CONVENTION DU 28 DECEMBRE 1986 A Arenberg (Nord)

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 La convention du 28 Décembre a été la dernière de l’année 1986.

 De nombreux frères et sœurs se sont réunis pour se réjouir dans la communion fraternelle, remercier l’Eternel pour tous ses bienfaits et repartir avec de nouvelles résolutions pour l’année nouvelle.

 Sous la présidence du frère W. D. de Lamorlaye (Oise), après le chant d’un cantique suivi d’une prière et de la lecture de la manne, le frère L. R. d’Anzin (Nord) a parlé de Noël : même si le 25 décembre n’est pas la date exacte de la naissance du Seigneur, Noël, pour beaucoup, signifie sa célébration. Le frère a mis l’accent sur les circonstances de cette naissance, sur les conditions particulièrement humbles de la venue au monde du Fils de Dieu, sur son œuvre grandiose de rachat de l’humanité, et surtout, sur l’œuvre extraordinaire du rétablissement de l’homme à la perfection et de l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre.

Le deuxième sujet fut présenté par le frère D. A. d’Oignies (P. de C.). Ce sujet avait pour titre : “Notre sanctification”. La signification première du mot “sanctification” est : mise à l’écart, séparation. La volonté de Dieu nous concernant est donc que nous soyons séparés du monde, mis à l’écart pour être Son peuple particulier. Dans cette œuvre de sanctification qui dure pendant toute notre course chrétienne, nous accomplissons notre part lorsque nous nous offrons en sacrifice, et Dieu accomplit la Sienne, nous sanctifiant par Sa Vérité, par le Saint Esprit et par notre participation aux souffrances et à la mort de Christ.

 Après un repas en commun et la lecture des salutations que nous ont adressées tous ceux et celles qui n’ont pu assister à ce festin spirituel, ce fut au tour du frère T. F. P. de Cysoing (Nord) de prendre la parole. Il intitula son exhortation : “Entre les mains de l’Eternel”. Ce fut un message de réconfort qui décrivit la confiance et le bonheur dont jouissent tous ceux qui sont entre les mains de l’Eternel, à la condition cependant de vivre au mieux de leurs possibilités en accord avec la volonté de Dieu.

 Le frère S. J. d’Arenberg (Nord) termina en parlant du plus beau fruit de l’esprit qui renferme tous les autres, à savoir : l’amour ; cet amour qui excuse tout, espère tout, supporte tout, ne périt jamais et nous rend victorieux, si nous savons le développer en nous.

 La journée se termina très vite, trop vite. Après le dernier chant et la dernière prière, chacun repartit le cœur rempli des riches bénédictions reçues et avec le désir de les communiquer à ceux qui n’ont pu, pour diverses circonstances, participer à ce régal spirituel.

 Que Dieu soit loué !

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