« … et, ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même,
se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » – Philippiens 2 : 8.
Texte choisi : Philippiens 2 : 1-11.
Jésus se révéla vraiment être le plus grand serviteur de tous les temps ; Il sacrifia même sa vie volontairement. Les Écritures nous apprennent, qu’avant de devenir un homme, Jésus eut une existence spirituelle ; Il avait le privilège d’entretenir une relation étroite et sincère avec Dieu.
Les Écritures expliquent clairement que la « Parole » (en grec : le Logos) fut la première création de Dieu (Apocalypse 3 : 14 ; Colossiens 1 : 15-18 ; Apocalypse 1 : 17, 18 ; 1 Jean 4 : 9), et que Dieu a employé le Logos pour toutes ses créations (Jean 1 : 3 ; Colossiens 1 : 16). L’amour dirigeait toutes ses actions, et une sublime harmonie unissait Dieu et sa glorieuse création, le Logos. C’est une chose qui dépasse notre entendement, nous ne pourrons jamais assez l’apprécier. En Proverbes 8 : 22-36, la relation entre le Logos et son Créateur nous est remarquablement décrite, ce qui est pour nous d’un grand réconfort.
Lisons les versets 22 et 23 : « L’Éternel m’a créée la première de ses œuvres, avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre. » Les versets suivants décrivent la relation cordiale entre le Père et le Fils, durant les siècles de création qui suivirent. Nous lisons au verset 30 un témoignage personnel du Logos, confirmant la confiance et l’amour qui régnait entre le Père et le Fils pendant cette longue période : « J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence. »
Grâce à cette brève évocation, nous pouvons en partie estimer, dans quelle mesure le Logos s’est abaissé, lorsqu’Il accepta de devenir un homme, pour souffrir et mourir de la terrible mort sur la croix, afin de nous racheter ainsi qu’Adam et ses descendants.
Nous lisons en Philippiens 2 : 6 : « lequel existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. » D’après ce verset, bien qu’Il fût un être spirituel glorieux et puissant — semblable à Dieu — Il ne médita jamais d’être l’égal de Dieu, ni de s’approprier illégalement l’égalité avec Dieu.
Nous croyons que ce verset est écrit par l’apôtre Paul pour montrer l’humilité du Logos comparativement à Satan, qui était aussi un être spirituel important : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore !… Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; … je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. » – Ésaïe 14 : 12-14.
Non, Le Logos ne méditait pas de s’assurer de manière illicite l’égalité avec Dieu, « mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » – Philippiens 2 : 7, 8.
En raison de son amour pour le Père céleste et de son désir de réaliser toutes choses pour L’honorer et Le glorifier, cet être spirituel merveilleux, le Logos, fut disposé à devenir un homme, né d’une femme, pour prendre la place d’Adam dans la mort, afin de délivrer l’humanité de la sentence de mort. L’humanité délivrée sera une couronne de gloire pour le Père céleste, lorsqu’elle sera rétablie à la perfection dans le royaume.
Le service de notre Seigneur n’était pas limité à la mort sur la croix, mais comprenait les trois ans et demi de sa mission. Durant cette période, Il prêcha continuellement l’Évangile (Ésaïe 61 : 1, 2), dans des conditions difficiles et dans la tentation. Il se heurta souvent à l’opposition des dirigeants juifs. Il fut raillé, méprisé, injurié et menacé de mort. Comme Il resta fidèle en tout, notre texte déclare : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. » – Philippiens 2 : 9.
Ceux qui s’efforcent de marcher sur les traces de Jésus sont appelés à souffrir comme Lui. De toute évidence, Il est notre exemple dans le développement de notre caractère. – 1 Pierre 2 : 20-23.
TA – décembre 1979