Par la grâce de notre Père céleste et sous son regard bienveillant, notre conférence de Pâques s’est, comme à l’accoutumée, déroulée à Vigy. Pour la circonstance de nombreux frères et sœurs et amis de la Vérité étaient présents, pour louer et glorifier l’Eternel, bénéficier de l’immense privilège de participer à cette communion fraternelle, et prendre part au festin spirituel de la Parole de Vérité, servie par nos frères orateurs.
La conférence a débuté le dimanche à 10h sous la présidence du frère Régis Liberda. Après les informations d’usage et la lecture de la Manne du jour, le président invita les frères orateurs suivants à présenter leur exposé :
Le frère André Lecroart : « Un enfant de Dieu ».
ou l’exemple d’un fidèle disciple de notre Seigneur. En 2 Timothée chapitre 2, l’apôtre Paul considère le chrétien sous sept aspects différents : l’enfant, le soldat, l’athlète, le laboureur, l’ouvrier, le vase d’honneur et le serviteur. Le frère développa son exposé sur le premier de ces aspects : celui de l’enfant qui doit non seulement se fortifier dans la grâce qui est en Jésus-Christ, mais aussi transmettre la Parole de Dieu aux autres générations, selon les versets 1 et 2.
Le frère Jean Siwek : « La mort de notre Seigneur Jésus ».
A quoi la mort de notre Seigneur devait-elle servir ? Ce fut l’une des interrogations soulevées dans l’exposé. Par la faute d’Adam tous les hommes devaient mourir, et seul notre Seigneur pouvait rétablir la paix entre Dieu et les hommes. Comment ? Le frère développa des pensées relatives à la justification, la rédemption et la propitiation en se référant à de nombreux textes bibliques.
Le frère Lutz Ruthmann (D) : « Un niveau dans la main de Zorobabel » – Zacharie 4 : 10.
Le frère prit comme texte de référence Zacharie chapitre 4 qui traite de la mise en place de la pierre principale angulaire et de l’achèvement du temple (versets 7-9). Il exposa ensuite ce que représente le niveau au verset 10, image de la justice remise entre les mains du Seigneur pour juger les nations avec droiture et équité lorsque l’Église sera complète.
Pour clore cette première journée de conférence, la chorale, dirigée par le frère Henri Peau, chanta quelques cantiques à la gloire de l’Eternel et de notre Seigneur.
La réunion des frères anciens et diacres (prévue initialement le 5 Mars, mais annulée en raison de mauvaises conditions climatiques) s’est déroulée ensuite dans une salle annexe de l’Adeppa.
Après le repas du soir, une soirée était organisée par le frère Daniel Wozniak, sous le thème « les voix du passé et chants. »
La deuxième journée de conférence qui débuta à 9h, s’est déroulée sous la présidence du frère David Sutryk. Après la lecture de la Manne, le frère président invita les frères orateurs suivants :
Le frère Frédéric Lecroart : « Les mystères de la foi ».
Qu’est-ce que la foi, comment se construit-elle, comment se développe-t-elle, comment se conserve-t-elle ? En ce qui concerne la maison de la foi, est-elle unique, sur quoi est-elle fondée, que représentent les piliers, les pierres, la toiture, par qui est-elle habitée, qui en est l’architecte ? Toutes ces interrogations trouvèrent réponses au cours de l’exposé.
Le frère Marius Kwarciak : « La justification par la foi ».
Le frère fit, comme le frère orateur précédent, un exposé sur le thème de la foi, en prenant pour référence Abraham, héros de la foi (Hébreux 11), un père, mais aussi un exemple pour tous les croyants. Pourquoi plut-il à Dieu, à quel moment crut-il, quels furent les sept contacts qu’il eut avec Lui ? De nombreux textes bibliques appuyèrent les pensées du frère.
Le frère Daniel Wozniak : « Présentez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu » – Romains 12 : 1 (Darby).
Le frère a rappelé l’invitation, la supplication même, lancée par l’apôtre Paul à sacrifier, à présenter notre corps en sacrifice vivant au Seigneur, un sacrifice permanent, qui soit agréable à Dieu, et ce, jusqu’à la mort, jusqu’à la fin de notre course terrestre. Pour quelle(s) raison(s) ? Ne sommes-nous pas, ici-bas, totalement redevables envers notre Père céleste et notre Seigneur ?
Le frère David Skarbek : « Notre Seigneur, seul à Gethsémané » (Matthieu 26 : 36 à 46).
Le frère rappela les derniers moments de la vie de notre Seigneur avant sa mort, son angoisse de ne pas avoir accompli jusqu’à la fin la volonté de son Père. Le frère rappela également combien il est important d’aimer son prochain comme soi-même, ainsi que le commandement nouveau (Jean 13 : 34) qui incite à aimer plus encore ses frères, à l’image de notre Seigneur qui aimait tant ses disciples.
En fin de matinée, la chorale, dirigée par le frère Henri Peau, chanta comme la veille, des cantiques à la gloire de l’Eternel, et en début d’après-midi le frère Daniel Wozniak présenta le compte rendu de la réunion administrative, approuvé par l’ensemble des frères et sœurs.
Nous remercions notre Père céleste pour ce privilège d’avoir pu assister à cette communion fraternelle, nous remercions tous les participants, tous les frères orateurs, les frères traducteurs, tous ceux qui ont veillé au bon déroulement de ce rassemblement. Nous remercions également tous ceux qui ont transmis leurs salutations et en retour, nous leurs souhaitons de nombreuses bénédictions divines, si nécessaires au développement spirituel de chacun.