«Venez a moi vous tous qui êtes fatigués et chargés:»

SOMMAIRE. Il est de toute nécessité de renoncer à soi-même si l’on veut devenir un disciple de Christ. —Les avantages de la pauvreté. — La voie que doivent suivre les membres de l’Eglise est différente de celle que suit le monde. — « Prix de l’appel céleste » comparé avec le « rétablissement ». — Jésus est miséricordieux envers ceux qui doutent sincèrement. — Celui qui se charge de son joug et qui est en communion avec Christ est béni.

Texte «Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions… car mon joug est doux et mon fardeau léger. — Matth. 11 : 29, 30.

Nous devons nous souvenir que Jésus adressa ces paroles aux Juifs, à ceux qui étaient fatigués et chargés mentalement et moralement plutôt que physiquement. Cette classe d’Israélites faisait ses efforts pour observer la loi; elle connaissait les termes, les conditions de l’alliance de la loi

« L’homme qui les mettra en pratique vivre par elles » (Lév. 18 :5), mais malgré tout les Israélites mouraient tous ; ils savaient pourtant bien que si, de leur part, ils avaient rempli les conditions de l’alliance, Dieu, de sa part, aurait rempli ses engagements, c’est-à-dire qu’il aurait accompli ses promesses.

Cette classe de personnes est représentée par le jeune homme riche, le jeune chef d’Israël, qui vint vers le Maître et lui dit : «Que dois-je faire de bon pour hériter la vie éternelle ? » (Matth. 19 :16-21). Il avait fait tous ses efforts pour observer la loi Jésus l’aima ce n’est pas étonnant, car il avait un noble caractère. Jésus lui dit avec bonté ce qu’il lui manquait encore ; son coeur s’était attaché à ses richesses, c’est pourquoi notre Seigneur le mît à l’épreuve. Si tu es fatigué et chargé en reconnaissant que tu n’as pas obtenu la vie, malgré tes efforts pour observer la loi dès ta jeunesse, lui dit en quelque sorte Jésus, je vais t’indiquer la seule voie à suivre pour obtenir la vie éternelle. Cesse, par tes propres efforts, d’essayer d’arriver au but et accepte de moi comme un don de Dieu le pardon des péchés que tu n’as pu t’empêcher de commettre; renonce ensuite à toutes les choses de la terre pour devenir mon disciple et tu auras un trésor dans le ciel.

Le jeune homme, selon le récit biblique, s’en alla tout triste, car il possédait de grands biens. D’autres Israélites plus pauvres en biens terrestres que celui dont nous parlons, s’étaient aussi efforcés d’observer la loi ; au nombre de ceux-ci étaient Pierre, Jacques, Jean, Nathanaël et d’autres. Jésus se présenta à eux comme le Messie et leur dit que, s’ils voulaient être ses disciples et avoir part à son sacrifice actuel, ils auraient aussi part à son Royaume céleste plus tard, Ils acceptèrent avec joie les conditions que Jésus leur posa, ils n’avaient pas, comme le jeune homme riche, de fortes entraves qui les retenaient à la terre.

Par cet exemple nous pouvons comprendre combien les richesses de toute espèce sont des obstacles qui empêchent le plus grand nombre des humains de suivre Christ ; que ces richesses consistent en science, en connaissance quelconque, en expérience, en honneur terrestre, en rang social, en argent, elles constituent des entraves qui retiennent à la terre. Notre Seigneur pose à tous les mêmes conditions pour venir à lui; il n’y a pas de route royale pour arriver au Royaume de Dieu. Celui qui ne désire pas accepter les conditions que Christ pose, a la liberté de rester en dehors du Royaume et d’attendre d’autres possibilités qui seront offertes dans l’âge futur Dieu a de bonnes choses en réserve pour l’avenir, au temps du rétablissement et Il les offrira au monde nécessiteux. L’appel céleste adressé pendant l’âge évangélique est unique en son genre : quelques humains entendent cet appel, ceux qui l’acceptent sont peu nombreux et ceux qui font preuve de fidélité jusqu’à la fin sont encore moins nombreux.

L’Eglise et le monde

Les plans de Dieu relativement au monde comprennent le relèvement des humains plongés dans le péché, la dégradation et la mort, et leur rétablissement dans le paradis qu’Adam avait perdu. Personne cependant ne peut obtenir cette restitution maintenant, mais connaître d’avance que Dieu est miséricordieux et qu’Il a en réserve des biens précieux pour l’humanité ne fera pas de mal aux hommes. Lorsque l’amour et la grâce de Dieu éclaireront leur coeur, les hommes s’approcheront du Seigneur et l’aimeront; leur amour pour Lui grandira de jour en jour. Actuellement, Dieu fait le choix de soldats qui désirent s’enrôler dans la guerre engagée entre le bien et le mal ; tous les autres humains entreront dans la famille de Dieu plus tard, mais leur rang sera inférieur au précédent, car ils seront terrestres.

Adam perdît par le péché son titre de fils de Dieu et tout ce qu’il possédait; par Christ la délivrance de tous les pécheurs s’accomplira ils pourront de nouveau jouir de la communion avec Dieu et prendre possession de tout ce qui fut perdu en Adam. Remercions Dieu qui a fait de si grandes choses en leur faveur; mais ces choses ne nous empêcheront pas d’obtenir nous-mêmes des biens meilleurs encore plus nous connaîtrons notre Père céleste, plus nous l’aimerons.

Lorsque nous reconnaissons ce qu’il en coûte d’être disciple de Christ au temps actuel, nous sommes aussi convaincus de la grande valeur des bonnes choses que Dieu a en réserve pour ceux qui répondent à son appel pendant l’âge évangélique. Pendant l’âge millénaire, par contre, il en coûtera de ne pas accomplir la volonté de Dieu, car les humains qui n’obéiront pas recevront des coups; ils seront éventuellement détruits s’ils continuent à être désobéissants; mais il y aura de nombreuses bénédictions en réserve pour tous ceux qui marcheront dans la voie du Seigneur ; ceux qui, actuellement, veulent suivre les traces de Jésus doivent marcher sans se conformer à l’esprit du monde. Ces chrétiens-là sont les gens les plus heureux, quoique tout soit contre eux, leur propre chair, le monde et le diable. Satan est contre eux il est attentif à leurs faits et gestes tandis que ceux qui dorment ont moins d’opposition à soutenir, Satan ne veillant pas spécialement sur eux. Celui qui est éveillé sera persécuté, tenté de toutes manières de la part du monde : tout s’opposera à lui.

Celui qui est avec le fidèle est plus grand que celui qui est contre lui, s’il persévère à marcher dans l’amour, la foi et l’obéissance, l’opposition deviendra pour lui une bénédiction. Le Maître dit à ses disciples qu’on dira contre eux toutes sortes de mal faussement à cause de lui. St. Paul dit aussi: «Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » au temps actuel. C’est pourquoi la récompense offerte à ceux qui suivent Christ aujourd’hui est beaucoup plus grande que celle que recevront ceux qui accompliront sa volonté dans l’âge futur, car les conditions actuelles sont défavorables à l’avancement dans la vie spirituelle. Nous sommes heureux de souffrir maintenant, afin d’être dignes de régner un jour, lorsque le monde aura à son tour la possibilité d’obtenir des bénédictions.

Le haut appel, l’appel céleste adressé à l’Eglise.

L’appel céleste que Dieu adresse à l’Eglise est une occasion exceptionnelle d’arriver aux gloires du ciel, l’occasion la plus avantageuse qui n’ait jamais été offerte à aucune de ses créatures. Ceux qui ont conclu avec Dieu l’alliance basée sur le sacrifice peuvent passer par de dures expériences maintenant, mais plus tard, les fidèles posséderont la gloire, l’honneur et l’immortalité ; dans tous les âges. Dieu déploiera encore en leur faveur les richesses de sa grâce par Jésus-Christ (Eph. 2 : 4-7). Malgré tous les avantages qu’offrira le rétablissement sur la terre, un corps humain parfait, une maison parfaite sur une terre parfaite, des fruits exquis, des fleurs magnifiques et toutes les splendeurs de ces temps bénis, qui parmi ceux dont les perspectives sont célestes, voudrait les abandonner et envisager ces dons terrestres pour lui-même à la place des précédents ? Personne ne le désirerait

Comment avons-nous obtenu cette espérance ? En obéissant à l’appel de notre texte. Par nature nous étions pécheurs, comme les autres humains membres de la race déchue. Comme l’apôtre nous le fait remarquer, nous reconnaissions en nous la loi du bien et du mal nous avions donc conservé une partie de ce qui fut donné à Adam à l’origine et qu’il perdit par la chute. L’humanité possède encore quelque chose de l’image de Dieu à laquelle Adam fut créé. Le monde en général connaît en partie la règle d’or. « ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux », mais « il n’y a point de juste, pas même un seul ». Les humains déchus reconnaissent que, pour essayer seulement de vivre justement, ils ont à soutenir une terrible lutte ; ils ont à lutter aussi pour agir selon la justice à l’égard de leur prochain et pour être bons et équitables envers les membres de leur famille et envers leurs amis,

Notre Seigneur Jésus dit à la classe de personnes qui essaye de faire sa volonté et qui trouve qu’il est difficile de vivre à la hauteur de l’idéal divin et d’imiter notre Modèle en toutes choses « Venez à moi » vous qui êtes chargés et fatigués par vos essais d’accomplir ce qui est juste, de ne pas médire, fatigués d’agir à l’égard de votre prochain comme vous voudriez qu’il agit à votre égard. Ces personnes ont reconnu que, si Dieu exigeait d’elles la perfection, il serait inutile qu’elles vinssent à Lui, car l’humanité déchue ne peut pas vivre à la hauteur de l’idéal parfait que Dieu a mis devant elle.

Pourquoi devons-nous venir à Jésus au lieu d’aller directement à Dieu ? C’est parce que Jésus est le chemin établi par Dieu, afin qu’on puisse s’approcher de Lui (Jean 14 : 6). Dieu connaît parfaitement notre état d’humains déchus ; Il sait que nos faiblesses du corps et de l’esprit sont un héritage ; Il ne peut cependant nous accepter tels que nous sommes, c’est pourquoi Il nous a donné un Sauveur qui est aussi notre Avocat. Il choisit actuellement pour être ses enfants ceux qui s’efforcent de faire le bien, ceux qui comprennent la grandeur de ses exigences contenues dans la règle d’or. Il leur fait entendre un message spécial, les invitant à participer au sacrifice de Christ —Rom. 12 :1. 2.

Les choses merveilleuses qui sont à notre disposition par Christ.

Aucun sacrifice ne peut cependant être déposé sur l’autel du Seigneur s’il a des défauts ou des taches, et nous avons tous des défauts et des taches ; c’est pourquoi notre Seigneur Jésus nous impute ses mérites pour couvrir nos souillures et nos fautes, ainsi Dieu peut nous accepter comme sacrificateurs avec Christ. Jésus doit accomplir cette oeuvre en nous pour que nous puissions recevoir l’engendrement du Saint-Esprit.

Ceux donc qui comprennent qu’ils sont bien loin de réaliser dans leur vie l’idéal que Dieu a placé devant eux, qui comprennent qu’ils ont besoin d’un Sauveur, peuvent s’approcher du Seigneur , ils entrent alors par la foi dans le repos de Dieu, non seulement dans le repos futur réservé au peuple de Dieu dans le Royaume ; ils possèdent le repos du coeur maintenant « Nous qui avons cru nous entrons dans le repos » (Héb. 4 : 3). Nous avons le repos, même dans nos corps humains imparfaits ; nous savions auparavant que nous avions des faiblesses, mais nous ne savions pas comment nous en libérer maintenant nous savons que « le sang de Jésus nous purifie de tout péché », de toute faiblesse, de toute faute involontaire. Combien nous sommes heureux de savoir que Jésus mourut pour nos péchés, qu’Il veut couvrir toutes nos imperfections par ses mérites. Nous pouvons être en repos, pleins de confiance, fortifiés, parce que nous savons ces choses.

Le Maître dit : « Qu’il te soit fait selon ta foi ». C’est par la foi que nous obtenons la justification. Dieu ne veut pas justifier ceux qui ne peuvent pas croire. Il est plus facile à certaines personnes de croire qu’il ne l’est à d’autres, mais le temps vient où tout le monde pourra croire.

Je ne peux pas croire moi-même aussi facilement que certaines personnes, il me faut des preuves, mais le Seigneur voulut bien accepter Thomas pour son disciple, quand même il ne pouvait pas croire à l’instant ce qu’il n’avait pas vu ; le Maître lui donna même la démonstration qui lui était nécessaire pour pouvoir croire. Si nous ne pouvons pas nous-mêmes répondre à l’appel de l’Evangile en nous basant sur les preuves que le Seigneur nous a fournies, nous ne pourrons pas faire partie de la classe des élus qui entreront dans le Royaume. Nous acceptons cet appel et nous sommes en repos ayant foi aux promesses divines. L’apôtre dit « La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ », (Phil. 4 :7). Nous sommes sûrs d’être enfants de Dieu et nous vivons en communion avec Lui ayant fait alliance avec le Seigneur nous sommes aussi assurés que cette promesse est pour nous.

S’il se trouve quelque ami parmi nos lecteurs qui ne soit pas encore venu au Seigneur, nous aimerions lui répéter ce message « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». Si vous n’avez pas essayé d’accomplir la volonté de Dieu vous n’êtes pas fatigués et chargés, mais si vous avez essayé de l’accomplir et avez reconnu votre incapacité de le faire, prêtez l’oreille à cet appel, mais ne vous en tenez pas là, « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions » vous conseille notre Seigneur et Sauveur.

Jésus porta le joug avant nous et nous laissa un exemple afin que nous suivions ses traces.

Le joug est le symbole de la servitude. Par ce symbole, notre Seigneur fait comprendre que ceux qui se sont libérés, soit du joug de l’alliance de la loi sous lequel étaient les croyants juifs. soit du joug de Satan sous lequel étaient les gentils devenus croyants. ceux-là doivent se charger de son joug, du joug de Christ, ils doivent devenir ses serviteurs, ils doivent apprendre à faire sa volonté. Nous savons que l’on se sert du joug pour lier deux animaux afin qu’ils travaillent ensemble ; si donc notre Seigneur s’est servi de ce symbole et s’il a dit « Mon joug à nous pouvons comprendre qu’Il se considère aussi comme un Serviteur. Il est venu pour accomplir la volonté du Père et nous invite à devenir ses fidèles associés, à porter le joug avec Lui en accomplissant la volonté du Père Céleste ; Il nous invite à être ses collaborateurs dans la grande oeuvre qui consiste à délivrer le monde du péché et de la mort.

Comment pouvons-nous apprendre à porter ce joug, à jouir de la communion de Christ à son service, comment pouvons-nous obtenir la grande bénédiction promise à nos coeurs et qui doit provenir de notre obéissance à porter ce joug ? Nous le pouvons en apprenant à être doux et humbles de coeur comme il l’était. Il est impossible à ceux qui sont orgueilleux, hautains, obstinés, ambitieux ou sages selon le monde, de travailler sous le même joug que Christ ou de jouir du véritable repos de l’âme. Si, par contre, nous sommes humbles, doux, si nous nous laissons enseigner, Si nous cherchons à connaître la volonté de Dieu et à l’accomplir à tout prix, nous trouverons sûrement le repos.

Ceux qui se sont chargés de ce joug ont la divine assurance que toutes choses concourent à leur bien, que, plus le fardeau est lourd actuellement, plus les bénédictions et les récompenses seront grandes au-delà du voile, ils savent que, plus leurs épreuves sont grandes maintenant, plus leur caractère sera beau et mieux ils seront préparés pour entrer dans le Royaume. Si nous considérons nos fardeaux de cette manière, nous les trouvons sûrement légers notre joug est aisé à porter aussi, parce que le Seigneur nous aide à le porter, il est notre associé et se charge du poids le plus lourd de notre fardeau si nous marchons tout près de lui.

Si nous avons pour associé Christ nous aidant à porter notre fardeau, nous sommes dans une situation très différente de ceux qui essayent de traîner seuls leur joug. De notre Seigneur Jésus, il est écrit « Nul homme d’entre les peuples n’était avec lui » (Es. 63 :3), mais tel n’est pas le cas de ceux qui suivent ses traces ; ils ont, d’une part, des frères pour les encourager et les aider, et, d’autre part, ils ont le Maître avec eux. « Voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin de l’âge », a dit Jésus. Nous sommes à la fin de l’âge, mais l’âge évangélique ne se terminera pas avant que les derniers membres de l’Eglise aient été appelés et éprouvés. Le Seigneur sera avec ses disciples jusqu’à la fin pour les aider à porter leur joug, nous en avons l’assurance.

« Recevez mes instructions ».

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions » dit le Maître. Si nous nous sommes chargés de son joug, nous sommes à son école, nous recevons ses instructions et en même temps, le Père Céleste nous enseigne ses voies. Il nous dit : Je vous envoie à l’école et vous donne pour professeur celui qui vous a rachetés je vous remets entre les mains de votre Frère aîné. Nous apprenons donc jour après jour les leçons qui nous sont nécessaires ces leçons sont les suivantes meilleure : manière de croître en grâce, en connaissance, de ressembler à Christ par notre caractère et en produisant tous les fruits du Saint-Esprit.

Quels sont les fruits de l’Esprit ? L’humilité, la foi, la douceur, la patience, la maîtrise de soi-même, l’amour pour les frères, la charité. L’apôtre dit que ces fruits sont manifestes, c’est-à-dire qu’on peut les reconnaître chez ceux qui les possèdent. St. Pierre dit « Si ces choses sont en vous et y sont avec abondance, elles ne vous laisserons point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1 : 8-11). Nous devons donc nous exercer à faire ce qui est bien selon les indications de Dieu et ainsi, nous serons prêts à être élevés par le Seigneur lorsque notre Maître nous dira « C’est bien, bon et fidèle serviteur tu as été fidèle en peu de choses, tu n’as pas fait beaucoup de travail, mais tu étais animé d’un bon esprit et tu as fait de ton mieux, entre dans la joie de ton Maître ».

« Je suis doux et humble de cœur », C’est là une des principales leçons que nous apprenons à l’école de Christ. Celui qui a appris à être humble d’esprit, soumis, doux, obéissant, trouvera le repos de l’âme et entrera plus tard dans le repos de Dieu, c’est-à-dire dans le repos du Royaume. C’est alors que les Fils de Dieu auront des corps parfaits, complets de toutes manières ils posséderont la gloire, l’honneur et l’immortalité que Dieu réserve à ceux qui l’aiment au-dessus de tout.

Ceux qui ont reçu les instructions de Christ considèrent l’oeuvre que le Père leur a donnée à faire comme le travail le plus important de leur vie, c’est pourquoi ils ne consacrent pas tous leur temps à leur vocation, à leur travail terrestre ordinaire ; ils ont pris au contraire la détermination de suivre le Maître, de travailler pour le bien de leur prochain et de faire luire leur lumière partout où ils passent. Dès le moment où ils sont devenus membres du petit troupeau du Seigneur. Christ est leur vie. Leur oeuvre consiste à servir la vérité et les frères, à souffrir avec leur Seigneur au temps actuel pour pouvoir régner ensuite avec Lui,

Sermon C.T.R. 1916