CHRIST ENTEND LES CRIS DES HUMAINS

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Verset mémoire : “Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets”. – Marc 7:37.

Textes choisis : Marc 7:32-37 ; 10:46-52.

Tous les miracles accomplis par Jésus, y compris les deux mentionnés dans la présente étude, ont eu pour but d’authentifier son ministère et de démontrer la puissance de Dieu qui s’exercera en faveur du peuple dans le royaume de Christ. Ainsi que le suggère le verset mémoire, le peuple était convaincu que Jésus était le Messie et lui manifestait sa sympathie de plus en plus. Vers la fin de son ministère il accomplit le plus remarquable de ses miracles en réveillant de la mort Lazare, le frère de Marthe et Marie. C’est ce miracle-là qui attira l’opposition irréductible des Scribes et des Pharisiens. “Dès ce jour ils résolurent de le faire mourir” (Jean 11:53). Or, ils craignirent la réaction du peuple.

Lorsque avec ses disciples, Jésus se trouva à proximité de Béthanie, on lui fit dire que Lazare était malade. Cependant il ne s’y rendît pas tout de suite, mais attendit que Lazare fut mort, parce qu’il reconnaissait en cela la main de Dieu. Jésus dit : “Cette maladie n’est point la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.” (Jean 11:4). Après la mort de Lazare, Jésus dit : “Lazare, notre ami dort ; mais je vais le réveiller.” (Jean 11:11). Jésus compara la mort à un sommeil duquel on peut se réveiller. Il dit même que tous ceux qui seraient dans les sépulcres seraient réveillés à leur tour. (Jean 5:28, 29).

Quand Jésus et les disciples arrivèrent à Béthanie, une foule de gens s’était rassemblée auprès de Marthe et Marie pour les réconforter. Jésus apprit que Lazare était dans la tombe depuis déjà quatre jours (Jean 11:17, 39). Il n’y avait donc point de doute que Lazare fut bien mort. Marthe reprocha doucement à Jésus de n’être pas venu quand il apprit que Lazare était malade. Jésus lui dit : “Ton frère ressuscitera.” (versets 21-23). Marthe répondit en citant une des vérités fondamentales de la Bible : “Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour” (verset 24). Marthe faisait allusion à la résurrection générale “où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendraient sa voix et en sortiraient” (Jean 5:28, 29 ; 1 Corinth. 15:12-28). Mais Marthe était intéressée par le présent, par ce qui la touchait dans l’immédiat, c’est pourquoi Jésus lui dit : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.” (Jean 11:25). Puis Jésus cria d’une voix forte : “Lazare sors ! Et le mort sortit.” (versets 43,44).

Plusieurs des Juifs présents crurent en Jésus, mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens préoccupés par le fait que tant de gens le suivaient. A cause de cela, Jésus ne se montrait plus ouvertement parmi les Juifs jusqu’à l’époque de la Pâque où il savait qu’il devrait mourir pour accomplir les prophéties le concernant (Jean 13:1).

Le rappel à la vie de Lazare fut le dernier des grands miracles accomplis par Jésus pour démontrer qu’il était bien le Messie promis. Cinq jours avant la Pâque, le dixième jour du mois de Nisan, Jésus accomplit la prophétie le concer-nant rapportée par le prophète Zacharie (9:9) : “Sois transportée d’allégresse fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d’une ânesse”. Le récit ajoute : “Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon qu’il est écrit : Ne crains point, fille de Sion ; voici, ton roi vient, assis sur le petit d’une ânesse” (Jean 12:12-15).

On sait que cet enthousiasme pour Jésus, leur Messie, ne dura pas. En effet, au temps fixé, à Pâque, Jésus, le véritable agneau qui ôte le péché du monde fut crucifié. Aux Juifs il dit : “Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux… parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée” (Luc 19:42-44).

“Béni soit l’Eternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des prodiges ! Béni soit à jamais son nom glorieux ! Que toute la terre soit remplie de sa gloire !” (Psaume 72:18, 19).

“Béni soit celui qui vient au nom

du Seigneur !”

Chantons tous à Jésus, à son pouvoir suprême,

Approchez-vous, humains, anges, prosternez-vous ;

Qu’on apporte pour Lui le royal diadème,

Couronnons le Vainqueur, Seigneur et Roi de tous !

Vous, semence choisie et d’Israël la race (Gal. 3:29),

Vous pécheurs rachetés, à ses pieds courbez-vous ;

Vous tous qu’Il a sauvés, qu’Il a reçus en grâce,

Venez, couronnons le Seigneur et Roi de tous !

Vous, saints, desquels l’amour ne peut jamais s’éteindre,

Vous, la grande foule, qu’Il a sauvés, absous (Apoc. 7:9, 14),

Vos palmes à la main, venez tous sans rien craindre,

Venez, couronnons le Seigneur et Roi de tous !

Et que chaque mortel, chaque tribu l’acclame (Apoc. 5:13),

Tout être qui se meut, tombez à ses genoux ;

Voyez sa majesté que l’univers proclame,

Couronnons le Vainqueur, Seigneur et Roi de tous.

Amen.

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