COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE DE LA TOUSSAINT 1ER ET 2 NOVEMBRE 2008 A PETITE-FORET

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1ER ET 2 NOVEMBRE 2008 A PETITE-FORET

Cette année, la Conférence a débuté le Samedi 1er Novembre, à 15 heures. Elle a réuni environ 80 partici­pants. Nous avons évoqué l’absence de trois membres qui nous ont quittés dans le courant d’une année : le frère J. M., la sœur H. W., et la sœur F. L. qui, les années précédentes, étaient présents à cette Conférence. L’ouverture a été faite par le président R. M.. Au cours de cette demi-journée, deux orateurs furent invités à par­ler :

Le fr. Z. R., qui choisit comme sujet : « Le Haut Appel ».

Une promesse fut faite à Abraham, Isaac, et Jacob ; elle fut concrétisée en Jésus-Christ par l’appel des 12 apôtres (Matthieu 10 : 1 à 5). Ceux-ci nous exhortèrent à saisir cette vocation céleste, (Philippiens 3 : 14 ; Hé­breux 3 : 1), négligée par une partie d’Israël et étendue aux païens (Romains 11 : 25). Demeurez donc dans l’amour de Jésus-Christ (Jean 15 : 9, 14). Nous for­mons un seul corps (Romains 12 : 4 et 5 ; 1 Corin­thiens 12 : 12), constitué de 144 000 membres (Apo­calypse 14 : 1 à 5), et nous possédons une seule espé­rance (Ephésiens 4 : 4). La postérité d’Abraham inclut deux parties, une céleste (Colossiens 1 : 18 et 19), l’autre terrestre, qui se développera sous la Nouvelle Alliance. – Hébreux 9 : 14 et 15.

Le fr. D. W. fut le deuxième à prendre la parole, sur le thème : Débat sur la fête de la Tous­saint, la mort.

Pourquoi cette fête ? L’Ecclésiaste mentionne : « Il n’y a ni œuvre, ni pensée dans le séjour des morts (Scheol) où tu vas », alors que Satan dit à Eve : « Vous ne mourrez pas ».

Selon les médias, ce serait :

1) – pour commémorer les saints assemblés dans les cieux. Les Romains ont érigé un Temple pour leurs dieux à Rome, le Panthéon, et ce temple a été dédié, par la suite, à la mémoire des saints.

2) – pour suppléer à des omissions, remplir le ca­lendrier incomplet des saints de l’Eglise Catholique.

3) – pour expier nos négligences par ignorance.

4) – pour accomplir des vœux au travers des saints qui intercèdent pour nous.

Que nous enseigne la Bible ? Que chacun recevra sa propre récompense (1 Corinthiens 3 : 8), selon ses œuvres (Romains 2 : 6) et que c’est uniquement Jé­sus-Christ qui peut récompenser. – Apocalypse 22 : 12 ; Hébreux 11 : 6.

Dans le Nouveau Testament, le mot « saint » est utilisé 77 fois. Il se rapporte à des êtres vivants, des anges (Luc 9 : 26), des prophètes (Actes 3 : 21), aux fidèles disciples de Jésus (Ephésiens 1 : 1 ; Romains 12 : 13 ; 2 Corinthiens 1 : 1). Et seul Christ peut inter­céder pour nous auprès du Père. – Romains 8 : 27 à 34.

La journée de dimanche fut présidée par le frère J. S.. Nous avons pu écouter les quatre dis­cours suivants :

Le fr. C. T., avec pour thème : « Choix du roi Saül, puis de David ».

Après la chute d’Adam et sa mort après 930 ans Dieu intervint au travers du peuple d’Israël issu des 12 fils de Jacob qu’il fit sortir d’Egypte en les installant en Canaan après en avoir chassé les ennemis. – Josué 23 : 9 ; 24 : 12 ; Deutéronome 7 : 20.

Après une longue période le peuple, jusqu’alors di­rigé par des juges, désira un roi (1 Samuel 8 : 5 à 9). Dieu exauça leur demande et par l’intermédiaire du prophète Samuel, Saül fut oint premier roi en Israël. – 1 Samuel 9 : 17, 21 ; 10 : 1.

A la fin de son règne, Saül commit une faute grave qui entraîna sa perte (1 Samuel 15 : 13 à 22 ; 16 : 14). La lignée royale du roi Saül fut également interrompue. Samuel oignit alors (une 1ère fois) David de la tribu de Juda (1 Samuel 16 : 1 à 16), alors que Saül n’était pas encore destitué mais rejeté par l’Eternel (Samuel 16 : 14). Après la victoire de David sur Goliath (1 Samuel 17 : 26, 45 à 51), la tribu de Juda le oignit roi (une 2ème fois : 2 Samuel 2 : 4), et enfin, après la mort de Saül, tout Israël (une 3ème fois). – 2 Samuel 5 : 1 à 3.

De même Jésus a été oint Roi sur la maison d’Israël bien que rejeté par la majorité (moisson de l’âge judaï­que), puis sur Israël spirituel (moisson de l’âge évan­gélique) et en fin de compte sur le monde entier au cours de l’âge millénaire.

Le fr. F. B. (Angleterre) présenta ensuite son sujet : « Jéricho ».

Jéricho était l’aboutissement du long chemin du peuple d’Israël, au travers du désert, depuis la sortie d’Egypte jusqu’à l’entrée en Canaan, sous la conduite de Moïse, puis de Josué. Josué est une image de Christ. L’apôtre Paul compare notre cheminement à celui du peuple d’Israël dans le désert (1 Corinthiens 10 : 1 à 14). Nous commençons à traverser ce désert en sortant du monde et en nous dirigeant vers la Ca­naan céleste, tout en recherchant la communion avec Christ (1 Corinthiens 10 : 15 et 16). Nous avons pour cela besoin de revêtir l’armure de Dieu (Ephésiens 6 : 14 à 18), pour lutter contre les ennemis avec foi et per­sévérance. – Romains 5 : 1 à 5.

La victoire sur Jéricho demandait la preuve d’une foi intense, vu les nombreuses tentatives entreprises avant sa chute définitive. De même, notre Seigneur s’adressant à l’apôtre Paul lui dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse… quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12 : 9 et 10). Ayons confiance en la victoire sur nos adversaires. La ville de Jéricho devait être dévouée par interdit, rien ne devait y être préservé. Acan, n’ayant pas exécuté totalement cet ordre, fit perdre la bataille d’Aï. La punition de l’Eternel s’abattit sur lui et sur tous ses biens. – Josué 7 : 13 à 25.

Soyons vigilants et n’entrons pas en compromission avec l’adversaire.

Le fr. B. B. : «  Les derniers jours ».

Dans l’Ancien Testament il est question des « temps de la fin » (Daniel 12 : 9). Une réalisation par­tielle nous est montrée dans le Déluge, dans la des­truction de Sodome et de Gomorrhe, dans la chute des 4 empires mentionnés en Daniel 2 : 31 à 40 et jusqu’à la destruction de Jérusalem en l’an 70.

Dans le Nouveau Testament il est question des « derniers jours », qui se caractérisent par : les conflits mondiaux, les première et seconde guerres mondiales, les fléaux naturels de plus en plus fréquents, les épi­démies, la corruption grandissante (Jacques 5 : 1 à 4), le soulèvement des peuples (Psaume 2 : 1 à 9). Un dernier évènement clôturera ces « derniers jours », il s’agit de la bataille d’Harmaguédon et ce temps est proche. Tout ceci contribue à la mise en place du Royaume de Christ. – Luc 18 : 7 ; 2 Pierre 3 : 13.

Le fr. R. L. : « La crise financière ».

La crise financière d’octobre 2008 peut être compa­rée à celle d’octobre 1929.

– Est-elle normale dans le Plan de Dieu ?

– Sera-t-elle fatale ?

– Trouve-t-on, dans la Bible, des passages prophétiques ?

– Quelle doit être l’attitude du chrétien face à cet événement ? Peut-on réconforter ?

Le prophète Ezéchiel annonce « que leur argent et leur or ne pourront les sauver. » (Ezéchiel 7 : 19 ; So­phonie 1 : 17 et 18), ce que confirme l’apôtre Jacques. – Jacques 5 : 1 à 3.

Souvenons-nous des paroles de Jésus : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre… mais amassez-vous des trésors dans le ciel. » – Matthieu 6 : 19 et 20.

Le prophète Aggée annonce : « Encore un peu de temps et j’ébranlerai les cieux et la terre. » (Aggée 2 : 6). Ce que confirme l’apôtre Paul en Hébreux 8 : 6. Le système politique et religieux (Babylone) est ébranlé et l’ONU est incapable de rétablir l’ordre mondial. La crise financière actuelle ne fait qu’aggraver la situation.  Bien que les Etats-Unis d’Amérique dominent encore large­ment le monde dans le domaine financier, nous cons­tatons la montée en puissance de deux pays d’Asie, la Chine et l’Inde, avec qui il faudra compter dans un pro­che avenir. Le cheminement sinueux vers le Royaume de Christ progresse avec ses obstacles et ses violen­ces, mais avec certitude.

Après la pause de midi la chorale, dirigée par le fr. H. P., a chanté quelques cantiques pour le plaisir des participants.

Nous remercions les organisateurs de cette confé­rence ainsi que l’administration de la Commune de Pe­tite-Forêt pour la location de la salle. Nous remercions tous ceux qui ont transmis des salutations et en retour nous leur souhaitons de nombreuses bénédictions di­vines nécessaires au développement spirituel de cha­cun.

Pour l’ A. E. B., fr. R. M.


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