COLLECTES. Dépenser beaucoup, demander peu.

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QUESTION : (1913) Comment est-il possible à l’Association Internationale des Etudiants de la Bible de dépenser tant d’argent et cependant de ne jamais en demander ?

REPONSE : J’ai eu jadis, chers amis, une certaine épreuve quand j’étais Congrégationaliste. Il y avait un franc débat par vote sur cette question et je me souviens très bien avoir demandé un don à une certaine personne ; celle-ci, sans hésiter, me remit deux dollars et paraissait satisfaite de me les avoir donnés. Après avoir reçu ces deux dollars, j’eus honte. Je me dis : Tu as mendié. Je m’expliquais : Tu as mendié pour l’Eglise. Pourtant, tu aurais eu honte de mendier pour toi-même. Oui, j’aurais eu honte, mais je l’ai fait pour le Seigneur. Si tu aurais eu honte de mendier pour toi-même, ne devrais-tu pas avoir plus de honte de mendier pour le

Seigneur ? Est-ce que le Seigneur est pauvre ? Je me dis : Non, et je ne mendierai plus jamais ni ne ferai plus de collecte. Depuis ce temps-là, je ne l’ai plus fait.

La question est donc : Comment pouvons-nous dépenser tant d’argent sans en demander ? Les gens nous donnent de l’argent volontairement. Ce n’est pas une plaisanterie. En vérité, il arrive que l’un d’entre eux dise : « Frère Russell, je suis profondément intéressé par ces choses et je voudrais donner un peu d’argent pour cela. Puis-je avoir cette chance ? » Nous répondons : « Frère, tu peux avoir toute la chance du monde ». Parfois des gens m’ont remis de l’argent, alors que je ne m’y attendais pas du tout. Par exemple, un après-midi, tandis que je me rendais à une réunion de questions, un monsieur s’approcha de moi et me remit un bout de papier. Je le glissais dans ma poche, pensant que c’était une question. Quand je fus sur l’estrade et que je le sortis, je m’aperçus que c’était un chèque de $1000. Je me suis souvenu ensuite que le monsieur qui m’avait remis le chèque m’avait dit qu’il avait été un homme très mauvais. Il habitait dans l’ouest du pays et il m’avait dit qu’en tant que membre de l’Eglise presbytérienne il n’avait pas été un Chrétien du tout. Il jouait, fumait, buvait et faisait presque tout ce qu’un Chrétien ne devrait pas faire. Il ne disait pas, et je me garderai de le dire, que c’était l’Eglise presbytérienne qui l’encourageait dans ce sens. Il m’avait juste confié qu’il ne savait pas ce qu’était le Christianisme jusqu’à ce qu’il eût lu les Etudes des Ecritures. Reconnaissant la nature raisonnable et la bonté du plan de Dieu, il était désireux d’utiliser son argent pour contribuer à la propagation de cette connaissance qu’il avait tant appréciée, et c’était pour cela qu’il m’avait remis ce chèque. Voilà de quelle façon l’argent nous parvient. Nous pensons qu’aussi longtemps que le Seigneur souhaitera que ce travail se poursuive, Il veillera à nos besoins financiers. C’est à Lui de prendre soin de l’argent nécessaire dans ce but. Si le Seigneur, un jour ou l’autre, retenait son affluence, cette oeuvre diminuerait proportionnellement.

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