VIGY, 12 ET 13 SEPTEMBRE 2009
Ces rencontres, sous la protection de l’Eternel, procurent une grande joie dans le cœur des participants. Cette année, environ 90 participants le samedi, et environ 140 le dimanche ont pu ressentir ce privilège. La présidence a été assurée le samedi par le fr. R. L. et le dimanche par le fr. H. R..
En plus des sujets, un symposium sur 4 naissances particulières, celles de Moïse, d’Isaac, de Samson et de Jean-Baptiste a été traité par 4 frères.
Au cours de ces deux jours les orateurs suivants sont intervenus :
1 – Le fr. J. S. : « J’ai appris »
L’apôtre Paul a appris à « vivre dans l’humiliation et dans l’abondance » (Philippiens 4 : 11 et 12). Apprendre, c’est aussi assimiler une matière, comme par exemple : les mathématiques…ou encore recevoir, comme par exemple : recevoir une bonne nouvelle.
Jésus a appris « l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » – Hébreux 5 : 8 et 9.
L’apôtre Paul dans le chapitre 4 de sa lettre aux Philippiens énumère diverses recommandations, parmi celles-ci :
Verset 4 – Apprendre à se réjouir dans le Seigneur : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ».
Verset 5 – Apprendre à être doux : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes ».
Verset 6 – Apprendre à ne pas s’inquiéter : « ne vous inquiétez de rien ».
Versets 8 et 9 – Apprendre tout ce qui est vertueux : « Tout ce qui est vrai, juste, honorable, aimable, pur, digne de louange, soit l’objet de vos pensées… Ce que vous avez appris… pratiquez-le ».
Versets 11 et 12 – Apprendre à vivre dans l’humiliation et dans l’abondance : « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance ».
Verset 13 – Apprendre à être confiant : « Je puis tout par celui qui me fortifie ».
Apprendre c’est appliquer les recommandations de Jésus et des apôtres. « Prenez mon joug sur vous… et vous trouverez du repos » (Matthieu 13 : 29). Soyons attentifs envers les plus petits car « toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ». – Matthieu 25 : 40.
2) Le fr. J. S. : « Naissance de Moïse »
« C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents » – (Hébreux 11 : 23). Moïse est né en Egypte. Son père Amram et sa mère Jokébed étaient issus de la famille de Lévi. (Exode 2 : 1 ; 6 : 20 ; Nombres 26 : 59).Amram signifie ‘Allié du Très Haut’. Jokébed signifie ‘Dont la gloire est éternelle’.Pharaon ordonna la mort de tout enfant mâle naissant d’une femme des Hébreux (Exode 1 : 16).Moïse fut sauvé d’une manière providentielle pour accomplir la promesse faite à Abram (Genèse 15 : 13 et 14). Jokébed entreprit, avec crainte mais aussi avec une grande foi, le sauvetage de son fils Moïse (Exode 2 : 1 à 10). L’enfant, placé dans une corbeille parmi les roseaux au bord du fleuve, fut découvert par la fille de Pharaon qui eut pitié de cet enfant hébreu. Il fut confié à une nourrice, qui était sa propre mère, jusqu’au moment du sevrage. Moïse fut introduit ensuite à la cour de Pharaon pour accomplir les desseins de l’Eternel à l’encontre du peuple choisi.
3) Le fr. S. T. : « Naissance de Samson »
Les circonstances de la naissance de Samson sont décrites dans le livre des Juges au chapitre 13. Le père était Manoach, de la famille des Danites, et son épouse, alors stérile, fut visitée par un ange qui lui annonça la naissance prochaine d’un fils en respectant des recommandations particulières.
Versets 3 et 4 : « … voici, tu es stérile, et tu n’as point d’enfants ; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils. Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d’impur ».
Verset 24 : « La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, et l’Eternel le bénit ».
A cette époque Israël était éprouvé par les Philistins (Juges 3 : 3 et 4), un peuple venu de l’Ile de Crête. L’espoir d’une délivrance est venu par Samson. Samson signifie ‘lumière solaire’. Christ sera une ‘lumière’ pour tous dans le Millénium. Consacré à l’Eternel, il se plie à la loi du Naziréat (Nombres 6 : 2 à 8). A l’âge adulte, il commence la délivrance du peuple d’Israël jusqu’à sa mort tragique.
4) Le fr. L. R. : « Mon bien-aimé est venu dans mon jardin »
L’Eternel planta un jardin en Eden (Genèse 2 : 8). Eden signifie ‘joies, délices’. Un fleuve divisé en 4 bras s’y écoulait (Genèse 2 : 10). Le prophète Esaïe compare les bénédictions futures à un jardin (Esaïe 35 : 1 à 10). L’arbre de vie planté en Eden trouve sa symbolique en Apocalypse. Jésus-Christ est l’arbre de vie, Il est « l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier». (Apocalypse 2 : 7 ; 22 : 13). Le Logos était à l’œuvre auprès de Dieu dès l’origine. – Proverbes 8 : 30.
Jésus aimait se retirer dans le jardin des Oliviers, là-même où Il fut trahi et arrêté. Après sa résurrection Jésus apparut à Marie de Magdala en jardinier (Jean 20 : 15). Pourquoi en jardinier ? L’entretien d’un jardin demande beaucoup de soins. Jésus a pris grand soin de ses brebis (Jean 10 : 27 et 28 ; 17 : 6 à 12). Jésus expliqua à ses disciples la parabole de l’ivraie (Matthieu 13 : 37 à 39) où Il fait allusion à son retour. Une description allégorique est citée en Cantique des Cantiques 2 : 8 et 9. L’apôtre Jean écrit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe…» – Apocalypse 3 : 20.
La « première présence » de Jésus avait pour objet le rachat de l’humanité. Sa « seconde présence » consiste à ramener l’humanité en harmonie avec Dieu. (Cantique des Cantiques 2 : 8, 9). « Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau ! » (Apocalypse 19 : 9). Une image de ce festin nous est rapportée dans le festin du roi Assuérus donné en l’honneur d’Esther. Alors toute la création sera dans la joie. « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » – Luc 2 : 14.
5) Le fr. Z. R. : « Naissance d’Isaac »
Abraham était âgé et doutait d’une postérité promise par l’Eternel (Genèse 14 : 14 à 17). Il en fut assuré par le renouvellement de cette promesse (Genèse 15 : 1 à 6). Abraham pensa que cette promesse se réalisait avec la naissance d’Ismaël, issu d’Agar, sa servante (Genèse 16 : 1 à 4). Mais c’est à Sara que s’adressait la promesse (Genèse 18 : 9 à 15), avec l’aboutissement à la naissance d’Isaac. (Genèse 21 : 1 à 8). Dieu exigea alors le sacrifice de ce fils, et Abraham fut prêt à ôter la vie d’Isaac. Dieu stoppa son geste ultime et fit apparaître un bélier en substitution du sacrifice exigé (Genèse 22 : 9 à 13). Isaac devenu adulte prit pour femme Rebecca.
La foi inconditionnelle d’Abraham nous est relatée dans la lettre de Paul aux Hébreux, chapitre 11. L’apôtre Jacques mentionne qu’Abraham fut appelé « ami de Dieu » (Jacques 2 : 23). Nous sommes les enfants de la promesse par Christ. – Galates 3 : 6 à 8, 16.
6) Le fr. D. K. : « Naissance de Jean-Baptiste »
Cet événement est cité dans le chapitre 1 de l’Evangile de Luc. Le sacrificateur Zacharie et sa femme Elisabeth (alors stérile), tous deux âgés, n’avaient point d’enfants. Ils étaient très pieux. Un ange (Gabriel) apparut à Zacharie et lui annonça la naissance future d’un fils en lui imposant un nom – Jean – (plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste). Il lui décrivit la mission que Dieu allait lui confier.
Zacharie fut troublé et dans son doute demanda un signe. Il resta muet jusqu’à la naissance de son fils (versets 18 à 20). Le temps de la naissance arriva (versets 57 à 64). Le jour de la circoncision, Zacharie recouvrit la parole et loua l’Eternel (versets 67 à 80). L’enfant croissait en esprit (verset 80).
On notera que Jean-Baptiste naquit dans un milieu riche alors que Jésus naquit dans un milieu pauvre. A l’âge adulte il prêcha aux Juifs dans le désert la repentance en vue du Royaume à venir. Peu de temps après, privé de liberté, il mourut en martyr.
7) Le fr. H. L. : « Un sacrifice vivant, agréable à Dieu » – Romains 12 : 1
Le sacrifice de Caïn, non accepté par Dieu, conduisit au meurtre de son frère Abel. Le sacrifice d’Abraham, exigeant la mort de son fils Isaac, plut à Dieu et Isaac fut épargné. Le sacrifice de Jacob concluait un accord de paix avec Laban.
Dans tout sacrifice une vie doit être déposée réellement ou symboliquement. Parmi ces sacrifices, il y avait les holocaustes et les offrandes, décrits dans le livre du Lévitique. Concrètement, nous y trouvons l’énumération des sacrifices imposés, chaque année, au peuple Juif pour être en harmonie avec Dieu.
Lors du sacrifice d’animaux, le Souverain Sacrificateur imposait les mains sur l’animal qui symboliquement le représentait. Les sacrifices pour le Souverain Sacrificateur (le taureau) et pour le peuple (les deux boucs) conduisaient à la réconciliation avec Dieu pour une année. Parmi les deux boucs, l’un pour l’Eternel symbolisait le Petit Troupeau, le second pour Azazel symbolisait la Grande Multitude.
Ce grand jour de Réconciliation symbolisait l’Age de l’Evangile dans lequel Jésus est le Souverain Sacrificateur (Hébreux 2 : 14 à 17 ; 5 : 8 et 9). Comme Jésus a été méprisé hors du camp, de même ses disciples sont éprouvés hors du camp. Soyons les imitateurs de Jésus (Colossiens 3 : 17) et de Dieu. – Ephésiens 5 : 1 et 2.
8) Le fr. D. S. : « Supportez patiemment la tentation » – Jacques 1 : 12
La situation du chrétien est-elle limpide face à Satan ? La tentation est un processus suscité par le désir et l’envie de s’opposer à l’ordre établi, c’est un dérèglement, un mensonge qui conduit au péché. Nous avons l’exemple d’Eve qui entraîna Adam dans sa chute (Genèse 3 : 6). La satisfaction momentanée conduisit rapidement à la déception. – 1 Timothée 2 : 13 et 14.
Jésus, notre souverain sacrificateur, a été tenté par l’adversaire Satan (Hébreux 4 : 15 et 16). Il s’opposa spontanément aux propositions de Satan. Il refusa d’être vénéré pour sa puissance à faire des miracles (Matthieu 4 : 2 à 4). Il refusa d’attirer les regards de la foule sur sa personne (Matthieu 4 : 5 à 7). Il refusa de partager le pouvoir avec Satan. – Matthieu 4 : 8 à 11.
Nous sommes soumis à des tentations au travers de notre chair, du monde et de Satan, mais nous ne serons pas tentés au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10 : 13). Ne laissons pas entrer la convoitise dans nos cœurs (Jacques 1 : 13 à 15 ; 1 Jean 2 : 16). Eloignons de nous la fausseté et le mensonge (Proverbes 30 : 7 à 9). Soyons attentifs aux motivations qui guident nos choix vis-à-vis de l’argent, des situations dans notre vie active. N’éveillons pas la tentation chez les autres (1 Corinthiens 10 : 23). « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur » – Ephésiens 6 : 10 et 11.
Le Samedi, en soirée, la chorale (30 participants) nous a agrémentés de quelques cantiques en français et en allemand.
Nous remercions les organisateurs ainsi que tous les participants de cette conférence, de même que la direction de l’Etablissement qui nous accorde ces prestations de service dans cette salle rénovée.
Les salutations de ceux qui pensaient à nous ont bien été transmises, en retour nous leur souhaitons les bénédictions divines.
Pour l’AEB, le fr. R. M.