CONNAITRE LA BONTE DIVINE

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Chers frères et sœurs, chers amis de la Vérité, que la paix de l’Éternel soit avec vous tous !

Qui est Dieu ? Connaissons-nous le caractère de Dieu ? Je pense que raisonnablement nous répondrons : Oui. Et l’humanité, comment perçoit-elle Dieu ? Le monde, l’homme, ne connaît pas son Créateur. L’homme se pose certainement des questions sur ses origines, et même s’il a entendu parler de Dieu, il ne Le connaît pas.

Ceux qui en ont parlé L’ont représenté comme un Dieu vengeur, afin de maintenir l’homme dans la terreur, comme ce fut le cas au Moyen Âge. Des personnes se donnant le titre d’hommes d’église avaient souvent des liens étroits avec les autorités gouvernementales ou royales pour tenir le peuple dans l’asservissement, la servitude.

Si aujourd’hui, grâce aux Réformateurs, grâce à l’accès facile à la Bible, ce préjudice pourrait être effacé, on constate qu’il n’en est rien. L’Adversaire, Satan, adapte toujours ses ruses de manière à ce que l’homme ne s’intéresse pas à son Créateur.

Pour résumer cela, nous dirions que l’homme avait une peur de Dieu excessive, et qu’aujourd’hui après avoir été trompé, il ignore Dieu, il L’oublie.

Cette peur de Dieu a ses origines au moment où l’homme a désobéi à son Créateur en Éden, perdant ainsi la vie. L’Adversaire semblait avoir atteint son but perfide, continuant à tromper l’homme, lui faisant croire le contraire. Durant tous les âges, l’Adversaire a semé le trouble chez l’homme, lui suggérant que Dieu l’a créé pour le voir souffrir, pour le voir vivre dans la peur, et le faire mourir. Et comme si cela ne suffisait pas, même une fois mort, Il aurait créé l’enfer pour le voir souffrir éternellement. De ce fait, l’homme voit ses faiblesses, sa détresse, et son incapacité à y faire face ne lui permet pas une place au ciel.

Faire croire que Dieu est amour ! Qui peut croire à cela face aux habiles stratagèmes de Satan ? Alors révolté contre Dieu, l’homme a peur d’un purgatoire et de l’enfer. Ainsi, certains désabusés rejettent tout en bloc ne croyant rien de tout cela, mais vivant dans l’ignorance et dans l’angoisse quand la mort approche.

On pourrait trouver ce tableau bien noir, et pourtant c’est ce que le monde entier croit, quasiment toutes religions confondues, et même étonnamment les juifs contemporains. Très peu de personnes aujourd’hui ont bâti une espérance contraire, voyant en l’Éternel un Dieu bon, compatissant, patient, juste, aimant sa créature. Seuls des chrétiens véritables, enfants de Dieu, ont compris la véritable bonté divine. Nous intitulerons notre sujet : Connaître la bonté divine.

Avant d’aller plus loin, voyons ce qu’est la peur, afin de savoir s’il est bon ou non d’avoir peur, s’il faut l’entretenir ou la combattre et de savoir de qui ou de quoi avoir peur. La peur est une émotion profondément ancrée en l’homme. En cas de forte peur, une réaction épidermique et instinctive nous fait réagir. Même une petite frayeur ne nous laisse pas insensible, elle va automatiquement se traduire par des réactions, un certain comportement.

Nous avons tous connu toutes sortes de peur, que ce soit face à un événement inattendu, un accident de la route, un examen médical, la perte d’un emploi, la perte d’un être cher, etc. Mais qu’est-ce qui déclenche cette peur ? Cela est variable d’une personne à l’autre. Cela peut être dû à une appréhension, une anxiété, un sentiment d’infériorité, d’insuffisance, d’impuissance, mais étonnamment parfois cela peut même être provoqué par l’amour ou le respect ; voilà qui semble paradoxal et intéressant.

Cela signifie donc que certaines peurs sont nuisibles mais que d’autres sont bénéfiques. Les bonnes peurs qui entraînent le respect sont nécessaires pour faire les bons choix dans la vie courante. Comme par exemple arriver à l’heure, respecter le code de la route, payer ses impôts, etc. C’est une petite crainte intérieure qui, pour que nous ne soyons pas mis à découvert, nous fait respecter cela.

Par contre, les “mauvaises” peurs, comme par exemple dans les relations humaines, peur de ses amis, de membres de sa famille, de ses collègues de travail, ou de son prochain, sont dangereuses. Pourquoi ? Parce que les relations humaines sont basées en premier lieu sur la confiance. Si donc la confiance est mêlée à de la peur – peur de ce que l’on cache ou d’une faiblesse comportementale – elle va inexorablement conduire au mensonge, qui tôt ou tard découvert, va entacher la relation.

Et ces peurs sont d’autant plus nocives si elles se passent au sein des relations entre frères et sœurs en Christ, dans nos réunions : peur de prendre une décision, manque de franchise, peur de se dire les choses.

Quand on y réfléchit et que l’on cherche la source de cette réaction, on trouve bien des causes à ces peurs, comme par exemple : perdre l’amour des autres ou peur du qu’en dira-t-on. Alors un bon nombre de raisons vont servir à rassurer notre bonne conscience.

Mais alors, nous aurions peur de toutes petites choses, et nous n’aurions pas peur de Dieu ? Comme si l’on pouvait s’arranger avec Lui ! On pourrait peut-être penser « Dieu me comprendra … », mais en sommes-nous persuadés ?

S’il est évident que nous ne devons pas avoir peur de Dieu comme le monde en a peur, ne devrions-nous pas Le craindre ? En Psaume 111 verset 10, nous lisons : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ». Il est ici parlé d’une crainte positive, qui est bonne, et qui doit toujours nous mettre en alerte. Nous voyons que tout commence par cela. Tant que la crainte de l’Éternel n’est pas dans notre cœur, la sagesse ne peut se développer, et nous serions encore loin du chemin qui conduit à comprendre la bonté divine.

Quelle est donc l’origine de cette crainte ? C’est la crainte face à l’engagement que l’on a pris avec l’Éternel, c’est-à-dire la peur de Lui désobéir. C’est la base de notre édification ; car nous savons qu’Il veut que ses enfants Lui obéissent. Mais c’est également la vénération appropriée, le remerciement, le respect que nous avons envers l’Éternel, son amour, sa faveur, son enseignement, sa puissance infinie, son plan divin, la splendeur de son caractère bienveillant, affectueux et glorieux.

Nous lisons en Lévitique chapitre 25 verset 17 : « Aucun de vous ne trompera son prochain, et tu craindras ton Dieu ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Ou bien encore ce texte très connu en Psaume 34 verset 8 : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent. »

L’homme a aujourd’hui peur du monde, car il a peur de ce qu’il fait et d’en perdre la maîtrise, peur de ce que lui réserve l’avenir, peur de lui-même. Ne serait-ce que ce que nous venons de vivre ces dernières années : les catastrophes nucléaires au Japon, ou la forte perturbation de l’économie mondiale en sont la preuve. Le monde a peur et rend l’âme de terreur.

Mais pour nous qui avons confiance en l’Éternel, la « crainte de l’Éternel » nous libère de cette peur qu’a le monde. Toutes ces craintes ne sont plus les nôtres, nous en sommes libérés. Nous sommes affranchis de l’erreur, du monde, affranchis du péché, et de la mort.

Nous lisons, en effet, en 1 Corinthiens chapitre 7 verset 22 : « Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. »

C’est pour cela que nous sommes en paix et sans crainte dans le tumulte de la vie, ce qui est écrit en Psaume 46 verset 3 : « C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée » ; ainsi qu’au verset 4 du Psaume 23, un verset bien connu : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. »

Poursuivons maintenant en considérant la sagesse qui nous fait discerner la bonté divine. Comme nous l’avons vu précédemment, l’Adversaire a trompé l’homme Adam, mettant sa descendance en inimitié avec Dieu. L’Adversaire perfide savait que la justice divine n’accepterait pas cet acte de désobéissance. Prisonnier et trompé, l’homme se trouve sous une condamnation de laquelle il n’a aucune chance d’en sortir par lui-même

En Romains chapitre 11 verset 22, il est écrit : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. »

Nous voyons là que la bonté divine est un attribut du caractère divin prêt à faire le bien, plein d’amour, de bonté, de grâce, de douceur. Cet attribut ancré en son cœur est immuable.

Le peuple Hébreu, et plus particulièrement certains hommes, souhaitèrent entrer en communion avec l’Éternel. Ils « craignaient » l’Éternel, et comprenaient que l’Éternel avait créé l’homme par amour, pour qu’il vive, et non pour qu’il meure. Ils comprirent que Dieu recherchait leur obéissance. Cependant le fardeau du péché qu’ils portaient depuis près de 4000 ans ne leur permit pas de racheter le droit à la vie perdue en Éden.

Cette possibilité exclusive qu’ils avaient de s’approcher de l’Éternel leur fut possible par les sacrifices et les holocaustes qu’ils répétaient pour être en communion et obtenir les grâces de l’Éternel. L’amour put œuvrer en leur faveur, mais comme il est écrit en Hébreux chapitre 10 verset 4 : « Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »

Ils sont tous morts, mais leur foi était telle qu’ils savaient que l’amour de Dieu œuvrerait de telle manière qu’un jour la mort ne serait plus. Ils avaient cet espoir, car ils savaient que Dieu, dans son amour divin, ne pouvait pas accepter de créer l’homme pour qu’il meure ensuite sans avenir.

Nous pouvons lire à propos de cette espérance qu’avaient tous ces héros de la foi en Hébreux chapitre 11 verset 13 : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »

Durant 4000 ans, la bonté divine n’a pas été plus connue que cela. Elle n’a pas été honorée, car la possibilité d’en bénéficier était faible. La justice divine, à ses côtés, attendait la rétribution équivalente au préjudice dont elle était victime. N’étant pas opposée l’une à l’autre, c’est la sagesse divine qui permit leur conciliation.

L’amour de Dieu fut démontré quand Il donna son Fils Unique – sa vie parfaite pour l’humanité entière. Ce n’est qu’au moment où Jésus déposa le prix de la Rançon, correspondant à la vie perdue en Éden, que la bonté de l’Éternel put être connue, honorée, et apporter la paix, la joie pour ceux qui reçoivent l’amour divin dans leur cœur.

Ce sont des idées importantes. Ces deux attributs, l’Amour et la Justice, sont maintenant en accord, l’un ne va pas sans l’autre, car ils sont si près l’un de l’autre que l’on ne peut envisager l’un sans l’autre.

Nous pourrions peut-être penser qu’après avoir compris la crainte de l’Éternel et obtenu la sagesse qui nous fait connaître son amour, nous sommes en harmonie avec notre Créateur. Ce serait bien sous-estimer le sens du message divin en se contentant d’un vieux refrain que vous avez sûrement déjà entendu : « Crois en Jésus et tu seras sauvé ».

Croire en Lui – qu’Il a racheté l’humanité par son sacrifice, qu’Il a permis de nous faire connaître ainsi la bonté divine -serait bien insuffisant, car il y a encore beaucoup de choses à comprendre et à réaliser pour mériter la récompense suprême. Quelles sont donc ces « choses » ? Ou, posons-nous la question autrement : S’il suffisait que Jésus meure sur la croix pour sauver l’humanité, pourquoi l’homme continue-t-il donc à mourir depuis ce temps ?

Cette question a son importance car elle est la base de la vie du consacré. Et elle aura également son importance pour le monde durant le Millénium. Ce dont nous devons bien avoir conscience, c’est que si nous avons consacré notre vie librement en accord avec l’Éternel, des efforts nous sont demandés.

Nous pourrions nous imaginer à tort que Jésus, étant parfait, a eu plus de facilités. Nous allons voir plus loin qu’Il a été éprouvé bien au-delà de ce qu’un homme ordinaire pourrait supporter.

Mais avant d’aller plus loin, et pour aider ceux qui hésitent à choisir la voie de la consécration, il y a une chose qu’il faut bien comprendre. Pour illustrer cela, prenons l’exemple suivant :

Quand Dieu a libéré les Hébreux qui étaient en esclavage en Égypte, Il leur a montré son amour par une multitude de miracles : à travers les dix plaies, puis aussi après leur sortie d’Égypte. Il a ouvert la mer, les a fait traverser, et les a délivrés de la main de Pharaon et de ses troupes en refermant la mer. Il leur a donné de l’eau et les a nourri de sa manne. Il leur a montré qu’Il est leur Dieu, et qu’Il avait le pouvoir de les protéger. Il promit de les guider et de leur donner la terre promise.

Mais que se passa-t-il le troisième mois, après leur sortie d’Égypte, quand ils furent devant le mont Sinaï ? Moïse était sur la montagne pour recevoir les instructions et la Loi de Dieu. Les murmures du peuple montèrent jusqu’à l’Éternel, leurs cœurs s’étaient corrompus. Ils avaient besoin d’une idole, un veau d’or, et leur ingratitude envers Dieu était si grande, qu’ils étaient prêts à abandonner leur liberté pour retourner à leur triste sort en Égypte. Quand Moïse fut de retour, indigné par ce qu’ils avaient fait, il déclara ces paroles en Exode chapitre 32 verset 26 : « Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : A moi ceux qui sont pour l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui. »

Nous connaissons la triste suite qui attendait les autres. Observons cette situation. Dieu démontre sa bonté envers son peuple en les sauvant de l’oppresseur, en leur rendant la liberté avec la promesse d’une terre et de sa protection. Il ne les oblige pas, Il leur tend la main, ils sont libres d’accepter ou pas. Nous lisons en Deutéronome chapitre 30 verset 19 : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »

Choisissez. Choisissez vous-mêmes – Évaluez : est-ce bon, ou n’est-ce pas bon, cela vaut-il la peine ou non ? Certains ont choisi de vivre et de suivre l’Éternel, d’autres pas.

Il en est de même pour nous. Quand nous nous sommes consacrés, l’Éternel ne nous a pas forcés. Il nous a montré son amour divin, Il nous a appelés ; patiemment Il nous a attendu. Il nous donne ses indications, des conseils pour savoir comment Lui plaire, et comment croître à l’image de Christ. Il nous a fait connaitre son Fils. Il nous a montré nos péchés. Il nous a appelés aussi à faire de bonnes œuvres.

Il n’a pas dit : vous avez tout maintenant, soyez tranquilles, vous êtes maintenant cohéritiers avec Christ. C’est une grâce, et cette grâce demande de bonnes œuvres, pour que nous nous préparions à l’image de Christ selon ses pensées, pas selon nos pensées. Lisons Éphésiens chapitre 2 versets 8 à 10 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »

Il ne nous a pas appelés parce que nous étions meilleurs que les autres, plus saints, faisant plus de bonnes œuvres. Non, Il a vu qu’il nous est possible de faire quelque chose de bien. Il nous a donc appelés à de bonnes œuvres, plus excellentes.

« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. » – Tite 2 : 11-15.

L’humanité ne peut pas encore comprendre cela. Le monde se demande pourquoi il y a tant de peines, de persécutions, de souffrances. Et il en rend Dieu responsable. Quand viendra le Royaume, que le Saint Esprit sera déversé sur le monde afin qu’il comprenne la Parole de Dieu, la Vérité, alors tous comprendront pourquoi Dieu a permis la mort, la douleur, l’adversité ; tout aura été pour le bien de l’homme.

Dieu est comme nous l’avons décrit, bon, juste, plein d’amour, miséricordieux avec ceux qui vivent en accord avec la règle de justice – et sévère envers ceux qui ne Lui sont pas obéissants.

Dans le futur le monde aura également la possibilité de connaître la bonté divine, et le choix qui se posera à eux sera en quelque sorte le même. Il aura aussi des épreuves, il ne suffira pas de croire seulement en Jésus pour être sauvé. Le monde sera mis à l’épreuve pour la vie éternelle, il ne l’obtiendra pas si facilement, en un instant, miraculeusement. Il devra faire beaucoup d’efforts. Il est vrai que ce sera plus facile pour se conformer aux bonnes œuvres et actions, car tous auront le même objectif, ils devront aimer Dieu et leur prochain, s’entraider, obéir. Car la loi d’obéissance en Éden liée à la justice divine restera à jamais.

C’est peut-être pour cela que certaines personnes découvrant la bonté divine durant cet âge, ne saisissent pas la main tendue par l’Éternel, en se disant : Je vis honnêtement ma vie, je ne fais rien de mal, de toute façon on verra dans le Millénium. D’ailleurs, ce sera plus facile pour moi car je ne suis pas comme ce monde ignorant qui aura beaucoup d’efforts à faire pour s’améliorer.

Bien sûr, certains sont heureux de ce qu’ils entendent, mais ne se soucient pas d’en connaître davantage, car intuitivement ils réalisent qu’une plus grande connaissance entraînera une plus grande mesure de responsabilité qu’ils désirent éviter.

Pour ma part, je ne pense pas que ce sera plus facile pour une personne qui a connu Dieu durant cet Âge, et qui n’a pas saisi la main tendue de l’Éternel, car les regrets seront sûrement bien durs à supporter face au monde qui saisira cette chance qui lui sera donnée, et qui probablement ne comprendra pas d’avoir refusé ce merveilleux rendez-vous avec l’Éternel.

Ce n’est nullement un reproche de ma part, mais c’est par amour que je dis cela, pour y réfléchir, car nous lisons en 2 Corinthiens chapitre 6 verset 1 : « Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. » C’est une exhortation à ne pas se retirer après avoir été justifié par la foi.

Remarquons que Jésus, né par la grâce de Dieu en tant qu’homme pur, parfait, juste, sans péché, fut sévèrement éprouvé avant de payer la Rançon sur la croix. Ce n’était pas la colère de l’Éternel, mais la justice qui demandait cette épreuve. Car la Justice pour être pleinement satisfaite demande une épreuve pour voir si l’amour développé est parfaitement sincère. L’amour et la justice divine sont parfaitement liés, nous avons vu que l’un ne va pas sans l’autre.

Tel le peuple juif devant le mont Sinaï, Jésus a choisi librement que son Père L’envoie en tant qu’homme, pour supporter au quotidien le poids du péché auquel l’homme était condamné. Jésus devait d’abord apprendre puis prouver son obéissance au Père en étant éprouvé sur la sincérité de son amour pour que la justice reçoive non simplement une vie en sacrifice, mais une vie parfaite sans péché, et surtout éprouvée.

Jésus devait apporter la preuve à Dieu qu’Il était digne de la grâce que Dieu Lui a préparée en vivant sur terre avec le monde, les guidant vers la perfection, leur montrant la crainte de l’Éternel, mais aussi la bonté à travers le rachat qui en a découlé.

Le chapitre 53 d’Ésaïe décrit très bien les souffrances qu’Il a dû supporter pour prendre nos péchés. Nous lisons du verset 4 au verset 6 : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. »

Et en 1 Jean chapitre 4 versets 9 et 10 nous lisons : « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. »

Dieu a promis à Jésus une récompense, à condition qu’Il accomplisse sa mission avec obéissance, mais avant de la Lui accorder, Il L’a d’abord engendré du Saint Esprit. Jésus a ensuite traversé de très fortes épreuves jusqu’au Calvaire. Il les affrontait avec sérieux car Il savait quelle était la récompense promise, qu’Il recouvrirait la vie au niveau spirituel, mais Il voyait surtout toute cette détresse, cette humanité prisonnière du péché et aussi cette vision qu’il n’y aura alors plus de mort, que les humains s’aimeront, s’entraideront, plus de haine, plus de jalousie, plus d’exploitation, d’esclavage et qu’ils vivront en obéissant à Dieu.

Il savait que l’enjeu était trop important pour se laisser submerger par l’épreuve. En conséquence, par cette préparation, Il devait être éprouvé pour démontrer s’Il était digne de porter tout cela.

La justice est exigeante, il fallait des mérites suffisants pour que le prix correspondant soit payé. Jésus était seul pour le payer, pas d’avocat, personne pour compléter un éventuel manquement, la Justice divine n’aurait pas accepté cela. La crainte qu’Il éprouvait était en permanence à son esprit, Il ne pouvait se relâcher à aucun moment, Il était toujours dans la crainte que tout soit accompli, toujours sur ses gardes face à l’Adversaire ; car les ténèbres haïssent la lumière, et Jésus ne permit aucune compromission avec le mal, la justice divine ne l’aurait pas accepté.

Il rejeta toutes les agressions de l’Adversaire, qui, rusé, L’attaqua dans ses moments de faiblesse. Mais Jésus ne laissa jamais à Satan la moindre faille, que ce soit seul dans le désert au début de sa mission ou quand l’Adversaire le fit par personne interposée.

C’est pour cela qu’Il dut se priver de liens d’amitiés terrestres car comme Il le déclare en Jean chapitre15 verset 19 : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. »

Jésus consentit à perdre toute situation sociale et la faveur des religieux de son époque. Puisqu’Il ne se laissait pas corrompre avec eux, ils se détournèrent de Lui jusqu’à Le crucifier. C’est une situation paradoxale pour des religieux ! Mais que pouvaient-ils Lui reprocher car Jésus ne faisait que le bien ?

Jésus affirmait des vérités qu’eux-mêmes admettaient, mais qu’ils avaient tellement mélangées avec « la tradition des anciens » qu’ils en étaient hébétés, aveuglés, à tel point qu’ils ne perçurent les œuvres et les enseignements de notre Seigneur que d’une manière entièrement fausse. Les persécutions subies par le Maître ne provinrent pas des étrangers, mais des gens de son époque qui étaient considérés comme saints. Et ces persécutions font bien plus mal.

Avons-nous bien conscience du sacrifice de notre Seigneur ?

Les consacrés ont conclu un contrat avec l’Éternel, un contrat d’amour et d’obéissance, sur la base de suivre les traces de notre Seigneur.

Au début, notre vie de consacré est remplie de zèle et nous avons peut-être écrit sur une feuille virtuelle une liste de toutes les bonnes œuvres et bonnes actions que l’on souhaiterait faire ; puis les années passant, nous pensons avoir été bénis, nous sentant fiers d’avoir accompli telles ou telles choses. Étant satisfaits nous pensons que l’Éternel et notre Seigneur le sont aussi et qu’Ils donneront un signe.

Mais est-ce une bonne attitude ? N’avons-nous pas tout consacré à l’Éternel ? Alors qu’avons-nous fait de tellement extraordinaire ? Si nous avons tout consacré à l’Éternel souhaitant qu’Il comptabilise au ciel tout ce que nous faisons de bien, sommes-nous également prêts à accepter qu’Il décompte tout ce que nous Lui avons enlevé ? C’est-à-dire certains moments et libertés que l’on a pris pour faire d’autres choses personnelles et peut-être même pas toujours correctes !

Et là notre esprit s’assombrit. On se tourne vers notre Avocat demandant qu’Il nous pardonne auprès du Père. Mais rappelons-nous, Lui ne se prenait pas de telles libertés. Et les années passant nous nous rendons compte que ce n’est pas une liste bien remplie qu’attendait notre Seigneur ; mais Il attendait de notre part plus d’humilité, en fait Il attendait une feuille blanche. Il attendait de notre part la demande suivante : « Seigneur éprouve-moi, pour que mon caractère soit façonné comme Tu le souhaites, m’enseignant l’amour et l’obéissance. »

Alors, quand nous traversons épreuves, difficultés, peines, persécutions ou maladies, ne pensons pas que c’est toujours la punition de Dieu qui est sur nous, mais ces expériences sont là pour nous éprouver. Jésus a eu des épreuves qui Lui furent bénéfiques spirituellement. La sévérité et la bonté de l’Éternel ne sont connues que des Nouvelles Créatures engendrées du Saint Esprit, elles seules peuvent discerner cette différence.

Dans le futur, le monde aura aussi à passer des épreuves et des difficultés ; mais durant cet Âge la Nouvelle Créature doit endurer en plus l’hostilité, la persécution dans une ambiance où règne l’injustice. Elle est appelée à un sacrifice. Elle doit lutter loyalement avec justice, faisant de bonnes œuvres, par une vie d’obéissance. Rappelons que tout cela est pour notre bien, et la récompense sera glorieuse.

Ainsi ceux qui suivent les traces de Jésus Le suivent et vivent avec Lui ; ils doivent combattre le bon combat pour avoir cet espoir de vivre aux cieux, pour avoir les qualités nécessaires pour aider plus tard l’humanité et la relever à la perfection afin qu’à son tour elle puisse développer l’amour pour son Créateur et son prochain.

Régulièrement nous devons faire le point et nous poser les bonnes questions pour savoir si nous vivons selon notre engagement. Comment savoir si nous remplissons tous nos devoirs, nos œuvres, et si nous sommes dignes de la récompense ?

Nous sommes appelés à vivre animés de bonnes intentions et pratiquant de bonnes œuvres. Faisant ces choses Il nous montre son amour ; mais si ce n’est pas le cas Il manifestera sa colère comme cela est indiqué en Romains chapitre 2 versets 1 à 8.

Si nous montrons du mécontentement quant à notre sort, si nous nous irritons vis-à-vis des autres, alors nous manifesterons un manque d’Esprit Saint et de bonté et attirerons sur nous la colère de Dieu. Inversement, étant consacré pour faire de bonnes œuvres, si nous cultivons un esprit de douceur, de gentillesse, de patience et d’amour envers les autres, en étant des exemples pour eux, cela plaira à Dieu car c’est ce qu’Il nous demande.

Jésus fut un exemple, non seulement pour le peuple d’Israël qui L’a rejeté et ne L’a pas accepté comme Fils de Dieu, mais également pour les apôtres ; Il veillait constamment sur eux, pour les enseigner, les reprendre.

En 2 Timothée chapitre 2 versets 24 à 26, nous lisons : « Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. »

Et en Tite chapitre 2 versets 7 et 8 : « te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes œuvres, et donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de nous. »

Tel doit être un serviteur de Dieu : il doit avoir un bon caractère, un bon comportement, une bonne connaissance, non selon ses pensées mais selon celles de la volonté de l’Éternel.

Nous avons actuellement une telle grâce et un accès à la connaissance des Écritures sans pareil, comme personne ne put l’avoir durant tout l’Âge de l’Évangile. L’Éternel envoya le « serviteur fidèle et prudent » pour qu’il dispense cette nourriture au temps convenable. Et cette vérité, si nous savons l’apprécier à sa juste valeur, est juste, et permet de vivre en harmonie maîtrisant ainsi notre comportement et notre caractère.

C’est pour cela qu’il est triste de voir que si peu de personnes ont compris ce message et l’acceptent, et encore plus triste de voir ceux qui, ayant eu cette connaissance, cherchent à présent plus à détruire qu’à construire. Ils souillent leur caractère, se font du mal à eux-mêmes ainsi qu’aux autres, ils sont de moins en moins dignes du royaume et de la vie éternelle. Ce rappel est là pour nous réveiller et nous aider à bien mesurer la valeur de la sainte vérité du plan de Dieu.

Il y a donc des caractères qui ne sont pas selon l’exemple de Christ, et qui, au lieu de conduire à la joie, à la motivation, montrent un mauvais esprit de querelle, de critique, d’intrigue, etc., et au lieu d’édifier le peuple de Dieu, suscitent des difficultés qui causent du mal non seulement à eux mais aussi à ceux qui sont plus faibles, et au lieu de les attirer à Dieu, à Christ et à la Vérité, les en éloignent.

Gardons-nous d’un tel comportement. Il est de notre devoir d’inciter, de faire découvrir la Vérité, la bonté divine, et de s’abstenir de tout ce qui risquerait de décourager les autres.

Nous lisons en Psaume 90 verset 12 : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. »

Chaque jour qui passe on devrait se poser la question : Accomplissons-nous notre ministère religieusement, étant saints, zélés, combattant nos faiblesses ? Poursuivons-nous ce qui est bien et corrigeons-nous ce qui ne va pas, demandant pardon à l’Éternel avant que ne vienne sa colère ?

Lisons en Colossiens chapitre 3 versets 12 à 14 :

« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. »

Nous voyons dans ce texte une grande leçon, partout nous devons avoir cette intention pour venir en aide aux autres, les encourager, les aimer. Nous devons faire du bien à tous, nous abaissant, nous humiliant, par la douceur, nous ne devons pas penser qu’à nous-mêmes, mais être à la recherche de l’harmonie, vivant en accord et en paix. C’est la vraie démarche vers les bonnes actions envers notre prochain en évitant tous dangers qui pourraient arriver si nous n’étions pas humbles.

La patiencesupporte les défauts issus de la faiblesse des autres, prenons soin de les aider, de les relever. La patience c’est aussi la faculté, la disposition à pardonner aux autres. C’est égalementne pas pardonner à quelqu’un qui ne le demande pas, mais savoir le reprendre pour qu’il prenne conscience de ses actes.

En Éphésiens chapitre 5 versets 1 à 11 nous trouvons les qualités à avoir et ce qu’il ne faut pas faire : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. »

En Galates chapitre 5 versets 16 à 22, il est parlé de la différence des fruits de l’esprit et de ceux de la chair. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »

Les fruits de la chair sont faciles, et l’Adversaire fait tout pour satisfaire notre chair, nos desseins, nos plans. Mais si nous adoptons la volonté de l’Éternel comme notre volonté, et vivons selon cette volonté ce n’est plus la même affaire, il faut développer un nouveau sens que Dieu nous a donné, dans la pureté à l’image de l’exemple divin et pas selon notre intelligence. Car nous n’obtenons pas les fruits de l’esprit miraculeusement, notre Seigneur voit nos intentions et notre sincérité, Il nous aidera à les obtenir à travers des épreuves, peut-être par des souffrances, Il nous nettoiera la chair et l’esprit.

Nous devons combattre cette ancienne nature et tout diriger pour développer les fruits de l’esprit avant tout.

Nous avons aujourd’hui cette possibilité d’ouvrir notre cœur, de donner notre cœur, et vivre selon les desseins de l’Éternel jusqu’à la récompense finale.

En Apocalypse chapitre 3 versets 20 et 21, nous lisons : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. »

Pour conclure, voici un extrait du journal de Sion de l’année 1977, n°4, page 44 : « C’est ainsi que la bonté de Dieu, toute d’amour, s’est manifestée envers nous dans une mesure dépassant de beaucoup ce qui fut accordé à tous les autres humains au cours de l’histoire du monde. Nous possédons ses très grandes et très précieuses promesses ; c’est nous qui avons reçu son amour spécial. Plus nous apprécions son amour, ses glorieuses promesses et les abondantes dispensations de sa grâce, plus nos cœurs sont remplis de gratitude envers Lui, plus nous nous rendons compte de sa bonté et de son amour, et plus nous sommes disposés à consacrer notre vie à son service. »

Et dans les Lamentations de Jérémie au chapitre 3 versets 21 à 25 nous lisons :

« Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance.

Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ;

Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !

L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux espérer en lui.

L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l’âme qui le cherche. »

Que l’Éternel vous bénisse tous. Amen.

Fr. David Skarbek

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