COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE DE SAİNT MAXİMİN DU 11 JUILLET 2010

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Cette année, l’Assemblée de Lamorlaye a dû rechercher une salle privée pour organiser une Conférence d’une journée. Celle-ci s’est déroulée dans une salle construite sur un site localisé sur des terres, jadis agricoles, où plusieurs familles de frères et sœurs ont travaillé entre les années 1930 et 1965. Une centaine de frères et sœurs ont pu se réunir dans une ambiance fraternelle. Le frère Daniel Wozniak présidait cette rencontre. Les orateurs suivants sont intervenus :

Le fr. Romain Mlotkiewicz : « La moisson ».

Terme couramment employé pour la récolte des céréales : orge, seigle et surtout le blé. Après la mise en terre d’une semence, la germination, la croissance et le mûrissement, intervient la récolte ou « la moisson ».

A l’origine, en Eden, Adam et Eve se nourrissaient de fruits – Genèse 2 : 15 et 16. Après leur chute, ils durent cultiver la terre pour obtenir, entre autres, des céréales et cuire du pain pour se nourrir- Genèse 3 : 17 à 19. Après le déluge, l’Eternel rassura Noé : « la moisson ne cessera pas… » – Genèse 8 : 20 à 22. Isaac transmet les bénédictions à Jacob en lui souhaitant « …du blé en abondance.. ». Joseph, en Égypte, explique le rêve de Pharaon en ce qui concerne « les 7 épis gras et les 7 épis maigres ». Pharaon le nomme responsable de l’approvisionnement en blé, du stockage et de la redistribution du blé durant la longue famine de 7 ans. Jacob et sa famille, grâce à Joseph, survivront et viendront s’installer en Égypte. Ruth et Naomie, de retour de Moab, arrivent à Bethléem démunies de tout bien. Ruth va alors « glaner de l’orge » pour leur nourriture – Ruth 1 : 22 ; 2 : 2, 12. L’histoire se termine par le mariage de Ruth avec le propriétaire Boaz – Ruth 2 : 23.

Dans le Nouveau Testament : Les disciples arrachent des épis et mangent les grains de blé – Matthieu 12 : 1 et 2.Réaction des pharisiens se référant à la Loi − Exode 31 : 14.Jésus nous exhorte à ne pas juger les autres – Matthieu 7 : 1 à 5.Il fait référence à « la moisson » dans certaines paraboles, en Marc 4 : 26 à 29 ou encore en Matthieu 13 : 24 à 30 – « la bonne semence et l’ivraie », dont Il donne l’explication à ses disciples – Matthieu 13 : 36 à 39. Elle trouve son application pendant l’Age de l’Évangile.

Deux périodes sont à considérer : La première, depuis la Pentecôte jusqu’à la Seconde venue de Notre Seigneur. La deuxième, durant sa Seconde présence. Ce qui nous amène à considérer deux méthodes de moissonnage. L’une ancienne, séquentielle : coupe, regroupement, battage et stockage du grain applicable aux membres ayant terminé leur course durant la première période – Galates 3 : 7 à 10 ; Hébreux 3 : 14. L’autre actuelle, continue, sans temps mort applicable à ceux qui terminent leur course durant la Seconde présence de Christ – 1 Thessaloniciens 4 : 15 à 18.

De l’ensemble du Plan de Dieu, nous pouvons également déduire que :

1) La moisson de l’Age Judaïque concerne le peuple d’Israël.

2) La moisson de l’Age Évangélique concerne les membres de l’Eglise.

3) La moisson de l’Age Millénaire concerne le monde.

En attendant la réalisation de ces merveilleuses promesses, « tenons fermes » − Hébreux 3 : 14 ; Colossiens 1 : 21 à 23.

Le fr. Daniel Kaleta (Allemagne) : « L’histoire de Joseph, fils de Jacob ».

C’est l’histoire d’un conflit dans une famille. Le père, Jacob, n’a pas été mis au courant de l’histoire réelle de Joseph depuis sa disparition, son abaissement comme prisonnier, son emprisonnement et enfin son élévation. Joseph intervient dans l’explication des songes de Pharaon. L’un d’eux concerne la vision de 7 vaches grasses et de 7 vaches maigres. L’autre songe concerne la vision de 7 épis beaux et pleins et 7 épis maigres et vides. Joseph annonce la venue d’une famine sur l’Égypte, pour une période de 7 ans. Pharaon le nomme responsable des préparatifs dans tout le pays d’Égypte. La vallée du Nil est rendue fertile par le dépôt des alluvions, après chaque crue. Les crues n’étaient pas toutes de même ampleur, elles étaient mesurées selon trois niveaux. En dessous de 12 mètres, on les considérait comme entraînant la sécheresse. Entre 12 et 17 mètres, elles apportaient les bénédictions par d’abondantes récoltes. Au-dessus de 20 m, elles étaient considérées comme catastrophiques, entraînant la destruction par inondation.

Joseph aurait fait creuser un canal entre le Nil et l’Oasis de Fayoum pour mieux réguler les crues et pallier à la sécheresse et à l’inondation. Pendant les années d’abondance, il fit prélever le surplus des récoltes qu’il acheta à bas prix et qu’il revendit à prix élevé le moment voulu. Les récoltes furent stockées dans des silos, probablement souterrains, hors de portée des inondations. Genèse 41 : 34, 48, 49. Pendant les années de famine, Joseph vendit le blé à un prix élevé, d’abord contre de l’argent, puis lorsque l’argent fut épuisé contre les troupeaux et, en fin de compte, contre leur servitude à Pharaon, et ainsi tout le pays d’Égypte devint la propriété de Pharaon. Joseph est devenu le libérateur de l’Egypte, il en sera de même de Jésus, libérateur du monde.

Le fr. Pawel Dabek (Pologne) : « Comment glorifier Dieu et où ? »

En premier lieu, nous devons glorifier Dieu en esprit. Abraham se rendit à Guérar, où le roi Abimélec enleva sa femme. Abraham la fit passer pour sa sœur (Genèse chapitre 20). Abimélec, menacé de mort se justifie : « J’ai agi avec un cœur pur et avec des mains innocentes ». Il fut justifié suite à la prière d’Abraham et donna à celui-ci 1000 pièces d’argent. Abraham pria pour le salut de Lot installé à Sodome. Après la destruction de la ville, et le sauvetage de Lot et de ses deux filles, ils se séparèrent et Abraham se rendit à Guérar, entre Kadès (saint) et Schur (mur). A l’exemple d’Abraham, nous devons pardonner aux autres leurs offenses, selon la règle rapportée en Matthieu, chapitre 18 et verset 20 : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » L’avenir de Lot dépendait d’Abraham. Accomplissons les œuvres d’Abraham : « …Aimez vos ennemis… et priez pour ceux qui vous persécutent » – Matthieu 5 : 43 à 45. L’Eternel a béni abondamment Abraham et lui a donné plus qu’il ne demandait. Il en sera de même pour nous qui sommes les héritiers de la promesse.

Le fr. Régis Liberda mena un débat sur le thème : « Devons-nous avoir peur des prédictions catastrophiques annoncées par les médias ? »

Parmi toutes les catastrophes, on peut citer l’élévation de la température, la fonte des glaciers, l’élévation du niveau de la mer, les tempêtes, ouragans, cyclones, les séismes, éruptions volcaniques et pollutions de toutes sortes.

L’homme est-il le principal responsable ? Globalement les avis sont partagés. Pour les uns, c’est le déroulement logique du plan de Dieu. Pour d’autres, les hommes accentuent considérablement le processus de dégradation. Il est vrai que la courbe de tous les cataclysmes confondus, laisse apparaître une augmentation considérable des phénomènes et, en particulier, dans le domaine de la pollution. Par contre, il est difficile de mesurer les effets des séismes et des éruptions volcaniques. Bien que ces nouvelles ne soient pas réjouissantes, nous ne devons pas paniquer mais compter sur les bénédictions qui en découleront. Voici quelques versets cités au cours du débat : Joël 2 : 20 ; 3 : 2 – Ézéchiel 36 : 29 et 30, 36 – Esaïe 35 : 1, 2, 7 – Actes 17 : 26 – 2 Pierre 3 : 12 – Apocalypse 7 : 3.

Le repas du midi a été pris en commun sur place. Un « buffet froid » a été dressé et préparé par les membres de l’Assemblée de Lamorlaye, et chacun a pu se servir individuellement.

Nous remercions les frères et sœurs qui nous ont fait parvenir leurs salutations et, en retour, nous leur souhaitons les grâces et bénédictions divines.

Pour l’AEB – fr. Romain Mlotkiewicz

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