CONVENTION DE CREIL LES 7 ET 8 MAI 1988

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Le samedi 7 mai fut le premier jour de la convention ; étant un jour “scolaire ”, beaucoup de parents n’ont pu assister avec leurs enfants. Néanmoins, ceux qui ont fait l’effort de participer, ont pu ressentir des bénédictions, dans une ambiance intime et fraternelle.

Sous la présidence de frère M. R. de Lamorlaye (Oise), après quelques paroles d’exhortation, quelques cantiques, le frère R. Z. d’Alsace a parlé de l’Eternel. Jésus Christ est venu nous révéler Sa Puissance, Sa Sagesse, Sa Justice et Son Amour. Cet Etre sublime, immortel, mal connu, par nombre de ceux qui professent Le connaître, Jésus nous l’a révélé (Mat. 11 : 25-30) ; et combien nous sommes heureux d’être ses enfants, des enfants privilégiés.

Le deuxième sujet fut présenté par frère L. R., avec pour titre : “Les temps difficiles dans les derniers jours”. – 2 Tim. 3 : 1-6. Nous sommes environnés de choses, d’influences, de difficultés, d’épreuves diverses confort, convoitise des yeux, mauvais emploi de notre temps, etc…) et nous devons déployer toutes nos forces pour nous maintenir dans la Vérité (Jean 6 : 27 ; Luc 12 : 35-37). Choisissons la meilleure part qui ne nous sera pas ôtée. – Luc 10 : 38-42.

Le troisième sujet, présenté par frère T. C. de Carmaux (Tarn), concernait les cinq sens, qui sont : le goût, l’odorat, le toucher, la vue et l’ouïe, et un 6 me possédé uniquement par les nouvelles créatures, les engendrés de l’Esprit.

Ces cinq sens furent donnés par Dieu à l’homme lorsqu’il fut créé. L’homme fut également doté dans une mesure appropriée des attributs divins qui sont : l’amour, la puissance, la justice et la sagesse (intelligence), ainsi que de la libre volonté d’agir et de choisir le bien et le mal. Si les animaux ont des sens (intuitions) plus développés que l’homme, par exemple, une vue perçante comme l’aigle, un odorat, un flair comme le chien, une facilité d’orientation comme les pigeons, hirondelles, cigognes et autres ; l’homme a ses sens bien équilibrés.

Le frère a expliqué que pour l’homme, les sens dont sont dotés les animaux, lui seraient plutôt préjudiciables, voire à son désavantage. La sagesse du Créateur a bien conçu les choses, pour le confort, l’utilité de sa créature. Dieu donna également à l’homme une intelligence merveilleuse, extraordinaire. Aujourd’hui, au temps de l’augmentation de la connaissance (Dan. 12 : 4), l’homme peut, à l’aide du télescope, de la télévision, du téléphone, voir, entendre, très bien, de très loin, de n’importe quelle partie du monde, ce qui est impossible et même inconcevable pour les animaux.

En ce qui concerne le 6ème sens que possèdent les nouvelles créatures, celles qui ont reçu l’esprit de Dieu, les engendrés de l’esprit, ce 6ème, sens leur permet de connaître les mystères du plan de Dieu, comme nous le résume l’Apôtre Paul. – 1 Corinth. 2 : 7.

Le soir nous avons eu l’agréable surprise d’admirer, de voyager dans l’immense univers incommensurable des planètes, des étoiles, des comètes, galaxies, et de nous rendre compte combien l’Eternel est Grand, Puissant, Sage, combien notre terre est petite, minuscule dans ce vaste “océan” planétaire ; et comme dit le Psalmiste (PS. 8 : 2-5) : “Quand je contemple tout cela, qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui”. Par des projections de diapositives d’une rare beauté et précision, notre ami B. B. d’Osny (Val d’Oise), nous a fait apprécier combien les œuvres de l’Eternel sont admirables – PS. 139 : 14.

Le second jour, le nombre de participants fut quelque peu plus important. Sous la présidence du frère W. D., c’est frère P. T.F. de Cysoing (Nord) qui nous a présenté le premier sujet intitulé : “Les frères et sœurs”.

Si nous appartenons, chacun pour sa part, à une famille selon la chair, le Seigneur nous fait comprendre qu’il existait une famille selon l’esprit, avec pour Père l’Eternel (notre Père qui est aux d’eux) et de frères et sœurs (Jésus n’a pas honte de nous appeler ses frères. — Héb.2: 11.

A quelqu’un qui a dit en certaines circonstances à Jésus : “ Voici ta mère et tes frères sont dehors et ils cherchent à te parler”, le Seigneur a marqué la différence qu’il faisait entre les frères et sœurs selon la chair et les frères et sœurs selon l’esprit. Il répondit : ((Qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis étendant la main sur ses disciples, Il dit : Voici ma mère et mes frères, car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les deux, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère” (Mat. 12 : 46-50). La distinction est claire, nette, sans équivoque. Le terme frère ou sœur en Christ est très significatif, il implique un grand privilège, des devoirs, des responsabilités.

Le frère a également précisé, contrairement à l’idée communément répandue, que Jésus avait des frères et sœurs selon la chair, ce n’étaient pas des cousins ni cousines (Mat. 12 : 46, 47 ; 13 : 55, 56 ; Marc 3 : ’31, 32 ; 6 : 3). Le terme grec “adefphos” signifie bien “frère”, le terme grec “adefphé” ou “adefpha” signifie bien “sœur” et non cousin qui est la traduction du mot “anepsios” qui ne figure qu’une fois dans Col. 4 :10.

Le second et dernier sujet fut présenté par frère L. J. et avait pour titre : “Mon fils donne-moi ton cœur”. — Prov. 23 : 26. Bien sûr, il ne s’agit pas du cœur de chair qui est logé dans la poitrine, mais du centre des affections, des sentiments, de tout ce que nous pouvons ressentir, offrir à notre Dieu en reconnaissance de son grand Amour manifesté à notre égard dans le sacrifice de son Fi/s. Ne dit-on pas : “C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle” ? Comment parlons-nous de Dieu ? À Dieu ? Comment l’aimons-nous ? Ne devrait-on pas l’aimer de TOUT notre cœur ? — Mat. 22 : 37.

Avant de clôturer la seconde journée et la convention par des cantiques, le frère D. A. d’Oignies (Pas-de-Calais) nous a fait une agréable surprise en réalisant une projection audiovisuelle avec pour thème : “Lorsque je vois tout ce que Dieu a fait pour moi, j’ai aussi confiance en Lui pour tout ce que je ne vois pas”. Nous avons pu voir et apprécier la variété infinie de ce que Dieu a créé : la terre, les deux, la mer, les animaux, les arbres, les plantes, les fleurs et tout cela pour que l’homme puisse être heureux.

Ce que nous voyons, et encore imparfaitement, ne nous donne-t-il pas une confiance absolue pour tout ce que l’Eternel a préparé pour notre bonheur futur ? Assurément, nous avons une confiance absolue et inébranlable. — Esaïe 40 : 12, 13;1 Cor. 2 : 9, 10.

Nous remercions tous ceux qui nous ont transmis leurs salutations et nous leur adressons les nôtres, ainsi qu’à tous les lecteurs de ce “Messager”.

Que l’Eternel soit loué pour tous ses bienfaits Psaume 103 : 2

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