Conférence de Pentecôte à Vigy, les 26 et 27 mai 2007

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Comme les années précédentes, notre conférence de Pentecôte s’est tenue dans le cadre verdoyant du centre de l’Adeppa à Vigy, les samedi 26 et dimanche 27 mai 2007. Les participants furent nombreux, environ cent quarante, principalement venus de France, mais nous avions aussi la joie de recevoir le frère et la sœur Binns, nos invités d’Angleterre. Quatre autres frères de Pologne nous ont fait l’agréable surprise de participer à ce festin spirituel, ce qui a modifié quelque peu notre programme initial, afin de pouvoir en écouter deux d’entre eux.

Notre première journée commença le samedi à 15 heures. Elle fut présidée par le frère Jean Siwek, qui appela successivement les orateurs suivants :

1- Le frère Bernard Boulier ayant pour exposé : « Dernières prières et paroles de notre Seigneur ».

Les dernières paroles de notre Seigneur sont rapportées par l’apôtre Jean du chapitre 13 verset 31 jusqu’au chapitre 16 verset 33. Il commenta d’abord la prière dite “sacerdotale” (Jean 17 : 1-26) soulignant l’importance de l’unité qui existe entre le Seigneur et le Père Céleste ainsi que celle des disciples avec le Père et le Seigneur. Ensuite, ce fut le récit de la prière au jardin de Gethsémané où le Seigneur éprouva de la tristesse et des angoisses (Matthieu 26 : 36-46). Enfin, le Seigneur crucifié nous adressa encore “sept paroles” ou messages rapportés en : Luc 23 : 34 ; Luc 23 : 43 ; Jean 19 : 26, 27 ; Mat. 27 : 46 ; Jean 19 : 28 ; Jean 19 : 30 ; Luc 23 : 46.

2- Le frère Fred Binns : « La Pentecôte et les premières paroles prophétiques ».

Pour comprendre certaines prophéties, il faut élargir notre champ de vision car elles ont un double accomplissement. Dans son premier discours après l’effusion du saint Esprit, l’apôtre Pierre s’adresse aux Juifs avec les paroles du prophète Joël en l’appliquant à son époque : à son auditoire et à leurs enfants et aux païens (Actes 2 : 17-36). L’Apôtre parle des “derniers jours” alors que nous savons que cette prophétie s’applique surtout à la seconde présence de Christ : l’Esprit sera répandu sur toute chair (Joël 2 : 28, 29). Ce champ de vision élargi s’applique à bien d’autres passages des Ecritures comme en 1 Pierre 1 : 20 “Christ manifesté à la fin des temps“.

3- Le frère Jan Litkowicz : « La nouvelle façon de mourir ».

Ce thème peut être illustré par le cas de Lazare. Lazare tomba gravement malade et mourut et le Seigneur vint et le ressuscita. Mais il ne vécut pas éternellement, il mourut une seconde fois. On peut supposer que cette “deuxième vie”, il a pu la consacrer à suivre les traces du Seigneur. Il y a deux manières de mourir : par la mort Adamique et la mort avec notre Seigneur.

La deuxième journée commença à 9 heures et fut conduite par le frère Bernard Boulier, au cours de la matinée nous avons pu écouter les orateurs suivants :

1- Le frère Adolphe Debski avec pour thème le commentaire du Psaume 33.

Le verset 1, nous rappelle que la droiture est nécessaire pour louer l’Eternel. La droiture c’est être juste, correct, sincère, qualités requises pour être approuvé de Dieu. Le verset 2 nous parle de la harpe et du luth à dix cordes. La harpe et le luth représentent la Parole de Dieu, les Saints Ecrits, tandis que les dix cordes représentent les dix doctrines principales de la Bible, à savoir : la Création, la chute, la Rançon, L’Appel de l’Eglise, la Résurrection, etc. Enfin, le verset 3 nous parle d’un nouveau cantique qu’il y avait lieu de chanter, le cantique de l’Agneau.

2- Le frère Fred Binns : « Le sabbat du repos ».

La Pentecôte était une fête importante : c’était le 50ème jour après 7 semaines de 7 jours. Dieu établit le sabbat le 7ème jour, et il punit de mort en cas d’inobservation. Dieu se reposa aussi le 7ème jour (Genèse 2 : 2). Pourtant Dieu agit toujours… Que veut dire ce repos ? En Lévitique 23 : 7, il est écrit qu’il ne devait y avoir aucune œuvre servile mais des œuvres saintes obligatoires. Ce danger guette les Nouvelles Créatures. Il y eut aussi les 7 fois 10 années de désolation, repos du pays pour les sabbats non observés. La prophétie des 70 semaines (Daniel 9 : 24-27). L’Eglise est le lieu du repos de Dieu (Ps. 132 : 13, 14 ; Jean 14 : 23). Dieu “se repose” là où il n’y a plus d’iniquité. Dieu s’est éloigné par trois fois d’Israël à cause de son iniquité. Il y a toujours une période multiple de 7 pour la purification. Gardons les bonnes œuvres (1 Pierre 2 : 12).

Avant le repas de midi, chacun a pu apprécier les cantiques de la chorale. Puis l’après-midi se poursuivit avec les thèmes suivants :

3- Le frère Henri Peau : « Une amitié digne d’être imitée ».

Cette amitié est celle qui existait entre David et Jonathan, rapportée en 1 Samuel chapitre 20. Très vite, Jonathan s’attacha à David (1 Samuel 18 : 1, 3, 4). Il aima David même lorsque surgirent les difficultés et les épreuves. La raison de cet attachement est qu’ils avaient tous deux un noble caractère : fidèles, sincères, courageux. Toux deux étaient fidèles à Dieu. Cette amitié est un exemple pour nous. Aimons en actes et pas seulement en paroles. Ayant le même but, les mêmes ambitions et aspirations, nous devrions être attachés l’un à l’autre. Mais l’amour peut aussi faire des différences. Les caractéristiques de l’amour sont décrites par l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 13 : 4-7.

4- Le frère Jan Kopak : « la sanctification ».

Thème basé sur les paroles de l’apôtre Paul en 1 Thessaloniciens 4 : 3, 7. Le terme “sanctification” a plusieurs significations. D’abord celle d’aspersion : Moïse aspergea le peuple et les tables de la Loi, puis l’autel et les sacrificateurs. Le sang d’aspersion de notre Seigneur nous rend saints, purs. (Hébreux 3 : 1 ; 12 : 22-24). Ensuite celle de mettre à part pour un certain service ; en polonais il y a deux mots pour signifier la prise de décision et celle de durer dans la consécration. (1 Pierre 1 : 14-16). Enfin, il signifie : résigner, renoncer à nos privilèges, sacrifier. Ceci doit être sincère, volontaire et sans partage, et l’exemple d’Ananias et de Saphira nous est donné en avertissement. Faisons ce que dit l’Apôtre en 1 Pierre 4 : 7-10.

Nous remercions notre bon Père Céleste de nous avoir accordé ces agréables moments de rafraîchissement spirituel et de communion fraternelle. Avant la séparation, nous avons voulu transmettre nos salutations à tous nos sœurs et nos frères qui n’ont pu venir se joindre à nous pour raisons de santé ou de difficultés.

L’A. E. B.

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