le temps convenable est arrivé  .

Néanmoins, puisque le Seigneur ne nous explique pas exactement comment Il opère, il serait sage de notre part de ne pas être trop catégoriques dans nos déclarations.

NATURE — La Nature Divine comparée à l’Image de Dieu.

Question (1915) — L’acquisition de la nature divine n’est-elle pas celle de Dieu, à l’image de laquelle l’homme fut créé ? Le mot nature n’a-t-il pas une signification de disposition, de caractère ?

Réponse.Non, pas du tout ! L’homme n’a jamais eu la nature divine. L’Apôtre Paul nous indique ceci, en connexion avec la résurrection, toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est celle des hommes, autre la chair des bêtes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. En effet, nous connaissons assez bien la différence. La chair des poissons, des oiseaux et des bêtes est tout à fait différente.

Ensuite vient l’homme, le plus élevé des êtres terrestres. L’Apôtre attire notre attention sur les formes d’existence les plus élevées ; il insiste sur un autre niveau de vie. Il montre que l’homme, la plus élevée des créatures terrestres, est inférieur à l’être spirituel le moins élevé. Il nous parle d’anges, de principautés, de puissances et de la nature divine, la plus élevée de toutes. L’être humain parfait est la manifestation de Dieu dans la chair… et il est, par conséquent, la représentation la plus proche, dans la chair, de la nature divine. Les anges sont aussi à l’image ou à la ressemblance de Dieu ; les chérubins et les séraphins également, bien qu’à une échelle plus élevée que l’homme. La plus élevée de toutes est la nature divine. Cette nature n’appartenait qu’à Dieu originellement. Et cette nature spirituelle que Dieu possède, Il l’a donnée à Jésus lors de Sa résurrection, en récompense de Sa fidélité. En effet, Jésus

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n’avait pas cette nature avant qu’Il devienne homme mais, étant donné que le Père possède la vie inhérente, c’est-à-dire la vie en Lui-même, non pas une vie dépendante de nourriture et d’eau, “Ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même”. Nous ne pouvons pas comprendre cette sorte de vie. Je ne peux pas imaginer comment Dieu pourrait donner une vie ne dépendant de rien pour survivre. Vous n’avez jamais eu une expérience de ce genre. Je n’en ai jamais eu non plus. Il nous aurait fallu être aussi puissant que Dieu pour le comprendre entièrement.

Nous notons la différence entre appréhender et comprendre. Comprendre signifie saisir entièrement. Tandis qu’appréhender traduit l’idée de saisir vaguement le sens, d’effleurer.

Vous et moi pouvons appréhender Dieu, mais pas vraiment clairement, car nous sommes si petits et Il est si grand. Nous ne pouvons pas comprendre Dieu complètement. Nous ne pouvons que L’aborder, L’appréhender.

L’Apôtre insista sur ce sujet ; il avait appréhendé ou saisi vaguement Dieu tout comme Dieu l’avait fait en effet. L’Eternel S’est approché et Il est entré en contact avec nous. Nous ne sommes pas venu à Lui en disant : “Il sera notre Dieu”. Il S’est approché de nous et nous a parlé de Ses arrangements nous concernant. Nous avons été réceptifs à ceux-ci ; et nous avons compris le privilège d’être remarqué de Dieu. Par conséquent, nous cherchons à L’appréhender parce qu’Il nous a appréhendés nous-mêmes. Il est certain que l’homme ne fut pas créé à l’image de Dieu dans le sens qu’il possède la nature divine, niveau encore plus élevé que celui des chérubins et des séraphins, alors qu’il possède une nature inférieure aux anges.

NATURE HUMAINE — Désire-t-elle la sympathie ?

Question (1908) — Est-ce un trait inhérent à la nature humaine que de rechercher la sympathie des autres ? Et ensuite, dans l’affirmative, le fait d’éviter de parler de nos soucis aux autres, même aux autres membres du Corps de Christ, nous rapproche-t-il davantage de Lui, nous obligeant à nous appuyer uniquement sur le bras de l’Eternel ?

Réponse. — Je réponds : oui, à la première partie de la question. La suggestion de l’Apôtre est que chacun devrait s’efforcer de supporter, dans la mesure de ses possibilités, non pas uniquement ses propres fardeaux, mais il devrait s’efforcer de  porter ceux des autres. Quiconque ayant déjà ses propres fardeaux essaie de les supporter et d’obtenir l’assistance du Seigneur et qui, ensuite, cherche à venir en aide aux autres en se chargeant de leurs fardeaux, s’apercevra de ce fait que les siens sont considérablement allégés et qu’il en retire de cette façon une grande bénédiction. Par conséquent, l’attitude convenable pour chacun d’entre nous est de s’efforcer, autant que faire se peut, de nous charger de nos propres fardeaux et ensuite d’assister notre prochain, sans nous préoccuper outre mesure des nôtres en nous imaginant que nous récoltons toutes les peines, tous les ennuis et tous les fardeaux ; nous devons plutôt regarder autour de nous pour constater combien d’autres personnes ont des problèmes et vous déduirez que la plupart en ont bien plus que vous. Cependant, avant cela, vous estimiez les

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vôtres plus conséquents. Ceci ne signifie pas que vous et moi ne recevrons jamais la sympathie des autres ; mais nous la rechercherons moins qu’auparavant ; nous essaierons d’assumer avec nos propres forces, et le Seigneur suscitera peut-être quelqu’un qui manifestera de la sympathie envers nous alors que nous ne l’avions pas sollicitée ; cette sympathie se manifestera quand Il le jugera bon. Vous vous souvenez que la Tête suprême du Corps est le Seigneur Jésus-Christ et que chaque membre du Corps est placé sous Sa direction et Son soin ; et c’est exactement comme si vous aviez mal au doigt, que ferait le doigt ? aurait-il recours au pied ? Non. A l’autre main ? Non. Bien, que ferait le doigt ? Les nerfs sensitifs télégraphieraient au cerveau :“Je suis blessé”. Et le cerveau télégraphierait à l’autre main : “ Va aider ce doigt”. Ainsi, voyez-vous, notre Seigneur est le Seul à qui nous pouvons confier nos problèmes, nous devons nous attendre à Lui pour obtenir le secours, et ensuite les Compagnons membres du Corps peuvent suppléer à tous nos besoins, en tant que compagnons membres du Corps, nous devons tous nous trouver dans cette attitude de soumission à la Tête qui voudrait que nous nous témoignions de la sympathie, que nous fassions des concessions les uns aux autres en Son nom, nous efforçant de pratiquer le bien et de rechercher les occasions de nous servir réciproquement. C’est le moyen par lequel nous obtiendrons le plus de bénédictions, le plus de paix et le plus de joie, agissant du mieux que nous pouvons pour supporter nos propres fardeaux et en porter autant que possible pour d’autres, leur témoigner de la sympathie et les aider.

NERON — Condition présente.

Question (1913) — Quelle est la condition présente de l’âme de Néron ? Où est-il–en enfer?

Réponse. — Je n’ai pas d’information personnelle de la part de Néron, mes chers amis. Je sais simplement ce que la Bible nous enseigne. La Bible nous dit que Néron est en enfer —  l’enfer de la Bible, pas l’enfer de Dante, ce dernier étant tout à fait différent. Dante, vous savez, avait une imagination débordante et il représenta le purgatoire et sa visite des différents endroits de ce lieu avec un ange. Il vit des personnes avec la tête en bas dans le feu et les pieds en haut, en train de rôtir ; d’autres avaient les pieds en bas et les flammes envahissaient leur corps; certains étaient arrosés de métal en fusion, d’autres encore étaient poursuivis par des démons armés de fourches ; quant à d’autres, ils avaient été congelés. Les personnes vivant dans les  pays froids étaient supposées aimer la chaleur et, par conséquent, dante avait imaginé que dans le purgatoire ils seraient congelés. Tout ceci est de la pure imagination. En ce qui concerne l’enfer, Dante n’a pas osé le décrire. Il est allé à la porte et a dit : “Celui qui y entre abandonne l’espoir”, et il n’y entra pas.

L’âme de Néron demeure avec toutes les autres âmes – elle est morte. Il n’y a pas de doute. Satan est dans l’erreur en affirmant qu’il est plus vivant que durant sa vie. En fait, il restera mort jusqu’au moment où le grand Donateur de vie l’appellera, comme le Maître l’a dit en Jean 5 : 28, 29 : “Ne vous

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étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien (la classe des saints, ayant l’approbation divine) en résurrection de vie”.Ils auront la vie parfaite, “changé en un moment, en un clin d’oeil”. Comme l’Apôtre dit : “Chaque homme sortira selon son propre ordre, dans son propre rang”, dans son propre groupe ou compagnie. Combien de groupes y aura-t-il, je ne le sais pas, étant donné que Dieu ne l’a pas révélé. Je ne sais pas non plus dans lequel de ces groupes Néron sortira. Mais je sais qu’ils sortiront. Jésus dit : “Ils sortiront en une résurrection de damnation”. Oui, mon frère, le mot damnation est utilisé, mais c’est une traduction malencontreuse, laquelle a troublé un grand nombre parmi le peuple du Seigneur.

On a ainsi l’illustration du fonctionnement de l’esprit humain lorsqu’il a été détourné par une fausse doctrine. Quand les traducteurs, ayant en tête le tourment éternel de l’inique, ont trouvé ce mot, ils l’ont traduit “damnation”, tandis que, si leurs esprits n’avaient pas été obscurcis, ils ne l’auraient pas traduit de cette façon. Cela ne veut pas plus dire tourment éternel que pomme de terre. Cela signifie crise, cela veut dire décision. Ils sortiront pour démontrer entièrement s’ils viendront en harmonie avec Dieu et se prouveront dignes de vie ou non. Il ne s’agit pas du test que nous subissons actuellement. Maintenant, nous subissons notre crise. Si nous avons entendu Sa voix et accepté Ses conditions, et sommes de plus entrés dans une alliance de sacrifice, alors, nous étant liés nous-mêmes par cette alliance de devenir Ses disciples et de marcher dans Ses traces, notre crise commence là et continuera tout le long de notre vie pour déterminer si nous obtenons le prix du Haut-Appel ou non.

Lors de la résurrection, le monde sera au milieu d’une crise, pas du tout une damnation. Le même mot se trouve cinq fois dans le même chapitre, et dans seulement un autre endroit il a été mal traduit par le mot damnation. Nous voyons la signification du mot crise. Le sens du mot grec se trouve également dans le mot en anglais. Nous avons incorporé des mots de diverses langues, et nous employons le mot exactement de la même façon. Comme, par exemple, si un médecin vient dans un foyer où quelqu’un a de la fièvre. Nous demandons : “Est-ce un cas grave ?” Il répond : “Je ne peux pas vous le dire avant la crise”. Qu’est-ce que cela signifie ? Le point tournant, le point décisif, qui sera le septième, le quatorzième, ou le vingt et unième jour, cela dépend, viendra toujours le septième jour et, quand il atteint ce point, il y aura un changement pour le mieux ou pour le pire. Voilà la signification du mot crise. Si le docteur était venu et, après avoir examiné le patient, vous lui auriez demandé son avis, et qu’il vous ait dit : “Je ne peux pas vous donner mon avis avant la damnation”, qu’auriez-vous pensé de cela ? Ce serait la traduction donnée en Jean 5 : 28 – 29 et elle est aussi absurde que la réponse du médecin.

Les morts sortiront en une résurrection de jugement, de test, une crise sera atteinte dans leurs affaires. A partir de ce moment-là, il ne leur sera pas permis de faire ce qu’ils voudront. Ils seront obligés d’être obéissants aux lois du Royaume,

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ou bien ils recevront des avertissements. S’ils résistent davantage encore, ils mourront dans la Seconde-Mort. S’ils répondent aux opportunités, ils seront élevés à la perfection et, par leur obéissance à Dieu, ils pourront avoir la vie éternelle.

NÔTRES — Ils sont sortis , car ils n’étaient pas des nôtres.

Question (1909) — S’il vous plaît, expliquez 1 Jean 2 :19 “Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des  nôtres, etc.”. N’étaient-ils pas des nôtres autre fois ? 

Réponse — Je pense que cette question devrait être considérée de deux points de vue. Si nous parlions de la Grande Foule et de ceux qui, durant cet Age vont à la Seconde-Mort , nous pourrions dire qu’ils sortirent de nous avant qu’ils nous aient connus. Ils étaient certainement des nôtres ou autrement ils n’auraient pas pu aller à la Seconde-Mort, mais ils n’étaient pas de la vraie classe élue que Dieu connaissait d’avance.

De nouveau, nous dirions de la Grande Foule. Ils ne sont pas des nôtres. Eh Bien, ils étaient des nôtres, car nous étions tous appelés dans la seule espérance de notre appel, et ils ont failli dans la bonne réalisation de leur Haut-Appel, et à cause de cela ils sont entrés dans la Grande Foule, mais ils ne sont pas des nôtres dans le sens qu’ils ne sont pas de la classe qui parviendra au Royaume, celle que Dieu a prévue et déterminée à l’avance comme élue, ainsi qu’Il l’avait prédéterminé, comme le dit l’Apôtre, seulement ceux qui deviendront des copies de Son Fils. C’est pourquoi, les autres ne sont pas des nôtres, si nous sommes de ceux qui sont de la classe des “nôtres”. Cela dépend seulement de la façon dont nous utilisons ce mot.

NOUVELLE ALLIANCE — En ce qui concerne les Nations.

Question (1906) — Serait-il convenable de dire que les Gentils viendraient sous la Nouvelle Alliance alors qu’ils n’ont jamais été sous aucune alliance avec Dieu ?

Réponse. — Oui, ce serait correct, car la Nouvelle Alliance n’en désigne pas une autre. Ce sera une autre alliance pour ceux qui étaient sous la précédente, mais notons que “nou-velle” et “autre” n’ont pas la même signification. Le Seigneur dit : “Voici, des jours viennent, et j’établirai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une nouvelle alliance” etc. En déclarant cela en ce qui concerne la Nouvelle Alliance, si nous devions suivre le contexte, il semblerait que celle-ci se réfère seulement aux Juifs, mais nous devons nous souvenir que le peuple juif était un peuple qui a servi de type. Et tout comme nous lisons en ce qui concerne le jour de Réconciliation dans la Loi, nous trouverons que l’offrande pour le péché était faite pour la tribu de Lévi tandis que la seconde partie de cette offrande était faite pour le reste du peuple d’Israël. De nos jours, où l’appliqueriez-vous ? L’Apôtre l’applique à chaque créature.

En d’autres termes, tout Israël désigne chaque créature dans l’aboutissement. Dans le type, c’était simplement fait avec Israël, Israël en tant que nation représentante du monde entier lors du jour de Réconciliation. C’est-à-dire toutes les provisions de Dieu sont pour ceux qui finalement deviendront des Israélites véritables. Il n’y aura pas une seule provision pour les étrangers et les forains. Mais actuellement, la raison pour laquelle le

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peuple est étranger de Dieu est la suivante — le grand Adversaire aveugle leurs esprits. Tous ceux qui viendront en harmonie avec le Plan de Dieu à travers Jésus-Christ, le noble fils d’Abraham, deviendront de cette façon les enfants d’Abraham, et ainsi membres de “tout Israël”, qui aura cette Nouvelle Alliance confirmée avec eux et aura les bénédictions et privilèges qu’elle renferme .

NOUVELLE – CREATURE — Responsabilité pour les Péchés Passés .

Question (1910) — Est-ce que Dieu nous considère en tant que Nouvelle-Créature responsable pour les péchés du passé ?

Réponse. — Non, pas du tout. Quelquefois, des personnes me confient certains secrets qui sont assez importants concernant leur passé, et c’est une des choses que je désire leur démontrer d’après les Ecritures : qu’à partir du moment où elles se sont consacrées à Dieu à travers Christ, lequel comble toutes leurs insuffisances, elles deviennent alors Nouvelles-Créatures et elles ne doivent pas se soucier du passé, ni tenir compte de ce qu’elles ont pu faire en tant que vieilles créatures avant d’être acceptées par le Seigneur.

La Nouvelle-Créature, disons-le, possède seulement le corps terrestre à travers lequel elle peut agir actuellement ; par conséquent, comme le dit l’Apôtre, nous pouvons vouloir, notre intention peut être de faire ceci ou cela ; pourtant, quelquefois nous nous trouverons incapable d’accomplir certains de nos buts. Toutefois, en tant que Nouvelle-Créature, nous devons vouloir agir parfaitement. Dieu sait que vous ne possédez qu’un vase terrestre et Il n’attend pas l’impossible de votre part, seulement  ce dont vous êtes capable. Assujettissez chaque pouvoir du corps. Dans le huitième chapitre aux Romains il est question de l’Esprit de Christ qui est en vous. Imaginez cette puissance ! Pourquoi cette puissance fut-elle capable de réveiller Jésus d’entre les morts ? Eh bien, étant donné que vous avez reçu l’Esprit saint de Dieu et que cet Esprit fut capable d’élever Jésus d’entre les morts, ne pensez-vous pas qu’il nous rendra capable d’accomplir de grandes choses ? Eh bien, l’Apôtre déclare : laissez cet Esprit vivifier vos corps mortels de plus en plus. En tant que Nouvelle-Créature, vous devriez amener votre chair le plus près possible de ce niveau chaque jour.

J’ai rencontré quelques chers amis troublés spirituellement, soit parce qu’ils avaient essayé, puis échoué, ou encore parce que quelqu’un avait fait mieux qu’eux. Je pense aussi à un frère dans la Vérité qui m’a dit, fr. Russell, j’aimerais pouvoir  faire ceci comme vous le faites. Eh bien, j’ai dit, mon frère, si tu pouvais faire cette chose comme je la fais, je serais honteux.

J’étais un chrétien avant même que tu sois né ; si tu pouvais faire aussi bien que moi sans pratique (ou expérience), ce serait une grande honte pour moi. Il déclara alors, eh bien, effectivement, je n’y ai jamais pensé de cette façon.

NOUVELLE – CREATURE — Une Responsabilité Individuelle.

Question (1912-Z) — “Si quelqu’un est en Christ, c’est

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une nouvelle-créature : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles” (2 Cor. 5 : 17). Est-il raisonnable d’admettre, d’après ce verset, que Christ, Tête et Corps, est la Nouvelle-Créature, ou devrions-nous comprendre que cette expression Nouvelle-Créature s’applique aux membres individuels de l’Eglise ?

Réponse. — Sans aucun doute, c’est une affaire individuelle. Nous consacrons notre nature humaine individuellement, d’après l’exemple de la consécration de la chair de notre Seigneur. Nous sommes engendrés du saint Esprit individuellement, et nous sommes mis à l’épreuve individuellement pour obtenir la vie éternelle ou aller à la Seconde-Mort, tout à fait individuellement. Nous devons rendre sûrs notre appel et notre élection ou échouer, individuellement. De même, nous serons changés individuellement en un instant, en un clin d’oeil, chacun séparément. Aussi, tout comme nous avons ressemblé à l’image de l’être terrestre, nous ressemblerons à l’image du céleste.

Du reste, cette Nouvelle-Création inclut non seulement notre Seigneur, Sa Tête, et l’Eglise Son Epouse, mais également les engendrés de l’Esprit. Eux aussi appartiendront à la Nouvelle-Création parce qu’ils ne seront plus membres de la famille humaine. Cette Nouvelle-Création regroupe tous ceux qui appartiennent à l’Eglise des Premiers-Nés, dont les noms sont inscrits dans les cieux (Héb. 12 : 23). Le plus important parmi cette Eglise glorieuse sera la Sacrificature Royale. Les frères moins élevés sur le plan spirituel seront les Lévites-anti-types,  la classe de la Grande Foule.

NOUVELLE – CREATURE — En ce qui Concerne la Robe.

Question (1912-Z) — Est-il possible que le corps de la Nouvelle-Créature pèche ?

Réponse. — Le corps approprié de la Nouvelle-Créature est le corps Esprit de la Première Résurrection. Mais avant de se l’approprier, la Nouvelle-Créature est mise à l’épreuve et son vieux corps humain lui est laissé pour s’exercer. La Nouvelle-Créature ne peut pas faire obéir parfaitement le vieux corps. Mais elle peut se développer en s’efforçant d’amener ses paroles, actions et pensées en harmonie parfaite avec la Loi parfaite de Dieu — l’Amour.

Incapable de vaincre, il doit prouver la loyauté de son salut à son Capitaine en “combattant un bon combat” jusqu’à la moelle.

Les imperfections de la chair que le nouvel esprit ne peut approuver, proviennent toutes de l’hérédité — toutes de la faiblesse adamique — elles sont, par conséquent, toutes pardonnables grâce au Rédempteur à qui il faut faire appel en tant que grand Avocat. Mais chaque transgression de la chair est prise en charge par la Nouvelle-Créature qui possède cette chair et l’utilise.

Cela contraint à la repentance, à la prière, etc., et donne une grande bénédiction à la Nouvelle-Créature. Quoiqu’il arrive, la Nouvelle-Créature qui donne son consentement ou sa sympathie pour le péché de sa chair est digne de coups de bâtons qui, avec justesse, l’aideront dans son développement de caractère. “Qui est le fils que le père ne discipline pas ? ” .

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La robe des noces, la robe de la justice de Christ, est accordée à la Nouvelle-Créature uniquement dans le but de couvrir sa chair imparfaite. Cela représente en effet sa justification en tant que Nouvelle-Créature et le manifeste dans un spectacle divin, saint, innocent et sans tache, à travers le mérite de Jésus, son Avocat et Rédempteur.

NOUVELLE – CREATURE — Et le Péché.

Question (1912-Z) — Est-ce qu’une Nouvelle-Créature peut pécher ?

Réponse. — Oui ! et Non ! L’Apôtre dit : “Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car sa semence demeure en lui” (1 Jean 3 : 9). C’est-à-dire aussi longtemps que la Nouvelle-Créature possède l’Esprit de Dieu, le saint Esprit, elle ne peut consentir volontairemen t à pécher. Si un engendré de l’Esprit pèche délibérément, cela implique qu’avant ce péché volontaire il s’est séparé de son Esprit de sainteté (perte de la semence de son engendrement) et a obtenu à la place un esprit de péché, l’esprit de l’Adversaire. En d’autres termes, une personne sainte, possédant l’Esprit d’engendrement de Dieu, ne peut pratiquer intentionnellement et avec entêtement ce qu’elle sait être impie et déplaisant à Dieu. Elle ne peut prendre plaisir au péché. Elle est morte une fois déjà au péché, et le laisser revivre prouverait qu’elle se complaît à retourner dans la fange — “deux fois morts, déracinés” ; prêt à être capturé et détruit comme un animal cruel — Jude 12 ; 2 Pierre 2 : 12.

NOUVELLE – CREATURE — Est-elle une partie du Corps?

Question (1912) — Le corps d’une personne consacrée est-il une partie de la Nouvelle-Créature ?

Réponse. — Oui et Non. Ce n’est pas une partie de la Nouvelle-Créature parce que la Nouvelle-Créature est spirituelle, et le nouveau corps, lequel appartient à la Nouvelle-Créature, elle ne l’a pas encore reçu mais espère le recevoir en accord avec la promesse du Seigneur, quand elle aura démontré sa loyauté — lors de sa résurrection. Nous possédons ce trésor (La Nouvelle-Créature, la nouvelle volonté, le nouvel esprit) dans un vase terrestre. Le vase terrestre n’est pas la Nouvelle-Créature. Mais, au contraire, nous devrions correctement admettre que le corps appartient à la Nouvelle-Créature ; dans le même sens que votre chien vous appartient. Votre chien vous représente et il est vous dans le sens que vous seriez responsable de ce qu’il pourrait faire. Par conséquent, toute Nouvelle-Créature doit garder son corps mortel muselé, et l’empêcher de nuire au monde. Il est le vôtre pour l’emploi. Mais, en tant que Nouvelle-Créature, vous allez prospérer, vous développer et ce développement dans le Seigneur ira de pair avec le détachement de la vieille nature. L’Apôtre nous dit “ Reconnaissez-vous vous-mêmes morts pour le péché, mais vivants pour la justice”. Il nous dit que c’est l’Esprit de Christ qui opère en nous, et qu’il devrait stimuler et donner de l’énergie à notre corps mortel pour le service du Seigneur, en tant que serviteur de la Nouvelle-Créature. Préparer le corps mortel pour le service du Grand Roi ressuscité d’entre les morts — ceci est la pensée.

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NOUVELLE – CREATURE — Est-elle Divine ?

Question (1912) — Est-ce que la Nouvelle-Créature est divine ?

Réponse. — La Nouvelle-Créature est engendrée pour la nature divine. L’intention de l’engendrement était d’amener ces Nouvelles-Créatures à un plan d’existence divin ou à une nature divine. “Comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance”. St. Pierre nous dit que Dieu a donné “les merveilleuses et précieuses promesses” ; une d’entre elles nous promet l’héritage de la nature divine. Nous avons été engendrés de l’Esprit saint avec cette fin en vue. Alors, naturellement, la question peut se poser : tous ceux qui ont été engendrés de l’Esprit saint obtiendront-ils la nature divine ?

Nous répondons, Non. Quelques-uns, selon les Ecritures, engendrés du saint Esprit, iront dans la Seconde-Mort, et n’atteindront  à aucune nature. D’autres, engendrés de l’Esprit saint, ne parviendront pas à la nature divine, mais atteindront à une nature spirituelle, moins élevée que la nature divine. Cela a été déjà expliqué dans une Tour de Garde, mais nous allons répéter quelques illustrations. Par exemple, parmi les abeilles, toutes les abeilles sont engendrées de la même manière, mais elles se révèlent être soit un mâle, soit une abeille reine, ou une ouvrière. Il y a trois sortes, pourtant l’engendrement est le même dans chacun des cas. Seul le traitement qui suit cause la différence. Une larve devient reine simplement parce qu’elle est nourrie de façon abondante, et non parce qu’elle a été engendrée différemment. Il en est de même avec l’Eglise, engendrée du saint Esprit ; Dieu pourvoit à la nourriture, et si vous et moi nous nous l’approprions et l’utilisons, cela nous développera et nous deviendrons la Reine, l’Epouse du Seigneur. Sinon, nous ferons partie de la classe de la Grande Foule ou encore nous échouerons tout à fait dans la Seconde-Mort .

NOUVELLE – CREATURE — Est-elle véritable ou seulement Reconnue ?

Question (1913) — La Nouvelle-Créature est-elle réelle ou simplement reconnue comme telle ?

Réponse. — La Nouvelle-Créature est réelle, tellement réelle qu’elle peut mourir de la Seconde-Mort. Cela ne serait pas aussi grave si ce sujet était seulement considéré comme tel ; mais selon ma compréhension, la proposition tout entière repose sur une base réelle : que nous devons réellement présenter notre corps en sacrifice vivant, et non de façon reconnue (comme telle). Il était nécessaire que Christ meure avant de pouvoir nous imputer Son mérite. S’il avait été simplement question d’un sujet considéré comme tel, Dieu aurait pu agir avec nos manquements ; mais Jésus est bien monté aux cieux et Il a présenté le mérite de Son sacrifice en notre faveur. Ce n’était pas avant  ce moment que Dieu pouvait accorder l’Esprit saint aux disciples qui attendaient ; cet Esprit saint vint sur eux comme un engendrement réel à une nouvelle nature, en qui “les vieilles choses sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles ” , de façon très positive à mon avis.

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NOUVELLE – CREATURE — Comment peut-elle périr ?

Question (1914) — Comment la Nouvelle-Créature peut-elle périr si, comme la Bible le déclare, nous sommes “ engendrés à nouveau, pas d’une semence corruptible, mais incorruptibl e ” ?

Réponse. — La Nouvelle-Créature est engendrée d’une semence incorruptible dans le sens que cette semence ne deviendra pas impie — ne sera pas corrompue. Par conséquent, l’Apôtre affirme : si un des membres du peuple de Dieu, après avoir reçu le saint Esprit, s’éloigne de celui-ci, il le perd entièrement, il meurt à cet esprit, de sorte que cet esprit ne peut être corrompu. Il est possible que vous donniez votre volonté ou consentement à l’Esprit de Dieu et qu’ensuite vous repreniez votre volonté de l’Esprit d’engendrement de Dieu ; néanmoins, l’Esprit de Dieu demeure toujours saint, pur, incorruptible ; cependant, cet Esprit en vous est l’engendrement ou l’énergie de Dieu, qui travaille en vous et vous amène à cette condition incorruptible, si vous permettez que l’Esprit saint en vous accomplisse le bon plaisir de Dieu ; et alors, finalement, par le changement à la résurrection par la faveur de Dieu vous deviendrez incorruptibles, en étant de l’autre côté du Voile. C’est le saint Esprit qui est incorruptible. C’est le saint Esprit qui ne peut être perverti et il ne s’inclinera pas vers la corruption. Par conséquent, tant que vous avons cet Esprit qui nous donne de l’énergie et nous fait agir nous sommes incorruptibles, mais dès que nous renonçons à celui-ci, nous ne changeons pas l’Esprit de Dieu, mais nous devenons corrompus nous-mêmes et nous mourrons dans la Seconde-Mort, comme l’explique st. Paul.

NOUVELLES – CREATURES — Le Sommes-nous Réellement ou Considérées Comme ?

Question (1906) — Sommes-nous réellement des Nouvelles – Créatures au moment de notre consécration, ou sommes-nous seulement considérés comme telles ?

Réponse. — Je suppose que le frère parle du moment de l’acceptation de notre consécration. C’est une chose pour nous de nous consacrer, c’en est une autre pour le Seigneur d’accepter notre consécration. Je crois comprendre que, dans la question, l’accent est mis sur le mot “réel”. La pensée est : sommes-nous réellement des Nouvelles-Créatures, ou sommes-nous simplement considérés comme telles ? Je pense que deux personnes, avec une sincérité égale, poseraient le problème des deux sens et auraient toutes les deux des avis différents. En réalité, je suis un homme ; physiquement je possède un corps  humain, un cerveau humain, etc. mais le Seigneur me dit de me considérer comme étant mort. Maintenant, je me reconnais mort. Il me dit de reconnaître que je suis passé de la mort à la vie, et que maintenant je suis vivant. Mais mon être humain, ma vie humaine et mes droits humains ont été sacrifiés, et je suis maintenant une Nouvelle-Créature ; Il me dit de l’admettre ainsi, par conséquent je dois Lui obéir. C’est-à-dire qu’Il va s’occuper de moi en tant que Nouvelle-Créature en qui les choses vieilles sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles .

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Donc, vous voyez qu’en exposant ces sujets, on peut avoir différentes opinions. Les mots sont simplement les véhicules qui servent à communiquer les pensées. C’est la bonne pensée que nous voulons avoir et utiliser les mots les plus raisonnables que nous connaissons pour exprimer cette pensée. Par conséquent, je peux comprendre comment certains mots expriment l’idée que nous ne sommes pas en fait des Nouvelles-Créatures, mais seulement reconnus comme telles, et que nous serons réellement des Nouvelles-Créatures lorsque nous atteindrons la perfection complète de la nouvelle nature dans la résurrection ; et pourtant je peux comprendre comment un autre pourrait être présenté ainsi et dire qu’en effet nous avons quelque chose de nouveau, que nous sommes nouveaux comparés à ce que nous étions auparavant, dans le sens que nous possédons  le nouvel Esprit, que Dieu s’occupe du nouvel Esprit, plutôt que du corps et, puisqu’Il agit avec le nouvel esprit, c’est un réel nouvel Esprit, une nouvelle volonté, une nouvelle intention. Aussi, vous vous rendez compte que la réponse à cette question peut varier selon votre manière de l’aborder.

OBLIGATIONS MILITAIRES — Notre Position concernant cela ?

Question (1916) — Quelle position devrions-nous prendre concernant les obligations militaires, etc. ?

Réponse. — Eh bien, nous avons déjà répondu à cette question, que tant que nous sommes des disciples du Seigneur Jésus-Christ, selon mon jugement, nous ne devons avoir aucune part aux obligations militaires. Nous devons être loyaux aux principes de paix, ne pas combattre pour aucun gouvernement terrestre, si nous pouvons nous en soustraire, et je pense que nous pouvons nous en soustraire. Nous devrions plutôt souffrir quelque peu et de ne pas entrer dans cela. Mais supposez que quelqu’un vous pose la question telle qu’on me l’a posée l’autre jour : quelle position devrions-nous prendre concernant nos voisins et amis ? Et nous disons, pensez-vous qu’il est mal d’avoir des organisations militaires ? Certains de nos amis répondirent, “Nous pensons que c’est mal. Il ne devrait plus y avoir d’armée ou de soldats”. Ma réponse serait différente. Je pense que ce vieux monde a besoin d’avoir des armées, a besoin d’avoir des hommes entraînés. Le monde en a besoin pour sa propre protection. Et si j’étais gouverneur d’un Etat, je penserais qu’il serait de mon devoir de protéger l’Etat, de protéger la loi et tout ce qui a trait à l’ordre. S’il était nécessaire de faire appel à l’Etat ou à la Nation pour se lever et détruire le mal, je pense qu’il serait de mon devoir de veiller à ce que cela soit fait. Je n’accuserais aucun gouverneur s’il faisait la même chose. Je n’accuse aucun homme qui prend son fusil pour défendre les intérêts de son Etat. S’il ne pense pas que sa nation vaille la peine que l’on combatte pour elle, il devrait aller dans une autre. Et s’il pense qu’elle est aussi bonne que n’importe quelle autre nation, il devrait y rester. Par exemple, vous et moi, dans ces Etats-Unis, nous pensons que nous sommes dans une nation aussi noble qu’il en existe, que les principes de ce gouvernement sont les meilleurs et les plus sages. Et nous pourrions dire

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très vraisemblablement la même chose de nos amis de l’autre côté de la frontière, au Canada, que leurs principes sont, du moins, bons et bien intentionnés, d’une manière générale. Pa r conséquent, nous n’accusons pas les gens qui combattent pour leur pays. La différence entre notre position et la leur est celle-ci : Nous avons cessé d’être des citoyens de ce pays. Nous avons rejoint une autre nation, et nous sommes loyaux à cette nouvelle nation, et la loyauté au Royaume de Dieu exige que nous nous maintenions dans cette position en harmonie avec les commandements de notre Roi. Nous sommes des étrangers et des inconnus dans ce pays et au Canada, et où que nous puissions être.

Mais le monde ne comprend pas ceci. Les gens disent que vous êtes nés ici. Et nous disons que nous avons déclaré nos intentions et rejoint un pays différent. Ainsi, si un canadien était dans ce pays, il ne serait pas sujet à être envoyé en détachement comme un américain, et cela devrait être suffisant pour les tribunaux de n’importe quel pays, à savoir que si ces individus ont donné pleine fidélité au pays céleste, cela devrait être une réponse suffisante à n’importe quel gouve rnement pour ne pas les faire participer à la guerre ; dans certains endroits, ceci est reconnu.

OEUVRE PASTORALE — Anciens non des directeurs .

Question (1916) — Les soeurs devraient-elles commencer l’Oeuvre Pastorale sans consulter les anciens ; et devraient-elles se lancer dans cette oeuvre même si un ancien n’est pas favorable à cela ?

Réponse. — Les anciens n’ont rien à faire avec l’œuvre Pastorale. Les anciens sont anciens et devraient par conséquent assister au travail des anciens. L’Oeuvre Pastorale est pour le Pasteur, et le Pasteur devrait par conséquent y assister. Les lettres d’instruction concernant cette oeuvre n’ont pas été envoyées à chacun, sauf à ceux qui m’ont indiqué qu’ils m’ont choisi pour être leur Pasteur ; et puisqu’ils m’ont invité pour être leur Pasteur, je m’efforce de faire ce travail pour eux. Si les lettres ont été envoyées à quelqu’un qui n’a pas ce désir, s’il vous plaît, renvoyez-les et je n’aurai rien à faire avec elles. Mais, dans tous les cas où je suis le Pasteur, je vais utiliser et coopérer avec les soeurs comme je le pense préférable.

Evidemment, l’objecteur ne comprend pas cette chose. Je pense qu’il n’y a rien là-dedans pour contrarier les anciens ; et s’il y avait quelques anciens qui n’ont pas suffisamment de travail pour les garder occupés, il serait raisonnable qu’ils commencent à s’occuper. Il y a une quantité de travaux à faire pour les anciens et les diacres ; ils devraient par conséquent demeurer occupés en faisant le travail que le Seigneur leur a confié ; mais le cas des soeurs est différent ; nous essayons à présent de leur trouver quelque chose à faire, et sommes réjouis de ce que la voie s’ouvre maintenant. Si quelques-uns des anciens empêchent et trouvent des fautes à cette oeuvre, notre conseil à l’ecclésia serait qu’à la prochaine élection ils soient révoqués de leur mandat d’ancien. Chacun devrait apprendre à s’occuper de ses propres affaires et à ne pas s’ingérer dans celles des autres ; de cette manière le travail prospérera — par chacun faisant sa

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propre part du travail. Si quelques-uns essayaient d’arrêter l’oeuvre du Seigneur, il serait préférable qu’ils soient révoqués parce que l’ecclésia se débrouillera mieux sans eux. “Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre ! ” .

OEUVRE PASTORALE — Coopération des Anciens et des Soeurs .

Question (1916) — Pourriez-vous, s’il vous plaît, expliquer un peu plus sur la coopération des anciens et des diacres d’une ecclésia avec les soeurs dans l’oeuvre pastorale ?

Réponse. — Je ne peux pas l’expliquer plus amplement que je ne l’ai déjà fait dans les lettres envoyées. Chaque ecclésia  a reçu deux lettres traitant de ce travail. L’une est pour les soeurs qui agiront comme intendants et représentants de l’œuvre pastorale, tandis que l’autre est pour les anciens et l’ecclésia en général. Ces lettres expliquent tout, aussi complètement que je sache le faire, et il me serait inutile de prendre du temps pour expliquer ce qui n’y est pas expliqué. Je répète que ces lettres ne furent envoyées qu’aux ecclésias qui m’avaient fait savoir qu’elles m’avaient choisi pour être leur Pasteur. Ces lettres expliquent entièrement la chose. Si vous ne pouvez pas comprendre la chose par une simple lecture, alors relisez et, si nécessaire, une deuxième et une troisième fois, jusqu’à ce qu’elle vous devienne claire. Prenez chaque partie séparément.

L’une d’entre elles n’a rien à voir avec l’assemblée en général, mais elle contient simplement des instructions pour ceux qui suivront ce plan de travail, alors que l’autre est pour les anciens, pour leur montrer comment ils peuvent coopérer avec celui-ci. Je crois que vous trouverez que lorsque ce travail sera bien implanté, non seulement il donnera aux soeurs une occasion favorable de service qui leur sera très encourageante mais, de plus, qu’il ouvrira la voie aux anciens pour faire plus qu’ils ne font maintenant, et ouvrira aussi la voie aux diacres qualifiés pour commencer à assumer une charge d’ancien. Il y a tant de travail qui doit être fait que la question se pose à savoir si, oui ou non, nous faisons l’oeuvre du Seigneur ? Tout aussi sûrement que nous sommes dans le temps de la Moisson, de même serons-nous appelés à faire ce que le Seigneur nous donne à faire.

Si quelqu’un demandait si ce serait une bonne occasion pour engager dans ce travail d’autres frères qui n’avaient pas eu auparavant d’expérience dans ce genre de service, nous répondrions : Non ; ce n’est pas la place de n’importe quelle personne inexpérimentée. Elles devraient d’abord acquérir leur expérience.

Nous ne voulons pas mettre plus de novices dans une telle oeuvre. “Pas un novice”, que ce soit en doctrine ou en parole, ne devrait être employé dans l’un des travaux d’accroissement de cette ecclésia. En vérité, les novices devraient acquérir de l’expérience, mais comment ? Une fois, à Pittsburgh (et d’autres l’ont essayé depuis à New York), (à Pittsburgh, j’étais pour quelque chose là-dedans), nous avons commencé ce que nous appelions une école des prophètes, non pas que ce nom signifiait pour nous ce qu’il fit quand nous l’avons employé à l’origine, mais cependant un nom qui nous semble assez appro-

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prié pour le travail pris en charge quand il est considéré à la lumière du Nouveau Testament. Dans le sens biblique, un prophète était quelqu’un qui était un orateur public, pas spécialement quelqu’un qui était voyant et qui avait des révélations, mais un orateur public, et ce fut dans ce sens que l’Apôtre Paul employa ce mot quand il dit, “désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser”, suggérant la pensée que nous devrions plutôt choisir d’avoir des capacités comme orateur public. Or, par la suite, nous nous sommes aperçu que certains frères avaient des talents pour des causeries publiques, et nous avons suggéré qu’ils s’assemblent comme une petite ecclésia pour s’écouter et se critiquer l’un l’autre en matière de causeries.

Ils ne parlèrent aucunement au public ou à l’ecclésia. Ils n’avaient aucune qualification, spécialement pour parler. Certains avaient une disposition qui aurait pu être essayée et cultivée. Mais nous ne souhaitions pas nous imposer à une ecclésia en lui faisant écouter des orateurs non qualifiés.

Personne ne devrait désirer ennuyer une ecclésia ou quelqu’un d’autre. Seuls ceux qui étaient qualifiés et qui ont montré leur talent et leur capacité devraient être choisis pour parler en ecclésia ou en public. Nos instructions et nos conseils sur ce point devraient être donnés et reçus en privé. Dans cette classe nous avions placé quelqu’un comme critique spécial, et alors tous ceux qui étaient présents avaient l’occasion favorable de critiquer l’orateur. Certains d’entre ces jeunes hommes se critiquèrent assez sévèrement les uns les autres jusqu’à ce qu’il y ait danger que tous soient découragés. Il devint nécessaire pour moi, par conséquent, de les prévenir du danger de se critiquer de manière trop étroite, de peur qu’il ne reste que la peau et les os. Je pense qu’il serait bon d’avoir une telle école, sous un contrôle convenable pour la formation des ecclésias et des orateurs  publics, et de ne pas abuser de l’amabilité de l’ecclésia ou du public en leur donnant des novices incompétents, inexpérimentés en tant qu’orateurs.

Nous croyons que ceci est une chose très importante en relation avec le succès de l’oeuvre pastorale, et nous devrions le considérer comme l’un des moyens les meilleurs et les plus efficaces de coopérer avec les soeurs dans cette oeuvre.

OEUVRE PASTORALE — Non pour des Frères .

Question (1916) — Conseilleriez-vous à un frère ou à une soeur de cesser le travail de l’Euréka-Drame [Photodrame ]  et du colportage pour poursuivre l’oeuvre pastorale et du colportage ?

Réponse. — Nous ne conseillerions pas au frère d’agir ainsi pour la raison qu’il n’y a rien dans cette ligne que puisse faire le frère en relation avec l’oeuvre pastorale. Le frère a évidemment saisi la mauvaise vue du sujet. Cette oeuvre pastorale est pour les soeurs. Une raison est que les soeurs ont plus de temps durant le jour que les frères qui sont généralement employés autrement dans la journée ; et, deuxièmement, un très grand nombre de soeurs ont beaucoup plus de tact pour approcher les gens que n’en ont les frères. Non pas que toutes les soeurs possèdent plus de tact que les frères, mais plutôt que c’est

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une bonne occasion favorable pour elles de faire leur part du travail et ainsi d’augmenter les occasions favorables, pour les frères, de donner des causeries sur la carte et, de manière subséquente, de conduire les études du volume premier. Nous ne devrions pas penser, au début de ce travail, que c’est la fin qui justifie les moyens. La mise en route sera vraiment le commencement, mais rien que le commencement. Vous débuterez avec les listes fournies depuis Brooklyn, et qui vous donnent les noms de ceux qui sont entrés de temps en temps grâce au Photodrame, aux envois publics et au service du colportage — c’est le début  ; mais je pense que si le Seigneur est sur le point de faire le grand travail que nous attendons et qui se fera dans les quelques années qui arrivent, alors il est très probable que ce frappement du Jourdain suscitera beaucoup d’intérêt dans le monde entier. Les résultats inévitables sont que, dès que de plus grandes foules deviendront plus assidues, un grand nombre de noms nous seront donnés ; en conséquence, cette phase de l’oeuvre se répandra et continuera, de telle sorte que les occasions favorables pour les causeries sur la carte et les études du volume premier se multiplieront au fur et à mesure que le temps passera. Je présume que ceci est une partie du grand Plan de Dieu.

Mon conseil à la soeur serait qu’elle reste dans le service régulier du colportage juste aussi longtemps qu’il plaira au Seigneur de la bénir en cela. Ceci devrait signifier que le frère continue lui aussi dans le travail avec le Photodrame comme il l’a fait jusqu’à présent. C’est ce qui semblerait être le mieux actuellement ; ensuite, dans le futur, si le Seigneur pourvoit ainsi, il se pourrait que leur privilège soit d’entrer dans l’œuvre pastorale, ou d’avoir leur champ de service actuel élargi.

OFFRANDE — Utilisée dans deux sens différents.

Question (1911-Z) — “Les corps des animaux dont le sang est porté dans le sanctuaire, par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp” (Héb. 13 : 11). Est-ce que ce verset montrerait que l’Offrande pour le péché est faite dans le Très-Saint-antitype ?

Réponse. — En général, ceux qui ont traduit quoi que ce soit dans la Bible concernant le Tabernacle semblent avoir été très négligents en ce qui concerne l’utilisation des termes Saint , Très-Saint, Lieu Saint, etc. Ils n’ont pas compris que ces termes étaient utilisés dans des sens différents par les Juifs, en rapport avec les parties du Tabernacle. Traduit correctement, notre texte se lit : “Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le Très-Saint en tant qu’offrande pour le péché, sont brûlés hors du camp”. Nous devons nous rappeler que le mot “offrande” est utilisé dans les Ecritures dans deux sens différents. Selon l’un des sens, notre Seigneur S’est offert Lui-même lors de Son baptême, quand Il S’est donné pour faire la volonté de Son Père. Il s’agissait de l’offrande de Sa personne, Son don, lorsqu’Il Se présenta au Jourdain. Il acheva l’offrande de Son don quand Il termina Sa vie au Calvaire ; et cette vie, déposée au Calvaire, est une Offrande appropriée pour le Péché. Mais il restait au Souverain Sacrificateur de monter aux cieux et d’apparaître

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devant Dieu pour nous, pour faire l’application de l’Offrande pour le péché. L’aspersion du sang sur le Propitiatoire avait lieu dans le Très-Saint. Mais la présentation de cette Offrande pour le péché fut faite au Jourdain — ou dans le type, lorsque le taureau était égorgé .

OFFRANDE POUR LE PECHE — L’Eglise ajoute-t-elle à ?

Question (1911-Z) — “Qu’est-ce que l’Eglise ajoute à l’Offrande pour le péché si le Seigneur a donné le pourcentage de Son mérite à chacun afin qu’il rende possible son sacrfice ? ”

Réponse. — Nous répondons que cela dépend de la pensée  qui est derrière l’expression “Ajoute à l’Offrande pour le péché”. L’Offrande pour le péché n’avait besoin d’aucune addition.

Le pécheur était un homme  Adam. Notre Seigneur quitta Sa gloire et devint un homme afin de pouvoir racheter l’homme. Lorsqu’une vie d’homme parfait fut donnée pour l’autre homme parfait qui pécha, elle était suffisante ou, comme les Ecritures l’expriment, un prix de Rançon. Ce mot “Rançon (1 Tim. 2 : 6), en grec (antilutron) signifie un prix, comme un équivalent, un prix satisfaisant. En conséquence, il n’y a nul besoin d’ajouter à la Rançon que donna notre Seigneur, et rien ne pourrait lui être ajouté, car nous ne pouvons ajouter quoi que ce soit à ce qui est déjà complet. Si le prix d’un article est de 1 dollar et que vous y ajoutez 25 dollars, vous n’ajoutez rien réellement au prix, car le prix n’est que de 1 dollar, et les autres dollars ajoutés n’affectent pas le prix ni ne sont nécessaires, en aucun sens du mot.

Il y a un autre sens, cependant, dans lequel l’Eglise a une part avec son Seigneur ; à savoir, non seulement notre Seigneur fut Lui-même le prix en Rançon pour le monde, mais afin qu’Il puisse être hautement exalté et recevoir la récompense de la nature divine il était nécessa re qu’Il meure. Ainsi donc, la mort de Christ a effectué deux choses ; premièrement, c’était le prix en Rançon pour l’humanité ; en second lieu, c’était la condition selon laquelle Il obtiendrait Sa glorieuse récompense — la nature divine. S’Il n’avait pas été obéissant même jusqu’à la mort, alors Il n’aurait pas été hautement exalté.

Comme le dit l’Apôtre, “et ayant été trouvé en forme d’homme il s’humilia lui-même et devint obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi [en raison de quoi] aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom” (Phil. 2 : 8, 9). Il ne pouvait pas, donc, avoir été exalté à cette haute position sans l’obéissance jusque dans la mort — obéissance à Son alliance. S’Il n’avait pas réussi à mener à bien Son alliance de sacrifice, Il n’aurait pu gagner Sa glorieuse récompense ni être un prix satisfaisant pour l’humanité. Mais Il n’échoua pas. Il atteignit le prix du “haut appel” à la nature divine.

Dans le Plan de Dieu il y a cependant un arrangement qui inclut l’Eglise aussi bien que Jésus ; la Tête du Corps, la Tête de l’Eglise ; et ainsi l’Apôtre dit que Dieu nous a préconnus aussi par Jésus (Rom. 8 : 28 – 30 ; Eph. 1 : 4, 9 – 12). Non qu’Il

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nous préconnut, vous et moi, nécessairement, en tant qu’individus mais qu’Il préconnut une Eglise, une classe ; Il avait projeté à l’avance le rassemblement d’une telle classe, ou Eglise, dès le commencement. C’est tout autant une partie du Plan divin que les membres de l’Eglise, le Corps de Christ, seraient appelés à marcher dans Ses pas, à être morts avec Lui, à présenter leurs corps en sacrifices vivants, que c’était dès le commencement une partie du Plan divin que Jésus ferait ces choses. La différence entre Jésus et l’Eglise est qu’Il était parfait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs ; et par conséquent, Sa mort pourrait être dans la nature d’un prix-en-rançon – tout ce qui était nécessaire. Nous n’avons par nous-mêmes aucune telle perfection ; et c’est pourquoi, afin qu’il nous soit permis de tout sacrifier, nous devons avoir son mérite imputé en premier, pour que nous puissions être des sacrifices acceptables sur l’autel de l’Eternel .

OFFRANDE POUR LE PECHE – Concernant l’Eglise.

Question (1911-Z) – L’Eglise participe-t-elle à l’Offrande pour le péché ?

Réponse. – Le Mérite de Christ comprenait Son observance de la Loi et Son obéissance au Père dans l’abandon de Sa vie. Cette vie qu’Il déposa était le prix. Il fut placé dans les mains de la Justice lorsqu’Il mourut – “Père, je remets mon esprit entre tes mains”. Tout passa entre les mains du Père et demeure entre les mains du Père – un prix de Rançon. Lorsque Dieu ressuscita notre Seigneur d’entre les morts, Il ne Le ressuscita  pas comme un être humain, mais comme un être de l’ordre le plus élevé. Ce que les Ecritures déclarent de l’Eglise est tout aussi vrai de la Tête de l’Eglise, car nous marchons sur Ses traces. Il est écrit de l’Eglise : “Il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel” (1 Cor. 15 : 42 – 45). Notre Seigneur fut ressuscité esprit vivifiant, donateur de vie (1 Cor. 15 : 45 ; 1 Pi. 3 : 18). Ce fut un homme qui perdit Sa vie ; ce fut aussi un homme qui Se donna en prix correspondant (1 Cor. 15 : 21, 22). Le sacrifice de la nature humaine de notre Seigneur demeura un sacrifice en faveur du monde.

L’a-t-Il déjà donné au monde ? Non. Qu’en a-t-Il fait ? Il l’a simplement remis au Père. Au compte de qui est-il maintenant ? Au compte de notre Seigneur. Où ? Dans les mains de la Justice divine. Dans quel but ? Pour pouvoir l’appliquer. Comment sera-t-il appliqué ? En premier lieu, dans cet Age de l’Evangile, il est appliqué  dans un sens d’imputation à tous ceux qui viennent au Père par Lui. Il le leur impute après qu’ils se soient tournés vers le Père par la foi, et soient arrivés au point où ils peuvent dire : “Je présente mon corps en sacrifice vivant” ; “Voici, Seigneur, je me donne tout à toi”. Alors, le grand Avocat, le futur Médiateur pour le monde leur impute suffisamment de Son mérite pour rendre valable leur sacrifice. Ils n’ont, en eux, rien qu’ils puissent offrir et que Dieu puisse accepter ; car, “Il n’y a point de juste, pas même un seul” – Rom. 3 : 10.

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Ici, le grand Avocat applique, ou impute, suffisamment de Son mérite, déjà dans les mains de la Justice, pour les rendre parfaits aux yeux de la Justice. La Justice divine peut alors accepter le sacrifice ; et l’acceptation du sacrifice est manifestée par le don du saint Esprit, l’engendrement de l’Esprit. Et ce qui est engendré de l’Esprit sera, à la résurrection, né de l’Esprit, à moins qu’entre-temps quelque chose paralyse ou annule la condition. Si quelqu’un ainsi engendré de l’Esprit perd l’esprit, devient mort aux choses spirituelles, il est alors “deux fois mort”, comme le dit l’Apôtre – Jude 12. Mais maintenant, dans le cas de ceux qui sont ainsi acceptés par Christ, quel rapport ont-ils avec l’Offrande pour le péché ? Nous répondons que nous ne saurions pas quel rapport ils ont si Dieu ne l’avait pas montré ; mais Dieu fit tout d’abord une image de cette question dans l’Ancien Testament. Il fit avec les Juifs un Jour-type de Réconciliation, lequel préfigurait ce qui sera fait pendant cet Age de l’Evangile et pendant la période du Règne du Messie. Qu’est-ce que ceci ? C’est le travail de la réconciliation entre Dieu et l’homme. Comment le type montrait-il ceci ? Le Jour de Réconciliation avait divers aspects. Il commençait par le sacrifice d’un taureau qui représentait le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ en faveur de l’Eglise. Le sang du taureau était aspergé sur le Propitiatoire pour la maison de la foi.

Ces boucs nous représentaient, vous et moi, ainsi que tous les membres du peuple de Dieu qui ont offert leur corps en sacrifice vivant, saint, agréable (Rom. 12 : 1, 2 ; Héb. 13 : 11 -13). Un seul de ces boucs suivit le taureau et subit exactement les mêmes expériences que le taureau. Ce bouc représente cette classe des croyants qui marchent journellement dans les empreintes de Jésus, et qui participent avec Lui dans Ses souffrances en ce moment, et qui auront une part avec Lui dans la gloire à venir.

L’autre bouc représente la classe qui ne va pas de bon gré au sacrifice, mais qui, sans se tourner vers le péché, n’arrive pas à faire un sacrifice volontaire. Par conséquent, cette classe est traitée comme le “bouc émissaire” et en subit les conséquences, étant conduite dans la condition du désert pour la tribulation.

L’Apôtre semble faire allusion à cette classe lorsqu’il dit que certains subissent ce sort “afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus” (1 Cor. 5 : 5). Ceux-ci ne sont pas la classe de l’Epouse, mais une classe de serviteurs.

Dans le Psaume 45 nous avons une description de l’Epoux céleste, et nous pouvons voir comment Il présente Son Epouse au Père céleste, le grand Roi. Ensuite, suit l’illustration de l’Epouse qui est décrite comme “tout gloire dans l’intérieur”, et qui doit être présentée au Roi céleste en fine dentelle et en broderies d’or. Nous avons ensuite une troisième illustration, “les vierges qui la suivent, ses compagnes”, qui seront, elles aussi, présentées au Roi. Celles-ci représentent l’autre classe, la classe du “bouc émissaire” dont les membres ne vont pas dans la mort, dans le sacrifice de bon gré, et qui, en conséquence, ne peuvent pas être comptés comme membres de l’Epouse.

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C’est donc parce que les Ecritures montrent cette Offrande pour le péché que nous croyons en l’Offrande pour le péché. Et c’est parce que les Ecritures nous disent que nous devons prendre part à cela que nous y croyons. Où l’Apôtre déclare-t-il cela ? Nous répondons qu’il nous le dit, s’adressant à nous comme à la classe du “bouc pour l’Eternel” : “sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre”. Il dit aussi que les corps de ces animaux dont le sang fut transporté dans le Très-Saint pour faire réconciliation pour le péché, furent tous brûlés hors du camp (Héb. 13 : 11 – 13). Quels étaient ces animaux ? Uniquement ces deux. Le taureau et le bouc pour l’Eternel  étaient les seuls. L’Apôtre insiste sur le fait que nous étions représentés par ce bouc. “Sortons donc vers lui hors du camp”.

Tout ce qui fut fait au taureau fut fait au bouc. Ainsi donc, si nous voulons marcher sur Ses traces, prenons part avec Lui dans Son sacrifice – “Sortons donc vers lui hors du camp portant son opprobre” ; car, “Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui” ; nous serons glorifiés ensemble – 2 Tim. 2 : 11, 12.

OFFRANDE POUR LE PECHE – Commencement et fin dans le Type.

Question (1916-Z) – Dans le type, où commençait l’offrande pour le péché, et où se terminait-elle ?

Réponse. – L’animal désigné pour être l’offrande pour lepéché était choisi et amené à la porte du Tabernacle à cette fin. Mais il devenait offrande pour le péché au moment où le souverain sacrificateur posait les mains sur celui-ci et l’égorgeait.

D’après le type, l’offrande pour le péché comprenait deux parties – un taureau et un bouc. La mise à mort du taureau n’achevait pas l’offrande pour le péché, car dans le dessein et l’arrangement divin, le grand Souverain Sacrificateur, Jésus, devait offrir deux sacrifices – la classe du bouc pour l’Eternel de même que le Taureau-antitype. Dans le type, nous comprenons que le bouc représentait les disciples de Jésus, tout comme le taureau représentait Jésus Lui-même. Ainsi, dans le type, la mise à mort de l’offrande pour le péché n’était pas terminée jusqu’à ce que le bouc de l’offrande pour le péché soit tué. C’était là que l’offrande pour le péché était terminée dans son sens de sacrifice.

Il ne devait plus y avoir de sacrifice. Mais le mot offrande pour le péché a un sens encore plus large que ceci. Dans le type, il comprend aussi la présentation du sang de ces animaux à Jéhovah Dieu, comme cela est montré par le souverain sacrificateur prenant premièrement le sang du taureau, puis ensuite le sang du bouc pour l’Eternel, les transportant dans le Très-Saint, et aspergeant le sang sur et devant le Propitiatoire en direction de l’orient. Après avoir fait ceci, l’offrande pour le péché était terminée.

OFFRANDE POUR LE PECHE – Commencement dans l’Antitype.

Question (1916-Z) – Dans l’antitype, quand commença l’Offrande pour le péché ?

Réponse. – Dans l’antitype, l’Offrande pour le péché commença lorsque Jésus Se présenta au Jourdain en accord avec

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l’engagement qu’Il avait déjà pris vis-à-vis du Père. Ce fut là que, selon la déclaration de l’Apôtre, notre Seigneur Se donna, S’abandonna, S’offrit en Offrande pour le péché. Il a poursuivi  le travail durant cet Age de l’Evangile, offrant ceux qui acceptent Son mérite et qui décident volontairement de marcher dans Ses pas, en Lui abandonnant leurs volontés. Il offre celles-ci comme une partie de Son propre sacrifice.

Après que Jésus eut achevé d’offrir Son propre sacrifice personnel, Il monta aux cieux et y présenta Son mérite sacrificiel au Père céleste en faveur de la classe de l’Eglise, comme cela est symbolisé par l’aspersion du sang du taureau dans le Très-Saint du Tabernacle, pour le souverain sacrificateur et sa maison. Il achèvera finalement l’oeuvre du sacrifice lorsque le dernier membre du Corps de Christ sera mort et aura passé au-delà du Voile. Il faudra alors que le Souverain Sacrificateur termine cette affaire en offrant l’Offrande pour le péché “pour tout le peuple”, en présentant le mérite, des “meilleurs sacrifices” à Jéhovah Dieu, le mérite réel étant à Jésus seul.

ONCTION – Contraste avec Scellement.

Question (1911) – Quelle est la différence entre l’onction et le scellement dans le passage suivant des Ecritures : “ Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés”?

Réponse. – L’onction est une figure. J’attirerai votre attention sur la figure donnée dans les Ecritures. J’ai déjà parlé de Christ, Jésus la Tête et l’Eglise Son Corps, et cette figure fut utilisée dans le cas de la sacrificature-type. Nous lisons au sujet d’Aaron en tant que sacrificateur. En sa propre personne, il typifiait  Jésus et il typifiait toute l’Eglise, la Sacrificature royale, et l’huile sainte d’onction qui était versée sur sa tête descendait même jusqu’aux bords de ses vêtements. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie l’onction d’Aaron comme un tout, et l’onction dont parle l’Apôtre dans laquelle vous et moi sommes compris. Lorsque nous venons en Christ nous entrons dans l’onction. L’onction appartient au Corps tout entier que Dieu a préconnu d’avance et a prédestiné, et si vous et moi devenons  membres de ce Corps, et maintenons notre état de membres, nous sommes membres de l’Oint, et nous sommes sous cette onction ; comme le dit l’Apôtre, “L’onction que vous avez reçue demeure en vous, et sera en vous ” .

Mais le scellement est quelque chose qui va au-delà de cela. L’Apôtre dit : Vous avez été scellés avec le saint Esprit, et vous avez non seulement été oints du saint Esprit, mais vous avez aussi été scellés. Le scellement dans votre cas et le mien continue encore. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est l’empreinte  du caractère du Seigneur sur vous ; il vous imprime de plus en plus ; vous êtes en train d’être scellés avec le saint Esprit. Combien de temps cela continuera-t-il ? Jusqu’au jour de Rédemption [ainsi dans l’anglais – Trad.]. Si vous permettez à l’empreinte de continuer en vous, vous deviendrez de plus en plus une copie du cher Fils de Dieu, et c’est la condition pour que vous et moi demeurions en Lui ; nous recevons, non seulement l’onction au début, mais nous recevons aussi

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l’Esprit et avons les marques des qualités de saints et de disciples .

ONZIEME HEURE – Son Illustration.

Question (1911) – Pourriez-vous, s’il vous plaît, expliquer la parabole de la onzième heure dont il est fait mention en Matthieu 20.

Réponse. – Cette parabole est donnée pour illustrer quelque chose qui se passera vers la fin de cet Age. La parabole dit qu’il y a eu divers appels et diverses périodes pour des travailleurs dans la vigne. Maintenant, certains pourraient dire que cet appel à des travailleurs dans la vigne remonte au temps de Jésus et des Apôtres, et que ces divers appels appartiennent à diverses périodes de l’Age de l’Evangile, et nous ne voyons aucun argument contre cela qui semble irréfutable. D’autres encore affirment que l’envoi de travailleurs dans la vigne n’eut pas lieu au commencement de cet Age, parce que le Seigneur et les Apôtres plantèrent la vigne, ils en prirent soin au début ; ils disent que cet appel des travailleurs dans la vigne eut lieu pendant la Moisson, à la fin de l’Age, lorsque le fruit était mûr, et qu’ils devaient aller de l’avant, rassembler et recevoir leur salaire pour avoir rassemblé les gerbes. Cette interprétation elle aussi semble raisonnable. En tout cas, la onzième heure représente la période de clôture de cet Age de l’Evangile. La présentation montre qu’à ce moment certains se tiendront là, attendant l’occasion d’entrer dans l’oeuvre de la Moisson – la récolte, la vendange, et que certains qui auraient une bonne condition de coeur et d’esprit y seraient acceptables pour faire du travail de Moisson, même si le travail de Moisson était presque terminé.

De même, par exemple, aujourd’hui quelqu’un pourrait peut-être dire : “Eh bien, frère Russell, je suppose que l’oeuvre de la Moisson est pratiquement terminée et que si je désirais sortir dans le champ de la Moisson, cela ne vaudrait pratiquement plus la peine, n’est-ce pas ?”. Eh bien, je dirais que si j’étais à votre place, mon cher frère, même si on se trouve comme ce fut le cas à la onzième heure, je m’approcherais immédiatement du Seigneur et je lui dirais – s’il m’était possible d’arranger ainsi mes affaires – : “Seigneur, voici tout le temps que je peux te donner ainsi qu’au service de la Moisson. Je t’implore de me laisser entrer dans la Moisson, afin que je puisse faire partie de ceux qui obtiendront une bénédiction spéciale pour m’être associé aux moissonneurs et à ce service” .

Il y a certaines choses au sujet de cette parabole dont l’interprétation n’est pas aussi facile ; nous pourrions émettre des conjectures qui puissent toutes être incorrectes ; nous n’aimons pas émettre des conjectures qui pourraient être mauvaises.

Quant à ce que sera le denier, quels seront les serviteurs qui l’obtiendront, et ce que signifiera le fait que certains murmureront en disant qu’ils ne sont pas satisfaits du denier, qu’ils devraient avoir reçu davantage, je ne sais pas. Je ne suis pas certain. Il se peut que nous voyions avec plus de clarté au fur et à mesure ; mais nous croyons ceci : qu’aucun de nos murmures n’aura lieu au-delà du Voile : que, par conséquent, la distribution du denier et le murmure, quelle qu’en soit sa signification,

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sera quelque chose qui se passera dans l’Eglise avant que nous ne passions au-delà du Voile. Je ne pense pas que certains de ceux qui murmurèrent auront le denier dans le sens de la vie éternelle et de l’immortalité. Le Seigneur n’a pas l’intention de prendre aucun de ces derniers dans Sa classe de l’Epouse ; si je comprends bien, ils seront tous tellement reconnaissants qu’ils apprécieront le fait qu’ils ont reçu plus qu’ils n’en méritaient, et seront ainsi contents d’obtenir ce que donnera le Seigneur.

OPIAT – Le Consacré devrait-Il en utiliser ?

Question (1912) – Une personne qui est entièrement consacrée à Dieu et qui souffre d’une maladie incurable commet-elle un péché en prenant un remède contenant de l’opium, quand elle souffre terriblement et que sa souffrance l’empêche même quelquefois de travailler ?

Réponse. – Une telle personne ne commettrait pas un péché en prenant de l’opium. Il nous est permis de soulager une telle peine. Il nous est permis de manger si nous avons faim. Si nous sommes assoiffés, nous apaisons notre soif en buvant.

Ainsi, dans ce sens, toute nourriture est un remède. Nous adaptons le remède à la douleur. Si j’étais dans une telle condition, souffrant d’une maladie incurable d’une manière excessive, je trouverais naturel de prendre de l’opium. Toutefois, j’essaierais de ne pas me tromper, mais je demanderais le conseil d’un médecin pour qu’il me dise si ce serait nécessaire dans mon cas. S’il disait non et trouvait que cela me nuirait, que l’opium pourrait m’intoxiquer, je dirais : je ne peux pas en prendre. Mais deux cas ne se ressemblent pas exactement. En règle générale, tous les opiums sont nuisibles et devraient être utilisés seulement en dernier ressort, avec l’avis d’un docteur compétent.

OPPORTUNITE – Quand cessera-t-on d’aider la vérité financièrement ?

Question (1911) – Dans combien de temps l’opportunité d’aider la cause de la Vérité par des moyens financiers cessera -t-elle ?

Réponse. – Cela dépend quand vous allez mourir. Cette opportunité pourrait s’arrêter ce soir pour certains d’entre nous. Je l’ignore. Je pense que la meilleure solution est de vivre selon notre jugement et selon la providence de Dieu. Si tout ce que nous possédons Lui appartient, utilisons au mieux la sagesse qu’Il nous accorde aujourd’hui et, quand demain viendra, nous utiliserons ce que nous posséderons alors. Laissons au Seigneur le soin de déterminer la durée de l’opportunité. S’il ne vous a pas donné d’opportunités aujourd’hui, alors ne les utilisez pas ; vous n’avez pas besoin de vous inquiéter de ce que vous ne pouvez  pas faire. J’ai connu certains amis chrétiens qui étaient soucieux car ils ne pouvaient rien faire. A mon avis, Dieu n’attend pas de nous ce que nous ne pouvons pas faire. Nous devrions plutôt nous préoccuper de ce que nous pouvons faire. Comment pouvons-nous régler nos pas avec Sa Parole ? Que pouvons-nous faire pour Le satisfaire et pour servir Sa cause ? Que chacun  décide pour lui-même. Vous savez que je n’ai jamais sollicité d’argent .

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ORDINATION – La Vraie.

Question (1915-Z) – Quand, par qui et comment avez-vous été ordonné ministre de l’Evangile ?

Réponse. – Avant de répondre à cette question, je voudrais attirer votre attention sur l’enseignement scriptural sur le sujet de l’ordination. Selon la Bible, il existe deux ordinations convenables. L’une vient de Dieu, l’autre des hommes.

L’ordination de Dieu est l’engendrement de l’Esprit saint. Sans cela, personne n’est autorisé à prêcher l’Evangile. Si quelques-uns prêchent sans cette ordination, selon notre compréhension, ils prêchent sans ordination divine et pratiquent quelque chose qu’ils ne sont pas autorisés de faire.

Notre Seigneur nous explique de quelle manière Il a été ordonné pour être prédicateur et les Ecritures nous enseignent que nous devons marcher sur Ses traces et avoir les mêmes expériences que Lui dans beaucoup d’aspects. En tant que ministres de la Croix, nous devons imiter notre Seigneur Jésus-Christ au mieux de notre capacité. Mais Il était parfait et nous, nous sommes imparfaits. Par conséquent, nous devons obtenir le pardon de nos péchés, alors que Jésus, Lui, n’avait jamais péché. Il constitue donc la base du pardon de tous ceux qui viennent au Père par la foi en Son sang. Il mentionne Sa propre ordination, en disant : “l’Esprit du Seigneur, l’Eternel est sur moi, parce que l’Eternel m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles  aux débonnaires” (Esaïe 61 : 1). Tout comme Jésus reçut cette ordination, de même les Apôtres furent ordonnés à la Pentecôte ; et, durant l’Age de l’Evangile, il en fut de même pour tous les disciples de Christ recevant l’onction pour prêcher l’Evangile – Luc 4 : 17-21 ; 1 Jean 2 : 27.

Tous ceux qui ont reçu l’ordination de Dieu ont l’autorité de prêcher selon leurs opportunités et leurs capacités. Certains d’entre eux peuvent être sourds-muets et ne peuvent prêcher distinctement. D’autres peuvent être limités par le sexe : les sœurs ne peuvent pas prêcher comme le font les frères ; mais elles peuvent cependant prêcher en “annonçant les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (1 Pierre  2 : 9). De plus, elles sont pleinement autorisées à faire connaître les bonnes nouvelles, mais selon la condition exprimée par l’Apôtre Paul, c’est-à-dire pas en public. Il existe des frères qui sont incapables de prêcher publiquement à cause d’un manque de talent ou d’opportunité, mais tous les hommes, dans leurs vies et leurs conversations, peuvent proclamer la gloire et l’honneur d’un Dieu suprême et aimant qui les a élevés des ténèbres à la lumière, hors du puits de la destruction, hors d’un bourbier fangeux, et a mis leurs pieds sur un roc, et a établi leurs pas -Ps.40 : 2.

Toutefois, vient alors une autre ordination de ceux qui sont appelés ministres de l’Evangile, classe dans laquelle je me compte. Il s’agit d’une ordination par l’Eglise, et elle est reconnue en tous lieux par toutes les dénominations. Pour certains, ceci revêt une forme simple, pour d’autres cela prend l’ampleur d’une grande cérémonie, pour d’autres encore avec moins de cérémonie. Mais, selon notre compréhension, chaque congréga-

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tion devrait avoir des anciens élus selon la Bible, c’est-à-dire à main levée – par un vote.

La forme de l’énonciation en Actes 14 : 23, ainsi que d’autres fréquentes références aux anciens par rapport à toutes les églises, justifie la déduction que l’ordination était une coutume invariable dans l’Eglise primitive. Le terme “anciens”, employé dans ce texte, inclut les évangélistes, les pasteurs, les instructeurs et les prophètes – les orateurs publics. D’où l’importance que nous nous renseignions sur la signification du mot “ordonné” .

Actuellement, le mot ordination est généralement utilisé en référence à une cérémonie d’installation ; mais ce n’est pas la signification du mot grec cheirotoneo, utilisé dans ce texte.

Cela veut dire “élire en levant les mains”, manière encore actuelle de voter. Cette définition est donnée dans la “Concordance Analytique de la Bible” du Professeur Young.

Etant donné que ceci pourrait être considéré comme une influence presbytérienne, nous allons donner aussi la définition qui apparaît dans la “Concordance Exhaustive de la Bible” de Strong qui serait plutôt une autorité Méthodiste. Ce dernier définit la racine du mot – “un leveur de main, un électeur (en levant la main)”.

La méthode scripturale d’élire les anciens dans toutes les églises est une élection par l’assemblée – en levant la main pour voter. Attacher de l’importance à cette élection avant de servir, c’est suivre l’ordre scriptural ; cela fortifie l’ancien et, de plus, rappelle l’assemblée à ses devoirs et à ses responsabilités en tant que représentants des anciens au nom et dans l’Esprit du Seigneur – exprimant le choix de Dieu, la volonté de Dieu. En outre, l’arrangement scriptural concerne les membres de la congrégation dans toutes les paroles et les actions des anciens, en tant que leurs serviteurs et leurs représentants. Cela va à l’encontre de l’idée trop souvent répandue que les anciens dirigent eux-mêmes l’assemblée, et cela met fin à leur manière de les considérer comme “mon peuple” – plutôt que comme le “peuple de Dieu, que je sers”.

Quiconque n’a pas été ordonné de ces deux façons, n’est pas un ministre ordonné de l’Evangile, selon les Ecritures. Premièrement, l’ordination divine est nécessaire ; deuxièmement, l’ordination terrestre l’est aussi. Par la grâce de Dieu, je possède les deux. En ce qui concerne ceux qui font un travail public au nom de la SOCIETE DE LA TOUR DE GARDE ET DE TRAITES BIBLIQUES, ils sont ordonnés comme un tout. Ils sont envoyés par les membres du bureau de la Société ; et étant donné qu’une grande majorité des ecclésias est reconnue par la Société et vice-versa, par conséquent, c’est la Société qui les ordonne.

ORDINATION – L’ Autorité pour.

Question (1915-Z) – D’où la Société reçut-elle l’autorisation d’envoyer les serviteurs ?

Réponse. – Elle reçoit cette autorité principalement du Seigneur qui autorise tous les engendrés de l’Esprit parmi Son

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peuple à sortir. Ensuite, la Société est une organisation de travail, et ce travail est au service du Seigneur, en imprimant des livres, des brochures, des cartes etc., et en envoyant ses représentants servir – par la parole et par la page imprimée. Ceci est son unique travail. Elle agit de la même façon que l’Eglise d’Antioche, qui avait désigné spécialement Paul et Barnabas pour un travail missionnaire, et qui avait voté pour que ces derniers soient représentants de cette Eglise – Actes 13 : 2, 3.

Quand Paul et Barnabas voyageaient, ils ne disaient pas : “Nous prêchons en notre nom”. Ils avaient non seulement le droit de partir et de prêcher au nom du Seigneur, mais ils bénéficiaient aussi d’un support financier, pensons-nous, de la congrégation d’Antioche, de même qu’aujourd’hui nos représentants ont le support de la Société. Quand ils vont à un endroit, ils peuvent dire : “Voici une lettre qui montre que nous travaillons pour la Société”. Par conséquent, ils n’y vont pas simplement au nom de Christ, mais en tant que représentants de la Société, dont la fonction d’évangéliser est reconnue.

ORDINATION – Sous quel nom ?

Question (1915-Z) – Est-ce que le nom de votre association est la “SOCIETE DE LA TOUR DE GARDE ET DE TRAITES BIBLIQUES” ou alors est-ce “ L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS DE LA BIBLE” ?

Réponse. – Ce sont les deux. Il s’agit pratiquement de la même chose. L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS DE LA BIBLE, LA SOCIETE DE LA TOUR DE  GARDE ET DE TRAITES BIBLIQUES, ainsi que l ’ASSOCIATION DE LA TRIBUNE DU PEUPLE sont, dans beaucoup de rapports, identiques. Pourquoi avons-nous trois noms ? Pour la même raison qu’il existe dans les églises diverses des sociétés différentes – la Société missionnaire intérieure, la Christian Endeavor Society et la Ligue Epwo rth, etc. Ne font-elles pas le même travail et n’essayent-elles pas d’aider les gens à vivre chrétiennement etc. ? Si. Pourquoi avoir des Sociétés différentes ? Pour la même raison que chacune d’entre elles a sa propre branche de travail.

Il en est de même en ce qui nous concerne. L’Association mère est la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques, société ayant une charte sous les lois de l’Etat de Pennsylvanie. Son but est de publier la Vérité, d’envoyer des missionnaires etc. La propriété qui était nécessaire pour régler les affaires etc., était sous son nom, parce qu’il était suffisant dans l’Etat de Pennsylvanie.

Quand nous avons déménagé ici à New York, nous avons appris que la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques ne pouvait pas conserver ce titre de propriété. On nous a dit : “ Vous pouvez faire un travail d’une manière personnelle, mais pas en tant que Société. Par conséquent, si vous voulez, vous devez être une Association à charte”. “Très bien, alors”, avons-nous répondu, “nous allons organiser l’Association de la Tribune du Peuple”. Il s’agit simplement d’un autre nom pour la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques, destiné au travail à New York.

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Plus tard, en Grande-Bretagne, on nous a dit “Votre charte américaine ne compte pour rien ici”. Par conséquent, nous nous sommes procurés une Charte en Grande-Bretagne pour l’Association Internationale des Etudiants de la Bible. Cela correspond pratiquement à la Charte de la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques ” . Ces trois Sociétés différentes ont été créées car la loi des différents pays ou états les exigeaient. Pour certaines raisons, la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques est le nom préférable. C’est la Société mère et celle à qui les contributions sont faites. Quiconque fait une donation doit s’attendre, s’il le fait, à la faire au nom de la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques.

L’Association de la Tribune du Peuple est la seule des trois qui peut faire le travail ici à New York, et la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques collabore avec l’Association de la Tribune du Peuple comme si elles étaient deux organisations indépendantes. Pourtant, elles sont les mêmes – tout comme les différentes Sociétés des églises nominales, qui posséderaient peut-être le même trésorier.

Donc, l’administration complète est effectuée par la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques, et ces organisations auxiliaires l’aident simplement dans son travail. Nous utilisons parfois un nom, parfois un autre, tout comme n’importe qui aurait le droit d’utiliser n’importe quel nom approprié à son travail. Il est tout aussi approprié de dire que nous appartenons à l’Association Internationale des Etudiants de la Bible.

Nous sommes des étudiants de la Bible et nous aidons les étudiants de la Bible dans le monde entier, par l’imprimé, par une assistance financière ou d’autres façons. Il est aussi approprié d’utiliser le nom de l’Association de la Tribune du Peuple en connexion avec les personnes qui sont engagées dans le service de prédication et sont actifs sous le conseil de la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques   .

En d’autres termes, l’Association de la Tribune du Peuple ne peut pas traiter des affaires sans la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques. Cette dernière maintient l’administration, et c’est l’Association de la Tribune du Peuple qui effectue le travail – complètement. L’Association Internationale des Etudiants de la Bible n’a pas de statut à part en Grande-Bretagne ; il en est de même pour l’Association de la Tribune du Peuple sauf dans l’Etat de New York.

Nous conservons la “Tour de Garde” pour les entêtes de lettres etc., afin d’éviter des incompréhensions et que certains amis pensent que la “Tour de Garde” n’a plus de travail. Nous utilisons un nom ou un autre, par rapport à sa commodité dans le travail effectué. Par exemple, nous avons maintenant, sur la page de la présentation des Etudes dans les Ecritures, le nom de l’Association Internationale des Etudiants de la Bible, à la place de la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques, comme auparavant. Ici, nous avons un nom distinct, différent des autres. Il s’agit des Associations des Enseignants de la Bible, les

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Sociétés de Traités etc., mais dans ce cas, nous avons un nom approprié spécialement que nous faisons paraître sur nos publications, parce qu’il représente exactement la pensée que nous désirons exprimer.

ORDINATION – En ce qui concerne l’imposition des mains.

Question (1915-Z) – Comment devrions-nous comprendre le conseil de l’Apôtre à Timothée “de n’imposer les mains précipitamment à personne”. Cela n’implique-t-il pas une ordination officielle ?

Réponse. – Les paroles de l’Apôtre Paul à Timothée peuvent  être comprises de diverses façons. Si nous lisions demain dans le journal que quelqu’un a imposé ses mains sur un homme, nous pourrions comprendre que ce dernier a été agressé. Nous devons nous rappeler que la vraie signification grecque a été mal traduite, et que les traducteurs nous ont transmis  ce qu’ils pensaient être la véritable traduction. L’église nominale avait une cérémonie qui consistait à imposer les mains sur la tête des anciens, des diacres, etc. Quand les Apôtres faisaient ceci, il s’agissait de la communication de l’Esprit saint.

Seuls les Apôtres pouvaient accorder cela. Les églises ont pu avoir la coutume de pratiquer ceci lors de la désignation de pasteurs; cependant, en agissant ainsi, elles indiquaient simplement qu’elles approuvaient telle ou telle personne.

Il n’y aurait rien de déplacé dans la pratique d’une telle cérémonie, si un Pèlerin était envoyé par la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques, pour un service particulier. Les membres de la Société doivent s’approcher devant eux, poser leurs mains sur la tête du Pèlerin et dire : “Vous êtes le représentant de la Société”. Les sacrificateurs, dans les temps anciens, posaient leurs mains sur la tête de l’animal qui allait être sacrifié – pour montrer qu’il les représentait. Quelques-uns peuvent être envoyés par la Société ; mais une cérémonie de ce genre serait simplement un appui du regard, ayant comme unique valeur l’autorité suivante : “Vous êtes désignés pour tel ou tel service”, etc.

Cela laisse à chaque petite assemblée du peuple du Seigneur le libre arbitre quant au choix de la cérémonie qu’elle choisit. Les épiscopaux et les catholiques attachent beaucoup d’importance aux cérémonies ; d’autres dénominations en utilisent moins. Nous pensons que nous avons aussi le droit d’utiliser autant de cérémonies que nous le désirons. La signification du mot ordination est : autoriser. La vraie ordination est, tout d’abord, celle de l’Esprit saint, ensuite celle de l’association qui envoie ses serviteurs avec le Message de l’Evangile .

ORDINATION – En ce qui concerne l’école de Théologie.

Question (1915-Z) – De quelle Ecole de Théologie avez-vous été diplômé ?

Réponse. – Je suis toujours à l’Ecole de Christ et je n’ai pas encore été diplômé. Nous obtenons notre théologie de la Bible. Quelques-uns de nos amis ont puisé leur théologie autrement,  chez des instructeurs humains, et se sont rendu compte par la suite qu’ils avaient perdu leur temps. Quelques-uns des enseignements qu’ils ont reçus venaient des Ecritures et d’autres

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étaient sectaires. Nous essayons simplement de trouver ce que la Bible enseigne. Nous désirons appliquer l’exhortation de l’Apôtre Paul à Timothée. “Etudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la Parole de la Vérité” – 2 Timothée 2 : 15. L’Apôtre n’a pas conseillé à Timothée d’aller dans telle ou telle Ecole de Théologie, il ne lui a pas non plus indiqué laquelle il devait fréquenter s’il désirait être confus. Il a simplement dit au jeune homme de dispenser la Parole de Vérité – de distinguer les parties qui s’appliquent à Israël naturel de celles qui concernent Israël spirituel ; de faire la différence entre les promesses terrestres, appartenant à l’homme naturel, et les promesses spirituelles, appartenant au chrétien ; entre celles qui appartiennent au temps présent et celles qui appartiennent au futur.

Quelques-uns d’entre nous ont été diplômés d’un séminaire  théologique. A l’époque de leur remise des diplômes, ils pensaient que leur école était la meilleure qui existait. Mais depuis qu’ils sont entrés dans l’Ecole de Christ, ils se sont rendu compte qu’ils n’auraient pas dû fréquenter le séminaire du tout, car il a fallu de nombreux mois et de nombreuses années pour enlever de leurs esprits des erreurs auxquelles ils étaient habitués.

ORDINATION – Le but de la liste des questions de la Société.

Question (1916-Z) – Quel est l’objet de la Société en publiant une liste de questions avec l’indication qu’une personne capable de répondre à ces questions d’une manière satisfaisante à la Société serait considérée comme Ministre de la Parole divine ?

Réponse. – Ces questions ont pour dessein de combler un manque longtemps ressenti. Les questions ne sont pas sectaires ; elles sont toutes scripturales. La Société veut se renseigner sur les Pèlerins qui sont actuellement dans le service, et sur quiconque  est susceptible de représenter la Société, à n’importe quel moment, en tant que Pèlerins ; elle désire connaître leurs pensées, leurs sentiments, et leurs compréhensions de certaines questions fondamentales concernant l’Evangile de Christ.

N’importe quel frère ne désirant pas y répondre serait considéré comme confus dans son esprit, instable et par ailleurs incompétent  pour l’enseignement – “inapte à enseigner”. Ceci n’impliquerait pas qu’il cesserait d’être un frère mais plutôt qu’il se montrerait incapable d’accomplir le service de Pèlerin. Cela ne signifierait pas non plus que le frère ne devrait pas prêcher, mais simplement que la Société ne le recommanderait pas en tant qu’exposant de la Parole divine.

N’importe quel frère désirant répondre aux questions mais montrant une grande confusion dans ses réponses, nous montrerait qu’il a besoin d’étudier davantage avant qu’il puisse représenter convenablement la Société, et ce que la Société pense être la Vérité en ce qui concerne la Parole de Dieu. Un tel frère serait probablement envoyé à Brooklyn et aurait l’opportunité de participer pour un temps aux autres aspects du service,

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ainsi qu’aux réunions d’Etudes Bibliques qui ont lieu aux heures des repas ; et, en toute liberté, il aurait une opportunité de poser n’importe quelle sorte de questions en relation avec la Vérité ; ainsi le problème dans son ensemble serait minutieusement réglé, et clairement compris.

UNE SUGGESTION AMICALE Nombre de soeurs dans la Famille du Bethel, en apprenant l’existence de ces questions, ont réclamé une liste de celles-ci pour qu’elles puissent y répondre, en vue de l’entraînement et de l’instruction qu’elles pourraient ainsi y puiser. Les anciens et les diacres, dans différentes ecclésias, les ont réclamées également. Nous pensons qu’il serait profitable pour toutes les ecclésias d’étudiants de la Bible de choisir, d’élire les anciens capables de répondre à ces questions pour montrer qu’ils sont dignes du degré du “V. D. M .” de la Société. Cela risque de faire beaucoup de changements parmi les anciens, mais nous pensons que ces changements seraient profitables. De plus, nous pensons que les anciens qui désirent sincèrement enseigner la Vérité seulement, seraient heureux d’avoir une telle assistance avec ces questions.

Nous avons quelquefois été étonné de l’insouciance de certains de nos chers amis en ce qui concerne qui ils élisent ou ordonnent en tant qu’anciens – souvent des débutants, ce qui est contraire à la direction de la Parole du Seigneur, faisant ainsi du tort, et au débutant, et à l’ecclésia (1 Timothée 3 : 1-7).

L’importance de l’élection n’implique pas seulement que l’enfant  de Dieu doit être consacré mais il faut aussi qu’il soit engendré de l’Esprit. Jusqu’où a-t-il saisi les privilèges de l’étude, de l’information ? Selon nous, il n’est pas sage de choisir n’importe quel frère comme ancien s’il n’a pas lu au moins une fois les six volumes des Etudes dans les Ecritures, ou qu’il ne soit pas un lecteur régulier de la Tour de Garde. Que ceci soit bien compris, la Société n’exerce aucune autorité, ne fait pas de critique, mais donne des conseils dans l’intérêt de la cause du Seigneur et de Son peuple.

ORDINATION – Concernant les serviteurs actuels .

Question (1916-Z) – Existe-t-il actuellement des ministres de la Parole divine ?

Réponse. – Oui, certainement ! Chaque Pèlerin envoyé par la Société est envoyé en tant que ministre de la Parole divine, pas comme ministre de credo ou de “ismes”, mais purement et simplement en tant que ministre de la Parole de Dieu.

De plus, dans chacun des cas où l’assemblée a élu ancien un enfant de Dieu consacré et engendré de l’Esprit elle a, par son élection, ordonné, mis à part ou indiqué cet ancien comme représentant de la Parole divine – celui qui sert, distribue et dispense  la Parole de la Vérité de Dieu.

ORDINATION – En ce qui Concerne le Titre V. D. M .

Question (1916-Z) – Quelle est la signification de V. D. M . ,et que signifierait le fait d’accorder le degré V. D.M. ?

Réponse. – Le titre V. D.M. est très ancien. En effet, il a été hors d’usage si longtemps que relativement peu connaissent sa signification. Les trois lettres représentent les mots latins,

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Verbi Dei Minister. L’anglais [et le français] correspondant est, “Ministre de la Parole Divine”. Quand, pendant l’Age des Ténèbres, la Parole de Dieu est tombée en désuétude, et que les credo prenaient sa place, ce titre était en général perdu et ignoré. Il n’y avait pas de représentants de la Parole divine pour la bonne raison que ce n’est pas la Parole de Dieu mais les credo humains qui étaient prêchés. A la place de ces simples mots, si significatifs de la pensée convenable en rapport avec tous les serviteurs publics du Seigneur, nous avons aujourd’hui des titres grandiloquents comme Révérend et Docteur en Théologie, lesquels ne sont pas du tout scripturaux. Accorder le degré de ministre de la Parole divine ne signifie pas ordonner, mais cela implique simplement que la Société, en donnant ce degré, a observé la réputation, et autant que cela est possible, le caractère et spécialement le développement doctrinal de la personne à laquelle ce degré a été donné, pour s’assurer qu’elle était, selon le jugement de l’Examing Board [en anglais – Comité responsable de l’organisation des   examens – Trad.], ainsi trouvée digne d’être appelée Ministre de la Parole de Dieu.

ORDINATION – En ce qui concerne l’annulation de l’ordination par la Société.

Question (1916-Z) – Est-ce que l’annulation de la nomination ou de l’ordination par la Société voudrait dire que le Pèlerin ainsi dégagé de son service n’aurait pas le droit de prêcher par la suite ?

Réponse. – Certainement pas ! En supprimant la nomination de Pèlerin, la Société indiquerait simplement que, pour une certaine raison, elle ne peut plus être représentée par ce Pèlerin, et qu’elle n’est plus responsable de lui, de ses enseignements, de sa conduite ou de son maintien. Le frère Pèlerin ainsi retiré de la liste des Pèlerins doit demeurer frère et être estimé tel par la Société, mais ne doit plus être considéré comme une personne qualifiée pour représenter la Société, soit parce qu’il a montré de la faiblesse de caractère, soit parce qu’il n’est plus apte à l’enseignement, ni capable d’être responsable, ou pour d’autres raisons que la Société ne voudrait pas encourager, ou encore pour des raisons de santé, etc.

ORDINATION – Supprimer l’ordination de Pèlerin.

Question (1916-Z) – Est-ce que la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques a le droit de supprimer l’ordination d’un frère Pèlerin ?

Réponse. – Oui certainement ! Si elle a le pouvoir de désigner et de diriger, elle a aussi l’autorité de supprimer sa nomination et sa direction passées.

ORDINATION – Les Ouvriers de la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques.

Question (1916-Z) – Est-ce que la Société de la Tour de Garde et de Traités Bibliques a déjà “nommé” des serviteurs ou des représentants en ce qui concerne le Travail de la Moisson ?

Réponse. – Oui. Tous les Pèlerins sont ordonnés à ce titre, ou mis à part pour le travail spécial du ministère. Gardez toujours  en mémoire que la cérémonie n’est pas l’ordination, mais que la désignation et la direction sont l’ordination. La Société

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ordonne, autorise, dirige la course des Pèlerins qui sont ses représentants ainsi que ceux du Seigneur et de Sa Parole.

ORDINATION – Pas Celle des Hommes.

Question (1916-Z) – S’il est convenable que tous les anciens et les diacres devraient être ordonnés de cette manière et ne devraient pas essayer de servir régulièrement sans ordination, qu’a voulu dire l’Apôtre Paul lorsqu’il déclara qu’il était un Apôtre non de la part des hommes, ni par l’homme, mais par le Seigneur Jésus-Christ ? – Galates 1 : 1.

Réponse. – Aucun homme, aucune congrégation n’est capable de désigner ou d’élire un Apôtre. Aucun vote de l’assemblée ferait d’un des frères un Apôtre. Il s’agit d’une fonction spéciale qui vient uniquement de la désignation divine. De cette manière, le Seigneur Jésus a nommé douze Apôtres uniquement – “Douze Apôtres de l’Agneau” – St. Paul prenant la place de Judas, qui a perdu sa charge d’Apôtre (Apoc. 21 : 14 ; Ps. 109 : 8 ; Actes 1 : 20). C’est sur ce point que l’Eglise de Rome, l’Eglise d’Angleterre et l’Eglise Grecque ont fait violence aux principes de la Parole de Dieu, en ce qu’ils ont prétendu faire, mais ne l’ont pas réellement fait, des Evêques Apostoliques –évêques en possession de la puissance et de l’autorité apostoliques.

St. Paul ne voulait pas que nous comprenions qu’il n’avait pas fait attention à la désignation terrestre, sauf en ce qui concerne sa mission d’Apôtre. Au contraire, l’église d’Antioche a ordonné Paul et Barnabas, et par la suite Paul et Silas, pour être leurs représentants et apparemment pour qu’ils apportent le message aux autres. L’Eglise d’Antioche n’a pas ordonné l’Apôtre Paul en tant qu’Apôtre, mais l’a ordonné pour être leur missionnaire ; et il a accepté en leur donnant des rapports, comme le montre l’explication en Actes 14 : 26-28.

ORDINATION – Des Anciens et des Diacres.

Question (1916-Z) – Est-ce que les anciens et les diacres choisis par les assemblées du peuple du Seigneur doivent être considérés comme divinement ordonnés ?

Réponse. – Non, personne ne peut être considéré comme divinement ordonné s’il n’a pas reçu l’engendrement du saint Esprit. Si une ecclésia élit quelqu’un qui ne professe pas être entièrement consacré à Dieu et avoir reçu l’engendrement du saint Esprit, elle désobéit au Seigneur. Un serviteur choisi de cette manière serait simplement le représentant de l’église qui l’a ordonné, mais ne serait pas représentant du Seigneur.

Mais quand une assemblée reconnaît l’autorisation du Seigneur sur un frère et qu’elle reconnaît de plus son aptitude à enseigner, son appropriation des qualités le rendant capable de servir conformément à la Parole divine, elle donne alors au frère une élection et une ordination convenables, représentant le choix de l’ecclésia au nom du Seigneur. Aucun frère ne devrait essayer de servir les membres d’une assemblée du peuple du Seigneur sans leur requête, et celle-ci, ou encore leur vote, constitue leur désignation de ce frère pour le service – en d’autres termes, leur ordination pour le service, que ce soit pour une journée ou pour un an.

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OREILLE POUR ENTENDRE – Est-ce miraculeux ?

Question (1909) – Avons-nous l’oreille qui entend grâce à un don miraculeux de Dieu ou parce que l’image de Dieu n’a pas été entièrement effacée ?

Réponse. – Je comprends que cette expression “oreille pour entendre” pourrait donner lieu à différentes interprétations selon que vous l’appliquiez à l’homme naturel ou à la Nouvelle-Créature, comme, par exemple, si je m’adresse à des chrétiens et que je parle de nos yeux qui se sont ouverts et de nos oreilles qui ont été bénies de l’Eternel, je parle de nos oreilles et de nos yeux spirituels par lesquels nous pouvons apprécier l’esprit du Seigneur. Une autre illustration, lorsque vous vous êtes approché du Seigneur pour la première fois, vous vous êtes senti porté  vers Lui, ou vous avez ouï Sa voix qui vous a attiré, et vous êtes alors venu à Jésus. Ceci dans le cas où l’oreille naturelle n’avait pas été entièrement corrompue par la chute. Vous êtes peut-être né avec une certaine révérence qui vous ferait dire, tu devrais apporter une offrande au Seigneur, tu devrais Lui rendre grâces.

Ceci vous a incité à rechercher Dieu qui fut heureux d’être trouvé par vous et Il vous a pris par la main, disant, ce chemin, Ma créature honnête, c’est Jésus, le Seul par Lequel il Me soit agréable d’accueillir tous ceux qui viendraient à Moi. Toutefois, ne commettez pas l’erreur de confondre l’oreille pour entendre de la nature humaine avec l’oreille pour entendre de la  Nouvelle-Créature.

ORGUEIL – Remède contre.

Question (1911) – Avez-vous une suggestion de remède pour une tendance à avoir trop de tête et pas assez de coeur ?

Réponse. – Je penserais que c’est une maladie très dangereuse, et je pense que le Grand Médecin a mis le remède approprié dans l’armoire à pharmacie qu’Il nous a donnée ; qu’Il nous a donné les remèdes appropriés dans Sa Parole ; Il nous instruit à cultiver la douceur, et à cultiver l’amour ; la douceur  réduira la taille de la tête et l’amour grandira la taille du coeur.

PAIX — Ennemis en paix avec un Homme.

Question (1910) — “Quand les voies d’un homme plaisent à l’Eternel, il met ses ennemis même en paix avec lui” — Proverbes 16 : 7. Que signifie cela ?

Réponse. — Eh bien, nous pouvons dire que, sans aucun doute, quand les voies d’un homme plaisent à l’Eternel, si elles plaisent ainsi à l’Eternel, Il peut faire en sorte que ses ennemis soient en paix avec lui. Pour autant que je le sache, les voies de notre Seigneur Jésus plurent au Père, mais Il n’a pas fait en sorte que Ses ennemis soient en paix avec Lui, car ils L’ont mis à mort. En ce qui concerne st. Paul, nous croyons que ses voies plurent au Seigneur, mais il n’a pas plu au Seigneur de faire en sorte que les ennemis de st. Paul soient en paix avec lui, mais ils le mirent à mort. Aussi, le maximum que je pourrais voir dans cela serait qu’au temps convenable Dieu fera en sorte que les ennemis de l’homme soient en paix avec lui, s’il est en harmonie avec Dieu, mais ce temps convenable ne semble pas être cet Age de l’Evangile car, maintenant, les ennemis d’un homme

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sont les gens de sa propre maison, et quiconque veut vivre pieusement sera persécuté.

PAIX — Aimant la Loi de Dieu.

Question (1910) — “ Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi, et pour eux il n’y a pas de chute”. Une soeur dit que rien, dans la Parole de Dieu, ne les fera tomber.

Réponse. — Nous ne discuterons pas de ce que veut dire cette soeur, ou de ce que pensent les autres soeurs, ou de ce que quelqu’un d’autre dit. Quand vous avez une question, posez la question et ne vous occupez pas de ce que vous pensez. Je suis celui qui va dire ce que je pense à cette occasion. Mais que signifie ce texte ? Je réponds que la Loi de Dieu est si vénérée par tous ceux qui l’aiment vraiment que, lorsqu’ils contemplent ce que Dieu a dit, elle devient une loi pour leurs vies, une puissance gouvernante dans leurs vies, et rien ne les fera trébucher. Le mot “chute” est ici utilisé dans le sens d’achoppement, ou trébuchement. S’ils aiment la Loi de Dieu, s’ils n’obéissent pas simplement à la Loi de Dieu parce que c’est une forme et une cérémonie, et que d’autres personnes disent qu’ils devraient le faire, mais parce qu’ils aiment vraiment cette Loi, ils apprécient les principes de la justice, de la droiture, et des divers commandements de Dieu et ils méditent Sa Loi — ils aiment réfléchir sur elle et ils voient combien les exigences de Dieu sont justes, combien Il est bon, et ils apprécient tous les enseignements de la loi de Dieu — voilà l’attitude de pensée que rien ne fera tomber. Les gens qui trébuchent sont ceux qui ne sont pas vraiment en harmonie avec la Loi de Dieu — en employant ici le mot loi de Dieu au sens large en général signifiant se soumettre à toutes les exigences de Dieu, non seulement grâce aux paroles de Jésus, elles-mêmes, mais aussi grâce à la loi de Moïse, et aux paroles des Apôtres ; la loi de Dieu dans le sens général, signifie la justice, qu’ils aiment l’Eternel, leur Dieu, de tout leur coeur, et leur prochain comme eux-mêmes. Il sera assez difficile de faire trébucher ceux qui aiment vraiment ce principe.

Cela nécessite un petit moment pour apprendre suffisamment de la loi de Dieu au point de l’apprécier et de l’aimer vraiment. Nous commençons quelquefois à obéir à la loi avant de l’avoir vraiment apprise ; mais aussi certainement que nous faisons des progrès et croissons en grâce, en connaissance et en ressemblance au caractère du Seigneur, nous en viendrons à aimer les principes de Sa justice et à désirer les avoir en soi, non seulement parce que Dieu dit que nous le devrions, et que nous devons faire cela pour être dans Sa famille, mais parce que nous en viendrons à apprécier les principes de justice qui sont derrière ses exigences .

PAIX — Quand Crieront-Ils “ Paix ? ”

Question (1915) — Le Prophète Jérémie dit qu’ils diront, “ Paix, paix ! et il n’y avait point de paix”. St. Paul dit en parlant du temps présent, “Quand ils diront : “ Paix et sûreté ” , alors une subite destruction viendra sur eux” (Jérémie 6 : 14 ; 1 Thess. 5 : 3). Ces passages des Ecritures s’appliquent-ils maintenant ou se rapportent-ils à Armaguédon ?

Réponse. — Nous pensons que ce cri de “Paix ! Paix ”

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a été exprimé pendant quelques années. Les systèmes de l’église et tout le monde ont proclamé, depuis la première conférence de la Paix à La Haye, que la guerre avait trouvé sa fin, que nous vivions dans le temps de paix, que nous avions le temps de paix dont nous parle la Bible. Ils pensaient que ceci était vrai ; mais ceux d’entre nous qui avaient une meilleure connaissance de la Bible savaient que ce n’était pas vrai. Un grand Temps de Détresse doit venir en premier. Il y a longtemps que le Seigneur a attiré l’attention sur ce grand Temps de Détresse qui a déjà commencé et qui atteindra son paroxysme dans une affreuse période d’anarchie, l’Armaguédon des Ecritures. Aussi, ils ont dit, Paix, Pa i x ! quand il n’y a point de paix et pas de place pour la paix. Il ne peut y avoir aucune vraie paix aussi longtemps que le péché existe ; car le péché est la grande difficulté en ce qui concerne le monde.

Aussi longtemps que les hommes seront imparfaits et auront le contrôle du monde, il ne pourra pas y avoir de paix — la paix que Dieu S’est proposé d’établir. Cette paix ne peut venir seulement, comme le montre la Bible, que par la prise de contrôle entière par le Messie. Il introduira la paix. Maintenant, entre temps, le Seigneur laisse les nations suivre leur voie, afin qu’elles puissent montrer ce qu’elles peuvent faire pour elles-mêmes. Il ne retient plus les vents de la contestation — Il laisse souffler les vents. Il laisse les grandes passions de l’humanité se manifester elles-mêmes, et croître de mal en pis, jusqu’à ce qu’elles se terminent en Anarchie. Quand l’Anarchie aura accompli la destruction complète du présent ordre, ce sera alors le moment d’installer le Royaume de Christ, et Il fera cesser soudainement la détresse. Mais, entre-temps, tous doivent apprendre qu’aucun effort humain des femmes et des hommes imparfaits ne peut apporter la paix que le monde entier désire et doit avoir.

PAPAUTE — Dimanche des Rameaux, Vendredi Saint et Dimanche de la Résurrection ?

Question (1909) — Si la papauté est l’Antichrist, pourquoi devrions-nous maintenir la vieille tradition du Dimanche des Rameaux, du Vendredi Saint et de la Résurrection du dimanche matin ?

Réponse. — Si la papauté doit maintenir Christ, devrions-nous nier Christ ? Je ne pense pas. La papauté n’a pas acquis uniquement ce qui est faux, Satan était trop malin pour cela. Il y a une quantité de choses vraies dans la papauté, mais l’ennui est qu’il y a tant d’erreurs que la Vérité est viciée, et ses adeptes ne sont pas capables de se servir de la Vérité à cause de l’erreur. Remercions Dieu si nous nous débarrassons de l’erreur et gardons la Vérité . Que dire du Dimanche des Rameaux ? Je ne pense pas que les catholiques firent cela, mais que Jésus nous le donna des siècles avant que n’existe une église catholique. Quand Jésus monta sur l’âne, c’était un accomplissement de la prophétie de Zacharie 9 : 9. Maintenant, quand les gens commencèrent à déposer leurs manteaux sur le chemin et à crier, Hosanna, qui a interdit cela ? Ce furent les Pharisiens, non pas l’église catho-

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lique romaine. Les rameaux représentaient l’entrée du Roi dans la ville.

Or, frère Russell, vous avez fait une fois un discours sur ce sujet. Bien, cela n’est pas convenable ? A un autre moment, j’ai fait un discours et j’ai attiré l’attention sur la mort de notre Rédempteur. Pourquoi pas ? Les catholiques font-ils différemment de moi sur ce sujet ? Je ne pense pas. Alors, que dire du Vendredi Saint ? Il est pour moi tout aussi saint que n’importe quel autre jour. Si quelques-uns désirent garder le vendredi comme un jour spécial en souvenir de la mort de Christ, je n’y vois aucune objection. S’ils trouvent qu’il est profitable de faire ceci, que Dieu les bénisse — laissez-les faire ce qu’ils désirent pour commémorer le jour où notre Rédempteur mourut.

Que dire du Dimanche matin ? Je ne sais pas ce que cela signifie. Pourquoi ne devrions-nous pas le célébrer ? nous sommes tous intéressés à cela. Les païens ne sont pas intéressés à cela. Les catholiques fêtent le Dimanche de Pâques, mais ils ne savent rien sur la résurrection. Ils pensent que quand un homme meurt, il est plus vivant qu’auparavant. Ils savent que la résurrection est dans la Bible, mais ils ne savent pas ce que cela signifie. De tous les gens sur la terre nous sommes les seuls qui désirons réellement une résurrection, et s’il y a des gens qui devraient la célébrer, je veux la célébrer. Si quelqu’un fait une objection à cela parce que les catholiques le font, il a le droit de faire ses objections. Je veux penser que chaque dimanche représente la résurrection du Seigneur et, vers l’époque de la célébration annuelle, j’aime voir la croix mise en évidence dans les divers discours, tandis qu’elle montre que par elle les exigences de la justice seront satisfaites, et que sous le nouvel arrangement il y aura une résurrection des morts. Aussi, pour moi, la résurrection des morts et le dimanche deviennent de plus en plus précieux chaque jour.

PAPE — Pierre étant le Premier.

Question (1911) — St. Pierre fut-il le premier pape de Rome ? Si oui, sa présence fut-elle jamais mentionnée dans la Bible anglaise ? S’il vous plaît, dites aussi si le catholicisme romain est du christianisme ?

Réponse. — St. Pierre ne fut pas le premier pape d’après n’importe quelle histoire que nous ayons. Il se peut que nos amis catholiques aient une façon d’étendre leur pensée pour imaginer qu’il fut le premier pape, mais je n’ai connaissance de rien sur quoi ils pourraient baser leur affirmation. Je ne pense pas qu’ils puissent produire une preuve pouvant étayer cela. Le fait que st. Pierre alla à Rome et que st. Paul alla à Rome, je pense que cela va sans dire, mais ils y étaient pour souffrir, non comme des papes. Ils n’essayaient pas de gouverner qui que ce soit. Vous savez que le pape proclame être le vicaire de Christ, pour régner à la place de Christ. Or, l’Apôtre Pierre n’a jamais prétendu régner à la place de Christ. Le catholicisme romain est-il du christianisme ? Oui, c’est du christianisme ; c’est-à-dire qu’il proclame reconnaître Christ, et être un système de religion basé sur cette connaissance

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de Christ. Et l’église catholique a certaines doctrines qui sont très bonnes. L’église méthodiste en a certaines qui sont très bonnes, les Presbytériens en ont qui sont très bonnes et les Baptistes aussi. Les catholiques en ont qui sont très mauvaises, et il en est de même pour toute la liste. Ce que vous et moi voulons faire, c’est rejeter tous ces credo et retourner à ce que dirent Jésus, les Apôtres et les Prophètes.

PAQUE — Répétée tous les combien ?

Question (1911) — Le sang de l’agneau pascal était-il aspergé continuellement année après année, ou est-ce que cela ne fut fait qu’une seule fois en Egypte ?

Réponse. — Je ne sais pas ; cela a dû être un symbole. C’est de cette manière que cela fut ordonné au commencement, et cela fut très probablement suivi tout le temps depuis lors. Si quelqu’un est juif, il pourrait peut-être nous dire si c’est une coutume actuellement d’asperger le sang sur les poteaux de la porte. Je ne suppose pas qu’ils le fassent. Je ne suis pas certain .

PAQUE — Qui Est Typifié par les Premiers-Nés ?

Question (1912) — Les “ Premiers-nés”, qui furent épargnés (Passed over) en raison de l’aspersion du sang de l’agneau, typifiaient-ils la TETE ET LE CORPS de l’Eglise, ou UNIQUEMENT L’EGLISE ?

Réponse. — Pourquoi uniquement l’Eglise, ET NON notre Seigneur Jésus. Il ne fut pas épargné par quoi que ce soit. Il mourut. Il était l’Agneau dans le plein sens du mot. Son sang fait de nous “l’Eglise des Premiers-Nés”. Où serait l’Agneau pour Sa propre justification s’Il avait été épargné ? Il n’avait pas besoin d’Agneau. Il S’épargna par Lui-même. Il S’épargna par Son obéissance même jusqu’à la mort. Maintenant cela Lui permet de nous épargner comme l’Eglise des Premiers-Nés par Son sang appliqué pour nous.

PAQUE — Pâque en Relation avec le Jour de Réconciliation.

Question (1913) — Quelle est la relation entre le type de la Pâque et le Jour de Réconciliation annuel ? La Pâque représente- t-elle le paiement de la Rançon, et le Jour de Réconciliation qui suit, la purification du peuple comme résultant de l’oeuvre de la Rançon ?

Réponse. — Je dirais que ces deux ne sont pas du tout en relation. Dieu les met à des extrémités opposées dans l’année, éloignés l’un de l’autre. L’un est le type d’une chose, et l’autre le type d’une autre chose.

Le mot “rançon” n’est pas montré ni dans l’un, ni dans l’autre ; il n’y a pas de figure de la Rançon dans l’un ou l’autre cas. Le mot “rançon” ou la pensée de la Rançon sont donnés ailleurs.

PAQUE ET RECONCILIATION — Quand et pourquoi observées.

Question (1916) — Pourquoi la Pâque était-elle célébrée le soir du 14ème jour du premier mois, et le jour de Réconciliation annuel le 10ème jour du septième mois ?

Réponse. — Parce que Dieu voulait qu’ils soient différents. Les deux choses n’ont pas de rapport direct l’une envers l’autre. L’une est une figure du fait que l’Eglise des Premiers-

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Nés est épargnée, tandis que l’autre est une figure des souffrances de Christ et de l’Eglise durant l’Age de l’Evangile comme base et préparation pour leur déversement des bénédictions à toutes les familles de la terre durant l’Age millénaire.

L’Agneau pascal représente simplement la mort de Jésus et le caractère épargné (passing over) de Son peuple durant cet Age et, par conséquent, une autre figure différente est donnée pour représenter la mort de Jésus et de l’Eglise et les bénédictions conséquentes du monde dans l’Age à venir. Il ne voulait pas qu’ils s’enchevêtrent l’un l’autre. L’un se rapportait à la mort de Jésus et l’autre était donné pour faire une figure différente.

PARADIS — Promis au Brigand sur la Croix .

Question (1909) — S’il vous plaît, veuillez expliquer la promesse de Christ au brigand repentant sur la croix. Deuxièmement, la terre doit-elle être un paradis ?

Réponse. — Souvenez-vou s : le brigand fit une demande spéciale au Seigneur, disant : Seigneur, souviens-Toi de moi quand tu entreras dans Ton Royaume. Notre Seigneur n’est pas encore entré dans Son Royaume et, par conséquent, le temps où ce brigand souhaitait que l’on se souvienne de lui n’est pas encore venu. Nous prions encore : “Que ton règne vienne, etc.” . Si Christ avait Son Royaume, nous ne devrions plus prier ainsi. Le Seigneur répondit à la demande du brigand exactement selon ce qu’il demandait. Le mot traduit par “en vérité” signifie la même chose que “amen”, ainsi soit-il. Je me souviendrai de toi quand j’entrerai dans Mon Royaume.

Comment, alors, se fit-il que nous ayons eu cette mauvaise compréhension ? Ce fut parce que nous n’étions pas pleinement au courant de la Parole de Dieu. Quand notre Seigneur mourut, Il n’alla pas au paradis, mais Il alla dans la tombe. Nous lisons que Dieu ressuscita Christ d’entre les morts ; Il était mort et fut ressuscité d’entre les morts le troisième jour, et Il ne revint pas du paradis. Vous vous souvenez que quand Il monta, l’une des Marie Le serra par les pieds mais Il dit : ne Me retiens pas, car Je ne suis pas encore monté vers Mon Père et vers ton Père, et vers Mon Dieu et vers ton Dieu. La difficulté existe parce que la “virgule” est à la mauvaise place. Quand la Bible fut écrite, à l’origine il n’y avait pas de marques de ponctuation ; c’est une facilité  moderne. En réalité, ce que notre Seigneur a dit était ceci : Je te le dis aujourd’hui, bien que Je sois pendu sur la croix, et que Je semble être un trompeur, etc., cependant, Je te le dis aujourd’hui, en ce sombre jour, tu seras avec Moi dans le paradis.

PARADIS ET ENFER — Le Pasteur Russell Affirma-t-il qu’il n’en existait aucun ?

Question (1909) — S’il n’existe ni enfer, ni paradis , veuillez-nous dire comment vous avez découvert cela ?

Réponse. — Nous avons déjà affirmé qu’il existe un paradis avec suffisamment de place pour contenir tous les anges et tous les saints. Notre Seigneur s’exprima ainsi : “Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; car je vais vous préparer une place”. Mais Il n’a pas parlé de préparer une place pour l’humanité en général. Le moment pour cela se situe dans l’Age millénaire.

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PARADIS ET ENFER — Ces lieux existent-ils ?

Question (1909) — Pour quelle raison est-il fait mention du paradis et de l’enfer dans la Bible s’ils n’existent pas ?

Réponse. — Nous croyons qu’ils existent. Nous croyons qu’il y a un paradis [ou ciel — Trad.] comme l’indiquent les Ecritures : “Les cieux sont mon trône, et la terre mon marche-pied, dit l’Eternel” .

Le fait de supposer que tout être né dans le monde doit finalement aller au paradis est une des erreurs dans lesquelles nous sommes tombés. Dieu, dans la grandeur de Sa sagesse et de Sa puissance, eut plaisir à créer des anges et ensuite, subséquemment,  dans la progression de Son Plan, Il lui plut de faire cette terre et ensuite de créer l’homme. Il fit les êtres humains un peu moindres que les anges. L’homme ne fut jamais un ange, ne fut jamais déchu de la condition d’ange, et ne fut jamais destiné à être un ange. Créé un peu moindre que les anges, juste semblable à eux quant au fait de posséder les caractéristiques de la volonté et de l’esprit divins ; mais, à certains égards, Dieu le créa supérieur aux anges en ce sens qu’Il lui donna la domination  sur la terre, alors qu’Il n’accorda jamais aucune domination aux anges ; Il plaça toutes ces choses sous la responsabilité des hommes. Le paradis était réservé aux anges ainsi qu’à Lui-même. Actuellement, Dieu développe les Nouvelles-Créatures qui doivent devenir des êtres spirituels et aller au paradis céleste ; comme les Ecritures le déclarent, ils auront une nature, non seulement identique à celle des anges mais, à certains égards, supérieure, étant donné qu’ils posséderont la nature divine .

Hormis les Chérubins et les Séraphins, nous ignorons combien d’ordres spirituels existent. Dieu nous informe qu’Il a assujetti toutes ces choses à Christ. Lorsque Christ monta au ciel, Dieu ordonna que tous les anges L’adorent. Mais ceci n’a aucune interférence dans le Plan de Dieu concernant la terre qu’Il créa pour être habitée. Il serait absurde de penser qu’après avoir consacré 6000 ans pour discipliner le monde, et ensuite 1000 ans pour le préparer à la vie éternelle, Il l’exterminerait.

Quant à l’enfer, nous en savons plus que d’autres à ce sujet, car nous comprenons que tout le monde y va, tandis que d’autres n’y en mettent qu’une partie ; toutefois, il s’agit d’un enfer différent, c’est l’enfer de la Bible, l’état de mort, le shéol, et l’humanité entière est vouée au shéol. Prenez votre Bible et comparez comment ce mot est employé à travers tout l’Ancien Testament. Bons et méchants, tous y sont destinés ; ils sont tous réunis avec leurs pères et dorment avec eux, qu’ils soient bons ou mauvais. Il serait très étrange de déclarer qu’ils dormaient avec leurs pères si ceux-ci se trouvaient en enfer, car selon l’enfer théologique ils sont éveillés.

Nous ne nions pas l’existence d’un enfer et d’un paradis mais, par contre, nous nions les hallucinations nocturnes qui nous sont parvenues des Ages des Ténèbres.

PARDON — Comment peut-on le comprendre ?

Question (1912-Z) — “Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous puri-

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fier de toute iniquité” (1 Jean 1 : 9). Comment peut-on comprendre le mot “toute” ici ?

Réponse. — Hormis le péché contre le saint Esprit (Matth. 12 : 31, 32), tous les autres péchés parmi les fils des hommes seront pardonnés, que ce soit dans cet Age ou dans l’Age à venir. Le saint Esprit dénote ici une lumière, une intelligence, concernant le dessein de Dieu. Quiconque pèche volontairement et en connaissance de cause contre Jésus se rend coupable de blasphème contre le saint Esprit. Mais s’il blasphème le nom de Jésus, étant en quelque sorte trompé, alors ce n’est pas un péché contre le saint Esprit, et il pourra être pardonné. Dans le cas de l’Eglise, ces péchés pardonnables seront pardonnés grâce à l’Avocat, qui est apparu pour nous dans le Parvis céleste et qui peut nous ramener à la faveur avec le Père, sauf si nous péchons contre la pleine lumière et la connaissance. Faire ceci reviendrait à nous retirer de Ses mains. Mais, un péché peut être partiellement volontaire — un péché dans lequel la superstition ou la faiblesse se mélange à une certaine mesure d’opiniâtreté. Comment ceci est-il possible ? Nous répondons qu’il y a une différence entre le pardon de l’obliquité morale et du péché. Par exemple, un enfant a commis une faute et le père dit : “Je vais te punir pour ce que tu as fait”. La punition peut être double, l’une corporelle, l’autre de s’attirer le courroux des parents. Chez certains enfants, la dernière partie de la punition, le nuage entre l’enfant et le parent, serait insupportable. Ensuite le père pourrait dire : “Puisque tu me dis que tu es désolé et que tu ne recommenceras plus, je te pardonne. Mais je t’avais dit que tu serais puni pour ta désobéissance. Je ferai que cette punition soit aussi légère qu’il me semble raisonnable, mais tu dois cependant être puni”. Et nous pouvons considérer que l’attitude raisonnable pour un parent terrestre pourrait être aussi celle du Père céleste.

Dans le cas du prophète David, il commit deux péchés graves et douloureux — l’un concernant Urie et la femme d’Urie, et l’autre concernant la mort d’Urie. Mais nous nous souvenons de la persévérance avec laquelle David plaida avec le Seigneur ; et bien que le Seigneur ait indiqué Son pardon, Il exigea néanmoins une punition. L’enfant de David mourut — 2 Sam. 12 : 15-22.

De plus, Satan incita David à dénombrer Israël contrairement à l’ordre de l’Eternel ; Dieu fut irrité et frappa Israël. Là aussi, David se repentit et pria sincèrement invoquant le pardon. Le Seigneur lui offrit le choix entre trois sortes de punitions pour son péché. “Ainsi”, dit l’Eternel, “Prends pour toi, ou trois ans de famine, ou d’être pourchassé trois mois devant tes adversaires et d’être atteint par l’épée de tes ennemis, ou pendant trois jours l’épée de l’Eternel et la peste dans le pays, et l’ange de l’Eternel détruisant dans tous les confins d’Israël” (1 Chron. 21 : 10-14). Réalisant sa propre faiblesse, David, en toute humilité, refusa de faire un choix. Les trois jours de peste s’abattirent sur Israël, et il tomba soixante-dix mille hommes ; mais, entre temps, avant que la punition n’ait atteint David, il avait obtenu le pardon de l’Eternel pour son péché.

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Il en est de même pour les péchés du peuple du Seigneur. S’il y a plus ou moins d’ignorance, alors la punition est proportionnelle à l’opiniâtreté. Les tentations s’abattent sur nous et sur tout le genre humain. Christ mourut pour le péché de l’homme, et par ceci Il a absous gratuitement la famille humaine tout entière — l’Eglise maintenant, et les humains au jour de leur épreuve .

PAROUSIE — Quand reconnue.

Question (1911) — Dans les “Harvest Siftings” ( “ Criblages de la Moisson”) il est déclaré que ce fut quelques mois après octobre 1874 que l’on réalisa en premier que le Seigneur était présent, et dans le Volume quatre, page 612 [en f rançais, p. 677 § 2 — édit. 1968], il est déclaré que ce fut approximativement un an après octobre 1874, avant que soit reconnu le fait de la présence du Seigneur. Le mois de l’année 1875, durant lequel fut reconnu le fait que le Seigneur était présent, est-il connu, et quand la première déclaration publique de ce grand fait fut-elle émise ?

Réponse. — Je pense que ces deux déclarations sont en plein accord. Je pense qu’une année, c’est quelques mois. Chaque fois qu’il est déclaré quelques mois dans un écrit, la Bible, ou n’importe quel autre, cela doit impliquer que ce n’est pas un nombre de mois spécifique ou clairement défini, mais simplement une déclaration générale et non pas une déclaration particulière. Je ne pourrais pas donner le moment exact ; je ne sais pas. Personne d’autre ne le sait ; ce fut simplement vers, ou autour, ou environ à ce moment-là, que nous avons commencé à avoir des pensées dans cet ordre d’idées. Or, voyez-vous, aucune pensée ne vient pleinement en premier lieu ; chaque mouche commence en une très petite mouche, et devient une plus grosse mouche.

PASTEUR — Vous élisant si vous ne pouvez visiter une Ecclésia.

Question (1912) — Serait-il convenable ou bon pour quelques-uns de nommer le Pasteur Russell pour être un Pasteur d’une ecclésia pour une année ou une toute autre période que l’ecclésia pourrait décider de voter ? La pensée est que vous seriez présent uniquement comme étant représenté par les pages imprimées ou par la correspondance.

Réponse. — Je ne saisis pas bien le but de votre question, mais je dirais que, sous certains aspects, cela pourrait être considéré comme une chose plutôt formelle. Comme un effet de la Providence, par la Watch Tower (Tour de Garde) et par des correspondances, je suis pratiquement Pasteur de toutes les petites ecclésias représentées dans les listes de la Watch Tower.

Si les amis font un vote formel et m’élisent Pasteur, je suis content que cela soit ainsi, et s’ils préfèrent ne pas le faire, ils ont le choix. Et qu’ils fassent l’élection pour une année ou sans limite, c’est aussi à eux de décider.

PECHE — Reconnaissance , pardon, l’attente de châtiments.

Question (1909) — Si vous avez mal agi et que vous l’avez reconnu plus tard, et que vous avez demandé le pardon, devrions-nous nous attendre à des châtiments ?

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Réponse. — Je suppose que le frère veut dire s’il a mal fait, s’il l’a reconnu et a demandé à être pardonné, devrait-il s’attendre à des châtiments ? Oui et non, suivant les circonstances.

C’est le degré de notre compréhension qui le détermine. S’il y avait de la connaissance auparavant, le Seigneur exigerait certaines pénalités, même si vous avez demandé le pardon. Exactement comme dans le cas d’un enfant. Vous pourriez lui dire, “Tu n’auras pas de dîner aujourd’hui si tu fais cela”. Il se peut qu’il le fasse et alors demande à être pardonné, disant qu’il est triste. Vous lui pardonneriez, mais diriez, “Alors que je te pardonne, je dois faire comme je t’ai dit et te punir : tu devras te passer de ton dîner”. C’est ainsi que notre Seigneur peut nous ramener dans la communion et que nous pouvons avoir le pardon, et en même temps qu’Il puisse permettre à certains châtiments de s’ensuivre.

PECHE – Positif ou négatif.

Question (1911) – Le péché est-il positif ou négatif ?

Réponse. – Nous demandons des questions bibliques. Vous voyez que nous devons juger quant à ce qui est signifié par positif ou négatif. Je ne crois pas que la moitié de cette assistance le saurait, même si je le savais .

PECHE – Vivre sans péché.

Question (1912) – Quand l’Apôtre écrivit (1 Jean 2 : 1), “ Je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas”, était-ce sa pensée qu’il est possible que nous vivions sans pécher ?

Réponse. – En lisant ce texte et beaucoup d’autres passages des Ecritures nous avons besoin de garder continuellement à l’esprit le fait que ceux qui ont été acceptés de Dieu comme Ses enfants, comme membres du Corps de Christ, engendrés du saint Esprit, sont tous classés comme Nouvelles-Créatures et non pas comme hommes. Par conséquent, la Nouvelle-Créature, dans ce texte, serait le vous – “afin que vous ne péchiez pas”, comme si l’Apôtre avait dit, “l’objet de ma lettre est que vous puissiez réaliser la responsabilité de vous abstenir de pécher et de continuer dans l’amour de Dieu”. Ensuite il nous informe de la manière dont ceci doit être accompli. A cet égard, comme à  d’autres, il montre que la Nouvelle-Créature est responsable du corps. Quiconque dirait qu’il est parfait et sans défaut, se tromperait lui-même. Néanmoins, ces défauts ne sont pas ceux de la Nouvelle-Créature, mais sont imputables à la chair. Si la Nouvelle-Créature devait pécher volontairement, elle cesserait d’être une Nouvelle-Créature, parce que la Nouvelle-Créature est engendrée de l’Esprit, elle s’est jointe au combat contre le péché, et elle fait face à la direction opposée même du péché. Mais si quelqu’un pèche, qu’il ne rejette pas sa confiance en Dieu, mais qu’il se souvienne que le Père, prévoyant que la Nouvelle-Créature ne pourrait pas contrôler toutes les pensées, paroles et actes de la chair, a fait un arrangement pour ceux-ci, et nous a donné un Avocat, Jésus-Christ le Juste. Il est apparu en notre faveur – apparu devant le Père et ayant fait satisfaction pour nous – Héb. 9 : 24.

En nous souvenant de ceci, si nous trouvons que, à cause d’un manque de foi, ou d’une faiblesse de la chair, un pas a été

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pris qui soit contraire à la volonté du Seigneur et à nos meilleurs intérêts spirituels, il ne faudrait perdre aucun instant pour rebrousser chemin et en appeler au Seigneur. Nous avons un autel consacré avec le sang précieux de Christ, bien supérieur de toute manière à cet autel qu’Abraham consacra avec le sang d’animaux typiques, et l’Apôtre nous exhorte, “Approchons-nous donc avec confiance [courageusement – pleins de foi] du Trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun” – Héb. 4 : 16.

PECHE – Le Corps du, en Rom. 6 : 6 .

Question (1916) – En Rom. 6 : 6, “ Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé”. Quelle est la signification du “corps du péché” ?

Réponse. – L’Apôtre, naturellement, utilise un langage figuré exactement de la même manière que nous le faisons quelquefois quand nous parlons de l’homme du péché. Cela ne veut pas dire un seul homme, mais une grande institution, celle qui est contraire à la loi divine ; et ainsi ici, une figure différente est utilisée : il parle du corps du péché en contraste avec le corps de la justice. Quelle est la grandeur du corps du péché ? Satan fut le premier pécheur et il séduisit et induisit en erreur nos premiers parents qui furent vendus au péché, comme nous le lisons, et par là ils devinrent assujettis à Satan et devinrent ses adeptes – non pas intentionnellement, mais en raison de la tromperie, de l’ignorance et de la faiblesse – ils vinrent sous la servitude du péché et de la mort. Le corps du péché représente tout le péché dans le monde – tous ceux dans lesquels se trouve le péché dans le monde entier. Le corps du péché représente tous les péchés dans la race, tout ce qui est venu de Satan, tout ce qui est sous la condamnation. Nous qui avons entendu parler du Plan de Dieu, qui avons détourné notre coeur du péché et avons entendu qu’il y avait un chemin pour s’enrôler sous la bannière de Jésus, afin que nous puissions être des soldats de la croix, et qui suivrons l’Agneau, nous nous sommes enrôlés sous la bannière de Jésus comme Capitaine de notre salut pour un certain dessein, et ce dessein est le même que le Sien, c’est-à-dire la destruction du corps du péché. Ceci signifie la destruction de tout ce qui est pécheur. Cela est-il si vaste ? demanderez-vous. Oui, aucun péché n’aura la permission de rester. Tous doivent être détruits. Chaque pécheur va avoir une occasion favorable d’opérer un changement, mais s’il ne désire pas changer et être engendré de nouveau, alors il perdra la faveur, manquera la vie, parce que la détermination de Dieu est que tout péché et tout pécheur soient anéantis. Le corps du péché sera détruit des racines jusqu’à ses branches – dans toutes ses moindres parties. Ce n’est pas notre affaire de chercher à faire ceci maintenant. Le temps de Dieu n’est pas encore venu. Nous jugerons le monde au temps convenable. “Ne savez-vous pas  que les saints jugeront le monde ?”. Cela continuera pendant les mille ans qui viennent, en sorte que cela donnera à tous les membres de la race adamique une occasion favorable de décider

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s’ils veulent être du côté de Satan, du côté du péché, du mal et de l’erreu r, ou bien de l’autre côté, et s’ils décident pour Satan, cela déterminera de leur futur. S’ils décident pour Dieu, alors tous ces Juges les aideront à revenir à l’image de Dieu, et si, d’autre part, ils décident de prendre position pour l’Adversaire et s’opposent à ce qui est droit, alors la colère de Dieu demeurera sur eux, et leur punition sera leur destruction dans la Seconde-Mort. Mais ce n’est pas le cas maintenant. “Dieu a désigné un jour” – un Jour de mille ans ; ce sera le moment où nous aurons affaire avec eux ; pas maintenant, car nous sommes encouragés “à ne rien juger avant le temps”. Nous ne devons pas, dans ce temps présent, essayer de corriger toutes choses par la force. Cette force opérera durant le temps de crise ou de décision dans l’Age millénaire. Le message spécial de l’Evangile est maintenant proclamé afin que quiconque a une oreille pour entendre se retourne et devienne un disciple de Jésus et un soldat de la croix. Mais contre quoi ces soldats de la croix combattront-ils ? Le moment de destruction de tout mal sera dans le futur, et comme nous le lisons dans le chapitre 11 de l’Apoc., “Nous te rendons grâce, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne. Et les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps des morts pour être jugés, et pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands (toute la classe des brebis durant le Millénium), et pour détruire ceux qui corrompent la terre” – (tout ce qui concerne le corps du péché). Mais maintenant, nombreux sont ceux dans ce corps du péché qui n’apprécient pas pleinement ce qu’est la justice et, par conséquent, ce qu’est l’arrangement de l’Age millénaire pour ce qui est de la connaissance de Dieu et de Ses gracieux arrangements qui seront connus de tous ; avec cette connaissance viendra la responsabilité qui déterminera qui, parmi notre race, appartient au corps du péché qui doit être détruit et qui, dans des conditions favorables, se joindra au corps de la justice et recevra la vie éternelle. Que pouvons-nous alors faire actuellement ? Notre travail principal est à présent en nous-mêmes. Qu’y faisons-nous maintenant ? Nous combattons pour vaincre nos faiblesses et pour dompter les éléments du péché et de notre injustice qui sont retranchés dans nos corps mortels. Mais ne devons-nous pas blâmer, et gouverner et harceler la classe ? Non ! Harcelez-vous et gouvernez-vous vous-mêmes.

Combattez vous-mêmes tout ce qui vous plaît mais ne combattez pas contre la classe. Occupez-vous de vos propres affaires ! Il y a plus de difficultés suscitées par l’ingérence dans les affaires des autres membres du peuple de Dieu que de n’importe quelle autre manière. Il faut un certain temps pour savoir exactement où commencent vos affaires, celles de la classe, et celles de n’importe quel membre de la classe. Ainsi, nous devons combattre  contre le corps du péché en nous-mêmes. Le seul corps de justice [righteousness] est la vraie Eglise de Christ. Tout le reste du monde n’est qu’une partie du corps du péché. Ces saints se sont engagés à combattre contre le monde, la chair et

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le diable, et ce grand combat est livré en eux-mêmes. Plus la réussite est grande dans ce combat, plus celui qui y parvient sera capable d’en aider d’autres qui ont besoin de son aide. Plus l’on cultive l’esprit de gentillesse, d’amabilité, de patience, de longanimité, d’amour fraternel et d’amour, en soi, plus l’on sera capable d’en aider d’autres à sortir de leur mauvaise condition. Ces saints, alors, sont les seuls membres présents du corps de justice, et plus tard ils seront associés avec Jésus dans le Royaume proche pour détruire le corps entier du péché.

PECHER – Les Nouvelles – Créatures peuvent-elles ?

Question (1913) – Est-il permis de dire, de n’importe quel point de vue, que la Nouvelle-Créature peut pécher ?

Réponse. – La Nouvelle-Créature peut certainement pécher, car si elle ne le pouvait pas elle ne pourrait pas mourir de la Seconde-Mort ; mais si la Nouvelle-Créature pèche, cela signifie la Seconde-Mort, la sentence est la mort. La Nouvelle-Créature représente la pensée du Seigneur qui a été reçue après que la consécration a été faite et que le Seigneur nous ait accordé Son Esprit. Cette personne, qui a ainsi reçu l’Esprit du Seigneur, est comptée comme une Nouvelle-Créature en Christ Jésus. Cette Nouvelle-Créature, aussi longtemps qu’elle reste une Nouvelle-Créature, ne péchera pas. Il peut y avoir des imperfections, mais ces imperfections ne seront pas de la déloyauté de la Nouvelle-Créature. Comment pourrions-nous être saints, représentant l’Esprit de Dieu, et être imparfaits volontairement, intentionnellement ? C’est impossible. Mais la Nouvelle-Créature est un trésor dans un vase de terre, comme l’exprime l’Apôtre, et le vase de terre a sa faiblesse et est passible de tentations ; le corps terrestre peut faire des faux pas et des fautes, il peut même être pris au piège dans un péché grave, mais cela ne signifie pas nécessairement que la Nouvelle-Créature a péché ; il est possible que la Nouvelle-Créature puisse déplorer beaucoup le péché ; ce ne serait pas la Nouvelle-Créature. Quelle que soit la nature du péché en vous ou en moi, il devrait être la faiblesse non intentionnelle de la chair qui vient sur nous dans un moment d’inattention. Mais le Seigneur nous assure que, même avec ceci, Sa grâce sera suffisante pour nous et que dans Sa force nous serons rendus parfaits, et manifestement aussi, dans notre faiblesse. Mais si la Nouvelle-Créature pèche, elle cesse d’être une Nouvelle-Créature. Nous ne pouvons pas dire que la Nouvelle-Créature est pécheresse. Aussitôt que vous avez reçu l’esprit [mind] du Seigneur, vous devenez une Nouvelle-Créature, et aussitôt que vous faites quelque chose volontairement, quelque chose qui serait impie et contraire à cela, à ce moment même vous cessez d’être une Nouvelle-Créature ; ainsi la Nouvelle-Créature ne pouvait pécher volontairement, car c’est contraire à la nouvelle nature, et si nous péchions dans ces circonstances, ce serait sous la condamnation de la Seconde-Mort. Parfois, la Nouvelle-Créature se fait, pour ainsi dire, prendre au piège et, jusqu’à un certain point, coopère avec la chair, la chair tendant peut-être un piège à la Nouvelle-Créature en sorte qu’elle ne peut pas échapper réellement. La Nouvelle-Créature est jusqu’à un certain point coupable d’une

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attitude délibérée ; si tel est le cas, nous pouvons sûrement nous attendre à ce que la Nouvelle-Créature reçoive un certain châtiment de la part du Seigneur pour la moindre mesure d’obstination en la matière et, en vérité, nous sommes considérés comme responsables de la faiblesse de la chair même là où la Nouvelle-Créature est en désaccord complet. Nous avons entrepris le travail de contrôler ces corps mortels, et le Seigneur a fourni l’aide nécessaire. Si nous ne réussissons pas à maîtriser ces corps, cela doit être à cause de plus ou moins de négligence. Il nous tient pour responsables mais “Il sait de quoi nous sommes faits, Il sait que nous sommes poussière”, et Il a procuré une manière de s’échapper ; Il a prévu que si quelqu’un est pris en faute, Il le réprouvera et l’aidera à sortir de sa difficulté, l’aidera à voir, en tant que Nouvelle-Créature, ce qu’il a fait de mal. Là où c’était entièrement ou presque entièrement une faiblesse de la chair, cela sera pardonné, mais nous devons aller au Trône de la grâce céleste afin que nous puissions obtenir miséricorde et grâce au moment du besoin. Le Seigneur désire que Son peuple vienne au Trône de la grâce pour le pardon de ses péchés ; cela nous conserve humbles et nous aide à nous montrer combien nous sommes faibles et petits et combien nous dépendons du grand Souverain Sacrificateur pour l’aide nécessaire afin de devenir finalement des Plus-que-Vainqueurs .

PECHES – Le Péché de présomption.

Question (1906) – Que veut dire le passage suivant : “ Garde ton serviteur du péché de présomption” ?

Réponse. – Je dirais qu’il peut y avoir diverses formes de péché de présomption. Cela signifie le péché de présumer. Certains présument de se rendre eux-mêmes très grands, et n’apprécient pas la nécessité du précieux sang de Christ. Il est présomptueux de penser que nous puissions apparaître dans la présence de Dieu dans les haillons souillés de notre propre injustice. Ensuite nous pourrions voir un commencement de cette condition présomptueuse. Elle commence avec certains, peut-être, de façon insignifiante ; ensuite, ils présument un peu plus, et présument sur les frères et les tyrannisent ; c’est une chose qui va en croissant, et finalement ils deviennent si présomptueux  qu’ils sont dans une condition où le Seigneur ne peut pas avoir affaire avec eux ni les utiliser en aucune manière.

PECHES – Volontaires – corrigés, pardonnés, mis de côté.

Question (1909) – S’il vous plaît, expliquez ce que l’on veut dire par des péchés volontaires, et comment ils peuvent être corrigés, ou pardonnés, ou mis de côté ?

Réponse. – Nous avons suggéré par les publications de la Tour de Garde et les Etudes de l’Aurore que des péchés qui sont communs au peuple du Seigneur sont de deux espèces générales.

Il y a certains péchés qui sont commis par faiblesse ou ignorance. Vous et moi commettons à maintes reprises, contre la volonté divine, des transgressions dont nous ne sommes pas conscients, et le Seigneur ne les compte pas contre nous. Mais supposez qu’ensuite vous preniez conscience que ces péchés étaient mauvais. Alors, allez vers le Seigneur, faites vos excuses, demandez-Lui le pardon et prenez conscience qu’Il vous pardonne.

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Ensuite, il y a d’autres choses à propos des faiblesses de la chair, quand nous savons qu’elles ne nous sont pas satisfaisantes, qu’elles ne sont pas en harmonie avec la volonté divine, et qu’elles sont pourtant des choses que nous ne pouvons empêcher. Votre volonté n’était pas suffisamment forte. Parce qu’il y avait en lui une certaine dose de volonté et de faiblesse, pour cette raison, et dans cette proportion, ce péché est pardonnable.

Christ est mort pour nos péchés, non seulement pour les péchés qui sont passés, des péchés originaux, ceux qui étaient vos péchés avant que vous connaissiez le Seigneur, non seulement ceux-ci, mais de plus le Seigneur a pris des dispositions pour toutes ces faiblesses et imperfections qui seraient les vôtres, que vous ne pourriez empêcher ou éviter, à cause de votre nature, de votre hérédité, ou de n’importe quoi d’autre. Il a pris des dispositions  pour ceux-ci, mais Il n’en a jamais pris pour le péché volontaire, et il n’y a rien dans la Rédemption de Christ qui couvre un péché complètement volontaire, pour qui que ce soit en tant que Nouvelle-Créature. Quand nous parlons d’un péché mélangé, nous parlons de ce que doit représenter le péché le plus grave que la Nouvelle-Créature puisse commettre, car l’Apôtre explique que nous ne pouvons pas pécher, parce que Sa semence reste en nous. Que veut-il dire en cela ? Il veut dire que, étant engendrés par le Père céleste avec le saint Esprit, nous sommes des Nouvelles-Créatures, et la chair de ce point de vue est comptée comme étant écartée, et que la Nouvelle-Créature est la seule que Dieu considère. Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’esprit, si l’esprit de Christ demeure en vous. Que voulez-vous dire par le péché de la Nouvelle-Créature ?

Elle ne peut pas pécher volontairement et de manière délibérée ; ce serait un signe que la semence n’est pas restée en elle ; ce serait un signe que la semence, que le saint Esprit a péri, et que vous n’êtes pas une Nouvelle-Créature, si vous  péchez volontairement, avec intelligence, avec préméditation. Le saint Esprit n’y serait pas, et vous ne seriez pas du tout une Nouvelle-Créature. L’Apôtre dit que de ce point de vue le méchant ne nous touche pas. Si nous pouvions pécher volontairement, cela entraînerait instantanément la mort de la Nouvelle -Créature. Cependant, la Nouvelle-Créature a ce corps mortel comme son agent, et elle n’est pas toujours capable de le contrôler, comme l’Apôtre le dit : “Nous (la Nouvelle-Créature) ne pouvons faire les choses que nous voudrions faire”. C’est parce que nous avons ce trésor dans des vases de terre, et quelquefois cela influencera nos meilleurs efforts et nous empêchera de faire ce que nous voudrions faire comme Nouvelles-Créatures. Le Seigneur compte-t-Il cela comme un péché de la Nouvelle-Créature ? Non. La Nouvelle-Créature est celle qui désire servir le Seigneur avec tout son être, de toute sa puissance et de toute sa capacité, en aimant nos voisins, en déposant notre vie pour les frères, et en aimant nos ennemis. La Nouvelle-Créature trouve que la vieille nature regimbe, et donne beaucoup de difficultés,  en sorte que l’Apôtre dit : “Gardez vos corps assujettis”. Il ne pourrait y avoir une Nouvelle-Créature et n’être pas

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très bien. C’est la vieille créature qui a tort, et c’est la Nouvelle-Créature qui maîtrisera ou maintiendra le contrôle de la vieille, exactement de la même manière qu’un conducteur garderait le contrôle d’un cheval qui était en train de courir ou de faire une chute. Si le conducteur conduit au-dessus d’un précipice, alors nous savons que le conducteur est devenu fou. Ainsi si vous conduisez la vieille créature au-dessus du précipice, cela montre que la Nouvelle-Créature est morte. Si la Nouvelle-Créature, telle qu’elle est représentée par le conducteur, devait à n’importe quel moment manifester une faiblesse dans ses tractations avec les chevaux, et devait leur permettre de s’emballer, elle pourrait être coupable parce qu’elle a manqué de montrer un jugement sain, et elle peut recevoir la discipline en raison de sa négligence.

C’est la manière avec laquelle vous vous êtes parfois trouvé vous-même, vous avez laissé tomber les brides, et avant que vous ayez pu les reprendre, vous avez découvert que la vieille nature vous avait presque échappé.

Comment ces péchés peuvent-ils être corrigés ? La marche appropriée est d’aller vers Celui dont le sang purifie de tout péché. Cela ne pourrait concerner les péchés qui sont passés, parce qu’ils ont été purifiés. Cela se rapporte aux péchés qui ont été commis après que nous soyons devenus des chrétiens. En d’autres termes, ce sont les péchés dont il est question dans la prière de notre Seigneur, où il nous est dit de prier, “ Pardonne-nous nos offenses, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, etc.”. La seule manière par laquelle le péché original peut être purifié est par la foi dans le travail que Christ a fait pour nous. Quelles sont ces offenses ? Elles sont les imperfections dont nous venons de parler – elles sont les taches et les rides. Lorsque vous en trouvez une quelconque, vous devriez aller immédiatement vers le grand Rédempteur dont le sang précieux est capable de nous purifier de tout péché.

La bonne conduite est d’y aller tous les jours, au milieu du jour ou à n’importe quel autre moment, sans attendre la nuit, sans se permettre de se détendre un moment. Autrement vous vous y habituez, et quand votre attention est appelée à leur sujet, vous dites, Oh, je le sais, et je ne les aime pas, mais, vous savez, tout le monde en a, et comme conséquence il y en a de très nombreux qui s’accumulent, et il faudrait une vie entière pour s’en débarrasser. Ceci représente une condition de coeur défavorable au point de vue du Seigneur, un manque de zèle, et ceux-ci seront obligés de traverser le grand Temps de Détresse comme la Grande Foule, et de laver leurs robes et de les rendre blanches dans le sang de l’Agneau, exactement de la même manière qu’ils auraient dû faire cela sans cesse auparavant.

Une autre pensée : Jusqu’à quel point ces péchés sont-ils pardonnables quand nous les apportons au Seigneur en prière ; comment les pardonne-t-Il, et si c’est le cas, comment cela provoque-t-il autant de châtiments par la suite ? Je réponds, les deux choses sont parfaitement en harmonie. Nous pourrions en donner l’illustration suivante : Vous pourriez dire à votre enfant, Tu as mal fait et je dois te punir, et la punition sera que tu n’auras  pas de dessert après dîner. Si l’enfant est dans la bonne atti-

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tude de pensée et élevé de manière convenable, comme il aurait dû être élevé, l’enfant ressentira la désapprobation du parent plus que le refus du dessert. Alors que le refus du dessert est la réelle stipulation, l’enfant bien élevé comprendra mieux le froncement  de sourcil du parent que le manque de dessert. C’est pourquoi l’enfant dira, pardonne-moi. Le parent pourrait répondre, si je te pardonne, tu ne peux pas avoir le dessert. Bien, pourrait-il répondre, je ne pense pas à cela, mais je réfléchis à la façon dont je t’ai blessé. En changeant favorablement l’expression de votre visage, vous pourriez dire, eh bien, mon cher, tu es entièrement pardonné, et vous pourriez lui donner le baiser  d’approbation. Mais tu ne peux avoir le dessert. Très bien, répondrait-il. Ceci est une illustration de la manière qui devrait être celle du peuple du Seigneur dans ses relations avec le Père céleste.

PECHES – Impardonnables.

Question (1911) – Y a-t-il un péché impardonnable ?

Réponse. – Oui, il y a beaucoup de péchés impardonnables. Le mot “ impardonnable “ est utilisé de diverses manières dans la Bible. Je présume que le questionneur mentionne le péché qui conduit à la mort. Il n’y a qu’un seul péché qui conduit à la mort, mais il y en a beaucoup d’impardonnables. Par exemple, vous pouvez faire quelque chose après que vous soyez devenu chrétien, et qui soit en partie volontaire, et en partie par manque d’exercer la maîtrise de soi appropriée que vous auriez pu exercer. A ce degré, c’était votre volonté qui péchait ; jusque là c’était un péché volontaire ; jusque là c’était un péché impardonnable. Et que signifierait cela ? Cela voudrait dire que vous auriez besoin de recevoir quelque châtiment, ou coups, pour ce péché. Il ne sera pas pardonné. Vous ne pouvez pas dire, “Seigneur, permets-moi d’échapper à tout cela, s’il te plaît”. Il est tout à fait approprié d’aller vers le Seigneur et de lui demander de pardonner le péché. C’est-à-dire d’enlever le trait de ce dernier qui avait barré la route entre vous et le Seigneur et vous empêchait de jouir de Sa faveur, mais vous devez encore vous attendre à ce que, même s’Il vous rétablit à la lumière de sa bienveillance, il y ait tout de même quelques coups dans la mesure où il y avait une certaine dose de volonté reliée au péché. Jusqu’à ce point, voyez-vous, il est impardonnable, mais il est un péché qui pourrait être expié dans cette proportion. Dans ce cas, quand nous parlons d’expiation de péché, nous ne parlons pas du péché originel ; l’originel est entièrement expié, et vous ne pouvez rien faire pour vous en débarrasser, mais après que vous vous êtes débarrassé du péché originel, après que vous soyez devenu enfant de Dieu, après que vous êtes devenu une Nouvelle-Créature, alors vous êtes à l’épreuve, et ensuite dans la mesure où vous pouvez avoir agi de façon délibérée, dans cette mesure vous recevrez des coups ; et ainsi le Seigneur a dit que certains seront battus de beaucoup de coups et d’autres de moins de coups, en proportion de leur connaissance,  etc.

Mais il y a un péché qui conduit à la mort. Aucune quantité  de coups ne l’empêchera. Aucune quantité de coups ne

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pourra être satisfaisante. L’individu qui commet ce péché mourra de la Seconde-Mort. Comme le dit l’Apôtre, “Il y a un péché qui conduit à la mort ; je ne dis pas que vous deviez prier pour lui”. Il ne serait pas nécessaire de prier pour lui. Le péché qui conduit à la mort est un péché volontaire, délibéré, intentionnel. L’Apôtre décrit ce péché qui conduit à la mort dans le sixième et le dixième chapitres de l’épître aux Hébreux, et décrit  ceux qui tombent, ceux qui renoncent au Seigneur. St. Pierre dit en parlant de certains de ceux-ci, qu’ils sont retournés comme les truies qui retournent à leur bourbier, et comme un chien à sa vomissure. Pour eux, une telle personne, qui pèche volontairement contre la lumière et la connaissance, il n’y a plus de sacrifice pour ses péchés ; elle a eu sa part du sacrifice de Christ et l’a mal utilisée, et il ne reste rien pour elle. Il y a une part dans le sacrifice pour Adam et tous ses enfants, pour chacun d’entre eux, et ils doivent tous recevoir leur part ; mais quiconque reçoit sa part et ensuite l’utilise mal, pour celui-ci il ne reste rien, et le fait qu’il se détourne volontairement et compte le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié comme une chose banale, cela signifiera son rejet complet par le Seigneur.

PECHES – Le Pardon comparé à l’Expiation.

Question (1914-Z) – En relation avec les péchés partiellement volontaires, les coups sont-ils donnés pour la partie de l’attitude volontaire ? Et quand le péché est expié, est-il alors annulé ?

Réponse. – Notre Seigneur est mort pour le péché d’Adam – exactement pour le seul péché originel, et tous les péchés qui sont issus de ce péché originel. Ce péché d’Adam a affecté le corps, la pensée et le moral de toute la race. C’est pourquoi chacun de nous a non seulement ses propres imperfections héritées contre lesquelles il doit lutter, mais aussi les imperfections de tous ceux qui sont autour de nous. A partir du moment où quelqu’un est engendré du saint Esprit, toutes choses deviennent nouvelles. Les membres de la classe du Petit Troupeau n’ont aucun registre quelconque de condamnation contre eux ; toute cette condamnation est complètement éliminée. L’imputation à leur chair du mérite de Christ les a rendus parfaits aux yeux de Dieu, et ils furent engendrés comme Nouvelles-Créatures. Ces Nouvelles-Créatures sont entrées dans une Alliance avec Dieu pour marcher dans les traces de Jésus. Présentement, comme le dit l’Apôtre, nous avons ce trésor de la nouvelle nature dans un vase terrestre ; c’est-à-dire que nous l’avons dans des conditions défavorables. Nous avons aussi les difficultés qui nous assaillent, venant de ceux qui nous entourent et de l’Adversaire qui s’oppose à nous. Tous les péchés, donc, qui sont le résultat de ces conditions adverses, et auxquels notre volonté ne donne pas de consentement, sont couverts par le mérite de Christ. Si l’une quelconque de ces Nouvelles-Créatures, involontairement, fait ce qui est contraire à la volonté divine, elle n’a pas besoin de rester dans une condition de condamnation. La Parole nous instruit que nous devrions aller immédiatement au Trône de la grâce céleste pour y obtenir le pardon et l’aide à chaque temps de besoin.

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Mais supposez que le péché n’est pas seulement un péché de tentation – supposez qu’il y a une mesure d’attitude volontaire ou une mesure de négligence, en sorte que l’enfant de Dieu est jusque-là responsable, qu’arrive-t-il ? Nous répondons que nous pouvons encore aller au Trône de la grâce céleste et que la partie de son péché qui n’était pas volontaire sera couverte par le mérite de Christ. Quelle que soit la partie du péché qui est volontaire, elle mérite un châtiment, des coups ; et ces coups, il est certain qu’Il les administrera. Le Père ne permettra pas que Ses enfants errent sans aide. Les coups complètent l’expiation de ce péché ; et il sera annulé du registre. La justice n’a plus de charge contre lui. Cependant, les Ecritures nous disent clairement que si un enfant consacré de Dieu devait pécher avec une pleine volonté, il n’y aurait aucun pardon quelconque pour ce péché, et il ne pourrait pas être expié par des coups. La sentence serait la mort – la Seconde-Mort. S’il pèche sans volonté, dans une ignorance complète, entièrement sans intention, le péché est entièrement pardonnable, par l’application du mérite du précieux sang. S’il pèche avec une ignorance partielle et une attitude volontaire partielle, il y a une partie qui ne sera pas pardonnée et une partie qui doit être expiée.

L’Apôtre Paul déclare que si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés par le Seigneur ; mais que quand nous sommes jugés par le Seigneur, nous sommes châtiés, afin que nous ne puissions pas être condamnés avec le monde (1 Cor. 11 : 31, 32). Et ce châtiment qui vient sur nous est la sentence appropriée pour notre degré d’attitude volontaire.

Le but du Seigneur en exécutant ce châtiment est que nous apprenions la leçon nécessaire, et que nous soyons plus vigilants.

PECHES – Le Pardon par rapport à la purification.

Question (1916) – Nous lisons : “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et pour nous purifier de toute injustice”. Y a-t-il une différence entre pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice ?

Réponse. – Remarquez, en tout premier lieu, que ce texte  ne se rapporte pas au péché originel, au péché adamique, parce qu’il dit, “nous”, et “nos péchés”, en se rapportant à l’Eglise. Le péché adamique de l’Eglise a été déjà écarté du chemin avant que nous ayons été acceptés dans le Corps de Christ, par notre grand Avocat. Ce texte se rapporte aux offenses, comme cela est mentionné dans la prière du Seigneur. Une offense n’est pas nécessairement un péché. Vous pouvez transgresser sur les droits de quelques personnes non intentionnellement. Par exemple, vous pourriez marcher dans le chemin de quelques personnes non intentionnellement, ou heurter quelqu’un et dire, “Excusez-moi”. Ceci implique qu’il y a eu une transgression, et qu’il y a eu une occasion de demander d’être excusé ; quelque chose fut fait qui n’était pas tout à fait droit. Le fait de demander d’être pardonné pour une transgression signifie, pour ceux qui sont venus dans la famille de Dieu, que l’on n’a pas fait aussi bien que l’on aurait pu. Il faut aller vers le Seigneur et demander par-

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don, et assurer Dieu de son intention de faire mieux dans le futur. Nous devons reconnaître ce qui est droit et tirer la leçon que l’échec enseignerait. Le Seigneur désire que nous remarquions toute petite chose fausse que nous faisons. Il désire que nous reconnaissions ce qui est mal. Cela nous fera du bien. Si cela n’a pas été intentionnel, Il le pardonnera librement. Si nous avons été négligents, un châtiment aussi bien que le pardon peut être nécessaire.

Le fait de purifier toute injustice n’est pas simplement de mettre de côté nos péchés et nos transgressions d’une manière légale. Le fait de nous purifier de toute injustice signifie nous purifier. La purification est un processus graduel, accompli souvent avec larmes et tribulations. L’eau du robinet ne nous purifie  pas au moment où elle nous touche. Nous utilisons du savon et faisons une friction spéciale sur les places qui sont les plus souillées. Etre purifié de toute souillure de la chair et de l’esprit est aussi un travail graduel qui continue tout au cours de notre vie, et qui continuera sans doute jusqu’à la fin. La vieille créature est plus ou moins impure dès le commencement, et jamais nous n’obtiendrons que la vieille créature soit purifiée. Mais nous ne sommes pas des vieilles créatures, nous sommes des Nouvelles-Créatures, “saintes et acceptables à Dieu”. Mais aussi longtemps que nous demeurons dans la chair la purification de la chair sera appropriée. Nos pensées doivent être purifiées, parce que nos volontés sont pures : “Bienheureux sont ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu”.

PECHE VOLONTAIRE – Pour qui est faite la demande de pardon ?

Question (1912) – Quand nous commettons un péché partiellement volontaire, faisons-nous une demande de pardon à Dieu par Christ, ou à Christ, notre Avocat, seulement ? “ Si quelqu’un pèche, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le Juste ” . 

Réponse – Vous demandez : si nous commettons un péché partiellement volontaire, faisons-nous la demande au Père, n’est-ce-pas ? “Si quelqu’un pèche, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste”. Jésus recommandait à Ses disciples de prier Son Père, car Lui-même adressait Ses prières vers le Père dans les Cieux. Nos péchés sont commis contre Dieu, le Père céleste, et Sa Loi est ainsi ignorée et brisée, mais nous avons un Avocat par les mérites duquel nous pouvons  venir au Père, mais cet Avocat ne se tient pas à la place du Père. “Nul ne vient au Père que par moi”. Si nous venons seulement auprès de l’Avocat et n’allons pas plus loin, nous n’allons pas au Père. Nous devons aller au Père au Nom et par le mérite de CELUI seul qui nous a rachetés. En même temps, je ne peux pas imaginer comment il peut y avoir une objection du Père ou de quiconque d’autre quant à notre offre d’une requête  ou d’une action de grâces à notre Sauveur pour tout ce qu’Il était aussi bien disposé à faire pour nous. Les Ecritures nous disent clairement : “que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père”. Venir au Fils et Le respecter, et Lui offrir une requête et Lui donner nos louanges et actions de grâces ne serait

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pas venir à Lui et chercher Son pardon pour les péchés que nous avons commis. Il nous donne Lui-même cette injonction : “Notre Père, pardonne-nous nos péchés”.

PECHEURS – Imitant la Sainteté.

Question (1910) – Jusqu’à quel degré des hommes déchus, une fois sanctifiés, peuvent-ils imiter la sainteté ? Leur départ de Dieu limite-t-il leur puissance à imiter la sainteté de caractère ?

Réponse. – Je ne suis pas sûr. Il me semble que c’est un peu différent avec des hommes de ce qu’il en est avec ces esprits déchus. Je pense que s’ils sont utilisés par l’Adversaire ils pourraient simuler la sainteté et parler de ce point de vue jusqu’à un certain point. Mais mon expérience avec des gens est que dès qu’ils quittent la Vérité, la différence de caractère est si manifeste que généralement vous pouvez voir de quel esprit ils sont, que ce n’est pas l’esprit du Seigneur, l’esprit de douceur, de gentillesse, de patience, d’amour fraternel, d’amour, mais que c’est l’esprit de colère, de malice, de haine, de dispute et d’envie.

Et cela en est généralement le signe. Je pense plutôt qu’ils ne peuvent pas réellement savoir jusqu’à quel degré ils ont changé. Je pense que le Seigneur nous donne une base, une supposition  que c’est le cas lorsqu’Il nous dit, souvenez-vous, que nous ne sommes pas capables de lire les coeurs, mais que nous pouvons lire la vie extérieure. “Par les fruits, vous les reconnaîtrez”.

S’ils ont un esprit mauvais, une langue pleine de malice, et prennent plaisir à commettre l’injustice, contrairement à la Parole de Dieu, alors c’est le signe d’un changement d’attitude du coeur, un changement d’esprit ; qu’ils n’ont pas le saint Esprit qui les gouverne comme c’était le cas quand ils l’avaient.

PELERINS – oeuvre locale du Pèlerin.

Question (1910) – Quand un frère entreprend pour son compte personnel un travail similaire au travail du Pèlerin et qu’il se rapporte à de nombreuses ecclésias, fixant des dates et leur demandant d’organiser des réunions, etc., j’aimerais demander quelle devrait être l’attitude de l’ecclésia concernant cela ?

Réponse. – La Société, désirant être totalement libre tout en laissant quelqu’un d’autre entièrement libre, n’a pas l’intention de faire autrement qu’elle le fait, notamment d’essayer de n’envoyer comme Pèlerins que ceux qu’elle croit être spécialement qualifiés pour le travail. Nous ne doutons pas qu’il y ait d’autres frères qui ont beaucoup de qualifications pour le travail ; ce n’est pas à nous de décider qu’ils n’en ont pas, et qu’ils ne pourraient pas faire de bien ; c’est pourquoi nous n’essayons pas de revendiquer l’autorité sur quelque assemblée que ce soit, mais nous laissons la chose entièrement à l’assemblée. Le fait que la Société n’envoie pas le frère implique qu’elle ne l’a pas reconnu comme étant un représentant spécialement favorable de la Société. Maintenant, cela ne discrédite qui que ce soit. Je pense à deux cas. L’un est le cas d’un frère qui est un très bon frère, pour ce que je connaisse de lui, et je crois qu’il est très loyal à la Vérité ; c’est un très bon frère, mais il manque d’instruction ; et bien que nous ne proclamons pas du tout que l’ins-

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truction devrait être un handicap en matière de service, nous croyons cependant qu’il ne serait pas sage, ni à la gloire du Seigneur, que nous envoyions un frère comme Pèlerin, même s’il avait d’autres qualifications, s’il manquait de la capacité de parler la langue anglaise avec un degré convenable de pureté. C’est la seule objection contre ce frère ; et rien du tout contre son caractère. Nous connaissons un autre frère qui a l’occasion favorable de faire un certain service ; c’est un très bon frère, et nous serions très content de l’avoir dans le travail de Pèlerin si sa famille et ses affaires du foyer le lui permettaient ; mais ses affaires familiales ne sont pas dans une condition lui permettant de donner son temps pour le service. Nous serions très heureux s’il trouvait des occasions favorables de sortir le dimanche pour servir les amis. Tous les cas ne sont pas exactement comme ces deux-ci, mais je donne ces deux illustrations favorables afin que vous puissiez les avoir à l’esprit. Notre pensée serait que chaque assemblée doit juger concernant des personnes semblables, et se servir de son propre jugement pour discerner s’il serait profitable pour ses membres que de telles personnes les servent ou non. S’ils pensent que oui, alors faites-le leur savoir ; s’ils pensent  qu’elles ne leur seraient pas profitables, ne les invitez pas.

La Société dit simplement que nous nous considérons comme responsables de ceux que nous envoyons, et s’ils ne se conduisent pas moralement, intellectuellement et religieusement selon les lignes raisonnables, la Société souhaite être informée à ce sujet. Nous croyons que ceux qui sont envoyés ont des qualifications spéciales pour ce ministère, et c’est la raison pour laquelle ils sont envoyés ; mais ce n’est pas dire quelque chose contre d’autres ; cela laisse la liberté à l’assemblée de faire ce qui lui semble préférable.

PELERINS – Réception de.

Question (1911) – Une ecclésia dont les membres qui, pour des raisons variées, ne peuvent pas recevoir de Pèlerins dans leurs foyers, devrait-elle les recevoir à l’hôtel, ou retirer sa demande de visites de Pèlerins ?

Réponse. – Je pense que ce serait une pensée très raisonnable, s’il est impossible aux amis de recevoir la visite de frères, soit dans leurs foyers ou à un endroit convenable – pas néces-sairement un hôtel, mais une bonne maison d’accueil ; les frères Pèlerins ne sont pas difficiles ; vous savez, tout ce à quoi ils s’attendent, c’est à quelque chose de confortable et de raisonnable ; tout ce que vous donneriez au Maître, s’Il avait été ici, serait certainement assez bon pour l’un de Ses disciples, et je suppose que la majeure partie d’entre eux reçoivent autant de bien que ce qu’avait le Seigneur. Mais la pensée serait, mes chers amis, que l’invitation est pour ceux qui sont désireux de recevoir des Pèlerins. Si, par conséquent, vous n’êtes pas capables de recevoir les Pèlerins d’une façon ou d’une autre, cette déclaration devrait être envoyée au siège afin que le bureau soit correctement informé, et qu’il puisse conseiller le frère Pèlerin à ce sujet.

PELERINS – Façon convenable de recevoir, etc .

Question (1913-Z) – Est-il sage et convenabl e, pour un

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Pèlerin en voyage, qu’il soit reçu par ceux qui ne sont pas en accord avec le Voeu et avec le travail de la Société en général, même s’il est un ancien de l’ecclésia ?

Réponse. – Incontestablement non. De plus, les Pèlerins devraient montrer clairement aux membres de l’ecclésia qu’ils se sont grandement trompés en choisissant une telle personne comme ancien, et devraient les aider à rectifier la question aussi rapidement que possible.

Si l’ecclésia aime cet ancien qui n’est pas en accord avec le travail de la Société, elle ne devrait pas faire la demande d’un service de Pèlerin. Certains du cher troupeau du Seigneur sont très stupides. La douceur et la gentillesse sont recommandables , mais il y a des moments où elles signifieraient un manque de loyauté envers Dieu.

PERE – Le Soin du Père Céleste pour ses enfants.

Question (1909) – Pourriez-vous expliquer Matth. 18 : 1 0 : “ Prenez garde de ne pas mépriser un de ces petits ; car je vous dis que, dans les cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.” ?

Réponse. – Je présume que les conditions au-delà du Voile sont si différentes des conditions de ce côté-ci du Voile qu’il est difficile de les décrire. Notre Seigneur dit à Nicodème : “si je te parle des choses terrestres et que tu ne les comprends pas, comment comprendras-tu si je te parle de choses célestes ?”. Il ne lui dit pas grand chose concernant les choses célestes.

En ceci, je crois que la pensée suggère que lorsque nous prions notre Père céleste, nous devons nous rendre compte combien Il s’intéresse à tout ce qui touche les plus faibles et les plus ignorants d’entre Ses enfants. S’ils sont à Lui, cela signifie que Ses moyens providentiels s’exerceront sur chacun d’entre eux. Quand nous lisons que Ses anges contemplent continuellement Sa face, cela sous-entend qu’Il prête toujours une oreille attentive à leurs messages. Il est toujours prêt à écouter, à s’intéresser, et ceci s’applique à chacun de Ses petits. C’est suite à ce passage des Ecritures que nous pensons que tout enfant de Dieu a un ange gardien qui lui est propre, et qui prend un soin particulier de lui. Maintenant, je dis que c’est une théorie, et je ne sais pas si elle est juste, mais que ce soit un esprit vivant qui intercède pour nous et nous garde, ou que ce soit des influences ou des puissances de Dieu, cela importe peu pour vous et pour moi, parce que quel que soit ce qu’il plaît à Dieu d’utiliser pour nous protéger, tant que nous sommes assurés d’avoir Sa protection et d’être en communion avec Lui, quelle différence cela peut-il bien faire pour nous ?

PERFECTION – Dans l’Age Millénaire.

Question (1911) – Quelques-uns atteindront-ils la perfection pendant l’Age millénaire, avant la fin de cet Age ? Et si oui, entreront-ils en rapport réel avec Dieu avant la fin de l’Age ?

Réponse. – Nous répondons oui, certains atteindront la perfection avant la fin de l’Age. Nous savons, par exemple, que les Anciens Dignes seront justement une telle classe. Nous supposerons que le questionneur se rapporte particulièrement au

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reste de l’humanité, et notre réponse serait que selon que chacun sera prompt à obéir aux institutions, aux lois et aux règles du Royaume du Messie, dans cette même proportion il fera les progrès plus rapides vers la perfection. Il en est exactement de même pour nous maintenant ; proportionnellement, selon notre sincérité de coeur, nous atteindrons plus rapidement la marque de l’amour parfait. Certains sont assez lents à atteindre le point où ils peuvent aimer leurs ennemis, et d’autres y parviennent comparativement rapidement ; il en sera de même avec ceux qui seront à l’épreuve pendant le Règne millénaire ; ils auront l’occasion favorable d’atteindre la perfection ; ils doivent tous arriver à la perfection, ou alors ils mourront de la Seconde-Mort ; et ils peuvent atteindre cette perfection aussi rapidement qu’ils le choisissent. Nous pourrions dire que les bénédictions viendront sur eux et les élèveront de plus en plus haut vers la perfection en proportion de leur obéissance aux lois du Royaume.

Toutefois, l’autre partie de la question, “entreront-ils réellement en rapport avec Dieu avant la fin de l’Age ?”. Nous répondons que cette question pourrait être envisagée de deux points de vue ; dans un sens, tous ceux qui entreront pleinement en harmonie avec Dieu en ce temps-là entreront sous les dispositions de la Nouvelle Alliance ; ils seront aussitôt en rapport avec Dieu s’ils acceptent le Messie et essayent d’organiser leurs vies selon Son Royaume. Ils seront immédiatement en relation d’alliance avec Dieu. C’est-à-dire l’Alliance de Dieu par Christ est que, finalement, s’ils sont fidèles et loyaux, ils seront en pleine harmonie avec Lui. Dieu les traitera depuis le commencement  grâce au Messie, grâce à Son Royaume, comme s’ils étaient revenus en harmonie avec Dieu. Mais cette Alliance n’accomplira pas son plein travail de présenter ces personnes réellement, pleinement et complètement à Dieu, avant la fin de l’Age millénaire. En ce temps-là, le grand Médiateur de la Nouvelle Alliance fera le négociateur entre eux, pour ainsi dire, et permettra aux humains ramenés à la perfection d’avoir un contact direct avec le Père céleste, et d’être directement assujettis  aux lois de Son Royaume, à la justice. Toute médiation sera alors inutile ; toute miséricorde, tout recouvrement d’imperfection sera retiré et, chacun étant parfait, devra répondre de sa perfection à son Créateur. Ils seront dans cette condition bénie dans le sens qu’ils seront en relation avec Lui depuis lors, mais à la fin des mille ans ils seront plus directement dans cette relation d’alliance, et seront obligés de tenir fermement chacun pour soi sans avoir le Médiateur comme intermédiaire.

PERFECTION – Etre comme Jéhovah.

Question (1911) – “ Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait”. Que signifie ceci ?

Réponse. – Cela signifie ceci : que la perfection de Dieu est le critère. Il ne peut pas avoir un critère de perfection pour vous, et un autre pour moi, et un autre pour quelqu’un d’autre. Il n’y en a qu’un seul qui soit parfait, et c’est notre Père céleste. Quand vous étiez des enfants à l’école, on vous a donné un cahier d’écritures et, en haut de ce cahier, il y avait un modèle ; il était parfait, il était imprimé ; vous ne pouviez pas l’amélio-

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rer, vous ne pouviez pas faire quelque chose de semblable, et ainsi Dieu sait que nous sommes imparfaits, Il sait que nous ne sommes pas capables d’être comme le Père en perfection, mais Il place Sa perfection comme notre modèle, exactement de même que votre instituteur vous donnait le cahier d’écritures. Je ne sais pas si oui ou non c’est la manière de procéder maintenant ; elle l’était quand j’allais à l’école. Je me souviens bien qu’à l’école la ligne du haut de notre écriture était souvent plus belle que la dernière ligne. La ligne du haut était plus près du modèle et nous regardions plus le modèle quand nous la faisions ; quand nous arrivions vers le bas, nous en venions à copier la nôtre jusqu’à la dernière ligne et elle était sûrement pire que la première. C’est exactement la même condition en ce qui nous concerne, chers amis. Nous sommes en danger nous-mêmes, jour après jour, de prendre un frère ou une soeur, et de dire, “Je serai comme lui ou comme elle !” ; Dieu dit, par notre Seigneur Jésus, “Soyez comme votre Père céleste”, voilà le modèle, voilà l’exemple, suivez cela d’aussi près que vous en êtes capables. Et comment va-t-Il nous juger ? Va-t-Il nous juger selon la chair ? Non, c’est l’Eglise qu’Il choisit maintenant, Il ne jugera pas selon la chair, mais selon l’esprit ; c’est-à-dire selon l’intention, selon la volonté, selon les efforts ; et ainsi, si vous et moi sommes purs de coeur, et zélés pour connaître et pour exécuter la volonté du Seigneur au mieux de notre capacité,  alors le Maître considérera le fait que nous suivons Son modèle et dira, “Bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur ; tu as été fidèle en peu de chose (essayant de copier), je t’établirai sur beaucoup”, participant au grand honneur  de gouverner le monde avec le Maître.

PERFECTION PHYSIQUE – Découvertes médicales et Chirurgicales .

Question (1913) – Le rétablissement, la perfection physique, seront-ils aidés d’une manière quelconque par des découvertes médicales et chirurgicales, ou le rétablissement sera-t-il amené pleinement aux désireux et obéissants par le pouvoir de Jésus ?

Réponse. – Je pourrais vous parler de cela, je l’espère, dans environ deux ans. Maintenant, je ne pourrais pas faire plus que de supposer, et je désirerais toujours qu’il y ait une différence entre ce qui est écrit et le fruit d’une conjecture. Certaines personnes mettent tellement leurs conjectures et la Bible ensemble que vous ne pouvez pas dire quand ils font des suppositions et quand ils parlent de ce que dit la Bible. Chaque fois que c’est une pure conjecture, je veux dire que ça l’est. Maintenant, je suppose qu’au commencement le Seigneur permettra à certaines choses d’arriver partiellement par la chirurgie et la médecine ; je ne serais pas du tout étonné s’il n’y avait pas de découvertes merveilleuses. Il semblerait qu’elles conduisent vers de meilleures choses, et cependant, d’une autre façon, tout pourrait être envisagé d’un point de vue différent. Jésus ne S’est pas servi de remèdes quand Il a guéri le malade, et les choses que fit Jésus furent des illustrations de bénédictions à venir au Jour millénaire. Aussi le résultat de ceci est, je ne sais pas.

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PERSECUTION – Vivant Pieusement.

Question (1909) – “Ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés”. Qui, le vieil homme ou le nouvel homme ?

Réponse. – Je pense que tous deux souffrent certaines persécutions. Leurs intérêts sont si étroitement liés que si l’un souffre, tous deux souffrent .

PHOTODRAME – Présentation dans des Théâtres .

Question (1915) – Est-ce manifester l’esprit de Babylone que d’exposer le Photodrame de la Création dans un cinéma juste après que le gérant du cinéma ait montré sa production habituelle ?

Réponse. – Cela ne semblerait pas ainsi pour moi. S’il en était ainsi, il serait mauvais de parler de la Vérité à un homme après qu’il ait entendu de mauvais discours. Ceci ressemblerait au fait de raisonner dans un cercle. Cependant, chacun est libre d’employer son propre jugement. Si quelques-uns d’entre vous sont dans l’oeuvre du Photodrame, ne faites rien qui puisse heurter votre conscience. En ce qui me concerne, si j’en avais l’occasion, je serais heureux de montrer le Photodrame à 5 000 personnes après qu’elles aient assisté à un film régulier.

PLEURS – LES PLAINTES – LES GRINCEMENTS – A qui cela s’applique-t-il ?

Question (1916) – Qu’est-il signifié par “les pleurs et les grincements de dents”, “les plaintes et les grincements de dents”, ceci pourrait-il s’appliquer à la classe de la Grande Foule ?

Réponse – Il y a certainement beaucoup de pleurs, de plaintes et de grincements de dents – une grande partie de ceci continue en ce moment dans les pays où il y a la guerre. Il y a eu une abondance de pleurs, de plaintes et de grincements de dents tout le long de la déchéance. Tous, nous connaissons bien les pleurs et les plaintes, mais nous ne sommes pas habitués aux grincements de dents. Ceux-ci signifient chagrin, déception. “Ô Dieu ! Je ne vois pas pourquoi j’aurais dû faire cela”. “J’ai échoué”. Cela signifie déception – une grande déception. Cela s’ajoute à l’image des pleurs et des plaintes. Nous en avons vu beaucoup. En décrivant les choses de la fin de cet Age, Jésus indique que différentes classes auront une grande déception en relation avec celles-ci. L’une serait une classe de gens qui pourraient être hypocrites, et les systèmes de l’église nominale auront aussi cette expérience. Les Scribes et les Pharisiens qui, lors du premier Avènement de Jésus, voyaient Ses oeuvres et entendaient Ses paroles, et pourtant Le traitèrent comme ils le firent, seront très chagrinés et déçus, et on les trouvera en pleurs et en plaintes quand le Seigneur viendra en puissance et en grande gloire. Il en est ainsi à présent avec ceux de l’église nominale qui pensent qu’ils sont les héritiers de tout ce que Dieu a de bon ; ils verront finalement ce que le Seigneur est réellement et ce qu’Il fait. Je suis sûr qu’à cette époque, lorsque beaucoup de personnes, qui ont été si éminentes dans les cercles religieux, verront ce que le Seigneur fera, elles auront une vive déception et un grincement de dents. Ceci ne signifie, en aucun

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sens, un enfer de feu ou des tourments éternels. Quant à l’homme qui n’avait pas de robe de noces quand le Roi entra pour voir les invités, auquel Il dit : “Ami, comment es-tu entré ici, sans avoir une robe de noces ?”. La déduction est qu’il n’entra  pas sans robe de noces, parce que chacun devait en avoir une pour pouvoir entrer, mais la déduction est qu’il l’a enlevée. La question était : pourquoi l’as-tu enlevée ? La robe de noces représente le mérite de Christ, l’imputation de Sa justice, la couverture qu’Il fournit à tous les Siens. Cet homme n’a rien pu dire, car il l’avait enlevée. En premier lieu tout dépendait de cette couverture et, maintenant, ceux qui l’enlèvent n’ont rien à avoir du Seigneur. “Liez-le pieds et mains, et jetez-le à l’extérieur dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents” dit la Parole pour tous ceux-là. Non pas en enfer avec des tourments de feu – là il ne ferait pas très noir.

Les ténèbres du dehors sont les ténèbres dans lesquelles le monde est plongé maintenant ; les mêmes ténèbres dans lesquelles nous étions et que nous avons quittées quand nous sommes venus dans la lumière de la Vérité présente, que nous nous sommes consacrés et avons reçus le saint Esprit. Si nous sortons de cette lumière nous irons alors dans ces ténèbres du dehors dans lesquelles nous étions auparavant, et nous aurons part aux pleurs, plaintes et grincements de dents que le monde entier doit avoir. Après cette guerre vient le tremblement de terre symbolique, ensuite le feu et il y aura une abondance de pleurs, de plaintes et de grincements de dents pendant cette période-là – ce grand Temps de Détresse. Le monde entier aura part à ceci. Ils auront tant de déceptions. Quiconque a été dans la lumière de la Vérité, et ensuite l’a répudiée, aura sa part avec les étrangers dans ce grand Temps de Détresse. Certains des saints ne seront-ils pas là ? Si certains s’y trouvent, ils n’auront pas de pleurs, de plaintes et de grincements de dents, car le Plan de Dieu sera si clairement devant eux qu’ils lèveront la tête et se réjouiront pour la simple raison que les choses qui se produiront seront le présage de leur délivrance maintenant si proche. Ce sera au milieu de ces troubles que les membres de la Grande Foule auront leur chair détruite .

PLEURS – Pour les Deux Fils d’Aaron.

Question (1908) – Pourquoi avait-on ordonné aux sacrificateurs d’Israël de pleurer les deux fils d’Aaron qui avaient offert un feu étranger devant le Seigneur ?

Réponse. – Je réponds que celui qui a écrit a évidemment fait une erreur. On leur avait ordonné de NE PAS pleurer ; je pense que cela signifie que nous, en tant que peuple du Seigneur, devons être si pleinement en accord avec l’arrangement de Dieu que nous ne serons pas dérangés ou attristés par le fait que certains entreront dans la Grande Foule, et d’autres dans la Seconde-Mort. Nous devons avoir cette confiance en Dieu qu’un juste jugement sera exercé de Son point de vue, qu’Il connaît le coeur et éprouve les reins des fils des hommes et ne fera pas d’erreurs en la matière. Nous devrions aussi être si pleinement en accord avec le Seigneur que nous sentirions que si nous, ou n’importe quelle personne, n’étions pas pleine-

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ment acceptables au Seigneur et à Son Etendard nous ne voudrions pas qu’ils aient les bénédictions que Dieu a pourvues pour ceux qui L’aiment. Je ressentirais ainsi pour moi-même. Si Dieu trouvait dans Sa sagesse et décidait que je ne devrais pas avoir une bénédiction, ni dans le Petit Troupeau, ni dans la Grande Foule, mais que je devrais entrer dans la Seconde-Mort , j’aurais le sentiment tel que de dire : “ Que la volonté du Seigneur soit faite, le Seigneur sait mieux “. Je ne ferais aucune complainte. Je ne me lamenterais pas sur ce sujet. Je lutte avec sincérité pour être compté digne d’une part dans le Petit Troupeau, et je pense que nous devrions tous lutter pour avoir cette attitude de pensée (mind) qui serait pleinement soumise à la décision divine sur ce sujet. C’est très différent, voyez-vous, de la déclaration de frère Jonathan Edward, quand il dit que dans le futur les saints jetteraient un coup d’oeil à partir des créneaux des cieux et verraient des parents et des enfants et des frères et des soeurs, etc., dans une torture éternelle affreuse, et qu’ils se retourneraient ensuite pour louer Dieu. Nous ne pourrions pas louer Dieu de tourmenter n’importe quelle créature ; nous n’apprécierions pas cela. Mais si Dieu, dans Sa Sagesse, trouvait bon que quelqu’un que nous aimons beaucoup selon la chair ne pourrait pas entrer dans le Petit Troupeau, notre appréciation de la volonté divine devrait être telle que nous dirions : “Que le Seigneur fasse ce qui Lui semble bon, nous savons que Ses voies sont parfaites”. Et c’est la raison pour laquelle, je pense, dans le type, Aaron et ses fils loyaux n’eurent pas la permission de pleurer ceux que l’Eternel détruisit – sépara de la sacrificature .

PLEURS – Concernant Aaron et Eléazar.

Question (1911) – Et Moïse dit à Aaron, et à Eléazar et à Ithamar, ses fils : “Ne découvrez pas vos têtes et ne déchirez pas vos vêtements, afin que vous ne mouriez pas, et qu’il n’y ait pas de la colère contre toute l’assemblée ; mais vos frères, toute la maison d’Israël, pleureront l’embrasement que l’Eternel a allumé”. Pourquoi devraient-ils pleurer l’embrasement que l’Eternel a allumé ? Que représenterait ceci ?

Réponse. – L’embrasement que l’Eternel a allumé était l’embrasement de la colère de Dieu, comme nous pourrions dire, représenté dans la destruction de ces sacrificateurs qui avaient été désobéissants à l’arrangement divin. Tout le peuple de Dieu pourrait se lamenter sur cette affaire et pourrait très convenablement dire : “Combien nous sommes attristés, combien nous sommes désolés qu’il ait été nécessaire à Dieu de manifester ainsi Son mécontentement envers n’importe qui de la famille sacerdotale”. Mais Aaron et ses fils ne devaient pas pleurer, parce qu’ils étaient spécialement consacrés au service du Seigneur, ils étaient spécialement séparés du reste du peuple ; ils devaient avoir une harmonie tellement complète avec Dieu, qu’ils ne signifieraient pas, même d’une manière extériorisée, quoi que ce soit qui puisse être compris comme étant une dépréciation d la décision de Dieu sur la question que leurs frères avaient été tués ; si Aaron et ses fils avaient gémi, cela aurait donné l’impression qu’ils se rebellaient contre Dieu, et ce

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n’était pas une pensée à entretenir ; cela n’aurait pas été approprié. Ils étaient là comme des serviteurs de la justice et, si Dieu leur avait demandé de tuer leurs frères, cela aurait été une partie de leur devoir de le faire ; ils ne devaient émettre aucune lamentation ainsi sur ce que l’Eternel avait justement apporté sur les malfaiteurs .

PORTE – Sa fermeture.

Question (1908) – La porte est-elle fermée pendant que certains sont dans la chair à endurer des épreuves supplémentaires, ou la porte sera-t-elle fermée après que le dernier membre du corps sera changé ?

Réponse. – Vous vous souvenez de la parabole des vierges sages et des vierges folles. Le Seigneur nous dit qu’elles sont toutes vierges. Cette parabole ne comprend pas le monde. Elle ne comprend que ceux qui recherchent l’époux. Elle exclut de la classe des vierges – ceux qui se préparaient au mariage – tout le reste de l’humanité. Et cette parabole des vierges sages et folles montre que parmi ceux qui recherchaient l’Epoux, qui L’attendaient, et qui espéraient faire partie du mariage, il y avait deux classes, les sages et les folles ; et que les sages seront capables à ce moment-là de discerner le fait ; elles seront capables d’entendre le coup frappé par l’Epoux, et seront réveillées par ce coup. Elles comprendront que l’Epoux est arriv, et elles auront de l’huile dans leur lampe ; elles ne seront pas dans l’obscurité, de sorte que ce jour-là ne puisse les surprendre comme un voleur ; elles avanceront avec cette lumière de la connaissance, suivront le Seigneur à ce moment-là, et elles entreront avec Lui dans le mariage. Selon ma compréhension, cette parabole est en cours d’accomplissement maintenant, et beaucoup sont déjà entrés dans le mariage ; d’autres espèrent faire un tel progrès de la même façon pour entrer aussi dans le mariage. Remarquez qu’à tout moment avant d’entrer, il y a un risque de tomber, un risque de se détourner et de devenir une vierge folle, et de donner l’occasion à quelqu’un qui n’était pas une vierge sage d’entrer parmi ces vierges sages, et d’y prendre sa place. La parabole est progressive. Il se peut qu’on soit éliminé  de ce nombre et qu’on devienne une vierge folle, ou il se peut que quelqu’un qui était dans les folles entre et devienne sage à n’importe quel moment avant d’entrer dans le mariage. Mais, en définitive, lorsque le dernier élu sera entré, personne d’autre ne pourra entrer ; cela en sera la fin. Lorsque les derniers  auront été éprouvés, rendus parfaits, et seront entrés, la porte devra être fermée, parce qu’il ne doit y en avoir que cent quarante-quatre mille de cette classe, ou quelqu’en soit le nombre, si quiconque est enclin à contester le nombre et à penser qu’il est symbolique. Je ne sais pas si c’est un nombre littéral ; je suis enclin à le penser. Mais que ce soit un nombre littéral ou figuré, c’est un nombre limité, un nombre positif que Dieu a prédéterminé pour constituer la classe élue, et c’est à vous et à moi d’assurer notre appel et notre élection en entrant dans cette classe élue. Il y a un nombre limité de couronnes ; “ Tiens ferme afin que personne ne prenne ta couronne”. Si une couronne vous a été assignée, et si vous avez été choisi comme

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la personne à laquelle le Seigneur est heureux de la donner, alors maintenez-vous, ne devenez pas insensé pour sortir du rang, mais continuez ; ne laissez pas diminuer votre huile ; veillez à être fidèle jusqu’à la fin et vous obtiendrez la couronne ; mais si vous vous prouvez infidèle, cette couronne n’est plus la vôtre, et quelqu’un aura la permission de prendre votre place. La couronne doit être occupée. La porte ne se fermera pas avant que le dernier ne soit entré, parce que le nombre complet doit y être ; la porte se fermera immédiatement lorsque le dernier  y entrera, parce qu’il n’y en aura pas là un de plus que ce nombre. La même chose est décrite en un autre endroit, lorsqu’il représente Jésus la Tête de l’Eglise qui est Son Corps, que nous sommes membres en particulier du Corps de Christ, et que ces différents membres du Corps sont tous au complet. Vous vous  souvenez que l’Apôtre dit : Vous ne pouvez pas dire au pied, je n’ai pas besoin de toi, et à la main, je n’ai pas besoin de toi, etc. ; car chaque partie du corps est nécessaire. De cette façon le Seigneur dépeint l’état complet de Son Corps. Dans le type, personne ne pouvait servir comme souverain sacrificateur s’il avait un doigt ou un orteil supplémentaire, ou s’il lui manquait un doigt ou un orteil. Pourquoi ? Parce que le souverain sacrificateur  dans le type était une figure de cette Eglise glorifiée et parfaite, qui n’aura pas un membre de plus ou de moins que le nombre exact nécessaire pour compléter le Corps .

PORTE – Probablement pas encore fermée.

Question (1915-Z) – Est-ce qu’il y aurait quelque espoir pour quelqu’un, qui se consacre en ce moment, d’être de la classe de l’”Epouse”, ou l’Appel a-t-il cessé maintenant ?

Réponse. – Nous faisons une distinction entre la fin de l’Appel général et la fermeture de la porte. Nous comprenons que l’Appel général s’est terminé lorsqu’un nombre suffisant avait été invité et avait accepté l’invitation – en 1881. Mais pour ceux qui avaient été invités et acceptés il y avait encore une épreuve. Seuls ceux qui endureront loyalement jusqu’à la fin seront finalement comptés comme vainqueurs. D’autres, qui ne se seront pas prouvés totalement loyaux à leur Alliance dans leur vie quotidienne, seront avec le temps ôtés de la liste, ce qui signifierait qu’ils n’avaient pas couru fidèlement. Cela créerait continuellement des postes vacants à remplir. Mais un tel remplacement de postes vacants n’exigerait pas un nouvel Appel, mais simplement que quelqu’un entre tandis qu’un autre sort .

Nous pensons qu’un grand nombre de ceux qui se sont consacrés avant 1881 ont échoué à “pratiquer le bien”. Nous pensons qu’il est encore temps que vous accomplissiez votre consécration, avec toute raison d’espérer que vous pouvez rendre sûrs votre appel et votre élection par une fidélité zélée en sacrifiant les intérêts terrestres en faveur des célestes. En tout cas, la chose la plus raisonnable à faire pour chacun de nous serait de nous donner totalement au Seigneur, aussitôt que nous nous rendons compte de notre imperfection et de la plénitude du Seigneur. Nous devrions être contents de L’avoir comme notre Gardien, indépendamment de quelque récompense que ce soit qu’Il nous donnerait. Nous devrions être certains  qu’un Roi aussi grand et aussi généreux que Dieu donnerait de bons cadeaux à tous ceux qui sont Siens. En d’autres termes , après que le Petit Troupeau sera au complet, le Seigneur sera content de bénir d’une quelque autre façon d’autres qui possèdent l’esprit d’obéissance et de sacrifice.

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PORTE FERMEE –  Moisson terminée , été fini.

Question (1910) – “La moisson est passée, l’été est fini et nous ne sommes pas sauvés”. A qui cela s’applique-t-il ?

Réponse. – Je comprends que cela semblerait s’appliquer aux membres d’une classe qui se rendraient compte que l’Epouse a été prise et qu’ils sont restés, comme cela est décrit en Apocalypse, au chapitre 19, lorsque la Grande Foule est décrite au moment de la chute de Babylone. Elle est délivrée au moment de la chute de Babylone, “Réjouissons-nous et tressaillons de joie, car les noces de l’Agneau sont venues (ont eu lieu), et sa femme s’est préparée (et nous sommes restés, et sommes déçus, mais malgré tout), réjouissons-nous, car nous voyons le plan de Dieu”. C’est le moment où la moisson est passée,l’été est fini, et nous ne sommes pas parmi la classe des sauvés mais nous sommes restés et nous sommes de la classe des serviteurs au lieu de celle de l’Epouse. Alors un message parvient à cette classe et celui qui est assis sur le Trône envoie  le message. Ils ont été invités au souper des noces ; ils ont été invités à entrer pour prendre part aux festivités mentionnées au Psaume 45.

PRECHANT – A toutes les Nations.

Question (1910) – “Allez donc, et faites des disciples dans toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du saint Esprit”. Si le salut du monde est futur, qu’est-ce qui serait gagné en faisant disciples les nations et en les baptisant ?

Réponse. – Eh bien, le questionneur semble avoir l’impression que notre Seigneur fit une erreur en employant ces mots, parce que si Jésus voulait dire que Ses disciples devraient faire disciples toutes les nations (c’est un mot grec, disciples tous, non pas enseigner), le questionneur semble avoir à la pensée que toutes les nations devraient être des disciples, devraient être baptisées. Que trouvons-nous ? Une poignée seulement sont des disciples, et seule une simple poignée ont été baptisés, et ainsi, d’après la pensée du questionneur, le Seigneur fit une erreur. Or, dans ces circonstances, ce n’est pas la manière de considérer cela. Le Seigneur Jésus n’a pas fait une erreur ; lisons cette question et analysons-la d’un point de vue différent.

Allez donc, et faites disciples toutes les nations ; c’est-à-dire faites des disciples de chaque nation. Non pas simplement parmi les Juifs. En premier lieu Il dit, n’entrez pas dans la voie des Gentils, et dans l’une quelconque des cités des Samaritains n’y entrez pas, mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison  d’Israël et trouvez-y des disciples. Mais à présent, Il donne une application plus grande, plus large pour l’Age de l’Evangile et, au temps convenable, quand ils furent conduits par l’Esprit, ils allèrent vers toutes les nations, ne faisant pas de discrimination – allez donc et faites des disciples de toutes les nations, en les baptisant. Qui, les nations ou les disciples ? Les disciples.

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Qui que ce soit dont vous pouvez faire un disciple, baptisez-le. A-t-Il dit qu’ils réussiraient à faire des disciples de toutes les nations ? Il est toujours vrai qu’Il n’appelle pas tous. Beaucoup sont appelés, mais pas tous, seuls ceux qui ont l’oreille pour entendre. L’Apôtre dit, “Le dieu de ce monde a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l’Evangile de la gloire du Christ ne resplendit pas sur eux et qu’ils soient convertis”.

Qui est le dieu de ce monde ? Satan. Il a aveuglé les pensées de tous. Certains avec le Panthéisme, certains avec le fatalisme, certains avec une erreur et certains avec une autre, et il a apporté toutes sortes d’aveuglement et d’erreur même parmi des chrétiens – conformément à celles du tourment éternel, du purgatoire et autres lignes. Il les aveugle concernant l’amour de Dieu, le vrai caractère de Dieu, et l’appel de cet Age de l’Evangile. Pourquoi voudrait-il les aveugler ? De crainte que la lumière glorieuse de la bonté de Dieu ne resplendît dans leur coeur. Il ne veut pas que la bonté de Dieu brille dans leur coeur.

PREEXISTENCE – Jésus pouvait-Il se souvenir de la Sienne?

Question (1912) – Quand notre Seigneur était un être humain (avant Son engendrement), pouvait-Il Se souvenir de Sa préexistence ?

Réponse. – Nous n’en savons pas assez sur ce sujet pour nous permettre de donner une réponse complète, claire et satisfaisante. Pour autant que nous puissions raisonner sur le sujet, notre Seigneur ne pouvait pas Se rappeler de Sa préexistence avant d’être engendré du saint Esprit, sauf par des moyens naturels.

Sa mère, Marie, a dû Lui parler de Sa naissance miraculeuse, des anges qui Lui apparurent, etc. En tout cas, la Bible dit qu’Il grandissait en sagesse, en stature et en faveur avec Dieu  et l’homme. Ainsi, Il Se développa jusqu’à ce qu’Il fût âgé de trente ans.

Notre supposition est qu’Il savait qu’Il était né miraculeusement, pour un dessein. Il savait dès l’enfance qu’Il devrait s’occuper des affaires de Son Père aussitôt que les arrangements divins le permettraient – nous savons tout cela. Il est juste et préférable que nous ne spéculions pas trop sur des détails non révélés dans les Ecritures.

Nous lisons que lorsqu’Il fut âgé de trente ans, le saint Esprit vint sur Lui et qu’Il fut illuminé. “Les cieux s’ouvrirent à Lui”. Sa pensée fut rendue claire concernant le Plan divin et ses arrangements. Il nous est donc permis de supposer que cela n’était pas alors clair, illuminé, avant qu’Il sache qu’Il était venu dans le monde et était là pour une mission spéciale. Il savait ce qu’était cette mission, mais n’eut pas connaissance du sujet sous une forme claire jusqu’à ce que le saint Esprit vînt sur Lui. Il savait qu’Il procédait et venait de Dieu et savait qu’Il devait retourner au Père. Il parla de la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde fût, et Il n’aurait pas fait mention de cela sans en avoir connaissance ; mais ce fut après Son onction par l’Esprit.

PREMIERS-NES – Types de l’Eglise.

Question (1913) – Que typifient les premiers-nés d’Egypte ?

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Réponse. – Les premiers-nés d’Egypte représentent l’Eglise des Premiers-nés, comme le souligne l’Apôtre – l’Eglise des Premiers-nés dont les noms sont écrits dans les Cieux. Maintenant, l’Eglise des Premiers-nés comprend deux classes : la classe du Petit Troupeau, la classe de l’Epouse, et la classe de la Grande Foule – les vierges, ses compagnes. Comment pouvaient-ils tous être dans l’Eglise des Premiers-nés ? Parce que cette Eglise des Premiers-nés constitue les prémices à Dieu d’entre Ses créatures ; elle représente tous ces engendrés du saint Esprit dans l’époque actuelle. Tout engendré en ce moment est une prémice, en comparaison avec le monde, parce que le monde doit être regénéré par et pendant le Royaume du Messie, et tous ceux qui croient maintenant et acceptent les conditions de Dieu et reçoivent l’engendrement du saint Esprit, pour eux leur naissance doit avoir lieu avant que ne puisse commencer le travail du monde. Ainsi donc, nous sommes tous le Petit Troupeau et la Grande Foule ; c’est-à-dire tous ceux qui viennent  au Père par Christ, qui ont été acceptés et qui sont engendrés de l’Esprit, tous ceux-là appartiennent à cette seule Eglise des Premiers-nés. Ensuite viennent deux classes : certains plus que vainqueurs, et d’autres simples vainqueurs, mais ils sont tous l’Eglise unique. Comme dans le type, les premiers-nés d’Israël étaient représentés par la tribu de Lévi tout entière ; toute la tribu était consacrée à Dieu, mais de cette tribu fut choisi le groupe royal, des sacrificateurs, afin qu’ils rendent témoignage de façon particulière, et qu’ils soient en relation étroite avec Dieu – qu’ils aient un service spécial envers Dieu. Mais la tribu tout entière était une tribu sainte, ils étaient tous consacrés, et la tribu de Lévi tout entière typifiait l’Eglise des Premiers-nés .

PRESCIENCE – La Bible la montre-t-Elle ?

Question (1913) – Y a-t-il quelque chose dans la Parole de Dieu qui dise que Dieu sait, au moment de la consécration d’un individu, s’il sera ou non fidèle ?

Réponse. – Il n’y a rien dans la Bible qui indique une telle pensée.

PRIERE – Moïse priant d’être effacé.

Question (1907) – Moïse dit, “Et sinon, efface-moi, je te prie, de ton livre que tu as écrit”. Quel est le livre auquel se rapporte Moïse ? Est-ce celui dont il est question en Apoc. 3:5 ?

Réponse. – Je dirais oui, le même livre ; évidemment, le livre du souvenir de Dieu, le livre de vie. Dieu est représenté comme ayant un livre spécial dans lequel seuls les noms de l’Epouse de Christ sont écrits. Nous ne devons pas comprendre que les cieux ont un grand département de bibliothèque. Ce n’est pas la pensée. On ne nous dit pas comment Il tient le registre. Nous ne supposons pas qu’il est tenu avec du papier et de l’encre, mais Dieu a Sa propre manière de conserver la connaissance. Le Seigneur connaît ceux qui sont Siens, ils sont dans Son livre de souvenir, et c’est tout ce que nous devons savoir. Que signifiait donc Moïse quand il dit, “Sinon, efface-moi, je te prie, de ton livre ?”. Nous comprenons ici Moïse

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comme étant le médiateur pour Israël, et représentant d’Israël, et il était très patriote. Il avait été choisi par Dieu pour représenter cette nation, et il était tellement pénétré de son patriotisme qu’il n’y avait pas un iota d’égoïsme de sa propre part. Il ne voulait pas que quelque chose puisse s’opposer aux intérêts d’Israël ; et vous vous souvenez que Dieu, afin de le rassurer, dit : “Maintenant, Moïse, tu vois que c’est un peuple au cou roide et ils transgressent continuellement ; laisse-moi seul afin que je les consume ; et je te prendrai, toi et ta famille et je ferai de vous cette grande nation qui héritera de toutes ces promesses”.

Et vous vous souvenez de la prière de Moïse. Elle montre un sentiment patriotique très noble, de grande élévation et de bonté fraternelle que très peu pourraient apprécier. Moïse avait évidemment un caractère très noble et, sur ce point, très digne d’être comparé à notre Seigneur Jésus-Christ qui prit pratiquement le même point de vue et, comme notre représentant, risqua le retranchement de Sa propre vie en notre faveur.

PRIERE – Soeurs conduisant dans la.

Question (1909) – Y a-t-il quelque texte scriptural qui montre que les soeurs devraient offrir la prière et prendre une part active dans le culte public, ou existe-t-il quelque texte scriptural qui montre le contraire ?

Réponse. – La réponse à cette question nécessiterait une discussion assez longue de nombreux passages, et je pense que je répondrai mieux à cette question en vous renvoyant au 6ème Volume des Etudes dans les Ecritures.

PRIERE – Faisant des mentions personnelles .

Question (1909) – Pensez-vous qu’il soit recommandable de mentionner fréquemment le frère Russell quand nous offrons la prière en public, ou est-ce la pensée montrée dans le Voeu que ces supplications devraient être incluses dans nos requêtes plus privées ?

Réponse. – Ma pensée serait, chers amis, de laisser exprimer chacun selon sa propre conscience. S’il est convenable de demander à quelqu’un de prier en public, qu’il prie selon les désirs de son propre coeur. S’il manque quelque chose, il le trouvera,  et alors nous laisserons le Seigneur diriger le travail, autrement  nous pourrions oublier que le Seigneur y assiste.

PRIERE – Réunion de témoignages .

Question (1911-Z) – Que suggéreriez-vous comme thème pour la réunion de témoignages du mercredi soir ?

Réponse. – Nous avons eu de nombreuses suggestions concernant le conseil d’un thème unanime pour ces réunions. Nous saisissons cette occasion favorable de répéter le conseil des Etudes dans les Ecritures, Volume VI notamment, que nous ne connaissons aucune réunion plus réconfortante que les réunions de témoignages, quand elles sont convenablement  conduites, et après que les amis les aient expérimentées depuis un mois. Les témoignages  concernant la conversation qui a eu lieu des années auparavant avec quelqu’un, ou concernant comment quelqu’un a reçu la première connaissance de la Vérité, peuvent être très bons aux Conventions générales, etc., mais nous croyons que de tels témoignages sont très ennuyeux et fati-

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gants dans une ecclésia une fois par semaine. Ce serait fatigant aussi pour les amis si vous leur disiez ce qu’ils devraient faire et quelles expériences ils devraient avoir. Ce qui est désirable et rafraîchissant, ce sont les témoignages précis, récents, concernant les événements et les expériences de la semaine précédente. De telles réunions ont tendance à tenir l’ecclésia plus attentive à noter les moyens providentiels de Dieu et les leçons de la vie chaque jour et chaque heure. Ainsi, une expérience de plus grande valeur est acquise chaque jour plutôt que lorsque de telles choses sont vécues avec peu ou pas d’attention. Nous recommandons ce plan pour le mercredi soir, et que le texte de la manne du jeudi devienne la référence pour chaque nouvelle semaine se terminant par la réunion du mercredi soir.

Il n’y a rien dans cette suggestion qui soit de nature à asservir. Mais ceux qui l’approuvent peuvent l’accepter, et ceux qui ne l’approuvent pas peuvent faire autrement. C’est du ressort de chaque ecclésia. Il serait cependant très bon de savoir non seulement que le Voeu et sa prière attirent quotidiennement tout le peuple du Seigneur près du Propitiatoire, mais il serait également agréable de savoir que tous pensent aux moyens providentiels de Dieu selon les mêmes lignes chaque semaine.

PRIERE – Vaine répétition.

Question (1912-Z) – En Matth. 6 : 7, notre Seigneur nous dit : “Et quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme ceux des nations, car ils s’imaginent qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup”. L’Apôtre Paul, écrivant à l’Eglise (Col. 4 : 2), exhorte à “ persévérer dans la prière” ; de plus nous lisons au sujet de la veuve qu’elle fut entendue parce qu’elle importunait (Luc 18 : 2-5). Est-ce une suggestion que nous devrions importuner ? Comment pourrions-nous ennuyer sans faire de répétitions ?

Réponse. – Nous devons reconnaître une nette différence entre les “vaines redites” des païens, ce que notre Seigneur condamna, et le fait de “persévérer dans la prière”, de “rendre grâces en toutes choses”, en “priant et ne pas se lasser”, actes que notre Seigneur et les Apôtres recommandèrent (Rom. 12 : 12 ; Luc 18 : 1, etc.). Cette différence, le Seigneur l’a illustrée dans le cas d’une veuve qui vint à plusieurs reprises vers un juge, en demandant qu’il la venge de son adversaire. Bien que le juge n’était pas un homme qui agissait droitement, il lui fit cependant justice en raison de sa persistance. En se rapportant à sa conduite, notre Seigneur dit que si un juge injuste pouvait être influencé à exercer la justice, à combien plus forte raison un juge juste le ferait-il !

La pensée illustrée dans la parabole est celle d’une personne qui crie au Seigneur que l’injustice est en cours d’exécution – comme avec l’Eglise au temps présent. Nous réalisons tous que nous subissons l’injustice. Nous crions, “O Seigneur, délivre-nous ! délivre-nous de l’Adversaire !”. Dieu ne délivra-t-Il jamais l’Eglise ? Pendant dix-huit cents ans l’Eglise a prié ainsi ; et Dieu n’a pas répondu à sa prière. Ne répondra-t-Il jamais ? Notre Seigneur fait comprendre que nous ne devrions pas perdre la foi. Nous devons avoir pleine confiance en Ses

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promesses. L’injustice n’aura pas toujours cours. Le temps viendra, nous est-il dit, où Satan sera lié et ne trompera plus le peuple – Apoc. 20 : 2, 3.

C’est pourquoi nous avons raison de prier, “Que ton règne vienne”, semaine après semaine, année après année, siècle après siècle. Se relâcher ou se lasser de prier ne serait pas bien. L’attitude correcte est de croire que Dieu accomplira ce qu’Il a promis, et que tous viendront en harmonie avec Sa volonté.

A une autre occasion notre Seigneur donna une parabole dans laquelle quelqu’un demandait de la nourriture à son voisin et elle lui fut refusée (Luc 11 : 5-8). Il en redemanda. Finalement, le voisin lui en donna à cause de son importunité, en raison de sa patience persistante. Cette parabole met l’accent, elle aussi, sur la pensée de la prière importune. Dieu a la bénédiction,et non seulement Il est capable de la donner, mais Il a promis de le faire. Le retard à accorder la demande est dû au fait que Son temps convenable n’est pas venu. C’est pourquoi nous ne devons pas nous relâcher ni nous lasser, mais être constants dans nos prières.

Toutefois ceci est très différent des “vaines redites”, que notre Seigneur condamne. Cependant, nous ne pensons pas que notre Seigneur désire que nous employions des redites dans nos prières. Certains utilisent les mots, “Notre Père”, ou “Notre Dieu”, ou “Père céleste” plus fréquemment que cela ne semblerait être une bonne expression – ils les utilisent même toutes les quatrièmes ou cinquièmes phrases. Leur prière semblerait bien meilleure sur terre s’ils n’employaient pas ces répétitions ; bien que, sans aucun doute, les répétitions seraient comprises aux Cieux ; car ces personnes semblent être aussi sincères que d’autres.

Parfois, après avoir eu notre culte et la prière du matin, celui qui est désigné pour demander la bénédiction à table répète pratiquement la prière du matin. Cette action impliquerait que cette personne a oublié que la bénédiction générale a été demandée dans cette prière, et qu’elle d evrait demander la bénédiction sur le repas du matin. Demander la bénédiction pour le repas, ce n’est pas prier dans le sens ordinaire du mot.

Quiconque “demande la bénédiction” devrait demander quelque chose en rapport avec la nourriture, et ne pas essayer de prier pour les prochains, la famille, etc. Mais les redites auxquelles pensait notre Seigneur et qui sont spécialement répréhensibles à Ses yeux sont les prières pour la forme seulement. Pour illustrer ceci : on dit que les Chinois ont un moulin à prières, ce qui leur permet de faire beaucoup de “vaines redites” sans avoir la peine de dire un mot.

Il semblerait que nos amis catholiques font eux aussi beaucoup de redites dans la prière. Ils répètent, “Je vous salue Marie !” et croient que Dieu leur épargnera les souffrances du purgatoire pour leurs redites. Certaines des pauvres créatures disent, “Je vous salue Marie !”, aussi souvent et aussi vite qu’elles le peuvent.

Il en est de même avec les Musulmans. Ils disent, “Grand est Allah ! Mahomet est Son Prophète ! Grand est Allah !

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Mahomet est Son Prophète !” encore et encore. Nous ne savons pas quel bien ils font, car ils perdent sans aucun doute inutilement beaucoup de temps précieux. Nous ne désirons pas faire peu de cas de ces personnes ni de leur conduite. Mais nous sommes obligés de penser que, pour ceux qui sont intelligents, ces prières ne sont exprimées que pour la forme. Pour ceux qui ne sont pas intelligents, c’est différent. Nous croyons qu’ils sont sincères ; et aussi notre devoir est d’avoir de la sympathie pour eux, mais de ne pas faire comme ils font, ni de prier comme ils prient. La prière en privé, dans notre chambre, peut être aussi longue que nous le désirons ; mais la prière en public devrait être courte et fixée uniquement sur le sujet.

PRIERE – Devrions-nous prier Jésus ?

Question (1912) – Y a-t-il des cas spéciaux où nous devrions nous adresser au Seigneur Jésus ?

Réponse. – Je ne peux imaginer aucune circonstance dans laquelle le Seigneur Jésus pourrait faire plus que le Père. Mais dans mes propres pensées et prières, je pense à eux deux comme étant Un, car Leurs volontés sont une et, par conséquent, je ne me trompe jamais. Je me trouve pensant à l’un et parfois à l’autre, mais c’est Ta volonté et non Ma volonté, et j’essaie d’effacer toute distinction.

PRIERE – Au Nom de qui ?

Question (1912) – Comment devons-nous prier au nom du Père ?

Réponse. – Sur la base de Son nom.

PRIERE – A qui adressez-Vous les Vôtres ?

Question (1912) – Adressez-vous vos prières uniquement au Père au nom du Fils ?

Réponse. – D’habitude je suis cette forme de m’adresser au Père céleste – uniquement au nom du Seigneur Jésus ; mais il s’est trouvé que je m’adressais au Seigneur Jésus Lui-même, car je ne trouve rien dans les Ecritures qui contredise cela, puisqu’elles  disent d’honorer le Fils de même que nous honorons le Père. Presque toutes les Ecritures suivent cette méthode de s’adresser au Père et je ne pense qu’à une seule qui soit différente. “Amen, viens, Seigneur Jésus”.

PRIERE – Position dans.

Question (1908) – Quand ils prient Dieu, des chrétiens ne devraient-ils pas le faire sur les genoux chaque fois que cela est possible ? Ne devrions-nous pas en prendre l’habitude ?

Réponse. – Le Seigneur donne beaucoup de libertés. Il n’y a pas un mot dans les Ecritures qui déclare comment nous devrions nous approcher de Dieu dans la prière, et ceux qui préfèrent et pensent qu’ils font mieux de se lever quand ils prient ne trouvent rien dans les Ecritures pour leur dire le contraire ; et ceux qui préfèrent s’agenouiller et sentent que de cette manière ils peuvent s’approcher plus près du Seigneur, et épancher leur coeur avec plus de révérence, n’ont rien dans les Ecritures qui puisse les en empêcher ; et ceux qui préfèrent baisser  la tête n’ont rien dans les Ecritures qui puisse les en empêcher. Je suis d’accord que la position à genoux est une position empreinte de révérence, mais je ne suis pas certain qu’elle soit

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la meilleure dans tous les cas. Maintenant, supposez que nous disions : agenouillons-nous tous dans la prière. Vous trouveriez que, pendant que vous vous agenouillez, vous feriez beaucoup de bruit, d’une part, et cela gênerait vos voisins d’autre part ; vous saliriez tous vos vêtements avec la boue de vos chaussures, et il y aurait beaucoup d’inconvénients à s’agenouiller.

Cependant, si le Seigneur avait dit de s’agenouiller, nous désirerions  nous agenouiller vous et moi, peu importe les ennuis que cela nous occasionnerait. Mais comme le Seigneur n’a pas dit de s’agenouiller, mais nous a laissé le choix, je pense que nous devrions utiliser notre sobre bon sens. Mon bon sens dirait que Dieu ne considère pas la forme dans la question ; c’est le coeur ; si le coeur s’agenouille devant Dieu, Il prend plaisir à cela. Si le coeur ne s’agenouille pas, alors de toute façon, cela ne compte pas ; aussi, ce que nous voulons, c’est nous agenouiller dans notre coeur, ou entrer dans l’attitude la plus humble que nous connaissions, pour ce qui concerne notre coeur ; ensuite, que chacun, selon les circonstances, détermine quelle sera la forme.

En ce qui concerne mes propres prières privées, je m’agenouille presque toujours dans ma requête du matin et du soir, mais je prie très souvent le Seigneur sans être à genoux.

Habituellement, la dernière chose que je fais au lit avant de m’endormir, et la première chose que je fais le matin avant de sortir, c’est de prier. Ainsi, je prie au lit, et après être levé, et avant d’aller au lit. Je présume que vous faites de même. Maintenant, il n’y a là aucun empêchement. Voyez-vous, cela nous laisse l’entière liberté. Et vous voyez que l’Apôtre dit, “priant sans cesse et rendant grâce”. Eh bien, il est évident que vous ne pourriez pas toujours être sur vos genoux ; cela doit nous donner la liberté à d’autres moments, et ne pas restreindre la question à prier uniquement à genoux.

PRIERE – Aucune bénédiction pour autrui sans nos prières .

Question (1913) – La Bible enseigne-t-elle qu’il y a des bénédictions que nous ne pouvons pas recevoir sauf par les prières d’autrui ?

Réponse. – Le Seigneur a beaucoup de bénédictions à Sa disposition et, d’après certains passages, nous pourrions déduire qu’Il est heureux d’accorder certaines bénédictions en réponse aux prières. C’est pourquoi l’Apôtre dit à certains de son jour, “ Frères, priez pour nous”. Il ne voulait pas dire qu’il ne pouvait pas prier pour lui-même ; il ne voulait pas dire que les autres Apôtres ne pouvaient pas prier pour eux-mêmes ; il ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas prier les uns pour les autres ; il ne voulait pas dire qu’il avait perdu la communion avec le Père et que le Père ne l’écouterait pas. Il dit, frères, priez pour nous afin qu’une porte nous soit ouverte par laquelle nous puissions avoir une occasion favorable de propager l’Evangile de Christ. Supposez-vous que l’Apôtre disait cela simplement comme une formalité et qu’il pensait que cela n’aurait fait aucune différence, mais qu’il disait simplement, Priez pour nous, priez pour nous, comme ne signifiant rien, mais que c’était simplement pour la forme ? Non, nous préférons ne pas supposer que l’Apôtre utilisait simplement la forme ; nous préférerions plutôt

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supposer qu’il enseigne une certaine leçon, qu’une certaine bénédiction viendrait en rappelant les autres dans la prière. Je présume qu’il plaît à Dieu, qui est riche en miséricorde et qui a beaucoup de bénédictions à donner, d’encourager Son peuple à prier, et de nous voir prier. Pourquoi Dieu Se plaît-Il à nous voir prier ? Est-Il simplement assis là en train de veiller pour voir si, oui ou non, le petit vous ou le petit moi nous nous agenouillons pour prier ? Oh non, ce n’est pas du tout la pensée ! Mais Dieu voit que cela vous fera grand bien d’exercer la foi en ce qui concerne la prière, et cela me fera beaucoup de bien si j’exerce la foi dans la prière. C’est pourquoi Il dispose, comme une partie du moyen par lequel Il nous bénirait, vous et moi, le fait qu’on Lui demanderait quelles choses Il désire faire pour nous. Il nous encouragerait ainsi à prier. Comme, par exemple, quand st. Pierre était en prison et que l’ange du Seigneur vint vers lui et le réveilla, il n’était pas en train de prier. L’ange rompit les fers de ses mains et le fit sortir, les portes s’ouvrant devant eux, les gardiens étant endormis ; ensuite l’ange le mit sur son chemin en se réjouissant ; Pierre, réalisant difficilement si c’était un rêve ou ce que cela pouvait être, marcha le long de la rue ; il connaissait le long de la rue ; il connaissait très bien la rue, et à ce moment il vint à la porte où il y avait une réunion. C’était tard dans la nuit, mais la réunion se poursuivait ; ils étaient en train de prier pour Pierre, et disaient, Oh, Seigneur, l’Apôtre Jacques est tué, et maintenant les autorités menacent notre bien-aimé frère Pierre. Que ferons-nous si tous les Apôtres nous sont retirés ? Ils tenaient une réunion de prières pendant toute la nuit. Et quand st. Pierre vint à la porte et frappa, et que la petite servante vint jeter un coup d’oeil et vit st. Pierre là, elle ne savait pas si oui ou non elle avait vu un fantôme.

Naturellement, elle avait entendu parler des fantômes et elle retourna en courant dire que st. Pierre était à la porte. Pourquoi, c’est insensé ! Pierre est en prison ! Leurs prières avaient été exaucées. Ne pensez-vous pas que Dieu leur donna une grande bénédiction en réponse à leur prière ? Pensez-vous que s’ils n’avaient pas prié ils auraient reçu autant de bénédiction ? Le Seigneur aurait pu libérer st. Pierre, mais quand Il le fit en réponse à la prière, cela signifiait une telle bénédiction pour ces chers disciples, un tel raffermissement de leur foi, une telle joie et une telle bénédiction. Ainsi, quiconque se soumet aux arrangements  du Seigneur, qu’il prie et rappelle l’oeuvre du Seigneur dans différents endroits, obtient une bénédiction dans son propre coeur, et le Seigneur lui fait comprendre indirectement que ceci aura des résultats. Je ne peux pas du tout comprendre la philosophie de cela, je ne le prétends pas mais, d’une façon ou d’une autre, cela nous fait comprendre qu’il plaira à Dieu de ne pas changer Son plan à cause de vos prières ou des miennes – non, non, Dieu ne va pas changer presque tout l’univers pour qu’il nous convienne ; nous ne sommes pas assez sages pour Lui dire dans nos prières ce qu’Il devrait faire, mais Il est si sage qu’Il peut entendre nos prières et nous donner des bénédictions. Aussi a-t-Il pris des dispositions nécessaires en proportion de notre loyauté, de notre foi, etc. ; nous devons prier. Les membres du

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peuple du Seigneur qui n’ont pas appris le pouvoir de la prière sont des chrétiens faibles. Aussi, les Ecritures encouragent-elles partout le peuple du Seigneur à toujours prier, à être dans l’esprit, l’attitude de la prière en tout temps, et plein de reconnaissance envers Dieu.

Et je pense que, pendant que je suis sur ce sujet, je dois profiter de l’occasion favorable pour dire que n’importe quel foyer dans lequel on n’offre pas régulièrement des prières n’est pas un foyer à proprement parler, ce n’est pas celui qui devrait être votre foyer ou mon foyer. Où que vous viviez, où que je vive, où que puisse vivre n’importe quel membre du peuple du Seigneur, c’est là que l’autel de la famille devrait être érigé et devrait être servi régulièrement – juste aussi régulièrement que l’on sert le petit déjeuner. Ceci ne veut pas dire que vous devriez o bliger vos enfants déjà élevés à participer au culte qu’ils n’apprécient pas ; ou que, si votre femme ou votre mari n’est pas sympathisant et ne désire pas participer, vous devriez insister là-dessus, faire une scène afin d’avoir le culte là, car de telles conditions ne plairaient pas à Dieu. Cependant, l’enfant de Dieu devrait avoir cette attitude de prière qui rendrait toujours son coeur disposé à prier dans n’importe quelle circonstance ; alors, au temps convenable, on pourrait doucement demander à l’épouse si elle aimerait se joindre au culte de la prière. Nous devrions faire cela d’une manière aussi gentille que possible.

Ou, d’un autre côté, il se peut que le mari ne soit pas sympathisant, et l’épouse pourrait s’approcher de lui et dire, “Mon mari, ne penserais-tu pas qu’il serait bon que nous fassions un autel de prières dans notre foyer pour honorer notre Créateur et notre Sauveur ?”. Et, souvent, un homme mondain dirait, “Oui, j’estime que c’est une bonne chose”. Et si l’épouse chrétienne n’a pas fait une telle suggestion, le mari mondain pourrait peut-être bien dire, “Eh bien, je ne sais pas, mais si je prétendais être chrétien comme le fait mon épouse, je pense que je désirerais avoir la prière au foyer”. De même, l’épouse, si son mari n’avait rien dit à ce sujet, pourrait très bien dire de la même façon, “Si j’étais à la place de mon mari et que je prétendais être une chrétienne,  j’aimerais avoir la prière au foyer”. L’épouse n’aimerait pas dire cela. Le mari n’aimerait pas dire cela. Par conséquent, celui qui apprécie la question devrait prendre l’initiative, et cela avec beaucoup de douceur et non pas à un moment inopportun, mais quand il y a une bonne occasion favorable – non pas quand quelque chose d’urgent se déroule et qu’on n’a pas le temps de le considérer, alors que nous sommes sur le point de sortir ou quoi que ce soit d’autre, mais quand il y a du temps libre.

Recherchez la sagesse pour savoir comment vous présenterez le problème au mari, à l’épouse, ou aux enfants. Faites cela de la manière la plus prudente – soyez prudents comme des serpents.

En toute occasion, soyez remplis de sagesse, et priez Dieu pour savoir comment vous franchirez n’importe quelle étape importante  concernant votre vie et votre foyer. Demandez à Dieu si vous pouvez avoir l’autel dans votre foyer avant de demander la coopération de votre mari ou de votre femme. Ensuite, supposez qu’elle refuse et dise, “Non, je ne veux pas d’autel pour le

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Seigneur dans cette maison”. Bien peu sont disposés à agir ainsi. Et en mentionnant le sujet, il y a une très belle manière de le faire. Vous pouvez dire, “Mon épouse, je sais que tu ne considères pas les problèmes comme je le fais, mais puisque toi, de même que moi, nous croyons au grand Créateur, et qu’il est convenable pour chaque créature d’adorer le Créateur, je suggère  donc qu’il serait très bien de notre part, spécialement parce que nous avons des enfants, que nous montrions un exemple en vénérant Dieu, et en faisant de notre foyer un foyer modèle.

Qu’en dis-tu, mon épouse ? Ferons-nous ce départ ? Disons que nous prenons au moins trois minutes chaque matin pour nous approcher du Seigneur ou, si c’est possible, de le faire pendant cinq minutes ou plus, ou sans limitation et, peut-être, chanter un cantique de louange avant d’offrir la prière”. Mais au cas où une objection serait faite, dites, “Verrais-tu une objection à ce que nous n’ayons que trois minutes ? Coopérerais-tu à cela ?” Je ne dirais pas, “Trouverais-tu à redire ?”. Je laisserais entendre qu’elle ne s’opposerait pas. Je dirais, “Serais-tu désireuse de coopérer au point de t’y joindre si nous établissions un petit autel de prière à l’Eternel comme cela dans ce foyer ? Je crois qu’il serait en bénédiction à nous deux et aux enfants. Je crois qu’ainsi nos coeurs seraient mieux attirés vers Dieu, et nous aurions une plus grande mesure de Sa bénédiction sur notre foyer”. Je pense que cela marcherait bien. Je sais qu’il y en a certains qui se disent, oh, c’est inutile de demander à mon mari, ou à ma femme, ils sont amers envers cela. Il se peut que l’amertume provienne parfois du fait que nous ne sommes pas assez prudents dans la manière de présenter cela. Il y a très peu de gens qui aient vraiment de l’amertume envers Dieu. En règle générale, les gens respectent habituellement le Créateur, et spécialement dans la mesure où nous cherchons nous-mêmes à être bons, gentils et aimants ; et quand ils peuvent voir que nous essayons de nous soucier de leurs intérêts et de leurs droits, et de nous conduire justement avec la famille, dans cette proportion ils respecteront notre religion, respecteront notre Dieu et auront de la considération pour notre culte. Mais, supposez qu’ils fassent une objection et disent, “Non, je ne tiens pas du tout à avoir à faire en quoi que ce soit avec ce sujet”. “Tu ne vas naturellement pas t’opposer à ce que je prenne une telle disposition, et je vais justement en parler aux enfants. Je pensais t’en aviser en premier. Peut-être penseras-tu différemment sur cela, et peut-être te joindras-tu à nous ; ce serait tellement plus agréable”. Et alors, allez de l’avant. Ne considérez pas qu’il y ait une interdiction, ou ne présentez pas cela comme s’il y en avait une. Nous avons le droit de considérer comme admis ce que toutes les personnes raisonnables voudraient que nous fassions selon notre conscience et nos droits. Cela ne veut pas dire que votre mari devrait se lever pour préparer son propre petit déjeuner alors que vous vous êtes arrêtée pour prier ; ce ne serait pas du tout l’attitude convenable ; cela déshonorerait la religion ; mais en prenant soin d’accomplir tous les devoirs et tous les rôles de votre position, comme mari et femme, si vous priez, faites-le avec sagesse.

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Ensuite, en ce qui concerne les enfants ; si ce sont des enfants élevés, on devrait les approcher différemment. Beaucoup de parents, je pense, font l’erreur d’oublier que leurs enfants grandissent. Ils pensent toujours que c’est “petite Annie” et petite Annie devient plus grande, et plus grande, et plus grande, mais elle est toujours “petite Annie” jusqu’à ce qu’elle devienne grande comme cela. Et il en est de même avec “petit Henry ” . Et, d’une manière au d’une autre, ils pensent toujours au moment où ils parlaient comme des enfants. Il ne plaît à aucun enfant d’être considéré comme un enfant. Tout enfant qui a l’esprit convenablement équilibré préférerait être considéré comme un petit homme ou une petite dame, et les parents peuvent faire cela, non pas avec flatterie, mais d’une manière très convenable.

Ils peuvent dire. “Maintenant, Henry”, ou Marie, “Je veux que tu sois un jeune homme, ou une jeune dame vraiment modèle. Peu importe l’impolitesse que peuvent manifester les autres garçons et filles, je veux que tu sois un véritable jeune homme ou une véritable jeune fille”. Les enfants aimeront cela ; ils peuvent prétendre qu’ils ne l’aiment pas, mais intérieurement ils l’aiment.

“Je veux jouer avec les autres garçons ” .“Mais, mon cher fils, comme ces enfants se conduisent grossièrement tu n’aimerais pas que je pense la même chose de toi – tu vois comme ils jouent brutalement. Tu vois certaines filles s’ébattre bruyamment comme cela – tu n’aimerais pas cela. Tu peux cultiver de bonnes manières et grandir comme il faut, de manière polie et devenir un jeune homme ou une jeune fille, ou alors tu peux grandir et demeurer toujours impoli. Si tu ne grandis pas en te perfectionnant, tu ne seras pas digne de la bonne compagnie. Maintenant, j’aimerais te voir être la fille ou le garçon le plus poli de ce voisinage, de telle sorte que partout où tu iras, les gens diront, “Remarquez ce petit garçon ! Remarquez cette petite fille !”. Or, mon enfant, je veux que tu suives ce modèle. Je n’essaie pas de te remplir d’orgueil, afin que tu te pavanes. Un garçon hautain et une fille hautaine attireront sur eux la réprobation de leurs petits camarades de jeu. Tu ne dois pas être hautain, mais simplement être bon, gentil, propre et ordonné ; peu importe si tes vêtements ne sont pas luxueux, ils doivent toujours être gardés en ordre, et partout où tu vas, veille à ne pas les couvrir de boue et de poussière. Sois honteux si quelqu’un dit que tu es hautain, ou que tu le sembles, mais assure-toi de toujours ressembler à une jeune dame ou à un jeune homme”. Les enfants aimeront cela, et si les parents viennent en premier lieu pour les enfants et leur font sentir que ceux qui sont les plus intéressés à eux sont papa et maman, les enfants s’en souviendront quand ils seront élevés. Formez un enfant comme il doit l’être et, quand il sera âgé, il ne s’écartera pas de cette voie. Cela aura plus d’influence que ne semble le réaliser la majeure partie des gens. Ce que nous voyons dans le monde concernant les enfants est presque une honte. Ils semblent si frustes qu’on dirait qu’ils n’ont eu aucune formation du tout de la part des parents. N’importe qui dans la Vérité devrait en savoir davantage, plutôt que d’avoir des enfants ainsi. Je me

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souviens d’une fois où j’étais en Pennsylvanie et que j’y avais  pris mon déjeuner avec un frère. Il était allemand pennsylvanien, comme on dit, et après le déjeuner, alors que nous passions dans le salon avant d’aller à la réunion, il me dit, “Frère Russell, vous avez rencontré mes fils et mes filles à table” . “Oui, et ils semblent être très gentils, respectueux et calmes ; il n’y a rien de grossier en eux ; j’étais heureux de voir cela”. Il dit, “Je suis fier de mes fils et de mes filles, frère Russell ; je pense vraiment qu’ils sont au-dessus de la moyenne, mais ils ne sont pas ce qu’ils auraient été si j’avais lu le sixième volume quand ils étaient petits. Mais, comme vous dites, après que l’arbre est enraciné vous pouvez le déformer le tordant et le tortillant ; je les ai fortifiés autant que je le pouvais. Mais je ne peux pas faire plus sans avoir des ennuis, je sais que ce ne serait pas sage, et nous devons agir avec sagesse. Aussi ils sont assez bien, mais pas aussi bien qu’ils auraient dû l’être si j’avais su comment les éduquer comme vous dites, depuis le berceau ou avant qu’ils fussent nés”.

N’oubliez pas que la formation se commence avant qu’ils naissent, la formation la plus importante de toutes, mais la suivante doit commencer quand ils sont bébés, et vous devez continuer la formation. Ne riez jamais de vos enfants. Beaucoup de parents font du tort à leur influence en riant d’un enfant. L’enfant est sensible. “Si mon père se moque de moi quand je lui dis quelque chose, je ne lui dirai plus jamais quoi que ce soit”. Vous voulez garder la confiance de votre fils et de votre fille afin que lorsqu’ils arriveront à l’âge où ils auront des prétendants, etc., ils voudront toujours venir vers père et mère pour dire, “J’ai un prétendant”. Ils ne veulent généralement pas faire cela, mais il devrait en être ainsi. Votre confiance influente devrait être telle qu’ils vous aimeraient et ne pourraient pas le retenir, et diraient, “J’ai un prétendant, que pensez-vous de lui?”. Ils désireraient avoir votre opinion sur lui. Ils ne songeraient pas à se marier avec quelqu’un à moins que le père et la mère ne disent qu’il est un compagnon convenable, parce qu’ils auraient tellement confiance en votre jugement. Mais pour avoir cette influence, vous devez être sages comme un serpent et suivre les directives de la Parole du Seigneur. Je vous dis que si nous devions revivre complètement nos vies, ou si nous avions  vécu de tout temps, même si nous avions 100 ans, nous apprendrions quelque chose ; mais nous devons être reconnaissants pour la lumière et la connaissance qui viennent et devons les utiliser  le mieux possible quand elles viennent ; si vous avez fait des erreurs, faites de votre mieux. Si, avant de connaître vous-mêmes le Seigneur et avoir appris Sa Parole, vous aviez des enfants qui ont grandi comme des branches sauvages, vous avez toutes raisons d’être attristés, mais vous ne pouvez rien y faire.

Soyez bons et patients, soyez généreux, soyez aussi serviables que possible, soyez un vrai père et une vraie mère, et souvenez-vous qu’ils ont les faiblesses que vous avez contribué à leur donner ; soyez d’autant plus compatissants avec ces faiblesses dans le sens de donner beaucoup plus de temps et les aider à vaincre leurs faiblesses.

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PRIX – Comment gagner le grand .

Question (1910-Z) – Est-ce l’esprit d’obéissance aux commandements du Seigneur qui gagnerait le grand prix ?

Réponse. – Ce que recherche le Seigneur au temps présent, c’est l’esprit de sacrifice ou de renoncement à soi – non pas simplement l’esprit d’obéissance aux commandements. Peu, naturellement, résisteraient à un commandement divin s’il fulminait à partir du ciel. Notre test est plus crucial que cela. C’est un test d’obéissance à ce que nous comprenons être la volonté de Dieu ou le privilège de service pour Sa cause. Ceux qui se réjouissent de faire Sa volonté, ceux qui se réjouissent de servir Sa cause, même au prix du sacrifice des intérêts terrestres, ce sont ceux-là mêmes qu’Il cherche maintenant. “Il en cherche qui l’adorent et qui l’adorent en esprit et en vérité !”. “C’est maintenant le temps agréable” ; c’est maintenant le moment pour que s’approchent ceux qui désirent s’offrir eux-mêmes sans réserve , et qui désirent que le Seigneur accepte leur offrande qui, ils le savent, n’est pas de grande valeur. Plus le sacrifice vous coûte, plus vous pouvez être certains qu’il sera apprécié du Seigneur. Pour quiconque, donner au Seigneur une chose qui n’a aucune valeur selon sa propre estimation serait de nature à être une insulte au lieu d’un sacrifice.

Nos expériences dans la vie devraient nous attirer plus près du Seigneur, non seulement par le moyen de la prière, mais heure après heure, dans chaque petite urgence de la vie, nous devrions apprendre à nous attendre à des indications célestes. Celui dont le sacrifice a été accepté et qui échoue à poursuivre son sacrifice manquera certainement le “haut appel” et, si ce à quoi nous nous attendons est correct, il participera avec la “grande foule” dans la “destruction de la chair” laquelle, après la consécration, ils étaient peu enclins à consumer jour après jour.

PRIX – Philosophie des Alliances et de la Rançon.

Question (1910-Z) – Est-il possible d’être à la fois justifié et sanctifié sans connaître la philosophie concernant les Alliances et la Rançon ?

Réponse. – Il est vrai que quelqu’un peut être à la fois justifié et sanctifié par la foi dans le sang avant d’apprendre quoi que ce soit sur les Alliances et la philosophie de la Rançon. Et quelqu’un pourrait maintenir de manière égale la justification et la sanctification par la foi dans ce sang, sans tenir compte des philosophies concernant les méthodes divines des applications du mérite de Christ. Ceci fut vrai dans notre propre cas. Plus tard, ayant obtenu la grâce du Seigneur et une certaine connaissance de Son Plan – la philosophie de la Réconciliation, etc. –nous l’avons prêchée à d’autres en Son nom. Il nous indiqua par Sa parole que ces choses étaient de la “nourriture du temps convenable”, et que le sentier du juste brillerait de plus en plus. En harmonie avec ces promesses, nous avons une lumière plus claire qui grandit, et c’est à nous de la dispenser à quiconque a “une oreille pour entendre”.

L’Ancienne Alliance de la Loi était pour ceux de la semence naturelle d’Abraham et, de la même manière, la

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N o u velle Alliance de la Loi sera instituée avec eux comme prenant la place de l’ancienne, et en leur apportant une bénédiction qu’ils n’arr ivèrent pas à recevoir sous celle dont Moïse était le médiateur. La nôtre est l’Alliance de la foi, l’Alliance originelle à laquelle fut ajoutée l’Ancienne, et à laquelle la Nouvelle sera ajoutée au temps convenable .

PRIX DE LA RANÇON – Fourni au Calvaire.

Question (1911-Z) – Qu’a accompli notre Seigneur au Calvaire ?

Réponse. – Comme nous l’avons montré, le dépôt de la vie de notre Seigneur ne racheta pas la race, mais a fourni le prix de la Rançon qui doit produire la libération de l’humanité aux temps et ordre convenables de Dieu. Il Se donna en antilutron (en prix correspondant) – 1 Tim. 2 : 5, 6.

PROCHAIN – Qui ?

Question (1905) – Qui est notre prochain ?

Réponse. – Notre Seigneur nous en parle dans la parabole du “Bon Samaritain” en Luc 10 : 29-37.

PUNITION – Eternelle .

Question (1909) – Comment pouvez-vous dire que la punition du méchant ne sera pas éternelle ?

Réponse. – Je n’ai rien dit de la sorte – elle sera éternelle.

PURETE – Vie de.

Question (1911) – Croyez-vous à la régénération physique, ou à la vie continente et chaste ?

Réponse. – Je pense que c’est une question sur laquelle, comme le dit l’Apôtre, chacun devrait être pleinement persuadé dans son propre esprit ; ce n’est pas un sujet qui est déposé comme une loi dans la Parole de Dieu. Par conséquent, ce n’est pas une question scripturale. Les Ecritures exhortent en général vers la pureté complète, mais les Ecritures disent aussi que le mariage est honorable en tout point, ainsi que le lit sans souillure. Il n’est donné à personne l’autorité de supplanter les paroles de Jésus et des Apôtres. L’Apôtre donne néanmoins l’exhortation que pour ceux à qui il peut être possible de vivre une vie de chasteté, elle serait très désirable, disant, “Celui qui se marie fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux”.

PYRAMIDE – Date de 1910.

Question (1910) – Quelle importance attachez-vous à la date d’octobre 1910, en vue de la suggestion dans la Pyramide ?

Réponse. – Dans le chapitre sur la Pyramide, dans le troisième volume des Etudes dans les Ecritures, nous avons mentionné le fait qu’une mesure pourrait être prise en face de cette grande marche qui, souvenez-vous, est en haut de la Grande Galerie ; qu’elle pourrait être mesurée en haut de cette marche et le long de cette marche jusqu’aux environs de la ligne de jonction. Nous n’avions pas la mesure exacte de cela, mais nous avons pris ce que nous appelons une mesure sur le papier. C’est-à-dire que si quelque chose est tiré à une échelle vous pouvez, en mesurant très soigneusement avec un morceau de papier, estimer assez précisément, et notre estimation de cela, comme je m’en souviens, et selon ce qui est indiqué dans le troisième

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volume, était que le point chronologique en pouces semblerait représenter octobre 1910 ; mais nous n’avons pas donné cela comme quelque chose de positif, ni quelque chose que nous connaissions. Je ne sais rien sur octobre 1910. Ce n’est qu’une suggestion. Quand viendra octobre 1910 je pense qu’il sera bon que vous ayez les yeux ouverts et de regarder autour de vous pour voir si vous voyez quelque chose. Mais les dates qui nous sont données prophétiquement sont, je pense, celles auxquelles nous devrions spécialement donner de l’importance. Or, ces dates prophétiques semblent être octobre 1874 ; le printemps de 1878 ; et ensuite octobre 1881 ; et ensuite octobre 1914 ; C’est pourquoi celles-ci, pour autant que nous pouvons le dire, sont les dates marquées dans la prophétie, et envers celles-ci nous faisons bien de prendre garde comme dans un endroit obscur, comme le dit st. Pierre. Cela ne signifie pas que nous sachions maintenant, ou que nous ayons déjà su, ni que nous disions maintenant, ni que nous ayons déjà dit, que les suggestions faites concernant ces dates qui sont basées sur des prophéties sont indiscutables ; ni que nous ayons déjà proclamé l’infaillibilité dans l’interprétation des prophéties en rapport avec elles. Ce que nous disons dans les Etudes dans les Ecritures, vous vous en souviendrez, est ceci : Que, selon notre compréhension, ceci enseigne ceci, et cela enseigne cela, et cette autre chose enseigne cette autre chose. Nous ne voyons pas d’autre moyen avec lequel elles pourraient être tenues ensemble, ou d’autre conclusion qui pourrait être atteinte ; et pour mon propre compte, par conséquent, je crois que ces dates signifient telles ou telles choses. Nous n’avons jamais rien dit d’autre ; nous n’avons jamais dit que nous étions infaillibles dans ces choses. Nous les croyons.

Nous les avons crues depuis le début ; nous agissons selon cette croyance. Mais, mes chers amis, si octobre 1915 se passait, ou octobre 1920 se passait, et qu’aucun grand Temps de Détresse ne survenait, ni aucun changement de toute l’Eglise, cela ne renverserait pas un seul instant ma foi dans le Plan divin des Ages.

Dieu est en train de sélectionner une Eglise comme la Postérité d’Abraham, et cette Eglise en tant que Postérité d’Abraham est prédestinée à effectuer le travail de bénir toutes les familles de la terre ; que 1915 soit le moment exact pour que cela commence, ou qu’il soit la détresse qui introduira ce temps de bénédictions, c’est une autre affaire. Je crois qu’octobre 1914 est le temps où nous pouvons nous attendre à ce grand Temps de Détresse, parce qu’il semble selon notre jugement, pour autant que nous puissions comprendre les Ecritures, que c’est le moment où la période du bail ou de la jouissance des Gentils expirera et où, par conséquent, nous pouvons nous attendre à ce que le Temps de Détresse soit introduit ; nous comprenons que ce Temps de Détresse est celui dont parlent les Ecritures – un Temps de Détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis qu’il existe une nation, un Temps de Détresse qui écrasera toutes les sortes de gouvernements et chaque institution du temps présent ; et un Temps de Détresse qui apprêtera et préparera l’humanité pour le Règne glorieux de Christ et de Son Eglise, pour la bénédiction et le relèvement de toutes les familles de la terr e .

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QUATRE – VINGT-DIX-NEUF – Et le Pécheur.

Question (1911) – S’il vous plaît, veuillez commenter le verset en Luc 15 : 7 : “ Je vous dis, qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance”.

Qui sont les quatre – vingt-dix-neuf, et qui est le pécheur ?

Réponse. – Ceci étant une parabole, il n’est pas convenable que nous ou qui que ce soit d’autre, énoncions des dogmes. Ni le Seigneur, ni les Apôtres ne nous en ont donné l’interprétation exacte. Nous ne pouvons seulement vous donner que notre supposition qui est la suivante : Le Seigneur a voulu nous enseigner par cette parabole qu’Il existe dans les cieux une grande sympathie pour tous ceux qui sont tombés dans le péché et qui veulent s’en sortir. N’importe quel pécheur rétabli de son péché provoque une source de joie et de réjouissance parmi les saints et parmi les anges. Il y a en effet plus de joie quand un pécheur abandonne le péché que lorsque l’on considère qu’un grand nombre d’anges n’ont jamais péché du tout, n’ont jamais quitté le droit chemin et, par conséquent, n’y sont jamais retournés.

De même pour l’homme, pas un seul n’a été dispensé de repentance. Cela n’a jamais existé. Adam fut le seul homme, juste et parfait, qui ait jamais vécu et, par les actions de la Loi, personne n’était justifié. L’Apôtre dit : “Il n’y a pas de juste, non pas même un seul”. Ce qui revient à dire qu’une personne repentante serait quelqu’un ayant été une personne injuste, et tout le monde a été injuste. Par conséquent, toute l’humanité, en revenant vers Dieu doit le faire avec repentance, et il y a de la joie dans les cieux quand la famille humaine s’avance en harmonie avec Dieu et Sa justice. Nous ne devons pas penser que les anges mépriseraient ceux qui reviennent, ni que le Père céleste mépriserait ceux qui reviennent, mais au contraire, il y aurait beaucoup de joie dans le rétablissement de chacun d’entre ceux qui étaient auparavant dans un état déchu et pécheur et qui s’éloignent du péché, soit durant l’Appel de l’Evangile, soit pendant l’Age prochain, sous le Règne du Messie – quoiqu’il en soit, il y aura toujours de la joie dans les cieux pour tous ceux qui viendront en harmonie avec Dieu. D’après ce que nous savons, ceux qui sont justes, donc n’ayant pas besoin de repentance, ne sont pas sur terre. Seuls les anges des cieux sembleraient, à mon avis, correspondre à cette description, en tant qu’êtres justes n’ayant pas besoin de repentance. Ils n’ont jamais désobéi à Dieu et, par conséquent, n’ont jamais eu besoin d’un Rédempteur. Christ n’est pas mort pour leurs péchés car ils n’ont pas péché. Dieu a prévu ces choses merveilleuses et Christ les a accomplies pour les pécheurs. Alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour l’impie. C’était pour vous et moi, et nous n’étions pas des personnes justes, pas plus que qui que ce soit de la race humaine.

RACE — En Lui, nous vivons , nous nous mouvons et nous sommes .

Question (1909) — (Actes 17 : 28) “Car en lui nous vivons et nous nous mouvons et nous sommes, comme aussi

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quelques-uns de vos poètes ont dit : Car aussi nous sommes sa race”. Que veut dire “aussi nous sommes sa race” ?

Réponse. — L’Apôtre s’adressait au peuple païen à Athènes qui avait érigé un autel en l’honneur d’un Dieu inconnu, et l’Apôtre voulait leur parler de superstition. Lorsque l’on discute avec une personne, il est bon d’être le plus possible d’accord avec elle. Il ne faut ni la rabaisser, ni la rendre furieuse. Beaucoup de membres du peuple du Seigneur, même avec les meilleures intentions, provoquent l’hostilité de leurs interlocuteurs et, par conséquent, font du tort à la Vérité et se font du tort à eux-mêmes. Le Seigneur ne nous a pas envoyés pour combattre. S’il y a quelqu’un qui a besoin d’être combattu sans cesse, c’est nous-mêmes. Vous vous rappelez notre charge, “l’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a envoyé pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires”. Dès que vous vous rendez compte que la personne avec qui vous parlez n’est pas douce, vous devriez vous en détourner — surtout n’en faites pas un antagoniste, ne prenez pas un burin et un marteau, n’essayez pas non plus de la convaincre. Notre mission va plus loin et nous dit que nous devons non seulement annoncer l’Evangile, mais aussi “panser ceux qui ont le coeur brisé”. Nous ne devons pas essayer de briser leur coeur. Beaucoup semblent se donner la mission de trouver le maximum de coeurs qu’ils peuvent faire souffrir, pourtant cela ne nous est pas du tout demandé.

Observez combien il y a de coeurs brisés, le nombre est déjà si grand. Vous et moi devons être des pacificateurs, en essayant de faire de notre mieux pour guérir les coeurs brisés et les arroser d’huile de l’Esprit du Seigneur. Laissons le Seigneur utiliser le diable et d’autres pour briser le coeur des gens ; Il sait comment. Tout ce que vous et moi faisons doit être en accord avec les paroles de vie. Quelquefois, des mots pénètrent dans le cœur profondément, exactement comme lorsque Pierre déclara que les Juifs avaient tué le Prince de Vie ; mais que ce soit la flèche de la Vérité et non pas nos propres paroles qui les fassent tomber devant Lui. Quand ils manifestèrent de la peine et de la contrition, souvenez-vous de ce que Pierre leur dit quand ils lui demandèrent : Hommes et frères, que devrions-nous faire pour être sauvés ? Pierre a-t-il dit : Vous devriez être désolés, agenouillez-vous et soyez désolés pour quelque temps ? Non, il déversa de l’huile immédiatement, et commença à consoler les coeurs brisés. Il déclara : Repentez-vous, chers amis, je sais que vous avez fait ceci par ignorance, Dieu sait cela. Et par conséquent, il essaya de les guérir.

D’autre part, en parlant avec ces hommes à Athènes, Paul dit : j’ai remarqué en passant que sur un de vos autels, il est inscrit : “Au Dieu Inconnu”, Maintenant, je vous dis etc. Paul continua à leur dire qu’il n’est pas bon de considérer ces idoles comme des dieux, mais qu’ils devraient croire que Dieu est le grand Créateur qui a fait l’humanité ; il leur rappela aussi que quelques-uns de leurs propres prophètes reconnaissaient cette même pensée. Il travaillait avec eux, voyez-vous. Paul ne dit pas qu’ils étaient fils de Dieu et en harmonie avec Dieu. Le monde entier se repose sur le méchant qui les garde en leur faisant

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croire que Dieu est un Dieu furieux et les conduit à Le haïr. Non, l’Apôtre les encourageait à connaître Dieu, qui les a fait, et qui les accueillera à nouveau s’ils avancent dans Son chemin préparé.

RACHAT — Qu’a Racheté le Seigneur ?

Question (1910) — Nous comprenons que le Seigneur n’a pas encore racheté le monde. Le Seigneur a-t-il racheté  l’Eglise ? Si non, comment comprendrons-nous le passage qui dit, “ Vous n’êtes pas à vous-mêmes, vous avez été achetés à prix” ?

Réponse. — Je comprends qu’Il dit, vous et non pas ils. “ Vous n’êtes pas à vous-mêmes, vous avez été achetés à prix”. Notre Seigneur Jésus est représenté comme ayant payé le prix à la justice pour ce qui concerne l’Eglise, et l’Eglise est achetée, et tous ceux de cette classe qui deviennent une partie de l’Eglise sont, par conséquent, compris et traités sous cette gracieuse promesse  en avance par rapport au monde, mais le monde n’est pas encore acheté.

RANÇON — Distinction entre elle et l’offrande pour le péché.

Question (1908) — Quelle est la distinction entre la Rançon et l’Offrande pour le péché du Jour de Réconciliation ?

Réponse. — Nous pourrions répondre à cela en disant : Quelle est la distinction entre la parabole des dix vierges et la parabole du froment et de l’ivraie ? Il y a bon nombre de distinctions.

Elles sont envisagées sous des angles complètement différents et chaque parabole doit être envisagée sous son angle propre. Il en va de même pour les diverses déclarations touchant notre Seigneur et le travail qu’Il a fait. Certaines L’envisageaient sous un angle, d’autres sous un autre. Sous l’angle de la Rançon notre Seigneur est considéré comme étant Celui qui correspondait au père Adam. Comme par la désobéissance d’un homme le péché est entré dans le monde, de même par la justice [ou droiture — righteousness] d’un homme est venue la grâce libre. Autrement dit, ce qu’Adam a amené sur notre race : péché, dégradation, châtiment de la mort, notre Seigneur Jésus l’a annulé pour la raison qu’Il a subi le châtiment en notre faveur.

Ceci est une vue concrète du sujet, une vue condensée pourriez-vous dire.

Or, l’Offrande pour le péché du Jour de Réconciliation est une somme toute différente — non contradictoire, mais parfaitement en harmonie, et c’est pourtant une vue différente. Elle dépeint comment notre Seigneur accepte l’expiation de Christ en notre faveur. Or, voyez-vous, le fait que Christ acquitte la totalité de la Rançon est une chose, et le fait que Dieu l’ait acceptée selon des modalités particulières en est une autre.

L’Offrande pour le péché nous montre comment Dieu affecte ce sacrifice de Christ. Tout d’abord, le sacrifice de Christ est imputé à la maison de la foi, y compris les membres du Corps de Christ. On le voit dans le type : le premier sacrifice pour le péché du Jour de Réconciliation, le taureau représentant notre Seigneur Jésus, était imputé à la maison de la foi et aux membres de Son Corps, et n’était pas imputé à autre chose. Ceci

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était fait avant tout autre travail et apparaît dans le type comme un sacrifice séparé et distinct, ainsi qu’une application séparée et distincte du sacrifice. Ensuite venait le second sacrifice pour le péché du Jour de Réconciliation, c’est-à-dire celui du bouc pour l’Eternel, le bouc pour l’Eternel représentant, selon notre compréhension, l’Eglise, Son Corps — les membres de Son Corps. Ceci reflète un travail séparé et distinct accompli par l’Eglise — non par l’Eglise en tant qu’individus mais par l’Eglise en tant que membres de Son Corps, sans considération des individus car, à ce stade, l’individu est perdu de vue. C’est le membre du Corps de Christ qui est sacrifié . Vous voyez la différence chers amis. Vous et moi présentons nos corps en sacrifices vivants. Nous ne pouvons pas aller plus loin. Ce sacrifice que nous offrons au Seigneur est offert au début de notre consécration et, lorsqu’Il l’accepte, notre part est accomplie. Or, lorsqu’Il accepta notre sacrifice, Il nous considéra dès lors comme des Nouvelles-Créatures et comme des membres du Corps de Christ, et c’est en tant que membres du Corps du Souverain Sacrificateur que depuis nous mettons à mort la vieille nature. Ainsi, vous voyez, la différence entre notre condition à cet égard en tant qu’individus et notre condition en tant que membres du Corps de Christ. Notre condition en tant qu’individus a cessé entièrement quand nous avons offert nos corps ; nous sommes considérés comme morts et, par conséquent, étant morts nous ne souffrons plus la moindre chose.

C’est la Nouvelle-Créature qui accomplit le sacrifice et la Nouvelle-Créature est un membre du Corps de Christ ; c’est donc le Souverain Sacrificateur, dont nous sommes membres, qui offre ce sacrifice secondaire pour le péché, représenté dans le type par le bouc. Cette offrande du bouc, comme offrande pour le péché, se poursuit durant un moment et, lorsqu’elle sera complète, le travail qu’elle aura effectué nous est montré comme étant une propitiation pour le péché de tout le peuple. Or, dans le type, voyez-vous, tout le peuple signifiait toutes les tribus autres que la tribu de Lévi et tous les autres individus dans le monde hormis les Lévites. Les croyants représentés par la tribu de Lévi, et les sacrificateurs de cette tribu, représentent la Sacrificature Royale. Toutes les autres personnes sont représentées dans les onze autres tribus — toutes les autres personnes qui entreront un jour en harmonie avec Dieu, que ce soit dans cet Age ou dans l’Age prochain. Elles sont toutes représentées par cet autre type, et la réconciliation est faite pour elles toutes afin de les remettre en relation avec Dieu. Ainsi ce travail sera achevé à la fin de l’Age de l’Evangile, et vous et moi, en tant que membres du Corps de Christ, nous y participons. Il nous met à mort ; Il met à mort notre chair ; c’est Lui qui offre les sacrifice ; c’est Lui qui fait tout, tout le mérite est en Lui et rien de ce mérite n’est en vous et moi.

Ainsi donc, vous voyez que ce type est en parfait accord avec la doctrine de la Rançon parce que tout le mérite que vous avez dans votre sacrifice et que j’ai dans mon sacrifice nous est venu grâce à Christ et grâce à notre relation avec Lui. C’est donc le Christ qui fait tout le travail, bien qu’Il le fasse petit à

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petit. Autant dire que Jésus ne pourrait pas être le Rédempteur et Sauveur d’Adam s’Il n’était à un moment passé par la mort , s’Il n’avait donné Sa vie à l’instant même car, rappelez-vous que, au Jourdain, Il a consacré Sa vie jusqu’à la mort lorsqu’Il S’est offert Lui-même, comme nous le dit l’Apôtre. C’est là qu’Il a renoncé à Sa vie, c’est là qu’Il a livré Sa vie, mais pourtant cela a pris trois ans et demi avant que cette vie ne soit entièrement abandonnée, c’est-à-dire les trois ans et demi depuis Son baptême au Jourdain jusqu’au moment où Il a dit sur la croix : “ Tout est accompli”. Or, nous voyons ici aussi un accomplissement encore plus vaste car, bien qu’Il l’ait entrepris à Son baptême et qu’Il en ait achevé une phase sur la Croix, dans un autre sens Il ne l’a pas encore terminé parce qu’Il est toujours en train de S’offrir ; le Grand Souverain Sacrificateur continue de mener à bien ce grand travail d’expiation du péché et, pendant tout cet Age, Il est à l’oeuvre en vous et en moi et en tous ceux qui sont acceptés comme membres du Corps, en sorte qu’Il puisse nous présenter finalement comme membres de Sa glorieuse Epouse.

RANÇON — Concernant les Souffrances de Jésus.

Question (1910-Z) — Les souffrances physiques de notre Seigneur Jésus étaient-elles nécessaires au rachat de l’humanité ?

Réponse. — La Rançon, ou prix correspondant, que donna notre Seigneur Jésus consistait à être L’Homme Parfait possédant tous les droits d’Adam et à renoncer à ceux-ci ou à les abandonner dans la mort, qu’il s’agisse d’une mort facile ou douloureuse. Les Ecritures disent qu’“Il a plu au Père de le meurtrir” ne voulant pas toutefois signifier par là que notre Père céleste S’est complu dans les souffrances de Christ, mais que c’était Sa volonté en ce qui concernait Son Plan de Salut, etc. Il a soumis à de sévères épreuves Celui qui allait être le Rédempteur de l’humanité, non seulement pour Le développer en tant que commencement d’une nouvelle création (Héb. 2 : 10) et éprouver Son caractère, mais aussi pour manifester à nous et aux anges, et à toutes les créatures, la merveilleuse obéissance  du Seigneur Jésus et qu’Il est digne de la grande élévation à la nature divine ainsi que de toutes les glorieuses fonctions devant Lui être confiées. C’est pourquoi le Père avait prévu qu’Il devait être “mené comme un agneau à la boucherie” et Il avait aussi prévu dans la Loi juive que la plus grande malédiction, selon cette loi, serait le supplice de la mort sur le bois. “Maudit est quiconque est pendu au bois”. Nous comprenons que ces dispositions n’étaient pas de nécessité divine mais de sagesse et de convenance divines. Il était nécessaire que Christ souffrît afin de pouvoir entrer dans Sa gloire — avant de pouvoir être le Souverain Sacrificateur qualifié et, finalement, accomplir l’oeuvre de Médiateur entre Dieu et le monde des humains ; c’est pourquoi Ses souffrances furent permises pour Le tester et L’éprouver. Il en est de même pour les souffrances qui frappent le Corps de Christ, l’Eglise. Elles sont pour notre propre développement. Le Père traite avec nous comme avec des fils. Il nous châtie et nous corrige avec amour afin de nous éduquer, de nous préparer et de démontrer

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que nous sommes dignes de la récompense glorieuse qu’Il a en réserve pour nous, avec notre Seigneur et sous Lui.

Nous obtenons une idée exacte du sujet dans son entier, croyons-nous, lorsque nous distinguons que la mort de Jésus n’était pas la Rançon ; qu’elle n’a pas accompli l’oeuvre de la Rançon mais a simplement fourni le prix de la Rançon et que le rachat, avec ce prix, est une affaire qui se traite dans le Très-Saint — dans les cieux. Pour expliquer : Il est monté au ciel avec, à Son crédit, le prix ou la valeur suffisante pour racheter le monde entier, mais rien n’en était alors appliqué à qui que ce soit. Il a affecté le mérite de ce prix de Rançon à l’Eglise, imputant ce mérite à Ses membres pendant cet Age de l’Evangile, pour couvrir leur péché adamique et pour réparer, compenser l’imperfection de leurs corps mortels, les rendant ainsi capables de présenter des sacrifices que Dieu peut et va accepter grâce au mérite de leur Avocat.

Mais ce prix en Rançon, en ce qui concerne le monde, est toujours en réserve et sera donné en sa faveur, comme ceci est représenté par l’“aspersion du sang”, à la fin du Jour de Réconciliation, bientôt maintenant, au commencement de l’Age millénaire, pour sceller la Nouvelle Alliance et mettre en œuvre les glorieuses dispositions que Dieu a prises pour le monde.

Nous pensons qu’il est très important de garder bien séparés le travail accompli par Jésus et sa valeur aux yeux de Dieu : un capital, quelque chose qui est à Son crédit sur le compte céleste et qu’Il utilise maintenant en notre faveur, et qu’Il donnera bientôt et à perpétuité à l’humanité, comme prix de sa Rançon.

RANÇON — Homme Christ Jésus.

Question (1911-Z) — Pourriez-vous expliquer le texte suivant et spécialement sa première partie : “ L’Homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous” — 1 Ti m . 2 : 5, 6.

Réponse. — Notre Seigneur S’est donné en prix correspondant pour tous — en Rançon. L’application de ce prix sera faite au temps convenable. A l’heure actuelle, il a été affecté à l’Eglise de manière imputée, parce que ses membres se sont détournés du péché et ont marché dans les pas de Jésus. L’étape suivante dans son application sera non pas l’imputation, mais le don réel de ceci au monde, le relevant de ses imperfections pendant  les mille ans du Règne médiatorial, ramenant les hommes à cette condition dans laquelle ils seront en harmonie avec Dieu, de même qu’Adam était en harmonie avec Lui avant la chute. Quant à l’expression, “L’Homme Christ Jésus”, nous dirions que l’Homme qui S’est donné Lui-même semble être le point particulier. Cet Homme qui S’est donné, l’oint Jésus, qui acheva le don de Sa personne au Calvaire, est le “Médiateur entre Dieu et l’homme”, entre Dieu et le monde de l’humanité. En harmonie avec le Plan divin, pendant cet Age-ci, avant que vienne le moment convenable pour Lui de commencer Son travail de relèvement de l’humanité, Il accomplit un autre travail que le Père a prescrit, à savoir la sélection de frères au-dessus desquels Il est placé comme “Capitaine de leur salut”. Ceux-ci

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sont comptés comme membres du Corps du Messie, Lui-même étant leur Chef — “L’Eglise qui est son Corp s ” . Ainsi donc, l’Homme Christ Jésus est le Rédempteur du monde. Mais entre-temps — comme cela est indiqué ci-dessus — avant que l’application de Son mérite ne soit faite pour le monde, le témoignage est donné à un petit nombre — tous ceux qui ont des oreilles pour entendre et sont cosacrificateurs avec Lui. Ceux-ci Lui seront associés en tant que Prophète, Sacrificateur, Médiateur, Roi et Juge entre Dieu et les hommes durant le Royaume millénaire.

RANÇON — Comment le mérite de celle-ci est-il appliqué?

Question (1911-Z) — Y a-t-il quelque chose en rapport avec les sacrifices du Jour de Réconciliation qui corresponde à la Rançon ? Si oui, quoi ?

Réponse. — Le mot Rançon serait traduit plus correctement par Prix-de-Rançon, prix correspondant. Aucun type du prix de Rançon ne nous est donné dans le Jour de Réconciliation, mais plutôt un type de l’Offrande pour le péché, montrant particulièrement comment ce prix de Rançon sera rendu applicable. Si nous scrutons ce type du Jour de Réconciliation, nous trouverons cependant ce qui indique la Rançon dans la mise à mort du taureau, car tout dépendait de la mise à mort du taureau. Le bouc ne pouvait pas être égorgé le premier. Le taureau devait premièrement être mis à mort et le sang appliqué dans le Très-Saint avant de pouvoir faire quoi que ce soit avec le bouc. Ainsi, tout ce qui était fait, non seulement avec le bouc pour l’Eternel, mais aussi avec le bouc pour Azazel, était basé sur la mort du taureau. Donc, si nous cherchons quelque chose qui puisse correspondre au prix de la Rançon dans les sacrifices du Jour de Réconciliation, nous verrons que la mort du bouc n’était pas nécessaire, mais que tout reposait sur le taureau.

RANÇON — L’ I . B . S . A . insiste sur.

Question (1915) — “En Rançon pour Tous”. Pourquoi l’I.B.S.A. met-elle autant l’accent sur ce point ?

Réponse. — Nous comprenons, chers amis, que la Rançon est le centre même, nous pourrions dire le moyeu du Plan divin, que tout dans le Plan de Dieu tourne autour de la Rançon. Chaque aspect de Son Plan y est nécessairement lié. De même que tous les rayons d’une roue sont reliés au moyeu, ainsi tous les divers aspects de la Vérité divine irradient de cette doctrine.

C’est la raison pour laquelle nous lui donnons une telle importance.

Nous croyons que toute personne en désaccord avec la Rançon l’est aussi avec le Plan de Dieu, et que toute personne vraiment d’accord avec la Rançon est nécessairement en harmonie avec le Plan de Dieu tout entier. La Bible attache une très grande importance à cette doctrine. Elle déclare que “par la désobéissance d’un homme le péché est entré dans le monde” et que par l’obéissance d’un autre homme, Jésus-Christ, la Rançon de la race est payée (Romains 5 : 12 – 21). La satisfaction de la Justice divine est ainsi obtenue. Ainsi, Dieu peut être juste et être le justificateur de tous ceux qui croient en Jésus (Romains

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3:26). C’est la raison pour laquelle nous insistons tant sur la Rançon, et y attachons une telle importance — parce que la Bible lui donne une place prépondérante. Toute doctrine doit être en harmonie avec la Bible ou être fausse. Si vous réglez votre opinion sur la Bible, vous verrez bien vite que de nombreuses doctrines acceptées généralement par les gens sont totalement erronées.

RANÇON — Entièrement Payée.

Question (1916) — Vers le 1er avril, la Tour disait que la Rançon n’est pas complètement payée tant que l’Eglise n’est pas glorifiée. J’ai du mal à comprendre ceci.

 Réponse. — La pensée ici semble être — quand ce fut achevé — quand l’oeuvre de la Rançon fut accomplie — le prix correspondant payé. Nos devons reconnaître que ce que nous pensions était erroné. Il nous est arrivé de penser que bien des choses étaient inexactes. Nous découvrons de plus en plus clairement, jour après jour, le véritable enseignement de la Bible. Qu’est-ce que cela change, que nous ayons vu l’accomplissement du Plan de Dieu avoir lieu il y a 1000 ans ou dans 1000 ans ? Il est en cours d’accomplissement et Son Plan fait tout concourir au bien. Si le prix de la Rançon avait été payé, alors, dès ce moment Jésus aurait pris en charge tout le genre humain, mais ce ne fut pas le cas ; Il n’a pas encore endossé cette charge,  et le temps de Dieu pour qu’Il entre en fonction n’est pas encore venu. Jésus est venu avant le temps de se charger du monde afin  que l’Eglise puisse se former, et le grand travail de bénédiction du monde ne commencera pas tant que l’Eglise ne sera pas au complet. Donc, la nuance réside simplement dans la formulation.

En ce qui concerne le sacrifice de Jésus, le prix en Rançon fut déposé au Calvaire, ou plus précisément déposé au Jourdain, quand Jésus Se donna au Père. C’est là le moment précis qui correspond à la mise à mort du taureau — le taureau représentant la chair de Jésus. Au moment même où Il fut tué, le Souverain Sacrificateur commença son oeuvre en tant que Nouvelle-Créature — entra dans le Saint. De la même manière Jésus, dès qu’Il Se fut offert au Jourdain, entra immédiatement dans le Saint comme Souverain Sacrificateur-antitype, brûla l’encens sur l’autel d’or et plus tard pénétra au-delà du Second Voile où Il comparut pour nous. C’est après cela que nous eûmes le privilège d’intervenir mais pour ce qui est du dépôt du prix, il fut déposé, remis entre les mains du Père lorsque Jésus Se consacra pour accomplir la volonté du Père, remit Sa vie entre les mains du Père. Son sort était entièrement entre les mains du Père et cette destinée, telle que le Père L’avait tracée pour Lui, s’acheva au Calvaire. Le travail que le Père Lui avait confié, Il l’accomplit. Il fit le travail que le Père Lui donna à faire. Un travail  était celui de sacrifier et un autre, celui d’appliquer le sacrifice, premièrement pour l’Eglise, à Son Ascension. Il n’avait pas encore été appliqué à l’Eglise ; elle n’avait pas reçu le saint Esprit, jusqu’au moment où Jésus apparut en présence de Dieu pour nous et fit une imputation d’une manière spéciale. L’Eglise n’obtint aucun bénéfice jusqu’à ce moment-là. Le monde obtiendra son bénéfice au temps convenable.

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RANÇON — Non montrée dans l’Ancien Testament.

Question (1916) — L’oeuvre de la Rançon fut-elle montrée dans des types ou des figures de l’Ancien Testament ?

Réponse. — Je n’ai pas connaissance d’un type ou d’une figure représentant la Rançon, pour la bonne raison que je ne pense pas qu’elle puisse y être montrée. On ne pourrait pas trouver un taureau pour représenter le prix en Rançon, et il n’y avait pas d’homme parfait. La seule illustration que nous ayons est celle que Dieu nous a donnée : Jésus, le Rédempteur du père Adam .

RANÇON — Illustrée dans l’OEuvre de Jésus.

Question (1916) — Veuillez expliquer la signification et l’illustration du mot Rançon en tant qu’oeuvre de Jésus.

Réponse. — Nous avons déjà fait cela. L’oeuvre de Jésus fut le don de Lui-même, le prix correspondant, en faveur d’Adam et, de même que toute la race était comprise en Adam, de même toute la race d’Adam fut comprise dans l’oeuvre de la Rançon ; comme nous le lisons : “Puisque la mort est venue par un homme, par un homme aussi viendra la résurrection des morts, car comme tous en Adam meurent, de même aussi, tous en Christ seront rendus vivants, mais chacun dans son propre rang ” .

RANÇON — Illustration Biblique.

Question (1916) — Veuillez donner une bonne illustration de la signification du mot “ Rançon ” .

Réponse. — Je ne pense pas que nous puissions avoir une meilleure illustration que celle fournie par la Bible. Celui qui pécha et fut condamné à mort est l’homme parfait Adam et, pour être son rédempteur, il fallait absolument quelqu’un qui soit comme lui : un homme parfait, donc qui devienne homme — pas un homme pécheur comme la race mais un homme saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, tel qu’était Adam au moment où il pécha. Ceci est la meilleure illustration de la Rançon que je connaisse : celle de la Bible même. Une chose que nous n’appliquons pas dans nos affaires : oeil pour oeil, dent pour dent — c’était sous la Loi. Si quelqu’un vous cassait deux dents, vous aviez le droit de lui en casser deux. C’était la Justice. Il n’y avait aucune valeur en cela.

RANÇON — Sa Signification.

Question (1916) — Voudriez-vous définir le sens du mot “Rançon” ?

Réponse. — Le mot Rançon signifie un prix qui correspond. C’est le sens littéral du mot tel que vous le trouvez dans la Concordance de Young : “Un prix correspondant”. Ainsi nous voyons qu’il n’y avait pas de prix correspondant à Adam ; il n’y avait pas d’homme parfait pouvant se donner en Rançon. Aucun ange ne pouvait être un prix correspondant. Pas d’homme parfait nulle part dans l’Univers de Dieu. Aucun des êtres spirituels ne pouvait être une Rançon car ils étaient sur un plan plus élevé qu’Adam. Aucune créature dans l’Univers de Dieu ne pouvait être une Rançon pour Adam. C’est pourquoi Dieu fit en sorte que le Logos puisse devenir Celui qui conviendrait pour être le prix en Rançon pour Adam et c’est ainsi qu’Il devint la Rançon.

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RANÇON — Rejet et Seconde-Mort .

Question (1916) — Tous les gens qui nient la Rançon iront-ils dans la Seconde-Mort?

Réponse. — Nous ne pouvons pas répondre à une question comme celle-là. La réponse que nous avons est “L’Eternel jugera Son peuple” et ce n’est ni à vous ni à moi de décider qui fera partie de la classe du Petit Troupeau, de la Grande Foule ou de la Seconde-Mort. Nous ne sommes pas ici pour nous juger les uns les autres. Si vous voyez quelqu’un devenir aveugle, donnez lui du collyre. Ne lui dites pas où vous pensez qu’il sera. Nous ferions mieux de ne pas dire ce que nous ne savons pas.

RANÇON — Passages des Ecritures enseignant cette Doctrine .

Question (1916) — Veuillez citer les passages qui enseignent clairement la doctrine de la Rançon.

Réponse. — De nombreux passages des Ecritures peuvent être considérés comme enseignant clairement la doctrine de la Rançon. “L’homme Christ Jésus qui s’est donné en rançon pour tous, témoignage qui devait être rendu en ses propres temps”. Voilà une déclaration très claire. En voici une autre : “Puisque la mort est venue par un homme, par un homme aussi viendra la résurrection des morts”. “Comme tous en Adam meurent, de même aussi tous en Christ seront rendus vivants ” .

Beaucoup de ces textes montrent la même chose. Ainsi nous lisons : “Même le précieux sang de Christ”. “Le précieux sang de Christ” doit signifier tout ce que signifie le mot “Rançon”, et le mot sang, le don de la vie en échange de la vie. La seule personne qui posséda la vie dans le plein sens du mot fut le père Adam, l’autre personne qui eut la plénitude de vie sur le plan humain fut Jésus. Il eut une vie transférée.

RANÇON — Quant à l’Adversaire et aux Anges Déchus.

Question (1916) — Lorsque le Logos quitta la gloire céleste et devint chair, racheta-t-Il l’Adversaire et les anges déchus ?

Réponse. — Les Ecritures disent que Jésus vint goûter la mort pour chaque homme, pas du tout pour les démons. Pas un mot. En outre, rien ne mentionne que les démons aient jamais été condamnés à mort ; comment donc pourraient-ils être rachetés de la mort ? Ils furent séparés, éloignés de Dieu et confinés pour un temps dans le Tartare, dans notre atmosphère terrestre.

Si telle est leur condition, je pense que cela a dû leur être pénible — ce fut une punition sévère. Quelqu’un a parlé des infidèles. Il a présenté ses pensées en disant qu’il avait fait un rêve. Je pense que c’était un rêve éveillé. Il y voyait une ville appelée Infidèle ; seuls les infidèles y entraient et ils la fermaient à clé, si bien que personne ne pouvait en sortir. Passant par là un an plus tard, il entendit les plaintes : “laissez-nous sortir — laissez-nous sortir, nous n’en pouvons plus”. Je n’étais pas certain que sa pensée soit exacte à propos des infidèles, mais j’ai trouvé que la description imagée représentait assez bien la condition des anges déchus. Je pense qu’ils aimeraient s’éloigner les uns des autres — ils ne sont pas une très bonne compagnie. D’après les exemples que nous avons dans la Bible,

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ils sont remplis de méchanceté et, s’ils sont méchants envers l’humanité, il se peut qu’ils aient de mauvaises dispositions les uns envers les autres et je pense qu’ils vivent dans des conditions épouvantables depuis 4 000 ans. La Bible dit qu’il y a quelque chose en réserve pour ces anges, sans dire clairement ce que ce sera. L’Apôtre dit : “Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ?”. Pas les anges saints. Il ne peut s’agir que de ces anges déchus. Nous ne voyons pas assez clairement pour pouvoir dire comment nous devrions juger les anges, mais il est nettement affirmé par l’Apôtre qu’il doit y avoir une sorte de jugement des anges. Ils sont confinés dans des chaînes de ténèbres jusqu’au jour du jugement, impliquant par là qu’ils seront jugés et éprouvés. Trois Apôtres l’attestent. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’une occasion leur serait donnée de se justifier. Lorsque quelqu’un est mis à l’épreuve, cela signifie qu’il va être testé, qu’il lui sera donné une occasion favorable, et le jour de jugement du monde signifie que le monde aura une occasion favorable ; notre occasion favorable vient par le mérite du sacrifice de Christ qui nous libère de la condamnation qui pesait sur nous en tant que pécheurs, mais le jugement et l’épreuve des anges ne pouvaient pas venir ainsi car ils n’ont pas été condamnés à mort mais à cette atmosphère terrestre, à ce confinement, ce cloisonnement comme l’exprime l’Apôtre, qui les éloignait de la communication avec l’Eternel. Des anges enfermés pour une longue période perdraient toute forme d’espoir. Ils ont insulté le Tout-Puissant. Ils étaient inexcusables sachant qu’ils agissaient mal et ils tombèrent sous la main divine. La miséricorde de Dieu n’était encore révélée à personne.

Les saints anges n’auront pas besoin de miséricorde — aucun n’avait besoin de miséricorde. Ils n’avaient jamais eu d’exemple de la miséricorde de Dieu mais ils en avaient eu un de Sa justice, à l’occasion de leur condamnation aux ténèbres. Le premier exemple qu’ils eurent fut celui-là même destiné à l’humanité, ce que la Bible dit à propos de Jésus : “En ceci est manifesté (donnez tout son poids à ce mot “manifesté”), l’amour de Dieu en ce qu’Il donna Son Fils unique engendré afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle”. Croyez-vous qu’ils songèrent à ce qu’Il ferait ensuite ? Je pense qu’ils furent dans l’étonnement en voyant Jésus consacrer Sa vie, en voyant Sa tentation dans le désert, Sa loyauté envers le Père et Son entière dévotion en tout point, en constatant les trois ans et demi de ministère dans lequel Il parcourut fidèlement le chemin étroit, lorsqu’ils Le virent crucifié, pensant alors en avoir fini avec Lui et que l’affaire s’arrêterait là. Ils pensèrent que Sa fin était venue. Ils n’avaient jamais entendu dire que quelqu’un soit ressuscité des morts. Mais, lorsqu’au  troisième jour Jésus ressuscita de la mort, être-esprit de la classe la plus élevée : la nature divine, ne croyez-vous pas que ces anges déchus regardèrent alors ? Je le pense. Dieu dit qu’Il L’ avait hautement exalté afin qu’au nom de Jésus tout genou ploie. Ne pensez-vous pas que ces anges virent combien Il était glorieux et combien grande était Sa nature ? Les anges qui Lui étaient fidèles apprirent alors une grande leçon. Comment le

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savez-vous ? Pierre le dit. Lors de Sa résurrection Jésus prêcha aux esprits en prison — les mauvais esprits emprisonnés — les anges déchus. Comment le savez-vous ? Parce que Pierre continue en parlant de ces esprits mauvais qui furent désobéissants au jour de Noé, tandis qu’on préparait l’arche — il ne s’étend pas sur le sujet, il désigne simplement ceux dont il parle. C’est bien d’eux qu’il s’agit. Alla-t-Il vers eux vivant pour leur parler ? Non, Il était mort. Il était mort au Calvaire. Par toute cette procédure, Sa mort et Sa résurrection, Il prêcha le plus grand sermon que ces anges déchus aient jamais entendu : l’obéissance de la part du Sauveur, le fait d’être agréable à Dieu et la grande bénédiction venant sur quiconque Lui serait fidèle et serait loyal envers Dieu. Je vous parle et vous dis ce que je suppose, afin que vous ne commettiez pas l’erreur de croire que je suis inspiré. Je suppose que depuis ce moment-là certains de ces anges déchus ont eu une nouvelle appréciation de la question et se sont dit, à présent nous savons mieux que jamais auparavant  combien notre péché fut grand et notre conduite mauvaise, et que l’un après l’autre s’est dit, je suis déterminé à adopter dorénavant une attitude droite, mais je serais bien incapable de deviner s’ils ont été nombreux ou peu à prendre cette décision d’être désormais loyaux envers Dieu et d’attendre et espérer que Dieu leur accorde quelque bénédiction. J’ai tendance à penser que certains l’ont fait ; quelle en fut la conséquence d’après vous ? Je pense qu’ils ont vécu une période épouvantable — diabolique. Je pense que les anges déchus qui ne se sont pas tournés vers Dieu leur ont fait subir un maximum de persécutions à mesure qu’ils essayaient d’être loyaux envers Dieu et Ses principes de justice et ils ont dû souffrir pour la justice. Ils ont probablement dû beaucoup souffrir pendant toute cette période durant laquelle ils prirent une position convenable. Mon idée est que nous atteignons la fin de l’Age et que ceux qui manifestent la repentance envers Dieu et ont pris position du côté de Dieu, de la justice et de la Vérité et contre les anges déchus et leur mauvaise conduite — mon idée est qu’ils sont sur le point d’être disculpés et d’obtenir une bénédiction et la délivrance de leurs difficultés ; ils seront plus ou moins en jugement par l’expérience de l’Eglise pendant cet Age de l’Evangile et, au temps voulu par Dieu, ils seront délivrés des anges déchus ; ces derniers seront finalement détruits dans la Seconde-Mort avec Satan. Il ne s’est pas repenti. Il est toujours le même adversaire — c’est notre grand Adversaire. “Votre adversaire, le diable ” .  Pas d’erreur là-dessus et, s’il n’a pas eu suffisamment d’épreuve pendant 6 000 ans pour manifester son véritable caractère, je me demande : combien de temps faudrait-il pour le découvrir ? Je me demande si Dieu voudrait éprouver quelqu’un plus de 6 000 ans ?

RANÇON — Définition de.

Question (1916-Z) — Donnez une brève définition du mot Rançon.

Réponse. – Une Rançon est le montant de la somme nécessaire pour libérer une personne ou une propriété saisie ou détenue.

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RANÇON – Définition du Mérite.

Question (1916-Z) – Donnez une brève définition du mot Mérite.

Réponse. – Le Mérite est (1) ce qui est digne de considération, de récompense, ou d’estime ; (2) la valeur, la récompense ou le tribut mérité ou reçu, comme à l’école.

RANÇON – Définition de Cours Légal .

Question (1916-Z) – Donnez une brève définition de Cours Légal .

Réponse. – Le Cours légal est ce montant ou cette somme que la loi autorise un débiteur à offrir en paiement d’une dette qu’elle exige que le créditeur reçoive. En d’autres mots, ce que le gouvernement ou la loi approuve comme moyen d’échange.

RANÇON – Définition de paiement et payé.

Question (1916-Z) – Quelle est la signification des mots Payer ou Payé ?

Réponse.Payer signifie se défaire d’une dette, donner un montant équivalent, réaliser. Le mot Payé signifie qu’une telle dette a été acquittée, qu’elle a été recouvrée, et que le montant équivalent a été rendu.

RANÇON – Définition de Dépôt.

Question (1916-Z) – Donnez une brève définition du mot Dépôt .

Réponse. – Un Dépôt est quelque chose qui a été déposé, remis aux soins d’un autre.

RANÇON – Différence entre payé , appliqué et déposé.

Question (1916-Z) – Quelle est la différence dans la signification des termes Payé, Appliqué, Déposé ?

Réponse. – Il y a une bonne différence dans le sens de ces mots. Le mot payé signifie que ce qui est affecté à une obligation est suffisant ; le mot appliqué signifie qu’une obligation financière a été réalisée, directement ou indirectement. Lorsque le mot Déposé est utilisé, il signifie que quelque chose a été laissé aux soins d’un autre, et qu’il n’a pas encore été approprié ou appliqué.

RANÇON – Définition de l’Offrande pour le Péché.

Question (1916-Z) – Définissez brièvement le terme Offrande pour le péch é .

Réponse. – Le terme Offrande pour le péché signifie une offrande pour compenser le péché, une satisfaction pour le péché .

RANÇON – Concernant le Mérite de Christ.

Question (1916-Z) – Que signifie le terme Mérite de Christ Jésus ?

Réponse. – Nous pourrions parler du Mérite de Christ Jésus de divers points de vue, tels que, par exemple, Son mérite d’être devenu l’Homme Jésus, dans le sens que cela indiquait Sa loyauté à Dieu et Son obéissance au Programme divin. Nous pourrions aussi parler de Son mérite en tant qu’homme – qu’Il fit un don méritoire de ce qu’Il possédait, de ce qui était droit, juste et légal. Mais lorsque nous parlons du Mérite de Christ Jésus dans le sens de la réconciliation qu’Il fit pour le péché du monde, nous examinons un tout autre sujet : à savoir qu’il y

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avait un contrat entre le Père céleste et le Seigneur Jésus-Christ, qui stipulait que notre Seigneur devait devenir un être humain pour ensuite abandonner Sa nature humaine, permettre que Sa vie humaine lui soit prise, manifestant ainsi Sa loyauté et Son obéissance à la volonté du Père, l’obéissance complète jusqu’à la mort, même la mort sur la croix.

Lorsque nous parlons du Mérite de Jésus-Christ, nous comprenons que notre Seigneur fut récompensé, étant donné ce Mérite qu’Il avait et que le Père reconnut lorsqu’Il ressuscita le Fils d’entre les morts ; Il fit ceci, non pas en Le ramenant sur le plan esprit, mais en Le faisant “haut élevé” à la Nature divine . Donc, ce Mérite de Jésus, que Dieu récompensa, Lui laissa une certaine valeur ou bénédiction qu’Il pourrait accorder à autrui, notamment Son droit à la vie humaine, ce qu’Il n’a pas perdu en péchant, ou en faisant quoi que ce soit d’autre. La Bible nous informe que ce droit à la vie humaine, dont nous parlons comme un mérite au crédit de Jésus, doit finalement être approprié par le Seigneur Jésus-Christ, en plein accord avec le Plan du Père, afin d’annuler les “péchés du monde entier” (1 Jean 2 : 2) – les péchés d’Adam et de toute sa race qui mourut en lui. Ce Mérite appartient déjà à notre Seigneur et se trouve à Sa disposition au temps convenable établi par le Père.

RANÇON – Définition de Réconciliation.

Question (1916-Z) – Donnez une brève définition du mot Réconciliation .

Réponse. – Le mot Réconciliation signifie mettre en union, ramener en accord des personnes ou des choses qui ne sont pas en pleine harmonie. Appliqué à la famille humaine cela signifierait que, puisque Adam et sa race ont désobéi à l’arrangement divin, ils se sont attiré la colère et la condamnation divines ; cette condamnation, par l’arrangement divin, doit faire l’objet d’une amnistie, et l’humanité doit être ramenée en harmonie avec Dieu – doit être remise en union – tous ceux qui voudront et accepteront les conditions divines. Les dispositions par lesquelles ceci doit être accompli sont ce que nous appelons le travail de la Réconciliation. Ce travail de la Réconciliation fut commencé par notre Seigneur Jésus-Christ à Son Premier Avènement ; il s’est poursuivi depuis lors, et s’achèvera à et pendant Son Second Avènement. En un mot, donc, la Réconciliation dans le sens le plus complet du terme commence avec l’Eglise et ne s’achèvera pas avant que ces dispositions ne se soient étendues à tous les membres de la famille humaine, remettant tous ceux qui le désirent et qui obéissent en pleine harmonie avec Jéhovah .

RANÇON – Au sujet de n’importe quel être humain parfait .

Question (1916-Z) – Un être humain parfait pouvait-il payer le prix de la Rançon ?

Réponse. – Non ! Un homme parfait ne pouvait pas payer le prix de la Rançon, si ce n’était par quelque disposition, contrat ou accord divin. Si, par exemple, il s’était trouvé un être humain parfait dans le monde, Il n’aurait pas pu devenir le Rédempteur du père Adam, si ce n’est qu’une disposition divine

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le lui avait permis. Il aurait été du ressort du tribunal divin de déterminer si oui ou non quelqu’un pouvait être accepté pour un autre. Dans le cas de notre Seigneur Jésus-Christ, par une disposition  divine, Il devint apte à être le prix de la Rançon – un homme parfait – et alors, pour réaliser ce projet divin, Il Se donna ; ainsi, grâce à cet arrangement, Il devint acceptable.

RANÇON – Comment pourvue ?

Question (1916-Z) – Comment a-t-il été Pourvu au prix de la Rançon ?

Réponse. – Dieu pourvut Lui-même à la Rançon, et elle “ôte le péché du monde”. Seule la disposition divine a rendu possible la Rançon de l’homme.

RANÇON – Où pourvue ?

Question (1916-Z) – Où le Prix de la Rançon a-t-il été pourvu ?

Réponse. – Dans le Dessein divin, le prix de la Rançon était pourvu dès la fondation du monde ; car les Ecritures nous assurent que notre Seigneur Jésus-Christ, selon le dessein divin, fut l’Agneau de Dieu immolé dès la fondation du monde (Apoc. 13 : 8). Dans un sens secondaire, le prix de la Rançon fut pourvu dès que fut établi le contrat entre Jéhovah Dieu et Son Logos honoré. Dans un autre sens du mot, le prix de la Rançon ne fut pas pourvu avant que le Logos n’eût été fait chair et n’eût atteint la plénitude de la perfection humaine à l’âge de 30 ans. C’est alors qu’il fut possible à notre Seigneur de servir, en accord avec la disposition de Dieu, comme un prix de Rançon, et de Se donner Lui-même comme prix de la Rançon.

Mais Il ne Se donna pas pour être ce prix en Rançon avant d’être entré dans l’Alliance avec Dieu, symbolisant par le baptême la pleine consécration de Sa vie jusqu’à la mort. Ce n’était cependant pas alors achevé, car certaines conditions y étaient associées. Bien que Sa volonté fut abandonnée à ce moment-là, et qu’elle fut ainsi reconnue par le Père, il Lui fallait encore jour après jour et heure après heure démontrer Son plein abandon.

Son sacrifice fut achevé lorsqu’Il mourut au Calvaire criant, “ Tout est accompli” ! Il avait achevé le dépôt du prix de la Rançon ; c’est-à-dire qu’Il avait pourvu pleinement au prix de la Rançon. Nous devons néanmoins discerner la différence entre pourvoir au prix de la Rançon, et le donner, l’approprier ou le remettre. Il fut simplement pourvu à l’instant où mourut Jésus ; il ne fut pas encore donné dans le sens d’être appliqué pour la libération de l’homme de la mort .

RANÇON – Qui pourvut ?

Question (1916-Z) – Qui pourvut au prix de la Rançon ?

Réponse. – En premier lieu, Jéhovah Dieu en ce qu’Il fut Celui qui prit cette disposition sans laquelle la Rançon n’aurait pas été possible. Dans un deuxième sens, c’est Jésus en personne qui y pourvut en ce qu’Il Se donna. Il possédait la maîtrise complète de Sa propre conduite lorsqu’Il Se consacra. Sa volonté ne fut pas contrainte.

RANÇON – Sur le paiement au Calvaire.

Question (1916-Z) – La Rançon fut-elle Payée au Calvair ?

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Réponse. – Nous avons déjà répondu sur ce point, montrant que la Rançon fut déposée au Calvaire, puis ensuite remise dans les mains de la Justice, mais non pas payée dans le sens de clore le contrat – cela étant réservé pour plus tard. La Rançon fut déposée à la croix lorsque Jésus cria : “Père, Je remets mon esprit entre Tes mains” – Ma vie ! C’est ainsi que Jésus, en quelque sorte, déposa le prix de la Rançon sans réellement l’appliquer.

RANÇON – Concernant le Paiement au Ciel.

Question (1916-Z) – La Rançon fut-elle payée à l’Ascension de Jésus ?

Réponse. – Non ! Pour les raisons déjà exposées .

RANÇON – Passé – Présent – Futur.

Question (1916-Z) – Le prix de la Rançon a-t-il déjà été payé ?

Réponse. – Non ! Pour les raisons que nous avons déjà données. Nous ajouterons que le prix de la Rançon ne sera pas pleinement payé avant que l’Eglise n’ait été entièrement glorifiée et qu’elle ne soit avec Son Seigneur. Alors il sera payé en faveur du monde entier, permettant la libération du monde entier de la mort et l’annulation de la condamnation adamique.

RANÇON – Déposée par Jésus.

Question (1916-Z) – Que fit Jésus du prix de la Rançon à Son ascension ?

Réponse. – Il l’avait déjà remise en dépôt entre les mains de la Justice. Le droit à la vie humaine, le prix, était toujours en Sa possession. Il Lui fallait ensuite en faire un embargo, une hypothèque, en en imputant une partie à Son Eglise – non encore développée.

RANÇON – Par opposition à l’Offrande pour le Péché.

Question (1916-Z) – Définissez brièvement la différence entre la Rançon et l’Offrande pour le péché .

Réponse. – Le terme “offrande pour le péché” se réfère spécialement au fait que la chose, ou vie (ou les vies) est présentée à Dieu en tant qu’offrande, et à cause du péché. Une offrande pour le péché implique une rançon, toutefois pas spécifiquement, ni positivement. C’est une offrande pour le péché, mais il se peut qu’elle n’implique pas nécessairement une offrande pleine et satisfaisante. Cependant, le fait qu’une offrande pour le péché soit acceptable à Dieu impliquerait qu’une telle offrande était une compensation ou une satisfaction complète. Le mot Rançon, tel qu’il est utilisé dans le Nouveau Testament, renferme non seulement la pensée d’une offrande pour compenser une faute, mais de plus, elle spécifie que l’offrande correspond pleinement et exactement, car la signification du mot Rançon tel qu’il s’applique à Jésus est : prix correspondant.

RANÇON – Participation de l’Eglise dans.

Question (1916-Z) – L’Eglise participe-t-elle à la Rançon et à l’Offrande pour le péché, et pourquoi ?

Réponse. – En examinant cette question, nous devons considérer l’Eglise de deux points de vue. Si nous pensons à l’Eglise dans le sens que ses membres présentent leur corps en

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sacrifice vivant à Dieu, nous pourrions dire qu’ils ne participent pas à la Rançon, car ils n’ont rien qu’ils puissent donner pour prendre part à la Rançon – ils sont imparfaits. Si nous examinons la question de l’autre point de vue – que les membres de l’Eglise sont des êtres spirituels et qu’ainsi ils sont membres du Corps de Christ, faisant corps avec Lui qui est leur Tête –comme membres du Christ ils prendraient part à tout ce qu’Il fait, de même que la main prend part à ce que fait la tête ; car, en parlant de Christ, la Bible prend l’illustration du corps humain. Le mérite grâce auquel le prix de la Rançon est acceptable à Dieu se trouvait en Jésus seul. C’était ce mérite que nous ne possédions pas lorsque nous nous sommes présentés à Dieu dans la consécration. Mais lorsque nous fûmes acceptés par Jésus comme disciples, Il nous imputa son propre mérite, et nous fit prendre part à Son propre sacrifice. En même temps, Il nous faisait prendre part à ce qu’Il doit donner à Dieu pour les péchés du monde entier, à la fin de cet Age lorsque l’Eglise, Son Corps, sera au complet et glorifiée, réunie avec Lui. Nous devons cependant nous souvenir qu’il ne reste plus rien de l’humain car, dès que nous fûmes faits membres du Corps de Christ, nous étions devenus morts en tant qu’êtres humains par l’abandon de notre volonté. Etant donné que nous sommes de Nouvelles-Créatures, les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles (2 Cor. 5 : 17).

Nous devons aussi garder à l’esprit que ce n’est pas le Corps spirituel de Christ qui est sacrifié, de même que ce ne fut pas la Tête spirituelle qui fut sacrifiée. L’Offrande pour le péché fut la chair. Ce fut la chair de Jésus qui constitua la Rançon –  et non pas notre chair. Mais maintenant que ce prix de la Rançon a été placé en dépôt dans les mains de la Justice, dont le droit appartient à Jésus, nous sommes coparticipants avec Lui dans cette possession étant donné notre relation avec Lui et l’intérêt que nous avons dans tout ce qu’Il possède. C’est ainsi que l’Eglise prend part à ce prix de la Rançon puisque, en tant que Son épouse, nous sommes Ses cohéritiers. Nous devons nous associer avec Lui en donnant au monde les bénéfices du prix de la Rançon.

Ce n’est pas nous qui faisons l’Offrande pour le péché, de même que ce n’est pas nous qui faisons l’oeuvre de la Rançon. Nous sommes simplement acceptés par le Souverain Sacrificateur. Cette acceptation est montrée en ce qu’Il nous sacrifie en tant qu’êtres humains après qu’Il nous ait imputé Son mérite. C’est finalement à cette présentation que nous aurons part en tant que Nouvelles-Créatures. Ce n’est pas en offrant quoi que ce soit que la Nouvelle-Créature possède. Mais, la Nouvelle-Créature ayant participé avec Jésus à la crucifixion de la chair, chacune d’entre elles sera également associée avec Lui lorsque le mérite sera présenté au Père.

RANÇON – La Base pour la fonction d’Avocat .

Question (1916-Z) – Si Jésus paya le prix de la Rançon à Son ascension, aurait-Il pu devenir l’Avocat de l’Eglise ? Et si oui, comment ?

Réponse. – Si Jésus avait totalement payé et qu’Il avait

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disposé du prix de la Rançon à Son ascension, si ce prix avait été accepté, il aurait produit un effet immédiat pour Adam et sa race. Les vivants parmi eux, et ceux qui ont vécu depuis lors, auraient été mis à l’épreuve de nouveau, individuellement, et auraient été sujets à la mort en raison de leur imperfection, n’étant pas capables de faire face à la situation, à moins que Jésus n’ait établi Son Royaume millénaire et n’ait immédiatement commencé à pourvoir à l’aide indispensable grâce à l’arrangement de la Nouvelle Alliance. Mais quant à l’Eglise, aucune disposition n’aurait été prise pour elle, et aucune occasion favorable ne lui aurait été donnée pour quoi que ce soit de spécial, étant donné que ceux qui font partie de l’Eglise étaient des membres de la famille humaine. La Rançon ayant été totalement payée, toutes les obligations vis-à-vis de l’humanité auraient donc été réglées, et il n’y aurait plus eu de place pour s’occuper de la classe de l’Eglise d’une autre manière que pour le reste du monde. Ils n’auraient pas eu besoin d’un Avocat et, naturellement, n’auraient pas pu en avoir un.

RANÇON – Disposition finale.

Question (1916-Z) – Quand le prix de la Rançon sera-t-il finalement payé et utilisé ?

Réponse. – Le prix de la Rançon sera pleinement payé et totalement utilisé après le passage de l’Eglise au-delà du Voile et quand le grand Souverain Sacrificateur Tête et Corps (l’Eglise étant alors le Corps glorifié du grand Souverain Sacrificateur) scellera la Nouvelle Alliance et la rendra effectivement opérationnelle au bénéfice d’Adam et de sa race tout entière. L’oeuvre de la Rançon sera alors terminée. Le travail de Réconciliation ne sera cependant pas terminé à cette époque ; il comprendra le travail de l’Age millénaire qui consiste à attirer tout le genre humain (tous ceux qui le voudront) hors du péché et de la dégradation vers une pleine réconciliation, et à le remettre en harmonie avec Dieu. Mais le prix de la Rançon doit être pleinement payé à Jéhovah et accepté par Lui avant que cette Nouvelle Alliance puisse prendre effet, et avant que le rétablissement de l’homme puisse convenablement commencer. Le relèvement de l’homme de la mort fait partie du travail de la Rançon – Osée 13 : 14.

RANÇON – Imputation du mérite pendant le Millénium.

Question (1916) – Le mérite de Christ sera-t-il imputé dans un sens quelconque au genre humain pendant le Règne médiatorial ?

Réponse. – Il n’y aura aucune imputation du mérite de Christ pendant le Règne millénaire. Pas du tout. Parce qu’il n’y aura rien à imputer. Pourquoi pas ? Parce qu’il aura été donné en totalité au début. Lorsque quelque chose est donné vous ne pouvez plus rien en faire. Supposez que vous possédez un million  de dollars que vous avez l’intention d’utiliser pour fonder ou réaliser une grande oeuvre et que vous avez tout préparé à temps. Ce million de dollars était en banque et tout prêt à être utilisé dans ce but. Supposez que vous le remettiez au comité responsable de ce grand projet. Dès lors, vous n’en jouissez plus du tout, n’est-ce pas ? Il en est de même de Jésus, lors de

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l’inauguration du Millénium ; Il rendra pleinement le mérite de Son sacrifice. Il sera remis totalement à la Justice. La Justice remettra l’humanité à Jésus. Après cela, Jésus ne disposera plus de mérite dans les mains de la Justice qu’Il puisse appliquer, imputer ou donner à quiconque. Il aura été donné en totalité. Il d evra être donné au tout début de l’Age millénaire.

RANÇON – Dépôt du Mérite.

Question (1916) – En quoi consiste le dépôt du mérite du sacrifice en Rançon de notre Seigneur ? Quand et où le mérite a-t-il été déposé ?

Réponse. – Notre Seigneur remit le mérite de Son sacrifice entre les mains du Père à la croix lorsqu’Il dit : “Je remets mon esprit entre tes mains”. Et il en fut ainsi – l’esprit de vie –fut totalement remis entre les mains du Père. Il le Lui confia. Il n’a pas du tout dit qu’Il l’appliquait pour des péchés. Il n’a pas dit qu’Il l’appliquait à l’Eglise, mais “Je remets mon esprit entre tes mains”. Il le laissa dans les mains de Dieu dans le même sens que ce que vous avez fait du million de dollars dont j’ai fait mention pour la réalisation d’une grande oeuvre. Vous placez l’argent à la banque, et vous recevez un extrait de compte sur lequel est inscrit le crédit. Il vous appartient toujours et demeure en réserve de votre chèque. Il ne pourrait pas du tout appartenir à la banque. Il est simplement remis à la banque qui s’en charge. C’est ainsi que Jésus remit tout à l’instant de Sa mort .

RANÇON – Le Dépôt fut-il fait une fois pour toutes ?

Question (1916) – Le dépôt du prix de la Rançon dans les mains de la Justice divine fut-il fait une fois pour toutes ?

Réponse. – Je ne sais pas bien ce que veut dire la personne qui pose la question. Naturellement, ce dépôt fut fait une fois pour toutes. Cela veut dire que lorsque vous déposez un million de dollars en banque, il y a été déposé une fois pour toutes, parce que vous n’aviez pas l’intention de le retirer avant de tirer votre chèque pour ce qui convenait. Ainsi, notre Seigneur Jésus fit ce dépôt entre les mains du Père avec l’intention  qu’à la fin de cet Age Il puisse faire une application de ce mérite en faveur des péchés du monde entier.

RANÇON – L’Imputation fut-elle faite une fois pour toutes ?

Question (1916) – L’imputation du mérite de Christ pour l’Eglise a-t-elle été faite une fois pour toutes ?

Réponse. – L’imputation fut faite une fois pour toutes à l’Ascension de Jésus lorsqu’Il apparut pour nous en présence de Dieu. Il n’a pas besoin d’apparaître chaque jour en notre faveur, mes chers frères, Il n’a pas non plus besoin d’apparaître pour vous, puis pour moi, et ensuite pour quelqu’un d’autre, parce que le Père traite avec l’Eglise comme un tout, qu’elle a été en totalité préconnue de Dieu, et a été en totalité remise à Jésus au même moment. Le Père Lui remit l’Eglise, ainsi imputa-t-Il Son mérite en faveur de cette Eglise, tous les membres de cette Eglise, tous ceux qui viennent sous les conditions de l’appel de cette Eglise. Cela ouvre la porte pour tous afin qu’ils entrent sous ces conditions jusqu’à ce que le nombre soit complet.

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L’imputation, voyez-vous, s’attache autant à nous aujourd’hui qu’elle pouvait s’attacher à eux à l’époque où Jésus apparut. Le saint Esprit donné alors n’était pas un saint Esprit qui nous est donné individuellement, mais c’était le saint Esprit de Dieu donné à l’Eglise tout entière. Il avait déjà été donné à Jésus en tant que Tête du Corps, mais maintenant Il était autorisé à communiquer cet esprit à l’Eglise qui est Son Corps. Il en fut ainsi à Son Ascension. Vous vous souvenez que Jésus leur dit, “Le saint Esprit ne viendra pas à moins que je n’aille vers le Père”. Certes, Il avait déjà reçu le saint Esprit, mais ce dernier ne pouvait pas venir à moins qu’Il n’aille vers le Père pour apparaître en notre faveur. “Le saint Esprit n’était pas encore donné parce que Jésus n’était pas encore glorifié”. Mais lorsqu’Il monta en la présence du Père, Il y fit une imputation de ce mérite. “Je remets mon esprit entre tes mains”. Il était en dépôt dans les mains du Père. “Maintenant, Père, Tu as dans Tes mains suffisamment de mérite pour les péchés du monde entier. A présent, Je voudrais imputer, utiliser la valeur de ceci pour cette Eglise. Ses membres n’en obtiendront pas une partie, il doit servir pour le monde, mais je souhaite imputer ceci pour couvrir leurs fautes, sinon il leur faudrait être du monde pour y prendre part . Je leur impute simplement ceci dans Tes mains maintenant, et il est finalement destiné au monde”. C’est ainsi que l’imputation devait venir séance tenante pour l’Eglise tout entière.

RANÇON – Application du Mérite.

Question (1916) – L’application du prix de la Rançon sera-t-elle faite une fois pour toutes ?

Réponse. – L’application du prix de la Rançon ne devra jamais être faite au monde. Le monde n’a rien à voir avec ceci. C’est le Père qui condamna. Ce fut la Loi du Père contre l’homme, en le condamnant à mort, qui avait besoin d’être satisfaite, et ce sera fait avec le Père. L’humanité n’aura rien à voir avec le prix de la Rançon. C’est une affaire entre Jésus et le Père. A la fin de cet Age, quand le travail pour l’Eglise sera achevé, qu’elle sera glorifiée, que l’imputation aura pris fin, et que la totalité du mérite de Christ sera disponible pour le monde, il sera alors présenté à Dieu, à la Justice, et pas du tout aux hommes. Les privilèges de la Rançon viendront immédiatement pour les hommes, car la Rançon est donnée à Dieu en compensation pour les hommes, afin que ceux-ci puissent être libérés, afin que la condamnation à mort contre la race puisse être écartée et que pendant les mille ans tout entiers il n’y ait aucune condamnation à mort contre l’homme. Elle sera totalement effacée. Christ l’aura effacée par l’application de Son mérite. Ils auront tous été l’objet de l’attention du Grand Médiateur tels qu’ils seront à ce moment-là, et ils obtiendront tous les bénéfices de la Rançon durant tout l’Age millénaire, mais le prix de la Rançon ne sera pas du tout donné à l’humanité.

RANÇON – Part de l’Eglise dans la satisfaction de la Justice.

Question (1916) – L’Eglise a-t-elle une part dans la satisfaction de la Justice ?

Réponse. – L’Eglise n’a aucune part dans le sacrifice de

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la Rançon, parce que le sacrifice de la Rançon fut l’homme Christ Jésus qui S’est donné en Rançon pour tous. Il n’en fallait pas davantage. Cependant l’Eglise devra oeuvrer dans le sens qu’avant que Jésus applique ceci pour le monde, cette Eglise sera rassemblée hors du monde et formera les membres de Son Corps. Lorsqu’Il apparaîtra à la fin de cet Age pour appliquer ce mérite, nous serons en Lui et nous participerons avec Lui. Ainsi donc, nous y prendrons part d’une manière indirecte.

RANÇON – Pourquoi Jésus fut-Il Crucifié ?

Question (1916) – Etait-il indispensable que Jésus meure sur la croix pour les péchés du monde ? Sinon, pourquoi fut-Il crucifié ? Etait-ce pour faire face aux exigences de la Loi mosaïque ?

Réponse. – Il n’était pas indispensable que Jésus meure sur la croix pour satisfaire les exigences de la Loi de Dieu vis-à-vis du père Adam. Adam ne fut pas condamné à mourir sur la croix. Par conséquent, sa rédemption n’impliquait pas du tout cela. Mais lorsque Dieu tint le peuple juif séparé du monde et fit une alliance spéciale avec lui, Il prit un arrangement afin que les criminels de ce peuple soient crucifiés, maudits de manière toute particulière. La malédiction extrême de la Loi était, “Maudit est quiconque est pendu au bois”. Ce sera la malédiction  la plus terrible. Ainsi donc, les Juifs ne devaient pas aller  plus loin. Mais la Loi spécifiait cela comme malédiction extrême pour la nation juive. Ils avaient besoin de quelque chose de plus que le reste de l’humanité et, pour eux, il était indispensable que Jésus observât la Loi tout entière, car Il était né sous la Loi dans ce but bien précis. C’est ainsi que les Juifs étaient sous la Loi, non seulement sous la loi originale qui régissait le père Adam dans la condamnation à mort mais, de plus, ils étaient sous l’arrangement ou l’Alliance mosaïque. Ainsi donc, il leur faudra obtenir une rédemption qui couvre les violations de la Loi mosaïque, et la Loi prescrivait que le plus perfide des criminels devrait être pendu sur un bois. C’est pour cela que, afin de satisfaire les limites les plus extrêmes de la Loi, Jésus a dû mourir sur un bois.

RANÇON – La Vie en Observant la Loi.

Question (1916) – Comment Jéhovah pouvait-Il offrir la vie à un peuple s’il observait la Loi, alors qu’il était déjà condamné sous la Loi de Dieu ?

Réponse. – La Loi de Dieu n’agit pas simplement selon des lignes arbitraires. La condition de Dieu a toujours été qu’un homme parfait qui pouvait et voulait observer la Loi de Dieu pourrait obtenir la vie éternelle. Cela a toujours été une condition de la Loi de Dieu. La raison pour laquelle Adam fut condamné à mort était qu’il ne réussit pas à observer la Loi de Dieu. La race en lui, ayant eu part à son imperfection, étant née dans le péché, hérita de ces faiblesses, et ne fut pas en mesure d’observer la Loi de Dieu. Ainsi donc, lorsque Dieu prit cette disposition avec la nation d’Israël, Il ne faisait que faire un a rrangement tel que nous comprenons qu’Il le ferait avec n’importe quelle créature. Quiconque observerait la Loi de Dieu

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pourrait obtenir la vie éternelle. C’est ce qu’Il dit aux Juifs – et Il savait très bien qu’ils ne pourraient pas observer la Loi, et quelle disposition serait prise en leur faveur ; mais, en même temps, un principe était bien établi : que quiconque observerait ces choses pourrait vivre par elles. Dieu n’allait pas les condamner parce qu’ils étaient des enfants d’Adam, mais parce qu’ils étaient pécheurs. Comme le dit l’Apôtre : “Comme par un homme le péché est entré dans le monde, et la mort” ; par, ou comme, conséquence de quoi ? Non pas pour avoir été les enfants d’un homme. Non. La mort comme résultat d’être pécheurs. Nous sommes pécheurs parce que nous sommes les enfants d’un homme. Mais si l’un quelconque des enfants d’Adam pouvait naître sans péché et être exempt de péché, il pourrait alors obtenir la vie sous la Loi.

RANÇON – Signification des Droits de la Vie.

Question (1916) – Que signifient les termes “ droits de la vie” ? En d’autres termes, l’humanité possédera-t-elle jamais des “ droits de la vie” ?

Réponse. – Divers raisonnements peuvent attacher des valeurs différentes à ces mots : “droits de la vie”. Nous suggérerons  une signification, notamment, Adam avait des droits de la vie lorsqu’il était encore obéissant à Dieu parce que Dieu avait promis que, s’il était parfait et qu’il préservait cette harmonie avec Lui, il pourrait avoir la vie éternelle. Par conséquent, il avait un droit à la vie sous l’arrangement et la promesse de Dieu. Jésus avait les droits de la vie d’Adam puisqu’Il était saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs et qu’Il ne connaissait pas de péché. Par conséquent, Il avait les mêmes droits de la vie que ceux que possédait le père Adam. Lorsque Jésus consacra volontairement Ses droits de la vie terrestre pour faire la volonté du Père quel qu’en soit le prix, même jusqu’à la mort, ce fut volontairement pour ainsi dire, non qu’Il les donna, ou y renonça, mais qu’Il permit que l’on empiétât sur Ses droits de la vie. Il n’était pas nécessaire que l’on empiète sur ces droits de la vie. Il dit qu’Il aurait pu demander au Père que douze légions d’anges viennent Le défendre. Mais Il ne désirait pas faire cela. Il connaissait la volonté de Dieu telle que l’indiquaient les prophéties et les types de l’Ancien Testament, et Se réjouissait de faire la volonté de Dieu ; cela comprenait le renoncement volontaire et l’autorisation laissée à des hommes de Lui prendre la vie. Ils ne pouvaient pas prendre Ses droits de la vie et, bien qu’ils Le mirent à mort dans la chair, le Père Le ressuscita sur le plan esprit et Il avait des droits de la vie sur ce plan, et possède toujours les droits de la vie de la chair. Comment ? Parce qu’Il ne les a pas abandonnés. Il a simplement permis à des hommes de les Lui enlever illégalement. Il ne les remit pas afin d’en faire une application pour Adam et sa race. Ils étaient simplement et toujours Ses droits de la vie et, au moment de mourir, Il dit : “Je remets mon esprit entre tes mains”, Mes droits de la vie. Il remettait ces droits de la vie terrestre, et ils sont toujours entre les mains du Père, et reviendront finalement au père Adam et à sa race tout entière durant les mille ans.

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RANÇON – Concernant les Droits de la Vie sur le plan humain .

Question (1916) – Y aura-t-il jamais quelqu’un sur le plan humain qui aura des droits de la vie ?

Réponse. – D’après la Bible, à la fin des mille ans l’humanité sera mise à l’épreuve. Pendant les mille ans elle aura vécu dans des conditions favorables merveilleuses et, à la fin, le monde entier sera remis au Père par le Grand Roi, le Grand Médiateur. Qu’est-ce que cela signifiera ? Voyons, le Père tient pour la Justice, et les mêmes lois strictes qui s’appliquèrent pour Adam, ces mêmes lois de Dieu qui s’appliquèrent aux anges, non pas des lois trop sévères, ni injustes, mais des lois justes, et des exigences raisonnables – et le monde entier viendra sous ces conditions aussitôt que le Règne de mille ans de Christ aura pris fin et qu’Il aura remis le Royaume à Dieu, au Père même. La Bible nous informe de ce qui se passera alors. La Justice s’occupera du monde, et tous seront mis spécialement à l’épreuve par elle. Il n’y aura alors plus de place pour la miséricorde.

Pourquoi pas ? Parce que tous les hommes seront parfaits. Les hommes déchus imparfaits, tombés à cause de la faiblesse du père Adam, auront tous été attirés à la perfection sous le Règne médiatorial de Christ. Alors, avec l’expérience qu’ils auront acquise, ils devraient pouvoir la préserver, parce que Dieu n’aurait aucune exigence déraisonnable ou injuste envers l’une quelconque de Ses créatures. Ainsi donc, à la fin des mille ans, ils seront éprouvés et, souvenez-vous, il est montré en Apocalypse que le vieil Adversaire, Satan, sera délié à la fin des mille ans, et qu’il mettrait à exécution une certaine sorte de tentation envers l’humanité. Elle sera alors comme Adam. Lorsqu’il était parfait, Dieu permit qu’il soit éprouvé. De même Satan pourra tenter les humains. Or, s’ils ne sont pas à même de supporter l’épreuve après toutes les expériences de la chute, de la rédemption et du processus du rétablissement, avec toute cette connaissance de Dieu et des principes de justice, du bien et du mal, si leur caractère n’est pas fermement établi, alors ils ne seront pas prêts pour la vie éternelle. Dans l’arrangement de Dieu si, dans cette épreuve, ils prennent position pour le mal, ils seront considérés comme des disciples de Satan ; et si à ce moment-là ils prennent position pour la justice, ils seront considérés comme des enfants de Dieu et auront alors, comme tels, la vie éternelle et les droits de la vie. S’ils prennent position pour Satan, ils seront détruits du milieu du peuple et n’auront aucun droit de la vie .

RANÇON – Quant au pouvoir de Satan.

Question (1916) – Pourquoi Satan a-t-il reçu tant de pouvoir sur la race humaine ?

Réponse. – Parce que Dieu trouva sage qu’il en soit ainsi. Je ne crois pas que quelqu’un en sache plus que cela à ce sujet.

RANÇON – Quand le “cela va bien”, sera-t-il applicable ?

Question (1916) – Les Ecritures disent : “Cela va bien, bon et fidèle serviteur, entre”. Cela s’applique-t-il à notre condition présente imputée, ou après la résurrection ?

Réponse. – Je ne sais pas ce que veut dire celui qui pose

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la question quand il dit : “condition présente imputée”. Nous n’avons aucune condition imputée. Notre condition est réelle. Nous sommes de vrais fils de Dieu, ou ne le sommes pas. Mes chers amis, cette question de l’imputation ne s’étend pas à tout. L’imputation est faite entre le Père et le Fils. Vous et moi, nous n’avons absolument rien à voir avec l’imputation, et rien ne nous est imputé. C’est uniquement parce que cette imputation fut faite en notre faveur que nous ne sommes plus considérés comme pécheurs mais comme si nous étions parfaits, et qu’il nous est permis de sacrifier notre vie terrestre pour devenir des Nouvelles-Créatures en Christ. Absolument rien n’est imputé à la Nouvelle-Créature. La Nouvelle-Créature est une Nouvelle-Créature. L’imputation fut faite pour couvrir les imperfections de la vieille créature et, avant que Dieu puisse nous accepter, toute imputation était faite, et ceci entre le Père et le Fils.

RANÇON – Au sujet du sacrifice du bouc pour le peuple .

Question (1916) – Dans les Figures du Tabernacle, page 69, par. 1, pourriez-vous expliquer la première phrase : “Ainsi l’oeuvre de Réconciliation sera accomplie lorsque le sacrifice présenté “pour le peuple” sera accepté, comme le fut celui de notre glorieux Conducteur “pour lui-même” [son Corps], et pour sa maison [la maison de la fo i ] ” .

Réponse. – La figure telle qu’elle nous est donnée dans le 16ème chapitre de Lévitique nous montre ici deux sacrifices différents, les deux étant traités comme des Offrandes pour le péché. Le premier sacrifice, le taureau, représentait suffisamment clairement et distinctement le sacrifice de Jésus, saint, innocent, sans souillure. D’après cette image, l’application qui fut faite de ce sacrifice devait couvrir les péchés de l’Eglise, de tous ceux qui désirent venir maintenant en harmonie avec Dieu. Ils sont tous couverts par le mérite de ce sacrifice de Christ.

Ensuite, le bouc représente l’Eglise, la classe tout entière qui doit être l’Eglise. C’est une offrande secondaire par le Sacrificateur. Ce n’est pas notre sacrifice. Vous ne vous sacrifiez pas. Je ne me sacrifie pas. Lorsque l’Apôtre dit : “Je vous exhorte donc frères, à présenter vos corps en sacrifice vivant” , il ne veut pas dire que nous devrions sacrifier, parce que seul le Souverain Sacrificateur avait le droit de sacrifier ; voyez-vous, au jour de Réconciliation, vous n’êtes pas le Souverain Sacrificateur, et moi je ne suis pas le Souverain Sacrificateur.

Que voulait dire l’Apôtre en disant présentez vos corps en sacrifice vivant ? Voyons cette pensée : Afin que nous nous remettions personnellement à l’Eternel, de même que ce bouc était lié à la porte du Tabernacle, et était ainsi présenté pour être sacrifié.

Lorsque le souverain sacrificateur sortait et trouvait le bouc lié là et qu’il l’offrait en sacrifice, il l’acceptait alors comme faisant partie de son propre sacrifice, et il égorgeait le bouc. Mais le point qui doit être rappelé, chers amis, c’est que ce n’est pas votre propre sacrifice, ou mon propre sacrifice, mais vous et moi nous nous offrons en sacrifice à l’Eternel, et il en est de même des sacrifices de tous les membres du peuple de Dieu. Nous Lui présentons notre corps, et lorsque le nombre complet sera reçu, Il les acceptera comme étant représentés par le bouc

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pour l’Eternel. Ce n’est donc pas le sacrifice de l’Eglise, mais celui du Seigneur. Nous sommes acceptés comme étant Ses membres, et Il nous accepte comme faisant partie de Son propre sacrifice. La figure montre que le mérite qui suivait Son sacrifice était la porte d’entrée pour vous et pour moi. L’offrande secondaire sera suivie par la sortie du Sacrificateur bénissant toute l’humanité.

RANÇON – Attendant les Temps de l’Esprit et des Nations.

Question (1916) – Serait-il déraisonnable d’envisager la correspondance des temps de l’attente avant l’effusion de l’Esprit, une période de dix jours après la présentation du prix de la Rançon, avec la période de l’attente actuelle de la manifestation des fils de Dieu, les dix jours représentant dix ans après la fin des temps des nations ?***

Réponse. – (Interprétation du Président qui lit la question).

Enlevez cela. Lorsque quelqu’un pose une question qui implique les écrits d’un livre, veuillez ne pas la recevoir. En premier lieu, ce ne pouvait pas être dix jours après le sacrifice de la Rançon, parce que l’offrande, ou la présentation, ou l’application  de la Rançon était encore future. Elle fut simplement mise entre les mains de la Justice lorsque le Seigneur était sur la croix. L’imputation de Son mérite fut ce qui se passa le cinquantième jour après. Mais, voyez-vous, la question est trop longue et, si j’essaie d’y répondre, nous allons embrouiller plusieurs choses dans l’esprit de certains. Il vaut mieux que les questions soient simples et bien découpées, ainsi nous n’aurons pas à clarifier ce qui avait été fait autrement.

RANÇON – Imputation quant à l’augmentation du Mérite de Jésus.

Question (1916) – Si 144 000 individus sont rendus parfaits par l’imputation, ceci multiplie-t-il ou augmente-t-il le mérite de Jésus ?

Réponse. – Pas du tout. Parce qu’on ne peut pas accroître le mérite de Jésus. Il est maintenant suffisant. D’un côté, un homme pécha, et de l’autre, un homme mourut. Il n’a pas besoin d’être augmenté, et ne le pourrait pas. Ce fut un prix correspondant, la vie d’un homme pour la vie d’un homme.

L’imputation qui nous en est faite entre temps ne l’appauvrit pas du tout, ni ne l’augmente en aucune façon. Il nous donne simplement un crédit, une position. Il nous l’impute afin de nous rendre capables d’accomplir notre part .

RANÇON – Péchés que Christ ote.

Question (1916) – Quels sont les péchés ôtés par Christ ? La damnation d’Adam, le péché volontaire ou les deux ensemble ?

Réponse. – Les seuls péchés pour lesquels Christ fait réconciliation sont ceux qui nous viennent par hérédité comme résultat de la désobéissance du père Adam. Jésus mourut pour toutes ces faiblesses qui se propagèrent par Adam et sa condition déchue. Tous les péchés ou toutes les offenses que vous et moi pourrions commettre volontairement après être devenus de Nouvelles-Créatures en Christ ne font pas partie du péché d’Adam ; il n’en était pas responsable, et Christ n’est pas mort

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pour ceux-ci. Mais entre-temps, la Bible n’indique pas que vous et moi, en tant que Nouvelles-Créatures, n’aimions pas le péché ; en toute probabilité, si nous commettions un péché quelconque, il serait du moins partiellement, si pas totalement, dû à ces faiblesses héritées qui se trouvent dans la chair. C’est pourquoi très peu nombreux sont les péchés qui doivent être considérés en quelque façon comme étant séparés ou distincts du péché adamique. Mais dans la mesure où, en tant que Nouvelles-Créatures, nous consentions à pécher, nous aurions une responsabilité partielle, et une telle faute comme Nouvelle-Créature serait excusable dans la mesure où elle résulte d’une faiblesse adamique ou de la tentation qui vient d’autrui sous ce péché adamique. Tout le reste serait punissable de coups, individuellement. Ainsi le peuple du Seigneur est parfois traité dans ce sens. Certains devraient avoir besoin de beaucoup de châtiments  qui seraient pour leur bien et leur correction dans la droiture.

RECHERCHER – Nous trouvons ce que nous recherchons.

Question (1912-Z) – S’il vous plaît, donnez la signification du texte, “ Cherchez et vous trouverez” – Matth. 7 : 7.

Réponse. – Le texte ci-dessus illustre un principe sur lequel nous avons fréquemment appelé l’attention. Nous trouvons ce que nous cherchons ! Ceux qui s’approchent de la Bible avec un désir sincère de trouver en elle le message de Dieu seront guidés par le Seigneur. Comme cela est écrit, “Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice (Vérité) car c’est eux qui seront rassasiés” – Matth. 5 : 6.

D’autre part, ceux qui s’approchent de la Bible au point de vue de la critique, de l’incrédulité, de l’antagonisme, sont également sûrs de trouver ce qu’ils cherchent – des défauts, des contradictions, etc. Remarquez comment Thomas Paine et Robert Ingersoll ont illustré ce principe ; et comparez leurs expériences et leurs découvertes avec la félicité de ceux qui se réjouissent de la Bible comme de la table du Seigneur généreusement garnie de bonnes choses – “La nourriture au temps convenable” pour “la maison de la foi” – Luc 12 : 42.

Le même principe vaut pour les Etudes dans les Ecritures. De même que ceux qui le désirent peuvent trouver des défauts dans la Bible et tordre ses déclarations pour les rendre déraisonnables, ainsi la même classe réussirait certainement à réduire en pièces de la même façon “le Divin Plan des Ages ” .

RECONCILIATION – Comment était-elle célébrée durant  la Captivité ?

Question (1908) – Si un seul iota ou un seul trait de la Loi ne devait pas être perdu avant que tout soit accompli, comment le sacrifice du jour typique de réconciliation avait-il lieu lorsque les Juifs étaient en captivité, ou que l’arche n’était pas dans le Saint ? Quand ce type cessa-t-il ?

Réponse. – Je n’ai jamais pensé à cette question. Je crois qu’il me faudra y songer un peu plus avant d’y répondre.

RECONCILIATION – Quelle était la Fréquence des Sacrifices de Lévitique 9 ?

Question (1910) – En Lévitique 9, est-ce que le sang du

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taureau et celui du bouc étaient apportés dans le Très-Saint ? Si non, pourquoi ? Est-ce que les sacrifices relatés en Lévitique 9 sont les mêmes que les sacrifices relatés en Lévitique 16, et quelle était la fréquence à laquelle le sacrifice de Lévitique 9 était offert ?

Réponse. – Nous répondons que la description du sacrifice du taureau de l’offrande pour le péché et du bouc de l’offrande  pour le péché en Lévitique 9 était en relation avec la consécration du sacrificateur, tandis que la description en Lévitique 16 est en rapport avec la réconciliation pour les péchés de tout le peuple – le monde – les sacrifices du Jour de Réconciliation. Par conséquent, ils ne sont pas exactement les mêmes, bien que, à beaucoup d’égards, ils couvrent les mêmes points. Par exemple, la consécration de notre Seigneur n’était-elle pas étroitement assimilée au travail de Réconciliation ? Si. Votre consécration jusqu’à la mort comme bouc-antitype est étroitement assimilée au travail de Réconciliation. Donc, ces deux types, celui concernant la consécration de la sacrificature, et l’autre concernant le travail de Réconciliation, sont étroitement apparentés, bien qu’ils ne soient pas exactement semblables. En ce qui concerne Lévitique 9, vous vous rappelez que le sang n’était pas apporté dans le Très-Saint, parce que ce n’était pas une figure de la Réconciliation ; ce n’était pas une figure de cet aspect du travail ; c’était une représentation de la consécration qui montrait comment le taureau devait mourir et comment le bouc devait mourir ; tandis que celle de Lévitique 16, illustrant le Jour de Réconciliation, faisant expiation pour le péché, comprenait bien l’aspersion du sang dans le Très-Saint pour la réconciliation pour les péchés.

RECONCILIATION – Des Sacrifices pour l’a         nnée à suivre.

Question (1910) – Les offrandes pour le péché du Jour de Réconciliation étaient-elles pour l’année précédente ou pour celle qui suivait, et comment le savons-nous ?

Réponse. – Je réponds qu’ils étaient pour l’année qui suivait. Nous le savons parce qu’à la fin d’une année ils étaient tous de nouveau sous leurs péchés, et ils devaient s’humilier et être habillés de sacs, et jeûner jusqu’à ce que les sacrifices du Jour de Réconciliation aient été offerts, que le sang ait été aspergé, et que le sacrificateur soit sorti pour offrir les bénédictions qui les réconciliaient avec Dieu pour l’année suivante.

RECONCILIATION – Classe dont il est Question.

Question (1911) – “Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ – Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen; nous supplions pour Christ : soyez réconciliés avec Dieu”. A quelle classe l’Apôtre se réfère-t-il en exhortant à la réconciliation avec Dieu ?

Réponse. – La difficulté de cette question réside dans le fait que les traducteurs ont inséré certains mots qu’ils n’auraient pas dû insérer. Sans les mots en italique [en anglais – Trad.], le texte se lirait ainsi [et se lit en français – Trad.] : “Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, – Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : soyez réconciliés avec Dieu”. Nous recommandons ceci pour tous ceux qui

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ont une oreille pour entendre. Nous ne nous recommandons pas cela l’un l’autre, puisque tous ceux qui sont venus en Christ ont déjà été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, et qu’ils sont cohéritiers avec nous, et compagnons de service avec nous dans cette grâce de Dieu dont nous témoignons. Tous les membres de l’Eglise de Christ sont des ambassadeurs de Dieu et des représentants de Christ pour dire à tous ceux qui ont une oreille pour entendre : “Soyez réconciliés avec Dieu”. Ainsi donc, le Seigneur répète-t-Il : “Que celui qui a une oreille pour entendre entende”.

RECONCILIATION – De Sacrifices en Captivité .

Question (1911) – Quand les Juifs étaient en captivité à Babylone, observèrent-ils leurs sacrifices annuels de réconciliation  ?

Réponse. – Ils ne le firent pas, pour la simple raison que ces sacrifices ne pouvaient être faits ailleurs qu’en un endroit désigné. Il n’était pas possible que de tels sacrifices de réconciliation soient faits loin de l’endroit et des arrangements adéquats.

Ainsi nous pouvons être sûrs que durant ces années de captivité ils n’eurent aucun sacrifice de jour de réconciliation.

RECONCILIATiON – Concernant la délivrance des premiers-nés.

Question (1911) – Tous les premiers-nés ont-ils été délivrés avant la fin de ce jour ?

Réponse. – Vous avez déjà la réponse à la question ; ils seront tous entrés dans leur gloire lorsque le sacrifice sera terminé, et longtemps avant la fin du jour, parce que le jour commencera à traiter avec le monde.

RECONCILIATION – Sa fin.

Question (1911) – Quand le Jour de Réconciliation se terminera-t-il ?

Réponse. – Le Jour de Réconciliation sous la Loi judaïque était un jour de vingt-quatre heures répété chaque année dans ce système typique. Selon notre compréhension, l’antitype de ce Jour de Réconciliation était la période de bénédiction de Dieu, laquelle commença avec notre Seigneur Jésus-Christ et Son sacrifice. Ce fut l’ouverture du Jour de Réconciliation. Maintenant, l’autre sacrifice, le sacrifice du bouc, a continué durant ce Jour de Réconciliation. En d’autres termes, l’Eglise est invitée à participer avec Christ dans Son sacrifice, et ce grand Jour de Réconciliation continue encore ; le travail de Réconciliation n’est pas fini. Le trait de sacrifice du Jour de Réconciliation sera bientôt terminé, croyons-nous, à savoir : quand le dernier membre du Corps élu de Christ aura passé dans la mort ; ce sera la fin du sacrifice, mais ce ne sera pas la fin de la Réconciliation, parce que le Jour de la Réconciliation non seulement comprend le jour de sacrifice, mais aussi le jour d’utilisation de ce sacrifice pour le travail de bénédiction. En d’autres termes, les mille ans entiers du Règne de Christ aussi appartiennent à ce travail de Réconciliation, parce que la construction du mot signifie remise-en-un(at-one-ment ; en anglais). Maintenant, l’action de sacrifier de ce temps présent est pour le dessein de produire cette Réconciliation, et

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lorsque les sacrifices seront terminés et offerts devant le Seigneur, ce sera la base pour la Réconciliation, mais il faudra tous les mille ans pour appliquer ceci au monde et pour le monde afin qu’il soit fait un avec Dieu. Ainsi, le Jour de Réconciliation dans le sens approprié et le plus complet du terme est de deux mille huit cents ans ou plus, et nous en avons passé le milieu maintenant ; et la dernière partie va en être très belle .

RECONCILIATION – Concernant le Mérite.

Question (1912-Z) – Serait-il juste de dire que tout le mérite du sacrifice de notre Seigneur est imputé à chacun et à tout individu lorsqu’il devient scripturalement un croyant ?

Réponse. – Non ; le mérite entier de la mort de notre Seigneur était déjà dans les mains de la Justice lorsque Jésus monta dans les lieux élevés, mais il ne fut ni appliqué en aucune manière, ni à aucune personne. Selon l’intention divine, ce mérite doit être appliqué pour le péché originel d’Adam et pour tous les péchés de ses enfants, lesquels sont le résultat direct ou indirect du péché originel. Ainsi nous pourrions dire que tout membre de la race d’Adam a un intérêt ou une part personnelle, individuelle, dans ce mérite de rédemption, en venant à Lui par Arrangement divin.

Notre Seigneur laissa l’Eglise primitive avec l’instruction qu’elle s’attarde à Jérusalem pour obtenir l’onction du saint Esprit, la preuve de la rémission de leurs péchés et du fait qu’ils étaient adoptés comme enfants de Dieu. Il monta dans les lieux élevés et apparut dans la présence du Père – pour l’Eglise entière des Premiers-Nés. L’imputation de Son mérite fut pour tous parmi ceux-ci, aussi bien que pour les quelques représentants des adeptes de Christ qui attendaient la bénédiction dans “la chambre haute”.

RECONCILIATION – Souverain Sacrificateur – encensoir –Saint des Saints.

Question (1913) – Est-il correct de penser que le Souverain Sacrificateur prenait l’encensoir qui contenait des charbons incandescents dans le Saint des Saints ? Si c’est le  cas, quel en est l’antitype ?

Réponse. – Nous n’avons connaissance d’aucun texte que le Souverain Sacrificateur ait jamais pris l’encensoir dans le Très-Saint. Souvenez-vous que l’ordre du Jour de Réconciliation était que le Souverain Sacrificateur devait tuer le taureau ; ensuite il prenait le sang du taureau et du feu de l’autel d’airain et allait avec les deux dans le Saint, là pour offrir l’encens sur le feu devant le voile, non pas derrière le voile ; dans le Saint, non pas dans le Très-Saint. Nous n’avons aucune connaissance qu’un sacrifice doive être fait dans les cieux, et que le feu représenterait des épreuves : notre Maître n’eut aucune épreuve dans les cieux ; Ses épreuves eurent lieu sur la terre. En conséquence, ceci serait évidemment l’interprétation adéquate à mettre sur le type. L’encensoir avec les charbons de feu, vous vous en souvenez, était placé sur l’autel d’or. L’Apôtre Paul, en donnant un récit de l’agencement du Très-Saint déclare que cet autel, l’autel d’or, était dans le Très-Saint, mais nous pensons que ce fut

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une faute soit de l’Apôtre lui-même, soit de la part de quelque copiste ; il ne pouvait pas l’avoir dit, car le texte de l’Ancien Testament est très précis – à savoir que l’autel était dans le Saint. Le seul article de mobilier dans le Très-Saint était l’Arche ; dans l’Arche, vous vous en souvenez, il y avait la Loi, la Verge d’Aaron qui avait fleuri et le Vase d’or contenant la manne ; sur le couvercle, les deux Chérubins ; le sang devait être aspergé sur le propitiatoire et devant le propitiatoire, en formant une croix. Du feu, où qu’il soit employé, symboliserait des épreuves, des difficultés et des tests. Le feu dont il est question ici dans le Saint où l’encens était écrasé sur les charbons de feu représente les trois années et demie du ministère de notre Seigneur ; durant ces trois années et demie, Il utilisa tous Ses pouvoirs parfaits au service du Seigneur, de la Vérité et des frères. Toutes les fois que cet encens touchait le feu cela produisait une fumée d’encens ; ainsi la vie de Jésus fut une offrande continuelle de cet encens devant l’Eternel, et comme résultat du sacrifice de Christ ainsi accompli, Il fut compté digne d’aller au-delà du Voile dans le Très-Saint.

Il ne fut pas digne d’être le Souverain Sacrificateur avant d’avoir accompli Son sacrifice. Le sacrifice fait au Jourdain ne fut pas achevé avant le Calvaire. Cela dura les trois ans et demi en entier pour terminer ce travail d’écraser l’encens sur le feu ; vous vous souvenez que nous lisons que, dans le type, le souverain sacrificateur, pour ne pas mourir, devait offrir cet encens sur l’autel afin que la fumée puisse pénétrer au-delà du voile ; de cette façon, lorsqu’il essayait de passer sous le second voile le nuage d’encens recouvrait le propitiatoire et il ne mourait pas. Si le nuage d’encens n’avait pas recouvert le propitiatoire, il serait mort, et ceci nous montre que le Seigneur Jésus-Christ n’aurait pas pu entrer dans la gloire au-delà à moins d’avoir achevé Son sacrifice et Ses offrandes . Vous vous souvenez qu’il y avait trois feux en relation avec cette affaire. C’était l’un des deux dans le Saint qui représentait la vue de Dieu du sacrifice de notre Maître, c’était un doux encens pour Dieu ; et ensuite il y avait une autre vue de ce même sacrifice : il était représenté par la combustion de la graisse dans le parvis, la condition du parvis représentant la condition dans laquelle la nature humaine pouvait  concevoir la chose ; tous ceux qui étaient dans la condition de justification du parvis reconnaissaient qu’Il était en vérité le Fils de Dieu, comme cela était représenté par la combustion de la graisse, laquelle fait une lumière très brillante ; ensuite, souvenez-vous, il y avait le feu qui brûlait à l’extérieur du camp où brûlaient la carcasse, les cornes, etc., du taureau, et cela représentait comment le sacrifice de notre Seigneur apparaissait au monde ; c’était une horreur pour le monde ; Il faisait une faute et gaspillait un bien, une vie valable en parlant du Royaume, et en errant avec ces pauvres disciples. Ces trois images qui décrivent notre Seigneur de trois points de vue : premièrement, le point de vue du monde, le sacrifice de Christ n’était pas en ligne avec l’esprit du monde ; secondement, le point de vue du parvis des disciples de Jésus, Il était saint, innocent, sans souillure comme

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Sauveur ; et troisièmement, du point de vue de Dieu auquel fait allusion maintenant cette question, la combustion de l’encens dans le Saint. Il ne fut pas prêt à passer au-delà du Voile avant que les trois feux, toutes les trois phases du sacrifice du Seigneur, ne fussent passées.

RECONCILIATION – Purification pour quelle année .

Question (1913) – Les sacrif ices du Jour de Réconciliation purifiaient-ils typiquement le peuple pour l’année écoulée ou pour l’année à venir ?

Réponse. – Pour l’année suivante .

RECONCILIATION – Base de la Réconciliation.

Question (1916) – Quelle est la base de la réconciliation ?

Réponse. – La Bible nous dit que c’était les sacrifices pour le péché et que, de tout cela, il est rendu témoignage dans l’Alliance que Dieu fit avec Israël au mont Sinaï, une représentation de la meilleure Alliance. Il s’y trouvait Moïse qui représentait un plus grand que Moïse. Que fit-il ? Premièrement, il sacrifia le sacrifice de l’offrande pour le péché et ce fut sur la base de ce sacrifice qu’il put y avoir une Alliance ; c’était le sang de ces sacrifices qui était aspergé pour accomplir cette Alliance ; ainsi nous avons ici de meilleurs sacrifices que ceux-ci. Ces sacrifices typiques n’étaient que sur un plan terrestre, mais nous avons ici un meilleur sacrifice, Jésus le taureau-anti-type et l’Eglise le bouc-antitype. Cette Eglise qui sacrifie l’a fait pendant plus de 1800 ans ; bientôt ce sera achevé et le sang sera dans les mains du grand Médiateur. Regardez en arrière dans le type et voyez ce qu’il fait avec le sang. Premièrement, il asperge la table de la Loi. Quand Moïse avait aspergé les tables de la Loi il était prêt ensuite à asperger le peuple avec le même sang.

Or, la base était le sang. Tandis que le sang de Jésus était la chose fondamentale, importante, il représente comment le sang de Ses saints est compté avec Lui. Tous ceux qui marchent dans les traces de Jésus sont rassemblés, leur sang étant sacrifié, et ce sang dans le type est pour la réconciliation du monde plus tard. Non pas que nous ajoutions quoi que ce soit à sa valeur, mais en montrant comment nous serions associés avec Jésus dans le temps présent, et participerions à la gloire qui doit suivre aussitôt que l’Eglise sera au complet. Ensuite nous comprenons que le moment sera venu pour que Jésus reçoive le monde et devienne le Roi du monde, et qu’Il établisse Son Royaume d’une mer jusqu’à l’autre mer. Il sera alors prêt à demander au Père pour le monde et ensuite Il sera prêt à affecter Son sacrifice pour le monde. Il doit être donné pleinement et complètement en faveur du monde à ce moment, et Il sera prêt à faire cela juste au moment de l’achèvement de l’Eglise quand nous serons tous avec le Seigneur en gloire. Le Ps. 2 dit, “demande-moi et je te donnerai les nations”, etc. Le monde entier est païen du point de vue de Dieu. Le mot païen est le mot traduit par gentil et le même mot traduit par peuple. Dieu avait un peuple et il y avait un autre peuple à l’extérieur qui n’était pas le peuple de Dieu. Ils étaient païens, et seuls ceux qui étaient en harmonie avec Dieu étaient Son peuple, et ils devaient être distingués

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des autres. “Demande-moi, et je te donnerai les nations, et, pour ta possession, les bouts de la terre”.

REFORMES – Dieu fait en sorte que la colère de l’homme Le loue.

Question (1912-Z) – Si le Royaume de Christ n’est pas encore installé sur terre, comment pouvons-nous expliquer les diverses réformes, oeuvres de bienfaisance, etc. de notre époque ?

Réponse. – Apparemment, l’Adversaire essaie de faire marcher les affaires dans son sens, mais la lumière même dont nous bénéficions aujourd’hui est la lumière promise de la Providence divine. Nous lisons que : “Plusieurs courrons çà et là, et la connaissance sera augmentée”, et que “ce sera un temps de détresse tel, qu’il n’y en a point eu…” – Dan. 12 : 1, 4.

Mais Dieu avait l’oeil sur les inventions, telles que l’imprimerie, l’énergie thermique, ainsi que leurs effets et influences dans le monde. Il semble aussi que les évolutions vers de meilleurs gouvernements, etc., sont des influences basées sur l’accroissement général de la connaissance ainsi que les efforts des humains pour faire collectivement de leur mieux – spécialement dans des voies qui ne sont pas contrariées par l’égoïsme.

Mais nul doute que l’égoïsme tient une part importante dans chaque sorte de réforme. En parlant de la période actuelle notre Seigneur dit que les secrets seraient publiés sur les toits. Aujourd’hui nous voyons que les véritables étalages du vice, de l’immoralité et des méfaits sont divulgués – publiés sur les toits. Nous ne disons pas que l’Adversaire manifeste ces choses ouvertement, cependant nous pouvons voir comment l’Adversaire a pu s’occuper du mouvement vers le communisme qui était influent autrefois, de même que le mouvement envers le socialisme et l’Anarchie. Ce sont ces choses qui auront tendance à provoquer le Temps de Détresse. C’est ainsi que la colère de l’homme finira par louer Dieu. Il est capable de faire en sorte que la colère de l’homme Le loue. “Car la colère de l’homme te louera ; tu te ceindras du reste de la colère” – Ps. 76 : 10.

REGLE D’OR – Mauvaise Interprétation.

Question (1909) – La Règle d’Or peut-elle être interprétée de telle sorte que l’on ne devrait pas faire pour un frère ce qu’il ne voudrait pas demander qu’un frère fasse pour lui ?

Réponse. – Non, je ne pense pas que la Règle d’Or vous empêche de faire plus que ce que la règle exige. Si vous êtes un chrétien, vous devriez faire plus. La Règle d’Or s’applique à chacun, mais le chrétien a une autre règle. Comme Jésus l’a dit, “Je vous donne un nouveau commandement”, non pas au monde, ni aux Juifs, mais à Ses disciples, “Que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés”. Si Jésus nous avait aimés exactement selon la Règle d’Or, Il ne serait pas mort pour nous, mais Il fit plus, et Il demande que vous et moi en tant que Ses disciples fassions plus les uns pour les autres.

REINS – “Ayant ceint vos reins de la Vérité” .

Question (1910-Z) – Que signifie ce texte ?

Réponse. – Dans les temps anciens, quand on portait des

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vêtements flous les ceintures étaient constamment portées pour deux raisons ; la première pour ceindre leurs vêtements – comme par exemple nous chantons quelquefois “Ceins ta robe nuptiale autour de toi”. La ceinture, par conséquent, était utilisée pour maintenir les vêtements à leur place ou position convenable, de sorte qu’ils ne donnent pas une apparence de désordre, ni ne soient la cause de faux-pas et de chute. Ensuite, la deuxième raison,  la ceinture était utilisée pour son effet sur les reins pendant le travail actif. Par exemple, quand quelqu’un était engagé dans une occupation fatigante, telle que de soulever un poids lourd ou porter un fardeau pesant, ou encore courir une course, les muscles de l’abdomen jouaient un rôle important.

Même en parlant nous trouvons que les muscles de l’abdomen se contractent et ainsi nous donnent plus de force et de puissance de voix. Il est prouvé que c’est le cas dans n’importe quel travail manuel, et ces muscles deviennent comparativement rigides. C’est donc une habitude, même aujourd’hui parmi les ouvriers, de porter une ceinture. Quand ils ont en particulier des travaux pénibles, ils se serrent la ceinture d’un “cran” de plus, c’est-à-dire ils avancent quelques crans de plus, en se serrant un peu plus fort la taille, en vue de soutenir les muscles de l’abdomen et leur permettre d’accomplir plus de travail avec moins de fatigue ; quand ils sont en repos ils relâchent la ceinture. Cela semble être ici la pensée spéciale de l’Apôtre -“ Ayant ceint vos reins de la vérité”. Comme il y a des reins dans le corps ayant leur part importante à accomplir et que nous les renforçons dans le temps d’exercice ou de nécessité, ainsi en est-il avec notre esprit. Nous qui sommes consacrés pour être le peuple du Seigneur à faire ce service, nous réalisons que nos esprits ont besoin d’être renforcés. Nous avons besoin d’avoir un bon courage. Nous avons besoin d’être fortifiés contre toute disposition à la lassitude.

Quand nous entreprenons de ceindre les reins de nos esprits, cela signifie que nous avons décidé de maintenir une activité ; que le repos et le loisir sont mis de côté et que nous sommes engagés dans un travail important qui exige, nous le réalisons, toute la force que nous possédons. Le chrétien a une grande tâche devant lui, à sacrifier sa vie dans le service du Seigneur, à accomplir tout ce qu’il est capable de faire en ce qui concerne l’emploi des occasions que le Seigneur a préparées pour nous comme Ses serviteurs, Ses disciples, afin que nous puissions avoir un bon rapport à donner quand Il nous appellera pour rendre nos comptes et que nous puissions dire, Tu m’as donné deux talents et j’en ai gagné deux autres ; ou Tu m’as donné cinq talents et j’en ai gagné cinq autres en plus.

REJOUISSEZ-VOUS – Base pour persévérer .

Question (1913) – Comment se manifeste le “ Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur” (Phil. 4 : 4) ? Devons-nous nous attendre à ce qu’il y ait une condition où il n’y aura plus de tristesse ni de désespoir ?

Réponse. – Pour considérer un sujet tel que celui-ci nous faisons bien de tourner les yeux vers le cas de notre Seigneur.

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Nous voyons que, pendant les trois ans et demi de Son ministère,  Il se réjouit pleinement de faire la volonté du Père ; toutefois, à la fin ultime de Sa carrière terrestre, Il traversa l’heure sombre de Gethsémané. Si le Maître a pu vivre un moment aussi sombre de tristesse et d’angoisse jusqu’à ce qu’Il ait reçu une certaine assurance du Père, vous et moi nous le pouvons sans aucun doute aussi. C’est pourquoi nous ne pouvons pas dire sans nous tromper que notre joie dans le Seigneur peut être telle qu’elle écarterait toute larme, tout cri, tout désespoir ou toute crainte. Mais nous devons nous réjouir de plus en plus alors que nous ressentons les confirmations que Dieu est pour nous et que toutes choses concourent pour notre bien. “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous”. Si une période de tristesse vous touche et que vous la surmontez, une fois encore, réjouissez-vous .

RESSEMBLANCE A DIEU – Dans l’homme déchu.

Question (1909) – Y a-t-il quelque vestige de la ressemblance à Dieu dans les hommes déchus ? Si c’est le cas, est-ce ce que le saint Esprit travaille sur nous et fait que nous voyons la Vérité ?

Réponse. – Je pense que c’est le cas. Il y a beaucoup d’éléments de ressemblance à Dieu, mais l’élément particulier de caractère, pour autant que je puisse le discerner, que Dieu opère lorsqu’Il nous tire en tout premier, est celui de l’HONNETETE. Si un homme n’est pas honnête avec lui-même il ne sera pas du tout destiné à être appelé, selon ma compréhension, et si par hasard il entend un peu, il ne restera pas très longtemps sous cette influence. Quiconque a un coeur ou esprit [mind] honnête a beaucoup d’avantages de toute manière dans l’attraction et l’influence de ce temps présent.

RESURRECTION – Condition des incroyants dans la Résurrection.

Question (1906) – Si je comprends bien, les Ecritures enseignent que ceux qui s’endorment dans la tombe étant incroyants, sous la condamnation, en ressortiront sans aucun changement de condition pour être élevés durant l’Age millénaire ? Cette vue est-elle correcte ?

Réponse. – Nous répondons pratiquement oui. Tous ceux qui vont dans la tombe dans la condition de la mort à cause de la condamnation d’Adam, sans avoir eu leur épreuve en ce moment, sans être parvenus à une connaissance de la Vérité à ce point qui les rendrait responsables pour la vie ou la mort éternelle, tous ceux-là descendent dans la tombe comme dans une grande prison et il n’y a aucun changement pendant qu’on est en prison ; aucune transformation n’y a lieu. Il n’y a ni sagesse, ni connaissance, ni oeuvre dans le shéol, le hadès, dans la tombe où va toute l’humanité. Par conséquent, lorsqu’ils seront réveillés, qu’ils en sortiront au temps convenable par la puissance du Grand Rédempteur, ils seront pratiquement dans la même condition que lorsqu’ils y descendirent – je dis bien, pratiquement – parce que nous devons considérer qu’il y a certaines limites. Par exemple, il serait raisonnable de supposer que Lazare mourut de la même sorte de maladie qui minait ses

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organes. Supposez qu’il mourut de tuberculose et que ses deux poumons étaient atrophiés lorsqu’il s’éteignit. Naturellement, il n’aurait pas pu respirer à nouveau sans poumons. Vous comprenez  qu’à son réveil, Lazare ait pu revenir dans la même condition  mentalement et moralement, et pratiquement physiquement, mais qu’il lui fallait nécessairement avoir des poumons qui lui permettraient de respirer. De même, si un homme était déchiqueté par une explosion, nous devrions supposer que tous ses membres et organes seraient rassemblés. Cela veut dire qu’il ne reviendrait pas en morceaux, mais comme un homme complet, bien que n’étant pas nécessairement parfait. Je me permets ces suggestions d’ordre général. La pensée semble être que Dieu traite avec nous en tant que créatures morales, mais si vous avez une disposition naturelle mauvaise, cela se porte sur votre visage, et ceux qui ont de bonnes notions de phrénologie pourraient vous le dire de par la forme de votre tête ainsi que l’expression de votre visage. D’autres pourraient en dire beaucoup sur votre disposition naturelle en regardant la paume de votre main, en la lisant. Dieu semble avoir construit notre système de telle sorte que les dégradations mentales et morales laissent des empreintes sur le visage, sur le crâne et sur le système tout entier, particulièrement quand celles-ci se transmettent de génération  en génération. Au fur et à mesure que les péchés d’autrefois ont été commis, ils ont laissé plus ou moins de marques . Nous ne devons pas être spécialement honteux de ces péchés dont nous ne sommes pas responsables, puisque nous n’y sommes pour rien. Le Seigneur ne nous en veut pas particulièrement pour ceux-ci. Si nous étions tous parfaits, nous serions tous très beaux.

RESURRECTION – Tes morts et mes corps morts .

Question (1907) – Esaïe 26 : 19 : “ Tes morts vivront, mes corps morts se relèveront. Réveillez-vous et exultez avec chant de triomphe, vous qui habitez dans la poussière ; car ta rosée est la rosée de l’aurore, et la terre jettera dehors les trépassés”. Ceci implique-t-il que quelqu’un fut ressuscité lorsque ressuscita le corps de notre Seigneur, ou cela se réfère-t-il à notre Seigneur ?

Réponse. – Je comprends qu’il est question de notre Seigneur, et la traduction est presque juste, mais il y a une toute petite différence, comme vous le remarquerez dans la Version  Commune, dont certains mots sont écrits en italique. Convenablement traduit, on devrait lire : “Tes morts vivront, mon corps mort se relèvera” [en français, voir Darby et note en bas de page également – Trad.]. Nous sommes le Corps du Seigneur et, de ce fait, nous nous relèverons ; “Les morts vivront, mon corps reviendra de la mort en tant que Corps de Christ”, comme Lui.

RESURRECTION – Immédiatement Conscients.

Question (1909) – Ceux qui renoncent à tout pour la cause de Christ et qui, de ce fait, deviennent membres de l’Eglise, entrent-ils dans la vie éternelle dans un état conscient immédiatement après leur mort ?

Réponse. – Nous répondons qu’il fut nécessaire que les

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Apôtres, ainsi qu’Etienne, s’endormissent. Pour eux et tous les autres il était nécessaire qu’ils attendent la Seconde Venue de Christ et l’établissement de Son Royaume. C’est ainsi que Paul  dit que nous ne nous endormirons pas tous, mais que nous serons changés en un clin d’oeil à la résurrection.

RESURRECTION – Quant à une place pour tous .

Question (1909) – S’il y a une résurrection sur le plan humain, comment allez-vous mettre vingt milliards de personnes sur cette terre ?

Réponse. – J’ai entendu quelqu’un dire que si tous les humains revenaient, ils seraient superposés sur huit niveaux les uns sur les autres sur toute la surface de la terre. Si cet homme sage voulait bien prendre son crayon, il trouverait qu’il y a suffisamment  de place pour tous dans l’Etat du Texas, sans qu’ils aient besoin d’être les uns au-dessus des autres. De telles affirmations extravagantes sont faites parce qu’ils ne réfléchissent pas. Je n’en veux pas à celui qui a posé cette question car, de toute évidence, il a reçu la suggestion d’un homme compétent.

Ce n’est pas parce que des hommes capables disent des choses aussi extravagantes qu’il est nécessaire de les croire. Vous pouvez  très bien trouver vous-mêmes en faisant le calcul. En pensant à la Seconde Venue de Christ, certains la voient dans un futur très lointain, et prouvent cela par les gisements de charbon qu’ils pensent pouvoir durer cinquante mille ans. En revanche, les professionnels du charbon disent qu’il n’y en a pas suffisamment pour durer cent cinquante ans. Dans cinquante  mille ans, vous ne pourriez pas placer les humains debout sur cette terre.

RESURRECTION – Corps humains ou spirituels.

Question (1909) – Quelle sorte de corps aurons-nous à la résurrection ?

Réponse. – Il y a un corps charnel et un corps spirituel. Le monde ressuscitera sur le plan naturel, en tant qu’êtres humains dans des corps charnels. Ils seront réveillés dans cette condition. Mais l’Eglise, étant engendrée du saint Esprit, naîtra de l’Esprit dans la résurrection, et ses membres seront des êtres-esprits. Il est semé corps naturel, il est ressuscité corps spirituel. C’est une résurrection différente de celle du monde.

RESURRECTION – Quant au degré L sur la carte.

Question (1909) – Sur quel degré Jésus fut-Il ressuscité, le degré esprit ou le degré divin, comme le montre la Carte des Ages ? Pourriez-vous expliquer la déclaration dans le Volume 1, p age 276, qui dit qu’Il ressuscita sur le degré spirituel “ L”, et que quarante jours plus tard Il monta vers la majesté dans les lieux très hauts sur le degré de la gloire divine.

Réponse. – Il est difficile d’expliquer de telles vérités spirituelles sur une carte ou un plan et, à mon avis, chers amis, la Carte des Ages qui se trouve dans le Volume Premier de l’Aurore a dû être dirigé à certains égards par le Seigneur, sinon elle n’aurait pas pu représenter aussi clairement et aussi pleinement  les diverses étapes de la justification, de la sanctification, etc., qu’elle le fait ; cependant, il semblerait presque impossible de faire plus que ce qui a été représenté sur cette Carte. Je ne

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pourrais pas en faire une aujourd’hui qui puisse mieux représenter les pensées.

Etant donné qu’il y a une Grande Foule qui doit être ressuscitée sur le degré spirituel, et puisqu’elle n’atteindra pas le degré de la gloire dans le Royaume, nous avons donc représenté sur la Carte le degré esprit comme étant une chose, et le degré de la gloire comme étant une autre chose. Ils sont différents, car la Grande Foule atteindra le degré des êtres-esprits de même que le Petit Troupeau, mais ce dernier atteindra le degré de la gloire, de la puissance et de la domination, ce que n’aura pas la Grande Foule ; d’où la différence entre les degrés “L” et “K” sur la Carte. Nous n’avons pas essayé de montrer sur la Carte que Christ et le Petit Troupeau atteindront un degré différent de celui de la Grande Foule, mais nous l’avons exprimé par écrit ailleurs. Pour autant que nous le sachions, la Grande Foule atteindra le degré des anges, tandis que les membres du Petit Troupeau atteindront le degré divin en tant qu’êtres-esprits, mais sur un plan plus élevé.

RESURRECTION – L’Eglise en Premier .

Question (1909) – Pourriez-vous expliquer Esaïe 26 : 19 : “Mes corps morts se relèveront” ?

Réponse. – Voilà le passage qui dit que la terre jettera les morts. Selon ma compréhension, on devrait lire : “Tes morts vivront, mon corps mort se relèvera”. Laissez de côté les mots en italique, et le mot “ensemble” [Version anglaise – Trad.] qui ne se trouvent pas dans le texte original. Il parle de l’Eglise de Christ, dans la première résurrection, ceux qui sont morts de façon spéciale.

RESURRECTION – Concernant les enfants.

Question (1909) – Ma petite fille est morte étant enfant, reviendra-t-elle à la résurrection de vie ou à la résurrection de jugement ?

Réponse. – Selon la loi, le mot “enfant” signifie une personne qui n’a pas atteint sa maturité. Pour répondre à votre question, je dirais qu’un enfant qui n’a pas vécu longtemps ne pourrait pas être un Saint. Les Saints sont tous des vainqueurs. Tous les autres auront la résurrection de jugement. Dieu s’occupera des enfants et, si vous êtes sur le plan esprit, vous serez bien plus à même de prendre soin d’eux. Nous parlons ici de quelqu’un rempli d’amour et qui a tout pouvoir  de faire face à tous les aspects de la question.

RESURRECTION – Tous ne dormiront pas.

Question (1909) – (1 Cor. 15 : 51, 52), “Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés”. Certains croient que ceci comprend le monde.

Réponse. – Pas du tout ; cela ne s’applique absolument pas au monde. Il est simplement question de la résurrection de l’Eglise. Au verset 22, l’Apôtre parle de tous ceux qui perdirent la vie par Adam et qui la retrouvèrent par Christ ; ensuite il poursuit en parlant de la résurrection de l’Eglise, et c’est la par-

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tie qui nous intéresse tout spécialement. On s’occupera du monde au temps convenable .

RESURRECTION – Signification des Ossements Secs.

Question (1910) – La vision des ossements secs d’Ezéchiel 37 se réfère-t-elle à la résurrection des morts ; sinon, à quoi ?

Réponse. – Nous répondons que nous croyons que cette vision des ossements secs ne se réfère pas à la résurrection des morts dans le sens ordinaire de ce mot, mais qu’elle a trait à la résurrection de la nation juive éteinte qui dit, remarquez bien : “Nos espérances sont asséchées”. Leurs espérances sont toutes mortes, et ce réveil, ce rapprochement des os, un os de son os, représente la manière graduelle par laquelle les espérances juives se réuniront et les réanimeront graduellement en tant que peuple .

RESURRECTION – Ordre quant à la Grande Foule et aux Anciens Dignes.

Question (1910) – Pourriez-vous nous donner des preuves que la Grande Foule sera réveillée avant les Anciens Dignes ?

Réponse. – Eh bien, ce qui pourrait être considéré comme preuve dépend de l’esprit. Voici ma pensée : la Grande Foule est identifiée avec l’Eglise dans le travail de ce présent Age de l’Evangile, et elle est représentée de beaucoup de façons comme étant associée avec l’Eglise – comme, par exemple, les sacrificateurs étant en relation avec les Lévites dans le travail de ce Jour de Réconciliation, ainsi que par le fait de sacrifier, etc. Ensuite, deuxièmement, dans l’image de l’Epouse qui représente le Petit Troupeau, et les autres, ses compagnes, qui la suivent et qui semblent faire partie de l’Eglise. Et puis je vous rappelle encore l’image de Rebecca. Je remarquais dernièrement que lorsque Abraham envoya chercher Rebecca pour être l’épouse d’Isaac, il n’appela aucune demoiselle d’honneur, mais certaines vinrent avec elle. Voyez-vous, cela représenterait la classe de la Grande Foule qui accompagne et sert la classe de l’Epouse.

Maintenant, il me semblerait convenable de considérer que lorsque Isaac reçut l’épouse, il reçut aussi les demoiselles d’honneur. Elles allèrent avec l’épouse, l’accompagnèrent, et s’associèrent avec elle. Il en est de même de Christ, du Petit Troupeau et de la Grande Foule – selon ce que je comprends, ils iraient probablement tous ensemble. De plus, n’oubliez pas qu’il y a une certaine part du mérite de Christ qui est imputée à chacun de ceux qui s’offrent en sacrifice. Nous avons vu cela hier soir, souvenez-vous, lorsque nous parlions du baptême ; lorsque vous présentez votre offrande, notre Seigneur Jésus, en tant que notre Avocat, notre Souverain Sacrificateur, Se présente et accepte les sacrifices comme étant les Siens, Il leur impute une partie de Son propre mérite afin qu’ils puissent être acceptables à Dieu, puis considère le tout. Ainsi, voyez-vous, la classe de la Grande Foule accomplit sa consécration et reçoit cette imputation  du mérite de Christ, exactement comme le Petit Troupeau –chacun d’eux reçoit ceci avant d’être engendré du saint Esprit.

Maintenant je pense que tout ceci sera achevé dans le sens le plus complet du mot – toute cette imputation du mérite du sacri-

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fice de Christ à toute la maison de la foi pendant cet Age de l’Evangile s’achèvera, et tout le mérite de Christ retournera entre les mains de la justice dans le sens complet du terme avant que quiconque parmi le monde ne reçoive l’une quelconque des bénédictions de l’arrangement de la Nouvelle Alliance. Je pense aussi que les Anciens Dignes appartiendront à la classe terrestre qui obtiendra ces bénédictions du Rétablissement, mais ils ne recevront pas leur part des bénédictions du Rétablissement avant que le Petit Troupeau et la Grande Foule en aient fini de l’imputation du mérite de Jésus qui les couvrait. Vous voyez, celui qui exerce la fonction d’Avocat pour chaque membre du Petit Troupeau, le fait aussi pour chacun des membres de la Grande Foule. Il a entrepris d’être garant pour chacun de nous quand nous vînmes au Père. Il rendit chacun de nos sacrifices acceptables, et nous avons tous besoin de Lui pour être notre Avocat jusqu’à la fin de l’Age. Comme le dit l’Apôtre : “Si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père”. C’est ainsi que la classe de la Grande Foule aura besoin du secours de Jésus comme Avocat jusqu’au moment où elle aura passé au-delà du Voile. Selon ce que je comprends, Il lui faudra en avoir totalement terminé dans Sa fonction d’Avocat de l’Eglise avant qu’Il puisse devenir le Médiateur entre Dieu et le monde.

RESURRECTION – Quant au fil de l’existence brisé pendant le changement .

Question (1910) – Lorsque nous aurons passé notre épreuve avec succès, et que nous expérimenterons notre changement pour la nature divine, le fil de l’existence sera-t-il rompu, ou bien est-ce que ce sera identique à la naissance naturelle ?

Réponse. – C’est trop pour moi. Je ne vois rien dans la naissance naturelle qui figure le changement de l’Eglise. La seule image à laquelle je pense et pouvant se rapporter à ce sujet est la suivante : Dans le cas d’une naissance naturelle, il y a tout d’abord un engendrement, puis un développement et finalement une naissance à une nouvelle nature. Il en est de même d’une naissance de l’esprit : Tout d’abord, il y a un engendrement, ensuite un développement et une vivification, et finalement la naissance de la Nouvelle-Créature. Je ne vois rien, concernant la méthode selon laquelle naît un enfant, qui puisse se rapprocher dans un sens quelconque d’un changement chez les saints.

A ma connaissance, les Ecritures n’en donnent aucune. Je ne vois aucun parallèle. Notre changement se fera en un instant, en un clin d’oeil, et cela n’a rien à voir, selon ce que je sais, avec une naissance naturelle.

RESURRECTION – Quelques Types de la.

Question (1910-Z) – Puisque, pendant l’Age judaïque, le Seigneur pourvut à de très nombreux types concernant l’Age de l’Evangile et le futur, quel serait pour vous le type le plus important de la résurrection ?

Réponse. – Si nous considérons cette question comme ayant spécialement trait à notre Seigneur, nous voyons de nombreux types qui illustrent avec force Sa résurrection. Celui que mentionne notre Seigneur devrait être classé comme faisant par-

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tie des plus importants pour deux raisons : Premièrement, parce qu’Il le mentionna en lui donnant ainsi une place importante et, deuxièmement, parce qu’il est celui, et le seul d’entre tous les types, qui donne la durée exacte de Son séjour dans la tombe. Les paroles de notre Seigneur furent : “Comme Jonas fut dans le ventre du grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre”, indiquant ainsi que Sa résurrection aurait lieu le troisième jour et qu’Il sortirait de la tombe, de même que Jonas sortit du ventre du poisson, qu’il qualifie de : “sein de l’enfer -hell”, la tombe, le shéol, la condition du hadès. Il semblerait aussi, d’après les paroles de l’Apôtre, que nous devrions attacher une importance toute particulière à la résurrection de notre Seigneur, ainsi que cela nous est montré par Abraham recevant Isaac comme revenant de la mort, alors qu’il l’avait déjà consacré à la mort, qu’il était sur le point de le sacrifier, le Seigneur lui retenant la main et lui donnant en contrepartie un autre sacrifice.

Nous pouvons raisonnablement aussi supposer que l’offrande “tournoyée” était une illustration importante ou un type de la résurrection de notre Seigneur, particulièrement parce qu’elle eut lieu juste au moment qui indiquait le jour de Sa résurrection, le lendemain du Sabbat, le cinquantième jour avant  la Pentecôte. Apparemment, ceci fut donné afin d’illustrer le réveil de notre Seigneur Jésus comme “les prémices à Dieu”, “les prémices de ceux qui sont endormis”, “le premier qui soit réveillé d’entre les morts”. C’est donc une très belle image. Voyez Lév. 23 : 10, 11, 15, 16.

Si nous pensons aux types de la résurrection du monde, nous en voyons une variété. Comme nous l’avons suggéré, la traversée du Jourdain pourrait être considérée comme un type du passage de la condition de la mort vers la Canaan d’au-delà. Le Jubilé, le rétablissement de chaque homme dans sa condition antérieure est certainement une image merveilleuse des “temps de rétablissement de toutes choses”, du relèvement des humains hors du péché, de la dégradation et de la mort, hors de leur condition perdue, et leur retour à la condition antérieure, celle de la perfection totale de la nature humaine.

Nous pensons que nous serions pleinement justifiés de considérer comme types les miracles de notre Seigneur lorsqu’Il réveillait certains endormis – Lazare, la fille de Jaïrus et le fils de la veuve de Naïn. Ceux-ci nous ont été donnés comme préfigurant, et donc, dans un sens, comme typifiant ou illustrant la résurrection.

Nous trouvons une autre image de la résurrection, non seulement du réveil, mais aussi de l’élévation de l’humanité dans le Jour de Réconciliation. Lorsque Moïse avait reçu la bénédiction du peuple suite à la deuxième aspersion du sang, il sortait, levait les bras et bénissait le peuple. Le peuple attendait dans la poussière, les sacs et la misère à cause du péché, et alors la bénédiction de Moïse et Aaron, la bénédiction de l’Eternel par leur intermédiaire, signifiait l’enlèvement de cette condamnation et l’élévation du peuple – leur élévation de la misère pour se réjouir dans le Seigneur.

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RESURRECTION – “ Tes morts – mon corps mort ” .

Question (1910-Z) – Qu’entend-on par “ Tes morts vivront, mon corps mort se relèvera” – ? Es. 26 : 19.

Réponse. – Apparemment, l’addition de quelques mots par les traducteurs a provoqué des difficultés pour comprendre ce texte. Ils les ont insérés dans le but de clarifier ce passage, selon leur compréhension ; en revanche, ils l’ont rendu obscur pour n’avoir pas vu que les morts de Dieu sont les membres du Corps de Christ.

En omettant [dans l’anglais – Trad.] les mots “ensemble avec”, et “hommes”, le passage devient-il plus clair ? “Tes morts vivront, mon corps mort se relèvera”, s’applique ainsi, nous le croyons, à la résurrection de l’Eglise, le Corps de Christ, le peuple particulier du Seigneur. Et c’est un signe général, tel que ce sera le cas dans la bénédiction de toute l’humanité. Au temps convenable tous les morts seront réveillés. D’ailleurs, ils n’ont pas été réveillés pour souffrir et pour être torturés, mais pour chanter. Ils reviendront pour prendre connaissance des bontés de Dieu, de ce qu’Il a gracieusement en réserve, et ils saisiront ces provisions durant le “Temps de Rétablissement de toutes choses”. “Réveillez-vous et chantez, vous qui demeurez dans la poussière” de la terre .

RESURRECTION – Application de.

Question (1910-Z) – De la classe des Anciens Dignes et de la Grande Foule, laquelle sera ressuscitée la première ?

Réponse. – A la lumière de ce que nous avons débattu dernièrement dans la Watch Tower (Tour de Garde), il est évident  que le mérite de Christ est imputé en faveur de l’Eglise durant cet Age de l’Evangile – en faveur de tous ceux qui essaient de faire partie de l’Eglise ; il est destiné à être imputé à ceux qui désirent devenir sacrificateurs, qui se consacrent à Dieu, afin qu’ils puissent présenter un sacrifice acceptable et ainsi devenir membres de la classe spirituelle et être cohéritiers avec Christ. Ceci s’applique à la “Grande Foule” de même qu’au “ Petit Troupeau”. Cela s’applique à tous ceux qui sont engendrés du saint Esprit parce qu’ils ne pourraient pas être engendrés de l’Esprit si ce n’est par l’imputation du mérite de Christ à leur sacrifice terrestre;

Il faut donc nécessairement que, avant que le mérite de la mort de Christ puisse être appliqué en faveur des Anciens Dignes ou d’Israël, sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance pour Israël et le monde, il soit relâché en ce qui concerne tous ceux à qui il est maintenant imputé afin de leur donner l’occasion de parvenir au plan spirituel. Nous croyons que ceci prouverait donc que la classe de la “Grande Foule” sera ressuscitée avant que les Anciens Dignes ne soient relevés.

RESURRECTION – Le caractère détermine-t-il le genre de Résurrection ?

Question (1910-Z) – Du point de vue spirituel, le genre de la mort de l’individu indique-t-il de quelle sorte sera sa résurrection ?

Réponse. – Le raisonnement de l’Apôtre (1 Cor. 15) sur la résurrection est que Dieu donnera à chaque semence sa

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propre sorte de corps. “Il y a un corps naturel et il y a un corps spirituel”. Par conséquent, l’humanité ressuscitera dans un corps  naturel – “ce qui est né de chair est chair” et ce qui est né de chair meurt ou “dort” pour un temps, et ressuscitera “chair”. Ce qui est né chair et qui, par la suite, est engendré du saint Esprit est considéré comme une Nouvelle-Créature, et lorsque celle-ci s’endort, elle dort en tant qu’être spirituel – elle dort dans l’attente  du changement de la résurrection. C’est dans ce cas que le changement dans la résurrection est exprimé ainsi par l’Apôtre : “Semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel” ; mais ceux qui ne sont pas engendrés du saint Esprit ne changeront naturellement pas de nature dans la tombe. Il n’y a aucun changement dans la tombe, que ce soit pour le bien ou pour le mal. “A l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera”. Le réveil dépendra du caractère de l’individu. S’il est devenu une Nouvelle-Créature en Christ, il ressuscitera ou sera rendu parfait comme Nouvelle-Créature à la résurrection. Si c’est un brave homme naturel, il sera réveillé brave homme naturel, si c’est un homme naturel mauvais, il sera réveillé homme de naturel mauvais. S’il fait partie des Anciens Dignes, nous comprenons qu’il sera réveillé en tant qu’homme parfait .

RESURRECTION – Essayant de prendre Jésus au piège.

Question (1910-Z) – De qui sera-t-elle l’épouse ?

Réponse. – Les Sadducéens, les agnostiques, essayèrent de piéger le Grand Instructeur en posant une des questions qu’ils avaient en réserve. Sept frères épousèrent chacun à leur tour la même femme qui survécut à tous. Duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse à la résurrection ? Ils n’ont pas demandé de qui elle serait l’épouse au ciel, au purgatoire ou au tourment éternel, car ni Jésus, ni les Juifs ne soutenaient un tel enseignement. Les Pharisiens et Jésus enseignaient la résurrection des morts, et c’est contre cet enseignement que les Sadducéens lancèrent leur question sarcastique.

Remarquez la noblesse de la réponse du Maître : “Vous errez, ne connaissant pas les Ecritures ni la puissance de Dieu”. Vous ne comprenez pas l’enseignement des Ecritures concernant des questions semblables et, dans votre question, vous ne tenez aucun compte de la grande puissance divine qui s’exercera au moment de cette résurrection et qui réglera toutes les difficultés de la situation. Ensuite, le Grand Instructeur poursuivit en les informant que ceux qui, (graduellement) atteindraient à la résurrection – ceux qui seraient pleinement relevés de la condition du péché et de la mort ne “se marieraient pas et ne seraient pas donnés en mariage”, mais qu’ils seraient sans sexe, comme le sont les anges. C’est ainsi que la question des Sadducéens qu’ils supposaient être sans réponse tomba à plat, et que leur ignorance fut mise à jour.

RESURRECTION – La Nôtre considérée comme telle est-elle graduelle ?

Question (1911) – Notre résurrection considérée comme telle depuis la consécration jusqu’à la mort est-elle graduelle ou instantanée ?

6 7 2.Réponse. – Les deux. L’Apôtre dit : “Vous êtes ressuscités  avec lui”, “Si vous êtes ressuscités avec lui”, etc. Nous sommes comptés comme étant des Nouvelles-Créatures dès notre consécration et la Nouvelle-Créature jaillit de l’ancienne créature morte, afin que commence la résurrection ou l’élévation  de la Nouvelle-Créature ; elle progresse dans la proportion où grandit la Nouvelle-Créature. Diverses figures sont utilisées.

L’une serait une élévation graduelle – pour parvenir à la stature – et l’autre serait représentée par l’engendrement de l’Esprit, la condition embryonnaire, se préparant pour la naissance. Ce sont des figures de rhétorique, et nous devons essayer de ne pas confondre les figures différentes, mais tirer profit de chacune d’elles. Ainsi donc, nous sommes ressuscités avec Lui. C’est instantané. La Nouvelle-Créature commença dès votre consécration et votre engendrement du saint Esprit. Alors elle commença à s’élever hors de la vieille nature, et cela se poursuivra au fur et à mesure que vous gagnerez davantage de victoires sur la vieille nature ; la vieille nature se meurt, et la nouvelle nature se renouvelle, se revivif ie, se fortifie ou s’édifie, selon l’expression que vous préférez – elle s’élève de plus en plus, parvenant de plus en plus à la ressemblance de caractère du Seigneur Jésus-Christ ; c’est ainsi que vous êtes ressuscités avec Lui, et ressuscités en Lui, et ressuscités en tant que membres de Son Corps. Si vous parvenez à un développement suffisamment grand dans ce processus de la résurrection vous ferez partie du Petit Troupeau.

RESURRECTION – Quant au réveil du Corps parfait .

Question (1911) – Les Ecritures enseignent-elles qu’à la résurrection un oeil aveugle, ou une oreille déficiente seront restaurés dès le réveil ? 

Réponse. – Rien dans les Ecritures ne précise ce point particulier, mais nous pensons qu’il est raisonnable de supposer que ceux qui sortiront de la tombe pendant le Règne du Messie ne reviendront pas mutilés dans un sens quelconque comme, par exemple, de manquer d’un oeil ou d’une main. Il reviendront sans cette infirmité, bien qu’il se pourrait que leurs mains ne soient pas dans la même condition qu’à l’origine ; de même que, par exemple, lorsque notre Seigneur guérit l’homme dont la main était desséchée. Si elle avait une verrue avant d’être desséchée, il se pourrait qu’elle s’y retrouve par la suite. Elle fut simplement remise dans sa condition normale. Ainsi, je comprends que les Ecritures n’enseignent pas que l’homme reviendra parfait dans la résurrection ; s’il en était ainsi, alors toutes les traces de leur imperfection seraient disparues. Personne ne pourrait plus les reconnaître par leur visage ou par leur mentalité. Chaque trace et chaque ride sur votre visage, comme sur le mien, sur vos mains et sur mes mains, indiquent certains traits de caractère, et si vous rendiez parfaites toutes ces qualités des mains et du visage, vous rendriez nécessairement par la même occasion le caractère parfait ; dès lors personne ne se reconnaîtrait, parce que tous sont imparfaits maintenant, et nous nous reconnaissons tous les uns les autres par nos imperfections. Je penserais donc que lorsque les humains ressusciteront, ils

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reviendront avec des corps pratiquement parfaits, mais pas tout à fait parfaits – avec des corps tels qu’ils seraient, par exemple, dans leur condition normale, dans un état de santé normal et dans des conditions normales, et non pas dans la condition dans laquelle ils étaient s’ils avaient été victimes d’un accident dans lequel ils auraient perdu certains membres, et qu’ils revenaient sans ceux-ci, mais plutôt qu’ils reviendraient avec certaine mesure de perfection humaine. Ce ne sont cependant que des suppositions, puisque les Ecritures ne donnent pas de précisions sur ce sujet.

RESURRECTION – Quant aux Juifs et aux Gentils.

Question (1911) – Les Ecritures enseignent-elles que dans la résurrection du monde, les Juifs reviendront premièrement avant les Gentils ?

Réponse. – Elles enseignent que certains Juifs ressusciteront  premièrement. Ceux-ci seront Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes. Nous ne croyons pas que les autres Juifs auront la préférence ou qu’ils précéderont, mais que le travail tout entier de la résurrection sera probablement graduel, en commençant avec les derniers pour en revenir aux premiers, mais ici encore ce n’est qu’une supposition. Lorsque les Ecritures n’affirment pas clairement un point, il est bon que nous ne soyons pas trop affirmatifs .

RESURRECTION – Combien de temps après le temps des Nations ?

Question (1911) – Combien de temps s’écoulera-t-il entre la fin du Temps des Nations et le moment où le premier mort sera réveillé de la tombe ?

Réponse. – Je ne sais pas. Je pourrais faire une petite supposition. Le fait de supposer n’est pas très satisfaisant, mais nous estimons qu’après la fin du Temps des Nations il y aura un grand Temps de Détresse comme le montrent clairement les Ecritures – une détresse telle qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe une nation. Ensuite, suivant cette détresse, viendrait le règne de justice, de bénédictions, de l’accroissement de la connaissance, de la faveur de Dieu parmi les hommes, et les nations vivantes devraient toutes parvenir plus ou moins à la connaissance de l’Eternel. Combien de temps cela prendra-t-il ? Je ne le sais pas. Je pense que le fait de s’occuper des centaines de millions de païens devrait nécessiter bien du travail pendant cinquante ou cent ans au moins. Dès que les nations vivantes seront attirées à un niveau de développement et d’élévation, je m’attendrais à ce qu’alors vienne le temps où la terre serait plus féconde et pourrait subvenir aux besoins de la plus grande population. Ce réveil de chaque homme dans son ordre propre devrait se réaliser jusqu’à ce que toute l’humanité soit sortie de la tombe.

RESURRECTION – Par opposition à une seconde chance.

Question (1911) – Les morts ressusciteront-ils pour le jugement, ou doivent-ils avoir une autre chance ?

Réponse. – Comme nous l’avons montré hier soir, la race tout entière a obtenu une chance en Adam et, lorsque celui-ci pécha, il fut condamné, et toute la race qui était dans ses reins

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partagea sa condamnation et sa mort. Par Jésus, Dieu a pourvu à une rédemption pour tous – pour Adam et ses enfants. Dans quel but ? A fin qu’ils puissent tous avoir, sans aucune exception, une seconde chance. Ils ont eu une chance en Adam et l’ont perdue par sa désobéissance. Dieu a pourvu à une autre chance afin que tous les hommes obtiennent la vie éternelle par Son Fils Jésus. Certains d’entre nous ont leur chance maintenant. Jésus dit à ceux qui ont reçu le message de Dieu, à ceux qui ont entendu la voix : “Bénies sont vos oreilles car elles entendent, bénis sont vos yeux car ils voient”. Cela sous-entend que beaucoup parmi ceux qui l’entouraient n’ont pas eu une oreille pour entendre, et n’ont pas eu d’oeil pour voir, mais que ceux qui ont vu et qui ont entendu furent bénis. Dieu a promis que vous et moi nous ayons une occasion favora ble maintenant, parce que nous entendons, et si nous répondons, nous sommes mis à l’épreuve. Le mot épreuve renferme la pensée de jugement ; vous êtes en jugement ou à l’épreuve, les deux mots renfermant la même pensée.

Une décision sera rendue à la fin de cet Age. Certains de ceux qui ont les mines et les talents que décrit Jésus, dont Il dit qu’à Son Second Avènement Il comptera avec Ses propres serviteurs  – non pas avec le monde, mais avec Ses propres serviteurs à qui Il donna les mines et les talents, et Il leur demandera ce qu’ils ont fait des mines et des talents, et celui qui avancera pour dire qu’il avait une mine ou un talent et qu’il ne s’en est pas servi, mais l’a enterré – dans les affaires ou d’autres façons – celui-là sera compté comme un serviteur infidèle et ne recevra pas les bénédictions qui viendront alors. Quant aux autres serviteurs, quels qu’ils soient, qui ont reçu les mines et les talents de l’occasion favorable et des privilèges liés au Haut-Appel de cet Age, s’ils les ont reçus fidèlement, ils obtiendront une bénédiction comme notre Seigneur le représente là. Tu as été fidèle en peu de choses, je te confierai beaucoup. L’Eglise tout entière doit gouverner le genre humain. Quand ? Lorsque l’humanité sera mise à l’épreuve, quand viendra le jugement du monde. Le monde a-t-il un jour de jugement différent de celui de l’Eglise ? Oh oui, tout à fait différent. Le Jour de jugement de l’Eglise est maintenant ; il dure depuis la Pentecôte, et se terminera lorsque le dernier membre de l’Eglise, les élus, sera au complet. Alors commencera le jour de jugement du monde, et celui-ci doit durer mille ans. Les humains seront à l’épreuve, ou jugés, durant les mille ans du Règne du Messie, afin de voir s’ils sont ou non dignes de la vie éternelle en tant qu’êtres humains.

Souvenez-vous, l’Apôtre parle de ce jour de jugement. Il dit : “Dieu a établi un jour (futur) auquel Il doit juger (futur) en justice la terre habitée par l’homme qu’Il a destiné à cela”. Qui est cet homme ? Le même grand homme dont Il parle encore : le Messie, Jésus, la Tête, et l’Eglise, Son Corps .

RESURRECTION – La première est-elle spirituelle ?

Question (1911) – La première résurrection n’est-elle pas spirituelle ? Col. 3 : 1 : “Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut”. Eph. 2 : 1 : “ Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos

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péchés”. Eph. 5 : 14 : “Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi”. Rom. 6 : 4 : “ afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie”.

Réponse. – Nous avons expliqué hier soir comment le monde aura une résurrection de jugement, et que la résurrection des humains sera graduelle durant les mille ans tout entiers –non pas simplement le moment pendant lequel ils seront réveillés et sortiront de la tombe – ce ne sera que le commencement. Ils avanceront vers une résurrection afin qu’ils puissent obtenir une résurrection, telle est la pensée. A ce moment-là, de même que le monde se relèvera graduellement de la condition du péché et de la mort pendant mille ans, qu’il parviendra graduellement à la perfection humaine absolue, et qu’il parviendra à cet état comme récompense, de la même façon, Dieu donne dans une certaine mesure la figure semblable en ce qui concerne l’Eglise. C’est-à-dire que dès que vous vous consacrez pleinement à l’Eternel, dès que vous recevez l’engendrement du saint Esprit, vous êtes représentés comme une Nouvelle-Créature, comme vous élevant de l’ancienne nature morte, comme devenant vivant pour Dieu en tant que Nouvelle-Créature. Il est dit que la Nouvelle-Créature grandit, qu’elle est tout d’abord un bébé, puis un jeune homme, pour être ensuite un homme pleinement développé. Cette pensée du développement du caractère est représentée ailleurs comme faisant partie de notre résurrection – “Vous êtes ressuscités avec Christ, marchez en lui”. Ainsi, tous ces textes qui ont été cités s’appliquent à ce stade de la résurrection dont nous devons faire l’expérience dans la vie présente.

Permettez-moi de suggérer que si un homme n’a pas sa part dans la résurrection, dans le sens de se relever de ses faiblesses et de parvenir à un développement de caractère de plus en plus élevé, il ne sera pas prêt pour la résurrection glorieuse instantanée que Dieu a en réserve pour l’Eglise à la fin de cet Age, à la Seconde Venue de notre Seigneur.

RESURRECTION – Croyance des morts.

Question (1911) – Pourriez-vous expliquer Jean 11 : 25 : “Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais”.

Réponse. – Grâce à Jésus l’humanité tout entière sera rendue vivante. Personne ne parviendra à la vie parfaite sans foi et sans obéissance. Mais cette disposition nécessaire a été faite suffisamment large dans le Plan de notre Père céleste afin que tout membre de la race adamique puisse obtenir la vie éternelle par la foi et l’obéissance. Ainsi donc, lorsqu’ils auront atteint la vie parfaite, s’ils persévèrent dans l’obéissance, ils ne mourront jamais. Par exemple, par la foi et l’obéissance le monde retournera  durant les mille ans tout entiers vers la perfection, l’harmonie totale avec Dieu, et si, vers la fin des mille ans, ils obéissent de tout coeur et d’esprit, il n’y a aucune raison pour que les humains meurent jamais. Dieu est déterminé à ce que tous ceux qui obéissent aient la vie éternelle grâce à Christ.

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RESURRECTION – Se connaissant les uns les autres .

Question (1911) – Nous reconnaîtrons-nous les uns les autres au jour de la résurrection ? Sous quelle forme apparaîtrons-nous ?

Réponse. – Parlant de l’Eglise, l’Apôtre dit : “Maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu”. Il parlait uniquement de l’Eglise. Elle sera rendue  parfaite sur le degré spirituel et, naturellement, tous les êtres-esprits se verront les uns les autres. Nous ne voyons pas le Seigneur maintenant, et nous ne voyons pas non plus les anges, parce que nous sommes sur le degré humain, et qu’ils sont sur le degré esprit ; mais l’Apôtre dit que tous ceux qui constitueront  l’Eglise feront l’expérience d’un changement en un instant, en un clin d’oeil, à ou pendant la dernière trompette – la trompette  symbolique. Lorsque ce changement aura eu lieu, nous serons comme Lui. Notre Seigneur est un être-esprit et non pas un homme. Ceux qui pensent que Jésus est un homme dans les cieux, entièrement en désaccord avec l’environnement du ciel, ont une conception tout à fait erronée du sujet. Jésus a été vivifié esprit, dit l’Apôtre : “Maintenant le Seigneur est esprit”. “Dieu l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus  de toute principauté, et autorité, et puissance et domination, et de tout nom qui se nomme”. Lorsqu’Il était homme, Il n’était pas plus élevé que les anges, mais un peu inférieur, parce que l’homme est un être d’un degré inférieur par rapport aux anges.

A Sa résurrection, Il fut élevé à un degré supérieur. De même, nous aussi, à la résurrection, nous Le verrons tel qu’Il est, et nous Le connaîtrons comme Il nous connaît – pleinement. Quant aux humains, ils se reconnaîtront les uns les autres parce qu’ils reviendront pratiquement dans la même condition que celle qu’ils avaient lorsqu’ils sont tombés. Permettez-moi de poser la question : “Comment leur sera-t-il possible de se reconnaître lorsqu’ils reviendront ?”. Nous répondons que, selon nous, la Bible enseigne que la résurrection aura lieu dans le sens inverse de celui dans lequel les hommes moururent. Cela veut dire que les premiers à être réveillés de la tombe ne seront pas Adam et ses enfants, mais ceux qui viendront juste de mourir, de sorte que le processus de la résurrection se déroulera à l’envers, et il est possible qu’Adam et ceux de son époque seront les tout derniers à être réveillés. Au fur et à mesure que chaque génération reviendra elle fera la connaissance de toutes les autres et cela jusqu’à la première. L’identité sera pleinement établie lorsqu’ils retourneront jusqu’à Adam. Seth reconnaîtra Adam ; Adam reconnaîtra Seth.

RESURRECTION – Bienfaits pour tous .

Question (1911) – La classe de la résurrection reviendra-t-elle en tant que semence d’Abraham, ou bien les bénédictions reviendront-elles aux nations alors mourantes ?

Réponse. – Aux deux. La bénédiction est pour ceux qui sont rachetés. Combien Jésus en a-t-Il rachetés ? “Jésus-Christ, par la grâce de Dieu goûta la mort pour tous”. Cela ne laisse personne de côté, pas un seul. “Puisque la mort est par un homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des

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morts”. “Comme tous dans l’Adam meurent, de même aussi tous en Christ seront rendus vivants”. Mais “Chacun dans son propre rang”. Cette bénédiction doit venir par le Messie. Maintenant, prenez un autre passage des Ecritures qui fait la différence  et montre l’Eglise comme étant séparée du monde. Nous lisons que Christ est la propitiation – c’est-à-dire la satisfaction – pour nos péchés – ceux de l’Eglise – et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Il est le Rédempteur à la fois de l’Eglise et du monde. Dieu accorde une bénédiction à ceux qui ont maintenant une oreille pour entendre, qui répondent à cette invitation suprême et qui marchent dans le chemin étroit. Quant aux humains qui seront attirés à cette connaissance à ce moment-là, une autre bénédiction leur est réservée, à condition qu’ils aient le coeur pur et honnête et qu’ils saisissent cette occasion qui leur sera offerte .

RESURRECTION – Est-elle Universelle ?

Question (1911) – Si la résurrection doit être universelle, que veulent dire les Ecritures lorsqu’elles disent : “ L’homme qui s’égare du chemin de la sagesse demeurera dans l’assemblée des trépassés” ? Prov. 21 : 16.

Réponse. – Si je comprends bien, elles signifient que ceux qui se sont égarés de la voie de la compréhension ont déjà eu cette compréhension. Comment un homme aurait-il pu s’égarer de la voie de la compréhension s’il était un païen ? Pouvez-vous m’expliquer comment un païen peut s’égarer de la voie de la compréhension ? Celui qui peut s’égarer de la compréhension est celui-là même qui s’est trouvé dans la voie de la compréhension, et ceux-là sont relativement peu nombreux. A l’heure actuelle, seule l’Eglise a la compréhension juste. C’est là la vie éternelle, afin qu’ils puissent Te connaître, Toi le seul vrai Dieu.

C’est là la vraie compréhension. Combien sont rares de nos jours ceux qui connaissent le véritable Dieu vivant, ainsi que Jésus-Christ qu’Il a envoyé ! Ils sont très peu nombreux à Winnipeg, de même que dans ma propre ville de Brooklyn, ainsi qu’à Londres, et les païens ne savent rien du tout de Lui. Les seuls à avoir une certaine compréhension sont ceux comme vous et moi, qui se sont consacrés à l’Eternel, dont les yeux de la compréhension ont été ouverts, et qui se sont mis à marcher dans le chemin étroit, dans Ses pas. Or, Dieu dit : “Si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui”. Que lui arrivera-t-il donc ? La Seconde-Mort. Tel est précisément le sens de ce texte. Celui qui s’égare du chemin de la compréhension demeurera dans l’assemblée des trépassés. Son sort sera la Seconde-Mort d’où il n’y a aucune guérison de quelque sorte que ce soit. Dieu ne veut pas de gens qui Le rejettent volontairement ; Il ne veut pas qu’ils aient la vie éternelle sur quelque plan que ce soit, spirituel ou humain.

RESURRECTION – Puissance maintenant en opération .

Question (1912-Z) – La puissance de la résurrection opère-t-elle actuellement dans la vie des saints ?

Réponse. – La puissance de la résurrection opère maintenant dans la vie des saints. En Romains 8 : 11, l’Apôtre dit : “Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite

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en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera  vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous”. Ceci ne s’applique pas à des résurrections futures. Il est question de stimuler votre corps mortel. L’Apôtre démontre que nous vivions dans le péché autrefois mais que, lorsque nous nous sommes abandonnés totalement à Dieu, nous sommes devenus morts au péché. Lorsque nous avons été engendrés du saint Esprit, nous sommes devenus des Nouvelles-Créatures dans ce vase de terre. Le corps est considéré comme mort au péché et la Nouvelle-Créature vivante pour Dieu. Maintenant, dit l’Apôtre, l’Esprit de Dieu est en mesure de vivifier notre corps mortel à tel point que, au lieu d’être esclave du péché comme il l’était autrefois, il sera serviteur de la justice.

Il y a une grande différence entre le corps immortel, que nous aurons par la suite, et la vivification du corps mortel. Le nouveau corps ne sera pas du tout charnel. “Il est semé en corruption, il ressuscite en incorruptibilité ; il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel” (1 Cor. 15 : 42-44). Ce corps animal doit être vivifié par l’Esprit de Dieu qui demeure en nous. Graduellement, le processus de la résurrection dans lequel la Nouvelle-Créature est engagée devient de plus en plus fort. Si cela se poursuit, notre résurrection progresse ; et le temps viendra où, à la fin de notre course, le Seigneur nous comptera comme étant dignes du changement glorieux, d’être semblables à Lui et de partager Sa gloire sur le plan élevé spirituel.

RESURRECTION – Le Grand instructeur exposé à l’Ignorance des Sadducéens .

Question (1912-Z) – La femme qui a eu plusieurs maris, “Duquel sera-t-elle l’épouse dans la résurrection” ?

Réponse. – Les Sadducéens, agnostiques qui ne croyaient pas en la résurrection, essayèrent de prendre au piège le Grand Instructeur en posant une des questions qu’ils avaient en réserve. Sept frères épousèrent chacun à leur tour la même femme qui survécut à tous. “Duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse dans la résurrection” ? Ils n’ont pas demandé : “Duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse au ciel, au purgatoire ou dans le tourment éternel” ? Car, ni Jésus, ni les Juifs ne soutenaient un tel enseignement. Les Pharisiens et Jésus enseignaient la résurrection des morts, et c’est contre cet enseignement que les Sadducéens lancèrent leur question sarcastique.

Remarquez la noblesse de la réponse du Maître : “Vous errez, ne connaissant pas les Ecritures, ni la puissance de Dieu”… (Matth. 22 : 23 – 33). Vous ne comprenez pas l’enseignement des Ecritures concernant des questions semblables, et dans votre question vous ne tenez aucun compte de la grande puissance divine qui sera mise en oeuvre au moment de la résurrection et qui réglera toutes les difficultés de la situation.

Ensuite, le Grand Instructeur poursuit en les informant que ceux qui (graduellement) atteindraient à la résurrection – ceux qui seraient pleinement relevés du péché et de la mort, ne se “marieraient pas et ne seraient pas donnés en mariage”, mais qu’ils

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seraient sans sexe, comme le sont les anges. C’est ainsi que la questions des Sadducéens, qu’ils supposaient être sans réponse, tomba à plat et que leur ignorance fut mise à jour.

RESURRECTION – Un Texte Interpolé .

Question (1912-Z) – Pourriez-vous expliquer Apoc. 20 :5 : “Le reste des morts ne vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis”.

Réponse. – Des lettrés sont d’accord pour dire que ce texte est une interpolation. Nous devons cependant garder à l’esprit que c’est une chose que d’être légalement ou officiellement  mort, et une autre chose que d’être réellement mort. Mais comme Jésus le dit à certains, Il ne reconnaissait comme vivants que ceux qui L’acceptaient. Ceux qui n’avaient pas le Fils n’avaient pas la vie dans aucun sens ou dans aucune mesure ; ceux qui ont le Fils ont en eux le commencement de la vie considérée comme telle. Cependant, durant les mille ans, le monde aura l’occasion, non seulement d’être réveillés, mais d’avoir la plénitude de la vie. Par conséquent si, après avoir été réveillés, ils se mettent à obéir aux lois du Royaume, ils seront élevés de plus en plus haut de la condition de la mort à la condition de la perfection et de la vie.

RESURRECTION – Connaissance de la Vie Antérieure.

Question (1913) – Lorsque les hommes ressusciteront , auront-ils connaissance de leur vie antérieure ?

Réponse. – En premier lieu nous désirons faire une distinction entre le fait d’être ressuscité et d’être réveillé. Etre réveillé est une chose, et être ressuscité une toute autre chose. L’humanité en général sera réveillée afin d’obtenir une résurrection, mais le relèvement, ou la résurrection, viendra après le réveil. Les humains ne seront pas ressuscités [raised up] alors qu’ils dorment dans la mort, mais après le réveil.

En réponse à la question, je dirais donc : oui. Ceux qui seront réveillés auront les mêmes qualités d’esprit que celles qu’ils avaient dans leur vie antérieure. Ils se souviendront de leurs expériences dans leur corps précédent étant donné que leur cerveau aura les mêmes circonvolutions et les mêmes impressions qu’auparavant. Les mêmes pensées seront produites, comme cela est illustré par une machine à enregistrer [terme  moderne : magnétophone – Trad.]. Vous faites un enregistrement, vous pouvez en faire des copies et, lorsque vous les mettez dans l’appareil, elles reproduisent les mêmes sons que sur l’original. Le nouveau corps aura les mêmes pensées que le précédent et, dans ce sens là, leur identité sera préservée. Je suppose que la forme physique sera elle aussi préservée, afin que les gens puissent se reconnaître par leurs défauts et leurs signes particuliers. Je pense qu’ils pourront se débarrasser de leurs imperfections. Les mille ans tout entiers du Règne de Christ seront le moment propice pour cela. Pendant cette période ils seront relevés de leurs imperfections, et ils n’en seront pas pleinement libérés avant la fin .

Dans le cas de l’Eglise, c’est différent. L’épreuve des saints de Dieu a lieu en ce moment, et ces afflictions ont pour but de les éprouver pour savoir s’ils sont loyaux jusqu’au plus

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profond d’eux-mêmes. Ceux qui se prouveront loyaux bénéficieront du changement glorieux dans la première résurrection.  Ils recevront un corps spirituel ; un organisme parfait doté d’une pensée spirituelle qu’ils n’ont pas maintenant, et ce sera leur résurrection. Elle sera différente de celle du monde, et ils se reconnaîtront les uns les autres, non pas en reconnaissant les corps spirituels, parce que ceux-ci seront entièrement nouveaux.

Je ne suis pas en mesure de dire comment ils se reconnaîtront les uns les autres car, comme le dit notre Seigneur, nous connaissons en partie, mais alors nous verrons face à face .

RESURRECTION – De l’Esprit, de la chair et des os.

Question (1913) – Que voulait dire Jésus lorsqu’Il dit, après Sa résurrection : “Un esprit n’a pas de la chair et des os comme vous voyez que j’ai” ?

Réponse. – Il voulait dire qu’un être spirituel n’a pas de chair et d’os. Les disciples furent effrayés. Ils avaient des idées très vagues concernant les esprits, de même que les gens d’aujourd’hui. Je ne sais pas dans quelle mesure les esprits d’alors pouvaient provoquer de l’agitation comme ils le font de nos jours, mais les disciples ne savaient pas si la personne qu’ils avaient devant eux était dotée de chair et d’os tangibles comme les leurs. Vous savez que les portes étaient fermées et ils ne pouvaient pas croire que quelqu’un puisse entrer et être doté d’un corps de chair et d’os. Ils pensaient voir un fantôme et, pour leur inspirer confiance, Jésus dit : “N’ayez pas peur, un esprit n’a pas de la chair et des os comme vous voyez que j’ai. Avez-vous quelque chose ici à manger ? Et ils lui donnèrent un morceau de poisson cuit”. A une autre occasion, Il dit à Thomas : “Avance ton doigt ici, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté. Ce n’est pas un esprit que tu vois”. Il S’était matérialisé. Il était rendu vivant en tant qu’être esprit. Il avait le pouvoir d’un être-esprit, de Se matérialiser et de Se dématérialiser. Il n’avait pas ces pouvoirs lorsqu’Il était homme durant les 33 ans de Sa vie terrestre. Ce fut après qu’Il fut changé et redevenu être-esprit qu’Il eut les mêmes pouvoirs que les autres êtres-esprits.

RESURRECTION – Dans quel ordre.

Question (1915) – Les Anciens Dignes seront-ils ressuscités avant la Grande Foule ?

Réponse. – Nous ne savons pas au juste, mais nous sommes enclins à croire que non. Nous pensons que la classe de la Grande Foule passera au-delà du Voile avant que les Anciens Dignes ne soient réveillés. On peut déduire la solution d’un côté comme de l’autre, mais celui que nous sommes enclins à adopter  est le suivant – que la Grande Foule vient comme une partie secondaire de l’Eglise, une partie de la classe générale représentée par l’Eglise des Premiers-Nés. Souvenez-vous que ceci était montré dans le type, car tous les Lévites – et pas simplement  les sacrificateurs – appartenaient à la classe qui fut acceptée  par l’Etemel en échange des premiers-nés d’Israël. Ainsi, nous comprenons que, de manière générale, la Grande Foule appartient à la même classe que l’Eglise, le Corps de Christ. Ce sont ceux pour qui une application spéciale du

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mérite de Christ a été faite au début de cet Age de l’Evangile.

On pourrait dire que le mérite de Christ, ainsi imposé, n’est pas totalement libéré avant que l’on ne se soit occupé pleinement de tous. Nous comprenons que ceci impliquerait que le mérite de Jésus ne pouvait pas être applicable à quelqu’un de l’extérieur, pas même aux Anciens Dignes, avant que tous les membres de la classe de l’Eglise ne soient morts et que le mérite ne soit ainsi libéré. Nous pensons donc que les Anciens Dignes ne seront pas ressuscités avant que la Grande Foule ne soit passée au-delà du Voile.

RESURRECTION – Pourquoi les Juifs embaument-ils les corps ?

Question (1916) – Puisque les Juifs croyaient en une résurrection des morts, pourquoi embaumaient-ils les corps de leurs défunts, comme dans le cas de Joseph ? Croyaient-ils qu’ils reviendraient dans le même corps ?

Réponse. – Nous ne pouvons pas dire ce qu’ils croyaient . Cependant, lorsque, aujourd’hui, nous embaumons nos morts,  cela ne signifie pas que nous croyons qu’ils reviendront dans ces corps. Ils ne connaissaient pas les méthodes simples d’embaumer que nous pratiquons aujourd’hui. Ils exprimaient une certaine foi envers les morts, mais pas nécessairement une espérance juive ; car les Egyptiens, et non pas les Juifs, pratiquaient l’embaumement. La Bible nous fait comprendre que Joseph demanda à être embaumé comme une manifestation de sa foi en la promesse de Dieu à Abraham que la Palestine serait donnée aux Israélites. Il désirait être enterré avec son peuple, de même qu’aujourd’hui nous transportons parfois un corps à une longue distance afin qu’il soit enterré dans le caveau de la famille.

RESURRECTION – Quant aux morts-nés .

Question (1916) – Y aura-t-il une résurrection des enfants morts-nés ?

Réponse. – Aucun enfant n’est une âme avant sa naissance. Les Ecritures parlent de “toute âme en laquelle il y a esprit de vie”, et ce sont toutes ces âmes en Adam qui sont rachetées par l’âme de Jésus. Ce sont donc les seules âmes qui seront relevées de la tombe. Nul ne peut être racheté s’il n’est pas né. S’il n’est pas né, il n’a pas été racheté, et s’il n’a pas été racheté, il ne sera donc pas réveillé. Les enfants dont on parle dans la question ne sont pas nés, n’ont pas été rachetés, et n’auront donc aucune part dans la résurrection.

REUNIONS – Réunions de Pèlerins, Annoncer, etc .

Question (1907) – Que conseilleriez-vous au sujet des réunions de Pèlerins ? Serait-il recommandable de dépenser beaucoup d’argent pour les annoncer et pour la location de salles en cette période de la moisson ? Ou serait-il préférable de donner le service plus spécialement dans l’intérêt de ceux qui sont déjà dans la foi ? Jusqu’à quel point le Pèlerin devrait–il diriger dans cette affaire ?

Réponse. – Je répondrais, chers amis, que ma pensée, en considérant premièrement la dernière question, est que le Pèlerin ne devrait pas du tout essayer de diriger dans cette affaire. Ce n’est pas l’affaire du Pèlerin. Nous donnons la plu-

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part des directives du sujet à partir du bureau de la Watch Tower  ( Tout de Garde). On suppose que les Pèlerins appliquent une ligne de conduite qui y est décidée, et le fait qu’ils ont accepté d’entrer dans l’équipe des Pèlerins implique qu’ils sont heureux de faire ainsi. Cela n’implique pas de servitude ; faire partie de l’équipe comporte des conditions et implique qu’ils sont contents des règles qui y sont faites et les reconnaissent comme étant sous la direction divine. Aussi je dirais que le Pèlerin n’a rien à faire du tout en quoi que ce soit dans cette question. Je n’ai pas entendu dire que les Pèlerins le font, mais si l’un d’eux l’a fait, je suppose que ce fut par inadvertance. Maintenant, pour ce qui est de savoir jusqu’à quel point il est recommandable de faire de la publicité, je dirais ceci : Nous préférons laisser cela aux mains des amis eux-mêmes. Faites autant de publicité, ou aussi peu que vous voulez, pour ces visites de Pèlerins. Considérez cela comme une partie de votre intendance ; c’est là que vous devez collaborer. La Société s’occupe d’une autre partie, celle d’envoyer le Pèlerin, de surveiller ses dépenses, etc., et le Pèlerin s’occupe d’une autre partie.

Si chacun de ceci fait sa part, tout sera mené à bien. Ainsi, vous voyez que cela laisse la responsabilité à chaque partie de faire ce qu’elle croit être la volonté du Seigneur, selon son propre jugement.

Notre conseil serait qu’il n’y ait pas de très nombreuses réunions publiques, parce que l’objet spécial des visites du Pèlerin est de servir la maison de la foi, et les services publics ne sont pas toujours les choses les plus bénéfiques pour la maison de la foi elle-même. C’est pourquoi nous conseillons toujours vivement que, s’il doit y avoir aussi bien des réunions publiques que privées, on ne laisse pas tout le temps aux réunions publiques, mais plutôt qu’au moins la moitié, ou plus, soit accordée aux choses qui sont d’un intérêt spécial pour la maison de la foi.

REUNIONS – Concernant les Petites Classes.

Question (1909) – Conseilleriez-vous qu’une classe de trois ou quatre ait des études béréennes ou des leçons de l’Aurore ? [ Premier nom donné aux volumes de la Parousie – Tra d . ] .

Réponse. – Eh bien, je pense qu’il serait bien d’avoir les deux. Nous avons beaucoup d’occasions favorables et n’avons pas besoin de nous limiter à une. Les leçons béréennes seraient peut-être meilleures pour les réunions plus publiques, et pourraient être un peu plus ordonnées, et vous pourriez alors avoir les Etudes de l’Aurore pour les soirs.

Je conseillerais, à ce sujet, que personne n’oublie les réunions de témoignages et de prières, car elles sont parmi les réunions les plus profitables dont jouit l’Eglise. Dans la proportion où elles sont prospères nous pouvons généralement voir que la condition spirituelle de cette classe est bonne et donc, autant que possible, n’oubliez pas les réunions de témoignages et de prières, mais ne commettez pas l’erreur d’avoir des témoignages à propos de choses qui se sont passées il y a des années. Nous vous suggérons d’avoir un sujet par semaine et que, autant que possible, vous ayez des témoignages en rapport avec le sujet. A

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certains endroits, ils utilisent les sermons hebdomadaires comme base pour les réunions de témoignages et de prières, et ils veillent à ce que leurs témoignages portent sur la même ligne ; ainsi, en l’ayant dans l’esprit pendant la semaine, ils rechercheront quelque expérience en harmonie avec ce sujet. Dans l’Eglise de New York, ils prennent pour sujet de leur réunion hebdomadaire de témoignages et de prières le discours du dimanche après-midi, et ensuite ils surveillent leurs expériences, les dimanche, lundi, mardi et mercredi – pendant quatre jours – selon cet ordre d’idées. Si c’est sur la patience, par exemple, ils noteront alors jusqu’à quel point ils ont cultivé la patience, et ils trouvent généralement qu’il y a eu quelque expérience pendant cette période. Ensuite, après la réunion du mercredi, ils ont la même pensée à l’esprit jusqu’au dimanche suivant, l’ayant ainsi toujours fraîchement à l’esprit. Il y a un avantage à cela, celui de nous mettre tous au clair, et je pense que vous tous, vous constaterez ceci dans votre expérience, à savoir que vous vous laissiez aller, et vous saviez à peine que vous vous laissiez aller dans la mesure où cela a pour objet l’expérience chrétienne ; mais à présent, alors que nous voulons avoir quelque expérience chrétienne, c’est pratiquement un jour de perdu. Ainsi, vous voyez que, en recherchant ces expériences, nous trouvons ce que nous cherchons. Si vous n’avez pas quelque chose de semblable à l’esprit vous n’aurez pas une telle expérience, et vous ne saurez qu’à peine ce que le Seigneur a fait pour vous, ou quelles expériences vous avez eues. Nous avons trouvé ces réunions très profitables.

REUNIONS – Ordre des.

Question (1910) – Dans quel ordre suggéreriez –vous qu’une classe qui a deux réunions le dimanche et deux pendant le reste de la semaine, ce qui fait quatre réunions en tout dans les sept jours, tienne les réunions, et quelle ligne d’études et en quelle quantité leur suggéreriez-vous ?

Réponse. – Mon conseil serait que le milieu de la semaine serait un bon moment pour avoir la réunion de témoignages, -une réunion de louanges, la communion chrétienne et pour se rapprocher l’un de l’autre. Ce n’est pas que le témoignage, mais aussi l’union sympathique des coeurs qui s’obtient dans de telles réunions, il faudrait s’en souvenir. En outre, je penserais que des études béréennes telles que nous les avons suggérées seraient très bien. Ensuite, cela dépendrait du matériel dans la classe, et ainsi de suite, pour savoir si le mieux serait de faire un essai de discours public ou non. Dans certains cas, ce serait exactement ce qu’il faudrait faire et, dans d’autres cas, je pense que ce serait très peu sage. Je pense que nous devrions comprendre qu’il existe un don naturel pour enseigner, et que seuls ceux qui sont aptes à enseigner devraient être désignés pour enseigner ; que quiconque n’a pas d’aptitude à cela ferait mieux de ne pas essayer d’enseigner, mais plutôt de se conformer plus à quelque chose qui ressemble à une étude béréenne. Même là, cela demande beaucoup d’aptitude à enseigner, et le conducteur a besoin d’étudier comment diriger la classe. Je ne pense pas qu’il serait convenable pour moi d’entrer plus avant dans ce sujet et

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de donner conseil avec quelque détail plus approfondi concernant le caractère de ces réunions, sinon que je penserais qu’une réunion de témoignages est bonne pour une réunion par semaine. Certaines des études béréennes sont aussi bonnes dans le sens qu’il faudrait que les classes les trouvent être le plus à leur avantage spirituel, et inviter les classes à s’exprimer elles-mêmes et, si nécessaire, d’essayer les différentes manières afin de trouver laquelle se trouve être pour elles la plus intéressante et la plus profitable. Tout spécialement, je conseille aux anciens et aux diacres de ne pas essayer de pousser la classe ni de dominer sur elle, mais de l’assister et de l’aider dans la voie dans laquelle l’Esprit du Seigneur semble conduire.

REUNIONS – Réunions de Témoignages .

Question (1910) – Au sujet de cette première réunion que vous recommandez. En allant de lieu en lieu, je trouve que les frères la comprennent à peine. Ils prennent un sujet et débattent ce sujet pour une réunion de témoignages. Est-ce la pensée convenable, ou quelle est la pensée ?

Réponse. – A propos de réunion de témoignages – qu’est-ce qu’une réunion de témoignages ? Notre suggestion aux amis d’Allegheny, par exemple, à cette même réunion à laquelle je me référais précédemment, était qu’ils aient à l’esprit le discours du dimanche après-midi comme étant une sorte de semence à penser  pour la semaine ; ainsi, quand ils se rassembleraient le mercredi soir pour la réunion de témoignages, ils pourraient avoir autant d’expériences que possible au sujet du texte du dimanche après-midi de manière à tirer tout le bénéfice de ce qu’ils avaient entendu le dimanche – toutes leurs propres expériences étant étroitement entremêlées avec ce sujet, afin qu’elles soient très complètement dans leur esprit le mercredi soir. Et quand le mercredi soir, quels que fussent leurs incidents ou expériences de la vie, que ce soit avec l’épicier ou le boucher, ou quoi que ce soit d’autre encore, dans leur commerce ou dans leur étude privée, tout ce qui serait intéressant selon les lignes du sujet du discours du dimanche après-midi, cela serait le témoignage qu’ils donneraient comme partie de leur expérience chrétienne ; et s’ils n’avaient aucune expérience qui s’entremêlait avec le sujet du dimanche après-midi, ils pourraient donner alors quoi que ce soit qu’ils puissent avoir eu ; mais, de préférence, si c’était en relation avec le sujet de dimanche après-midi, de sorte que ce sujet puisse être imprimé sur leur coeur et y rester éternellement.

Ensuite, après la réunion du mercredi soir, les mêmes pensées pourraient être maintenues en esprit jusqu’au dimanche suivant, recevant ainsi le bienfait de la concentration de pensée de toute la semaine, et le recevant pleinement comme s’il était mastiqué et digéré. Et c’est de cette manière qu’ils la trouveront avantageuse. Non pas simplement en prenant le sujet et en le discutant – car ce n’est pas du tout une réunion de témoignages. Un témoignage c’est raconter ses propres expériences en relation avec un certain sujet.

REUNIONS – Méthode de conduite quand des Frères ne sont pas présents.

Question (1910) – Dans le cas d’une petite classe où il

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n’y a aucun frère pour servir, quelle est la méthode à suivre dans l’enseignement des études béréennes ou du Tabernacle – où il n’y a aucun frère à la tête de l’assemblée ?

Réponse. – Que voulez-vous dire par cela, aucun frère à la tête de la classe ?

Le Frère – Qu’il n’y a pas de frères dans la classe, que ce n’est qu’une classe de soeurs ?

Réponse. – Je pense qu’il faut faire sans frère. J’ai déjà suggéré dans le sixième volume, frère, en réponse à une question comme celle-ci que, s’ils le veulent, ils peuvent considérer l’auteur du volume comme étant présent avec elles, comme étant représenté dans ce volume.

Question – Serait-il approprié qu’une soeur pose la question?

Réponse. – Certainement. Le seul point concernant les soeurs est ceci : Il n’est pas dit qu’une soeur ne pourrait pas instruire des soeurs, mais Paul dit, “Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme”. Il n’est pas dit qu’elle ne peut pas enseigner des enfants et des soeurs, mais l’Apôtre dit que quand des hommes et des femmes sont dans l’Eglise de Christ, les uns à côté des autres, c’est une inconvenance  et sans harmonie avec le type et l’image que Christ est la tête, représenté dans les hommes, et l’Eglise est le corps, représenté dans les femmes ; et qu’il ne serait pas approprié que la femme enseigne, comme impliquant que l’Eglise enseigne Christ. Et ainsi il a décrit ceci comme étant la volonté divine, et nous suivons cela. Mais pour la soeur, le fait de poser la question et de commencer la réunion avec la prière est certainement tout à fait approprié.

REUNIONS – Visites de frères , faisant un discours .

Question (1910) – Devrait-on demander à un frère en visite de faire un discours dans une classe quand il vient ?

Réponse. – Ma pensée serait qu’il pourrait ne pas être ce qu’il y a de mieux que d’inviter un frère visiteur qui ne soit pas accrédité par la société comme Pèlerin, ou spécialement introduit à la classe, parce que cela créerait une sorte de précédent.

Et, secondement, que l’ancien ne soit pas mis dans la position de déterminer qui conduira la classe, mais simplement que lui-même a été désigné pour conduire la classe, à moins de ne se sentir très sûr que l’assemblée aimerait avoir un tel frère ; alors, il devrait faire disparaître toute personnalité et demander à la classe si oui ou non elle aimerait entendre tel frère à tel moment. Je pense que cela remettrait la responsabilité de la question aux mains de la classe et soulagerait n’importe quel rapport tendu qu’il puisse y avoir, et éviterait parfois à la classe d’entrer dans des difficultés. Parce que si c’était la coutume que n’importe quel frère visiteur devrait toujours avoir la préférence, alors cela pourrait être désavantageux, car la classe n’a pas élu ce frère visiteur, mais celui qui fut élu. C’est pourquoi c’est la classe qui devrait dire si n’importe qui d’autre devrait lui faire un discours, – à moins qu’elle n’ait donné une liberté spéciale au conducteur.

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REUNIONS – D’autres que les Anciens qui conduisent les Réunions .

Question (1910) – Conseilleriez-vous que divers frères de la classe soient des conducteurs en dehors des anciens ?

Réponse. – Ce devrait être à la classe de décider. Cette question doit être confiée à la classe. Ensuite, si la classe ne choisit qu’un seul ancien, alors, c’est sa responsabilité ; cela signifie que la classe n’a trouvé personne d’autre qu’elle pense être qualifiée pour être des anciens. A son tour, si l’ancien disait qu’il sait mieux que la classe, et s’il désignait quelqu’un d’autre, ce serait faire peu de cas du jugement de la classe, car la classe avait dit qu’elle n’avait trouvé personne d’autre qui soit capable d’être un ancien. Ce n’est que quand elle a élu ce seul ancien qu’elle a dit cela. Mais si la classe disait, nous ne voulons pas seulement élire ce seul ancien, mais nous souhaitons que cet ancien se serve de son jugement pour faire avancer certains des autres frères de la congrégation, et pour les employer de diverses manières, ou pour les inviter à servir dans une fonction différente, alors la congrégation aura remis exactement cette quantité de responsabilité à l’ancien, et il peut utiliser juste ce que lui donne la congrégation et rien de plus. Ce qu’il conviendrait de faire, cependant, c’est que la congrégation dans ce cas élise les autres comme diacres et ensuite dise au frère ancien de la congrégation, s’il te plaît, prends en considération le fait que ces diacres doivent avoir de l’avancement selon tes capacités, car en les élisant comme diacres, nous avons pensé avoir vu des qualifications qui sont calculées pour leur avancement, peut-être avec le temps, à quelque service encore plus important de l’église. Et saint Paul dit que ceux qui utilisent la charge de diacre avec fidélité, acquièrent pour eux-mêmes une bonne récompense ; c’est-à-dire qu’en étant fidèles en tant que diacres ou en tant que serviteurs aux aguets pour servir, que ce soit le déjeuner ou quelque chose d’autre, ils montrent l’esprit qu’il faut pour servir dans l’église, et par là ils montrent que l’on pourrait avoir confiance en eux pour quelqu’autre service. Mais si un diacre est honteux de servir l’assemblée en passant des fruits, ou du lait, ou quelque chose d’autre à déjeuner, il n’est pas bon pour être diacre, et il serait dangereux comme ancien.

REUNIONS – Les plus importantes pour une Petite Classe.

Question (1910) – Puis-je vous demander ce que vous considérez comme la réunion la plus importante pour une petite ecclésia qui est juste en train de débuter ?

Réponse. – Que pourrions-nous considérer être la réunion la plus importante pour une petite ecclésia qui est juste en train de débuter ? Je penserais, frères, que l’une des plus importantes réunions serait une réunion de témoignages et de prières une fois par semaine. Je sais que cela ne frappera pas tous les amis, mais je veux vous dire ce que fut notre expérience à Pittsburgh , afin que vous puissiez tirer parti de celle-là. Il y a environ trente ans, ou vingt ans au moins, je vis le besoin apparaître de plus de spiritualité dans l’Eglise, et j’ai vu qu’il y avait une plus forte disposition à manger de la viande forte qu’à prendre certaine de la nourriture de l’autre espèce, et je leur ai suggéré que je pen-

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sais que ce serait très bon de conseiller qu’ils mettent de côté un soir par semaine – je suggérai le mercredi soir – comme étant un soir approprié pour une réunion de louange, de prières et spécialement de témoignages ; je suggérai que le témoignage ne soit pas comme nous avions peut-être l’habitude d’avoir antérieurement, quand nous étions dans les diverses dénominations, mais que le témoignage soit frais, du moment, les expériences de la semaine et non pas les expériences du passé. Quelles expériences avons-nous eues cette semaine ? Quel a été l’effet du texte du dimanche dans nos vies ? Jusqu’à quel point avons-nous pu le mettre en pratique ? Quelles expériences, qui ont eu lieu en relation avec lui – soit des échecs, soit des succès -avons- nous eues ? Les chers amis, je pouvais le voir, ne désiraient pas vivement cela ; ils doutaient que cela soit la meilleure espèce de réunion ; ils avaient peur que ce soit très banal et monotone, et qu’ils diraient tout en une semaine et devraient répéter la même chose la semaine suivante. Ils ne voyaient pas le point que vous voyez – à savoir de les garder comme une réunion de témoignages fraîche, du moment ; à cause de leur appréciation pour votre serviteur, l’orateur, ils votèrent comme je l’avais suggéré, à savoir qu’ils l’auraient pendant un certain temps, ou pendant trois mois au moins, et que nous n’aurions rien d’autre que la réunion de témoignages chaque mercredi soir, et à la fin de ce délai nous aurions un vote pour savoir si nous désirions la continuer. Le résultat fut ceci. Quand nous en vînmes à voter, ils étaient parvenus à aimer considérablement la réunion mais n’étaient cependant pas encore trop enthousiastes ; cependant, après une année passée, ils la désiraient ardemment, et maintenant je suis certain qu’un très grand nombre des chers amis de la classe de Pittsburgh vous diraient que si quelques réunions devaient être abandonnées dans toute la semaine ils préféreraient garder la réunion de témoignages et perdre toutes les autres plutôt que celle-là, qu’ils trouvaient si utile. Je crois que c’est l’expérience de beaucoup d’autres, et je sais que c’est le contraire de ce que beaucoup d’entre vous seraient enclins à penser en premier lieu. Mais je crois que c’est ainsi que vous la trouverez ; qu’il y a une espèce de fête spirituelle que nous obtenons  en communiquant les uns avec les autres dans des réunions de témoignages, s’ils sont récents et que le conducteur puisse la rendre intéressante en mettant la question en relief, laissant chacun avoir son tour – en commençant par exemple à une extrémité, et en donnant à chacun de ceux qui sont présents une occasion favorable de témoigner afin qu’ils puissent tous l’apprécier et qu’elle leur apporte à tous une grande bénédiction dans le coeur.

Maintenant, en second lieu, ma pensée est que la plus importante réunion après celle-ci serait quelque chose du genre d’une Etude béréenne. Pourquoi ? Parce que là nous avons des questions posées et que, s’il y a un bon conducteur, elles seront très intéressantes pour la classe. Maintenant, c’est là tout le rôle du conducteur. La classe pourrait s’édifier sans conducteur, à moins qu’il n’ait quelque aptitude sur la manière de faire ressortir des choses, et le conducteur qui parle toujours n’est pas

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celui qui réussit, mais c’est celui qui peut faire parler les autres ; et il y a le danger qu’il pense ne pas parler assez et qu’il devrait parler plus. Eh bien, c’est un peu d’ambition ; il y a peut-être là un peu d’orgueil ; alors il devrait faire disparaître toute personnalité, tout orgueil et toute ambition, avec un désir de faire du bien au troupeau ; et quiconque réussit à enthousiasmer toute l’église et à l’intéresser aux questions et à les faire valoir toutes, afin qu’ils aient une pleine compréhension des questions et des réponses, et après avoir eu les réflexions sur la question par la classe, il résume ensuite les réponses, ou les fait lire dans le livre, ou de quelque autre manière trouvée la meilleure – ça, c’est cela le conducteur qui réussit, et ce sera une classe qui réussit, parce qu’ils parviendront à comprendre les sujets et à les apprécier. Mais c’est une autre affaire si vous n’avez pas de conducteur approprié. S’il veut parler tout le temps, ou ne sait pas comment essayer de faire parler la classe, il n’est pas un conducteur approprié pour une telle réunion. C’est la partie qu’il faut étudier. Si l’un de nous n’a pas réussi dans le passé, qu’il étudie comment intéresser les gens, qu’il pose la question de cette manière-ci, et de cette manière-là, et qu’il les intéresse et ne les brusque pas. Je sais qu’il y en a certains qui utilisent l’autre méthode et disent, “Eh bien, vous ne comprenez pas du tout votre leçon, nous ne l’avez pas étudiée”. Ils ne sont pas là pour être brusqués comme des enfants ; ils sont là comme des frères et soeurs du Seigneur ; ils y viennent et veulent être aidés ; il se peut que certains n’aient pas eu assez de temps pour étudier. Qu’ils sentent que pour la prochaine réunion ils aient le désir de savoir quelque chose sur les réponses aux questions , et qu’ainsi ils seront préparés et n’auront pas à dire : “Je ne sais pas”. Voyez-vous, il y a une différente manière d’aborder le problème. Maintenant, c’est au conducteur d’une réunion d’étudier comme le dit l’Apôtre, “Etudie-toi à te présenter approuvé” –comme conducteur, à Timothée – “Etudie-toi à te présenter approuvé, ouvrier qui n’a pas à avoir honte” – qui présente convenablement le sujet, découpé droitement, qui ne découpe pas seulement droitement la Parole mais aussi, en ce qui est de la leçon, qui fait tout ressortir. Tout ceci, vous le voyez, fait partie de la ligne de conduite appropriée du conducteur. Et c’est à lui d’étudier ceci et de voir comment il peut le mieux y parvenir, comment il peut entrer sympathiquement dans toute la matière en entier avec toute la classe, et non à en rester à l’écart en les considérant comme inférieurs, mais plutôt comme des frères. Vous trouverez que ceux qui se présentent directement comme frères ont le plus d’influence sur le troupeau. C’est ce que vous êtes. Ne sommes-nous pas tous des brebis ? Certainement. Nous ne sommes pas seulement des bergers faisant un travail de berger, mais nous sommes aussi des brebis. Le fait que l’Eternel nous ait donné le privilège de parler pour Lui, comme Ses représentants dans le troupeau ne modifie en rien le fait que nous sommes encore des brebis. Nous ne sommes pas des seigneurs sur le troupeau, ni sur l’héritage. Nous sommes toujours des brebis et voulons encore continuer à avoir la nature qui ressemble à celle des brebis, et la manifester. Ainsi, ensuite

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je penserais que la seconde réunion en importance serait une Etude béréenne. Maintenant, vous savez que les Etudes béréennes peuvent être de diverses espèces. Comme, par exemple, nous publions en ce moment une série d’Etudes béréennes dans la Watch Tower (Tour de Garde), un certain nombre de questions chaque dimanche. Je trouve qu’un bon nombre de classes ne se maintiennent pas à jour avec la leçon. Je pense qu’elles ont tort. Certaines d’entre elles m’ont dit, “Eh bien, frère Russell, nous sommes loin en arrière, dans le cinquième volume, nous étions en arrière dans certains autres volumes. Ensuite, nous nous sommes repris et nous avons continué avec environ un mile de retard”. C’est leur affaire ; ce n’est pas moi qui vais trouver une faute ; il ne m’appartient pas de la faire ; c’est à la classe ; si c’est ce qu’elle veut, que Dieu la bénisse, qu’elle l’ait ; mais mon conseil serait qu’elle se tienne au niveau des autres. Il y a certains avantages à marcher près du corps des tambours. Vous êtes mieux au pas, et tout se déplace mieux. La fanfare est en tête et vous continuez tous ensemble, et c’est beau, savez-vous, de penser que tous les chers membres du peuple du Seigneur, où qu’ils soient, en sont juste à la même leçon.

Maintenant, ce n’est peut-être qu’une question de sentiment, peut-être est-ce sans importance réelle, et pourtant tout petit détail de sentiment a son poids et son influence dans le tout. Mon conseil serait de ne pas sauter les leçons qui se trouvent entre là où vous en êtes et là où en est la leçon publiée, mais que, au contraire, vous gardiez celle-là pour une autre soirée, et que vous rattrapiez l’autre. Commencez une leçon sur le sujet présent, et maintenez-vous à jour avec celui-ci, en laissant l’autre se poursuivre dans une autre réunion jusqu’à ce que vous  ayez fini le cinquième volume. Je crois que vous trouverez que c’est un bon conseil. Mais je dis que ce n’est pas à frère Russell de donner des ordres, ni à personne d’autre. Faites tout ce que vous croyez être la volonté du Seigneur. Si vous pensez que le Seigneur veut que vous fassiez l’autre chose, faites-la. Et dans tous les cas, souvenons-nous que ce n’est ni à frère Russell de décider ce que fera la classe, ni à personne d’autre de n’importe quelle autre classe de décider ce qu’ils feront, mais c’est à la classe elle-même de décider.

Et je crois qu’il y a un point important que certains chers frères négligent. Il surestiment l’importance de la charge d’ancien, dans le sens de gouverner. C’est naturel, vous savez ; ils ne peuvent s’en empêcher ; mais renoncez-y ; c’est le vieil homme qui essaie de se relever, empêchez-le ; nous sommes tous sur un seul plan des Nouvelles-Créatures ; et nous dirions, “En tant que Nouvelle-Créature, je désire que tout le troupeau du Seigneur soit ici, que tous ceux de cette classe puissent dire tout autant que je dis, nous en avons tous le droit”. Et vous trouverez, de plus, que même si la classe ne se révoltait pas contre ce que vous faites, elle apprécierait pourtant que vous preniez garde à ses libertés et ses droits ; si vous en consultez les membres, ils l’apprécieront. Maintenant, je ne suppose pas qu’il y ait une classe, où que ce soit, qui ferait plus pour n’importe

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quel ancien, ou qui se soumettrait plus à un ancien quelconque, que la congrégation de Brooklyn ne le ferait s’il essayait d’en fouler les membres aux pieds ; mais il leur faut d’abord trouver la première fois, soit à Pittsburgh, soit à Brooklyn, où frère Russell ait jamais essayé de fouler au pied la congrégation.

Jamais il ne le fit, pour autant qu’il le sache. Il leur a donné conseil exactement de la même manière que je vous le donne maintenant, mais en n’essayant en aucune manière de forcer, mais simplement en faisant voter la congrégation après l’avoir informée selon son propre jugement, et en acceptant le jugement de la congrégation comme étant le jugement du Seigneur en la matière .

REUNIONS – Nombre dans le travail d’extension.

Question (1911) – On a récemment donné à entendre dans la Watch Tower (Tour de Garde), au sujet du travail d’extension des classes bibliques, que pas moins de six réunions soient tenues dans n’importe quelle ville. Serait-il bon d’avoir six réunions à un seul endroit, quand, à la seconde réunion, seulement  deux ou trois intéressés reviennent à la réunion ?

Réponse. – Je réponds, non ; si personne ne revient, je ne continuerais pas les réunions. N’ayez jamais de réunion si vous êtes les seuls à vous y trouver. Vous devrez juger du nombre suffisant qui puisse constituer une réunion convenable .

REUNIONS – Des anciens à Brooklyn qui nomment des diacres pour conduire des réunions.

Question (1911) – Des anciens à l’ecclésia de Brooklyn nomment-ils des diacres pour conduire des réunions sans une élection de la congrégation, comme on l’a montré, etc. ?

Réponse. – On suppose que c’est un travail pastoral, et pas un travail pour les anciens. L’un des anciens de la congrégation de Brooklyn est chargé de la responsabilité de jeter un coup d’oeil sur les réunions, en étant un assistant du pasteur à ce sujet et, avec l’assentiment du pasteur, de temps en temps on choisit un diacre pour ce travail et pour d’autres travaux. On admet que c’est l’objet même de l’élection d’un pasteur, qu’il ait cette surveillance des besoins de la congrégation afin de les combler ici et là selon les nécessités. Mais ce ne serait pas la pensée ici, ni ailleurs, que quiconque ne soit nommé de manière permanente à un service qui est le même que s’il était choisi comme ancien par la congrégation. Ce ne serait qu’une tâche temporaire à remplir, pour une urgence, et pour donner au diacre une occasion favorable d’être mis à l’épreuve à fond.

REUNIONS – Des Diacres devraient-ils diriger ?

Question (1912) – Serait-il approprié de demander à des diacres de présider des réunions, au lieu des anciens, quand ils sont beaucoup plus compétents ? 

Réponse. – Notre pensée serait le contraire de celle-là, que les anciens sont choisis surtout pour être les conducteurs, et que les diacres ne devraient être désignés pour diriger des réunions que pour combler des besoins. C’est le précédent scriptural. L’Apôtre dit qu’un diacre qui sert dans les fonctions de diacre acquiert un bon rang. C’est-à-dire que s’il est fidèle dans des choses temporelles de l’église, qu’il est loyal et fidèle en

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cherchant à faire du bien à l’église, en se manifestant comme personne adaptée à cette fonction, il acquiert un bon degré de confiance de la classe, et celle-ci devrait le considérer en vue de le nommer comme ancien à un certain moment. Entre temps, cependant, il y a des moments où un ancien pourrait ne pas être disponible, et fournit une bonne occasion d’éprouver les diacres. Je pense que cela devrait toujours être cultivé dans toutes les classes. Les anciens sont les frères les plus anciens de l’église, pas nécessairement en âge, mais surtout en spiritualité. Une ancienneté spirituelle de caractère est leur qualification, peu importe qu’ils soient âgés ou jeunes. Une partie de la mission des anciens en recherchant le bien-être de la classe serait d’être sur le qui-vive au sujet des plus jeunes frères qui pourraient avoir les qualifications pour servir comme diacres, de les entraîner et, s’ils en ont l’aptitude, de les faire progresser jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour être des anciens. Dans certains cas, j’ai trouvé apparemment un sentiment de jalousie de la part d’un ancien par crainte qu’un autre ait l’aptitude à partager le service. Un tel esprit serait certainement désagréable au Maître, et au désavantage de l’ancien ; car il ne pourrait avoir un esprit intéressé sans se faire du tort. Son obligation solennelle est de veiller diligemment au bien-être de la classe et non pas d’être intéressé. Tout frère apte à servir devrait être élu. N’ayez pas peur que le travail manque. Tous ceux qui ont une aptitude quelconque à servir le Seigneur, qu’ils servent fidèlement ; laissez le Seigneur veiller sur les autres. Si nous voyons quiconque de plus compétent que nous-mêmes pour servir, nous devrions être contents de ce meilleur service pour Dieu. Il n’y a pas de danger qu’il n’y ait pas assez de travail. L’ extension de la classe et une centaine d’autres manières de service demandent des ouvriers. Dieu nous utilisera dans la mesure où nous avons l’esprit d’humilité.

REUNIONS – Choix d’Instructeur.

Question (1913) – Est-ce une mauvaise condition de cœur que quelqu’un ait une préférence d’instructeur pour certaines études, qui aurait des aptitudes pour de telles études, non pas du point de vue de la personnalité ?

Réponse. – Je ne penserais pas que ce soit une mauvaise condition de coeur. Il y a certaines personnes qui pourraient avoir un talent spécial comme instructeur. Quelqu’un pourrait avoir une préférence pour celui qui pourrait communiquer la plus grande quantité d’instruction. Je ne vois pas de mauvaise condition de coeur nécessairement impliquée en cela, mais je dois dire ceci, c’est que la classe devrait rechercher dans ses élections de trouver parmi les frères ceux qui ont les qualifications spéciales, et sont aptes à enseigner, parce que c’est l’un des éléments de qualification d’ancien, comme le dit l’Apôtre, et quiconque n’est pas apte à enseigner ne devrait pas être élu du tout. Cependant, il y aurait encore la pensée d’une différence ; c’est pourquoi, notre suggestion s’est adressée aux amis, et notre pratique à Brooklyn est que ces différents conducteurs soient plus ou moins intervertis ; comme par exemple, l’un qui conduirait une classe pendant un certain laps de temps serait

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transféré à une autre classe, puis à une autre, à tour de rôle, de façon à donner à toutes les classes une chance d’avoir le meilleur et le pire.

REUNIONS – Des diacres devraient-ils conduire des réunions ?

Question (1914) – La majorité de notre classe souhaite que certains de nos diacres conduisent occasionnellement la réunion de prières, mais certains de nos anciens disent que c’est non scriptural que des diacres président des réunions et que personne d’autre que des anciens ne devrait présider. Ont-ils raison ?

Réponse. – Retournez de nouveau à l’autorité de la Bible. Dans la Bible nous trouvons que certains des diacres de l’Eglise primitive faisaient un bon travail chrétien. Le diacre Etienne et le diacre Philippe et d’autres. Ils n’étaient pas des Apôtres. Ainsi nous dirions que, selon notre jugement, à cette occasion, la classe, ou plutôt les anciens, ont eu tort de dire que personne d’autre qu’un ancien ne pourrait présider une réunion. Nous pensons qu’un très bon plan serait celui que suggéra la classe ; et le fait même que la classe l’ait suggéré le rendait juste et approprié. Les diacres sont choisis pour un service, et l’Apôtre dit “Ceux qui ont bien servi acquièrent un bon degré pour eux” (comme diacre, dans la V.A.) de quoi ? D’une liberté en relation avec le travail. Ils sont élus pour un genre spécial de travail, mais, s’ils manifestent qu’ils ont d’autres talents, on devait en encourager à les utiliser, et la classe devrait en arriver graduellement à les connaître et pourrait, au temps convenable, les choisir comme anciens. S’ils n’avaient jamais d’occasion favorable, la classe ne pourrait jamais savoir.

Je pense que ce que la classe a suggéré était la chose même à faire, et elle pourrait aller même plus loin et dire que l’on devrait demander à un diacre de présider la réunion ou de l’arranger presque aussi souvent que la classe le trouverait convenable, et que les anciens devraient être contents d’aider ces frères plus jeunes à utiliser tous leurs talents et pouvoirs, et s’ils trouvaient qu’ils avaient des talents qui les rendent aptes à la fonction d’anciens, il serait tout à fait approprié lors de l’élection de dire, je veux nommer frère tel et tel comme ancien. Il a été un diacre très fidèle, et maintenant je veux le nommer comme ancien. Ce serait une très belle chose à dire de la part d’un frère plus ancien. Il devrait aider son plus jeune frère à progresser.

Il y a toujours abondance de travail. N’ayez pas peur d’avoir trop d’anciens. La “Moisson est grande et les ouvriers sont peu nombreux”. Sortez vous-mêmes, et faites tout ce que vous pouvez, et quand Dieu verra que vous essayez, Il vous ouvrira d’autres portes.

REUNIONS – Anciens en Commission d’Enquête.

Question (1916) – Est-il convenable pour les anciens de s’asseoir à une commission d’enquête et de citer quelqu’un, dont on croit qu’il marche d’une manière désordonnée, à comparaître devant eux et expliquer sa conduite ? Ou, le conseil du Seigneur en Matthieu 18 : 15 – 18 devrait-il être suivi ?

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Réponse. – Je suis d’accord avec la suggestion de la question  que cela devrait être fait en harmonie avec les directions du Seigneur dans le passage cité. La Parole de l’Eternel n’autorise aucune commission d’anciens, ou de quiconque d’autre à commencer à pratiquer l’ingérence. Ceci serait retourner aux pratiques des Ages des Ténèbres pendant l’inquisition, et nous montrerions le même esprit que celui des inquisiteurs. Le Seigneur a posé la question d’une manière simple et nous ne pourrions pas l’améliorer. La Bible dit, “Si ton frère pèche contre toi, va, reprends le, entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère”. Cela devrait mettre fin à la question. Cependant, si cela ne réussissait pas, les Ecritures donnent le cas suivant. Nous lisons : “Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou trois témoins toute parole soit établie”. Si celui qui commettait une mauvaise action cédait à la remontrance des deux ou trois et cessait sa mauvaise action, cela mettrait fin à la question. Ce ne serait pas de notre ressort que de faire pression sur lui ou d’essayer d’administrer sur lui n’importe quelle sorte de punition. Nous devrions nous rappeler les paroles du Seigneur qui dit, “Le Seigneur jugera Son peuple”. S’il avait besoin de punition, nous pouvons avoir confiance dans le Seigneur pour la lui donner et ne pas prendre l’affaire dans nos propres mains. Nous devrions avoir confiance dans le Seigneur. Si nous arrêtons ce qui est mauvais, c’est tout ce que nous pouvons faire. Mais si celui qui commet une mauvaise action persistait dans ses mauvaises actions et ne se repentait pas, et si l’a ffaire est d’importance suffisante, alors nous devons porter l’affaire à l’attention de l’Eglise pour une correction – Matthieu 18 : 15 – 18.

Nous ne devrions pas présenter devant l’Eglise de petites affaires sans importance. Selon mon jugement, il aurait été préférable pour les trois quarts des choses qui sont portées à mon attention – des affaires de ce genre – qu’elles soient rejetées, et que rien du tout ne soit fait avec elles. Cependant, il pourrait y avoir une exception au cas où l’affaire aurait été plus loin que l’individu et qu’elle ait, d’une manière quelconque, impliqué toute l’assemblée. Dans de tels cas, il pourrait être impossible d’agir avec le sujet d’une manière individuelle. Alors les anciens pourraient se constituer en un bureau ou un comité et faire en sorte que l’un de leurs membres examine le cas pour voir si la mauvaise action ne pourrait pas être stoppée, ou ajustée. Quand l’affaire s’étend au-delà de l’individu, nous n’avons aucun conseil au-delà de la Parole de Dieu. Soyons prudents afin de ne pas devenir semblables à Babylone, de maintenir l’inquisition et de nous ingérer. La Parole de Dieu est notre suffisance, et nous devrions la suivre de près et ainsi éviter la confusion.

REUNIONS – Devoirs des Anciens et des Diacres .

Question (1916) – Dans une grande classe, dans certains cas, les anciens sont pleinement occupés au service et les diacres servent tous au maximum permis par les circonstances. S’il reste encore une classe sans conducteurs, serait-il convenable au comité de conducteurs de la classe – consistant de trois

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anciens – de désigner comme assistant un frère de l’assemblée, connu des membres du comité comme connaissant bien la Vérité, et bien qualifié d’une autre manière pour agir comme conducteur ?

Réponse. – Je penserais que ce serait la chose appropriée à faire dans les circonstances. Il est convenable pour l’assemblée de décider du nombre des anciens qui sont qualifiés pour conduire les réunions. Cependant, n’en ayant pas assez pourvu , les membres du comité pourraient difficilement agir autrement que de choisir quelqu’un qu’ils penseraient être qualifié pour faire face à la situation. Toutefois, ils ne pourraient pas sortir du nombre choisi par l’assemblée, sauf dans le cas d’une urgence.

Ordinairement, les anciens désignés devraient conduire toutes les réunions, mais dans certains cas un diacre qualifié pourrait être choisi d’urgence, comme cela fut indiqué ci-dessus. Mais on devrait garder nettement à la pensée que le nombre d’anciens qualifiés devrait être désigné à l’assemblée, et leurs voix devraient régler les réunions dans des circonstances ordinaires.

Aucune dérogation ne devrait être faite à cela, sauf dans le cas d’une urgence.

REUNIONS – Arrangements pour.

Question (1916) – Quand une assemblée est en grand nombre et qu’il est estimé recommandable de déléguer à d’autres une certaine partie du travail des détails – tels que les arrangements pour les réunions, l’élaboration du temps et du lieu de réunion, ainsi que la désignation des conducteurs pour les diverses réunions – un tel travail devrait-il être délégué aux anciens et accompli par eux seuls, en tant que surveillants de l’ecclésia, ou les diacres devraient-ils accomplir de tels devoirs avec les anciens ?

Réponse. – La Parole du Seigneur nous donne une grande latitude dans de telles affaires. Elle ne spécifie pas de façon particulière ce que sera le travail des anciens et ce que sera le travail des diacres. Nous pouvons supposer qu’elle laisse cela en grande partie selon la commodité. Les anciens devraient avoir la responsabilité du travail spirituel de l’Eglise – les réunions et toutes choses de ce genre. Ils devraient être des frères aptes à parler en public. Comme le dit l’Apôtre, ils devraient être “aptes à enseigner”. Or, certains sont aptes à parler en public et, par conséquent, ils devraient être désignés pour un tel travail, tandis que d’autres sont aptes à enseigner d’une manière privée et devraient, par conséquent, être désignés pour diriger des études béréennes et des réunions dans les foyers. On devrait donner une interprétation plutôt large à l’aptitude à enseigner. Cela ne veut pas simplement dire donner une déclamation depuis la tribune, mais cela signifie être apte à enseigner de n’importe quelle manière. Certains pensent que s’ils sont choisis pour être anciens, cela signifie qu’ils doivent parler en public. Mais ce n’est pas le cas. L’aptitude à enseigner devrait comprendre l’enseignement public et privé ; et, à certains on devrait donner le travail privé, et à d’autres le travail public, bien que tous devraient être aptes à enseigner. Les anciens devraient conduire toutes les réunions, car

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toutes les réunions sont spirituelles. Si une personne n’est pas apte à être un ancien, alors elle n’est pas apte à être un conducteur de réunions. Alors, que deviendraient les diacres en ceci ?

Le mot diacre veut dire serviteur, et signifie quelqu’un qui peut faire n’importe quelle sorte de service. Par exemple, il pourrait avoir la charge du local dans le sens de gardien, ou il pourrait avoir la charge de bibliothécaire, ou celle du travail volontaire. Un très grand nombre de choses pourraient être convenablement conf iées aux diacres, et dans beaucoup de cas ils peuvent prendre part à ces choses mieux que ne le peut n’importe qui d’autre. Donnez-leur, par conséquent, le travail spécifique qu’ils peuvent bien faire. Quelquefois, des hommes d’affaires peuvent être utilisés comme diacres, bien qu’ils ne soient pas aptes à enseigner. Tel autre pourrait raisonnablement être chargé de l’oeuvre des volontaires, en étant désigné comme capitaine de ce travail, bien qu’il puisse ne pas être capable de le faire aussi bien que l’ancien. Ce travail ne devrait cependant pas être donné aux anciens ; car les anciens auront suffisamment de travail, d’un genre spirituel, à effectuer pour les garder occupés.

Maintenant, quant à savoir si les diacres et les anciens devraient se réunir ensemble. Je penserais que ce serait un arrangement très bénéfique si les diacres pouvaient toujours être les bienvenus par les anciens à toutes leurs réunions ; car un bon diacre est quelqu’un qui, par sa fidélité dans les devoirs divers qui lui sont assignés, peut devenir approuvé et “acquérir pour lui un bon degré” (1 Timothée 3 : 13). C’est-à-dire un bon degré de liberté. Et il devrait se tourner vers la possiblité de devenir un ancien, à condition qu’il croisse et se développe pour le travail d’ancien. Il y a un travail à faire par les diacres. Non seulement ils devraient servir les anciens, mais ils devraient aussi servir l’assemblée. Il y a beaucoup de branches de service en relation avec le travail de l’assemblée, tout comme il y en a beaucoup à effectuer en rapport avec la Convention. Il y eut beaucoup de travail préparatoire en marge de cette Convention ; comme celui de se procurer des chambres, d’en faire la distribution, de veiller aux intérêts des assistants à la Convention, etc. Nul doute qu’un comité fut désigné en rapport avec la Convention et, à un tel comité, il serait bon d’avoir un ancien et un homme d’affaires. Les anciens pourraient faire ce travail eux-mêmes, ou les diacres pourraient le faire. Cela devrait reposer  sur ceux qui ont la capacité d’accomplir le travail. Certains frères ont beaucoup de capacité, et certains en ont très peu.

Prenez par exemple le travail du journal. Un diacre pourrait très bien le faire, s’il était qualifié.

La responsabilité pour les choses spirituelles repose cependant convenablement dans les mains des anciens. De même que l’Apôtre Paul inspiré, sur le chemin de Jérusalem , s’arrêta à Milet et envoya chercher les anciens de l’Eglise à Ephèse. Il leur dit, “Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau, au milieu duquel l’Esprit saint vous a établis surveillants pour paître l’église du Seigneur, laquelle il a acquise par son propre sang”. (Act. 20 : 28). Leur travail était de nourrir le Troupeau de Dieu. Les diacres pouvaient faire d’autres

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genres de travail. Dans toutes les réunions des anciens et des diacres, les anciens devraient être chargés de toutes les affaires spirituelles, tandis que les diacres pourraient bien avoir la charge des affaires temporelles. Ils devraient se donner des conseils l’un à l’autre dans les affaires temporelles. Ils devraient se conseiller l’un l’autre dans de telles réunions combinées. L’un pourrait donner des conseils sur les questions matérielles, et un autre pourrait en donner sur des questions spirituelles. Bien que la responsabilité résiderait dans le vote final des anciens, cependant ils devraient être heureux d’avoir des suggestions des diacres devant eux au moment du vote. Cependant, bien que les affaires temporelles de la classe devraient être dans les mains des diacres qualifiés, les anciens devraient être ceux qui sont bien capables de leur donner conseil. Le vote pourrait être un vote mutuel, bien que les anciens soient les responsables du résultat.

Je comprends que vous avez séparé vos réunions d’affaires  de toutes les autres réunions. Ceci est bien. Les réunions d’affaires devraient être ordinairement séparées des autres. Ne laissez pas les intérêts de l’église entière dans les mains des anciens, car ils pourraient prendre le contrôle de la réunion. Conservez certaines affaires dans les mains de l’assemblée ; car la responsabilité de toutes les affaires de l’église repose finalement dans les mains de l’assemblée, bien qu’il y ait beaucoup de choses qui puissent être laissées aux anciens et aux diacres.

REUNIONS – Diacres Votant.

Question (1916) – Est-il convenable pour les diacres de voter à de semblables réunions sur de telles questions, ou ceci devrait-il être laissé aux anciens en tant que surveillants ? S’il y avait un plus grand nombre de diacres que d’anciens et que tous devaient voter, alors des diacres ne pourraient-ils pas contrôler les questions d’affaires de l’église au lieu des anciens ?

Réponse.– Les anciens devraient avoir affaire aux choses spirituelles et devraient participer au vote ; mais la classe a à faire avec le nombre de réunions. Ayez autant de réunions pouvant être conduites et tenues convenablement. Il se peut que certains n’aient pas été désireux de donner leur consentement à l’addition d’une autre réunion, mais il serait bon de considérer la convenance et la prospérité des autres. Ils peuvent avoir besoin d’une autre réunion, alors que vous pouvez ne pas en avoir besoin. C’est pourquoi il serait bon de consentir à avoir autant de réunions que l’assemblée pourrait trouver nécessaires pour le développement des individus de la classe.

A Brooklyn, si une autre réunion est désirée, un rapport est fait concernant cela, quelquefois à moi et quelquefois à d’autres. En considérant la question, nous essayons de trouver combien assisteraient à la réunion. A moins qu’il y en ait suffisamment pour y assister, nous ne recommanderions pas la réunion. Nous ne penserions pas qu’il serait bon de recommander une nouvelle réunion à moins qu’il y ait quelque sept ou huit personnes qui pourraient assister ; nous espérerions que ce nombre puisse arriver à quinze. Mais si le nombre atteignait la

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trentaine, nous devrions alors penser qu’il serait bon de diviser la réunion en deux, afin d’obtenir un meilleur développement de chaque individu. Certains membres du peuple du Seigneur sont naturellement en arrière-plan ; et là où il y aurait trop de présents, ceux-ci seraient négligés ; tandis que s’il y a peu de présents, ils reçoivent plus d’attention, et ceci tend à leur développement.

REUNIONS – Emplois de Statuts.

Question (1916) – Conseilleriez-vous à la classe ici à Los Angeles de formuler une série de statuts pour gouverner des réunions d’affaires, etc. ?

Réponse.– Certains frères sont fortement disposés à avoir des statuts ou des règlements. Bien entendu, certaines règles sont naturellement nécessaires, car sans elles nous serions anarchistes ; et cependant, nous devons observer la loi d’amour et de justice. Ces deux lois spécialement observées régleront presque tout. La justice doit cependant toujours venir en premier. Je dois être juste envers vous en toutes choses ; cependant, je ne dois pas exiger la justice de votre part en retour. Toutefois, vous ne devriez pas désirer faire quoi que ce soit de moins que la justice envers moi, et certainement je ne devrais rien faire de moins envers vous. Mais alors que je m’en tiens moi-même à la justice stricte, je ne dois pourtant pas l’exiger de vous. Je peux en exiger moins. Avec ces deux statuts, la Justice et l’Amour opérant, nous n’aurons pas besoin de beaucoup plus de lois. Nous pourrions avoir trop de statuts ; mais ces deux-ci gardés fermement à la pensée résoudront un grand nombre de cas.

REUNIONS – Genre de.

Question (1916) – Quel genre de réunions serait des plus avantageux ?

Réponse. – Cela dépendrait beaucoup des circonstances. Nous avons trouvé que l’une des réunions les plus utiles est celle des études béréennes ; et cependant, il pourrait y avoir des cas exceptionnels où cela pourrait ne pas être le plus profitable. Dans certains cas, un service de prédication le dimanche soir pourrait être le plus fructueux ; dans d’autres cas, deux services de prédication le dimanche. Ceux-ci, cependant, seraient des cas exceptionnels. En règle générale, je pense que le plus grand bénéfice est tiré des études béréennes, car elles nécessitent que chaque individu fasse sa préparation personnelle pour donner ses propres réponses. Je ne tente pas de donner un conseil spécifique, mais général, et laisserais cela à chaque classe représentée ici d’appliquer ce que je dis dans ses propres voies.

La Bible ne dit rien concernant le nombre et le genre de réunions que nous devrions avoir. Cela est laissé pour être décidé par l’esprit de sobre bon sens. Nous devrions garder à la pensée le profit et le bénéfice de chaque membre de la classe.

Nous devrions “nous considérer les uns les autres”. Certains pourraient penser qu’ils ont besoin de plus. S’ils prenaient des dispositions pour un trop grand nombre, ils constateraient graduellement que l’assistance devient trop réduite pour justifier leur continuation, étant inférieure au nombre pour lequel elle avait été arrangée au départ. Ma pensée serait qu’environ trois

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réunions le dimanche seraient suffisantes. Mais chacun doit utiliser sa propre pensée et, alors, accorder les mêmes libertés et privilèges aux autres, de penser et d’agir pour eux-mêmes. Ceci est juste et vrai. Cette idée de la justice devrait entrer dans toutes les affaires de la vie ; car la justice est le fondement du Trône de Dieu et devrait être le fondement de toute conduite chrétienne ; en fait, la justice devrait être le fondement de tout ce que nous faisons. Si certains dans la classe veulent cinq réunions, alors je dirais, “D’accord ; mais je ne puis assister à toutes. Cependant, je voterai pour cinq réunions, si vous en voulez cinq, et si vous pensez qu’elles seront assez bien suivies” .

REUNIONS – Nombre de.

Question (1916) – L’ecclésia de Los Angeles tient les réunions du dimanche comme suit : 10h30, Leçon de l’Ecole duDimanche dans THE WATCH TOWER (La Tour de Garde) ; 13h30, Etude de l’article de THE WATCH TOWER ; 15h, Discours ; 19h, Etude Béréenne du Volume six. Certains disent que nous devrions avoir plus de réunions ; certains que, maintenant, nous en avons trop ; certains disent que nous devrions avoir deux discours au lieu d’un. Quelle est votre pensée concernant les meilleurs intérêts de la classe à ce sujet ?

Réponse. – Dans tous les cas, chaque classe devrait décider pour elle-même. En ce qui me concerne, je pense qu’il y a des cas où il y a trop de réunions. Dans cet exemple, je ne serais pas enclin à ajouter au nombre des réunions déjà tenues. Si j’étais ici pour voter sur le sujet, à moins d’en savoir plus que je n’en sais maintenant, je serais enclin à avoir trois réunions plutôt que cinq. Quatre sont environ le maximum que vous puissiez concevoir. Bien que cela pourrait être différent, il y a certainement un bon nombre de membres du peuple du Seigneur qui ont des obligations terrestres envers leurs maris, leurs épouses, ou leurs enfants, qui ne sont pas dans la Vérité, et à qui ils doivent quelque chose dans le seul jour mis à part pour le repos et le changement d’occupation.

Pour un mari non dans la Vérité, et dont le seul jour au foyer est le dimanche, le fait de trouver que sa femme est toujours trop occupée ce jour là, lui semblerait être une négligence envers lui ; et je ne suis pas certain que vous ne prendriez pas le même point de vue dans des conditions semblables ; et une épouse, non dans la Vérité, qui verrait très peu son mari, même le dimanche, s’il devait être aux réunions la majeure partie de la journée n’aurait presque rien de sa compagnie. Certainement,  ceci ne serait pas juste. Nous avons diverses obligations d’un genre terrestre envers nos maris, ou nos épouses, selon ce que serait le cas ; et celles-ci ne devraient pas être négligées.

Maintenant, si la classe devait tenir continuellement autant de réunions le dimanche, dans certains cas il serait sage pour un individu de ne pas assister à toutes. Même dans le cas d’un individu qui pourrait donner sa journée tout entière au Seigneur, la manière de passer son temps dépendrait de lui. Il pourrait désirer consacrer une partie de celui-ci au service volontaire, et une autre partie à quelque autre forme du travail –soit aux études béréennes, soit à la prédication. Il devrait utili-

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ser au mieux son propre jugement dans la matière. Si la classe avait plus de quatre réunions, il serait difficile de trouver cela sage, et même si tous pouvaient sortir pour ces réunions, nous devrions nous rappeler les paroles de l’Apôtre, “Que votre modération soit connue de tous” : la modération concernant les réunions religieuses, de même que concernant d’autres affaires.

Nous devrions nous souvenir que notre force est limitée ; et nous devrions, par conséquent, avoir de la considération pour ceux qui dépendent de nous – nos maris, nos épouses, nos enfants, nos voisins, notre famille. Nous pouvons avoir des obligations envers eux tous, mais principalement envers la Maison de la Foi et nos familles, naturellement, car elles viennent en premier.

ROBE – Par Opposition aux Vêtements du Salut.

Question (1911) – “ Je me réjouirai avec joie en l’Eternel, mon âme s’égayera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert de la robe de la justice, comme un fiancé se pare de son turban et comme une fiancée s’orne de ses joyaux”. Y a-t-il une différence importante entre les vêtements du salut et la robe de la justice ?

Réponse. – Je pense qu’il serait tout à fait raisonnable de supposer ici que ces deux expressions étaient utilisées de façon interchangeable. La robe de la justice de Christ qui nous a été accordée lorsque nous devînmes Sa fiancée, notre robe de noce, couvre nos infirmités. C’est donc une robe de justice, une robe d’imputation, sous laquelle nous sommes considérés comme étant en harmonie avec Dieu. Nous pouvons à juste titre dire que nous sommes dans cette même condition. Comme le dit encore l’Apôtre, “Vous êtes sauvés en espérance”. Naturellement, notre salut n’est pas complet, mais il a commencé dans le sens que nous sommes déjà considérés comme étant du côté du Seigneur, et nous sommes déjà assurés que si nous maintenons cette position, si nous gardons nos vêtements sans souillures du monde, nous serons de cette même classe dont le salut pourra être pleinement réalisé à la Seconde Venue de notre Seigneur.

ROBE – La Nouvelle-Créature reçoit la Robe.

Question (1911-Z) – Le corps de la Nouvelle-Créature peut-il pécher ?

Réponse. – Le véritable corps de la Nouvelle-Créature est le corps spirituel de la Première Résurrection. Mais, avant de le recevoir, elle est mise à l’épreuve et reçoit son vieux corps humain pour s’exercer. La Nouvelle-Créature ne peut pas faire  en sorte que le vieux corps lui obéisse parfaitement. Mais elle peut se fortifier dans ses efforts pour soumettre ses paroles, ses actes et ses pensées en parfaite harmonie avec la Loi parfaite de Dieu – l’Amour.

Etant incapable de vaincre, il lui faut montrer au Capitaine de son salut sa loyauté jusqu’au bout en “combattant un bon combat ” .

Les imperfections de la chair qui n’ont pas l’assentiment du nouvel esprit sont toutes héréditaires – sont toutes ses faiblesses adamiques – et sont donc toutes pardonnable s par le Rédempteur à qui nous avons simplement besoin de nous

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remettre pour qu’Il soit notre grand Avocat. Mais chaque transgression de la chair est mise au compte de la Nouvelle Créature à qui appartient la chair et qui l’utilise. Ceci rend la prière et la repentance, etc. indispensables, et procure la plus grande bénédiction à la Nouvelle-Créature. Pour tout consentement ou sympathie que donne la Nouvelle-Créature au péché de sa chair, elle est digne de “coups” qui la corrigeront dans le développement de son caractère. “Quel est donc le fils que le Père ne châtie pas ? ” .

C’est la Nouvelle-Créature seule qui reçoit la robe de noce, la robe de la justice de Christ qui couvre sa chair imparfaite. Elle représente sa justification en tant que Nouvelle-Créature. Elle la montre telle qu’elle est aux yeux de Dieu, sainte, sans péché, sans souillure par le mérite de Jésus son Avocat et son Rédempteur.

ROBE -Tous les Membres de la classe de l’Epouse la portent-ils ?

Question (1912-Z) – Ceux qui sont trouvés dignes d’une place en compagnie de l’Epouse seront-ils revêtus de la robe de la justice de Christ ?

Réponse. – Nous comprenons que tous ceux qui se consacrent le sont et qu’ils sont acceptés dans une espérance de leur appel, et que cette seule espérance est d’être membre de la classe de l’Epouse et cohéritier avec Christ. Le fait qu’il y aura une “Grande Foule” est une faveur spéciale prescrite par l’Eternel au bénéfice de ceux qui démontrent qu’ils ne sont pas suffisamment zélés pour faire partie avec Jésus des “Plus-que-Vainqueurs ” .

La “Grande Foule” d’Apocalypse 7 : 9 se compose de ceux qui ne parviennent pas au niveau le plus élevé du sacrifice requis par le Seigneur, mais qui, néanmoins, ne se prouveront pas infidèles dans leur épreuve finale. Il est dit qu’ils n’ont pas gardé leurs vêtements sans souillure du monde ; par conséquent, l’exigence qui leur est faite de les laver dans le sang de l’Agneau prouve leur loyauté sous la discipline et la contrainte dont ils n’ont pu faire la démonstration en obéissant volontairement dans le sacrifice. Ainsi, conjointement, l’Epouse et ses vierges qui la suivent sont toutes revêtues de la robe de l’Epouse (la justification) dans la vie présente. Et toutes parviendront à la perfection dans la vie future pour leur propre compte. La “Grande Foule” n’aura pas besoin de cette robe imputée après qu’elle aura fait l’expérience de son “changement” pour la condition spirituelle, car, elle aussi sera changée en un instant, et possédera donc une perfection individuelle propre.

ROBE – Qu’avons-nous depuis notre engendrement ? Question (1913) – Sommes-nous couverts de la Robe de

la Justice de Christ, ou Dieu nous a-t-Il donné notre propre robe depuis notre engendrement ?

Réponse. – La Robe de la Justice de Christ ne nous appartient pas du tout jusqu’à ce que nous soyons devenus de Nouvelles-Créatures. Elle n’avait pas pour but de couvrir la chair de ceux qui ne sont pas devenus le peuple consacré de Dieu. Les gens du monde ne sont pas reconnus comme étant de

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Nouvelles-Créatures avec des corps de chair ; ce sont tous de vieilles créatures à la fois dans le corps et dans l’esprit. L’Eglise seule a subi un changement et Dieu accepte le coeur et l’esprit de chaque membre comme étant en relation avec Lui en Christ.

Leurs corps sont imparfaits et ont donc besoin d’être couverts  par ce que le Seigneur considère dans cette figure de rhétorique comme une “Robe” ; Il montre comment Il pourvoit à la couverture de Christ pour couvrir notre corps mortel. C’est Sa Robe, et non pas la nôtre, et c’est une utilisation très précieuse de Sa Robe. Nous avons besoin de Sa Robe, de Sa Justice, pour couvrir nos souillures. Comme l’exprime l’Apôtre, notre propre justice ne serait que des lambeaux souillés. Ainsi, cette figure qui montre comment Dieu se sert de Sa justice pour nous, la robe de noce de tout Son peuple, est très belle, et nous devons continuer à porter cette robe sans tache ni faux plis. Si cela arrivait, nous devons la détacher de nouveau et ainsi nous préserver dans l’amour de Dieu et être prêts pour le Souper des Noces lorsque nous serons au-delà du Voile. Nous devons être faits parfaits à notre résurrection. Nous n’aurons alors plus besoin de la Robe imputée qui nous donnera accès à la noce. Quand le temps des noces sera terminé, nous aurons notre propre robe grâce au mérite de Christ.

ROBE – Pour la vieille ou la Nouvelle-Créature?

Question (1913) – La Robe de la Justice de Chris couvre-t-elle le vieil homme ou la Nouvelle-Créature ?

Réponse. – Nous devons nous dépouiller du vieil homme. Dépouillez-vous donc du vieil homme et de ses oeuvres, dit l’Apôtre. Le vieil homme était la vieille volonté, et il ne doit pas du tout être couvert, il doit être mort. Vous n’avez même pas besoin de l’enterrer, abandonnez-le. Le nouvel homme n’a pas besoin d’être couvert car il est parfait ; la Nouvelle-Créature n’a jamais péché, ni été en sympathie avec le péché. Qu’est-ce donc qui a besoin d’être couvert de la robe de la justice de Christ ?

C’est la chair qui appartenait autrefois au vieil homme, la vieille volonté, cette chair qui est maintenant devenue le corps ou la chair de la Nouvelle-Créature et à travers laquelle doit agir la Nouvelle-Créature. Cette chair est imparfaite et a besoin d’être couverte par la justice imputée de Christ afin de cacher toutes les imperfections, de telle sorte qu’il ne sera aucunement nécessaire de les exposer devant les frères, et il ne sera nullement nécessaire de les montrer au Père.

ROBE DE NOCES – Portée par Qui ?

Question (1910-Z) – Est-ce votre pensée que seuls ceux qui se consacrent sont réellement justifiés – ont la robe de la justice de Christ imputée, couvrant leurs péchés et les considérant comme parfaits ; que les autres croyants ont seulement la bénédiction de la connaissance de la provision de la justification, qui leur sera donnée librement seulement à la condition qu’ils se sacrifient sur les pas de notre Rédempteur ?

Réponse – Nous comprenons que les Ecritures enseignent qu’il y a une différence entre la justification par la foi et une justification réelle. Le monde sous le processus du Rétablissement durant l’Age millénaire aura une occasion com-

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plète et grandiose de progresser de la condition du péché et de la mort vers la justification réelle, la droiture – la relation d’Alliance avec Dieu. Dans le passé, les Anciens Dignes, à cause de leur foi en Dieu, furent considérés et traités par Lui comme étant en harmonie avec Lui, dans la relation d’Alliance par la foi, comme s’ils étaient parfaits. Mais ils ne purent atteindre plus que cette justification par la foi avant que le mérite du sacrifice de Christ ne leur soit appliqué. Les chrétiens croyants de cet Age de l’Evangile sont dans une position encore différente. Ils sont justifiés par la foi de la même manière que l’étaient les Anciens Dignes mais, en outre, Christ a fait maintenant une application spéciale du mérite de Son sacrifice en leur faveur sous l’accord qu’ils ne le garderont pas dans un sens de rétablissement, mais qu’ils le sacrifieront – d’après la façon qui nous est montrée dans l’exemple de notre Seigneur. Ainsi, au commencement de notre expérience chrétienne, nous accédons à l’amitié avec Dieu par une justification de la foi qui continue à être disponible pour un temps raisonnable afin de nous permettre de parvenir à une connaissance de la grâce de Dieu. Cela nous permet de parvenir à une connaissance de nos privilèges de sacrifier avec notre Rédempteur, en devenant mort avec Lui à tous les intérêts terrestres, aussi bien que mort au péché. La prise de cette position de consécration – de sacrifice de soi-même – nous apporte l’acceptation divine, manifestée par l’engendrement du saint Esprit et, à partir de cette position de Nouvelles-Créatures, nous devons progresser et rendre sûrs notre appel et notre élection. Ceux qui, après être parvenus à une connaissance de la Vérité et à une occasion de consécration pour se sacrifier jusqu’à la mort, et qui alors manquent d’y répondre d’une façon obéissante, perdent leur justification, dans le sens qu’elle ne réussit pas à devenir vitale – divinement approuvée. Ceux-là reçoivent la grâce de Dieu en vain – ils reçoivent une connaissance de la miséricorde de Dieu et de leurs propres privilèges sans en profiter en conséquence – sans accepter le seul “appel” de cet Age – Eph. 4 : 4.

Notre résumé ou conclusion est alors celui-ci : Il y a une justification par la foi qui, pour un temps, donne une position reconnue de Dieu en sa faveur, durant cet Age ; mais afin que celle-ci devienne une justification vitalisée, elle doit être tôt ou tard suivie d’une consécration complète. C’est à ceux qui se consacrent de se sacrifier, “ceux qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice” (Ps. 50 : 5), et qui ainsi par la foi sont fiancés à Christ comme membres de Son Corps par l’association à Ses souffrances – c’est à ceux-là que la robe de noces est donnée. A un mariage juif, nous ne pouvons pas imaginer que l’on offre des robes aux passants qui ont seulement connaissance d’un mariage en perspective. L’image de la parabole s’applique à des personnes qui ont entendu parler du mariage et y croyaient, et qui se sont détournées d’autres travaux et plaisirs avec le désir d’entrer et de participer à celui-ci. Leurs désirs s’attacheraient à gravir les premières marches, à entrer par la porte, avant qu’elles ne reçoivent la robe de noces. Il en est de même pour nous. Nous avons eu une justification considérée comme telle à

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partir du moment où nous avons d’abord cru en Christ, que nous nous sommes confiés en Son mérite et avons entendu quelque chose sur les conditions selon lesquelles nous pouvions devenir Ses cohéritiers. Ce ne fut pas avant que nous ayons compté le prix et ayons entièrement décidé d’entrer que nous fûmes reconnus comme membres de l’Eglise des Premiers-Nés – membres de la Fiancée de Christ.

Ainsi, il s’ensuit que le fait d’enlever la robe de noces symboliserait assez correctement l’un ou l’autre de deux actes :

(1) Répudiation de l’oeuvre de sacrifice de Christ ; ou,

(2) Répudiation de notre contrat nuptial – de souffrir avec Lui ; d’être morts avec Lui ; de boire à Sa coupe ; d’être baptisés  dans Sa mort ; d’aller vers Lui hors du camp, portant Son opprobre

ROYAUME – Les enfants rejetés du royaume .

Question (1906) – Veuillez, s’il vous plaît, expliquer Matth. 8 : 12 ? Comment les fils du Royaume seront-ils jetés dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents, pendant que plusieurs viendront d’orient et d’occident, et du sud et s’assiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le Royaume ?

Réponse. – Je réponds que le Seigneur discutait ici de la question du Royaume terrestre avec les fils terrestres du Royaume et Il leur disait que puisqu’ils L’ont rejeté, le temps viendrait où ils seraient rejetés. Il leur expliquait des choses spirituelles ; Il n’essaya pas d’expliquer la différence entre les parties célestes et terrestres de ce nouveau Royaume ; il n’était pas du temps convenable qu’Il le fasse ; ils n’étaient pas encore engendrés du saint Esprit et ils n’auraient pu apprécier les choses spirituelles, s’Il leur en avait enseignées. C’est pourquoi notre Seigneur, dans tous Ses enseignements au peuple durant Ses trois ans et demi de ministère, n’essaya pas de leur donner des choses spirituelles, mais Il leur enseigna seulement des choses naturelles. Il donna en paraboles et en discours obscurs tout ce qui était au-delà du naturel ; Il expliqua aux disciples qui étaient capables de recevoir ces messages que le temps viendrait bientôt où, comme résultat de ce fait d’aller au Père, le saint Esprit viendrait et leur ferait connaître ces choses – mais ne les ferait pas connaître aux autres. Par conséquent, à ceux à qui la Parole a été adressée et qui L’ont rejeté, il ne sera pas donné de comprendre entièrement et clairement les phases terrestre et céleste du Royaume. De leur point de vue, le meilleur moyen qu’Il pouvait employer pour leur parler était à leur niveau : qu’Abraham, Isaac et Jacob seraient dans le Royaume, en ne parlant pas de la phase terrestre ou céleste. Nous savons d’après d’autres passages des Ecritures qu’ils seront dans la phase terrestre du Royaume, mais le Seigneur n’entreprit pas d’expliquer la question ou de donner des détails sur cet aspect du sujet, mais seulement qu’ils seraient dans le Royaume ; et que les autres, quand ils ressusciteront, trouveront qu’au lieu d’être des compagnons d’Abraham, d’Isaac et de Jacob dans le Royaume comme ils espéraient l’être, en étant la nation choisie de Dieu, se trouveront dans la condition rejetée. Quand seront-ils dans les

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pleurs et dans les grincements de dents ? Nous répondons qu’ils sont entrés dans les pleurs et les grincements de dents à la fin de leur Age. Ceux qui ont rejeté le Seigneur ont trouvé un grand temps de détresse qui est venu sur leur nation. Cela convient très bien à cette partie de la déclaration. Quand bientôt ils ressusciteront,  ils se rendront compte de la gravité de la faute qu’ils ont commise. En parlant d’eux et les concernant, le prophète dit qu’ils regarderont vers Celui qu’ils ont percé et ils pleureront sur Lui.

ROYAUME – Spirituel ou Terrestre.

Question (1909) – Quand notre Seigneur parla du Royaume dans Ses paraboles, est-ce qu’Il se référait toujours à la phase spirituelle ?

Réponse. – En apparence, Il parla dans un seul cas de la phase terrestre, quand Il dit, “Vous verrez Abraham, Isaac et Jacob” etc. Je ne me souviens d’aucune autre parabole qui se rapporte à la phase terrestre excepté la parabole des brebis et des boucs, quand tous les humains comme brebis et boucs seront rassemblés devant le Trône millénaire de la phase terrestre du Royaume. Mais, en général, le Royaume auquel le Seigneur faisait allusion est le Royaume spirituel, duquel proviennent  la puissance et l’autorité.

ROYAUME – Concernant le Messie.

Question (1910-Z) – Veuillez, s’il vous plaît, donner brièvement votre compréhension de l’expression le Royaume du Messie et l’oeuvre de ce Royaume.

Réponse – Notre compréhension est que le Royaume du Messie sera spirituel, invisible aux mortels, pourtant tout-puissant pour accomplir les grandes choses promises dans la Loi et les Prophètes. L’Empire qu’Il établira, invisible aux hommes, prendra la place de l’Empire de Satan, également invisible. Le Roi de gloire remplacera le Prince des Ténèbres. Les principaux parmi les représentants du Messie seront Abraham, Isaac et tous les prophètes ressuscités à la perfection humaine. Au lieu d’être, comme jusqu’à présent, les pères, ils seront les fils du Messie qui les fera princes sur toute la terre (Ps. 45 : 16). Avec ce Royaume, la nation d’Israël s’unira rapidement, et finalement chaque nation viendra en harmonie avec le Messie, et tout le peuple aura le privilège d’être amené sous la Nouvelle Alliance d’Israël, alors établie par le grand “Messager de l’Alliance en qui vous prenez plaisir” – Jér. 31 : 31-34 ; Mal. 3 : 1-3.

Le glorieux Messie que les Juifs identifient avec “Micaël, le grand Chef, qui tient pour les fils de ton peuple” (Dan. 12 : 1), les Mahométans [ou Musulmans] L’attendent aussi et L’identifient avec Mahomet du passé. Les Francs-Maçons attendent  aussi le même glorieux personnage, et dans leurs traditions ils L’identifient avec Hiram Abiff, le grand Maître-Maçon. Ce même grand Messie, Micaël, l’Archange, Melchisédec-antitype, Sacrificateur aussi bien que Roi, nous L’identifions comme étant “ L’Homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage [qui devait être rendu] en ses propres temps” (1 Tim. 2 : 5, 6). Mais quand le grand Roi apparaîtra dans Sa gloire et établira Son Royaume avec Israël Il sera,

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comme le promirent les prophètes, “l’objet du désir de toutes les nations” (Aggée 2 : 7). Alors, tous les aveugles ouvriront les yeux et tous les sourds entendront. Alors tous, au ciel et sur la terre, Le reconnaîtront clairement et sauront comment Il devrait  être identifié avec la semence d’Abraham et la lignée de David.

Pas maintenant, mais quand le Roi régnera en justice, tous comprendront complètement la signification de la prophétie de Zacharie (12 : 7-10) et du Psaume 22 : 16. Contents que le Messie montrera la Vérité au jour de Sa révélation, nous sommes heureux de montrer aux Juifs, Musulmans, Chrétiens et à tous, le glorieux Messie ainsi que le grand travail de bénédiction  de toutes les nations qui sera accompli par la semence d’Abraham selon l’Alliance de Dieu et Son Serment.

ROYAUME – La Suppression du plus petit commandement.

Question (1911) – Dites-nous, s’il vous plaît, à quels parti et peuple Christ faisait allusion en Matth. 5 : 19, quand Il disait : “Quiconque donc aura supprimé l’un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux ; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le R oyaume des cieux” ?

Réponse – On parle du Royaume des cieux dans deux sens différents du terme. Dans un sens, le Royaume des cieux n’est pas encore proche. Nous attendons ce Royaume des cieux, quand les Elus seront tous complétés et qu’ils auront expérimenté le changement dans la gloire. Mais, dans un autre sens, vous et moi sommes le Royaume des cieux maintenant. Nous sommes les seuls qui représentons le Royaume dans le monde.

L’Apôtre Pierre parle de nous comme d’une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple particulier actuellement ; même s’il n’est pas certain que vous serez l’un de ceux-là, et il n’est pas certain que j’en ferai partie ; pourtant il est parlé de nous de cette manière. C’est dans ce sens que toute l’Eglise est mentionnée  comme étant Royaume des cieux. Souvenez-vous aussi que Jésus a dit, le Royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent. Le Royaume céleste futur ne souffrait pas la violence dans ce temps-là. Non, mais Jésus représentait ce Royaume et Il souffrit la violence ; Ses disciples représentaient ce Royaume et ils souffraient, car les violents les prenaient par la force, et ils causèrent la mort du Seigneur ainsi que la dispersion de l’Eglise, etc. Ainsi, il en est de même dans ce texte ; quiconque dans la classe de l’Eglise fera peu de cas d’un quelconque commandement de Dieu se fera lui-même plus petit, ou il devrait être considéré d’autant plus petit parmi le peuple du Seigneur ; si quelqu’un faisait ou enseignait quelque chose qui soit contraire aux commandements ou à la volonté du Seigneur, peu importe lesquels, toute chose que nous croyons être une institution divine – quiconque irait à l’encontre des arrangements de Dieu ou de Sa volonté sous n’importe quel point de vue, nous devrions, en tenant compte de cela, le considérer comme plus petit. Celui qui viole les commandements et enseigne les autres à faire de même en donnant un mauvais  exemple, considérez-le comme le plus petit dans le Royaume, et

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ceux qui enseignent la volonté de Dieu et s’efforcent de faire la volonté de Dieu, considérez-les comme les plus grands ; tel est le conseil de l’Apôtre de l’Eglise. Recherchez parmi vous ceux qui marchent le mieux dans les pas de Jésus si vous désirez élire des frères anciens et des diacres dans l’église. Regardez autour de vous qui sont ceux qui copient le plus étroitement les arrangements  divins et choisissez ceux-là. Ceux qui ont ces qualifications pour le service, qu’ils soient les serviteurs de l’église. Ils seront les plus petits ou les plus grands dans la mesure où ils font la volonté divine. C’est le modèle juste que vous et moi devons reconnaître.

ROYAUME – Remis au Père.

Question (1911) – Quand nous lisons en 1 Cor. Chapitre 15 que Christ aura remis toutes choses au Père qui les Lui a assujetties, cette remise de toutes les choses au Père aura-t-elle lieu avant ou après le Peu de Temps mentionné en Apoc., chapitre 20, où nous lisons que Satan sera délié pour un peu de temps afin qu’il puisse tenter le monde ?

Réponse. – Nous répondons que ce sera avant. Quand les mille ans prendront fin, Christ rendra le Royaume au Père et Satan aura été lié pour mille ans. Ainsi, durant tout le temps de mille ans, le mal sera retenu. Satan sera lié et Christ accomplira complètement Son oeuvre de restitution ; alors, ayant achevé Son oeuvre, Il rendra le Royaume au Père, et toute l’humanité, étant parfaite, passera sous le contrôle du Père. Ensuite, vous dites : “Quelle est la différence entre l’autorité du Père et l’autorité du Fils ? Ont-Ils des lois différentes” ? Non, il n’y a pas de différence dans les lois. La loi que Jésus imposera durant mille ans, sera exactement la même loi que Dieu imposera après les mille ans, mais Jésus se porte garant de, ou représente, la miséricorde divine ; comme Médiateur, Il est entre la justice divine et le pécheur ; Il se présente comme Médiateur en vertu du fait qu’Il a racheté le pécheur. Ainsi, dans cette position Il représente la miséricorde du Père. Or, si Dieu devait établir un précédent et devait Lui-même exercer la miséricorde, Il devrait mettre de côté Sa justice, et Il ne se propose pas de faire cela. Si, de temps en temps, Il devait écarter la justice, alors Il détruirait l’ordre des choses et Il cultiverait plutôt l’esprit d’erreur. Pour illustrer ceci, supposons qu’un ange aurait dit : “Père céleste, voilà, j’ai péché ; je t’en prie, oublie cette affaire”. Supposons que le Père dirait “Très bien, Je fermerai les yeux sur cette affaire”. Ensuite un autre ange dirait sous peu : “Père céleste, j’ai vraiment péché, je t’en prie pardonne- moi ce péché”. Avec le temps il deviendrait à la mode parmi les anges de dire : “Je n’ai pas encore eu mon tour d’avoir le pardon”. Dieu ne se propose pas d’avoir aucune opération de cette sorte. Il fait toutes Ses créatures parfaites ; comme nous le lisons, Son oeuvre est parfaite.

Les ayant fait parfaites, Il s’attend à ce qu’elles maintiennent cette perfection ; c’est pourquoi Il ne permet pas l’imperfection. Cependant, dans le cas de l’homme, Il toléra cette conduite de péché, et arrangea à l’avance que Jésus rachèterait l’homme, afin qu’Il puisse ainsi illustrer les glorieuses qualités de Sa nature en condamnant l’homme à la mort en permettant ce règne

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du péché et de la mort, Sa justice ne pardonnant pas. Puis, Il fit en sorte que la justice exigerait une rançon pour les hommes et qu’Il enverrait Son fils pour être le Rédempteur – tout cela fut une grande leçon pour les anges et c’est aussi une grande leçon pour nous ; ce sera une grande leçon pour toute l’humanité à savoir que Dieu ne badine pas ; que la parole de Dieu, “Tu ne seras pas désobéissant”, est quelque chose que l’on doit reconnaître ; il n’y a pas de chose insignifiante avec notre Dieu. Vous ne pouvez pas dire : “Oui, Il me pardonnera, et cela importera peu”. Le péché serait commun parmi beaucoup de gens si Dieu agissait avec eux de telle manière – dans l’insouciance, pour ainsi dire – et en suivant la propre volonté du pécheur, Il serait négligent envers ce dernier ; cela banaliserait beaucoup le péché et ce serait une invitation réelle à le commettre. Mais, Dieu interdit le péché. Il dit qu’il est préjudiciable pour chaque personne, que la droiture sera une bénédiction et qu’Il ne permettra pas un seul cas du péché. Ensuite, Il illustre cela dans le casde l’homme et permet qu’il s’exerce, puis Il pourvoit à un Rédempteur et Lui permet de se tenir comme Médiateur pendant mille ans, ayant à faire avec les humains et les aidant. Dieu ne prend aucune part dans ceci. Ils sont tous sous le soin du Médiateur pendant ces mille ans jusqu’à ce que le Médiateur les amène à la perfection complète. Mais, à la fin des mille ans, ils seront parfaits et n’auront plus besoin de Médiateur. Un homme parfait n’a plus besoin du tout de Médiateur, pas plus que les anges parfaits n’ont besoin d’un Médiateur ou pas plus qu’Adam n’en avait besoin – encore moins parce qu’Adam n’avait pas l’expérience que ces hommes parfaits auront eue à la fin des mille ans du Règne de Christ avec le règne du péché et de la mort, et le règne de la justice ; ayant vu la bonté de Dieu de temps à autre ils devraient être fixés complètement dans leur caractère. Il n’y a pas de doute à cela. Alors le Médiateur se retirera d’entre eux. Qu’est ce que cela signifie ? Cela veut dire que l’humanité retournera à la justice simple et pure – ni plus ni moins. Dieu exigera d’eux qu’ils agissent droitement, exactement droitement dans chaque cas. Il n’y aura aucune tolérance ; il n’y aura aucun moyen de faire le bien s’ils marchent mal. S’ils transgressent la loi divine seulement un peu, cela voudra dire qu’ils agissent ainsi avec la connaissance et cela signifiera qu’ils mourront de la Seconde-Mort. Cependant, nous ne devons  pas comprendre que le Fils n’aura rien à faire avec cette affaire.

Bien que l’Apocalypse dit que le feu descendra du ciel [de la part de Dieu] et détruira Satan et ceux qui iront avec lui dans l’erreur en ce temps-là, cela montre que ceci vient de la justice ; néanmoins, nous comprenons que dans toutes ces choses le Seigneur Jésus et l’Eglise, Son corps associé avec Lui, seront les agents du Père ; mais dans un seul cas, comme Médiateur, Il agit de Sa propre initiative sur ce qu’Il a acheté avec Son propre précieux sang, ce droit qu’Il a de gouverner le monde vient à Lui par la rédemption du monde ; mais ce travail étant achevé, Il reprendra les opérations actives dans l’univers comme le représentant de Jéhovah, exactement comme Il l’avait été avant de venir dans le monde. Il était le représentant de Dieu dans la

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création du monde, dans la création des anges – toutes choses furent faites par Lui ; ainsi, après les mille ans, quand Il reprendra Sa relation avec le Père, Il sera l’agent du Père dans toutes les choses qui seront faites. Je présume donc que ce sera le Seigneur Jésus qui aura le contrôle de cette affaire et la destruction de Satan et des autres. Cela semble être l’image qui nous est donnée en Matth. 25, où la parabole des brebis et des boucs nous fait avancer et nous montre que Satan et ceux qui lui sont associés seront jetés dans l’étang de feu, qui est la Seconde-Mort .

ROYAUME – Le Royaume du Messie sera spirituel.

Question (1912-Z) – Que signifie le Royaume du Messie ?

Réponse. – Notre compréhension est que le Royaume du Messie sera spirituel, invisible aux mortels, cependant tout-puissant  pour accomplir de grandes choses promises dans la Loi et les prophètes. L’Empire qu’Il établira, invisible aux hommes, prendra la place de l’Empire de Satan également invisible. Le Roi de Gloire remplacera le Prince des Ténèbres. Les principaux agents et représentants terrestres du Messie seront Abraham, Isaac, et tous les Prophètes ressuscités à la perfection humaine complète.

Au lieu d’être comme autrefois les pères, ils seront les fils du Messie, qui les “établira pour princes dans tout le pays” (Ps. 45 :16). La nation d’Israël s’unira rapidement à ce Royaume. Finalement, chaque nation viendra en harmonie avec le Messie et  chacun aura le privilège de venir sous la Nouvelle Alliance d’Israël établie alors par le grand “Messager de l’Alliance en qui vous prenez plaisir” – Jér. 31 : 31-34 ; Mal. 3 : 1-3.

Le glorieux Messie que les Juifs identifient avec “Micaël, le grand Chef, qui tient pour les fils de ton peuple” (Dan. 12 : 1), les Mahométans L’attendent aussi et L’identifient avec Mahomet du passé. Les Francs-Maçons attendent aussi le même glorieux personnage et, dans leurs traditions, ils L’identifient avec Hiram Abiff, le grand Maître-Maçon. Ce même grand Messie, Micaël, l’Archange, le Melchisédec-antitype, Sacrificateur aussi bien que Roi, nous L’identifions comme “ l’Homme Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage [qui devait être rendu] en ses propres temps” – 1 Tim. 2 : 6.

Mais quand le grand Roi apparaîtra dans Sa gloire et établira Son Royaume avec Israël, Il sera comme cela est promis par les prophètes “l’objet du désir de toutes les nations” (Aggée 2 : 7). Alors tous les aveugles ouvriront les yeux et tous les sourds entendront (Es. 35 : 5). Ensuite tous, au ciel et sur la terre, sauront clairement qui Il est et comment Il devrait être identifié avec la semence d’Abraham et la lignée de David. Pas maintenant, mais quand le Roi régnera en justice, tous comprendront complètement la signification de la prophétie de Zacharie (12 : 7 – 10) et du Psaume 22 : 16. Content que le Messie montrera la Vérité au jour de Sa révélation, nous sommes heureux de montrer aux Juifs, Musulmans, Chrétiens et à tous, le glorieux Messie et le grand travail de bénédiction de toutes les nations qui sera accompli par la semence d’Abraham selon l’Alliance de Dieu et de Son Serment.

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ROYAUME – Produisant du Fruit pour le.

Question (1912) – Quand le Seigneur a dit dans la parabole que la semence produirait, l’une trente, une autre soixante, et une autre cent, toutes ces classes sont-elles de l’Eglise ou de la Grande Foule ?

Réponse. – Il ne l’a pas dit et moi je supposerais qu’elle représente tous ceux qui sont fructueux, qui produiraient des fruits de l’esprit. Le centuple produit pourrait être ceux qui sont parvenus au plus haut niveau, et ceux qui produiraient soixante pourraient se référer à cette même classe, mais qui ne brilleront pas aussi fort dans le Royaume, car nous lisons qu’”une étoile diffère d’une autre étoile en gloire”. Et les trente pourraient représenter ceux qui, peut-être, seront de la classe de la Grande Foule qui développera l’esprit du Seigneur, mais pas dans une mesure aussi abondante. En tout cas ils produiront des fruits de l’esprit ; de même que ceux qui sont de ces deux classes, les vierges sages et les vierges folles. Elles sont toutes vierges –toutes pures et agréables à Dieu.

ROYAUME – Est-ce que des enfants naîtront dans le Millénium ?

Question (1913) – A qui Es. 65 : 23 fait-il allusion, spécialement la dernière phrase, selon votre compréhension. “Ils ne travailleront pas en vain. Et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr ; car ils formeront une race bénie de l’Eternel” ?

Réponse. – Apparemment cela se rapporte à la classe humaine sous l’administration du Royaume. Si nous demandons, auraient-ils de la progéniture à ce moment-là, la réponse serait qu’en toute probabilité l’affaire de la famille humaine sera supprimée graduellement et non instantanément. Pour quelque temps il se peut qu’il y aura des rapports sexuels, mais cet état de choses sera progressivement éliminé au fur et à mesure que les gens parviendront à la perfection dans laquelle ils “ne se marient ni ne sont donnés en mariage”. Ainsi je crois que ce texte fait allusion à une période précoce du Millénium.

ROYAUME – Un point encore en doute.

Question (1915) – Comment saurons-nous quand le Royaume sera établi ?

Réponse. – Mes chers amis, je suis sûr que je connaîtrai quand je serai établi ! (rires). Quand je serai établi, ce sera quand je recevrai mon “changement” ; ce sera aussi quand vous recevrez votre “changement” à la nature spirituelle que chacun de vous sera établi, en entrant par la porte du Très-Saint, au-delà du Voile. Nous croyons que la majorité de la classe du Royaume est déjà passée au-delà du Voile. Selon notre compréhension de la Bible, tous les saints endormis dans cet Age de l’Evangile ont été ressuscités et sont passés au-delà du Voile au printemps de 1878. Bien sûr, c’est par la foi que nous comprenons ceci. Nous pensons qu’il y a des preuves raisonnables de croire à cela, mais nous ne croyons pas que le Royaume ait été établi complètement à ce moment-là. Ces saints sont glorifiés en ce qu’ils ont maintenant leurs glorieux corps spirituels ; mais leurs corps spirituels ne constituent pas le Royaume. Le Royaume est le pouvoir régnant. La Bible indique que Jésus doit prendre pour Lui-même

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Son grand pouvoir et régner avant que la grande destruction du présent Ordre de choses ne se produise. Cette destruction signifie : “Harmaguédon”, et probablement tous ceux de la classe de la Bible seront avec le Seigneur dans la gloire au temps où commencera Harmaguédon, la phase finale du Grand Temps de Détresse. Cependant, nous ne sommes pas assez sage pour le savoir sûrement.

Nous avons indiqué dans la Tour de Garde la possibilité, pour les derniers membres du Corps de Christ, de rester encore pour un peu de temps. Vous vous souvenez des paroles du Psalmiste : “Que les saints se réjouissent de la gloire, qu’ils exultent avec chant de triomphe sur leurs lits ! Les louanges de Dieu sont dans leur bouche, et une épée à deux tranchants dans leur main”, etc. (Ps. 149 : 5 – 9). Cela montre que l’allégresse paraît être de ce côté du Voile et semble donner à entendre qu’il puisse exister certains des saints durant ce temps de frappement des nations qui exerceraient le pouvoir pendant qu’ils sont encore dans la chair. Mais nous ne le savons pas. Il semble qu’il en soit ainsi. Il se pourrait que certains d’entre nous soient établis dans ce sens avant que notre “changement” n’ait lieu ; car le Prophète continue en disant qu’ils “exécuteront la vengeance contre les nations, des châtiments au milieu des peuples ; pour lier leurs rois de chaînes, et leurs nobles de ceps de fer ; pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit. Cette gloire est pour tous ses saints”. Cet honneur ne nous est pas encore parvenu. Vous n’avez lié aucun roi, ni moi non plus. Nous observons pour voir ce que cela veut dire. Nous ne devons pas nous attendre à ce que la prophétie soit clairement comprise jusqu’à son accomplissement.

Regardez en arrière au Premier Avènement. Les prophéties ayant rapport à ce temps ne furent pas comprises jusqu’à ce qu’elles aient été accomplies. Il en fut ainsi avec les disciples après que le Seigneur fut ressuscité du milieu des morts. Quand Il leur expliqua les prophéties, après Sa résurrection, ils comprirent. Quand Il leur parlait, avant, au sujet de ce qui aurait lieu, ils ne comprenaient pas. Ce n’était pas alors le temps convenable pour eux de comprendre ces choses. Peut-être en est-il ainsi avec nous, à savoir que nous ne comprendrons pas jusqu’à ce que nous nous trouvions au milieu de l’accomplissement.  Pour le moment, nous ferions mieux de laisser cela avec un point d’interrogation .

ROYAUME – La “ Perle de très grand prix”.

Question (1915) – “Le Royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles ; et ayant trouvé une perle de très grand prix, il s’en alla, et vendit ce qu’il avait, et l’acheta” (Matth. 13 : 45, 46). Quelle est cette perle ?

Réponse. – Nous pourrions très convenablement comprendre que la perle de cette parabole représente le Royaume de Dieu. Vous et moi et toutes personnes ont une intelligence ou autre chose à vendre, quelque chose à donner, quelque chose à échanger. Que donnez-vous ? Quelle sorte d’échange faites–vous ? Eh bien, comme enfants on nous a appris à échanger notre temps pour de la connaissance ; nous avons donc com-

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mencé notre transaction de bonne heure. Nous échangions nos heures, nos minutes, notre attention pour acquérir l’instruction et la connaissance. Lorsque nous avons vieilli, nous avons dit : “Maintenant nous devons faire quelque chose dans la direction des affaires”. Ainsi, nous sommes allés dans les métiers, certains  comme boulangers, d’autres comme employés, d’autres encore comme couturières ou modistes, d’autres comme blanchisseuses ; à ces métiers nous avons donné notre temps en échange de l’argent. Quelqu’un a dit : “Je veux être avocat, je gagnerai de l’argent, et ensuite je pourrai avoir une automobile” – vous savez l’automobile vient en premier lieu (rires) – j’aurai ma propre maison, je deviendrai éminent et j’aurai une bonne réputation. Alors, quand je sortirai avec ma famille, les gens diront “voilà M. un tel – de qui on pense bien !”. C’est le prix que beaucoup de gens se fixent. C’est la perle qu’ils veulent acheter. C’est pour cela qu’ils vivent. Pour ce prix ils sacrifient les jours, heures et minutes pour arriver à élaborer le plan selon lequel ils vont exercer le métier pour gagner de l’argent.

D’autres se fixent un but différent. L’un dit : “Je voudrais être un grand médecin”. Il va donc à l’académie de médecine. Il travaille dur pour obtenir son instruction, en pensant : “Je serai un des plus grands chirurgiens d’Amérique. C’est mon ambition”. C’est pourquoi il passe son temps dans ce domaine, consacrant toutes ses forces à sa réalisation. Un autre dit : “J’aimerais être un grand musicien. Je préfère la musique à tout”. Celui-ci passe son temps, dépense sa force et son argent pour maîtriser ce grand art. Tout est consacré à la musique, parce que c’est son seul idéal. Ainsi, de façon convenable, chaque personne a dans la vie un certain idéal vers lequel elle tend.

Un enfant devrait être enseigné tôt à avoir un certain idéal dans la vie; selon la sagesse des parents cet idéal sera plus ou moins raisonnable et aura plus ou moins de valeur pour l’enfant.  Chaque enfant devrait avoir un bon idéal, quelque chose méritant qu’on y travaille. Les enfants non bénis avec de bons parents ou par des enseignants capables de bien les guider, ne reçoivent pas la bénédiction appropriée de la vie, parce que l’esprit de l’enfant découvre et désire s’exercer sur quelque chose.

Une jeune fille dans son adolescence précoce dit : “Je voudrais être la femme d’un certain grand orateur ou musicien”. L’adolescent peut dire : “Je voudrais me marier avec une demoiselle intelligente et accomplie”. Aussi il est temps pour les parents d’inculquer soigneusement un idéal juste et noble de sorte que les enfants commenceront tôt à recevoir une bénédiction réelle de la vie.

Avant de venir au Seigneur, nous avions un ou plusieurs de ces différents idéaux ou aspirations ; certains en avaient de plus valables et d’autres de moins valables. N’importe lequel de ces idéaux est meilleur que de n’avoir aucun idéal dans la vie. La personne qui n’a pas d’idéal et qui ne poursuit aucun but particulier ne fait pas ce qu’il ou elle pourrait faire. Mais quand nous venons à Christ, nous apprenons l’Evangile sur le merveilleux Haut-Appel maintenant ouvert, et nous avons l’idéal le

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plus excellent de tous. Nous avons entendu parler de cette “perle de très grand prix”, de grande valeur, et nous avons donné tout ce que nous avions pour l’acheter. Toutes les autres perles – la perle d’être un grand docteur, un grand artiste, un grand musicien ou une bonne maîtresse de maison, ou toute autre chose –tout ceci est insignifiant et sans importance en comparaison avec cette grande Perle, aussi importante, aussi magnifique et aussi inestimable !

Quelle est cette grande Perle, ce grand Haut-Appel ? Cette Perle, mes chers frères, c’est ce que l’Evangile place devant nous. La “Perle de très grand prix” est le Royaume de Dieu, dans lequel vous et moi avons l’offre de participation. Est-il possible pour nous d’avoir une telle Perle comme celle-ci ? Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie la gloire, l’honneur, l’immortalité, la nature divine et être assis avec Christ sur Son Trône ! Nous ne recevons pas seulement une partie de ces gloires. Nous les recevons toutes ou aucune. Entrer dans le Royaume veut dire avoir une participation avec Jésus dans la bénédiction de “toutes les familles de la terre”, et avoir aussi la participation dans tous Ses honneur et gloire futurs. Voilà la Perle de très grand prix. Notre Seigneur représenta avec force cette affaire dans cette parabole du marchand cherchant de grandes perles. Vous et moi et tous les autres cherchons quelque chose de précieux pour lequel on échange le temps et l’influence. Mais quand nous arrivons  à voir cette chose unique, le meilleur choix de toutes les perles, nous sommes tellement ravis de la posséder que nous sommes très contents de vendre tout le reste afin de l’obtenir.

Vous dites : “Je donnerai tout ce que je possède pour elle !”. Alors le Seigneur dit : “Ce sera justement la somme exigée pour obtenir cette grande Perle”. Si vous dites : “Je voudrais conserver  seulement un peu”, le Seigneur dira : “Alors vous ne pouvez pas l’avoir. Elle prendra tout ce que vous avez”. Jésus donna tout ce qu’Il avait, et Il avait beaucoup plus que n’importe qui d’entre nous. Nous devons donc donner notre tout, que nous ayons beaucoup ou peu selon l’estimation du monde. Nous obtenons une Perle valant beaucoup plus que mille millions de dollars, et tout cela pour quelques misérables sous pour ainsi dire ! Vous n’avez pas beaucoup à donner ; et personne de nous ne l’a ! Mais notre Dieu dit : “Cette grande Perle est à vendre.

Quiconque possède la disposition de l’apprécier peut l’avoir ” .

Ainsi, chers frères, c’est notre privilège béni d’obtenir cette Perle merveilleuse si nous voulons.

ROYAUME – Les héritiers du royaume .

Question (1916) – Quelles grandes leçons seront exigées de ceux qui seront les héritiers du Royaume ?

Réponse.

 (1) Une appréciation convenable et complète de la Justice et une manifestation de cette appréciation de la justice par un effort pour se conformer aux exigences de la Règle d’or – d’aimer notre prochain comme soi-même.

(2) La leçon suivante est celle d’Amour, de sympathie, de compassion, et de miséricorde. Cependant, sans égard à l’exigence que nous pouvons avoir envers nous-mêmes, nos pensées, paroles et actes,

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nous ne devons pas être exigeants envers les autres, mais être disposés à prendre d’eux tout ce qu’ils se plaisent à donner –comme le fit notre Sauveur. Cela voudra dire

(3) souffrir avec Christ, en ayant la participation à Ses Souffrances. Cela voudra dire apprendre des leçons précieuses pour s’adapter et être qualifiés au travail de rois, sacrificateurs et juges avec notre Seigneur dans Son Royaume qui vient.

St. Paul soulignait l’importance d’avoir le caractère gravé dans notre coeur quand il écrivit que la prédestination de Dieu est que tous ceux qui seront de l’Eglise dans la gloire doivent être des copies de Son cher Fils – doivent avoir l’Epître de Christ écrit dans leurs coeurs (Rom. 8 : 28-30). Aussi imparfaits que puissent être leurs corps, aussi imparfaite que soit la réalialisation de leurs idéaux, ces idéaux doivent être selon le modèle divin. Et ils doivent être en sympathie avec ces idéaux au point d’être contents de souffrir pour leur réalisation.

RUSSELL , PASTEUR – Quant à être membre des Eglises nominales.

Question (1911) – Avez-vous jamais appartenu à l’Eglise Adventiste ? Certains disent que oui, et certains disent que vous l’avez quittée pour une certaine raison. Si tel était le cas, pourriez-vous dire laquelle ?

Réponse. – Je n’ai jamais appartenu à une église, hormis à celle du Seigneur et à l’église congrégationaliste. J’ai été congrégationaliste et, dans mes efforts pour être fidèle, j’ai essayé de convertir un infidèle, et je n’ai pas réussi, mais tout en essayant, j’ai accumulé suffisamment de nouvelles pensées dans ma tête qui m’ont donné du fil à retordre. Finalement, je suis devenu infidèle, et je le suis resté pendant environ un an. J’adorais toujours Dieu, mais je ne reconnaissais pas la Bible et ne savais pas si Christ était mon Rédempteur. Je m’approchais néanmoins toujours de Dieu dans la prière, lui demandant de me guider et finalement, par Sa providence, la Parole divine a commencé à devenir plus claire en moi. Je n’ai jamais été adventiste – hormis que je croyais à la venue de notre Seigneur – j’étais très heureux de croire que notre Seigneur devait revenir pour recevoir Son Eglise. Mais je n’ai jamais cru que le monde allait brûler, ni aucune autre chose de ce genre qui constituent les principaux traits de la croyance adventiste.

SABBAT — Quel jour ?

Question (1909) — Veuillez, s’il vous plaît, accorder quelques instants pour expliquer pourquoi nous observons le premier jour de la semaine plutôt que le septième. On m’a toujours enseigné d’observer le premier jour. Tout récemment, on m’a dit que j’avais tort.

Réponse. — La meilleure réponse que je pourrais donner serait de renvoyer cette chère soeur à ce que j’ai écrit. Dieu donna aux fils d’Israël un commandement selon lequel un septième de leur temps Lui appartenait. Le septième jour de la semaine était réservé comme étant saint pour le Seigneur — un jour de repos de tout labeur — il ne leur était permis en aucune façon de travailler ce jour-là. Vous vous souvenez du récit de l’homme qui fut lapidé avec des pierres parce qu’il ramassait du

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bois le jour de Sabbat. Dans ces jours-là, faire du feu exigeait du travail. A présent, nous tournons le bouton et ouvrons le gaz, nous craquons une allumette et nous avons de la lumière. Le Seigneur ne fit pas avec nous cet arrangement d’avoir à observer le Sabbat. Vous vous souviendrez également, qu’aux jours du Seigneur, les Juifs protestèrent parce que les disciples traversaient un champ de blé, arrachaient des épis, en soufflaient la balle et mangeaient le blé. En ce temps-là, la loi permettait à toute personne passant dans la vigne ou le champ de qui que ce soit, de manger tout ce qu’elle désirait du produit. Sur quel terrain trouvèrent-ils alors que les Apôtres étaient en faute ? Pour le fait de travailler durant le Sabbat — de battre le blé — de le froisser entre leurs mains. Ils dirent “Vous avez violé le jour de Sabbat”. Ils allaient jusqu’à ce degré d’absurdité. Ce septième jour fut donné au Juif dans un sens approprié parce qu’il était destiné à être un type du grand septième jour d’une durée de mille ans dans lequel le monde entier se reposera du péché. Ce septième jour, la famille humaine sera grandement bénie. Le sabbat juif préfigurait ce jour. Mais, dites-vous, “Quel jour a-t-Il donné à l’Eglise ?”. Il nous a donné tout le temps. Nous nous reposons selon la signification-antitype. Nous nous reposons aujourd’hui — nous nous reposions hier et nous nous reposerons demain. Comment ? Nous nous reposons avec Dieu grâce à l’oeuvre achevée de Christ. Nous nous reposons de nos propres oeuvres et de nos essais de nous justifier nous-mêmes. C’est le repos-antitype — le repos des lundi, mardi, mercredi, etc. Je me repose le plus lorsque je travaille le plus dur. C’est le repos que Dieu nous a donné, à nous, l’Eglise — non le repos type, mais le repos-antitype. La paix de Dieu qui surpasse toute compréhension est venue à nous. Il y a encore un autre repos — un repos qui demeure pour le peuple de Dieu. Mais, dites-vous, “Qu’en est-il du fait d’observer le premier jour de la semaine ? Il n’existe aucun commandement scriptural d’observer n’importe quel jour”. Nous pouvons observer le mercredi, ou le lundi, ou le jeudi, mais je pense que nous ferons mieux d’observer [ou de respecter — Trad.] tous les jours. Nous devons nous reposer chaque jour, et Il nous donnera le désir de notre coeur — nos bonnes intentions. Mais qu’en est-il concernant le premier jour de la semaine ? Il est observé par certains parce qu’ils imaginent que Dieu dit qu’ils doivent observer le premier jour. Souvenez-vous qu’après la crucifixion de notre Seigneur, Il apparut aux disciples le premier jour de la semaine — alors qu’ils étaient dans la chambre avec les portes fermées. “Oh” dirent-ils, “ceci est merveilleux”. Le premier jour de la semaine suivante, ils étaient à nouveau ensemble et Il leur apparut une nouvelle fois. Aussi, ils prirent l’habitude de se réunir chaque premier jour de la semaine, et l’appelèrent le jour du Seigneur.

Ce jour-là, ils rompaient le pain ensemble mais ce n’était pas le Souper du Seigneur. Vous vous souvenez de la manière dont Il apparut à deux d’entre eux sur le chemin d’Emmaüs — c’était le premier jour de la semaine. Le premier jour de la semaine représente maintenant quelque chose. Dans les Ecritures, le chiffre sept représente l’achèvement. Durant cet Age de

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l’Evangile, il est très approprié que nous fêtions le nouveau commencement de nouvelles choses. Je ne serais pas étonné si, durant l’Age millénaire, certains jours seraient mis à part pour que le monde les observe et ce ne serait pas une surprise pour moi s’ils observaient le septième jour. Il nous suggère le premier comme étant spécialement approprié.

SACRIFICATEURS — Des sous-sacrificateurs dans le Saint.

Question (1915) — Dans le type, les sous-sacrificateurs avaient-ils accès au Saint du Tabernacle le Jour de Réconciliation ?

Réponse. — Le récit pourrait être lu de différentes manières, mais ma lecture de celui-ci me fait comprendre que les sous-sacrificateurs avaient réellement accès au Saint le Jour de Réconciliation. Certains autres peuvent penser différemment.

Je pense que ceci est en plein accord avec ce que nous savons être l’expérience de l’Eglise — que nous avons tous accès au Saint depuis le moment où nous sommes engendrés de l’Esprit. Nous sommes maintenant dans le Jour de Réconciliation-anti-type. Dire que les sous-sacrificateurs dans la Sacrificature-anti-type sont dans le Saint, et ensuite dire que le type n’enseignait pas que nous devrions être là serait, je pense, une contradiction entre le type et l’antitype. Je pense qu’ils ont réellement accès au Saint durant le Jour de Réconciliation en entier.

SACRIFICATURE — Commencement de la sacrificature de Melchisédek.

Question (1910-Z) — Quand notre Seigneur devint-Il Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek ?

Réponse. — Notre Seigneur entra dans Sa Sacrificature de Melchisédek individuellement, personnellement, au moment de Sa résurrection quand, comme le déclare l’Apôtre, Dieu annonça, “Que tous les anges de Dieu l’adorent”. Dans ce sens individuel Il devint le Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, bien que seule la “Tête” était alors formée

Puisque l’intelligence est dans la tête, nous pouvons voir comment la tête pouvait se tenir pour le corps, comme ne le pourrait aucun autre membre du corps. Une main tendue pourrait représenter le corps, mais elle ne pourrait pas avoir l’intelligence de la tête et nous ne pourrions pas dire que la présence était là, mais aussitôt que la Tête naquit hors de la mort, aussitôt que la Tête fut acceptée comme le Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, à ce moment même toute l’affaire devait avoir une position avec Dieu, l’intelligence résidant dans la Tête.

Nous sommes d’accord, cependant, que nous n’exercerons pas notre pleine charge comme Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek avant que l’Eglise en entier ne soit avec sa Tête dans la gloire, des membres de Son Corps. Un Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek est un Sacrificateur bénissant, un Sacrificateur qui a le pouvoir de bénir. Melchisédek fut capable de bénir Abraham. C’est pourquoi la Sacrificature selon l’ordre de Melchisédek est de loin supérieure à la Sacrificature Aaronique .

Notre Seigneur n’aurait évidemment pas pu être ce

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Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek avant Sa résurrection, parce qu’Il n’avait rien avec quoi Il aurait pu bénir. Avant de pouvoir dispenser une quelconque bénédiction, Il devait Lui-même déposer Sa vie, et en déposant Sa vie humaine en obéissance au Père. Il aurait ainsi reçu ou eu à Son crédit le mérite qu’Il pouvait utiliser en nous bénissant et, par la suite, toutes les familles de la terre .

SACRIFICATURE — Durée de celle de Melchisédek.

Question (1910) — Combien de temps durera cette Sacrificature selon l’ordre de Melchisédek ?

Réponse. — “Tu es Sacrificateur pendant l’âge”, ou plutôt un Sacrificateur éternel, un Sacrificateur à toujours, un Sacrificateur durable ; non pas un qui disparaîtrait par la mort ; non pas un qui renoncerait à son oeuvre d’une manière quelque peu insatisfaisante, mais un Sacrificateur qui accomplirait pleinement tous les desseins pour lesquels Il fut désigné comme Sacrificateur. Notre Seigneur fut désigné comme Sacrificateur parce qu’un Sacrificateur était nécessaire. Ce n’est pas une charge qui serait nécessaire parmi les anges, lesquels sont parfaits, mais c’est une charge nécessaire parmi les hommes, en raison de leur imperfection. Par conséquent, le fait d’être un Sacrificateur jusqu’à la fin ou l’accomplissement signifierait qu’Il serait Sacrificateur, Médiateur, Réconciliateur, Conciliateur dans cette affaire d’éloignement entre Dieu et l’homme. C’est pourquoi cette charge se terminera avec l’Age millénaire, quand Il aura accompli toute cette oeuvre et remettra le Royaume à Dieu, au Père même. Alors, Il ne sera plus un Sacrificateur. Il n’y aura plus besoin de quelque Sacrificateur que ce soit, qui sacrifie ou qui règne. La signification même de la charge est celle d’intercesseur ou de médiateur, ou d’assistant  d’une certaine manière ceux qui sont dans certaines difficultés .

SACRIFICATURE — Signification des sous-sacrificateurs .

Question (1910-Z) — Dans la désignation de la Sacrificature aaronique, Aaron était le Souverain Sacrificateur et ses fils étaient les sacrificateurs associés. Le fait que ses filsétaient associés avec lui était-il spécialement typique ?

Réponse. — Le type fut évidemment conçu pour enseigner que ces sous-sacrificateurs étaient les membres, ou corps, du Souverain Sacrificateur, parce que ce fut la forme dans laquelle le sujet fut exprimé. Il devait “faire propitiation pour lui-même et pour sa maison”. Maintenant, quelle est la pensée dans ce mot, “lui-même” ? Comment exprimerions-nous cela plus clairement ? Quels liens de parenté représenteraient de plus près le soi-même que ceux d’une épouse ? Les fils d’Aaron le représenteraient alors d’une manière spéciale, comme s’ils étaient son corps. Un père est représenté en son fils dans un sens particulier. Le type du Souverain Sacrificateur dans sa charge serait maintenu par des générations successives. Les fils n’étaient pas typiques, en tant que fils, mais dans le type les fils étaient la meilleure représentation du corps du Sacrificateur qui pouvait être faite, et voilà pourquoi ils nous représentaient, nous qui sommes le Corps de Christ.

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SACRIFICATURE — Travail actuel des sacrificateurs –antitypes.

Question (1910) — Y a-t-il des Sacrificateurs-antitypes qui font un travail sacerdotal actuellement ?

Réponse. — Selon notre compréhension, la figure du “ sacrificateur” est une figure individuelle. Ce n’est pas un travail que doivent faire des sacrificateurs dans un sens collectif, mais ici le seul sacrificateur doit effectuer le travail. En d’autres termes, les sous-sacrificateurs sont simplement considérés comme des représentants du sacrificateur, de même que nous sommes des représentants de Christ. Dans ce sens du mot, on pourrait dire qu’il n’y a qu’un seul sacrificateur, le sacrificateur qui officie, celui qui fait le travail particulier; mais dans un autre sens il y a une sous-sacrificature — dans le sens que nous avons une personnalité séparée, comme individus, agissant cependant en collaboration avec notre Seigneur comme Ses membres.

Bien que nous reconnaissons le passage des Ecritures, “ vous êtes une sacrificature royale”, insistons sur les paroles de l’Apôtre qui déclarent de notre Seigneur, “si donc il était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur puisqu’il y a les sacrificateurs  qui offrent des dons selon la loi”. L’Apôtre continue ensuite en prouvant que notre Seigneur était un Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et que cette Sacrificature de Melchisédek était reconnue de Dieu avec un serment, et que Aaron et sa Sacrificature ne furent jamais reconnus ainsi. Mais concernant cet homme, le Seigneur dit, “J’ai juré avec un serment, tu es sacrificateur éternel selon l’ordre de Melchisédek”.

Melchisédek était naturellement seulement l’unique sacrificateur, et cet unique sacrificateur représentait par conséquent tous les membres de notre Seigneur ; et puisque le grand travail du Sacrificateur-antitype est dans le futur, et qu’il n’est pas le travail présent, nous voyons que c’est la raison pour laquelle il n’est pas fait allusion de façon particulière à Aaron dans le type du Grand Sacrificateur. Le Grand Sacrificateur fera réellement Son grand travail pendant l’Age millénaire ; ce qui est fait au temps présent n’est qu’un travail préparatoire, celui de se préparer lui-même pour travailler.

Tout d’abord, le Seigneur Jésus, durant les trois ans et demi de Son ministère, Se prouva Lui-même digne d’être le Sacrificateur, et pendant les 1800 ans depuis lors, Il prouve que nous sommes dignes d’être Ses membres ; au moment où Il aura achevé Son travail de prouver que nous sommes tous dignes, avec Lui-même, pour cette position grande et honorable de Prophète, Sacrificateur, Médiateur, Roi, Juge du monde, Il aura à Son crédit au même moment un certain mérite qu’Il pourra appliquer pour le monde ; grâce à ce mérite, Il pourra accomplir Sa charge de Sacrificateur pour l’humanité. La charge sacerdotale, comme cela fut déclaré précédemment, est une charge plus future que présente. Le temps actuel est le temps pour faire une alliance par le sacrifice avec le Seigneur. Nous sommes naturellement d’accord que nul d’entre nous accomplit le sacrifice. Le souverain sacrificateur frappait

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le taureau et le tuait ; de même le souverain sacrificateur frappait le bouc et le tuait. Ensuite venait la présentation ; comme, par exemple, quand l’Apôtre dit, “Présentez vos corps en sacrifice vivant, saint, acceptable à Dieu” etc., il ne dit pas ici, accomplissez le travail d’un sacrificateur sur votre corps, mais offrez-vous vous-mêmes en sacrifice au Seigneur ; il se peut qu’Il vous accepte ; il se peut qu’Il vous sacrifie, et il se peut qu’Il accomplisse sur vous un sacrifice qui vous préparera pour une part avec Lui-même, comme un membre de Son Corps, dans le travail glorieux du futur, dans le travail de bénir toutes les familles de la terre, dans le travail d’introduire le Temps du Rétablissement dont Dieu a parlé par la bouche de tous Ses saints prophètes depuis le commencement du monde — Act. 3 : 1 9 – 2 1 .

SACRIFICATURE — Pourquoi Job et d’autres ne furent–Ils pas des Sacrificateurs?

Question (1910-Z) — Puisque ce furent les sacrificateurs qui devaient offrir les sacrifices et que personne ne pouvait être un sacrificateur à moins qu’il ne soit appelé de Dieu, comment se fait-il que certains des Anciens Dignes, Job ainsi que d’autres qui offrirent des sacrifices, ne furent pas sacrificateurs ?

Réponse. — Les sacrifices qu’offrirent ceux-ci n’étaient pas des offrandes pour le péché. Ils n’offrirent pas des sacrifices selon les types de la Loi, comme, par exemple, les sacrifices du Jour de Réconciliation. Cet arrangement complet de la Loi juive, par lequel le sacrifice était pris des mains de l’individu et mis dans les mains du sacrificateur, était un nouveau départ dans les rapports de Dieu.

Nous savons qu’Abraham présenta des offrandes avant l’établissement de la Sacrificature. Nous ne connaissons pas le moment exact où Job vécut. Nous savons simplement qu’il était Job d’Uts, et qu’il marcha devant Dieu avec un coeur parfait; mais je pense que nous pouvons raisonnablement supposer qu’il ne vécut pas durant la dispensation de la Loi, avec ses sacrifices typiques. Si ceci est vrai, sa façon d’agir fut entièrement du genre de celle d’Abraham quand il offrit des sacrifices. Quand Abraham fut empêché d’offrir son fils, il offrit le bélier retenu à un buisson, comme l’avait prévu l’Eternel.

Ce que firent ces patriarches au sujet des offrandes de sacrifices fut évidemment, de leur part, un gage de l’appréciation  de Dieu et du fait qu’un sacrifice pour les péchés était nécessaire, exactement de même qu’Abel apporta des premiers-nés de son troupeau et les offrit à Dieu, bien qu’il ne fut pas appelé à être un sacrificateur ; mais aucun de ces sacrifices ne fut accepté dans le même sens que furent acceptés les sacrifices sous la Loi. Aucun de ces sacrifices n’a jamais rendu parfait celui même qui les offrait ; ils ne faisaient pas non plus réconciliation pour quiconque d’autre ; ils étaient simplement la même chose que le seraient une prière, une manifestation d’un bon désir du coeur d’appréciation de Dieu et un désir de Le vénérer, ainsi qu’une reconnaissance du fait que le péché exigeait une réconciliation. Aussi, quand le Seigneur montra comment cette réconciliation pour le péché devait être faite, Il ima-

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geait le travail de cet Age de l’Evangile. Il désigna un sacrificateur pour représenter le Seigneur Jésus, et des sous-sacrificateurs pour représenter l’Eglise. Un travail de sacrifice était fait à un jour particulier de l’année — le Jour de Réconciliation — représentant le travail de cet Age de l’Evangile dans lequel sont offerts ces “meilleurs sacrifices” pour le péché ; et sous cet arrangement plus grand, il n’était permis à personne d’autre qu’un sacrificateur d’offrir le sacrifice, Dieu indiquant ainsi que le travail est entièrement sous Son contrôle et Sa direction.

SACRIFICATURE AARONIQUE — Devrait être appliquée de façon-Antitype .

Question (1911-Z) — Avons-nous quelque passage des Ecritures qui montre que la Sacrificature aaronique exercera sa fonction sacerdotale durant l’Age millénaire ?

Réponse. — Un passage des Ecritures dont on pourrait ainsi comprendre l’enseignement se trouve dans le livre de Malachie qui dit que lorsque le Seigneur viendra dans Son temple, “Il s’assiéra (comme) celui qui affine et purifie l’argent ; et Il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme l’or et comme l’argent, et ils apporteront à l’Eternel une offrande en justice” — Mal. 3 : 3.

Il se pourrait que certains appliquent ce passage aux fils de Lévi d’une manière littérale. Mais nous pensons qu’il est du domaine de l’antitype, que l’Eglise constitue le système lévitique, et que ces derniers sont les Lévites spirituels que le Purificateur préparera afin qu’ils puissent offrir un sacrifice acceptable à Dieu, en tant que Lévites-antitypes et Sacrificature royale .

SACRIFICE — De Caïn et d’Abel.

Question (1909) — Qu’est-ce qui conduisit Caïn et Abel à apporter des offrandes au Seigneur, et qu’en fut-il fait ?

Réponse. — Je ne sais pas si le Seigneur leur a dit qu’ils devaient apporter de telles offrandes au Seigneur ou pas. Si Dieu ne leur a pas dit avec tant de mots, nous pouvons soutenir qu’Il le leur a dit de quelque autre manière. A l’origine la loi de Dieu était écrite dans leurs coeurs. Ils avaient, au sommet de leurs têtes, l’organe de la vénération qui a pu leur dire : vous devriez adorer le grand Dieu qui fit l’univers, vous devriez apporter quelque chose qui représenterait votre désir d’être en harmonie avec Lui. Il se peut que cela ait été la seule chose, ou Il aurait pu leur dire directement et d’une manière précise. Mais lorsqu’ils vinrent avec leurs offrandes, et qu’ils trouvèrent que l’une était acceptée et que l’autre ne l’était pas, Caïn, qui avait trouvé que la sienne n’était pas acceptable, aurait dû promptement se retirer pour aller en chercher une qui soit acceptable. Il aurait dû dire, “Abel, je vois que Dieu a accepté ton sacrifice et non pas le mien, je vais m’arranger avec toi. Donne-moi l’animal le plus beau que tu as et, en échange, je donnerai tous les fruits de la terre que j’ai”. Alors l’Eternel aurait eu du respect pour son offrande. Dieu désirait enseigner que la seule manière pouvant satisfaire la justice divine serait celle du sacrifice de la vie.

C’est ainsi que Dieu, dès le début, donna expérimentalement une leçon d’observation qu’il y aurait un Sauveur qui serait, au

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prix de la vie perdue — l’“Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. La façon d’agir de Caïn montre qu’il n’avait pas le respect convenable de Dieu.

SACRIFICE — Dons et sacrifices pour le péché.

Question (1911-Z) — Qu’est-il signifié par les mots de l’Apôtre que notre Seigneur avait été ordonné pour offrir aussi bien des dons que des sacrifices pour le péché ?

Réponse. — A partir des Ecritures, il est évident que durant l’Age millénaire les humains auront le privilège de s’offrir eux-mêmes à Dieu comme dons, mais non pas comme sacrifices. Par conséquent, durant l’Age millénaire, une partie du travail du grand Souverain Sacrificateur sera d’accepter ces dons et de les rendre acceptables à Dieu par Son propre mérite et Ses propres droits en tant que Sacrificateur selon Melchisédek.

Nous pouvons cependant appliquer ce texte de manière très appropriée au temps présent. L’Apôtre met en premier le mot dons . Nous pouvons donc chercher à voir s’il n’y a pas quelque manière par laquelle le grand Souverain Sacrificateur offre des dons maintenant. Sûrement, la consécration de notre Seigneur et de Sa propre vie fut un don de Sa part. Le Père accepta ce don et, finalement, Il permit que le don de notre Seigneur constitue une Offrande pour le péché pour d’autres. De même, tout au long de cet Age de l’Evangile, les “frères” sont invités à présenter leurs corps en sacrifice vivant — à se donner eux-mêmes à Dieu — Rom. 12 : 1, 2.

Quand nous nous présentons nous-mêmes à Dieu, nous ne faisons pas une Offrande pour le péché à Dieu, car nous ne  pourrions faire cela. Mais l’arrangement divin pour l’acceptation de notre don est que chaque don sera acceptable par le mérite de Christ ; et qu’ensuite, plus tard, ces dons constitueront,  selon le même arrangement divin, la grande Offrande pour le péché que le Souverain Sacrificateur donne pour le monde.

Ainsi, le Souverain Sacrificateur est ordonné pour faire l’Offrande ultime de ce don comme Offrande pour le péché pour le monde.

Parmi ceux qui ont servi dans la fonction de souverain sacrificateur typique, dit l’Apôtre, la coutume constante était qu’ils offrent aussi bien des dons que des sacrifices à Dieu. Par conséquent, il continue en montrant que Jésus, comme antitype de ces prêtres, a dû offrir quelque chose. Il a dû offrir aussi bien des dons que des sacrifices, afin d’accomplir Sa sacrificature. Il Se présenta Lui-même sans tache devant Dieu et, en vertu de cette présentation, Il est une Offrande pour le péché à Dieu ; et, par Son mérite, Il fait que cela est aussi vrai de Son Eglise qui se donna elle-même volontairement à Dieu.

SACRIFICE — Pourquoi l’Eglise doit-elle sacrifier ?

Question (1911-Z) — Quelle est la raison d’avoir quelques sacrifices sur l’autel ? Pourquoi est-il dit de l’Eglise sur l’autel avec son Seigneur, par l’Apôtre Paul (Rom. 12 : 1), “ Je vous exhorte donc, frères, par les miséricordes de Dieu, à présenter vos corps comme un sacrifice vivant, saint, acceptable  à Dieu, ce qui est de votre part un service raisonnable ” .

Pourquoi Dieu nous invite-t-Il à être des sacrifices vivants avec

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Christ, puisque Christ est suffisant comme prix de la Rançon pour les péchés du monde entier ?

Réponse. — C’est que le Père nous invite à entrer et à devenir participants des souffrances de Christ afin que nous puissions aussi avoir part à Sa gloire ; car ce n’est que “si nous souffrons avec Lui que nous pourrons régner avec Lui — si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons avec Lui” .

De même que notre Seigneur fut appelé au sacrifice, ainsi en est-il de l’Eglise. S’Il voulait être trouvé digne, s’Il voulait avoir l’approbation la plus élevée du Père, Il devait quitter la gloire qu’Il avait auprès du Père et devait faire tout ce que le Père désirait qu’Il fît. Et ce n’est qu’en faisant ainsi qu’Il gagna la récompense offerte. Durant l’Age de l’Evangile l’Eglise est invitée à entrer dans cette Alliance avec Lui. Nous qui sommes par nature des pécheurs, “des enfants de colère, de même que les autres”, nous sommes justifiés au moyen de Son mérite afin de nous permettre d’avoir part à Ses souffrances, à Son sacrifice.

Quelle est l’utilisation de tout ceci ? Pourquoi ceci doit-il être fait ? C’est la seule manière par laquelle nous pouvons être avec Lui sur le plan spirituel. Si nous gardons la nature humaine nous ne pourrons jamais aller aux cieux. Personne n’a jamais pu aller au ciel, si ce n’est la classe du sacrifice. Ceux qui ne sont pas engendrés d’en haut ne seront jamais participants à la bénédiction céleste, mais recevront une bénédiction terrestre, s’ils doivent jamais en recevoir une. Ils conserveront leur nature terrestre et seront rendus parfaits au temps convenable. Et ceux qui sont maintenant invités à faire partie de la classe de l’Epouse de Christ sont invités à se joindre à Lui en sacrifice. Notre Seigneur sacrifia la nature terrestre et ses droits. Tous ceux qui désirent appartenir à la classe de l’Epouse doivent sacrifier la chair, la nature terrestre, ses droits, etc. afin qu’ils puissent participer avec Lui à la nature céleste, divine .

SACRIFICE — Le Sacrifice de l’Eglise a-t-il coûté à Jésus ?

Question (1912) – Le sacrifice de l’Eglise a-t-il coûté quelque chose à Jésus ? Est-ce dans le sens d’ABANDONNER quelque chose que l’on dit qu’Il la sacrifie, ou est-ce le TRAVAIL de sacrifice simplement, de même que le souverain sacrificateur OFFRAIT les sacrifices qui Lui étaient apportés ?

Réponse. – Cela ne coûte rien à Jésus de nous recevoir. Son prix est complètement payé et le prix complètement déposé. Il n’y a aucun prix supplémentaire quelconque. Son sacrifice unique est la base de toutes choses, et il y a longtemps que cela est passé. Quand Il nous reçoit, Il nous prend par la capacité de Souverain Sacrificateur et c’est nous qui sommes les sacrifices.

Cela Lui coûte quelque chose de manière sympathique, nous pourrions dire, mais nous ne sommes pas capables d’en apprécier la signification. Nous ne pouvons pas croire que notre Rédempteur soit peiné en quelque manière que ce soit. Nous avons un Souverain Sacrificateur plein de miséricorde, capable  de compatir à nos infirmités. Il peut se rendre compte de nos infirmités et ainsi être longanime avec nous. Nous savons qu’Il connaît ce qu’il en est de nous, en raison de Son entière sym-

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pathie. Nous avons Sa profonde sympathie, et c’est pourquoi nous savons que tout est bien.

SACRIFICE – Ce que nous sacrifions .

Question (1912) – Sacrifions-nous nos droits de rétablissement ou bien les abandonnons-nous simplement, ou les déposons-nous ?

Réponse. – Le langage est un milieu de communication de pensée, et il se peut qu’une personne puisse employer une certaine manière de s’exprimer pour donner une expression à une pensée, et qu’une autre utilise un langage différent pour exprimer la même pensée. Le fait de dire que nous abandonnons nos droits de rétablissement est convenable. Déclarer que nous sacrifions nos droits de rétablissement est également correct. Il se peut que j’utilise aujourd’hui une manière de m’exprimer, et l’autre demain.

SACRIFICE – Non désiré par Jéhovah.

Question (1914) – “Au sacrifice et à l’offrande tu n’as pas pris plaisir” (Ps. 40 : 6). Veuillez expliquer s’il vous plaît ?

Réponse. – Dans n’importe quelle traduction d’une langue dans une autre il y a toujours un danger de ne pas exprimer la pensée originale dans sa simplicité, et c’est le cas ici. “Au sacrifice et à l’offrande tu n’as pas pris plaisir”. Quelle est la pensée ici ? Pourquoi, c’est celle-ci : bien que Dieu ait désiré et Se soit proposé d’établir l’Alliance de la Loi, l’arrangement de la Loi avec le peuple d’Israël, ce n’était pas l’état complet du projet ou désir de Dieu. Ce qu’Il voulait dire, c’est que ce serait le sacrifice typique, l’ombre du sacrifice-antitype. Les sacrifices qu’Il ordonna ou autorisa à l’époque n’étaient pas ceux qu’Il voulait finalement signifier ; ils n’étaient pas la fin ou l’achèvement du dessein ou du désir de Dieu au sujet du sacrifice pour le péché. Ils n’étaient que typiques de ce grand désir qui serait accompli en Christ. Au sacrifice et à l’offrande tu n’as pas pris plaisir, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas du tout ce que Dieu voulait signifier. Il accepta ce sacrifice et Il accorda aux Juifs, année après année, un pardon national et une occasion favorable d’essayer encore s’ils pouvaient satisfaire [ou accomplir – Trad . ] la Loi, mais ces choses n’étaient pas le but du désir ou de l’intention de Dieu. Il avait en pensée les sacrifices meilleurs, le sacrifice de Christ, le grand Rédempteur, et ensuite les sacrifices meilleurs de l’Eglise, le Corps de Christ, joints à Son sacrifice. C’était ce que Dieu avait dans Son grand dessein, et cet autre sacrifice n’en était que le type, il n’en était que l’ombre.

SACRIFICE – Jusqu’où devons-nous sacrifier des plaisirs légitimes ?

Question (1915-Z) – Quels sont les droits et les privilèges de la chair – non pécheurs – qui doivent être sacrifiés par la Nouvelle-Créature en Christ Jésus ?

Réponse. – Il y a certains droits et privilèges qui appartiennent à tous les êtres humains. Il y a des goûts et des désirs qui ne sont pas pécheurs. Ce n’est pas un péché de manger et de jouir de ce qui est sain et nutritif ; ce n’est pas un péché d’avoir des préférences en ce qui concerne ce que l’on mangera.

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Ce n’est pas un péché d’avoir des framboises en hiver quand ce fruit est cher, si l’on a l’argent pour les acheter et que cet argent est obtenu de manière correcte. Ce ne serait pas un péché de payer cinquante cents ou un dollar pour une boîte de celles-ci. Ce n’est pas un crime d’avoir une jolie maison, des serviteurs, un yacht de plaisance, une automobile etc. S’il y a des distractions, des concerts, des opéras, et que ceux-ci sont d’un bon ton moral, on a un droit parfait d’y louer un siège pour y assister au prix de cinq dollars, et d’employer un taxi pour y aller. Comme homme naturel on a un droit parfait, si cela est possible, d’aller à toutes ces choses, qui ne sont pas des péchés en elles-mêmes. Des choses qui sont pécheresses devraient, naturellement, toujours être évitées.

Toutefois, lorsque l’on entreprend de devenir un disciple de Christ on accepte, au lieu de sa propre volonté, la volonté de Dieu. Et de même que Christ ne S’est pas plu à Ses propres yeux, mais utilisa Son temps, Son influence, Sa vie, pour le bien des autres, ainsi ceux qui deviennent Ses disciples abandonneront  leurs droits et leurs privilèges toutes les fois que ceux-ci entreraient en conflit avec leur service pour Dieu. Le chrétien ne pourrait pas raisonner de la même manière qu’il le faisait avant de se consacrer. Il ne pourrait pas dire, je dépenserai cinq dollars pour aller à l’opéra ; mais il sera obligé de dire, mes moyens sont consacrés au Seigneur. Le même principe contrôlera son jugement en ce qui concerne s’il doit avoir une automobile ou pas ; s’il doit avoir une belle maison ou doit avoir n’importe quelle maison ; s’il doit avoir la meilleure nourriture ; s’il doit porter de beaux vêtements, ou des vêtements plus simples, etc. Cela contrôlera son jugement pour ce qui est de son utilisation du temps consacré.

Mais personne ne peut juger un autre au sujet de l’utilisation de l’argent ou du temps en sa possession comme économe  du Seigneur. C’est à l’individu lui-même de décider s’il utilisera ceux-ci. Et c’est le Seigneur qui décidera s’il a été un économe fidèle ou infidèle. Le Seigneur décidera que ceux qui, comme Jésus, sacrifieront les choses terrestres agréables afin de pouvoir mieux glorifier Dieu par ce moyen, auront des bénédictions plus que compensatrices, et recevront la récompense du Royaume et de ses possessions d’honneur.

SACRIFICE – Dans la Nouvelle- Créature.

Question (1916) – Vous seriez aimable d’expliquer ce que l’on veut dire par le terme sacrifice, et ce qui constitue le sacrifice dans la Nouvelle-Créature ?

Réponse. – La dernière partie de cette question a un poids important sur toute la question – “dans une Nouvelle-Créature”.

Nous ne devons pas supposer que c’est la Nouvelle-Créature qui fait le sacrifice, car celui-ci est fait avant qu’aucun de nous ne devienne une Nouvelle-Créature. Après que, comme vieilles créatures, nous ayons atteint le point où nous désirons devenir partie intégrante du peuple de Dieu, nous vouons nos vies au Seigneur et Lui demandons de nous accepter. C’est ainsi que nous venons vers le grand Souverain Sacrificateur que Dieu a désigné, et que nous nous offrons à Lui.

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La Bible fait une restriction en ce qui constitue le sacrifice,  et montre que seul un sacrificateur peut offrir des sacrifices de manière légale. Puisque nous venons comme pécheurs, non pas comme sacrificateurs, nous ne pouvons que nous offrir nous-mêmes au grand Souverain Sacrificateur Jésus. Il nous accepte, nous justifie par Son propre mérite, et ainsi nous rend accepta bles au Père. C’est notre nature terrestre, notre nature humaine et tout ce qui la concerne, qui est sacrifiée. Nous l’offrons simplement au Seigneur ; et Lui, en tant que notre grand Souverain Sacrificateur, lui impute Son propre mérite et le présente au Père qui l’accepte et nous engendre de Son saint Esprit en tant que Nouvelles-Créatures. Ce sacrifice de notre nature humaine avec tous ses droits et ses privilèges est fait une fois et pour toujours. A partir de ce moment nous sommes comptés comme morts en tant qu’êtres humains, mais vivants en tant que Nouvelles-Créatures. Cette Nouvelle-Créature doit croître en grâce, en connaissance, en amour. Elle ne doit pas être sacrifiée.

Alors, qu’est-ce qui doit être sacrifié après que nous soyons devenus des Nouvelles-Créatures ? Nous répondons : la vieille créature est comptée comme morte, aussi bien par Dieu que par nous-mêmes ; mais, bien qu’étant considérée comme morte, elle est réellement vivante. Par conséquent, c’est l’affaire de la Nouvelle-Créature de maintenir la vieille nature sur l’autel, sur lequel le grand Souverain Sacrificateur l’a mise. En d’autres termes, la Nouvelle-Créature doit garder la vieille nature morte, la tenir assujettie. Quand notre chair est amenée au contact avec les feux de l’expérience pour sa consommation, c’est la vieille créature qui pleure, non pas la Nouvelle-Créature.

Que le bouc pleure, s’il le veut. La Nouvelle-Créature se réjouira dans le Seigneur et dans Son soin providentiel au fur et à mesure que, de jour en jour, elle croît en grâce et en connaissance.

Quand la vieille créature est secouée, ou malmenée, comme le dit l’Apôtre (1 Cor. 9 : 27), elle gémira ; mais la Nouvelle-Créature sera contente et se réjouira dans le Seigneur. Nous nous souvenons avec réconfort et encouragement  du cas de st. Paul et de Silas en prison à Philippes. Alors que leur chair était lacérée par les coups de fouets qu’ils avaient reçus, ils se réjouissaient pourtant en esprit et étaient capables de chanter des louanges à Dieu (Actes 16 : 25). C’est ainsi qu’il devrait en être de nous-mêmes en tant que Nouvelles-Créatures.

Alors que la chair souffre, l’esprit devrait toujours se réjouir, comme le dit la Parole de Dieu (Phil. 4 : 4). Nous nous réjouissons en raison de la faveur et de la bénédiction de Dieu qui sont avec nous en tant que Nouvelles-Créatures.

Nous devrions nous efforcer d’oublier les choses terrestres. Pour nous en rendre capables, nous ne devrions pas trop nous appesantir sur elles ; car ce n’est que la chair qui souffre, et l’Apôtre dit qu’elle doit souffrir jusqu’à ce qu’elle meure. C’est pourquoi ne faites pas trop de cas des souffrances de la chai r. Ne parlez pas beaucoup de vos expériences douloureuses et au sujet des choses du temps présent. “Oubliez les choses qui sont en arrière”. Pensez surtout aux bénédictions du Père céleste et de l’expérience curieuse qui nous est faite pour le futur ; et

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laissons mourir journellement la vieille nature, avec tous ses intérêts.

Naturellement, il y a des moments dans les réunions de témoignages où il serait approprié de dire comment le Seigneur nous a tirés de nos difficultés, de nos épreuves et de nos souffrances ; mais notre effort doit être d’oublier ces souffrances de la chair. Si nous les gardons en mémoire et en parlons trop, nous sommes en danger de développer de l’orgueil spirituel. A une certaine occasion l’Apôtre dit, au sujet de ses propres souffrances : “Je parle comme un homme hors de sens” (2 Cor. 11 : 23). Mais s’il ne nous avait rien dit de ses souffrances, nous ne saurions pas qu’il a eu des épreuves et des difficultés telles qu’il les énumère. Il y a une manière juste de relater de telles choses, et il y a une mauvaise manière. L’Apôtre faisait la narration de ses expériences pour notre bénéfice, et non pas comme une affaire de vantardise. Nous devons faire de même. Nous pourrions  être excusables de rechercher quelque expérience passée et de la relater si, par celle-ci, nous pouvons faire du bien à quelqu’un. Sinon nous ferions mieux de l’enterrer, afin qu’elle reste cachée à jamais. “Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu” – Col. 3 : 3.

SACRIFICE – Qu’est-ce qu’un sacrifice

Question (1916-Z) – Qu’est-ce qui est sacrifié par quelqu’un qui est engendré de l’Esprit pour être membre du Corps de Christ ?

Réponse. – Dans un sens du mot, personne ne fait un sacrifice quelconque, à part le grand Souverain Sacrificateur. Ce que nous faisons est de consacrer nos volontés, et de présenter nos corps en sacrifices vivants, afin que le grand Souverain Sacrificateur puisse en faire des sacrifices. On devrait discerner facilement que le fait de tuer un animal n’est pas le sacrifier.

Les Juifs tuaient des milliers d’animaux pour leur nourriture , exactement de la même manière que nous le faisons aujourd’hui ; mais ces animaux n’étaient pas sacrifiés en les tuant simplement. Aucun sacrifice ne peut être offert si ce n’est grâce à un arrangement avec Dieu ; et c’est Lui qui a arrangé que ce sacrifice devait être fait par un sacrificateur. Le sacrificateur qui sacrifiait sous la Loi judaïque était le souverain sacrificateur, les autres étant ses assistants, et prenant sa place en cas de mort. Le souverain sacrificateur était celui qui typifiait Jésus ; et Jésus seul est Celui qui est capable d’offrir les sacrifices-antitypes.

Tout ce que font les disciples de Jésus, donc, est de se présenter eux-mêmes.

Cette présentation dans le type était illustrée par le liement du bouc à la porte du Tabernacle. En d’autres termes, cette classe voue, met à part, se consacre elle-même en tant qu’être humain. C’est après que Jésus prend possession de cet individu, accepte sa consécration, lui impute Son propre mérite et l’offre au Père, que l’acceptation du Père est manifestée à travers le Fils, le grand Souverain Sacrificateur, par l’engendrement du saint Esprit. Dès lors, il est un membre du Corps de Christ, et son nom est écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau dont il ne sera pas effacé s’il se maintient dans sa fidélité.

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SAINT-ESPRIT – Dans quel sens les disciples le reçurent avant la Pentecôte .

Question (1908) – Dans quel sens les disciples reçurent-ils le saint Esprit avant la Pentecôte, comme cela est mentionné en Jean 20 : 22 : “Il souffla sur eux, et leur dit : Recevez un esprit saint” ?

Réponse. – Le récit semblerait impliquer ici que c’était déjà fait quelque temps auparavant, au commencement du ministère. Je ne m’y trouvais pas et n’ai donc rien à redire, mais j’imagine qu’au moment où Jean relatait les faits, cet événement avait déjà eu lieu quelque temps auparavant, au début du ministère de Jésus, quand Il envoya les disciples en Son nom. Je pense que c’est l’instant où Il souffla sur eux et dit : “Recevez un Esprit saint” et Il les envoya ; ensuite, quand ils partirent, ce fut dans Son Esprit, dans Sa puissance, et ils exercèrent Son pouvoir en Son nom, guérirent des malades, chassèrent des démons et accomplirent de nombreuses oeuvres merveilleuses.

Ainsi donc, je présume qu’il s’agit là du sens de la parole et du moment précis où Il souffla sur eux et leur fit don d’un esprit saint. Que pourrait signifier ceci ? Le saint Esprit insufflé par le Père céleste lors de la Pentecôte indiquait la manifestation de Son agrément qui fut différé jusqu’à ce que Jésus eut accompli Son sacrifice au Calvaire – jusqu’à ce qu’Il fût élevé au ciel et apparût devant la face de Dieu pour nous ; et pour ces disciples, c’était une preuve que Dieu les avait acceptés et qu’ils pouvaient se compter parmi les membres du Corps de Christ, Ses Fils engendrés de l’Esprit. Avant cela, l’Esprit que Christ répandit sur eux fut Son Esprit, Sa puissance. Il avait reçu l’Esprit sans mesure ; Il consacra Lui-même cet Esprit à la guérison des malades car, de cette façon, la puissance agissait sur Lui ; ainsi Il fit don de ce pouvoir aux disciples qu’Il envoya pour être Ses représentants en Son nom.

SAINTS – Leurs sacrifices.

Question (1910) – Quel est le sacrifice que ces saints doivent offrir en harmonie avec le discours de cet après-midi ?

Réponse. – Le sacrifice que nous avons à offrir est comme l’Apôtre l’exprime en Rom. 12 : 1. notre sacrifice ne  serait pas saint et acceptable, mais il est rendu saint et acceptable en tant que tel par l’Avocat qui impute Son mérite pour couvrir votre sacrifice. Présentez vos corps. Qu’est-ce que cela comprend ? Cela comprend tout ce que vous avez, vos pensées, vos paroles et vos actions. Présentez le tout à Dieu, et à partir de ce moment vous devez faire du mieux que vous pouvez, soit que vous fassiez des souliers, que vous laviez la vaisselle ou des habits, que vous sciiez du bois – quoi que vous fassiez, cherchez à faire toutes choses pour la gloire de Dieu, afin que vous puissiez Le glorifier en esprit et en pensée, lesquels Lui appartiennent. Dans votre pensée vous devriez Le glorifier en chantant et en faisant des mélodies. Dans votre corps, en Le servant de quelque manière, en faisant quoi que ce soit que vous faassiez comme pour le Seigneur. Si vos affaires ne glorifient pas le Seigneur, demandez-Lui de vous aider, et regardez autour de vous pour voir comment vous pouvez Le servir. Si vos affaires

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prennent trop de votre temps, voyez ce que vous pouvez supprimer ou brûler beaucoup de votre bric-à-brac. Je peux voir ces jolies choses n’importe quel jour en marchant dans la rue. Je peux voir tout ce que je désire dans les vitrines des magasins. En marchant dans la rue je les regarde, et j’en jouis. On les conserve prêtes dans les vitrines afin que je puisse les regarder, et cela me laisse libre de faire quelque chose d’autre. Avec la plume, écrivez des lettres à vos amis, en leur envoyant des tracts ou en vous engageant dans un travail volontaire, ou un travail de colporteur, ou quoi que ce soit d’autre. Demandez au Seigneur de vous permettre d’être utilisé dans le service, en Lui disant que vous avez fait votre consécration dans ce dessein ; que ce n’était pas une formalité, et que vous désirez la mettre à exécution.

Et alors gardez vos yeux ouverts. Si vous êtes assis dans un autobus, ayez un tract sur vous, et jugez à qui et lequel vous devriez donner. Combien est bonne “une parole au temps convenable, dite avec tact”. Placez la bonne parole au bon moment. Vous pouvez faire dix fois plus avec une bonne parole dite au moment convenable que vous ne pouvez en faire avec une bonne parole dite au mauvais moment. Cela glorifie le Seigneur dans votre coeur ; c’est le moins que vous pouvez faire. Quand nous pensons au fait que notre grand Seigneur et Rédempteur, tout comme notre Père céleste, a fait cette merveilleuse proposition, qu’Il propose de nous donner une participation au Royaume céleste, et qu’Il attend maintenant afin de voir si nous avons l’esprit qu’il faut, elle est conditionnée par notre manifestation de Son esprit, lequel est quelque chose que nous n’avions pas par nature. C’est l’une des choses qui appartient à la nature déchue – moi, mon, la nôtre, la classe de quelqu’un. Que Dieu nous bénisse, moi et ma femme, et mon fils Jean et sa femme ; nous quatre et pas plus. Peu nombreux sont ceux qui prient de cette manière. Quand nous nous donnons nous-mêmes, nous donnons notre vie, notre temps, notre talent, notre argent –toutes choses. Alors le Seigneur dit, quand vous Me l’avez donné vous Me l’avez abandonné. Tout, Seigneur ? Oui. Je n’aurais pas eu l’idée de vous tromper. David a dit, essaye-moi et éprouve-moi et vois s’il n’y a rien de mauvais en moi, et si c’est le cas, enlève-le, etc. En conséquence, c’est notre attitude convenable de pensée. Voyons. Nous disons, maintenant, Seigneur, vas-Tu exiger les choses que je T ‘ai données ? Non. Comment cela se fait-il ? Je vais faire de toi Mon économe. Que veux-Tu dire ? Je vais laisser toutes Mes affaires dans tes mains, tout ton temps, ton influence, ton argent, toutes choses, Je vais t’éprouver en les laissant dans tes mains. Je ne vais pas te les enlever, car Je n’en ai pas besoin. Pourquoi, tout l’or et l’argent, et le bétail d’un millier de collines, tout M’appartient. Je surveillerai ce que tu feras – c’est ce que représente la parabole. Il parla d’un noble qui alla dans un pays éloigné et le Seigneur utilisa cet homme noble pour Le représenter. Avant de partir il appela ses serviteurs et distribua ses biens à chacun et leur donna des mines et des talents. Il dit, maintenant, regardez ici, faites-en du commerce jusqu’à mon retour. Quand il revint, il n’appela pas tout le monde, mais ses serviteurs, tous ceux à qui

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il avait donné quelque chose. Eh bien, dites-vous, Il ne m’a rien donné. Si, Il l’a fait. Quand vous vous êtes consacré, vous aviez donné tout ce que vous aviez, un, deux ou cinq talents, et Il l’a mis dans vos mains et a fait de vous un économe. Or, un économe est quelqu’un qui a le plein contrôle, sans aucune restriction.

A présent, qu’avez-vous fait, êtes-vous l’un de Mes serviteurs ? Oui. Avez-vous quelque chose qui M’appartienne ? Oui, tout ce que j’ai est à Toi. Faites-en le compte. Voici les faits – Il cherche un revenu, Il surveille ce que vous avez fait, et votre récompense sera à la mesure de votre fidélité et en fonction de votre travail ; et maintenant, si vous avez été prudent et que vous avez essayé de faire de votre mieux, Il dira, “Bien fait, bon et fidèle esclave, tu as été fidèle sur peu de choses, je te ferai gouverneur sur beaucoup, tu auras la domination sur deux, cinq cités, etc.” .

Nous sommes, vous et moi, en train de vivre dans le moment même où Il est sur le point d’établir le Royaume sur le monde, et Il est présent, en vous recherchant, en vous examinant, en nous appelant, vous et moi, afin de rendre des comptes. Je suis content qu’il reste encore quelques jours ; nous désirons faire encore un peu d’affaires avec notre capital ici, jusqu’à ce que notre talent augmente, etc. Seulement un peu de temps, et nous désirons entendre ce que le Maître a à dire.

SAINTS – Sous de mauvaises influences.

Question (1910) – Un membre consacré du Petit Troupeau pourrait-il avoir une influence mauvaise lui venant de quelqu’un d’autre, en sorte qu’il n’en soit pas responsable pour ses actes ou sa mauvaise compréhension de points doctrinaux ?

Réponse. – Je le crois. Je pense au cas de Judas. Une mauvaise influence fut projetée sur lui ; comme nous le lisons, “Satan entra en lui et il alla et vendit le Maître”. Mais la question est, comment Satan pouvait-il entrer dans quelqu’un qui était consacré ? Parce que ce consacré ne vivait pas selon sa vie consacrée. Si Judas avait maintenu une attitude de consécration au Maître, Satan n’aurait jamais eu l’occasion favorable ; c’est parce qu’il était déloyal de coeur. Dans l’Evangile de Jean, on peut comprendre qu’il avait été un voleur délibéré. Il ne semble pas qu’il ait eu de l’intérêt dans le travail du Seigneur de ce point de vue. Six jours avant que Jésus ne fût crucifié, quand le Seigneur leur avait dit qu’Il serait crucifié, Judas pensait à ce moment à l’argent, de telle sorte que lorsque Marie répandit le parfum sur le Seigneur et L’oignit pour Sa sépulture, comme le disent les Ecritures, Judas pensa en lui-même, c’est mal, c’est mal, cet argent aurait dû être mis dans mon sac. Il y a les pauvres ; je suis le pauvre. Il était celui qui désirait l’argent. Il perdit l’esprit de communion, et il fut prêt à vendre son Maître pour de l’argent. Je pense qu’il est possible pour n’importe quel consacré de se laisser aller et de permettre à de mauvaises suggestions et de mauvais motifs de régner dans son coeur, et de s’éloigner de plus en plus du Seigneur, jusqu’à ce qu’il soit prêt pour que l’Adversaire en prenne possession. Je pense que ce n’est pas possible pour quiconque est loyal envers le Seigneur.

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SAINTS – Au sujet des scellés aux environs d’Octobre 1911.

Question (1910) – Les saints seront-ils tous scellés et attendront-ils tous leur changement, et de quelle durée cela sera-t-il ensuite ?

Réponse. – Je ne pourrais pas dire. Je souhaiterais savoir.

Je ne sais rien à ce sujet, mais si c’est la volonté de Dieu, j’aimerais savoir ; cependant, si cela ne l’est pas, je ne me mets pas en souci pour savoir.

Deuxième partie : – Ou bien seront-ils rendus parfaits comme leur Maître, seulement en attendant leur changement, et combien cela durera-t-il ensuite ?

Réponse. – Nous devrons demander à Dieu, et s’Il a donné quelque réponse dans Sa Parole je souhaite que vous me le disiez, car je ne l’ai pas trouvée.

Je remarque que très nombreux sont les autres qui peuvent vous dire plus que moi au sujet de 1910, 1911, 1912, 1913 et 1914. Je ne dois pas les juger pour ce qu’ils savent. Je vous dis simplement que je ne sais pas, en dehors de ce qui est déjà présenté dans la Tour de Garde et les Etudes dans les Ecritures, c’est-à-dire que notre compréhension est que la Moisson commença en automne de 1874, et qu’à ce moment-là un important point fut marqué ; aussi aux environs du printemps 1878, et un autre en automne 1881 et, que je sache, il n’y a pas de moment mentionné dans la Bible de 1881 à octobre 1914.

Dans le troisième Volume des Etudes dans les Ecritures, en relation avec la Pyramide, nous avons suggéré une certaine mensuration dans la marche supérieure de la Grande Galerie, mais nous ne savions pas que cela ait eu une signification quelconque, et nous ne le savons pas aujourd’hui. Cela ne vous fera pas de tort de veiller chaque jour et chaque année, mais je vous conseillerais de ne mettre aucune confiance dans ce que n’importe qui vous dit comme devant se produire entre maintenant et 1914. Il se peut qu’il soit sûr de savoir. Je ne suis pas sûr qu’il sache. Je me sens sûr de ne pas savoir.

SAINTS – Concernant le fait de s’adresser à des Saints ressuscités.

Question (1911) – Pourquoi ne pas s’adresser à des saints que vous croyez être ressuscités depuis quelque temps ?

Réponse. – Nous ne voudrions pas nous adresser aux saints parce qu’il n’y a pas de nécessité de le faire. Le fait de s’adresser aux saints serait rejeter l’indignité sur notre Seigneur. Dieu a pourvu à ce que nous ayons un Avocat et, nous éloigner de cet Avocat et nous adresser à quelqu’un d’autre, seraitfaire un affront à l’Avocat, et à Celui qui L’a désigné comme Avocat .  C’est pourquoi je ne penserais pas à m’adresser à eux. En aucun sens ils ne se tiennent entre mon âme et le Seigneur Jésus ; je n’ai pas besoin d’eux du tout. Je désire aller directement, comme Dieu m’a dit que je pouvais le faire, vers Lui au nom de Jésus, en utilisant Jésus comme mon Avocat – “Nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste”. Nous n’avons aucun autre Avocat, et quiconque va dans une autre voie se fourvoie et n’atteindra jamais la destination, mais se trouve conduit dans une autre direction. Nous pensons que nos amis catholiques font une grande faute en s’adressant à d’autres que l ’ Avocat que Dieu a désigné.

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SAINTS – Seront-ils enlevés dans le temps de détresse ?

Question (1915) – Tous les saints seront-ils pris de l’autre côté du Voile avant que le Temps de Détresse ne soit terminé ?

Réponse. – Je ne suis pas assez sage pour répondre. Je pense que personne ne l’est. Nous avions pensé ainsi. Nous avions supposé que tous les saints seraient au-delà du Voile avant que ne s’achève le Temps des Gentils. Dieu n’a pas dit seraient, mais nous l’avions déduit ainsi, et vous savez que nos conclusions peuvent se prouver fausses et, dans ce cas, se prouvèrent fausses. Nous ne fûmes pas pris. Le Temps des Gentils s’est achevé et nous sommes encore ici. Ainsi, nous ne savons  pas exactement quand viendra notre temps. Dire que nous serons tous pris avant que le Temps de Détresse ne s’achève, serait dire ce que je crois. Il y a une chose, je pense, sur laquelle nous serons tous d’accord – c’est que nous croyons que nous serons tous pris avant la caractéristique “Harmaguédon”. Vous savez que la Bible nous donne les symboles de déliement des “ vents”, qui est cette Grande Guerre. Ensuite vient “ le tremblement  de terre “, qui est la grande révolution qui suivra. Vient ensuite “le feu”, l’Anarchie – les expériences d’Harmaguédon. Je crois que l’Eglise, la classe de l’Epouse, sera enlevée avant l’expérience d’Harmaguédon, mais je ne peux pas en être sûr. Nous laisserons ce sujet ici.

SALUT – Commun et Grand .

Question (1905) – Notre “commun salut” n’est-il pas le salut de tous les hommes de la mort adamique ? Ai-je raison de comprendre que, alors qu’il se rapporte aussi bien à la phase céleste qu’à la phase terrestre, il continuera aussi pour le salut commun et unique du monde, alors que l’Eglise doit partager l’oeuvre du “ grand salut” ?

Réponse. – Eh bien, je sais que l’Apôtre utilise les paroles “notre salut commun” et parle aussi du “grand salut” lorsqu’il dit, “Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut, qui tout d’abord commença à être annoncé par notre Seigneur ?”. Nous pouvons réaliser dans notre pensée qu’il y a un salut par justification par la foi, lequel est le salut commun, qui s’appliquera au monde entier au temps convenable. Puis, en outre, il y a cette merveilleuse bénédiction, le privilège d’être cohéritiers avec le Fils de Dieu. Ces déclarations peuvent être prises dans les deux sens.

SALUT – Travailler à votre.

Question (1909) – S’il vous plaît, veuillez expliquer les paroles de l’Apôtre, “ Travaillez à votre propre salut, car c’est Dieu qui travaille en vous, aussi bien le vouloir et le faire selon son bon plaisir”. Quelle est la force de l’argument “car” dans le passage ?

Réponse. – Je comprendrais que c’est ceci : Travaillez à votre propre salut. C’est-à-dire que Dieu vous a placé dans l’école de Christ et vous donne une certaine connaissance et des aides qui sont pour l’Eglise, et tous aussi sont pour l’édification des saints et l’édification de la foi la plus sainte jusqu’à ce que

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tous nous en venions à la stature complète de Christ Jésus, la Tête, et l’Eglise Son Corps. C’est maintenant que vous avez à faire ce travail de devenir membre du Corps de Christ. Cela dépend de la façon dont vous recevez Son esprit, comment vous recevez la Vérité dans des coeurs bons et honnêtes, et comment vous la laissez pénétrer et travailler dans votre caractère.

Qu’est-ce que le “car” a à faire avec cela ? “Car c’est Dieu qui travaille”. Si vous avez pensé le faire du point de vue de le travailler vous-même, vous diriez, combien suis-je inutile, j’ai essayé d’atteindre le même point à maintes reprises. Je deviens tellement découragé et ne sais que faire. Souvenez-vous que c’est Dieu qui travaille avec vous. Dieu travaille-t-Il pour vous ou contre vous ? Il travaille pour vous, cher frère, avec vous, pour vous. Que désire-t-Il faire pour vous ? Il désire que vous deveniez Plus-que-Vainqueur, membre du Corps de Christ, et c’est pourquoi Il nous donne Ses promesses excessivement grandes et précieuses par lesquelles nous pouvons devenir participants de la nature divine.

SALUT – A Partir de quoi ?

Question (1911) – Christ est-Il mort pour nous sauver de la mort, ou du pouvoir de la mort?

Réponse. – Quelle que soit la manière que vous choisissiez pour l’exprimer, Il ne vous sauve pas de la vie mourante. La puissance de la mort est sur nous tous maintenant, et ce pouvoir nous détruit graduellement au fur et à mesure que passent les jours, jusqu’à ce qu’il nous ait fait périr complètement. Et ensuite le Seigneur ne veut pas seulement secourir ceux qui sont sous la puissance ou la domination de la mort et qui descendent vers le puits, vers la tombe, mais Il veut aussi secourir ceux qui sont descendus complètement dans la mort. Ils ressusciteront tous. “Tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de l’homme et sortiront ” .

SALUT – Sauvé par grâce comparé à être perdu .

Question (1911) – Si un homme est sauvé par grâce, peut-il être perdu par ce qu’il fait ?

Réponse. – Nous avons des espèces curieuses de cerveaux, chers amis, et nous devons aussi avoir de la sympathie les uns envers les autres. Je ne me moque pas de la question de notre cher frère, et vous non plus, mais cela me fait penser combien nos facultés de raisonnement sont défectueuses. La manière avec laquelle Dieu nous sauve par grâce n’est pas contre nos volontés. Il fait des arrangements pour notre salut. Il fait l’arrangement pour le salut de tous les membres de notre race. Ceci n’est-il pas de la grâce ? N’est-ce pas une faveur ? Faveur signifie  grâce, et grâce signifie faveur. N’est-ce pas alors une grande faveur que Dieu ait pourvu à une voie par laquelle nous puissions, vous et moi, échapper, ainsi que n’importe qui d’autre, à la sentence de mort, et avoir la possibilité de revenir à la vie éternelle et à la faveur divine ? N’est-ce pas une grande bénédiction ? Si, en vérité. Alors, ensuite, quiconque sera sauvé à n’importe quel moment sera sauvé par grâce ; mais Dieu sauvera-t-Il jamais qui que ce soit contre la volonté de cette personne et sans sa coopération ? Jamais. Personne ne sera jamais

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sauvé sauf en acceptant la faveur de Dieu et en coopérant avec les faveur et bénédiction divines. En sorte que la grâce ou faveur de Dieu fournit un salut complet ; chaque chose en relation avec ce salut est fournie. C’est ensuite à vous et à moi, et à toute autre personne, au fur et à mesure qu’elle entend et vient à la compréhension et à l’occasion favorable de se saisir de ceci ; mais si elle ne le fait pas, alors elle reçoit la grâce de Dieu en vain et n’en profitera pas le moins du monde.

SALUTATIONS – Au sujet d’instructions spéciales

Question (1916) – “Et ne saluez aucun homme en chemin” (Luc 10 : 4). Pourquoi cette instruction fut-elle donnée aux soixante-dix qui partaient ?

Réponse. – Le fait de saluer les gens en route est une habitude très courante en Palestine, encore maintenant. Il est rare que des gens se dépassent les uns les autres sans se saluer et discuter des nouvelles du jour ; fonction qui est maintenant fournie par les téléphones, télégraphes et journaux. Jésus envoyait Ses disciples en voyage avec un message spécial, et Il ne désirait pas qu’ils passent du temps en route à discuter des choses ordinaires. Ils étaient porteurs du message divin. Nous ne devons pas supposer qu’ils ne pouvaient pas saluer d’un geste de la main ou d’une parole de salutation ; mais ils ne devaient pas s’arrêter pour commencer des salutations et des conversations ordinaires. Leur travail était d’aller vers les diverses cités et villes, et là, de dire aux gens que le Royaume des cieux était proche ; que Celui au sujet duquel écrivit Moïse était venu. Les soixante-dix partirent avec un message spécial et devaient l’apprécier. “Je fais une chose” – prêcher l’Evangile – écrivit st. Paul dans le même esprit. Oh, que puissions-nous tous, nous les suiveurs de Jésus, réaliser ce qu’est une telle dévotion aux intérêts du Royaume ! Moins de temps serait dépensé dans la lecture des nouvelles et le bavardage.

SALUTATIONS – Salutations avec un saint baiser.

Question (1916) – Veuillez, s’il vous plaît, expliquer comment appliquer les paroles “saluez-vous les uns les autres par un saint baiser” que l’on trouve en Rom. 16 : 16, et aussi “saluez-vous les uns les autres par un saint baiser” que l’on trouve en 1 Cor. 16 : 20, 2 Cor. 13 : 12, et aussi “saluez les frères par un baiser de charité” 1 Pi. 5 : 14 ?

Réponse. – Dans les pays européens, surtout dans l’est, c’est fréquemment la coutume que les hommes s’embrassent les uns les autres. J’y ai vu fréquemment des hommes s’étreindre et s’embrasser les uns les autres, des Juifs, des Grecs, des Syriens, des Arabes, etc. – ils s’étreignaient et s’embrassaient les uns les autres quand ils se rencontraient, d’une manière que vous ne verriez jamais ici ou dans la plupart des pays d’Europe. Je suppose que c’était la coutume du temps des Apôtres. Il n’y avait aucune indication que les frères devraient embrasser les sœurs ou les soeurs embrasser les frères. La ligne qui divisait les sexes était très stricte dans les temps anciens en sorte qu’il n’y avait aucune embrassade sans discrimination parmi eux, de même qu’il ne devrait pas y en avoir parmi les amis maintenant. Il n’y a rien de mauvais dans un baiser d’amour. Mon père m’em-

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brassa une fois de cette manière, un frère dans la Vérité le fit également, et aussi un frère Pèlerin le fit une fois. Ainsi vous voyez que j’ai eu de l’expérience.

SANCTIFIES – Mais une fois pécheurs .

Question (1910) – S’il vous plaît, veuillez expliquer 1C o r. 6 : 11, “Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ” .

Réponse. – Eh bien, nous répondons que c’est très clair. Vous étiez des pécheurs mais vous vous êtes éloignés de vos péchés. Si vous ne l’aviez pas fait, alors Jésus ne vous aurait pas reçus et Il n’aurait pas agi comme votre Avocat. Si le monde entier se détournait du péché et désirait marcher dans Ses pas, ne supposez-vous pas qu’Il voudrait agir comme Avocat aussi ? Sûrement. Mais le monde entier ne s’est pas détourné de ses péchés. Le monde aime le péché. Quand vous aimiez le péché, et ce fut votre expérience, vous étiez étrangers pour Dieu et Il n’avait rien à faire avec vous. Ce fut après que vous vous soyez détournés du péché que Dieu a pu traiter avec vous. Vous vous êtes approchés de Lui et Il S’est approché de vous, et vous avez été amenés dans la position de fils .

SATAN – Le Liement de.

Question (1905) – Le liement de Satan sera-t-il graduel ou s’étendra-t-il sur les mille ans après 1914 ?

Réponse. – C’est plus que je ne sache. Je pense que l’on est d’accord, chers amis, que le mot Satan, ici en Apoc. 20, est celui auquel on se rapporte et que la chaîne est une chaîne symbolique, une puissance, une puissance de restriction. “Et il saisit le dragon, le serpent ancien qui est le diable et Satan, et le lia (avec une chaîne, v. 1) pour mille ans”. Nous pourrions faire des hypothèses au sujet des influences qui sont représentées par la chaîne, etc. Selon ma compréhension, ces termes – le diable , le serpent, Satan, etc. – non seulement comprennent Satan lui-même, mais aussi toutes les mauvaises institutions. Cela signifie le fait de restreindre le mal en général, probablement par l’institution de lois de justice. Je pense que ce serait après 1914. “Quand les jugements de Dieu exercent sur la terre les habitants de celle-ci apprennent la justice”. Comme illustration de la manière dont cela peut se produire, supposez qu’un homme essaye de prendre le portefeuille de quelqu’un ; sa main pourrait devenir paralysée. Après un temps il pourrait recouvrer l’utilisation de sa main et ensuite essayer de nouveau, mais avec le même résultat. Il réaliserait rapidement qu’il aurait mieux fait de prendre une autre occupation. De même, si un homme essayait de cambrioler un magasin et que, juste au moment où il était sur le point d’employer la clé, il deviendrait aveugle. Il trouverait rapidement que cette occupation ne payait pas aussi bien que c’était le cas avant 1914. En ce temps-là ils ne jugeront pas par ce que l’on entend par l’oreille ou par ce que l’on voit par les yeux ; cela sera connu par la pensée.

SATAN – Comprend-Il le Plan de Dieu ?

Question (1908) – Satan comprend-il le Plan de Dieu ?

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Si des choses spirituelles ne sont pas discernées si ce n’est que par la pensée spirituelle, il semble que Satan n’a pas le privilège de comprendre autant que l’Eglise engendrée.

Réponse. – Nous répondons que c’est bien ainsi. Nous avons attiré l’attention dans les colonnes de l’Aurore et des Tours, c’est-à-dire que Satan n’a pas connaissance du Plan de Dieu, sauf ce qu’il peut en découvrir avec les membres du peuple de Dieu. Et je ne serais pas étonné si certains de ses messagers étaient présents maintenant pour voir ce que nous avons sur ce sujet. Il est très bien renseigné sur certains traits du Plan, mais il sait qu’il ignore le secret du Seigneur, car “le secret de l’Eternel est pour ceux qui le révèrent, et il leur montrera son alliance”. Nous pensons que Satan est assez rusé pour avoir quelque idée générale au sujet de ceux qui sont parmi les personnes connaissant le secret du Seigneur ; très probablement, il en tire parfois quelque information ; mais nous pouvons être sûrs qu’il ne sera pas capable d’obtenir une quelconque information pouvant contrecarrer le grand Plan de notre Père céleste.

Si l’homme bon de la maison – ou l’homme mauvais – avait connu l’heure où le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas souffert que sa maison soit brisée, déclare notre Seigneur ; et ici, évidemment, il représente Satan comme étant l’homme bon, ou le maître, des présentes institutions du présent monde mauvais, le prince de ce monde ; et s’il avait compris le Plan divin, il aurait essayé de le rendre très difficile pour ce qui est des choses à venir selon la méthode divine. Mais le Seigneur a une maîtrise telle de la situation totale que toute la sagesse du sage mondain est folie, et aussi la sagesse du grand Adversaire est folie pour ce qui est de Son Plan divin ou n’importe quelle tentative pour le renverser.

SATAN – Liement de, concernant la mort .

Question (1909) – Si Satan est lié aux environs de 1914, la mort s’achèvera-t-elle à ce moment-là, et ceux qui vivront alors commenceront-ils leur changement physique vers le mieux ?

Réponse. – Je réponds : non. Le liement de Satan ne donne pas la santé. Satan ici signifie seulement l’influence contraire qui consiste à mettre les ténèbres pour la lumière et vice versa. Cette influence sera complètement liée lorsque la lumière de la Vérité déplacera les ténèbres. Mais, pour ce qui est de donner la santé et d’arrêter la maladie et la mort, ma compréhension est que cela sera fait selon l’arrangement de Dieu sous la Nouvelle Alliance, que cette Nouvelle Alliance sera faite avec la nation d’Israël, et que seuls ceux qui auront un coeur droit parmi Israël en obtiendront les bénédictions. Au fur et à mesure qu’Israël recevra les bénédictions, les autres nations verront ses bénédictions et sa prospérité et diront : “Montons à la montagne de l’Eternel… et nous marcherons dans ses sentiers”. Il fera aller toutes Ses bénédictions au travers de cette Nouvelle Alliance et d’Israël, en sorte que toutes les nations puissent y venir. Le prophète dit, au sujet de ces nations qui ne viendraient pas à Jérusalem, que sur elles ne viendrait aucune pluie. Que vous utilisiez le mot “pluie” de manière littérale ou comme des bénédictions, nous savons qu’Il

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fera pleuvoir sur toute la terre comme les eaux couvrent le fond des mers. Ces bénédictions ne doivent être que pour ceux qui sont en harmonie avec Lui et avec la Nouvelle Alliance.

Quiconque ignore les arrangements de Dieu en souffrira, et il n’aura pas la bénédiction de Dieu. Lorsqu’ils verront la prospérité d’Israël, ils désireront tous se joindre à eux, et chaque individu qui désirera les bénédictions de Dieu viendra sous cette Nouvelle Alliance avec Israël, comme nous le lisons : “Je t’ai constitué père de beaucoup de nations”. Ici, les nombreuses nations seront les enfants d’Abraham. Tous devront se joindre au tronc naturel d’Israël, exactement de la même manière que des étrangers qui viennent dans ce pays pour s’y faire naturaliser ; lorsqu’ils obtiennent leurs papiers de citoyens ils sont alors connus comme Américains, ou citoyens des Etats-Unis. Il en sera ainsi à ce moment-là, car ce sera sous la Nouvelle Alliance d’Israël que le monde entier sera béni. Je vous rappelle le 16ème chapitre d’Ezéchiel, “et je tournerai en délivrance leur captivité, la captivité de Sodome et de ses filles, et la captivité de Samarie et de ses filles, et la captivité de tes captifs au milieu d’elles… et je te les donnerai pour filles, mais non pas par ton alliance”. Non pas par l’Ancienne Alliance, “Je ferai une Nouvelle Alliance”, et elles viendront sous cet arrangement. Ici notre Seigneur montre les bénédictions du Rétablissement.

SATAN – Imitant la Sainteté.

 Question (1910) – La dégradation de Satan dans le péché l’empêche-t-elle de quelque manière de feindre ou d’imiter la sainteté ?

Réponse. – Je comprendrais que Satan ne s’est détérioré en aucun sens physique, mais qu’il a la même puissance, et que tous les anges déchus ont la même puissance qu’ils ont toujours eue ; qu’il n’y a sur eux aucune condamnation à mort ; qu’ils ne sont pas dégénérés comme les hommes. Ce n’est que dans leur propre attitude que se situe le changement, quel qu’il soit –  ils ont au moins développé un esprit diabolique parmi eux, et nous supposons que pour atteindre leurs buts ils peuvent simuler la droiture. Comme, par exemple, une femme est venue vers moi ici dans l’amphithéâtre cet après-midi et m’a dit que je ne le savais peut-être pas, mais que Christ était venu une seconde fois dans sa personne, et qu’elle en avait les évidences et les preuves dans sa propre personne ; qu’elle était possédée par Christ et qu’Il agissait par son intermédiaire. J’ai essayé de lui dire qu’elle était probablement sous la tromperie de l’Adversaire, qu’il lui représentait faussement la puissance de Christ comme agissant en elle, mais elle ne voulut rien entendre, elle savait ce qu’elle avait. Ainsi, je penserais qu’il est tout à fait possible que Satan se transforme lui-même en un ministre de droiture. L’Apôtre utilisa ces mots, je n’en suis pas à l’origine. Je n’ai rien d’original. Tout ce que j’ai est copié, et c’est ce que je trouve dans ce qu’ont dit les Apôtres et Jésus ; j’espère ne jamais être original.

SATAN – Qui personnifie son moi antérieur ?

Question (1910) – Jusqu’à quel degré Satan peut-il imiter la pureté qu’il posséda une fois comme saint ange ?

7 3 6.Réponse. – Lorsque cela s’adapte le mieux à ses desseins.

SATAN – Concernant le liement.

Question (1911) – Satan est-il maintenant lié ?

Réponse. – Je ne sais pas. Il existe encore énormément de puissance satanique. S’il est lié, je suis sûr que d’autres sont déliés. Ma pensée est qu’il y aura encore un déliement des puissances de l’air dans le futur proche et que, probablement, c’est ce qui est signifié dans les Ecritures dans la déclaration d’Apoc. que les quatre anges sur les quatre points cardinaux recevront l’ordre de délier les vents juste au moment où le nombre des élus auront été scellés au front. Et cela signifiera probablement, non seulement un déliement de fausses doctrines, symboliquement représentées par des vents, mais aussi beaucoup de cette puissance satanique, puissance des démons représentée dans la puissance de l’air dont Satan est le prince.

SATAN – Destruction de.

Question (1911) – Satan sera-t-il détruit sous la mort adamique comme un ennemi ?

Réponse. – Ceux qui meurent de la Seconde-Mort ne sont pas comptés du tout comme des ennemis, Satan ou qui que ce soit d’autre ; c’est-à-dire leur mort. Ils sont des ennemis mais leur mort n’est pas un ennemi. La mort qui règne sur eux n’est pas un ennemi de la droiture, c’est un ami de la droiture dans ce cas. La première mort est contre nous ; elle est un ennemi.

SATAN – Le liement de.

Question (1911) – Devrions-nous comprendre que Satan fut lié au commencement de la période du septième millénaire notamment en 1874 ? Ou bien devrions-nous nous attendre à ce qu’il soit lié en 1915, à la fin des Temps des Gentils ?

Réponse. – Eh bien, si Satan est lié personnellement, il y en a un bon nombre qui ont son esprit qui sont encore déliés –à Winnipeg et à Brooklyn et en d’autres lieux. Je pense que je ne mettrais pas trop l’accent sur le fait que Satan a été lié en 1874. Si je devais trouver ensuite qu’il a été lié alors, je dirais, “Eh bien, je ne l’ai pas beaucoup remarqué”. Je pense que je ne me ferais pas trop de souci personnellement sur ce sujet. Nous avons beaucoup d’évidences du fait que le règne du péché continue, que Satan ait souffert une défaite personnelle ou non ; je doute que qui que ce soit d’autre le sache.

SATAN – Peut-Il lire nos pensées ?

Question (1913) – Pouvez-vous nous donner un passage quelconque des Ecritures qui confirme ou qui démente que Satan peut lire les pensées du coeur, ou est-ce un pouvoir qui n’appartient qu’à Dieu ?

Réponse. – Je ne pense à aucun passage des Ecritures qui confirme ou qui démente cette proposition. Selon mon jugement personnel, les indications de toutes choses dans les Ecritures auxquelles je peux penser me conduiraient à conclure que Satan peut lire nos pensées ; mais s’il est capable de lire nos pensées, nous pensons qu’il y a une limitation, et qu’il n’est pas capable d’injecter ses pensées. Nous en remercions Dieu. Mais nous pensons vraiment qu’il est prêt à tirer avantage de n’importe quel petit faux-pas que nous puissions faire, ou n’importe quelle

737.

occasion favorable que nous puissions lui donner de s’insinuer dans nos pensées. Nous ne connaissons personne ayant fait partie du peuple de Dieu, ou qui soit maintenant du peuple de Dieu, qui ait été l’objet d’intrusions d’êtres-esprits mauvais. Une fois, ils eurent affaire avec le spiritisme, et de temps en temps ils se sentent assaillis par de nouvelles suggestions. Une soeur me dit qu’elle avait été utilisée comme médium écrivain ; la puissance saisissait sa main et, si elle s’y soumettait, elle guidait sa main qui alors écrivait les messages. Toutes les fois qu’elle indiquait qu’elle avait un message à écrire, elle disait, “Je me demande ce que les esprits ont à dire”. Ensuite, elle découvrit vraiment ce que sont les esprits, qu’ils ne sont pas des morts qui désirent parler aux êtres humains, mais des esprits mauvais, des anges déchus, et elle ne voulut plus rien avoir à faire avec eux. Elle est venue à la Vérité, et ce n’est pas un cas exceptionnel. Une autre soeur avait été une fois trompée jusqu’à avoir une planchette et elle l’utilisait avec sa famille, en pensant que l’écriture était provoquée par quelque puissance électrique ; jamais elle n’aurait pensé que la puissance des mauvais esprits ait eu une relation quelconque avec cette chose, mais que ce n’était qu’une certaine énergie électrique. C’est ainsi qu’elle se familiarisa plus ou moins avec ces choses, et récemment a eu une seconde attaque de ces esprits venant chez elle. Ils veulent entrer – elle peut les entendre entrer – et entendre les pas dans le couloir.

Cela se produit à une certaine heure tous les jours. Le seul soulagement efficace que je connaisse est de leur ordonner, au nom du Seigneur Jésus, de partir. Je connais certains cas où cela a réussi et les amis ont été soulagés. Dans tous les cas, cependant, l’attaque des esprits était dirigée sur ceux qui avaient été assez indiscrets pour avoir eu quelque chose à faire avec eux antérieurement. Il semble que le fait de s’être soumis une fois à leur puissance leur donne la liberté de s’ingérer lors d’occasions ultérieures. Certaines personnes sont sujettes à entendre des choses que d’autres ne peuvent pas entendre. Les choses qu’elles entendent sont quelquefois terribles et profanes, et d’autres fois les voix leur parlent au sujet de très jolies choses. Un homme me raconta la manière selon laquelle Dieu lui parla ; il dit je sais que c’est Dieu ; Il me dit ceci et cela, et comment je devrais prier plus. Je dis, Dieu ne nous parle pas maintenant dans ces derniers jours, mais nous a parlé par Son Fils et les Apôtres, et nous avons les paroles de Jésus et des Apôtres ; c’est la Parole de Dieu. C’est pourquoi nous ne devrions donner aucune attention à ces voix qui sont des voix des mauvais esprits. Par la suite, il dit que ces choses n’ont pas l’air d’être comme cela ; il me semble entendre deux ou trois voix qui parlent toutes en même temps comme au téléphone. Je lui ai dit d’être prudent, sinon il deviendrait fou.

Je ne serais pas du tout surpris que ces mauvais esprits aient plus de puissance dans un futur proche, mais il ne nous faut avoir aucune crainte, car “Celui qui est pour nous est plus grand que tout ce qui est contre nous”.

Dans le cas de la soeur qui mentionnait avoir entendu des esprits venir chaque nuit, elle dit, “Mon petit garçon dira, le fan-

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tôme est-il déjà venu ?”. Ne sont-ils pas effrayés, avons-nous demandé ? “Non”, dit-elle, “ils voient que je ne suis pas effrayée. Le Seigneur peut prendre soin de nous et les enfants voient que je n’en suis pas effrayée” .

Le monde est ignorant de la chose, et le monde entier est donc dans une condition le disposant à être conduit captif par Satan selon sa volonté .

SATAN – Satan est-Il un lecteur de pensée ?

Question (1915) – Y a-t-il un quelconque passage des Ecritures qui nous dise que Satan peut lire nos pensées ?

Réponse. – Nous ne connaissons aucun passage des Ecritures qui nous dise cela. Nous ne savons pas si un tel passage scriptural devrait être dans la Bible. La Bible ne nous dit pas tout à ce sujet, chers frères. Mais nous avons de bonnes raisons de penser que Satan peut lire nos pensées. Vos propres expériences vous conduisent à penser qu’il a souvent lu vos pensées (rires), et nous pensons que c’est tout aussi bien d’imaginer qu’il le peut, et ensuite de veiller à ce qu’elles soient de l’espèce de pensées qu’il n’aimerait pas (rires).

SATAN – Au sujet du liement.

Question (1916) – Satan est-il en train d’être lié maintenant ? Si c’est le cas, par quels moyens ? Comment sera-t-il délié à la fin de l’Age millénaire ?

Réponse. – Je pense que Satan est en cours de liement. Il ne semblerait pas bon d’être trop dogmatique sur une semblable expression figurée. Mais quand je considère le monde, je vois que les choses qui sont mentionnées dans la Bible comme émanant de Satan, l’Adversaire de Dieu et de la Vérité, sont en cours de liement chaque jour. Par exemple, l’influence de Satan dans le trafic d’alcool est en cours de liement. Je suis heureux de le voir. Certains adoptent un autre point de vue, mais je pense qu’ils font une fausse route. Certains pensent que nous sommes opposés au mouvement de la tempérance parce que nous n’en faisons pas partie ; mais nous sommes en sympathie avec tout ce qui est bon. La raison pour laquelle je n’en fais pas partie est que je pense que le Seigneur a quelque chose de plus important pour moi à faire. Toutefois, cela ne signifie pas que je sois opposé à ce mouvement. Nous devrions avoir de la sympathie avec tout ce qui amène une réforme sur la terre. Tout ce qui aidera les autres de quelque manière devrait être pour nous un objet de sympathie.

Pour moi-même, je me sens en faveur de ces bonnes oeuvres et comme ayant part avec elles ; mais le Seigneur m’a donné beaucoup à faire sans elles – autant même que je n’ai pas de temps pour quoi que ce soit d’autre au-delà de la commission qui m’a été donnée pour la Maison de la Foi et non pas pour le monde. Ma commission me garde actif. Cet Age présent est l’époque qu’Il a vouée à l’Eglise. Nous devrions être en sympathie avec toute bonne oeuvre des hommes, et n’empêcher aucune bonne oeuvre, mais être contents que des gens fassent du bien. Je pourrais être triste qu’ils ne le fassent pas de la bonne manière ; mais j’éprouve toujours de la sympathie avec le mobile, avec l’intention. Nous ne devrions pas nous opposer à

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n’importe quelle bonne oeuvre ; cependant, comme le disent les Ecritures, “Nous devrions faire du bien à tous les hommes selon que nous en avons l’occasion, surtout à la maison de la foi”.

L’influence de Satan, comme je la comprends, est en cours de liement par ce mouvement de prohibition, par d’autres mouvements similaires et par tout ce qui tend à éclairer les pensées des hommes et à leur donner une meilleure compréhension des conditions. Je pense que sous peu certaines choses seront révélées en Europe au sujet de ces gouvernements qui prétendent être les Royaumes de Christ et, au fur et à mesure que les yeux des gens s’ouvriront à la Vérité sur ceci et des sujets analogues, les chaînes de l’ignorance et de l’erreur seront brisées.

L’influence de Satan vient largement par l’erreur et se maintient grâce à divers intermédiaires. Il est en cours de liement dans la mesure où la Vérité se fait connaître ; car ainsi ses libertés sont restreintes.

Ce processus de liement doit continuer pendant un temps considérable avant que ne vienne le grand Temps de Détresse.

L’homme fort de la maison doit être lié avant que ses biens puissent être pillés. Toutes les institutions présentes du monde sont des oeuvres et des arrangements de Satan. Ils seront pillés dans le grand temps de l’Anarchie qui préparera l’établissement du Royaume du Messie. Avant que ne vienne l’Anarchie, Satan doit être lié. Comment viendra-t-elle alors, s’il est lié ? La chute de Babylone indiquera que Satan a été complètement lié. Il travaille très fort avec des systèmes ecclésiastiques et de fausses doctrines.

Leur chute signifiera son liement. Quand cela arrivera-t-il ? Pas tout de suite. On l’identifie avec le frappement de la rivière Jourdain ; mais, avant que la rivière ne soit frappée, la guerre arrivera à sa fin. Après la guerre, les systèmes d’églises auront beaucoup de prospérité pendant un certain temps. Les royaumes épuisés de la terre sentiront la nécessité d’avoir les soutiens des sectes, et l’obtiendront.

Les prédicateurs travaillent maintenant pour trouver des hommes qui iront au front. En Grande-Bretagne et en Australie, des ministres de l’Evangile de Christ circulent pour faire du recrutement. Ils font ce qu’ils peuvent pour encourager et aider la guerre. Parfois ils prêchent même dans les chaires avec leurs uniformes. Les gouvernements aiment cela. L’église et l’état sont en train de se souder joliment l’un à l’autre. S’ils dépendent l’un de l’autre, ils seront unis de très près au moment du besoin. Ensuite ces églises nominales deviendront très importantes, et le cléricalisme recevra une grande puissance. A ce moment-là celui qui ne sera pas en accord avec eux sera considéré comme un anarchiste. Ils demanderont, “Pourquoi ne venez-vous pas dans nos rangs comme le font les autres ?”. Et leur conclusion sera, “Oh, vous êtes un anarchiste !”. Ensuite, ils seront disposés à considérer avec défaveur tous ceux qui n’entreront pas dans la tendance générale, et seront enclins à les regarder comme des ennemis. Au fur et à mesure que l’instruction du peuple selon les lignes de la Vérité augmente, le peuple verra de plus en plus la Vérité. Par conséquent, et à la fin, il y aura une division du peuple et la chute de

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la grande Babylone. Le peuple en viendra à voir qu’il représente simplement la moralité, non pas le christianisme réel. On peut voir ceci se produire à présent dans le monde, jusqu’à un certain degré .

Le christianisme réel n’est pas apprécié à sa juste valeur sauf par quelques-uns. Mais par la diffusion de la Vérité et la division des eaux qui s’ensuivra, la chrétienté papale s’effondrera.

Un peu plus tard nous pouvons nous attendre à une séparation des deux classes de l’Eglise. Cela signifiera de la persécution. Ensuite, la Grande Foule, qui ne voudra pas participer à la persécution, s’effondrera à cause d’elle ; mais la classe du Petit Troupeau n’aura pas honte de la persécution. Après que l’Eglise aura ainsi été séparée par la persécution, alors le Petit Troupeau, par la suite, sera emporté entièrement par le tourbillon.

C’est ainsi qu’il sera pris dans les Cieux. Il se peut que cela se produise par l’Anarchie au moment où la Grande Babylone s’effondrera. La division du peuple viendra premièrement, suivie par la persécution de l’Eglise. Ensuite se produira la chute de Babylone, après quoi la Grande Anarchie et la Détresse viendront sur le monde. Babylone tombera avant que les royaumes ne tombent ; car dans le livre de l’Apoc. Nous lisons que les rois de la terre seront au loin lorsqu’ils verront Babylone s’effondrer, et qu’ils verront la fumée de son embrasement.

Cela signifie qu’ils ne viendront pas à elle pour l’aider. Ils percevront que les masses du peuple se seront tournées contre la chrétienté papale. A ce moment, sans doute, le peuple sera d’une humeur telle qu’il sera joyeux de se débarrasser de nous aussi. Peu après que Babylone se sera effondrée, la grande conflagration atteindra le monde entier – Apoc. 18 : 1-20.

SATAN – Le liement de.

Question (1916) – Comment Satan sera-t-il lié pendant mille ans ?

Réponse. – Non pas avec des menottes. Comment au juste, nous ne savons pas. La grande et importante pensée est qu’il sera lié. Que ceci soit accompli par la Parole ou par quelque autre puissance, ne nous faisons pas de souci à ce sujet ! La Parole dit qu’il sera lié pendant mille ans, c’est assez. Si le Seigneur avait jugé bon de nous donner plus de renseignements sur ce point Il l’aurait fait, et nous sommes donc contents de ce que nous avons. Je suppose qu’au fur et à mesure de l’augmentation de la lumière, le prince des ténèbres sera ainsi restreint de ses libertés. Je ne donne pas ceci comme étant une interprétation. La Bible ne nous dit pas comment cela sera accompli et il nous suffit donc de savoir qu’il est écrit “Satan sera lié pendant mille ans”.

SATAN, SON EMPIRE ET LES COUPES DE COLERE – Au sujet de son ération en cours .

Question (1916) – Les coupes de colère d’Apoc. 16 sont-elles en train d’être versées maintenant ? Et l’empire de Satan est-il maintenant en processus de destruction ?

Réponse. – Il y a deux questions. Nous prendrons la dernière en premier. Je crois que l’empire de Satan est dans un processus de destruction. Je pense que tout rayon de lumière qui

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brille sur n’importe quel sujet jusqu’à ce point signifie à tout moment que l’empire de Satan est en train d’être brisé. Je vois dans la grande vague de prohibition un certain brisement de la puissance de Satan dont je me réjouis. Je vois ceci aussi dans la lumière de Vérité qui émane du Plan divin dans lequel nous sommes tous engagés, qui brille sur tous ceux qui ont des oreilles pour entendre. Je crois que cela n’affecte pas seulement le peuple de Dieu, mais je crois que des personnes du monde commencent à voir des choses aussi bien. Fréquemment, des gens du monde m’accostent dans la rue et me disent qu’ils ont compris beaucoup de choses. Nous ne nous attendons pas à ce qu’ils comprennent des choses profondes, parce que la pensée naturelle ne reçoit pas des choses de l’Esprit de Dieu, ni ne peut les connaître, parce qu’elles sont discernées spirituellement.

Mais ils peuvent comprendre beaucoup. Ils peuvent voir où ils étaient dans les ténèbres et l’erreur antérieurement. A Duluth, à la fin du rassemblement public, un homme vint vers moi et me dit, “J’ai beaucoup apprécié cette soirée”, et c’était beaucoup dire pour un catholique romain. Il commençait à voir quelque lumière sur des choses qui avaient été sombres jusqu’à ce moment, et il en est également de même pour les presbytériens ou les méthodistes qui me disent parfois, “Je suis avec vous pour ce qui est des entraves de l’ignorance et des superstitions”.

Ainsi, l’empire de Satan est en train d’être secoué, mais il ne s’est pas encore effondré. En aucun cas Satan n’est encore mort ou lié.

Au sujet des coupes de colère : je n’ai pas encore lu le septième volume des Etudes dans les Ecritures, et c’est pourquoi je n’ai rien à dire à ce sujet.

SAUVES – Au sujet des 144 000.

Question (1911) – “Et j’en entendis le nombre qui était scellé, et il y en avait 144 000 scellés de toutes les tribus des enfants d’Israël”. Cela signifie-t-il que ce sont tous ceux-là qui seront sauvés ?

Réponse. – Non, il y en a qui doivent être sauvés et qui ne sont pas scellés. Selon notre compréhension, ces 144 000 correspondent exactement à cet homme dont nous avons déjà eu à parler dans une question précédente. Dieu élève le grand homme, cet antitype de Moïse, ou a été dans le processus de l’élever – ou, en d’autres termes, ces 144 000, la semence spirituelle d’Abraham, dont l’Apôtre Paul dit, “Si vous êtes de Christ, alors vous êtes de la semence d’Abraham et héritiers selon la promesse” – ceux-ci sont de la semence d’Abraham qui sera comme les étoiles des cieux en contraste avec la semence terrestre d’Abraham qui sera comme le sable du bord de la mer, et qui, à la fin, comprendront toutes les nations, tous les peuples, toutes les tribus et les langues ; comme il est écrit d’Abraham, “Je t’ai constitué père de beaucoup de nations” – non seulement père de la nation judaïque, mais père de beaucoup de nations. Ainsi toutes les nations qui, finalement, seront sauvées, viendront sous la Nouvelle Alliance d’Israël ; tous deviendront des enfants d’Abraham par la foi et par l’obéissance. Mais maintenant, entre temps, et avant que

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cette bénédiction ne vienne à Israël selon la chair, et avant qu’elle ne vienne par Israël selon la chair à toutes les autres nations, Dieu est en train, premièrement, de rassembler cette classe spirituelle, ces 144 000. Et ainsi vous trouverez qu’il est dit dans le livre de l’Apoc. que ces 144 000 ont été rassemblés ou scellés du milieu des douze tribus d’Israël – 12 000 venant de chaque tribu scellée. C’est-à-dire que Dieu élabora tout le projet comme s’Il voulait obtenir le nombre complet hors de la semence spirituelle d’Abraham du sein des douze tribus  d’Israël – Il en fit le plan sur cette base. Ensuite Il continua pour en avoir juste autant du milieu des enfants d’Israël selon la chair trouvés dignes d’avoir une place dans cette classe spirituelle, pour les amener à cette classe scellée, scellée du saint Esprit.

Nous connaissons comme exemple de ceci, concernant cette question, le fait que, durant Son ministère, Jésus rassembla quelque 500 frères, comme saint Paul les appelle. Nous savons aussi que le jour de la Pentecôte il y en eut plusieurs milliers de plus qui furent indiqués comme étant dignes, et qui furent scellés, et ensuite plus tard encore plusieurs milliers de Juifs. Nous savons aussi que le travail du ministère fut confié à la nation juive exclusivement pendant trois ans et demi après la mort de Jésus. Après cela ils eurent encore exactement la même occasion favorable avec les Gentils, et une meilleure occasion favorable pour les Gentils, pour autant que cela concernait les conditions, pour le reste de l’Age judaïque, jusqu’au moment où la ville de Jérusalem fut détruite en l’an 70. Or, durant tout ce temps, Dieu trouvait des Juifs littéraux qui appartenaient aux douze tribus ; certains d’entre eux appartenaient à Aser – ceux qui furent en Palestine représentaient les douze tribus, bien qu’ils aient été principalement des tribus de Juda, de Benjamin et de Lévi ; ceux-ci furent les principaux, mais il y en eut d’autres du milieu des différentes tribus. Comme le remarquent les Ecritures, toutes les douze tribus y étaient représentées ainsi que certaines dans les régions extérieures en Asie mineure, ainsi qu’en Grèce et à Rome. A toutes celles-ci, chaque fois que les Apôtres y allèrent, comme, par exemple, lorsqu’ils allèrent premièrement à Rome, saint Paul s’adressa premièrement aux Juifs de la synagogue et leur expliqua la situation ; il leur donna encore la première occasion favorable et dit qu’il était nécessaire, qu’il était approprié que l’Evangile soit d’abord prêché à vous. C’était le programme de Dieu ; Il cherchait à en trouver chez les Juifs autant que possible parmi ceux qui appartenaient aux diverses tribus – et ensuite quoi ? Supposez maintenant que nous ayons ici douze mesures de boisseaux, qui contiendraient chacune 12 000 pois ; et voici une mesure qui représente la tribu de Juda, une autre mesure représentant la tribu de Benjamin et d’autres, les tribus d’Issacar, d’Aser, de Zabulon, etc., et que certaines d’entre elles ont plus et d’autres moins de pois en elles, mais elles ont toutes en elles des quantités variables de pois. A ce moment-là, quand tous les Juifs qui étaient aptes à faire partie de la semence spirituelle d’Abraham furent rassemblés et scellés, alors le message de l’Evangile alla aux Gentils. Pour faire quoi ? Pour remplir la mesure de ces douze tribus. A quelle tribu

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est-ce que j’appartiens ? Je suppose, j’espère, que j’appartiens à l’une de ces mesures, et j’espère que vous appartenez à une autre, ou à la même ; mais, quelle qu’elle soit, ce sera l’une qui a besoin d’être encore remplie. Par exemple, de même que le gouvernement des Etats-Unis a certaines troupes dans les îles des Philippines, et en supposant qu’il y avait là le 97ème régiment de New York, et que certains autres régiments du Mississippi s’y trouvaient, et un autre régiment de Pennsylvanie, et un autre de Mary land, et que ces différents régiments avaient leurs noms réguliers ; mais supposez que pour une raison quelconque, soit pour cause de maladie ou de renvoi ou que sais-je encore, ces régiments aient été insuffisants en nombre ; ils n’auraient donc pas été en accord avec le nombre de mille hommes ou qu’importe le chiffre qui constitue un régiment, et le gouvernement dirait, “Complétez tous ces régiments”. Il pourrait installer un office de recrutement ici à Saint Louis, et les hommes qui seraient recrutés à Saint Louis pourraient aller compléter un régiment de New York, ou un régiment de Pennsylvanie, suivant le cas. A présent, c’est exactement comme cela que Dieu complète ce nombre. Il commença toute la chose sur la base d’Israël premièrement ; ces diverses tribus d’Israël furent comptées comme ayant un certain nombre attribué à chacune. Lorsqu’elles en eurent reçu un nombre qui étaient aptes et prêts à être scellés de cette manière, alors elles furent complétées avec certains Gentils. Comme l’Apôtre Paul le dit en Rom. 11, souvenez-vous, que lorsque la plénitude des Gentils sera venue, alors l’aveuglement sera enlevé d’Israël. Aussitôt que Dieu aura un nombre suffisant pour compléter ces 144 000, tout le travail de cet Age de l’Evangile se terminera rapidement. Il arrivera à sa fin, parce que la semence spirituelle d’Abraham sera achevée et qu’il n’y aura plus jamais une autre semence qui lui sera ajoutée ; il n’y en aura pas un de moins ou un de trop ; et dès que ceci sera accompli, alors viendra, voyez-vous, la glorification de ces 144 000 comme Royaume spirituel ; ensuite viendra la bénédiction d’Israël naturel ! Comme le dit saint Paul, “Tout Israël sera béni, tout Israël sera sauvé, tout Israël sera ramené à la faveur divine, et en harmonie, et par Israël, alors, la bénédiction sera étendue à toutes les nations, car le temps convenable de répandre les bénédictions de Dieu parmi  l’humanité sera venu ; le temps sera venu pour la bénédiction de toutes les familles de la terre au moyen d’Israël naturel”, sous cet Israël supérieur et spirituel, les 144 000. Et ces 144 000 sont composés de ceux qui ont été des Juifs, des Anglais, des Irlandais, des Gallois, et tous les autres. Ainsi donc, au lieu que ces 144 000 soient la fin, l’achèvement de la chose, chers frères, ce n’est que le commencement du salut de Dieu. C’est le salut spécial, c’est la classe élue, c’est la classe messianique dont Jésus est la Tête – et cela ne signifie qu’un commencement. A la suite de cela il y aura un salut général pour l’humanité dans son ensemble. Mais ceux-ci sont sauvés à des conditions célestes alors que l’humanité dans son ensemble doit avoir l’offre et l’occasion favorable du salut dans la chair, en parvenant à la perfection humaine et à la vie éternelle en tant qu’êtres

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humains et à une totale domination terrestre restaurée – tout ce qui fut perdu en Eden doit être rétabli au moyen de ce grand Messie .

SAUVEUR – Jésus un Sauveur complet.

Question (1911) – Christ pourrait-Il être un Sauveur complet et achevé si quelque chose était requis de l’homme dans le salut, soit céleste, soit terrestre ?

Réponse. – Pourquoi, certainement Il pourrait être un Sauveur complet. Supposez maintenant qu’il y ait dix hommes ici en train de se noyer dans l’eau, et supposez que j’ai eu des ceintures de sauvetage avec des cordes dessus, et que je les ai jetées et dit, “Regardez cela ? Saisissez-les et je vais vous tirer ! Attrapez-les, Attrapez-les”. Ils étaient tous là invités à s’accrocher et ils auraient été tirés. Or, à présent, si l’un d’eux rejette ce moyen de salut alors qu’il sait ce que c’est et qu’il a entendu ce qui était dit, qu’il sait qu’il est capable de saisir la corde, et qu’il a des mains pour la saisir, qu’il a toute la puissance pour s’en emparer et pour ressortir de l’eau, s’il la rejette, la personne qui a fait ce travail a néanmoins été le Sauveur de toutes ces personnes. Il les a toutes recouvrées, parce que si après avoir été ainsi sauvées dans le sens de salut ou recouvrement qui leur fut jeté, elles le rejettent ensuite volontairement, c’est exactement la même chose que si elles avaient sauté dans l’eau après en avoir  été sorties.

SCELLEMENT – Avec le Saint Esprit.

Question (1909) – Quand sommes-nous scellés du saint Esprit ?

Réponse. – Ma pensée est celle-ci, telle qu’elle est exprimée dans les Etudes dans les Ecritures de l’Aurore : au moment de notre consécration, si cette consécration est acceptée du Seigneur, nous sommes engendrés du saint Esprit, et ce travail d’engendrement peut progresser plus ou moins lentement. La condition de scellement viendrait au moment où nous dirions que nous sommes vivifiés, et cette condition de vivification se situerait au moment où nous sommes venus en harmonie avec les arrangements du Seigneur ; de cette façon, nous verrions que la loi de cette nouvelle vie est la loi de l’amour, et que nous sommes parvenus au point où nous n’avons plus rien dans notre coeur contre Dieu, les frères, notre prochain, nos ennemis si nous en avions quelques-uns, ou contre n’importe qui dans le monde, et que nous en sommes arrivés au point d’aimer Dieu de tout notre coeur et notre prochain comme nous-mêmes. A partir de ce moment nous sommes vivifiés et notre vie commence à se manifester dans ce que nous disons et faisons. Selon ma compréhension, le scellement correspond beaucoup à la vivification, et n’est pas un travail instantané, mais un travail graduel et progressif.

Quand votre coeur est devenu tendre envers le Seigneur, le saint Esprit commence à imprimer sur vous le caractère à la ressemblance à Dieu, et c’est le scellement du saint Esprit. Il a du feu, naturellement, et de la pression, et devient de plus en plus efficace, et continue tout au long de votre vie, et vous ne devez pas vous en débarrasser, mais obtenir la pleine ressemblance de caractère.

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SCIENCE – Au sujet de déclarations extravagantes.

Question (1911) – Savez-vous que la science de la géologie et de l’archéologie prouve absolument et d’une façon concluante que cette terre n’a pas 6000 ans, mais des millions d’années ; que les restes de l’homme ont été retrouvés, remontant jusqu’au-delà même de la période glaciaire, laquelle n’est pas moins d’une durée de cent cinquante mille ans, et que la vie animale peut être retrouvée au travers de toutes les périodes de temps ?

Réponse. – Je ne connais rien de ce genre et je ne crois rien de cette sorte. Je sais que certains messieurs ont l’habitude de prendre un petit marteau et de briser un coin de rocher, et ensuite de cracher par terre deux ou trois fois sans rien dire et avec l’air sage, et en imaginant plusieurs grandes conjectures.

Celui qui devine la plus grande est le plus grand professeur. C’est la science que suivent certaines personnes, et l’Apôtre Paul parle de telles sciences comme “de sciences ainsi faussement nommées”. C’est exactement ce que je pense aussi qu’elles sont. La science a quelques bases, pas seulement un travail de supposition. Un homme pourrait avoir de meilleures occasions favorables qu’un autre de conjecturer sur un sujet ; pourtant, sur le moment, même une supposition ne doit pas être établie comme vérité scientifique. Nous savons par exemple que nous sommes capables de faire de la pierre en quelques heures seulement ; nous en faisons tous les jours en béton ; on en fait sur toute la terre. A un certain moment, on supposait qu’on ne pouvait pas faire de la pierre autrement que dans une longue période de temps ; que cela nécessiterait des millions d’années. Maintenant nous pouvons la faire nous-mêmes en quelques heures. Je pense que ces diverses théories au sujet de l’homme et au sujet de sa période de temps sur la terre ne sont pas bien évaluées.

Nous avons montré notre pensée dans le chapitre auquel je me rapporte dans le sixième volume des Etudes dans les Ecritures, et que nous croyons être la pensée scripturale, que chacun de ces Ages de création est une période de sept mille ans. Nous avons aussi montré que la période entière de création jusqu’au moment de l’homme était de six périodes, ou jours, de sept mille ans chacune, ou 42 000 ans ; et nous avons eu, en plus, six mille ans du septième jour-période. L’homme fut créé au commencement du septième jour, et nous avons été dans cette période depuis six mille ans ; un autre millier d’années reste pour achever le septième, et alors nous aurons un cycle complet de sept fois sept mille ans, quarante-neuf mille ans depuis le commencement du travail de création, nous conduisant jusqu’au grand jubilé de cinquante mille ans dans la période de l’histoire du monde. En parlant de ces jours de création, souvenons-nous que la Bible ne prétend pas dire dans quelle condition se trouvait le monde lorsque commença cette première période de la création. En Genèse, il n’est pas dit à quel moment Dieu commença à faire la terre ; on nous dit simplement que “la terre fut”, mais on ne nous dit pas combien de temps cela dura, et nous n’avons aucune conjecture sur le sujet ; mais il est dit

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que la terre était, et qu’elle était sans forme, vide, que les ténèbres étaient sur la face de la terre, et que Dieu commença à ordonner la terre ou à l’amener dans une condition pour l’homme. Maintenant, nous ne devons pas en savoir plus que cela. Il n’y avait aucun homme sur la terre, ni aucune bête avant cela, mais il y avait une planète ici ; mais pendant combien de temps avait-elle été une planète, nous n’en savons rien.

SCIENCE – Concernant Moïse et le Pentateuque.

Question (1911) – Savez-vous que comme un fait historique, Moïse a vécu dans un âge au moins 500 ans avant que le Pentateuque ne fût rédigé, ou que ce texte, sauf en hiéroglyphes égyptiens, était inconnu, et que cela aurait été une impossibilité physique qu’il l’ait écrit ? N’est-ce pas un fait qu’Esdras, et peut-être Néhémie sont responsables de tous les écrits attribués à Moïse ?

Réponse. – Je ne crois pas. Je ne sais pas qui a écrit la question, mais je préfère prendre une meilleure autorité. Jésus dit, “Moïse écrivit à mon sujet”. Je préfère prendre Jésus. Je n’ai jamais rien eu jusqu’à présent pour prouver que ma pensée était fausse. Je ne suis pas prêt à rejeter ma Bible ; elle devient meilleure pour moi tous les jours.

SCIENCE CHRETIENNE – Le Pasteur Russell a-t-Il été un élève de Mary Baker Eddy ?

Question (1912) – Le Pasteur Russell a-t-il jamais été un élève de Mary Baker Eddy ? (Rire s ) .

Réponse. – Non, pas que je sache (Rires –Applaudissements ) .

SECOND AVENEMENT – De quelle manière notre Seigneur savait-Il qu’Il  devait ressusciter l’Eglise le Troisième Jour ?

Question (1908) – Si notre Seigneur n’avait pas connu le moment de Son Second Avènement, comment aurait-Il pu Se rapporter à la résurrection de l’Eglise le troisième jour ?

Réponse. – Si les Apôtres parlaient parfois par l’esprit de prophétie, aussi bien que les prophètes de l’Ancien Testament, je ne connais aucune raison pour laquelle notre Seigneur Jésus n’aurait pu de la même façon avoir parlé par l’esprit de prophétie.

Nous devons prendre Sa propre Parole à ce sujet. Il dit qu’Il veut la ressusciter le troisième jour. Nous savons qu’Il n’a pas ressuscité l’Eglise, le Temple de Son Corps, le troisième jour littéral, pas plus qu’Il ne la ressuscita aucun troisième jour que nous connaissons, si ce n’est le troisième jour de cette grande période de dispensation, dans laquelle l’histoire du monde est divisée ; nous savons que six jours sont déjà passés et que nous sommes en train de vivre dans le septième – le cinquième dans lequel Il parlait, et le septième serait donc le troisième de Son point de vue de temps – le troisième jour, c’est là qu’Il la ressusciterait.

C’est la seule interprétation que nous connaissions à appliquer à Sa Parole. Combien de Ses Paroles furent prophétiques, je ne sais pas, ou jusqu’à quel point Il parlait prophétiquement, je ne sais pas, mais nous savons pourtant que Lui-même déclare au sujet du jour et de l’heure de Son Second Avènement qu’aucun homme ne le savait, ni les anges des cieux,

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ni le Fils mais le Père seulement. Nous serions obligés de supposer que notre Seigneur parla, soit prophétiquement au sujet du troisième jour, ou bien Il aurait su ce qu’était le troisième jour, la période de trois mille ans, mais Il ne connaissait ni le jour ni l’heure dans cette période de trois mille ans durant laquelle Il serait présent et commencerait le travail.

SECOND AVENEMENT – Relié de quelle manière à la fête des noces ?

Question (1908) – “Et soyez vous-mêmes semblables à des hommes qui attendent leur maître, à  quelque moment qu’il revienne des noces, afin que, quand il viendra, et qu’il heurtera , ils lui ouvrent aussitôt” (Luc 12 : 36). Il semble évident dans ce texte que notre Seigneur doive revenir de la fête des noces vers le “ Petit Troupeau” ; ainsi notre Seigneur met l’accent sur l’attitude de la part du “ Petit Troupeau” lorsqu’Il revient de la préparation de la fête. “ Je vais vous préparer une place”. Ainsi ce texte indiquerait un retour d’un mariage réel vers ceux qui suivent, ensuite, – les vierges folles ?

Réponse. – Je réponds, ni l’un ni l’autre. Selon ma compréhension, le Seigneur signifiait seulement ceci : Mes disciples, vous êtes avisés que dans n’importe quelle demeure bien organisée on attend toujours de la part des serviteurs qu’ils fassent leur devoir, mais vous savez bien qu’il y a un temps, un moment particulier, dans lequel on attend plus de leur part qu’à n’importe quel autre moment, et qu’une telle occasion c’est que le maître de la maison se marie, et soit sur le point d’amener l’épouse. Vous savez que c’est l’instant où l’on s’attend par-dessus tous les autres moments à ce que les serviteurs fassent leur service fidèlement et avec obéissance, et soient disponibles, prêts et attentifs. Alors, que ceci illustre pour vous l’attitude dans laquelle tous les disciples devraient être – exactement comme des hommes qui attendent leur maître avec une épouse revenant d’une fête nuptiale, afin qu’ils puissent lui ouvrir immédiatement. Or, cela ne signifie pas qu’Il viendra vers nous depuis la fête nuptiale, ou qu’Il viendra vers la Grande Foule depuis la fête nuptiale, mais nous devons être dans cette prompte attitude d’entendre la toute première indication de la présence du Seigneur ; que nous serons sur le qui-vive, comme cela fut le cas. Et ainsi, souvenez-vous, le verset suivant de la parabole dit – en éprouvant ce qui nous appartient dans le temps présent – “Bienheureux sont ces serviteurs que le Seigneur quand il viendra trouvera veillant. En vérité, je vous le dis qu’il se ceindra et les fera mettre à table et s’avançant, il les servira ” .

Nous avons vu ceci, accompli avec nous, chers amis. Pour ceux qui étaient éveillés pour entendre le frappement de la Parole divine, le témoignage de Dieu en ce qui concerne la présence de notre Seigneur, qui ouvrirent leur coeur immédiatement, et qui étaient dans l’attitude correcte pour recevoir le Seigneur, Il vint en vérité, et Il nous a nourris, nous apportant des choses nouvelles et anciennes, et nous faisant nous réjouir grandement.

SECOND AVENEMENT – Concernant le mariage et les sentinelles.

Question (1910) – “Et soyez vous-mêmes semblables à

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des hommes qui attendent leur maître, à quelque moment qu’il revienne des noces”. Cela ne semble-t-il pas enseigner que quand notre Seigneur reviendrait les noces auraient déjà eu lieu ?

Réponse. – Il se peut que ceci semble l’enseigner à partir de certains points de vue, mais non pas du point de vue approprié, qui est ceci : Un homme qui est un propriétaire et qui a des serviteurs s’attendrait de leur part à ce qu’ils aient une attention spéciale la nuit de son mariage, au moment où il ramène son épouse à la maison. Cette nuit, par-dessus toutes les autres, dans ces circonstances, est celle pendant laquelle ils devraient être spécialement sur le qui-vive. C’est, je crois, la pensée que le Seigneur désirait présenter. Vous savez à quel point ils devraient être vigilants une telle nuit ? Oui. Eh bien, soyez sur vos gardes, attentifs au point que lorsque le frappement est entendu, il n’y ait aucun retard, n’attendez pas pour vous réveiller à ce moment-là, et soyez réveillés. Ceci, je crois, s’applique à nous en tant qu’Eglise vivant dans ce temps particulier. Nous attendons que l’Epoux vienne et Il est sur le point de recevoir Son Epouse, et nous devons être comme ces serviteurs, afin d’entendre la première indication que le Maître est arrivé .

SECOND AVENEMENT – Présent ou Futur ?

Question (1911) – Dans le chapitre vingt-quatre de Matthieu, Christ parle à Ses disciples des nombreux signes de Son Second Avènement, et dans le trente-quatrième verset, Il dit “Cette génération ne passera pas que toutes ces choses soient accomplies”. Comment cette déclaration peut-elle se concilier avec la croyance que Son Second Avènement ne s’est pas encore produit ?

Réponse. – Une réponse complète à cette question se trouve dans le quatrième volume des Etudes dans les Ecritures. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il y a environ 80 pages sur ce sujet, et n’importe quel intéressé ferait bien de le lire très soigneusement. Pour répondre brièvement à la question, telle qu’elle est posée ici, nous dirions que, dans le texte, Jésus transporte la pensée de Ses auditeurs à partir du jour dans lequel ils étaient jusqu’au moment où ces choses arriveront, quand elles arriveront, ce qu’elles sont, et ainsi de suite, etc., en descendant à la fin de l’Age, et en indiquant ensuite que les générations qui verraient ces signes à la fin de l’Age ne seraient pas toutes mortes avant la consommation de cet Age. Non pas la génération à laquelle Il parlait, certainement, mais la génération dont Il était en train de parler, la génération qui verrait ces signes au moment où ils seraient accomplis – cette génération ne mourrait pas, il n’y aurait pas une période aussi longue que celle d’une génération à partir du moment où certaines choses seraient remarquées jusqu’au moment de la complète consommation de l’Age .

SECOND AVENEMENT DE CHRIST – “Il sortira et bénira le peuple” .

Question (1915-Z) – “ Pour ceux qu’il recherch e, il apparaîtra pour la seconde fois”. Qui sont ceux qui rechercheront notre Seigneur ?

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Réponse. – L’Apôtre (Héb. 9 : 28) trace ici le travail de Christ en tant que Souverain Sacrificateur. Il représente notre Seigneur comme ayant offert l’Offrande pour le péché, le Jour de Réconciliation, dans ses deux parties – le taureau et le bouc – et comme étant maintenant dans le Très-Saint. Lorsqu’Il aura accompli Son oeuvre, Il apparaîtra pour la seconde fois – non pour répéter une quelconque des offrandes de l’Age de l’Evangile, non comme une Offrande pour le péché – mais Il apparaîtra à salut, à tous ceux qui Le recherchent. Nous pouvons voir que Ses Paroles pourraient être appliquées à l’Eglise. Ils connaîtront Sa seconde apparition. Ils auront une appréciation de ce fait avant qu’Il soit révélé au monde. Il apparaîtra à ceux qui le recherchent. Cependant, nous devons nous rappeler que le fait que notre Seigneur va dans le Très-Saint à la fin du jour de Réconciliation-antitype avec le sang de la classe du bouc pour l’Eternel, indiquerait la mort de ce bouc. Les sous-sacrificateurs  seront avec Lui en tant que membres de Lui-même. Ensuite, Il sortira pour la seconde fois, après cette seconde présentation du sang, non pas pour offrir un sacrifice – car le sacrifice sera complètement terminé – mais pour bénir le peuple.

Qui donc sont ceux qui Le recherchent et pour qui Il apparaîtra pour la seconde fois, à salut ? Nous répondons que dans le Temps de Détresse, et par la suite, le monde entier commencera à rechercher le Libérateur. Toutes les nations Le désireront – non pas comme Offrande pour le péché de nouveau, mais pour leur salut. Au fur et à mesure que l’humanité ouvrira les yeux à son besoin de salut, elle recherchera cette délivrance par le Christ en gloire. Elle ne Le verra jamais avec les yeux naturels. Mais elle Le recherchera dans le même sens que nous voyons maintenant Jésus – elle Le verra avec les yeux de la foi.

“ILS TOMBERONT SUR LEURS FACES ” A ce moment-là beaucoup de nations diront, “Venez, et montons à la montagne de la maison de l’Eternel. Il nous montrera ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers” (Es. 2 : 3).

Un autre passage des Ecritures nous assure que, lorsqu’Il apparaîtra, nous aussi, la classe de l’Epouse, apparaîtrons avec Lui en gloire. C’est après que le sacrifice aura été complètement achevé et l’Eglise glorifiée qu’Il se présentera pour la seconde fois à salut, sauvant et bénissant tout le peuple. Le souverain sacrificateur, dans le type, ne retournait pas dans le Très-Saint, mais élevait Ses mains et bénissait le peuple. Ensuite la gloire du Seigneur apparaissait à tout le peuple, et le peuple poussait un grand cri et tombait sur sa face (Lév. 9 : 23, 24). Ainsi le peuple du monde se prosternera devant le grand Messie. Et ce sera le travail de Christ durant les mille ans – d’élever l’humanité et de lui donner le bénéfice du sacrifice de Réconciliation.

SECOND AVENEMENT – Amoncellement de brouillard .

Question (1916) – Si Christ était venu, où est-Il, et qui est-Il ?

Réponse. – Ce questionneur a eu un amoncellement de brouillard dans la pensée. Il lui faudra environ une lecture d’un mois pour n’avoir qu’un coup d’oeil sur ce sujet. Je ne pourrais

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guère espérer faire un apprentissage maintenant ; aussi, je n’essayerai pas.

SECONDE-MORT – Echec de Jésus à sacrifier et la seconde-mort .

Question (1905) – Si Jésus n’avait pas présenté Sa vie humaine serait-Il allé dans la Seconde-Mort ?

Réponse. – Cela dépendrait du moment auquel s’appliquerait cette question. Si Jésus, à l’âge de trente ans, S’était dit à Lui-même, Je ne sacrifierai pas Ma vie, Je vivrai strictement en accord avec la loi divine, je comprends qu’Il aurait pu maintenir Sa vie. Rien dans la loi de Dieu n’aurait redemandé Sa vie. Mais, à l’âge de trente ans, Il fit une consécration et abandonna toutes choses terrestres. Après qu’Il eût fait cette alliance avec Dieu, s’Il S’était retiré, cela aurait été un péché et aurait signifié la Seconde-Mort .

SECONDE-MORT – Qu’est-ce qui constitue le péché qui conduit à.

Question (1908) – Qu’est-ce qui constitue le péché qui conduit à la Seconde-Mort ? Avant le Royaume millénaire est-il possible pour quiconque, en dehors des engendrés de l’Esprit, de commettre le péché qui conduit à la Seconde-Mort ?

Réponse. – Nous répondons que le péché qui conduit à la Seconde-Mort est un péché contre la lumière et la connaissance. Aucun homme ne peut pécher du péché qui conduit à la Seconde-Mort à moins d’en avoir la connaissance. Ce n’est pas un péché d’ignorance ; c’est un péché volontaire, intentionnel contre la lumière, et c’est pourquoi il est appelé péché contre le saint Esprit, péché contre l’esprit de Vérité. Donc, à présent, est-il possible pour qui que ce soit en dehors des engendrés de l’Esprit de commettre le péché qui conduit à la Seconde-Mort ? Je réponds que seuls ceux qui ont été engendrés du saint Esprit ont une connaissance des choses profondes de Dieu, et donc seulement ceux qui ont la responsabilité de cette grande connaissance ; que le monde en général, qui n’a pas été engendré du saint Esprit et qui n’a pas une connaissance des choses profondes de Dieu, et qui ne saisit pas la Vérité de Dieu avec une certaine clarté, n’est pas responsable au même degré. Les responsabilités sont pour vous et moi parce que nous avons goûté et connu, et c’est pourquoi nous sommes responsables et nous pourrions pécher du péché qui conduit à la Seconde-Mort , alors que le monde ne pourrait pas pécher de la même manière.

Eh bien, maintenant, une question : Combien de connaissance est nécessaire avant que nous puissions commettre ce péché qui conduit à la Seconde-Mort ? Je réponds que, selon ma compréhension,  cela ne demanderait pas une grande quantité de connaissance. L’Apôtre dit que si nous péchons volontairement après que nous avons reçu connaissance de la Vérité. De quel genre de Vérité voulait-il parler ? Voulait-il signifier la connaissance à laquelle nous étions parvenus en ce qui concerne la fin de la chronologie ? Oh non, car alors tous ceux qui nous ont précédés n’auraient pas eu une connaissance suffisante pour aller à la Seconde-Mort, parce qu’ils ne savaient pas grand chose au sujet de la chronologie. Cela signifie-t-il ceux qui

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comprennent les dispensations parallèles ? Non, parce que beaucoup de gens ne surent jamais rien au sujet des dispensations parallèles. Cela signifie-t-il seulement ceux qui ont la connaissance  du Jubilé ? Non, car beaucoup de chrétiens ont vécu et sont morts sans rien connaître au sujet du Jubilé – comme au jour de nos Apôtres, par exemple. Que cela signifie-t-il alors, quelle espèce de Vérité et combien de Vérité devons-nous avoir ? Je réponds, cher frère, la Vérité, et même cette Vérité plus grande, que les chrétiens ont eue durant tout l’Age de l’Evangile, par exemple, la grande Vérité que “Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son unique Fils engendré, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle” .

C’est la grande Vérité, et le peuple qui a cru cette grande Vérité, et dans lequel elle a exercé la puissance appropriée, s’est détourné du péché vers la justice, et des ténèbres vers la lumière. C’est là que se trouve la Vérité qui sanctifie. C’est pourquoi, à présent, si quelqu’un est venu à une claire connaissance de la Vérité de l’amour de Dieu et de l’exigence de justice  de Dieu, et de notre Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur, il est venu à une position de responsabilité. Le monde n’a-t-il pas une connaissance de cela ? Non. Les hommes ont entendu des hymnes comme “Les Quarante Neuf ” [en anglais – Trad . ] , etc. et ils ont entendu parler de théologie, mais je ne crois pas que le monde soit responsable à ce degré. Les hommes n’ont pas compris la Parole de Dieu ; ils n’ont pas compris l’arrangement que Dieu a fait pour nos péchés, pour notre réconciliation avec Lui, donc le monde ne pourrait pas commettre ce péché qui conduit à la mort. Mais ceux qui furent une fois éclairés, et qui ont goûté la bonne Parole de Dieu, et les puissances de l’Age à venir – les puissances du Rétablissement – nous sommes participants de ceux-ci en ce sens que nous sommes justifiés par la foi, et que la justification par la foi est la puissance du monde à venir, et comme nous en jouissons en avance sur le monde – ont été rendus participants du saint Esprit, et ils sont ceux qui pourraient pécher du péché qui conduit à la mort . Ensuite, voici la seconde question, “Veuillez, s’il vous plaît, expliquer le cas de Judas”. Je réponds : Judas fut l’un de ceux qui accompagnaient notre Seigneur, qu’il fut un témoin de Ses puissantes oeuvres et fut fait participant de la puissance de l’Age à venir ; il avait la justification par la foi ; il avait accepté le Seigneur comme Messie ; il L’appelait son Maître, et il reçut le saint Esprit dans ce sens spécial, qu’il était l’un de ceux qui avaient une commission, et sur lequel notre Seigneur souffla et dit, “Recevez, vous, le saint Esprit”. Il fut l’un de ceux que le Seigneur envoya pour exercer cette sainte puissance. Il était l’un de ceux qui chassa les démons ; il guérit les malades et fit beaucoup d’oeuvres puissantes et merveilleuses au nom de notre Seigneur. Et il savait que celles-ci n’étaient pas des fraudes ; il savait qu’elles étaient véritables ; il avait lui-même une part dans la chose ; il avait une somme plus grande de lumière et de connaissance que les autres gens du moment, et notre Seigneur pouvait dire de lui, et le dit en réalité, “il eût été bon pour cet homme-là qu’il ne fût pas né”. Et cela ne serait pas vrai de

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n’importe quel homme qui pourrait traverser même une expérience de batteuse dans la présente vie s’il avait la glorieuse occasion favorable de l’Age millénaire. Ce ne serait pas mieux pour lui s’il n’était pas né.

SECONDE-MORT – Y en-aura-t-il beaucoup qui iront dans ?

Question (1908) – Déduisez-vous de la parabole des brebis et des boucs que le nombre de ceux qui iront dans la Seconde-Mort sera aussi grand que ceux qui seront sauvés ?

Réponse. – Je ne sais que penser de cette parabole, mes amis, si elle était destinée ou non à répondre à la question de nombre. J’avais l’habitude de tirer une grande satisfaction de cette pensée, que là où l’on parle de brebis et de boucs je me dirais à moi-même, eh bien le nombre de brebis est beaucoup plus grand que celui des boucs, et je suis très heureux qu’il en soit ainsi. Mais lorsque j’étais en Palestine, à ma surprise, je découvris que les troupeaux là-bas étaient moitié-moitié. Maintenant je ne sais que penser ; je vais essayer de rester parmi  les brebis, et ainsi en est-il de vous, j’ai confiance.

SECONDE-MORT – Concernant le feu et le soufre.

Question (1911) – “Mais quant aux timides, et aux incrédules, et aux abominables et aux meurtriers… leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort”. S’il vous plaît, veuillez expliquer.

 Réponse. – La question répond d’elle-même. Elle dit, “qui est la seconde mort”. C’est la manière dont ce texte se lit. Toutes ces choses symbolisent la Seconde-Mort .

SECONDE-MORT – Préparée pour le Diable et ses messagers .

Question (1912-Z) – “Car Tophet est préparé depuis longtemps : pour le roi aussi il est préparé. Il l’a fait profond et large ; son bûcher est du feu et beaucoup de bois : le souffle de l’Eternel, comme au torrent de soufre, l’allume”. (Es. 30 : 33). Qui est le roi pour lequel Tophet est préparé ?

Réponse. – Tophet était un nom donné à la vallée de Hinnom, laquelle est symboliquement une représentation de la Seconde-Mort, et le Seigneur suggère qu’Il a beaucoup de feu et de combustible pour accomplir toute cette destruction, et que l’Esprit du Seigneur l’allumera et le fera brûler jusqu’à complète destruction. Le roi pour lequel il est préparé est le Diable, avec ses messagers. Il est l’instigateur du mal, dont la destruction est déjà ordonnée. Premièrement, cependant, par la providence  divine, avant qu’il soit détruit, il y a un arrangement pour le Règne du Messie durant lequel toute l’humanité sera amenée à une complète connaissance de la Vérité et à une complète occasion favorable de venir en harmonie avec Dieu, et de démontrer s’ils ont la disposition de Dieu ou la disposition de l’Adversaire, Satan. Quand le choix de chacun sera complètement déterminé, la Seconde-Mort avalera tous ceux qui ont été préparés pour elle. Ceux qui démontreront leur sympathie pour le mal seront comptés comme des messagers de Satan et auront une part avec lui dans la Seconde-Mort .

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SECONDE-MORT – S’applique aux engendrés de l’Esprit.

Question (1912-Z) – A qui s’appliquent les paroles d’Héb. 6 : 4 – 6 – “Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l’Esprit saint, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle (Age) à venir, et qui sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance” ?

Réponse. – Les conditions mentionnées dans le passage cité ci-dessus sont toutes plus ou moins entrelacées. C’est-à-dire que celui qui a été fait participant du don céleste de la justification est sanctifié, engendré du saint Esprit ; car ce n’est que de cette manière qu’il peut obtenir le témoignage de Dieu concernant sa justification. Personne n’est justifié en croyant seulement que Jésus a vécu et que Jésus est mort. Avant de venir au point de la justification et d’avoir le mérite de Christ imputé, il doit auparavant avoir présenté son corps en sacrifice vivant, et la foi dans le Seigneur Jésus doit accompagner cette représentation.

Donc, quiconque a fait tout ce qui est en son pouvoir –après s’être éloigné du péché, avoir cru en Jésus comme Rédempteur, et avoir présenté son corps en sacrifice vivant –doit ensuite recevoir l’imputation du mérite de Jésus pour annuler ses manquements, pour couvrir ses souillures, afin que le Père céleste puisse être capable d’en accepter le sacrifice ; car aucune chose imparfaite ne peut venir sur l’autel du Seigneur.

Il faut le mérite de Christ pour rendre bon ce qui manque dans celui qui se présente lui-même en sacrifice ; et seuls ceux qui croient ainsi et présentent leur corps en sacrifice reçoivent le mérite de Christ par imputation ; et seulement ceux-ci sont engendrés du saint Esprit. L’arrangement de Dieu est que personne ne peut être justifié sans avoir fait une consécration complète, après s’être déjà éloigné du péché. Christ n’imputerait pas Son mérite à quiconque n’aurait pas fait une complète consécration ; et le Père n’accepterait personne d’autre par l’engendrement du saint Esprit que ceux qui l’ont faite.

Ceux qui ont reçu la justification ont reçu au même moment l’engendrement du saint Esprit, lequel est “a puissance de l’Age à venir”. L’éloignement de ce dernier, dit l’Apôtre, signifierait qu’ils ne pourraient jamais être renouvelés encore une fois. Pourquoi ? Parce qu’ils ont eu leur part de la bénédiction de Christ. La mort de Christ était d’apporter une bénédiction – et seulement une seule – à tous les membres de la race d’Adam – une pleine et complète bénédiction, une bénédiction telle qu’elle rendra chaque membre de la race capable – s’il le veut, quand il le comprendra – de venir pleinement et complètement en harmonie avec Dieu, et ainsi d’avoir la vie éternelle.

Mais après qu’il ait reçu sa bénédiction complète et l’ait ensuite rejetée, il n’y a aucune espérance dans son cas. Il ne peut plus jamais se justifier lui-même. Il a eu le mérite de Christ et l’a répudié. Il n’y a aucun espoir de renouveler un tel homme, dit l’Apôtre. Le destin d’un tel homme, naturellement, ne serait pas le tourment éternel, mais la destruction – la Seconde-Mort .

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SECONDE-MORT – Non pas pour les irresponsables.

Question (1915) – Savez-vous avec certitude s’il y en a dans cet Age, ou s’il y en aura dans l’Age prochain, qui iront dans la Seconde-Mort parce qu’ils ne s’aideront pas eux-mêmes, peu importe avec quelle vigueur ils ont essayé, et que Dieu ne pourrait rien faire pour eux ? ( R i r e s ).

Réponse. – Dieu a pourvu chaque individu d’une volonté. S’il y a quelqu’un qui n’a pas de volonté, il n’est pas un individu,  il est un idiot. (Rires). Nous ne savons pas grand chose au sujet des idiots, mais nous savons qu’ils sont rachetés aussi bien que le reste du monde, même s’ils ne peuvent pas avoir une volonté quelconque. Une partie du travail futur de l’Eglise sera de ramener une telle personne hors de la condition de l’idiotie. Mais aussitôt qu’une semblable personne recevra une volonté intelligente, il lui faudra l’exercer. Durant le Règne du Royaume du Messie quiconque le voudra aura l’occasion favorable de s’élever jusqu’à la perfection absolue, et recevra toute l’assistance nécessaire. Ainsi donc, pour résumer, il n’y a aucun individu de la race d’Adam qui n’a ou n’aura l’occasion favorabl e la plus complète d’atteindre à la vie éternelle ; et quiconque mourra de la Seconde-Mort, mourra à cause de sa propre volonté, parce qu’il aura refusé intelligemment d’accepter les conditions merveilleuses et généreuses de Dieu du salut en Christ.

SECONDE PRESENCE – Manque de discernement, concernant la seconde-mort .

Question (1911) – Ceux qui discernent la présence du Seigneur seront-ils éligibles pour la classe de la Grande Foule s’ils échouent à affermir leur appel et leur élection ?

Réponse. – Notre pensée serait que le fait de discerner la présence du Seigneur n’aurait pas nécessairement quelque chose à voir avec la chose. Ce n’est qu’un élément de connaissance, et ce serait une preuve que cette personne aurait fait un certain degré de progrès en connaissance et a donc progressé à un degré considérable dans l’instruction du Seigneur. Mais que ce soit là ou ailleurs qu’elle puisse échouer à développer l’esprit d’obéissance en déposant sa vie, le zèle pour le Seigneur, pour la Vérité et pour les frères, cela signifierait qu’elle manquerait d’entrer dans la classe du Petit Troupeau, et cela signifierait qu’elle recevrait une part avec la classe de la Grande Foule – à moins qu’elle ne renie le Seigneur, en tournant le dos à toute cette proposition.

SEL – Utilisation pour du Sel.

Question (1910) – S’il vous plaît, veuillez expliquer Marc 9 : 49, 50, “car chacun sera salé de feu ; le sel est bon ; mais si le sel devient insipide, avec quoi lui donnerez-vous de la saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous ” .

Réponse. – Nous avons offert quelques suggestions pour ce qui est de la signification de ce verset, de ce que signifie le sel, qu’il signifie une qualité purificatrice, qu’il donne du goût à toutes choses auxquelles il est attaché, et semble signifier une qualité conservatrice qui empêche la corruption ; le Seigneur l’exprime en disant que l’Eglise est le sel de la terre, ce qui

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implique que si la terre devait perdre l’Eglise elle perdrait ce qui lui donne du goût, met de l’enthousiasme dans la vie et aide à garder les choses dans une bonne condition. Ainsi, si nous perdions notre salinité, cela semblerait signifier que si nous perdions la qualité d’être séparés du monde et avions l’esprit d’orgueil, nous perdrions notre christianisme, et cesserions d’être les représentants du Seigneur. Si la salinité était à la fois perdue par nous, il n’y aurait pour nous aucune manière de la restaurer. Il n’y a aucune manière de restaurer la salinité au sel une fois qu’elle a été perdue. Ainsi, si nous perdons le saint Esprit, il n’existe aucun moyen nous permettant de le renouveler.

SEMENCE – Qui est de la Loi.

Question (1911) – “ Pour cette raison, c’est sur le principe de la foi, afin que ce soit selon la grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence, non seulement à celle qui est de la Loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham” .

Que veut dire cette expression “toute la semence”, et à quelle loi est-il fait allusion ?

Réponse. – Ce texte est tiré de Rom. 4 : 16. Nous comprenons qu’ici l’Apôtre parle du fait qu’Abraham a deux semences, comme Dieu lui a dit, “Ta semence sera comme les étoiles des cieux, et comme le sable du bord de la mer”. Ici, en tout premier lieu, il est question de la semence céleste d’Abraham et, par conséquent, de la semence spirituelle ou naturelle d’Abraham. Dieu fait tout d’abord une sélection de la semence spirituelle, et l’Apôtre nous dit que nous sommes maintenant privilégiés de participer à cette semence spirituelle.

Je vous rappellerai ses paroles, “Si vous êtes de Christ, alors vous êtes de la semence d’Abraham, et héritiers de la pro-messe”. Ensuite, dans le onzième chapitre de l’épître aux Romains, après avoir parlé du développement de cette semence spirituelle, l’Apôtre utilise ces paroles, “Je ne voudrais pas, frères, que vous soyez ignorants de ce mystère, de peur que vous ne soyez sages à vos propres yeux ; comment cet aveuglement partiel est survenu à Israël jusqu’à ce que le complément des nations soit entré”. Il signifie que l’aveuglement est survenu à la semence naturelle d’Abraham jusqu’à ce que le nombre complet  de la semence spirituelle soit rassemblé pour compléter le nombre tiré du milieu des Gentils, et qu’ensuite tout Israël serait sauvé – tout Israël naturel aura la suppression de son aveuglement, la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu remplira toute la terre, et tous les yeux aveugles seront ouverts –ceux d’Israël premièrement. L’Apôtre dit alors, “Selon qu’il est écrit, le libérateur viendra de Sion ; il détournera de Jacob l’impiété”. Ce Libérateur qui vient de Sion est le Messie, le Christ, Jésus, la Tête, et l’Eglise, Son Corps. C’est le grand Libérateur. Il a fallu plus de dix-huit siècles pour que Sion travaille et donne naissance à ces Premiers-Nés, mais la semence spirituelle d’Abraham est sur le point d’être délivrée, et exactement aussitôt que cela sera accompli, ce grand Libérateur, le Christ, la Tête, et l’Eglise, Son Corps, détourneront de Jacob l’impiété ; car c’est mon Alliance, dit Dieu, quand J’enlèverai leur péché. A ce moment-là, ces derniers seront les deux semences

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d’Abraham, premièrement la semence spirituelle, et ensuite la naturelle.

SEMENCE – Abraham inverse de celle de la femme.

Question (1913) – Quelle est la différence, s’il y a en a une, entre la semence de la femme et la semence d’Abraham ?

Réponse. – La différence est que dans le cas du Seigneur qui parle au père Adam, à la mère Eve, et au serpent, lorsqu’Il prononce la sentence sur eux à cause du péché, Il dit que la semence de la femme briserait la tête du serpent. Ceci représente une classe de personnes ou de personnages qui deviendraient supérieurs au serpent, et qui, par conséquent, auraient la puissance de détruire le mal. Je ne sais pas si ceci se rapporte à un nombre d’individus. Il est probable que cela se rapporte à un nombre, parce que dans l’épître aux Romains, je crois dans le seizième chapitre, nous lisons, “le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds”. Ceci montre qui est la semence de la femme. Naturellement, ce n’est pas l’Eglise sans la Tête. Quand nous regardons d’autres déclarations au sujet de la semence d’Abraham, nous trouvons qu’elle est de la même classe, parce que sa semence est Christ. Si vous et moi sommes de Christ, nous sommes des membres de Son Corps. Ainsi en est-il de la semence de la femme et de la semence d’Abraham qui sont des manières différentes de se rapporter à Christ et à l’Eglise.

SENS COMMUN – Emploi de la discrétion et de la sagesse

Question (1912) – Il nous est dit que nous ne devrions pas nous détourner de celui qui voudrait emprunter de nous (Matth. 5 : 42). Comment comprendrons-nous ceci ?

Réponse. – Il n’y a rien dans ce passage des Ecritures qui dit que nous devrions prêter à quiconque désire demander un prêt, soit en biens, soit en argent ; mais nous ne devons pas nous détourner avec une oreille sourde de ceux qui sont dans le besoin. Les Ecritures disent, faites du bien, et prêtez sans en rien espérer (Luc 6 : 35). Nous devrions aussi avoir cette disposition bienfaisante qui désire faire le bien à tous les hommes, surtout à ceux de la maison de la foi. Mais nous devrions user de discrétion et de sagesse. Souvent, la meilleure chose à faire à une personne est de lui prêter quelque chose, même si nous sommes sûrs qu’elle ne la renverra pas ; car, ainsi, le chemin pour qu’elle revienne encore lui serait barré, au moins dans une certaine mesure .

SENS COMMUN – Concernant le fait de conserver du travail.

Question (1914) – Un frère, novice dans la Vérité et bien-aimé, a été forcé, par une politique de commerce, de risquer la perte de sa situation et de s’abonner à un journal religieux intitulé “ L’Avocat Chrétien”. Ce journal publiait à maintes reprises des articles injuriant le Serviteur de la Vérité. Ce frère est placé dans une position singulière, ayant eu de très grosses dépenses à cause d’une maladie grave de plusieurs membres de la famille. Comment conseiller ce frère et devrait-il être réélu comme ancien ?

Réponse. – Si j’étais ce frère, je m’abonnerais à une demi-douzaine de journaux si cela était nécessaire. Donnerais-je

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six dollars pour mon travail ? Oui, ou 12 dollars si je savais qu’il vaut cela. Je ne penserais pas qu’il a fait mal en s’abonnant  à un journal, même s’il avait injurié le frère Russell. Je lui pardonnerais. Je pense que le frère a un bon sens commun. Nous avons besoin d’un bon sens aussi parmi les anciens.

SEPTIEME JOUR – Typique du Futur.

Question (1910) – S’il vous plaît, veuillez expliquer pourquoi vous ne gardez pas le septième jour comme jour de repos , mais le premier jour, alors que les Ecritures disent, Tu travailleras et feras tout ton ouvrage pendant six jours, mais le septième jour est le jour du repos ? Est-ce typique ?

Réponse. – Oui, mes chers amis, c’est typique et, afin de répondre à cette question de manière appropriée, il faudrait au moins une heure d’explications difficiles, parce que le sujet est très mal compris. Nous n’imposerons donc pas ce sujet à ceux qui comprennent la question, et nous renverrons le questionneur à un chapitre de ce sujet qui le prend dans sa totalité et le traite de manière très élaborée dans le sixième volume des Etudes dans les Ecritures, auquel nous prions gentiment le questionneur de se reporter pour son propre bien aussi bien qu’à l’avantage de tous. Nous sommes certain que la réponse qui s’y trouve sera satisfaisante .

SEPTIEME VOLUME – Nombre de la Bête.

Question (1909) – Apoc. 13 : 18 : “Ici est la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre est six cent soixante-six”. Que signifie cela ?

Réponse. – Voyez le septième volume .

SEPTIEME VOLUME – Est-ce le Photodrame ?

Question (1914) – Le Photodrame de la création est-il une partie quelconque du septième volume ?

Réponse. – Il faudra me demander quelque chose de plus facile. Je ne sais pas, mes chers amis, et je suis loin d’être un bon spéculateur comme certains du reste d’entre vous. Vous pouvez écrire cela à quelques-uns des autres amis et en obtenir immédiatement une réponse. Je ne sais pas. Je ne pense pas que ce soit le septième volume. Le scénario du Photodrame est un bon volume et raconte le Plan des Ages. J’attends le septième volume aussi. En attendant qu’il sorte des presses – mais je dois vous dire, en privé, qu’il n’est pas encore à l’impression.

SEPTIEME VOLUME – Moment de comprendre.

Question (1916) – Puisque l’Apocalypse fut discutée selon le programme hier, devons-nous comprendre que le temps est venu pour que l’Apoc. soit comprise ? Si c’est le cas, veuillez, s’il vous plaît, expliquer Apoc. 20 : 10 : “Et le diable qui les avait égarés fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète ; et ils seront examinés, jour et nuit, aux siècles des siècles”. En quoi consiste le tourment ? Que signifie le fait de tourmenter ?

Réponse. – Le fait que nous avons discuté certains traits de l’Apocalypse hier n’implique pas que tous les orateurs comprenaient tout ce qui est écrit dans le livre de l’Apocalypse. Pour autant que cela concerne ces sept Eglises, nous avons écrit à leur

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sujet dans la Tour de Garde en 1880 et 1882. Les sept Eglises y furent mentionnées, et ces traits y furent discutés de temps en temps. Mais il y a certaines choses en Apocalypse que je ne comprends pas, et c’est la raison pour laquelle je n’écris pas le septième volume. Je ne désire y mettre aucune spéculation. Si jamais j’écris le septième volume du livre de l’Apocalypse, c’est que j’aurai une compréhension satisfaisante des enseignements de ce livre. Jusqu’à ce moment, je ne l’écrirai pas. Pour ce qui est de ma compréhension d’Apoc. 20 : 10, je pense que vous trouverez une dissertation satisfaisante sur ce texte dans “Hell Tower” (La Tour de Garde sur l’Enfer). Vous avez tous cette Tour de Garde ; et si vous ne l’avez pas, vous pouvez utiliser le cinquième volume dans lequel ce texte est traité de façon complète.

De cette manière vous trouverez une analyse bien meilleure de ce texte que je ne pourrais vous la donner en ce moment .

SEPTIEME VOLUME – Concernant le frappement du Jourdain.

Question (1916) – Le septième volume sera-t-il écrit avant ou après le frappement des eaux du Jourdain par Elie-antitype ?

Réponse. – Il y a certaines choses que nous ne devrions jamais dire à personne ; et parmi celles-ci il y a des choses que nous ne savons pas.

SEPTIEME VOLUME – Dernière déclaration du Pasteur Russell .

Question (1916-Z) – (Par frère Sturgeon quelques jours avant la mort du pasteur Russell). Qu’en est-il du septième volume ?

Réponse. – Quelqu’un d’autre écrira cela.

SEPTIEME VOLUME – Déclaration à la convention de Milwaukee .

Question (1916) – Expliquez Apoc. 12 : 12 au sujet du diable descendant sur la terre et ayant peu de temps.

Réponse. – Nous n’avons pas le temps d’entamer cette question. Le septième volume n’est pas encore sorti de presse, et je veux dire simplement, alors qu’il n’est pas encore à l’impression – tout ce que je dirai, c’est que tout ceci est maintenant du passé. Cette révélation est passée. Cette partie est passée et terminée. Nous avions à dire quelque chose à ce sujet dans la Tour de Garde de juin, et les commentaires en parlent un peu aussi. Nous laisserons cela jusqu’à ce que Dieu nous donne encore un peu de lumière sur le livre de l’Apoc. ; nous essayerons alors d’expliquer le livre dans son entier. Nous pensons que le livre de l’Apoc. est important, c’est pourquoi nous aimerions beaucoup écrire à son sujet ; mais parce qu’il n’est pas encore clair dans son ensemble, et que je ne désire y inclure aucune spéculation ou supposition, je ne désire pas écrire quoi que ce soit jusqu’à ce que le Seigneur le rende tout à fait clair, pour autant que la Bible est concernée ainsi que son interprétation.

C’est pourquoi nous attendons – nous nous attendons au Seigneur. Au temps convenable, je crois qu’Il livrera la Clé qui ouvrira le livre. Jusqu’à ce moment-là nous attendrons. Vous

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l’aurez aussitôt qu’Il en aura donné l’explication. Si le Seigneur la donne au moyen de quelqu’un d’autre c’est très bien, mais je ne donnerai rien avant d’en être sûr.

SEPULCRES OUVERTS – Etait-ce la première Résurrection?

Question (1911) – “Et les sépulcres s’ouvrirent et beaucoup de corps des saints endormis ressuscitèrent”. Etait-ce la première résurrection ?

Réponse. – Non, nous répondons, ce n’était pas la première résurrection. Pourquoi ? Ici, les paroles sont employées avec ce contexte : nous lisons qu’il y avait un grand tremblement de terre, et que beaucoup des corps des saints qui dormaient ressuscitèrent et vinrent dans la sainte cité après la résurrection de Christ. Le récit n’est pas très explicite, mais quiconque  ressuscita à ce moment ne pouvait pas avoir fait l’expérience de la première résurrection pour plusieurs raisons : premièrement, parce que Christ Lui-même était le premier qui devait ressusciter d’entre les morts ; personne n’eut de résurrection avant Jésus. Il fut le Premier-Né d’entre les morts .

Pourquoi ! Jésus ne ressuscita-t-Il pas Lazare du milieu des morts ? Oh non. Lazare était encore dans la condition de mort après qu’il fût réveillé. Personne ne fut ressuscité complètement de la mort. Ils furent réveillés pour un peu de temps et retombèrent de nouveau dans la mort. Ils n’eurent pas une résurrection.  Une résurrection est une sortie complète hors de la mort , et Jésus fut le premier qui devait ressusciter ; Il fut le premier à être élevé de la mort à la perfection de vie. Ceux qui ensuite furent réveillés à ce moment-là ne pouvaient pas avoir été tels, parce que le tremblement de terre eut lieu au moment de la mort de notre Seigneur, et ce ne fut pas avant près de trois jours qui suivirent que Jésus ressuscita d’entre les morts. Mais peu importe, les seconds qui doivent avoir une résurrection d’entre les morts sont les membres de l’Eglise. La résurrection de Jésus au plan spirituel fut le commencement de la résurrection de l’Eglise. L’Apôtre dit ce que fut sa résurrection, et déclare, “afin que je puisse le connaître, et la puissance de sa résurrection, étant rendu conforme à sa mort”. En d’autres termes, la résurrection  de Jésus est la seule résurrection pour tous durant ces 1800 ans. Mais l’Eglise, le Corps de Christ, doit participer à Sa résurrection, et il ne peut y avoir aucune bénédiction qui vienne à qui que ce soit avant cela. Ainsi, dans le onzième chapitre des Hébreux nous lisons au sujet des Anciens Dignes, qui moururent  dans la foi sans avoir reçu les choses qui leur furent promises, que Dieu avait pourvu à certaines choses meilleures pour nous – l’Eglise – afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection ; ils ne peuvent pas obtenir leur résurrection avant que nous recevions la nôtre. Ainsi, le plus extrême qui ait pu avoir lieu à ce moment aurait été que certains ont pu être réveillés exactement da la même manière que Lazare fut réveillé, et non dans aucun autre sens. (Note du Trad. – La fin du verset 51, les versets 52, 53 de Matth. 27 sont apocryphes ) .

SERVICE – Faire du bien à tous les hommes selon que l’occasion le permet .

Question (1915) – Quelle devrait être notre attitude

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envers le peuple de l’Eglise nominale ? Devons-nous faire une différence entre eux et leurs doctrines ?

Réponse. – La Bible dit que nous devrions “faire du bien à tous les hommes selon que nous en avons l’occasion, surtout à la maison de la foi” (Gal. 6 : 10). C’est pourquoi nous devrions faire du bien à nos prochains catholiques romains, à nos prochains méthodistes, et à tous les autres prochains. Nous devrions être heureux de faire du bien à tous. Mais si nous avons le choix de faire quelque chose pour les saints ou pour un prochain, alors nous devrions donner la préférence aux saints du Seigneur, qu’ils soient des saints presbytériens ou que sais-je encore. Cela inclut quiconque est un fils de Dieu. Nous sommes les enfants de Dieu, et nous sommes joyeux de servir n’importe quel autre enfant de Dieu, quoique nous serions heureux de les voir tous jouir de la liberté par laquelle Christ nous affranchit, en n’étant pas soumis à un joug quelconque de servitude sectaire.

Si le Fils nous affranchit, alors nous sommes réellement libres – Gal. 5 : 1.

SERVITEUR – Qui est ce Serviteur ?

Question (1909) – Qui est ce serviteur ? Croyez-vous et admettez-vous la déclaration telle qu’elle est présentée par les représentants de la “ Tour de Garde” ?

Réponse. – Pour autant que je sache, presque tout ce qui a été dit au sujet de “ce serviteur” l’a été par mes ennemis. Je n’ai rien à dire à ce sujet. Ce que je dirais ne changerait rien aux choses de toute manière. Vous avez le droit d’avoir votre opinion et ils ont le droit d’avoir les leurs. Dans le quatrième chapitre du sixième volume de “l’Aurore du Millénium”, ce passage des Ecritures est porté à votre attention. C’est tout ce que j’ai jamais écrit sur le sujet.

SEXES – Que veut-on dire par “Ni mâle, ni femelle en Christ Jésus” ?

Question (1914) – La déclaration scripturale qui dit qu’il n’y a ni mâle, ni femelle mais que nous sommes tous un en Christ Jésus, n’indique-t-elle pas que ceux qui sont venus en Christ, surtout après qu’ils ont développé jusqu’à un degré considérable la pensée de Christ, seront LIBRES d’exercer plus de LIBERTE dans leurs relations avec les personnes du sexe opposé que celle qui aurait été considérée auparavant comme étant normalement indiquée ?

Réponse. – Il est merveilleux de voir à quel point nous pouvons tordre le langage. Maintenant le langage ne devrait pas être considéré comme de la ferraille, naturellement. Ce ne serait pas du tout ce qu’il y a de meilleur. Il ne devrait pas non plus être comme du caoutchouc que vous pouvez étirer jusqu’à lui faire perdre sa forme. Et le langage tel qu’il est utilisé ici est très clair pour autant que cela concerne Dieu et notre relation avec le Seigneur, il n’y a ni noir ni blanc, ni riche ni pauvre, ni mâle ni femelle ou n’importe quelle autre différence parmi le peuple de Dieu. Cependant, il y a encore des riches et des pauvres, des blancs et des noirs, des mâles et des femelles, mais ces qualités ne doivent pas être considérées comme les rendant inférieurs au regard de Dieu. Cependant, Dieu, au travers du

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même Apôtre, a montré certaines choses qu’il serait convenable qu’une soeur fasse, mais qui le serait encore plus pour les frères. Jésus indiqua la même chose dans Son enseignement et par Ses actions. Il ne choisit pas Sa propre mère, ni un disciple, ni n’importe lesquels des parents de Marie, qu’Il aimait tant. C’est Dieu qui fit la différence entre les hommes et les femmes. Cela ne signifie pas que les soeurs sont inférieures, ou ignorantes, mais pour autant que cela concernait la prédication, elle fut confiée aux mains des hommes qui représentaient la partie de Christ, et les femmes, l’Eglise.

Pour ce qui est de la familiarité entre les sexes, je crois, mes chers amis, que le Voeu est l’une des meilleures sauvegardes que vous puissiez adopter, et qui fait nettement une distinction entre hommes et femmes. Vos intérêts spirituels et ceux de tous les autres seront le mieux gardés en veillant soigneusement, et ceux qui savent qu’il y a des faiblesses de la chair s’efforceront de vivre en toute pureté les uns avec les autres et avec le Seigneur.

SIGNATURE – Méthode pour des veuves .

Question (1911) – Quelle est la manière la plus appropriée pour une veuve de signer son nom ?

Réponse. – Une veuve, si elle utilise son propre nom, par exemple, si elle désire dire “Madame Grace Smith”, ferait mieux de mettre “Madame” entre parenthèses, mais si elle désirait écrire “Grace Smith”, elle a parfaitement le droit de le fair e ; son mari étant mort : “Madame John Smith” ; mais je penserais que toutes les soeurs devraient déterminer de quelle manière elles écriront leur nom quand elles écriront à la Tour de Garde. Quand elles écrivent une fois sous le nom de Madame Joseph Gordon, et une autre fois comme Jane Gordon, nous ne savons pas si c’est une autre soeur Gordon, ou qui cela peut être. Vous devriez utiliser l’uniformité, de sorte que nous puissions toujours savoir de qui il s’agit.

SOEURS – Participant aux réunions de prières.

Question (1905) – Conseillez-vous que les soeurs prennent part à la prière dans nos réunions ?

Réponse. – Que disent les Ecritures ? L’Apôtre dit que les soeurs prenaient part à la prière. “Et toute femme qui prie la tête découverte déshonore sa tête”. Vous ne me trouverez pas enlevant aux soeurs aucun pouvoir que les Ecritures reconnaissent.

SOEURS – Restrictions dans le Volume six.

Question (1910) – Nous aimerions savoir si les restrictions touchant les soeurs dans le Volume Six se réfèrent aux études de la Bible quand des frères sont présents. Pourriez-vous nous dire à quelles réunions ces restrictions sont applicables ?

Réponse. – Chers amis, tout dépend naturellement de ce que l’Apôtre avait à l’esprit lorsqu’il y faisait allusion. L’interprétation raisonnable de sa parole est, croyons-nous, qu’il s’agit plutôt de réunions de nature publique, et non pas de celles du genre des études des Ecritures. Nous pensons qu’il parle plutôt des réunions publiques que privées ou semi-privées. De ce fait, si j’étais une soeur dans une assemblée biblique plutôt peu nombreuse je me sentirais libre de poser n’importe quelle ques-

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tion dès que l’occasion se présenterait, et si une question posée devant l’assemblée n’avait pas une réponse suffisante à mon idée, je me sentirais libre de m’exprimer indirectement sur le sujet en m’adressant comme ceci : Comment ceci s’appliquerait-il, comment cette pensée s’accorderait-elle avec telle et telle question ? Ainsi, trouverais-je que je ferais juste autant que si je faisais un grand discours là-dessus, et je relancerais le débat en posant une question. Je ne comprends pas que les restrictions apostoliques concernaient le fait de poser des questions. Si j’étais une soeur, je me sentirais libre de poser des questions, et je tiendrais à mon influence, et trouverais que j’en ferais bon usage en l’utilisant ainsi plutôt qu’en disant : Je ne suis pas d’accord, je pense que c’est comme ci et comme ça. Je poserais la question : Comment ceci s’accorde-t-il avec ceci et cela ? Si ce n’était pas clairement exposé, je dirais : Comment ceci s’accorde-t-il avec tel et tel point ? Si les gens me laissaient poser des questions, je pourrais aller dans toutes les églises et les mettre bien vite sens dessus dessous. Pour moi, ce n’est pas une restriction spéciale, mais c’est vraiment, dans un certain sens, un avantage pour les soeurs de les mettre dans cette position distinguée.

SOEURS – Enseignant sans usurper l’autorité.

Question (1910) – Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni d’user d’autorité sur l’homme. Peut-on comprendre que ceci signifie qu’une femme peut enseigner si elle n’use pas d’autorité sur l’homme ?

Réponse. – Eh bien, supposez que je sois une soeur, que j’emménage dans un quartier, et que je désire user de mon influence en distribuant des feuillets, etc., et supposez que certains de mes voisins s’assemblent et disent : “nous aimerions que vous nous en disiez plus là-dessus”. Je comprendrais que l’Eternel voudrait que je leur dise tout ce que je sais, mais aussi modestement que possible, ce qui s’applique aussi à un frère. J’essaierais de donner toutes les vérités et les faits que je connais bien, et le fait que certains de mes voisins qui ne connaissaient rien de la Vérité soient des hommes ne m’empêcherait pas de leur expliquer le sujet. Je trouverais cela tout à fait indiqué.

SOEURS – Concernant rendre grâce à table.

Question (1910) – De même, que devrions-nous faire à la maison pour rendre grâce à table pour la nourriture ? Le père ne penserait peut-être jamais à rendre grâce. Moi, l’épouse, j’ai pris l’habitude de rendre grâce. Devrais-je continuer dans cette voie ?

Réponse. – Vous devriez continuer s’il sympathise, s’il est consentant. Ainsi je dirais au mari : Puis-je rendre grâce, est-ce que ça te plaît ? Si le mari n’est pas chrétien, je le considérerais toujours comme le chef de famille et, de ce fait, je crois que, au lieu de dire : je vais rendre grâce, et tu n’as rien à dire là-des-sus, je trouverais que l’autre façon est préférable – “As-tu une objection concernant cela, mon mari ?”. Ou s’il disait : “je suis d’accord”, alors vous le pouvez, et vous n’usurpez pas d’autorité en aucun sens du mot.

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SOEURS – Concernant leur participation dans l’Etude de la Bible .

Question (1910) – Les soeurs devraient-elles prendre part dans l’étude de la Bible par chapitre et verset, tel que vous le conseillez ?

Réponse. – Si vous trouvez quelque chose dans le volume six sur ce sujet, je n’ai rien à y changer. Je suppose que le sentiment général derrière les instructions de l’Apôtre semble être ceci : que dans l’Eglise, l’homme représente la Tête ; par conséquent, il est un type de Christ, qui est le Chef de l’Eglise. Maintenant, l’Eglise ne doit pas enseigner Christ, mais Christ doit enseigner l’Eglise, en rapport ainsi avec l’image de l’homme et de la femme car une femme ne devrait pas enseigner un homme. Telle semble être la suggestion de l’Apôtre. Ce serait une erreur que de prendre la position extrême comme l’ont fait certains de nos amis, qui disent que ceci s’applique à l’enseignement à l’école, et ainsi de suite ? L’Apôtre parle de l’Eglise et non de la famille. Il est bon que la mère enseigne la famille, ce devrait être maintenu et, pour autant que je sache, rien de ce que dit l’Apôtre ne contredit ceci ; mais dans l’Eglise, “Que les femmes se taisent”, dit l’Apôtre. Ce n’est pas moi qui le dit. Certains des amis pensent que c’est moi qui dis cela. Je veux que vous sachiez bien que ce n’est pas moi. Je pense que j’aurais plutôt été enclin à aller à l’extrême, de leur donner trop de liberté. On ne m’a pas laissé le choix sur ce sujet, pas plus qu’à vous, mon frère ou ma soeur. Si j’étais à la place d’une soeur, j’aimerais faire Sa volonté et, ce faisant, je lui serais agréable. C’est pourquoi je pense que, dans les réunions les plus publiques de l’Eglise les soeurs feraient bien de prendre une place secondaire et d’être plutôt discrètes. Je comprendrais très bien que dans une petite réunion de questions ce ne serait pas mal pour une soeur de poser une question. Je pense que si j’étais une soeur et qu’on me permettait de poser une question, si je voulais donner quelque vérité, il ne me serait pas difficile de poser des questions qui susciteraient cette vérité. Si nos amis des diverses dénominations vous laissaient et me laissaient aller à certaines de leurs réunions et nous permettaient de poser quelques questions, nous y laisserions rapidement bien des vérités théologiques.

SOEURS – Conduisant dans la Prière.

Question (1911) – Est-il contraire aux Ecritures qu’une soeur conduise la prière dans une réunion de prières ?

Réponse. – Les Ecritures n’accordent pas la même position aux soeurs qu’aux frères dans les cultes publics. La femme représente l’Eglise, alors que l’homme représente Christ. Comme le dit l’Apôtre : “Le chef de la femme, c’est l’homme, le chef de tout homme, c’est le Christ, et le chef du Christ, c’est Dieu”. C’est donc dans ce sens que les Ecritures enseignent que la femme, représentant l’Eglise, devrait écouter le Seigneur. En d’autres termes, la place la moins élevée devrait être prise par les soeurs dans le service public. Ceci, selon ma compréhension, ne signifie pas qu’une soeur ne devrait pas prendre part à la prière – je penserais que, dans une réunion publique telle que

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celle-ci, il ne serait pas du tout convenable qu’une soeur dirige la réunion de prières. Si c’était une réunion dans une maison, ou une petite réunion, en cercle restreint, ou un rassemblement familial, et qu’on lui demandait d’ouvrir le culte par la prière, je trouverais cela tout à fait convenable ; et si l’on me demandait alors : “devrait-elle avoir la tête couve rte ?” je répondrais comme le dit l’Apôtre : “Oui” – que si elle se met à prier, elle devrait avoir la tête couverte – “non seulement ses cheveux ” , comme le dit l’Apôtre, mais si sa chevelure lui couvre la tête, qu’elle se couvre aussi la chevelure. Ceci, dit-il, pour indiquer qu’elle reconnaît qu’elle n’est pas le chef, et que dans ce sens elle représente l’église, qui ne prétend pas parler mais, en r evanche, écouter le Seigneur.

SOEURS – Répondant aux questions sans y avoir été invitées.

Question (1912) – Est-ce contraire aux Ecritures, pour des soeurs, de répondre aux questions ou de donner des références bibliques sans y avoir été spécialement invitées par un Ancien ?

Réponse. – Je pense que ce n’est pas enseigner. Répondre à une question dans une étude béréenne n’est pas enseigner. A l’école, si un élève répond à l’instituteur, cet élève ne devient pas instituteur, n’est-ce pas ? Cela montre qu’il a très bien compris ses leçons. Dans les études béréennes il est tout à fait convenable que chacun des amis présents y prennent part . Certaines des réponses des soeurs sont vraiment très bonnes. Si nous réfléchissons sur le thème abordé, nous aurons une réponse, et pourquoi la garder, que celui qui l’ait soit un frère ou une soeur ?

SOUFFLA – Le Seigneur souffla en ux.

Question (1905) – Quelle est la signification de Jean 20 :22 lorsqu’il est dit que notre Seigneur souffla en eux, etc. ?

Réponse. – Notre Seigneur leur donnait un enseignement de pantomime. Il voulait qu’ils comprennent qu’en les envoyant,  ils ne devaient pas exercer des pouvoirs qui leur appartenaient , mais la puissance de Dieu à travers eux ; c’est pourquoi Il leur donna l’illustration du souffle, ou de Son esprit, qu’Il souhaitait leur communiquer. Il fit cela comme exemple de la puissance de Son esprit, de Son influence, ou de Sa pensée en eux, par lesquelles ils chasseraient les démons, guériraient les malades, etc., en Son nom.

SOUFFRANCE – Comment souffre la Nouvelle-Créature?

Question (1915) – (Rom. 8 : 18) “Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée”. Comment souffrons-nous avec Christ ? De plus, est-ce la vieille ou la Nouvelle-Créature qui souffre ?

Réponse. – Du point de vue de la Bible, la vieille créature  est morte dès que nous entrons dans la famille de Dieu. C’est la seule condition par laquelle nous sommes reçus dans la famille de Dieu. Si quelqu’un s’offre à moitié à Dieu, ou aux neuf dixièmes, ou à quatre-vingt-dix-neuf pour cent, il ne sera pas accepté. La seule condition par laquelle nous sommes

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acceptés du Seigneur est un abandon total de notre volonté. Et cet abandon de la volonté est considéré comme la mort de notre volonté – la vieille volonté. Puisque votre volonté porte votre portefeuille, etc. – tout – alors votre volonté personnelle est morte. Et lorsque vous la remplacez par la volonté du Seigneur, la Bible dit à juste titre : “Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu” (Col. 3 : 3).

Maintenant, c’est cette Nouvelle-Créature, ce nouvel être, qui doit souffrir avec Jésus afin de prendre part aux souffrances de Christ. Ces Nouvelles-Créatures sont membres du Corps de Christ, qui est l’Eglise. Et, comme membres du Corps  de Christ, tous doivent souffrir avec la Tête. Lorsque votre doigt souffre, c’est une partie de votre corps qui souffre. Ainsi, lorsque vous souffrez, c’est une partie du Corps de Christ qui souffre. Toutes les souffrances que nous endurons en raison de notre position de membres de Son Corps, font partie des souffrances de Christ. Par conséquent, quel qu’en ait été pour vous le coût de l’abandon de votre propre volonté, le fait de maintenir votre volonté soumise à Dieu, d’être fidèle aux principes pour lesquels Christ se tient, tout cela fait partie des souffrances de Christ.

C’est la Nouvelle-Créature qui provoque cette souffrance, parce que la Nouvelle-Créature a la personnalité. La vieille créature n’a plus de personnalité. Cependant la Nouvelle-Créature ne souffre plus comme une Nouvelle-Créature, mais par l’intermédiaire de la chair.

Vous demandez : “La Nouvelle-Créature a-t-elle de la chair ?”. Oui, répond l’Apôtre. Alors que nous étions considérés comme morts selon la chair, cependant notre chair reconnue comme morte a été vivifiée par la puissance de Dieu afin de Le servir. Car nous sommes ressuscités avec Christ pour marcher en nouveauté de vie (Rom. 6 : 11). Mais notre chair est maintenant considérée comme étant le corps de la Nouvelle-Créature, et le Seigneur traite avec nous uniquement comme des Nouvelles-Créatures.

Pourquoi avons-nous ce corps de chair ? Parce que si nous ne l’avions pas, nous n’en aurions pas du tout. Nous n’aurons notre nouveau corps qu’au moment de notre résurrection. Alors, serons-nous “changés” et recevrons-nous des corps spirituels. Mais le seul corps que nous puissions avoir maintenant est le présent corps charnel. Ainsi donc, ce corps est considéré comme mort, et ensuite considéré comme ressuscité avec Christ, et notre chair qui souffre maintenant appartient à la Nouvelle-Créature.

La Nouvelle-Créature souffre dans son tabernacle terrestre, la chair. Il en fut de même pour Jésus. Il abandonna Sa vie terrestre. Il fut considéré comme mort dès qu’Il Se consacra au Jourdain. Alors, durant trois ans et demi, Sa chair souffrit la mort réelle qui Lui fut considérée comme accomplie dès le commencement.

Ainsi donc, les souffrances de Jésus étaient des souffrances dans la chair, car Il n’avait pas encore reçu Son nouveau corps.

Le nouveau corps ne souffrira pas ; mais tant que nous sommes dans la chair, nous aurons cette souffrance, parce que

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c’est par les souffrances de la chair que le nouvel esprit est éprouvé et testé quant à notre loyauté à Dieu ; et c’est au prix de la chair que nous nous prouvons dignes du Haut-Appel avec lequel nous avons été appelés. Si quelqu’un se retire de ces souffrances, alors il se retirera de la couronne de gloire, et il ne régnera pas avec Christ (Héb. 10 : 38).

SOUFFRANCE – Les souffrances du Chrétien divinement contrôlées.

Question (1915) – Les souffrances que nous expérimentons avant de venir à la Vérité Présente nous profitent-elles en tant que chrétiens ?

Réponse. – Je ne comprends pas bien quelle est la pensée de celui qui pose la question. Celle-ci semble impliquer qu’il se réfère à une classe de personnes déjà chrétiennes. Si telle est la pensée, il se réfère aux souffrances que nous avons en tant que chrétiens avant que nous n’ayons reçu la lumière de la Vérité Présente, je dirais : “Oui”. Toutes les souffrances d’un chrétien sont sous la surveillance divine, et je crois que beaucoup parmi nous ont eu, avant de venir à la Vérité Présente, certaines expériences d’épreuves et de difficultés qui ont produit en nous une grande bénédiction et nous ont préparé à recevoir la Vérité. J’en ai connu beaucoup qui m’ont fait part de leurs expériences en ce sens. Ils étaient tellement absorbés dans les affaires qu’ils n’auraient pas pris le temps d’étudier la Vérité .

J’ai connu un monsieur dans le commerce de l’alimentation, par exemple. C’était un chrétien, et il avait acheté les six volumes des Etudes dans les Ecritures. Mais il ne parvenait pas à trouver le temps de les étudier. Il ne se rendait pas compte que les affaires les plus importantes dans le monde, ce sont les affaires du Seigneur. Le commerce dans l’alimentation était à ce moment-là son affaire la plus importante. Avec bienveillance, le Seigneur permit qu’il se casse la jambe. Il ne pouvait plus bouger jusqu’à ce que les os se soient ressoudés. Il m’a dit par la suite que ses vacances forcées ont été les meilleurs moments de sa vie, car il lut les six volumes. Il n’en avait jamais eu le temps auparavant. Après cela, il eut toujours le temps.

Ce fut la même chose pour une certaine soeur. Elle me dit un jour : “Je me suis un jour  demandé pourquoi le Seigneur a permis que ma main devienne percluse de rhumatismes. Jusqu’alors j’avais toujours été très active, tricotant, cousant ou faisant autre chose. Puis, mes mains furent saisies de rhumatismes comme vous le voyez. Je ne pouvais plus coudre ni tricoter ni rien faire d’autre. Mes mains ne pouvaient plus rien faire. Finalement, j’ai trouvé qu’à force d’essayer je pouvais tourner les pages d’un livre, et je me mis à lire. Après avoir lu un moment, la pensée me vint que Dieu permit que ma main s’atrophie ainsi afin que je puisse lire”.

Telles sont certaines des façons par lesquelles d’aucuns parmi le peuple du Seigneur furent bénis et aidés à venir à la Vérité Présente. Dieu a une façon de s’occuper de Ses enfants.

Si nous sommes à Lui, il nous reste alors à nous soumettre pleinement à Sa volonté et à nous réjouir de suivre ses moyens providentiels.

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SOUFFRANCES – De Christ pour les péchés de l’humanité.

Question (1916) – Les souffrances de Christ ont-elles fait réconciliation pour les péchés de l’humanité ?

Réponse. – Non, Jésus est mort pour le péché originel. Le péché originel fut ce qui s’abattit sur nous par le père Adam, ainsi que tous les péchés qui suivirent, dont une grande partie font suite aux imperfections de la chair par héritage dû au péché originel. Et dans la mesure où vos faiblesses ainsi que les miennes résultent du péché originel, toutes sont couvertes parce qu’elles font partie du péché originel et non pas du péché dont vous êtes personnellement responsable. Le péché du monde, -est celui dont Jean-Baptiste dit : “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. Ce péché du monde est le péché qui vint par Adam et qui a été propagé parmi ses enfants. Tous ces péchés dus aux faiblesses adamiques, hérités d’Adam, peuvent être pardonnés, mais nos péchés volontaires devront recevoir des coups .

SOUFFRANT – L’Eglise pour le monde.

Question (1909) – Col. 1 : 24 : “Maintenant, je me réjouis dans les souffrances pour vous, et j’accomplis dans ma chair ce qui reste [encore à souffrir] des afflictions du Christ pour son corps”. Paul a-t-il souffert, et maintenant l’Eglise souffre-t-elle pour les péchés du monde ?

Réponse. – Cela dépend en grande partie de la façon avec laquelle une pensée pénètre et fait son chemin dans l’esprit. Que veut dire celui qui pose la question ? Qu’avait-il à l’esprit ? Les mots sont de mauvais véhicules de nos pensées. C’est ainsi que je comprends la question, ou du moins, je répondrai dans ce sens large qui, j’ai confiance, la couvrira. Paul reconnaît qu’il avait été invité à devenir cosacrificateur avec Jésus, et à accomplir ce qui restait des afflictions de hrist. Pourquoi Christ a-t-Il souffert ? Ce pourquoi Christ a souffert était ce en quoi Paul voulait participer. Il allait combler ce qui restait. Maintenant, pour quoi Christ a-t-Il souffert ? “Il a souffert le Juste pour l’injuste”. Il mourut pour nos péchés. Il mourt en ofrande pour le péché. Paul est-il mort, et mourons-nous aussi comme cela ? Je réponds, certainement. Est-ce montré  dans les Ecritures ? C’est montré clairement – et cela ne pourrait pas être montré plus clairement. Alors, pourquoi l’Apôtre a-t-il déclaré : “pour son corps, qui est l’Eglise ?”. Je réponds que c’est de cette façon que Jésus déposa Sa vie. Jésus n’a pas souffert pour les Gentils ou pour les mauvaises gens. Il donna tout cela pour le service de l’Eglise. La façon avec laquelle vous dépensez votre vie, et la valeur de votre sacrifice sont deux choses différentes.

Il devait déposer Sa vie en sacrifice, peu importe comment. Il déposait Son droit à la vie, Ses droits de la vie terrestre.  Ceux-ci devinrent un avoir, une chose précieuse entre Ses mains, qui devait être appliqué au bénéfice de quelqu’un d’autre, et lorsqu’Il monta aux cieux, Il l’appliqua pour l’Eglise. Nous voyons qu’Il passera par l’Eglise à Israël, et à travers ce dernier monde – à toutes les familles de la terre. Mais remarquez bien, alors que ceci était la manière avec laquelle Il s’of-

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frit dans le Très-Saint, la valeur de Son offrande était une autre chose. Ce qu’Il devait faire sur terre, c’était de déposer Sa vie. Eh bien, Il aurait pu la déposer en sciant du bois ou de centaines d’autres façons. Qu’a-t-Il choisi de faire ? Il a choisi de l’utiliser  aussi sagement et de manière aussi profitable que possible . Il la déposa pour les pauvres et les nécessiteux, les malades, les boiteux et les aveugles, en leur donnant de la vitalité qui sortait de Lui, selon qu’Il en avait l’occasion. Mais la façon avec laquelle Il utilisa Sa force n’a rien à voir avec la valeur du sang offert. GARDEZ LES DEUX PENSEES A L’ESPRIT. L’une est le sacrifice de droits terrestres qui doivent nous être appliqués ; et l’autre la manière selon laquelle Il allait mourir, dépenser Sa force entièrement, etc. Il aurait pu passer tout Son temps à s’opposer aux Pharisiens et ils L’auraient peut-être crucifié de la même façon. Mais s’Il avait agi ainsi, ce n’aurait pas été de la façon la plus sage. Il déposa Sa vie pour l’Eglise ; les 500 qu’Il rencontra après Sa résurrection furent ceux qu’Il servit spécialement .

Ainsi donc, pour vous comme pour moi, pour autant que nous sommes concernés, il ne nous suffit pas de dire : je consacre ma vie au travail de la tempérance, ou à servir ma famille, ou à servir l’une des églises nominales – vous n’avez naturellement pas le choix de votre course, de la manière dont vous allez passer cette journée, celle de demain, etc. Donnez tout au Seigneur, et ensuite Il nous dit ici par l’Apôtre qu’il serait préférable que nous déposions notre vie pour la cause de Jésus. Puis, Il nous donne un exemple de la manière selon laquelle Il a passé Sa vie. Vous comprenez que Sa vie a été consacrée au Seigneur et qu’Il devait servir l’Eglise, et il en est de même pour nous. Mais la valeur du sacrifice est une chose, et la manière avec laquelle il sera appliqué, une toute autre chose.

OFFRANDE POUR LE PECHE : Vous vous souvenez du jour de réconciliation qui touchait la nation juive une fois par an, le 10ème jour du septième mois. Ils devaient s’affliger l’âme, etc. De même, bien qu’ils n’aient plus de sacrificateurs et ne puissent plus observer convenablement ce jour de réconciliation, tous les Juifs de nos jours s’affligent l’âme le 10ème jour du septième mois dans le sens qu’ils jeûnent et pratiquent des renoncements. A l’origine, ils firent ceci : Quand arrivait ce jour de réconciliation, le Souverain Sacrificateur sortait le premier, prenait un jeune taureau qui était pour lui. Il ne le prenait pas de l’assemblée ; c’était le taureau du Souverain Sacrificateur qui le représentait, et après l’avoir sacrifié, il transportait le sang dans le Saint et le Très-Saint et l’aspergeait sur le Propitiatoire pour faire réconciliation, afin de faire satisfaction pour le péché.

Souvenez-vous, le propitiatoire signifie lieu de propitiation, ou lieu de satisfaction. Maintenant, pour les péchés de qui la réconciliation était-elle par le sang du taureau ? Pour ses péchés personnels, ceux de son corps et des gens de sa maison, la maison de Lévi – ils étaient sa maison. Il était le chef de cette tribu. Que représentent-ils ? Le Corps de Christ, qui est l’Eglise. Lorsque Jésus fit réconciliation pour Lui-même, Il fit réconciliation pour

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nous, Son Corps, nous qui sommes Sa maison, la maison de Lévi, la maison de la foi – tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et qui se sont détournés du péché et cherchent à servir le Seigneur. Etait-ce suffisant, ou avaient-ils besoin de quelque chose de plus ? C’était suffisant pour eux. Cela allait-il au-delà d’eux ? Non. Qu’arrivait-il ensuite ? Il sortait, saisissait l’un des boucs à la porte du Tabernacle, l’égorgeait et l’offrait, de la même façon qu’il faisait pour le taureau, en Offrande pour le péché. (Soit dit en passant, il ne pourvoyait pas au bouc, mais il était pris de l’assemblée du peuple, représentant l’Eglise prise du monde). Il égorgeait le bouc ; le bouc représente les membres de Son corps, et après qu’Il l’avait égorgé, le corps était brûlé hors du camp. Le sang était alors aspergé exactement comme il faisait pour le sang du taureau, mais pas pour les mêmes personnes, et pour faire réconciliation pour toutes les tribus autres que la tribu de Lévi. Paul, ainsi que vous et moi pouvons participer à cette part secondaire, en tant que bouc-antitype. Nous nous offrons à la porte du Tabernacle, et Il fait de nous Ses représentants ; après cela, nos souffrances sont les souffrances de Christ. C’est parce que Dieu vous a acceptés par Christ que vos souffrances sont comptées comme faisant partie de Ses souffrances. Vous souffrez avec Lui et pour les mêmes choses pour lesquelles Il a souffert, et après cela vous n’êtes plus un bouc. Le bouc pénétrait-il dans le Très-Saint ? Non, pas plus que le taureau. Tous deux mouraient hors du camp, représentant les conditions terrestres ou charnelles. Aucun d’eux n’entrait dans le Très-Saint. Qu’est-ce qui entre dans le Très-Saint ? Eh bien notre Seigneur Jésus Lui-même individuellement, comme Nouvelle-Créature, engendré du saint Esprit entre dans le Saint, de même que vous et moi, lorsque nous sommes engendrés du saint Esprit, y entrons aussi. Ainsi donc, voyez-vous, Paul était un membre du Corps de Son sacrifice, mais en tant que Sacrificateur Royal, il était membre du Corps de Christ. Dans un sens, vous êtes terrestres et mourants, et dans un autre sens, vous êtes une Nouvelle-Créature, membre du Corps de Christ, placée dans le Saint, mangeant des pains de proposition, éclairée par la lumière du chandelier d’or, et offrant de l’encens sur l’autel d’or. L’Apôtre parle de cette classe du bouc ou de l’Eglise lorsqu’il dit : “Sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre”. Souvenez-vous, comme le dit l’Apôtre, “Car les corps de ces animaux dont le sang est porté dans le Très-Saint par le souverain sacrificateur comme une offrande pour le péché, sont brûlés hors du camp”. Aucun autre sacrifice n’était brûlé hors du camp, sauf l’Offrande pour le péché. “Sortons vers lui” ou faisons partie de l’Offrande pour le péché. TEL EST NOTRE PRIVILEGE, SI NOUS POUVONS LE VOIR .

SOUFFRANT – La nouvelle ou la vieille créature.

Question (1909) – Dans notre sacrifice, est-ce la Nouvelle-Créature qui souffre ou bien l’ancienne ?

Réponse. – Voici une autre de ces questions qui dépend du point de vue que vous prenez lorsque vous posez la question ou que vous y répondez. Pour ce qui est du corps de la

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Nouvelle-Créature, il ne souffre jamais en aucune façon, pour la bonne raison que vous n’avez pas de corps. Dans la mesure où cela concerne l’esprit [mind] de la vieille créature, il ne souffre pas, parce que si vous êtes une Nouvelle-Créature, vous n’avez pas de vieil esprit [mind]. Qu’avez-vous ? Vous avez un nouvel esprit dans un vase de terre, et tous deux dans le même service.

Le nouvel esprit a ses propres tribulations, et la vieille chair a ses tribulations, n’est-ce pas?

SOUFFRIR – Jéhovah peut-Il ?

Question (1909) – Jéhovah a-t-Il souffert pour le sacrifice fait pour les péchés du monde ? Est-il possible que Dieu souffre ?

Réponse. – Nos différentes façons de penser, (parce qu’il n’y a pas deux personnes semblables) nous font utiliser des termes différents et leur donner un poids différent. Que voulons-nous dire par souffrir ? Les Ecritures parlent assurément de Dieu comme ayant souffert et comme ayant du regret ; cependant, vous et moi, avons des difficultés à imaginer comment Dieu pourrait souffrir, ressentir de la douleur dans des circonstances normales. Lorsque vous avez de la douleur, cela signifie que quelque chose ne fonctionne pas bien dans votre organisme. Par  exemple, si vous êtes en bonne santé, et que quelqu’un vous pinçait, vous auriez de la douleur à cause d’une certaine destruction due au pincement. Si votre coeur est attristé, vous ressentez de la douleur. Par exemple, vous dites : “Oh, je suis si désolé, cette affaire m’a fait tellement souffrir”. De ce point de vue, nous ne pouvons pas comprendre comment Dieu peut souffrir, étant donné qu’Il est immortel, immuable, et ainsi ne peut pas souffrir à un degré quelconque. S’Il pouvait subir quelque changement de Son système, alors Il pourrait souffrir. Pourquoi donc la Bible dit-elle qu’Il est attristé ? Nous répondons, pour deux raisons. (1) Il désire que nous sachions ce qui Lui est agréable, et ce qui Lui déplaît. (2) Il descend à notre niveau de compréhension, de telle sorte que nous puissions comprendre, afin que nous puissions avoir une conception raisonnable de ce qui Lui déplaît.

La question semble impliquer quelque chose concernant notre Seigneur Jésus. Le Père a-t-Il beaucoup souffert lorsqu’Il donna Son Fils, comme certains disent que le Père souffrit plus que le Fils ? Je ne le pense pas, chers amis. Connaissant l’issue dès le commencement, je pense que le Père fut satisfait de ce qu’Il fit, et qu’Il connaissait le résultat de chaque aspect. Je pense que le Père fut heureux et satisfait du sacrifice de Son Fils, et fut désireux, et consentit pleinement selon Sa propre volonté et Son propre jugement, sinon Il n’aurait jamais fait quoi que ce soit de la sorte – Il ne fut pas pris dans un piège duquel Il Lui fallut faire quelque chose, mais Il préconnaissait l’issue dès le commencement. C’est pourquoi, dans notre compréhension de la souffrance, de la douleur, de la désintégration des nerfs et des facultés vitales, notre Père céleste n’a pas souffert de la sorte ; Il ne le pouvait pas non plus si ce n’est dans le sens d’avoir de la sympathie pour Son Fils et pour nous, car Il désire que nous sachions qu’Il n’est pas froid comme une pierre,

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sans sympathie, mais qu’Il est plein de compassion et, dans Son coeur de miséricorde et d’amour, Il sympathisa avec notre Seigneur Jésus. Nous ne voulons pas perdre de vue la sympathie du Père. “Comme un père a compassion de ses fils, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent”.

SOUPER DU MARIAGE – Quand aura-t-il lieu et que sera-t-Il ?

Question (1906) – Qu’est-ce qui constituera le souper du mariage ou la fête nuptiale de l’Agneau, auquel les vierges et compagnes de l’Epouse seront invitées et à quel moment aura-t-il lieu ?

Réponse. – Nous vous répondons : ceci est une image. Il y a l’invitation, l’époux qui vient et qui entre dans le mariage, la porte est fermée et le mariage a lieu. L’union entre Christ et l’Eglise est ainsi représentée. A quel moment aura-t-elle lieu ? Quand le dernier membre du Corps aura achevé sa course et aura été changé dans la gloire du Seigneur, alors c’est à ce moment que le mariage sera consommé, c’est-à-dire que l’union sera consommée. Auront-ils un souper, et s’assiéront-ils avec des couteaux et des fourchettes et des chaises et auront-ils quelque chose à manger ? Non, ce n’est pas un souper de ce genre. Nous avons un festin ici à cette Convention, chers amis, sans couteaux ni fourchettes. Nous avons un festin sur la Parole de Dieu et la Vérité. Notre Seigneur le représente comme étant un grand festin, un grand temps de bénédictions. Nous ne savons pas ce que c’est. Il nous donne quelques images tirées des choses terrestres pour nous donner simplement une suggestion qu’il y a quelque chose de grand, impossible à décrire. Qui y sera ? Nous répondons que ce sera l’Epouse de Christ qui y sera, l’Epoux y sera, et les vierges, les compagnes de l’Epouse qui la suivent y seront aussi. Elles sont représentées comme une grande compagnie. Elles seront amenées, dit le prophète, près de la présence du Roi.

Grâce à Dieu, les membres de la Grande Foule seront invités à participer au Souper des noces de l’Agneau, à participer aux glorieuses bénédictions et faveurs de Dieu, ce qui fera que leurs coeurs se réjouiront, et leur seront une compensation pour toutes leurs épreuves et difficultés dans les temps présents.

SOUPER MEMORIAL – Pourquoi nous participons.

Question (1911) – Pourquoi participez-vous au Souper du Seigneur ?

Réponse. – Parce que c’est un mémorial de la mort de notre Seigneur. Et quand les Apôtres disent, “Faites-ceci jusqu’à ce qu’il vienne”, nous comprenons que les membres du peuple du Seigneur doivent raisonnablement se remémorer la mort de notre Seigneur comme étant le fondement même de toute leur foi et de leur obéissance jusqu’au moment où ils seront changés et participeront avec Lui aux meilleures choses au-delà du Voile, ayant part avec Lui dans la première résurrection. Nous faisons ceci dans un autre but. Selon notre compréhension, le Souper du Seigneur non seulement symbolise le corps et le sang de notre cher Rédempteur, mais il symbolise aussi notre participation ; car l’Apôtre dit, “Le pain que nous rompons, n’est-il pas la

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communion (participation, vers. anglaise) au corps de Christ ? Et la coupe que nous buvons, n’est-elle pas la communion (participation) au sang de Christ ?”. En d’autres termes, l’Apôtre suggère que ceux qui prennent part à la communion montrent qu’ils participent avec Jésus dans Ses souffrances et dans Sa mort. Nous appartenons au même Corps. Aussi, c’est une partie de nos obligations présentes que nous souffrions avec Lui maintenant,  afin que nous puissions aussi régner avec Lui.

SOUPER MEMORIAL – Emploi de vin au.

Question (1911) – Où, dans le Nouveau Testament, peut-on trouver le mot “vin” en relation avec le Souper du Seigneur ?

Réponse.– Je n’ai pas connaissance de ce que le mot vin soit employé. Le fruit de la vigne est utilisé, et si quelqu’un préfère penser au fruit de la vigne comme étant du jus de raisin, je n’ai pas la moindre objection ; je pense qu’il conviendra tout à fait pour le même dessein, et peut-être mieux que le vin .

SOUVENIR – Des Choses passées.

Question (1911) – Es. 65 : 17. “Car voici, je crée de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et on ne se souviendra plus de ceux qui ont précédé, et ils ne monteront pas au coeur”. Pourriez-vous expliquer le sens de ce verset, particulièrement de la dernière partie.

Réponse. – Les Ecritures utilisent souvent des expressions telles que celle-ci. L’Eternel emploie les expressions cieux et terre de manière symbolique, comme nous l’avons montré dans les Etudes dans les Ecritures. Les cieux symboliques représentent les puissances ecclésiastiques, et la terre symbolique représente la société ou l’organisation terrestre ; les montagnes symboliques représentent des royaumes ; les rivières symboliques représentent les flots de vérité ; les mers symboliques représentent les masses agitées de l’humanité, et l’Eternel déclare que ce présent ordre de choses n’est pas en harmonie avec la loi divine, qu’il est maintenant dans le tumulte à cause du péché et de la désobéissance. Un autre passage dit que la nature tout entière est mauvaise à l’heure actuelle, que tout est désordonné sous le prince de cet Age, cette dispensation. Le Seigneur Jésus doit être le nouveau Prince, le nouveau Roi, le nouvel Etre qui s’occupera et gouvernera l’humanité. Il déclare : “ Voici, je crée de nouveaux cieux et une nouvelle terre”. Ceci est tout à fait en harmonie avec la déclaration d’Esaïe ici. De même nous lisons en Apocalypse qu’Il s’assit sur Son trône disant : “Voici, je fais toutes choses nouvelles” – un changement radical de tout ce désordre, de ce péché et de cet arrangement actuel – un ordre de choses tout à fait nouveau. Le symbolisme sera poursuivi, et les cieux du nouvel ordre de choses ne seront pas les systèmes de l’église nominale terrestre de l’époque actuelle, mais l’Eglise en gloire sera les nouveaux cieux – Christ et l’Eglise avec lui sur le plan spirituel, invisible aux hommes, seront les nouveaux cieux, le nouveau pouvoir régisseur ; la nouvelle terre contrôlera avec justice, le prince de ce monde sera rejeté, et le Prince de Vie, le Seigneur dans la Gloire, sera

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Roi sur toute la terre. Les ténèbres seront remplacées par la lumière et la bénédiction.

Cependant, la question du frère a plus spécialement trait à la signification de la dernière partie, que l’on ne se souviendra plus de ce qui précédait et que cela ne montera plus au coeur. Ceci signifie-t-il que nous devons oublier toutes ces choses ? Non, la pensée devrait plutôt être que nous trouverons que ce que nous pensions digne d’être noté, ce dont nous voulions nous souvenir, que nous désirions prendre en considération, ne mérite même pas d’être mentionné. Nous essaierons d’oublier tout ce qui avait trait à la mort et à l’imperfection.

Elles seront tellement englouties par le nouvel ordre de choses de la nouvelle dispensation qu’elles ne vaudront pas la peine d’être mentionnées ou d’être particulièrement gardées à l’esprit. Nous pourrons toujours nous en souvenir, en fait nous pouvons dire que nous nous souviendrons même des imperfections de l’époque actuelle. Certains d’entre nous diront parfois, en pensant à des choses désagréables du passé : “Je vais essayer d’oublier cela”. Une soeur me fit la remarque dernièrement suite à une question : “Oh, cela fait partie de ce que je m’efforce d’oublier”.

Ce n’est pas qu’elle les oubliait vraiment, mais elle les mettait de côté, elles ne valaient pas la peine d’être gardées à l’esprit en comparaison des choses meilleures. Ainsi tout ce qui est précieux et grandiose dans la société d’aujourd’hui – par exemple, nous parlons du couronnement du Roi George de Grande-Bretagne, ou de l’inauguration d’un président, que nous y étions, que nous nous souvenons de l’honneur d’être assis sur l’estrade avec le Président à l’époque, ou de quelque chose de ce genre, que vous étiez un membre du Congrès ou quelque chose d’autre – tout cela semblera tellement dérisoire et de si peu d’importance que vous voudrez tout oublier sur ces sujets, les choses que nous posséderons dans le futur leur étant tellement supérieures.

SUICIDES – Sont-ils moralement responsables ?

Question (1913-Z) – Pourriez-vous donner la pensée correcte quant au sort de celui qui commet un suicide. En sera-t-il puni ? Ou sa punition est-elle la mort ?

Réponse. – La théorie que les suicidés sont irrémédiablement perdus a été formulée durant les Ages des Ténèbres. La pensée était que le meurtre personnel étant un péché commis en tant que dernier acte, indiquait un coeur et un esprit en désaccord avec l’arrangement de Dieu jusqu’au dernier moment de la vie. La pensée que la mort met fin à toute espérance consolidait la théorie que le tourment éternel est le salaire du suicidé. Nous croyons que ceci est tout à fait faux en tout point. La vue convenable selon la Bible est la suivante :

(1) Adam a désobéi et fut condamné à mort. C’est ainsi que sa race naquit dans des conditions défavorables mentalement, moralement et physiquement. La dégénérescence toucha certains plus que d’autres ; pour certains ce fut une santé physique très mauvaise, pour d’autres ce fut leur état moral, pour d’autres encore des facultés intellectuelles très déficientes. Un suicide est souvent le fruit de ces trois causes combinées. Celui-

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ci est soit faiblementalement, soit ignorant mal informé, sinon il ne disposerait pas de sa propre vie. Ensuite, son problème résultait d’une faiblesse de l’esprit et du jugement dû à la transgression adamique. Il a eu part à la condamnation d’Adam – la condamnation à mort, et à sa mort – peu importe les circonstances – il vint pleinement sous l’effet de la condamnation – et rien de plus. Le tourment éternel n’est en aucune façon suggéré dans la condamnation à mort. “L’âme qui pèche, celle-là mourra” .

(2) Dieu fut miséricordieux envers Adam, non pas en abrogeant la décision de la Justice divine en graciant le coupable, mais d’une autre façon – en pourvoyant à la rédemption par la mort de Christ. La mort de Jésus, par décision divine, doit couvrir le péché d’Adam – non seulement sa transgression originelle et sa condamnation, mais toutes les transgressions de ses enfants, le monde, qui sont le fruit de sa dégradation mentale, morale et physique.

(3) Cette provision de Dieu comprend non seulement la maladie mentale, mais aussi les maladies morales et physiques. Toute l’humanité est rachetée par le sang précieux de Christ.

(4) La rédemption du monde implique sa libération finale de la condamnation à mort. Le moment divinement choisi pour cette libération de tous est les mille ans du Règne de Christ – le Millénium. Tout le genre humain sera alors libéré de la condamnation originelle, et il lui sera accordé une occasion pleine et entière de retrouver tout ce qui fut perdu. Les malades mentaux, les abattus moralement et les estropiés physiques – tous auront l’occasion de retourner pleinement à la perfection humaine.

(5) Les seules exceptions à cette règle du rétablissement à la perfection originelle d’Adam seront ceux qui, durant cet Age de l’Evangile – depuis la mort de Christ jusqu’à Son Second Avènement – sont attirés du monde, invités à devenir de Nouvelles-Créatures en Christ, et faits associés avec Jésus, participants à Son exaltation à la nature divine et à Sa fonction.

Ceux-ci sont justifiés (considérés comme parfaits) par la foi dans le sacrifice rédempteur de Christ, et ils reçoivent ensuite l’occasion favorable de se présenter en sacrifices vivants – Rom. 12:1.

(6) De même que les chrétiens, durant cet Age de l’Evangile, peuvent pécher volontairement et ainsi abandonner toute relation avec Dieu et mourir de la Seconde-Mort, de même dans l’Age à venir, durant le Millénium, le monde en général, après avoir été attiré à une connaissance exacte de la Vérité pourra, en péchant volontairement, abandonner toute relation avec Dieu, et mourir de la Seconde-Mort .

(7) En déclarant ainsi que non seulement les péchés de la classe de l’Eglise, mais les péchés du monde entier, sont couverts par l’arrangement divin grâce au sacrifice de Christ, nous ne devons pas comprendre que cela signifie que le pécheur sera exempté de punition. Au contraire, chacun est responsable de ses propres actes, même si sa connaissance n’est qu’imparfaite.

Sa responsabilité, comme l’a montré Jésus, est proportionnelle à sa connaissance.

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Le Maître déclara que celui qui connaît la volonté de son Maître, et ne la fait pas, sera puni de nombreux coups – d’un châtiment sévère. Et celui qui connaît moins bien la volonté de son Maître et ne la fait pas, sera puni de moins de coups – d’un châtiment moindre. Parfois ces coups ou punitions viennent dans la vie présente. Pour la classe de l’Eglise il en est ainsi uniformément. Mais souvent les punitions ne sont pas infligées dans la vie présente ; elles seront néanmoins administrées dans une juste mesure dans la vie à venir. C’est ainsi que l’Apôtre déclare : “Les péchés de quelques hommes sont manifestes d’avance et vont devant pour le jugement ; mais ceux d’autres hommes aussi les suivent après” 1 Tim. 5 : 24.

8) En accord avec ce que nous venons de voir, nous ne serions pas enclins à espérer qu’un suicidé fasse partie de l’Eglise glorifiée de Christ mais, au plus, qu’il fasse partie du monde – qu’il aura une épreuve pour la vie ou la mort éternelle sous les conditions favorables du Royaume du Messie avec le reste du monde. Cependant, nous ne devons même pas être dogmatiques sur ce point, nous souvenant que le Seigneur a permis à certains, apparemment saints, de perdre la raison dans une mesure plus grande que certains dans le monde qui se sont suicidés.

SYMPATHISANTS – A la fin de l’Age.

Question (1910) – Y aura-t-il une classe en sympathie avec les derniers saints, une classe autre que la Grande Foule ? Si non, pourquoi ceux qui s’intéressent à la Vérité maintenant sont-ils si nombreux ?

Réponse. – Eh bien, je ne sais pas, chers amis, si nous avons besoin d’aller au fond d’une question comme celle-là – de tirer une conclusion, je veux dire, ou d’objecter envers qui que ce soit. Selon moi, il y en avait beaucoup qui sympathisaient vraiment avec Jésus lorsqu’Il S’offrit aux Juifs à la fin de leur Age. Vous vous souvenez comment, à plusieurs occasions, la multitude voulait Le prendre par la force et Le faire roi, démontrant par là que Ses enseignements étaient très populaires au sein d’une certaine classe à l’époque. De même, il se pourrait maintenant que certains deviennent très profondément intéressés à la Vérité de cette manière superficielle, certains qui y sont intéressés extérieurement du point de vue du monde. Ils diraient : “Je pense que c’est sensé, que je n’ai jamais rien entendu d’aussi logique”, etc., et cependant ils agiraient probablement tout à fait comme le firent certains des classes semblables au jour de notre Seigneur. Ceux-là même qui se réjouirent en prenant des rameaux de palmiers et qui dirent, “Salut, Jésus, fils de D avid”, se montrèrent très silencieux lorsque les pharisiens et les docteurs de la Loi en poussèrent d’autres à crier “Crucifie-le, crucifie-le” – ceux-ci restèrent très silencieux ; ils ne dirent plus “Salut Jésus, fils de David”, etc. Ainsi donc, je ne serais pas surpris si un grand nombre de personnes du monde disaient, lorsque tout sera propice : “Cela semble très bien”, et que, si quelqu’un huait, ils ne diraient plus rien, mais resteraient bien tranquilles. Ils n’ont pas suffisamment de vigueur en eux, sinon ils voudraient se consacrer pleinement ; et ce manque de vigueur

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se manifesterait probablement si une opposition naissait ; ce n’est que ce à quoi on peut s’attendre.

TABERNACLE — Autel auquel ils n’avaient pas le privilège de manger.

Question (1908) — Veuillez expliquer Hébreux 13 : 10 : “Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger”. A quel autel est-il fait référence dans le type ou l’antitype ?

Réponse — Je réponds qu’ici l’Apôtre introduit un contraste entre la Sacrificature juive, la Sacrificature aaronique et la Sacrificature-antitype, Christ le Souverain Sacrificateur, et l’Eglise la sacrificature royale, les membres de Son Corps. Les Juifs, voyez-vous, et ceux qui avaient la même conception juive dans leurs esprits, comprenaient difficilement comment nous pouvons parler de nous comme sacrificateurs ; comment tous les croyants, tous ceux qui viennent au Père par Christ et se consacrent en présentant leur corps en sacrifice vivant sont, ainsi que l’exprime l’Apôtre Pierre, une Sacrificature royale, une nation sainte, un peuple particulier. Donc, ils ont cette difficulté.

Comment pouvons-nous être une sacrificature ? Nous n’appartenons pas à la famille sacerdotale. Vous constatez que Paul suit cette même ligne de pensée. Nous appartenons à la sacrificature de Melchisédec ; elle est notre ordre et non la Sacrificature aaronique. La Sacrificature aaronique est un type de certains traits, mais cette Sacrificature est d’un ordre supérieur à celle d’Aaron. Ils ont les sacrifices littéraux ; nous avons les meilleurs sacrifices. Ils avaient la mise à mort du taureau littéral et de l’agneau littéral,et nous avons la mise à mort de Christ, le taureau-antitype, et nous avons le sacrifice de l’Eglise, le bouc-antitype, sur un autel qui est supérieur au leur. Leur autel d’encens n’était que typique. L’offrande des prières des saints et le mérite de Christ s’élevant devant la face de Dieu sont le véritable encens qu’Il agrée. D’un bout à l’autre nous trouvons le type et l’antitype. Ainsi nous avons un autel auquel ils ne peuvent manger. Quel est notre autel ? Eh bien, chers amis, notre autel est Christ et Son sacrifice consacré. Dans le système typique, le sacrificateur mangeait la viande qui était offerte à Dieu sur l’Autel. Permettez-moi de vous rappeler que lorsqu’un sacrifice était apporté au sacrificateur, non pas le Jour de Réconciliation, mais les autres jours, il en prenait la graisse, la plaçait sur l’autel et la brûlait ; mais il prenait la chair et tous les sacrificateurs en mangeaient. Ils étaient donc tous participants à l’autel. L’autel consumait la graisse, etc., mais les sacrificateurs mangeaient tous la chair. Or, dit l’Apôtre, ils peuvent manger de cette chair et offrir sur cet autel, mais nous avons une Offrande supérieure et un Autel supérieur. Nous mangeons de cette chair de notre autel. “Si un homme ne mange ma chair et ne boit mon sang, il ne peut avoir la vie en lui”. Il s’adressait à l’Eglise. En réalité, nous devons tous participer à Sa chair. Cela entraîne évidemment une question encore plus vaste. Que veut-Il dire ? Vous vous souvenez qu’en ce temps-là, beaucoup de personnes dirent : ces paroles sont difficiles, qui peut les comprendre ? Car elles semblent absurdes. Cet homme peut-il nous

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donner sa chair à manger ? Et beaucoup s’éloignèrent et ne marchèrent plus avec Lui. Ils dirent : ces paroles obscures deviennent trop difficiles à comprendre, nous ne pouvons plus les assimiler  ; nous laissons tomber ici ; Il nous parle par énigmes. Que veut-Il dire lorsqu’Il parle de manger Sa chair ? Lorsque nous en venons à comprendre le sens véritable, ainsi que nous le pouvons maintenant durant cet Age de l’Evangile, c’est-à-dire que Sa chair représentait Son sacrifice qu’Il a offert pour nous et qu’Il a achevé au Calvaire, et vous y participez, vous en mangez, vous vous nourrissez de ce que Christ a sacrifié, vous vous nourrissez du mérite du sacrifice de Christ et vous vous l’appropriez ; vous avez la justification par la foi en Lui, vous avez mangé de cette chair ; vous avez participé à ce qu’Il sacrifia pour nous. Il en est de même pour moi. Et par ce moyen nous avons la justification vitalisée. Ceci en est l’illustration et la signification telles que vous et moi pouvons les discerner au travers de la Parole de Dieu.

TABERNACLE — Hors du Camp.

Question (1909) — Le camp représente le monde. Nos souff rances sont la conséquence de nos actions tandis que nous vivons parmi le monde. Qu’est-il représenté par l’expression “ Hors du camp”, si le camp représente le monde ? “Et la chair et la peau, il les brûla au feu, hors du camp” (Lév. 9 : 11). “C’est pourquoi aussi Jésus, afin qu’il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre ” ( H é b. 13 : 12, 13).

Réponse — Selon notre compréhension, cela signifie  qu’Aaron et ses fils, ainsi que les Lévites qui officiaient avec eux dans le Tabernacle, avaient une double vie ; l’une concernait le service dans le Tabernacle et l’autre, leur lieu d’habitation à l’extérieur du Tabernacle, car ils retournaient auprès de leurs propres familles, etc. ; ils servaient seulement de temps en temps dans le Tabernacle et vivaient dans le camp avec le reste du monde. Ainsi, vous et moi, selon la chair, sommes encore dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Comme Nouvelles-Créatures, nous avons envers Dieu notre service afférent aux choses saintes, aux affaires spirituelles. Quant à notre chair et à nos vies terrestres, nous avons toujours nos relations. Vous vivez dans la même époque et avez comme voisin une personne du monde ; en vivant comme un sacrificateur consacré au Seigneur, vous devez endurer les reproches. Ces choses vous séparent du monde et vous amènent à accomplir des sacrifices ; cependant, le fait de renoncer à des intérêts terrestres vous occasionne de la souffrance, et cela est l’équivalent de la carcasse qui brûle en dehors du camp. Vous vous considérez comme mort, de sorte que ce qui arrive à vous-même, arrive à votre corps mortel ; comme le déclara l’Apôtre : “Allons vers lui hors du camp”.

Qui est le Souverain Sacrificateur de notre profession ? Jésus-Christ notre Seigneur. Que souffrit-Il ? Il souffrit toute sorte de querelle et d’opposition de la part du monde et du

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peuple nominal de Dieu contre Lui-même. Il déclara, s’ils appellent le Maître de la maison Béelzébul, comment appelleront-ils les serviteurs. S’ils L’ont crucifié, espérez-vous qu’ils vous reçoivent favorablement ? Il nous dit que le serviteur ne doit pas être supérieur à Son Seigneur, mais qu’il devrait être comme Son Seigneur. Ils ont rejeté Son nom comme inique et L’ont appelé le prince des démons, ont prétendu qu’Il était possédé, fou, qu’Il était un trompeur et dupait les gens. S’ils affirment de telles choses de vous aujourd’hui, vous ne devez pas vous en étonner.

Hors du camp signifie rejeté du peuple. Pourquoi en dehors du camp, pourquoi pas à l’intérieur ? A cause de la grande puanteur de la chair qui se consume. Procurez-vous une importante quantité de chair, de poils et d’os, brûlez-les dans votre arrière-cour, et vous constaterez quelle puanteur s’en dégage. Tant votre sacrifice que le mien ne sont donc nullement appréciés de ceux qui sont dans le camp et non de l’Eglise ; ils n’apprécient pas le dépôt de vos vies en sacrifice, et si vous décidiez de consacrer votre temps et d’accroître votre service pour la Vérité, ils parleraient mal de vous, vous considéreraient comme fou et ce, pour les mêmes raisons qu’ils le firent à Son égard. C’est l’opprobre qui s’abattit sur Lui qui tombe sur nous, de la même manière et pour des raisons similaire s.

TABERNACLE — Débutants à l’Etude.

Question (1910) — Pensez-vous que l’étude des Figures du Tabernacle serait trop profonde pour une ecclésia débutant à peine ? Et considérez-vous l’étude du premier volume comme étant une Etude béréenne ?

Réponse — Je ne penserais pas qu’une étude des Figures du Tabernacle serait trop profonde pour un débutant. En fait, ma pensée est que quiconque en vient à aborder une Etude dans les Ecritures, étant probablement intéressé par toutes, serait une personne possédant déjà une certaine connaissance de Dieu et de Sa Parole en général; et l’étude des Figures du Tabernacle serait avantageuse pour toute personne dotée de dispositions spirituelles. Et si elle n’était pas engendrée de l’Esprit, alors je suppose qu’elle n’en retirerait aucun profit et ne comprendrait pas ; mais elle n’irait pas non plus bien loin dans la compréhension d’autres études.

Quant au premier volume, je considérerais certainement qu’il soit le sujet d’une Etude béréenne. Tous les volumes peuvent faire l’objet d’Etudes béréennes. Le terme Etudes béréennes vient de ce que nous lisons qu’autrefois Paul se rendit à Bérée pour prêcher à ce peuple, et que les Béréens étaient plus nobles que ceux de Thessalonique du fait qu’ils sondaient journellement les Ecritures afin de savoir si ses enseignements étaient vrais ou non. Par conséquent, une Etude béréenne est une étude entreprise par ceux qui ont la disposition des Béréens, celle de chercher à connaître la vérité sur la question qu’ils ont devant eux, qui désirent examiner avec un coeur honnête ; et je crois que cela peut s’appliquer à tout ce que nous devons présenter, car ce sont les seules conditions auxquelles nous soumettons toute chose. Venez essayer, venez constater, venez exa-

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miner tout enseignement afin de voir s’il est en harmonie ou non avec la Parole de Dieu. Si vous découvrez qu’il est en désaccord, ne le croyez pas. Si vous trouvez qu’il est en harmonie,  recevez-le et soyez bénis avec nous.

Il y a quelque temps de cela, je désirais vous en faire part, mais j’avais omis ce point, qu’il existait une petite partie  d’Etude béréenne, souvenez-vous, à la fin de notre nouvelle Tour de Garde de la Bible [W. T. B.] ; vous y trouvez des aides béréennes et, parmi celles-ci, certains sujets sont abordés. Des membres du peuple du Seigneur aimeraient, dans certaines de leurs études, traiter une question ; vous en avez là un certain nombre, si vous êtes disposés à entreprendre divers sujets. N’importe lequel d’entre eux pourra faire l’objet d’une excellente Etude béréenne. Il est bon de se référer aux Tours et aux Etudes ainsi qu’aux Ecritures, afin de rassembler tous les éléments de la question de manière concise et avoir une excellente Etude béréenne se rapportant au sujet. Tous ces thèmes sont des Etudes béréennes. Nous n’avons aucune recommandation particulière, hormis le fait que nous pensons qu’elles sont toutes bonnes, et qu’il serait peut-être à propos lorsqu’il y a plusieurs réunions de traiter un type d’Etude béréenne pour une réunion et un autre type pour une autre réunion ; par exemple, nous pourrions entreprendre les études telles qu’elles figurent dans la Tour de Garde pour une réunion et ensuite, pour une autre réunion, celles exposées à la fin de la nouvelle Bible, et peut-être, pour une autre, pourrions-nous prendre le premier volume des Etudes des Ecritures, ou le cinquième volume, ou les Figures du Tabernacle. Vous savez que maintenant nous avons les questions du cinquième volume sous forme de brochure, de même que celles des Figures du Tabernacle. Et dans l’avenir notre intention est de tirer des questions de tous les volumes, car cette manière d’étudier semble s’avérer très utile, et beaucoup de nos chers amis en sont bénis.

TABERNACLE — L’Onction des sacrificateurs .

Question (1905) — Que pensez-vous de l’affirmation à la page 37 des Figures du Tabernacle, à savoir que les sacrificateurs n’étaient pas oints, alors qu’en Ex. 40 : 15 il est déclaré qu’ils l’étaient ?

Réponse — Et bien, cela semble être formulé de cette manière. La pensée est celle-ci : il n’y avait qu’un seul souverain sacrificateur à la fois. Maintenant, Christ est le Souverain Sacrificateur et nous sommes les sacrificateurs ; jusqu’à présent nous n’avons pas de position avec Dieu, excepté lorsque nous sommes en Christ. En Ex. 40 : 15 il est parlé de les oindre comme ils oignirent Aaron ; cela signifie que lorsque le moment sera venu pour un autre de prendre la place d’Aaron, ils agiront avec lui comme ils le firent avec Aaron..

TABERNACLE — Propitiation pour la tente, l’autel, etc .

Question (1910) — Lév. 16 : 20. Après avoir parlé du sacrifice du taureau et du bouc, nous lisons : “Et quand il aura achevé de faire propitiation pour le lieu saint, et pour la tente d’assignation, et pour l’autel, il présentera le bouc vivant”. Que typifie ceci ?

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Réponse — Le lieu saint représente ici le Parvis, et la tente d’assignation le Tabernacle même, le Saint et le Très-Saint.

Ensuite, le sacrificateur avait fait propitiation avec le sang du taureau et du bouc, expiation, satisfaction, pour le Parvis et pour le Tabernacle ; cela ne signifie pas pour ces lieux, mais pour ces personnes qui se trouvent dans ces conditions. Par exemple, tous ceux que nous appelons la Maison de la foi appartiennent à la condition du Parvis ; et tous ceux qui appartiennent à la Sacrificature royale sont dans la condition du Tabernacle, le Saint ou dans le Très-Saint. Notre Seigneur Lui-même et quelques-uns de Ses frères sont déjà parvenus dans le Très-Saint, et d’autres sont dans le Saint, ou le premier de ces appartements.

Il semblerait que ce soit après la satisfaction de la justice, en ce qui concerne ces derniers, après la pleine Offrande du mérite du Seigneur, et l’entière acception de tout ce qu’elle implique, qu’interviendrait alors le scellement avec le bouc vivant. L’enseignement du type semblerait être que la tribulation qui viendra sur la Grande Foule ne viendra sur elle de cette manière officielle qu’après que le travail avec le Petit Troupeau ait été achevé. Bien que la Grande Foule ait pu avoir part dans la tribulation du passé, il semble toutefois que ce travail particulier aurait lieu à la fin de cet Age après que l’Eglise soit passée au-delà du Voile. Cependant nous devons dire ceci, chers amis : que chaque trait de type ou de prophétie appartient au futur et est plus ou moins incertain jusqu’à ce qu’il soit complètement accompli. En d’autres termes, Dieu n’a pas donné de prophétie ou de type à l’avance pour que nous en fassions l’objet de spéculations, mais pour qu’au temps marqué nous puissions les connaître. Tout comme notre Seigneur dit de Lui-même au Premier Avènement, que lorsqu’ils verraient se réaliser complètement certains événements, alors ils sauraient qu’ils étaient l’accomplissement complet des choses écrites. Ainsi, alors que nous approchons du commencement du Temps de Détresse, ceux qui vivraient dans cette période et seraient témoins des agissements de l’Eternel envers la classe de la Grande Foule y verraient certaines choses qui leur seraient profitables — probablement davantage que vous et moi ne voyons actuellement. Le sacrifice du bouc pour l’Eternel n’a pas encore été achevé, et cet agissement envers la Grande Foule est quelque chose qui interviendra après la mise à mort du bouc pour l’Eternel et l’aspersion de son sang.

TABERNACLE — Aspersion du sang du taureau sur le bouc.

Question (1910) — Si le bouc pour l’Eternel de Lévitique 16 représente l’Eglise étant sacrifiée en faveur du monde, pourquoi le sang du taureau ne fut-il pas aspergé sur le bouc ?

Réponse — Je vais demander à l’Eternel pourquoi Il ne le fit pas selon votre méthode.

L’Apôtre Paul dit, “Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?”. Eh bien, quoiqu’il en soit, chers amis, Il ne demanda conseil ni à vous, ni à moi. Ceci en est la raison.

Question (1910) — Ceci aurait montré un peu mieux la signification typique.

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Réponse — Eh bien, peut-être que la prochaine fois l’Eternel vous la demandera.

TABERNACLE — Interprétation concernant les animaux sacrifiés .

Question (1910) — En regard du 16ème chapitre de Lévitique, pouvez-vous dire quelle est votre base d’interprétation concernant les animaux sacrifiés en ce jour comme offrandes pour le péché et offrandes pour holocauste ? Par exemple, pourquoi affirmez-vous que le taureau est un type de Jésus-Christ ?

Réponse — Parce que je vois qu’il en est ainsi. Pourquoi puis-je affirmer que ceci est une lampe à gaz ? Parce que je vois que c’est une lampe à gaz. Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas que ceci est une lampe à gaz .

Pourquoi dites-vous que le bouc pour l’Eternel est un type de l’Eglise ? Parce que je vois qu’il en est un.

Pourquoi le bouc émissaire est-il un type de la Grande Foule ?

Pour la même raison.

Pouvez-vous me donner l’usage scriptural de votre interprétation ? Eh bien, alors, si toutes ces choses étaient expliquées dans les Ecritures, vous n’auriez pas besoin de la brochure “Les Figures du Tabernacle”, et Dieu ne vous l’aurait pas donnée.

Tout n’est pas expliqué dans la Bible. Il y eut un temps marqué pour Dieu de rendre claire la signification de ces types et Il les rendit clairs à ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Par ces propos, nous ne voulons pas manquer d’é gard envers ceux qui ne voient pas. Ils ont la majorité de leur côté, tous les Méthodistes, Presbytériens, Episcopaux, Luthériens, etc., etc. ; tous ces amis se trouvent du côté de ceux qui ne discernent pas ces choses — nous sommes tout à fait dans la minorité.

TABERNACLE — Le Bélier représentant une Classe.

Question (1910) — En accord avec votre interprétation du taureau représentant une classe, et du bouc pour l’Eternel une classe, ne devrions-nous pas supposer que le bélier représenterait également une classe ?

Réponse — Nous avons expliqué ce que nous pensons que le bélier typifie dans les Figures du Tabernacle. Je pourrais dire que, dans Sa providence, l’Eternel nous a guidé pour discerner que le taureau représentait Christ ; le bouc figurait l’Eglise ; nous avons compris cela d’après les Ecritures, non pas par l’intervention de quelque voix spéciale ou d’une quelconque autre chose merveilleuse. Nous avons déjà expliqué cela.

L’Apôtre, souvenez-vous, parlant de ce jour de réconciliation, nous parle des taureaux et des boucs qui constituaient l’offrande pour le péché, et dont le sang était apporté dans le Très-Saint pour faire propitiation pour le péché. Il s’agit donc de l’unique offrande dont le sang était apporté dans le Saint afin de faire propitiation. Cette offrande avait lieu le jour de réconciliation et se faisait en deux parties : en premier lieu, le taureau, afin de faire propitiation pour la maison du souverain sacrificateur ; en

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second lieu, le bouc pour l’Eternel, pour faire propitiation pour les péchés de tout le reste du peuple. Ce sont les seules offrandes pouvant être expliquées. Dans le même contexte, après avoir parlé de ces choses, l’Apôtre indique que les corps de ces animaux, dont le sang était transporté dans le Très-Saint pour faire propitiation pour le péché, étaient brûlés hors du camp, et ce sont les deux seuls animaux qui subissaient cette épreuve, ceux desquels le sang était aspergé pour faire propitiation et dont les corps étaient brûlés hors du camp. Quand je découvris cela, je fus persuadé d’avoir la pensée correcte.

Ensuite, l’Apôtre dit : “sortons vers lui hors du camp”, et je compris que cela représentait le bouc pour l’Eternel qui allait vers le taureau hors du camp. N’ayons aucune querelle avec quiconque ne peut saisir ces choses ; cela est à leur désavantage .

TABERNACLE — Engendrement et vivification.

Question (1911) — A quel endroit l’engendrement et la vivification sont-ils typifiés dans le tabernacle ?

Réponse — De nouveau la même difficulté. Nous ne devons pas mélanger ces différentes pensées, pas plus que vous ne mélangeriez différentes paraboles. Prenez deux paraboles ; si vous les amalgamez, vous avez de la confusion. Et il en est de même ici. Ce n’est pas la pensée correcte que de concevoir la vivification et l’engendrement, etc., dans le tabernacle. Aucune vivification n’était réalisée dans le tabernacle, aucun engendrement n’avait lieu dans le tabernacle. Il s’agit d’une pensée absolument différente. Notre réponse, en rapport avec la question précédente, serait donc qu’au moment de passer dans le Saint, la personne doit être un engendré de l’Esprit. Il n’y a rien dans le tabernacle pour indiquer quoi que ce soit sur la vivification.

TABERNACLE — Les Lévites regardant dans le Saint.

Question (1911) — Pour les services du tabernacle, seul le sacrificateur pénétrait dans le Saint ; la peine de mort était infligée à l’encontre des Lévites, types des croyants justifiés, qui regardaient dans le Saint. Qu’était-il typifié par cette peine de mort ?

Réponse — J’ignore si elle typifiait quelque chose, je sais simplement que personne n’était autorisé à regarder à l’intérieur. Tout ce que je vois à ce sujet est que la peine de mort a été instaurée pour avertir que personne ne devait regarder à l’intérieur.

TABERNACLE — “ Corbeille” .

Question (1911) — Quelle est la signification du mot “corbeille” dans le texte qui parle des trois gâteaux tirés de la corbeille et placés sur les mains du sacrificateur par Moïse ?

Réponse — Je présume que corbeille signifie corbeille ; je n’ai connaissance d’aucune autre signification.

TABERNACLE — Deux autels mis en contraste.

Question (1911-Z) — “Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger” (Héb. 13 :10). Qu’est-il signifié par ce passage ?

Réponse — Dans ce texte, l’Apôtre met en contraste la Sacrificature lévitique, leurs services dans le Tabernacle et la table dans le Saint dont ils mangeaient du pain de proposition,

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avec le Tabernacle-antitype et sa meilleure table. A ce propos, il fait remarquer qu’en ce qui concerne la sacrificature d’Aaron, non seulement les membres de l’Eglise ne pouvaient être des sacrificateurs, mais notre Seigneur Jésus non plus ; car cette sacrificature provenait de Lévi et Jésus venait d’une autre tribu, celle de Juda. C’est pourquoi si Jésus était sur terre, Il ne pouvait être un sacrificateur. Cependant, Dieu avait désigné un autre ordre de Sacrificateurs, à savoir, l’Ordre de Melchisédec, disant à David : “L’Eternel a juré et il ne se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec” (Ps. 110 : 4 ; Héb. 5 : 6). Il est donc évident que si Christ devait être un sacrificateur selon l’Ordre de Melchisédec, Il ne pouvait l’être selon l’ordre d’Aaron.

Quand l’Apôtre a prouvé que nous, en tant que sacrificateurs, n’avions aucun droit de pénétrer à l’intérieur du Saint et du Très-Saint types, il montre ensuite qu’eux, ceux de la maison d’Aaron, n’ont aucun droit à notre place. Ils n’ont aucun droit de venir dans ce Saint-antitype dans lequel nous entrons. S’ils deviennent membres de la Sacrificature Royale, ils peuvent y entrer ; mais leur position comme membres de la Sacrificature aaronique ne leur donne pas ce privilège. Ainsi, il montre une distinction entre ces deux sacrificatures, celle d’Aaron et celle de Melchisédec. Nous avons les meilleurs services. Nous avons, sur un plan supérieur, tout ce qu’ils avaient, typiquement, sur un plan inférieur.

TABERNACLE — Encens dans le Très-Saint.

Question (1911-Z) — Etait-il nécessaire que l’encens précédât le souverain sacrificateur dans le Très-Saint quand il entrait pour offrir le sang du bouc ?

Réponse — A l’origine, l’offrande de l’encens par le souverain sacrificateur le Jour de Réconciliation lui permettait de gagner la reconnaissance du Tout-Puissant, et manifestait qu’il était digne d’apparaître en présence de Dieu. Par conséquent, il n’était nul besoin pour lui d’offrir quelque autre sacrifice que celui-ci. Toute l’oeuvre de Réconciliation se divisait en deux parties.

Si le type avait montré les sacrificateurs entrant dans le Très-Saint, il aurait alors paru nécessaire que chacun s’arrêtât et offrît de l’encens avant d’entrer. Nous sommes représentés, non individuellement, mais comme membres du Corps de Christ. Aussi, il n’était pas nécessaire que l’encens soit offert plus d’une fois. Cependant, il semblerait que l’encens demeura dans le Saint et le Très-Saint. Le sacrifice est encore apprécié par le Père céleste, et le sera toujours.

TABERNACLE — Sang et encens — Leur rapport avec la justice.

Question (1911-Z) — Dans le type, la justice divine était-elle satisfaite par l’encens ? Dans la négative, comment la satisfaction de la justice est-elle accomplie, et pourquoi l’encens était-il brûlé ?

Réponse — L’encens et le sang intervenaient tous deux dans la satisfaction de la Justice. Nous lisons que l’encens devait couvrir le Propitiatoire (Lév. 16 : 13). En d’autres termes ,

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si l’encens ne l’avait précédé, le souverain sacrificateur n’aurait pu vivre. Ceci démontre que si notre Seigneur n’avait livré Sa vie humaine de manière satisfaisante, Il aurait perdu Ses droits à la vie. Dans Sa consécration, Il avait accepté ces conditions et abandonné Ses droits de vie terrestres. S’Il se prouvait fidèle à Ses engagements, Il recevrait une vie supérieure au-delà du Voile. Ainsi, la satisfaction de la Justice, représentée dans le type par l’encens qui précède le souverain sacrificateur au-delà du voile, serait une satisfaction pour Lui-même et témoignerait qu’Il a accompli fidèlement les conditions requises. Mais, en ce qui concerne la satisfaction pour les péchés de l’Eglise et du monde, celle-ci est accomplie par la suite, non par l’encens, mais par le sang.

TABERNACLE — Les Lévites-types.

Question (1911-Z) — Qui étaient typifiés par les Lévites ?

Réponse — Les Lévites typif iaient l’“Eglise des Premiers-nés, dont les noms sont inscrits dans les cieux”. Cette déclaration — leurs “noms sont inscrits dans les cieux” — implique qu’ils sont reconnus comme étant une classe spirituelle — qu’ils sont entrés dans la faveur divine.

Nous avons donné l’histoire des Lévites comme une tribu-type représentant spécialement les premiers-nés ; et cette histoire des premiers-nés nous reporte au temps où les premiers-nés de la tribu d’Israël furent épargnés la nuit de la Pâque. Cette nuit symbolise l’Age de l’Evangile, la période de ténèbres sur la terre, durant laquelle l’Eternel attire Sa classe de Joyaux. Cette “Eglise des Premiers-nés” est passée de la mort à la vie — tous ces premiers-nés, figurant l’ensemble de l’“Eglise des Premiers-nés”, sont représentés dans la tribu de Lévi. Issus du milieu de ces Lévites, un petit nombre de sacrificateurs étaient sélectionnés, typifiant notre Seigneur et ceux qui marchent fidèlement sur Ses traces. Ainsi, l’ensemble de l’“Eglise des Premiers-nés” comprendra une grande multitude — plus nombreuse que le Corps de Christ. Les vierges qui la suivent (Ps. 45 : 14) appartiennent toutes à cette “Eglise des Premiers-nés, dont les noms sont écrits dans les cieux”. Le travail des Lévites en rapport avec le service du Tabernacle est, indubitablement, symbolique. Le souverain sacrificateur “entrait seul une fois l’an” le Jour de Réconciliation — dans le Très-Saint. Apparemment, les sacrificateurs n’entraient pas dans le Très-Saint ce jour-là (Héb. 9 : 6, 7), mais dans le premier Saint, où se trouvaient le chandelier, la table des pains de proposition et l’autel d’or des parfums.

Ils typifiaient, sans nul doute, ceux qui sont assis avec Christ dans les lieux célestes (Eph. 2 : 6), et devancent donc de beaucoup la maison de la foi en général. Les sacrificateurs étaient les fils d’Aaron et, faisant partie de la famille ou maison sacerdotale, occupaient une position plus élevée et bénéficiaient de droits et privilèges plus importants que ceux dont jouissait le reste des Lévites. L’image des sacrificateurs entrant dans le Saint semble correspondre à nos expériences du présent et non à celles du futur, tandis que nous espérons pénétrer dans le Très-Saint par le Voile déchiré.

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Les expériences actuelles des Lévites-antitypes diffèrent de ce qu’elles seront dans le futur. A présent, ils se trouvent dans la condition du Parvis, car seuls les membres du Corps ont le privilège d’entrer dans le Saint et de connaître “les choses profondes de Dieu”. Mais lorsque les objets du Saint avaient été recouverts, les Lévites-antitypes se chargeaient des choses précieuses — étaient autorisés à les transporter. Ils pouvaient se rendre compte qu’ils avaient le droit de les toucher dans un sens général, mais pas de la même manière que les sacrificateurs.

Ceci semblerait indiquer que personne, excepté ceux qui marchent sur les traces de Jésus, ne peut avoir une profonde et pleine appréciation du divin Plan. Les autres pourraient comprendre ces choses à un degré relatif, mais non dans leur plénitude . Nous devons donc considérer que, comme les Lévites remplissaient un office se rapportant aux sacrifices du Jour de Réconciliation, ils auront également un service après le Jour de Réconciliation. Le Jour de Réconciliation, quand le peuple attendait que le sacrificateur sorte pour le bénir, n’était pas le moment propice pour les Lévites en général d’enseigner le peuple ou, pour celui-ci, d’apprendre son importante leçon ; mais, après ce Jour de Réconciliation, les Lévites étaient les enseignants généraux de tout le peuple, lui expliquant la Loi. Et ainsi nous voyons que ce sera une partie du travail des Lévites-antitypes dans le futur. Ils n’auront aucun héritage dans le pays avec ses bénédictions. Ils seront associés dans l’oeuvre du Royaume et l’instruction du peuple. Mais exactement comment cela se fera, il ne nous est pas possible de le savoir aujourd’hui la manière précise.

Nous pourrions aussi comprendre que les Lévites dans le Parvis représentent très à propos tous ceux qui désirent se détourner du péché et s’approcher de Dieu et qui accomplissent des progrès en vue d’une justification complète. Ils sont dans une position justifiée dès le moment où ils se détournent du péché et entrent dans le Parvis. Ceci implique la foi et l’obéissance.

Ainsi, tous ceux qui vivent en harmonie avec Dieu, dans toute la signification du terme, sont des Lévites à l’essai ; mais quant au fait de devenir de réels Lévites, cela dépend de leur consécration, si elle est entière ou non. S’ils ne réalisent pas cette consécration, ils ne recevront pas les bénédictions spéciales qui leur donneraient droit au plan spirituel. Nous étions tous, dans ce sens du terme, des Lévites — dans le sens de s’approcher de la justification, de la désirer, d’aspirer à l’harmonie avec Dieu et de la rechercher, de rejeter les souillures de la chair, etc. — mais nous n’avons atteint cette justification que lorsque nous avons présenté notre corps en sacrifice vivant et avons été engendrés du saint Esprit ; alors a commencé la nouvelle vie par laquelle nous sommes passés de la mort à la vie, par laquelle nous sommes devenus l’“Eglise des Premiers-nés” et avons eu nos noms inscrits dans les cieux. Et ceux qui se détournent avant d’avoir offert leur corps en sacrifice vivant manquent d’atteindre la plénitude de la justification, manquent d’obtenir la justification vitalisée — ils ne parviennent pas au

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degré de fidélité aux principes justes et au degré d’harmonie avec Dieu.

Tandis qu’au temps actuel la condition du Parvis semble représenter tous ceux qui s’approchent de Dieu, aiment la droiture et désirent l’harmonie avec Lui, il apparaît qu’avec la fermeture de cet Age il y aura un ajustement par lequel tous ceux qui ne sont pas parvenus au degré de la pleine consécration et d’engendrement de l’Esprit, qui n’appartiendraient pas à la maison de la foi et à l’“Eglise des Premiers-nés”, dans le sens absolu, partiront et cesseront d’être reconnus comme étant dans le Parvis. Pendant ce temps, ceux qui ont déjà accompli leur consécration, “offert leur corps en sacrifice vivant”, reçu l’engendrement de l’Esprit et bénéficié pour un temps du privilège d’être membres du Corps de Christ — ceux-là, ayant manqué de maintenir leur position, sont représentés comme séparés de la classe du “Petit Troupeau”, à la fin de cet Age. Manifestement, par la suite, leur condition est figurée par la condition du Parvis.

TABERNACLE — Signification du sang du taureau .

Question (1911-Z) — Que représentait le sang du taureau ?

Réponse — Le sang offert dans le Très-Saint représentait la vie, ou les droits de la vie du sacrifié ; mais le sang lui-même était un symbole de mort. Le sang qui coule dans les veines est un symbole de vie. Le sang du taureau et, subséquemment, le sang du bouc, dans les mains du sacrificateur, disaient symboliquement : cet animal est mort, et ceci en est une preuve. Ainsi la présentation du sang signifiait la présentation de cette vie sacrifiée avec tous les droits qui y sont rattachés.

Notre Seigneur avait certains droits de la vie quand Il mourut. L’ expression droits de la vie peut également être convenablement employée en rapport avec un individu qui ne possède pas la vie au sens complet, mais qui a accompli une pleine consécration et a été agréé de l’Eternel. Une telle personne est considérée comme étant passée de la mort à la vie. Au moment où la justice lui est imputée, elle passe de la mort à la vie.

L’Avocat lui a imputé une mesure suffisante de Son mérite afin de compenser toute déficience : elle est ainsi rendue acceptable et se trouve alors dans une condition de complète reconnaissance.

Elle a alors des droits de la vie ; et ce sont ces droits de vie qu’il faut sacrifier, ou présenter à Dieu. De cette manière, on peut dire : cette personne devient un membre du Corps du grand Souverain Sacrificateur. Christ lui impute une mesure suffisante de mérite pour compenser son démérite : et ayant été rendue acceptable pour le Père par cette imputation, elle devient un membre du Corps du grand Souverain Sacrificateur.

Il y a une différence entre offrir notre sacrifice et se présenter nous-mêmes. Ce n’est pas nous, mais le Souverain Sacrificateur qui accomplit le sacrifice. Avant que le Souverain Sacrificateur accepte quelqu’un comme membre de Son Corps, Il impute à celui-ci une quantité suffisante de Son mérite pour lui donner des droits de la vie. En raison du fait qu’il est considéré comme parfait, il a des droits de vie, une condition qui lui permet d’être un sacrifice.

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Tous ces droits de la vie que notre Seigneur possédait quand Il mourut furent représentés symboliquement par le sang du taureau ; et l’aspersion dans le Très-Saint fut faite avec ce sang.

Il ne s’écoula qu’un instant quand le couteau dans la main du Souverain Sacrificateur frappa et tua le taureau. Cet instant représentait le moment où notre Seigneur, au Jourdain, mourut comme homme et devint vivant comme Nouvelle-Créature,  lorsque : “Christ, qui, par l’Esprit éternel, S’est offert Lui-même à Dieu sans tache”. Mais ce ne fut pas comme Nouvelle-Créature qu’Il S’offrit Lui-même, mais comme l’homme Christ Jésus. Son humanité sans souillure est ce qu’Il offrit là. Ceci, Il le fit par esprit filial éternel et par loyauté à Dieu ; et c’était le moment opportun, le moment annoncé dans la prophétie. Ensuite, Il fut reconnu Sacrificateur. Si Christ était sur terre, sur le plan terrestre, Il ne pouvait être un sacrificateur selon la chair, n’étant pas de la famille d’Aaron. C’est pourquoi le seul Ordre de Sacrificature auquel Il appartint fut d’un Ordre spirituel, celui dont il est fait mention dans les Ecritures qui disent : “Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec” (Ps. 110 : 4). Il ne fut pas un Sacrificateur selon la chair, mais comme Nouvelle-Créature .

Le souverain sacrificateur entrait dans ses fonctions en vertu de son oeuvre de sacrifice. Le taureau amené dans le Parvis signifiait sa présentation en vue du sacrifice. De même pour Jésus, quand Il vint à Jean au Jourdain, Il fit l’abandon de Lui-même. Pour cela Il obtint la reconnaissance du Père. Les disciples du Seigneur s’offrirent eux-mêmes mais ne furent ni agréés comme sacrifices, ni engendrés de l’Esprit avant la Pentecôte. Ce jour-là, tandis qu’ils attendaient, Dieu accepta le sacrifice et les fit sacrificateurs, à ce moment-là.

TABERNACLE – Tous ceux du parvis dans la faveur de Dieu

Question (1911-Z) – Etait-il possible de se trouver dans la condition du Parvis sans être dans la faveur de Dieu ?

Réponse – Le Parvis dans le Tabernacle représentait une condition de faveur divine. Mais le Tabernacle représentait la faveur divine dans un sens et à un degré encore plus élevés. Au temps actuel, le Parvis représente la condition de tous ceux qui, exerçant la foi en Dieu, s’approchent de plus en plus près de Lui et de Son service. Ceux-ci bénéficient de la faveur de Dieu en raison de leur esprit de loyauté envers Lui, ce qui les conduit à avancer pas à pas pour connaître et pour accomplir Sa parfaite volonté. La parfaite volonté de Dieu touchant tous les appelés de cet Age-ci exige qu’ils offrent leur corps en sacrifice vivant, saint et acceptable par Lui, grâce au mérite imputé de leur Avocat – leur Rédempteur. Mais si, après avoir bénéficié d’une pleine occasion favorable de connaître et de faire Sa volonté, ceux-ci rebroussent chemin et refusent de se consacrer, à partir de ce moment leur marche au cours de laquelle la faveur divine se manifestera de moins en moins sera rétrograde jusqu’à ce qu’ils retournent de nouveau dans le monde. Mais, même à

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ce moment-là, les desseins de Dieu à leur égard sont généreux, car ils pourront partager avec l’humanité en général les gracieuses provisions de la Nouvelle Alliance pendant les mille ans de règne du Messie.

Ceux qui font alliance de sacrifice et de ce fait passent du Parvis dans le Saint entrent dans la plus grande faveur avec Dieu, comme enfants de Dieu et cohéritiers avec Jésus. Mais si, par la suite, ils demeurent en arrière par crainte et négligent d’achever leur sacrifice, ils ne pourront subsister en aussi étroite relation, et seront finalement expulsés dans le Parvis. Ils y  seront, en vérité, dans la faveur de Dieu comme classe de la Grande Foule, à moins qu’ils ne se retirent complètement, auquel cas leur part sera la Seconde-Mort .

TABERNACLE – Rien de spécifique au sujet de l’Urim et du Thummim.

Question (1912-Z) – Y a-t-il des révélations disant en quoi consistaient l’Urim et le Thummim, ou comment était-il répondu aux sacrificateurs ?

Réponse – Il n’existe rien de spécifique connu sur ce sujet. D’une manière ou d’une autre, on suppose que le pectoral porté par le souverain sacrificateur était utilisé comme l’Urim et le Thummim – c’est-à-dire pour fournir une réponse précise, à savoir “oui” ou “non”, aux questions soumises. Par exemple, si la question était posée : Israël devra-t-il partir en guerre avec cette nation ? ou, Israël entrera-t-il en alliance avec cette nation ? La réponse de l’Eternel était indiquée par le pectoral.

Par quel moyen était-il répondu à ces questions, nous n’en sommes pas informés. Rien dans les Ecritures ne nous le dit, et nous n’avons même aucune tradition qui nous donne une réponse très claire. Nous savons qu’ils possédaient l’Urim et le Thummim et que la réponse était indiquée d’une certaine manière par les pierres précieuses du pectoral, mais de quelle manière exactement, personne ne sait.

TABERNACLE – Grande Foule et Seconde-mort .

Question (1912) – Le Tabernacle indique-t-il un endroit dans le Saint au-delà duquel il était impossible de passer en tant que sacrificateur et de retomber dans la Grande Foule ; cependant, si certains faillissaient comme sacrificateurs, n’existait-il rien d’autre pour eux que la Seconde-Mort ?

Réponse – Seuls ceux qui franchissent le Second Voile dans le Très-Saint, par la puissance de la Première Résurrection, seront assurés de faire partie de la Sacrificature Royale hors du danger de chute. Le Seigneur décidera de ce que nous serons, des sacrificateurs ou des Lévites. J’en ai connu certains qui, apparemment, témoignaient d’un vif intérêt, avaient ensuite une période d’inertie, ne faisant pas de grands sacrifices, et ensuite, des années plus tard, devinrent très fervents et sacrifièrent véritablement leur vie. Saint Paul fut un tel homme. Au début, il ne fut pas seulement un persécuteur de l’Eglise, mais après cela il séjourna trois ans en Arabie et alla ensuite voir st. Pierre. Treize ans plus tard Barnabas le rechercha, le trouva chez lui à Tarse, Cilicie, et obtint de lui qu’il prêchât à Antioche où il fut choisi comme l’un des Anciens (Gal. 1 : 17 ; 2 : 1 et Actes 11 : 25 –

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30). Si Paul était resté en Arabie tout le reste de sa vie, simplement étudiant et soignant ses yeux douloureux, il aurait sans nul doute fait partie de la classe de la Grande Foule. Barnabas demanda : frère Paul, ne désires-tu pas t’engager activement au service du Seigneur ? Barnabas fit beaucoup pour encourager st. Paul et le faire commencer ses activités, mais une fois lancé, on ne le faisait pas revenir en arrière. Il fut le plus grand de tous les Apôtres en sacrifice – proche de son Seigneur. Supposez que st. Paul soit mort pendant ces années d’inertie, quelle preuve aurions-nous qu’il ait rendu son appel et son élection sûrs ? Aucune. Fut-il chassé dans le Parvis pendant ce laps de temps ? Non, il jouissait encore des privilèges sacrificatoires dans le Saint. Nous ne savons pas combien d’études il entreprit en Arabie, et ne voyons pas davantage s’il fit beaucoup de sacrifices durant ces années.

Ainsi, s’il était possible à Dieu de lui accorder ces années pour déterminer ce qu’il ferait, Il pourrait donc, autant que nous le sachions, agir de la même manière avec n’importe qui d’autre. Le fait qu’une personne puisse être dans une condition d’inertie pendant un temps ne signifie pas que Dieu l’ait rejetée de la condition du Saint. La décision du Seigneur intervient à la fin de notre course. Mais maintenant, peut-être, à la fin de cet Age, il se peut que les conditions soient différentes. Le Seigneur ne pourrait pas nous accorder quatorze années car, à notre connaissance, tous les sacrifices seront accomplis dans un délai très court. Et en outre, si nous ne possédons pas l’esprit et la disposition au sacrifice, Il peut nous mettre de côté plus tôt que cela, parce qu’Il souhaite compléter l’ensemble de la classe élue avant ce temps. Par conséquent, c’est quelque peu différent actuellement.

TABERNACLE – Les engendrés de l’Esprit sont-ils dans le parvis ?

Question (1912) – Ceux qui entrent dans la condition du Parvis durant cet A ge de l’Evangile sont-ils engendrés de l’Esprit ?

Réponse – Non. Personne n’est engendré de l’Esprit lorsqu’il  entre dans la condition du Parvis, celle-ci n’étant pas une condition d’engendrement de l’Esprit. Nous ne nous querellons pas avec ceux qui ont une opinion différente. La nôtre est donnée  dans les Figures du Tabernacle, dans le sens que le Parvis représente la condition de justification et que ceux qui s’y trouvent sont dans une condition de soi-disant justifiés.

La justification implique être justifié réellement ou à l’essai. Quelle est la différence ? La justification réelle serait la chose véritable ou réelle ; Jésus, par exemple, qui était véritablement parfait, approuvé de Dieu, du fait de Sa perfection. Non pas en raison d’une chose qui Lui aurait été faite, ni d’une chose qui Lui aurait été comptée. Il était réellement parfait, juste, ou droit selon l’estimation de Dieu, car aucun péché n’était en Lui. Mais aucun d’entre nous, Ses disciples, ne se trouve dans cette condition, car nous sommes tous “des enfants de colère comme les autres” ; par conséquent, nous ne pouvons parler de nous-mêmes comme étant dans cette condition.

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Nous regardons en arrière et nous lisons qu’Abraham était justifié par la foi. S’agissait-il d’une justification réelle d’Abraham ? Pouvait-il devenir réellement juste aux yeux de Dieu par l’exercice de la foi ? Nous nous souvenons alors des autres passages des Ecritures disant que personne ne pouvait être justifié par les oeuvres de la loi, et que la seule justification que l’on peut obtenir serait par la foi en Christ. Par conséquent, Abraham n’était pas réellement justifié.

Alors, de quelle manière Abraham était-il justifié, et pour quoi ?

Il était justifié pour recevoir la faveur divine, justifié pour être traité comme ami de Dieu, et pour recevoir des secrets que Dieu révélerait à un ami et non à un ennemi. Abraham croyait en Dieu ; il était estimé comme un ami, et comme étant aussi proche de la droiture que possible, en considérant le fait que Christ n’était pas mort pour les péchés du monde.

Maintenant, revenons-en à nous-mêmes : prenez quelqu’un  qui a été pécheur, mondain, vivant selon le péché, et que cette personne dise : je désirerais me rapprocher de Dieu, j’ai un désir ardent de Le connaître. J’apprends que la vie éternelle est possible et que Dieu désire l’offrir à quelques-uns. Je suis las, mon fardeau de péchés est pesant et je suis imparfait ; je veux aller vers Dieu. Un tel désir serait le premier pas vers la justification.

Je me souviens d’une soeur allemande qui disait : frère Russell, lorsque j’allais à l’école en Allemagne, j’ai été mise en compagnie de personnes qui n’étaient pas du tout religieuses ; je perdis mon Dieu, et j’aimerais énormément Le retrouver. Je ne suis pas heureuse et je vois d’autres personnes qui le sont et se considèrent comme enfants de Dieu. J’aimerais moi aussi éprouver ce sentiment d’être un enfant de Dieu et que Dieu me considère comme tel. Quels pas dois-je prendre ? (Ayez à l’esprit la construction du Tabernacle, avec le Saint et le Très-Saint, le Parvis, les courtines, etc. Face au Tabernacle se trouvait une cuve d’airain, contenant de l’eau.

Encore, en face de celle-ci, l’autel d’airain, sur lequel brûlait la graisse, près de l’entrée, à proximité de la porte).

Maintenant, supposez que cette jeune femme allemande soit dans le Camp d’Israël, disant : Dieu est représenté dans ce Tabernacle et j’aimerais me rapprocher de Lui ; Il est représenté là-bas par la gloire de la Shekinah et moi je vis ici. Me permettra-t-Il de m’approcher ?

Je lui répondis : “Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera  de vous”. Dès le moment où elle commença à faire son premier pas vers Dieu, elle commença à entrer dans une condition justifiée. Elle entreprit son premier pas. Jésus parla des deux hommes qui montèrent au Temple pour prier – l’un était Publicain et l’autre Pharisien. Jésus assura que le Publicain descendit en sa maison justifié plutôt que le Pharisien. Que signifie ceci ? Pour quelle raison était-il plus proche de la justification que le Pharisien ? Ils étaient tous deux dans une condition de justification partielle, comme tous les Juifs – ils étaient en relation avec Dieu, grâce aux sacrif ices du Jour de

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Réconciliation. Ils utilisaient leur privilège et venaient à Dieu en prière, et l’un était plus proche de la justification et acceptable devant Dieu. C’est ce qui est signifié par justification –approuvé de Dieu. Abraham était approuvé de Dieu en ce qu’il agissait au mieux de ses possibilités. Chacun de ces deux hommes se trouvait dans une condition de justification à l’essai. Il en est de même pour cette jeune femme ; elle entrait dans une condition de justifiée à l’essai ; elle se tournait vers Dieu. Je lui indiquai la porte et dis : entrez-y directement par la foi jusque dans le Parvis.

La seule voie pour vous approcher de Dieu est de reconnaître que vous êtes une pécheresse, et que Dieu Lui-même a pourvu à une Offrande pour le péché, représentée par cet autel d’airain, juste à la Porte du Parvis. Ainsi, s’approcher de Dieu implique l’exercice de la foi dans le sacrifice de Christ. Je montrai la Porte-antitype du Parvis.

Je lui demandai si elle croyait et elle me répondit : Oui, je crois en Jésus, qu’Il mourut et ressuscita des morts pour mes péchés et les péchés de l’humanité entière. Ainsi elle passa anti-typiquement par la Porte.

Lorsqu’ensuite je demandai : Cherchez-vous à vivre séparée du Péché ? En fait je demandais si elle allait à la Cuve qui servait à se laver pour se débarrasser des souillures de la chair. Elle répondit : je cherche à agir ainsi. Sa réponse montrait qu’elle se lavait à la Cuve, en retirait le bénéfice et éloignait d’elle toutes ces choses du dehors qui déplaisent à Dieu. Par ce moyen, elle ne se justifiait pas elle-même mais essayait de coopérer avec Dieu – elle se trouvait dans une condition de justification à l’essai. Selon l’arrangement divin, la justification ne peut être complète qu’après avoir accompli le pas suivant. Après avoir pris acte du sacrifice, de la cuve et nous y être lavé, nous devons faire quelque chose de plus. Je lui dis la meilleure chose que vous ayez à faire est de donner votre coeur entièrement à Dieu dans la consécration, en ne retenant rien. Cela était représenté dans la figure du Tabernacle par le fait d’attacher le bouc à la porte du Tabernacle. Personne ne pourrait faire davantage ! La chose suivante à faire dans l’ordre serait pour le Souverain Sacrificateur de l’accepter comme l’un de Ses membres et d’être ainsi son Avocat auprès du Père. Dans l’ordre, l’acceptation divine intervenait ensuite. Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait. Le Seigneur doit faire le reste. Mais je crois qu’il y a encore de la place, et que le Seigneur est heureux de vous recevoir. Acceptez cela comme un fait et recherchez les preuves que Dieu vous a bien reçue. Les preuves seront une perception spirituelle plus claire, le désir de déposer votre vie à Son service, et certaines occasions de souffrir pour l’amour de la justice.

L’image dans les Figures du Tabernacle est celle du sacrificateur qui tue le bouc, prend sa vie, en faisant une partie de son propre sacrifice. Le moment où le sacrifice fut exécuté représentait l’acceptation par Jésus de la consécration de cette jeune femme. A ce même instant, elle fut engendrée du saint Esprit et reconnue par le Père en tant que Nouvelle-Créature.

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Alors, elle passa au-delà du Premier Voile dans le Saint. Ce passage  sous le Premier Voile symbolise la mort de la volonté, de même que le passage du Second Voile représente la mort complète  de notre corps. Nous nous abaissons sous le Premier Voile lorsque nos volontés sont baptisées dans Sa mort ; nous sommes ensevelis avec Lui par le baptême dans Sa mort et nous nous relevons de l’autre côté comme Nouvelles-Créatures. Ainsi, le Premier Voile du Tabernacle représente notre mort, en ce qui concerne nos volontés, et représente Dieu qui nous a acceptés comme Nouvelles-Créatures, par la foi, afin que nous puissions avoir accès aux choses spirituelles comme Nouvelles-Créatures.

Quiconque accomplit ce pas est représenté comme un membre du Corps du grand Souverain Sacrificateur, l’Eglise, dont Il est la Tête, et ainsi, déclare l’Apôtre, nous sommes établis dans les lieux célestes – c’est-à-dire dans le Saint. Mais, il faut noter que notre justification n’atteignit la plénitude que lorsque le Souverain Sacrificateur accepta notre offrande et lui imputa Son mérite, la rendant sainte et acceptable devant Dieu.

Autant que vous et moi le sachions, quiconque passe au-delà du Premier Voile est un sacrificateur royal – c’est-à-dire que ce n’est ni à vous, ni à moi, de dire qui en sera jugé indigne. En vous inclinant sous ce Voile, vous accomplissez le pas qui devrait faire de vous un sacrificateur, c’est l’unique pas que vous êtes invités à réaliser. Vous n’avez aucun moyen d’effectuer un autre pas. L’Apôtre Pierre déclare : “Vous êtes une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple particulier”. St. Pierre n’essaya pas de faire une discrimination en disant, vous étiez partis pour devenir cela, mais vous êtes de la Grande Foule. C’est une décision que doit prendre le Seigneur en Son propre temps lorsqu’Il montrera que quelques-uns n’ayant pas témoigné suffisamment de fidélité ne feront pas partie du Petit Troupeau de sacrificateurs, mais seront de la classe des Lévites.

Cela sera déterminé à la fin de cet Age, et ce n’est ni à vous, ni à moi, de décider.

Un frère pourrait être très actif autant que notre observation le permet, mais Dieu pourrait discerner la valeur peu méritoire du mobile qui l’anime, ou ce frère pourrait, en apparence, se montrer très peu actif, mais Dieu verrait qu’en fait il agit au mieux de ses possibilités.

C’est pourquoi nous ne devons pas juger, mais plutôt nous en remettre à l’Eternel pour toutes choses et nous efforcer de faire de notre mieux nous-mêmes, nous entraider l’un l’autre pour être victorieux et, à la fin de l’Age, le Maître révélera lequel est digne d’avoir sa place avec Lui sur le Trône comme sacrificateur, et lequel fera partie de la classe des Lévites devant le Trône.

TABERNACLE – Les Sacrifices avant et après le Jour de Réconciliation.

Question (1912) – Dans les Figures du Tabernacle nous lisons : “nous devons distinguer entre les sacrifices du Jour de Réconciliation et ceux qui suivaient ce Jour de Réconciliation, en ce que les premiers étaient offerts pour le péché d’Adam, tandis  que les suivants l’étaient pour des fautes personnelles ou

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individuelles commises par ignorance ou volontairement”. Mais cela m’a grandement inquiété. En Hébreux 9 : 7, l’Apôtre enseigne que les sacrifices du Jour de Réconciliation étaient pour tous les péchés commis, pour les péchés de tout le peuple.

Réponse. – Dans la Bible anglaise nous lisons : “Mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les erreurs du peuple” .

Il n’y a aucun conflit entre cette déclaration et la précédente. Ici l’Apôtre parle des sacrifices du Jour de Réconciliation, et non d’aucun de ceux qui suivent le Jour de Réconciliation. Il explique, en harmonie avec le récit de l’Ancien Testament, que l’arrangement était en deux parties.

Dans une acception du terme les sacrifices du Jour de Réconciliation représentaient tous un seul sacrifice et un seul service en faveur de tout le peuple, mais dans une autre acception  du terme, il était divisé en deux sacrifices, le premier pour les sacrificateurs et les Lévites, et le second pour tout le reste du peuple, et dans ce verset l’Apôtre parle de cette phase du sacrifice. Il mentionne là le second qu’il offre pour lui-même et pour les erreurs du peuple. Le premier, le sang du taureau, était pour lui-même et sa maison, et le second était pour les erreurs ou péchés de tout le peuple. Ces erreurs du peuple pour lesquelles  le Souverain Sacrificateur fait propitiation ne sont pas des péchés volontaires, mais il s’agit de ceux qui sont commis par ignorance, superstition, aveuglement, etc. – à cause de l’hérédité.

En d’autres termes, Dieu propose de pardonner et d’annuler tous les péchés de l’humanité qui nous sont échus directement u indirectement comme conséquence de la désobéissance d’Adam. Mais si après avoir obtenu cette bénédiction et cette connaissance nous péchons ensuite avec une quelconque mesure d’intention, cette mesure qui est volontaire n’est pas couverte par la réconciliation.

TABERNALE – A quoi les sacrifices du Jour de Réconciliation étaient-ils destinés ?

Question (1912) – Les sacrifices du Jour de Réconciliation étaient-ils offerts pour les péchés du peuple commis  par ignorance ?

Réponse – Il s’agissait d’une annulation complète de tout péché commis jusqu’à cette date. C’est simplement une représentation du premier Jour de Réconciliation, montrant qu’une fois que nous avons obtenu les bénédictions provenant du sacrifice de ce Jour de Réconciliation, tout péché est effacé dans la mesure de notre reconnaissance et de notre capacité.

TABERNACLE – Quels sont les sacrifices pour les péchés par ignorance ?

Question (1912) – Quelle est la différence entre les sacrifices  postérieurs, suivant le Jour de Réconciliation, et les sacrifices pendant le Jour de Réconciliation, tous deux étant pour les péchés d’ignorance ?

Réponse – Nous devons considérer ce dont l’Apôtre parle et, de toute évidence, il ne parle pas ici des sacrifices après le Jour de Réconciliation. Ainsi, au 6ème verset il dit : “Or ces

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choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service de Dieu ; mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an” (le Jour de Réconciliation).

TABERNACLE – Où se trouvait l’Autel d’Or ?

Question (1912) – Comment expliquer le verset en Hébreux 9 : 4 dans lequel l’Apôtre Paul écrit que l’Autel d’or se trouvait dans le Saint des Saints ? Certains avancent la solution quant à ce problème en disant que nous devons reconnaître ou accepter que l’Apôtre, en parlant de l’encensoir d’or, désignait un des petits encensoirs d’or par lequel les sacrificateurs transportaient le feu de l’autel d’airain.

Réponse – Il existe indiscutablement une différence entre le récit concernant la disposition des objets dans le Tabernacle tel qu’il est présenté par l’Apôtre ici, et celui donné dans l’Ancien Testament. Mais nous devons rester fermement attachés au rapport donné dans l’Ancien Testament car les propres arguments de l’Apôtre soutiennent l’Ancien Testament. Il relate qu’il fallait que le souverain sacrificateur offre l’encens sur l’autel d’or avant de pénétrer dans le Très-Saint. Ceci signifie également que l’autel d’or ne pouvait se trouver dans le Très-Saint, ce qui corrobore la description personnelle de l’Apôtre aussi bien que celle de l’Ancien Testament. La seule explication que nous pourrions envisager serait donc celle-ci : soit l’Apôtre eut un lapsus linguae, ou une inadvertance commise en parlant,  soit les secrétaires auxquels il dicta ce récit firent une erreur en inscrivant “après” le voile au lieu de “avant le voile”. Quoiqu’il en soit, cela n’a aucune importance. Aucune conséquence sérieuse ne découle de cette affirmation. En tout état de cause, nous distinguons quelles étaient les intentions réelles. L’autel d’or se situait dans le Saint et non dans le Très-Saint et, par conséquent, quelle que soit la bévue commise dans ce récit, elle n’a pas de portée ni aucune importance particulière.

TABERNACLE – Aaron concernant la Tête et le Corps.

Question (1916) – Aaron représente-t-il à la fois la Tête et les membres du Corps de Christ durant les sacrifices du taureau et du bouc du Jour de Réconciliation ?

Réponse – Aaron ne représentait pas le Corps de Christ quand il sacrifiait le taureau car le taureau représentait uniquement Jésus, et vous et moi n’étions pas du tout représentés dans le Corps avant que Jésus n’ait d’abord achevé Son sacrifice et ne soit apparu pour nous en la présence de Dieu, couvrant nos souillures afin que nous puissions être agréés de Dieu comme membres de Son Corps. Il n’y avait pas un seul membre du Corps au moment où Il S’offrit Lui-même, ainsi que le déclarait le prophète Esaïe : “J’ai été seul à fouler le pressoir, et d’entre les peuples pas un homme n’a été avec moi”.

TABERNACLE – Deux tables de la Loi, pourquoi ?

Question (1916) – Pourquoi et dans quel dessein y avait-il deux tables de la loi ?

Réponse – La raison pour laquelle il y avait deux tables de la loi ne nous est pas donnée, aussi nous ne pouvons qu’avancer  notre opinion ou supposition ; la mienne est que ces deux

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tables représentent probablement les deux parties de la Loi de Dieu : l’une se rapportant à nous et l’autre à notre prochain.

Jésus exposa les deux parties de la Loi. La première est celle qui se trouvait sur la première table : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée”, “C’est là le grand et premier commandement”. “Et le second lui est semblable (en accord avec lui, en harmonie avec le même principe) : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes”. L’un nous dicte nos devoirs envers Dieu, et l’autre nos devoirs envers nos semblables, et ceux-ci étaient écrits, les uns sur une table, et les autres sur une autre table. Ainsi existait-il deux tables.

TACHES – Conserver nos vêtements sans souillures

Question (1906) – Quel(s) péché(s) tachent la robe ?

Réponse. – Je suppose que ceci se réfère à la déclaration des Ecritures que nous devons garder nos vêtements sans souillure du monde. Nous répondons que nous devons veiller premièrement à ce que le vêtement soit la robe de justice de Christ, ou la justification qui nous est accordée ou imputée comme une couverture pour les imperfections de notre chair.

Qu’impliquerait donc le fait de garder la robe sans tache ? Quelles sortes de taches pourraient la souiller ? Eh bien, vous  voyez, c’est une figure de rhétorique. Supposez qu’une dame porte une robe blanche, et qu’elle prenne grand soin de cette robe. Elle saurait qu’une tache d’encre ou de graisse ou d’autres choses l’abîmeraient et ne la rendraient plus mettable en règle générale. Aussi serait-elle très soigneuse. Et c’est ainsi que le Seigneur souhaite que nous fassions. Il dit : “Voici votre robe, de lin propre, pur et blanc. Elle représente la justice des saints, la justice imputée de Christ couvrant toutes vos souillures”.

Maintenant, de quelle façon pourrions-nous la souiller ? En disant ou faisant quelque chose de mal. Cela signifie qu’un péché serait une tache, ou qu’un péché la froisserait. Et celui dont la robe serait sans tache, sans souillure, et sans pli serait celui qui était en pleine harmonie avec le Seigneur et qui lui était agréable. Personne ne peut aller au mariage avec une robe tachée, mais le Seigneur a pris une disposition généreuse afin que, si une tache souille votre robe, vous puissiez appliquer le précieux sang de Christ en demandant au Seigneur de la détacher, afin que la robe puisse être sans souillure à Ses yeux.

TEMOIGNAGE – Pas une exhortation.

Question (1911) – Lors d’une réunion de témoignages, les frères devraient-ils s’exhorter l’un l’autre à de bonnes oeuvres, ou se limiter à leurs expériences et bénédictions personnelles, etc.

Réponse. – Bien, je pense que l’exhortation est une chose, et que le témoignage en est une autre. Une réunion de témoignages ne doit pas être orientée exactement comme une réunion d’exhortation ; un témoignage est davantage donné dans l’hypothèse qu’une fois exprimé, il constituerait en lui-même, sans en parler, une exhortation pour d’autres à lutter dans le droit chemin. Et c’est un des plus puissants témoignages qui

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puisse être présenté. Un homme qui vit sa religion, et dont les expériences témoignent de cette vie religieuse, donne aux autres une des meilleures exhortations à mener une vie droite. En même temps, je ne pense pas que l’on puisse trouver à redire si quelqu’un, après avoir donné son témoignage, ajoutait juste une ou deux paroles d’exhortation. Cependant, je conçois qu’il est vrai, comme la question semble l’insinuer, qu’un grand nombre se trompent en croyant qu’une exhortation est un témoignage alors qu’il n’en est rien, et s’égarent en donnant trop d’exhortation. J’estime que les témoignages sont plus importants .

TEMOIGNAGES – Des frères ayant une voix faible devraient-ils témoigner ?

Question (1915) – Serait-ce une preuve d’égoïsme de la part d’un frère ou d’une soeur d’accaparer le temps de réunion pour témoigner alors qu’il ou elle ne peuvent se faire entendre et que d’autres, qui eux sont audibles, désirent s’exprimer ? ( R i re ) .

Réponse. – Voilà assurément une petite tape donnée à ceux qui ne parlent pas suffisamment fort. Je pense que cette façon de l’infliger est à propos. Dans une certaine mesure, nous estimons que c’est de l’égoïsme de se lever pour simplement chuchoter un témoignage, surtout s’il est long, ne parvenant à se faire entendre que d’un petit nombre et peut-être même par aucun. Il semble vraiment dommage pour les chers amis d’avoir perdu leur temps alors qu’en dépit de dépenses importantes ils se sont rassemblés de toutes les parties du pays dans le but d’en retirer des bénédictions. Ce même principe est aussi valable pour les réunions à la maison. Nous pourrions compatir avec ceux qui ne se font pas entendre ; toutefois, pour leur part, ils pourraient chuchoter au Seigneur uniquement dans l’intimité ; les amis en acquerraient tout autant de bénéfice que lorsqu’ils ne parlent pas assez fort pour être entendus. Vous savez que l’Apôtre Paul dit qu’il préfère prononcer cinq paroles et être compris plutôt que dix mille que personne ne peut comprendre (1 Cor. 14 : 19). C’est une bonne leçon. Nous devrions parler un langage qui soit compréhensible ; et nous suggérons que chacun essaie d’élever la voix comme une trompette. Certains ont besoin de trois ou quatre trompettes. Cependant, chers frères, par ces propos nous n’avons nullement l’intention de décourager quiconque d’entre vous ; car nous croyons que le peuple du Seigneur reçoit une grande bénédiction lorsqu’il exprime un témoignage. C’est pourquoi notre souhait est que chacun trouve une occasion favorable de donner un témoignage. Toutefois, si vous ne pouvez parler de manière à vous faire entendre, notre conseil serait que vous prononciez e nviron six paroles et que vous vous asseyiez. Vous aurez donc l’occasion favorable de vous lever pour Christ et d’en recevoir ainsi une bénédiction, et vous saurez également que vous n’avez lésé personne. Donnez votre témoignage, mais soyez bref.

TENEBRES – Jetés dans les ténèbres du dehors.

Question (1911) – Expliquez, s’il vous plaît, Matthieu 8 :12, “Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents”. “ Et

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ensuite le Roi dit aux serviteurs, liez-le mains et pieds et jetez-le dans les ténèbres du dehors ; il y aura des pleurs et des grincements de dents”. Que signifie cela ?

Réponse. – Nous traiterons ces deux textes ensemble car ils sont très semblables. Nous répondons, ce n’est pas comme le purgatoire, parce que le purgatoire est rempli de feu, et il ne pourrait pas y faire très sombre. Ce sont les ténèbres du dehors, et le purgatoire est lumière du dedans, et feu intérieur, n’est-ce pas ? Cela ne pourrait être le feu de l’enfer qui correspond à notre vue protestante, non plus, parce que le feu de l’enfer de notre vue protestante est très clair, brillant et chaud. Ce ne seraient pas les ténèbres du dehors, ce serait la lumière du dedans, n’est-ce pas ? Bien sûr que oui. Nous avons oublié ce que nous faisions quand nous lisions notre Bible. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie ceci. Le Seigneur ne parle pas du tout du monde ici ; Il parle de Son église, et ceux qui seront fidèles seront dans la lumière, dans la lumière de la connaissance, dans la lumière de la compréhension, dans la lumière de l’appréciation du Plan de Dieu. Comme le déclarent les Ecritures, aucun des méchants ne comprendra ; les sages comprendront.

Comme les Ecritures le disent encore, “Le secret du Seigneur est pour ceux qui le révèrent, pour leur faire connaître son alliance”. Ils seront dans la lumière, et ils sont appelés, dans la Bible, enfants de lumière. Or, le Seigneur, dans ces paraboles, parle de ceux qui, à la fin de l’Age, n’ayant pas été fidèles à leurs privilèges et à leurs opportunités, seront rejetés de la lumière, seront jetés dans les ténèbres du dehors. Où sont les ténèbres du dehors ? Les ténèbres du dehors sont partout. Il y en a beaucoup parmi les païens, et il y en a plein ici à Portland ; et si quelqu’un parmi nous qui sommes le peuple de Dieu ne marche pas prudemment, avec circonspection, et en harmonie avec Sa Parole, il ne continuera pas à être enfant de lumière, ni à être favorisé par le Seigneur avec la lumière continue de Sa Parole, mais il sera rejeté de la condition de faveur, lié mains et pieds dans le sens que nous ne serons pas capables de nous contrôler ; pour nous, cela ne serait pas une option de rester dans la lumière ou pas, parce que le Seigneur retirerait de force une telle personne de la lumière ; elle n’aurait pas du tout la permission de rester dans la lumière.

TENTATION – Méthode utilisée par le serpent.

Question (1911) – Eve fut tentée par un serpent. Celui-ci pouvait-il parler ou marchait-il simplement sur sa queue ? Quel langage employèrent-ils ?

Réponse – Je n’y étais pas et ne suis donc pas, en quelque sorte, un témoin compétent ; mais je vais vous dire comment je suppose que les choses se sont passées. Vous n’êtes pas obligé d’adopter ma manière de penser, je suis suffisamment libéral pour vous permettre d’y croire de la manière dont il vous plaît. Mais, selon ma compréhension, la tentation par le serpent fut très simple. J’ignore s’il marchait sur sa queue ou comment, mais la proposition scripturale est que Satan opéra par l’intermédiaire du serpent pour séduire mère Eve. Mère Eve et père Adam voyaient tous les arbres du jardin ; ils étaient tous beaux

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et les fruits étaient bons à manger ; ils paraissaient tous bons et une espèce était interdite. Alors je suppose que le serpent s’exprima par des signes. Satan, agissant par le biais du serpent, l’incita à se rendre dans le jardin et à prendre précisément cette sorte de fruit que Dieu avait interdit de manger à père Adam et mère Eve ; le serpent en mangea et ne mourut point, et il dit alors à nos premiers parents : “Vous ne mourrez point certainement”.

Or ils constatèrent qu’il était le plus astucieux et le plus rusé de tous les animaux, et ils dirent : “Ce doit être d’avoir manger de ce fruit-là qui l’a rendu sage. Oh, si nous mangions de ce fruit, nous, avec nos talents et nos pouvoirs supérieurs, quelle connaissance nous pourrions avoir !”. Et ce fut surtout mère Eve qui eut cette pensée – car nous lisons que père Adam ne fut pas dupé – de plus, elle dit : “Je voudrais pouvoir en prendre ; j’aimerais acquérir la sagesse”. C’est ainsi que vint la pensée, toute insufflée par le serpent : “Dieu essaie de vous conserver dans l’ignorance ; Il ne désire pas que vous ayez trop de connaissance, vous seriez une sorte de concurrent. Dieu ne veut pas que vous mangiez de ce fruit pour cette raison précise, et Il voudrait vous maintenir dans l’ignorance et la superstition. Va prendre ce fruit et mange-le”. Ainsi, elle prit du fruit et le mangea, et elle transgressa. L’Apôtre dit que la femme fut séduite ; elle fut tentée et trompée – trompée par les actions du serpent ; comme nous avons coutume de le dire, les actions parlent  plus fort que les paroles. Je n’imagine pas que le serpent ait pu parler mais, par ses actions, il émit des suggestions auxquelles la femme obéit. Saint Paul affirme qu’Adam ne fut pas trompé ; il savait que Dieu avait décrété le châtiment de la mort pour le fait de manger de cet aliment et que la Parole de Dieu se réaliserait, c’est pourquoi il supposa que sa femme bien-aimée mourrait, et voici ce qu’il pensa : il avait vécu pendant un certain temps sans elle ; il n’y avait pas de compagnie pour lui parmi tous les animaux de toute la création de Dieu, aucune compagnie qui lui convenait ; il était un homme seul privé de compagnie et maintenant l’idée lui venait que celle que Dieu lui avait accordée, les os de ses os, devait mourir et qu’il resterait seul. Le pauvre coeur d’Adam se serra tandis qu’il y songeait, et il décida : “J’en mangerai avec ma femme”. Et il se suicida délibérément  en mangeant du fruit défendu.

TENTATIONS – Les tentations de Jésus.

Question (1916-Z) – Comment Jésus pouvait-Il avoir le même genre de difficultés qu’une mère pourrait avoir ? Comment pouvait-Il être éprouvé en tout point comme une mère ? Il n’a jamais été mère. Comment pouvait-Il être tenté comme un père ? Il n’a jamais été père. Comment pouvait-Il être tenté comme un ivrogne, ou dans de nombreuses manières comme l’est l’humanité déchue, alors qu’Il était parfait ?

Réponse. – L’Apôtre ne faisait pas allusion aux tentations de l’humanité déchue. Il dit : “Il a été tenté en toutes choses comme nous le sommes”. Il parlait des Nouvelles-Créatures.

Nous savons qu’aucune tentation n’advint à notre Seigneur à l’exception de celles qu’Il subit en tant que Nouvelle-Créature. Il fut tenté comme nous le sommes en tant que Nouvelles –

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Créatures en Christ. Il ne fut pas sujet à toutes les tentations qui nous assaillent de par les tendances, goûts et appétits déchus, que nous subissons comme membres de la race dégénérée d’Adam. Celles-ci ne sont pas des tentations pour la Nouvelle-Créature. Ceux qui se sont enrôlés sous la bannière de Jéhovah devraient aimer la droiture et haïr l’iniquité. Ceci était la disposition de notre Seigneur.

Quiconque dans son esprit aime le mal et l’approuve donne l’évidence de ne pas avoir la disposition de Christ et il ne pourrait donc pas faire partie convenablement de la classe du “nous” dont il est fait référence ici, puisque ses tentations ne seraient pas les mêmes que celles que subissent les Nouvelles-Créatures engendrées de l’Esprit et que celles qu’a eues Jésus.

Ceux qui, dans le passé, ont vécu dans le péché devraient être suffisamment conscients de sa nature indésirable. Ceux qui ont pratiqué le péché devraient avoir eu une preuve satisfaisante de sa nature impie, de ses effets pernicieux et destructifs. Ainsi, nous qui avons fui le péché et sommes entrés dans la famille de Dieu, ne désirons pas retourner dans son esclavage, comme un chien à ce qu’il a vomi ou une truie pour se vautrer dans son bourbier. Celles-ci ne sont pas du tout nos tentations. Nos tentations sont beaucoup plus subtiles.

En évoquant la vie de notre Seigneur après Son baptême au Jourdain, nous voyons comment Il a été tenté. L’une de Ses tentations était en rapport avec l’utilisation du pouvoir que Dieu Lui avait donné. Il avait très faim et était dans un endroit où on ne pouvait pas se procurer de la nourriture. L’Adversaire Lui suggéra d’utiliser Son pouvoir miraculeux afin de produire de la nourriture pour Lui-même en ordonnant aux pierres de se transformer en pain. Ceci, Il aurait pu le faire ; car nous nous rappelons qu’à plus d’une occasion Il créa miraculeusement de la nourriture pour nourrir les multitudes et qu’une autre fois Il transforma de l’eau en un vin de tout premier choix. Toutefois, en cette circonstance, Il refusa d’exercer ce pouvoir pour satisfaire Son appétit personnel. L’esprit de dévotion envers le Père Le conduisit dans le désert pour la prière, la méditation et l’étude de la Parole de Dieu, préparatoires au commencement de Son service sacrificatoire.

Nous n’avons pas le pouvoir de transformer les pierres en pain ou l’eau en vin. Toutefois, nous avons certains privilèges et occasions favorables ; par exemple, l’opportunité de parler au nom du Seigneur et de faire connaître Sa bonté et Son merveilleux Plan pour le salut de l’humanité. Toutes ces choses sont des privilèges pour nous qui suivons les traces de Jésus. En ceux-ci, la tentation est de faire ces choses pour notre propre avantage spécial. Par exemple, nous pourrions entreprendre d’annoncer la Vérité avec l’idée d’en obtenir un grand honneur ou un salaire important. Cette tentation arrive fréquemment à ceux qui sont ministres de Dieu – d’utiliser ce pouvoir de Dieu et la Vérité de Dieu en vue d’une élévation personnelle. A n’importe quel stade où quelqu’un agirait ainsi, il serait en train de tomber dans la tentation. Jésus fut tenté d’une autre façon par la suggestion de Se

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jeter du faîte du Temple et d’attirer ainsi l’attention du peuple sur Lui-même. Cet acte aurait prouvé qu’Il était doté d’un pouvoir surhumain et aurait impliqué qu’Il se trouvait sous la protection particulière de Dieu. Il aurait ainsi pu faire une extraordinaire démonstration de Sa personne et aurait été hautement considéré. L’Adversaire, fidèle à ses méthodes habituelles, déforma un passage des Ecritures en essayant de convaincre le Maître que Dieu avait promis de Le protéger en une telle circonstance, de Le porter de peur qu’Il ne heurte Son pied contre une pierre. Mais Jésus fut indigné de cette interprétation erronée des Ecritures et répondit : “Il est encore écrit : “Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu”. Il refusa de tenter Dieu, de L’éprouver par une mauvaise application de Sa promesse. La Parole écrite était Son refuge et Sa force dans chaque tentation.

De même, certains disciples de Christ sont tentés de faire des choses dans un esprit de témérité, espérant que Dieu les protégera des mauvais effets d’une conduite qui serait contraire aux lois de la nature ou les sauvera de conséquences qui seraient le résultat naturel de certaines actions. Ceci serait de la présomption de la part d’un enfant de Dieu. Une telle conduite veut dire d’une manière implicite : “Dieu me protégera, Il ne permettra pas qu’il m’arrive quelque chose de mal”. Agir par présomption en accomplissant des actes que Dieu n’a jamais autorisés dans Sa Parole, et s’attendre ensuite à un miracle pour empêcher les conséquences fâcheuses qui s’ensuivraient, est tout à fait nuisible et injustifiable. Si, alors que ce n’était pas nécessaire, nous nous hasardions de sortir par un temps froid et orageux, insuffisamment vêtu, risquant ainsi de contracter une maladie, nous ferions une chose nuisible et injustifiée. Notre corps appartient au Seigneur et nous n’avons pas le droit de prendre des risques inutiles pouvant occasionner des blessures ou la mort. Seuls le devoir ou la nécessité excuseraient un tel comportement.

TENTATIONS A LA COMPROMISSION

Une autre tentation se présenta à notre Seigneur lorsque, du haut de la montagne, Il regarda les royaumes du monde ; il Lui fut alors assuré que toutes ces choses seraient placées sous Sa domination, sans qu’Il ait à Se soumettre à la souffrance et à suivre le parcours difficile tracé par Dieu, s’Il acceptait simplement de Se prosterner devant Satan, de l’honorer et de reconnaître  son autorité plutôt que celle de Jéhovah. Les propos de Satan sous-entendaient qu’il ne demanderait pas de souffrance et de sacrifice tels que Dieu les exige ; qu’il suffisait à Jésus de coopérer avec lui et tout se passerait en douceur et dans la prospérité.

Notre cher Seigneur répondit : “Va-t’en, Satan” ! De telles tentations peuvent nous arriver. Il pourrait nous être suggéré d’être simplement moins strict et de consentir à coopérer dans une certaine mesure avec le monde et son esprit, afin de mieux prospérer et devenir plus influents. Tel fut l’argument de l’Adversaire avec le Maître : “Coopère avec moi et nous transporterons le monde entier là où tu pourras lui prodiguer de grandes bénédictions”. Cependant, Jésus n’aurait pas dévié du chemin du Père. Des tentations et suggestions de ce type surviennent souvent au peuple du Seigneur. Nous craignons

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que beaucoup de Ses prétendus disciples se soient compromis avec le monde et l’Adversaire. Les systèmes cléricaux sont tombés dans le véritable piège du Diable. Ce fut sans aucun doute une grave et coûteuse erreur. Des tentations et suggestions de ce genre arrivent fréquemment au peuple du Seigneur.

De même, nous sommes tentés de rendre mal pour mal et injures pour injures. Notre Seigneur fut tenté de cette manière juste avant Sa crucifixion. Lorsqu’Il fut livré aux principaux sacrificateurs et amené devant le Sanhédrin juif, Il ne les dévoila pas alors qu’Il aurait pu le faire. A ce moment précis, Jésus aurait pu émettre des critiques très blessantes envers le souverain sacrificateur ou lui faire véritablement des remarques caustiques concernant son caractère. Avec la faculté d’éloquence qu’Il possédait, Il aurait pu provoquer une grande agitation. Peut-être ressentit-Il une impulsion dans ce sens ; toutefois, Il conserva Son calme et consentit à être conduit comme un agneau à la boucherie.

Et nous avons également des tentations similaires – des tentations de rendre le mal pour le mal, de régler nos comptes avec des personnes et de leur donner ce qu’elles méritent.

Quand nous prenons conscience que nous ne réussissons pas toujours à résister aux tentations, nous devons nous souvenir que nous avons un Trône de Grâce duquel nous pouvons nous approcher afin d’y trouver la miséricorde et la grâce pour nous aider au moment du besoin. Nous pouvons nous approcher de notre grand Souverain Sacrificateur. Le souverain sacrificateur d’autrefois tenait une position très élevée et honorable. L’ exaltation de notre Souverain Sacrificateur est bien supérieure. En considérant ce fait, nous pourrions être enclins, à première vue, à Le juger très austère et d’un abord difficile. Mais l’Apôtre dit que nous devons nous rappeler qu’Il est le Seul qui soit notre Sauveur, le Seul qui mourut pour nous ; et que bien qu’Il soit si hautement exalté et assis sur le Trône de Gloire, cependant Son Trône est aussi un Trône de Miséricorde.

S’approcher du Trône du Sauveur, ce n’est pas la même chose que de se rendre directement au Trône du Père. Le Trône de Jéhovah est un Trône de Justice, tandis que Celui de Jésus est un Trône de Miséricorde. Ici nous pouvons obtenir grâce si nous ne parvenons pas à atteindre le niveau supérieur. Il faut se rappeler  que notre miséricordieux Souverain Sacrificateur connaît exactement quelles sont nos épreuves. Si nous nous sommes efforcés d’agir de notre mieux, et avons été surpris dans une faute, Il sait comment en tenir compte et se montrer très compatissant.

Nous devons nous rappeler que Son Propitiatoire est précisément destiné à ce dessein – nous témoigner Sa miséricorde.

Ainsi, lorsque nous comprenons que le Seigneur est avec nous dans nos tentations et nos épreuves, car Il voit nos combats et nos efforts sincères, cela nous rend plus forts pour résister une autre fois. “Il connaît, Il aime et prend soin”. Par conséquent, nous ne devrions jamais nous décourager, mais nous approcher de Lui encore et encore, nous souvenant qu’Il n’est jamais fatigué de nous voir et qu’Il ne nous renverra pas sans réponse.

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TERAKH – Concernant son âge.

Question (1911) – Térakh, le père d’Abraham, était âgé de 205 ans lorsqu’il mourut. Comment Abraham pouvait-il avoir 75 ans quand il quitta la maison de son père, alors que ce dernier était âgé de 70 ans lorsqu’il naquit ? Térakh n’était-il pas âgé de 130 ans quand naquit Abraham ?

Réponse. – Nous répondons que le texte, tel qu’il a été rédigé, place le nom d’Abraham en tête de l’énumération des fils de Térakh, et il en a été déduit de manière déraisonnable  qu’Abraham serait le fils aîné de Térakh. Alors qu’au contraire, il était le fils cadet. Le récit dit que Térakh était très âgé quand il engendra trois fils. Le premier naquit à cette période et les deux autres par la suite ; mais Abraham fut le troisième de ces fils. Je ne peux m’étendre davantage sur la question ici, toutefois vous la trouverez détaillée dans les publications de la Watch Tower.

TERRE – Subsiste à toujours.

Question (1911) – Comment comprenons-nous que la terre subsistera toujours ? En Apoc. 21 : 1, nous lisons : “Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus”.

Réponse. – Nous répondons que, d’après la Bible, il y a déjà eu deux mondes, et le troisième arrive, et la terre a été la scène de tous ceux-ci. De même que, par exemple, l’Apôtre parle du monde qui existait avant le déluge, du présent monde mauvais parce que le péché règne maintenant, et du monde à venir dans lequel la justice habite. Ceci ne signifie pas trois terres, mais trois ordres ou conditions différentes de choses sur la terre. La condition des choses qui précédaient le déluge était différente du présent ordre de choses. Cette condition des choses avant le déluge était différente du présent ordre de choses. Cette condition des choses avant le déluge, pendant 1656 ans, était sous le contrôle des anges ; actuellement, depuis le déluge jusqu’à  la venue de Christ, à Son Second Avènement, le monde est laissé dans les mains de l’humanité et de Satan ; le prince de ce monde, qui profite des hommes, de leur ignorance et de leurs craintes superstitieuses, est devenu prince de ce monde sans aucune autorisation divine, car il travaille dans le coeur des enfants de désobéissance, et ceux-ci sont bien plus nombreux que les enfants d’obéissance ; c’est pourquoi c’est le présent monde mauvais. La nouvelle dispensation, ou nouvel ordre de choses, que Dieu introduira à la Seconde Venue de Christ est appelée des nouveaux cieux et une nouvelle terre de cette même façon symbolique. Ce sera cependant la même terre physique, les mêmes pierres ; la même matière sera ici, le ciel que nous avons maintenant sera exactement identique à ce qu’il était avant le déluge. Un monde a passé, un autre monde ou dispensation  est venu, et un nouveau monde ou une nouvelle dispensation est sur le point d’être introduit. Le nouvel ordre sera différent des deux précédents parce que Christ sera prince de ce monde, prince de paix, et le gouvernement de cette dispensation sera tout à fait juste. Celui qui s’assied sur le Trône dit : “Je ferai toutes choses nouvelles”. Tout sera nouveau, chers amis.

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De même, dans le langage symbolique des Ecritures nous devons remarquer ceci : que les cieux servent symboliquement à représenter les pouvoirs ecclésiastiques ou spirituels. Par exemple, les cieux de cette période actuelle dans cette langue symbolique de la Bible sont les systèmes religieux actuels, tandis  que les cieux de l’Age à venir seront l’Eglise dans la gloire.

La terre, actuellement, est l’ordre social de choses en ce moment, la société telle qu’elle est organisée présentement sur la base de l’égoïsme ; les montagnes représentent les royaumes de ce monde, les rivières représentent la Vérité, et les mers représentent les masses de l’humanité agitées et instables. Le Seigneur représente un changement dans ce domaine, que toutes ces choses doivent être renouvelées – un nouvel ordre de société sous la domination du Messie ; et il n’y aura plus de mer dans le sens qu’il n’y aura plus de gens dans cette condition agitée, mécontente. Tout genou se ploiera devant Lui, et toute langue Le confessera. Ce présent ordre de choses passera et cédera la place au nouvel ordre de choses. Ce mot “Monde” est traduit de trois mots grecs différents, et notre compréhension de ce mot a de ce fait été assez confuse.

TERRE – Etait parfaite avant qu’Adam ne chutât.

Question (1913) – La terre était-elle parfaite avant qu’Adam ne chutât ? Et que signifie le fait que Dieu vit que cela était bon ?

Réponse. – Ayant amené la terre dans une condition qui Lui plaisait, l’Eternel dit : “cela est bon”, c’est bien, et nous comprenons que la condition était telle qu’il y avait dans un coin de la terre un petit endroit appelé Jardin d’Eden, qui était pleinement parfait. Nous pouvons supposer que notre Père céleste aurait pu, s’Il l’avait voulu, faire de toute la terre un Jardin d’Eden, mais que ce n’était pas Son intention de faire de toute la terre un Jardin d’Eden et de la condamner ensuite. C’est pourquoi  nous comprenons que seul le Jardin était préparé pour l’homme, et que le reste de la terre était très bon aux yeux de Dieu, car telle était la condition dans laquelle Dieu voulait qu’elle soit. Dieu ne désirait pas que toute la terre soit comme le Jardin pour demander à un homme de l’occuper. Il n’aurait pas voulu dire que la terre tout entière devait être entretenue, mais Il dit à cet homme : “Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez” ; cela veut dire : Elle n’est pas dans une condition de soumission, hormis le Jardin d’Eden, mais au fur et à mesure que vos enfants se multiplieront et que vous aurez besoin de davantage de terrain, propagez-vous et prenez-en davantage. Au fur et à mesure que la famille d’Adam augmenterait, ils peupleraient une partie correspondante de terrain  et ainsi ils assujettiraient la terre, et n’en auraient pas plus que ce dont ils pourraient s’occuper à n’importe quel moment.

TIERS (LE) – Dans le feu – qui ?

Question (1908) – “Et le tiers, je l’amènerai dans le feu, et je les affinerai comme on affine l’argent, et je les éprouverai comme on éprouve l’or”. Qui est ce tiers ?

Réponse. – Nous ne pouvons pas être certain que le Seigneur parlait prophétiquement de notre temps. Il est probable

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qu’Il ait eu à l’esprit une manière d’agir envers Israël naturel. Nous sommes enclin à penser qu’Il se rapporte à notre temps, mais nous n’en sommes pas sûr. Certaines déclarations prophétiques semblent concerner uniquement la période où elles étaient formulées, et d’autres semblent avoir une double application -d’une part, une application à l’époque de la déclaration de la prophétie et d’autre part, une application dans le temps présent.

Alors, en supposant que ce texte ait une application actuelle dans le Temps de Détresse dans lequel nous parvenons : dans ce cas, de quelle classe s’agirait-il ? La prophétie mentionne trois parties différentes ; elle ne dit pas trois parties égales ; l’une d’elles pourrait être une classe composée d’un nombre important et l’autre, d’un nombre insignifiant, mais elles sont purement et simplement divisées en trois classes. Nous pourrions comprendre cela par différentes interprétations, toutes étant en harmonie avec les Ecritures. Par exemple, nous pourrions dire que la première classe est constituée de ceux qui sont les véritables élus ; la deuxième, de ceux qui iront à la Seconde-Mort ; la troisième, de la Grande Foule et de toute l’humanité qui vivront dans le Temps de Détresse. Nous pouvons donc en distinguer  trois classes. Ou, nous pourrions former trois classes d’une autre manière : nous pourrions citer le Petit Troupeau, la Grande Foule et le monde, et exclure entièrement la classe de la Seconde-Mort. Ces deux applications seraient correctes et seraient en accord avec d’autres textes des Ecritures. C’est pourquoi il n’est vraiment pas utile de se quereller avec celui qui adopte l’une ou l’autre vue. Nous admettons que tout ce qui s’accorde avec les Ecritures justifie son application. De même, ceci s’applique peut-être aux humains qui, durant le grand Temps de Détresse qu’il traversera, subira l’affinage ; cette période les ranimera à un merveilleux degré et aura sur eux une réelle influence d’affinage, leur enseignant une multitude de leçons qui, à présent, ne doivent pas être apprises – au même titre que l’Eglise est instruite par de nombreuses leçons que le monde ne reçoit pas actuellement. Par exemple, le Seigneur décrit que ceux qui sont Siens maintenant subissent certaines épreuves ardentes. Il représente qu’Il les affine comme le sont l’or et l’argent. Ceci est vrai pour nous, de même que ce grand Temps de Détresse aura un effet d’affinage sur le monde et sur la Grande Foule .

TOURMENT – Essayer de se débarrasser du.

Question (1913) – Pasteur Russell, pourquoi attachez-vous autant d’importance à la question du tourment ? N’avons-nous pas des pasteurs qui l’ont rejetée il y a longtemps ?

Réponse. – Je n’attache pas d’importance à la question du tourment ; j’essaie de l’abandonner. Maintenant il est vrai, chers amis, que certains pasteurs tiennent encore à la doctrine du tourment, et d’autres pas. Le nombre de ceux qui prêchent le tourment  éternel d’après l’ancien système est faible. S’ils le faisaient, leurs congrégations seraient encore plus restreintes. Les gens ne peuvent plus croire en de telles choses. Ils deviennent plus éclairés chaque jour, et les pasteurs le savent ; en outre, peu d’entre-eux croient au tourment éternel. Ils ne peuvent en parler

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en chaire ; beaucoup l’enseignent donc de cette façon, en s’adressant à l’auditoire d’un ton solennel leur laissant imaginer que des flammes, des démons, etc., se dégagent de l’idée de la Seconde-Mort. Mais vous savez que la Seconde-Mort ne signifie  pas le tourment éternel. Ceux qui sont libérés de la première mort peuvent être en danger de seconde mort. Certains sont ergoteurs et d’autres ne le sont pas. Ce n’est pas à nous de juger. Il nous incombe de présenter la Vérité. Beaucoup de pasteurs aimeraient se libérer de contraintes confessionnelles mais manquent de courage pour faire face à la question litigieuse.

Quelques-uns disent, nous croyons que le salaire du péché c’est la mort. L’Eglise d’Angleterre a décrété que ses membres pouvaient croire soit à l’enfer de feu, soit à la mort .

TRANSFERT – Enoch et Elie.

Question (1909) – Enoch et Elie furent-ils ranimés pour être glorifiés sur le plan spirituel dans leur transfert en vue de l’oeuvre du Rétablissement ?

Réponse. – Concernant Enoch, il ne nous est pas révélé la raison pour laquelle Dieu l’enleva afin qu’il ne vît pas la mort. Nous n’en savons pas plus à ce sujet. Je ne me permettrais pas d’employer ma bosse de l’imagination pour vous exposer des faits qui ne sont pas écrits. Dieu ne le prit-Il pas au ciel ? Non. Comment en ai-je connaissance ? Parce que Christ a dit (Jean 3 : 13) : “Et personne n’est monté au ciel”. L’Eternel prendra soin d’Enoch qui n’obtiendra pas les bénédictions du Rétablissement avant que le Christ entier soit au complet. Vous pouvez le vérifier à partir du 11ème chapitre des Hébreux qui cite tous ces prophètes et relate qu’ils sont tous morts dans la foi, n’ayant pas reçu les choses promises, afin qu’ils ne parviennent pas à la perfection sans nous. Les bénédictions découleront ensuite du spirituel sur le terrestre. Par votre miséricorde, ils obtiendront miséricorde. Auparavant, Enoch était considéré comme un des pères, mais maintenant Christ est devenu le Père, comme nous le lisons dans les Psaumes qui déclarent que les pères seront les fils car ils obtiendront tous la vie par Christ. Celui qui donne la vie est un père et celui qui la reçoit est un fils. Lorsqu’Il sera le grand Donateur de vie dans l’Age millénaire, Il deviendra le Père du monde.

TRANSFIGURATION – En opposition à inconscience si mort .

Question (1911) – Si les morts sont dans un état d’inconscience, comment expliquez-vous la présence de Moïse et d’Elie sur le mont de la transfiguration ?

Réponse. – Très simplement, mes chers amis. Dans le livre de l’Apocalypse, vous avez une quantité de symboles. Jean, l’auteur de l’Apocalypse, dit : “Je vis ceci, je vis cela, et je vis d’autres choses” ; il a entendu une trompette, il a entendu un ange parler à un autre ange, etc. Il s’agissait de vision, n’est-ce pas ? Oui. Il a eu des visions ; il a vu des bêtes, il a vu une femme assise sur la bête, et toutes sortes de choses. Eh bien, il en est de même avec la scène de la transfiguration. Jésus affirme que c’était une vision. Nous lisons qu’Il prit Pierre,  Jacques et Jean, les emmena sur cette montagne où Il fut trans-

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figuré devant eux. Ses vêtements prirent une apparence resplendissante devenant partie intégrante de la vision, et c’est alors qu’apparurent Moïse et Elie, en vision. Ils virent Jésus, Moïse et Elie, et s’aperçurent que les vêtements de Jésus brillaient ; mais ils ne comprenaient pas beaucoup ces choses. Ils s’étaient assoupis quelques instants face contre terre. Alors, quand Pierre s’aperçut que la vision durait un moment, il dit : “Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, faisons ici trois tentes”, etc., ne sachant ce qu’il disait. Ses paroles étaient très confuses, mais comme ils descendaient de la montagne, nous lisons que Jésus leur enjoignit expressément et de manière formelle : “Ne dites à personne la vision, jusqu’à ce que le fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts”. Et par la suite saint Pierre, en rédigeant son épître, dit : “Car ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance de la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté… étant avec lui sur la sainte montagne”. Saint Pierre nous révèle donc que cette vision sur le mont de la transfiguration était une perception imaginaire du Royaume de Jésus, Elie y typifiant ou symbolisant une classe, et Moïse une autre classe dans le Royaume .

TRANSSUBSTANTIATION – A propos de participants qui seraient des cannibales.

Question (1911) – Considérez-vous que les catholiques romains qui prennent le pain d’hostie, après qu’il ait été béni par le prêtre, et le mangent, soient des cannibales ?

Réponse. – Je ne crois pas, chers amis, que le pain et le vin subissent une modification. Je ne crois pas davantage qu’il s’agisse de chair. Je considère que nos amis catholiques sont tout aussi sincères que nous, protestants, et j’ignore si la superstition a été une plus grande entrave pour eux que pour certains d’entre nous ; j’estime donc ne pas avoir le droit de leur jeter la pierre. Je trouve qu’ils nous dépassent sur certains points. Ils ont au moins le mérite de croire et d’agir conformément à leur croyance. Nous, protestants, ne pouvons prétendre cela. J’espère que dans l’avenir vous et moi serons déterminés, par la grâce de Dieu, à être totalement honnêtes avec nous-mêmes et avec la Bible. Les catholiques se lèveront à cinq heures du matin pour se rendre à la messe, mais vous et moi, du fait que nous n’y croyons pas, n’allons pas à la messe. C’est pourquoi, à bien des égards, je discerne nombre de raisons de les admirer. Je dois admettre qu’ils sont dans la superstition, comme je dois admettre que je l’ai été et que nous l’avons tous été. Cependant, la marmite n’est pas obligée de dire que la bouilloire est noire.

TRESOR – Dans des vases de terre.

Question (1911) – Nous avons ce trésor dans des vases de terre – quel est ce trésor ? S’agit-il du Message de l’Evangile?

Réponse. – Non. Le trésor dont nous disposons est notre propre engendrement de l’Esprit – le commencement d’une nouvelle nature. Voilà le trésor que vous détenez et dont vous devez prendre grand soin. Il se trouve dans votre vase de terre. Le

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corps est imparfait. La Nouvelle-Créature ne peut s’exercer qu’à travers le vase de terre, et le mérite de notre Seigneur se tient prêt pour assister chacun d’entre-nous dans nos imperfections afin que la Nouvelle-Créature puisse être conservée parfaite et développée, et que la vieille nature puisse être mortifiée ou affaiblie. Mais nous possédons ce trésor de la nouvelle nature dans notre vase de terre.

TRIBULATIONS – Devons-nous tous en avoir ?

Question (1909) – Si c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le Royaume, qu’en est-il lors qu’une personne solidement fondée dans la doctrine, qu’on ne peut qualifier de bébé dans la compréhension, et qui s’efforce d’accomplir la volonté de l’Eternel, n’a pas d’expériences, ou tout au moins sans conséquences ? Je vous en prie, ne me dites pas : attendez simplement parce qu’elles arriveront, car tout le monde me donne cette réponse.

Réponse. – Soit, je devrais dire, n’attendez pas, puisque cette réponse vous satisferait davantage ; allez en chercher tout de suite. Je penserais, chers amis, que le plan le plus sage est celui que les Ecritures placent devant nous puisque le Seigneur choisira l’héritage qui nous revient. Il connaît la voie que j’emprunte. C’est à moi qu’il incombe de m’offrir en sacrifice, et à la protection du Seigneur d’accepter et de faire usage de cette offrande. Il ne m’appartient pas de m’occuper de Son travail. Il m’a donné la part dont je suis responsable et je vais y veiller de sorte que par Sa grâce je l’apprécierai tellement que je voudrai maintenir le sacrifice sur l’autel ; j’aurai plus d’amour pour Lui et les frères et je rechercherai de nouvelles occasions favorables de Le servir et de déposer ma vie. Voilà la part qui me revient, et je ne pourrais faire plus, même si j’essayais. S’il plaît au Seigneur d’agréer de suite ce sacrifice et de me fournir des occasions favorables de Le servir et de déposer ma vie, ma part est d’accepter et de m’engager promptement. Si de telles circonstances ne se présentent pas, c’est le moment opportun pour moi d’apprendre la patience en attendant des expériences. C’est une forme de patience particulière. Le Seigneur sait mieux que nous, car Il est notre Instructeur ; aussi apprenons toutes les leçons qu’Il nous envoie sans vouloir Lui dicter ce qu’Il doit nous enseigner. Je pense à une chère soeur qui m’a posé cette même question avec beaucoup d’intérêt. Je répondis : peut-être avez-vous déjà subi des épreuves et ne les prenez-vous pas en considération tant votre joie est grande. Peut-être vous auraient-elles semblé très douloureuses si vous n’aviez pas ressenti de la joie comme ce fut le cas de l’Apôtre Paul qui, alors qu’il était en prison, chantait et se réjouissait dans l’affliction. Elle répondit : “Frère Russell, j’aimerais être convaincue que ce fut la réalité, cependant je crains qu’il n’en soit pas de même en ce qui me concerne” – Dans ce cas, je ne peux donc que vous encourager à espérer qu’ultérieurement Il vous accorde le privilège de souffrir avec Lui, car si nous ne souffrons pas, nous ne règnerons pas avec Lui. Il se peut qu’Il vous éprouve pour permettre aux racines de la foi de s’enfoncer profondément afin que vous ne soyez pas arrachée quand la détresse surviendra. Remettez

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toutes choses entre les mains du Seigneur, mais faites le meilleur usage de chaque moment dont vous disposez. Apprenez toutes les leçons qu’Il vous réserve, la patience, la douceur, la bonté, etc. – Voilà, elle m’a remercié en m’assurant qu’elle veillerait et attendrait. Je revis la dame environ un an plus tard : “Eh bien, soeur, vous souvenez-vous de la dernière conversation que nous avons échangée ; avez-vous eu des épreuves ?”. “Oui, j’ai subi de lourdes épreuves et jamais je ne me serais crue capable de supporter de telles expériences ; je suppose  donc qu’Il m’accordait du temps pour me fortifier. Je désire que vous sachiez que je me réjouis dans les afflictions comme l’un de Ses enfants, étant apte et disposée en tant que membre du Corps de Christ”.

TRINITE – Point de vue du Pasteur Russell.

Question (1911) – Quel est votre point de vue sur la Trinité ?

Réponse. – J’aurais aimé que le frère cite le texte des Ecritures. Ce que je veux dire c’est que je n’ai jamais trouvé un seul texte des Ecritures, de la Genèse à l’Apocalypse, qui mentionne  la Trinité et si quelqu’un en a découvert un, j’apprécierais beaucoup de savoir où. J’en donnerais dix dollars immédiatement. Il m’est impossible de trouver une référence à la Trinité dans la Bible. Vous en trouverez dans le recueil d’hymnes et dans toutes sortes d’ouvrages théologiques, mais jamais dans la Bible. Il n’existe qu’un seul passage des Ecritures qui l’insinue – il ne le dit pas – en 1 Jean 5 : 7 où nous lisons qu’il y en a trois qui rendent témoignage dans les cieux, le Père, la Parole et l’Esprit et il y en a trois qui rendent témoignage sur terre, l’eau, l’esprit et le sang, et ces trois sont d’accord en un et les trois autres sont d’accord en un. Quel en est le sens ? En fait, il serait complètement absurde d’interpréter ce passage tel qu’il est écrit. C’est un de ces cas d’où ils voulurent, autrefois, tirer une trinité, mais ne trouvant aucun texte des Ecritures pour cela, ils essayèrent  d’en fabriquer un et, comme d’habitude, le sabotèrent. En réalité, que dit-il ? : “Il y en a trois qui rendent témoignage dans les cieux”. De quoi rendent-ils témoignage ? Que Jésus est le Fils de Dieu ? Qui rend témoignage dans les cieux que Jésus est le Fils de Dieu ? Ce sont le Père, le Fils et le saint Esprit qui rendent témoignage dans les cieux que Jésus est le Fils de Dieu ? Pourquoi faut-il qu’ils rendent témoignage de cette sort e ? Les anges le réclament-ils ? L’idée du Père, du Fils et du saint Esprit traversant les cieux pour leur témoigner que Jésus est le Fils de Dieu ! C’est ridicule ! Ces mots sont interpolés.

Le texte, sans ces mots, se lit : “Car il y en a trois qui rendent témoignage : l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord pour un même témoignage”. C’est ainsi qu’il faut le lire, sans les mots interpolés. Pour autant que nous sachions, cette interpolation eut lieu environ sept cents ans après que les mots furent censés être employés. Ne vous méprenez pas sur mes propos.

Je crois pleinement dans le genre de trinité de la Bible. La Bible parle du Père, et je crois en cela ; la Bible parle du Fils, et je crois en cela ; et la Bible parle du saint Esprit, et je crois en cela également. J’ai foi dans tout ce que dit la Bible. Et si

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quelqu’un trouve un passage qui parle de la Trinité, j’y croirai aussi.

TYPES – Ce que typifiait l’Euphrate.

Question (1908) – La cité de Babylone étant un type, que représentait le fleuve d’Euphrate ?

Réponse. – Nous avons déjà fait paraître notre pensée à savoir que, dans le type, Babylone représentait le grand système, mère et filles, et le fleuve d’Euphrate le peuple soutenant le système. On dit que Babylone a été construite sur le fleuve d’Euphrate qui coulait en son centre ; or, souvenez-vous, ce fut en traversant le fleuve complètement tari par la déviation du canal que Cyrus en franchit l’entrée. C’est le récit de l’histoire. Ainsi, les Ecritures nous disent que l’eau provenant de la Babylone symbolique doit être complètement asséchée. Nous en apprendrons davantage sur ce que ces choses signifient exactement lorsque nous en verrons le plein accomplissement ; toutefois,  il semblerait pourtant que le Seigneur présente l’eau sous deux figures : à un endroit elle représente la Vérité, le fleuve d’eau symbolisant le fleuve de Vérité ; et ailleurs, spécialement en Apocalypse, tout à fait dans le même ordre d’idées, il est dit : “Les eaux que tu as vues… sont des peuples”. Or, quelle que soit la figure que vous lui attribueriez, soit cela signifie que la Vérité sera détournée et ne traversera plus Babylone, ou soit que le peuple sera détourné et ne supportera plus Babylone, les deux applications semblent exactes.

Il est vrai que la Vérité se détourne déjà, et notre Seigneur a d’ores et déjà déclaré qu’on n’y entendra plus du tout la voix de l’Epouse et de l’Epoux. Il ne faut pas s’attendre à trouver la Vérité dans Babylone, tout au plus certains éléments de Vérité soutenus par les chers amis, car quelques membres du cher peuple du Seigneur sont encore dans Babylone et, où qu’ils soient, ils doivent parler en faveur de l’Eternel et de la Vérité ; mais l’heure approche rapidement où l’on ne percevra plus la voix de l’Epoux, le Seigneur Jésus, et la voix de l’Epouse, l’Eglise en perspective, destinée à devenir l’Epouse de Christ.

“ Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies”. Il est donc question de la Vérité et de toutes ces personnes représentant la Vérité qui se détournent, et la conséquence est la chute de Babylone.

TYPES – Les antitypes viennent juste après les types.

Question (1916-Z) – Le type est-il toujours suivi immédiatement ou non de l’antitype ?

Réponse. – Selon notre point de vue, nous devrions nous attendre à ce qu’un type soit suivi de son antitype et ce, immédiatement après. Par exemple, après que le type de la consommation de l’agneau pascal fut accepté pour la dernière fois par Jéhovah, il fut immédiatement suivi par son antitype, Jésus, l’Agneau de Dieu, crucifié exactement à la même date que le Souper annuel de la Pâque. Le type du taureau et du bouc pour l’Eternel offerts comme offrandes pour le péché le Jour de Réconciliation juif, fut immédiatement suivi de son antitype, aussitôt que le Père cessa d’agréer les sacrifices-types et que la

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Maison juive fut laissée “déserte”, juste avant la mort de Jésus – Matth. 23 : 37, 38 ; Luc 13 : 34, 35.

En outre, si nous évoquons Isaac comme un type de Christ, nous pensons à lui comme héritier-type de la promesse faite par Dieu à son père Abraham : “Et en ta semence seront bénies toutes les familles de la terre”. Isaac était la semence naturelle d’Abraham selon cette promesse ; et il continua, tout au long de l’Age judaïque, à être représenté dans les enfants d’Israël, sa postérité naturelle. Ainsi, il fut reconnu comme la semence d’Abraham jusqu’à ce que Jésus devint la Semence spirituelle. Alors la semence naturelle fut rejetée. La Semence réelle d’Abraham, en qui la Promesse était centrée, n’était pas la semence naturelle, mais la Semence spirituelle.

Jésus ne fut pas la Semence-antitype d’Abraham quand Il naquit dans le monde – pas avant d’être engendré du saint Esprit. C’est à ce moment qu’Il devint l’antitype d’Isaac. Depuis la naissance spirituelle de Christ sur le plan divin d’existence, les membres de Son Corps ont été en cours de développement.

Ainsi cet Isaac spirituel commença à accomplir le type comme un antitype dans la personne de Jésus lorsqu’Il devint la Semence spirituelle, et Il continue à prendre la place du type avec les membres de Son Corps. Le type se fond donc avec l’antitype .

TYPES – Adam et Melchisédec.

Question (1916-Z) – Comment s’applique le principe de l’antitype qui suit le type dans les cas d’Adam et de Melchisédec ?

Réponse. – Dans le cas de Melchisédec, l’Apôtre Paul explique que sa sacrificature n’avait ni commencement ni fin, l’ordre de sa sacrificature devait être perpétué : en conséquence, elle ne disparut pas avant l’établissement de la Sacrificature-antitype.

L’Apôtre fait surtout ressortir que dans la sacrificature il était sans père et sans mère – il “demeure sacrificateur à perpétuité”, il resta sacrificateur jusqu’à la conclusion du type dans son antitype. Il était le type d’un plus grand Melchisédec, qui est le Christ, Tête et Corps. Jésus était “devenu souverain sacrificateur pour l’éternité [littéralement, pour l’Age] selon l’ordre de Melchisédec” – Héb. 6 : 20.

Quant à Adam, nous ne sommes pas certain que la Parole de l’Eternel le désigne comme étant un type. L’Apôtre ne met pas en opposition Adam et Jésus, mais parle du premier Adam et du second Adam. Christ est très différent d’Adam. Adam désobéit à Dieu, tandis que Christ fut pleinement obéissant. Adam échoua alors que Jésus fut victorieux. St. Paul dit (1 Cor. 15 : 47) que le second Homme est le Seigneur du Ciel. Le premier Adam continue à être la tête de la famille humaine. Nous parlons encore de lui comme le père Adam. Le Second Adam ne commencera pas Son oeuvre avant l’Age millénaire, à savoir quand Il deviendra la second Père de la race, prenant la place du premier Adam. Jusqu’alors, Il n’est pas le Second Adam. Il doit le devenir.

Les divers titres attribués à notre Seigneur Jésus comprennent  celui de Père éternel. Et le Père éternel deviendra le

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successeur d’Adam, qui ne fut que le père temporaire de la race et qui ne parvint pas à donner sa vie à la postérité. Au temps marqué, le Second Adam sera le Régénérateur de la famille humaine.

TYPES – Comme exemples.

Question (1916-Z) – En 1 Cor. 10 : 11 nous lisons : “ Or, toutes ces choses leur (les Israélites) arrivèrent comme types”. ( Voir note en marge). Veuillez expliquer.

Réponse. – La pensée de l’Apôtre telle que nous la comprenons est que toutes ces choses arrivèrent à ce peuple en tant qu’Israël-type. Celui-ci représentait le type et Israël spirituel est l’antitype. Les Israélites, le type, eurent leurs expériences ; nous avons nos expériences correspondantes. Ils, le type, ne disparurent pas, c’est-à-dire ne cessèrent pas d’être le type – jusqu’à ce que nous, l’antitype spirituel, engagions notre course. Lorsqu’elle débuta, nos expériences-antitypes commencèrent. Toute la nation d’Israël était ce type, avec ses expériences, épreuves, etc.

TYPES – Un mot plus fort que figure ou image.

Question (1916-Z) – Quelle est la différence entre les mots “type”, “ figure” et “ image”?

Réponse. – Il existe une relation très étroite entre ces mots. Pour certaines personnes, la signification serait identique ; pour d’autres, elle serait sensiblement différente. Un type est une figure et c’est aussi une image, destinée à mettre en valeur certains sujets et détails importants comme étant divinement arrangés. Une figure est une représentation ou un exposé de faits beaucoup moins exacte qu’un type. Abraham reçut Isaac d’entre les morts en figure (Héb. 11 : 17-19) ; voilà un exemple d’illustration, en rapport avec le sujet ; mais elle se révèle moins précise qu’un type.

Une image, une figure ou une parabole manifesteraient du poids et de la valeur en fonction du caractère de la personne qui les réaliserait, et dans la mesure où elles auraient un mérite intrinsèque. Un type les dépasserait toutes, en ce qu’il est clairement défini et implique une préconnaissance et un arrangement divins – Dieu donne des types. Les hommes peuvent donner  des images, des figures ou des paraboles. Une parabole est une figure ; c’est une description, mais pas un type. Elle n’a pas la précision d’un type. Nous devrions employer les mots parabole ou image dans le même sens, car nous ne discernons aucune différence. Un type est un modèle exact de son antitype, précisément comme une épreuve typographique correspond au texte imprimé qui en est tiré. Isaac était un type de Christ ; Rebecca, sa femme, un type de l’Epouse de Christ ; Ismaël, le fils d’Abraham par la servante de Sara, était un type de la nation d’Israël, développé sous l’Alliance de la Loi qui était typifiée par Agar, l’esclave .

UNITE – En parlant le même langage.

Question (1908) – Veuillez, s’il vous plaît, harmoniser 1C o r. 1 : 10 “Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à parler tous un même langage”. S’il vous plaît harmonisez cela avec un autre passage des

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Ecritures : “car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous”.

Réponse – Je pense que dans le premier passage l’Apôtre parle de la condition idéale pour laquelle nous devrions faire des efforts ; à savoir que tous ceux qui sont vraiment le peuple du Seigneur devraient essayer d’acquérir l’esprit de Christ, et nous devrions savoir que cela ne sera pas contradictoire ; que si vous et moi avons des théories différentes, il y a quelque chose d’anormal, et nous ne devrions pas être satisfaits d’avoir quelque chose d’incorrect. Il n’y a qu’une seule voie juste, et nous devrions être soucieux d’avoir cette seule voie. Si nous avions tous l’esprit de Christ, nous aurions tous le même esprit ; si Dieu nous a donné Sa Parole, Il l’a donnée avec ceci en vue, que vous puissiez rejeter vos vues personnelles, vos différentes particularités et vos tendances de raisonnement ; je devrais rejeter les miennes, et tous les autres devraient faire de même et prendre Sa Parole. Alors que je regarde cette assemblée et que je vois combien il y a de têtes de formes différentes, et combien il y a de caractères de particularités différentes, je pourrais dire : vous, en tant que personnes, ne pourriez être d’accord sur rien ; vous avez des formes de têtes tout à fait différentes. Mais vous voyez que nous pouvons être tous du même coeur et du même esprit, parce que quelque soit le processus des organes naturels de votre cerveau, vous êtes d’accord que vous ne savez rien sur celui-ci, et que Dieu sait tout sur celui-ci, et vous prendrez Sa Parole pour lui. Et une autre personne est d’accord avec la même chose et j’étais d’accord avec le même sujet ; ainsi, nous sommes tous maintenant unis, et nous avons une base commune pour agir et, par la grâce de Dieu, nous devrions être capables d’agir comme il faut. Nos têtes devraient être dans une harmonie raisonnable sur la Parole de Dieu. Qu’il en soit ainsi et efforçons-nous d’atteindre ce but. Maintenant, il est possible, en fait il est probable que, parmi le peuple du Seigneur, comme le dit l’Apôtre, des loups redoutables entreront parmi vous ; et il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes pour attirer les disciples après eux, en ayant une certaine somme d’orgueil et d’ambition. S’il en est ainsi, à quoi pouvez-vous vous attendre ? Pouvez-vous avoir le même esprit, le même coeur, la même pensée dans ces conditions-là ? Non. Alors il sera nécessaire que quelque chose arrive afin qu’une division puisse avoir lieu ou que les mauvais puissent être manifestés. Il peut y avoir une telle séparation, car il sera préférable, s’il y en a certains de cette classe à l’intérieur, qu’ils s’en aillent. Ainsi il y a deux passages des Ecritures : l’un montre la condition idéale, et l’autre le travail actuel d’élaboration de cet état. Parfois ces mauvaises conditions surviennent, et c’est la volonté de Dieu qu’il y ait un travail extérieur, de sorte qu’une séparation graduelle survienne et que ce qui est vrai et loyal au Seigneur, et approuvé par Lui, puisse être manifesté parmi vous, et que vous puissiez être capables de voir ce qui est mauvais .

UNIVERSALISME – La croyance du Pasteur Russell.

Question (1909) – Croyez-vous au salut universel ?

Réponse – Je crois que le monde a été perdu de façon

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universelle à travers Adam. Je crois à une rédemption universelle, que Christ par la grâce de Dieu a goûté la mort pour chaque homme.

Je crois à une occasion favorable universelle, car c’est la vraie raison pour laquelle Dieu donna Son fils à la mort pour le monde ; tous ceux, quels qu’ils soient, voudront l’avoir aux conditions de Dieu, celles d’un coeur et d’un amour parfaits pour Dieu et pour l’homme, pourront l’avoir. Quiconque ne l’aura pas aux conditions de Dieu, ne pourra pas du tout avoir le salut, mais il sera exterminé du milieu du peuple.

UNIVERSALISME – Concernant le salut des méchants obstinés.

Question (1909) – Je comprends qu’il y a trois classes, la première, l’Eglise ; la seconde, ceux qui ont essayé mais qui ont échoué ; et la troisième, les méchants obstinés. Est-ce que la troisième classe sera finalement sauvée ?

Réponse – Une question comme celle-ci montre que celui qui la pose n’a pas entièrement saisi la situation. On nous a dit que si une personne entendait sonner la cloche de l’église ou voyait une Bible, cela voudrait dire qu’elle était en danger d’aller au ciel. Beaucoup de gens vendent et ont des Bibles à la main et n’ont jamais su ce qu’elles enseignent. Vous voyez que  les pécheurs entêtés ne sont pas seulement ceux qui ont une volonté, mais aussi ceux qui ont leur volonté éclairée. Ceux qui reçoivent la vraie lumière sont ceux qui ont les yeux de leur compréhension ouverts. Dieu bénira bientôt tous les yeux de sorte qu’ils vont tous voir, car “les yeux des aveugles s’ouvriront  et les oreilles des sourds seront ouvertes”. Pour les malfaiteurs volontaires cela voudra dire la Seconde-Mort .

UNIVERSALISME – Concernant Dieu Auteur du péché.

Question (1911) – Est-ce que, par une déduction logique, la doctrine de l’Universalisme fait de Dieu l’auteur du péché ?

Réponse – Je présume que cela dépendrait du genre de logique qui serait employé. Je pense que c’est une façon de raisonner sur ce sujet ; cela pourrait être vrai, mais je crois que nos amis Universalistes ne penseraient pas ainsi, et qu’ils auraient une logique différente.

URIM ET THUMMIM – La réponse de Dieu.

Question (1911) – Comment Dieu répondait-Il par les Urim et Thummim ?

Réponse – Personne ne sait exactement comment ceci était fait. Le pectoral du Souverain Sacrificateur qui portait douze pierres précieuses, le nom de chaque tribu sur une pierre, on le suppose, était apporté par le Souverain Sacrificateur dans le Très-Saint quand une question devait être posée. Par exemple : Devons-nous aller à la guerre ou ne pas y aller ? Devons-nous faire ceci ou cela ? On suppose que quelque chose dans le Très-Saint indiquait la réponse sur le pectoral, soit en faisant briller certaine pierre avec un éclat spécial, ou quelque chose de ce genre-là ; mais c’est seulement une pure conjecture, personne ne sait rien sur cela. On a supposé aussi que c’était une réponse par oui ou par non. S’il devenait sombre, cela voulait dire non ; et s’il devenait clair cela voulait dire oui à n’im-

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porte quelle question posée. Si c’était en rapport avec une tribu en particulier, la pierre qui la représentait deviendrait soit claire, soit sombre, en relation avec cette tribu particulière. Mais tout cela est une supposition.

VAINQUEURS — Qui sont les plus-que-vainqueurs?

Question (1912) — Y a-t-il un endroit dans vos écrits où vous utilisez cette formulation “ Plus-que-Vainqueurs” ? Est-ce convenable d’appeler les membres du Petit Troupeau, Plus-que-Vainqueurs ?

Réponse. — Oui, cette formulation est convenable car la Bible en parle de cette façon. La Bible dit : “Il est capable de nous rendre vainqueurs et plus que vainqueurs”. La Grande Foule sera vainqueur dans le sens qu’elle va finalement atteindre la victoire. Autrement, elle n’atteindrait pas la vie éternelle du tout. Dans l’Apocalypse au septième chapitre, elle est illustrée comme venant de la grande tribulation etc. Ne remporteront-ils pas la victoire ? Si. Ne seront-ils pas vainqueurs ? Si. Ceux qui sont sur le Trône seront “plus que vainqueurs ” .

Etre vainqueur implique que nous soyons fidèles, que nous ne renions pas Son nom, que nous ne répudions point Christ. Quiconque agit ainsi est un vainqueur et je suis heureux que ce sera vrai pour la classe de la Grande Foule. Mais pour être “plus que vainqueurs”, nous devons rechercher des opportunités de service, et présenter nos corps continuellement et déposer entièrement  nos vies. Un vainqueur est un homme qui ne s’échappe pas quand il est attaqué. Mais l’homme qui mène une bataille est un héros — plus que vainqueur.

VAINQUEURS — Plus-que-vainqueurs .

Question (1916) — Expliquez, s’il vous plaît, le texte, “Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ” .

Réponse. — Un vainqueur est celui qui finalement triomphe. Les membres de la Grande Foule seront tous des vainqueurs, et dans l’Age millénaire tous les humains seront aussi des vainqueurs, à l’exception de ceux qui mourront de la Seconde-Mort. Nul ne recevra du Seigneur la bénédiction de la vie éternelle à moins de devenir un vainqueur, un Plus-que-Vainqueur. Etre plus que vainqueur, c’est faire quelque chose de plus, quelque chose de plus grand que d’entrer dans la vie éternelle de justesse comme par la peau des dents. Etre plus que vainqueur, c’est quelque chose de spécial. Par exemple, le Seigneur Jésus, non seulement garda la Loi, mais en outre Il déposa Sa vie en sacrifice. Ainsi Il fut plus qu’un simple vainqueur. Il en sera de même avec tous ceux qui seront les disciples du Seigneur Jésus en suivant Ses traces. Si nous sommes fidèles jusque dans la mort, dans le sens de sacrifier les droits du temps présent, d’abandonner nos préférences humaines et toutes choses semblables, alors, comme notre Maître, nous serons des Plus-que-Vainqueurs. Cette conduite de renoncement à soi-même et au sacrifice de soi-même en harmonie avec l’exemple du Maître est beaucoup plus que de s’abstenir des choses mauvaises.

Tous ceux-ci participeront à Sa Gloire avec Lui, comme membres de Son Corps.

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“Mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé” (Rom. 5 : 20). La grâce de Dieu est-elle le mérite de notre Seigneur Jésus imputé proportionnellement, ou est-elle la patience de Dieu, le pardon, les instructions, les épreuves et les châtiments ? Exige-t-elle le mérite entier, ou seulement une part proportionnelle pour justifier à l’essai une personne quelconque qui vient à Dieu par notre Seigneur Jésus ?

Nous compliquons souvent les sujets dans notre esprit par une grande somme de raisonnement. Plus simples seront nos processus mentaux, mieux cela vaudra. Le péché abonde partout,  dans un sens du mot, dans la famille humaine entière. Mais la pensée de l’Apôtre semble être que tandis que le péché abonde dans chaque membre de la race, il abonde plus dans certains membres de la famille humaine que dans d’autres. Si Dieu, en imputant le mérite justifiant à l’Eglise, devait donner la même somme de grâce à chaque individu, certains auraient plus qu’ils n’ont besoin, tandis que d’autres n’auraient pas assez. D’où nous avons la déclaration “là où le péché abondait, la grâce a surabondé”, impliquant que Dieu fournit Sa grâce en Christ à chaque pénitent nécessiteux, en proportion de son besoin.

S’il y avait plus de péché, alors il y avait aussi plus de grâce ; s’il y avait plus de dépravation, il y avait de même plus de grâce pour couvrir. En d’autres termes, la grâce de Dieu par Christ n’est pas distribuée également dans le sens de donner autant à chaque individu, mais elle est imputée à chacun selon la nécessité.

Maintenant, la deuxième question : “Le mérite de Christ en entier était-il exigé ou seulement une partie proportionnelle pour justifier à l’essai une personne venant à Dieu par notre Seigneur Jésus ?”. Le mérite de Christ ne justifie pas du tout à l’essai. Ce que nous appelons la justification à l’essai est cette mesure de la grâce divine qui va vers l’homme par l’arrangement de Dieu bien avant qu’il vienne en contact avec la grâce du Seigneur Jésus. Quand il commence à voir qu’il est un pécheur et qu’il se détourne du péché pour chercher Dieu et la justice, il prend ce que nous pourrions appeler une conduite justifiée à l’essai. Il s’approche de la condition que Dieu a arrangée, peut-être pour qu’il puisse en jouir. Mais il ne l’a pas encore atteinte. Il n’a pas de bénédictions à l’exception de celles qui lui viennent parce qu’il a pris une conduite juste en se tournant vers ce que Dieu approuve. Il plaît davantage à Dieu dans le sens qu’il se dirige vers la justice. Quand il croit en Dieu et s’efforce de Lui plaire, il a une mesure de paix comme résultat. Mais il n’est pas rentré dans la famille de Dieu, et ses péchés ne sont pas pardonnés. La bénédiction dont il jouit lui est venue de la conduite de la foi et de l’obéissance à la Loi de justice — plus ou moins.

Ceci est représenté dans le Tabernacle. La personne entrant dans le Parvis n’est pas justifiée, mais elle s’approche de la condition de justification.

Elle voit l’autel, et elle a une bénédiction par la compréhension que Christ est mort pour nos péchés. Elle dit “Je crois

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à cela” et elle a une bénédiction correspondante. La démarche suivante est celle de la purification par l’eau de la cuve. Cela signifie le fait de se débarrasser de la souillure de la chair, ou s’efforcer de le faire. Ceci ne veut pas dire qu’il est maintenant justifié. Si une personne a vécu de façon immorale, et qu’elle s’efforce de se débarrasser de ses péchés et de vivre convenablement, elle se rapproche de Dieu, et elle apportera elle-même plus de paix à son esprit. Si elle a une bonne disposition, elle persévérera, sinon, elle retournera en arrière. Mais si elle avance, elle arrivera à la porte du Tabernacle. Elle ne peut pas aller plus loin par sa propre puissance. Elle est représentée ici par le bouc de l’Eternel, attaché, ou lié, à la porte du Tabernacle.

Elle s’est approchée comme une personne croyante ; elle s’est purifiée des péchés extérieurs ; et comme elle voit maintenant le privilège du sacrifice, elle se lie à la porte. Ceci veut dire qu’elle s’est vouée, ou consacrée au Seigneur. Elle rend sa propre volonté. Mais elle n’est pas encore justifiée. Elle cherche seulement la justification. Elle a cependant pris une bonne conduite, que nous appelons “la justification à l’essai”, car elle est sur la voie, et elle acquiert plus des expériences nécessaires pour l’amener à la justification réelle. Elle ne peut pas se justifier elle-même. Elle peut seulement se lier à la porte. Qu’est-ce qui la justifiera ? Ici le sacrificateur l’accepte, mais même cela ne la justifie pas. “C’est Dieu qui justifie”. Le Souverain Sacrificateur vient et Il impute Son mérite, et ensuite l’acceptation divine est indiquée par l’engendrement du saint Esprit. Le sacrificateur accepte le sacrifice avec l’intention de le mettre à exécution, ce à quoi le bouc avait donné son accord en se liant à la porte ; à savoir l’abandon de la vie présente en échange d’une vie plus élevée — la vie spirituelle.

Quand, dans le type, le Souverain Sacrificateur tuait le bouc, cela représentait l’acceptation du sacrifice. Cela représentait que le Souverain Sacrificateur imputait Son mérite au bouc, et qu’il était, par conséquent, justifié, sanctifié et entièrement accepté par Dieu.

Maintenant, la dernière partie de la question : Faut-il, pour justifier, le mérite de Christ tout entier ou seulement une partie proportionnelle ? Cela exige le mérite entier de Christ pour justifier un seul être humain. Jésus ne pouvait pas diviser Sa vie entre les vingt milliards d’individus, et donner un petit morceau de Son mérite sacrificatoire à chaque individu. La pensée est que Jésus a suffisamment de mérite sacrificatoire pour justifier le seul homme qui a péché, Adam ; et puisque la race entière est devenue pécheresse par un seul homme, le renoncement  à la vie par le Seigneur Jésus a fourni suffisamment de mérite pour justifier le seul pécheur originel et tous ceux qui sont nés dans le péché et la condamnation par la désobéissance d’Adam. Tout ceci est une transaction. Cette transaction n’est pas encore achevée ; mais elle le sera à la fin de cet Age.

Aussitôt que cela sera fait, le monde entier sera tourné vers  Jésus, et Il deviendra le Seigneur des seigneurs. Jusqu’à présent Il a seulement déposé Sa vie ; Il a seulement mis Sa vie dans les mains de Son Père. Rien de plus n’est nécessaire. Cela est

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suffisant pour un seul pécheur et pour toute sa race mourant à cause de son péché. Le mérite déjà dans les mains de la Justice n’a pas encore été appliqué d’une façon légale. Il sera ainsi appliqué légalement en scellant la Nouvelle Alliance avec sa pleine provision par laquelle tous les hommes pourront être sauvés du péché d’Adam et de la mort .

Que voulons-nous dire par l’imputation du mérite de Christ ? L’Eglise n’a pas besoin de Rétablissement, car en venant au Seigneur nous avons accepté de renoncer à nos droits terrestres, afin que nous puissions participer avec Jésus dans les bénédictions spirituelles que Dieu a rendu possibles pour nous par Son Fils. Si nous avons Son esprit, si nous nous consacrons à faire la volonté du Père, même au prix de notre vie, comme Il s’est consacré, alors le Père sera content de nous donner la nature divine, de même qu’Il l’a donnée à Jésus (2 Pierre 1 : 4).

Parce que par nature nous sommes des pécheurs qui voulons marcher dans les pas du Rédempteur et sacrifier nos intérêts  terrestres en faisant la volonté du Père, nous sommes inacceptables. Seul ce qui est parfait peut venir sur l’autel de Dieu.

Le Père ne pourrait pas agir justement avec nous comme Il a agi avec Jésus, parce que nous sommes des pécheurs sous la sentence de mort. Quel arrangement Dieu a-t-Il fait pour nous ? Chacun de nous a plus ou moins de force physique, plus ou moins de vie physique, plus ou moins de talents ou capacités, plus ou moins d’argent, et peut-être quelques autres choses.

C’est notre tout — tout ce que nous avons à consacrer, ou à offrir au Seigneur. Nous n’avons aucun droit à la vie éternelle — seulement un petit reste de vie non expirée reçu du Père Adam. Nous offrons à Dieu notre petit brin de vie et de talent, parce que nous sommes informés que Dieu a pourvu à notre acceptation par le sacrifice de Jésus. Jésus-Christ, le Juste, S’offre comme notre Avocat. Il fut le Seul qui avait le droit à la vie, mais Il la déposa en sacrifice pour l’humanité. Par ce sacrifice, Il est autorisé à donner bientôt la vie éternelle au monde.

Mais si nous renonçons à nos intérêts dans le rétablissement pourvu pour le monde, que fera-t-Il pour nous ? Il nous permettra de présenter nos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu (Rom. 12 : 1).

Que nous comprenions ou non, nous devons accepter le fait. C’est notre privilège de comprendre la philosophie de cette affaire maintenant, mieux que certains de nos aïeux ne pouvaient le faire, parce que c’est le temps convenable de Dieu pour que “les sages comprennent”.

La Bible nous dit que puisque nous désirons que nos corps soient consacrés jusqu’à la mort, nous donnons seulement notre consentement que ce que nous avons sera sacrifié. Jésus, le Seul qui nous aurait donné la vie dans l’Age futur avec le monde entier, dit, “Si vous êtes disposé à donner ce que vous avez, Je vous attribuerai ce que Je vous aurais donné au temps du rétablissement, rendant ainsi votre sacrifice agréable au Père”. Jésus nous impute  maintenant ce qu’Il nous aurait bientôt donné d’une autre façon.

Il n’impute pas la même somme de justice à chacun,

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parce que certains exigent plus, tandis que d’autres exigent moins. Tout ce dont nous manquons de perfection nous sera imputé par Lui maintenant, au lieu de nous le donner un peu plus tard dans les temps de Rétablissement. Ce n’est pas une imputation du genre sous-entendu dans la question, un peu aujourd’hui, un peu demain et ainsi de suite. L’imputation a été faite tout de suite avant que nous puissions être acceptés par le Père .

Quelqu’un peut demander : “Ne devrions-nous pas avoir besoin de moins en moins du mérite du Sauveur à imputer alors que nous croissons journellement dans la grâce ?”. Non ! Une telle question montre une conception erronée du sujet. Il n’y a pas d’imputation après la première imputation, qui fait de nous des sacrifices agréables. La Nouvelle-Créature n’a besoin d’aucune  imputation du mérite, car la Nouvelle-Créature est sans péché. C’était la vieille créature qui avait besoin d’imputation, afin que Dieu puisse accepter le sacrifice et nous engendrer comme Nouvelles-Créatures. Du moment que nous sommes devenus des Nouvelles-Créatures les choses vieilles sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. La vieille créature a été considérée comme morte dès ce moment-là, et elle ne doit pas être reconnue par nous ; le Père ne la reconnaît pas non plus. Nous n’existons pas comme vieilles créatures. La Nouvelle–Créature n’a pas besoin de justification parce qu’elle ne pèche pas.

La Nouvelle-Créature est-elle parfaite au moment de son engendrement de l’Esprit ? Non ! Elle ne sera pas parfaite avant le “changement” dans la résurrection. Mais, bien qu’imparfaite, elle est sainte. Pécher c’est faire quelque chose de mauvais à dessein, volontairement. L’ignorance n’est pas un péché. La faiblesse  de notre corps consacré n’est pas un péché de la part de la Nouvelle-Créature. “Celui qui est engendré de Dieu ne pratique pas le péché”. La Nouvelle-Créature est jeune et non développée mais, engendrée du saint Esprit, elle voudra croître dans la grâce et la connaissance, et dans tous les fruits du saint Esprit ; elle voudra suivre les enseignements et l’exemple de Son grand Seigneur et Tête, et devenir plus semblable au Père céleste. Dieu a fait en sorte que toutes choses travailleront ensemble pour le bien de tous ceux qu’Il engendre comme Nouvelles-Créatures.

Dieu bénira chacune de leurs épreuves et expériences. Même les fautes qu’ils peuvent commettre, par aveuglement ou faiblesse, ou d’autres choses encore de leur corps sacrifié, Il est désireux de bénir afin qu’ils puissent tirer des leçons de ceci et devenir plus forts de cette façon.

Si la Nouvelle-Créature est prise au piège ou séduite par la faiblesse de la chair, elle devrait aller tout de suite au Trône de Grâce céleste et se mettre en règle avec Dieu. Elle montrera ainsi qu’elle aime la justice, et qu’elle n’aime pas le péché. Elle s’efforcera de profiter de l’expérience, et fera tout son possible pour se tenir bien loin de pareils échecs. Rien de moins que ceci ne sera en harmonie avec l’alliance que nous avons faite.

Le Seigneur pardonnera-t-Il à celui qui se repent de sa faute ou de son péché, et sur quelle base ? Nous répondons que

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dans la mesure où le péché serait seulement dû à la faiblesse de la chair, ou à une certaine affaire dans laquelle la Nouvelle-Créature était impuissante, Dieu considérerait ceci comme étant dû à la chair et Il ne tiendrait pas rigueur à la Nouvelle-Créature repentante. Il s’attendrait à ce que vous en tiriez une leçon, mais vous ne seriez pas considéré comme coupable en tant que Nouvelle-Créature. Il ne serait pas nécessaire pour vous d’aller au Père et au Seigneur Jésus et de Leur demander pardon pour la faiblesse de votre chair. Vous devriez rechercher la grâce pour éviter une répétition de la faute. Le pardon serait accordé sur la base de l’imputation originelle. Cela couvre vos péchés aussi longtemps que vous êtes dans la chair. Néanmoins, votre chair peut avoir des “coups” pour sa correction dans la justice.

Que se passe-t-il s’il y a une mesure d’obstination dans nos péchés ? Dans la mesure où il y aurait un mélange d’obstination ce serait un péché. Aussi petit que soit le degré de notre consentement à pécher, nous serions jusqu’à ce point en harmonie avec l’ennemi. Nous nous sommes engagés du côté du Seigneur, et si nous montrons une sympathie quelconque pour l’injustice ou le péché, cela implique une mauvaise condition.

Le Seigneur serait fâché de cette Nouvelle-Créature. A-t-elle péché ? Non, pas dans le sens scriptural de commettre un péché entier, obstiné — elle a transgressé. Si nous péchons d’une façon obstinée cela signifierait la mort du nouvel esprit — la Nouvelle-Créature n’existerait plus. La vieille créature, revenue à la vie, serait soumise à la Seconde-Mort. Si la Nouvelle-Créature montre au Seigneur qu’elle n’éprouve pas de sympathie pour le péché, alors elle sera pardonnée. Le Seigneur accepte ses intentions, et ne lui reprendra pas le saint Esprit.  Cependant, elle recevrait des châtiments dans sa chair.  Le mérite de Jésus serait-il impliqué dans le pardon de la transgression de la Nouvelle-Créature ? Non ! Jésus n’a rien à faire avec l’expiation pour le péché de la part de la Nouvelle-Créature. Son sacrifice de Réconciliation était pour le péché d’Adam et sa race, et non pour les Nouvelles-Créatures. Si la Nouvelle-Créature omet d’être fidèle au Seigneur elle doit recevoir des châtiments dans la chair, afin qu’elle puisse être aidée à faire ses sentiers droits pour ses pieds. Il n’y a pas de réconciliation pour les Nouvelles-Créatures.

VENTS — Au sujet des quatre vents du Ciel.

Question (1911) — En Apocalypse nous lisons au sujet des quatre vents du ciel qui sont retenus par quatre anges pour qu’ils ne soufflent pas sur la terre, ni sur les arbres, ni sur l’herbe, etc. Que comprenons-nous par ces vents et quand pouvons-nous nous attendre à ce qu’ils soient lâchés ?

Réponse — C’est une expression symbolique, naturellement, chers amis. Tout le livre d’Apocalypse est symbolique. Nous comprenons que les quatre vents représentent l’état complet, comme nous parlons d’un carré comme étant complet, et comme les quatre coins de la terre ; et quand nous parlons du nord, du sud, de l’est et de l’ouest, cela donne les quatre coins de la terre au figuré. Et les anges sont représentés comme retenant les vents. Quels vents ? Eh bien, certains vents sont repré

820. sentés dans le langage symbolique comme étant de fausses doctrines — comme par exemple “ne soyons pas emportés çà et là par tout vent de doctrine”. Ici il nous est parlé des fausses doctrines de façon symbolique, des vents qui emportent certains qui sont instables, qui ne comprennent pas le Plan divin ; ils ne sont jamais établis quant à la signification de quoi que ce soit, parce qu’ils n’ont jamais eu une compréhension exacte de la chose. Ils n’ont jamais eu sur eux l’influence donnant la solidité de la Vérité. Là encore les vents sont  employés pour représenter le conflit. Les vents aussi sont employés pour représenter la guerre, la détresse et la confusion. Les quatre vents qui sont lâchés représenteraient un tourbillon, voyez-vous, comme si ces quatre vents se réunissaient ensemble ; et ainsi les Ecritures représentent qu’à la fin de cet Age, le Temps de la Détresse qui viendra sur la terre sera comme un tourbillon venant des quatre coins de la terre. Maintenant, qu’est-ce qui provoquera ce tourbillon de la détresse ? Je vous rappelle qu’il est dit de Satan qu’il est le prince de la puissance de l’air et, d’autre part, il est appelé le prince des démons. Nous croyons que ces puissances de l’air sont des puissances démoniaques, les puissances des mauvais esprits, et notre pensée concernant la libération de ces quatre vents est que cela signifie un temps de rupture des liens des anges déchus de la contrainte qui était sur eux depuis maintenant quatre mille trois cents ans, depuis le moment où ces anges déchus ont péché, comme le dit saint Pierre, quand l’arche était en préparation — en remontant loin en arrière jusqu’aux jours de Noé ; ils furent alors enfermés à cause de leur désobéissance à Dieu ; ils furent retenus dans des chaînes de ténèbres, saint Pierre le dit ainsi que saint Jude, et cette contrainte des chaînes de ténèbres devait être en vigueur jusqu’à un certain temps, c’est-à-dire jusqu’au jugement du Grand Jour. Notre pensée est que ce texte des Ecritures se réfère à cette même puissance de l’air. Les mêmes anges déchus et la rupture des liens ou le déliement de ces anges de la contrainte signifie que le temps viendra où Dieu ne retiendra plus ces anges déchus, et qu’il y aura un grand Temps de Détresse qui viendra sur l’humanité comme une conséquence du fait qu’il leur fut permis de s’ingérer dans les affaires de la race humaine. Nous ne pouvons pas douter que certains esprits qui causèrent du ravage aux jours de notre Seigneur auraient encore fait pire s’ils en avaient eu l’occasion. Nous ne pouvons pas douter qu’ils feraient la même chose aujourd’hui si on le leur permettait. Evidemment, à mon avis, les anges déchus ont été contenus durant tous ces siècles. Il n’a pas encore été permis au vent de souffler, la grande tempête qu’ils prépareraient volontiers n’est pas encore autorisée à éclater, et elle ne sera pas autorisée à éclater avant que les 144 000 ne soient scellés au front ; c’est-à-dire jusqu’à ce que les élus soient tous reconnus de Dieu, identifiés et complétés. Alors, soudainement, ces mauvaises influences seront autorisées à venir sur la terre, et un Temps de Détresse s’ensuivra, tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation. Et Jésus dit : “et qu’il n’y en aura plus jamais ” . 821

VERITE — L’Eglise, la colonne et le soutien de la vérité.

Question (1908) — Ainsi qu’il est spécifié en 1 Tim. 3 : 15, comment l’Eglise peut-elle être la colonne et le soutien de la Vérité ?

Réponse. — Le mot “sol” [ground] est employé dans un sens général. Cette traduction n’est pas impropre, mais pourrait-être mieux rendue comme celle donnée par la Emphatic Diaglott [foundation — fondement] ; ceci signifiant que la colonne et le soutien de la Vérité, ses bases, sont celles sur lesquelles est fondée la Vérité et par lesquelles elle est soutenue. La mission des membres de l’Eglise ici, dans le temps présent où prévalent l’erreur et le péché, consiste à être des défenseurs de la Vérité, à faire partie de ceux qui la soutiendront. En ce sens du terme, nous faisons donc fonction de colonne et de base ou fondement sur lesquels s’appuie actuellement dans le monde la Vérité divine, et finalement nous serons, dans l’Age millénaire, le fondement et les agents de la Vérité à travers le monde entier, car nous serons associés avec le Seigneur Jésus-Christ.

VERITE — Soutenue dans l’injustice.

Question (1911) — Qu’est-ce que soutenir la Vérité dans l’injustice ?

Réponse. — Je suppose qu’il existe une quantité de manières de soutenir la Vérité dans l’injustice. Le Seigneur ne désire pas qu’elle soit en possession de tous, hormis de ceux qui sont consacrés. Comme nous le lisons : “La Lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux qui sont droits de coeur”. La Vérité est donc réservée uniquement au peuple consacré de Dieu : “Le secret de l’Eternel est pour ceux qui Le craignent, pour leur faire connaître Son alliance”. Toutefois, il se pourrait  que certains parviennent à acquérir une mesure de Vérité — non pas toute la Vérité — mais une parcelle de Vérité dont ils se serviraient d’une manière incorrecte. Comme Satan, par exemple, qui possédait une certaine connaissance relative au Seigneur et qui en fit un mauvais usage. Il était instruit au sujet du Royaume du Messie et il se servit de cette connaissance pour essayer de tenter notre Seigneur à prendre une autre voie. Par ce moyen, il utilisa sa connaissance de la Vérité d’une manière injuste ou impropre. Il pourrait se produire que, après avoir acquis une connaissance partielle de la Vérité, certains deviennent ennemis, serviteurs du péché, et opposants à la Vérité. Nous nous souvenons de ceux qui sont mentionnés dans les Actes des Apôtres dont Simon Magnus (Simon le Magicien) qui défendit la Vérité dans l’injustice et fit un mauvais emploi de la connaissance qu’il en avait. Cela pourrait donc arriver à l’un d’entre-nous de nous écarter de l’esprit de Vérité et néanmoins d’en conserver quelque peu la lettre que nous utiliserions de façon préjudiciable envers nous-même et les autres. Agir ainsi serait soutenir la Vérité d’une manière inique et mauvaise.

VERITE PRESENTE — Résultats si quelqu’un la quitte ?

Question (1909) — Si un frère qui est engendré de l’Esprit a eu un rôle important dans l’enseignement de la Vérité Présente, telle qu’elle est présentée par la Watch Tower Bible and Tract Society (Société de la Tour de Garde et de Traités

822.

Bibliques), mais qu’il enseigne ensuite ce qu’il pense être l’Evangile, alors que c’est contraire à la Vérité Présente, et qu’il continue dans cette condition jusqu’à la mort, qu’en résultera-t-il ? Aurait-il une chance sur un plan quelconque ou non ?

Réponse. — Trop profond pour moi, chers amis. Je ne sais pas ; nous ne sommes pas désignés pour nous juger l’un l’autre. Nous lui souhaitons qu’il soit très bien s’il est mort. Si le Seigneur a quelque chose de bon pour lui, nous ne demandons pas mieux qu’il l’ait. Nous aurions cependant des raisons de craindre, car s’il fut une fois dans la Vérité et qu’il l’a perdue, c’est un mauvais signe parce que nous penserions que quelqu’un qui a eu la Vérité Présente l’apprécierait de plus en plus.

Nous ne devons pas juger mais nous laisserons la question entre les mains du Seigneur.

VERITE PRESENTE — Définition .

Question (1911) — Qu’est-ce que la “vérité présente”, et qu’est-ce qu’être dans la Vérité?

Réponse. — Nous répondons que la Vérité Présente devrait être cette Vérité qui, à n’importe quel moment, serait le message ou fait particulier que Dieu désirerait que Son peuple remarque. Par exemple, si aujourd’hui nous nous mettions à prêcher la venue d’un déluge d’eau, ce ne serait pas la Vérité Présente ; mais, pour Noé, prêcher la venue d’un déluge d’eau, c’était la vérité présente ; c’était la vérité présente à son jour. Il prêcha cette chose qui était convenable à ce temps-là ; aussi, aujourd’hui la Vérité Présente est cette Vérité qui a trait à notre temps, le temps de la Moisson de l’Age de l’Evangile, le matin glorieux de la nouvelle dispensation — tout ce qui a trait à ceci est dans ce temps la Vérité Présente. Il y a d’autres vérités qui sont naturellement toujours convenables, tel que le fait de la grandeur de l’amour, de la sagesse, de la justice et de la puissance  de notre Père céleste ; et tel que le fait que notre Seigneur Jésus vint dans le monde et mourut pour des pécheurs. Ces vérités  sont toujours présentes ; mais ce qui est particulièrement signifié par la Vérité Présente, ce sont ces détails de vérité qui s’appliquent au temps présent, et plus particulièrement qu’à n’importe quel autre moment. Je comprends aussi, en réponse à la question, que la Vérité Présente de ce temps est le message de la Moisson ; que nous vivons dans le temps de la Moisson de cet Age de l’Evangile où le Seigneur est sur le point de rassembler Ses joyaux, que l’Age de l’Evangile doit se terminer et que la nouvelle dispensation du Royaume du Messie est sur le point d’être inaugurée. Etre dans la Vérité signifierait, par conséquent, dans ce sens du mot, avoir une connaissance de ces choses, et être quelqu’un de loyal en supportant ces choses et en promulguant le message qui est maintenant du temps convenable .

VERITE PRESENTE — Résultats pour ceux qui échouent à croire.

Question (1911) — Est-il possible à quelques-uns d’avoir la Vérité Présente à cette époque et d’entrer dans la classe de la Grande Foule, ou seront-ils obligés d’assurer leur appel et leur élection ou d’entrer dans la Seconde-Mort ?

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Réponse. — Je ne connais aucune restriction de la sorte qui soit impliquée dans cette question. Ma compréhension est qu’il y a à l’heure actuelle des personnes ayant une connaissance de la Vérité Présente qui peuvent échouer à faire le bien ; il se peut qu’elles n’atteignent pas le critère voulu et ne soient pas acceptables comme membres du Corps de Christ. Je ne penserais pas qu’elles iraient nécessairement à la Seconde-Mort .

Personne n’ira à la Seconde-Mort, nous pouvons en être certains, à moins que cette personne ne répudie le Seigneur et Sa grâce volontairement et intentionnellement. Dieu n’est pas pressé d’envoyer quelqu’un à la Seconde-Mort, et il y a sans aucun doute beaucoup de personnes qui n’atteindront pas l’idéal suprême que le Seigneur exigera, mais qui sont de loin trop bons pour aller à la Seconde-Mort. Toutefois, notre suggestion est que nous devrions tous nous efforcer d’assurer notre appel et notre élection ; et cela exigera que nous fassions tout notre possible.

VERITE PRESENTE — Beaucoup de Chrétiens pas encore éclairés.

Question (1915-Z) — Y a-t-il actuellement quelques personnes étrangères à la Vérité Présente qui ont le saint Esprit ?

Réponse. — Il y a différents degrés de l’Esprit de sainteté qui peuvent être possédés par l’enfant de Dieu à diverses périodes de son expérience. Nous-mêmes, nous pouvons avoir maintenant une plus grande mesure du saint Esprit que nous n’en ayons jamais eu auparavant, ce qui signifie qu’il y avait un temps où nous n’avions pas autant. Ou bien, il se peut que certains en aient moins, ce qui implique qu’ils n’ont pas grandi spirituellement, et attristent le saint Esprit avec lequel ils ont été scellés.

Nous ne devons pas penser que tous ceux qui sont engendrés du saint Esprit sont exactement sur le même plan, que ce soit dans leurs appétits spirituels, ou leur développement, ou leur connaissance du Plan de Dieu. Nous croissons en grâce à mesure que nous croissons en connaissance. Si notre mesure de grâce s’amoindrit, la connaissance commence à décliner. En fait, le monde entier a oeuvré sous de telles illusions que nous sommes surpris, quand nous nous “réveillons”, de voir combien nous savions peu — de voir combien nous étions ignorants de certains des messages précieux que Dieu nous a donnés.

Et comme nous étions des enfants de Dieu avant d’avoir reçu la pleine connaissance, de même nous croyons qu’il est possible à d’autres d’être des enfants de Dieu sans avoir la pleine connaissance. Nous vivons à la fin du temps de la Moisson où, croyons-nous, le Seigneur fait en sorte que la connaissance de la Vérité encercle le monde. Et cependant l’Adversaire suscite la “boue”, la calomnie, pour empêcher les gens de l’apprécier.

Ce n’est que dans des cas très rares que Dieu fait comme Il fit avec Saul de Tarse — le renversant avec une grande lumière plus brillante que le soleil de midi. Et c’est parce que nous croyons qu’il y a encore des enfants de Dieu qui essayent de vivre de balle [de grain] et de lait écrémé — qu’il y a des

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frères en Christ de ce genre qui ont besoin de l’aide que nous sommes capables de leur donner — que nous essayons de les aider. Autrement, nous abandonnerions tout effort spécial de propagande, sachant qu’il y aura des occasions favorables pour tous aussitôt que le Royaume sera établi.

La Bible parle de la classe de la Grande Foule comme la “ grande multitude”, comme si la classe des vierges folles était plus grande que la classe des vierges sages. Et les Ecritures indiquent  que les membres de la classe de la Grande Foule ne seront pas tous sortis de la Babylone avant son rejet. “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies”. Cet appel a été exprimé depuis maintenant trente-sept ans. C’est l’appel de Dieu.

Les Ecritures nous montrent que certains sortiront et que d’autres ne sortiront pas, ne seront pas délivrés des entraves babyloniennes. Ces vierges folles verront que leur manque d’amour et de zèle leur a fait perdre une place dans la classe de l’Epouse. Mais, néanmoins, ce sont des vierges, et elles auront une place, ou portion, comme compagnes de l’Epouse. Elles la suivront dans le Palais du Roi. Elles seront des demoiselles d’honneur, si vous préférez — une position de moindre honneur ; mais elles atteindront la vie éternelle. Aussi, nous avons raison de croire que le nombre des membres du peuple de Dieu engendrés du saint Esprit et encore dans Babylone est considérable. Si nous étions à leur place et eux à la nôtre, nous sommes certains qu’ils feraient des efforts héroïques pour nous aider à sortir de Babylone ; aussi, nous faisons de même.

VETEMENTS — Garder des vêtements sans souillure.

Question (1908) — “ Gardez vos vêtements sans souillure du monde”. Que signifie cela ?

Réponse. — Ceci, je pense : dans le troisième chapitre de l’Apocalypse, le peuple du Seigneur est exhorté à conserver ses vêtements de peur qu’il ne marche nu. Le vêtement que le Seigneur nous donne ne se rapporte pas à nos vêtements terrestres, il se rapporte au vêtement de Sa justice, notre robe de justice, celle qui devient, si nous la conservons et la brodons, notre robe de noces ; c’est la robe que nous recevons du Seigneur, la robe de noces de la justice de Christ, la justice imputée de Christ qui couvre nos souillures, notre justification.

Maintenant nous devons conserver nos vêtements sans souillure du monde ; c’est-à-dire que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir cette attitude de coeur et cette relation avec le Seigneur qui nous gardera dans cette relation pure et sainte avec le Père et avec le Fils, non pas dans notre justice, mais dans la justice de Christ. Nous devons garder ceci de la contamination du monde. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde ; nous devons veiller à notre vêtement, et la déclaration est que s’ils ne sont pas soigneux pour leurs vêtements ils les tacheront et auront à laver leurs robes et à les rendre blanches dans le sang de l’Agneau. L’exhortation pour vous et pour moi est qu’il puisse exister un certain danger que, à cause d’un contact avec le monde, nous

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puissions dans certains moments de négligence devenir contaminés par le péché, en paroles, ou pensées ou actions, et que ceci constituerait une tache ou souillure sur le vêtement.

Comment qui que ce soit d’entre nous pourrait-il être sans tache, ou ride, ou quoi que ce soit d’autre de semblable concernant notre vêtement ? Comment n’importe quel chrétien pourrait il vivre pendant des années dans le monde, où il y a toutes espèces de maux — des maux noirs comme de l’encre — et conserver son vêtement sans souillure ? Je réponds : ce n’est pas la pensée des Ecritures que qui que ce soit puisse jamais être capable de passer à travers ce monde sans une tache ou une ride sur ses vêtements. Mais, supposons que nous trouvions quelqu’un qui a fait une tache ? Alors, ceux qui sont dans une juste attitude de coeur, ceux qui trouvent qu’ils ont transgressé la loi divine, se hâteront de retourner vers le sang qui les purifiera. Si jamais vous avez fait une faute, allez au Seigneur en prière, confessez-la et cherchez à annuler ce qui était mal, et vous avez l’assurance de la Parole du Seigneur qu’Il prend plaisir à ce que vous veniez dans cette attitude, et qu’Il vous purifie de tout péché. Ces péchés devraient être moins nombreux au fur et à mesure de vos progrès. Les années devraient apporter de la sagesse en ce qui concerne les moyens d’éviter le mal dans le monde, en sorte que le chrétien âgé trouverait moins de taches sur le vêtement et aurait moins souvent besoin d’aller au Seigneur pour confesser ses fautes et demander qu’elles soient pardonnées et purifiées. Mais, chers amis, que vous en ayez eu beaucoup ou peu, la seule position juste pour quiconque parmi nous est en ceci : de se souvenir qu’avec ces taches sur nos habits, avec ces responsabilités pour certaines mauvaises actions, ou mauvaises pensées, ou que sais-je encore, nous ne pouvons avoir une communion convenable avec Dieu. Elles serviront à venir entre vous et le Seigneur. Il y a ceux qui deviennent négligents. Tout d’abord, il y aurait une tache et ils diraient, “oh, j’ai fait une tache sur ma robe” et se sentiraient très blessés à son sujet ; mais quand il y en a trente, quarante, cinquante ou soixante, ils disent, “Oh, je sais qu’elles y sont ; je ne les aime pas, elles viendront, vous savez”. Ils s’habituent à elles, chers amis. Vous ne devez pas faire ceci. Vous devez être vigilants contre cet esprit même. Ceux qui ont cet esprit seront ceux qui constitueront la Grande Foule dont les membres seront obligés  de traverser le Temps de Détresse et de laver leurs robes et de les blanchir dans le sang de l’Agneau. Si nous sommes dans la juste attitude de coeur, même la première tache devrait provoquer de la douleur et du chagrin, et nous devrions aller au Seigneu  ; rien ne devrait nous empêcher d’aller vers Lui — d’y aller le même jour, sans laisser le sommeil tomber sur nos yeux avant d’avoir remis toute l’affaire en ordre avec le Seigneur, avant qu’Il ne vous ait purifié de la responsabilité de l’affaire, et commencer chaque jour nouveau avec des résolutions fraîches afin que, par la grâce de Dieu, vous veilliez et gardiez vos vêtements sans souillure du monde — sans souillure de son égoïsme, de sa méchanceté, de son esprit de mensonge ; sans souillure de toutes les influences contaminantes du monde, de la

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chair et de l’Adversaire, afin que vous puissiez ainsi être plus agréable au Seigneur et marcher plus près de Lui. Plus vous regardez, plus vous trouverez qu’avec n’importe quel péché il y aura une disposition de la part de n’importe qui, de tous, de ne pas aller au Seigneur en l’affaire. “Je ne peux pas aller au Seigneur ce soir en prière ; je sens qu’il y a un nuage qui vient entre le Seigneur et moi, et je ne peux pas y aller ce soir”. Eh bien, vous feriez mieux de prendre gard e ; si vous ne pouvez pas y aller ce soir, ce sera pire le prochain soir, et ce sera encore pire le soir suivant. Cela continuera à empirer, et les taches continueront à augmenter en nombre jusqu’à ce que plus tard vous vous trouviez éloigné du Seigneur. Mon conseil à tous parmi le peuple du Seigneur est de veiller, de surveiller vos vêtements. Faites-le intensément chaque jour. Prenez garde à la conclusion de chaque jour à ce que vous avez à dire au Seigneur sur le sujet ; voyez où vous en êtes avec votre compte, et surveillez-le de près. Il désire nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Vous voyez que cela ne se rapporte pas au péché originel ; en vérité Il a fait cela ; il est question des péchés qui nous sont arrivés après notre purification et après que nous soyons devenus Siens. Il désire vous purifier de toute injustice, de toute chose que vous avez faite qui n’était pas tout à fait droite. Remarquez de plus qu’il se peut qu’Il fasse en sorte que vous ayez quelque peine, ou ennui, ou quelque difficulté à vous débarrasser de la chose ; si vous avez été négligents, vous verrez probablement que Sa face se retirera de vous afin que vous puissiez avoir d’autant plus soin de la chose lors d’une autre occasion. Ne pensez pas que vous puissiez pécher impunément, aller vers le Sacrificateur, que tout soit effacé instantanément, et vous en aller pour pécher de nouveau. Ce n’est pas le style. La méthode de notre Seigneur pour la purification du péché est différente de cela. Vous trouverez qu’avec le péché vient l’aliénation. Selon le poète, et en harmonie avec tous vos sentiments, je crois, et avec les miens : “Oh, ne laisse aucun nuage s’élever de la terre , Te cacher des yeux de ton serviteur ” .

VETEMENTS — Signification des vêtements de gloire et de beauté.

Question (1910-Z) — Y avait-il quelque signification dans le fait que le Souverain Sacrificateur, après avoir achevé les services du Jour de Réconciliation, enlevait ses vêtements de lin dans le Saint, les laissait là et revêtait des vêtements de gloire et de beauté lorsqu’il sortait pour bénir le peuple ?

Réponse. — Le Souverain Sacrificateur, tout au cours de cet Age de l’Evangile, exécute le travail de sacrifice; ce ne fut pas seulement lorsqu’Il s’offrit Lui-même, mais c’est durant tout cet Age qu’Il continue à être le Sacrificateur qui sacrifie, et bien qu’Il soit passé au-delà du Voile, Il est encore, pour ainsi dire, dans les vêtements de lin de sacrifice ; et Sa seconde offrande, celle du bouc-antitype, sera accomplie dans les vêtements de lin, lorsqu’Il entrera au-delà du Voile et présentera le sang de Son Corps, lequel est l’Eglise, à la fin de ce Jour de Réconciliation-antitype, quand l’Eglise aura achevé sa part du sacrifice de

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Christ. Notre Seigneur, le Souverain Sacrificateur, aspergera alors pour la seconde fois le sang, le mérite, sur le propitiatoire, scellant ainsi la Nouvelle Alliance et appliquant Son mérite “en faveur de tout le peuple”.

Après avoir fait cela Il Se présentera pour bénir le peuple mais Il n’apparaîtra plus dans les vêtements de lin de sacrifice.

Le changement ne sera pas vu du monde. La dernière chose qu’il verra sera la rentrée des sacrificateurs après le travail de sacrifice du temps présent, l’Age de l’Evangile ; et la première chose que les humains verront dans la nouvelle dispensation sera l’apparition du Souverain Sacrificateur en gloire et en beauté — dans “les vêtements de gloire”. Non pas qu’ils les verront avec leurs yeux naturels ; mais Sa gloire sera révélée au travers des bénédictions du ministère de la Nouvelle Alliance envers Israël et le monde, et cette révélation de toutes les choses glorieuses représentées dans les divers vêtements du Souverain Sacrificateur seront une manifestation qui durera tout au long de l’Age millénaire — les robes variées, l’éphod, etc., auront alors tout leur accomplissement dans le travail glorieux de l’Oint.

Le commencement de cette manifestation en gloire se situera dans le Temps de Détresse au sujet duquel nous lisons : “ Tous se lamenteront à cause de lui”. C’est Sa manifestation en puissance, la mise en pièces des choses de ce présent ordre d’affaires, qui causera le Grand Temps de Détresse que les Ecritures annoncent comme étant la conclusion de cet Age et l’inauguration  de l’Age millénaire. Ainsi, l’apparition en gloire aura diverses étapes, mais toutes seront sur un plan glorieux ; aucune ne sera plus sur un plan de sacrifice de l’Age présent.

Dans cette figure des robes du Sacrificateur nous comprenons que le Souverain Sacrificateur typifiait la Sacrificature entière, les sous-sacrificateurs aussi bien que la Tête; nous  comprenons que la Tête n’avait pas besoin d’être couverte mais que la couverture de vêtements de lin représentait le mérite de Christ qui nous est imputé, à nous les membres de Son Corps, que le Père accepte et justifie et dont les imperfections sont couvertes par Lui. Nous comprenons que la robe blanche représente surtout notre part dans la figure ; que le Souverain Sacrificateur se présentant en gloire typifie dans une grande mesure la gloire de l’Eglise en connexion avec Sa Tête, comme nous le lisons : “Il n’apparaît pas encore ce que nous serons, mais nous savons que quand il apparaîtra, nous serons comme lui, car nous le verrons comme il est”. Un autre passage des Ecritures déclare que nous serons Son Corps glorieux, ou Son Corps en gloire, et que “nous serons glorifiés ensemble avec lui”.

VETEMENTS — Quant aux vêtements de Gloire de notre Seigneur.

Question (1911) — Notre Seigneur est-Il revêtu de Ses vêtements de gloire et de beauté en ce moment ?

Réponse. — Je présume que la pensée à l’esprit de celui qui pose la question est tirée du type du Souverain Sacrificateur. Vous vous souviendrez que, lorsqu’il faisait réconciliation le Jour de Réconciliation, le souverain sacrificateur avait les vêtements de lin blanc, et qu’il accomplissait le

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sacrifice et offrait le sang dans ces mêmes vêtements. Ensuite, ayant offert le sang et fait réconciliation pour le péché, il venait se laver le corps et se revêtait de ses habits de gloire — les vêtements de gloire et de beauté. En d’autres termes, durant l’année tout entière le souverain sacrificateur portant ses vêtements de gloire et de beauté mais, le Jour de Réconciliation, il les enlevait et mettait la robe de lin blanc. Notre réponse à la question est donc que le Souverain Sacrificateur n’a pas encore mis les vêtements de gloire et de beauté. Naturellement, tout ceci est une figure de rhétorique, mais la pensée est que ces vêtements de beauté représentent les manifestations de notre Seigneur — le Souverain Sacrificateur manifesté comme Celui qui est qualifié et autorisé par Dieu à bénir le peuple. Ceci n’a pas encore eu lieu. Pourquoi pas ? Parce que le Jour de Réconciliation-antitype n’est pas encore terminé. Comment le savons-nous ? Parce que certains membres de l’Eglise, le Corps de Christ, doivent encore combler ce qui reste des souffrances de Christ, et ceci se poursuit encore. Certains des travaux de sacrifice du Souverain Sacrificateur se déroulent encore et c’est pourquoi Il ne se revêtira pas de la gloire et la beauté de Sa haute fonction avant qu’Il ait totalement achevé le travail du sacrifice. Celui-ci ne se terminera pas avant que le dernier membre du Corps de Christ ait souffert avec Lui. Dès que sera terminé le sacrifice, commencera la gloire ; comme le disent les Ecritures : “Si nous souffrons avec Lui, nous régnerons avec Lui”. Ensuite, souvenez-vous, nous lisons que les prophètes d’autrefois et les anges désiraient regarder dans ces choses et connaître les temps et les saisons concernant les souffrances du Messie et les gloires qui suivraient. Aussi longtemps que les souffrances de cette classe du Messie ne sont pas encore terminées, l’Offrande du Jour de Réconciliation n’est pas encore achevée ; le Souverain Sacrificateur n’a donc pas mis Ses vêtements de gloire et de beauté qui représentent la dignité de Sa fonction lorsqu’Il gouvernera, qu’Il bénira et commencera le Règne messianique.

VICTOIRE — Combien de temps avant la récompense ?

Question (1909) — En Apocalypse 3 : 5 nous lisons : “Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges”. Combien de temps après que le dernier membre soit passé sous le second Voile ce verset s’accomplira-t-il ?

Réponse. — Je n’ai pas d’information privée, chers amis. Je pense que le Seigneur fait allusion ici au temps présent, car, à moins que vous ayez, dans cette vie présente et avant de passer  le Voile, le vêtement blanc, et que votre nom soit inscrit dans les cieux, et à moins qu’il y demeure inscrit, vous n’irez jamais dans le Très-Saint en tant que membre du Christ. Par conséquent, selon notre compréhension, ceci fait référence à ce côté du Voile. “Je confesserai votre nom devant mon Père et devant ses anges”. Si votre nom et le mien sont là, je suppose que les anges le savent en quelque sorte, mais si nous manquons la victoire, alors nos noms ne seront pas confessés mais seront rayés.

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VIE — Comment parvenir à la vie parfaite?

Question (1909) — Comment un être imparfait peut-il parvenir à la vie parfaite ?

Réponse. — Si quelqu’un échoue à parvenir à la vie parfaite,  il ira à la Seconde-Mort. C’est ma compréhension. Je comprends que c’est la loi divine et personne ne sera jamais accepté par le Père sauf s’il parvient au niveau de cette loi. “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même”. C’est l’obéissance la plus simple et la plus petite que le Seigneur acceptera. Si vous et moi ne parvenons pas à ce niveau, alors ni vous, ni moi n’aurons la vie parfaite.

Comment pouvons-nous le faire ? Est-ce que le monde entier parviendra à ce critère dans l’Age millénaire ? Oui. Ce sera l’oeuvre de l’Age millénaire. Quiconque sera digne de la vie éternelle sera digne de cette perfection. Dieu n’a pas différents critères. C’est le niveau de toute la création. Aucun ange n’aurait reçu la vie éternelle du Seigneur s’il n’avait eu cette perfection.

Quant à l’humanité, tous devront atteindre ce critère, un amour entier pour Dieu et pour leur prochain. Mais dites-vous  ici, nous sommes avec des têtes déformées — comment pouvons-nous arriver à ce niveau parfait ? Vous n’êtes pas à l’épreuve selon la chair. Vous êtes à l’épreuve comme Nouvelles-Créatures. Si nous n’apprenons pas nos leçons comme Nouvelles-Créatures, nous ne serons pas prêts pour l’examen quand le temps viendra. Si nous ne laissons pas le Seigneur développer en nous ce caractère, nous ne serons pas bons pour la vie sur aucun plan. Il y a certains principes que le Seigneur pose et, si nous devons avoir la vie éternelle en général, nous devons l’avoir sur ces principes. Il n’a pas à faire avec nous selon la chair, mais selon l’esprit. Nos coeurs, nos volontés, nos intentions et nos efforts doivent témoigner de cet amour envers Dieu et envers notre prochain. Supposons que dans mon imperfection je fasse quelque chose de mal. Aussitôt que je trouve cela comme Nouvelle-Créature, je dois, comme Nouvelle-Créature, aller et réparer cela. Mais dites-vous, “Supposons que l’orgueil dans mon coeur ne le permettra pas ? ” Alors vous n’êtes pas du genre qu’Il cherche. Si vous avez fait quelque chose de mal et que vous vous êtes fâché contre un frère ou une soeur, allez au Seigneur et confessez-Lui votre faute. Si vous Lui appartenez uniquement, alors vous voudrez faire ces choses qui Lui plaisent. Ayez ce principe fixé ; à quel point mon coeur est-il loyal à Dieu, à la Parole de Dieu et à la justice ? Tant que nous sommes des hommes naturels nous ne pouvons pas nous empêcher d’avoir ces imperfections. Une fois, à Allegheny, après que j’eus prêché sur la médisance, montrant comment cela est contraire à la volonté du Seigneur et à l’exhortation de Sa Parole, une certaine soeur me dit, alors qu’elle me serait la main, “frère Russell, je suis tellement contente que vous ayez prêché cela, car c’est justement ce dont nous avons besoin”, et avant de laisser ma main elle commença à médire.

La pauvre soeur faisait du mieux qu’elle pouvait et je pensais que cette pauvre soeur apprendra petit à petit. Elle approuvait les

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choses qu’elle avait entendues et pensait qu’elle les appliquait tout à fait. Si parfois vous trouvez des frères et des soeurs qui n’apprécient pas certains des principes plus élevés, souvenez-vous que l’Apôtre dit que Dieu a choisi les choses viles du monde. Elles ne sont pas toutes méprisables — certains membres du peuple du Seigneur sont les personnes plus nobles dans le monde, mais il n’y a “pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles qui sont appelés”, mais principalement des choses folles. Ne soyez pas trop sûrs que vous n’avez pas vous-mêmes quelques-unes de ces mesquineries. Soyez très compatissants et contents si vous voyez vos frères et soeurs qui prennent  le dessus sur la vieille créature. C’est la vieille créature qu’Il a acceptée qui est mesquine. La grâce transformante du coeur, la Nouvelle-Créature, constate de plus en plus quelle est cette bonne et agréable volonté de Dieu. Je donne quelquefois l’exemple d’une graduation, en commençant avec zéro. Certains ont 40, d’autres 50, d’autres 20, d’autres 30, et certains seulement  10 de la perfection qui appartient à un être humain parfait.

Or, quand ceux-ci se consacrent, quels qu’ils puissent être, le Seigneur est d’accord pour les accepter et Il leur donne la grâce suffisante. Supposons qu’un homme est évalué à cinquante, ou à soixante-dix, ou qu’ici il y en ait un qui n’a seulement que trente points. Le Seigneur compense pour les autres 70 pour cent. Sa grâce est suffisante — suffisante pour les besoins de chacun de ceux qu’Il reçoit. La grâce du Seigneur est suffisante et elle supplée à toute insuffisance. Il vous jugera selon votre coeur ou intuition. Votre volonté ne doit jamais être à 90 ou 50 points. Votre intention doit être à cent points, et si vous faites Sa volonté au mieux de votre capacité, cela vous est compté pour cent, vous êtes Sien et en communion complète avec Lui.

Ces 100 points signifient un coeur parfait. Mais le Seigneur demande plus de nous qu’Il demandera du monde. Il exige que nous L’aimions de toute notre pensée et de toute notre force et notre prochain comme nous-mêmes, mais Il exigera cela aussi du monde. Vous demandez comment peut-Il demander plus ? Il demande plus de vous et de moi. Comment ? Jésus a dit : “Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés”. Vous devez traiter votre prochain comme vous-mêmes. Vous ne devez pas donner tout ce que vous possédez, ou sacrifier votre propre intérêt et vous priver  de tout. Mais quand il s’agit des disciples du Seigneur le cas est différent. Cela voulait dire le sacrifice de la vie de notre Seigneur. Nous devons nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés. Vous vous êtes engagés par cet arrangement et vous ne pouvez pas être l’un des membres du Petit Troupeau à moins que vous ne fassiez un sacrifice de vous-mêmes. Chaque membre qui est de ce Petit Troupeau est un sacrificateur sacrifiant ; ainsi, si vous appartenez à la Sacrificature Royale, vous serez un sacrificateur.

VIE — A la fin de l’âge millénaire.

Question (1910) — Est-ce que l’humanité purifiée aura la vie éternelle ou la vie perpétuelle ?

Réponse. — Je réponds que ces termes “perpétuelle” et

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“éternelle”, tels qu’ils sont employés dans les Ecritures ne sont pas utilisés avec la même exactitude que la personne qui pose la question semble le déduire. La pensée générale des Ecritures semblerait signifier non la vie éternelle, mais la vie perpétuelle (ou durable), si vous voulez faire une distinction entre ces termes. Mais la majorité des gens ne font pas de différence entre eux, et ils considèrent que s’ils disent, la vie éternelle, ils veulent  dire la vie qui dure pour toujours ; et s’ils disent la vie perpétuelle ils veulent aussi dire la vie qui dure pour toujours ; ainsi, avec cette définition ils ont raison de toute façon. Mais si vous voulez ajouter le mot “éternelle” à la vie quelque chose qui veut dire la vie immortelle, alors c’est une erreur. Il ne serait pas approprié d’utiliser ce mot avec cette pensée dans l’esprit ; le monde ne doit pas recevoir l’immortalité, mais il doit recevoir la vie perpétuelle ou, dans ce sens du terme, éternelle, ou la vie sans fin .

VIE — Possédée par l’Homme Jésus et par Jésus-Christ.

Question (1916) — Jésus-Christ notre Seigneur possède-t-Il la même vie que possédait l’homme Jésus ?

Réponse. — De nouveau nous ne sommes pas sûr de ce que la personne posant la question avait à l’esprit. Nous avons dit dans le volume premier que toute vie est la même. La vie est la vie. Dieu a la vie. Les anges ont la vie. L’homme a la vie. Les animaux ont la vie. Les oiseaux et les poissons ont la vie. Bien sûr que Jésus avait la même vie que celle qu’Il avait auparavant.

La nature est différente ; ainsi Dieu a la vie sur le plan divin ou nature divine. Les chérubins ont la vie sur leur propre plan, les anges sur le leur, l’homme sur le sien et les animaux, etc., sur le leur. Chacun a la vie selon sa nature. Supposons que celui qui pose cette question voulait dire, est-ce que Jésus a les mêmes nature et vie sur le même plan qu’auparavant ? Notre réponse serait : Non. “Ayant été mis à mort en chair, mais vivifié par l’esprit”. Il fut un être spirituel avec une nature spirituelle et, par conséquent, Il eut une vie spirituelle après Sa résurretion ; d’autre part, Il eut la nature humaine avec un pouvoir humain et une vie humaine quand Il fut homme Jésus. Comme Logos ou Porte-Parole de Dieu, Il avait la vie spirituelle. Après cela, Il vint dans le monde pour Se sacrifier Lui-même. Lorsqu’Il Se fut sacrifié Lui-même, Il avait achevé l’oeuvre que le Père Lui avait confiée. Ensuite le Père Le ressuscita d’entre les morts et Il montra ce changement en apparaissant sous différentes formes, témoignant qu’Il était un être spirituel avec une nature différente.

Il ne Se manifesta pas comme un homme, mais après Sa résurrection Il Se manifesta comme un être spirituel, et en même temps Il montra le changement de la nature humaine à la nature divine.

VIE – [DONATEUR] DE — Le Père et la Mère spirituels avec des enfants terrestres .

Question (1905) – Si Christ doit être le donneur de vie et l’Eglise la mère, comment les enfants de la classe du Rétablissement seront-ils de la nature humaine ?

Réponse. – Ceci est un cas d’adoption pour autant que cela concerne la terre. Ils étaient des enfants d’Adam et Christ

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propose de leur donner la vie à la place de celle qu’ils ont perdue par Adam. Ils ne sont pas engendrés dans le sens que nous le sommes ; leur promesse est le Rétablissement de ce qu’ils ont perdu en Adam. Le second Adam doit prendre la place du premier  Adam. Ils recevront la vie de Christ qu’Il a déposée pour le monde ; autrement il n’y aurait pas de vie pour eux.

VIE [DROITS DE LA VIE] – Quand ont-Ils été livrés ?

Question (1911) – Quand renonçons-nous à nos droits de la vie, à notre consécration ou à la mort ?

Réponse. – Nous renonçons à nos droits de la vie à la consécration. C’est la chose principale que vous abandonnez. Vous donnez ce que vous possédez, et ce que vous possédez est très petit. Mais Dieu a fourni en Christ pour chaque membre de la race les droits de la vie terrestre par Jésus, et ils vous appartiennent dans un sens reconnu comme tel à partir du moment où vous croyez en Jésus et que vous comprenez que Dieu a un plan de rétablissement pour le genre humain. Vous pourriez dire, et moi je pourrais me dire, “Oh, j’ai peu de vie maintenant, très peu en vérité, mais la provision de Dieu, grâce au Rédempteur, est que j’aurai une vie humaine future. Ceci me sera imputé maintenant par la miséricorde de Dieu, afin que je puisse donner tout ce que j’ai. Je renonce à ce à quoi j’ai droit maintenant, et tous mes droits qui m’appartiendraient si je maintenais ma nature humaine et que je réclamais mes droits comme être humain sous le mérite général du sacrifice de Christ”. Ainsi nous abandonnons tous nos droits de la vie au moment de notre consécration – la vie présente et celle qui doit venir. Quand Jésus a-t-Il abandonné Ses droits de la vie, au Jourdain, au Calvaire, ou à la Pentecôte ? Jésus a abandonné Ses droits de la vie au Jourdain. Il a tout remis dans les mains du Père. “Voici je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté, tout ce qui est dans le livre”. Il n’a rien retenu, tout fut abandonné.

VIE [DROITS DE LA VIE] – Sont-ils sacrifiés.

Question (1911) – Quels droits possédait notre Seigneur quand Il était un être spirituel, avant qu’Il devînt un homme, et que sont devenus ces droits quand Il devînt un homme ?

Réponse. – Notre Seigneur était riche et dans notre intérêt Il devint pauvre (2 Cor. 8 : 9) en changeant les droits célestes et Sa perfection pour des droits et la perfection terrestres. Cet échange ne fut pas un sacrifice [pas une offrande] ; car ce fut l’homme Christ Jésus qui devint une rançon. Il n’y a pas dans les Ecritures d’affirmation qu’Il sacrifia des droits pré-humains.

Cependant, Il se démit de ceux-ci “à cause de la joie qui était devant Lui” – Héb. 12 : 2.

Les droits dont l’homme a besoin sont des droits terrestres, des droits humains ; ce sont ces droits que Jésus rachète en donnant Sa vie terrestre en sacrifice. Comme être spirituel Il n’aurait pu sacrifier les droits d’un être spirituel ; car ce n’était pas des êtres spirituels qui étaient condamnés à mort. C’était l’homme Adam qu’Il devait racheter. “Car puisque la mort est par un homme, par un homme viendra aussi la résurrection des morts ; car, comme tous dans l’Adam meurent, de même aussi tous en Christ seront rendus vivants” – 1 Cor. 15 : 21, 22.

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VIE [DROITS DE LA] – Contraire du mérite.

Question (1911) – Comment ferons-nous la distinction entre le mérite de Christ qu’Il appliquera pour les péchés du monde, et le droit de la vie de Christ qu’Il donnera pour les péchés du monde ?

Réponse. – La justice [righteousness] de notre Seigneur sur le plan humain Lui appartenait naturellement quand Il était un homme. Il n’a pas de justice [righteousness] maintenant en tant qu’homme. Il a seulement le crédit de cette justice aux yeux du Père, aux yeux de la Justice, constituant un mérite qui doit être attribué au monde en temps voulu, mais qui est prêté à l’Eglise durant l’Age de l’Evangile.

Jésus avait besoin les droits de la vie humaine jusqu’au moment où Il mourut. En mourant, Il les confia au Père, selon l’arrangement du Père. Il dit : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18 : 11). Quand Il était homme, ces droits de la vie Lui appartenaient pour qu’Il en use ; mais à présent Il n’en a plus besoin, car Il a des droits meilleurs.

Cependant, Il a un droit à la vie humaine dont Il n’a pas besoin personnellement – mais dont Il a besoin pour le donner au monde de l’humanité af in que les hommes puissent avoir la vie éternelle s’ils la veulent.

Le Seigneur doit être regardé du point de vue de Sa propre personnalité. En premier lieu, Il était un être spirituel ; en deuxième lieu, Il fut fait chair – saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs ; en troisième lieu, en permettant de Lui reprendre la vie terrestre, Dieu Le récompensa personnellement avec une haute exaltation – Phil. 2 : 9.

Dieu a fait en sorte que ce glorieux Personnage fera certaines choses pour le genre humain. La puissance pour faire ces choses réside dans le fait qu’Il a encore un droit à la vie terrestre, dont Il n’a pas besoin. Il le tient pour le donner au monde dans l’Age millénaire, graduellement, quand ils viendront en harmonie avec les conditions de la Nouvelle Alliance. Il impute maintenant une part de cette valeur à ceux qui désirent devenir Ses membres – pour couvrir leurs fautes et rendre leurs sacrifices acceptables au Père.

Le mérite de Christ résidait dans le fait de faire la volonté du Père. Ce mérite, le Père l’a récompensé avec la nouvelle nature de l’autre côté du Voile. Bien entendu, ce mérite persiste encore ; et le Seigneur aura toujours, aux yeux de Dieu, un mérite personnel indépendamment de ce qu’Il puisse faire pour l’humanité. Par conséquent, nous ne pouvons pas supposer qu’Il ferait cadeau de Son mérite ; dans ce cas, Il serait laissé sans mérite. Mais ayant obtenu Sa récompense, Il a un droit à la vie humaine qui est ainsi reconnu par Dieu. Et ceci constitue une chose de mérite aux yeux de Dieu – une valeur pour la rédemption d’Adam et ses enfants – son prix d’achat pour ainsi dire. Ceci, Il doit l’utiliser bientôt pour le monde et c’est ce qu’Il nous impute maintenant.

VIE [DROITS DE LA] – Est-ce que nous les sacrifions réellement ?

Question (1911-Z) – Les sacrificateurs sacrifient-ils leurs droits de la vie terrestres ?

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Réponse. – Puisque Dieu a l’intention de donner la vie éternelle seulement à ceux qui sont parfaits, et puisque nous, de la race d’Adam, nous sommes tous imparfaits, nous n’avions donc pas de droits de la vie à sacrifier. Mais Jésus est apparu comme notre Avocat et Se propose de nous aider si nous désirons  devenir disciples en suivant Ses pas, et ainsi être participants avec Lui dans Son sacrifice, et par la suite dans les gloires de Son Royaume. Pour nous permettre de faire cela, Il a l’intention de compenser pour nous avec une quantité suffisante de Son mérite pour racheter tout de nos fautes et défauts. Mais nous ne présentons pas ce mérite qui nous est imputé par notre Seigneur. Notre part entière est la foi que notre grand Avocat est capable de compenser nos imperfections. Il supplée à ce qui est imparfait, et ensuite Il nous offre en sacrifice ; et le Père accepte ce sacrif ice. Réellement, nous n’eûmes jamais de droits de la vie à sacrifier.

VIE [DROITS DE LA VIE] – Représentés dans la Nouvelle Alliance.

Question (1911-Z) – Pendant l’Age millénaire, où seront les droits de la vie que Jésus a déposés au Calvaire ?

Réponse. – Ce dont nous parlons comme du droit de la vie du grand Rédempteur est, selon notre compréhension, ce qui est typifié par le sang de Réconciliation. Selon le type, à la fin de ce Jour de Réconciliation-antitype, ce sang de Réconciliation sera appliqué à la Justice en faveur de toute l’humanité et il sera accepté pour son compte – c’est-à-dire comme l’Apôtre l’exprime, “pour faire propitiation pour les péchés du peuple” (Héb. 2 : 17). Aussitôt que les humains auront été libérés de leur condamnation de mort, ils seront en position de recevoir des bénédictions, mais pas avant. En tant que grand Souverain Sacrificateur, notre Seigneur entreprendra à la fin de l’Age de l’Evangile de sceller avec le Sang de Réconciliation une Nouvelle Alliance entre Dieu et la semence d’Abraham, Israël naturel ; et, ensemble avec “l’Eglise qui est Son Corps”, Il entreprendra de Se placer comme Médiateur de cette Alliance .

Tous ceux qui viendront en accord total avec cette Loi auront la vie éternelle. Pendant toutes ces années le Médiateur mettra seulement à exécution les dispositions de cette Alliance qui promet qu’ils auront les privilèges du Rétablissement. S’ils se saisissent de l’occasion, ils obtiendront la vie éternelle . A ce moment-là, le droit à la vie humaine ne sera plus dans les mains de notre Seigneur comme Rédempteur ; tout ce droit sera dès lors représenté dans cette Alliance elle-même, qui garantit toutes les choses que l’homme aurait selon ce que Dieu a déclaré. Le coeur de pierre de l’humanité laissera la place à un coeur de chair ; et tous ceux qui vivront selon les conditions de cette Alliance auront la vie éternelle. Pendant l’Age millénaire, la Nouvelle Alliance représentera les droits de la vie déposés par notre Seigneur. Quiconque manquera d’observer cette Loi recevra des châtiments. Par cet arrangement Christ, comme Médiateur de la Nouvelle Alliance, dispensera des bénédictions pendant mille ans. Durant cet Age de l’Evangile, notre Seigneur

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conserve le droit à la vie sous Son propre contrôle afin de le donner à la Justice comme prix de la Rançon pour les péchés du monde, pour le rachat du monde. Aussitôt qu’Il aura évalué ce droit à la fin de cet Age, la Justice abandonnera ce droit, et l’humanité le recevra, comme cela a été démontré plus haut.

VIE [DROITS DE LA] – Leur nécessité.

Question (1911-Z) – Christ pourrait-Il devenir le Père Eternel du monde s’Il n’avait pas les droits de la vie terrestres à Sa disposition ?

Réponse. – Si notre Seigneur Jésus ne possédait pas le droit à la vie terrestre comme un avantage, afin de donner ce droit à Adam et à sa race pendant le Règne millénaire, alors Il ne pourrait pas être parlé de Lui à juste titre comme étant le Père de cette race. Il ne pourrait pas régénérer la race à moins qu’Il ait une vie à donner, une vie terrestre.

VIE [DROITS DE LA] – Comparés au Mérite.

Question (1912) – Quelle est la différence entre les droits de la vie de Jésus et le mérite de Jésus ?

Réponse. – La réponse dépend entièrement de l’esprit et du point de vue de celui qui a écrit cette question. Jésus a ce mérite dont nous avons déjà parlé, mais Il ne donnera jamais Son mérite à personne. Il ne doit pas donner Son mérite en tant que Fils de Dieu. S’Il devait donner Son mérite dans ce sens Il n’en aurait aucun pour Lui-même. La pensée sous-jacente de cette question peut cependant être juste. Ce sacrifice qu’Il a fait et achevé au Calvaire était une offrande spéciale à Lui-même et, à cause de cela, Il a reçu cette nature plus élevée. Il a déposé Sa nature terrestre et cela Lui est compté comme un crédit en Sa faveur. Tout cela dépend de l’emploi du terme “nature”. Il a déposé cette nature ou vie, terrestre, et elle est destinée à être donnée comme le Prix de la Rançon pour le monde entier aussitôt  que Jésus sera prêt à prendre le contrôle du monde, mais cela n’est pas encore arrivé. “Le monde entier gît encore dans le méchant”. Le monde ne serait pas gisant encore dans le méchant dans le cas où, comme certains nous le disent, Jésus a appliqué Son mérite. Quand viendra le temps convenable, Il prendra Sa grande puissance, et lorsqu’Il sera prêt à bénir, alors Il fera l’application de Son mérite ou le mérite de Ses droits de la vie terrestres en faveur de toute l’humanité, de toute chair.

Ensuite, les bénédictions commenceront pour “toute chair” car le Royaume deviendra la source du canal de toutes les bénédictions. Ceci n’est pas encore appliqué aux gens du monde. Ils sont encore les enfants de colère, mais ils ne seront plus les enfants de colère après l’application de Son mérite. Plus tard ils se tourneront tous vers Christ ; alors la Justice regardera seulement vers Jésus, mais pas du tout sur le genre humain. Ensuite, à la fin des mille ans, Jésus s’écartera et remettra tous les humains aux mains de Son Père, car, quand Il aura fait cela, ils seront capables de se tenir en présence de Dieu, en ce temps-là.

VIE [DROITS DE LA] – Sont-ils imputés par Jésus à l’Eglise?

Question (1912) – Devons-nous comprendre que vous enseignez que les droits de la vie de Jésus sont imputés à l’Eglise ?

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Réponse. – En partie oui ! Jésus a deux droits de la vie. Il a un droit de la vie comme homme. Il a déposé Sa vie terrestre  ; elle ne Lui a pas été ôtée. Il l’a déposée en harmonie avec l’arrangement de Dieu : “jusque dans la mort”. Ce qu’Il a déposé est encore Sien. Supposons que je mette mon livre ici sur la table et que je le laisse là pour un temps ; il est toujours le mien et je suis parfaitement libre de revenir et de le reprendre. Ne le suis-je pas ? Jésus n’a pas perdu Sa vie. Il l’a seulement déposée de Lui-même. “J’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la recevoir à nouveau”. Quand le temps vint de Sa résurrection du milieu des morts, Il reçut la vie sur un plan supérieur comme Fils de Dieu sur le plan divin. C’était la récompense pour le dépôt de Sa vie. C’était une “récompense de vie”. C’était le Don de Dieu pour Lui. C’était la récompense pour Son obéissance jusque dans la mort même. Il a encore le droit à la vie terrestre, mais Il a reçu la vie divine comme récompense. Bien qu’Il ait cette vie divine, Il a aussi ce droit terrestre à une vie divine, et Il a ceci pour en disposer comme Il veut. Elle est dans les mains de Dieu. “Père, je remets mon esprit entre tes mains”. L’a-t-Il appliquée à quelqu’un ? Non ! Jésus a encore Ses droits terrestres, comme Il a aussi la Vie divine. Il a l’intention de donner au monde Ses droits de la vie terrestres. Le but même de cet arrangement que Dieu fit était qu’Il puisse donner ces droits de la vie terrestres à Adam et à ses enfants. Bien que ce ne soit pas maintenant ! A présent, Il est en train de choisir l’Eglise, l’Epouse de l’Agneau. Quant aux autres, Jésus devient le “Garant” de tous ceux qui viennent au Père par Lui. Il est ainsi pour tous ceux qui ont présenté leurs corps en “Sacrifices vivants”. Il accepte et présente ceux-là comme Ses membres grâce à Son propre mérite. Si vous deviez me demander de l’argent et que j’endossais un chèque pour vous, vous pourriez présenter ce chèque à la banque et recevoir l’argent. Ainsi donc, on pourrait dire que c’est ce qui a été fait avec le mérite de Jésus. Il endosse ou impute en notre faveur le mérite de Sa capacité parfaite, et ainsi nous pouvons nous présenter saints et acceptables à Dieu.

VIE [DROITS DE LA] – Adam a-t-Il quelques-uns de ces droits ?

Question (1912) – Adam a-t-il à présent des droits de la vie ?

Réponse. – Non, Adam n’a pas des droits de la vie à présent, pas plus qu’aucun de ses enfants n’en a, à l’exception de ceux, peu nombreux, qui ont accepté Christ dans le sens réel de ce terme. “Celui qui a le Fils a la Vie”. Il n’y a pas de droits de la vie à l’exception de ceux qui ont accepté Christ et qui sont venus sous Ses conditions. Même les Anciens Dignes n’ont pas encore de droits de la vie ; quand le temps raisonnable viendra, ils seront les premiers à recevoir les bénédictions et à venir en harmonie avec Dieu ; ils ne recevront pas leurs droits de la vie avant la fin des mille ans. Tous recevront leurs droits de la vie à la fin de ces mille ans. Le Seigneur Jésus a Sa part en nous préparant, mais c’est Dieu, le Juge, qui est Celui qui donne la vie éternelle. Il est le Père de tous ceux qui deviendront Ses

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enfants. C’est pourquoi, il n’y a pas maintenant de droits de la vie pour Adam ou pour ses enfants. Les dispositions nécessaires sont en cours d’être prises, et le Grand Plan est en train de se déployer sûrement, de se développer et de s’achever. Le temps viendra où les paroles : “Venez les bénis de mon Père” sonneront fort, et ensuite ceux qui seront en harmonie  recevront leurs droits de la vie. De nouveau, je dis qu’Adam n’a pas de droits de la vie à présent, mais le temps vient pour lui et pour ses enfants.

VIE [DROITS DE LA] – Les Droits d’Adam sont-ils imputés à l’Eglise ?

Question (1912) – Est-il correct, dans un sens quelconque, de dire que les droits de la vie d’Adam sont imputés à l’Eglise ?

Réponse. – Pas du tout ! Adam n’avait pas de droits de la vie à imputer. Tous ont été perdus. Pas une parcelle du droit de la vie ne fut laissée à Adam ; par conséquent, il n’avait rien à imputer ou à transmettre à quiconque. Ne les ayant pas pour lui-même c’est une certitude morale qu’il ne pouvait pas les imputer à quelqu’un d’autre.

VIE [DROITS DE LA] – Inverses de la Vie.

Question (1913) – Est-il exact de dire que notre Seigneur lèvera la condamnation de la race humaine, afin que la vie et les droits de la vie perdus en Adam puissent leur être rendus, ou est-il plus exact de dire que ceux-ci furent perdus à jamais par le péché d’Adam et que le Christ, comme second Adam, donnera la vie et les droits de la vie à la race ?

Réponse. – Je pense qu’il y aurait une très petite différence des deux côtés. Nous pouvons parler de cette affaire comme d’une résurrection ou comme d’une nouvelle création. Dans un sens, cela est réellement une nouvelle création, et dans l’autre sens c’est une élévation de choses qui étaient auparavant.

Dans un sens, c’est rendre ce qu’Adam avait perdu et, dans un autre sens, Adam avait perdu ses droits pour toujours. Ainsi, c’est surtout du pareil au même.

VIE [DROITS DE LA] – Droit à la Vie.

Question (1916) – Que veulent dire les termes “ droit à la  vie” et “ droits de la vie” ? Et quelle est la différence entre ces termes ?

Réponse. – Une personne pourrait avoir un droit de vivre en étant en harmonie avec Dieu ; car Dieu a ordonné que toutes Ses créatures intelligentes puissent continuer à vivre si elles vivent avec Sa Loi divine et ses exigences. Par conséquent, un droit de vivre était le privilège du Père Adam au commencement.

Il avait un droit à vivre et il n’aurait pas perdu ce droit s’il n’avait pas péché. Jésus vint dans le monde mais, après qu’Il devint l’Homme Jésus, Il avait aussi un droit à la vie. Ce fut à cause de ce droit qu’Il put déposer Sa vie en sacrifice pour Adam et sa race. Après qu’Il eut fait Sa consécration au baptême, Il n’eut plus le droit de vivre comme homme ; car Il avait renoncé à ce droit de vivre. Mais ayant été engendré du saint Esprit, Il avait un droit à la vie comme Nouvelle-Créature, engendré spirituellement, à moins qu’Il n’échoue en violant la

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Loi divine ou en violant Son propre contrat, ou alliance. Les humains auront le droit de vivre après l’Age millénaire, après qu’ils auront atteint la perfection ; ils seront remis au Père et Il les acceptera. Alors ils auront le même droit à la vie qu’Adam avait au début, avant qu’il péchât.

“Les droits de la vie”. Nous pouvons employer ce terme de différentes façons. En l’appliquant au Seigneur Jésus-Christ comme ayant les droits de la vie, par exemple, nous pouvons  dire que, bien qu’Il ait consacré Sa vie en tant qu’homme, Il n’a rien fait réellement pour perdre cette vie. Il avait accepté de la déposer ; elle était légitimement Sa vie ; autrement Il n’aurait pas eu le droit de l’utiliser de nouveau pour les autres. Il conserva ce droit à cause de Sa justice [righteousness] personnelle.

C’est pourquoi Il possédait encore un droit à la vie humaine, parce que cette vie qu’Il permettait qu’elle Lui soit enlevée, Il ne l’avait pas perdue. Il a encore les droits de la vie d’un être humain, bien qu’Il n’ait pas besoin de la vie humaine ou des droits de la vie maintenant pour Lui-même, depuis qu’Il a quelque chose de beaucoup mieux, et puisqu’Il ne pourrait pas utiliser les deux vies en même temps. Il a des droits divins de la vie ; mais Il maintient encore ses droits de la vie humaine ; et ceux-là Il est sur le point d’en disposer, de les donner comme prix de la Rançon, comme une compensation pour Adam, et pour tout ce qui a été perdu par lui.

VIE ETERNELLE – Maintenant réelle ou considérée comme telle ?

Question (1906) – Les croyants consacrés ont-ils une vie éternelle maintenant, ou seulement une vie considérée comme telle ? Si elle est considérée comme telle, pourriez-vous expliquer  Jean 5 : 24 qui dit : “Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle”.

Réponse. – Comme vous le comprendrez, cette question ressemble beaucoup à la précédente, et on pourrait y répondre de la même façon. Il vaut mieux avoir la pensée correcte plutôt que de débattre sur la façon la meilleure d’exprimer cette vérité.

Les deux façons de donner la pensée sont tout à fait vraies. Vous pourriez dire que nous avons la vie éternelle maintenant, et en donner la preuve de cette façon : Que le Seigneur a promis la vie éternelle à ceux qui L’aiment. La Parole de Dieu est certaine et, puisqu’Il l’a promise, parlant par la foi de ce point de vue de la promesse de Dieu, je pourrais dire : Oui, j’ai la vie éternelle.

Cependant, cela ressemble beaucoup au sujet que j’ai quelquefois  illustré par un chèque. Supposez que vous m’avez donné, ou que je reçoive un chèque, et que j’aie ce chèque en poche. Supposez qu’il soit de cent dollars, que ce soit la seule somme d’argent dont je dispose et que quelqu’un vienne me demander : “Avez-vous de l’argent, frère Russell ?”. Vous voyez, je pourrais dire oui ou non, parce que un chèque n’est pas de l’argent, mais j’ai un chèque qui a une valeur monnayable. De même, Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils. C’est la déclaration claire. C’est ce qui est écrit, Il nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils. Et lorsque Celui qui est notre vie apparaîtra, alors nous aussi nous apparaîtrons avec Lui

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en gloire. Ainsi, vous voyez, nous avons la vie éternelle dans le même sens que nous avons le chèque dans notre poche. Il vaut son montant, cependant ce n’est pas la vie en soi. Quant à la vie en soi, c’est le salut que nous aurons à la Révélation de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

VIE ETERNELLE – L’épreuve finale la déterminera .

Question (1912) – Le Rétablissement comprendra-t-il le droit à la vie éternelle, ou le droit à la vie éternelle sera-t-il déterminé par l’épreuve finale qui viendra à la fin de l’Age millénaire ?

Réponse. – A l’origine, la perfection avait été donnée à Adam ; et en vertu de sa perfection il avait le droit de continuer à vivre s’il était obéissant. Mais comme Dieu jugea bon d’éprouver le Père Adam, de même Il éprouvera la famille humaine. Lorsque le Royaume aura été remis au Père, l’épreuve finale aura lieu au moyen d’un test destiné à montrer s’ils sont dignes d’acquérir ces droits à la vie et de les garder éternellement. Les mille ans du Règne de Christ seront nécessaires pour amener l’humanité à la perfection. A la fin de ce Règne ceux qui auront atteint la perfection seront remis au Père. La Nouvelle Alliance aura accompli pour eux tout ce qu’elle devait accomplir. Mais avant de déterminer s’Il les trouve dignes de la plénitude de la vie éternelle, Dieu veillera à ce que tous soient éprouvés individuellement et sans le Médiateur parmi eux. Nous pouvons être sûrs que l’épreuve sera décisive et juste.

VIERGES SAGES ET FOLLES – Au sujet de la grande foule et servant au mariage.

Question (1911) – Si les vierges sages et les vierges folles représentent le Petit Troupeau et la Grande Foule, comment se fait-il que la Grande Foule entre au service du mariage de l’Agneau après que la porte est fermée et que l’époux dit, “ je  ne vous connais pas” ?

Réponse – Je conseillerais à celui qui pose la questions de lire ce chapitre des Etudes dans les Ecritures qui traite de cette parabole particulière d’une façon étendue. Vous aurez là beaucoup plus de satisfaction que je ne peux en espérer en y répondant ici dans le laps de temps qui est à notre disposition.

Je pourrais seulement dire que cette parabole des vierges sages et des vierges folles est appliquée à la fin de cet Age – et non pas à l’Age en entier, mais à la fin de l’Age ; aux environs du temps où on doit s’attendre à ce que le Messie rassemble la Classe de l’Epouse, les vierges sages entreront aux noces avec le Seigneur. Elles avaient la lumière, elles avaient la bénédiction, et après qu’elles auront toutes passé la porte des noces, la porte de la Classe de l’Epouse sera fermée ; et nous lisons, en ce qui concerne l’autre classe, les vierges folles – toutes aussi vierges, les deux classes étaient vierges et “les vierges” représentent  ici la pureté, ou ce qui est en harmonie avec Dieu. Nous ne devons pas supposer que ces vierges folles sont allées au tourment éternel parce qu’elles n’avaient pas d’huile, et nous ne devons pas supposer qu’elles sont allées vers une fin terrible parce qu’elles ne rentrent pas au mariage. C’est un grand privilège d’entrer au mariage, c’est un privilège merveilleux de deve-

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nir membres de l’Epouse, la femme de l’Agneau, seuls les Plus-que-Vainqueurs recevront cette bénédiction ; puis, cette autre classe, qui était surchargée par les soucis de cette vie et qui n’ont pas pris le temps convenable pour examiner et recevoir la lumière afin d’obtenir de l’huile – que leur arrive-t-il ? Ici nous lisons qu’après que les vierges sages sont entrées, ces vierges folles étant allées acheter de l’huile, et finalement ayant obtenu de l’huile, ayant obtenu la lumière et l’information, devinrent alors sages ; cependant, durant le temps où elles devinrent sages et reçurent la lumière la porte fut fermée, le nombre entier, le nombre complet des élus était entré, et plus personne ne pouvait entrer comme élu. Quoi qu’il puisse arriver à ceux-là, ce serait en dehors de ce privilège spécial du cohéritage avec Christ.

D’autres passages des Ecritures nous montrent que des bénédictions iront à cette classe, mais ses membres seront obligés de prouver leur loyauté en passant par le grand Temps de Détresse, en lavant symboliquement leurs robes et en les rendant blanches.

Quand le Seigneur dit, “je ne vous ai jamais connus”, la traduction devrait être correctement rendue : Je ne vous reconnais pas. C’est-à-dire qu’Il ne reconnaît qu’une seule classe comme Sa Classe d’Epouse. Il ne peut reconnaître les autres comme Sa Classe d’Epouse car ils n’ont pas été trouvés dignes. Les images des Ecritures nous montrent qu’ils doivent entrer et être associés avec la Classe de l’Epouse, dans le sens d’être des demoiselles d’honneur ou sa suite, ou les servantes de la Classe de l’Epouse, en collaborant et coopérant avec elle ; que par exemple nous lisons, je crois dans le Psaume 45 qui nous donne une image de la Classe de l’Epouse, où l’Epouse est toute glorieuse à l’intérieur  ; elle sera amenée devant le Roi en vêtements aux délicates broderies d’or. Ensuite les vierges, ses compagnes qui la suivent,  seront aussi amenées devant le Roi.

VINGT-QUATRE ANCIENS – Signification.

Question (1912) – Quelle est la signification des vingt-quatre anciens mentionnés dans le livre de l’Apocalypse ?

Réponse. – Je pense qu’elle se trouve dans le septième Volume .

VISIONS – “Elle viendra sûrement – elle ne sera pas différée” .

Question (1915) – Que signifie Habakuk 2 : 3 ? “Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée” .

Réponse – Cela est expliqué sur la première page de chaque numéro de la Tour de Garde. Dieu a fourni dans Sa Parole une grande vision, une grande révélation. C’est une image pour ainsi dire. Il a donné cette image de Son plan de façon plus ou moins claire par les prophètes et par la Loi. Les jubilés préfiguraient le rétablissement du monde entier. D’autres traits de la Loi, tel que les sacrifices du Jour de Réconciliation, etc. imageaient d’autres traits du Plan de Dieu. La Pâque représentait encore d’autres parties. Ces images étaient toutes harmonisées  dans un grand tableau, ou vue – le grand Plan de Dieu pour bénir le monde. “Toutes les nations de la terre seront

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bénies en ta postérité” a déclaré Dieu à Abraham. Tout ceci est arrivé pour bâtir la grande vision ou image que Dieu avait l’intention  de donner à Son peuple.

Dans la mesure où nous arrivons à avoir l’esprit de Dieu, nous pouvons comprendre de plus en plus clairement ce que signifient ces choses. La partie la plus importante de cette image était que le Messie viendrait, et qu’Il établirait Son Royaume. Toutes ces promesses seraient des parties de cette grande vue ou vision. Son accomplissement semblerait tarder longtemps. Cela semble-t-il vouloir dire que Dieu avait oublié cette promesse faite à Abraham ? Le prophète semble s’interroger. Parfois il a semblé que Dieu l’avait oubliée. “Mais”, déclare le prophète, “elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée” .

Elle ne tarde pas vraiment. Il se pourrait qu’il y ait des moments différents dans lesquels nous nous attendrions à voir plus que nous ne voyons en fait. Il se peut que nous nous attendions à voir plus de détresse dans le monde avant ceci. L’année 1915 est maintenant passée de plus de la moitié, et je doute fort que nous verrons tout ce que nous espérions voir cette année. Il semble que nous étions en train d’essayer d’accélérer l’accomplissement de la vision.

Mais la vision est toujours pour un temps fixé ; et nous ne devons pas y renoncer. Nous avons confiance dans l’arrangement de Dieu. Ce n’était pas la façon de Dieu que tout soit terminé en octobre 1914. Je ne sais pas combien de choses peuvent encore arriver entre le moment présent et octobre 1915. Si je devais donner une opinion, je ne serais pas capable de voir  comment nos attentes pourraient toutes être réalisées entre le moment présent et octobre 1915. J’espère qu’elles le seront.

J’attendrai plus longtemps qu’octobre, si c’est nécessaire. La vision est sûre. Toutes ces choses bénies sont positivement certaines d’arriver ; c’est simplement une question de Son temps et  de notre compréhension de Son temps. Quand vous et moi avons complètement saisi le trait principal de toute cette question, nous sommes sûrement près d’elle. C’était une idée très proche que ce Temps de Détresse commença près d’octobre 1914 ; et il continue maintenant à grande vitesse. Aucune des prières pour qu’il puisse s’arrêter n’a été exaucée. Si le temps de la Guerre mondiale avait été seulement une supposition, cela aurait été certainement un grand coup. Cela aurait été un miracle. Nous sommes arrivés très près de lui, si ce n’est pas exactement.

VIVIFICATION – Et le but.

Question (1907) – Dans une parution récente de la Tour de Garde vous dites que nous ne sommes pas vivifiés jusqu’à ce que nous atteignions le but, et que certains ne sont jamais vivifiés. Voulez-vous dire que seuls ceux des consacrés qui atteignent le but sont vivifiés à un degré quelconque ou dans un sens quelconque ?

Réponse – Je ne voudrais pas prendre la position selon laquelle aucune vivification ne commencerait avant que le but n’ait été atteint. L’Apôtre emploie comme illustration la naissance naturelle : “D’abord, l’engendrement, ensuite la vivification, et après la naissance”. Nous sommes premièrement engen-

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drés par la Parole de la Vérité ; puis, si nous continuons à être apparentés au Seigneur, le temps de la vivification, de donner de l’énergie, viendra ; ensuite, si cette vivification  continue, alors nous continuons de croître en grâce et connaissance, et en fin de compte nous naîtrons dans la première résurrection.

Cependant, je n’aimerais pas dire que personne ne manifesterait des signes d’énergie ou de vivification dans le service du Seigneur jusqu’à ce qu’il n’ait d’abord atteint le but de l’amour parfait, mais je penserais qu’il est raisonnable de dire que personne n’atteindrait le but de l’amour parfait sans être vivifié.

C’est juste aussi sûrement qu’il parviendrait au point où il aimerait le Seigneur de tout son coeur, où il aimerait son prochain, et même ses ennemis, là il serait à la place où il serait certain d’être vivifié ou plein d’énergie dans le service du Seigneur et dans le service de son prochain. C’est cela que nous voulionsdire dans la Tour de Garde.

VOILE – Ce même voile demeure sans être levé.

Question (1910-Z) – Veuillez expliquer ce texte “Nous ne faisons pas comme Moïse qui mettait un voile sur sa face, pour que les fils d’Israël n’arrêtassent pas leurs yeux sur la consommation de ce qui devait prendre fin. Mais leurs entendements ont été endurcis, car jusqu’à aujourd’hui, dans la lecture de l’ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ”. – 2 Cor. 3 : 13,14.

Réponse – Il était prévu que l’Alliance de la Loi ne serait pas perpétuelle à cause des imperfections qui lui sont liées. Toutefois, elle n’est pas encore abolie, dans le sens d’être complètement  mise de côté. Elle est encore en vigueur et elle est encore une condamnation pour ceux qui sont en elle. Mais “pour ceux qui sont en Christ Jésus”, il n’y a plus maintenant de condamnation supplémentaire ; elle est abolie aussi longtemps qu’ils sont concernés.

Donc, la pensée serait que l’Apôtre parle ici de l’Alliance de la Loi comme étant abolie dans le sens qu’elle est condamnée ou que des arrangements ont été pris pour qu’elle s’achève .

“Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant”, non pas pour chaque personne qui a seulement donné son assentiment intellectuel, mais pour tous ceux qui croient dans le sens scriptural  – pour tous ceux qui deviennent Ses disciples, tous ceux qui croient si complètement à Son message qu’ils acceptent les dispositions merveilleuses qu’Il a offertes ; car on pourrait justement dire que personne n’est entièrement un croyant s’il n’a pas accepté l’offre de gloire, d’honneur et d’immortalité de Dieu – une proposition si merveilleuse que quiconque dont la foi la saisit vraiment sacrifierait toute autre chose imaginable, afin qu’il puisse profiter de son offre.

Si, par conséquent, quelques-uns sont partiellement obéissants, la déduction est qu’ils croient seulement en partie ; mais s’ils croient complètement, alors tous les arrangements sont faits pour eux afin qu’ils puissent “affermir” leur appel et leur élection ; d’où les fréquentes déclarations que “toutes choses” sont pour les croyants – ceux qui croient dans le sens vrai, complet, parfait. Ainsi “Christ est la fin de la loi” pour tous

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ceux-là, et l’arrangement est que le monde entier aura encore l’occasion de parvenir à une pleine connaissance et à une foi complète, durant l’Age millénaire. Une occasion favorable sera accordée à la nation juive entière d’être transférée de l’Alliance de la Loi sous Moïse à la Nouvelle Alliance [Loi], sous le Christ glorifié dans Son Royaume médiatorial.

VOLEUR SUR LA CROIX – Aujourd’hui.

Question (1911) – Que signifie l’affirmation de notre Sauveur au voleur : “Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ” .

Réponse. – Nous répondons que cette déclaration est généralement mal comprise. Pour que ce soit clair dans votre esprit, il faut considérer la situation dans son entier. Deux voleurs se tenaient là, un de chaque côté de notre Seigneur. Il était crucifié, eux aussi. L’un d’eux L’injuria disant : “Pourquoi ne te sauves-tu pas toi-même et nous aussi ? Si tu es ce que tu prétends, à savoir quelque chose de plus grand qu’un être humain, pourquoi ne le démontres-tu pas en te sauvant toi-même, en descendant de la croix et en nous sauvant aussi ; montre ton pouvoir”. Et il disait ces choses avec dérision et moquerie. L’autre voleur lui répondit disant : “Comme il est surprenant que tu puisses agir et t’exprimer de cette manière ! Tu sais qu’il est juste que nous soyons ici. Nous endurons la punition méritée pour nos péchés ; c’est la sentence envers nous ; mais ce pauvre homme ici, entre nous, n’a rien fait de répréhensible et il souffre injustement ; au lieu de le ridiculiser, nous devrions lui adresser des paroles de consolation. Je vais donc lui parler maintenant”.

Se tournant alors vers Jésus, il dit (je paraphrase) : “Je te connais ; tu es un personnage important ; je t’ai déjà rencontré, et la nuit dernière ainsi que ce matin j’en ai entendu beaucoup à ton propos car je me trouvais à proximité lorsque ton procès a eu lieu ; j’ai entendu ces falsificateurs présentant de faux témoins contre toi et, durant tout ce temps, j’ai  prouvé beaucoup de sympathie pour toi. Je savais qu’il n’y avait aucun mal en toi, c’est pourquoi je viens de répondre à cet autre voleur et tu as entendu ce que je lui disais. A présent, j’ignore en quoi consiste ta prétention d’être un Roi, mais tu es une personne suffisamment importante pour en être un. Lorsque tu seras un Roi, que tu auras pris en charge tes fonctions et obtenu ton royaume, alors souviens-toi de ce pauvre voleur et fais quelque chose pour moi, veux-tu ?”. Jésus dit : “Je ferai quelque chose pour toi quand j’entrerai en possession de mon Royaume ; tu recevras une faveur”. Jésus y entra-t-Il ce jour-là ? Eh bien, non ; Il n’a pas encore pris possession de Son Royaume ; plus de mille huit cents années se sont écoulées et nous prions toujours  : “Que ton Règne vienne”. N’est-ce pas la vérité ? Bien sûr. A-t-Il trompé le voleur ? A-t-Il affirmé : je vais dans mon Royaume aujourd’hui ? Non, Il ne l’a pas fait. En fait, que demanda le voleur ? Il dit : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume”. Et que répondit Jésus ? il dit, en grec : “Amen” – il en sera ainsi. Qu’il en soit ainsi que tu l’as demandé, à savoir, de me souvenir de toi lorsque je vien-

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drai dans mon Royaume. J’y serai, et je me souviendrai de toi quand j’en prendrai possession. Et je suis persuadé qu’Il le fera. Pourtant que signifie “Aujourd’hui” ? La traduction était celle-ci : “En vérité, en vérité, je te le dis aujourd’hui” – en ce jour où il semble que je n’aie pas de Royaume, en ce jour où il sem ble que je sois un blasphémateur contre le grand Créateur, ce jour où il semble que je n’aie d’ami ni sur terre, ni dans le ciel, ce jour où il semble que je sois l’objet le plus pitoyable  dans le monde – néanmoins, je te le dis aujourd’hui : “tu seras avec moi dans le Paradis ” .

VOLEURS – Quelles classes étaient représentées par les deux ?

Question (1908) – Quelles étaient les deux classes représentées par les deux voleurs sur la croix ?

Réponse. – Je ne sais pas.

VOLONTAIRE (Service) – La réponse à une objection.

Question (1906) – J’ai eu des gens qui s’opposaient à ce que l’on distribue des tracts le dimanche ; j’ai répondu à leurs objections “que c’est une lecture du dimanch e ” .

Réponse – Très bien frère.

VOLONTAIRE (Service) – Objections au travail le dimanche matin.

Question (1906) – Il y a eu une certaine objection concernant la distribution de tracts tôt le dimanche matin. Que conseilleriez-vous ?

Réponse – Je dirais que cela n’était pas une objection bien fondée.

VOLONTE – Sa mort telle qu’elle est illustrée dans les Figures du Tabernacle .

Question (1910) – Veuillez donner des illustrations de l’abandon de sa propre volonté à la mort seulement par la soumission comme cela est mentionné dans les Figures du Tabernacle, page 73.

Réponse – Je ne me souviens pas de cette question dans les Figures du Tabernacle. Je ne comprends pas exactement la question. Notre propre volonté est ce que nous avions tout d’abord quand nous sommes venus à Dieu, et ce que nous avons abandonné quand nous avons présenté nos corps en sacrifices vivants. Si nous n’abandonnons pas notre volonté, alors Dieu ne nous accepte pas du tout. Celui qui n’a pas donné sa volonté, n’a rien donné, car la volonté porte tout en elle, et Dieu n’accepterait rien d’autre. Maintenant, supposons que nous avons abandonné notre volonté quand nous nous sommes consacrés au Seigneur, et supposons que nous avançons sur le sentier de la vie, que des épreuves et difficultés viennent sur nous, et que nous échouons à maintenir cette soumission de notre volonté ; supposons que la volonté de la chair est forte et que la volonté de la Nouvelle-Créature n’arrive pas à vaincre la volonté de la chair – qu’advient-il donc ? Alors, c’est que nous ne marchons pas convenablement selon l’esprit. Cela veut dire que nous cédons quelque chose à la chair, et l’Apôtre dit, si vous marchez selon la chair vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Ainsi, chacun des Plus-

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que-Vainqueurs devra mortif ier la volonté et les actions de sa chair et l’amener à la soumission. Est-il possible pour nous de vaincre la chair ? Dans notre esprit c’est possible, et c’est ce dont Dieu parle. Il est en train de parler à votre esprit et à votre coeur. Vous ne devez pas consentir au péché, vous ne devez pas être les serviteurs du péché. La Nouvelle-Créature ne peut pas prendre ses ordres de la vieille créature. La Nouvelle-Créature doit être un vainqueur. Il peut y avoir quelquefois un dur combat entre les deux, mais si vous avez été fidèles en fournissant un fort combat contre la chair, même si vous avez échoué dans celui-ci, Dieu pourrait néanmoins vous compter comme ayant été fidèle dans la mesure de vos capacités et vous donner une bénédiction, et faire réellement de cela une force pour vous dans l’avenir, si vous vous souvenez de ce point faible la prochaine fois. Vous devriez dire : C’est l’endroit où j’ai glissé auparavant . Vous souvenez-vous être jamais passé dans une rue où il y avait un passage glissant et être tombé ? Quand vous êtes passé par cet endroit de nouveau vous avez dit, c’est l’endroit où je suis tombé une fois. Vous vous rappelleriez du lieu, où vous avez glissé auparavant, où la neige l’avait couvert, et comment vous êtes tombé. J’ai eu cette expérience plusieurs fois. A présent il en est de même dans les choses spirituelles. Peut-être avez-vous glissé et êtes-vous tombé à un certain endroit et que, dans la providence de Dieu, ce faux-pas peut vous rendre très fort sur ce point particulier, car à chaque fois que vous vous en approchez, vous dites “Ici, prends garde !”. Cela fortifiera votre caractère sur ce point-là. Ainsi, par différentes expériences, notre Seigneur nous enseigne dans l’Ecole de Christ. Ce qu’Il regarde, ne l’oublions jamais, c’est le coeur ; si votre coeur s’en sort victorieux, même si vous avez échoué dans une épreuve particulière à un moment particulier et si, lorsque vous vous êtes relevé de la difficulté, vous êtes allé au Seigneur, au nom du grand Avocat, et que vous vous êtes excusé auprès de Lui et Lui avez dit combien vous êtes désolé, comment vous tâcherez de faire mieux dans l’avenir, alors vous savez que vous avez été pardonné ; ainsi une victoire a été gagnée. Vous ne l’avez pas comptée du tout quand vous avez glissé et êtes tombé, mais vous l’avez comptée par la suite quand votre caractère est devenu plus fort en suivant les instructions de la Parole du Seigneur et quand vous êtes venu avec courage au Trône de la Grâce céleste pour que vous puissiez obtenir la miséricorde et trouver de

l’aide dans chaque temps de besoin.

VOLONTE – Comment déterminer la Volonté du Seigneur.

Question (1910-Z) – Supposons que quelqu’un ait à l’esprit une entreprise qu’il croit être sous la direction du Seigneur et que, cependant, d’autres qui sont aussi consacrés que lui au Seigneur semblent penser qu’elle peut ne pas être sous la direction du Seigneur, existe-t-il un moyen par lequel il peut être sûr d’avoir raison ?

Réponse – Nous pensons que c’est une bonne règle, quand quelqu’un n’est pas certain que sa conduite soit la bonne, de s’arrêter tout simplement et d’attendre, si la question peut être traitée de cette manière. Cependant, si c’est une affaire qui

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ne peut pas attendre mais qui doit être décidée tout de suite, il ne serait pas bon de rester immobile ; toutefois, dans beaucoup de cas, il serait bon simplement de s’arrêter et d’attendre.

Par exemple, un monsieur nous avait demandé s’il devrait construire une maison ou non. Nous n’étions pas pressé de lui donner notre conseil, et il insistait pour avoir notre opinion. Après qu’il nous eût exposé toutes les conditions, nous lui avons conseillé de ne pas construire, et lui avons donné nos raisons. Nous n’avons pas du tout essayé de préconiser nos vues envers lui, mais nous les avons laissées là. Il est bien pour nous de nous rappeler de ne pas donner trop d’intérêt aux choses qu’il n’est pas de notre ressort de décider ; nous éviterions ainsi beaucoup d’ennuis. Toutefois, dans tout ce qu’il est de notre ressort de décider, nous devrions user de beaucoup de prudence et de jugement  et essayer de trouver la volonté du Seigneur à ce sujet.

Dans le cas de personnes ayant des opinions différentes sur les sujets, nous pensons qu’il est bon pour quelqu’un, s’il en a la responsabilité, d’écouter ce que les autres ont à dire ; ensuite, de considérer la question avec autant de sagesse et de jugement que possible, et de continuer à agir selon son meilleur jugement, prenant en considération les raisons avancées par ses amis, en ayant cependant à l’esprit que la responsabilité de la décision lui revient.

VOLONTE – La volonté humaine opposée à la nature humaine.

Question (1913) – Comprenez-vous qu’il y a une différence quelconque entre la volonté dépravée et la nature humaine ?

Réponse – La nature humaine n’a pas de volonté dépravée. La nature humaine est celle qu’avait Adam. La volonté dépravée est en nous maintenant parce que nous avons tout simplement la nature humaine dépravée. La volonté d’Adam en tant qu’homme parfait était une volonté humaine parfaite, et la volonté de l’homme naturel aujourd’hui, parce qu’elle est dépravée, est une volonté dépravée.

VOLONTE – La nouvelle volonté précède l’engendrementde l’Esprit.

Question (1915) – S’il vous plaît, veuillez expliquer la signification de la nouvelle volonté humaine, ou la différence entre celle-ci et la Nouvelle-Créature ?

Réponse – La nouvelle volonté humaine – je ne suis pas sûr qu’il ne serait pas mieux de l’appeler la volonté humaine.

Appelons-la la nouvelle volonté ! La nouvelle volonté vient en nous avant que nous devenions des Nouvelles-Créatures. Vous devez avoir une volonté pour faire la volonté de Dieu avant que vous ne cherchiez à la faire. Et quand vous cherchez à faire la volonté de Dieu vous vous rappellerez qu’Il vous a indiqué que vous devriez aller vers le Seigneur Jésus-Christ pour obtenir les instructions. Ensuite, comme vous allez à Lui pour recevoir l’enseignement, Il devient votre Sagesse et Il vous montre le chemin. Mais vous avez voulu faire ceci avant de venir à Lui. Cela était une nouvelle volonté, mais c’était entièrement la vôtre. Peu importe la raison qui vous a donné l’impulsion de

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changer d’attitude envers Dieu et la justice, c’était en premier lieu votre volonté qui voulait faire la volonté de Dieu. Ce n’était pas la Nouvelle-Créature ; car aucune Nouvelle-Créature ne commence avant que l’engendrement n’ait lieu, et cela n’a pas lieu avant que vous ayez votre nouvelle volonté.

Cette volonté accepte les termes de la justification, c’est-à-dire qu’elle fait une pleine consécration. Quand la volonté terrestre  – le nouvel esprit terrestre – accepte les conditions de la justification, en se soumettant dans la consécration entière au Seigneur, l’individu est engendré du saint-Esprit. Alors il devient une Nouvelle-Créature. Nous pouvons dès lors parler de cette volonté comme de la nouvelle volonté, parce que la nouvelle volonté ne meurt pas dans notre sacrifice, mais elle devient maintenant la volonté de la Nouvelle-Créature, et est même plus conforme à Dieu pour la raison que son possesseur est engendré de l’Esprit de Dieu. Celle nouvelle volonté commencera maintenant à tout dominer. Elle a un contrôle complet, et c’est seulement alors qu’elle est reconnue de Dieu. La personne a une nouvelle position à partir de l’instant où elle reçoit l’engendrement de l’Esprit.

VOLUME SEPT – Concernant sa sortie à temps pour le Petit Troupeau de ce côté du voile.

Question (1910) – Avons-nous raison de nous attendre à ce que le Volume 7 soit publié à temps dans une forme populaire pour être utile à quiconque du Petit Troupeau de ce côté du Vloile ?

Réponse – Je ne sais pas si vous avez ou non raison. Je crois qu’il sera publié à temps pour faire un certain bien au Petit Troupeau de ce côté du Voile, car je comprends qu’il doit être spécialement pour le Petit Troupeau, et non pour d’autres, si ce n’est pour le Petit Troupeau et la Grande Foule. Il n’est pas pour le monde.

VOLUME SEPT – Concernant 1913.

Question (1913) – Le Volume 7 des Etudes des Ecritures sera-t-il publié avant 1913 ?

Réponse – Maintenant c’est plus que je ne sais.

VOLUME SIX – Quant à omettre le premier Chapitre.

Question (1910) – Le premier chapitre du volume six n’étant pas aussi spirituel que le reste du volume, que pensez-vous de la suggestion d’omettre de l’étudier ?

Réponse. – Eh bien, je pense que chaque membre de l’assemblée a le droit de se prononcer et, si la totalité de l’assemblée, par un vote majoritaire, en a décidé ainsi, alors je n’aurais rien à dire ; mais avant qu’ils ne s’expriment sur ce sujet, je dirais qu’à mon avis le premier chapitre du volume six est l’un des meilleurs du livre. Mais je me soumets toujours à ce que dit l’assemblée. Je pense que c’est un bon esprit que chaque ancien et chaque diacre devraient garder à l’esprit – par son vote, l’assemblée représente le Seigneur. L’ancien représente le Seigneur par l’intermédiaire de l’assemblée .

VOYAGER – Force motrice dans l’Age Millénaire.

Question (1909) – Quelle sera la force motrice utilisée pour voyager pendant et après l’Age millénaire ?

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Réponse. – Je vous le dirai dans quelques années. Je ne serais pas étonné qu’il s’agisse d’électricité ou quelque chose comme ça.

ZELE – Au sujet de reproches .

Question (1909) – A fin que les saints puissent faire leur devoir, est-il nécessaire pour eux d’être tellement zélés pour le Seigneur et Son oeuvre au point d’amener des reproches amers sur eux-mêmes ?

Réponse – Eh bien, cela dépendrait. Il y a une façon douce de faire les choses qui évitera en grande partie l’amertume et les reproches et cela est la meilleure manière. Vous remarquerez la méthode de l’Apôtre Paul, quand il s’adressait à des hommes notables devant lesquels il était appelé, Félix, Festus, A grippa, etc. Il aurait pu dire quelque chose dans un style vantard qui aurait suscité l’opposition de toutes les personnes présentes. Il aurait pu dire, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que l’Empire romain ? Le Seigneur Jésus est plus grand que vous tous. Tout cela aurait été vrai, mais il ne l’a pas dit. Il a dit, je suis content, très noble roi Agrippa, d’avoir le privilège de faire  ma défense en votre présence, car je sais que vous êtes au fait des choses de la Loi et de la communauté juive. Vous voyez, il a été très flatteur. Il n’a pas suscité l’opposition par bêtise, et c’est la leçon que vous et moi voulons apprendre. Le Seigneur ne vous bénira pas beaucoup pour avoir fait des choses insensées.

Soyez aussi “prudents comme les serpents et simples comme les colombes”. Chaque fois que vous avez fait du mieux que vous pouviez, ne soyez pas surpris si le monde, même après lui avoir fait du bien, puisse vous haïr. Notre Seigneur a dit : “Ne vous étonnez pas, si le monde vous hait, et dise en mentant toute espèce de mal contre vous, à cause de moi”. D’ailleurs vous en aurez beaucoup. Vous devez donc être préparés, chers amis, à beaucoup d’opposition, et ceci sera un temps pour votre fidélité. Les Ecritures nous disent que quiconque vivra pieusement dans cet Age présent sera persécuté. Si vous n’avez aucune persécution, c’est un signe que vous ne vivez pas pieusement, et vous feriez mieux de vous presser et de vivre pieusement, afin d’avoir une chance d’entrer dans le Royaume – seulement ne faites pas l’erreur d’agir sottement. Je ne veux pas dire que je n’ai pas moi-même fait des choses d’une façon qui n’était pas la plus sage, mais j’espère que nous apprenons tous à être aussi sages que possible.

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ADAM — Créé — N’est pas né comme sa postérité .

Question — Adam est-il “né dans le péché et formé dans l’iniquité” comme les Ecritures le déclarent pour tous ceux de la postérité d’Adam ? — Psaume 51 : 5.

Réponse. — Strictement parlant, Adam n’eut pas de naissance ; il fut créé à partir de la poussière du sol. La science confirme cette déclaration de la Bible, car tous les composants constituant le corps humain se retrouvent dans la terre. L’homme fut une création distincte ; et non un produit de l’évolution ainsi que le soutiennent certains scientifiques. Lorsque Dieu forma l’homme à partir des composants terrestres, Il déclara que celui-ci était “très bon”, et les Ecritures déclarent dans d’autres passages que toutes les oeuvres de Dieu sont parfaites (Deut. 32 : 4). En tant qu’homme parfait Adam avait le choix d’obéir à l ’ Eternel ou non. Le fait mê me qu’Adam avait le pouvoir de choisir entre le bien et le mal prouve qu’il n’avait pas été créé simplement comme une machine, mais qu’il était un agent moral libre et donc à l’image de Dieu, comme les Ecritures l’affirment. Si Adam avait été imparfait, de nature pécheresse, dégénérée et mauvaise comme la race l’est aujourd’hui, l’Eternel ne l’aurait jamais mis à l’épreuve. Suite à sa désobéissance, Adam tomba sous la condamnation à mort et entraîna toute sa postérité dans cette même condamnation terrible et, depuis ce temps-là jusqu’à aujourd’hui, la race a cheminé sur la pente descendante conduisant à la destruction. Tous reconnaîtront que la mort règne. La race doit être délivrée de la mort à la Seconde Venue de Christ ainsi que les Apôtres le déclarent, “Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort ” . “Et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées” — 1 Cor. 15 : 25, 26 ; Apoc. 21 : 4.

ADAM — S’il était parfait, comment a-t-il pu pécher ?

Question — Si Adam était parfait, comment a-t-il pu pécher ? Il me semble qu’un homme parfait aurait dû agir d’une  manière parfaite. C’est l’individu imparfait qui pèche ou agit imparfaitement. Veuillez expliquer cette question qui m’est fréquemment soumise.

Réponse. — Selon le récit scriptural de la création de l’homme, il est évident que Dieu, le Créateur a voulu créer une créature intelligente faite à Sa propre image, dotée d’une volonté personnelle capable de choisir entre le bien et le mal.

L’homme a la possibilité de décider de faire ce que, personnellement, il désire. S’il avait été créé autrement, il n’aurait pas été à l’image de Dieu, mais une simple machine contrôlée et dirigée par la volonté divine. Nous pouvons raisonnablement penser qu’Adam choisit de désobéir à l’Eternel à cause de son amour pour Eve. Elle avait été trompée par l’Adversaire, Satan, et avait mangé du fruit défendu, fait dont la sanction était la mort. Adam, comprenant qu’elle devait mourir, choisit délibérément de partager son sort car la vie sans elle ne vaudrait pas d’être vécue. Il nous est clairement dit qu’Adam n’a pas été trompé (1 Tim. 2 : 14) et il ne serait pas possible de comprendre qu’un homme parfait ait pu désobéir au commandement divin

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pour une raison autre que celle de l’amour qu’il portait à sa femme .

ADAM — Ame vivante en opposition à Esprit vivifiant.

Question — Le premier homme Adam devint une âme vivante (1 Cor. 15 : 45 ; Gen. 2 : 7), le dernier Adam (le Seigneur venu du ciel, 1 Cor. 15 : 47) devint-Il aussi un esprit vivif iant à Sa résurrection ?

Réponse. — En exposant les grandes lignes du Programme divin concernant le salut de l’humanité, les Ecritures enseignent clairement que l’ère chrétienne actuelle, depuis le temps de la Première Venue de notre Seigneur jusqu’au temps de Sa Seconde Venue, a été réservée pour la sélection et le développement d’une classe spéciale dont les membres, lors de la résurrection, seront changés de la condition charnelle à l’état spirituel. Dans cette vie présente, on dit de ces gens-là qu’ils sont engendrés de l’esprit, puis vivifiés par l’esprit et finalement nés de l’esprit au matin de la résurrection. Ils seront comme leur Seigneur et Le verront tel qu’Il est, changé de la condition mortelle à la condition immortelle. Tous les autres, Adam compris, doivent être réveillés en résurrection de jugement (Jean 5 : 28, 29 — non pour la damnation. Voyez la Version Révisée), et rétablis à la perfection comme êtres humains ; ces derniers conserveront l’existence sur le plan terrestre. Seuls le Seigneur Jésus et Ses cohéritiers, l’Eglise de Christ, hériteront le Royaume céleste, les honneurs et bénédictions célestes ou spirituels, alors que les humains en général obtiendront les bénédictions de la vie éternelle comme êtres naturels ou charnels. Voyez 1 Cor. chapitre 15.

ADAM — Où alla-t-il à sa mort ?

Question — Que devint Adam lorsqu’il mourut ; alla-t-il au ciel ou en enfer ?

Réponse. — Nous savons avec certitude qu’Adam n’alla pas au ciel à sa mort car, trois mille ans plus tard, Jésus déclarait : “Personne n’est monté au ciel” (Jean 3 : 13). Le jugement, ou condamnation à mort, fut donné à Adam par l’Eternel qui dit, “Car tu étais poussière et tu retourneras à la poussière” (Gen. 3 : 19). Cette condamnation à mort a été progressivement appliquée pendant une période de 930 ans, par le fait qu’Adam se vit interdire l’accès à la nourriture donatrice de vie en Eden (voyez Gen. 3 : 23, 24) ; à la fin de cette période Adam était totalement mort .

Il alla donc dans la condition de la mort. Il alla en enfer — non l’enfer du Moyen Age qui fut représenté par un étang de feu et de soufre, mais dans l’enfer de la Bible, qui est traduit du mot hébreu shéol et du mot grec hadès, et convenablement rendu en anglais par le mot tombeau, sépulcre, ou état de mort. De la même manière, tous les enfants d’Adam héritant de cette condamnation à mort l’ont suivi, à leur mort, dans la tombe. La race entière aurait été exterminée si Dieu n’avait pas pourvu à la délivrance et à la résurrection de la race par Christ Jésus “Qui donna Sa vie afin que nous puissions avoir la vie”.

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AME — Peut-elle mourir ?

Question — L’âme peut-elle mourir ? Je lis dans la Bible des expressions telles que celles-ci : “ L’âme qui péch e ra, celle-là mourra” (Ezéch. 18 : 4), “ Toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera EXTERMINEE d’entre le peuple” (Act. 3 : 23), etc. ; pourtant on enseigne de tous côtés la doctrine de “ l’immortalité de l’âme”, et pratiquement tout le monde croit que l’âme ne peut mourir mais qu’elle est condamnée à vivre pour toujours. Je suis très perplexe à ce sujet.

Réponse. — Voici quelques années, des théologiens et d’autres ont débattu cette question et, à l’époque, ayant à l’esprit la pensée ou l’enseignement général, qu’on ait supposé être la vérité, ils furent amenés à faire des recherches conformément à cette conception ; ils furent extrêmement surpris de découvrir que la doctrine de l’immortalité de l’âme est entièrement d’origine païenne et n’est enseignée nulle part dans la Bible. Sous l’éclat de la lumière croissante d’aujourd’hui de nombreux pasteurs en sont venus à reconnaître ce fait et s’emploient à prêcher ce que l’Ecriture enseigne, à savoir que c’est l’âme (l’être vivant, intelligent) qui entre dans la mort. L’âme est “endormie ” , “ morte”, et restera dans cette condition d’inconscience jusqu’à ce qu’elle soit ressuscitée, au moment de la résurrection de la mort. L’immortalité est conditionnelle. A l’examen des versets suivants on verra immédiatement que l’immortalité est une récompense qui sera accordée à ceux qui seront fidèles et obéissants aux commandements du Seigneur et prouveront qu’ils sont dignes de recevoir cette “Couronne de Vie” (Rom. 2 : 7 ; 1 Cor. 15 : 53, 54). Voir également 1 Tim. 6 : 15, 16.

AME — Dort-elle quand le corps est mort ?

Question — Est-ce que l’âme de l’homme dort quand le corps est mort ?

Réponse. — Diverses ont été les théories quant à la condition de l’âme après la mort. L’enseignement de la Bible sur cette question tant débattue est très clair et simple et il n’y a pas du tout matière à confusion si nous voulons accepter ce que les Ecritures enseignent. Dans le cas du premier homme qui pécha, voyons ce qui pécha et ce qui subit le châtiment de la désobéissance. Le récit de la création de l’homme mentionne trois choses — corps, âme, esprit. Le corps fut formé de la poussière du sol. Dieu insuffla dans ses narines “le souffle (esprit) des vies, et l’homme devint une âme vivante”. L’homme ne reçut pas une âme, mais il “devint une âme”. L’union de la vie, ou principe énergétique, le souffle avec le corps, produisit l’être vivant intelligent — l’âme. Qu’est-ce qui pécha ? Ce ne fut certainement pas vraiment la poussière, le corps. Ce ne fut pas davantage  le “souffle des vies” qui désobéit, mais ce fut l’âme, l’être vivant, Adam, qui pécha contre l’Eternel. Qu’est-ce donc qui mourut alors ? Ecoutons ce que dit l’Ecriture : “L’âme qui péchera, celle-là mourra” (Ezéch. 18 : 4). Par conséquent, d’après la plus haute autorité de tout l’univers, c’est l’âme qui sombre dans l’inconscience au moment de la mort et qui sera réveillée au matin de la résurrection .

852.

AME — Est-ce que la femme en a une ?

Question — La femme a-t-elle une âme ? Nous lisons que l’homme “ d evint une âme vivante”, mais rien n’est dit à propos de la femme ayant une âme ! D’où ma question.

Réponse. — Comme les Ecritures sont muettes à ce sujet et, aussi admirable que soit le plus aimable et le plus beau sexe , pour être en accord avec la Bible et pour répondre à la question (aussi douloureux soit-il d’exposer le fait), il est nécessaire de faire connaître la terrible vérité : les femmes n’ont pas d’âme ! Mais ce qui est encore plus douloureux à relater c’est que, selon la Bible, l’homme non plus n’a pas d’âme ! Certaines bonnes personnes, bien disposées, qui ont lu leur Bible mais sans une méditation consciencieuse, ont été plutôt négligentes dans l’emploi du langage lorsqu’elles parlaient de sujets bibliques. Personne n’a une âme ; mais toute créature vivante, qui respire, est une âme. Dans la citation ci-dessus il est énoncé que “l’homme devint une âme vivante” et non qu’il reçut une âme. Seul le souffle des vies, le principe énergétique, transmis au corps est l’âme. C’est l’union des deux éléments : la vie et le corps qui produisit la créature intelligente — l’âme. La femme, par conséquent, est tout autant une âme que l’homme.

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AME — Est-ce une partie de l’Homme ?

Question — En Genèse 2 : 7 nous lisons que “l’homme devint une âme vivante” et en Job 14 : 22 nous lisons “son âme en lui-même”. L’âme est-elle une partie de l’homme ou est-ce l’homme tout entier qui est une âme vivante ?

Réponse. — Depuis des siècles, l’une des plus importantes questions et des plus fréquemment posées a été : “Qu’est-ce que l’âme ?”. La Bible répond si directement et simplement à la question que des étudiants des Ecritures s’étonnent aujourd’hui que cette question ait pu autrefois rendre quelqu’un perplexe. La qualité vivifiante, le principe énergétique, en union avec l’organisme ou corps, constitue l’être vivant, intelligent.

Cet être, qu’il s’agisse d’un mouton, d’un éléphant, d’un cheval, d’un homme, d’un ange ou d’un démon, est l’âme. Comme preuve de ceci dans les Ecritures, notez soigneusement les versets suivants, les deux premiers dans les corrections marginales de la Version autorisée : Genèse 1 : 20, 30 ; 2 : 7. Le mot âme, dans cet ordre d’idée, provient de l’hébreu nephesh qui signifie littéralement “un être qui respire”. L’homme ne possède pas une âme, mais il est une âme. L’être entier est une âme. L’expression employée par Job doit être comprise dans un sens poétique et signifie que l’homme souffrirait et pleurerait du plus profond de son être, “du fond de l’âme” comme on dit parfois dans la langue vernaculaire. De temps à autre sont apparues dans la presse publique des déclarations émanant d’autorités réputées selon lesquelles l’“âme” a été pesée et photographiée. Ceci peut facilement être réalisé par n’importe quel photographe amateur, muni d’un appareil-photo et d’une balance !

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AME — Signification.

Question — Voudriez-vous me dire ce qu’est l’âme ?

Réponse. — La Bible fournit la définition exacte à votre question. Nous lisons : “Et l’Eternel Dieu forma l’homme, poussière  du sol, et souffla dans ses narines le souffle des vies, et l’homme devint une âme vivante” (Genèse 2 : 7). Dieu ne donna pas une âme à l’homme mais Il le fit âme, ou être. Le mot âme est traduit du mot hébreu “nephesh” qui signifie “un être sensible, qui respire”. Cela veut dire que Dieu forma Adam de la poussière du sol ; le corps n’était pas plus l’âme que ne l’était le souffle des vies que Dieu souffla ou insuffla dans ses narines ; le résultat fut un être vivant animé, qui respire, appelé alors à juste titre, pour la première fois, une âme. Le mot âme ne s’applique pas qu’à l’homme. Les animaux sont des âmes. Dans les premier, second et neuvième chapitres de la Genèse, les mots “âme vivante” sont appliqués dans la langue hébraïque neuf fois aux animaux les moins évolués. L’homme, en tant qu’âme, est différent des animaux inférieurs ou âmes en raison de son organisme plus excellent ; il est doté de facultés mentales supérieures. Il est l’ordre le plus élevé de la création animale.

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AME — Ce qu’il en advient à la mort ?

Question — Qu’advient-il de l’âme quand on meurt ? Est-elle mise dans la tombe avec le corps ou s’envole-t-elle dansun état désincarné, et s’en va-t-elle voler à travers l’espace, attendant et languissant après le temps à venir où elle pourra réintégrer son corps (remettre ses vêtements, si l’on peut dire ) à la résurrection ?

Réponse. — Il y a une grande confusion dans les esprits à ce sujet. Beaucoup sont enclins à exprimer la chose de façon inexacte en disant qu’ils ont une âme au lieu de dire qu’ils sont une âme. Il y a une différence considérable entre avoir une vache et être une vache ! Tous les êtres vivants sont des âmes selon le point de vue scriptural (Gen. 1 : 20 – 30 — marge ) .

Lorsque notre père Adam désobéit au Seigneur, ce ne fut pas son corps, la poussière du sol, qui pécha. Ce ne fut pas non plus le principe énergétique, le souffle des vies qui pécha. Mais ce fut Adam lui-même, l’être vivant, intelligent, l’âme, qui pécha. Par conséquent, c’est l’âme qui mourut, ainsi que le déclare l’Ecriture : “L’âme qui péchera, celle-là mourra” (Ezéch. 18 : 4). Dans la résurrection, c’est l’âme qui doit être ressuscitée. “Tu ne laisseras pas mon âme dans le shéol — la tombe” est-il dit de notre Seigneur Jésus.

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ANGES — Concernant l’Enfer (le Tartare )

Question — En 2 Pi. 2 : 4, Version Révisée, nous lisons “ Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans les ténèbres, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d’obscurité pour le jugement”. Quel est le sens du mot “Abîme” ou, comme le rend la note “ TARTARE ” , quel est le mot grec traduit par “ abîme ” ?

Réponse. — Les traducteurs de la Version Révisée des Ecritures se sont trompés lorsqu’ils donnèrent dans la note en marge le mot “Tartare” car ce n’est pas le mot contenu dans les manuscrits originaux grecs. Le mot tartaroo, utilisé par Pierre, ressemble de très près à tartarus, un mot utilisé dans la mythologie grecque pour définir un abîme sombre ou prison. Mais le mot tartaroo semble davantage faire référence à une action qu’à un lieu. Les anges qui péchèrent chutèrent de l’honneur et de la dignité dans le déshonneur et la condamnation, et la pensée semble être — “Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché mais les ayant précipités dans les ténèbres, les a gardés dans des chaînes d’obscurité”. C’est le seul endroit dans les Ecritures où l’on trouve ce mot tartaroo qui fait référence à la condition des anges déchus ou esprits mauvais, et non aux membres de la race humaine dans quelque sens ou particularité que ce soit. Voyez Jude 6, qui déclare également, “les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure. Il les a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité pour le jugement”.

854.

ANGES — Comment les Apôtres ont-ils été  faits un Spectacle.

Question — “Car nous avons été faits un spectacle pour le monde, et pour les anges et pour les hommes” — 1 Cor. 4 : 9. Comment les Apôtres ont-il été faits un “ spectacle” pour les anges ?

Réponse. — Evidemment, les anges et tous les autres êtres spirituels, qui sont des myriades de myriades (Apoc. 5 : 11), sont des observateurs intéressés des événements émanant de ce petit globe qui est le nôtre. Ce que la race humaine apprend par l’expérience, les êtres spirituels l’apprennent par l’observation.

Le poète en a exprimé ainsi la pensée — “Le monde entier est un théâtre dont les hommes et les femmes ne sont que des acteurs”. Le mot “spectacle” est rendu, dans la note de la Version Autorisée, par théâtre. Les Apôtres ont été faits “un spectacle” aux yeux du monde, des anges et des hommes à cause de leur loyauté pour la cause de Christ. Endurant toutes sortes d’épreuves, de persécutions sévères, et considérés comme des fanatiques religieux – “des insensés” – à cause de leur loyauté à défendre les enseignements de Christ, ils furent spécialement observés. Il en fut ainsi également pour le Maître Lui-même ; par Ses souffrances, Sa mort et Sa résurrection, Il prêcha un sermon magistral en pantomime aux “esprits en prison” (Les anges déchus qui désobéirent au temps de Noé 2 Pi. 2 : 4 ; 1 Pi. 3 : 18-20).

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ANGES – Concernant leur mariage avec les filles des hommes.

Question – Si les “ Fils de Dieu” (Gen. 6 : 4) étaient les anges qui abandonnèrent leur précédente habitation, ou premier état – la sphère spirituelle (Jude 6) – comment ont-ils pu se marier avec les “ filles des hommes” et avoir des enfants, étant donné qu’il ressort des paroles du Maître (Matth. 22 : 30) que les anges n’ont pas de sexe ?

Réponse. – De nombreux passages des Ecritures montrent que les anges, ou êtres spirituels, ont le pouvoir de se matérialiser comme êtres humains. Cette matérialisation est complète, comme l’indiquent les citations scripturales suivantes, montrant que ces êtres matérialisés pouvaient manger et boire et accomplir toutes les fonctions d’un être naturel sur le plan d’existence terrestre (Gen. 18 : 8 ; 32 : 24 ; Zach. 1 : 9 ; 5 : 5 ; Luc 1 : 30 ; Act. 12 : 7-10). Il est évident que les anges dans leur propre demeure, la sphère spirituelle, ne possèdent pas les pouvoirs de reproduction. Par conséquent, il leur serait impossible d’avoir une descendance angélique. Ce n’est uniquement que lors de leur matérialisation en êtres humains qu’ils purent exercer les pouvoirs appartenant à la race humaine, et contribuer ainsi à la mise au monde d’enfants de nature charnelle. Parce que certains anges firent ceci sans l’approbation divine, ils furent punis et enchaînés dans des liens d’obscurité jusqu’au jour du Jugement.

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ANGES – A quoi ressemblent-ils ?

Question – Qu’est-ce qu’un ange ? Il nous est dit par nos serviteurs que si nous allons à l’église, payons la location d’un banc et ne faisons jamais rien de réellement mauvais, nous pourrons un jour devenir un ange et aller au ciel à notre mort.

Alors, je voudrais savoir à quoi ressemblent les anges. Ont-ils tous vécu comme hommes et femmes sur la terre avant de devenir des anges, et comment sont-ils devenus des anges avant qu’il existe des églises et des collectes régulières ? A-t-il jamais existé un moyen moins cher de parvenir à l’état d’ange que maintenant ?

Réponse. – L’image populaire des anges est que ce sont des êtres brillants, habillés de blanc avec des ailes attachées à leurs épaules. Ils sont invariablement représentés sous l’apparence de femmes, et sont supposés passer la plus grande partie de leur temps assis sur des nuées, jouant de la harpe. Dans la Bible, les anges sont mentionnés comme étant des êtres spirituels qui agissent comme messagers de l’Eternel. Nous ne connaissons aucun passage des Ecritures dans lequel il est dit que des êtres humains deviendront des anges. Au contraire, l’Ete rnel a promis des bénédictions terrestres à tous les humains qui seront obéissants à Ses lois droites de justice et d’amour, lorsque Son Royaume sera établi sur la terre. Le salut sera gratuit pour tous ceux qui l’accepteront selon les termes et conditions  de pleine obéissance à la volonté divine Matth. 6 : 10.

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APOTRES – LE CREDO DES APOTRES – Est-il scriptural?

Question – La plupart des dénominations de l’église à travers le monde ont adopté le Credo des Apôtres. Pourquoi est-il appelé le “ Credo des Apôtres” ? A-t-il été écrit par les Apôt res, et où le trouvons-nous dans la Bible ?

Réponse. – Ce qui est connu parmi les chrétiens comme le “Credo des Apôtres”, n’a pas été écrit par les Apôtres de notre Seigneur et, par conséquent, ne se trouve nulle part dans la Bible. En ce qui concerne son origine, nous tirons de l’Histoire Ecclésiastique de Mosheim, une autorité reconnue par les érudits, la citation suivante : “Il y a, en effet, un bref résumé des doctrines chrétiennes, qui est appelé le Credo des Apôtres ; celui-ci fut, à partir du quatrième siècle, attribué aux ambassadeurs  de Christ eux-mêmes. Mais à ce jour, tous ceux qui connaissent quelque peu les temps anciens admettent unanimement que cette opinion est une erreur, et n’a aucun fondement. Ceux qui pensent que ce credo prit corps petit à petit, et se développa graduellement au fur et à mesure que les besoins se faisaient sentir pour écarter de l’église des nouvelles erreurs font preuve d’un jugement bien plus sage et raisonnable”. Ce sont vraisembl a blement ceux qui le préparèrent qui lui donnèrent son nom, pour signifier, selon leur jugement, qu’il ne contenait que des vérités enseignées par les Apôtres. Il renfermait beaucoup de vérités, mais il n’est pas entièrement scriptural.

856.

Par exemple : “Je crois à la résurrection du corps”, alors que rien dans la Bible n’enseigne que nos corps doivent être ressuscités. La Bible enseigne que l’âme sera ressuscitée. Parlant de la résurrection, l’Apôtre dit : “Tu ne sèmes pas ce corps qui sera. Mais Dieu lui donne (à l’âme vivante) un corps comme il a voulu et à chaque semence son propre corps”. Assurément, l’Apôtre ne parlait pas du corps lorsqu’il utilise le mot “lui”,  sinon le corps aurait eu un corps, par conséquent deux corps, ce qui est absurde. Il déclare plus loin, “Il (l’âme-être) est semé un corps naturel ; il (l’âme ou être) est élevé un corps spirituel. Il y a un corps animal et un corps spirituel” (1 Corinthiens 15 : 35, 38, 44).

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ARCHE – La différence entre l’arche de Noé et celle des Enfants d’Israël.

Question – Quelle est la différence entre l’arche de Noé et l’arche que les enfants d’Israël avaient dans le désert du péché ?

Réponse. – Vous avez probablement entendu parler du prédicateur qui disait à sa congrégation : “Je peux arriver à croire que Noé construisit une arche dans laquelle lui et les animaux sauvages furent abrités durant le déluge, mais quant à me faire croire que les enfants d’Israël portèrent cette arche sur leurs épaules dans le désert pendant quarante ans, c’est un trop gros morceau que je ne peux avaler”. Il pensait de toute évidence que les deux arches étaient identiques.

L’arche de Noé était un grand bateau ou vaisseau, plus grand qu’aucun bateau construit de nos jours. L’arche que les enfants d’Israël avaient dans le désert était une boîte rectangulaire faite de bois recouvert d’or, dont le couvercle ou chape était fait d’or pur. La dimension approximat ive de cette arche était de 4 pieds de long, 3 pieds de large et 3 pieds de haut ; une description détaillée en est donnée en Exode 25 : 10-22. A l’intérieur de l’arche se trouvait le vase d’or de la manne, la verge d’Aaron qui bourgeonna, et les deux tables de la Loi (Voyez Hébreux 9 : 4). L’arche, ainsi que tous les autres mobiliers du Tabernacle dans le désert, était une ombre, ou type des bonnes choses à venir (Voyez Hébreux 8 : 5 ; 10 : 1 ; Colossiens 2 : 17).

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AUTEL (L’) – Au milieu de l’Egypte.

Question – “En ce jour-là, il y aura un autel élevé à l’Eternel au milieu du pays d’Egypte, et, à la frontière même, une colonne dédiée à l’Eternel ; et ce sera un signe et un témoignage à l’Eternel des armées dans le pays d’Egypte” (Esaïe 19 : 19, 20). Comment faut-il comprendre ce passage des Ecritures ?

Réponse. – Il n’y a qu’une structure sur toute la terre qui pourrait, de quelque façon que ce soit, remplir les conditions du texte, et ceci est la Grande Pyramide d’Egypte. Toute la partie nord de l’Egypte forme un quart de cercle dont le centre est marqué par la Pyramide. Pour les mathématiciens et les scientifiques le centre d’un quart de cercle en est également sa frontière, et donc, en ce qui concerne son emplacement, la Pyramide est clairement indiquée. Elle a toujours été considérée comme la plus grande merveille du monde à cause de ses dimensions énormes, de son ancienneté et de la démonstration magnifique d’une connaissance de l’art de la construction. Avec l’arrangement original de ses pierres préformées, toutes si finement polies qu’elles ressemblaient à du marbre blanc, si parfaitement posées les unes sur les autres qu’il était presque impossible de distinguer les joints, cette immense structure de pierres massives, couvrant une superficie de plus de treize acres et dont la hauteur atteignait presque cinq cent pieds de haut, était véritablement un spectacle de toute beauté resplendissant sous les rayons de l’éblouissant soleil égyptien. Les anciens la connaissaient comme “Le Cristal Terrible”. Des recherches récentes dans les chambres et les passages intérieurs ont révélé que ceux-ci forment un arrangement merveilleux de symboles dans lequel est exposé le Plan entier du salut tel qu’il est présenté dans les Ecritures. Parce qu’elle est un grand “témoin”, dans le sens où elle confirme si clairement les enseignements de la Parole de l’Eternel, elle commence à être généralement connue comme “La Bible de Pierre”, dont Melchisédek, “un Sacrificateur du Dieu Tout Puissant”, est réputé avoir été le bâtisseur ; la date de sa construction a été bien établie comme étant l’année 2170 av. J.-C. Elle est, par conséquent, le monument le plus ancien de la terre .

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BIBLE – Contradictions.

Question – N’y a-t-il pas quelques contradictions dans la Bible ? Et si la Bible n’est pas en harmonie avec elle-même, comment peut-on dire qu’elle est inspirée ?

Réponse. – Il semble que la Bible renferme beaucoup de déclarations contradictoires, et celles-ci ont plusieurs causes.

L’une d’entre elles est les erreurs de traduction, dans les diverses langues modernes, à partir des langues d’origine dans lesquelles les Ecritures furent rédigées. On dit que les Versions Autorisées et Douay de la Bible peuvent être soumises à vingt mille corrections ! Les Versions Révisées, tant anglaises qu’américaines, ont corrigé beaucoup de ces erreurs, mais pas toutes. Personne ne voudrait déclarer que les traducteurs étaient inspirés. Une autre cause lucrative de ce qui pourrait ressembler à des contradictions, est que de nombreux textes des Ecritures ont été extraits de leurs propres contextes par des commentateurs de la Bible  et interprétés à l’opposé de leur signification réelle. De cette façon, la Bible peut être façonnée pour soutenir n’importe théorie. Par exemple : à un endroit il est dit que Judas “partit et se pendit”, et puis à un autre endroit “va et fait de même” ! Pour ceux qui “découpent droit la parole de la vérité” (2 Timothée 2 : 15) il n’y a pas une seule contradiction dans les écritures s a i n t e s .

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BIBLE – Des contradictions concernant les “ Traditions” .

Question – Comment pouvons-nous harmoniser les expressions apparemment contradictoires trouvées dans les citations scripturales suivantes – “et vous avez annulé le commandement de Dieu à cause de votre TRADITION” ? (Matthieu 15 : 6 ; Marc 7 : 13), “et comment j’avançais dans le judaïsme plus que plusieurs de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus a rdent zélateur des TRADITIONS de mes pères” ? (Galates 1 :  .14) “Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les TRADITIONS [ENSEIGNEMENTS] que vous avez appris soit par parole, soit par notre lettre” (2 Thessaloniciens 2 : 15) ?

Réponse. – Les paroles du Sauveur adressées aux Scribes et aux Pharisiens, les conducteurs religieux de Son temps, font référence aux théories et aux opinions qui furent formées et acquises du passé, qui n’étaient pas basées sur le témoignage inspiré des Prophètes et des serviteurs fidèles du Seigneur. Beaucoup de ces enseignements étaient en opposition directe avec les instructions contenues dans les Ecritures Saintes, et parce qu’ils étaient mis en évidence par ceux qui avaient été nommés pour enseigner au peuple la véritable compréhension du message de l’Eternel, ils furent reçus comme étant vrais. De cette façon, le commandement de l’Eternel tomba en désuétude. Les paroles de l’Apôtre faisaient référence aux enseignements des Ecritures ainsi qu’à ses propres instructions qu’il avait présentés à ceux à qui il s’adressait. Autrement dit, il y a les vraies traditions et les fausses traditions. Toutes celles qui sont en harmonie avec les enseignements de la Parole divine sont vraies, et toutes celles qui ne le sont pas sont fausses et ne doivent pas être acceptées. Nous ne pouvons être particuliers dans nos efforts pour obtenir la Vérité.

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BIBLE – Explication de Marc 16 : 1 8 .

Question – Est-il possible pour des chrétiens de manipuler des serpents venimeux et de boire des poisons sans que cela ne leur nuise en aucune façon comme cela est déclaré en Marc 16 : 18 ?

Réponse. – Puisque Dieu invite l’homme à raisonner sur Sa Parole (Es. 1 : 18), nous devons savoir que Sa Parole est raisonnable. La question ne l’est pas. Cependant, fait-elle partie de la Parole de Dieu ? Nous répondons, Non. L’Evangile de st. Marc se terminait à l’origine avec le verset neuf, du chapitre seize ; les versets supplémentaires (10-20 inclus), qui comprennent la citation ci-dessus, ne se trouvent pas dans les anciens manuscrits de la Bible. Tous les érudits reconnaissent unanimement que l’ajout fut fait environ six cents ans après que l’Evangile de st. Marc fut écrit ; donc les mots cités ne font pas partie de l’Evangile, et nous savons qu’ils ne sont pas vrais. Y ajouter foi maintenant que nous savons ce qu’il en est, serait nous associer à ceux qui les écrivirent, en ajoutant à la Parole de Dieu (Apoc. 22 : 18, 19). L’ expérience humaine montre que même les chrétiens les meilleurs ne peuvent, sans en subir les conséquences, “manipuler des serpents et boire des poisons mortels ” .

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BIBLE – Pourquoi est-elle si ardue à comprendre ?

Question – Pourquoi Dieu nous donna-t-Il une Bible si ardue à comprendre ? Pourquoi la Bible n’a-t-elle pas été écrite de manière à être aussi facile à comprendre que le journal quotidien ?

Réponse. – La Bible est généralement reconnue comme l’un des livres les plus difficiles à comprendre sur toute la terre.  

Les cerveaux les plus brillants du monde ont, pendant des siècles, retardé son enseignement. Des bibliothèques complètes ont été écrites par des auteurs dont les opinions étaient lamentablement opposées les unes aux autres. Toute la chrétienté, aujourd’hui, est divisée en plus de six cents groupes dont les idées en ce qui concerne les enseignements de la Bible divergent  les unes des autres. Oui, la Bible est difficile à comprendre, et bien peu la comprennent vraiment. Il est manifestement évident que son Grand Auteur ne souhaitait pas qu’elle soit comprise par tous, et la Bible elle-même témoigne en accord avec cette pensée. Les disciples vinrent vers le Maître dans certaines circonstances, et Lui posèrent pratiquement la même question.

Ils dirent “Pourquoi leur parles-tu (au peuple) en paraboles (déclarations obscures ?)”. Autrement dit : Pourquoi Seigneur, n’enseigne s-Tu pas le peuple dans un langage clair, facile et simple afin que tous puissent comprendre ? “Et Lui, répondant, leur dit : “C’est parce qu’à vous (mes disciples) il est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais à eux, il n’est pas donné” (Matth. 13 : 10, 11). La connaissance des “ mystères du Royaume”, le Divin Plan des Ages révélé dans les Ecritures, n’est réservée qu’à ceux qui viennent en harmonie avec la volonté divine du Dieu tout-puissant, le Seigneur Souverain de toute création. La Bible est un livre scellé pour tous les autres, quel que soit leur niveau intellectuel. Voyez 1 Cor. 2 : 7-14.

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BIBLE – Pourquoi est-elle si difficile à comprendre?

Question – Pourquoi la Bible est-elle si difficile à comprendre ? Pourquoi TOUS CEUX qui savent lire ne peuvent-ils comprendre la Parole de Dieu ?

Réponse. – La Bible n’a pas été écrite pour l’incroyant, et n’a pas non plus été écrite de manière telle que le monde puisse comprendre ses enseignements. A fin de comprendre la Bible nous devons adopter l’attitude d’élèves de Christ et être enseignés par Lui. La Bible est comme un télescope ; il ne suffit pas d’en voir l’extérieur, son support et ses assemblages. Il n’est même pas suffisant de regarder au travers du télescope. Beaucoup ont regardé à travers un télescope ne voyant que les parois du long tube brillant et rien à l’autre extrémité. Même lorsque nous regardons correctement dans le télescope, au-delà de l’extrémité opposée, il nous faut encore le régler correctement afin qu’ayant obtenu les meilleurs réglages, les objets soient vus distinctement. Il en de même avec la Bible ; lorsque nous nous rapprochons de Dieu, Il se rapproche de nous ; nous avons ainsi la possibilité d’apprécier de plus en plus les choses profondes de Sa Parole. Cependant, seul l’étudiant de la Bible en état de sainteté est capable de comprendre et d’apprécier la “ largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, – et de connaître l’amour du Christ” (Ephésiens 3 : 18) qui donne la connaissance, mais qui est révélé dans les Ecritures Saintes. St. Paul nous donne la clé pour comprendre correctement, disant, “ L’homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se distinguent spirituellement”. Mais Dieu nous l’a révélée (l’Eglise, les consacrés) par son Esprit (1 Corinthiens 2 : 14, 10). Même les choses profondes de Dieu sont révélées lorsque nous acquérons plus de l’esprit de Dieu, l’esprit de Vérité, l’esprit de la Parole .

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CHRIST – Le désir de Paul d’être avec Lui.

Question – Voudriez-vous expliquer Philippiens 1 : 23, “Mais je suis vraiment pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur ? ”

Réponse. – Le contexte montre que les deux choses présentes à l’esprit de l’Apôtre (et laquelle choisir il “ne savait pas”) étaient la vie et la mort. Une troisième chose bien plus excellente que vivre dans la chair ou mourir dans le Seigneur arrive cependant, pour laquelle il n’a aucun problème de choix. C’est ce qu’il désirait ardemment, c’est-à-dire le retour de Christ, durant lequel il espérait être changé, fait à Sa ressemblance, et être avec Lui. Le mot grec traduit par “déloger” dans la citation ci-dessus est le même que celui traduit par “retour” en Luc 12 : 36, et a la même signification. Jésus dit à Ses disciples “Si je m’en vais… Je reviendrai”. En revenant (le Père l’envoyant – voyez Actes 3 : 20), Il “quitterait” le Père et en même temps “reviendrait” vers Ses disciples. Si les paroles de l’Apôtre “déloger” avaient été traduites “pour le retour” elles auraient été également correctes, et s’harmoniseraient avec l’autre passage des Ecritures.

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CHRIST – “Prince de Paix” – Quand ?

Question – Depuis qu’il est fait référence à Christ comme étant “Prince de Paix” (Esaïe 9 : 6) et que les anges proclamèrent à Sa naissance – “ Paix sur la terre, et bon plaisir dans les hommes” (Luc 2 : 14), comment se fait-il que le Seigneur Jésus Lui-même dise “ Vous croyez que je suis venu mettre la paix sur la terre ? Je vous dis, Non ; mais plutôt la division ?”

Réponse. – Toute l’histoire de l’Ere chrétienne a été jalonnée d’effusions de sang, de guerres et de conflits. Et ces derniers ont été, pour la plupart, engendrés par les divergences d’opinions religieuses. Dans le 24ème chapitre de Matthieu, notre Seigneur met en évidence une merveilleuse prophétie ayant trait aux conditions qui se développeraient dans le monde jusqu’au temps où Il reviendrait pour établir Son propre Royaume ou gouvernement sur la terre. Il y aurait des guerres et des bruits de guerre, des tremblements de terre, des famines, des épidémies ; et ensuite, à l’extrême fin de l’Age, “un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis qu’il existe une nation”. Il prédit que Ses disciples subiraient des violences ; qu’ils seraient persécutés et qu’on dirait du mal d’eux, et que même dans leurs propres maisons il y aurait des divisions. Les paroles du Maître s’accomplissent de manière saisissante. Elles sont tout aussi vraies aujourd’hui qu’à n’importe quelle époque du passé. Le Seigneur n’enseigna jamais que des conditions de paix et de prospérité seraient établies sur la terre avant Son Second Avènement, mais exactement le contraire. L’objet de Son retour est de démolir entièrement les présentes choses mauvaises, et ensuite d’inaugurer le Gouvernement du Créateur qui apportera la paix universelle, la joie et le bonheur à toutes les familles de la terre. Alors, Christ le Seigneur sera le “Prince de Pa i x ” ; et ensuite, et pas avant ce moment-là, sera accompli le cantique de l’ange – “Paix sur la terre ; et bon plaisir dans les hommes ” .

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CHRIST – Comportement envers Lui aujourd’hui, comparativement à sa Première Venue .

Question – A la lumière du temps présent, si Christ était ici en personne comme au temps de Sa Première Venue, croyez-vous que les gens le traiteraient de la même manière qu’ils le firent alors ?

Réponse. – Il y a dans le monde aujourd’hui des représentants de Christ – non pas ceux qui se disent chrétiens, de nom seulement, mais les vrais, dédiés de coeur, les disciples sincères du Maître ; quand on voit comment le monde les traite, nous pouvons raisonnablement imaginer ce que seraient les expériences du Seigneur s’Il devait apparaître en chair, comme à Sa Première Venue. Les quelques saints qui marchent humblement sur les traces du Christ, donnant leur tout pour aider les pauvres et en prêchant l’Evangile, ne sont pas tenus dans la plus haute estime par le peuple, en règle générale. Ceci n’est-il pas en harmonie avec les paroles de notre Seigneur et des Apôtres ? (Matth. 5 : 10-12 ; Rom. 8 : 17, 18 ; 2 Tim. 2 : 12 ; 1 Cor. 1 : 26, 27). Au demeurant, le commun du peuple entendit notre Seigneur avec joie et s’émerveilla devant les paroles pleines de grâce qui sortaient de Sa bouche. Ils souhaitèrent pendant un temps qu’Il devint leur Roi et Lui firent un triomphe au moment de Son entrée dans la ville de Jérusalem. Ce furent les Scribes et les Pharisiens, les dirigeants religieux de ce moment-là, qui s’opposèrent au Seigneur et Le persécutèrent, entraînant finalement la foule à Le dénoncer à grands cris. Il en est de même aujourd’hui. Les gens du monde admirent un chrétien droit, sa sincérité et son honnêteté, même s’ils le considèrent stupide quand il s’efforce de vivre à la hauteur de sa foi. Mais ce sont les Scribes et les Pharisiens modernes qui haïssent ceux qui mettent en évidence les véritables enseignements des Ecritures.

Par conséquent, en vertu de ce qui précède, nous avons toutes les raisons de croire que le Maître ne serait pas mieux traité dans le monde aujourd’hui qu’à Sa Première Venue, s’Il devait venir comme à ce temps-là.

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CHRIST – Pourquoi des bonnes personnes ne sont-elles pas croyantes ?

Question – Je connais un grand nombre de personnes bonnes et honnêtes qui ne se proclament même pas chrétiennes ; pourquoi ne croient-elles pas au Seigneur Jésus-Christ ?

Réponse. – L’Apôtre Paul déclare que “Vous êtes sauvés par la foi”. Certaines personnes ne peuvent pas exercer la vertu de la foi. L’Apôtre déclare également que la foi vient de ce qu’on entend, et qu’on entend par la Parole de Dieu, ce qui veut dire que pour avoir la foi, il faut que l’on étudie la Parole de Dieu et y croire. L’Apôtre Paul répond à cette question quand il déclare que le dieu de ce monde (Satan), manifesté dans ce présent ordre de choses mauvais, a aveuglé les esprits de ceux qui ne croient pas (2 Cor. 4 : 4). Le grand adversaire, Satan, est l’auteur de tant de fausses doctrines que bien des personnes

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bonnes, honnêtes ont été grandement trompées par elles. Un système a enseigné une doctrine, une autre classe, tout aussi honnête, une autre doctrine, jusqu’à ce que nous ayons dans le monde plus de trois cents dénominations différentes, toutes ayant un peu de Vérité mélangée avec beaucoup d’erreur.

Beaucoup de personnes honnêtes n’ont pas eu la possibilité de séparer la Vérité de l’erreur, et de n’accepter que la Vérité et de rejeter l’erreur ; de là viennent la confusion et le refus d’examiner l’une et l’autre. Si tous devaient suivre l’avertissement de l’Apôtre, “Etudie-toi à te présenter approuvé à Dieu”, et ne pas suivre les théories faites par l’homme, il y aurait moins de confusion et plus de gens qui accepteraient rapidement les enseignements des Ecritures.

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CHRIST , A SA VENUE – Tous seront-ils convertis ?

Question – Si toutes les personnes doivent être converties à Christ avant qu’Il vienne installer Son Royaume, pourquoi est-il écrit en Apocalypse 18 que, “les nations étaient en fureur” à Sa venue ?

Réponse. – C’est une erreur de supposer que la terre sera convertie au moment de la Seconde Venue du Christ. Son retour et l’établissement de Son Royaume sont le but même de la conversion du monde et le relèvement de l’humanité en général, hors de l’état du péché et de la mort qui prévalent actuellement. En décrivant le travail de Christ, l’Apôtre mentionne ce Royaume, disant, “Il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds (toute insubordination, etc.) : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort (1 Cor. 15 : 25, 26).

La fureur des nations au moment de la Seconde Venue ne sera pas nécessairement contre le Seigneur ; mais plutôt l’esprit d’égoïsme qui prévaut déjà dans le monde se déchaînera comme un feu dévorant, détruisant le tissu social et apportant la ruine totale. A ce moment-là, le Royaume du Messie s’interposera pour la préservation de l’humanité et pour l’établissement d’un nouvel ordre de choses. Ce nouvel ordre de choses aboutira à la conversion du monde à la droiture (Es. 11 : 2-5). Et les peuples de la terre “de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on n’apprendra plus la guerre” (Es. 2 : 4).

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CHRONOLOGIE – Calcul du temps, de nos jours, comparé à la période de Moïse.

Question – Comment la manière de compter le temps durant la période où Moïse vivait, est-elle comparable aux méthodes chronologiques utilisées maintenant et, s’il y a une différenc e, ceci n’expliquerait-il pas le grand âge de Methushélah donné dans les Ecriture s ?

Réponse. – La méthode juive de compter le temps,  en vigueur aux jours de Moïse, était une combinaison de temps solaire et lunaire. C’était un système simple, à réglage automatique qui, en ce qui concernait la finalité des résultats, était aussi juste que les méthodes actuellement utilisées. Les mois juifs avaient une durée de 30 jours, correspondant aux cycles de la lune. Communément, douze de ces mois constituaient l’année de trois cent soixante jours. Les défaillances découlant de cette

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méthode étaient corrigées par le seul arrangement qui consistait à débuter l’année nouvelle avec la nouvelle lune la plus proche de l’équinoxe du printemps. Avec cette méthode, certaines années avaient treize mois au lieu de douze. Par conséquent, la durée des années, au temps de Moïse était, dans l’ensemble, la même qu’aujourd’hui. L’âge très avancé des antédiluviens peut raisonnablement être expliqué en examinant le récit de la Bible  déclarant qu’à l’origine la race humaine était parfaite et, parce que la mort entra dans le monde à cause du péché, la race commença à dégénérer. Dans sa condition plus parfaite, la durée moyenne de vie de la race était bien plus longue qu’elle ne l’est aujourd’hui, après les six mille ans passés de dégénérescence.

Bien sûr, ceci est en opposition avec la théorie de l’évolution qui soutient que la condition de la race humaine s’améliore progressivement. Cependant, personne n’a jamais été capable de donner une seule preuve démontrant la véracité de cette théorie, et ceux qui sont à présent les plus avancés dans la connaissance scientifique la rejettent.

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CIEUX ET ENFER (LES) – “Les Clés”.

Question – Quelqu’un m’a dit que saint Pierre occupera une position plus élevée que le Seigneur Jésus car il a les clés des cieux, tandis que le Seigneur Jésus a les clés de l’enfer. Où trouve-t-on ceci dans la Bible ; veuillez également en donner l’explication ?

Réponse. -Dans le symbolisme des Ecritures, une “clé” représente le pouvoir d’ouvrir, remis à celui qui a été dûment autorisé à agir, ainsi que cela est parfois exprimé dans le langage courant – “Il détient la clé de la situation”. St. Pierre reçut deux “clés” (Matth. 16 : 19), dont une fut utilisée le jour de la Pentecôte lorsqu’il ouvrit la voie permettant aux Juifs d’entrer dans le Royaume en prêchant l’Evangile de Christ et le Royaume (Act. 2 : 22-36). Trois mille Juifs passèrent cette porte ( v. 41) ce jour-là. La seconde “clé” fut utilisée trois ans et demi plus tard, lorsque st. Pierre ouvrit la voie permettant aux Gentils d’entrer dans le Royaume, en prêchant l’Evangile à Corneille qui, acceptant le message et étant croyant, devint le premier Gentil converti au Christianisme (Act. 10 : 44, 45). En Apocalypse 1 : 18 le Sauveur glorifié parle ici, disant “Je suis le vivant et j’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et je tiens les clefs de la mort et du hadès”. Par Sa mort et Sa résurrection, le Seigneur Jésus accomplit la rédemption de la race de l’humanité, hors de la mort et de l’enfer – hadès, le tombeau. Parce qu’Il acheta ainsi la race, Il a les “clés”, le pouvoir d’ouvrir, de libérer toute l’humanité de la grande prison de la mort et de la tombe, ainsi que nous le lisons en relation avec le Seigneur Jésus, – “L’Esprit du Seigneur, l’Eternel est sur moi, parce que l’Eternel m’a oint … pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison” Es. 61 : 1.

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COMMANDEMENTS – “Sur deux reposent la Loi et les Prophètes ” .

Question – Quand le Seigneur dit, “De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes ” .(Matth. 22 : 40), qu’a-t-Il voulu dire par la “loi et les prophètes”?

Réponse. – Le Seigneur répondait à une question posée par un docteur de la loi qui était Pharisien, une secte religieuse, dont les membres parlaient beaucoup de moralité et de piété. Ils étaient très pointilleux sur les différents aspects de la lettre de la Loi ; en ce qui concernait les conditions extérieures de moralité, ils étaient de brillants exemples de droiture, donnant des règles de justice, faisant de longues prières aux coins des rues, contribuant largement aux besoins des prêtres et aux dépenses du Temple avec ses rites religieux et ses cérémonies ; ils étaient si spéciaux dans leurs habits de propreté qu’un jour le Seigneur dit ironiquement d’eux qu’ils coulaient le moucheron et avalaient le chameau ! Oui, c’était une classe de satisfaits de soi et d’égoïstes qui avalaient le chameau de l’hypocrisie et de l’injustice, mais qui étaient très scrupuleux dans l’observance de la seule lettre de la Loi. Pour trouver l’une des critiques les plus cinglantes jamais faites dans une langue quelconque concernant une classe, lisez le chapitre 23 de Matthieu. Existe-t-il aujourd’hui une telle classe de gens moraux et religieux ? Alors, laissez-les s’accrocher aux horribles dénonciations faites contre le Seigneur. Combien fut à propos la réponse du Maître au docteur de la loi ! Résumant toutes les instructions de la Loi et des Prophètes (les fidèles serviteurs et enseignants de la loi) Il mit en évidence l’essence même ou l’esprit de ces instructions dans le seul mot – Amour. La Loi juive était gravée sur deux tablettes de pierre. La première tablette contenait les lois relatives aux obligations de l’homme envers son Créateur. L’autre tablette mettait en évidence les devoirs de l’homme envers ses semblables. C’est-à-dire, “Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur … et ton prochain comme toi-même”.

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CONNAISSANCE (LA) – Quelle est la “Clé” dont parle Jésus ?

Question – Quelle est la “ clef de la connaissance” men-tionnée en Luc 11 : 52, où le Seigneur Jésus déclare aux Scribes et aux Pharisiens “vous avez enlevé la clef de la connaissance : vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché ceux qui entraient” ?

Réponse. – Quelqu’un a dit “le besoin résumé de l’âge est cette dernière philosophie au travers de laquelle toutes les autres philosophies, à la fois catholique et éclectique auront été filtrées, et dont la croissance et le fruit communs seront la raison et la foi, et qui déversera à travers chaque sphère de recherche le mélange de la lumière de la découverte et de la révélation”.

La Bible est tout à fait cette révélation et renferme cette vraie philosophie qui est la base de toutes les philosophies. Elle est la “clef de la connaissance”, l’Etendard de la Vérité, et toutes les lignes de recherches d’idées qui ignorent cet Etendard et y sont opposées, sont des “philosophies et des sciences vaines et faussement nommées” (1 Tim. 6 : 20). Les “législateurs”, Docteurs de la Loi, les Docteurs en théologie du temps de notre Seigneur, ont détourné la Parole de l’Eternel par leurs traditions et spéculations (Marc 7 : 13). Les gens du peuple, cherchant auprès de ces législateurs la véritable instruction concernant la Parole de l’Eternel, furent trompés et embrouillés par leurs faux enseignements .

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CONSCIENCE (LA) – Qu’est-ce que c’est ?

Question – Qu’est-ce que la conscience ? 

Réponse. – Lorsque l’homme fut créé il fut doté de facultés morales, c’est-à-dire les facultés avec lesquelles il pouvait choisir entre le bien et le mal. Les facultés étaient parfaites dans le premier homme formé par le Créateur. La Loi divine était inscrite dans la nature même de l’être humain parfait – A d a m .

Lorsque l’homme désobéit à l’Etre Tout-Puissant qui l’avait formé, il sut qu’il avait violé les principes de droiture et de justice et, par conséquent, sa conscience le réprouva – ses facultés morales furent violées – et, avec la femme, il se cacha hors de la présence de l’Eternel .

Le sens du discernement du bien et du mal, faisant la différence entre le bien et le mal, a été tristement gâché et chargé par les longs siècles d’expériences de la race avec le péché, la malédiction et la déchéance, jusqu’à ce que la conscience seule ne soit plus un guide sûr pour conduire les affaires de la vie. La conscience, même du meilleur, est de temps en temps dans l’erreur et le doute. Donc, tout comme des pendules individuelles ont besoin d’être réglées sur un étalon de temps quelconque, ainsi aussi nos consciences ont besoin d’un réglage constant par rapport à un certain étalon de moralité et de droiture – la Parole de Dieu, la Bible .

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CONSECRATION (LA) – Concernant la présentation du Seigneur après 40 Jours .

Question – Pouvez-vous me dire où je peux trouver dans les Ecritures la déclaration que notre Seigneur était âgé de 40 jours quand Il fut présenté au Père céleste par Ses parents ?

Ceci est-il le départ de la coutume observée par certains de présenter leurs enfants au Seigneur ?

Réponse. – Selon le récit donné dans le 2ème chapitre de Luc versets 21-23, la mère de Jésus, conformément à la Loi donnée aux Israélites par l’Eternel Dieu, par l’intermédiaire de Moïse, Le dédièrent au Père céleste (voyez Ex. 13 : 12, 15, 16).

Cette présentation ne pouvait avoir lieu avant que le temps de purification de la mère soit accompli, lequel, selon la Loi (Lév.12 : 1-4), était de 40 jours. Tous les enfants premiers-nés d’Israël sont représentés comme appartenant à l’Eternel et, pour les racheter du service sacerdotal, la Loi exigeait l’offrande d’un substitut, soit un agneau, ou deux colombes, qui devaient être sacrifiés (Ex. 13 : 12-15). Nous pensons que c’est cette coutume juive qui fut largement à l’origine des services de présentation observés par certains du peuple saint de l’Eternel actuellement – 1 Sam. 1 : 22-28.

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CREATION (LA) – Les jours de, quelle en est la durée ?

Question – Les six jours de la création étaient-ils des jours littéraux de vingt-quatre heures chacun ?

Réponse. – Le mot “jour”, tel qu’il est utilisé dans les Ecritures, indique une période de temps établie. Il est parlé d’un jour de quarante ans, “le jour de la tentation dans le désert ” ,

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(Héb. 3 : 8, 9). Nous avons aussi la déclaration scripturale que “Un jour est devant le Seigneur comme mille ans” (2 Pi. 3 : 8). Une année est fréquemment utilisée pour un jour ; ainsi, “je t’ai assigné un jour pour chaque année” (Ezéch. 4 : 6). De plus, l’Age entier de l’Evangile est appelé “le jour du salut” – 2 Cor. 6 : 2. En examinant les déclarations de la Genèse concernant les six jours de la Création, ou périodes, ou époques, nous ne devrions pas limiter nos pensées à un jour de 24 heures, mais considérer le sujet et voir de quelle période de temps il s’agit.

En faisant cela nous trouvons qu’il ne peut s’agir d’une période de 24 heures, car le soleil n’apparut pas avant le 4ème de ces jours de création ; donc, durant les trois premiers jours de la création il n’aurait pas été possible que des jours d’une durée de 24 heures existent comme nous le voyons maintenant. Nous ne devrions cependant pas tomber dans l’extrême inverse et rejoindre les soi-disant scientifiques dans leurs déclarations que des millions d’années se sont écoulées pendant la période de la création .

Nous avons une preuve satisfaisante dans les Ecritures que l’un de ces “jours” de la création était une période de sept mille ans et, par conséquent, la semaine complète de la création serait de 7 000 x 7 = 49 000 ans. Et, quoiqu’il en soit, nous pensons  que ceci est tout à fait raisonnable et suffisant pour le travail montré comme ayant été accompli durant cette période – à savoir façonner et remplir la terre déjà créée.

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CREATION (LA) – Deux récits de l’oeuvre.

Question – Y eut-il deux oeuvres de création tels que les premier et second chapitres de la Genèse le racontent, ou ces récits sont-ils simplement deux narrations des mêmes oeuvres de création ?

Réponse. – Les premier et second chapitres du livre de la Genèse sont mal divisés. Il y a deux récits de l’oeuvre de la création et la division des chapitres devrait mettre ceci en évidence et être en harmonie avec les divisions contenues dans la narration.

Le premier récit se termine avec le verset trois du second chapitre, et le deuxième récit commence au verset quatre du second chapitre. Le premier récit se réfère à la division histo-rique de l’oeuvre comme l’Eternel la disposa. Le second récit est un commentaire du premier, donnant des explications détaillées. “Ceux-ci sont les générations”, ou développements, des cieux et de la terre et de leurs créatures, d’une période antérieure à celle des plantes ou herbes. Le premier et principal récit mentionne le mot “Dieu” en parlant du Créateur et le second, ou récit commenté, met en évidence que ce fut Jéhovah Dieu qui réalisa l’oeuvre complète – “en ce jour” où Il fit les cieux et la terre –saisissant ainsi l’ensemble comme étant un jour-époque plus grand, comprenant l’oeuvre des six jours déjà énumérés.

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CREATION “le Jour de la” – Quelle est la durée du septième jour ?

Question – Veuillez donner la preuve scripturale de la déclaration que le septième “jour” de la création est une période de 7000 ans. Harmonisez avec le quatrième commandement .

Réponse. – La preuve scripturale que ceci est une période de 7000 ans est évidente. “Dieu se reposa (de Son travail de création) le septième jour”. Quand le Psaume 95 fut écrit Dieu Se reposait encore ; aucun changement ne s’était produit lorsque l’épître aux Hébreux fut écrite, car on y trouve (au chapitre 4) l’offre faite à l’Eglise de participer au repos de Dieu. Même lorsque le Royaume céleste sera établi Dieu continuera à Se reposer, car le travail du Royaume est remis entre les mains du Fils. A la fin de ce Règne de 1 000 ans (Apoc. 20) le Fils remettra le Royaume au Père, “A fin que Dieu soit tout en tous”.

Puisqu’il y a environ 6 000 ans depuis la création jusqu’à la Seconde Venue de Christ, et 1 000 ans de Présence de Christ, cela fait que la durée du jour de repos de Dieu est d’environ 7 000 ans. Pendant Son long “jour”, Dieu n’est pas resté complètement inactif, mais a effectué les oeuvres du Jour du Sabbat qui ont été, selon Sa sagesse, jugées des oeuvres nécessaires. Le travail de rétablir la race humaine de sa déchéance – durant la dernière partie de ce jour-là, sera également l’oeuvre du Sabbat.

Comme le boeuf ou l’âne, elle est tombée dans une fosse, et Dieu a pourvu à son rétablissement .

Le quatrième commandement ne dit pas que Dieu travailla six jours de vingt-quatre heures et Se reposa ensuite pendant les vingt-quatre heures suivantes. Le Sabbat juif et ses arrangements sabbatiques sont des types du plus grand Sabbat –le céleste.

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DELUGE – Après , et l’enivrement de Noé.

Question – Si Noé était un vieil homme juste et respectable, âgé d’environ six cents ans, comment se fait-il que nous le voyons ivre – en état d’ébriété – comme il est relaté en Genèse 9 : 21.

Réponse. – Comme sont vraies les paroles du poète -“ Le mal que les hommes font leur survit ; Le bien est souvent enterré avec leurs os”.

Un seul cas de déviation du chemin de rectitude et de sobriété dans une longue vie de fidélité aux principes de droiture, ressortira avec une netteté étonnante et sera davantage prise en compte que l’ensemble de tous les actes et traits nobles de caractère de l’individu. Nous ne laisserons cependant pas Noé sans défense, mais attirerons l’attention sur le fait que son enivrement eut lieu après le déluge et fut totalement involontaire.

Le déluge amena de grands changements dans les conditions atmosphériques de notre terre ; selon notre compréhension, le déluge fut provoqué par la précipitation sur la terre d’une énorme quantité d’eau qui entourait la terre auparavant, à distance, sous forme d’une voûte nuageuse. La fonte de cette voûte ou enveloppe d’eau ne provoqua pas seulement le déluge, mais altéra les conditions de la nature de façon telle que des tempêtes, des pluies, etc. en résultèrent, des événements qui ne s’étaient jamais produits auparavant (Gen. 2 : 5, 6). Un autre résultat, croyons-nous, fut le développement d’une condition acidulée de l’atmosphère tendant à produire un ferment qui affecta immédiatement la longévité humaine, si bien que, selon les Ecritures, la moyenne d’âge fut raccourcie, passant de huit

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et neuf cents ans, à cent ans. Ce ferment résultant de la modification de l’atmosphère affecta le raisin, produisant la “moisissure” et, par conséquent, l’état alcoolique qui produit l’ivresse .

Selon le récit, l’ivresse de Noé fut le résultat de la première récolte du raisin après le déluge et, de toute évidence, ce fut différent de toutes ses expériences précédant le déluge. Nous sommes justifiés, par conséquent, de penser que ce seul cas d’enivrement de Noé fut le résultat de l’ignorance concernant la nature modifiée du raisin produit par la fermentation .

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DELUGE – Description de l’Arche de Noé.

Question – Quelle était la grandeur de l’Arche de Noé, et comment se comparaît-elle avec les bateaux modernes en dimensions et en capacité ?

Réponse. – La Bible (Genèse 6 : 15) en donne les dimensions suivantes : Trois cents coudées de long, cinquante coudées de large et trente coudées de haut. La longueur de la coudée est donnée de façon variable. La coudée moderne est de 18 pouces, mesure linéaire ; la coudée sacrée des Juifs est de 21,88 pouces.

Basée sur cette dernière, l’arche avait 547,3 pieds de long, 91,2 pieds de large et 54 pieds de haut. La capacité, 2.730.782 pieds cubes. Le tonnage, 81.042. Cependant, il est impossible de faire plus que d’en estimer les dimensions car personne n’a de certitude absolue concernant la longueur de la coudée qui fut utilisée pour la construction de l’arche. Certains bateaux modernes sont plus longs que l’arche, mais la capacité de l’arche était trois fois plus importante qu’aucun bateau actuel à flot. Il y avait largement de la place pour Noé et sa famille et les couples des 244 races d’animaux embarqués, d’après le plan de Buffon, ainsi que les provisions nécessaires pour le long voyage. Dans la pratique courante, le modèle s’est révélé comme donnant les meilleurs résultats en ce qui concerne la sécurité et l’espace utile.

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DELUGE – Littéral ou Spirituel ?

Question – Devons-nous croire à un déluge littéral, ou les chapitres 6, 7, 8 de la Genèse donnent-ils le récit d’un déluge spirituel ?

Réponse. – La pensée scientif ique s’harmonise de plus en plus avec les enseignements des Ecritures concernant l’existence d’un déluge réel qui serait survenu approximativement au moment indiqué dans le récit de la Genèse. Selon les dernières investigations et recherches, on est arrivé à la conclusion que cette terre était, dans des temps très anciens, une partie du soleil, et qu’elle fut éjectée ou détachée du globe central sous forme de gaz. A la longue, cette masse tourbillonnante se serait refroidie et solidifiée, et se serait transformée en solides et liquides, la masse centrale formant un noyau autour duquel se formèrent plusieurs cercles ou anneaux semblables aux anneaux de la planète Saturne. Ces derniers se condensèrent et, l’un après l’autre, furent finalement précipités sur la terre. La science et la Bible s’accordent sur l’existence de ces six “anneaux” qui, tombant sur la terre dans l’ordre établi, formèrent les six “jours” ou époques de la création comme le décrit le premier chapitre de Genèse ; le dernier, composé d’eau, amena le déluge ou inondation de Noé.

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DEMONS – Responsables de faire tourner les tables et autres.

Question – La presse de Boston (Mass.) a récemment réservé la une de ses colonnes pour décrire les facéties accomplies par le mobilier du presbytère qu’un prêtre catholique habite dans une des banlieues de ce centre de l’univers intellectuel.

Des tables et des chaises valsaient dans la pièce, et un costumier en cuivre se jeta en bas des escaliers, tandis qu’un réveil se comportait d’une façon tout à fait alarmante, se jetant au travers de la pièce, et renouvelant ses exploits après avoir été remis à sa place d’origine. Les habitants de la maison furent forcément impressionnés par ces manifestations extraordinaires , mais furent incapables de les expliquer. Peut-être pourriez-vous élucider le mystère.

Réponse. – Des récits de semblables manifestations, dans toutes les parties du globe, montrent que les puissances des ténèbres deviennent très actives. Ces manifestations particulières ne peuvent être attribuées qu’à l’oeuvre des démons qui infestent l’atmosphère terrestre. Ne laissez personne penser un seul instant que ces phénomènes sont produits par les morts, et que ce sont des signes de leur part pour essayer de communiquer avec leurs amis et parents selon la chair. Nos amis sont endormis dans la tombe, complètement inconscients (Ecclésiaste 9 : 10) et ne pourraient, par conséquent, passer leur temps à faire virevolter des meubles, jouer du banjo, faire résonner des guitares et tourner des tables. Si nos amis n’avaient rien de mieux à faire de l’autre côté, qu’à s’engager dans de telles facéties comme le sont habituellement ces phénomènes spirituels, il serait bon que nous les traitions avec mépris. La tendance du spiritisme est invariablement dégradante ; personne n’a jamais été influencé vers les choses plus élevées et plus nobles par la puissance des démons.

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DEMONS – Concernant le parler en langues inconnues .

Question – Que signifie l’expression “langues inconnues” mentionnée par l’Apôtre en 1 Corinthiens chapitre 14 ? Est-il possible que quelqu’un puisse parler une langue inconnue actuellement ?

Réponse. – Le jour de la Pentecôte, quand les Apôtres étaient rassemblés à Jérusalem, le saint Esprit, la puissance de Dieu, descendit sur eux et, par son influence, il leur fut possible  de parler en langues inconnues afin que les gens de pays et de nationalités différents puissent comprendre le message que les Apôtres devaient délivrer (Act. 2 : 1-12). Ce don de l’Esprit fut conféré à d’autres parmi les disciples du Seigneur plus tard, dans le but de les rendre aptes à rendre témoignage de la Vérité aux peuples des pays étrangers. Dans le chapitre auquel la question se réfère l’Apôtre développe assez longuement ce sujet des “langues” et explique qu’elles n’étaient qu’un signe qui ne devait pas être utilisé sans la présence d’un interprète. Même s’il pouvait parler plus de langues que tous les frères, il préférait cependant ne prononcer que cinq paroles et être compris, plutôt que d’en prononcer dix mille et ne pas être compris.

Lorsque l’Eglise fut entièrement constituée et que le message de

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l’Evangile dans son entier passa les océans, il n’y eut plus aucun besoin de “signes” des dons miraculeux de l’Esprit et, par conséquent, ils cessèrent (1 Corinthiens 13 : 8). Il est vrai que certains aujourd’hui possèdent la faculté de parler en langues inconnues, mais ceci n’est pas accompli par la puissance du Seigneur ; c’est une puissance démoniaque. Un simple regard sur l’état d’excitation et les crises de ceux qui parlent en langues inconnues devrait être une preuve évidente qu’ils sont obsédés par les démons ou esprits mauvais.

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DESTRUCTION – Eternelle –  De quelle manière ?

Question – Les paroles “éternel” et “à toujours” appliquées à la punition des méchants signifient-elles une éternité de misères, de tourments, ou simplement une punition pendant un temps ? Les méchants ne peuvent-ils pas être détruits ? S’ils sont résistants au feu et indestructibles, alors n’ont-ils pas la vie éternelle aussi bien que le juste ? Et s’ils ont la vie éternelle, comment devons-nous comprendre les paroles de l’auteur inspiré lorsqu’il déclare “et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” ? 1 Jean 3 :15.

Réponse. – Que personne ne soit trompé concernant la durée de la punition des méchants, car les Ecritures mettent très souvent en évidence que c’est pour l’éternité et pas seulement pour un temps. Cependant, la question ne porte pas sur la durée de la punition, mais sur sa nature. C’est sur ce point que beaucoup de chrétiens ont été trompés. Quand l’Apôtre dit, concernant le sort final des méchants, “lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur”, ils pensent aussitôt au caractère éternel de la punition, mais n’ont pas la pensée correcte quant à sa nature, raisonnant généralement que la “destruction” signifie la préservation (dans le feu et le soufre). La mort est la punition du péché. Elle est le salaire de la désobéissance. “Le salaire du péché est la mort ” (Romains 6 : 23). Et quand la mort est éternelle, elle est la punition éternelle. Il ne devrait pas y avoir de doute sur ce point. La proposition scripturale est très claire. “Le don de Dieu est la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur”. Les méchants qui, après avoir eu la pleine lumière et la pleine connaissance, auront refusé d’accepter la grâce de Dieu telle qu’elle est manifestée en Christ, ne recevront jamais le “don” de la vie éternelle .

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DESTRUCTION – La Montagne de la – (Bataille d ’ Armagédon) .

Question – Quel est le sens du mot “Armagédon” ? Egalement, que faut-il comprendre par “la bataille d’Armagédon” ? Ces expressions apparaissent très fréquemment  dans la presse quotidienne en ces temps de politique insensée, et ma curiosité est considérablement éveillée.

Réponse. – Le nom se trouve en Apocalypse 16 : 16, et veut dire littéralement “La Montagne de la Destruction”. On suppose qu’il fait allusion à l’endroit où l’Eternel provoqua l’effroyable destruction des ennemis d’Israël devant les armées de Gédéon et de Josaphat. Lors de ces deux événements, l’assaut des armées alliées ennemies fut terrible et la déroute fut complète (Juges 8 ; 2 Chroniques 20). On pense qu’elles sont des

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types ou illustrations du “temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis qu’il existe une nation”, à la fin de cette ère chrétienne, quand “le monde entier sera rassemblé pour la bataille de ce grand jour de Dieu le Tout-puissant” (Dan. 12 : 1 ; Apoc. 16 : 14 ; Sophonie 3 : 8).

En fait, les hordes ennemies de ce dernier conflit se rassemblent en ce moment. L’esprit de révolution et d’anarchie dans le monde provoque un bouillonnement, un état d’agitation. Les factions politiques antagonistes, les suffragettes militantes, les socialistes, les nihilistes, les anarchistes, les organisations du travail, les alliances capitalistes et le système ecclésiastique, s’opposant tous entre eux, courent tête baissée vers la Montagne de la Destruction – Armagédon. Les nations de la terre sont déjà rassemblées, formant une vaste communauté d’intérêts généraux sur les plans commercial, financier et politique, rassemblée par les méthodes modernes de communication, les câbles, télégraphie sans fil, les chemins de fer et les lignes de navigation à vapeur. A rmagédon sera véritablement un lieu horrible de destruction où le monde entier sera engagé dans ce combat final !

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DETRESSE – Les derniers jours .

Question – Pouvez-vous expliquer les six premiers versets du chapit re cinq de Jacques ?

Réponse. – C’est une prophétie ayant trait aux “derniers jours” (verset 3) et elle est opposée aux attentes de nombreux chrétiens qui prévoient la conversion du monde au christianisme avant la Seconde Venue du Seigneur. C’est une déclaration nette de l’Apôtre décrivant les conditions qui existeraient dans les de rniers jours. S’il avait vécu en ces temps-là il ne pourrait pas décrire la situation des affaires dans le monde plus exactement ou avec plus de concision. N’est-il pas vrai qu’on a “amassé un trésor” ? On dit qu’un seul homme contrôle directement et indirectement plus de 16 milliards de dollars et qu’un autre individu a donné 200 millions de dollars, et cependant sans toucher à sa richesse principale. Les “riches” ne vivent-ils pas dans les délices ; et ne sont-ils pas livrés aux “voluptés” (gaspilleurs somptueux) dans leurs façons de vivre (verset 5) ? Des palais luxueux, des yachts, des voitures, des bijoux, des bals, des banquets et différentes formes d’amusements aggravent le nombre de pauvres et de chômeurs à un point tel qu’ils crient ; et leurs “cris” (verset 4) sont gonflés en un volume puissant et ils trouvent l’expression à travers la presse publique. Tous les gens intelligents ne savent-ils pas que l’accumulation immense de richesses a été acquise surtout par la “fraude” (verset 4) ? C’est la classe des agriculteurs, “les ouvriers qui ont moissonné vos champs” qui sont les vrais producteurs de richesses du monde, et ils sont ceux qui ont été lésés par la plupart des fraudes politiques et financières des temps. Pitié pour les pauvres riches ( verset 1) dans le futur “temps de la grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde” (Matth. 24 : 21), car ce sera pour eux un temps de chagrin spécial et d’angoisse de l’esprit quand toutes les richesses accumulées  deviendront sans valeur. Versets 2 et 3.

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DETRESSE – Temps de, mondiale .

Question – Que veulent dire les Ecritures qui déclarent que dans les derniers jours il y aurait un temps effrayant de dét resse (Dan. 12 : 1 ; Matth. 24 : 21, 22) ? Cela a-t-il un rapport avec la crise industrielle et sociale qui se développe à travers le monde ?

Réponse. – Il y a eu des périodes de grande détresse et de destruction à différents moments de l’histoire humaine, comme la destruction de la ville de Jérusalem, lorsque environ un million et deux cent cinquante mille Juifs furent tués, et la Révolution française, quand de grands nombres d’humains furent massacrés par les foules et par les troupes – vraiment un règne de terreur – mais le “temps de détresse” à la fin de cet Age (non la fin du monde, car “la terre subsiste toujours” -Eccl. 1 : 4) est représenté comme étant le plus épouvantable qu’aucune expérience précédente, dans le sens qu’elle sera mondiale et non une émeute locale comme l’étaient les périodes de destruction précédentes (voir Apoc. 16 : 14 ; Luc 21 : 25 ; Sophonie 3 : 8, 9). Les Ecritures indiquent clairement de quelle façon la détresse se développera, après que les nations, les royaumes et les gouvernements se seront associés, formant une communauté générale d’intérêts telle que nous la voyons exister maintenant, alors que tout est rassemblé par les liens financiers , politiques et sociaux, et par les traités et les alliances. Ce sera un conflit industriel et social qui entraînera toutes les classes et qui sera terrible quand le comble sera atteint. Les lignes de la bataille sont déjà nettement tracées. Le capital organisé d’un côté et la classe des travailleurs organisés de l’autre sont les deux forces déployées l’une contre l’autre dans un conflit mortel. L’Apôtre Jacques écrit presque comme un socialiste en décrivant certaines phases de la lutte imminente – Jacq. 5 : 1 – 5. Après que la détresse sera passée, les conditions seront établies sur une nouvelle base, et une ère de paix et de prospérité sera introduite – Aggée 2 : 7.

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DETRESSE – Quel est l’avantage de la connaissance du Plan de Dieu ?

Question – Quel est l’avantage pratique de posséder une connaissance de la vérité du caractère de Dieu et du Plan de salut pour quelqu’un dans le temps de la détresse, de déception, de chagrin, etc. ? (Nous pensons en particulier à quelqu’un qui est déjà converti – un membre de l’Eglise).

Réponse. – La connaissance de Dieu, le Créateur, à savoir qu’Il est sage et juste, aimant et tout-puissant, et qu’Il est notre Père céleste aimant, quelqu’un dont nous pouvons nous appro-cher avec confiance et espoir en tout temps de besoin, par le mérite du Sauveur Oint, est une source merveilleuse de réconfort et de consolation, et elle est bien plus profitable en pratique que toutes les richesses terrestres ou la gloire qui puissent être données. Après tout : l’avantage réel, ou le profit, est ce qui apporte la paix et le bonheur au coeur. Ceux qui sont conscients d’être les enfants du Dieu Très-Haut, qu’Il les aime, et qu’Il dirige toutes les affaires de la vie dans leur intérêt et leur bien-être comme enfants spirituels, ah ! ceux-là ont une paix inté-

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rieure, la joie et le bonheur que tous les orages, épreuves et afflictions de la vie ne peuvent gâcher ou enlever. La connaissance du Plan des Ages apporte une joie indicible pour ceux qui savent ainsi ce que Dieu a en réserve pour ceux qui L’aiment ; et non seulement pour eux, pour l’Eglise de Christ, mais aussi pour toutes les familles de la terre – pour toute l’humanité. En vue de la haute exaltation à la gloire, l’honneur et l’immortalité, à la droite de la Majesté en haut, promise au peuple fidèle du Seigneur, combien doivent paraître négligeables et insignifiantes les épreuves et les tribulations de la vie ! Et c’est ainsi que l’Apôtre Paul exprime la chose en disant : “Car notre légère tribulation d’un moment, opère pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire”.

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DIEU – Impossibilités divines .

Question – J’ai entendu l’autre jour quelqu’un dire que Dieu ne pouvait accomplir certaines choses. Est-ce vrai ou non ?

Réponse. – Dans la nature même des choses, il existe des actes qu’il serait impossible à Dieu, le grand Créateur, de faire .

Nos amis infidèles disent qu’il serait impossible à Dieu de créer deux collines sans une vallée ; cependant nous croyons que ceci pourrait être facilement accompli en mettant une colline au-des-sus de l’autre.

La Bible elle-même rapporte certains faits qui sont au-delà des possibilités divines. Par exemple, l’Apôtre Paul (Héb. 6 : 13) dit que Dieu ne pouvait “jurer par personne de plus

grand que lui-même”. Etant donné que l’Eternel Dieu est l’Etre Suprême de l’univers et que, par conséquent, personne n’est plus grand que Lui, la véracité des paroles de l’Apôtre est évidente.

Là encore nous sommes informés “qu’il ne peut se renier lui-même” (2 Tim. 2 : 13). A cause de Son immutabilité ou inaltérabilité (Jacq. 1 : 17) il serait impossible à l’Eternel Dieu de Se renier Lui-même, ou de faire le mal de quelque manière que ce soit. Les Sagesse, Justice, Amour et Puissance du caractère divin ne pourraient jamais être altérés ou être influencés si peu que ce soit. Ceci nous donne confiance, en effet, que chacun des desseins divins sera accompli exactement comme cela a été pré-ordonné dès avant la fondation de la terre. “Le Seigneur qui fait ces choses connues de tout temps” (Act. 15 : 18).

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DIEU – Son amour opposé aux ordres de détruire.

Question – Si Dieu est un Dieu d’amour, comme la Bible nous le dit, comment devons-nous comprendre Son ordre donné aux enfants d’Israël de détruire entièrement leurs ennemis, hommes, femmes et enfants ?

Réponse. – Le pays de Canaan appartenait aux Israélites car il avait été donné à Abraham et promis à sa semence comme possession éternelle. Les Philistins, Amoréens et autres qui habitaient le pays à l’époque où Moïse, sous la conduite divine, emmena les Israélites hors d’Egypte, étaient une race à moitié barbare dont les péchés et les iniquités avaient atteint la pleine mesure. Ce fut parce qu’ils étaient devenus si dépravés que l’Eternel vit qu’il serait préférable de les détruire. Supposons qu’un peuple, occupant le pays de Canaan aujourd’hui, devienne

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dépravé et corrompu au point de représenter une menace pour la civilisation, volant et massacrant des innocents, étant de toutes les manières odieux à la fois pour eux-mêmes et pour les autres nations, pourrait-on penser que la décision de Dieu de provoquer leur rejet ou leur destruction complète afin de laisser la place pour l’établissement des Israélites sur leur propre terre est insensée, injuste ou dépourvue d’amour ? De nombreuses prophéties dans les Ecritures indiquent clairement que nous devons nous attendre durant les quelques prochaines années à un tel développement des événements, et que les Israélites seront rassemblés à nouveau dans leur propre pays, rassemblés de tous les bouts de la terre (Voyez Jér. 32 : 36-44). Pour revenir à la question, nous voyons partout des femmes et des enfants, jeunes et vieux, mourant par milliers chaque jour avec peu d’évidence de l’amour de l’Eternel. Cependant, l’Eternel a pourvu dans Son Plan de salut à un temps et un moyen grâce auxquels toute la race sera délivrée des conditions de la mort – Es. 35 : 8-10 ; Apoc. 21 : 3-5.

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DIEU – Son amour opposé aux ordres de détruire les ennemis.

Question – Si Dieu est un Dieu d’amour comme la Bible nous le dit, comment peut-on comprendre Son commandement aux Enfants d’Israël de détruire entièrement leurs ennemis, hommes, femmes et enfants ?

Question – Il y a quatre cents ans l’Amérique du Nord était un vaste désert habité par des hordes de sauvages qui se combattaient et pratiquaient toutes sortes de barbaries. Aujourd’hui, au lieu des tribus indiennes meurtrières disséminées, il y a des millions de gens civilisés et éclairés qui sont engagés dans le développement des qualités d’esprit et de cœur plus élevées et plus nobles, développant les arts, les sciences et les diverses branches de l’industrie. Laquelle de ces deux dispositions est la meilleure ? L’Eternel fut-Il injuste ou dépourvu d’amour en gouvernant les affaires de la terre de manière à exterminer pratiquement la race des Indiens, afin d’ouvrir le chemin de la civilisation ? Nous pensons que non. Les mêmes conditions prévalaient dans le pays de Canaan. Les Philistins, les Amoréens, etc., qui occupaient le pays étaient presque des sauvages, qui se livraient à toutes les formes d’adorations idolâtres, y compris l’offrande de sacrifices humains. Parce que leur méchanceté et leur dépravation étaient arrivées à un tel point, Dieu vit, dans Sa sagesse et Sa justice, qu’il était préférable de les détruire et mettre dans le pays un peuple qui, sous Ses directives, atteindrait un degré élevé de civilisation. Lorsque les Juifs furent sur le point d’entrer dans le pays, l’Eternel établit un système de lois avec eux, les assurant que s’ils obéissaient à la Loi ils seraient merveilleusement bénis, et que s’ils désobéissaient ils seraient sévèrement punis.

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DIEU – “Aucun homme ne L’a vu” comparé à “ Vous … avez vu mon Père aussi” .

Question – Pouvez-vous expliquer ces deux passages des Ecritures : Jean 1 : 18, “ Personne ne vit jamais Dieu” ; et Jean 14 : 9, “Celui qui m’a vu, a vu le Père” ?

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Réponse. – La première expression devrait être prise dans le sens concret. Aucun être mortel ne pourrait voir l’Eternel Dieu et vivre – “Personne ne vit jamais Dieu, et ne le verra jamais”. La deuxième expression, pour être en harmonie avec la première, devrait être considérée dans un sens abstrait. Comme il était impossible pour les disciples du Seigneur de voir réellement Dieu, le Père céleste, la seule façon alors de pouvoir leur faire voir Dieu était au moyen d’une représentation. Notre Seigneur Jésus représenta pleinement et parfaitement le Père. Il était Dieu manifesté dans la chair. L’amour, la miséricorde, la justice et la sagesse du Père étaient visibles dans la vie et les enseignements du Seigneur Jésus. Ceux donc qui connurent le Seigneur Jésus, connurent le Père. Le Seigneur Jésus ne proclama jamais qu’Il était personnellement le Père céleste ; mais Il enseigna toujours qu’Il était le Fils de Dieu. Les Ecritures déclarent que Dieu envoya Son seul Fils engendré dans le monde. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même dans le même sens où Il sera “tout en tous” quand le Fils aura remis le Royaume au Père à la fin du Règne millénaire de Christ – 1 Cor. 15 : 27, 28.

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DIEU – Qu’est-il signifié par “Se repentit” d’avoir fait l’homme.

Question – “Et l’Eternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son coeur n’était que méchanceté en tout temps. Et l’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il s’en affligea dans son coeur. Et l’Eternel dit : j’exterminerai de dessus la face de la terre l’homme que j’ai créé”. Si Dieu est omniscient, connaissant la fin dès le commencement, comment a-t-Il pu Se REPENTIR de Sa conduite en créant l’homme ?

Réponse. – Le mot “se repentir” signifie “changer la pensée, ou ligne de conduite, par regret ou insatisfaction par rapport à ce qui s’est produit”. La question alors est, Dieu a-t-Il changé d’avis (plan) ou Sa ligne de conduite ? Nous proclamons que, connaissant la fin dès le commencement, la pensée de Dieu ne pouvait pas être changée ; donc, “se repentir” dans ce texte doit vouloir dire un changement de conduite. C’est-à-dire que Dieu changea Sa façon d’agir envers l’homme à cause de la méchanceté de celui-ci, qui Le peinait ; mais Il ne changea pas d’avis ou Ses plans, car ces plans avaient dès le début reconnu la tendance corruptrice et dégradante du péché, et pourvu (en pensée) l’Agneau de Dieu – “immolé dès la fondation du monde” – comme prix de la rédemption (Apoc. 13 : 8 ; 17 : 8).

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DIEU (LE SOIN DE) – A l’orphelin de père et à la veuve.

Question – Veuillez expliquer pourquoi les Ecritures font référence au soin spécial de Dieu envers l’orphelin de père et la veuve et ne disent rien concernant le veuf et l’orphelin de mère ? Il me semble que là où l’épouse et la mère font défaut cela est beaucoup plus triste que là où l’époux et père est enlevé au cercle familial.

Réponse. – Dans de nombreux passages des Ecritures l’expression “orphelin de père”, dans la langue d’origine utili-

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sée pour l’écriture de la Bible, a le sens de défunt ou orphelin.

La pensée est que la compassion et le soin spéciaux de l’Eternel vont aux faibles, aux démunis et aux endeuillés, et non qu’Il a moins de considération pour l’orphelin de mère que pour l’orphelin de père. Nous lisons “L’Eternel est gracieux et plein de compassion ; lent à la colère et grand en bonté. L’ Eternel est bon envers tous, et ses compassions sont sur toutes ses oeuvres.

L’Eternel relève ceux qui sont courbés ; l’Eternel aime les justes, et garde les étrangers ; il soulage l’orphelin et la veuve ; mais le chemin du méchant il renverse” – Ps. 145 : 8, 9 ; 146 : 8, 9. Nous lisons encore “O Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié” (Ps. 51 : 17). Tous ceux qui mènent deuil et repentance, qui se rapprocheront de Dieu par Christ, seront réconfortés, qu’ils soient orphelins de père ou de mère, veufs ou veuves .

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DIVINITE – Jésus est-Il Divin ?

Question – Pouvons-nous dire que Jésus est divin et cependant ne pas L’adorer comme un dieu ?

Réponse. – Le Logos est désigné comme “Le Seul Fils Engendré” de Dieu. La pensée contenue dans cette expression est que le Logos, le Seigneur Jésus, est la seule création directe ou engendrée du Père céleste, alors que tous les autres fils de Dieu (les anges comme les hommes) furent Ses créations indirectes, par l’intermédiaire du Logos. D’où la déclaration appropriée, véridique, qu’Il est le Seul Fils Engendré de Dieu. Le Seigneur Jésus a toujours été l’agent ou canal par qui les buts divins ont été accomplis. Comme agent direct du Père céleste, il est convenable qu’Il soit honoré comme le Père est honoré. Il est donc écrit “ Que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père” (Jean 5 : 23). Après la mort et la résurrection du Seigneur Jésus, Il fut haut élevé, recevant gloire, honneur, immortalité, la nature divine. Etant donné cette haute élévation et Sa position de faveur spéciale à la droite de la Majesté d’en haut, il n’est pas surprenant que nous trouvions qu’il est dit que tous devront fléchir le genou devant Lui : “Lui que Dieu a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou” – Phil. 2 : 9.

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ECRITURES – Pourquoi la confusion sur les enseignements ?

Question – Pourquoi y a-t-il tant de confusion existant dans le monde d’aujourd’hui quant aux vrais enseignements des Ecritures ?

Réponse. – L’étude des Ecritures, comme toute autre ligne d’investigation, doit être conduite systématiquement, sinon la confusion en résultera. L’Apôtre Paul nous conseille à cet égard en disant “Etudie-toi à te présenter approuvé à Dieu (non aux hommes), ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité”. Beaucoup ont erré en omettant de suivre cette règle. Par exemple, en lisant Apocalypse 19 : 20 certains ont soutenu que l’étang de feu et de soufre naturel est un étang réel rempli de soufre et de feu. Un simple novice devrait reconnaître que ce passage a un sens très figuré, surtout en vue du fait qu’il est dit qu’une bête et un faux prophète doivent y être

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jetés. Aucune personne réfléchie ne conclurait qu’il s’agit d’une bête réelle et d’un faux prophète. Beaucoup d’étudiants de la Bible ont complètement négligé l’importance d’”exposer justement la Parole”. L’Apôtre montre que l’arrangement divin, pour autant qu’il est maintenant révélé, est divisé en trois grandes Dispensations ou Ages, désignées dans nos Bibles comme “Mondes” (voir 2 Pi. 3). La majeure partie des prophéties parle du monde ou Age à venir, et quand nous nous efforçons de les adapter aux conditions présentes mauvaises, la confusion surgit . Pour illustrer : Si nous appliquons la prophétie d’Esaie 35 : 8-10 au passé ou au présent, elle est vide de sens, alors qu’elle est en parfaite harmonie avec le Règne glorieux du Messie qui, nous le savons tous, appartient à l’avenir. Comme confirmation de cette manière d’étudier la Parole, nous voyons que notre Seigneur parle de ce présent monde mauvais comme d’un “chemin spacieux qui mène à la perdition” et du chemin qui mène à la vie par Christ comme d’un “chemin resserré”, tandis que dans Sa grande prophétie en Matth. 25 : 31-46 Il confirme la déclaration prophétique.

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ECRITURES – Tordues par des incultes et des instables.

Question – Veuillez expliquer 2 Pi. 3 : 16 “Ainsi qu’il le fait aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction”.

Réponse. – Par la lecture de ce chapitre il est évident que “ces choses” dont l’Apôtre parlait sont les choses qui se rapportent aux trois mondes et aux trois cieux au sujet desquels il écrivait. En 2 Cor. 12 : 1-4, l’Apôtre Paul raconte comment ces visions spéciales et les relations lui ont été données par le Seigneur, et dans l’une d’entre elles il y avait la vue du “troisième  ciel”, et du “paradis”. C’était un aperçu de “nouveaux cieux et d’une nouvelle terre” qui sont mentionnés au verset 13 dans ce chapitre. Il n’était pas permis à st. Paul de donner des détails sur ce qui lui avait été révélé ; néanmoins, ces révélations ont influencé tous ses écrits, et l’ont amené à donner des expressions telles qu’il était difficile de les comprendre, mais qui, à la lumière des événements ultérieurs, sont maintenant clairement comprises par les étudiants sincères et sérieux des Ecritures. On voit maintenant que les “incultes et les instables” ont tordu beaucoup de déclarations de l’Apôtre sur leurs vrais rapports et significations. Les passages des Ecritures qui s’appliquent aux “nouveaux cieux et à la nouvelle terre” ont été diversement pervertis et tordus quant à leur véritable application et ont été vigoureusement assignés aux “cieux qui sont maintenant” et au “présent monde mauvais”. Comme illustration de ceci : l’Apôtre explique que Dieu “a établi un jour (le jour de mille ans – 2 Pi. 3 : 8) auquel il doit juger en justice la terre habitée” (Actes 17 : 31), cependant beaucoup ont fait de cette déclaration une mauvaise application et ont déclaré que le monde est à l’épreuve (en jugement) maintenant.

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EGLISE – La dernière des sept étapes – Laodicée.

Question – Quelle signification peut-on donner aux

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paroles du Seigneur quand Il déclare – “ Je connais tes oeuvres ,  que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu fusses ou froid, ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche” –Apocalypse 3 : 15, 16.

Réponse. – Les sept églises d’Asie représentent les sept étapes du développement, ou époques, de l’histoire de la seule véritable Eglise de Christ. Le message adressé à l’église de Laodicée correspond, par conséquent, à la dernière période, ou période actuelle de l’existence de l’Eglise. C’est durant cette étape finale de l’histoire de l’Eglise chrétienne que nous pou-vons nous attendre à voir rejetés, ou vomis, de la communion d’avec le Seigneur comme Son porte-parole, tous ceux qui sont “tièdes” et indifférents, au service des seigneurs – chrétiens [Lord-Christians] de nom seulement, qui ne sont pas des disciples consacrés de coeur à l’Eternel ainsi que la reconnaissance comme membres de ceux de Sa véritable Eglise. Il devient chaque jour plus évident pour tous les observateurs attentifs qu’il y a une grande distinction entre la vraie chrétienté, et la grande masse des croyants de nom. Il se peut que la classe des humains la plus répréhensible sur la terre soit celle qui est composée des individus tièdes de coeur et indifférents aux grandes et importantes affaires de la vie.

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EGLISE – Le message au monde, au temps présent.

Question – Quel est le message de l’Eglise au monde actuellement ? Ce jour est un jour de transition ; des nouvelles lignes de pensées et des nouvelles conditions viennent rapidement remplacer les anciennes, et ceci ne s’applique-t-il pas également aux affaires ecclésiastiques ?

Réponse. – Ceci est une des questions fondamentales de notre époque. Partout les pasteurs se posent la question, et se la posent entre eux, à savoir quelle est la conduite convenable à tenir en ce qui concerne les efforts à faire pour marcher avec son temps. Beaucoup commettent l’erreur d’ignorer les enseignements de base des Ecritures et se consacrent à mettre en avant les théories de “l’Evolution” et de la “Haute Critique”, qui ne sont rien d’autre que des formes insidieuses de scepticisme et d’infidélité. Tout pasteur qui prêche ces théories du haut de sa chaire ne peut prétendre au titre de “Ministre de l’Evangile ” .

Il est soit un fourbe, ou un hypocrite, s’il continue à se prétendre ministre chrétien, alors qu’il sape la foi de ses auditeurs en proclamant ce qui est en contradiction directe avec les enseignements de la Bible. Il n’est pas surprenant que si peu de gens fréquentent les offices religieux de nos jours, quand nous voyons que beaucoup d’ecclésiastiques prêchent tout, sauf l’Evangile .

Le devoir de tous les vrais chrétiens est de faire connaître la merveilleuse nouvelle du salut par Christ et Son Royaume à venir, lequel, lorsqu’il sera établi sur la terre, aboutira à la bénédiction de toute la race de l’humanité. Présentement, le message de l’Eglise au monde, est – “LE ROYAUME DES CIEUX EST PROCHE” ; ce Royaume pour lequel tous les chrétiens fervents prient “Que ton royaume vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”.

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EGLISE – Nominale – Concernant la collecte de fonds.

Question – Je suis le secrétaire financier d’une église et, à ce titre, j’ai la responsabilité de collecter des fonds pour les dépenses diverses du travail courant de l’église. Je dois avouer que je suis tendu au-delà de limites raisonnables, ne sachant comment obtenir davantage d’argent de nos membres, que nous n’en obtenons aujourd’hui. La difficulté vient de l’augmentation, chaque mois, de nos dépenses. Nous avons des chanteurs dont les cachets sont élevés dans notre chorale et nous devons continuer de réunir les fonds pour leurs salaires, sinon ils nous quitteront. Nous avons besoin d’un nouvel orgue et nous devons maintenir notre réputation par rapport aux autres églises autour de nous, sinon nous perdrons nos membres. Veuillez avoir l’obli geance de proposer des méthodes modernes pour se procurer de l’argent. Nous avons essayé des dîners, des réunions, des marchés, des pêches miraculeuses etc., et notre congrégation semble un peu lasse de ces méthodes. S’il vous plaît, donnez-nous des idées nouvelles.

Réponse. – Il y a deux moyens par lesquels l’église moderne peut rencontrer le succès. L’un d’eux est de rendre populaires les membres de l’église en transformant l’église en un “club social”. Avoir des programmes musicaux élaborés avec des sermons courts pour les offices réguliers et, à d’autres moments, des représentations théâtrales, des fumoirs, des bals et des diverses distractions ; l’autre méthode est d’adopter celle utilisée par le Seigneur Jésus et Ses Apôtres .

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EGLISE – La plus ancienne.

Question – Quelle est l’église la plus ancienne ?

Réponse. – Il n’y a qu’une Eglise, du point de vue scriptural.  Dans le langage de l’Apôtre, c’est “l’Eglise des premiers-nés écrits dans les cieux” ; ou “l’Eglise du Dieu vivant” ; ou encore, “l’Eglise de Christ” – Héb. 12 : 23 ; 1 Tim. 3 : 15 ; Rom. 16 : 16. Ce fut cette Eglise que notre Seigneur établit et Il ne lui donna pas de nom de parti. Elle était simplement l’Eglise de Christ. Depuis lors, de braves gens plus ou moins embrouillés par les erreurs des Ages des Ténèbres se sont séparés en divers groupes et églises d’organisations humaines qui se lièrent par des credo humains. Ceux-ci sont connus sous différents noms. Aucune de ces églises d’hommes n’est autorisée par la Bible ni mentionnée par elle. Cependant, “l’Eglise du Dieu vivant” est composée du peuple saint de Dieu à l’intérieur de toutes ces dénominations, ou à l’extérieur d’elles, selon le cas. Donc, l’Eglise la plus ancienne est l’Eglise de Christ ; et c’est la seule Eglise, selon le jugement divin. Chaque saint doit désirer et s’efforcer de devenir membre de cette Eglise comme étant son plus grand privilège. Des croyants consacrés rejoignent cette Eglise, à l’essai maintenant, car une entrée comme membre à part entière dans cette Eglise, qui est le Corps de Christ, ne sera accordée qu’aux “Plus-que-Vainqueurs”, quand ils auront achevé leur course et seront devenus participants de la Première Résurrection .

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EGLISE – Qui sont les 144 000 ?

Question – Que devons-nous comprendre par les 144 000 mentionnés dans les 7ème et 14ème chapitres d’Apocalypse  ?

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Réponse. – Pendant plus de 16 siècles l’Eternel s’occupa exclusivement de la nation juive. Les Juifs étaient Son peuple choisi spécialement et favorisé d’entre toutes les nations de la terre. L’Eternel leur dit un jour qu’Il les avait connus eux seuls, de toutes les familles de la terre (Amos 3 : 2). Les Israélites furent informés que s’ils étaient fidèles à l’Eternel et obéissants à Ses commandements, ils seraient une génération choisie, une Sacrificature Royale, et qu’Il ne leur enlèverait jamais Ses faveurs. Mais ils devinrent désobéissants aux instructions de l’Eternel et, en conséquence, le temps vint où ils furent rejetés et ne furent plus reconnus comme Son peuple. La faveur divine alla alors aux Gentils qui reçurent la possibilité de devenir membres de la Sacrificature Royale. Cette Sacrificature aurait été entièrement composée par les douze tribus d’Israël – douze mille de chaque tribu – s’il y avait eu un nombre suffisant d’obéissants fidèles pour constituer le nombre prédestiné de 144000. Comme seul un reste de cette nation juive accepta

Christ comme son Sauveur lorsqu’Il se présenta à eux, l’inv i t a-tion alla aux Gentils et, durant tout cet Age de l’Evangile, la sélection s’est poursuivie parmi les nations de la terre, à l’exception des Juifs. Lorsque “le complément (le nombre complet) des nations sera rassemblé”, alors la faveur sera de nouveau rendue aux Juifs et tout Israël sera sauvé (Rom. 11 : 25-27).

Les 144 000 élus seront rois et prêtres pour Dieu et régneront avec Christ pendant les mille ans mentionnés en Apoc. 20 : 1 – 6 .

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EGLISE NOMINALE – Reconnaître les vrais Chrétiens.

Question – Je suis un jeune homme marié et ma femme et moi désirons être de bons chrétiens. Nous pensons que nous devrions aller à l’église et adorer Dieu, mais comme il y a dix différentes églises dans notre voisinage, je suis en peine de savoir quelle église choisir. J’ai assisté à plusieurs reprises dans chaque église et aucune ne semble satisfaire notre esprit et notre coeur. Dans une église il y a toute la formalité et une grande tenue ; dans une autre il y a continuellement appel à l’argent ; dans une autre encore on se reporte rarement à la Bible, mais il y a toute la Haute-Critique et l’Evolution. Je suis presque dégoûté et je voudrais savoir si mon épouse et moi-même ne pouvons pas rester à la maison et lire la Bible, et être de bons chrétiens sans supporter avec notre temps et notre argent ce qui apparaît pour moi comme étant des “ clubs” plutôt que des églises.

Réponse. – Il est vrai que nous pouvons adorer le Seigneur à la maison, et à moins d’avoir un culte pour le Seigneur à la maison, notre culte à l’église aurait peu de profit. Le culte n’est pas une simple forme mais une dévotion du coeur. Cependant, nous sommes exhortés par le Seigneur à “ne pas abandonner le rassemblement de nous-mêmes” (Héb. 10 : 25), et nous devons chercher avec soin une assemblée du peuple du Seigneur, même petite en nombre. Les vrais chrétiens peuvent être facilement reconnus par l’épreuve que le Seigneur Lui-même a établie, “Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ” .

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EGLISES NOMINALES – La parabole de la vigne et des Branches.

Question – Dans la parabole de la vigne et des branches qui est donnée par le Seigneur Jésus (Jean 15 : 1-8), devons-nous comprendre que les branches représenteraient les diffé-rentes églises et dénominations ?

Réponse. – Un examen critique de la parabole devrait complètement convaincre n’importe quel étudiant de la Bible que les “branches” ne pourraient en aucune façon représenter cinq ou six cents dénominations religieuses différentes de la chrétienté. Au temps où la parabole fut donnée il n’y avait pas de dénominations, et  aucune ne fut organisée avant plusieurs siècles plus tard. Le Seigneur n’a jamais autorisé la formation de ces systèmes confessionnels ; en outre, Il ne les a jamais reconnus comme étant Ses représentants. Ils seraient plutôt de la “vigne de la terre” (Apoc. 14 : 18), car ils sont d’une origine terrestre ou humaine. Il est très clair que ce fait est de plus en plus reconnu, même par les représentants de différents corps religieux qui plaident en général en faveur d’une fédération de toutes les églises, et l’éradication des traits confessionnels.

Voyez ce que 1’Apôtre déclare sur les dénominations en 1 Cor. 3 : 3, 4. Le Maître parlait à Ses disciples en leur disant qu’ils étaient les branches. Son langage est “Moi, je suis le cep, vous, les sarments”. Il devient évident qu’il faisait allusion à l’individu quand, dans le verset six, Il dit “Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment”. La même relation existante entre le Seigneur et Ses fidèles disciples est représentée par l’Apôtre quand il emploie l’image du corps naturel pour montrer comment les frères en Christ sont membres en particulier du Corps de Christ, 1 Cor. 12 : 14-27.

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ELIE – Concernant Jean le Baptiseur.

Question – Que voulait dire Christ quand Il faisait référence à Jean le Baptiseur en tant qu’Elie ? (Matthieu 17 : 11-13). Ceci est-il une preuve qu’il admit que la réincarnation était la vérité ?

Réponse. – La théorie de la réincarnation n’est enseignée à aucun endroit dans les Ecritures. Notre Seigneur Jésus et les Apôtres n’ont jamais, dans tous leurs enseignements, prononcé un mot au sujet de la réincarnation. En ce qui concerne la signification des paroles du Sauveur mentionnées dans la question, nous convenons qu’Il rappelait la prophétie de Malachie 4 : 5, 6. Jean Baptiste fut l’un des plus grands prophètes dont la mission était de préparer la voie du Messie, le Christ, en accomplissant un travail de réformation, en prêchant la repentance et le baptême pour la rémission des péchés, annonçant que le R oyaume des cieux était proche. Ce message était destiné aux Juifs, et à eux seuls, car ils avaient été le peuple choisi de l’Eternel durant des siècles. Mais, à présent, une nouvelle dispensation était sur le point d’être inaugurée. Le Royaume des cieux était proche. C’était la mission de Jean de préparer le peuple pour le nouvel ordre de choses. Ceci, il le fit avec la puissance et l’esprit d’Elie (Luc 1 : 16, 17). Nous savons de façon certaine que Jean n’était pas Elie, car nous avons son

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témoignage personnel sur le sujet. “Et il lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis pas. Es-tu le prophèt e ? Et il répondit : Non” (Jean 1 : 21).

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ENFER (L’) – Christ y est-Il descendu ?

Question – Est-ce un fait biblique que Christ descendit en enfer après Sa crucifixion et avant Sa résurrection ?

Réponse. – Beaucoup de chrétiens se demandent avec perplexité où le Seigneur Jésus était depuis Sa crucif ixion jusqu’au moment de Sa résurrection. Certains pensent qu’Il était  parti quelque part prêcher aux esprits en prison (1 Pi. 3 : 19) ; d’autres qu’Il était avec le voleur au paradis (Luc 23 : 43) ; d’autres encore qu’Il était au Ciel ou qu’Il était dans un endroit de feu et de soufre appelé Enfer (Ps. 16 : 10 ; Act. 2 : 31). Cependant, la Bible ne nous laisse aucun doute à ce sujet et enseigne clairement que le Seigneur Jésus était en enfer durant les trois jours qui suivirent la crucifixion. L’enfer des Ecritures n’est pas l’enfer des credo, mais la condition de la mort, la tombe. Jésus était dans la tombe, le sépulcre. Il était mort , comme la Bible l’affirme, et fut relevé le troisième jour. Voyez les passages des Ecritures suivants et oubliez la confusion des credo qui, dans l’ensemble, ne sont pas scripturaux (1 Cor. 15 : 3, 4, 12, 16 ; Act. 2 : 24 ; Rom. 6 : 4 ; 1 Pi. 1 : 21). Le shéol hébreu, le mot grec hadès et le mot anglais enfer ont tous la même signification – la tombe, la condition de la mort. Tous les Etudiants de la Bible éclairés et les ecclésiastiques exercés dans les langues originales des Ecritures confirmeront, s’ils sont honnêtes et sans arrière pensée, que le sens original de ces mots ne comporte aucune indication de feu, de soufre et de tourment. Nous n’avons pas ici la place pour donner une explication du passage des Ecritures donné en référence au début de cette réponse, mais pouvons donner à tous l’assurance que celles-ci, correctement comprises, sont en complète harmonie avec elles-mêmes, ainsi qu’avec le reste des passages des Ecritures qui enseignent que notre Seigneur fut dans la tombe pendant les trois jours précédant Sa résurrection .

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ENFER (L’) – Où ? Qui le créa ?

Question – Où se trouve l’enfer, et qui le créa ?

Réponse. – Le prétendu “enfer orthodoxe”, composé d’une énorme fournaise de feu et de soufre entretenue par des démons ignifugés armés de fourches, qui oeuvrent avec ardeur à piquer et à tourmenter les milliards de malheureux individus –tous de la race humaine, à l’exception des quelques saints qui, avec beaucoup de difficultés arr ivent à se glisser au travers des portes percées vers la cité céleste – n’existe que dans les esprits faibles et les imaginations perverties de ceux qui ont donné foi aux “doctrines des démons” (1 Tim. 4 : 1) et qui n’ont jamais étudié raisonnablement les Ecritures. Cet “enfer” fut créé durant les Ages des Ténèbres du temps passé, par des prêtres corrompus  et ignorants qui étaient influencés par les mauvais esprits qui représentaient faussement et blasphémaient le caractère du Dieu Tout-Puissant, lequel est sage et juste, aimant et miséricordieux, comme les Ecritures l’affirment partout. A la lumière grandissante du temps présent, alors que les gens balayent de

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leurs yeux la fumée et la poussière de ces Ages de ténèbres, on voit clairement que “l’enfer”, dans les Ecritures, n’est rien d’autre que la condition de la mort – la tombe. Les mots hébreu shéol, et grec hadès, qui sont utilisés dans les traductions anglaises pour le mot enfer, ont cette signification. Tous vont en enfer – le tombeau, l’état de mort, et y resteront jusqu’à la résurrection. Adam créa, ou amena cet “enfer”, ou condition de mort , sur la race par sa désobéissance. Voyez Rom. 5 : 12.

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ENGENDRE – Quand Jésus fut-Il engendré ?

Question – Quand notre Seigneur devint-Il le “seul Fils engendré de Dieu” ?

Réponse. – L’ existence pré-humaine du Seigneur Jésus est clairement établie dans les Ecritures. Il témoigne sur Lui-même disant qu’il est “Le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu” Apocalypse 3 : 14. Nous voyons donc que notre Seigneur devint le “seul Fils engendré de Dieu” au moment de Sa création qui était avant la fondation de la terre , et avant l’existence de toute autre chose de la création, à l’exception  bien sûr de Dieu Lui-même qui Le créa ou L’engendra.

En accord avec la pensée de l’existence pré-humaine de notre Seigneur dès le commencement, nous lisons, “Il est l’image du Dieu invisible, – le premier-né de toute la création ; car par lui ont été créées toutes choses ; les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, -soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités ; toutes choses ont été créées par lui et pour lui, et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui” (Colossiens 1 : 15-18). La pensée rendue dans le titre, “Le Seul Fils Engendré de Dieu”, est que le Seigneur Jésus fut Lui-même la création ou engendrement direct du Père céleste.

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ENOCH – Enlevé – Comment harmoniser avec/ tous moururent dans la foi.

Question – En Hébreux 11 : 5 nous lisons qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vit pas la mort. Puis, au verset 13, nous lisons que tous ceux-ci sont MORTS dans la foi, faisant référence à ceux mentionnés dans les versets précédents. Enoch faisait-il partie de ces derniers ? Si oui, veuillez harmoniser les deux déclarations .

Réponse. – Selon la déclaration en Genèse (Genèse 5 : 22-24) et les paroles des Apôtres dans le verset 5 de ce chapitre 11 d’Hébreux, nous avons tendance à croire que l’Eternel enleva Enoch afin qu’il ne vit pas la mort ; que, d’une certaine façon, la vie d’Enoch fut préservée. Comme les Ecritures ne disent pas où l’Eternel mit Enoch afin qu’il ne vit pas la mort, ce serait de vaines spéculations de notre part d’essayer de savoir où le chercher. Donc, si Enoch est vivant quelque part, comme l’indique le verset 5, l’expression du verset 13 – “tous ceux-ci sont morts dans la foi” – ne s’appliquerait pas à lui. L’Apôtre parlait évidemment de ceux mentionnés dans le verset 12, et non de ceux mentionnés dans les versets précédents. “C’est pourquoi aussi d’un seul, et d’un homme déjà amorti, sont nés des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter. Tous ceux-ci sont morts dans la foi”.

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ENSEIGNEMENT – Dieu enseigne-t-Il directement ?

Question – Les Ecritures déclarent “Ils seront tous enseignésde Dieu” (Jean 6 : 45). Dieu enseigne-t-Il chacun de Ses enfants directement par Sa Parole ?

Réponse. – Dieu emploie divers agents pour communiquer Ses instructions. C’est ainsi que le Seigneur Jésus Lui-même est appelé “La Parole de Dieu” – le Message, le Logos (Jean 1 : 1 ; Apoc. 19 : 13). St. Paul parle de lui-même, en disant : “Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils” (Héb. 1 : 1, 2). Ce message a été répété par les Apôtres. Nous lisons que quand notre Seigneur est “monté en haut Il a donné des dons aux hommes”, et ces dons sont encore avec nous. Il explique que ces dons sont les Apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs, “en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ” (Eph. 4 : 8, 11 – 13). Nous voyons donc que les instructions de Dieu peuvent venir par Ses disciples, enseignants, évangélistes, etc. ; mais ils doivent être reconnus comme venant du Père par le Fils.

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ENSEIGNEMENT – La lutte pour la vie

Question – Est-ce que la doctrine de la “Lutte pour la vie” est vraie ; et est-elle en harmonie avec les enseignements des Ecritures ?

Réponse. – Le témoignage réuni des preuves dans la nature, à part les révélations des Ecritures, s’oppose à la théorie que les meilleurs survivent aux plus mauvais. Dans le domaine de la végétation il est universellement reconnu que les fleurs, fruits et légumes les plus beaux sont produits seulement grâce aux soins les plus grands dans la préparation et la culture. Si elles sont laissées à elles-mêmes, ces variétés fines se détériorent vite en qualité, ou autrement elles sont entièrement vaincues par les mauvaises herbes, les épines et les ronces. Ne voit-on pas le même principe dans le règne animal ? Les chevaux ainsi que les chiens et les animaux de race laissés sans l’aide humaine, dégénèrent vite en race inférieure, ou ils sont entièrement détruits par des espèces inférieures d’animaux. Ce même principe est vrai avec les races humaines, comme toute l’histoire le démontre, et comme cela a été prédit dans les Ecritures. En commençant par l’Empire babylonien ; quand il fut parvenu au zénith même de sa gloire, il tomba en une nuit, en se rendant au royaume inférieur des Mèdes et des Perses. Ceux-ci se rendirent aux Grecs. Ensuite la Grèce, avec toute sa connaissance, succomba aux races latines inférieures. Et qui ignore l’histoire de Rome inférieure qui s’éleva sur les ruines de la Grèce ? Sur les restes bouleversés de l’Empire romain, une autre civilisation puissante, celle des nations modernes de l’Europe et de l’Amérique a dressé sa crête à une grande hauteur, et elle est condamnée à la destruction. (Voir Dan. 2 : 31 – 45). Ce présent monde mauvais avec ses conditions de “survie la plus mauvaise ”

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doit disparaître ; sur ses ruines un nouvel ordre de choses sera établi qui est appelé “Le monde à venir où la justice habite”, dans lequel “la survie des meilleurs” sera absolument vraie – 2 Pi. 3 : 13.

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ENSEIGNEMENTS – En suivant ceux d’un seul homme.

Question – Est-il juste de suivre les enseignements D’UN SEUL HOMME quelconque, ou devons-nous nous attendre à être enseigné individuellement par l’étude de la Bible ?

Réponse. – La réponse des Ecritures : “Un seul est votre conducteur, le Christ ; et vous, vous êtes tous frères” (Matth. 2 3 : 8). Nous ne devons pas suivre un homme, ni des credo ou systèmes faits par l’homme. Dieu exerce des soins attentifs sur Son peuple consacré ; comme nous le lisons : “Maintenant, Dieu a placé les membres, – chacun d’eux, – dans le corps, comme il l’a voulu” (1 Cor. 12 : 18) ; c’est pourquoi Il conseille aux chrétiens de se réunir pour s’aider à s’édifier l’un l’autre dans la très sainte foi (Héb. 10 : 24, 25). Il dirige l’église à élire des anciens – non des Seigneurs, Maîtres, ni Révérends (1 Tim. 3 : 3 ; Ti te 1 : 5 – 9). Ils sont “les surveillants” pour nourrir le troupeau de Dieu (Actes 20 : 28 ; 1 Pi. 5 : 1 – 3). St Paul dit : “Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ”. Les plus fidèles ont été les imitateurs de l’Apôtre qui marcha dans les pas de Jésus. Ceci n’est pas imiter un homme, mais suivre les directions divines par l’intermédiaire du Seigneur et des Apôtres. De même, aujourd’hui nous remarquons les directions de Dieu grâce à Ses serviteurs. En ceci nous suivons Jésus-Christ, et non un homme.

L’étude individuelle de la Bible semble être indispensable pour un développement convenable du chrétien, et elle est louable, de même que l’étude de la géologie serait louable ; mais il ne faut pas ignorer les aides à l’étude de la Bible que Dieu a fournies providentiellement ; faire cela serait aussi imprudent, pour un élève en astronomie, que d’ignorer les instruments astronomiques et les découvertes des autres qui l’ont précédé dans l’étude de la même science. “Etudie-toi à te présenter approuvé à Dieu (et non des hommes) ; découpant droit la parole de la vérité” (2 Tim. 2 : 15).

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EPOUSE – Une des nombreuses références à l’Eglise.

Question – Comment pouvons-nous prouver aux grands critiques que le peuple tiré pour le nom du Seigneur (Actes 15 : 14) est celui dont il est parlé dans les Ecritures comme étant “l’Epouse”, “la Femme de l’Agneau”, “La Nouvelle Jérusalem”, etc. ?

Réponse. – Les “grands critiques” sont ceux-là mêmes qui reconnaissent le caractère raisonnable de la doctrine de l’élection décrite de façon si positive dans ce passage. Ce sont les esprits réfléchis, critiques, qui, rejetant les théories du passé, archaïques et désuètes, découvrent maintenant la vérité concernant le but divin. Alors, pour ceux qui voient les faits et raisonnent en connaisseurs, combien les enseignements de la Bible relatifs à la sélection d’un “peuple pour Son nom”, dont l’élection a été en développement durant toute l’Ere chrétienne paraissent raisonnables ! Naturellement, la raison recherchera

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davantage de lumière concernant l’identité de ce peuple spécial, ou classe. Les divers passages des Ecritures faisant référence à cette classe s’harmoniseront logiquement entre eux, et celle-ci sera reconnue comme l’Eglise de Christ, l’Epouse, la Femme de l’Agneau, la “Nouvelle Jérusalem”, etc. Alors, combien paraîtra raisonnable et irréfutable l’enseignement que, suite à cette élection, le Père céleste qui est tout amour, compassion et bonté, relèvera par cette Classe glorifiée – Christ et Son Eglise – les ruines de David qui sont tombées, rétablira les Juifs sur leur propre terre – et, “après cela”, invitera tous les Gentils sur qui Son nom est appelé – le monde de l’humanité – à revenir en harmonie avec Lui et recevoir la vie éternelle, la joie et la paix. Voyez les versets suivant celui cité dans la question.

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EPOUSE – Quand l’Esprit et l’Epouse diront-ils, Viens ?

Question – Apocalypse 22 : 17 déclare : “ L’Esprit et l’Epouse disent : Viens”. Ce passage est-il accompli, et si non, quand le sera-t-il ?

Réponse. – Ceci sera accompli dans le futur pour les raisons suivantes : Il n’y a pas “d’Epouse” maintenant. Durant l’Age de l’Evangile, Jésus a préparé une place pour l’Epouse comme Il le déclarait (Jean 14 : 2-4). L’union de l’Epouse et de l’Epoux a lieu à la Seconde Venue de notre Seigneur (Apocalypse 19 : 6-8). Durant l’Age de l’Evangile les membres à l’essai de la classe de l’Epouse ont l’esprit du Seigneur en eux. Chaque véritable disciple de Jésus est “une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle” (Jean 4 : 14). Bientôt, lorsque ces fontaines seront toutes rassemblées et unies avec notre Seigneur, alors l’Epouse et l’Epoux formeront le grand “fleuve d’eau vive”, ou “l’eau de vie” qui coulera du Trône de Dieu et bénira et guérira toutes les nations de la terre, en harmonie avec la promesse que Dieu fit à Abraham “En ta postérité toutes les familles de la terre seront bénies”. Alors, tous ceux qui le désireront  pourront venir et prendre librement de cette “eau de vie”.

L’eau de vie signifie le message de la Vérité exposant les plans de bénédiction. Tous ceux qui l’accepteront pourront recevoir ses bénédictions, mais ceux qui ne l’accepteront pas et n’obéiront pas au Seigneur ne recevront pas de bénédiction.

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ESPRIT – Est-ce la même chose que l’âme ? 1 Thess . 5 : 2 3 .

Question – St. Paul, en 1 Thess. 5 : 23, prie Dieu … “ et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche”, etc. Sinon, veuillez expliquer com-plètement .

Réponse. – Dans sa prière, st. Paul fait manifestement une distinction entre l’esprit, l’âme et le corps. Nous devrions tenir compte du fait que cette lettre était adressée à l’Eglise collectivement et pas tellement à des individus. Nous pouvons être tout à fait certains que l’Apôtre ne se référait pas à des individus car, quelque interprétation que nous puissions donner aux mots “âme et esprit”, ils sont au singulier et non au pluriel. St. Paul exprime son fervent désir que, jusqu’au retour du Seigneur, l’Eglise soit maintenue entière, sans schisme, dans l’unité de l’Esprit et le lien de la paix. En Actes 4 : 32 nous lisons : “La multitude de ceux qui avaient cru était un coeur et une âme”, et

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en Ephésiens 4 : 4 l’Apôtre faire remarquer qu’il y a UN SEUL CORPS ET UN SEUL ESPRIT. Comme dans la création d’Adam, c’est par l’introduction du souffle des vies que l’homme devint une âme vivante, un être intelligent, sensible, ainsi en est-il pour la Nouvelle Création. Inspirés par l’Esprit du Seigneur, l’Esprit saint, les membres de l’Eglise qui est Son Corps devraient travailler en unité et harmonie en accomplissant la volonté du Seigneur et en témoignant de la vérité de l’Evangile .

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ESPRIT – “ Retournera à Dieu qui l’a donné”.

Question – Voulez-vous dire que l’esprit du brigand qui mourut sur la croix quand le Seigneur Jésus fut crucifié demeura dans la tombe, avec son corps ? Dans ce cas, est-ce que l’esprit de nos chers amis qui se sont tournés vers Christ en cette vie demeure avec leur corps dans la tombe jusqu’au retour du Seigneur ?

Réponse. – Les auteurs inspirés de la Bible nous disent exactement ce qu’il advint de l’esprit du brigand qui mourut sur la croix. Et ils nous disent également ce qu’il advint de l’esprit  de ceux qui furent des disciples dévoués de Christ et furent fidèles jusqu’à la mort même. Ce n’est pas à nous de dire ce qu’il advint de ces esprits. Trop de soi-disant chefs religieux ont théorisé et spéculé sur ce qu’il est advenu de l’esprit des disparus.

N’allons pas ajouter à l’affreuse confusion en présentant des idées de notre cru, mais écoutons ce que déclarent les Ecritures, en admettant que l’Eternel Dieu est sûrement capable de nous amener à la connaissance de la Vérité. Nous lisons : “Que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné” (Eccl. 12 : 7). Ce texte nous rappelle la sentence originelle de mort prononcée contre Adam pour sa désobéissance. Il avait été formé de la poussière ; par conséquent, il devait perdre sa vie et retourner à la poussière. Il mourut. Le souffle des vies (l’esprit), le principe énergétique de vie fut retiré du corps et retourna à Dieu qui est la source ou la fontaine de toute vie. L’âme vivante, l’être intelligent, mourut.

Comme le dit la Bible : “L’âme qui péchera, celle-là mourra ” (Ezéch. 18 : 4). D’après ces versets il est évident que l’esprit du brigand, et de tous ceux qui meurent, retourne à Dieu. Ce principe vivifiant (l’esprit), appelé vie, sera donné à toutes les personnes fidèles et obéissantes dans la résurrection.

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ESPRIT ET EPOUSE – Sens d’Apoc. 22 : 1 7 .

 Question – Que signifient ces mots : “ L’Esprit et l’épouse disent : Viens” ? (Apoc. 22 : 17).

Réponse. – L’Esprit fait clairement allusion à Jésus-Christ, le jeune marié. L’Epouse doit être l’Eglise glorifiée (Voir Apoc. 21 : 9 ; 19 : 7 – 9). Le mariage, ou l’union, dont il est question dans le dernier verset, a lieu à la Seconde Venue de Christ (Jean 14 : 3). Le Règne de Christ (Epouse et Jeune Marié) s’ensuit, et le message sera alors promulgué au monde, invitant chacun à obéir à Christ et recevoir la vie éternelle ; et l’obéissant vivra. Et l’obéissant aura le privilège de répéter l’invitation aux autres, que “quiconque veut, peut prendre gratuitement de l’eau de la vie”. L’Eglise de Christ dans sa condition

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présente de développement est mentionnée par l’Apôtre comme “la vierge chaste, épouse d’un seul mari” (2 Cor. 11 : 2). Elle ne deviendra pas l’Epouse de Christ avant le temps de la présence du Jeune Marié, lorsque le mariage de l’Agneau aura lieu, suivi du banquet des noces (Apoc. 19 : 9). D’après ce qui précède, il est manifeste que l’expression “Quiconque veut” ne s’applique pas à tous en ce temps-ci, et ne sera pas vrai avant que les noces ne soient consommées.

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ESPRITS – Familiers et devins .

Question – Veuillez expliquer Esaïe 8 : 19 – 22 où le prophète parle d’”esprits familiers” et de “ devins” qui travaillent dans l’ombre.

Réponse. – Les “esprits familiers” sont les démons qui infestent l’atmosphère terrestre et sont activement occupés à la personnif ication des morts, se faisant passer pour les esprits des disparus, troublant ainsi et trompant beaucoup de gens qui n’ont pas pris garde aux indications des Ecritures, à savoir que les morts sont morts et ne seront pas vivants ou conscients jusqu’au temps du réveil, à la résurrection. Les “devins” sont les médiums qui agissent en tant que leurs agents qui marmottent et oeuvrent mystérieusement dans l’ombre au lieu d’oeuvrer au grand jour où tout peut être clair et évident. Les forces de la droiture n’ont pas besoin de travailler dans l’ombre ni d’une manière sournoise car elles n’ont rien à cacher. Les “affamés” sont ceux qui ont négligé “la loi et le témoignage” – la Parole de Dieu – et qui prêtent attention aux doctrines de démons. Ils sont insatisfaits et éprouvent les affres du regret et du remords car, dans la voie où ils cherchent, il n’y a rien qui puisse satisfaire leur soif d’être éclairés. Leur condition est une condition lamentable de ténèbres et d’angoisse mentales parce qu’ils ont négligé l’unique véritable source de quiétude et de consolation – les Ecritures.

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ESPRITS EN PRISON – Qui sont-iIls ?

Question – Qui sont “les esprits [qui sont] en prison” ? (1 Pi. 3 : 19).

Réponse. – Les “esprits” ou êtres-esprits, sont ceux que l’Apôtre mentionne dans les versets suivants comme ayant été désobéissants au cours de la période antédiluvienne, au temps de Noé. En retournant aux premiers récits des Ecritures, nous trouvons qu’en Genèse 6 : 1 – 4 nous est rapporté comment et de quelle manière ces êtres-esprits ont désobéi et pourquoi ils ont été jetés en prison. Notez le contraste dans l’expression : “Les fils de Dieu (les anges – Job 2 : 1) virent les filles des hommes”. Ces fils spirituels de Dieu quittèrent leur habitation, le règne spirituel, et se matérialisèrent en êtres humains et prirent [pour eux] des femmes parmi les filles des hommes. De cette façon  les “hommes de renom”, les “hommes puissants”, les “géants de la terre” vinrent à l’existence. C’était contraire aux arrangements du Seigneur et, par conséquent, nous lisons que ces anges furent privés de leur liberté dans une certaine mesure : “les anges qui n’ont pas gardé leur origine (leur nature spirituelle) qu’il a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité (l’obscurité des ténèbres car ils ne peuvent opérer que sous couvert de  la nuit ou de l’obscurité), pour le jugement du grand jour” (Jude

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6). L’Apôtre Pierre parle d’eux également lorsqu’il dit : “Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais, les a dégradés et placés dans des chaînes d’obscurité” – Traduction corrigée (2 Pi. 2 : 4). L’histoire tout entière, sacrée et profane, est remplie d’exemples d’obsession ou possessions démoniaques par ces démons ou anges déchus. C’est à ces “esprits” que notre Seigneur, par Sa mort et Sa résurrection, prêcha en pantomime un puissant sermon.

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ETRE-ESPRIT – Explication de.

Question – Qu’est-ce qu’un être spirituel ?

Réponse. – Selon les Ecritures, c’est une créature ou une personnalité habitant le plan spirituel d’existence, plan plus élevé que celui des humains ou des créatures terrestres. Tout comme la nature divine, la nature de Dieu est l’ordre le plus élevé du domaine spirituel, ainsi, l’homme est de l’ordre le plus élevé du règne animal ou terrestre. Les anges sont des êtres spirituels (Ps. 104 : 4) et nous lisons que l’homme fut créé “de peu inférieur aux anges” (Ps. 8 : 5). Un changement de nature est promis à tous ceux qui seront de l’Eglise de Christ ; ceux qui “rendent sûrs leur appel et leur élection” et qui finalement seront associés avec leur Seigneur et Sauveur aux gloires du Royaume comme Ses “cohéritiers”. Ce “changement” de nature est admirablement décrit par l’Apôtre au quinzième chapitre de 1 Corinthiens, vs. 42 – 52. Il est dit de ceux qui expérimenteront cette transformation de nature qu’ils sont “nés de l’Esprit”, ce qui se produira à la résurrection. Ils seront alors puissants et invisibles à l’oeil mortel, tout comme les anges de tous côtés et dans les temps anciens furent les messagers de Jéhovah et cependant invisibles. Jésus représenta le “vent” pour figurer la condition de ceux qui seront nés de l’Esprit au matin de la résurrection, Jean 3 : 6 – 8.

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EVANGILE – Sa signification.

Question – Veuillez expliquer ce que l’on entend par Prêcher l’Evangile, et qu’est-ce que l’Evangile ?

Réponse. – Le mot évangile signifie un message de bonnes nouvelles. Prêcher l’Evangile est la proclamation des bonnes nouvelles, ou message de bonheur aux autres. Lorsque le Seigneur Jésus vint Il déclara, “l’Esprit de l’Eternel Dieu est ur moi, car l’Eternel m’a oint pour prêcher la bonne nouvelle aux humbles”. Durant les trois ans et demi de Son ministère Il  prêcha les bonnes nouvelles de la venue du Royaume et les bénédictions qu’il apporterait à la race humaine. Il commanda à Ses vrais disciples de faire la même chose, et ceux qui ont annoncé à d’autres le travail de rédemption du Christ et les bénédictions de Son Royaume à venir ont ainsi prêché l’Evangile. La presse publique est devenue le moyen le plus efficace de nos temps modernes pour présenter de grandes vérités  aux gens, et l’Evangile est prêché par la presse là où la bonne nouvelle du Royaume du Messie est publiée. Par là, nous pourrons nous rendre compte que beaucoup de ce qui est publié est faussement appelé “Evangile”. Toutes sortes de mauvaises nouvelles de grande misère sont très souvent improprement nommées “Evangile ” .

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EXERCICE PHYSIQUE – Est-il un péché ?

Question – Est-il convenable pour un chrétien de s’engager dans les exercices physiques, ou dans une culture physique ?

Je voudrais avoir votre opinion sur ce sujet et, si possible, des Ecritures appuyant le sujet puisque je connais quelques personnesqui, apparemment, pensent que c’est un péché que de vouer une pensée aux soins du corps.

Réponse. – L’esprit ou la volonté est le maître du corps. L’état de l’esprit est largement touché par l’état du corps. Un esprit sain dans un corps sain est la condition idéale. Pour maintenir 1e corps et l’esprit en condition convenable, il est essentiel qu’ils soient exercés, car c’est une loi de la nature que l’inaction produit la décadence et la maladie. N’importe quelle mare d’eau stagnante est un bon exemple de cette loi. Le chrétien qui désire servir son Dieu et ses prochains, et qui veut agir ainsi, doit reconnaître qu’il peut organiser sa volonté et désirer faire travailler un sobre bon sens et un corps sain plus efficacement que ceux qui sont estropiés ou blessés par négligence ou manque de soins. En considérant le corps de ce point de vue comme instrument ou machine pour être utilisé par la volonté dans l’accomplissement de bonnes oeuvres, ce serait la part de sagesse de l’avoir en excellente condition afin de parvenir aux meilleurs résultats. Les soins ordonnés et méthodiques du corps tendent à développer tous ces traits de caractère qui sont essentiels pour le développement chrétien. La tempérance, la maîtrise de soi, la détermination, la patience, l’abnégation de soi, etc., sont naturellement acquises par ceux qui poursuivent une course régulière d’éducation avec le but de consacrer leur temps et l’énergie au service de leur Seigneur. L’Apôtre dit : “L’ exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir” (1 Tim. 4 : 8).

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FEMME – Sept saisissent un seul homme.

Question – “Et sept femmes saisiront un seul homme en ce jour-là” (Esaïe 4 : 1). Quelle est la signification de ce passage des Ecritures ?

Réponse. – Dans les symbolismes des Ecritures une “femme” représente une église. De même que l’on dit de l’Eglise de Christ qu’elle est “l’Epouse, la Femme de l’Agneau”. Les fausses églises, ou les systèmes religieux anti-chrétiens, sont symbolisés comme femmes méchantes (Apoc. 17 : 5). Le nombre sept représente toujours la perfection ou la plénitude dans les expressions de la Bible. Par conséquent, nous avons devant nos esprits l’image du temps où le nombre complet, ou toutes les églises (dans ce cas les fausses églises) chercheraient à être appelées par le nom d’”un seul homme” – Christ – afin que leur reproche puisse être enlevé. Ces églises qui sont en réalité des organisations mondaines, car elles sont remplies d’esprit mondain et soutenues par les personnes mondaines, sont de plus en plus discréditées à cause de leur mondanité ; en reconnaissant cela, elles prétendent énergiquement qu’elles sont des “Eglises chrétiennes”.

Les “sept femmes” saisissent un “Seul Homme”, mais Il ne les reconnaît pas, car Il a une seule Epouse, la vraie Eglise.

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FEMME – Le Mouvement du suffrage et la Bible.

Question – Puis-je vous demander vos vues sur le droit de vote pour les femmes ? Les femmes devraient-elles avoir les mêmes droits que les hommes ? Quelle est l’attitude de la Bibl e sur ce sujet important ? J’emploie le terme “important” en connaissance de cause parce que le Mouvement du Suffrage s’étend dans le monde et, à mon avis, c’est une des plus importantes phases des conditions générales existantes en ces temps hyperboliques .

Réponse. – Il est bien clair pour l’observateur minutieux que les hommes et les femmes dans le monde entier s’approchent de plus en plus d’une condition d’égalité. Cela est dû en grande partie au changement des affaires dans les domaines industriel et social. Les femmes entrent aussi dans chaque branche d’activité du monde commercial et dans les domaines de l’art, de la science, et de la littérature. Elles ont été introduites dans le monde des affaires et de l’industrie par le système actuel de rude compétition, et elles ont pris leur position à côté des hommes dans chaque autre condition sociale ; c’est une suite logique dans la marche des événements qu’elles devraient entrer dans les conditions d’égalité dans l’arène politique. Cela est bien et certainement en accord avec ce qu’indiquent les Ecritures et qui s’accomplira dans les “temps de rétablissement ” (Actes 3 : 19 – 21) dans les mille ans durant lesquels la race humaine sera rétablie dans les conditions parfaites représentées dans le premier homme, Adam, avant qu’Eve fut formée de sa côte. Adam réunissait en lui les qualités masculines et féminines, et quand Eve fut formée en vue de la propagation les qualités féminines furent incorporées dans sa personnalité. Quand la race sera multipliée suffisamment pour remplir la terre (Gen.1 : 28), la propagation cessera et les membres des deux sexes deviendront comme Adam était avant qu’Eve fut formée. Voir  Matth. 22 : 30.

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FEU – Celui qui brûlera la terre.

Question – Quel est le genre de feu qui brûlera la terre à la fin du monde, alors qu’il est écrit concernant ce temps-là, “IL NE RESTERA NI CHARBON POUR SE CHAUFFER, NI FEU POUR S’ASSEOIR DEVANT” ? Voyez Esaïe 47 : 14

Réponse. -En de nombreux endroits, les Ecritures font référence au temps de destruction à la fin du présent ordre de choses, utilisant des symboles ou illustrations divers tels que “feu”, “tremblement de terre”, “ouragans”, etc. Ces déclarations ne s’appliquent pas à la terre littérale ou planète sur laquelle nous habitons, mais au présent ordre social, avec tout son égoïsme et sa dépravation, qui doit être détruit dans un temps de détresse destructeur “tel qu’il n’y en a jamais eu depuis qu’existe une nation”. La terre elle-même ne passera jamais, car la Bible déclare que l’Eternel l’a formée pour être habitée et devenir “le marchepied de Ses pieds (Son tremplin – la terre ) glorieux”. L’ expression du Prophète, “Il ne restera ni charbon pour se chauffer, ni feu pour s’asseoir devant”, signifie selon notre compréhension que, durant le temps de trouble et de détresse qui doit venir sur les nations aux derniers jours, il n’y

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aura aucun lieu ou source de réconfort et de consolation pour la classe des faux prophètes ou pronostiqueurs du verset précédent.

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FEU – La terre sera-t-elle détruite par un feu réel ?

Question – Nous entendons parler de tant de grands incendies en ce moment, je me demande si la Bible montre que la terre sera détruite par un feu réel ?

Réponse. – Une compréhension incorrecte des Ecritures conduisit à des conclusions ridicules relatives à la destruction de la terre par le feu. Un homme de l’ouest de la Pennsylvanie fut si convaincu par l’idée que le monde serait brûlé par l’Eternel aux derniers jours, qu’il protesta avec force contre l’énorme consommation de charbon, de gaz et de mazout actuellement exploité et extrait du sous-sol, déclarant “que l’Eternel n’aura pas suffisamment de carburant pour brûler le monde quand le temps convenable sera arrivé, si les choses continuent ainsi”. D’autres eurent la pensée que même les cieux littéraux seront consumés dans cet embrasement terrible. Si les cieux doivent être détruits, où l’Eternel Lui-même trouvera-t-Il une habitation ?

Les paroles de l’Apôtre en 2 Pi. 3 sont citées comme faisant autorité par ceux qui défendent la théorie d’une destruction littérale des cieux et de la terre. Cependant, remarquons que l’Apôtre utilise un langage symbolique. Il mentionne trois mondes et trois cieux, en signifiant clairement qu’il est question de dispensations ou âges se rapportant chacun à une loi spirituelle et à un ordre social différents. L’un d’eux se termina par un grand déluge, et l’ordre présent doit passer par un “grand temps de détresse” (Dan. 12 : 1). Le prophète (Soph. 3 : 8, 9) montre qu’après la disparition du présent ordre de choses “alors l’Eternel changera la langue des peuples en une langue purifiée pour qu’ils invoquent tous le nom de l’Eternel”, montrant par là que le peuple demeure. L’Eternel “fit la terre pour qu’elle soit habitée” (Es. 45 : 18). La terre subsiste toujours” (Eccl. 1 : 4). Elle sera toujours une habitation appropriée pour l’homme (Ps. 67 : 6).

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FIGURES SYMBOLIQUES – “Les Cieux” – “ Citernes crevassées” – “ L’eau ” .

Question – Veuillez expliquer Jérémie 2 : 12, 13. Que sontles “cieux” qui sont cités ; et que représentent les “citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau” ?

Réponse. – De toute évidence, le Prophète utilise un langage hautement symbolique pour véhiculer ses pensées. La majeure partie des prophéties de la Bible sont données par des expressions imagées, obscures, et en paraboles, car il n’était pas dans les intentions de l’Eternel qu’elles soient comprises avant le temps de leur accomplissement. Les “cieux” symboliseraient les puissances ecclésiastiques, et les “fontaines”, la Vérité, la Parole de l’Eternel. Par conséquent, le temps viendrait comme prédit par le Prophète, où les chrétiens, le “peuple” de l’Eternel, trahiraient l’Eternel et Sa Parole, et se tailleraient ou se fabriqueraient des “citernes” ou récipients pour contenir les eaux boueuses des traditions des hommes. Les credo et organisations religieuses sont dans un état tellement délabré et fracturé qu’ils sont totalement incapables de retenir les eaux de la Vérité. Les vieux systèmes caduques du passé se décomposent et sont absolument inefficaces pour retenir les eaux de la Vérité .

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FIGURES SYMBOLIQUES – Le Grand bruit de la mer et des vagues.

Question – Quel est le sens des mots “le grand bruit de la mer et des vagues” ? (Luc 21 : 25).

Réponse. – Le murmure du vent qui monte est clairement audible à l’oreille. La mer et les vagues des masses humaines inquiètes sont déjà en train de se soulever, de s’agiter et d’écu-mer de colère. La grande mer de l’humanité, poussée par la montée des vents de la colère, est conduite vers un état frénétique de révolte contre le présent ordre social – “le monde qui existe” – vague sur vague, qui s’élèvent de plus en plus haut et roulent sur les rochers et les falaises. Le lugubre tonnerre et le rugissement de la mer lorsqu’elle se brise dans une fureur toujours  croissante sur le rivage, secouant et ébranlant les montagnes jusqu’à leur centre, n’annonce que trop bien la venue du cataclysme préordonné pour submerger le monde entier. La “ terre” (la société) et les “montagnes” (les royaumes et gouvernements) seront ôtés et transportés au milieu de la mer (les masses humaines turbulentes et en colère) – (Ps. 46 : 2, 3). Les grandes “vagues” (le nihilisme, le communisme, le socialisme et l’Anarchie) balayent avec une force irrésistible les remparts des institutions actuelles.

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FIGURES SYMBOLIQUES – La Mer n’est plus.

Question – Est-ce que la déclaration des Ecritures, “et la mer n’est plus” doit être prise au sens littéral ? Voir Apoc. 21 : 1.

Réponse. – Dans les Ecritures le mot “mer” est employé, non seulement comme un nom pour la masse d’eau, mais aussi symboliquement, comme représentant l’humanité sans loi, agitée, non satisfaite et mécontente. Dans Sa grande prophétie (Luc 21 : 5 – 36) notre Seigneur nous dit que dans le temps de détresse, avec laquelle l’Age millénaire sera introduit, la mer et les vagues rugiront ; et en Ps. 46 : 1 – 3 il est montré que les montagnes symboliques, ou les royaumes de la terre, seront jetés à la mer symbolique et submergés dans la tourmente anarchique. 

Une fois que le Royaume du Messie aura mis de l’ordre dans la présente confusion, après qu’il aura établi les intérêts du monde sur une base convenable d’équité, alors il n’y aura “plus de mer”, dans le sens qu’il n’y aura plus d’éléments agités, mécontents, parmi la masse humaine.

Mais bien que beaucoup de prophéties aient eu un accomplissement littéral et un autre symbolique, cependant nous ne sommes pas assez sage pour dire si oui ou non celle-ci aura un accomplissement littéral. Cependant, nous sommes sûr qu’elle aura un accomplissement symbolique comme cela a déjà été suggéré. Même si la mer littérale devait continuer nous ne connaissons aucune raison empêchant les continents de la terre de s’unir par le soulèvement de terres submergées, leur permettant de se rattacher entre eux. Pourtant, il vaut mieux que nous ne nous adonnions pas à la spéculation sur cette question dont nous n’avons pas de connaissance absolue.

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FIGURES SYMBOLIQUES – Malheur à celles qui sont enceintes.

Question – Voulez-vous expliquer de façon aimable la déclaration de la Bible, apparemment rude, de l’expression du Sauveur, comme elle est donnée en Matth. 24 : 19 – “Malheur à celles qui sont enceintes et à celles qui allaitent en ces jours -là”?

 Réponse. – Cette expression est une partie de la grande prophétie de notre Seigneur se rapportant aux événements et conditions qui se développeront dans les derniers jours de la dispensation  chrétienne. Comme toutes les expressions prophétiques, c’est un langage hautement figuré. La clé de la compréhension de cette prophétie se trouve ailleurs dans les Ecritures.

La femme est employée comme une représentation symbolique de l’Eglise. Ainsi la vraie Eglise de Christ est montrée comme la “vierge chaste” et également dans une autre image comme “la femme de l’Agneau” (2 Cor. 11 : 2 ; Apoc. 21 : 9). Les fausses églises sont représentées comme des femmes corrompues et débauchées (Apoc. 17 : 1 – 5), comparez ces cinq versets avec Apoc. 21 : 9 – 11. “L’église mère” est représentée comme une femme impudique, et aussi comme la grande cité mystique de Babylone. Ses filles, les systèmes ecclésiastiques qui sont les enfants du système parent, sont également représentées comme étant des bébés en embryon et comme des nouveau-nés. Elles ont besoin du lait de la Parole comme le déclare l’Apôtre en H é b. 5 : 12 – 14 ; elles ne sont pas suffisamment développées dans la connaissance et dans la grâce pour assimiler des doctrines  fortes et importantes. Il y aura un temps spécial de chagrin pour les faux systèmes  religieux en ce jour, pour “celles qui sont enceintes” et aussi pour celles qui dispensent du lait – en d’autres termes qui “allaitent”.

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FILS – Au lieu de tes pères .

Question – Voulez-vous expliquer le verset 16 du Psaume 45, “Au lieu de tes pères, tu auras tes fils ; tu les établiras pour princes dans tout le pays”.

Réponse. – Si l’on examine les versets précédents, il devient évident que ce Psaume est l’un des Psaumes messianiques et, dans l’ensemble, il se rapporte prophétiquement à l’Eglise de Christ – la classe de l’Epouse. La Fille du Roi, l’Epouse du Fils du Roi, devait être formée à partir d’une classe élue constituée d’Israélites, à la fois ceux qui l’étaient de naissance,  et ceux (les Gentils) qui, par la foi et l’adoption, devaient devenir la Semence d’Abraham – des Israélites en effet (Romains 9 : 6). Les “pères” de cette classe (Romains 11 : 28) furent les patriarches des temps anciens – Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, etc. L’Apôtre Paul parle d’eux en Hébreux 11 : 39, 40 – “Et tous ceux-ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu la promesse, Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection  sans nous”. Les “choses meilleures” pour la classe “nous” sont les honneurs célestes et les pouvoirs et autorité royaux qui seront conférés à l’Epouse, les “cohéritiers” du Fils de Dieu. Ceux-ci, qui sont maintenant “fils”, au jour de la résurrection

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“rendront parfaits” et donneront la vie aux “pères”. La relation sera alors renversée ; le Père (le donateur de vie) sera le Christ, le Messie, Jésus la Tête et l’Eglise, Son Corps ; et les patriarches, les pères d’Israël, seront les enfants .

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FLEUVE – de vie, réel ou symbolique ?

Question – Pour ce qui est du “fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal ?” (Apoc. 22 : 1, 2). Est-ce que c’est un fleuve réel ? Si oui, comment peut-on boire de celui-ci ?

Réponse. – Si nous étions disposés à accepter cela comme une déclaration littérale, nous pourrions bien faire comme le vieil explorateur espagnol, Ponce De León, qui  cherchait la Source de la Jeunesse Perpétuelle ! Et nous pourrions avoir la pensée consolatrice que sûrement il y aurait assez d’eau dans ce fleuve d’eau vive pour éteindre les feux de “l’étang brûlant de feu et de soufre” qui est mentionné dans le verset huit du chapitre précédent ! Etant dispensés des absurdités, nous reconnaissons qu’il y a ici une image symbolique merveilleuse qui est présentée à notre regard mental – une cité glorieusement belle de vastes proportions, toute en or et de pierres précieuses, réfléchissant le rayonnement de la lumière merveilleuse qui brille à l’intérieur et qui émane de ce grand Etre qui est le Souverain de l’Univers, le Tout-Puissant Dieu ! Et de la rue en or coule ce fleuve magnifique ; ses eaux sont aussi claires que du cristal, ses berges sont ornées d’arbres, et “les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations !”. La cité c’est “ L’Epouse de l’Agneau”, l’Eglise de Christ glorifiée. Le fleuve,c’est le flot de vérité et non les eaux boueuses des traditions humaines qui couleront de l’Eglise quand elle sera complétée et hautement exaltée. Le Seigneur avait promis qu’à quiconque boirait de l’eau (de vérité) qu’Il donnerait, elle ferait de lui “une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle” (Jean 4 : 14). Ces puits ou sources d’eau ont été en cours de développement pendant cette Ere chrétienne, et quand ils seront tous réunis – les 144 000 mentionnés dans les chapitres 7 et 14 de l’Apocalypse  alors ils formeront un flot puissant de vérité à laquelle toutes les nations seront invitées à participer. Alors l’Esprit et l’Epouse diront : Venez, et que celui qui a soif vienne et qu’il prenne gratuitement de l’Eau de la Vie (Apoc. 22 : 17).

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FOI (LA) – Peut-elle transporter une montagne littérale ?

Question – En Matthieu 17 : 20, Jésus déclare à Ses disciples “Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se tra nsporterait ; et rien ne vous serait impossible”. Quelqu’un pourrait-il avoir une foi capable de transporter une montagne littérale ?

Réponse. – La question pourrait paraître absurde mais, quand nous réfléchissons à la signification du mot foi, nous voyons qu’elle n’est pas de l’imagination ou de la crédulité aveugle mais, comme l’a défini l’Apôtre, “La foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas” (Hébreux 11 : 1). Nous pouvons voir que l’enseignement de notre Seigneur est en accord avec ce qu’Il donna à un autre moment (Jean 15 : 7) lorsqu’Il mit en évidence que la demande

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doit être en harmonie avec la volonté divine. Mais, étant donné qu’il n’y a pas de preuve permettant de croire que la volonté de Dieu soit de transporter des montagnes littérales en réponse à la volonté d’humains désoeuvrés, entêtés ou ignorants, ordonnant de le faire, il est véritablement impossible de croire qu’Il s’empresserait de le faire maintenant. Mais si l’on considère la montagne comme un symbole de difficultés et d’empêchements dans notre course chrétienne personnelle, ou pour la marche de l’oeuvre de Dieu, nous savons que “des Miracles” sont disposés pour ceux qui exercent la foi ; avançant ainsi dans la force du Seigneur, il leur est permis de vaincre des difficultés et d’oeuvrer droitement, alors que cela serait impossible autrement.

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FOI (LA) – Comment est-elle cultivée ?

Question – Comment puis-je avoir la foi alors que je ne la possède pas naturellement ?

Réponse. – La foi peut être cultivée comme n’importe quelle autre qualité mentale, et elle augmente selon la connaissance et l’utilisation de cette connaissance. Pour avoir la foi en Dieu nous devons comprendre Son caractère, Ses plans et buts .

Nous obtenons ceci par l’étude de Sa parole et par le fait de nous appuyer sur les promesses et les vérités qui y sont contenues. Des doctrines erronées ont donné au caractère de Dieu une apparence hideuse. “Les préceptes des hommes enseignent qu’il faut le craindre (avoir peur de Lui)”. Une connaissance exacte de Son caractère et de Son Plan augmente grandement notre foi et notre amour en Lui. La foi est scripturalement définie comme “la compréhension des choses qu’on espère, la conviction des choses qu’on ne voit pas”. L’homme espère en la vie éternelle dans le bonheur. Le fondement de cette espérance est montré dans la Parole de Dieu. Quelqu’un qui doute peut devenir un croyant des plus convaincus et tenaces lorsqu’il reçoit la preuve convenable. “La vie est le don de Dieu par Jésus-Christ” (Romains 6 : 23). Sa Parole est la seule preuve montrant clairement le chemin pour obtenir ce don. Pour augmenter notre foi nous devons, par conséquent, étudier la Parole de Dieu avec humilité et prières, ayant le désir de connaître et faire Sa volonté, et de s’appuyer sur Sa Parole. Celui qui connaît la lettre de Sa Parole et manque de s’appuyer sur elle a une petite foi.

Celui qui associe la connaissance de la Parole et sa mise en pratique obtient une foi forte. Ceci est illustré par le fait suivant : un homme qui ne faisait pas confiance dans la force de la glace pour supporter son poids, traversa la rivière en rampant sur les mains et les genoux, et comme il atteignait la rive opposée il fut dépassé par un homme qui, confiant dans la solidité de la glace, conduisait gaiement un attelage de chevaux tirant un chariot chargé de fonte brute .

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FOI (LA) – Quand le Fils de l’Homme viendra – En trouvera-t-Il ?

Question – Luc 18 : 8 “Mais quand le fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre” ? Est-ce la foi qui transporte des montagnes qui leur fera défaut ? Veuillez expliquer.

Réponse. – La traduction mot à mot de la citation donnée

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ci-dessus d’après les plus anciens manuscrits grecs est la suivante : “Mais le Fils de l’Homme venant, en vérité, trouvera-t-Il de la foi sur la terre” ? La “foi” dans le texte devrait avoir le sens de système ou croyance ou doctrines, comme ceci est exprimé dans la déclaration de la Bible, “La foi une fois délivrée aux saints”. Les paroles du Maître impliquent que l’existence de la vraie foi au moment de Sa Seconde Venue serait quelque peu incertaine. Les paroles du Seigneur sont remarquablement accomplies dans les conditions actuelles. Nous voyons que, en raison des credo contradictoires et idéologies doctrinales, des nombreux “ismes”, des incroyables tromperies et erreurs croissantes, de manière à séduire, si possible, les élus mêmes, peu demeurent fidèles à la véritable foi – seuls “les élus mêmes” (Matthieu 24 : 24). L’objet du Retour de notre Seigneur est de mettre de côté tout le mal et l’erreur, et remplir la terre entière de la vraie foi et de la connaissance de Dieu, pour apporter la bénédiction à toute l’humanité – Habakuk 2 : 14.

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FOUS – Pour l’Amour de Christ.

Question – L’Apôtre dit – “Nous sommes fous pour l’amour de Christ !” – que voulait-il dire ? Comment des chrétiens deviennent-ils fous ? Voyez 1 Corinthiens 4 : 10.

Réponse. – L’Apôtre Paul, par son zèle et son ardeur pour la cause de Christ, avait enduré l’opposition et la persécution de différentes manières, ayant même souffert la faim, la soif et les mauvais traitements, comme il le raconte dans ce même chapitre.  

Pour ceux n’ayant pas la foi en Christ et en Ses enseignements ceci n’était que folie de la part de l’Apôtre. Pour eux, il ressemblait à un religieux fanatique – un fou. Evidemment, certains parmi les frères chrétiens à Corinthe partageaient la même pensée, pensant qu’il n’était pas nécessaire d’endurer tant de mépris et de persécutions pour la cause du Maître. Ces conditions ont prévalu tout au long de l’Ere chrétienne ; les consacrés, peuple dédié au Seigneur, qui donnèrent leur tout, sacrifiant leurs aises, confort, renommée et les richesses du monde dans leur désir de Le servir, Lui qui endura tant pour eux, ont toujours été ridiculisés et méprisés par le commun des mortels qui, à cause de leurs capacités mentales et morales réduites, ne pouvaient apprécier la grandeur et la noblesse des caractères et des enseignements de ceux qui méritent réellement le nom de chrétien. Quelqu’un a bien exprimé la question dans les lignes suivantes :

“Le petit nombre par qui la vérité élevée fut reconnue

Qui, de manière insensée, laissèrent sans défense la plénitude de leur coeur

Révélant aux foules leur noble vision

Ont toujours pour eux-mêmes banni la crucifixion ” .

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GRAND CHEMIN (LE) – de Sainteté, s’il est ouvert et facile, pourquoi la confusion ?

Question – Est-il vrai que le “Grand Chemin de Sainteté” est ouvert maintenant et que le chemin du salut est si évident que “celui qui ira ce chemin, même les insensés ne s’égareront pas” (Es. 35 : 8-10) ? Si le chemin est aussi facile, clair et évident qu’un insensé ne pourra pas le manquer, alors pourquoi y

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a-t-il tant de confusion parmi les prêtres, les théologiens érudits, etc. en ce qui concerne les arrangements convenables du salut, certains enseignant une chose et d’autres une autre ? Je suis un sceptique honnête qui cherche à connaître la voie du salut ; pourriez-vous me conduire vers ce “ Grand Chemin” ?

Réponse. – Nous ne sommes pas surpris que vous n’ayez pas trouvé le “Grand Chemin”. Le Seigneur Jésus, faisant référence aux conditions du salut durant ce présent Age de l’Evangile, déclare que “Etroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouven t ” .

En fait, les Ecritures montrent trois chemins : – “Le chemin spacieux qui mène à la perdition”, “Le chemin étroit qui mène à la vie”, et le “Chemin de la Sainteté” (Matth. 7 : 13, 14 ; Es. 35 : 8, 9). Il est très clair d’après les conditions que vous citez, que le dernier de ces chemins n’est pas encore ouvert, mais comme les Ecritures l’affirment, il sera ouvert pour le monde au moment de la Seconde Venue de notre Seigneur. Alors quand Satan, ce vieux “lion” (1 Pi. 5 : 8), sera lié (Apoc. 20 : 2), les paroles du Prophète seront accomplies – “Il n’y aura pas là de lion”, et “les rachetés du Seigneur (le monde de l’humanité) y marcheront avec des chants de triomphe et une joie éternelle sera sur leur tête, et le chagrin et les gémissements s’enfuiront”.

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GUERISONS – Par les incroyants .

Question – Pouvez-vous donner des preuves scripturales que la guérison par la foi telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui vient de l’Adversaire ou du Malin ? Je sais que cela ne peut pas venir du Seigneur, parce que je connais certaines personnes qui accomplissent des guérisons miraculeuses et il se fait que je sais personnellement qu’elles n’ont aucune foi dans les enseignements de la Bible. Par exemple, une de mes proches relations fut relevée de son lit de mort par le pouvoir de l’un de ces “ guérisseurs” qui niait dans ses enseignements les principes mêmes des fondements des Ecritures .

Réponse. – La question ne se pose pas quant à l’existence de nombreuses guérisons remarquables effectuées par certains qui sont apparemment capables d’exercer une influence qui surpasse les pouvoirs naturels de l’homme. Il est également vrai que beaucoup de ces guérisseurs ne se déclarent pas être des chrétiens. Leur pouvoir doit donc venir d’une source mauvaise, car le Seigneur juste n’aiderait pas ceux qui ne sont pas en harmonie avec Lui. En accord avec cette pensée, nous lisons dans le chapitre 7 de Matthieu, versets 22 et 23, que certains accompliront beaucoup de miracles au nom de Christ, et cependant le Seigneur ne les reconnaîtra pas. Au demeurant, les disciples du Seigneur ne seront pas reconnus par leurs “grands miracles” -“ vous les reconnaîtrez à leurs fruits” Matth. 7 : 20.

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HAINE (LA) – Des injustes et de l’injustice convenable.

Question – Si la haine n’est pas une qualité, pourquoi est-il dit en Ecclésiaste 3 : 8 “Il y a un temps pour haïr ?” Pourquoi Christ dit-Il en Luc 14 : 26, “Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses soeurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple ?”

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Réponse. – Notre Seigneur, dans toutes les instructions données à Ses disciples, a toujours exhorté ces derniers à s’aimer les uns les autres, et non seulement cela, mais d’aimer aussi leurs ennemis (Jean 13 : 35 ; Matth. 5 : 43, 44-46 ; 1 Pi. 2 : 23).

Par conséquent, il serait illogique de penser que le Seigneur aurait pu conseiller à Ses disciples de HAIR ceux qui étaient pour eux proches et chers, et qu’ils étaient encouragés à aimer et à estimer. Le Seigneur a, de toute évidence, utilisé ce mot pour graver dans l’esprit de ceux qui deviendraient Ses disciples que les conditions pour y parvenir sont très rigides et strictes.

En d’autres termes, personne ne pourra devenir disciple du Maître s’il ne L’aime pas plus que tous ses liens ou considérations terrestres. Personne ne pourra jamais être reconnu par le Seigneur comme Son disciple s’il n’a pas fait la démarche d’obéir à la volonté divine, même si cela implique la perte de chaque bien de valeur et du sacrifice de la vie elle-même! La pensée renfermée dans l’expression trouvée en Ecclésiaste 3 : 8 est qu’il y a des temps et des saisons où il serait convenable de “haïr”, ou de mépriser ce qui est contraire aux principes de droiture et de justice. Tous devraient haïr l’injustice et ne pas éprouver de sympathie pour ceux qui oppriment et font du mal au faible et au délaissé. De la même manière, ceux qui sont en opposition avec le Seigneur ainsi qu’avec Ses lois et arrangements justes, et qui agissent de leur plein gré contrairement à ces lois, devraient en toute justice être fuis et méprisés – “haïs d’une parfaite haine” – Ps. 139 : 21, 22.

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HOMME – Dieu se repentant de la création.

Question -”Et l’Eternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son coeur n’était que méchanceté en tout temps. Et L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et s’en affligea dans son coeur. Et l’Eternel dit : J’exterminerai de dessus la face de la terre l’homme que j’ai créé”. Si Dieu est omniscient, connaissant la fin depuis le commencement, comment pouvait-Il Se REPENTIR de Sa conduite en créant l’homme ?

Réponse. – Le mot “repentir” veut dire “changer d’avis, ou de direction, ou de conduite en raison du regret ou de mécontentement de ce qui s’est passé”. La question est donc, Dieu a-t-Il changé d’idée (de plan) ou Sa ligne de conduite ?

Nous affirmons que, connaissant la fin dès le commencement, l’esprit de Dieu ne pouvait pas être changé ; donc, le terme “repentir” dans ce texte doit signifier le changement de la conduite. C’est-à-dire que Dieu a changé Sa façon d’agir envers l’homme à cause de sa méchanceté qui L’a chagriné, mais Il n’a pas changé Son esprit ou Ses plans, parce que, depuis le tout premier commencement, ces plans ont reconnu la tendance dépravante et dégradante du péché, et ont pourvu (dans le dessein de l’esprit) à l’Agneau de Dieu – “immolé dès la fondation du monde” – comme le prix de la rédemption (Apoc. 13 : 8 ; 17 : 8).

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HOMME – Son âge énoncé en années ou en mois lunaires.

Question – Quelle preuve avons-nous que les âges des antédiluviens ont été énoncés en années et non en mois lunaires, comme certains scientifiques l’enseignent ?

Réponse. – Un grand nombre ont essayé de rendre compte de la remarquable longévité des antédiluviens ; certains d’eux vivaient jusqu’à un âge avancé de 800 et 900 ans. Quant à Méthushélah, le plus vieil homme cité dans la Bible et qui était un monsieur âgé de 969 ans, différentes théories sont avancées ; l’une d’elles a trait à la question qui nous est posée.

Cependant, nous pouvons bien voir en consultant le Récit sacré que cette théorie ne s’accorde pas à la situation. Le chapitre cinq de Genèse, en présentant la généalogie de différentes personnes, énonce les âges quand celles-ci avaient des enfants. Si nous devions calculer sur la base de l’année comme étant en réalité le mois de temps lunaire, nous serions impliqués dans des difficultés car, selon cette méthode de calcul, Caïn n’aurait été âgé que de cinq ans et dix mois lorsqu’il eut un fils ; de même Mahalaleël aurait eu cinq ans et cinq mois quand son fils Jéred naquit. La cause réelle des âges avancés de ceux qui vivaient avant le déluge est présenté dans la Bible. La race humaine s’est détériorée, mais légèrement, de cette condition de perfection dont Adam avait goûté avant sa désobéissance. Par conséquent, avec des organismes superbes et une vitalité très légèrement affaiblie, l’étincelle de la vie se serait maintenue pendant des siècles. Combien sont différentes les conditions actuelles, quand la durée de la vie moyenne est d’environ 35 ans ! Des maladies malignes provoquées par des germes et des bactéries infestent a ffreusement la race et, même avec toute l’aide de la science et les précautions d’hygiène, comme il est difficile de préserver la faible étincelle de vie !

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HOMME – Depuis combien de temps vit-Il ?

Question – La Bible enseigne-t-elle depuis combien de temps l’homme vit sur la terre ?

Réponse. – La Bible donne à cette question une réponse satis0faisante. Les savants se sont livrés à beaucoup de spéculations quant à la durée de la vie de l’homme sur terre. Leurs estimations s’alignent sur un vaste champ. Un célèbre géologue affirme qu’il y a 50 mille ans que le premier homme était en Egypte, tandis qu’un autre dit 250 000 ans depuis que le premier homme est apparu sur le sol européen. Par contraste avec ces théories spéculatives nous avons une chaîne claire et cohérente de la chronologie de la Bible qui montre qu’il s’est écoulé moins de sept mille ans depuis la création du premier homme.

La Bible est la plus vieille et la plus authentique histoire de l’homme. Elle ne se livre pas à des conjectures, mais elle enseigne clairement qu’Adam fut le premier homme. Elle donne sa propre chronologie qui est divisée comme suit : D’Adam jusqu’au déluge 1656 ans ; du déluge jusqu’à Abraham 427 ans ; de là jusqu’à l’Exode et à la promulgation de la Loi 430 ans ; de là jusqu’au partage de Canaan 46 ans ; ensuite la période des Juges 450 ans ; la période des Rois 513 ans ; de là jusqu’à 1911 après J.-C. nous avons un total de 6039 ans depuis la création d’Adam. Ceci est le résultat démontré par les meilleurs chronologistes de la Bible qui ont écrit sur ce sujet.

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HOMME – Dans quel sens est-Il “ Image de Dieu” ?

Question – Nous lisons dans la Bible : “Et Dieu dit :Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance ” (Gen. 1 : 26). Cela veut-il dire physiquement, avec toutes les variations du visage et de corps que nous voyons aujourd’hui, ou est-ce “l’âme”, “ l’image de Dieu” qui est la même pour tous ? Ou quelle est la signification de ce texte ?

Réponse. – Cette “image de Dieu” ne veut pas dire la forme physique, parce que “Dieu est un esprit” et l’homme est humain. Cela ne signifie pas non plus l’”âme”. L’âme est le terme synonyme de l’homme – l’homme est une âme. L’ expression “à son image “ veut dire que l’homme fut fait être moral avec son libre arbitre, formé pour être adapté convenablement aux conditions et à la nature terrestres. Dieu l’a doté du sens de justice, de raison, d’amour et de droiture, et ainsi il devint une image du grand Jéhovah dans ces qualités de caractère. Nous comprenons que les mots “selon notre ressemblance ” signifient que, comme Dieu a fait l’homme pour être à la ressemblance à Dieu, Il a fait l’homme pour être le roi de la terre et Il lui a donné domination sur toutes les choses de la terre. Le premier homme étant créé à l’image et à la ressemblance à Dieu était parfait à tous égards. Certains savants modernes considèrent que l’homme est une créature de l’évolution. Si la théorie de l’évolution est vraie, alors la Bible est fausse de la Genèse à l’Apocalypse. Si la déclaration de la Bible concernant la création de l’homme est vraie, et tous les chrétiens considèrent que c’est vrai, alors la théorie de l’évolution est tout à fait fausse concernant l’homme.

HOMME – Les relations avec Dieu et avec la femme .

Question – Que veut dire l’Apôtre Paul quand il dit :“ L’homme étant l’image et la gloire de Dieu … mais la femme est la gloire de l’homme” (1 Cor. 11 : 7) ?

Réponse. – En Genèse, dans le récit de la création de l’homme, il est dit qu’il était “à l’image et à la ressemblance à Dieu”. Dans le texte, les paroles seraient rendues plus correctement comme suit : “l’homme… est l’image glorieuse de Dieu”.

Ces paroles de 1’Apôtre s’appliquent bien entendu au premier homme parfait, et non à l’homme tel qu’il est aujourd’hui dans son état déchu, dépravé et dégénéré. La femme fut créée pour être son “aide” (Gen. 2 : 18) et dans les rapports convenables qui devraient exister entre les deux, ce serait en son honneur et à sa gloire. En 1 Cor. 11 : 3, l’Apôtre explique que “le chef de la femme, c’est l’homme” (Eph. 5 : 22-32). Le Père céleste a pris des dispositions pour que Son Fils, le Oint Jésus qui est “le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance” (Héb. 1 : 3) ait une Epouse (Apoc. 21 : 9). Cette Epouse doit être faite d’une classe des vainqueurs élus de 1’Age de l’Evangile. Quand elle sera complétée et glorifiée, l’Epouse, l’Eglise, sera “l’aide” de Christ, et elle sera à Son honneur et à Sa gloire.

HOMME – Qu’est-Il ?

Question – Qu’est ce que l’homme ? Est-il à moitié spirituel et à moitié charnel, ou est-il entièrement humain ou un être terrestre ?

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.Réponse. – Il n’y a pas une seule expression dans les Ecritures dans laquelle il est dit que l’homme fut créé dans un sens quelconque comme un être spirituel. Au contraire, la Bible affirme clairement que l’homme “est tiré de la terre – poussière”, qu’il a été formé de la poussière du sol et que le souffle des vies dans ses narines fit de lui une âme vivante (1 Cor. 15 : 45-47 ; Gen. 2 : 7). L’ expression des Ecritures, “et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné”, fait mention du principe de vie ou étincelle de vie que le Seigneur a donné à Adam quand il fut créé de la poussière du sol. Ce souffle de vie est le principe actif qui crée l’être vivant et, quand il est retiré du corps, il retourne au Créateur qui est la source ou la fontaine de toute vie. Le Psalmiste déclare que l’homme a été fait de peu inférieur aux anges, les êtres spirituels les plus bas. L’homme est le plus élevé des animaux ou des êtres terrestres, et dans les arrangements divins il devait être le souverain ou le monarque sur le royaume terrestre en ayant l’autorité sur les animaux de la terre, et sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux. En raison de cet enseignement clair de la Bible sur ce sujet, nous pouvons comprendre les paroles de notre Seigneur et de Ses Apôtres qu’il faut être engendré du saint Esprit pour avoir une existence spirituelle dans un sens quelconque. Le Seigneur Jésus fut le premier à être développé comme Nouvelle-Créature spirituelle à partir de la condition charnelle ou terrestre. Bien qu’Il fut un homme parfait, nous lisons qu’Il fut rendu parfait par des souf-frances (Héb. 2 : 10) comme une “nouvelle-créature” spirituelle, “ ayant été mis à mort chair, mais rendu vivant Esprit (1 Pi. 3 :1 8 ) .

HOMME RICHE ET LAZARE – Est-ce que la parabole enseigne le tourment Eternel ?

Question – Est-ce que la déclaration de Christ quant à “l’homme riche” et “ Lazare”  enseigne que les méchants iront à la mort dans le tourment éternel ?

Réponse. – Il n’y a pas un seul mot dans cette parabole discutée disant que l’Homme Riche était un homme méchant ou que l’Homme Pauvre était un homme bon. Par conséquent, en répondant à la question, on pourrait sûrement déclarer qu’il n’y a rien disant qu’à la mort les méchants iront au tourment éternel. Le fait d’interpréter l’histoire de façon littérale juste comme on la lit, comme beaucoup sont enclins à le faire et qui croient à la théorie du tourment éternel pour presque tous, sauf eux-mêmes, implique bon nombre d’absurdités. Cela signifierait que tous ceux qui sont habillés de pourpre et de fin lin et qui vivent chaque jour de façon somptueuse devraient, à la mort, être placés dans la fournaise du feu et tourmentés. Cela voudrait aussi dire qu’à moins que nous soyons frappés de pauvreté et mendiants, les compagnons des chiens, pleins de plaies, et nourris par les miettes à la porte d’un homme riche, nous ne pourrions jamais être portés par les anges dans le sein d’Abraham quand nous quitterons cette vie. Le pauvre Abraham connaîtrait de grandes difficultés en embrassant tous ces pauvres dans son sein expansif ! La parabole bien comprise n’enseigne pas du tout la doctrine monstrueuse du tourment éternel.

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HOMME RICHE ET LAZARE – La Signification de la parabole cachée au monde.

Question – En admettant que les “ Riches et Lazare” soit une parabole représentant les Juifs et les Gentils dans leurs positions de faveur et de défaveur durant l’Age chrétien, la question concerne la figure elle-même : (a) Le fait que notre Seigneur employait chaque jour des événements et des choses pour faire des figures diverses et des “ proverbes obscurs” (brebis, boucs, semence, semeur, moisson, moissonneur, intendant etc.) n’est-il pas bien connu ? (b) Ensuite, quand Lazare est mort, pourquoi a-t-il été porté dans le sein d’Abraham ?

Po u rquoi “l’Homme Riche” devait-il être maintenu en vie dans le tourment quand il MOURUT ? (c) Si “ l’en fer” est une place “d’oubli”, pourquoi “l’Homme Riche” s’est-il souvenu de ses “cinq frères” ? Enfin, si le Seigneur connaissait une telle place pourquoi a-t-Il représenté les Démons dans l’enfer de Dante Inferno – même en tant que figure ?

Réponse. – Les Ecritures furent écrites et arrangées de telle manière par le Seigneur, par des auteurs inspirés, qu’elles ne peuvent être comprises que par ceux qui viendraient en har-monie avec Lui par la foi et l’obéissance. Le Seigneur aime éclairer Ses enfants par l’action du saint Esprit et à travers Ses desseins divins. Il est dit de notre Seigneur Jésus que dans tous Ses enseignements Il s’adressait aux foules en paraboles et en paroles obscures, et ensuite Il les expliquait à Ses disciples (Marc 4 : 11, 33, 34). La parabole de “l’Homme Riche et le Pauvre” est une prophétie remarquable des conditions qui se rapportent aux Juifs et aux Gentils. Nous croyons qu’elles ne pourraient pas être présentées d’une autre manière sans révéler les réalités ; celles-ci devaient évidemment être dissimulées ou cachées aux yeux du monde en général par le Seigneur, et leur signification réelle ne serait connue que par Ses disciples dévoués. Le livre entier de l’Apocalypse est composé de prophéties ainsi cachées en signes, symboles et figures .

IGNORANCE (L’) – Sauvera-t-elle les Païens ?

Question – Qu’adviendra-t-il des païens ? Seront-ils sauvés à cause de leur ignorance ?

Réponse. – Si l’ignorance était une base de salut, alors tous auraient dû être laissés dans l’ignorance, car ainsi tous auraient été sauvés. Et si les païens sont sauvés par l’ignorance, il devrait en être de même pour tous les bébés et les enfants qui sont morts avant d’avoir atteint l’âge de la majorité et la connaissance, et donc dans l’ignorance – ceux-là également devraient être sauvés. Quel grand missionnaire a dû être Hérode lorsqu’il assassina tant de petits enfants de Bethléem, car bien sûr ceux-ci furent tous sauvés pour la gloire du Royaume! Quel dommage que nous ne soyons pas tous morts dans l’enfance !

Les Cieux seraient un endroit merveilleux, peuplés de païens et de nouveau-nés ! Les Ecritures nous informent que le temps de mise à l’épreuve des païens pour la vie éternelle se tiendra après la Seconde Venue de notre Seigneur Jésus-Christ, quand les païens, mais aussi l’ensemble des humains, auront reçu la pleine lumière concernant la voie du salut ; lorsque le chemin sera si

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facile que celui qui ira sur ce chemin, même s’il n’a pas la connaissance, ne se perdra pas. Les bébés qui se développeront vers la maturité auront de même leur occasion personnelle de salut car la vie éternelle ne sera donnée qu’à ceux qui exerceront la foi et l’obéissance. Ceux qui désobéiront après avoir reçu leur pleine occasion, mourront de la “Seconde-Mort ” .

IMMORTALITE (L’) – Pour les hommes, maintenant ou future?

Question – J’ai lu en 1 Timothée 6 : 16 que l’Apôtre Paul, parlant de Dieu dit – “Qui seul possède l’immortalité”. Dans le même chapitre au verset 19, les frères sont exhortés à faire du bien afin “qu’ils saisissent ce qui est vraiment la vie”. Le seul endroit où je trouve le mot “immortel” est en 1 Timothée 1 : 16, lequel fait aussi référence à Dieu, et en Romains 6 : 23, l’Apôtre dit – “Les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur”. E galement Romains 2 : 6, 7 montre que le don de grâce doit être recherché – “par la persévérance dans les bonnes oeuvres ” .

En conséquence, si l’immortalité ou la vie éternelle est le don de Dieu en récompense pour ceux qui remplirent fidèlement Ses désirs, d’où vient l’autorité de ceux qui enseignent que l’homme est maintenant en possession de l’immortalité ?

Réponse. – C’est une question qui est fréquemment posée ces temps-ci par ceux qui ne se contentent pas d’accepter une simple affirmation sans un “ainsi dit l’Eternel”. Il ne se trouve qu’une seule déclaration dans les Ecritures qui pourrait conduire à enseigner que l’homme était de toute manière immortel ; qu’il ne mourrait pas et ne pourrait pas mourir. Ceci se trouve dans le troisième chapitre de Genèse, le quatrième verset. Cependant, nous suggérons que quiconque, avant d’accepter ceci comme autorité valable, lise le passage et note soigneusement qui était la personne qui fit cette déclaration !

INSPIRATION (L’) – Des Apôtres.

Question – Comment et jusqu’à quel point les Apôtres furent-ils inspirés ?

Réponse. – Certains de nos jours, croient que les auteurs, enseignants et poètes modernes, sont tout autant inspirés que l’étaient les Apôtres. Même certains ecclésiastiques semblent penser qu’ils sont eux-mêmes des références authentiques et sûres, et devraient être considérés ainsi. Si ce point de vue est correct, alors l’inspiration est un article bon marché auquel on ne peut pas du tout se fier quand nous réfléchissons aux nombreuses théories et doctrines contradictoires qui ont été promulguées par les autorités théologiques modernes. L’Apôtre Pierre, faisant référence à l’inspiration des saints écrivains, déclare que “de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pi. 1 : 21). C’est-à-dire que la sainte puissance ou influence de Dieu opérant dans l’esprit des Prophètes leur permit de parler et d’écrire sur des choses futures en rapport avec les desseins divins qu’ils ne comprirent pas eux-mêmes (Daniel 12 : 8, 9). De même les Apôtres eurent à écrire concernant ce qui serait nécessaire aux intérêts spirituels et au bien-être du peuple du Seigneur dans les temps à venir (2 Tim. 3 : 16, 17).

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L’inspiration absolue n’a plus existé depuis les jours de notre Seigneur et des Apôtres, et n’est plus nécessaire car les Ecritures sont complètes et se suffisent à elles-mêmes.

IRRESPONSABLES (LES) – Qu’advient-il d’eux ?

Question – Nous savons ce qu’il advient de l’obéissant et du désobéissant, mais il y a une autre classe qui ne peut pas vraiment être appelée obéissante ni déjà désobéissante. Je veux parler des irresponsables et de ceux qui aiment ce présent monde et ne désirent même pas connaître ce que Dieu désire d’eux et qui, selon moi, représentent la grande majorité de l’humanité, même dans cet âge des lumières (prétendu tel). Qu’advient-il d’eux ?

Réponse. – Pour répondre à cette question il est nécessaire d’examiner les doctrines de “l’Election” et de la “Grâce Libre”, toutes deux clairement enseignées dans les Ecritures, ainsi que tous les étudiants de la Bible le savent. Ce n’est que depuis ces dernières années que la merveilleuse harmonie existant entre ces deux doctrines a été reconnue. D’après de nombreux passages des Ecritures dont nous ne citerons que quelques-uns, nous verrons que toute l’Ere chrétienne, depuis la Première Venue de notre Seigneur Jésus jusqu’à Sa Seconde Venue, est la période durant laquelle eut lieu “l’Election”, l’élection ou sélection de ceux qui formeront l’Epouse, l’Eglise de Christ (Voyez 1 Pi. 1 : 2 ; Eph. 1 : 4 ; 2 Pi. 1 : 10 ; Act. 15 : 14-18). A la fin de cette dispensation chrétienne, quand le travail  de l’élection sera achevé, alors la grâce libre de Dieu sera étendue au reste de l’humanité par la classe sélectionnée, ceux qui furent élus pour être des Rois et des Prêtres avec Dieu et leur Seigneur Jésus et régner pour une période d’un millier d’années sur les nations de la terre, dans le but de les relever du péché et de la mort, vers la perfection humaine et la vie éternelle.

C’est à présent l’occasion favorable pour l’Eglise de rendre son appel et son élection sûrs ; ensuite viendra l’occasion pour le monde de recevoir la grâce libre de Dieu. L’Election maintenant, puis la Grâce Libre. Voyez Act. 15 : 14-18 ; A p o c . 22 : 17 ; Act. 3 : 19-21.

ISRAEL – Jugements , repentance et réconciliation.

Question – Pouvez-vous expliquer les trois premiers versets du chapitre six d’Osée ?

Réponse. – Ces versets font sans aucun doute référence aux jugements d’Israël ainsi qu’à sa repentance et réconciliation finales. Nous comprenons que les trois jours sont les trois jours de la grande semaine, un millier d’années pour chaque jour. Dans cette grande semaine, le septième jour sera la septième période de mille ans – le Sabbat, repos du péché et de Satan. En calculant le temps de cette manière et en appliquant à chaque mille ans le jour parallèle de la semaine, nous trouvons que quatre mille ans s’étaient écoulés et que le cinquième millénaire était commencé au moment où les Juifs avaient expérimenté les jugements de l’Eternel dans la destruction de la cité de Jérusalem ; c’était par conséquent à un moment correspondant au cinquième jour de la petite semaine, c’est-à-dire Jeudi, le premier des trois jours mentionnés. Vendredi, le second jour, et

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Samedi (le Sabbat, septième jour) le troisième, durant lequel les Israélites seront ressuscités et relevés à la faveur divine et à lavie. Ce sera à l’aube du matin du troisième jour – le Règne de mille ans du Messie – que “tout Israël sera sauvé” – Rom. 11 :26. Viendront alors les temps de rafraîchissement qui viendront de la présence de L’Eternel comme le montre la “pluie” mentionnée dans le verset trois à laquelle l’Apôtre Pierre fait référence – Act. 3 : 19-21.

JERUSALEM – Littérale ou symbolique ?

Question – La Nouvelle Jérusalem (Apoc. 21 : 2) sera-t-elle une cité littérale d’or et de pierres précieuses, et descendra -t-elle du ciel pour se fixer quelque part sur la terre ? Si oui, comment, quand et où ?

Réponse. – Nous sommes conscient qu’un nombre important  de personnes semblent retenir la pensée qu’une ville réelle, avec ses murs, bâtiments, tours et donjons, descendra d’en haut et s’établira sur la terre de Palestine. Ceux qui pensent ainsi devraient essayer de garder à l’esprit que la majeure partie de la Bible est écrite dans un langage très symbolique ou figuré. Les dimensions de cette cité sont données en furlongs (1 furlong = 201,168 mètres) dans ce même chapitre. Si nous les convertissons en miles, (1 mile = 1,609 km), nous arrivosabbatns aux dimensions de mille cinq cents miles en hauteur, largeur et hauteur.

Une ville de cette grandeur pourrait à peine être contenue à l’intérieur du petit pays de Palestine, qui mesure moins de deux cents miles à l’endroit le plus long. En notant les expressions du verset 9, il deviendra évident à tous qu’il n’est pas fait référence à une cité littérale, mais symbolique. L’ange montra à st. Jean, “l’Epouse, la femme de l’Agneau”, de façon symbolique, comme une cité merveilleuse. Personne, à coup sûr, ne pourrait manquer à ce point d’intelligence et prétendre que l’Epouse de Christ sera une cité littérale. Cette Epouse est la même qui est représentée disant, pratiquement dans les dernières paroles de la Bible, “Viens. Et que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie”. L’Epouse est la classe de l’Eglise, composée des fidèles disciples de Christ, de qui l’Apôtre Paul parle en ces termes : “Car je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter  au Christ comme une vierge chaste” (2 Cor. 11 : 2).

JERUSALEM – “ Nouvelle” – littérale ou spirituelle ?

Question – Que faut-il comprendre par la Nouvelle Jérusalem dont il est parlé dans les chapitres 21 et 22 d’Apocalypse ?

Réponse. – Une lecture approfondie de ces chapitres convaincra tout étudiant qu’il ne s’agissait sûrement pas d’une cité littérale. Dans la symbolique de la prophétie une “cité” signifie un gouvernement religieux soutenu par une puissance et une autorité. Ainsi, la “cité sainte, la Nouvelle Jérusalem”, est le symbole utilisé pour représenter le Royaume de Dieu établi, les vainqueurs de l’Eglise de l’Evangile exaltés et régnant en gloire. L’Eglise est également, et sous ce même rapport, représentée comme une femme, “l’épouse, la femme de l’Agneau”, en puissance et en gloire, et soutenue par la puissance et l’autorité de Christ, son mari, “Et l’un des sept anges … vint et me

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parla, disant : Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. … et il me montra la sainte cité, Jérusalem” (Apoc. 21 : 9, 10). Il est évident que nous devrions “spiritualiser” ce récit car st. Jean lui-même le fit par ses paroles, “Et il m’emporta en esprit” (Apoc. 21 : 10). C’est-à-dire qu’il vit en vision, et non réellement, les merveilles de cette grande cité. Les dimensions de la cité sont données en furlongs qui, convertis en  miles donneraient une dimension de 1500 miles en longueur, largeur et hauteur! Une telle cité ne sera certainement jamais établie de façon littérale sur notre petit globe. Comprenant la signification des symboles, nous avons une image magnifique qui représente l’établissement graduel du Royaume céleste divin sur la terre, lorsque l’Eglise, la femme de l’Agneau, gouvernera souverainement avec Christ, le “Prince de Paix ” .

JERUSALEM – Pourquoi la reconstruire ?

Question – Jérusalem sera-t-elle reconstruite un jour, et dans quel but ?

Réponse. – Le mouvement le plus remarquable qui se soit jamais produit parmi le peuple Juif, depuis le temps de la dest ruction de leur capitale Jérusalem, est actuellement en train de se développer, et est connu comme “Le Mouvement Sioniste”.

Le but principal de ce mouvement est d’établir les Juifs dans leur propre pays avec un gouve rnement qui soit le leur. Ceci voudrait dire que la cité serait reconstruite si ce mouvement aboutissait. Il y a de nombreuses prophéties qui montrent que les Juifs retrouveront la faveur divine et seront rétablis dans leur pays, et que la Cité de Jérusalem sera reconstruite. Nous ne citerons qu’un passage – Jérémie 31 : 27-40. Les enseignements des Ecritures indiquent clairement que Jérusalem deviendra la Capitale du monde, “car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem,  la parole de l’Eternel”, “et beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne (Royaume) de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers” (Esaïe 2 : 3). Les paroles du Nouveau Testament en Actes 15 : 16, 17 nous donnent une confirmation éclatante de ceci.

JESUS – La date de Sa naissance.

Question – Existe-t-il une preuve flagrante que notre Seigneur Jésus naquit le jour de Noël, le 25 décembre, et si oui où peut-on la trouver ?

Réponse. – Rien ne prouve que Christ naquit le 25 décembre, mais la preuve est claire et évidente que Sa naissance eut lieu vers le 1er octobre. Il est généralement admis que Jésus fut crucifié le vendredi 3 avril de l’an 33 après J.-C. Le fait que Sa crucifixion eut lieu à la fin du quatorzième jour du mois de Nisan, et que cette date tombe rarement un vendredi, ce qui fut cependant le cas en l’an 33 ap. J.-C., confirme si complètement celle-ci que même Usher qui adopta l’an 4 av. J.-C. comme étant la date de la naissance de Jésus, fut obligé d’admettre que Sa crucifixion eut lieu en l’an 33 ap. J.-C. Notre Seigneur était âgé de trente ans lorsqu’Il commença Son ministère, et il est clair que celui-ci ne devait durer que trois ans et demi. Ce fait généralement reconnu est corroboré par la prophétie de Daniel (Dan. 9 0 8.9 : 25-27) concernant le rejet de Christ au milieu de la soixante-dixième semaine de la faveur d’Israël ; “Les soixante-dix semaines” (Un jour pour une année – 490 jours, ou 490 années – Ezéch. 4 : 6) commençant en 454 av. J.-C. se terminèrent en l’an 36 ap. J.-C. Au “milieu” de cette dernière semaine de sept années, la “soixante-dixième semaine”, Christ fut “retranché” –crucifié – le 3 avril de l’an 33 ap. J.-C. Comme le Seigneur Jésus était âgé de trente trois ans et demi lorsqu’Il mourut, il suffit de remonter le temps depuis la date de Sa mort pour trouver de façon sûre la date de Sa naissance, qui doit être approximativement le 3 octobre de l’an 2 av. J.-C. Il est certain que la date du 25 décembre, milieu de l’hiver, ne concorde pas très bien avec la déclaration des Ecritures qu’au moment de la naissance du Seigneur les bergers étaient dans les champs avec leurs troupeaux.

JESUS – Ce qui ressemble à une erreur généalogique .

Question – Je trouve en Matthieu et Luc ce qui semble être la généalogie de Christ. Matthieu nomme Ses ancêtres en remontant jusqu’à Abraham ; Luc remonte jusqu’à Adam. Entre Christ et David, Matthieu donne 27 générations, et Luc en donne 42 ; aucun des noms de ces deux listes ne sont les mêmes. Veuillez, je vous prie, expliquer ce qui semble être une contradiction .

Réponse. – Notre Seigneur Jésus devint affilié à la famille humaine en prenant notre nature par Sa mère Marie. La généalogie de Marie telle qu’elle est tracée par Luc, conduit à David par son fils Nathan (Luc 3 : 31). (Joseph est ici appelé “le fils de Heli”, c’est-à-dire d’Eli, le père de Marie par mariage ou légalement, nous dirions beau-fils d’Eli. Par naissance, Joseph était le fils de Jacob, comme il est dit en Matthieu 1 : 16) alors que la généalogie de Joseph, telle qu’elle est donnée par Matthieu, remonte également jusqu’à David par son fils Salomon (Matth. 1 : 6-16). Joseph ayant accepté Marie comme épouse, et adopté Jésus son fils comme s’Il était son propre fils, cette adoption donnait à Jésus le droit de faire partie de la généalogie de Joseph ; cependant, remonter jusqu’à l’origine de David comme cela a été fait n’était pas nécessaire, car Sa mère descendait également de David par une autre lignée. Donc ce qui pourrait ressembler à une contradiction vient du fait que Luc donne la généalogie de Marie alors que Matthieu donne la généalogie de Joseph. Il n’est pas important de prendre en compte la différence dans le nombre des générations de David à Christ. Si elles étaient les mêmes, alors ce serait remarquable .

JOB – Réel ou allégorique ?

Question – Job a-t-il réellement existé en tant que personne, ou n’était-il qu’une figure allégorique ?

Réponse. – Nous croyons que Job a réellement existé en tant que personne – un homme. C’est de cette manière que les passages suivants des Ecritures le montrent : Job 1 : 1 ; Ezéch. 14 : 14-20 ; Jacq. 5 : 11. Cependant, ceci ne modifie en rien le fait qu’une grande leçon symbolique est enseignée au travers des expériences de Job. Dans l’ensemble, sa vie est la représentation des expériences de la famille humaine qui perdit tout. Job

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.perdit ses enfants, ses amis, sa maison, sa santé, l’affection de sa femme – tout – et il n’était rien jusqu’à la destruction dans la tombe. Vint ensuite la nouvelle orientation. Il fut rétabli dans la faveur divine et dans toutes les bénédictions dont il avait précédemment joui, avec une abondance plus grande que jamais auparavant. Ceci illustre les expériences de la race humaine.

Adam en Eden était parfait, joyeux et d’une riche vitalité dans une demeure parfaite. Chassé d’Eden il perdit tout cela et dut se battre contre la stérilité du sol terrestre. Petit à petit, lorsque le “ Rétablissement de toutes choses, annoncé par Jéhovah par la bouche de Ses saints prophètes” viendra pour le monde, la race humaine sera de la même manière rétablie dans la faveur divine, et recevra des bénédictions plus grandes que celles jamais expérimentées dans le passé.

JOUR DE LA PREPARATION (LE) – Sa signification.

Question – Que signifie le passage en Nahum 2 : 3,4, particulièrement l’expression “jour de sa préparation” ?

Réponse. – Beaucoup de prophéties de la Bible font référence aux derniers temps ou derniers jours, non de la planète sur laquelle nous habitons, car “la terre subsiste à toujours” (Eccl. 1 : 4), mais plutôt à cette dispensation ou présent ordre mauvais, quand un nouvel Age ou ordre de choses serait inauguré. Ainsi le “Jour de Sa Préparation” devrait être le jour ou période de temps, lorsque l’Eternel Dieu disposera, ou préparera, les éléments et conditions pour la nouvelle dispensation, parfois appelée “L’Age d’Or de la Prophétie”. En fait, ne vivons-nous pas dans une période de transition ? Des changements merveilleux sont en cours de préparation, les choses anciennes sont en train de passer et de nouvelles conditions sont en développement. En rapport avec la prophétie de Nahum nous aimerions attirer l’attention sur la déclaration du prophète Daniel (12 : 4) selon laquelle “beaucoup courront çà et là ; et la connaissance augmentera”,  au temps de la fin. Les gens courent çà et là sur toute la terre aujourd’hui au moyen de ces mêmes “chariots enflammés” – les automobiles, tramways et les trains, qui “mugissent dans les rues et se pressent les uns contre les autres sur les larges avenues”. Les prophéties de la Bible, dont on a dénombré plus de soixante-dix, ayant trait à ce “Jour de Préparation”, indiquent clairement que nous sommes à la veille d’une Nouvelle Ere glorieuse qui verra se déverser les bénédictions divines sur toutes les nations de la terre .

JOUR DU JUGEMENT – Quand aura-t-il lieu et combien de temps durera-t-il ?

Question – Que faut-il comprendre par “le Jour du Jugement”, et quand arrivera-t-il ? Est-ce que ce sera un jour de 24 heures ?

Réponse. – L’ expression “Jugement” renferme une audition ou jugement et la conclusion ou résultat de ce jugement. Tous ne sont pas jugés en même temps. Par exemple, l’Eglise est maintenant à l’épreuve ou en jugement, et cette mise à l’épreuve ou jugement est en cours depuis la Pentecôte. Les fidèles dans ce jugement seront récompensés, comme nous le lisons, “Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne

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                de vie” (Apoc. 2 : 10). Le Jour du Jugement tel qu’il s’appliquera au monde en général est une chose complètement différente.

Il est évident que le monde entier ne pourrait pas être mis à l’épreuve et jugé dans un laps de temps de 24 heures. L’ Apôtre déclare, “Dieu a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée” (Act. 17 : 31). Nous lisons encore : “Qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans” (2 Pi. 3 : 8). Le jugement  du monde par Christ couvrira une période de mille ans (Apoc. 20 : 4-6). Il est clairement montré dans les paroles de l’Apôtre Paul citées plus haut (Act. 17 : 31) que le jugement du monde n’a pas eu lieu de son temps. Ce passage et d’autres passages des Ecritures montrent clairement que Christ sera le Juge du monde lorsqu’Il établira Son Royaume lors de Sa Seconde Venue. En Matthieu 25 : 31-46 notre Seigneur donna une description de ce que sera le jugement du monde, montrant clairement qu’il se produira lors de Sa Seconde Venue. Ceci est une preuve irréfutable que le jugement du monde n’est pas encore en cours.

JUGEMENT (LE) – Le jugement impartial de Dieu.

Question – Voudriez-vous expliquer et harmoniser Romains chapitre 2, les versets 7 à 10 inclus ?

Réponse. – L’Apôtre déclare au verset 6 : – “Qui rendra à chacun selon ses oeuvres” – quand le temps sera venu où le jugement  de Dieu sera manifesté, ainsi qu’il est dit dans le verset 5. Au verset 7 il montre que ceux qui persévèrent patiemment à bien faire, cherchant la gloire, l’honneur et l’immortalité recevront la vie éternelle, au temps indiqué dans les deux versets précédents. A ce moment-là, ceux qui auront persévéré à faire le mal seront punis et subiront l’indignation et la colère divine.

Lorsque les jugements de l’Eternel seront partout sur la terre, ceux qui obéiront aux principes de justice recevront la faveur et les bénédictions divines, les Juifs comme les Gentils. Cette présentation  de la question est en harmonie avec l’ensemble des enseignements des Ecritures qui montrent que l’Eglise de Christ, maintenant choisie parmi les nations de la terre, recevra “gloire, honneur, et immortalité” ; tandis que les humains – le juste et l’obéissant – dont la mise à l’épreuve pour la vie éternelle viendra après la glorification de l’Eglise recevront “la gloire, l’honneur et la paix” des conditions humaines parfaites .

JUGEMENT (LE) – Qu’est-ce que le “ Jugement Dernier” ?

Question – Que veut dire l’expression “ Jugement dernier”?

Réponse. – Ceci est le terrible dernier jour au cours duquel (selon les anciennes théories propagées par un enseignement théologique désuet) le Seigneur reviendra sur la terre, pour S’asseoir sur un grand trône blanc, alors toutes les nations seront rassemblées devant Lui pour être jugées. Quand les jugements seront en cours, les montagnes et les rochers s’écrouleront, et la mer et les vagues rugiront sous les effets d’une puissante tempête. A peu près au même moment un terrible tremblement de terre secouera les choses si fortement que tout ce qui pourra être ébranlé sera renversé. En rapport avec ces effroyables phénomènes de la nature, le son de la dernière trom-

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.pette se fera entendre, et des voix fortes seront perçues dans les airs. Au milieu de ce rugissement assourdissant, alors que “la destruction des choses et l’écrasement des mondes” s’accomplissent, plus de 20.000.000.000 d’individus de la race humaine seront jugés, et tous dans la limite d’une journée de vingt-quatre heures. Lorsque le jugement final arrivera, le Grand Juge invitera les quelques saints, le “petit troupeau”, à entrer dans les conditions de félicité, tandis qu’Il ordonnera à l’immense majorité de la race de partir vers une éternité de tourment de feu et de soufre. Avec la déclaration de la sentence finale du jugement, un terrible feu jaillira ; les éléments fondront dans la chaleur ardente et les cieux et la terre en feu seront dissous !

Cette image sinistre du temps du jugement fut de toute évidence créée par quelqu’un doté de puissants dons d’imagination, qui avait rassemblé un nombre d’expressions symboliques et figurées dans les Ecritures pour fabriquer ce scénario ridicule du “jugement dernier” qui a été utilisé pour effrayer les enfants sages et insupportables, presque jusqu’à en mourir !

JUGEMENTS (LES) – d’Israël – Osée 6 : 1 – 3 .

Question – Pouvez-vous expliquer les trois premiers versets du chapitre 6 d’Osée ?

Réponse. – Ces versets se rapportent sans aucun doute, au jugement d’Israël et à sa repentance et réconciliation finales .

Nous comprenons que les trois jours sont les jours de la plus grande semaine, mille ans pour chaque jour. Dans cette plus grande semaine le septième jour sera la période du septième jour de mille ans – le Sabbat, repos du péché et de Satan. En calculant le temps de cette façon et en appliquant à chaque mille ans le jour parallèle de la semaine, nous trouvons que quatre mille ans se sont écoulés et que le cinquième millénaire a commencé au moment où les Juifs ont expérimenté les jugements de l’Eternel dans la destruction de la ville de Jérusalem ; c’était forcément à un moment correspondant au cinquième jour de la petite semaine, c’est-à-dire jeudi, le premier des trois jours mentionnés. Vendredi, le second jour, et samedi (le septième jour, le Sabbat) le troisième, au cours duquel les Israélites seront relevés  et retrouveront la faveur divine et la vie. Ce sera tôt au matin de ce troisième jour – les mille ans du Règne du Messie – que “tout Israël sera sauvé” – Romains 11 : 26. Alors viendront les temps de rafraîchissement qui découleront de la présence du Seigneur comme l’indique la “pluie” mentionnée dans le troisième  verset et dont fait référence l’Apôtre Pierre – Act. 3 : 19-2 1 .

JUIFS (LES) – Rassemblés comme des poussins sous les ailes .

Question – Voudriez-vous expliquer les versets 37 et 38 de Matthieu 23, où le Seigneur dit “Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous est laissée déserte” ?

Réponse. – Le Sauveur, debout sur le Mont des Oliviers, regardant la Cité Sainte, Jérusalem, exprima ces mots le cœur

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.rempli d’émotions contradictoires. Durant trois ans et demi Il avait laissé Sa vie pour le peuple juif en leur prêchant les merveilleuses nouvelles du Royaume de Dieu. Il avait guéri les malades, consolé les endeuillés et les affligés, et même relevé les morts dans certains cas. Alors, en ce triste jour, après avoir  traversé la ville de façon triomphale, et avoir été rejeté par la nation, par l’intermédiaire de ses représentants, les Scribes et les Pharisiens, Il déclara, rempli de tristesse et en pleurs que, comme nation, ils étaient rejetés de la faveur divine et qu’ils n’étaient plus considérés comme le peuple élu de Dieu. Combien est vraie la déclaration du Seigneur, confirmée par les faits historiques tels qu’ils sont relatés dans les annales séculières de la race ! A partir de ce moment-là ils perdirent la faveur, et désastres après désastres s’abattirent sur eux jusqu’à ce que le pays fut conquis par les armées romaines, et qu’ils furent comme peuple disséminés par toute la terre pour être persécutés, opprimés et assassinés par les Gentils. Le Juif est le miracle de l’histoire ; “l’homme sans pays”. Le Seigneur Jésus vit prophétiquement les longs siècles d’afflictions qui viendraient sur eux et, à cause de Sa sympathie et Son amour, pleura sur eux et, exprima Son amour en disant “Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu”! Traduction corrigée.

JUIFS (LES) – Leur retour en Palestine.

Question – La Bible enseigne-t-elle un retour des Juifs en Palestine, et ce pays est-il assez grand pour tous les descendants d’Abraham ?

Réponse. – La Bible répond OUI aux deux questions : (a) “J’ouvrirai vos sépulcres, et je vous ferai monter hors de vos sépulcres, mon peuple, et je vous amènerai dans la terre d’Israël”. “Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et moi je serai votre Dieu”. “Et ils diront : Ce pays qui était désolé, est devenu comme le jardin d’Eden” (Ezéchiel 37 : 12 ; 36 : 27-35). (b) La Palestine telle qu’elle est connue aujourd’hui n’est qu’une très petite partie de la terre promise, qui s’étendra du Nil à l’Euphrate (Gen. 15 : 18), et semble inclure l’Arabie ainsi que des parties de l’Egypte et du Soudan, une surface égale à la moitié de l’Europe. La plus grande partie de cette terre est actuellement un désert, mais “le désert se réjouira et fleurira comme la rose” (Es. 35 : 1). Par conséquent, il y aura largement de la place et d’abondantes dispositions  seront prises pour les Israélites dans la terre promise –promise pour une possession éternelle à Abraham et à ses descendants – lorsque la faveur de Dieu leur sera rendue ainsi que les Prophètes l’annoncèrent – Rom. 11 : 25-27.

JUIFS (LES) – Pourquoi sont-ils appelés “le peuple choisi” ?

Question – Pourquoi les Juifs furent-ils appelés “ le peuple choisi de Dieu” ? Les Juifs des temps anciens étaient-ils différents des Juifs modernes ?

Réponse. – Abraham était le père du peuple juif. Dieu lui donna la promesse, disant, “En ta semence toutes les familles de la terre seront bénies”. Jacob, le petit-fils d’Abraham, eut douze fils qui devinrent les chefs des douze tribus d’Israël, ou Juifs.

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.Dieu fit une alliance avec Son peuple, leur déclarant : “Et maintenant,  si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toute la terre est à moi ; et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte” (Exode 19 : 5, 6). Durant plus de dix-huit siècles, Dieu n’eut de relations qu’avec ce peuple exclusivement, comme Il le déclara par Son prophète, “Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre” (Amos 3 : 2). Et Dieu répéta constamment Sa promesse que le Messie viendrait vers eux ; lorsque Jésus vint, la majorité des Juifs ne tinrent pas compte des promesses de Dieu car ils étaient conduits par la hiérarchie cléricale, elle-même non respectueuse des promesses, donc aveuglée, comme Jésus déclara, “Des conducteurs aveugles conduisant des aveugles ” , ils rejetèrent Jésus-Christ et furent rejetés de la faveur de Dieu (Matth. 23 : 37-39). Les paroles de notre Seigneur impliquent clairement que la faveur de Dieu sera rendue à ce peuple ; Il dit, “ Vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni Celui qui vient au nom du Seigneur”. Les Apôtres montrent que Dieu commença à ce moment-là à donner Sa faveur aux Gentils, et lorsque le nombre requis aura été sélectionné parmi ceux qui forment la classe du Royaume, comme cela a été promis, alors la faveur de Dieu sera de nouveau montrée aux Juifs en tant que nation (Voyez Rom. 11 : 1-5 et 25-28).

JUSTES – Pourquoi plus de “Malchance” que les Egoïstes ?

Question – J’ai remarqué que les gens qui essayent de vivre droitement et d’être des chrétiens ont plus de “malchance ” que ceux qui sont égoïstes et méchants. La Bible donne-t-elle une raison à cela ?

Réponse. – Oui, la Bible donne la raison. Sur le principe que le skif qui rame à contre-courant a vraisemblablement deux fois plus de chances d’être heurté par des bûches et des débris que s’il flottait avec le courant, de même l’homme qui s’efforce de faire face à l’égoïsme et au péché a un combat plus dur. La tendance naturelle du monde va vers le bas. Le chrétien trouve, comme l’a dit le Rédempteur, que “la porte est étroite (difficile ) et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent” (Matth. 7 : 14). Le Seigneur permet que le chrétien ait des expériences adverses pour que son caractère puisse se développer. La bonne volonté à braver l’opposition indique un caractère qui plaît au Seigneur. Les chrétiens faibles sont découragés par ces expériences, mais les chrétiens forts  deviennent plus forts dans le Seigneur et développent un caractère  ferme. C’est au chrétien fidèle que Dieu a fait la promesse du cohéritage avec Jésus dans Son Royaume. A ceux-là Il dit : “C’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le r oyaume de Dieu” (Actes 14 : 22).

JUSTICE – “Le Soleil de Justice” : Qu’est-ce que cela signifie?

Question – Que veut dire l’expression des Ecritures : “ Se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes ?” (Mal. 4 : 2).

Réponse. – Dans le langage prophétique des Ecritures, la

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condition de la race humaine pendant toute son histoire dans le péché et l’ignorance, dans la souffrance et la mort, est comparée à une nuit sombre. “Les ténèbres couvriront la terre, et l’obscurité profonde, les peuples” est la déclaration du Prophète.

Cela a réellement été un temps effrayant d’obscurité dans lequel l’humanité a cherché à tâtons des choses meilleures ; tous réalisent instinctivement qu’elles n’existaient pas en ce temps-là mais qu’elles doivent venir d’une façon ou d’une autre, quelque part. Dans cette nuit épouvantable, combien ont eu des rêves horribles, ayant le cauchemar effroyable du tourment éternel devant leurs esprits ! Mais, Dieu merci, les Ecritures représentent qu’un jour s’approche, “le Jour du Seigneur”, le jour naissant dans lequel toutes les ombres d’ignorance et de préjugé disparaîtront.

Le Psalmiste, dans des expressions poétiques, décrit la transition des ténèbres de la nuit au glorieux jour rayonnant. “Le soir, les pleurs viennent loger [avec nous], et le matin il y a un chant de joie”. Oui, ce sera un temps joyeux pour le monde quand tous seront éclairés au sujet de la bonté du Créateur et quand il n’y aura plus de chagrin et de soupir, de douleur et de mort. “Le Soleil de la justice” sera constitué des membres de l’Eglise de Christ, comme le déclare le Seigneur Jésus : “Les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père” (Matth. 13 : 43). Il se lèvera avec “1a guérison dans ses rayons” dans le sens que l’Eglise ensemble avec son Seigneur seront manifestés en puissance et en grande gloire au monde entier et qu’ils illumineront la terre entière avec la connaissance de la gloire du Père, ce qui aura pour résultat la guérison et la bénédiction de toutes les familles, tribus et nations de la terre . Il n’est pas étonnant que “toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant, car la vive attente de la création  attend la révélation des fils de Dieu” – ce glorieux Soleil de Justice (Rom. 8 : 22, 19).

JUSTICE – V s . la Régénération.

Question – Est-il convenable de dire de ceux qui sont retournés du péché à la justice qu’ils sont régénérés ou qu’ils ont un coeur régénéré ?

Réponse. – Le terme “régénéré” est équivalent à l’expression “être né de nouveau”. Il y a seulement deux endroits dans les Ecritures où se trouve l’expression “régénération”. En Tite 3 : 5 elle est employée pour représenter les influences réformantes  et justifiantes de la foi dans le Rédempteur, le Seigneur Jésus-Christ ; et de nouveau en Matth. 19 : 28, où elle est employée pour représenter ce changement glorieux, moral, social, politique, religieux et physique qui sera introduit par le Messie qui dit : “Voici, je fais toutes choses nouvelles” (Apoc. 21 : 5). Le processus de la régénération est maintenant en cours dans les expériences des membres de l’Eglise de Christ – les chrétiens. Ils ont été engendrés de l’Esprit et ils doivent croître et se développer comme “nouvelles créatures” ; ils naîtront de l’Esprit dans la résurrection quand, en tant qu’êtres spirituels, ils seront invisibles et puissants et pourront alors aller et venir comme le vent (Jean 3 : 8). Dans la régénération du monde, après que l’Eglise aura fait l’expérience de la nouvelle nais-

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sance, la race humaine sera rétablie dans ses conditions primitives de perfection et à la vie comme cela a été représenté en Adam dans le Jardin d’Eden – “Le temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes” (Actes 3 : 19-21).

LOI (LA) – “OEil pour OEil”.

Question – Quel est le sens de l’expression, “oeil pour oeilet dent pour dent” ? (Exode 21 : 24).

Réponse. – La Loi que l’Eternel donna aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse en tant que médiateur pour cette nation, avait pour but d’attirer l’attention du peuple et d’imprimer dans leur esprit la leçon du principe divin de JUSTICE. A travers toute cette merveilleuse organisation des lois, ce principe est éminemment important. La justice est inexorable, exigeant un équivalent exact pour la chose qui est perdue ou endommagée à cause d’une violation des principes de justice. La balance doit s’équilibrer parfaitement. De même que les lois de la matière ou du domaine naturels sont fixées et absolues – toute violation de ces lois de la nature doit exiger la sanction correspondante – il en est de même dans le domaine moral. Aussi sûrement que causes et effets sont associés, de même toute violation des principes de justice demande une rétribution et la punition est exigée. Il n’y a pas d’échappatoire. Que personne ne se fasse d’illusion sur ce point. Si quelqu’un, de façon délibérée, fait du tort à son prochain, il se fait à lui-même le même tort. La loi de l’action et de la réaction opère dans le domaine moral de façon aussi certaine qu’au sein de l’ordre de l’univers de la matière.

Bienheureux celui qui respecte le mieux possible les principes de justice, et combien est malheureux celui qui les transgresse le plus. Il s’ensuit par conséquent que l’amour est l’accomplissement de la Loi. L’amour pour l’Eternel devrait inciter chacun à être obéissant à Ses justes commandements, et l’amour pour le prochain devrait provoquer chez chacun le désir de faire du bien à tous les hommes quand les occasions se présentent. Cette grande vérité fut merveilleusement mise en évidence par le Maître et Ses Apôtres. Voyez Matthieu 22 : 37-40, et Romains 13 : 10. Cependant, combien peu observent cette règle! Il en résulte une grande misère dans le monde!

MAISON DU PERE (LA) – De nombreuses demeures.

Question – Que voulait dire Jésus quand Il disait : “Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures” ?

Réponse. – Dans le sens large, l’univers est la demeure ou maison de Dieu, et cette terre est Son marchepied. Nous ne savons pas combien il y a d’ordres angéliques, mais les Ecritures affirment qu’il y a des êtres spirituels de rangs différents, de natures différentes, chacun parfait, mais différents les uns des autres. Le Plan divin, en relation avec leur création, pourvut pleinement à leur quiétude et à leur bonheur pour toute l’éternité. De la même manière, quand Dieu créa l’homme, Il pourvut à son bien-être pour toute l’éternité, lui donnant une habitation terrestre, une demeure ou appartement dans la grande Maison. En appelant Son Eglise, notre Seigneur les invita à devenir la “Nouvelle Création” de Dieu. Il promit à ceux qui

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deviendraient Ses disciples suivant Ses traces, portant leur croix après Lui, qu’ils partageraient un jour avec Lui Sa gloire sur le plan céleste. Ils seront comme les anges, mais plus élevés que les anges – Son Epouse. Il n’y a pas encore de place pour cette “ Nouvelle Création”, sauf dans le projet, ou Plan, du Père, dans lequel une disposition pour l’Eglise, comme l’Epouse de Christ, a déjà été prise. Mais il fallait que cela soit préparé pour eux, et ils devaient y être préparés. Cette préparation s’est effectuée depuis le moment où notre Seigneur a dit, “Je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi” (Jean 14 : 2, 3).

MAL (LE) – L’Origine.

Question – D’où est venu le mal ? Dieu est-Il l’auteur du mal ? (Esaïe 45 : 7 ; Amos 3 : 6 ) .

Réponse. – Le mot malheur dans les textes cités a le sens, dans la langue hébraïque, d’adversité. Ces malheurs ou calamités furent envoyés sur les Juifs comme châtiments pour leur violation des termes de l’alliance qu’ils firent avec l’Eternel. Le malheur dont il est question ici n’était pas le mal dans le sens qu’il était une erreur ou un péché. Le juste et l’injuste, le bien et le mal comme principes ont toujours existé et existeront toujours. 

Les principes sont éternels. Le péché résulta du principe du mal devenu actif, et débuta avec Satan qui permit au mal de contrôler et de dominer sa ligne de conduite. Le péché et le mal furent introduits dans le monde par Satan lorsqu’il entraîna nos premiers parents à désobéir au commandement divin. Ainsi, la race fut soumise à la domination du péché et de la mort dirigés par Satan, le dieu (conducteur) de ce “présent monde mauvais ” (2 Cor. 4 : 4). Au temps convenable, quand le Seigneur contrôlera à nouveau les affaires de la terre, établissant Son propre Royaume sur la terre, Satan sera lié et finalement détruit ; alors le mal cessera graduellement d’agir jusqu’à ce que, à la fin du Règne de Christ, le péché et le mal dans leurs formes différentes, la souffrance et la mort, ne soient plus (Apocalypse 21 : 3 – 5 ) .

MAL (LE) – Pourquoi Dieu le permet-Il ?

Question – Pourquoi Dieu, le grand Créateur, qui a tous les pouvoir et sagesse permet-Il le règne du péché et du mal sur la terre ? Quand nous voyons la somme de tristesses et de misères qui existent dans le monde à cause du mal, nous sommes étonnés qu’un Créateur juste et aimant puisse permettre ces choses alors qu’Il a la possibilité d’y mettre fin quand bon Lui semble ?

Réponse. – Ceci est une question très importante, une question qui a été considérée par les penseurs qui illustrèrent la question par un fait historique. Dans les temps anciens, sous le règne d’un dirigeant juste et sage sur une grande partie de la terre, une rébellion se produisit dans une partie de l’empire. Un usurpateur survint qui, dénaturant la personnalité de l’empereur, réussit à entraîner le peuple de cette province à ne plus obéir à leur souverain de droit. Malgré la possibilité qu’il avait d’arrêter  immédiatement la rébellion, l’empereur permit au tyran de

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régner sur la province et, de cette façon, laissa le peuple expérimenter les heurs et malheurs d’une mauvaise direction, afin qu’ils puissent ainsi mieux apprécier les avantages du règne sage et bénéfique du monarque. Cela apporterait également un enseignement objectif au peuple des autres provinces. Et c’est ce qui se produisit. Le peuple, en son temps, devint excessivement las de la colère et des maux infligés par l’usurpateur, et lorsque l’occasion survint finalement d’échapper à cette domination, ils revinrent joyeusement en harmonie totale avec leur empereur, exprimant leur allégeance et leur entière soumission à ses justes commandements. Satan, “le dieu (conducteur) de ce présent monde mauvais” doit être finalement lié, et le peuple libéré de sa domination et de sa tyrannie, instruit dans la justice ; car, lorsque “les jugements du Seigneur seront sur la terre , les habitants du monde apprendront la justice”, et apprécieront alors les commandements sages et justes de leur Créateur, leur souverain de plein droit.

MALFAITEUR SUR LA CROIX – La différence entre le paradis et le ciel.

Question – Comment le malfaiteur repentant sur la croix pouvait-il aller au Paradis CE JOUR avec Jésus, alors que Jésus ne monta aux cieux que quarante jours après Sa résurrection le troisième jour ?

Réponse. – Le mot “Paradis” veut dire “un jardin ravissant , un parc ou un terrain de plaisir”. Le jardin d’Eden était le Paradis originel où l’homme restait avant de désobéir au commandement divin. A cause de la désobéissance il a perdu ce Paradis (Gen. 3 : 22 – 24). Quand la race humaine reviendra en harmonie avec le Créateur, en devenant obéissante à l’Eternel, alors la “terre deviendra comme le Jardin d’Eden”, et l’humanité sera rétablie à cette condition édénique (Actes 3 : 19 – 21 ; Ezéch. 36 : 35). “Le désert fleurira comme la rose, il fleurira abondamment, et des eaux jailliront dans le désert, et la terre aride se réjouira pour eux” – pour le monde heureux de l’humanité (Esaïe 35). Des telles conditions auront lieu quand notre Seigneur “viendra dans Son royaume”. Le malfaiteur demanda à être rappelé “quand tu viendras dans ton royaume”, et notre Seigneur viendra dans Son Royaume à Sa Seconde Venue. Notre Seigneur n’alla pas au Paradis ce jour-là mais, comme les Ecritures le déclarent, Il alla à la tombe de laquelle Il fut ressuscité le troisième jour. Ce passage, avec une ponctuation convenable, en plaçant la virgule après le mot “aujourd’hui”, rend la question claire. “En vérité, je te dis aujourd’hui (maintenant), tu seras avec moi dans le paradis” – à Ma Seconde Venue, quand le Royaume des Cieux sera établi sur la terre. La ponctuation est une invention moderne, datant de l’année 1515 ap. J.-C. La virgule fut placée dans le texte par les traducteurs sous le Roi Jacques, et il est évident qu’ils ont fait une erreur en plaçant la virgule avant le mot “aujourd’hui” au lieu de la mettre après.

MARIAGE – L’incroyant est sanctifié par le croyant.

Question – Pouvez-vous expliquer les paroles de l’Apôtre Paul en (1 Cor. 7 : 14) : “Car le mari incrédule est sanctifié par

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la femme (croyante), et la femme incrédule est sanctifiée par le frère, son mari (croyant) ; puisque autrement vos enfants seraient impurs (pécheurs sous 1a condamnation, injustifiés , sans aucun lien de parenté avec Dieu, étrangers à Ses soins et bénédictions) ; mais maintenant ils sont saints” ?

Réponse. – Comme par la désobéissance et l’aliénation d’Adam et d’Eve au Père céleste, ils ont apporté l’aliénation à toute leur progéniture, de même la réconciliation du peuple du Seigneur par les mérites de la grande réconciliation, non seulement les ramène en harmonie avec Dieu, mais leurs enfants sont aussi considérés comme justifiés par leurs parents jusqu’au moment où l’enfant aura sa propre intelligence et sa propre volonté. Cependant, la question est plus complexe quand l’un des parents est un disciple du Seigneur et que l’autre est pour Lui un étranger et inconnu ; mais l’Apôtre nous assure que dans un tel cas Dieu considère l’enfant comme le Sien, par celui des parents qui est un disciple du Seigneur. La position du parent croyant est considérée comme une compensation et une annulation de la position du parent non consacré, pour autant que cela concerne l’enfant.

MATERIALISATION – L’apparition des morts : Les anges déchus.

Question – Que devons-nous penser des événements étonnants, des récits qui apparaissent dans la presse quotidienne et dans les publications mensuelles qui disent que des messages  ont été reçus de l’éminent journaliste anglais W. T Stead qui fut noyé quand le Titanic sombra au milieu de l’océan ; et qu’il est apparu et a eu des conversations avec quelques personnes bien connues à des occasions différentes ? Ne signifie-t-il pas par cela que les morts ne sont pas morts mais plus vivants que jamais ?

Réponse. -Il est vrai que beaucoup de manifestations remarquables de la puissance invisible surnaturelle ont été rapportées récemment par la presse quotidienne. Il n’y a pas de doute quant à l’authenticité de ces démonstrations. Elles sont confirmées par les meilleurs témoignages humains. Comme les Ecritures enseignent clairement que les morts dans la tombe sont sans connaissance et qu’ils ne seront pas réveillés avant le matin de la résurrection, nous sommes forcés de conclure que ces phénomènes surnaturels ne sont pas créés par ceux qui sont allés dans la mort. La Bible explique le mystère à ceux qui veulent accepter son témoignage. Elle parle des anges déchus, des démons qui ont quitté leur demeure antérieure, leur état spirituel, dans les temps antédiluviens, et ont agi contre la volonté de Dieu, ce pourquoi ils ont été retenus dans les chaînes des ténèbres (les ténèbres de la nuit) jusqu’au temps du jugement. Ils ont manifesté leur puissance à travers tous les âges, obsédant les gens, se faisant passer pour les morts, et trompant l’humanité d’une autre manière. Notez soigneusement les passages suivants des Ecritures : Ex. 22 : 18 ; Deut. 18 : 9-12 ; Lév. 19 : 31 ; 20 : 6 ; 2 Rois 21 : 2, 6, 11 ; 1 Chron. 10 : 13, 14 ; Actes 16 : 16-18 ; Gal. 5 : 10-21 ; Es. 8 : 19, 20 ; 19 : 3.

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MENSONGE (LE) – d’Ananias.

Question – Ananias a-t-il proféré le premier mensonge ? Est-ce pour cette raison qu’il est souvent parlé d’un “ Club Ananias” dont les membres sont réputés pour être des menteurs notoires ?

Réponse. – Le Seigneur Jésus déclara que Satan proféra le premier mensonge en disant “Qu’il était un meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge” (Jean 8 : 44). Le premier mensonge a été celui fait par Satan en Eden quand il dit à mère Eve, “Vous ne mourrez point certainement “ (Gen. 3 : 4). Ceci était faux car tout à fait contraire à la déclaration claire de Dieu, “Car dans le jour où tu en mangeras, mourant tu mourras” (Gen. 2 : 17). On peut dire avec certitude que toutes les fausses doctrines des mondes “païen” et “chrétien” ont été édifiées sur cette tromperie donnée par Satan.

La tromperie de Satan fut la cause de la désobéissance du premier homme qui eut pour effet de provoquer la condamnation à mort d’Adam, et que cette condamnation à mort, par hérédité, est passée sur toute sa descendance (Rom. 5 : 12). Ananias était un descendant d’Adam. Il était né sous la condamnation à mort , né dans le péché et enfanté dans l’iniquité (Ps. 51 : 5). Par  conséquent, la tendance naturelle était vers la chute, et c’est pourquoi tous ceux qui veulent rester honnêtes et justes doivent combattre contre le mal.

MENSONGE – Est-il toujours justifiable ?

Question – Le mensonge est-il toujours justifié ?

Réponse. – Le développement du caractère est le but principal de notre présente existence. L’importance de ce travail est manifeste quant nous nous disons que nos intérêts durant l’éternité dépendent entièrement du genre de caractère que nous développons dans cette vie. C’est en luttant contre les influences adverses que le caractère est formé. Presque toutes les influences des conditions de cette vie sont opposées aux principes de la justice. Ceux qui sont bien disposés à combattre le bon combat de la foi, en luttant pour se révolter contre les tendances fatales de ce présent monde mauvais, sont assurés d’une haute et céleste récompense dans la vie future, aussi bien que de recevoir la récompense, dans le temps présent, d’une conscience tranquille et d’une satisfaction glorieuse d’avoir vécu une vie noble et honnête ! Ceux qui suivent les lignes de conduite de moindre résistance, entraînés par la marée, peuvent penser que c’est leur chemin le plus facile, mais ce n’est qu’une vaine illusion car, après tout, ils ont traversé le chemin le plus dur. “La voie des perfides est dure” (Prov. 13 : 15). Le mensonge n’est jamais justifiable ; et non seulement cela, il est peu profitable. Il affaiblit le caractère en proportion de l’énormité de la faute impliquée dans le mensonge. Il faudra revenir sur chaque pas opposé à la vérité, soit dans cette vie, soit dans la vie future. Tous les passages des Ecritures condamnent le mensonge.

Satan est appelé “menteur dès le commencement”. Le caractère du Seigneur Jésus est le critère de la droiture placé

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d evant nous et, dans toutes Ses expériences terrestres, Il présenta  la vérité et condamna l’erre ur. Il proféra la vérité en tout temps, et quand il n’était pas convenable de dire la vérité, Il Se taisait .

MILLENIUM – Avant ou après la venue de Christ ?

Question – Selon Apoc. 20 : 6 ; 1 Thess. 4 : 16, le Millénium sera-t-il avant ou après la venue de Christ ? Certains affirment que le Millénium a commencé en 799 et s’est terminé en 1799 ap. J.-C. – le Millénium veut dire mille ans – et cela est connu comme étant le millénium papal. Est-ce que le Millénium est mentionné dans la Bible ?

Réponse. – Les Ecritures citées plus haut avec beaucoup d’autres montrent que Christ régnera durant le Millénium, et nous savons tous que Christ ne règne pas encore. Si Christ régnait maintenant nous n’aurions pas les grands systèmes du mal sur la terre, car les Ecritures déclarent “Lorsque tes jugements  sont sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice” (Es. 26 : 9). Dans votre question les Ecritures disent que “les morts en Christ ressusciteront premièrement” à Sa venue.

En harmonie avec cela nous voyons qu’alors Il prendra Sa grande puissance et Son Règne, comme cela est montré en Apoc. 11 : 17, 18. Jésus Lui-même a déclaré (Matth. 25 : 31) que Son Règne suivra Sa Seconde Venue.

MILLENIUM – Il n’y aura pas d’enfants.

Question – Veuillez expliquer Esaïe 65 : 20, où on lit “ Il n’y aura plus, dès lors, ni petit enfant de peu de jours, ni vieillard qui n’ait pas accompli ses jours. Car le jeune homme mourra âgé de cent ans, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit ” .

Réponse. – Les versets rattachés, en particulier le verset 25, montrent que ce sera pendant cet Age que la faveur divine et les bénédictions seront répandues sur le monde, et que les conditions du salut seront beaucoup plus favorables à l’humanité que maintenant, que le pécheur incorrigible mourant à l’âge de cent ans sera seulement comme un enfant. L’enseignement évident des Ecritures est que les mille ans ont été isolés dans le Plan du salut du Créateur, et que cette période de temps constituant le jugement ou jour de l’épreuve pour le monde suivra immédiatement l’ère chrétienne. En attendant, ceux qui doivent être juges et dirigeants du monde en ce jour-là sont maintenant en cours de préparation et de qualification pour ce travail futur (Actes 17 : 31 ; 1 Cor. 6 : 2, 3). En cet Age de joie et de bénédiction (Ps. 92 : 4-9), quand un voyageur à pied bien qu’insensé ne s’égarera pas en ce qui concerne le chemin du salut (Es. 35 : 8-10), tous auront au moins cent ans pour faire des progrès sur le chemin de la justice. En échouant à faire cela ils mourront comme un enfant âgé de cent ans ; comparativement parlant il ne sera qu’un enfant par rapport à un vieillard âgé de mille ans, car tous ceux qui se conformeront aux conditions de la justice vivront jusqu’à la fin des mille ans, et ils pourront assurer leur existence éternelle s’ils supportent avec succès l’épreuve finale ou le test à la fin de cet Age, quand Satan sera délié pour un peu de temps (Apoc. 20 : 7).

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MIRACLES – Quelles étaient (les oeuvres) “Plus grandes que celles-ci” ?

Question – Veuillez expliquer Jean 14 : 12 : “En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci ; parce que moi, je m’en vais au Père ” .

Réponse. – Quelle que puisse être la signification des paroles du Maître, il est évident qu’aucun de Ses disciples n’a jamais été capable de faire des oeuvres “plus grandes” que celles qu’Il a accomplies de façon miraculeuse en ouvrant les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, en ressuscitant les morts, en calmant la tempête, etc. Le “oeuvres”, donc, doivent être de nature différente, ou sur une échelle plus grande. Toutes les deux sont vraies. La dernière phrase du verset devrait être notée à cet égard – “parce que moi, je m’en vais au Père”. Quand notre Seigneur fut monté aux cieux et qu’Il eut présenté les mérites de Son sacrifice en faveur de Ses disciples, Il put alors donner le saint Esprit de filiation à ceux qui, par la foi et l’obéissance, deviendraient des membres de Son Eglise. En recevant le saint Esprit, ou la puissance de Dieu qui leur permettrait d’accomplir les “plus grandes” oeuvres, d’ouvrir spirituellement les yeux des aveugles, de déboucher spirituellement les oreilles des sourds, en réanimant la vie spirituelle de ceux qui étaient morts dans les offenses et les péchés, et en calmant les tempêtes de l’âme ; tout ceci, du point de vue de Dieu est bien une oeuvre plus grande que les simples guérisons physiques, etc. D’un autre côté, quand l’Eglise de Christ sera glorifiée dans la condition céleste, le travail  consistant à ressusciter les morts, à guérir, à bénir et à rétablir une vie entière de santé, de joie et de bonheur sera fait sur une échelle mondiale, car la promesse est que toutes les familles de la terre seront bénies par “la semence d’Abraham” – par Jésus et les membres de Son corps, l’Eglise (Gen. 22 : 18 ;Gal. 3 : 27-29).

MIRACLES – Pourquoi pas de nos jours?

Question – Devons-nous accepter le récit de la Bible sur les miracles qui ont été accomplis dans les temps anciens ? Pourquoi des miracles ne sont-ils pas accomplis de nos jours ?

Réponse. – Cet âge est un âge de miracles, avec les flashs d’informations diffusés à des milliers de miles à travers l’espace,  et sous les mers, et autour du globe. Des découvertes merveilleuses et des inventions admirables sont accomplies presque tous les jours. Certains exploits actuels éclipsent ceux des temps antérieurs, même les miracles dont nous prenons connaissance dans les Ecritures. A vrai dire, les miracles se répandent autour de nous continuellement. La reproduction de l’organisme vivant, qu’il soit animal ou végétal, est au-delà de notre compréhension, au-delà de notre pouvoir – par conséquent, miraculeux. Nous pouvons voir l’action du principe de vie, mais nous ne pouvons ni le comprendre ni le produire. Deux graines sont plantées côte à côte ; les conditions, l’air, l’eau et le sol sont les mêmes ; elles poussent mais nous ne pouvons pas dire comment, ni le plus sage philosophe ne peut expliquer ce miracle. Ces graines développent des caractéristiques qui sont exactement opposées, bien

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que les conditions aient été les mêmes. Le Créateur, qui a formé toutes ces merveilles que nous voyons autour de nous dans le monde matériel, serait sans doute capable de faire les miracles relatés dans la Bible ; c’est pourquoi nous n’avons nul besoin de douter de leur authenticité.

MOISE – Michel l’Archange discutant avec le Diable le corps de.

Question – En Jude verset 9, il est décrit la dispute et la contestation entre Michel l’Archange et le diable touchant le corps de Moïse. Pourquoi cette dispute ?

Réponse. – Nous citons d’une autorité éminente une explication quant à la raison de la dispute entre Michel et le diable : “Le Seigneur Lui-même a enseveli Moïse, en cachant l’endroit du sépulcre. La première raison pour cela était probablement d’empêcher les Israélites de prendre son corps comme une momie, ce qui, après un certain temps, aurait pu devenir une tentation à l’idolâtrie. Le passage en Jude 9 qui mentionne Michel se disputant avec Satan au sujet du corps de Moïse est une allusion au fait que Satan désirait avoir le corps pour s’en servir à tromper le peuple encore plus, mais que l’Eternel, par Michel l’Archange l’en empêcha, en s’y opposant, et en tenant secret pour les Israélites le lieu de sépulture. Mais il y a une autre vue de cette question qui est intéressante, car elle se rapporte aux Israélites spirituels. Jésus et l’Eglise unifiés constituent  l’antitype ou un plus grand Moïse – le spirituel. Leur héritage ne doit pas être terrestre mais céleste, et la tombe est un symbole de l’espérance en ce qui concerne la résurrection terrestre. En conséquence, il était convenable que le type ne devait pas montrer une tombe terrestre puisque l’antitype n’a pas d’espérance de ce genre”.

MOISE ET ELIE – Comment reconnus sur la montagne.

Question – A la transfiguration de Jésus, Matth. 17 : 3 dit qu’Elie et Moïse apparurent et parlèrent avec Lui. Veuillez expliquer comment il fut possible pour les Apôtres de reconnaître que ces deux qui étaient avec le Seigneur étaient bien Moïse et Elie ?

Réponse. – Comme le récit des Ecritures ne contient pas d’information quant à la manière de l’opération par laquelle les Apôtres reconnurent les patriarches, nous sommes forcés de compter sur nos propres ressources et d’accepter ce qui ferait appel à nous comme étant la solution la plus raisonnable dans ce cas, sans en tirer une conclusion trop positive. Il y a deux façons selon lesquelles il serait raisonnable de supposer que les Apôtres eurent connaissance de l’identité des deux qui apparurent avec le Seigneur. Dans le récit il est dit “Moïse et Elie leur apparurent, parlant avec Lui”. Pendant cette conversation, ce serait la chose la plus naturelle du monde pour le Seigneur de s’adresser à eux par leurs noms. En outre, comme ils descendirent de la montagne avec le Seigneur, Il put les avoir informés concernant l’identité des deux qu’ils virent dans “la vision”. Ils ne virent pas réellement Moïse et Elie mais seulement une “vision”, comme cela est déclaré par le Sauveur quand Il dit : “Ne dites à personne la vision, jusqu’à

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ce que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les mort s ” (Matth. 17 : 9).

MONDE – Conversion au Christianisme.

Question – Avons-nous une raison d’envisager la conversion proche du monde au christianisme ?

Réponse. – Nous avons toute raison d’attendre la conversion du monde au Christ d’ici quelques années, mais peut-être ce travail sera-t-il fait d’une façon tout à fait différente de ce que l’on suppose d’habitude. Les Ecritures ont prédit clairement que le monde serait loin d’être en harmonie avec le Seigneur et Ses lois justes à la fin de cet Age présent ou monde mauvais (Apoc. 11 : 17, 18 ; 2 Tim. 3 : 1 – 5 ; Matth. 24 : 37 – 39). Et ce ne serait pas avant la Seconde Venue de notre Seigneur que toutes les nations seraient amenées à la connaissance de la Vérité, le chemin du salut ; elles se convertiraient ensuite à Christ et à Sa règle d’amour et de bonté. Dans l’intervalle, une élection a lieu qui, lorsqu’elle sera achevée, aura comme résultat  la formation d’une classe spéciale de disciples sincèrement dévoués au Seigneur ; quand ils seront glorifiés et unis à leur Seigneur dans le Royaume spirituel ou céleste ils constitueront le corps gouvernant, les Rois et Sacrificateurs et, sous leur administration juste, toutes les nations seront enseignées par Dieu et apprendront la justice (Esaïe 26 : 9 ; 54 : 13). Cela exigera les mille ans entiers du Règne du Messie pour maîtriser toute injustice et pour assujettir tout mal et erreur. “Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort” 1 Cor. 1 5 : 25, 26.

MONDE – La Fin du.

Question – Quand le monde arrivera-t-il à une fin ?

Réponse. – Selon les Ecritures, le terme “monde” veut dire âge ou dispensation. Trois grands mondes sont indiqués dans le Divin Plan des Ages révélé dans la Bible (voir 2 Pi. 3 : 5-13). Le premier “monde”, ou dispensation, disparut au temps du Déluge. Le second “monde”, ou “le présent monde mauvais ” , doit disparaître aussi dans un temps de détresse ardent – et non dans un “feu” littéral, mais une période destructive de désordre qui détruira les “éléments” – travail, capitaliste, etc., etc., qui constituent le présent ordre social. “Le monde à venir dans lequel la justice habite” ne se terminera jamais, mais il doit se poursuivre à travers toute l’éternité. Le monde qui est maintenant (Tite 2 : 12) est déjà violemment secoué, et il commence à s’écrouler financièrement, politiquement, socialement, et ecclésiastiquement. Les preuves sont autour de nous, dans l’accomplissement des prophéties des Ecritures, qui sont claires et fortes, que dans la prochaine décennie l’ordre nouveau et meilleur (“le monde à venir”) sera établi sur la terre .

MONDE – Empire-t-il ?

Question – Le monde devient-il plus mauvais ? Sinon, que veut dire l’Apôtre Paul par les paroles : “Les hommes méchants et les imposteurs iront de mal en pis, séduisant et étant séduits ” ? (2 Tim. 3 : 13).

Réponse. – A certains égards le monde n’a jamais été

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meilleur qu’il est aujourd’hui. Nous ne connaissons aucun temps dans l’histoire où la presse publique ait exposé comme en ce moment et de cette manière, sans peur et courageusement, les mauvais agissements. L’instruction a contribué à apporter des conditions morales meilleures. Bien sûr, cette moralité est en majeure partie superficielle, comme elle l’était dans les derniers jours de l’Age judaïque, quand Jésus disait aux conducteurs religieux qu’ils étaient des murs blanchis, beaux de l’extérieur, mais corrompus à l’intérieur. Dans le texte auquel vous faites allusion, l’Apôtre avait évidemment à l’esprit les trompeurs et les conducteurs égarés dans l’Eglise. Ceux-ci deviendront plus hardis à la fin de l’Age ; comme prédit, leurs tromperies deviendront de fortes illusions que beaucoup suivront et qui croiront au mensonge (2 Thess. 2 : 11). “Quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons” (1 Tim. 4 : 1). Beaucoup de théologiens nient aujourd’hui la Bible et avancent de forts arguments en faveur de la Haute-Critique, de l’Evolution, etc. allant ainsi de mal en pis dans la répudiation de “la foi qui a été une fois enseignée aux saints” (Jude 3, 4), “séduisant et étant séduits”.

MONDE – Le temps du Jugement.

Question – “Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?” – 1 Cor. 6 : 2. Cela signifie-t-il que le monde n’est pas en ce moment à l’épreuve pour la vie éternelle ?

Réponse. – Ce texte est en conformité avec le témoignage conjugué des enseignements de tous les Prophètes et des Apôtres dans ce sens que le jour de jugement du monde, ou le temps d’épreuve, n’est pas dans cette présente Ere chrétienne, mais qu’il est à venir – “Dieu a établi un jour (de mille ans – 2 Pi. 3 : 8) auquel il doit juger en justice la terre habitée” (Actes 17 : 31). Ceux qui, en association avec Christ, jugeront le monde dans la miséricorde, la justice et l’amour, passent maintenant  par la qualification à cette haute fonction, en développant en eux des caractères saints, à la ressemblance à Christ. Ces “saints” qui ont appris à aimer leurs prochains comme eux-mêmes, et qui aiment même leurs ennemis, sont ceux qui, dans l’Age futur, offriront tout encouragement à l’humanité pour venir en harmonie avec les exigences gracieuses de la Loi divine d’amour et de justice et recevoir la vie éternelle. Le fait que les disciples de Christ ne jugent pas maintenant prouve de façon décisive que le monde n’est pas en jugement pour la vie éternelle en ce temps-ci. Au lieu d’être un temps de terreur, d’an-goisse et de chagrin, le jour de jugement est représenté dans les Ecritures comme étant un temps spécial de joie et d’allégresse pour le monde – Ps. 96.

MORTS (LES) – Concernant Apoc . 14 : 13 – Comment les morts peuvent-ils continuer des oeuvres ?

Question – Quel est le sens de : “ Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dorénavant. Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent ” ? – Apocalypse 14 : 13. Comment les morts peuvent-ils poursuivre leurs oeuvres alors qu’il n’y a ni conscience, ni sagesse, ni connaissance dans la tombe ? Ecclésiaste 9 : 10.

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.Réponse. – S’adressant aux membres de l’Eglise de Christ, les disciples du Seigneur Jésus, l’Apôtre déclare “Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu”. (Colossiens 3 : 3). Du point de vue divin, en ce qui concerne l’existence terrestre, ils sont considérés comme morts, et vivants comme Nouvelles-Créatures en Christ. Ce sont ces morts qui meurent dans le Seigneur. Leur mort est une mort en sacrifice, et ils meurent chaque jour (1 Cor. 15 : 31), jusqu’à ce qu’ils soient allés jusqu’à la fin du processus de la mort en mourant réellement. Mais, actuellement, depuis un certain temps ceux de cette classe qui meurent, au lieu de dormir dans la tombe au moment de la mort, entrent dans l’état céleste glorieux où ils poursuivent leurs oeuvres. St. Paul fait référence à cette question précise quand il dit, “Voici, je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette” (1 Cor. 15 : 51, 52). Depuis ce moment-là, nous comprenons que les Ecritures enseignent que les membres du peuple du Seigneur ont immédiatement bénéficié de leur récompense.

MORT – Laisser les morts ensevelir leurs morts .

Question – Comment devons-nous comprendre les paroles du Sauveur – “Laisse les morts ensevelir leurs morts” ? (Matth. 8 : 21, 22)

Réponse. – Lorsque notre premier parent, le père Adam,  désobéit aux commandements divins, la sentence de mort est venue sur lui et, au sens légal et selon le point de vue du Créateur, il était mort bien qu’il vécut neuf cent trente ans après cela. Le processus de la mort devint actif et prit fin lorsque Adam partit dans la tombe. La race entière fut impliquée avec Adam dans cette condamnation à mort, comme les Ecritures le déclarent – “Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché, dans lequel tous ont péché, ainsi la mort a passé à tous les hommes”. “Car comme tous dans l’Adam meurent” (Rom. 5 : 12 ; 1 Cor. 15 : 22). En voyant la question de cette façon, nous pouvons comprendre les paroles du Seigneur, “Laisse les morts (ceux légalement morts) ensevelir  leurs morts (les morts réels)”. Et c’est parce que tous furent condamnés à mort en Adam que tous seront rendus vivants en Christ (voyez Rom. 5 : 18, 19). L’Apôtre déclare, corroborant les paroles du Seigneur Jésus, “Car l’amour du Christ nous contraint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts” (2 Cor. 5 : 14). Jésus, en déposant Sa vie, Se donna Lui-même en “rançon pour tous” – ceux qui sont sous la sentence de mort et ceux qui sont entrés dans la grande prison de la mort, la tombe.

MORT – Rendus vivants en Christ.

Question – Voilà un passage des Ecritures qui prête à confusion. Si vous pouviez l’expliquer, je vous en serais très reconnaissant. Il est dit, “Car comme tous dans l’Adam meurent, de même aussi en Christ tous seront rendus vivants” – 1 Corinthiens 15 : 22. Quelle est la signification de la dernière partie du verset ?

Réponse. – La traduction correcte de ce texte est celle-ci :

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“Comme tous dans l’Adam meurent, de même aussi tous en Christ seront rendus vivants”. Par la désobéissance, Adam amena la mort sur lui-même, et tous ses enfants alors dans ses reins héritèrent de la mort. Le prix de la rédemption pour Adam et toute sa race a été pourvu par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Au temps convenable, Christ offrira à Adam et à tous ses enfants, toute la famille humaine, la vie éternelle. Cependant, cette offre viendra pour le monde dans l’ordre inverse, les derniers étant les premiers et le premier (Adam) étant le dernier. Lorsque tous seront venus à la connaissance de la vérité concernant l’oeuvre de rédemption de Christ, ceux qui accepteront Christ, et Lui obéiront seront rendus vivants. Acceptant Christ et obéissant à Christ dans le sens où ils deviendront les enfants de Christ. Ceux qui refuseront de venir à Christ ne recevront pas la vie éternelle, mais subiront la destruction éternelle. Christ est le Grand Donateur de Vie pour la race humaine, et durant Son Règne Il offrira à tous la vie en don gratuit, et ceux qui l’accepteront selon les termes offerts obtiendront une vie complète et parfaite .

MORT – Moïse et Elie sur la montagne – Comment ?

Question – Si Moïse et Elie étaient réellement morts,comment ont-ils pu apparaître sur la Montagne de la Transfiguration en compagnie de notre Seigneur Jésus ? (Matthieu 17 : 1-3).

Réponse. – Bien que Moïse et Elie sortirent tous deux de la scène des expériences terrestres dans des circonstances bizarres et mystérieuses, nous avons cependant la certitude qu’ils moururent tous les deux (Deutéronome 34 : 5 ; Hébreux 11 : 13). Les Ecritures dans leur ensemble représentent les morts comme étant dans un état d’inconscience, “endormis” dans la tombe, le shéol – “Les morts ne savent rien”, “car il n’y a ni oeuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shéol, où tu vas” (Eccl. 9 : 5, 10). Il nous faut soigneusement examiner le texte considéré pour en saisir le véritable sens, reconnaissant que toutes les expressions des Ecritures inspirées sont en totale harmonie. Le neuvième verset de ce même chapitre où nous notons les paroles du Maître, explique la question, – “Ne dites à personne la vision”. En conséquence, ce que vit l’Apôtre n’était qu’une “vision” de Moïse et Elie avec le Seigneur, tout comme st. Jean sur l’île de Patmos eut des visions de bêtes, d’anges, etc., et non pas les choses réelles elles-mêmes.

Moïse n’était certainement pas ressuscité et rendu parfait à ce moment-là, car il nous est dit que notre Seigneur Jésus fut le premier à être ressuscité des morts et à être glorifié. Notez également les paroles de l’Apôtre Paul en Hébreux 11 : 39, 40 où il met en évidence que Moïse et les autres Anciens Dignes du temps passé doivent encore être rendus parfaits par ceux de la classe de l’Eglise après qu’ils auront été glorifiés dans le Royaume céleste avec Christ.

MORTS (LES) – Ceux qui voient des visions et entendent les musiques célestes.

Question – Si les morts dorment dans les tombeaux, attendant le temps de la résurrection au Second Avènement de

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Christ, lorsque tous ceux qui sont dans les tombeaux seront réveillés et se relèveront, comme les Ecritures l’affirment, comment devons-nous comprendre les expériences de certains qui, au moment de leur départ de cette vie, ont des visions célestes d’anges, et entendent des accords de musique céleste ?

Réponse. – Comme il est montré de façon indiscutable,  partout dans les Ecritures que les morts sont “endormis” “dans leurs tombeaux” et que “les morts ne savent rien”, “car il n’y a ni oeuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shéol, où tu vas”, et que tous resteront dans ce sommeil de la mort jusqu’à ce que vienne le temps du réveil, quand “tous ceux qui sont dans leurs tombeaux en sortiront à la voix du Fils de l’Homme”, nous devons conclure que les mourants n’entrèrent pas immédiatement au ciel ; ce qu’ils virent n’était pas réellement la vue de gloires célestes, mais simplement une fantasmagorie générée par un état exacerbé des forces imaginatives de l’esprit, conjugué à un état atone des facultés de raisonnement.

Le Seigneur Jésus déclara à Sa Première Venue que personne n’était monté aux Cieux ; et l’Apôtre dit que ceux qui dorment seraient réveillés et changés à la Seconde Venue – Voyez Jean 3 : 13 ; 1 Cor. 15 : 51, 52.

MORTS (LES) – Qui étaient les morts évangélisés en 1 Pi. 4 : 6 ?

Question – Voudriez-vous expliquer les paroles de l’Apôtre trouvées en 1 Pierre 4 : 6 ? Qui étaient les morts à qui l’Evangile fut prêché ? Egalement, quand et par qui ? Comment seront-ils jugés dans la chair et vivront-ils pour Dieu en esprit ?

Réponse. – Dans les versets précédents l’Apôtre déclare “disant des injures ; et ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts”. Par ces paroles, il est évident qu’il s’adresse aux disciples de Christ qui sont devenus morts  aux choses du monde et vivants pour les choses célestes ou spirituelles.

L’Apôtre poursuit la pensée disant que c’est pour cela (parce que nous, qui sommes morts au monde et vivants pour Dieu, sommes appelés maintenant, comme la classe élue du Seigneur par conséquent) que l’Evangile est prêché pour nous qui sommes jugés alors que nous sommes dans la chair, comme tous les hommes, afin que le Seigneur puisse nous juger en esprit, engendrés en nouveauté de vie. Ces Nouvelles-Créatures spirituelles ont leur temps de jugement dans cette vie présente et sont jugées dans la chair, avec ses faiblesses et tares héritées d’Adam .

MORT (LA) – Adam vécut 930 ans après la condamnation.

Question – Dieu dit à Adam, “Dans le jour que tu en mangeras , mourant tu mourras”. Comment pouvez-vous harmoniser ceci avec le récit que “tous les jours qu’Adam vécut furent neuf cent trente ans ; et il mourut” ? – Genèse 2 : 17 ; 5 : 5.

Réponse. – St. Pierre nous donne la clé de cette question dans sa déclaration, “Un jour est devant le Seigneur comme mille ans” (2 Pi. 3 : 8). Le père Adam commença à mourir dès que lui furent ôtés les privilèges du jardin d’Eden ; car, alors qu’il y vivait, il avait la permission divine de manger librement

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de tous les arbres du jardin – avec une seule exception – et il était soutenu par leurs fruits qui donnaient la vie ; mais après sa désobéissance il fut rejeté sur un sol non préparé et les Chérubins, à l’aide d’une épée de feu, gardèrent le chemin d’Eden afin qu’il ne puisse plus y retourner pour bénéficier du soutien de ses fruits, et qu’il meure, en accord avec la condamnation.

“Dans le jour que tu en mangeras, mourant tu mourras ” (Genèse 2 : 17). La mort commença à ce moment-là, et continua graduellement durant neuf cent trente ans, jusqu’à ce que la vie s’éteigne – Adam était mort. Tout ceci se passa pendant un jour de mille ans.

MORT (LA) – Opposée à l’anéantissement.

Question – Y a-t-il une différence entre la mort et l’anéantissement ?

Réponse. – Dans les Ecritures deux sortes de mort sont mentionnées ; la condition adamique de la mort, et la “Seconde-Mort”. La première ne pourrait pas être convenablement appelée anéantissement, car l’Eternel a pourvu à ce que tous ceux qui sont morts à cause du péché d’Adam (le monde entier des humains) soient libérés de cette condamnation à mort et réveillés au temps de la Seconde Venue de Christ. Ceux-là, d’un point de vue biblique, sont simplement “endormis”. Jésus-Christ, par la grâce de Dieu goûta la mort pour chacun”, et par conséquent la race entière sera réveillée de la tombe (Jean 5 : 28, 29). Durant le Règne de Christ et de Son Epouse, l’Eglise, qui alors jugeront ou mettront le monde à l’épreuve, ceux qui continueront à s’opposer à la Loi de droiture, d’amour, et de justice de Dieu, iront à la “Seconde-Mort”. Cette condition de mort est l’anéantissement. “Ils subiront une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur”. “Mais ceux-ci, comme des bêtes sans raison, périront aussi dans leur propre corruption” –Abdias 16 ; 2 Thess. 1 : 9 ; 2 Pi. 2 : 12.

MORT (LA) – Définissez.

Question – Qu’est-ce que la mort ?

Réponse. – La mort est la cessation de la vie, le retrait du grand privilège ou don de vivre. Cela signifie l’anéantissement  en ce qui concerne l’être ou intelligence. La mort, telle qu’elle règne dans le monde maintenant, et à qui toute la famille humaine est assujettie, n’est cependant pas l’anéantissement, simplement parce que notre Créateur a gracieusement pourvu à un rétablissement. Le fondement de ce rétablissement fut déposé dans la mort de notre Rédempteur – “le juste pour les injustes (1 Pi. 3 : 18). Le temps du rétablissement sera au Jour de la Résurrection, le dernier Jour, la septième période de mille ans depuis la création de l’homme. Durant le Règne de mille ans du Messie, Il guérira Adam et toute sa race des effets de la première transgression en leur donnant à nouveau la vie. C’est-à-dire que le privilège d’obtenir la vie éternelle et la perfection sera mis à la disposition d’Adam et de toute sa race, et seul le rejet volontaire de la grâce de Dieu par certains les empêchera d’obtenir la vie éternelle. Ceux qui, volontairement et délibérément, rejetteront la grâce de Dieu sont représentés par les Ecritures comme mourant de la Seconde-Mort. Ce sera l’anéan

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.tissement, ou mort éternelle – l’extinction comme des bêtes sans raison – car aucun arrangement n’a été prévu pour qu’elles soient rachetées ou secourues (2 Pi. 2 : 12).

MORT (LA) – Une confession de dernière minute garantit–elle le ciel ?

Question – Si un individu a vécu une vie de péché, commis un meurtre, volé les veuves et les orphelins, etc., et qu’au dernier moment, à son dernier souffle, il confesse ses péchés et accepte Christ comme son Sauveur, n’ira-t-il pas immédiatement au Ciel pour être avec le Seigneur en gloire ?

Réponse. – Lorsque nous pensons au nombre énorme de personnes vicieuses, dépravées, de criminels endurcis etc., qui, sollicités par les ecclésiastiques et les dévots ont “fait la paix avec Dieu” au dernier moment avant d’être envoyés dans l’éternité par électrocution ou mort naturelle, nous sommes étonnés que des gens intelligents puissent, ne serait-ce qu’un instant, entretenir la pensée que ces derniers soient tous allés au Ciel !

Est-il possible que les saints disciples de Jésus, qui marchèrent sur le sentier étroit du sacrifice personnel, de la souffrance et de la mort, et qui développèrent des caractères d’amour, de gentillesse et de bonté – que ces quelques saints, car les saints sont très peu nombreux, lorsqu’ils atteindront le Ciel, le trouveront peuplé de la racaille la plus vile de la terre. Une grande confusion dans les réflexions à ce propos se produisit suite à la mauvaise application des paroles du Sauveur adressées au voleur mourant sur la croix. En mettant la virgule là où elle doit être, après le mot “aujourd’hui”, le sens des paroles du Seigneur est clair. Le voleur n’alla pas au Ciel, ou au Paradis ce jour-là, mais il alla dans la tombe pour y rester jusqu’à ce que le Royaume de Christ soit établi à la Seconde Venue du Seigneur, lorsque le Paradis sera rétabli. Non seulement ce voleur, mais l’autre aussi, pourront alors recevoir la vie éternelle selon les conditions d’obéissance aux Lois divines de justice et d’amour. S’ils ne se soumettent pas à ces conditions, ils mourront de la Seconde-Mort .

MORT (LA) – Comment les morts peuvent-ils mourir ? ( Apoc . 14 : 1 3 ) .

Question – “Et j’ouïs une voix venant du ciel, disant :Ecrit : Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dorénavant” Apocalypse 14 : 13. Qui sont les morts qui meurent dans le Seigneur, et comment une personne morte peut-elle mourir ?

Réponse. – Les Ecritures mentionnent trois sortes de mort – la mort adamique, la mort en sacrifice, ou mort en Christ, et la “Seconde-Mort ” .

La condition de mort adamique est passée sur toute la race à cause de la désobéissance d’Adam. Le monde des humains peut être considéré comme une race condamnée à la sentence de mort – “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché, dans lequel tous ont péché, ainsi la mort a passé à tous les hommes” (Rom. 5 : 12). La mort de Christ est différente de celle d’Adam et de sa postérité. Adam mourut en coupable ; le Seigneur Jésus

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mourut, non comme un coupable, mais en sacrifice pour le péché du monde. Sa mort fut une mort en sacrifice, elle commença au Jourdain et “fut achevée” (Jean 19 : 30) quand Il mourut sur la croix, trois ans et demi plus tard. Du point de vue divin le Seigneur Jésus ne fut plus considéré comme un homme, dès Sa consécration, mais comme une “Nouvelle-Créature” spirituelle.

Il était mort selon la chair, et était vivant selon l’Esprit. Il en est ainsi pour les véritables disciples de Christ. “Nous tous qui avons été baptisés dans le Christ Jésus, nous avons été baptisés dans sa mort” (Rom. 6 : 3). A partir de la pleine consécration à Dieu ils sont considérés comme morts, comme le déclare l’Apôtre – “Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu” (Col. 3 : 3). Ceux-là sont “les morts qui meurent dans le Seigneur” – mourant chaque jour au service du Seigneur, et au service de la Vérité (1 Cor. 15 : 31). Voyez également Rom. 6 : 8 ; Col. 2 : 23.

MORT (LA) – de Josias.

Question – Dans le 22ème chapitre de 2 Rois et le verset  20 nous lisons “C’est pourquoi, voici, je vais te recueillir auprès de tes pères, et tu seras recueilli en paix dans tes sépulcres”. Et au chapitre 23, les versets 29 et 30, il est dit que Josias fut tué à Meguiddo. Veuillez expliquer et harmoniser.

Réponse. – L’Eternel fit la promesse à Josias, ainsi qu’il est relaté en 2 Rois 22 : 20, à cause du merveilleux travail de réformation que le roi avait commencé et poursuivait contre les systèmes religieux faux et idolâtres qui s’étaient établis dans le pays pendant le règne précédent des rois de Juda. Alors qu’il n’est pas spécifiquement déclaré que cette promesse était en relation avec la foi persévérante de Josias et son obéissance à l’Eternel, nous pouvons cependant être assurés qu’il en était bien ainsi, car toutes les promesses de Dieu sont de cette nature.

Comme Josias ne mourut pas paisiblement, mais fut frappé à mort durant la bataille, nous pourrions être naturellement amenés à examiner les Ecritures pour découvrir où Josias avait agi contrairement à la volonté de l’Eternel. Les incidents, relatés dans le chapitre suivant, sont décrits de façon plus détaillée en 2 Chroniques chapitre 35, et la raison pour laquelle Josias subit une mort violente est clairement donnée dans les versets 20 à 27. Quelle leçon pour tous – de s’occuper de ses propres affaires et ne pas s’ingérer dans les affaires des autres !

MORT (LA) – Mourront sûrement comparé aux yeux ouverts .

Question – En Genèse 2 : 16, 17, nous lisons – “ Et l’Eternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mange ras pas ; car dans le jour que tu en mange ras, mourant, tu mourras”. En Genèse 3 : 4, 5 nous lisons – “Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal”. Ma question est celle-ci : laquelle de ces déclarations devons-nous considérer comme v raie ?

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Réponse. – L’Apôtre dit que Dieu ne peut pas mentir, et un des anciens écrivains des Ecritures déclara que “Dieu n’est pas un homme, pour mentir” (Tite 1 : 2 ; Nombres 23 : 19). Notre Seigneur, au contraire, parlant de Satan, le Serpent, dit -“ Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge” (Jean 8 : 44). Etant donné la clarté de ces déclarations, il serait souhaitable d’accepter la Parole du Seigneur sur le sujet de la mort comme étant le salaire de la désobéissance. Les scientifiques, notre propre raison, et la Parole de Dieu, sont tous d’accord que les morts sont morts, et non vivants comme Satan et tous ses émissaires voudraient nous le faire croire. Voyez Romains 3 : 4.

MORT (LA) – “Leur ver ne mourra pas”.

Question – J’ai toujours eu l’intime conviction que quelque part dans le tréfonds de mon corps il y a un ver immortel, ou quelque chose qui ne pourra jamais être anéanti, et lorsque ce tabernacle que j’habite se désintégre ra pour retourner à ses éléments originaux, ce quelque chose passera dans le grand au-delà, en route vers les royaumes des espaces sidéraux .

Alors, voici ce que j’aimerais savoir : n’y a-t-il pas un passage dans les Ecritures qui prouve que ma pensée est correcte ? Je n’ai jamais été capable de le trouver moi-même, et pourtant ma grand-mère disait qu’il s’y trouvait .

Réponse. – La Bible ne mentionne pas l’endroit où “leur ver ne mourra pas, et leur feu ne s’éteindra pas” (Esaïe 66 : 24). Cependant, ce lieu fait  référence à la Vallée de la Géhenne où les déchets de la ville de Jérusalem étaient jetés. Dans cette vallée le feu et le soufre brûlaient continuellement. Les corps des animaux morts, et des criminels qui avaient été exécutés, étaient parfois jetés dans ce lieu. Ceux-ci se logeaient fréquemment dans les rochers et étaient mangés par les vers, lesquels  ne mouraient pas jusqu’à ce que les carcasses soient dévorées. Le Prophète représentait ainsi avec force la destruction  totale des méchants, et ne représentait en aucune manière leur préservation. Comme il doit y avoir une résurrection des morts, il s’ensuit que quelque chose doit être préservé lorsque la mort survient. Ce “quelque chose” est le caractère ou l’identité qui, au réveil, sera remis dans un nouveau corps avec la vie. Voyez le 15ème chapitre de 1 Corinthiens. Les scientifiques et les étudiants de la Bible n’ont jamais découvert de “ver immortel ” .

MORT (LA) – Concernant ceux qui meurent sans être baptisés.

Question – Je viens de perdre une chè re petite fille qui n’a pas été baptisée. Je suis presque folle de chagrin et de tristesse. Des personnes me disent qu’elles est perdue pour l’éternité et qu’elle est peut-être en train de se tordre dans les tourments éternels. J’ai appelé notre pasteur qui ne fait que hocher la tête dans le doute. J’ai également parlé avec des pasteurs d’autres dénominations et je n’arrive pas à trouver de consolation. J’apprécierais, si je pouvais recevoir par votre boîte à

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questions une réponse satisfaisante. Je désire la Parole de Dieu, non des spéculations, s’il vous plaît.

Réponse. – Nous comprenons votre tristesse et votre angoisse. Beaucoup de mères ont été réconfortées par la Parole de l’Eternel qui se trouve en Jérémie 31 : 15. “Ainsi dit l’Eternel : Une voix a été ouïe à Rama, une lamentation, des pleurs amers, Rachel pleurant ses fils, refusant d’être consolée au sujet de ses fils, parce qu’ils ne sont pas”. (Ils étaient morts, inconscients, “Les morts ne savent rien” – Ecclésiaste 9 : 5). Les enfants de Rachel n’étaient pas dans le tourment éternel, et il n’existe aucune référence disant qu’ils aient été baptisés. “Ainsi dit l’Eternel : Retiens ta voix de pleurer et tes yeux de verser des larmes ; …. ils reviendront du pays de l’ennemi”. Il est toujours parlé de la mort, dans la Bible, comme d’une ennemie et le dernier ennemi qui sera aboli c’est la mort (1 Cor. 15 : 26). Tous ceux qui dorment dans les sépulcres, “le pays de l’ennemi”,  en sortiront lorsque Christ reviendra, (Jean 5 : 28, 29 –Version Révisée).

MORT (LA) – Concernant l’arbre qui tombe .

Question – Veuillez avoir l’obligeance d’expliquer la dernière partie du troisième verset d’Eccl ésiaste, chapitre onze : “A l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera ” .

Réponse. – Nous trouvons que ce passage des Ecritures est en harmonie avec le reste de la Bible et particulièrement tel qu’il est exprimé dans le chapitre neuf de ce livre d’Ecclésiaste – “car il n’y a ni oeuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans la tombe où tu vas”. Lorsqu’un individu meurt tombe comme un arbre dans la mort – il restera dans le même état dans lequel il se trouvait lorsqu’il est allé dans la condition de la mort, tout comme l’arbre de la forêt reste quand il est au repos. Selon les conceptions de certaines personnes bonnes, bien-pensantes, lorsqu’un homme meurt quelque chose s’échappe et prend son vol dans l’espace et, d’après cette théorie, cette substance impalpable qui est libérée du corps est la véritable individualité ; la personne est donc plus vivante que jamais et parfaitement consciente. Avec cette compréhension, et faisant référence aux passages des Ecritures cités dans la question,  nous serions dans l’obligation de comprendre que, quand un arbre tombe il ne meurt pas vraiment, mais que quelque chose s’évade de lui et il est tout à fait vivant quelque part .

Cependant, il n’y a aucune semblable absurdité dans les enseignements de la Bible ; les morts sont morts (et non vivants) et seront réveillés au matin de la résurrection .

NATURE – De Christ.

Question – Est-ce que Christ fut en même temps humain et divin ?

Réponse. – Le mot “divin” signifie “la nature de Dieu”. Le Créateur, Dieu, est un être spirituel glorieux et immortel, habitant la lumière qui est inaccessible pour un homme mortel.

Celui qui possède la nature divine, immortelle, ne pourrait jamais mourir. La nature humaine est la forme la plus élevée de la nature charnelle, terrestre. La nature divine est la forme la plus élevée de la nature spirituelle. La nature spirituelle est une

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chose et la nature humaine est une autre chose (1 Cor. 15 : 44-46). Le mélange de deux natures produirait une nature hybride ou un être hybride. Quant à la nature possédée par Christ pendant  qu’Il était dans la chair, laissons parler les Ecritures : “La Parole (Logos, Jésus) devint chair” (Jean 1 : 14). “Christ … ayant été mis à mort (un être divin ne pouvait pas mourir) chair, mais rendu vivant Esprit” (1 Pi. 3 : 18). “Puis donc que les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi semblablement  y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort” (Héb. 2 : 14 ; voyez aussi Héb. 2 : 6, 7, 9). Il est évident d’après les Ecritures que le Seigneur Jésus a laissé Sa nature spirituelle et Son état quand Il devint “l’homme Christ Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous”. A la résurrection Il a reçu la nature divine, l’honneur et la gloire comme une récompense pour Son obéissance à la volonté du Père même jusque dans la mort. La nature est simplement un organisme, et elle varie selon la forme ou la qualité de l’organisme. L’élément de la vie est toujours le même.

NATURE DIVINE – Expliquez la nature.

Question – Que faut-il entendre par nature divine, etc. ? Quel est le sens du mot nature dans ces relations ?

Réponse. – Le mot “nature” dans son sens littéral, tel qu’il s’applique aux créatures ou êtres, signifie la sorte d’organisme et de sphère d’existence dans lesquels ils vivent, se meuvent et ont leur existence. Ainsi, quand il est fait référence à la nature humaine, cela veut dire les conditions d’existence se rapportant à la race humaine. La nature angélique se trouve dans une sphère d’existence plus élevée et différente de celle de l’humanité  (Psaumes 8). De même qu’il existe une énorme différence  entre les conditions d’existence d’un poisson et d’un oiseau, nous pouvons aussi raisonnablement supposer que la différence est tout aussi grande entre les humains et les créatures angéliques. La nature divine est la plus élevée de toutes les natures, et est différente de toutes les autres à cet égard elle possède la vie inhérente et, par conséquent, est immortelle .

Tandis que toutes les autres natures possèdent une vie qui n’est pas inhérente, mais est entretenue par une participation aux éléments donateurs de vie, particuliers aux différentes natures. Un mélange de natures donnerait une chose hybride – une monstruosité. Le Seigneur Jésus expérimenta deux changements de nature – de la nature spirituelle à la nature humaine (Hébreux 2 : 16, 17), puis de la nature humaine à la nature divine. La promesse  est faite dans les Ecritures que les fidèles disciples de Christ expérimenteront un changement de nature, et deviendront “participants de la nature divine” – la nature de Dieu 2 Pi. 1 : 4.

NE – De l’Esprit.

Question – Que signifie l’expression être né de l’esprit ?Que se passe-t-il lorsque cela se produit ? Certains déclarèren t que je n’étais pas sauvé si je n’étais pas né de l’esprit, et n’avais pas reçu une preuve miraculeuse le démontrant. Ceci m’a rendu un peu anxieux car je désire ardemment être sauvé, et je n’ai pas jusqu’ici expérimenté quoi que ce soit de remar

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quable dans le domaine de démonstrations surnaturelles, bien que je m’efforce de vivre une vie de chrétien .

Réponse. – Les Ecritures regorgent d’illustrations dont le but était de représenter les conditions variables de l’expérience chrétienne et, à moins de prêter une attention particulière aux détails de ces images verbales, nous risquons de nous tromper quant à leur réelle signification. Dans la conversation que Nicodème eut avec notre Seigneur Jésus (Jean 3 : 1-8), le Maître, pour expliquer la question de la renaissance spirituelle, utilisa l’ordre ou arrangement naturel pour représenter le spirituel – “Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’esprit est un esprit”. Tout comme il y a l’engendrement de l’être charnel, puis le développement et enfin la naissance, il en est de même pour les êtres spirituels. Le chrétien est d’abord engendré de l’esprit (engendré de nouveau – 1 Pierre 1 : 3), puis vivifié par l’esprit (Romains 8 : 11) et ayant enfin atteint le complet développement comme “Nouvelle-Créature” en embryon il sera “né de l’esprit” à la résurrection – “changé” de l’état d’être charnel, à celui d’être spirituel – Voyez 1 Corinthiens 15 : 50-53. Tous ceux qui expérimenteront la nouvelle naissance seront invisibles, puissants, comme le sont les anges et tous les êtres spirituels. Remarquez la force des paroles du Maître – “Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être engendrés de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit”.

NOE – L’Ivresse.

Question – Si Noé était un vieil homme convenable, juste et respectable et âgé de six cents ans, comment se fait-il que nous le trouvons en état d’ivresse – se soûlant – comme cela est mentionné en Gen. 9 : 21 ?

Réponse. – Comment sont vraies les paroles du poète : Le mal que font les hommes leur survit ; Le bien est souvent enterré avec leurs os. Mais un cas isolé d’égarement du chemin de la rectitude et de la sobriété dans une longue vie de fidélité aux principes de la justice ressortira avec une netteté effrayante et sera davantage pris en compte que l’ensemble de tous les actes et traits nobles de caractère de l’individu. Cependant, nous ne laisserons pas Noé sans défense, mais nous appellerons l’attention sur le fait que son enivrement eut lieu après le déluge et qu’il fut totalement involontaire. Le déluge amena de grands changements dans les conditions atmosphériques de notre terre. Selon notre compréhension, le déluge fut provoqué par la précipitation sur la terre d’une énorme quantité d’eau qui entourait auparavant la terre d’assez loin sous forme de voûte nuageuse. La fonte de cette voûte ou enveloppe d’eau ne provoqua pas seulement le déluge, mais elle altéra aussi les conditions de la nature de façon telle qu’il y a des orages, des pluies, etc. événements qui ne s’étaient jamais produits auparavant (Gen. 2 : 5, 6). Un autre résultat, croyons-nous, fut le développement d’une condition acidulée de l’atmosphère tendant à produire le ferment qui affecta immédiatement la longévité humaine, si bien que, selon

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les Ecritures, la moyenne d’âge fut raccourcie, passant de huit et neuf cents ans à une centaine. Ce ferment venant du changement  de l’atmosphère eut un effet sur le raisin, produisant la “moisissure”, et par conséquent l’état alcoolique qui produit l’ivresse. Selon le récit, l’ivresse de Noé fut le résultat de la première  récolte du raisin après le déluge et, de toute évidence, ce fut différent de toutes ses expériences précédant le déluge. Nous sommes donc justifiés de supposer que ce seul cas d’ébriété de Noé fut le résultat de l’ignorance concernant le caractère modifié  du raisin produit par la fermentation .

NOUVELLE-CREATURE – Et le péché.

Question – Veuillez expliquer cette Ecriture en 1 Jean 3 : 9 : “quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu”.

Réponse. – Une meilleure traduction des manuscrits originaux  grecs rend ce passage ainsi : Quiconque est engendré de Dieu ne pratique pas le péché … et il ne peut pas pécher, parce qu’il a été engendré de Dieu”. Cet engendrement a lieu au moment où quelqu’un reçoit le saint Esprit. En d’autres termes , c’est le commencement de la nouvelle vie spirituelle, c’est vivre la vie à la ressemblance à Christ. Cette “nouvelle création” (2 C o r. 5 : 17) est dans un état d’embryon ou condition pendant qu’elle est dans la chair et elle naîtra de l’esprit à la résurrection.

L’esprit de l’Eternel Dieu est la puissance, ou l’influence, exercée sur les esprits et les coeurs de ceux qui ont abandonné leurs propres volontés et qui sont obéissants à la volonté divine.

Cette sainte puissance du Seigneur transforme graduellement l’esprit du chrétien en façonnant les facultés mentales de telle façon que les espérances, ambitions et désirs terrestres meurent, tandis que les spirituels célestes sont développés. La Nouvelle –Création engendrée de l’Esprit devient disposée spirituellement, elle développe un esprit nouveau ; son esprit est renouvelé, car c’est ainsi que l’Apôtre déclare : “Ne soyez pas conformes à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement” (Rom. 12 : 2). A cause de la faiblesse et de l’imperfection de la chair nous péchons presque constamment, mais pas volontairement ; le nouvel Esprit, l’Esprit de Christ ne peut pas pécher. Tous ceux qui sont honnêtes avec eux-mêmes reconnaîtront  qu’ils sont imparfaits et qu’ils ne peuvent pas faire les choses comme ils le voudraient, parfaitement (voir 1 Jean 1 : 8 ; 2 : 1). La Nouvelle-Création en embryon (l’Esprit de Christ dominé par le saint Esprit) ne peut pas pécher (volontairement ) aussi longtemps que “Sa semence (l’esprit) demeure en lui”.

ORDINATION – La méthode scripturale.

Question – Quelle est la méthode scripturale de l’ordination ? Il me semble que les personnes laïques devraient avoir quelque chose à dire au sujet de ceux qui seront leurs représentants. Les membres du clergé ne s’arrogent-ils pas à cet égard les privilèges auxquels ils n’ont pas droit ?

Réponse. – C’est la ruse du clergé et non les enseignements de notre Seigneur et de Ses Apôtres qui est responsable de la division de l’église en deux classes appelées “clergé” et

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“laïques”. C’est encore l’esprit de ruse du clergé qui cherche à dominer sur l’héritage de Dieu de toutes manières possibles –selon le degré d’ignorance prévalant dans les églises. Le mot “ordonner” en ce qui concerne les anciens – ceux qui président une église – se trouve en Tite 1 : 5. Il vient du mot grec qui signifie “placer”. “Mettre en bon ordre les choses qui restent [à régler] et que, dans chaque ville tu établisses des anciens, suivant  que moi je t’ai ordonné”. A première vue, ce texte semble  impliquer que Tite était autorisé à nommer ces anciens, sans tenir compte des désirs des assemblées (églises, ecclésias) et c’est sur cette manière de voir que repose le système clérical tout entier. Toutes les églises principales réclament pour leurs évêques une autorité apostolique à placer, à mettre ou à nommer des anciens pour les assemblées – sans faire lever la main ou faire voter l’église. Ce texte est le rempart de cette idée, mais c’est un appui plutôt faible dès que nous examinons le dernier membre de phrase “suivant que moi je t’ai ordonné” ; l’Apôtre n’aurait sûrement pas donné à Tite “l’ordre” ou l’instruction de faire autrement que ce que lui-même (l’Apôtre) faisait à ce sujet. Or, le récit de la procédure personnelle de l’Apôtre, traduit exactement, est très explicite : “Ils firent nommer, par vote à main levée, des anciens dans chaque assemblée [ecclésia] et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur” –Actes 14 : 23.

PAIX – Face aux vastes préparatifs de guerre.

Question – Comment devons-nous comprendre les paroles du Prophète : “Et de leurs épées, ils forge ront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on n’apprendra plus la guerre” (Es. 2 : 4) étant donné que toutes les nations apprennent la guerre et font des préparatifs immenses pour un grand conflit international ?

Songez aux armées et aux marines de guerre et aux munitions de guerre ! Pensez aussi aux instruments effroyables de destruction qu’ils ont inventés, tels que les sous-marins, les avions, les mitrailleuses meurtrières, les explosifs terribles, etc. La paix ne sera-t-elle jamais instaurée sur la terre ?

Réponse. – Le Prophète Joël a justement prédit les conditions que nous voyons autour de nous aujourd’hui dans le monde (voyez Joël 3 : 9-11). Le Seigneur a aussi informé Ses disciples que les “guerres et de bruits de guerres”, aussi bien que des calamités terribles, continueraient pendant des siècles jusqu’au temps de Sa Seconde Venue (Matth. 24 : 6, 7), et qu’ensuite, à la fin vraiment de l’Age, dans “les derniers jours”, il y aurait une grande détresse, un temps de guerre et de trouble  entraînant toutes les nations et dont les préparatifs s’accomplissent  dans les conditions présentes. Quand le grand cataclysme final, le déluge de trouble irrésistible arrivera à sa fin, alors le Règne de la paix du Messie commencera. Un gouvernement universel sera établi sur la terre, le Royaume de Dieu et “le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom… Prince de paix. A l’accroissement de son empire, et à la paix, il n’y aura pas de fin” (Es. 9 : 6, 7). Les versets en liaison avec celui cité dans votre question montrent que les conditions de

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paix précédentes ne seront pas établies avant que la “montagne” ( Royaume) du Seigneur soit établie sur la terre (Voyez les versets 2 et 3).

PAUL – Son Apostolat.

Question – En considérant l’affirmation positive d’être un Apôtre, appelé spécialement de Dieu, qui vit Jésus, et que le choix de Matthias pour être le successeur de Judas, fait par les onze avant l’effusion du saint Esprit le jour de Pentecôte, devons-nous le considérer (Paul) comme le successeur de Judas, en se rappelant qu’il n’y avait seulement que douze Apôtres, et que plus tard on n’entendit plus parler de Matthias ?

Réponse. – Il est clair, d’après le récit des Ecritures, que les onze agirent sans avoir le droit convenable et l’autorité pour élire Matthias comme le successeur de Judas. Ils avaient reçu l’ordre de rester à Jérusalem et d’attendre pour être revêtus d’en haut du saint Esprit à la Pentecôte, et c’était pendant cette attente et avant d’être revêtus de puissance qu’ils jetèrent le sort par erreur et choisirent Matthias. Le Seigneur ne les réprimanda pas pour cette intervention non proposée dans Ses arrangements, mais Il ignora simplement leur choix et, en Son propre temps, Il suscita l’Apôtre Paul en évidence, en déclarant que “cet homme m’est un vase d’élection”. Il est hors de doute que le Seigneur a prévu qu’il n’y aurait que douze Apôtres et, notez comme preuve de cela, la façon employée par le Seigneur pour choisir ces douze en attirant l’attention sur l’importance du nombre douze dans les choses sacrées de cette élection. Nous atteignons le point culminant en montrant l’image symbolique de l’Eglise glorifiée en Apoc. 21. Dans l’image la déclaration est faite clairement que les douze fondements de la Cité sont précieux, et sur eux étaient écrits les douze noms des “douze apôtres de l’Agneau” – ni plus ni moins.

PAUVRES – Y en aura-t-il toujours sur la terre?

Question – Veuillez expliquer l’Ecriture, “ Vous avez les pauvres toujours avec vous” (Jean 12 : 8). Est-ce que cela veut dire qu’il y aura toujours des pauvres sur la terre ?

Réponse. – Jésus parlait à Ses disciples et, à travers, eux à tous les chrétiens consacrés. A la Seconde Venue de Jésus tous Ses fidèles disciples qui seront alors sur la terre seront enlevés dans les conditions célestes, comme Il a déclaré qu’Il S’en allait pour préparer une place pour eux, et Il reviendrait pour eux ; quand le Royaume de Christ sera entièrement établi et qu’il répandra ses bénédictions sur le peuple, il n’y aura ni riches ni pauvres, mais tous seront amenés au même niveau commun (Es. 11 : 4, 5). Le Règne du Messie apportera la paix, la joie, le bonheur, la santé et l’abondance à tous les justes. Alors “Ils s’assiéront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les effraye ; car la bouche de l’Eternel des armées a parlé” (Jér. 31 : 34 ; 33 : 6 ; Michée 4 : 3, 4).

PECHE – David dénombrant le peuple .

Question – Pourquoi était-ce un péché pour David de dénombrer le peuple (2 Sam. 24 et 1 Chron. 21) ?

Réponse. – Bien qu’il ne soit pas précisé dans le récit biblique que le Seigneur ne souhaitait pas le dénombrement des

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Israélites, nous sommes toutefois convaincus, à la lecture de ces chapitres, particulièrement les versets un et huit de 1 Chron. 21, que tel était le cas et qu’Il avait donné des instructions en ce sens. Dans le troisième verset de ce même chapitre, nous voyons Joab, officier en chef de David, protester contre cette action du roi, disant que ce serait “une cause de péché pour Israël”. Nous pouvons arguer aussi que puisque David était assis sur “le trône de l’Eternel” (1 Chron. 29 : 23) comme représentant de l’Eternel, il agissait sans instruction et sans l’autorisation voulue en procédant au recensement du peuple ; il se montra donc présomptueux en la matière et mérita une punition telle qu’un blâme pour n’avoir pas d’abord vérifié quelle était la volonté de Dieu, le vrai Roi d’Israël. Il y a là une précieuse leçon pour tous ceux qui se déclarent du peuple de Dieu, à savoir, rechercher premièrement l’enseignement de Dieu et Son conseil dans les affaires de la vie et non pas s’appuyer sur leur propre entendement et leurs préférences naturelles. Nous avons tous des facultés de raisonnement plus ou moins déséquilibrées ; personne n’a un esprit parfaitement équilibré, c’est pourquoi il serait du domaine de la sagesse de suivre les instructions du Seigneur.

PECHE – Pardon d’une vie de péché.

Question – Si une personne avait mené une vie coupable et avait contribué à ce que d’autres pèchent, serait-il possible pour une telle personne d’être pleinement pardonnée et que tous ses péchés passés soient effacés si elle venait à se repentir et demander au Seigneur de lui pardonner ?

Réponse. – Il ne devrait y avoir aucun doute dans l’esprit de qui que ce soit sur ce point. Les Ecritures abondent en expressions où l’amour divin et la compassion de Dieu, le Père céleste, sont relatés. Le grand Créateur de l’univers sacrifia Son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus-Christ, pour racheter le monde et le réconcilier avec Lui-même. Par conséquent, ceux qui accepteront le Seigneur Jésus comme leur Sauveur, croyant qu’Il a, par la grâce de Dieu, goûté la mort pour tout homme, seront libéralement pardonnés de toutes leurs iniquités passées.

L’Apôtre Paul, avant sa conversion au christianisme, était violemment  opposé à la cause de Christ et se mit à persécuter les disciples du Maître, les jetant en prison et étant d’accord pour que certains soient mis à mort. Nous nous souvenons qu’il consentit à la mort d’Etienne, le premier martyr. Cependant, malgré tout cela, le Seigneur l’a libéralement pardonné. Notez les versets suivants qui témoignent du plein et entier pardon de tous ceux qui sont vraiment repentants et désirent s’approcher de Dieu par Christ : Es. 1 : 18 ; Ps. 103 : 10 – 14 ; Act. 26 : 1 8 ; Eph. 1 : 7 ; Col. 1 : 14.

PECHE – Impardonnable.

Question – Quel est le péché impardonnable ?

Réponse. – Le péché impardonnable est  un péché que Dieu refuse de pardonner ou d’excuser – un péché, par conséquent,  qui doit être puni, expié par le pécheur. On peut dire cependant qu’il y a différents degrés de péché impardonnable .

Un péché impardonnable est celui commis contre la lumière et la connaissance. Tous les péchés dus à la faiblesse et à l’igno-

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.rance sont pardonnables parce que Dieu a pourvu à leur pardon par la mort de Christ. Puisque toute notre faiblesse et notre ignorance nous sont venues par la faute de notre père Adam, et puisque Jésus a racheté le monde de ce péché et de toutes ses souillures héréditaires, pour cette raison, tout péché imputable à cette chute seule est pardonnable .

Il existe cependant ce que l’on pourrait appeler des péchés mixtes dans lesquels une mesure de pleine volonté, de connaissance et d’intelligence s’allie à une certaine mesure d’ignorance et de fai blesse. Pour de tels péchés, il doit y avoir pardon pour la part de faiblesse et d’ignorance mais une punition est nécessaire pour la part de connaissance et de volonté délibérée. Un péché volontaire contre une pleine lumière et une pleine connaissance serait un péché contre le saint Esprit de Dieu. Celui-ci, commis sciemment, placerait le pécheur sous la sentence du péché, à savoir la Seconde-Mort .

PECHES – Ceux de certains hommes sont manifestes d’avance.

Question – A mon avis, le passage suivant des Ecritures est un des plus incompréhensibles que l’on puisse trouver dans la Bible : “Les péchés de quelques hommes sont manifestes d’avance et vont devant pour le jugement ; mais ceux d’autres hommes aussi les suivent après” – 1 Tim. 5 : 24.

Réponse. – Les Ecritures mettent en évidence deux classes spirituelles parmi le peuple de Dieu dont les membres de l’une seront rois et prêtres pour Dieu et seront assis sur le Trône de l’autorité et de la puissance divines. C’est une classe relativement peu nombreuse et appelée le “Petit Troupeau”, “les vrais Elus”, “Une génération choisie, une sacrificature royale”, etc. L’autre classe est relativement nombreuse et est appelée la “Grande Foule que personne ne pouvait dénombrer” ; ses membres sont représentés se tenant devant le Trône en tant que serviteurs et messagers (Apoc. 7 : 9 – 15). Il est question de ces deux classes dans la parabole des “Vierges sages et vierges folles”. Les membres de la première classe, “les Elus”, ont tous leurs péchés en jugement à l’avance, avant le temps de jugement général du monde. Ils sont à l’épreuve en ce moment même et tous leurs péchés sont rédimés et expiés. Les membres de l’autres classe, “la Grande Foule”, auront leurs péchés en jugement  à la suite du jugement du “Petit Troupeau”, étant venus “de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau”. La lettre de l’Apôtre était adressée à Timothée, un enfant de Dieu, et ses enseignements se rapportent à ceux du monde en dehors de l’Eglise de Christ. En effet, les péchés du monde, tant adamiques que volontaires, sont tous pleinement rachetés par les deux classes ci-dessus en association avec le Seigneur Jésus-Christ en tant qu’”offrande pour le péché” de ce grand Jour de Réconciliation.

PETITS ENFANTS (LES) – Paradis .

Question – Jésus dit, “Laissez venir à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume de Dieu” (Marc 10 : 14). Cela ne veut-il pas dire qu’il y aura des petits enfants dans le Royaume de Dieu ?

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.Réponse. – Il y a chez un petit enfant de la simplicité et de la douceur que tous les gens de bien apprécient. Le Maître n’était pas à ce point absorbé par Son grand ministère qu’Il ne pouvait remarquer combien les mères juives désiraient qu’Il bénisse leurs petits. C’est pourquoi, lorsque les disciples voulurent Lui épargner ce souci, Il les reprit et, appelant les petits, Il les bénit. La déclaration, “Car à de tels est le royaume de Dieu” ne doit cependant pas être comprise comme signifiant que le Seigneur élit ou choisit des petits enfants pour qu’ils soient Ses cohéritiers dans le Royaume ; nous devons interpréter verset par verset. Nous devons nous souvenir de Ses paroles que seuls les “ vainqueurs” pourront participer avec Lui au Royaume (Apoc. 2 : 7, 11, 17, 26 ; 3 : 5, 12, 21) ; nous devons nous rappeler éga-lement Sa déclaration que ceux qui veulent être Ses disciples doivent prendre leur croix et Le suivre. Ceci ne pourrait s’appliquer aux petits enfants. La pureté de coeur et la simplicité sont nécessaires pour le Royaume, mais ne suffisent pas. Le texte de la question devrait être compris en harmonie avec les paroles du Maître, “Si vous … ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux” (Matth. 18 : 3). L’accent est mis sur le mot “comme” dans le sens de ressemblance. Seuls les disciples qui ressemblent à un enfant et sont fidèles pourront expérimenter la faveur la plus élevée de Dieu – une participation dans Son Royaume.

PLEIADES – Serrer les liens des Pléiades.

Question – Quelle est l’explication de Job 38 : 31, “ Peux-tu serrer les liens des Pléiades, détacher les cordes d’Orion ?”

Réponse. – Ce passage des Ecritures, comme toutes les déclarations inspirées du Seigneur, est profond dans sa signification pleine de sens. Au temps de Job, les hommes ne possédaient pas les instruments astronomiques merveilleux qui ont été inventés dans les temps modernes et par lesquels des découvertes merveilleuses ont été faites. Avec des moyens primitifs à leur disposition il était au-delà des limites de possibilités raisonnables pour les anciens de parvenir à un degré de connaissance astronomique et d’information que l’on possède maintenant. C’est seulement par inspiration (la connaissance donnée par le Créateur) que nous pouvons tenir pour le fait qu’ils possédaient une connaissance plus juste de la science et de l’astronomie que nous possédons aujourd’hui. Dans la plus grande structure jamais érigée par l’homme et aussi le plus ancien édifice sur la terre, un monument vieux de plus de quatre mille ans, la Grande Pyramide en Egypte contient, dans ses mesures et les grandes lignes tracées dans ses chambres et passages, des faits scientifiques tels que le nombre de jours dans l’année solaire jusqu’à la fraction exacte, la distance moyenne du soleil à la terre, et aussi le nombre des années dans le cycle précessionnel.

Mais le trait suprême de toutes ces présentations scientifiques est celui, datant déjà de quelques années, concernant les Pléiades, le plus renommé de tous les groupes d’étoiles célestes, du centre de l’Univers autour duquel tournent tous les corps  célestes dans l’espace, exactement comme la terre et les planètes tournent autour du soleil, formant notre système solaire.

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Par conséquent, quelle profonde signification transpire dans cette merveilleuse expression de Job : “Peux-tu serrer les liens des Pléiades ?”

PRIERE – Les anciens priant pour la guérison.

Question – Devons-nous comprendre, d’après Jacq. 5 :14-16, qu’il soit possible pour les “Anciens de l’Eglise” de notre temps de guérir de la maladie par la prière et l’onction d’huile ?

Réponse. -Voici la traduction plus littérale des versets cités que celle de la Version Autorisée “Quelqu’un parmi vous est-il faible (quelqu’un faible dans la foi, faible ou souffrant moralement et spirituellement), qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom duSeigneur ; et la prière de la foi sauvera le malade (fatigué debien faire ; celui qui est “retombé” dans le vice. Les prières etles paroles d’exhortation et d’encouragement à la droiture de la part des frères “anciens” de l’assemblée auront pour effet de soulever, de stimuler et de ranimer spirituellement le fatigué et le défaillant). Et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez donc vos péchés l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris ; la fervente supplication du juste peut beaucoup”.

Evidemment, la faiblesse et la défaillance sont spirituelles, et la restauration et la guérison sont également spirituelles. Il n’y a pas un exemple mentionné dans les Ecritures où les Apôtres ou leurs partenaires se soient guéris l’un l’autre de leurs maladies ou souffrances physiques. Quand Timothée était affligé de dyspepsie,  les anciens ne furent pas appelés à prier pour lui ; mais l’Apôtre lui conseilla d’user d’un peu de vin pour son indisposition.

L’Apôtre Paul lui-même était affligé d’yeux douloureusement faibles (“une écharde pour la chair”) et il priait pour le soulagement, mais sa prière ne fut pas exaucée. D’après ce qui précède nous concluons que les chrétiens ne sont pas autorisés à pratiquer entre eux “la guérison par la foi”.

PRIERE – Pour la santé.

Question – Est-il convenable pour les chrétiens de prier pour la santé ?

Réponse. – Un petit enfant en Christ pourrait prier pour la santé physique en toute bonne conscience et pourrait être exaucé comme récompense de la foi et de la prière. Mais un chrétien développé qui serait allé de la justification à la sanctification  – celui qui aurait consacré sa vie et sa santé et tout à Dieu, et qui en retour aurait été engendré du saint Esprit à la nouvelle nature – un tel chrétien ne devrait pas prier pour la santé. Il devrait discerner que sa consécration comprend qu’il écarte toute demande de bénédiction terrestre, comme échange de la vie spirituelle, de la santé spirituelle, du vêtement spirituel, de la nourriture spirituelle, et bientôt dans la résurrection – du corps spirituel. Sa prière devrait être : que Ta volonté soit faite en moi ; donne-moi aujourd’hui ma portion quotidienne, selon Ta Sagesse divine de ce qui serait pour mes meilleurs intérêts comme Nouvelle-Créature en Christ, un membre du Corps de Christ, l’Eglise des premiers-nés dont les noms sont écrits dans

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les cieux. Il devrait se rappeler qu’il ressort des paroles de notre Seigneur que c’est pour obtenir toutes ces choses – la nourriture et le vêtement – que les Gentils recherchent qu’ils sont préoccupés et enclins à prier ; tandis que ceux qui sont devenus des Nouvelles-Créatures ont des intérêts plus élevés et peuvent se confier entièrement au Seigneur pour leur donner ce qui est le meilleur.

PRIERE – Pour “les Pécheurs” : Mal à propos.

Question – Pendant les offices de renouveau religieux j’ai entendu des frères chrétiens dévoués prier le Seigneur et implorer pour les pécheurs qui pourraient être sauvés et que les pécheurs ne pourraient pas avoir de repos jour ou nuit jusqu’à ce qu’ils donnent leurs coeurs au Seigneur. Ils priaient aussi pour que Dieu stimule un grand renouveau religieux parmi les gens afin que les pécheurs puissent être sauvés de l’enfer abominable. Mais je trouve que les prières de ces frères n’ont pas été exaucées car quelques-uns seulement ont été convertis et la p1upart de ceux-là sont retournés de nouveau dans le monde.

Ces frères-là ont-ils prié bien ou mal ? Vous savez qu’il est dit : “Demandez et il vous sera donné”.

Réponse. – Le Seigneur et Ses Apôtres n’ont jamais prié pour la conversion des pécheurs et ils n’ont jamais autorisé personne à le faire. Dans la prière remarquable du Seigneur Jésus au Père céleste qui est donnée dans le chapitre 17 de l’Evangile de st. Jean, le Seigneur dit : “Moi, je fais des demandes pour eux ; je ne fais pas de demande pour le monde (des pécheurs), mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi”. Ici notre Seigneur priait pour Ses Apôtres et, dans le verset 20 de ce chapitre, Il pria pour ceux qui croiraient en Lui par leur parole, et Il a ignoré complètement “les pécheurs”. La raison pour laquelle certains bons frères chrétiens n’ont pas été exaucés dans leurs prières est qu’ils ont mal demandé (voir Jacq. 4 : 3).

PROCHAIN – Qui ?

Question – On lit dans la Bible qu’un des commandements est “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Comment puis-je savoir qui est mon prochain ?

Réponse. – Notre Seigneur donne une réponse claire à cette question en Luc 10 : 29-37. Il décrit un homme en détresse et dans le besoin. Un sacrificateur descendit par là et voyant l’homme passa outre de l’autre côté comme s’il craignait d’être contaminé seulement en prêtant attention à la personne souffrante. 

Un lévite fit de même. Puis vint un Samaritain (les Samaritains étaient un peuple mixte, ordinaire et méprisé par la classe des sacrificateurs juifs), et prit soin de la personne souf-frante.

Le principe ici enseigné est que chaque homme est notre prochain et qu’il devrait être traité avec bonté, avec générosité, selon la Règle d’Or. “Comme vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi faites-leur de même”. “Aimez vos prochains comme vous-mêmes” et montrez que vous les aimez en agissant honnêtement, équitablement et exactement avec tous comme vous voudriez qu’ils fassent aussi avec vous. L’Apôtre Paul annonce le vrai principe en disant : “comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous” (Gal. 6 : 10).

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PURGATOIRE – N’est pas enseigné dans les Ecritures .

Question – Y a-t-il une telle place pour le purgatoire et, si oui, où cela est-il enseigné dans les Ecritures ?

Réponse. – Le mot “purgatoire” vient du latin et il signifie originairement une place de purification ou rendre propre.

La pensée qui est habituellement impliquée dans la considération de ce terme est que c’est un état intermédiaire de la condition qui existe pour ceux qui meurent et qui, au moment de la mort, – bien que faisant profession de christianisme – n’étaient pas suffisamment purifiés de leurs péchés pour justifier une entrée immédiate au ciel, la demeure des purs et des saints. En conséquence, ils doivent expier leurs péchés par la souffrance intense dans les flammes et le chagrin pour une période à la mesure de la quantité des péchés à être éradiqués. Nous n’avons aucune connaissance que cette idée soit montrée dans la Bible . Il y a cependant une condition de purgatoire présentée dans les enseignements des Ecritures. Il devient très clair pour tous les érudits éclairés de la Bible que, pendant la période du Règne de Christ sur la terre durant mille ans – quand Satan sera lié et que la connaissance du Seigneur remplira toute la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer – les nations de la terre apprendront alors la justice ; elles seront progressivement purifiées de toute iniquité et, de cette façon, préparées à entrer dans les conditions de vie éternelle. Cela aura lieu, bien entendu, après la Seconde Venue. Le monde ne doit pas être brûlé ni souffrir dans une tentative vaine pour le purifier et le rendre juste, mais le Seigneur gouvernera dans la justice et l’amour et Il gagnera la race par Sa bienveillance et Ses tendres miséricordes.

RACE – Adam et Jésus étaient-Ils tous deux les représentants de ?

Question – Adam et Jésus étaient-ils les représentants de la race en quelque sens que ce soit ?

Réponse. – Adam, comme la tête fédérale de sa fa mille, était son représentant en Eden. Cela est démontré par le fait que toute sa postérité est impliquée dans tout ce qui le touche. Ainsi la sentence de la mort qui a passé directement sur Adam a affecté et affaibli chacun de sa descendance. Jésus ne fut pas un représentant dans ce sens ; Il fut fait un homme, “un peu moindre que les anges … en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tous” (Héb. 2 : 9). Il devint le substitut d’Adam, son Rédempteur. Il paya pour Adam la peine demandée par la justice divine. Il donna Sa vie “en rançon pour tous, témoignage qui devait être rendu en ses propres temps (1 Tim . 2 : 6). Puisque Adam était le représentant de la famille humaine entière, par conséquent tous ceux de la race humaine doivent participer avec lui dans les avantages accrus par la rédemption fournie par Jésus, son remplaçant. Ainsi la mort de Jésus est efficace pour tous ceux qui accepteront les avantages de la rédemption, en croyant au Seigneur Jésus-Christ, comme nous le lisons : “Comme tous dans l’Adam meurent, de même aussi tous en Christ seront rendus vivants” (1 Cor. 15 : 22).

REFORMES – Qu’indique la vague religieuse ?

Question – Est-ce que la vague religieuse à travers le pays montre quelque chose, ou est-elle “un feu de paille ?

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Réponse. – Nous croyons que c’est une indication pour beaucoup de ce qui est important pour le bien-être de l’humanité  entière. Non pas que nous prévoyons que cela aboutira à la conversion de la race au christianisme, ou “sauver le monde pour Jésus”, mais cela montre que le genre humain en général désire fortement des choses plus élevées et plus saintes. Que tout honneur soit rendu aux hommes et femmes nobles qui s’efforcent d’améliorer les conditions humaines, et qui sacrifient beaucoup dans leurs efforts ! Cependant, le Seigneur dans Sa Parole, la Bible, a montré un chemin plus excellent que tous les mouvements de la réforme religieuse réunis. En premier lieu, les Ecritures prédisent que le monde ne sera jamais converti au christianisme avant la Seconde Venue du Seigneur Jésus. (Voyez les Ecritures suivantes et notez soigneusement comme elles se rapportent aux “derniers jours”, ou “le temps de la fin” ; Matth. 24 : 37-39 ; 2 Tim. 3 : 1-5, 13 ; Jacq. 5 : 1-5). De ces déclara-tions des saints Auteurs, nous voyons que le monde sera bien loin d’être converti au Christ à Son retour et il aura très peu d’estime pour les enseignements du Maître. Les faits ne sont-ils pas en harmonie avec les prophéties des Ecritures ? En dépit de tous les efforts missionnaires déployés il y a plus du double de païens dans le monde aujourd’hui qu’il y a un siècle, selon les statistiques missionnaires compilées les plus récentes ! Quelles sont les conditions dans la soi-disant chrétienté ? Il y a beaucoup plus d’effusions de sang, de guerres, de crimes, de cupidité et de corruption que dans tous les pays païens réunis ! Les chrétiens peuvent bien prier que “Ton règne vienne”, car cela est la seule espérance pour le monde.

REINCARNATION – Jean comme Elie.

Question – Que voulait dire Christ quand Il se référait à Jean-Baptiste comme Elie ? (Matth. 17 : 11, 12). Cela est-il une preuve qu’Il reconnut la réincarnation comme une vérité ?

Réponse. – La théorie de la réincarnation n’est nulle part enseignée dans les Ecritures. Dans tous leurs enseignements, notre Seigneur Jésus et les Apôtres n’ont jamais dit un mot sur la réincarnation. Quant à la signification des paroles du Sauveur mentionnées dans la question, nous reconnaissons qu’Il rappelait la prophétie de Malachie 4 : 5, 6. Jean-Baptiste était l’un des plus grands Prophètes et c’était sa mission de préparer le chemin du Messie, de Christ, en accomplissant un travail de réforme, en prêchant la repentance et le baptême pour la rémission des péchés et en déclarant que le Royaume était proche. Ce message était pour les Juifs, et seulement pour eux, puisqu’ils furent le peuple élu de Dieu pendant de nombreux siècles. Mais maintenant une nouvelle dispensation était sur le point d’être introduite. Le Royaume des Cieux était proche ! La mission de Jean était de préparer le peuple pour le nouvel ordre de choses. Il fit ceci dans la puissance et l’esprit d’Elie (Luc 1 : 16, 17). Nous savons d’une façon certaine que Jean n’était pas Elie, car nous avons son propre témoignage sur le sujet : “Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis pas. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non” (Jean 1 : 21).

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RESSUSCITES – Que signifiait “Il” en 1 Cor. 15 : 42-44 ?

Question – Puisque l’Apôtre explique clairement en 1 Cor. 15 : 35-38 que le corps ne sera pas ressuscité que veut-il dire quand il parle : “Ainsi aussi est la résurrection des morts : il est semé en corruption, il ressuscite en incorruptibilité” etc. (1 Cor. 15 : 42-44). Que signifie l’expression, “il” ? Qu’est-ce qui est ressuscité ?

Réponse. – Nous répondons qu’”il” est l’âme qui est rétablie ou ressuscitée Qu’est-ce qui mourait ? Les Ecritures répondent : “L’âme qui a péché, celle-là mourra”. L’être vivant, intelligent, sensitif doit être ressuscité par la puissance divine au temps de la résurrection – “quand tous ceux qui sont dans les sépulcres sortiront”. Un phonographe avec son cylindre d’enregistrement fournit une illustration excellente de la résurrection.

Le cylindre placé dans la machine aura des impressions formées sur lui par les sons produits par la voix ou par quelques autres moyens. Quand le cylindre a reçu une pleine impression, on l’enlève et on le conserve plusieurs années tandis que le phonographe est détruit. Un peu plus tard le cylindre est repris de sa place et placé sur un nouveau phonographe où les sons originaux sont reproduits. Il en est ainsi avec l’individu. Son carac-tère est formé par les impressions reçues dans les expériences quotidiennes de la vie. Son corps correspond à la machine. Dans le cours du temps il meurt. Le corps est détruit et le caractère, ou identité est préservé par le Seigneur – nous ne savons ni comment ni où. Dans la résurrection, le caractère (ou le cylindre de cire) sera mis dans un corps nouveau (ou machine) et les pensées originelles, mémoire, etc., seront reproduites.

“ L’enregistrement” excellent sera placé sur une machine de haute classe. Un enregistrement médiocre (s’il n’est pas détruit parce qu’il est sans valeur) sera placé sur un instrument de classe inférieure.

RESURRRECTION – Les animaux.

Question – Les animaux fidèles tels que les chiens et les chats seront-ils ressuscités ?

Réponse. – La question de l’extermination des chiens et chats est agitée dans certaines grande villes puisqu’on dit que ces animaux transmettent des germes de maladie et mettent plus ou moins en danger les vies du peuple de diverses autres façons . Le chien de Monsieur A peut être considéré hautement dans le cercle familial et être cependant un fléau pour Mr. B et le chat de Mr. B peut être disposé à rendre affreuse la nuit de Mr. A .

Nous pouvons imaginer un bouledogue ou un terrier trottant le long des rues d’or de la Nouvelle Jérusalem ; ou un certain vieux chat de Thomas traînant les pattes autour des flèches brillantes de la Sainte Cité. En fait, la Bible – après avoir décrit la Cité et en mentionnant ceux qui seront privilégiés d’entrer en elle – dit que “Dehors sont les chiens” (Apoc. 22 : 15). Et st. Pierre dit : “animales … pour être prises et détruites” (2 Pi. 2 : 12). Il n’y a rien dans la Bible indiquant la résurrection des animaux .

RESURRECTION – Générale et universelle.

Question – Pouvez-vous montrer d’après les Ecritures qu’il y a une chose telle qu’une résurrection générale des morts ?

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Réponse. – La Bible est le seul livre sur toute la terre qui enseigne la résurrection générale des morts. En premier lieu, elle présente que les morts sont morts et non vivants ; et que puisqu’ils sont morts une résurrection est nécessaire pour les rendre vivants. S’ils sont déjà vivants, il ne peut pas y avoir de résurrection. Les Ecritures enseignent que toute la race était condamnée à la mort à cause de la transgression d’Adam (l Cor. 15 : 21, 22 ; Rom. 5 : 12, 18, 19). Dans les passages suivants des Ecritures il est dit en termes incontestables que Jésus-Christ, comme Sauveur du monde, mourut pour “tous”, pour “le monde entier” (1 Tim. 2 : 5, 6 ; Héb. 2 : 2, 9 ; 1 Jean 2 : 2). Cette dernière citation montre au-delà de toutes controverses que Christ est 1a “propitiation” – satisfaction – non pas seulement “pour nos péchés”, les péchés de l’Eglise, mais aussi pour les péchés du monde entier. A cause de la “rançon pour tous”, l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de l’homme et ils sortiront (Jean 5 : 28, 29), les justes en résurrection immédiate à la vie, et les injustes en résurrection  de jugement. L’Apôtre affi rme ailleurs une résurrection générale (voir Actes 24 : 15).

RESURRECTION – De l’Humanité : Dans quelle condition?

Question – Quand les humains seront réveillés des sépulcres, dans quel état sortiront les membres de la race ?

Réponse. – Il y a deux résurrections mentionnées dans les Ecritures : la résurrection des justes et celle des injustes (Jean 5 : 28, 29 ; Actes 24 : 15). Les justes ou les droits – l’Eglise de Christ rassemblée du milieu des nations durant l’Ere chrétienne – doivent faire l’expérience d’une résurrection spéciale. Cela est mentionné dans les Ecritures comme la “première ou la principale résurrection” : “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection … ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ (et rois), et ils régneront avec lui mille ans” (Apoc. 20 : 6). Ils doivent régner sur la terre (Apoc. 5 : 10) sur les humains qui seront réveillés par le Seigneur à Sa seconde venue. Le but de ce Règne est de réveiller ou de ressusciter hors de la tombe la race déchue de l’humanité par les jugements à une condition de droiture, de perfection et de vie. Quand tous les obéissants et ceux de bonne volonté seront arrivés à la vie parfaite à la fin des mille ans, ils continueront à habiter la terre durant toute l’éternité, car la terre sera rétablie à la condition édénique qui a prévalu quand Adam avait été placé dans le Jardin. La terre demeurera à jamais, puisque Dieu l’a formée pour être habitée, et Il nous assure que la place de Ses pieds sera rendue glorieuse. L’Eglise fera l’expérience de la résurrection spirituelle, dans les conditions célestes ; le monde, à part l’Eglise, doit être ressuscité à la perfection et à la vie humaines.

RESURRECTION – La Provision pour les besoins de la vie.

Question – Puisque la Bible enseigne un réveil général de tous ceux qui sont morts, et puisque selon toute probabilité la majorité de la race humaine sera sauvée, et attendu qu’ils

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devront vivre sur la terre – comment sera-t-il possible de pourvoir  aux besoins de la vie, la nourriture etc. pour les milliards de gens qui seront sur la terre quand tous seront ressuscités -particulièrement en vue du fait qu’avec la population présente de la terre – 1 600 000 000 – des millions sont au bord de la pauvreté et de la famine ?

Réponse – Une évaluation sérieuse et libérale du nombre de tous ceux qui ont vécu sur la terre depuis la création du premier homme jusqu’à présent serait de 20 milliards environ. Si les trois quarts de ceux-ci devaient parvenir à la vie éternelle (sans doute une estimation libérale), cela signifierait que 15 milliards devraient subvenir à leurs besoins. La superficie de la surface de la terre, y compris la zone tempérée, est de plus de 102 millions de miles carrés. Ceci permettrait à chaque individu d’avoir plus de quatre acres et demi de surface qu’il pourrait  parcourir. Quand on pense que le “désert fleurira comme la rose” et “que la terre donnera son rapport”, produisant spontanément des fruits et des fleurs au lieu des épines, des ronces et des mauvaises herbes et que, en toute probabilité, les mers et les océans seront grandement diminués, augmentant ainsi la superficie de la terre, on peut voir facilement que ce serait une chose simple pour le Créateur que d’arranger la provision abondante des choses nécessaires à la vie pour tout le genre humain. Une grande partie du besoin et de la privation ressentie par la race est due à l’égoïsme puisqu’on produit suffisamment pour approvisionner les besoins de tous. En ce temps-là, l’égoïsme sera déraciné du coeur humain.

RESURRECTION – Qu’est-ce que le Corps Céleste ?

Question – La Bible semble indiquer que nous aurons des corps célestes. S’il en est ainsi, est-ce que ces corps humains seront nettoyés et rendus parfaits, modifiés et transférés ?

Réponse. – Le chapitre 15 de 1 Cor. est un traité inspiré sur le sujet de la résurrection. Dans ce chapitre, l’Apôtre présente  pratiquement chaque phase et chaque point concernant ce sujet très important. Il commence en donnant un résumé de l’Evangile en quelques mots concis : “Que Christ est mort pour nos péchés … et qu’il a été enseveli, et qu’il a été ressuscité le troisième jour”. Ensuite, il cite les témoins pour attester le fait de la résurrection de Christ. Dans les versets 11 à 17 il affirme  et fait ressortir le fait de la résurrection de Christ. Le verset 18 renferme une déclaration que presque tous les chrétiens ont négligée et mal comprise. Si Christ n’a pas été mis à mort et n’a pas été ressuscité, “alors ceux donc aussi qui se sont endormis en Christ ont péri !” “Péri” veut dire détruit ou anéanti. Que personne n’avance l’idée absurde que l’Apôtre faisait référence aux corps de ceux qui se “sont endormis”, car les corps de tous ont péri et se sont désintégrés en poussière. Mais il faisait mention de l’individu, de l’être, de l’âme. “L’âme qui a péché, celle-là mourra” (Ezéch. 18 : 4). Parce que Christ est mort pour tous, tous sortiront du sépulcre. Qu’est-ce qui sort – le corps ? Que répond l’Apôtre : “Insensé ! ce que tu sèmes n’est pas vivifié s’il ne meurt ; et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le corps qui sera … Ainsi aussi est la résurrection … il est semé

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corps animal, il ressuscite corps spirituel (ou être). La chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu (c’est pourquoi) nous serons tous changés … à la dernière trompette … les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés”. (Les versets 35-53).

ROYAUME (LE) – Les “Clés” Données à Pierre.

Question – L’Apôtre Pierre sera-t-il le concierge du paradis  étant donné que Jésus lui a dit : “ Je te donnerai les clés du royaume des cieux” ? (Matthieu 16 : 19).

Réponse. – Dans ce passage des Ecritures, le “Royaume ” représente ceux qui deviennent les vrais disciples de Jésus. Les “Clés” sont un symbole de puissance pour ouvrir. L’ Apôtre Pierre reçut le privilège et l’autorité de la première ouverture en donnant aux Juifs, puis plus tard aux Gentils, le message initial et l’oeuvre de l’Evangile. Il commença l’oeuvre de la Nouvelle Dispensation, d’abord envers les Juifs à la Pentecôte, période pendant laquelle nous lisons que “Pierre se tint avec les onze” ; il prit l’initiative, d’ouvrir l’invitation de l’Evangile aux Juifs et les autres Apôtres le suivirent. Là, il utilisa une clé. Plus de trois ans plus tard, il utilisa l’autre clé pour ouvrir le message du Royaume des Cieux aux Gentils lorsque le Seigneur l’envoya prêcher l’Evangile à Corneille qui fut le premier Gentil à accepter le Seigneur Jésus-Christ, et qui devint ainsi le premier membre de la classe du Royaume des Cieux. Nous voyons ainsi que l’Apôtre Pierre utilisa, il y a longtemps, les clés dont il est fait référence dans ce passage des Ecritures. Il n’y aura jamais plus d’autre occasion pour les utiliser à nouveau. Ceux qui atteignent les cieux ne passeront pas par des portes littérales.

ROYAUME (LE) – Le moindre dans le royaume , plus grand que Jean le Baptiseur.

Question – Que voulait dire Jésus quand Il déclara ; “ Il n’en a été suscité aucun de plus grand que Jean le baptiseur ; mais le moindre dans le royaume des cieux est plus grand que lui ” ? – Matthieu 11 : 11.

Réponse. – Pour comprendre cette déclaration du Maître il faut garder en mémoire la distinction clairement marquée entre les différents “Ages”. Jean était le dernier Prophète et il appartenait à la dispensation qui s’achevait. Les Apôtres et autres disciples de Jésus, au contraire, appartenaient à la Nouvelle Dispensation que Jésus était en train d’inaugurer. L’appel de l’Evangile est un appel pour participer au Royaume  de Dieu – le Royaume du Messie. Notre Seigneur Jésus sera le Grand Roi du Monde durant cet Age millénaire ; les desseins du Père céleste étaient de choisir parmi les hommes un “Petit Troupeau” qui seraient les associés de notre Seigneur dans l’oeuvre du Rétablissement et de bénédiction du monde des humains. Les premiers qui seront acceptés dans les conditions de ce Royaume reçurent le saint esprit à la Pentecôte. Depuis lors, tous ceux qui font la même consécration et sont engendrés du saint Esprit sont acceptés comme étant de la même classe, c’est-à-dire comme membres de la classe du Royaume. S’ils sont fidèles dans les difficultés et les mises à l’épreuve de la vie présente, ils seront “rois et sacrificateurs pour Dieu” et pour

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Christ, et régneront avec Lui pendant les mille ans pour relever et bénir l’humanité (Apoc. 1 : 6 ; 20 : 4). Le plus petit de cette classe aura une position plus grande que Jean le baptiseur ou l’un quelconque des Prophètes de la dispensation précédente ; car ils seront tous des êtres-esprits sur le plan spirituel. En revanche, et malgré les grandes bénédictions que Jean et tous les fidèles du passé recevront, ils seront sur un plan terrestre, et leurs bénédictions seront les bénédictions du rétablissement à la perfection humaine, etc.

ROYAUME (LE) – Nicodème.

Question – Pouvez-vous expliquer les paroles du Sauveur à Nicodème – “Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu” ? Jean 3 : 5.

Réponse. – La nation juive était une nation consacrée, un peuple d’alliance. Ils furent tous baptisés en Moïse dans la mer et la nuée lorsqu’ils quittèrent l’Egypte. Dieu les accepta en Moïse, le médiateur de leur alliance au Mont Sinaï ; mais, lorsque Jésus prononça ces paroles, ils avaient oublié leur alliance, certains se conduisaient au vu de tous comme des publicains et des pécheurs, et beaucoup d’autres étaient des pharisaïques  hypocrites. Par conséquent, le ministère de Jean était la repentance et le baptême pour la rémission des péchés – un retour à Dieu et à la reconnaissance de la repentance et de la réformation du coeur et de la vie. Nicodème était Juif, et aucun Juif ne pouvait devenir disciple du Seigneur Jésus et entrer dans le Royaume s’il n’avait en tout premier lieu expérimenté cette réformation et été baptisé, “né de l’eau” ; en plus il doit y avoir l’engendrement de l’Esprit et ensuite, à la résurrection, la naissance  à la nature spirituelle – “né de l’esprit”. Seuls ceux qui expérimentent cette réformation complète du coeur et de l’esprit, et qui sont “changés” dans la résurrection, entreront un jour dans le Royaume de Dieu.

ROYAUME (LE) – Voir l’arrivée du Fils de l’Homme.

Question – “En vérité, je vous dis : il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le fils de l’homme venant dans son royaume ” Matthieu 16 : 28. Ceci veut-il dire que certains vivant à ce moment-là resteront en vie jusqu’au Second Retour du Seigneur ?

Réponse. – Le mot “Royaume” convenablement rendu est majesté royale. En continuant le récit jusqu’au chapitre suivant, il est dit que six jours plus tard le Seigneur prit Pierre, Jacques et Jean et les mena à l’écart des autres disciples, sur une haute montagne, et y fut transfiguré devant eux. Son visage fut merveilleusement illuminé et devint resplendissant comme le soleil, et Ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. La majesté royale de l’apparition du Seigneur, ainsi que la “vision” de Moïse et Elie, et la brillante nuée qui les couvrit, constituèrent une scène émouvante de lumière et de gloire. Plus tard, en relatant  cette scène glorieuse, l’Apôtre Pierre déclara qu’ils furent les témoins oculaires de la majesté (majesté royale) du Seigneur Jésus, et qu’ils entendirent également la voix du Père céleste venant de la gloire excellente (2 Pi. 1 : 16-18). C’est de cette façon que Matthieu 16 : 28 fut accompli.

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ROYAUME (LE) – Pris par Violence .

Question – Veuillez expliquer Matthieu 11 : 12 – “ Mais depuis les jours de Jean le Baptiseur jusqu’à maintenant, le royaume des cieux est pris par violence, et les violents le ravissent” ?

Réponse. – Cette prophétie se rapporte à l’Eglise, la classe du Royaume, le Royaume céleste dans sa condition embryonnaire. Elle a été remarquablement accomplie au cours de l’histoire de la véritable Eglise de Christ, depuis le temps de Jean jusqu’à maintenant. Les “violents”, ceux de la classe d’Ismaël et d’Esaü, se sont toujours sévèrement opposés au vrai peuple de l’Eternel et l’ont persécuté, ayant vaincu en apparence le Royaume céleste. De nombreux passages des Ecritures enseignent  que ceci serait les conditions des affaires du monde jusqu’à ce que le temps vienne où le Seigneur Jésus, à Sa Seconde Venue, prendrait possession de Ses grands pouvoir et autorité et établirait Ses lois justes sur la terre, renversant l’empire de Satan et mettant en place le Royaume céleste. L’Apôtre exhorte le peuple de l’Eternel à être soumis aux autorités en place (Rom. 13 : 1-7), les gouvernements et autorités du monde, mais le temps viendrait où ces derniers seraient remis au Seigneur Jésus et à Ses cohéritiers ; le Royaume de Dieu serait alors établi sur les ruines des royaumes et gouvernements anciens, égoïstes et mauvais, et ne serait plus jamais ôté.

ROYAUME (LE) – Que faudra-t-il pour y entrer ?

Question – J’essaie d’agir au mieux de ce que je peux ; ceci ne me donnera-t-il pas la possibilité d’entrer dans le Royaume des Cieux ?

Réponse. – Si vous faites vraiment au mieux de vos capacités, vous en retirerez une grande leçon quant à votre incapacité d’agir parfaitement. Alors, comprenant que Dieu ne peut approuver ce qui est imparfait et condamné de soi-même, vous serez prêt à prier, “O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur” (Luc 18 : 13). Alors l’Eternel vous révélera le fait qu’il n’y a qu’une seule porte de salut – Christ. Puis, désirant toujours avoir la paix avec Dieu, vous rechercherez Christ et serez fondé en Lui. Tout ce que Dieu demande de quiconque, c’est qu’il fasse au mieux de ses possibilités. Nous avons tous besoin d’un Sauveur pour la raison que st. Paul donne, “Vous ne pouvez pratiquer  les choses que vous voudriez” (Gal. 5 : 17). Nous ne pouvons agir parfaitement, car nous sommes imparfaits ; nous sommes imparfaits parce que nous sommes nés dans le péché et “enfanté dans l’iniquité” (Ps. 51 : 5). Les Juifs qui étaient sous l’Alliance de la Loi essayèrent de se justif ier devant Dieu par leurs oeuvres, mais échouèrent totalement. En discutant cette question, l’Apôtre met en évidence que le seul espoir de délivrance est par le Christ Jésus qui, comme le grand Libérateur, viendra et les délivrera de leurs péchés (Rom. 7 : 18-25).

SABBAT – Le premier ou le septième jour ?

Question– Quel jour doit-on observer comme le jour de Sabbat, le premier jour ou le septième jour de la semaine ?

Réponse. – Cela dépendrait de la croyance religieuse de celui qui pose la question. Pour le Juif le septième jour (samedi)

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est celui qui doit être observé, comme cela a été ordonné par la Loi donnée aux Israélites qu’ils devaient observer le septième jour comme un jour saint. Cette Loi est encore en obligation pour les Juifs. Si c’est le Septième Jour de l’Adventiste, alors qu’il observe le septième jour, car il croit qu’il est sous la Loi, et avec cette croyance il devrait certainement observer le septième jour. Pour ceux qui sont membres d’une des diverses églises protestantes ou de l’église catholique, qu’ils observent le premier jour (dimanche) comme le jour de repos puisqu’ils croient que cela est ainsi ordonné, et sûrement il ne serait pas juste pour eux de violer leur conscience en faisant autrement.

Pour le vrai chrétien, pour l’enfant de Dieu consacré, qu’ils obs rvent chaque jour saint au Seigneur et non seulement un jour sur sept. Qu’ils profitent du repos par la foi dans le Seigneur et dans Ses promesses sûres. N’essayons pas de juger les autres dans cette affaire concernant l’observation du sabbat ou des jours saints. Personne n’a le droit de juger son prochain à ce sujet ; mais que chaque homme soit complètement persuadé dans son esprit (Rom. 14 : 4, 5). Si quelqu’un se permet de juger un autre dans ces choses, il viole un commandement direct du Seigneur comme cela est exprimé par l’un de Ses Apôtres inspirés (Col. 2 : 16). Si quelqu’un devait dire que nous ne sommes pas sauvés et que nous sommes perdus parce que nous n’observons pas un jour spécial, alors demandez lui gentiment mais fermement – “Qui t’a fait un juge ?”.

SALUT – La Mort pour tous , la vie pourvue pour tous.

Question – Veuillez expliquer 1 Tim. 2 : 4-6.

Réponse. – Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (de la condition de mort qui tomba sur tous à cause de la désobéissance d’Adam ; de même que toute la race humaine se trouve dans une condition mourante avec une immense majorité dans la tombe, de la même façon le Seigneur veut que “tous”, “chaque homme”, soient sauvés de cette condition de mort) et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité (afin de ramener la race – tous les hommes – à la connaissance de la Vérité ; pour cela il sera nécessaire de les ressusciter du tombeau, car très peu de membres de la race sont venus à la connaissance de la Vérité dans cette vie présente, comme le Seigneur Jésus Lui-même l’a déclaré à une occasion : “Etroite est la porte, et resserré le chemin  qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent”), car Dieu est un (et non pas trois Dieux ni beaucoup), et un seul Médiateur, l’homme Christ Jésus (qui va satisfaire les exigences de la Justice divine et qui va amener la réconciliation ou la satisfaction entre Dieu et les hommes, parce que par la grâce de Dieu), Il S’est donné Lui-même en rançon pour tous (pour “chaque homme”, vérité ou fait) qui sera témoigné (à tous) en son propre temps, quand tous sortiront de la tombe.

SALUT – Attirance du Père inverse de l’eau de la vie gratuitement .

Question – Veuillez expliquer ce que signifie l’Evangile de Jean, chapitre 6 et le verset 44 ; et est-ce que cela est en harmonie avec Apoc. 22 : 17 – “que celui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie” ?

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Réponse. – Les paroles de Jésus : “Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire”, ont pendant longtemps troublé les érudits de la Bible et les chrétiens en général. La pensée habituelle est que le Seigneur veut que toute l’humanité soit sauvée dans cette Ere chrétienne présente. Et s’il devait en être ainsi, alors pourquoi le Père “tire” si peu vers le Christ ? Pourquoi n’attire-t-Il pas tous les hommes à Lui ? La difficulté est que beaucoup ont manqué de remarquer les enseignements des Ecritures concernant le dessein de Dieu. Tous les érudits de la Bible reconnaissent que la doctrine de “l’élection” est enseignée dans les Ecritures. Et presque tous sont au courant que “la grâce libre” est aussi présentée. En essayant d’appliquer ces deux enseignements de la Bible à l’Ere présente, la confusion  est apparue. Dieu attire maintenant vers le Christ ces personnes qui, comme Il le désire, deviennent des membres de Son Eglise, l’Epouse de Christ. En d’autres termes, Dieu “appelle” ou invite peu de personnes – “les élus” – pour être les cohéritiers avec Son Fils dans les gloires du Royaume. Quand cette élection sera achevée, alors la libre grâce de Dieu sera étendue à toute l’humanité .

SALUT – Les Trois Chemins.

Question – Est-il vrai que “le Grand Chemin de Sainteté” est ouvert maintenant et que le chemin du salut est si clair que “les insensés ne s’égareront pas” (Es. 35 : 8-10) ? Si le chemin est si clair, si simple et si net que même un insensé ne s’égarera pas, alors pourquoi y a-t-il tant de confusion parmi le clergé instruit, docteurs de théologie, etc. quant à la méthode convenable du salut, certains enseignant une chose et les autres autre chose ? Comme un sceptique honnête et qui cherche à connaître le chemin du salut, pouvez – vous me diriger sur ce “Grand Chemin” ?

Réponse. – Nous ne sommes pas surpris que vous n’ayez pas réussi à trouver “le Grand Chemin”. Le Seigneur Jésus, se référant aux conditions du salut pendant ce présent Age de l’Evangile, déclare que “Etroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent”.

Le fait est que les Ecritures montrent trois chemins : -“ Le chemin spacieux qui mène à la perdition”, “le chemin resserré qui mène à la vie” et “Le Grand Chemin de Sainteté” (Matth. 7 : 13, 14 ; Es. 35 : 8, 9). Il est très clair, d’après les conditions que vous mentionnez, que le dernier de ces chemins n’existait pas jusque-là mais, comme l’affirment les Ecritures, il sera ouvert pour le monde au temps de la Seconde Venue de notre Seigneur. Alors, quand Satan, ce vieux “lion” (1 Pi. 5 : 8) sera lié (Apoc. 20 : 2), les paroles du Prophète s’accompliront. “Il n’y aura pas là de lion”, “mais les rachetés y marcheront (toute l’humanité) avec des chants de triomphe ; et une joie éternelle sera sur leur tête, et le chagrin et le gémissement s’enfuiront ” .

SANCTIFIES – Les enfants et les incrédules par les croyants époux et épouses.

Question – Pouvez-vous expliquer les paroles de l’Apôtre

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Paul en (1 Cor. 7 : 14 ) : “Car le mari incrédule est sanctifié par la femme (croyante), et la femme incrédule est sanctifiée par son mari (croyant) ; puisque autrement vos enfants seraient impurs (pécheurs sous la condamnation, non justifiés sans parenté avec Dieu, étrangers à Ses soins et bénédiction) ; mais maintenant ils sont saints” ?

Réponse. – Comme la désobéissance et l’aliénation d’Adam et d’Eve du Père céleste ont apporté l’éloignement à toute leur progéniture, de même la réconciliation du peuple du Seigneur par les mérites de la grande réconciliation, ne les ramène pas seulement en harmonie avec Dieu, mais aussi leurs enfants sont considérés comme justif iés par leurs parents, et au compte de leurs parents jusqu’au temps où l’enfant aura sa propre intelligence et sa propre volonté. La question est cependant plus complexe quand l’un des parents appartient au Seigneur et que l’autre Lui est étranger et opposé ; mais l’Apôtre nous assure que dans un tel cas Dieu considère l’enfant comme le Sien, grâce à celui de ses parents qui est le disciple du Seigneur.

La position de la mère ou du père croyant est considérée comme une compensation et une décision de l’attitude de l’un des parents non consacré, pour autant que cela concerne l’enfant .

SATAN – A-t-il été créé par Dieu ?

Question – Est-ce que Dieu a créé Satan ?

Réponse. – Selon la Bible, par sa propre volonté Satan est devenu l’adversaire de Dieu. A l’origine, quand Dieu le créa, il était saint, pur, de caractère magnifique et d’un ordre élevé de nature angélique, un “chérubin qui couvrait” (Ezéch. 28 : 16). Il s’est transformé de serviteur de Dieu loyal, glorieux, en un ennemi et opposant implacable. Les Ecritures nous disent ce qui constituait ce travail de transformation – c’était une pensée néfaste, une pensée déloyale, une pensée ambitieuse. L’ange Lucifer ce qui signifie “astre brillant de l’aurore” – a dit en lui-même : “Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu (les autres anges) … je serai semblable au Très-haut” (Es. 14 : 12-14). “Comme Dieu est l’Empereur de tout l’Univers, j’aimerais être l’Empereur d’un quartier de celui-ci où je pourrais régner d’une façon suprême et élaborer mes propres arrangements et plans”. Le moment opportun pour Lucifer se présenta quand nos premiers parents furent créés. En s’apercevant qu’ils avaient des pouvoirs de procréation, il saisit l’idée qu’en les éloignant de Dieu il pourrait exercer l’influence sur eux et finalement avoir pour lui-même une domination terrestre.

Dieu lui permit de mettre à exécution une grande partie de son arrangement, tandis qu’en même temps il élaborait inconsciemment une partie du Programme divin. On ne doit pas comprendre que Satan a contrarié d’une façon quelconque le Plan de Dieu ; au contraire cela a été une partie du grand Plan de Dieu pour permettre au mal de régner pendant 6 000 ans et ensuite de lier Satan et d’établir la justice.

SATAN – “Prince de ce Monde”.

Question – Voulez-vous aimablement expliquer Jean 14 :30 “ Je ne vous parlerai plus guère ; car le prince du monde vient, et il n’a rien en moi”.

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Réponse. – La première partie du texte se rapporte au temps qui a suivi la résurrection du Seigneur. Jésus fut mis à mort comme un être humain, un homme parfait, et Il fut ressuscité comme être spirituel glorieux, de l’ordre le plus élevé, de la nature divine. Dans Son état spirituel hautement élevé, doté de gloire, d’honneur et d’immortalité, il était convenable pour le Seigneur de manifester une plus grande mesure de dignité afin d’impressionner les esprits de Ses disciples concernant le changement qui avait eut lieu. Il n’en fut plus de même après Sa résurrection car Lui qui fut le doux et humble  Nazaréen, si pauvre qu’Il n’avait pas où reposer Sa tête, Il était le Seigneur divin tout-puissant juste après le Père céleste en puissance et en autorité. Pendant les quarante jours à partir du moment de Sa résurrection jusqu’au temps de Son ascension au ciel, Il se manifesta et parla très rarement avec Ses disciples. Le “prince de ce monde” Satan venait dans le sens qu’il triompherait sur l’humanité et la soumettrait à son influence et à sa domination  mauvaises jusqu’au temps où le Seigneur établira Son propre Royaume à Sa Seconde Venue – 2 Cor. 4 : 4.

SATAN – Souverain du présent monde mauvais .

Question – Qui est le “Prince de ce monde” mentionné dans les textes des Ecritures : Jean 16 : 11 et Jean 12 : 31 ?

Réponse. – Il y a trois grands Ages ou dispensations de temps indiqués dans la Bible. Le premier de ces Ages est mentionné comme “le monde d’alors”, le second comme “le présent monde mauvais”, et le dernier comme “le monde à venir où la justice habite”. Le “monde qui est maintenant” ou “le présent monde mauvais” est celui sur lequel Satan est le “Prince” ou souverain. D’autre part, l’Apôtre fait allusion à Satan comme au “dieu de ce siècle” 2 Cor. 4 : 4. C’est parce que Satan est le souverain  sur ce présent ordre de choses pendant cette dispensation qu’elle est appelée le “monde mauvais”. Tous seront d’accord que le mal est mis beaucoup en évidence, et que les influences du passé et du présent sont universellement portées vers le péché et l’injustice. Combien il est difficile à l’heure présente de faire le bien ; et comme il est facile de prendre le mauvais chemin ! Notre Seigneur ne dirige pas les nations maintenant, et Il ne le fera pas jusqu’au temps fixé par Lui pour prendre Ses grandes puissance et autorité et pour établir Son Royaume sur la terre. Alors, comme les Ecritures le déclarent, “Le royaume de ce monde est devenu le royaume de notre Dieu et son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles”. Cela est en accord avec les paroles du Sauveur quand Il a dit : “Mon Royaume n’est pas de ce monde”.

SATAN – N’aura pas de successeur.

Question – Si Satan (le Diable) est le grand général surveillant sur les régions plus basses, et qu’il doit être détruit, comme nous le lisons dans les Ecritures – (Héb. 2 : 14) qui sera nommé pour veiller sur les intérêts de son département après sa mort ?

Réponse. – Non seulement Satan sera détruit, mais nous lisons aussi que “l’enfer”, la place supposée du feu et du soufre, doit délivrer tous les morts qui sont dedans, et ensuite la place

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elle-même sera détruite – (Apoc. 20 : 13, 14). “L’étang de feu et de soufre”, comme tous les érudits le savent maintenant, est une expression symbolique signifiant la destruction, l’anéantissement, ou l’extinction de l’être. Le fait que la mort et l’enfer sont jetés dans cet “étang” signifierait donc leur destruction, ou leur fin. En démontrant la vérité de cette interprétation des symboles, nous trouvons cela indiqué dans le chapitre 21, v. 4 de l’Apocalypse que “la mort ne sera plus” – elle sera détruite dans “l’étang de feu et de soufre”. Satan n’aura pas de successeur, et les démons incombustibles rejoindront l’armée des chômeurs !

SATAN – Sera-t-il détruit avant la mort ?

Question – Puisque Jésus doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort (1 Cor. 15 : 25, 26), cela ne prouverait-il pas que Satan et ses armées seraient détruits avant que la mort soit détruite, et qu’ils seraient tous détruits pendant le Règne de Jésus ?

Réponse. – L’argument de l’Apôtre est tellement clair et convaincant dans ce chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens quant au Règne de notre Seigneur Jésus et à l’objet ou but à accomplir par ce Règne qu’il n’y a qu’une réponse à la question et celle-ci est affirmative. Il est évident pour tous les esprits réfléchis que le Règne de Christ n’a pas encore commencé, car les Ecritures déclarent que, durant le Règne de Christ, le grand adversaire de la race humaine, Satan, sera lié, et qu’à la fin de ce Règne il sera délié pour un peu de temps. Un simple coup d’oeil sur les conditions existant dans le monde permettront de convaincre n’importe qui que Satan est encore une personnalité très active. Cependant, les conditions dans l’Age prochain, dans la période du Règne de Christ, connaîtront un changement radical ; comme le mal, les éléments égoïstes seront éliminés. La dernière des choses mauvaises qui avait si longtemps affligé la race, la mort et “celui qui avait le pourvoir de la mort”, seront détruits (Héb. 2 : 14 ; Apoc. 21 : 4).

SCIENCE – S’harmonise-t-elle avec la requête de Josué au sujet du soleil ?

Question – Les scientifiques affirment que le mouvement de la terre sur son axe n’a pas varié d’une seconde pendant des milliers d’années. Ceci étant, comment considére rons-nous la déclaration de Josué 10 : 13 “Le soleil s’arrêta, et la lune demeura où elle était… Et le soleil demeura au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier”. Ce récit implique-t-il que le mouvement de la terre sur son axe était arrêté ou que sa vitesse était diminuée ?

Réponse. – Un examen critique de ce passage de la langue hébraïque dans laquelle l’Ancien Testament a été écrit, révèle le fait que Josué n’a jamais demandé au Seigneur de faire arrêter le soleil et la lune. Sa demande était que la lumière du soleil et de la lune puisse être retenue, ou empêchée de briller à travers les nuages sombres de l’orage mentionné dans le verset 11, dans lequel des pierres de grêle s’étaient formées, et sans doute étaient-elles accompagnées de tonnerre et d’éclairs ; tout cela frappa de terreur les coeurs des Amoréens. Si les nuages

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sombres s’étaient éloignés et que le soleil avait brillé, les ennemis d’Israël qui étaient des adorateurs du soleil auraient rassemblé leur courage et auraient résisté à l’assaut de Josué et de son armée. Ainsi la lumière du soleil et de la lune resta pâle (en hébreu, dum) environ toute la journée, “jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis”. Les scientifiques ont raison et sont en accord avec les Ecritures, car la terre ne cessa pas de tourner sur son axe, mais continua même à poursuivre son chemin.

La Bible correctement expliquée et comprise est d’accord avec la raison et les faits.

SCIENCE – Etat primitif de la race humaine.

Question – N’y a-t-il pas des restes de cités ensevelies en Egypte qui contiennent des preuves, des dessins illustrés, des hiéroglyphes, etc. qui sont en généra1 acceptés par les archéologues comme preuves de l’existence d’un peuple civilisé, prospère et opulent vivant environ 7000 ans avant l’ère chrétienne ?

Et combien de milliers d’années de plus faudra-t-il pour qu’ils se relèvent des conditions de la barbarie – universellement admises, à savoir l’état primitif de la race humaine entière ?

Réponse. -Il est extrêmement surprenant que des archéologues qui reconnaissent l’habileté, 1’ingéniosité et la sagesse des anciens donnant témoignage de la civilisation à un degré bien à l’avance sur n’importe quelle autre précédant celle du temps présent, persistent à appeler les premiers peuples de la terre “barbares” et “primitifs”. Les ruines égyptiennes ont été et sont les merveilles des temps modernes. Les ingénieurs et les architectes qui ont examiné ces monuments puissants de l’âge ancien ont déclaré qu’avec toute notre civilisation fanfaronne et son instruction, nous doutons fort qu’il y ait suffisamment de sagesse et de connaissance dans le monde aujourd’hui pour reproduire même ces merveilleuses constructions. La plus ancienne construction en Egypte qui est admise par toutes les autorités reconnues est la Grande Pyramide, et la date de ce bâtiment est bien établie autour de 2170 avant J.-C. Elle est encore la merveille du monde comme elle l’a été dans les temps anciens, quand elle fut placée par les Grecs à la tête de liste des “Sept Merveilles du Monde”. Les sept mille ans d’antiquité de cités ensevelies d’Egypte ont été longtemps reconnues comme étant fictives, comme des représentations picturales de la Pyramide qui ont été découvertes dans toutes ces ruines, et montrant qu’elles ont été érigées après que la Grande Pyramide eut été construite. Par conséquent, il n’y a rien en Egypte qui réfute la chronologie de la Bible selon laquelle la race humaine a son origine en 4128 avant J. – C .

SECONDE-MORT – Jetée dans l’étang de feu .

Question – Veuillez expliquer ce verset : “La mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort” ?

Réponse. – La première mort est venue sur Adam à cause du péché, la mort a régné sur la terre depuis et les hommes sont morts à cause du péché hérité. La mort est mentionnée dans les Ecritures comme un grand ennemi. Sous le Règne de Christ, les morts reviendront du pays de l’ennemi : la tombe, la condition de mort (Jér. 31 : 15 – 17 ; Jean 5 : 28, 29). Tous ceux qui appar-

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tiennent à Christ en cette vie reçoivent leur épreuve maintenant. Ceux qui n’ont pas eu l’occasion favorable d’accepter le Seigneur auront leur épreuve alors et, s’ils sont obéissants, ils seront récompensés par la vie éternelle sur la terre. Le but du Règne de Christ est de restaurer tout ce qui a été perdu en Adam (Act. 3 : 19 – 22) et, ainsi que le déclarent les Ecritures : “Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds : le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort” (1 Cor. 15 : 25, 26). Dans le passage des Ecritures cité dans votre question, “enfer” vient du mot grec “Hadès”, signifiant la tombe. La mort signifie l’aboutissement de la malédiction qui frappa Adam. Les mots utilisés par notre Seigneur étaient figuratifs.

L’”étang de feu” est un symbole de destruction complète appelée ici la “Seconde-Mort” ; c’est pourquoi, la Seconde-Mort renvoie à cette mort de laquelle il n’y aura pas de résurrection .

SECONDE-MORT – Signification .

Question – Qu’est-il signifié par la “seconde mort” dont il est question dans le livre de l’Apocalypse ?

Réponse. – La première mort, mort qui frappa la famille humaine par la désobéissance de père Adam, s’étendit à chaque membre de la race humaine. Mais, selon la providence de Dieu préconnue et pleinement déclarée, Christ mourut pour les péchés du monde entier et, le moment venu, chaque membre de la race adamique sera relevé de ce péché et de sa peine de mort qui, pendant six mille ans, a dominé la race. En d’autres termes, comme Adam a placé l’humanité sous la peine de la première mort, ainsi Christ libérera toute l’humanité de cette peine de mort et offrira à chaque membre de la race une pleine et entière occasion d’atteindre la perfection et la vie éternelle. Quiconque refusera cette faveur et cette occasion – quiconque péchera volontairement et délibérément contre la lumière tombera à nouveau sous la sentence de mort et, cette fois, ce ne sera pas la mort adamique mais la Seconde-Mort. La différence entre les deux morts est que cette dernière ne connaîtra pas d’abrogation ; il n’y aura pas de rédemption de cette mort et pas de résurrection .

SECONDE-MORT- Tourment éternel symbolique.

Question – Veuillez expliquer Apoc. 20 : 10 et particulièrement la dernière proposition où nous lisons : “Ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles ” .

Réponse. – Tous les étudiants de la Bible reconnaissent que les expressions de ce chapitre, et de ce verset, sont hautement figurées. Quand il est question d’une “bête et d’un faux prophète” devant être jetés dans “l’étang de feu et de soufre”, aucun esprit doué de raison ne prétendrait qu’il s’agit d’une bête littérale ou d’un faux prophète littéral, mais plutôt de symboles représentant des systèmes faux et abominables. Et s’il n’est pas question d’une bête réelle, “l’étang de feu et de soufre” ne l’est pas davantage. Cet étang symboliserait fort à propos la destruction complète ; en effet, toute chose jetée dans le feu et le soufre, les deux agents les plus destructeurs connus de l’humanité, est immédiatement détruite et en aucun sens conservée.

Comme indiqué au 14e verset, c’est la Seconde-Mort – l’anéan-

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tissement. Selon notre compréhension, le “diable” cité ici n’est pas Satan lui-même mais un système malfaisant – une puissance diabolique. Les systèmes malfaisants – les puissances civiles et ecclésiastiques mensongères – seront “tourmentées jour et nuit” à la fin de l’Age, tant qu’elles dureront, par des difficultés et des maux d’ordre financier, social et religieux. “Aux siècles des siècles” vient du grec aionion qui signifie durable. Le “tourment” durera jusqu’à la consommation de ces systèmes sataniques .

SERPENT – Méthode utilisée pour tenter.

Question – Qui était le serpent ? Quelle était sa forme ? De quelle manière incita-t-il nos premiers parents à désobéir au Seigneur ?

Réponse. – L’ explication de la Genèse quant à la séduction de nos premiers parents par Satan est très brève. Il y a juste assez de détails pour montrer comment le péché est entré dans le monde et la mort par le péché. La Bible est le seul livre au monde qui remonte au commencement et expose logiquement l’origine du péché et de la mort. Après un exposé concis des faits, elle ne discourt pas sur le sujet en rapportant une foule de détails inutiles. Elle n’a pas été écrite pour amuser, charme r, ou satisfaire la curiosité. Dans les trois premiers chapitres de la Bible sont décrites l’origine, la chute et la mort de la race ; dans les trois derniers chapitres de la Bible sont expliqués l’élimination du péché et de la mort, le relèvement et la bénédiction de l’humanité. D’après la brève explication qui nous est donnée de la tragédie survenue au Jardin d’Eden, nous pourrions présumer que le serpent était une des créatures existant à cette époque et que Satan, puissance spirituelle, le contrôla ou le hanta, et le fit agir et parler en sorte d’abuser notre mère Eve. Attendu que la Bible ne fournit pas les détails, il ne serait pas possible à qui que ce soit de faire connaître tous les faits.

SODOME – La Femme de Lot changée en sel.

Question – Nous lisons dans la Bible que pendant que Lot et sa femme fuyaient Sodome, sa femme regarda en arrière vers la ville et fut instantanément transformée en statue de sel ; cela peut-il être littéralement vrai ?

Réponse. – Nous ne voyons pas de raison de penser autre chose que cet énoncé, relatif à la femme de Lot, est littéral. Nous ne pouvons concevoir aucune raison pour que ce récit soit autrement que littéral. Le Grand Maître, Lui-même, fit allusion à l’incident et ne fit aucune critique du récit (Luc 17 : 32). Pourquoi donc le critiquerions-nous ? Les Ecritures montrent que les anges de l’Eternel avaient averti Lot de prendre sa femme et ses filles et de fuir la ville de Sodome, et ils se mirent en route mais, au lieu de continuer d’un pas ferme une fois partis, la femme de Lot se retourna pour regarder en arrière – désirant apparemment les choses laissées en arrière –et elle fut transformée en une statue de sel. L’Apôtre nous montre que ces leçons ou exemples étaient pour le bénéficed’autres ; en d’autres termes les types et les ombres de choses plus grandes. La place ne permet pas d’examiner ici le type et l’antitype .

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SPIRITISME – “ Creux comme une gourde vide ” .

Question – Le spiritisme a-t-il jamais profité aux membres de la race humaine en quelque façon ? Si oui, comment?

Réponse. – L’utilité du spiritisme pour le monde est résumée ainsi dans les propos d’un auteur bien connu : “Selon la théorie des spirites, il y a cent fois autant d’esprits désincarnés autour de nous que d’hommes en chair. Parmi eux on trouve tous les poètes, auteurs, orateurs, musiciens du temps passé. Ils savent tout ce qu’ils ont su en étant dans la chair et ont appris beaucoup plus de choses depuis ; avec leur puissance accrue et leur expérience étendue ils doivent être capables d’accomplir ce que les mortels n’ont jamais pu faire avant eux. Ils ont eu libre accès à l’esprit des masses et à la presse publique, avec quantités de médiums prêts à recevoir leurs communications et des milliers et des milliers de demandeurs anxieux qui les ont questionnés, désirant avec ferveur obtenir quelque information de leur part. Ils ont parlé et frappé, ils ont pronostiqué et jacassé, ils ont combiné et gribouillé, ils se sont matérialisés et dématérialisés, ils ont eu des extases et se sont exhibés. Ils nous ont dit beaucoup de choses que nous savions déjà, beaucoup de choses que ne savons toujours pas, et beaucoup d’autres choses ; peu importe que nous les connaissions ou non ; mais quand nous en venons au véritable enseignement, à une information sérieuse ou à une connaissance profitable et de valeur, le spiritisme devient aussi stérile que le Sahara, aussi creux qu’une gourde vide ” .

SPIRITISME – Médiums communiquant avec les morts.

Question – Est-ce que les médiums spirites communiquent réellement avec les esprits des morts ?

Réponse. – Le spiritisme est un mouvement qui croît rapidement, dénombrant plusieurs milliers de membres parmi lesquels on trouve quelques-uns des plus brillants esprits de notre temps. Il n’y a pas de doute quant au grand nombre de faits clairement démontrés dans les rites et cérémonies du spiritisme.

Nombre de phénomènes produits à l’aide de médiums spirites ont été qualifiés, au-delà de toute controverse, de surnaturels. La Bible nous dit exactement à quoi ces phénomènes peuvent être attribués. Une explication claire est donnée de la chute de la grâce divine par certains anges à cause de leur désobéissance.

Ceux-ci sont maintenus “dans les chaînes de l’obscurité” (l’obscurité de la nuit – les manifestations ne peuvent avoir lieu que dans les ténèbres), jusqu’au temps du jugement. Ces démons, ou anges déchus, ont personnifié les morts et déclaré qu’ils souhaitaient communiquer avec leurs amis par l’intermédiaire de médiums. Il est manifestement désagréable au Seigneur que quelqu’un de Son peuple communique avec ces démons. (Voyez Es. 8 : 19, 20). Le directeur d’un des plus grands asiles d’aliénés a fait remarquer récemment qu’une bonne moitié des aliénés étaient hantés par des esprits malfaisants.

SPIRITISME – Qu’est-ce qu’un Magicien ?

Question – “ Tu ne laisseras point vivre la magicienne” -Ex. 22 : 18. D’après cette expression ne devrions-nous pas com

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prendre que les écrivains des Ecritures croyaient en l’existence des magiciens ? Qu’est-ce qu’un magicien ?

Réponse. – Aujourd’hui, à travers le monde, il y a des milliers et des millions de gens qui croient fermement à ce que l’on nomme “spiritisme”. Parmi ceux qui croient ainsi se trouvent certains des plus grands esprits de notre temps – médecins, hommes de loi, juges, professeurs, etc., une catégorie de gens qui ne seraient pas abusés par des simples tours de passe-passe ou des hallucinations. Ils savent qu’il est possible de communiquer avec des êtres du monde spirituel par l’intermédiaire de médiums spirites, devins, voyants et autres semblables – les sorciers et magiciens modernes. Peu reconnaissent que chacun de ces êtres-esprits qui communiquent ainsi avec des membres de la race humaine est un des démons ou anges déchus – esprits mauvais – dont l’unique but ou objet est de tromper les membres de la race en personnifiant les morts et en se faisant passer pour les esprits des disparus. Les Ecrivains sacrés ont assurément reconnu l’existence des démons et des magiciens (médiums spirites) de leur temps.

TALENTS – La Parabole des talents.

Question – Veuillez expliquer Matth. 25 : 29, “A celui qui n’a pas, cela même qu’il a lui sera ôté”.

Réponse. – Ce verset se trouve dans la Parabole des Talents, et si nous mettons le mot augmenté après “pas” la pensée est claire. Pendant l’Age de l’Evangile – cette période entre le départ de Jésus-Christ et Son Second Avènement – Ses serviteurs ont été chargés de l’Evangile du Royaume. Tous les chrétiens déclarés ont l’obligation et la responsabilité de prêcher la “bonne nouvelle de grande joie”, selon leur connaissance et l’opportunité. Ceux qui améliorent leurs talents les augmentent, et cela parce qu’ils sont fidèles à la lumière et aux privilèges qu’ils ont reçus, et ils recevront de leur Maître : “c’est bien”.

Tous ceux qui négligent d’employer leurs talents pour bénir les autres n’auront pas l’approbation du Seigneur. Au contraire, ils perdront non seulement la lumière qu’ils avaient autrefois, mais aussi la récompense de la fidélité. Prenons donc garde à l’exhortation de notre Seigneur, “Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie”.

TEMPS – Durée des.. un Temps ?

Question – Quelle est la signification de l’expression qu’on trouve en Dan. 12 : 7 – “Un temps, des temps, et une moitié de temps ?” Quelle était la durée d’”un temps” ?

Réponse. – Un an ou “un temps”, selon l’ancienne méthode hébraïque pour préserver les registres chronologiques, était ordinairement d’une année de douze mois lunaires de trente jours chacun, approximativement, soit 360 jours. Dans les prophéties symboliques des Ecritures, un jour représente un an ( voir Ezéch. 4 : 1 – 8 ; Nomb. 14 : 33, 34). Par conséquent, un “temps” de trois cent soixante jours, dans le sens prophétique, serait de 360 années. Dans l’expression à l’étude il y a trois temps et demi, ou 1 260 années. La même période est mentionnée dans le livre de l’Apocalypse : dans le chapitre 12 : 14, elle est appelée un temps et des temps et la moitié d’un temps

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(360 x 3 1/2 = 1 260) ; dans le chapitre 13 : 5 , elle est appelée  quarante-deux mois (30 x 42 = 1 260) ; et dans le chapitre 12 : 6, elle est appelée mille deux cent soixante jours. Les érudits de la Bible sont arrivés généralement à la conclusion que ces 1 260 années sont arrivées à la fin dans l’année 1799 ap. J. -C.

En notant l’accomplissement de cette prophétie à ce temps-là, et en suivant cette indication, un certain nombre d’étudiants de prophétie s’attendent à ce que les “sept temps” (Lév. 26 : 17, 18, 24, 28) ou 2 520 années, durant lesquelles le peuple juif devait être assujetti aux puissances et royaumes Gentils, se termineront en l’an 1914, puisque leur royaume a été renversé et détruit en 606 av. J.-C. Les “sept temps”, ou 2 520 années, nous amènent à la date de 1914, quand les Juifs seront rétablis dans leur propre pays pour avoir leur propre gouvernement ou royaume qui sera un embryon du futur gouvernement universel qui est si souvent mentionné dans les prophéties des Ecritures.

TEMPS – Dieu le contrôle-t-Il ?

Question – Dieu donne-t-Il des ordres chaque jour pour le temps ?

Réponse. – Non ; et Il ne donne pas d’ordre chaque jour aux étoiles  dans leurs courses, ni pour les tremblements de terre, les famines et les pestes. De nos jours, à cause du péché, il est permis au cours entier de la nature d’être détraqué autant que cela concerne la terre. Notre temps n’est pas constamment idéal ; Dieu le sait et permet cela comme une partie de la peine de mort sur la race d’Adam. Les conditions actuelles ne sont pas ce que Dieu aurait fourni à Adam et à sa postérité si le péché n’était pas entré dans le monde. La chaleur et le froid extrêmes, les inondations, la sécheresse, les tornades provoquant la mort et les cyclones sont la partie du monde comme des criminels sous la sentence de mort ; ils sont des parties de la malédiction.

Les chrétiens n’en sont pas exempts, mais on leur demande de marcher par la foi en ayant part aux expériences du monde ; cependant, par cette foi et par le saint Esprit, ils se reconnaissent comme “des enfants de Dieu irréprochables” (Phil. 2 : 15), apprenant par toutes les expériences de la vie les leçons qui leur seront utiles dans leur future oeuvre de gloire avec Christ dans Son Royaume millénaire. La promesse de Dieu est qu’alors il n’y aura plus de malédiction – plus de mort, plus de cri. Au lieu de cela, le temps viendra pour le rétablissement de l’homme et de sa demeure terrestre à la perfection de splendeur de l’état édénique (Actes 3 : 19 – 21). Ainsi Dieu fera “glorieuse” la place de Ses pieds, la terre. Le Paradis perdu sera le Paradis retrouvé.

TERRE – Sa rotation a-t-elle été inversée ? – Cadran du Roi Achaz .

Question – En 2 Rois 20 : 11 nous lisons que Esaïe le Prophète cria à l’Eternel ; et l’Eternel fit   retourner l’ombre de dix degrés en arrière sur les degrés par lesquels elle était des-cendue sur le cadran d’Achaz. Ce récit enseigne-t-il que l’Eternel a inversé le mouvement de la terre sur son axe ?

Réponse. – La possibilité d’un tel miracle a souvent été avancée par beaucoup qui insistèrent que cela aurait impliqué

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non seulement l’arrêt du mouvement de la terre sur son axe , mais un mouvement en arrière impossible, qui aurait dû se produire en un instant. Cependant, le Professeur Garbett, dans un article écrit pour le magazine Connaissance, déclare qu’il se rappelait d’un après-midi, quelques années auparavant, où se produisit sur de nombreux cadrans solaires dans le sud de l’Angleterre, exactement le phénomène décrit dans le livre des Rois. Sollicité par l’astronome R.A. Proctor il le décrit de la façon suivante : “Les mouvements des ombres sur les cadrans qu’Esaïe avait annoncés à Ezéchias malade, peuvent se produire à n’importe quel endroit, à la faveur de deux circonstances : (1) l’atmosphère supérieure doit être dans la condition qui provoque l’apparition sur des faces opposées du soleil de deux parhélies brillants ou faux soleils ; (2) que la couche atmosphérique inférieure contienne des nuages en mouvement, suffisamment épais pour en cacher souvent deux sur les trois (faux soleils apparents).

Lorsque le vrai soleil et le faux soleil à l’est sont cachés, il ne reste que celui (faux soleil) de l’ouest pour projeter des ombres, qui coïncident alors avec ce que le soleil projetterait une heure et demie plus tard ; mais si les nuages bougent de manière telle qu’ils cachent le parhélie ouest, et dévoilent l’est, les ombres deviennent instantanément celles que le soleil projetait une heure et demie plus tôt… Le 29 mars 1858, ces effets se produisirent sur chaque cadran de Portsea, et très probablement sur la plupart de ceux du Hampshire, à côté ; encore aurait-il fallu que quelqu’un les regardât. Les parhélies étaient là et suffisamment brillants vers 11 heures du matin et mieux encore vers 13 heures.

TERRE – Comparaison des perspectives Scripturales et Scientifiques pour les Temps à venir .

Question – La Bible déclare “La terre subsiste toujours ” ( Ecclésiaste 1 : 4). Commentpeut-on harmoniser ceci avec les conclusions des scientifiques que le système solaire s’épuise graduellement, et que la terre deviendra un jour froide et sans vie ?

Réponse. – Même si les conclusions des scientifiques se réalisaient comme cela est suggéré plus haut, il n’y aurait pas de contradiction avec la déclaration de la Bible, car la terre “subsisterait” encore, bien que sans vie. Il y a eu diverses spéculations concernant le sort final de la terre. Certains ont spéculé que la terre tomberait éventuellement dans le soleil et serait ainsi consumée. D’autres ont suggéré qu’une collision se produirait avec une comète ou une autre planète et que, de cette manière, la terre disparaîtrait. Les suppositions des scientifiques ont servi à amuser un public moins crédule, et nous croyons que peu nombreux sont ceux qui prirent au sérieux leurs prédictions extravagantes. Comme l’enseignement de la Bible déclarant que le Créateur forma la terre pour qu’elle soit habitée est raisonnable et solide, et si elle est encore dans une condition imparfaite comme demeure pour l’humanité, elle sera cependant rendue glorieuse et parfaite et, dans son état de béatification, elle formera un lieu d’habitation éternel pour la race humaine régénérée ! Voyez Esaïe 45 : 18.

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TERRE – Sera-t-elle désintégrée ?

Question – Devons-nous comprendre, par les paroles de st. Pierre (2 Pierre 3 : 10) que la terre doit être brûlée à un moment ou un autre ? Et quelle est la signification de l’expression – “les éléments embrasés seront dissous” ?

Réponse. – La terre symbolique de la prophétie de st. Pierre fait sans aucun doute référence à l’ordre social de choses ou société organisée, représenté par les formes variées de gouvernements existant actuellement. En faisant référence aux derniers temps ou derniers jours, notre Seigneur annonça un temps de trouble tel qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde – Matthieu 24 : 21, et les Ecritures en général montrent comment cette “tribulation” évoluera, et qu’elle sera si dévastatrice dans sa forme qu’elle aboutira à l’effondrement des structures sociales actuelles, mauvaises et égoïstes, et préparera l’établissement de la “nouvelle terre” – verset 13 – fondée sur des principes d’équité, de justice et d’amour. Les “éléments” qui constituent la “terre” actuelle, ou ordre social, sont les constituants du socialisme, du capitalisme, du travail, etc. Qui refuserait  de voir que la friction existant entre les différents constituants augmente continuellement, qu’il ne faudra que peu de temps avant que la friction, devenue si intense, ne provoque l’éclatement et l’embrasement des éléments qui “fondront (seront dissous) dans la fournaise”, et qu’ainsi le tissu social dans son entier sera détruit ? En montrant que le “feu” n’est pas littéral, nous pensons à la description du Prophète concernant ce même temps de trouble dévastateur, où il est déclaré que lorsque le “feu” aura accompli son oeuvre, l’Eternel, “alors”, changera la langue des peuples en une langue purifiée Sophonie 3 : 8, 9.

TERRE – Les ressources présentes dureront-elles Toujours ?

Question – Les Ecritures déclarent que Dieu ne créa pas la Terre en vain, Il la forma pour être habitée (Esaïe 45 : 18). Egalement que la terre subsiste à toujours (Ecclésiaste 1 : 4).

Ceci semble impliquer que la terre sera éternellement peuplée. Si ceci est vrai, d’où tire ront-ils leurs ressources, tels que le charbon, les minéraux, le bois, etc., quand les ressources actuelles seront épuisées ?

Réponse. – La terre est composée d’éléments différents. Ces éléments, bien que leurs formes puissent changer et disparaître de la vision mortelle, restent toujours les mêmes éléments. Aucun exemple n’a été enregistré qu’un élément ait été, quelque part, changé en un autre. Mais un changement constant se produit dans tous les domaines de la nature. Cependant, rien n’est gagné et rien n’est perdu. L’eau se transforme d’un solide (la glace), en vapeur (steam) et ensuite dans ses gaz simples – H2O.

Ensuite le processus s’inverse. Les gaz se changent en vapeur –la vapeur en liquides, et les liquides en solides. Nous pouvons  déduire de ceci que lorsque le charbon, les minéraux, le bois, etc. auront tous été utilisés dans leur forme présente, et ayant été transformés en une quelconque autre forme, ils seront utilisés sous cette dernière forme ou état. Ce processus pourrait durer pour l’éternité sans épuiser de la moindre manière les éléments

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d’origine. Le processus de la transformation est toujours dans un cycle, et tout ce que l’humanité devra faire sera de suivre ce cycle pour revenir au point de départ et répéter ensuite le processus durant toutes les années de l’éternité.

TRINITE – L’Expression un “Dieu Trin” est-elle biblique ?

Question – Que doit-on comprendre par l’expression “ Le Dieu trin” ?

Réponse. – Certains ont pensé que c’était une expression scripturale, mais elle ne se trouve pas dans la Bible. On croit qu’elle a son origine dans les mythologies païennes des Hindous dans l’Inde ancienne. Le dictionnaire Webster définit le terme anglais “triune” [en français, trin] comme trois en un – “une épithète  employée pour exprimer l’unité d’une trinité de personnes dans la divinité”. Nous connaissons seulement un passage dans la Bible qui enseigne effectivement la doctrine d’”une Unité Triple de Dieu”. Mais ce passage est maintenant considéré comme étant faux par tous les érudits de la Bible. Les paroles qu’on trouve en 1 Jean 5 : 7 [non en français – Trad.] (“au ciel le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois font un ; et il y a trois qui rendent témoignage sur la terre”) ne sont pas contenues dans aucun des manuscrits grecs les plus anciens. Le Dictionnaire Religieux [en anglais – Trad.], page 944, dit : “Ce n’est que durant le quatrième siècle que l’idée commença à être élaborée et formulée en doctrine, et une tentative fut faite pour la réconcilier avec la croyance de l’Eglise en un seul Dieu…

C’est de l’effort à résoudre ce problème que provient la doctrine de la Trinité… La Trinité est un trait très marquant dans l’Hindouisme, et elle est perceptible chez les Perses, les Egyptiens, les Romains, les Japonais, les Indiens, et dans la plupart des mythologies grecques anciennes.

TRINITE – Au sens métaphysique ou moral ?

Question – L’unité entre Jésus-Christ et Dieu, le Père céleste, est-elle morale ou métaphysique ?

Réponse. – Dans l’histoire primitive de l’Eglise, après que les Apôtres furent endormis, beaucoup de controverses acharnées furent engagées sur cette question là. Mais, à présent, dans ces derniers jours, alors que la connaissance augmente dans tous les domaines, en particulier concernant la connaissance et la compréhension des Ecritures, la solution de la question est tout à fait claire. Il n’y a pas un seul passage des Ecritures dans lequel on présente que le Seigneur Jésus et le Père sont un dans un sens métaphysique. Deux textes sont d’habitude montrés pour supporter l’idée métaphysique, mais cela a été mal traduit et l’autre est faux, puisqu’il ne se trouve dans aucun des manuscrits grecs. Le premier de ceux-ci, Jean 1 : 1, 2 devrait être lu – “A un commencement était la Parole ; et la Parole était avec le Dieu (ho theos) ; et la Parole était un dieu (theos). Elle était à un commencement avec (ho theos) le Dieu”.

Le Logos était un dieu (un puissant) et Il était avec le Dieu (le Tout-Puissant). Le passage apocryphe se trouve en 1 Jean 5 : 7 [dans la marge en Darby – Trad.], et il se trouve dans les mots “au ciel le Père, la Parole et le saint Esprit, et ces trois sont un.

Et il y en a trois qui donnent le témoignage sur la terre”. Pour

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montrer que l’unité du Père et du Fils est dans le sens moral nous avons seulement besoin de citer une partie de la prière du Seigneur Jésus – “Je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi… Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin  qu’eux aussi soient un en Nous… afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un ; moi en eux, et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un” – Jean 17 : 9, 20 – 23.

TRINITE – Celui-ci est Mon Fils Bien-Aimé.

Question – Si Christ était Dieu le Père, et Dieu le Fils, et Dieu le saint Esprit, comment alors une voix du ciel pouvait-elle dire – “Celui-ci est Mon Fils Bien-aimé”, quand Il était un homme sur la terre ?

Réponse. – C’est un siècle des lumières. La connaissance augmente à tous égards, et on le voit spécialement dans les enseignements des Ecritures. Les superstitions et les théories du passé ténébreux disparaissent dans la lumière qui s’élargit progressivement jusqu’au jour parfait. Les ombres de l’ignorance et des préjugés traînent encore ici et là ; mais les esprits plus courageux qui ont brisé les fers et les chaînes des credo et traditions des temps anciens se réjouissent dans la liberté glorieuse qui vient à ceux qui connaissent la Vérité. La Parole de Dieu a été tristement mal représentée aussi bien par des amis que par des ennemis. Beaucoup ont été enseignés à croire que les théories absurdes trouvées dans les credo sont contenues dans la Bible ; c’est pourquoi, à la lumière de nos jours, ils rejettent la Bible comme la Parole inspirée de Dieu au lieu d’étudier les Ecritures pour s’assurer de ce qu’elles enseignent réellement. L’ expression des credo contenue dans la question ne se trouve nulle part dans la Bible. Notre Seigneur Jésus n’a jamais prétendu être “Dieu le Père”, mais Il a toujours dit qu’Il était le Fils de Dieu. “Mon Père est plus grand que moi” ; “Dieu envoya Son Fils dans le monde”. Notre Seigneur Jésus n’était pas Son propre Père ; mais comme les Ecritures le déclarent Il “était le commencement de la création de Dieu”. La voix des cieux à Son Fils sur la terre prouve absolument, à moins que nous nions nos facultés de raisonnement  et devenions déraisonnables, que le Père céleste et notre Seigneur Jésus sont deux personnalités distinctes.

VIE (LA) – Son explication.

Question – Qu’est-ce que la vie ?

Réponse. – Vivre, c’est posséder un être sensitif, avoir la possibilité d’éprouver des sentiments, de la joie, de la tristesse, du plaisir ou de la souffrance. La vie, dans son sens le plus élevé, est connue comme étant l’immortalité. L’immortalité signifie la vie inhérente, une vie qui ne doit pas être entretenue par un apport extérieur d’aliments, de conditions ou d’influences, mais la vie en soi-même. Avoir la vie de cette manière appartenait à l’origine uniquement à Dieu, mais le Père l’a donnée  au Seigneur Jésus-Christ ; Il l’a également promise à Son Eglise fidèle, Son Epouse, Ses compagnes dans la gloire du Royaume. Cependant, la vie sur un plan inférieur est celle que

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possèdent les anges par la grâce du Créateur qui est heureux qu’ils puissent en jouir éternellement en harmonie avec Sa volonté. La vie éternelle est annoncée à l’humanité en général ; elle sera donnée à tous ceux de la race d’Adam qui seront sous les bénédictions du Royaume messianique, finalement relevés complètement des imperfections du péché et de la mort, et qui garderont cette perfection par une obéissance continuelle aux exigences divines. Tous ceux qui pécheront après avoir reçu la pleine lumière ne vivront pas.

VIE – “Seconde chance”.

Question – Est-ce que l’enseignement de la probation future ne tend pas à rendre les gens négligents et pécheurs dans cette vie, en sachant qu’ils doivent avoir une seconde chance dans la vie future ?

Réponse. – Cela ressemble presque au fait d’enseigner qu’une confession faite sur son lit de mort par un criminel endurci l’introduirait immédiatement au ciel ! En outre, une épreuve future ne voudrait pas signifier une “seconde chance”, sauf pour un nombre limité, l’Eglise de Christ qui est maintenant  choisie du monde (Actes 15 : 14) pour être l’Epouse, la Femme de l’Agneau. La plupart des criminels qui peuplent les prisons de notre pays sont, ou étaient, membres d’un système religieux qui enseignait la doctrine du tourment éternel pour le pécheur endurci. L’enseignement erroné est-il suspendu pour ceux qui commettent un crime ? Ceux qui croient que le Créateur est un Dieu d’amour, de miséricorde et de justice, et qu’Il a arrangé des saisons de bénédictions pour le monde dans l’Age futur, lorsque l’humanité aura sa seule chance de salut, sont invariablement anoblis et exaltés à un plan plus élevé de moralité, avec une plus grande révérence pour leur Créateur, Dieu, et Le connaître, c’est L’ aimer. La Vérité sanctifie, tandis que l’erreur avilit .

VOLEURS ET LARRONS – Tous ceux qui sont venus avant Moi sont.

Question – Nous lisons dans l’Evangile de Jean 10 : 8 les paroles suivantes du Sauveur – “ Tous, autant qu’il en est venu avant moi, sont des voleurs et des larrons”. A qui s’appliquent les termes “ voleurs et larrons” ?

Réponse. – Le Seigneur Jésus racontait une parabole qui expliquait certains arrangements et conditions. Chaque bergerie devait nécessairement avoir une porte ou une barrière qui devait être utilisée par le berger et les brebis. Comme il est dit dans le verset 1, quiconque tenterait d’entrer dans la bergerie par un autre chemin que par la porte serait un voleur et un larron. En accomplissant les conditions de l’Alliance de la Loi notre Seigneur Jésus entra comme “berger” par la “porte” et assura toutes les bénédictions et les privilèges qui ont été promis dans la Loi. D’autre part, les scribes et les pharisiens – “les voleurs et les larrons” – ont essayé de “monter par un autre chemin”, par l’observance de la lettre de la Loi plutôt que par l’observance du coeur et par l’accomplissement de l’esprit de la Loi. Jésus, comme le “Bon Berger”, donna Sa vie pour les “brebis”. Les scribes et les pharisiens négligèrent les intérêts du peuple et ils

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étaient engagés dans la recherche de leur profit personnel – la richesse et la réputation – tandis qu’ils posaient pieusement comme conducteurs religieux.

VOLONTE – Règle pour discerner la volonté de Dieu.

Question – Je suis sûr que tous les chrétiens veulent faire la volonté de Dieu, mais comment pouvons-nous déterminer Sa volonté dans nos affaires ?

Réponse. – Si nous ne sommes pas entièrement devenus le peuple de Dieu par la consécration, alors Son message envers nous est, “c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté” (1 Thess. 4 : 3). Si nous sommes Son peuple nous devons chercher dans Sa Parole qui a été écrite pour notre avantage. En elle, Il dit : “ Confie-toi de tout ton coeur à l’Eternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers (Prov. 3 : 5, 6). Quand nous sommes perplexes nous devons aller à Lui dans la prière, en restant contents de ce qu’Il peut permettre, étudier Sa Parole et chercher à être guidés par elle. Il nous a dit : “Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos” (Rom. 8 : 28). Si nous suivons ce chemin, nous apprendrons bientôt à apprécier le fait que toutes les promesses précieuses dans la Bible sont données pour guider le chrétien et lui être profitables. En exerçant la foi en eux, nous devrions utiliser  notre meilleur jugement pour faire la volonté du Seigneur dans toutes les choses, n’entretenant pas des pensées inquiètes concernant l’avenir et veillant pour discerner Ses directions providentielles .

VOTER – Elections séculières.

Question – Le Seigneur Jésus enseigna aux chrétiens de prier “Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre”. Cela veut-il dire que tous les chrétiens ne devraient s’unir et ne voter lors des élections que pour des hommes chrétiens seulement afin que la volonté de Dieu puisse être faite sur la terre ?

Réponse. – Les vrais disciples du Seigneur Jésus sont appelés à un “appel céleste” (Héb. 3 : 1), au “Haut-Appel de Dieu” (Phil. 3 : 14). Ils courent pour une charge de cohéritiers de Christ Jésus dans Son Royaume. L’Apôtre Paul était l’un de ces coureurs. Il s’était rendu compte qu’un homme ne peut pas bien courir pour deux fonctions en même temps. Il disait : “Ne vous conformez pas à ce siècle” (Rom. 12 : 2). C’est-à-dire ne vous mêlez pas des choses de ce monde. Il dit encore : “Je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, au but je me hâte pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus” (Phil. 3 : 13, 1 4 ) ; et, en harmonie avec ceci, Jésus disait : “Ils ne sont pas du monde” ; et encore “Mon royaume n’est pas de ce monde”, voulant dire ce présent ordre mauvais des choses, c’est pourquoi nous tirons la conclusion que le devoir principal du chrétien est d’éviter d’être impliqué dans l’alliance avec les systèmes du monde et de se dévouer à la préparation du Royaume de notre Seigneur quand Il viendra. Tous les bons citoyens devraient désirer que des hommes justes aient des fonctions, mais un gou-

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vernement juste ne peut pas être établi par des hommes imparfaits  ; l’espérance du chrétien est donc dans l’enseignement de la Bible que Christ Jésus, le grand Messie, établira Son Royaume au temps voulu par Dieu, et qu’Il établira la justice sur la terre.

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