Dans le chapitre 25 : 6-9 de la prophétie d’Esaïe, le prophète nous décrit les bénédictions réservées à toute l’humanité. Mais ces 31 août et 1er septembre 1991, en ont été un avant-goût pour le peuple de Dieu. “L’Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents” (verset 6).
De ces montagnes de Bourbach-le-Bas, l’Éternel a abondamment béni Son peuple.
Venus de Roumanie, de Belgique, de Suisse, de Pologne, d’Allemagne et de France, tous n’avaient qu’un seul but : louer l’Éternel et profiter des mets succulents, mis à leur disposition par l’intermédiaire de Ses serviteurs.
L’ouverture de ta convention a eu lieu le samedi à 14 h 30, sous la présidence du frère J. S. (Staffelfelden). Il invita le frère F. B. (Allemagne) à présenter le premier sujet — “Le type et l’antitype du prophète Elie”. Matthieu 17 :10-13.
Jean le Baptiste était le type de la classe d’Elie, en tant que prédécesseur de Christ dans la chair, comme l’Église précède Christ glorifié.
C’est le frère J. W. (Bollwiller) qui présenta le deuxième sujet : “Privilèges et devoirs de la Nouvelle Créature”.
Le frère sensibilisa l’auditoire sur l’engagement contenu dans l’exhortation de l’Apôtre Paul adressée au peuple de Dieu (Romains 12 : 1). Il mit l’accent sur la Nouvelle Créature qui doit se transformer pour ressembler au Seigneur Jésus. Nous devons être des ambassadeurs de Christ avec une nouvelle manière de vivre.
Le repas du soir fut préparé par tes frères et sœurs locaux, qui se sont fait une joie de servir tous les participants.
Une projection de diapositives clôtura la journée. C’est le frère J. G. (Staffelfelden), qui nous présenta quelques souvenirs d’un récent voyage parmi les frères d’Ukraine (URSS).
Le frère L. R. (Allemagne) a assuré la présidence du second jour. Il invita le frère C. B. (Cluj Napoca — Roumanie) à prendre la parole. Avec une grande émotion, le frère nous décrivit le profond attachement à Dieu et au peuple de Dieu de tous nos frères Roumains méconnus jusqu’à l’an dernier, et l’amour que l’Éternel a manifesté envers Son peuple.
C’est avec une sensibilité toute particulière que notre attention fut portée sur le sujet : “Fixons les yeux sur Jésus”. Le frère insista sur les paroles consignées en Hébreux 12 : 2, et par lesquelles l’Apôtre Paul nous invite à regarder à Jésus qui, faisant abstraction des frontières, des tangues et des races, promet à tous ceux qui persévèrent sur ses traces la participation à Son Royaume (Apocalypse 3 :21).
Le deuxième sujet fut présenté par le frère R. F. (Suisse). Ce frère commenta “La réconciliation de Joseph et de ses frères”.
L’événement relaté dans l’Ancien Testament (Genèse chapitres 41 à 47), semble avoir une portée très grande, car il nous représente le moyen par lequel toute l’humanité reconnaîtra Jésus. C’est Christ qui ramènera l’humanité parfaite vers l’Éternel (Ëph. 1 : 9, 10).
Le repas de midi fut pris en commun, servi par les frères et sœurs locaux.
Le sujet de l’après-midi fut présenté par le frère S. S. (Allemagne) — “Jésus, Souverain Sacrificateur à l’exemple de Melchisédek” (Hébreux 7 :1-10). Le Souverain Sacrificateur Céleste glorifie (typifié par Melchisédek) effectuera un service plus important que celui effectué par le souverain sacrificateur terrestre (Aaron) sous l’Ancienne Alliance. Le Grand Melchisédek « Christ » (Tête et Corps), prendra bientôt ses fonctions de Roi et de Prêtre aux yeux de l’humanité.
C’est le frère R. M. (Lamorlaye) qui parla en dernier. Son sujet fut : « La guérison du lépreux Naaman » (Luc 4 : 27, 2 Rois 5 : 1). La lèpre est une maladie qui préfigure le péché qui a contaminé toute l’humanité. La lèpre dont Naaman fut atteint n’a pu être guérie que par une puissance miraculeuse. Le péché et la mort ne pourront être éliminés que par la puissance divine, grâce à la résurrection rendue possible par le sacrifice de Jésus.
C’est dans cette atmosphère chaleureuse et fraternelle que s’est terminé ce festin spirituel. Nous avons été honorés par les salutations de tous les frères et sœurs qui n’ont pu participer à notre joie. Le souhait de tous fut de transmettre, en retour, les salutations chrétiennes à tout le peuple de Dieu.