Par la grâce de notre Père céleste, notre conférence de Pâques s’est déroulée cette année encore à l’ADEPPA de Vigy et pour la circonstance, une centaine de frères et sœurs et amis de la Vérité ont fait le déplacement pour participer à cette communion fraternelle et prendre part au festin spirituel de la Parole de Vérité.
La première journée débuta à 10h sous la présidence du frère Régis Liberda qui, après des paroles de bienvenue et la lecture de la Manne du jour, invita les frères orateurs à présenter leur sujet :
Le frère Daniel Wozniak : « Impuissant face à une situation ». Comment réagir, comment se comporter, quels sentiments nous animent face à des situations ou à des événements, parfois difficiles à gérer ? S’appuyant sur de nombreux récits bibliques, il fut rappelé pour exemple, comment notre Seigneur, ainsi que les apôtres réagirent face à de telles situations.
Le frère Jonathan Bywalec : « Le retour auprès de Dieu ». Quelle relation entretenons-nous avec Dieu, sommes-nous éloignés ou sommes-nous près de Lui ? Comment notre conscience de Nouvelle Créature est-elle réglée ? Sommes-nous toujours prêts à la repentance, à l’humilité face à l’Eternel ? Ce sont là quelques-unes des interrogations qu’il est indispensable de se poser, plus encore, dans la période précédant la commémoration de la mort de notre Seigneur.
Le frère Régis Liberda présenta le sujet du frère Lutz Ruthmann (D) qui, malade, était absent à la conférence : « Le bon samaritain et les deux deniers » (Luc 10 : 25 à 37). Le frère rappela le dialogue qu’eut notre Seigneur avec un docteur de la loi qui, pour L’éprouver, Lui demandait ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle. De nombreuses leçons sont à retenir de cette parabole, et elles furent largement exprimées et commentées lors de cet exposé.
Le frère Joseph Skarbek : « Pouvons-nous boire la coupe ? » (Matthieu 20 : 20 à 28). Pouvons-nous boire la coupe pleine d’ignominie et de souffrances qui a accompagné la mort de notre Seigneur ? Pouvons-nous la boire avec joie, faire la volonté du Père avec une totale soumission, comme le fit notre Seigneur. Il fut rappelé combien nous devrions être remplis d’admiration devant l’exemple de notre Seigneur. Quelle merveilleuse leçon pour ceux qui veulent suivre le même chemin et qui acceptent l’invitation de boire la coupe.
Après le repas du midi, la chorale dirigée par le frère Henri Peau chanta quelques cantiques à la gloire de l’Eternel et de notre Seigneur, puis le frère secrétaire fit le compte rendu de la réunion administrative qui rassembla des frères anciens et diacres le 4 mars dernier. L’ensemble des frères et sœurs présents approuvèrent les décisions qui avaient été prises.
Pour clore cette première journée de conférence, des chants de cantiques étaient prévus dans la salle, après le repas du soir, pour ceux qui le souhaitaient.
La deuxième journée, qui débuta à 9h, s’est déroulée sous la présidence du frère Frédéric Lecroart. Après la lecture de la Manne du jour, le frère président invita les frères orateurs suivants :
Le frère David Sutryk : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Matthieu 7 : 1 et 2). Combien les Écritures nous mettent-elles en garde contre ce qui peut être un poison mortel. N’est-ce pas avec la langue que l’on condamne, que l’on bénit et que l’on juge… N’est-ce pas là la manière dont le monde juge son prochain, ne se fie-t-il pas aux apparences, et ne juge-t-il pas que sur des critères humains ? Il a été rappelé qui est le Législateur et Juge et c’est Lui qui jugera sans miséricorde celui qui jugera sans miséricorde son prochain.
Le frère Marius Kwarciak : « Les pensées de Dieu et sa façon d’agir » (Esaïe 55 : 8 et 9). Justice, amour, sagesse et puissance sont les 4 attributs de Dieu. Comment raisonne-t-Il, comment a- t-Il prévu son plan, quelle est sa façon d’agir ? Les pensées de Dieu sont infiniment supérieures aux pensées des hommes, et le frère, par 3 exemples, séparés l’un de l’autre d’environ 2000 ans, montra quelle était la manière d’agir et de raisonner de notre Père céleste.
Le frère Francis Gikière : « L’injustice de l’homme et la justice de Dieu ». Quel constat devrions-nous tirer de la situation actuelle, dans le monde dans lequel nous vivons ? Il a été rappelé que les Écritures enseignent d’être particulièrement attentif, de rester éveillé et d’examiner les temps, les signes et les moments. La Bible parle d’un temps, d’une période appelée « derniers jours », d’une période de grande détresse et de destruction, d’un conflit social qui entraînera toutes les classes. Vivons-nous ces derniers jours ?
Le frère Jean Piorkowski : « Garde ton cœur plus que tout » (Proverbes 4 : 23). Le frère rappela une histoire simple, celle de la rencontre entre notre Seigneur et le jeune homme riche qui Lui demandait comment obtenir la vie éternelle (3 récits en Matthieu 19 : 16 à 22, Marc 10 : 17 à 22 et Luc 18 : 18 à 23). Nous connaissons la réponse du Maître et un choix s’offrait au jeune homme. C’était celui d’aimer Dieu et son prochain, de vendre tous ses biens pour suivre le Seigneur, ou celui de garder ce qu’il possédait, le préférant au Père céleste. Nous pourrions nous aussi nous interroger : Et si le Seigneur s’adressait à nous aujourd’hui, quelle serait notre réponse ?
En fin de matinée, la chorale dirigée par le frère Henri Peau, chanta comme la veille, des cantiques à la gloire de l’Eternel et de notre Seigneur.
Ces deux journées de conférence furent bénies et nous remercions notre bon Père céleste et notre Seigneur de nous avoir accordé l’immense privilège d’assister à cette communion fraternelle. Nous remercions les frères orateurs pour cette nourriture spirituelle qui fut servie si abondamment, nous remercions tous les participants et tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de ce rassemblement. Nous remercions enfin ceux qui, absents, ont transmis leurs salutations fraternelles.