– Vigy, les 1er et 2 Septembre 2007 –
Avec la protection Divine, la Conférence s’est déroulée dans une agréable ambiance fraternelle. Elle a débuté le Samedi 1er Septembre à 15 h sous la présidence du fr. Joseph Skarbek.
Premier sujet : fr. Zénon Rozwarski sur le thème « Le repos de l’Eglise »
Le repos du corps et de l’esprit. (Ecclésiaste 4 : 6). Lors de la création, Dieu se reposa de ses œuvres le 7ème jour. En Canaan, sous la direction de Josué, le pays était en repos (Josué 14 : 15). Mais tous n’entrèrent pas dans ce repos (Psaume 65 : 8 à 11). Ceux qui y entrèrent devaient respecter le repos du 7ème jour (le sabbat). Tous les 7 ans une année sabbatique était instaurée pour le repos de la terre.
Au temps du roi Salomon, l’Arche de l’Alliance trouva son lieu de repos (Psaume 132 : 8).
Comme Moïse, Jésus mena son peuple au repos (Esaïe 63 : 11) en accomplissant la Loi qui était l’ombre des choses à venir (Matthieu 5 : 16 et 17). Jésus guérissait le jour du sabbat. Nous trouvons le repos en Jésus-Christ (Matthieu 11 : 28 et 29). Entrons dans ce repos (Manne du 26 Avril et du 18 Mai).
Un symposium sur le thème de « quatre traversées » a été traité par 4 frères.
Le fr. Jean Siwek traita « le passage de la Mer Rouge ».
Les 9 plaies répandues sur les égyptiens n’ont pas suffi à convaincre le Pharaon, il a fallu une 10ème plaie ‘la mort des premiers-nés égyptiens’ pour décider Pharaon à autoriser le départ des Hébreux. La veille du départ, les Hébreux étaient rassemblés dans leurs maisons conformément aux instructions de Moïse, après le passage de l’ange exterminateur, ils sortirent, tous ensemble, les premiers-nés et leur famille, pour le départ vers Canaan. Ils furent guidés par une ‘nuée le jour’ et une ‘colonne de feu la nuit’. La traversée de la Mer Rouge, à pieds secs, fut un des plus grands miracles. D’un point de vue symbolique, l’Egypte représente le monde ; Moïse, Jésus-Christ : Pharaon, Satan ; Israël, la maison de la foi ; les premiers-nés d’Israël, l’Eglise ; la Mer Rouge, la seconde mort.
Le fr. Stefan Thieme traita « La traversée du Jourdain par Elie et Elisée »
Au terme du dernier voyage de Guilgal à Jéricho accompagné d’Elisée et après avoir frappé les eaux du Jourdain avec son manteau et être passé sur l’autre rive, Elie fut emporté vers le ciel dans un char de feu. Une première interprétation compare Elie à Jésus-Christ et Elisée à l’Eglise. Une seconde interprétation compare Elie au Petit Troupeau et Elisée à la Grande Multitude. C’est cette deuxième interprétation qui sera développée.
L’Eglise fut persécutée par Rome (l’empire Romain) et Jézabel (la Papauté) et les saints ont dû fuir dans le désert pour y être éprouvés à l’image du prophète Elie (1 Rois 17 : 5 et 6 : Apocalypse 12 : 6). Le passage dans les 3 villes correspond aux dates suivantes : 1874, 1878 et 1881, et l’arrivée au Jourdain, à 1914. Depuis ce moment l’Eglise avance sans date précise de son enlèvement.
Le Dimanche matin la présidence fut assurée par le fr. Stefan Thieme.
Premier sujet : Fr. Hubert Lipka sur le thème « Et son Eglise s’est préparée ».
Satan orgueilleux est tombé du ciel (Luc10 : 18 ; Apocalypse 12 : 7 à 12) alors que Jésus-Christ, avec humilité, a été élevé à la droite de Dieu qui lui a donné tout pouvoir (Psaume 110 : 1 et 2 ; 2 : 6 ; Matthieu 28 : 18 ; Hébreux 1 : 3). L’Eglise participera à l’œuvre du rétablissement de toutes choses (Apocalypse 14 : 1 ; 1 Pierre 1 : 1 à 5).
La préparation des membres de l’Eglise a lieu durant l’âge de l’Evangile ;’Mon fils donne-moi ton cœur’ (Proverbes 22 : 26), celui-ci doit être purifié (1 Jean 3 : 3 ; Philippiens 4 : 2 à 8) Ils doivent montrer du zèle au service du Seigneur (Hébreux 6 : 11) pour entrer dans le repos de Dieu (Hébreux 4 : 11), et participer ‘aux noces de l’Agneau’ (Apocalypse 19: 7), à la manière des vierges sages mentionnées dans la parabole des 10 vierges.
Suite du symposium :
Fr. Régis Liberda « La traversée du désert ».
Le passage, du peuple Hébreux, de l’esclavage à la liberté depuis la traversée de la Mer Rouge (23 jours après leur départ) dura 40 années au travers du désert. Cette longue marche leur fut imposée pour avoir «murmuré » contre l’Eternel à plusieurs reprises comme à Mara, Sion, Rephidim, au Mont Sinaï, Adzot, …..
De Kadès, Moïse envoya des espions en Canaan. La majorité était hostile à poursuivre le chemin, seuls Josué et Caleb firent un rapport optimiste en restant confiants en l’Eternel. En conséquence, alors qu’ils auraient pu effectuer le trajet en 5 mois environ, ils durent errer 40 ans dans le désert. De plus, les adultes de plus de 20 ans à la sortie d’Egypte n’entrèrent pas en Canaan, ils périrent dans le désert.
La leçon découlant de cet événement est que l’accès à la gloire passe par la « traversée du désert » Exemple : Jésus 40 jours au désert ; Jean-Baptiste baptisant dans le désert ; l’apôtre Paul partant pour l’Arabie avant de rejoindre les autres apôtres. Le désert est un lieu isolé qui convient à la méditation (Matthieu 6 : 6). Dans le futur, tout désert refleurira (Esaïe 41 : 18 et 19).
Fr. Hans Ranik « La traversée du Jourdain »
Après la mort de Moïse, Josué, aidé de Caleb, prit le commandement du peuple Hébreux. En arrivant à la frontière de Canaan, au bord du Jourdain, une nouvelle fois la puissance de l’Eternel devait se manifester. La traversée du Jourdain devait se faire selon des ordres bien précis. (Josué chapitre 3). En tête se trouvait l’Arche de l’Alliance portée par les sacrificateurs suivis des lévites et en dernier le peuple.
Dans un sens symbolique, Josué représente Jésus-Christ. Le Jourdain, la mort de notre volonté suivant les paroles de Jésus ‘je viens faire ta volonté’ et son immersion dans le Jourdain. L’Arche de l’Alliance, la puissance Divine. Les 12 pierres déposées par Josué au milieu du Jourdain et 12 autres pierres prélevées du milieu du Jourdain pour bâtir un autel et transportées par 12 hommes, un de chaque tribu, devaient rester une preuve du miracle après le retour des eaux. Le symbole étant les 144000 scellés mentionnés en Apocalypse 7 : 4 à 8.
La présidence de l’après-midi fut assurée par le frère Henri Peau.
Sujet du fr. Lutz Ruthmann (absent) lu par le fr. Stefan Thieme « Les personnes douces »
Les personnes douces entrent dans l’école de Christ et reçoivent ses instructions (Matthieu 11 : 28 et 29). Elles prouvent leur amour pour Dieu et leur prochain en se plaçant sous son joug (Manne du 21 juin). Être doux ne veut pas dire être indifférent. Moïse, réputé pour sa douceur s’est mis en colère contre son peuple. Jésus manifesta sa colère contre les vendeurs du temple. La douceur fait partie du fruit de l’esprit (Galates 5 : 22), pour y parvenir il faut combattre les œuvres de la chair (Galates 5 : 19). L’humilité est agréable à Dieu (Psaume 25 : 9). La scène où Jésus lave les pieds des apôtres en est un bel exemple (Jean 13 : 14 ; Manne du 23 Mai). Supportons-nous les uns les autres avec douceur (Ephésiens 4 : 1 et 2).
Sujet du fr. Jérôme Gruhn « Le Haut Appel »
Le Haut Appel est destiné aux membres de l’Eglise et conduit à un salut céleste alors que le salut terrestre est réservé pour toute l’humanité. Leur conduite doit être conforme à la voie du Seigneur Jésus. Ils doivent naître à nouveau (Jean 3 : 5 à 7). Engendrés de l’esprit pour naître de l’esprit comme Nouvelles Créatures à la première résurrection (1 Corinthiens 15 : 42 à 48).
Nourrissons-nous de ses promesses (1 Jean 3 : 2 ; 2 Pierre 1 : 3 et 4), afin d’affermir notre appel pour être comptés parmi les vainqueurs (Apocalypse 20 : 6). Sachons qu’il n’y a pas de victoire sans combat (1 Pierre 2 : 19 à 21 ; 4 : 12 et 13). Cet appel est toujours en vigueur et l’apôtre Paul exhorte à donner notre corps en sacrifice (Romains 12 : 1).
De nombreuses salutations de membres non présents ont été transmises pour lesquelles l’assistance a manifesté ses remerciements et en retour leur adresse les bénédictions Divines.
Pour l’A.E.B. fr. Romain Mlotkiewicz.