CHOISIR LA BONNE PART

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« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire, Marie a choisi la bonne (meilleure) part qui ne lui sera point ôtée. » – Luc 10 : 41, 42.

Chaque jour et à toute heure nous nous trouvons en présence d’intérêts et de propositions contraires. Nous sommes constamment appelés à faire un choix, soit d’une façon active ou passive prenant ce que nous savons devoir arriver si nous ne l’empêchons pas. La valeur d’un choix judicieux dans ces différentes propositions n’est pas toujours parfaitement comprise et appréciée par la jeunesse. Au fur et à mesure que nous avançons en âge, nous apprenons les leçons de l’expérience et notre jugement se forme; ce qui revient à dire que nous apprenons à bien choisir – que notre avenir dépend beaucoup de nous-mêmes, de la tournure que nous lui donnons en acceptant ou en rejetant les bonnes ou mauvaises impulsions et les occasions qui nous sont présentées.

Il en a toujours été ainsi dans une grande mesure, mais de nos jours, cela est encore plus vrai que jamais, parce que nous vivons dans un temps de plus grandes facilités que nos ancêtres n’en ont jamais eues. Les inventions, les machines, les moyens de transport, le téléphone, l’imprimerie, la télévision, etc…, multiplient pour nous les occasions, soit pour le bien, soit pour le mal; de sorte qu’en effet on peut dire que nous avons sept fois plus d’expérience et d’occasions favorables que nos ancêtres.

Quelle responsabilité cela fait peser sur nous ! – sur tous les hommes, mais spécialement sur ceux qui ont été éclairés par la vérité divine, adoptés dans la famille de Dieu et engagés comme ambassadeurs pour Christ, pour ainsi laisser briller leur lumière devant les hommes qu’elle glorifie leur Père qui est dans les cieux.

La première occasion favorable qui ait été perdue nous est rapportée dans les Écritures. Adam et Ève, étant sous la faveur divine dans le jardin d’Éden, eurent une opportunité pour choisir entre la vie et la mort. Il est vrai que la chose ne se présenta pas à eux exactement sous cette forme – les tentations prennent habituellement une forme aussi attrayante que possible. Ève ne pensa pas que, ce faisant, elle choisissait entre la vie éternelle et la peine de mort ; en ajoutant foi au serpent plutôt qu’à Dieu. Dieu avait dit que la désobéissance à son commandement en mangeant du fruit défendu causerait la mort ; mais l’adversaire contredit l’Eternel en faisant croire à Ève que Dieu n’exécuterait pas la sentence ; que Dieu craignait qu’elle et Adam ne devinssent aussi sages que lui-même en mangeant le fruit défendu et que le châtiment de la mort attachée à cet acte de désobéissance était simplement une menace pour les empêcher d’atteindre la sagesse. Ève avait à choisir entre Dieu et Satan : elle choisit de croire ce dernier et suivit ses suggestions pour son malheur.

LA FOI EN DIEU EST ESSENTIELLE

C’est ainsi que nous sommes tentés : nous sommes attirés à choisir de mauvaises choses parce qu’elles nous sont représentées sous un beau jour. C’est pourquoi, la première leçon que nous avons à apprendre est celle-ci : reconnaissons Dieu comme vrai même si en faisant ainsi tous les hommes passaient pour menteurs. Ève fit un mauvais choix par son manque de foi en Dieu. Ne nous égarons pas de cette façon, ayons pleine confiance en notre Créateur, en sa parole, en son caractère et en son plan. La suite nous apprendra qu’en agissant ainsi nous avons agi sagement, parce que nous aurons choisi Dieu plutôt que Satan. Adam fut ensuite mis à l’épreuve pour faire un choix, non par Satan mais par sa femme. L’apôtre nous assure que ce n’est pas Adam qui fut séduit. Il savait parfaitement que la peine de mort attachée à la désobéissance par le Seigneur serait infligée. Néanmoins il céda à sa femme et mangea du fruit défendu ; voyant qu’Ève avait désobéi il raisonna follement qu’il devait partager son sort. On peut dire qu’Adam a pratiquement commis un suicide bien que le poison de la désobéissance n’ait eu qu’une action lente. Il commit une grande erreur et choisit une fausse route. Il aurait dû se dire : ma première responsabilité est envers mon Créateur : “A toi mon Seigneur je serai fidèle”.

Adam aurait dû se confier au Seigneur qu’il dirigerait et gouvernerait la chose d’une manière ou d’une autre, pour que son obéissance n’amène pas sur eux une flétrissure éternelle mais que d’une façon quelconque elle produirait en son temps une bénédiction.

Nous croyons qu’il en eût été ainsi, aussi en choisissant d’aimer sa femme et de la suivre plutôt que son Créateur, il ne choisit pas la bonne mais la mauvaise part. Il perdit beaucoup par ce mauvais choix et l’effet de son erreur s’est depuis transmis à sa race, comme le déclare l’apôtre : “Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort (comme résultat), et ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché”. – – Romains 5:12.

Depuis la chute, tous les hommes, n’ont plus ce même choix de vie et de mort comme le déclare l’apôtre dans cette citation; tous participent au châtiment dû à la désobéissance d’Adam. La faculté de choisir prit fin lorsque la sentence de mort a été prononcée. Nous n’avions jamais la vie parfaite, si ce n’est représentativement en Adam. C’est pourquoi le monde n’est pas appelé à choisir entre la vie éternelle et la mort éternelle, parce tous sont nés sous la sentence de mort “nés dans l’iniquité et conçus dans le péché” (PS. 51 : 7). Il n’y a qu’une claire connaissance du Rédempteur et de son œuvre qui puisse justifier de cette sentence et il y en a maintenant peu qui possèdent une telle foi et une telle connaissance. Ce n’est qu’après avoir été ainsi justifié de la peine du péché originel que l’homme peut être mis à l’épreuve pour la vie ou la mort éternelle.

Néanmoins, il y a des occasions favorables de choix d’un autre genre qui se présentent continuellement d’elles-mêmes à l’humanité. Presque tous savent que si la sentence de mort est sur chaque membre de la famille d’Adam, il est néanmoins possible à chacun de hâter le processus de la mort par une vie donnant dans le péché ou de le retarder par la sobriété, les soins et les efforts constants vers la justice. Le choix du monde est donc d’un côté de se précipiter sur la voie large en laissant libre cours à ses passions, ou d’un autre côté en cherchant à les restreindre pour descendre plus lentement. Combien n’y a-t-il pas d’occasions favorables ouvertes au monde chaque jour et à chaque heure ? — Nous ne parlons pas ici de l’Église mais du monde, de ceux qui sont sur la “voie large” et non de ceux qui sont entrés par la “porte étroite” dans le chemin étroit qui mène à la vie. Le conseil que nous pouvons donner à ceux qui, sous la sentence de mort d’Adam, sont sur la voie large, qui mène toujours plus bas, c’est de tendre au bon sens, d’être plus sages, de se restreindre eux-mêmes, de faire fléchir et de dompter les passions, les mauvais désirs et les folies qu’ils ont hérités. Nous les supplions d’être ainsi modérés dans l’intérêt de leur vie présente, dans l’intérêt de l’exemple qu’ils donnent aux autres, dans l’intérêt des enfants auxquels ils peuvent donner le jour et qui apporteront en eux dans une certaine mesure tous les degrés de leur dégradation mentale, morale et physique.

PROPOSITION DE DIEU A ABRAHAM

L’humanité ayant ainsi marché dans le “chemin large” environ 2000 ans, l’Eternel fit une proposition à Abraham, qui est désignée dans les Écritures comme la première annonce de l’Évangile. Ce fut une déclaration vague, qui fut peu comprise par Abraham, à peu près de la même manière qu’un gland représente imparfaitement le chêne qui doit en sortir. Le Seigneur donna à entendre à Abraham que son intention dans l’avenir était d’amener une bénédiction sur le monde — d’aider et de soulager les enfants d’Adam qui pendant 2000 ans avaient été sur le “chemin large” sans qu’aucune espérance ne leur soit parvenue. De plus Dieu lui donna à entendre que s’il marchait dans la foi et l’obéissance il serait heureux de l’employer, lui et sa postérité, pour déverser les bénédictions qu’il se proposait de répandre sur la race. Abraham avait ici un choix à faire : continuer dans la voie de son père Térach, qui est reconnu comme ayant été un idolâtre, rester au domicile familial, ou laisser le domicile paternel et ses amis et exercer la foi dans les promesses de Dieu, en allant dans le pays de Canaan qui était alors un désert. Ainsi, donc, pour Abraham, s’appuyer sur Dieu et se confier en ses promesses d’une bénédiction future, signifiait la séparation d’avec ses amis, ses voisins et ses parents.

Abraham choisit “la bonne part”, sa foi en Dieu fut exercée il obéit aux directions divines, et l’apôtre déclare que c’est ainsi qu’il devint héritier des promesses. Il aurait pu choisir autrement, mais il aurait eu sa part avec le reste du monde et l’Eternel aurait trouvé quelqu’un d’autre pour accomplir ses desseins. Abraham, en effet, fit un choix magnifique et sa foi en Dieu et en ses promesses fut abondamment récompensée. Au point de vue mondain il n’obtint rien — il vécut dans le désert, il n’eut un fils que lorsqu’il eut près de cent ans et plus tard il fut éprouvé pour savoir s’il voulait sacrifier ce fils en lequel se concentraient les promesses. Les Écritures nous disent qu’il fut fidèle en toutes ces particularités, qu’il choisit toujours la bonne part, la meilleure part, et cependant il ne reçut pas les bénédictions qui lui avaient été promises — notamment le pays de Canaan. Il ne posséda jamais dans ce pays, ainsi que l’indique Etienne dans son discours (Actes 7 : 5), de quoi poser le pied. La seule partie qu’il posséda fut la caverne de Macpéla où il enterra Sara sa femme; et cette caverne ne fut pas un don de Dieu, mais il l’acheta pour de l’argent.

Le Seigneur nous assure qu’Abraham choisit la bonne part et que bien qu’il ne reçût pas les bénédictions qui lui avaient été promises en Canaan, cela faisait partie de plus grandes bénédictions, et signifiait qu’il devait les recevoir dans l’avenir – impliquant pour lui une promesse de résurrection des morts. Nous pouvons être sûrs que lors de sa résurrection, Abraham recevra l’accomplissement des précieuses promesses qui lui ont été faites et qu’il les trouvera beaucoup plus grandes et meilleures que tout ce qu’il aurait pu désirer et penser (Héb. 11 : 38-40). Le bon choix d’Abraham lui apporta cependant quelques bénédictions durant sa vie terrestre, étant déjà reconnu comme “L’ami de Dieu”; et privilégié en ce que la paix de Dieu qui surpasse toute connaissance régna dans son cœur – étant privilégié en toutes circonstances par le sentiment que l’Eternel était son Dieu, son protecteur et son guide; il eut certainement beaucoup d’avantages “de toutes manières” en comparaison d’autres qui n’avaient pas d’alliance avec l’Eternel. – Romains 3 :2.

JACOB CHOISIT MIEUX QU’ÉSAÜ

A leur tour, les petits-fils d’Abraham, Jacob et Ésaü, eurent à choisir – l’un des deux choisit bien, l’autre mal. Nous connaissons les circonstances dans lesquelles ce choix se fit ; les deux frères étaient jumeaux ; mais Ésaü, étant né le premier, était, d’après l’arrangement divin de ce temps-là, héritier des promesses faites à Abraham, que toutes les familles de la terre seraient bénies en sa semence. Ésaü s’inquiétait peu de ce qu’il était héritier des grandes promesses qui avaient été faites à son grand-père Abraham ; et de ce que par droit d’aînesse il était celui par qui les grandes bénédictions de Dieu devaient venir plus tard sur l’humanité. Son cœur était plutôt porté vers la chasse et autres plaisirs semblables. Jacob, au contraire, avait un très grand respect pour ces promesses et regrettait grandement que par l’accident d’un moment il n’était pas le fils aîné, le premier-né d’Isaac, pour hériter les bénédictions patriarcales. C’est là un des cas par lequel la nature a placé les faveurs sur quelqu’un au détriment d’un autre.

Néanmoins, par la providence de l’Eternel le moment vint où ces deux jeunes gens furent mis à l’épreuve; — où leur foi dans la promesse divine et leur appréciation des privilèges qui parvinrent à leur famille furent éprouvées.

Cette épreuve fut la faim. Tous les deux étaient affamés ; Jacob avait un plat de lentilles, Ésaü le convoite, et après une entente entre les deux frères, il y eut une sorte d’épreuve, de choix entre le potage et l’héritage de la promesse divine faite à Abraham. Ésaü préféra le potage et volontairement renonça à son intérêt dans la promesse dont l’accomplissement lui paraissait douteux. Jacob, au contraire, préféra la promesse, dans laquelle il avait pleine confiance et il fut tout heureux de donner volontairement pour elle le plat de lentilles. Ce fut une transaction loyale, par laquelle chacun obtint ce qu’il préférait. Aux yeux de l’Eternel, la foi de Jacob, qui le conduisit au renoncement à lui-même pour une bénédiction et l’héritage de la promesse fut un bon choix, qu’il pouvait approuver. Ceci est une preuve que Jacob possédait la foi, l’obéissance et l’esprit de sacrifice de soi-même que le Seigneur approuve; et c’est à cause de cela, que dès avant leur naissance les résultats étaient ainsi définis; le Seigneur désirant montrer sa pré-connaissance concernant celui qui serait acceptable, à l’endroit de l’accomplissement de la promesse, et celui qui ne le serait pas. De la même manière Ésaü démontra qu’il n’avait pas la foi, l’obéissance et le renoncement à lui-même qui le rendraient propre à être l’héritier de la promesse.

Jacob choisit la “bonne part” et elle ne lui fut point ôtée; ici encore, comme dans le cas d’Abraham, le bon choix ne produisit pas tous ses fruits pendant la vie de Jacob. Au contraire il lui apporta de la souffrance, des épreuves et des difficultés. A cause de cet héritage d’une promesse qui n’a pas encore eu son accomplissement, et qui par ce fait même était une affaire de foi, Jacob fut obligé de quitter tout à fait la maison de son père, et non seulement laissa ainsi au fils aîné la part la plus grande du patrimoine paternel, mais il lui laissa en même temps entre les mains sa part personnelle de fils cadet. Il abandonna tout intérêt dans ce qui appartenait à son père, afin de pouvoir posséder pleinement la bénédiction abrahamique. Jacob choisit cette bonne part qui ne lui fut point ôtée; et de laquelle il est toujours un héritier. Pendant sa vie il n’obtint aucune bénédiction, si ce n’est celle de la joie, de la paix et de la perspective, mais il est héritier de certaines promesses de bénédictions pour l’avenir, desquelles il se sentait sûr, et que nous croyons sûres aussi. Quand le propre temps sera venu et qu’Abraham ressuscitera et recevra sa part de la promesse, nous pouvons considérer avec une égale certitude qu’Isaac et Jacob seront cohéritiers avec lui dans les promesses que Dieu a faites.

JOSEPH ET D’AUTRES CHOISIRENT LA BONNE PART

En suivant le cours des temps, nous voyons comment la providence de l’Eternel pourvut à ce que Joseph en Égypte fut éprouvé. — Comment ses frères qui le haïssaient à cause de sa foi le vendirent comme esclave. Nous voyons néanmoins qu’au lieu de perdre sa confiance en Dieu il continua dans cette voie et chercha à plaire à l’Eternel. Nous le trouvons comme serviteur dans la maison de Potiphar, un des principaux officiers de l’Égypte, fidèle aux principes de la justice et de la responsabilité de ses relations à l’égard de son maître. Nous voyons combien cette conduite vertueuse sembla lui être désavantageuse au point de vue temporel, mais que sa foi en l’Eternel lui valut plus tard d’être élevé sur le trône de l’Égypte. Nous comprenons qu’il choisit la “bonne part” et qu’il obtint une bénédiction ; et la moindre ne fut pas qu’il fut fait un type du Seigneur Jésus, qui après avoir été éprouvé de toute manière, a été hautement exalté et sera le grand Roi sur le trône du monde, typifié par le trône de l’Égypte.

Plus tard nous voyons Moise à l’épreuve. Il eut à choisir, d’être associé aux gouverneurs de l’Égypte, comme un des princes devenant par ce fait l’un des oppresseurs d’Israël, son peuple ; ou bien de renoncer à son adoption dans la famille royale et de demeurer avec le peuple d’Israël, participant à son ignominie, partageant ses persécutions et perdant ainsi les plaisirs de la cour d’Égypte et les honneurs et les distinctions qui y étaient attachées. Le respect de Moïse pour Dieu et pour les promesses faites à Abraham, l’obligèrent à renoncer aux faveurs terrestres et à la carrière qu’elles offraient ; c’est ainsi qu’il fut préparé à conduire Israël hors de l’Égypte, et qu’il devint un type du grand Messie qui doit plus tard conduire hors des ténèbres et de la servitude de l’Égypte tous ceux qui désirent servir Dieu et l’adorer, — hors du péché et de la mort dans la liberté des fils de Dieu. Moise donc aussi choisit la bonne part et cependant comme d’autres il ne reçut pas réellement les bénédictions que Dieu avait promises – lui, aussi, attend le règne millénaire, par lequel toutes les bénédictions de Dieu seront répandues et toutes ses promesses accomplies.

Plus loin, dans l’histoire d’Israël, nous entendons Josué suppliant le peuple de prendre une détermination, à demeurer du côté de l’Eternel. Écoutons ses paroles : “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir . . . moi et ma maison nous servirons l’Eternel”. Pouvons-nous douter, que des bénédictions de joie de cœur et de communion avec Dieu n’aient pas accompagné ce bon choix ? Pouvons-nous douter que l’Eternel ne bénisse aussi Josué abondamment — par “une meilleure résurrection” au matin du réveil ?

Nous remarquons encore comment plus tard ses prophètes choisirent; comme illustration de ce fait, nous entendons le prophète Elie faisant un appel au peuple tombé dans l’idolâtrie, disant : “Si c’est Jéhovah qui est Dieu, servez-le; et si c’est Baal, servez-le”. Il n’y a aucun doute sur ce que fut la foi et le service d’Elie. Elle signifia pour lui des épreuves et des difficultés dans la vie présente, avec joie et bénédiction dans l’Eternel et l’assurance d’être guidé par sa main. Mais elle a une signification beaucoup plus élevée pour lui dans l’avenir, lorsque tous les fidèles du Seigneur recevront leur récompense à l’inauguration du Règne des mille ans.

NOTRE SEIGNEUR CHOISIT LA MEILLEURE PART

Avec le premier avènement de notre Seigneur, les conditions établies changent. L’espérance de glorieux privilèges dans l’avenir n’appartiennent plus seulement au petit nombre de ceux qui par Jacob se trouvaient être de la postérité d’Abraham; ces privilèges commencèrent à arriver avec notre Seigneur. Lui-même fut le premier à marcher dans le “chemin étroit”, comme le capitaine ou le conducteur de tous ceux qui marcheraient sur ses traces, — notre Seigneur ayant à choisir, choisit la meilleure part. Avant que le monde fût, il était en gloire et en honneur avec le Père. Lorsque le Père lui proposa de devenir le Rédempteur de l’homme, il avait déjà été employé par lui comme son agent spécial dans la création des anges et des hommes; mais il devait laisser de côté sa gloire comme être spirituel et devenir un être humain afin d’être ainsi une rançon convenable pour la rédemption de l’homme – en donnant une vie humaine parfaite pour la vie humaine parfaite qu’Adam avait perdue par le péché, en rachetant ainsi Adam et en même temps tous ceux qui par lui avaient perdu la vie. Il eut à choisir et rien dans les Écritures n’indique que ce choix eut lieu par contrainte.

Aussi loin que nous le sachions, notre Seigneur aurait pu dire qu’il avait déjà accompli la loi divine et voulait toujours la garder, mais qu’il ne voulait pas abandonner sa condition spirituelle pour une condition humaine et puis donner entièrement sa vie en sacrifice pour les hommes; et autant que nous pouvons discerner les principes qui sont en jeu, cette manière d’agir n’aurait amené aucune condamnation sur “l’Unique Engendré”. D’un autre côté, toutefois, une récompense était attachée à la proposition du Père, et cette récompense était pour le Seigneur Jésus un mobile suffisant pour qu’il entreprît l’œuvre joyeusement et volontairement. L’apôtre parle de cette récompense en disant de notre Seigneur : “Lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte et est assis à la droite du trône de Dieu” (Hébreux 12 : 2). L’apôtre n’entre pas dans les détails concernant cette “joie”, mais nous pouvons à peu près nous imaginer en quoi elle consistait principalement :

II prenait ses délices à faire la volonté du Père — il avait confiance dans le Père que, quoique dût lui coûter son obéissance, elle apporterait dans la suite de doux et agréables résultats.

Participant à l’esprit du Père, il sympathisait avec l’humanité; et comprenant le gracieux plan du Père, il se réjouissait d’y coopérer pour relever l’homme du péché et de la mort pendant le Millénium.

Le choix fut évidemment toujours laissé à notre Seigneur lorsqu’il s’humilia et quitta la gloire qu’il avait auprès du Père et devint un homme. Sa décision fut prompte, aussitôt qu’il eut 30 ans il se présenta à Jean pour être baptisé, témoignant par cet acte sa consécration jusqu’à la mort, en harmonie avec le plan de son Père. Son attitude de cœur est décrite par le prophète : “Mon Dieu ! Je mets mon plaisir à faire ta volonté, ta loi est au fond de mes entrailles”. Pendant les trois ans et demi de son ministère il maintint constamment ce choix et sacrifia graduellement sa vie jour après jour, en faisant la volonté de celui qui l’avait envoyé —sa vie, sa vitalité, sortait continuellement de lui pour soulager les malades, desquelles il avait compassion comme faisant partie de la création gémissante pour laquelle il allait mourir. Nous apercevons sa fidélité à ce choix au prix de chaque intérêt humain – “jusqu’à la mort, et à la mort de la croix”.

Notre Seigneur fit-il un choix sage ? Choisit-il la meilleure part ? Ou gaspilla-t-il sa vie et l’opportunité qu’il avait ? Nous répondons qu’une vie employée en harmonie avec l’invitation divine ne pouvait être une vie manquée : les résultats devaient sûrement être glorieux et grands; et l’apôtre témoigne qu’il en fut ainsi dans le cas de notre Seigneur. Personnellement, il a obtenu une grande récompense : “Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné un nom (une position, une autorité) qui est au-dessus de tout nom (immédiatement après le Père); afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse … et que toute langue confesse que le Seigneur, c’est Jésus-Christ, à la gloire de Dieu le Père”. — Phil. 2 -.10,11.

Cette exaltation personnelle ne fut pas la seule récompense de notre Seigneur, elle n’en fut que le commencement. Son règne millénaire, avec les occasions favorables et les privilèges qu’il doit apporter à l’humanité (rachetée par sa mort) pour son retour à la perfection humaine, est encore à venir. Il nous dit qu’il vient dans ce royaume, comme le représentant du Père, avec puissance et grande gloire, afin d’accomplir comme “semence d’Abraham” les bénédictions promises à “toutes les familles de la terre”, – le grand relèvement social, moral, mental et physique de la création gémissante, – le grand jugement, opportunité ou épreuve qui doit venir sur l’homme et prouver si, sous les conditions favorables et la pleine connaissance, il obéira à Dieu et par cela sera digne de la vie éternelle; ou s’il sera désobéissant et ainsi un sujet préparé pour la seconde mort.

La récompense de notre Rédempteur pour avoir choisi cette bonne part s’étend encore plus loin, au delà du royaume millénaire. Ce royaume finira lorsque le but pour lequel il a été désigné, savoir, le relèvement de l’humanité, sera atteint. Alors, ainsi que l’indique tout particulièrement l’apôtre. Christ “remettra le royaume à Dieu le Père” (1 Cor. 15 : 24, 28), de sorte que la race restaurée, aura, après cela, affaire directement au Père, comme au grand Roi de l’Univers, sans aucun intermédiaire ou médiateur.

Mais la gloire, les privilèges et le service du Seigneur ne finiront pas là, parce que les Écritures déclarent qu’une partie de la récompense est la nature divine et d’être associé au Père sur son trône; non seulement le trône du royaume millénaire sur la terre, royaume qui finira à la clôture des 1 000 ans, mais son association au règne sur l’univers, avec un pouvoir, une dignité, etc. ., au-delà de ce que nous pouvons apprécier. Notre cher Rédempteur a choisi la meilleure part, il n’y a pas de doute, elle ne lui sera jamais ôtée.

LE MISERABLE CHOIX DE SATAN

D’autre part, en contraste avec Jésus, l’apôtre appelle notre attention sur la voie opposée de Satan, un des principaux anges, qui essaya de choisir ce que le Père céleste ne s’était pas proposé pour lui, ce qui constitua de sa part une rébellion – un péché. L’ambition de Satan s’éveilla lorsqu’il considéra nos premiers parents, Adam et Ève, dans le jardin d’Éden, et qu’il remarqua que bien qu’un “peu moindres que les anges” en puissance et en dignité, ils possédaient un pouvoir que les anges n’avaient pas – un pouvoir procréateur, celui de multiplier leur espèce. Jugeant d’après cela qu’ils étaient semblables aux anges parmi lesquels la mort n’existait pas, Satan conclut que la capture de ces deux personnes, en les amenant sous sa dépendance, agrandirait son influence et constituerait un noyau de pouvoir et de règne comme chef ou dieu sur la terre.

C’est dans cet ordre d’idées que la tentation originelle fut présentée à nos premiers parents, pour les amener à désobéir à Dieu et à penser que Satan était leur réel bienfaiteur.

Bien que ce projet ait perdu une partie de son attrait lorsque la sentence de mort fut venue sur la race, – lorsque le péché eut été suivi par une dégénérescence mentale, morale et physique, par les maladies, les peines et la mort, et lorsque Satan lui-même à cause de sa déloyauté eut été rejeté de la compagnie des saints anges; il a néanmoins continué depuis dans cette voie avec l’humanité. Pendant 6000 ans il s’est efforcé d’apparaître comme un ange de lumière et de représenter le Tout-Puissant, aux hommes, comme un méchant. Et il y a réussi dans une certaine mesure, comme nous le voyons par la fausse conception qu’ont les païens de la déité, aussi bien que par les croyances de la chrétienté. Hélas ! Combien le choix de Satan et la voie qu’il a suivie ont été mauvais ! Combien son effet fut pernicieux pour lui-même et pour tous ses associés ! Combien ont été terribles les funestes effets du péché ! Les Écritures nous révèlent que tout n’est pas encore fini – que plus tard Satan sera détruit dans la seconde mort avec tous ceux qui volontairement et intelligemment l’auront suivi dans sa mauvaise voie et qui à cause de cela sont appelés ses “anges” ou serviteurs.

BEAUCOUP SONT TROP AVEUGLES POUR CHOISIR

De nos jours les hommes en général, — toujours sous la divine sentence de mort et aveuglés par l’ignorance, la superstition et les mauvaises représentations que le dieu de ce monde, Satan, a amenées sur eux, — sont tous égarés et menteurs, sous “le méchant”, comme il est écrit (Romains 3 : 10-18). Ils sont trop dépravés pour faire un choix quelconque, ils voient trop indistinctement. Dieu ne veut pas leur donner le grand choix final entre la vie et la mort, sous les conditions actuelles, sachant que le choix ne pourrait que leur être nuisible. Il attend pour leur donner une occasion favorable de choisir jusqu’à ce que les conditions soient meilleures qu’elles ne le sont maintenant – jusqu’au temps du royaume millénaire • jusqu’à ce que le Soleil de la Justice se soit levé et ait dissipé les ténèbres épaisses de l’ignorance et de l’erreur qui couvrent maintenant les peuples (Ésaïe 60 : 2). Alors, ils pourront choisir le bien ou le mal, la vie ou la mort.

Non pas que Dieu leur doive une telle occasion, Dieu ne leur doit rien. La race tout entière fut justement condamnée à la mort à cause de la transgression d’Adam. Le principe d’après lequel Dieu se propose de leur donner une épreuve future sous des conditions favorables est sa grâce, sa miséricorde, son amour, manifestés en Jésus et l’œuvre de rédemption qu’il a accomplie. Il “s’est donné en rançon pour tous, le témoignage sera rendu en son propre temps”. — 1 Tim. 2 : 6.

Dans l’intervalle, avant le temps fixé pour le Royaume et l’épreuve du monde pour la vie ou la mort, notre Père céleste a envoyé un message, qui, il est vrai, est ouvert aux Juifs et aux nations, aux esclaves ou libres, mais tous n’ont pas des “oreilles pour entendre” et des “yeux pour voir”. La grande masse de l’humanité est aveuglée et rendue sourde en ce qui concerne le message de cet âge de l’Évangile. L’apôtre décrit la situation en disant : “Le dieu de ce siècle leur a aveuglé les pensées”, afin qu’ils ne croient pas (2 Cor. 4 : 4). Le prophète dit avec assurance que le temps est proche où “les yeux des aveugles s’ouvriront, où s’ouvriront les oreilles des sourds”. Mais maintenant, le Seigneur offre un privilège spécial et appelle tous ceux qui entendent et voient quelque peu la grâce de Dieu en Christ et qui ont quelque attrait pour sa justice. Ils ont le privilège d’être justifiés par la foi d’être regardés par le Seigneur, non d’après les conditions de faiblesse de la chair déchue, mais d’après la volonté ou l’intention de leur esprit. Ces dispositions sont garanties par le sacrifice de notre cher Rédempteur en se donnant lui-même en faveur de l’homme.

Pour tous ceux qui entendent et croient, l’appel consiste à consacrer leur vie au Seigneur, à regarder à Jésus, l’acceptant comme leur modèle, en marchant sur ses traces dans le “chemin étroit”. C’est un choix à faire, il n’est pas obligatoire, comme il ne le fut pas pour notre cher Rédempteur. Mais sera-t-il profitable de le suivre, de marcher sur ses traces ? Il prévient d’avance tous ceux qui commencent à marcher, que pour être son disciple il faut se charger de sa croix — se résigner à être méprisé et hais du monde, comme lui a été méprisé et haï’, que le monde ne les comprendra pas et dira faussement contre eux toutes sortes de mauvaises choses, comme il l’a fait contre lui, que les ennemis d’un homme seront les gens mêmes de sa maison, comme Judas, qui le trahit. Mais il nous assure aussi, que si “nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui”; que si nous “mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui”. Les termes de la proposition sont si clairement exposés, que l’étudiant de la Bible qui les confond et conclut que cette offre mène au ciel sur un lit garni de rosés est inexcusable. Le Maître indique aussi que nous ne devons pas nous attendre à avoir beaucoup de sages, de grands ou de docteurs selon le monde pour compagnons dans ce chemin étroit, mais que ce sont principalement les “pauvres de ce monde, mais riches dans la foi, qui sont héritiers du Royaume”, en tout “un petit troupeau”.

AVONS-NOUS CHOISI LA BONNE PART ?

Ceux qui à travers cet âge de l’Évangile ont entendu le message évangélique ont eu plus ou moins d’occasions favorables pour choisir entre le service de Dieu et sa récompense ou le service du Mammon. Quel choix avons-nous fait ? Si, comme le dit l’apôtre, l’occasion de choisir fut une grande faveur pour notre Seigneur Jésus et si une grande récompense fut accordée à son obéissance, combien, n’est-il pas plus sage pour nous, qui sommes par nature des “enfants de colère”, comblés de péchés avec ses troubles, d’accepter la faveur divine avec la grande gloire, l’honneur et l’immortalité qui y sont attachées, ainsi que le privilège d’être cohéritiers dans le Royaume ? Que choisissons-nous, chers frères ? J’espère que vous, aussi bien que moi-même, avons pris une décision – et qu’elle est irrévocable – que nous voulons suivre le Seigneur “au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation” et être fidèles à lui, à sa cause, à sa parole et à ses frères, même jusqu’à la mort. C’est là un grand choix au suprême degré. Nous choisissons ainsi cette “bonne part”.

Ayant fait la remarque que l’acceptation de l’appel de l’Évangile n’est pas obligatoire (ou par contrainte) et que pas plus pour le Seigneur que pour nous le choix d’éviter le “chemin étroit” pouvait attirer un châtiment de tourments éternels, ni même le châtiment pour le péché volontaire, savoir la seconde mort, il est bon que nous indiquions que les choses changent complètement si nous avons une fois accepté l’appel de l’Évangile. A partir de ce moment là, nous sommes à l’épreuve, le résultat étant invariable, savoir :

Notre consécration à marcher sur les traces de Jésus dans le “chemin étroit” implique un degré de connaissance élevé; et notre acceptation par le Seigneur, ainsi que notre adoption dans sa famille de fils, fait supposer un accroissement plus élevé de connaissances à l’école de Christ. De telles faveurs et une telle connaissance, dit l’apôtre, impliquent une responsabilité et constituent les résultats importants de vie et mort éternelles. Ses arguments sont puissamment démontrés dans Hébreux 6 : 4-8 et 10 : 26-31. Toutefois nous devons nous rappeler que les tentations et les faiblesses ne peuvent jeter personne dans la seconde mort, mais seulement le péché volontaire et de propos délibéré contre la lumière et la connaissance. Ceux qui s’égarent seront corrigés avec la verge, recevront ces “coups” pour leur guérison; ceux-là seuls qui pèchent volontairement seront considérés au nombre des “méchants” desquels le Seigneur déclare qu’ils seront détruits dans la seconde mort.

LE BON ET LE MEILLEUR CHOIX

Notre texte parle d’un choix entre deux bonnes choses et donne à entendre que ceux qui appartiennent vraiment au Seigneur peuvent choisir ce qui est bon ou ce qui est meilleur. L’idée de notre texte semble donc s’appliquer avec une force toute spéciale à ceux qui sont devenus le peuple du Seigneur. Marthe avait choisi une bonne part, nous sommes assurés que dans toute sa manière d’être, il n’y avait pas lieu de lui faire des reproches, mais qu’elle était plutôt hautement appréciée par le Seigneur ; “elle n’était pas paresseuse, quant à l’activité, fervente en esprit, servant le Seigneur”. Le contraste que le Seigneur établît entre les deux sœurs et l’approbation spéciale qu’il donna à la manière d’être de Marie n’aurait probablement pas eu lieu si Marthe n’avait pas murmuré contre sa sœur de ce qu’elle lui laissait tous les soucis de l’hospitalité et de la maison. Notre Seigneur qui appréciait les deux sœurs saisit cette occasion pour montrer à Marthe que si sa course était estimable et appréciée, néanmoins celle de Marie l’était davantage. Marthe aimait le Seigneur et elle le lui montrait; Marie aimait le Seigneur et les choses qu’il aimait lui-même; elle prenait ses délices à y marcher dans une telle mesure qu’elle ne pouvait renoncer au plaisir qu’elle goûtait en sa compagnie et à le suivre. Beaucoup à sa place se seraient joints à sa sœur pour l’aider à préparer une fête en l’honneur de Jésus. Marie appréciait plus que Marthe la nourriture spirituelle dispensée par le Seigneur; ces choses, dont il parlait à ses disciples au puits de Samarie, lorsqu’il leur disait : “J’ai à manger d’une nourriture que vous ne connaissez pas”; puis encore : “Mon aliment est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé”.

Pour ceux qui ont déjà choisi le Seigneur, ses gracieuses promesses et sa justice; et qui en faisant ainsi ont rejeté le péché, Satan, le monde et l’égoïsme, il y a une leçon dans les paroles de Jésus à Marthe. Lorsque nous avons ainsi choisi, le bien sous tous ses aspects, nous sommes appelés à discerner ce qui au point de vue de Dieu peut être mieux ou meilleur aussi bien que bon. Il semble ressortir de la leçon qu’en même temps que nos efforts dans le service du Seigneur, tant au point de vue matériel que spirituel, sont justes et dignes de louanges, il y a en même temps quelque chose que le Seigneur apprécie encore davantage. Il apprécie le plus ceux qui ont faim et soif de la justice, ceux qui “mangent sa parole”, ceux qui “marchent sur ses traces”, ceux qui font leurs délices de son glorieux plan et se réjouissent de l’éclat de son accomplissement.

A côté de l’importance du choix de ce qui est droit dans toutes les affaires de la vie et de comprendre que la plus petite erreur peut avoir dans la suite une influence sur toutes nos affaires, nous voulons faire sentir, que si l’activité dans le service est un signe de notre amour pour le Seigneur, notre communion avec lui par la prière et l’étude de sa Parole seront une plus haute marque de notre estime. Marie ne consacrait pas tout son temps aux pieds du Seigneur, mais elle ne laissait échapper aucune occasion de le faire lorsqu’elle se présentait à elle. Elle choisit cela, elle s’en empara et en emporta une bénédiction qui indubitablement la prépara pour une activité future. Il en est de même pour le peuple du Seigneur, ils doivent penser que le temps consacré à la communion et à l’étude de la Parole n’est pas du temps perdu. Ils doivent réaliser que de se tenir ainsi quelques temps aux pieds du Maître, buvant sa parole et son esprit, sera pour eux une préparation aux épreuves du service et à une activité plus sage dans ce service ; et qu’une telle manière de faire aura son approbation. Choisissons la meilleure part, celle qui plaît le plus au Seigneur.

T.G. 12/1904

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