DES VASES DE TERRE

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2 Corinthiens 4 : 7 : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre. »

La Bible regorge de symbolisme. Ce qui est dit n’est pas nécessairement ce qui est entendu. Si nous voulons comprendre ce qu’elle nous enseigne, il faut l’étudier. Ce verset en est un bon exemple.

Les vases de terre constituent ce que nous appelons aujourd’hui de la poterie. L’argile humide est formée en vase sur le tour d’un potier. Une fois cuit au four à haute température, le vase devient utilisable. Chaque vase est unique. De simples petits morceaux de vases brisés permettent aux archéologues de dater les époques des villes anciennes peuplées.

Au temps de l’Ancien Testament, les gens mettaient les choses importantes dans des vases de terre. Jérémie avait été avisé de placer son contrat d’acquisition dans un vase de terre pour le sauvegarder (Jérémie 32 : 14). Des trésors comme les rouleaux de parchemin de la Mer Morte furent cachés dans des vases de terre et, grâce à cela, ils furent préservés pendant deux mille ans. Mais dans ce verset Paul ne dit pas que lui et les Corinthiens protégeaient des trésors dans des vases au sens littéral. Que veut-il donc dire ? Et qu’est-ce qu’un vase ? « Le Seigneur lui dit, va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël. » est-il écrit en Actes 9 : 15.

Le Seigneur s’adresse à Ananias dans une vision et Il parle de Paul. Il l’appelle un « instrument ». Le même mot grec est traduit par « vase » dans 2 Corinthiens 4 : 7. Donc un « vase » dans les Écritures signifie un être humain. Et c’est un symbole pertinent, car la vie même d’un individu est fragile, facilement brisée, comme un pot de marbre. Le mot « vase » évoque l’idée de quelqu’un que le Maître peut mettre à son service.

Quant au mot « trésor », il peut évoquer plusieurs idées différentes.

1) Paul fait allusion au Saint Esprit que le Seigneur nous a accordé en Matthieu 25 : 4 : « Mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases. » Dans cette parabole des vierges folles et sages, la différence primordiale entre les deux groupes s’avère être la présence ou l’absence d’huile dans les vases. L’huile est un symbole du Saint Esprit ; les vierges sages étaient remplies de l’Esprit, les vierges folles ne l’étaient pas.

2) Paul parlait d’être ministres d’une nouvelle alliance (voir 2 Corinthiens 3 : 6). Il dit que bien que le ministère de Moïse ait été glorieux, le ministère que nous avons l’est davantage. Notons les versets précédents, 2 Corinthiens 4 : 1 : « Ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite … (verset 5) Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons. »

3) Dans sa seconde épître aux Corinthiens, chapitre 4 et verset 2, Paul faisait allusion à la vérité comme étant un trésor que le Seigneur nous a donné : « Nous n’altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité… »

4) Paul faisait allusion à la « Nouvelle Créature ». Ce nouvel esprit habite maintenant un corps terrestre jusqu’à ce qu’il reçoive à la mort un corps céleste. C’est ce que précise le verset 17 du chapitre suivant : « Si quelqu’un est en Christ, il est une Nouvelle Créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »

Le frère Russel disait le plus souvent que le trésor était la Nouvelle Créature, mais dans le cinquième volume il a dit que le trésor était le Saint Esprit (E284). Ceci importe peu, car ce n’est pas le point essentiel. Quel qu’il soit, ce trésor est contenu dans des êtres fragiles et ordinaires, tirés de la poussière de la terre. Peut-être savons-nous quel trésor nous a été confié ? Le considérons-nous vraiment comme un trésor ? Si tel est le cas, nous allons sûrement endurer toutes sortes de difficultés pour le sauvegarder. C’est ce que précisent les quelques versets qui suivent. 2 Corinthiens 4 : 8-10 : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. »

Certains pourraient penser qu’il n’est pas logique que Dieu emploie des personnes pauvres et peu instruites à son service. Or, c’est précisément ce genre de personnes que Dieu a toujours employées pour accomplir son dessein, « afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (fin du verset 7). Considérons « le grand Apôtre Paul ». Grand ? Pas pour tout le monde. Plus loin dans cette même lettre, dans le verset 10 du chapitre 10, il cite ce que certains de ses critiques Corinthiens disaient à son sujet (La Parole Vivante en anglais) : « Ne faites pas attention à ses lettres, » disent certains. « Il semble imposant quand il écrit, mais ce n’est que du bruit. Quand il sera ici, vous verrez qu’il n’y a rien de grand en lui, et vous n’aurez jamais entendu pire orateur. »

Aucune personne ici n’est impressionnante selon les critères du monde. C’est ce qu’il faut. Dieu s’est toujours servi de vases de terre défectueux pour Le représenter et pour adresser son message.

Voici une histoire intéressante : – La fille d’un empereur s’adressa au rabbin Josué : « Oh, comme vous êtes habile dans les affaires de la loi, mais que vous êtes difforme ! Quelle immense sagesse loge dans un corps aussi sordide ! » Le rabbin répondit : « Dites-moi, je vous prie, de quoi sont faits les vases dans lesquels vous gardez vos vins ? Elle répondit : « Ce sont des vases de terre. » Il répliqua : « Pourquoi donc, riches comme vous êtes, ne gardez-vous pas vos vins dans des récipients en argent car ce sont les gens du peuple qui gardent leurs vins dans des vases de terre ? » Elle alla voir son père et le persuada de transvaser tout son vin dans des récipients d’argent. Peu à peu, tout le vin se transforma en vinaigre. Lorsque l’empereur s’en aperçut, il voulut savoir qui avait donné un tel conseil à sa fille. Elle lui dit que c’était le rabbin Josué. Alors, l’empereur convoqua le rabbin. Ce dernier lui raconta toute l’histoire. Il ajouta cette phrase : « La sagesse et l’étude de la loi ne logent pas dans un bel individu ». Mais l’empereur fit une objection : « Il y a des personnes belles qui ont fait de grands progrès dans l’étude de la loi ». Le rabbin ajouta : « Si elles n’avaient pas été si belles, elles auraient fait encore davantage de progrès ; car un bel homme n’a pas l’esprit humble, et, par conséquent, il oublie bien vite toute la loi ».

Une cruche d’huile

Zacharie dit qu’il ne faut pas mépriser le jour des faibles commencements. Nous pourrions examiner avec profit un bon nombre de commencements « faibles » aux yeux du monde à la suite desquels de grandes choses ont été accomplies par des mains expertes. Un seul caillou tiré d’un ruisseau était tout ce qu’il fallait pour abattre Goliath. Une petite cruche d’huile est à la base d’une merveilleuse histoire dans 2 Rois 4 : 1-7 : « Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Élisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu’as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n’a rien du tout qu’un vase d’huile. Et il dit : Va demander au-dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit : Va vendre l’huile, et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. »

Matthieu 9 : 29 : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. »

La foi de cette femme a été mise à l’épreuve. Imaginons-la, avec ses enfants allant de porte en porte pour emprunter des vases aux voisins. « Pour quelle raison ? Qu’est-ce que vous allez en faire ? » Il est certain que les voisins étaient au courant de ses difficultés, et ils savaient qu’elle ne possédait rien. Ses enfants étaient tout ce que le créancier pouvait emporter. Mais cette femme devait être très appréciée puisque malgré la grande valeur de leurs vases, les voisins ont consenti à les prêter à cette femme ainsi qu’à ses enfants. Quelle immense foi elle avait ! Une personne ayant une foi moins grande se serait sans doute arrêtée à un vase ou deux. Or, une foi moins grande aurait apporté peu de bénédictions.

Il y a plus à tirer de cette leçon. Quand nous sommes dans la détresse, quand nous nous attendons au pire, que faisons-nous ? Nous allons chercher de l’aide auprès de Celui qui peut nous en donner, nous nous approchons du Trône de grâce. C’est ce que fit cette femme. Elle voyait en Élisée le représentant de Dieu. Alors, devant le trône, que faisons-nous ? Peut-être dictons-nous à Dieu la solution à notre problème ? Ça, ce serait une grave erreur.

Dans la manne du 22 février, nous trouvons le commentaire suivant : « Les prières égoïstes sont trop coûteuses. Quelques-uns ont gagné la fortune et ont perdu la vérité et son service ; d’autres ont obtenu la santé uniquement pour découvrir qu’elle leur a apporté d’autres épreuves non moins pénibles ; d’autres encore ont recouvré leurs bien-aimés de l’étreinte même de la mort, pour regretter ensuite que Dieu ait exaucé leurs prières ou, plus exactement, pour regretter de n’avoir pas accepté la sagesse et la providence du Seigneur avec confiance, contentement et sans murmures. »

La femme s’approcha d’Élisée avec un problème unique : « Aide-moi, je ne sais pas ce que je dois faire. » Et la solution vint de l’unique objet qu’elle possédait — une petite cruche d’huile. Les vases de terre furent remplis de cette huile l’un après l’autre jusqu’au bord. Tous les vases. Le Seigneur peut remplir chacun de nous de son Esprit si nous venons à Lui vidés de toute autre chose. Ce remplissage n’a pas de limite. Chaque vase peut être rempli.

Tant qu’il y avait un vase à remplir, l’huile ne manquait pas ; elle ne cessa de couler que lorsque le dernier vase présenté par son fils fut rempli. Ceci est un modèle parfait de la grâce de Dieu. Lorsque nous nous apercevons, à un moment quelconque, que l’huile cesse de couler, c’est le signe qu’il n’y a là plus de vases vides, plus d’âme affamée et assoiffée de droiture.

Quatre genres de vases

Le mot grec traduit par « de terre » dans 2 Corinthiens 4 : 7, se trouve en un seul autre endroit, en 2 Timothée 2 : 20, 21 : « Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais il y en a aussi de bois et de terre ; les uns sont des vases d’honneur, et les autres sont d’un usage vil. Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses [choses d’iniquité], il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. »

Ainsi ces « vases » sont des individus divisés en deux catégories : l’or et l’argent, puis le bois et la terre. Ceci représente les deux phases du royaume – la céleste (les vases d’honneur) et la terrestre (les vases d’usage commun). Si nous sommes fidèles à notre alliance de sacrifice, nous serons utilisés pour faire de grandes choses dans la maison du Seigneur. Nous serons les vases d’or [l’Église], ou les vases d’argent [la Grande Foule]. Mais il y a aussi les vases de bois et de terre. C’est la phase terrestre. Les vases de bois pourraient représenter les Anciens Dignes, et les vases de terre, le reste de l’humanité.

Ce verset indique que les vases seront « propres à toute bonne œuvre ». Ceci est très important. Nous devons nous apprêter non pour l’honneur mais pour le service. Nous devons nous maintenir purs, sanctifiés, et lavés de toute souillure. Alors seulement serons-nous prêts pour le service du Seigneur quel qu’il soit. « Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ? » (Romains 9 : 20-21). « Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » – Matthieu 13 : 16, 17.

Notre cœur devrait déborder de gratitude envers Dieu car Il a ouvert nos yeux et nos oreilles afin que nous puissions L’apprécier, Lui ainsi que son merveilleux plan de salut. « Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté. » – 1 Thessaloniciens 4 : 4.

Nous sommes des vases de terre, ordinaires et fêlés. Nous avons si peu de valeur. Mais continuons à mener une vie sanctifiée afin que Dieu, qui lit dans nos cœurs, nous récompense ouvertement un jour. – Matthieu 6 : 4, 6, 18.

Gédéon

Nous savons que les vases peuvent contenir de l’huile, qui représente le Saint Esprit. Or, fait très rare, on trouve un endroit dans la Bible où les vases contiennent également de la lumière. C’est, de plus, la première fois qu’étaient mentionnés les poteries ou vases dans les Écritures. Ce fut lorsque Gédéon prit une poignée d’hommes pour livrer bataille contre les armées de cent trente-cinq mille Madianites et Amalécites (Juges 6 : 33 ; 8 : 10). Gédéon convoqua des volontaires pour le combat. Trente-deux mille répondirent à l’appel. Mais Dieu dit à Gédéon qu’ils étaient trop nombreux. Car, s’Il leur donnait la victoire, ils pourraient dire que c’était grâce à leur propre force qu’ils avaient gagné. Donc, ceux qui n’avaient vraiment pas le cœur à se battre furent encouragés à rentrer chez eux. Vingt-deux mille s’en allèrent. Il y eut une autre épreuve, et après celle-ci, il ne restait plus à Gédéon que trois cents hommes. Le récit de cette bataille est noté en Juges 7 : 16-23. Gédéon « divisa en trois corps les trois cents hommes, et il leur remit à tous des trompettes et des cruches vides, avec des flambeaux dans les cruches. Il leur dit : Vous me regarderez et vous ferez comme moi. Dès que j’aborderai le camp, vous ferez ce que je ferai ; et quand je sonnerai de la trompette, moi et tous ceux qui seront avec moi, vous sonnerez aussi de la trompette tout autour du camp, et vous direz : Pour l’Éternel et pour Gédéon. Gédéon et les cent hommes qui étaient avec lui arrivèrent aux abords du camp au commencement de la veille du milieu, comme on venait de placer les gardes. Ils sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches qu’ils avaient à la main. Les trois corps sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches ; ils saisirent de la main droite les trompettes pour sonner, et ils s’écrièrent : Épée pour l’Éternel et pour Gédéon ! Ils restèrent chacun à sa place autour du camp, et tout le camp se mit à courir, à pousser des cris, et à prendre la fuite. Les trois cents hommes sonnèrent encore de la trompette ; et dans tout le camp, l’Éternel leur fit tourner l’épée les uns contre les autres. »

Aucun général n’aurait songé que trois cents hommes pourraient avoir le dessus sur tant d’autres. Ceci n’est qu’un autre « faible commencement » dont Dieu s’est servi pour accomplir sa volonté. De nos jours, une compagnie de soldats obéit au son du clairon. À cette époque-là, c’était la trompette. Lorsque les soldats du camp ennemi furent tirés du sommeil, ils entendirent toutes ces trompettes et virent les trompettistes à cause des torches. Naturellement, ils s’imaginèrent qu’il y avait des centaines de troupes de soldats déployées. Ils pensèrent qu’ils étaient perdus. La panique s’empara d’eux et ils s’entretuèrent dans la confusion.

Gédéon, comme tous ceux qui étaient avec lui, devaient avoir la foi. Il avait une grande foi. Son nom figure dans l’Épître aux Hébreux (11 : 32) parmi ceux des héros de la foi. Il faut avoir de la foi pour penser qu’une trompette, une cruche, ou de la lumière pourraient avoir une valeur quelconque. « Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs. » – 2 Corinthiens 4 : 6.

Nous sommes l’armée de Dieu aujourd’hui. Nous sommes si peu nombreux et l’ennemi est si grand. Tout ce dont nous disposons c’est d’une trompette, de notre vase de terre, et de la lumière. Quand nous brisons nos vases de terre — quand nous nous réduisons à rien — la lumière brille avec éclat. Les trompettes sont associées aux messages dans les Écritures. Ceci enseigne que la lumière de l’Évangile et son message remplissent la tâche que Dieu veut accomplir.

Conclusion

Dieu nous a donné un trésor :

1) le Saint Esprit ;

2) la possibilité de devenir ses ministres ;

3) la Vérité ;

4) Il a fait de nous de Nouvelles Créatures.

Il a fait tout cela sachant bien que nous ne sommes que des vases de terre bien ordinaires et très fragiles. « Il sait de quoi nous sommes formés. Il se souvient que nous sommes poussière. » (Psaume 103 : 14). Il faut de la foi pour croire que Dieu se servirait de nous d’une manière quelconque dans l’accomplissement de son plan. « Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu. » (Hébreux 11 : 6). Mais avec la foi, tout est possible.

« Ne méprisez pas le jour des faibles commencements. » Le nôtre n’est pas le jour des grandes œuvres. Celles-ci doivent attendre jusqu’au prochain âge. Maintenant nous sommes en préparation. Si nous sommes exercés correctement, nous serons des vases d’honneur dans la maison du Seigneur. Ainsi, lorsque nous nous trouvons dans la détresse, apportons nos difficultés devant le trône de grâce, et laissons-les là. Aucun d’entre nous n’a suffisamment de sagesse pour aller vers Dieu et Lui présenter la solution à ses problèmes.

Tout comme les fidèles soldats qui surmontèrent toutes les épreuves et luttèrent au côté de leur chef Gédéon, brisons nos cruches de terre et laissons la lumière briller. La lumière et le message disperseront toutes les forces des ténèbres. Alors le monde des êtres humains sera en paix.

Fr. M. N.

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