COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE FRANCO-ALLEMANDE DE VIGY, LES 31 AOUT ET 1ER SEPTEMBRE 2013

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La Conférence a débuté le samedi 31 Août à 15 heures. Les participants étaient un peu moins nombreux que d’habitude, environ une centaine de participants. Elle s’est déroulée dans une bonne ambiance fraternelle sous la protection divine. Le premier jour la présidence a été assurée par le fr. Zénon Rozwarski, et le second jour par le fr. Hubert Lipka (A). Les orateurs suivants sont intervenus :

Le fr. Frédéric Lecroart – La foi.

« Combats le bon combat de la foi » (1 Timothée 6 : 12). « …Qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). Souvenons-nous qu’« il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus » (Matthieu 22 : 14). Mais que Jésus pria pour ses disciples : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés » (Jean 17 : 11). Et que : « L’amour dont tu m’as aimé soit en eux » (Jean 17 : 26). Mais aussi : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » – Jean 6 : 44.

Quel grand privilège nous est accordé ! Être appelé à « Une seule espérance, … une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4 : 4, 5). Nous devons persévérer sur ces bases car Jésus nous met en garde : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18 : 8). L’apôtre Paul le confirme par ces paroles : « … Dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi… » – 1 Timothée 4 : 1, 2.

Dès le début de la création, la foi d’Abel a été citée en exemple (Hébreux 11 : 4). Nous sommes invités à ne pas ressembler à Caïn (1 Jean 3 : 12). Méfions-nous des ruses de l’adversaire, souvenons-nous comment Balak essaya de soudoyer Balaam, un prophète d’Israël (Nombres chapitres 22, 23 et 24). Évitons toute source de confusion. Ayons foi dans les messagers de Dieu sans contester, contrairement à Koré, Dathan et Abiram qui mirent en doute la primauté de Moïse et d’Aaron (Nombres chapitre 16). Le jugement appartient à Dieu – « Que le Seigneur te réprime ! » (Jude 9). Ou encore « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Matthieu 7 : 1). Par contre nous devons nous examiner nous-mêmes (2 corinthiens 13 : 5), et prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5 : 17), avec persévérance (Colossiens 4 : 2), « parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (1 Timothée 4 : 5). Sachons implorer Dieu d’une façon qui Lui plaise (Jacques 4 : 3), « en gardant sa Parole » (1 Jean 2 : 5). « Maintenez-vous dans l’amour de Dieu » (Jude 21). Prenons soin des autres membres (Jude 22 et 23). « Marchons d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée » – Éphésiens 4 : 1.

Un symposium s’est déroulé sur le thème : Quatre femmes du Nouveau Testament.

Quatre orateurs sont intervenus à ce propos :

Le fr. Olivier Kwarciak – Jésus et la Samaritaine (Jean 4 : 1 à 26).

Rappelons le contexte de cette rencontre. Jésus attirait à Lui plus de disciples que Jean-Baptiste (Jean 4 : 1). Il se rendait de la Judée en Galilée en passant par la Samarie (non juive) (v. 3 et 4).

Lors d’une pause Jésus rencontre une femme Samaritaine près du puits de Jacob à Sychar. La conversation s’engage alors entre deux personnes de conditions totalement différentes. Jésus, homme parfait, parle sans a priori de race, de sexe, d’idéologie, Il est attaché aux choses spirituelles, alors que la Samaritaine, plus terre-à-terre, stupéfaite, Lui rappelle l’hostilité des Juifs à l’encontre des Samaritains (v.9). Jésus lui parle d’une eau particulière, inépuisable. Il lui révèle également son passé – qu’elle a eu cinq maris et le sixième actuel qui n’est pas son mari. Elle en déduit que Jésus est un prophète. Le dialogue se poursuit sur la question du lieu d’adoration de Dieu. Sur cette montagne ou à Jérusalem ? Jésus répond : « L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ». Il lui dévoile qu’Il est le Messie attendu des Juifs (v. 25 et 26). Elle va l’annoncer aux siens, les Samaritains, démontrant ainsi sa grande foi, sans exiger de miracle de la part de Jésus.

Quelles leçons pour nous ? Nous devons annoncer la Bonne Nouvelle à tous, sans a priori, parler de Christ et de sa mission, ne pas porter de jugement sur autrui et adorer Dieu en esprit et en vérité.

Le fr. Hubert Lipka (A) – Marie, sœur de Lazare et Marthe.

L’événement se passe à Béthanie selon les Évangiles de Luc et de Jean, dans la maison de Simon le lépreux (guéri auparavant par Jésus), selon Matthieu et Marc.

Six jours avant sa mort, Jésus avait pris un repas dans la maison de Simon. Alors que Jésus se trouve à table, une femme, Marie, s’approche de Lui et répand un parfum de grand prix sur sa tête (Marc 14 : 3 à 9). Judas s’indigne, aussitôt approuvé par les autres disciples : « A quoi bon perdre ce parfum ? On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres… » (v. 4 et 5).

Jésus avait besoin d’amour et de sympathie dans ses derniers moments. Marie l’exprima par ce geste spontané, et Jésus l’apprécia à sa juste valeur.

Jésus répondit alors : « Elle a fait une bonne action à mon égard… Elle a fait ce qu’elle a pu ; elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture… » (v. 6 à 8).

Le parfum se répandit sur le corps et les pieds de Jésus (Jean 12 : 3) – le corps, symbole des membres de l’Église, et les pieds, celui des derniers membres.

Recherchons d’abord le Royaume de Dieu, soyons les imitateurs de Dieu et suivons l’exemple de Christ – Éphésiens 5 : 1, 2.

Le fr. Stefan Thieme – Marie, mère de Jésus.

L’ange Gabriel vint annoncer à Marie la naissance miraculeuse d’un fils (Luc 1 : 26-38). Avant la naissance de Jésus, Marie rendit visite à Élisabeth alors enceinte de Jean-Baptiste (v. 39 à 45). Elle se trouva à Bethléhem lorsqu’elle accoucha de Jésus, son fils premier-né (Luc 2 : 4-7). L’enfant grandit et à l’âge de 12 ans un événement particulier se produisit (Luc 2 : 41, 42). Au retour de la Fête de Pâques à Jérusalem, Jésus laissa partir Marie et Joseph en restant dans le Temple où Il entreprit une discussion avec les Docteurs de la Loi. De quoi parlaient-ils ? Probablement des écrits anciens qui devaient Le concerner.

Après trois jours de recherche, ses parents le retrouvèrent, et c’est Marie qui l’interpelle : « … Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? » – Luc 2 : 48, 49.

Un second événement intervient alors que Jésus est âgé de 30 ans. Après avoir été baptisé par Jean-Baptiste et oint du Saint Esprit, Jésus accomplit son premier miracle aux noces de Cana (Jean 2 : 1-11). C’est sa mère qui L’incite à faire un miracle, à « changer l’eau en vin ». Elle seule connaissait son pouvoir et le miracle se produisit.

Le troisième événement a lieu au terme de la vie de son fils Jésus. Au pied de la croix, se tiennent sa mère Marie, deux autres Marie et un disciple. Jésus s’adresse une dernière fois à sa mère : « … Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple [Jean] la prit chez lui » – Jean 19 : 25-27.

Le fr. Régis Liberda – Trois dialogues entre Jésus et Marthe.

Premier dialogue : Jésus, en chemin, passe par Béthanie ; Il entre dans la maison de Marthe où Il est reçu (Luc 10 : 38 à 42). Marthe s’affaire aux tâches domestiques pour bien recevoir Jésus alors que Marie, sa sœur, écoute Jésus. Elle proteste contre sa sœur et Jésus semble lui dire : Est-ce que Je suis venu chez toi uniquement pour manger ? « Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (v. 42).

Deuxième dialogue : Après la mort de leur frère Lazare – Jean 11 : 1 à 44.

Jésus apprend la maladie de Lazare ; Il s’attarde deux jours avant d’intervenir et arrive enfin alors que Lazare est mort entre-temps. Marthe vient au-devant de Jésus, et Lui confie son désespoir. Jésus la réconforte : « Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe qu’il ressuscitera. » Mais quand ? « à la résurrection, au dernier jour » (v. 23 et 24).

Troisième dialogue : Jésus se trouve près du sépulcre, Il est prêt à faire un miracle et demande d’ôter la pierre fermant le sépulcre. Marthe intervient : « … Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Jésus lui dit : ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (v. 39 et 40). Jésus ressuscite son frère Lazare. Le doute et l’amertume de Marthe s’estompent et la joie envahit son cœur.

Le fr. Lutz Ruthmann (A) – Tu n’auras point d’autre Dieu.

Dieu créa le Logos (Proverbes 8 : 22) avant de créer l’homme sur la terre (Genèse 1 : 26). Dès la création du premier couple, Adam et Ève, une créature spirituelle s’est rebellée contre Dieu (Esaïe14 : 13 à 15) et Dieu l’a rejetée (Esaïe 42 : 8). Satan n’a cessé de s’opposer indirectement à Dieu en tentant les humains et même Jésus – Matthieu 4 : 1-11.

Dès sa sortie d’Égypte, dans le désert, le peuple hébreu succomba à la tentation. En l’absence de Moïse, il adopta pour guide une idole, “un veau d’or”, qu’il vénéra. Dieu ordonna au peuple hébreu : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 : 3). Ce fut le premier commandement gravé sur les Tables de la Loi.

Après son installation au pays de Canaan, un grand nombre introduisit des idoles dans ses coutumes. D’autres, par contre, restèrent fidèles à l’Eternel. Pour exemple, ceux qui ne se plièrent pas aux rites de Baal (1 Rois 19 : 18). Il en fut de même des trois hébreux jetés dans la fournaise pour avoir refusé d’adorer la statue d’or élevée par Nebucadnetsar (Daniel 3 : 16-18). Daniel, victime d’un complot, fut jeté dans la fosse aux lions et sauvé par l’Eternel – Daniel 6 : 16, 20.

Les Pharisiens tentèrent Jésus au sujet du tribut à payer à César (Matthieu 22 : 17 à 21). L’apôtre Paul nous met en garde au sujet des faux dieux (2 Thessaloniciens 2 : 3, 4), ou encore l’apôtre Jean au sujet des « antichrists » (1 Jean 2 : 18-21). Même le lieu saint sera profané – Matthieu 24 : 15 ; Marc 13 : 14 .

Jésus, parlant avec la femme Samaritaine, souligne que nous devons « adorer le Père en esprit et en vérité » – Jean 4 : 23, 24.

Satan s’adapte à toutes les situations pour tromper avec obstination, à l’instar de Pharaon en Égypte  (Exode 3 : 19). « Nul ne peut servir deux maîtres… » (Matthieu 6 : 24). Ne nous vantons pas de nos richesses éphémères (Apocalypse 3 : 17, 18 ; Philippiens 3 : 18, 19). « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux… » (1 Timothée 6 : 10). « … Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ?… » (Jacques 4 : 4, 5). Louons le seul véritable Dieu – Psaume 103 : 1-4.

Le fr. Daniel Cap (Roumanie) – Balaam (le devin en Israël) et Balak (le roi de Moab).

Les événements sont tirés du livre des Nombres chapitres 22 à 24. Les enfants d’Israël campaient dans les plaines de Moab, à l’est de Jéricho. Le roi de Moab, Balak, redoutait la puissance des Israélites (Nombres 22 : 1-3). Afin d’éviter l’affrontement, Balak utilisa un stratagème qui va déstabiliser Balaam.

Première intervention : Balak envoie des messagers auprès de Balaam avec des présents. Au nom du roi de Moab, ils lui demandent de venir maudire Israël afin qu’il puisse les battre (versets 4 à 7). Balaam hésite à leur donner une réponse. Cette hésitation laissera une porte ouverte à de nouvelles propositions. Il consulte l’Eternel qui lui conseille de ne pas suivre ces messagers (v. 8 à 14). Ceux-ci retournent déçus.

Deuxième intervention : Cette fois-ci Balak envoie des chefs plus considérés. Ils promettent beaucoup d’honneurs de la part du roi. Balaam refuse à nouveau, mais la tentation est forte. Il attend une réponse de Dieu. Dieu intervient à nouveau, mais sans s’opposer au voyage, cette fois-ci (v. 15 à 21). En chemin Balaam, monté sur une ânesse, à un moment donné, ne maîtrise plus sa monture, elle refuse d’avancer et Balaam par trois fois la frappe (v. 22 à 27). C’est alors qu’une voix se fait entendre au travers de l’ânesse « Que t’ai-je fait pour que tu m’aies frappée déjà trois fois ? » (v. 28). Balaam comprend alors qu’un ange est intervenu (v. 31 et 32). Il avoue sa faute « J’ai péché », mais il attend toujours une confirmation de Dieu (v. 34). La porte de la tentation reste entr’ouverte. Balaam se rend chez Balak « Mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai » (v. 35 à 38). C’est alors que Balaam reçoit l’ordre de bénir Israël (Nombres 23 : 20). « La colère de Balak s’enflamma contre Balaam … » (Nombres 24 : 10 à 14).Et Balaam s’en retourna vers son peuple.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces événements ?

« Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices… » (1 Samuel 15 : 22). Balaam, tout en obéissant à Dieu, démontra sa passion pour les richesses. Mais « nul ne peut servir deux maîtres… vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6 : 24). L’apôtre Paul ajoute « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux… » (1 Timothée 6 : 10). Le mécontentement, l’insatisfaction, l’avarice nous détournent de Dieu « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification… » (1 Thessaloniciens 4 : 3). « Rendez grâces en toutes choses… » (1 Thessaloniciens 5 : 18). La parabole du fils prodigue (Luc 15 : 11-32) nous incite à la vigilance, à ne pas s’écarter de la famille spirituelle, de l’Assemblée. « …Résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 : 7). « … Résistez-lui avec une foi ferme… » (1 Pierre 5 : 8, 9). Si nos sentiments sont sincères alors nous serons bénis de Dieu.

Le fr. David Skarbek – La construction du Temple.

Le Tabernacle construit par Moïse fut remplacé par le Temple construit par Salomon. Dans les deux cas, l’architecte était Dieu (Hébreux 3 : 4). Le Temple est le symbole de l’Église (1 Corinthiens 3 : 16), érigée sur le fondement de Jésus-Christ (1 Corinthiens 3 : 11). Jésus en est « la pierre angulaire » provisoirement rejetée par les bâtisseurs (Actes 4 : 11). Il est la Tête du Corps de l’Église (Colossiens 1 : 18). « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (Éphésiens 2 : 20, 21). L’apôtre Pierre compare les membres de l’Église à des pierres vivantes – 1 Pierre 2 : 4, 5.

Pour la construction du Temple de Jérusalem, les matériaux ont été préparés par David (1 Chroniques 22 : 5). La construction revint à Salomon (1 Rois 5 : 3 ; 1 Chroniques 22 : 6). Les pierres furent taillées hors de la zone de construction et amenées à leur place définitive dans l’édifice sans aucun polissage ou coup de burin supplémentaire – 1 Rois 5 : 18 ; 6 : 7.

Nous sommes ces pierres symboliques retirées du monde, taillées et marquées pour la construction (1 Pierre 4 : 12-14 ; Romains 8 : 17). Cette préparation a lieu durant tout l’Age de l’Évangile. Elle est basée sur douze pierres, douze bases, douze apôtres, jusqu’à ce que nous parvenions « à l’unité de la foi » (Éphésiens 4 : 13-16 ; 1 Corinthiens 10 : 14-17). L’aboutissement est mentionné par l’apôtre Paul « Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés » – 1 Thessaloniciens 4 : 14.

Le regroupement au ciel des élus a commencé avec la seconde présence du Seigneur et continue jusqu’à l’entrée du dernier membre (1 Thessaloniciens 4 : 17). Comme le Temple ne fut pas achevé tant que l’Arche, sa partie la plus importante, ne fut pas mise à sa place, de même le glorieux Temple ne sera pas réellement fini tant que chaque membre du Corps de Christ n’aura pas été changé de la condition de tabernacle à la condition de Temple ou condition permanente dans la première résurrection. L’entrée en gloire du dernier membre constituera l’aboutissement du Temple Spirituel – « Un nouveau ciel et une nouvelle terre » (Apocalypse 21 : 1) où « les nations marcheront à sa lumière » – Apocalypse 21 : 24.

Le dimanche, quelques cantiques ont été interprétés par la chorale dirigée par le fr. Henri Peau et à laquelle participaient une trentaine de chanteurs.

Nous remercions l’Eternel et notre Seigneur pour le réconfort ressenti au cours de cette communion fraternelle. Les remerciements vont également aux organisateurs, aux intervenants et aux participants.

Pour l’A.E.B, le fr. Romain Mlotkiewicz

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