COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE FRANCO/ALLEMANDE FRIBOURG (ALLEMAGNE) – LES 11 ET 12 SEPTEMBRE 2010

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Après un retard important dû à une circulation très perturbée, à cause d’une manifestation sportive se dé­roulant à proximité de la salle, la Conférence n’a dé­buté qu’à 15 h 45 le Samedi 11 Septembre. Les parti­cipants ont été nombreux, surtout le Dimanche, une centaine environ. La présidence a été assurée, cette demi-journée, par le fr. Romain Mlotkiewicz. Les frères orateurs sont intervenus selon le programme.

Fr. Helbring Schültz (Allemagne) : « Où sont les morts ? »

Aux questions : D’où viens-tu ? Où vas-tu ? Re­viendras-tu ? La plupart des hommes ne trouvent pas de réponses logiques et sensées (Psaume 39 : 4 et 5). La croyance, non biblique, en l’âme immortelle renvoie les bons éléments vivre au ciel et les mauvais élé­ments en enfer. La Bible nous enseigne que « Le sa­laire du péché c’est la mort » (Romains 6 : 23). C’est un état d’inconscience dans un lieu déterminé – « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront » (Jean 5 : 28 et 29). Indépendamment des croyances personne parmi les hommes ne peut empêcher la vie, la mort, la résurrection, le jugement (Psaume 90 : 3). Jésus est l’exécuteur du Plan de Dieu au niveau spirituel, dans les cieux, ainsi qu’au niveau terrestre. – Jean 1 : 1-5 ; Colossiens 1 : 15-17.

Après une courte pause deux frères ont pris part au symposium concernant les quatre objets principaux placés dans le Tabernacle.

Fr. Hans Ranik (Allemagne) : « L’Arche de l’Alliance ».

C’est Moïse qui reçut toutes les instructions pour la construction du Tabernacle (Exode 24 : 15 à 18 ; 25 : 10 à 22). Parmi les objets qui composent ce Taber­nacle, on trouve « l’Arche de l’Alliance ». Celle-ci était placée dans le « Très Saint » (Exode 25 : 10 à 22). Elle était construite en bois d’acacia revêtu d’or et fer­mée par un couvercle – le Propitiatoire – en or massif, surmonté de deux Chérubins en or massif.

L’Arche de l’Alliance, qui représentait la gloire de Christ, contenait les Tables de la Loi (Exode 34 : 1) qui représentaient le caractère de juste Juge de Christ et symbolisaient son enseignement ; elle contenait éga­lement un vase d’or avec de la Manne incorruptible (Exode 16 : 32-35), symbolisant l’immortalité ; la Verge d’Aaron qui avait fleuri (Hébreux 9 : 4) représentait la sacrificature qui avait été choisie de Dieu, celle d’Aaron, et symbolisait l’autorité, la puissance de Christ.

C’est suite à la dépose des 12 verges, une par tribu, devant l’Eternel, que celle d’Aaron avait fleuri en signe d’acceptation par Dieu au dépens des autres tribus et fut conservée et reportée devant le Témoi­gnage, selon Nombres 17 : 10, ou déposée à l’intérieur de l’Arche selon Hébreux 9 : 4.

Fr. Jérôme Gruhn : « L’Autel d’or ».

L’Autel d’or, construit en bois d’acacia et revêtu d’or, était placé dans le « Saint ». Il était destiné au brûlage de l’encens. « Il (Aaron) prendra un brasier plein de charbons ardents ôtés de dessus l’autel de­vant l’Eternel, et de deux poignées de parfum odorifé­rant en poudre ; il portera ces choses au-delà du voile … afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire … » – Lévitique 16 : 12 et 13.

Cette action incombait au Souverain Sacrificateur, image de Christ selon l’ordre de Melchisédek (Hébreux 5 : 6). Les membres de l’Église ont accès à l’autel d’or en tant que « sacerdoce royal », selon 1 Pierre 2 : 9, et peuvent ainsi adresser des prières (encens) selon Hé­breux 13 : 15 et 16. Pour plaire à Dieu ces prières doi­vent être sincères et non égoïstes – Jacques 4 : 3.

Après le dîner la soirée a été animée par le fr. Oli­vier Kwarciak : chant de quelques cantiques, rappel des sujets traités et un débat sur la question “Où était déposée la verge d’Aaron ?”

Le Dimanche la présidence a été assurée par le fr. Stefan Thieme (Allemagne).

Fr. Régis Liberda : « Lot ».

Terach engendra 3 fils : Abram, Nachor, et Haran (Genèse 11 : 27). De Haran naquit Lot. L’Eternel dit à Abram de quitter Ur (Genèse 12 : 1). Et Abraham partit avec sa femme et son neveu Lot (Genèse 11 : 31). Après un séjour en Égypte, ils revinrent en Canaan à Béthel (Genèse 13 : 1 à 3). Récemment en ce lieu on a pu voir depuis l’espace un signe gravé dans un ro­cher correspondant à « YHWH ». C’est là qu’intervint la séparation entre Abram et Lot (versets 6 à 9). Le choix fut laissé à Lot qui se dirigea vers le Jourdain et la ville confortable de Sodome, alors qu’Abram resta sous les tentes dans la contrée de Hébron (versets 11, 12, 18).

Après plusieurs années, Sodome et Gomorrhe fu­rent attaquées et tombèrent aux mains des ennemis. Après le pillage des biens de ces villes ils emmenèrent Lot avec eux (Genèse 14 : 11, 12). Abram vint le libé­rer (v. 14 à 16) et Lot retourna à Sodome. Dieu décida de punir Sodome pour sa corruption. Il en informa Abram (Genèse 18 : 32). Deux anges intervinrent dans le processus de destruction selon Genèse, chapitre 19. Lot (le juste selon 2 Pierre 2 : 7) avec ses 2 filles échappèrent à la mort alors que sa femme périt pour s’être retournée vers le désastre. Ils allèrent se réfu­gier dans la petite ville de Tsoar puis en montagne dans une caverne. Ne tombons pas dans le piège de l’orgueil à l’image des habitants de Sodome – Ézéchiel 16 : 49.

Ensuite le symposium se poursuivit :

Fr. Paul Brychcy : « Le Chandelier à sept branches ».

Avec un langage symbolique l’apôtre Jean, dans sa vision, compare 7 chandeliers d’or aux 7 Églises d’Asie Mineure (Apocalypse 1 : 12 à 15). La concep­tion du chandelier d’or à 7 branches du Tabernacle est décrite en Exode 25 : 31 à 39. Placé dans le « Saint » il produisait la seule lumière de ce lieu (Exode 26 : 34 et 35). Les 7 flammes brûlaient continuellement et étaient alimentées en huile par le Souverain Sacrifi­cateur (Exode 27 : 20). L’huile est le symbole du Saint Esprit. Le non-respect des ordonnances entraînait une punition – par exemple, la mort de Nadab et Abiju (Nombres 3 : 4). Les membres consacrés de l’Église se trouvent dans la condition du « Saint », hors du monde (Jacques 1 : 18 ; Hébreux 9 : 6), grâce au sa­crifice de Christ (Galates 2 : 20), pour paraître saints devant Dieu (Colossiens 1 : 21 à 24), après avoir souf-fert -1 Pierre 5 : 10.

Fr. Daniel Kaleta (Allemagne) : « La Table des pains de proposition ».

La table était construite en bois d’acacia recouvert d’or et placée dans le « Saint » (Exode 25 : 23 à 30). Elle était destinée à recevoir les douze pains de pro­position disposés en deux piles. C’était une nourriture sainte fournie de l’extérieur et consommée par les Sa­crificateurs (Exode 24 : 5 à 9). Chaque pain pouvait peser environ trois kilos ; il était posé séparément sur une grille reliée à un support vertical pour éviter l’écrasement et garder la fraîcheur. Les pains étaient changés chaque semaine. Les pains enlevés étaient consommés par les sacrificateurs dans un lieu pur (Lévitique 10 : 14 ; 22 : 11). Ils représentent la nourri­ture spirituelle des membres de l’Église (Matthieu 4 : 4 ; Amos 8 : 11). Nourriture que l’on trouve dans les Saintes Écritures rédigées par des auteurs inspirés (Apocalypse 11 : 4). La Parole de Dieu devient nourri­ture spirituelle au moment de sa lecture et de son étude. Des millions de Bibles sont en circulation dans le monde mais très peu de gens la lisent.

Fr. Lutz Ruthmann (Allemagne) : « Moïse, les 3 périodes de 40 ans ».

Moïse, un homme de la tribu de Lévi, fut miracu­leusement sauvé des eaux à sa naissance. Il fut re­cueilli et élevé à la cour de Pharaon en Égypte durant 40 ans. Par crainte, il dut s’enfuir hors d’Égypte et fut berger auprès de Jéthro durant 40 ans. Ensuite il con­duisit le peuple d’Israël dans le désert vers Canaan durant 40 ans.

Moïse est une image du Seigneur Jésus (Deutéro­nome 18 : 18). La naissance miraculeuse de Jésus était prévue dès l’origine (Proverbes 8 : 22 à 31). Jé­sus a été abaissé comme berger (Jean 10 : 11 ; Hé­breux 13 : 20). Il agissait dans un monde incrédule (Matthieu 17 : 17). Il est le Berger de l’Eternel auprès des Premiers-nés (l’Église – Jean 10 : 11 à 14) et du reste de l’humanité (les autres brebis – Jean 10 : 16). Il est « l’Alpha et l’Omega » (Apocalypse 21 : 6 et 7). Depuis sa seconde présence Il conduit ses brebis vers le pays de Canaan céleste. Au cours de la 3ème période Moïse resta 40 jours sur la montagne du Sinaï (Exode 24 : 18). Il envoya 12 hommes pour espionner le pays de Canaan pendant 40 jours (Nombres 13 : 25). Jonas annonça la destruction de Ninive dans 40 jours (Jonas 3 : 4). Elie marcha 40 jours vers la mon­tagne de Horeb (1 Rois 19 : 8). Jésus jeûna pendant 40 jours au désert après son baptême (Matthieu 4 : 2). La connaissance de ces choses contribue à dévelop­per en nous la patience dans la foi – 2 Pierre 1 : 5.

Fr. Marius Kwarciak : « La stérilité selon la Bible ».

Dès l’origine de la création Dieu a dit : « Soyez fé­conds, multipliez, remplissez la terre » (Genèse 1 : 28). La stérilité est donc contraire à cet ordre et a sou­vent été considérée comme une punition de Dieu. Aujourd’hui encore nombreuses sont les femmes qui se trouvent dans cette condition et ont recours à une aide médicalisée ou à l’adoption d’un enfant. La stéri­lité peut provenir de la femme ou de l’homme, ou en­core des deux. Bibliquement elle est considérée comme un drame. La femme stérile était soumise à la moquerie et à la culpabilité, comparée à un arbre sté­rile ne donnant pas de fruits.

Voyons quelques exemples :

Saraï, la femme d’Abraham, est citée la première fois pour sa stérilité (Genèse 16 : 2 à 4). Rachel, la femme de Jacob, supplia son mari «  Donne-moi des enfants ou je meurs » (Genèse 30 : 1 et 2). Isaac im­plora l’Eternel pour sa femme Rebecca qui était stérile (Genèse 25 : 21). Pénina, la femme d’Elkana, étant stérile, implore l’Eternel dans le Temple (1 Samuel 1 : 1-8). Le sacrificateur Zacharie fut exaucé dans sa prière sur la levée de la stérilité de sa femme Élisa­beth (Luc 1 : 1 à 13). Dans tous les cas ces femmes ont par la suite enfanté miraculeusement grâce à la puissance de Dieu.

Nous remercions l’Eternel  pour ces moments bé­nis. Nous remercions les frères et sœurs qui nous ont fait parvenir leurs salutations. En retour, les partici­pants ont désiré vous transmettre leurs salutations fraternelles.

Pour l’AEB – Fr. Romain Mlotkiewicz.

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