Compte rendu de la Conférence de la Toussaint

Listen to this article

1er Novembre 2007 à Petite Forêt

La Conférence s’est déroulée dans une bonne ambiance fraternelle sous la présidence du fr. Philippe Blonski. Les orateurs suivants sont intervenus :

Le fr. Casimir Tomiak – Les deux moissons et la séparation des brebis et des boucs.

La moisson de l’ère judaïque consistait en la séparation du blé et de la balle (Luc 3 : 17). De nombreux reproches ont été adressés au peuple d’Israël (Mat.13 : 14 et 15 ; Esaïe 10 : 10 ; Actes 7 : 51), alors qu’il avait promis obéissance à l’Eternel (Exode 24 : 7).

La moisson de l’ère évangélique consiste en la séparation du blé et de l’ivraie (Mat.13 : 36 à 43). Les grains de blé sont lourds et représentent les membres de l’Eglise, les grains d’ivraie sont légers et peuvent être assimilés au conseil œcuménique.

Une troisième moisson aura lieu à la fin du Millénium, préfigurée dans la séparation des brebis et des boucs (Mat. 25 : 32 ; Actes 3 : 22).

Efforçons-nous d’être dignes de la participation à la nature Divine (2 Pierre1: 3 ; Ephésiens 1:4), alors que les fidèles de l’Ancien Testament seront princes sur la terre (Esaïe chapitres 25, 35 et 65).

Le fr. Luca Sorin (Roumanie) – Qui restera debout quand il paraîtra ?

« Ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront » (Luc 21 : 36).

Au temps de la Seconde Présence de Jésus nous vivons dans une période particulière. Nous devons analyser les éléments de détresse et de tentation et rester confiants (Apoc. 3 : 10). Ne pas douter en la promesse de son avènement (2 Pierre 3 : 4). Ayons en mémoire les jours de Noé où les géants, race hybride corrompue, dominaient le monde (Genèse 6 : 1 à 7 ; 2 Pierre 2 : 4 ; Jude 7). Mais Noé et sa famille restèrent purs et furent sauvés. (Genèse 6 : 8 et 9 ; 7 : 1).

Nous retrouvons cette corruption dans les derniers jours (2 Timothée 3 : 1 à 5). Elle a été prédite par Jésus (Luc 21 : 24 à 26). Entrons dans l’arche qui représente Christ par qui nous sommes sauvés. Concentrons tous nos efforts pour nous maintenir dans le corps de Christ. (2 Pierre 1 : 5 à 8).

Le fr. Jean Piorkowski – Les jours de Noé.

Notre Seigneur mentionne cette période (Mat. 24 : 38 à 39). Le déluge intervint parce que la terre était corrompue (Genèse 6 : 11 ; 7 : 11). C’était l’œuvre de Satan alors qu’il aurait dû être le protecteur en Eden (Ezéchiel 28 : 12 à 15 ; Esaïe 14 : 13 et 14). Mais ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir (Hébreux 2 : 5). Il limite alors la durée de vie des hommes à 120 ans (Genèse 6 : 3). L’Eternel donne les consignes à Noé pour la construction de l’Arche et lui ordonne d’y entrer avec sa famille et les animaux pour les préserver du déluge (Genèse 7 : 1 à 4), alors que les autres êtres furent exterminés (Genèse 7 : 23) et les anges déchus enchaînés. Noé et sa famille ont survécu et ont été bénis. Les voies de l’Eternel sont élevées (Esaïe 55 : 9).

Soyons vigilants car il en est de même à l’avènement du Fils de l’homme (Mat. 24 :37 à 39). Travaillons à notre salut (Philippiens 2 : 12). Edifions-nous comme des pierres vivantes (1 Pierre 2 : 5 ; Jacques 2 : 17 à 20). Le prophète Malachie parle de cet embrasement (Malachie 4 : 1) et l’apôtre Paul le confirme (2 Pierre 3 : 7) en nous rappelant la conduite à tenir (2 Pierre 3 : 11 à 14).

Le fr. Régis Liberda – Le figuier.

Notre Seigneur mentionne le figuier dans plusieurs de ses paraboles :

– Un figuier planté dans une vigne et ne produisant pas de fruits durant 3 ans (Luc 13 : 6 à 9).

– Un figuier, sans fruit, maudit et desséché par le Seigneur (Mat. 24 : 32 ; Marc 11 : 12).

– Par contre il dit aussi « instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier » (Mat. 24 : 32 ; Marc 13 : 28)

Le figuier produit des fruits de printemps et des fruits d’été. Ils sont très riches en calories. Nous trouvons le figuier planté en Canaan (Deutéronome 8 : 8). Il est mentionné également en Egypte (Nombres 20 : 5). Une guérison avec des figues sur la personne d’Ezéchias est mentionnée par le prophète Malachie (2 Rois 20 : 5 à 7). Le figuier est un signe de prospérité (1 Rois 4 : 25 ; 2 Rois 18 : 31).

A l’heure du déjeuner, le repas a été pris en commun sur place. La chorale s’est produite pour agrémenter un court moment de notre communion. Nous remercions tous ceux qui ont transmis des salutations et en retour nous adressons les bénédictions Divines à tous nos lecteurs.

Pour l’A. E. B, fr. Romain Mlotkiewicz 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *