DIEU CHERCHE UN « HOMME », ES-TU CET HOMME QU’IL CHERCHE ?

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Le verset de base de notre sujet est tiré du livre du prophète Jérémie, chapitre 5, 1er verset, où nous lisons : « Parcourez les rues de Jérusalem, Regardez, informez-vous, cherchez dans les places, s’il s’y trouve un homme, s’il y en a un qui pratique la justice, qui s’attache à la vérité, et je pardonne à Jérusalem. »

Le prophète Jérémie vivait dans une période de profond déclin du peuple d’Israël. Au sein de la nation favorite de Dieu, on pratiquait l’idolâtrie, ce qui est très grave. Les dirigeants étaient corrompus, les prophètes faisaient de fausses prophéties, le peuple adorait des dieux étrangers.

Israël se trouvait juste à la veille de sa période d’esclavage de 70 ans. Dans de telles conditions, la mission confiée par Dieu au prophète Jérémie de condamner le péché, l’idolâtrie et la corruption était très difficile.

Si nous tenons compte de ce contexte historique, social et religieux, nous nous rendons mieux compte de la difficulté de la mission de trouver un homme d’après la volonté de Dieu, même au milieu des places publiques.

Voici ce que Dieu adresse à son peuple Israël en Jérémie 2 : 5 : « Ainsi parle l’Eternel : Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvée en moi, pour s’éloigner de moi, et pour aller après des choses de néant et n’être eux-mêmes que néant ? »

Aussi triste qu’il soit, ce verset exprime une vérité. Quitter Dieu, la « source des eaux vives », signifie courir après des vanités et devenir en fin de compte vain. Le chemin sans Dieu mène toujours vers le bas, vers la mort, contrairement au chemin de la vie, qui mène vers le haut, comme nous le lisons en Proverbes 15 : 24 : « Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut, afin qu’il se détourne du séjour des morts qui est en bas. »

Chers frères et sœurs, nous vivons dans un monde semblable à celui du temps du prophète Jérémie. Nous vivons dans un monde injuste, corrompu et idolâtre, dans un monde où le péché est élevé au rang de vertu, dans lequel ce qui est anormal passe pour la normalité, où le mal est défini comme étant du bien. Le péché qui a mené à la destruction de Sodome est légalisé dans des pays qui se disent « chrétiens ».

Dans une telle société il semble inapproprié de parler de justice, d’honnêteté, de décence ou de moralité. Il est très difficile de trouver un homme qui ait l’approbation de Dieu.

Bien que nous vivions à l’ère de l’informatique et des voyages dans l’espace, des progrès époustouflants de la science et de la technique, d’un autre côté, la dégradation morale de la société est sans précédent dans l’histoire. L’égoïsme est sans limite, le nombre des pauvres et de ceux qui meurent de faim est en croissance alarmante. Les phénomènes naturels extrêmes font des ravages comme jamais auparavant. Les révolutions, les révoltes, les protestations, les grèves, les mouvements de rue ne peuvent plus être gardés sous contrôle. Le terrorisme international inspire la crainte aux nations les plus puissantes. Les drogues et le stress sont la cause de nombreuses maladies psychiques. Les dirigeants sont corrompus.

Certains prêtres sont accusés de pédophilie. L’instabilité politique et économique s’accentue et a des effets à l’échelle mondiale. La crise économique s’enlise et provoque beaucoup de pauvreté et de misère. Une crise alimentaire mondiale sévit.

La complexité des problématiques mondiales donne du fil à retordre aux gouvernements. Le mal de la société est grave, les médecins de la société ont posé un diagnostic : « incurable ». L’humanité supporte les conséquences désastreuses du péché. Les signes de la fin des temps sont évidents. C’est dans un tel contexte global que Dieu recherche « un homme » – Es-tu cet homme qu’Il cherche ?

Voyons tout d’abord ce que cherche l’homme. L’homme cherche le bonheur, mais où peut-on le trouver ? Certains le cherchent dans les plaisirs, d’autres dans l’argent, dans la fortune, dans une vaine gloire. D’autres encore ont des préoccupations plus nobles et cherchent le bonheur dans la science, dans la recherche, dans l’art, la musique ou la charité. Évidemment, l’homme a le droit de chercher son bonheur, mais pourquoi ne peut-il le trouver ? Parce qu’il le cherche sans Dieu et parce que sans Dieu il n’y a pas de bonheur possible.

Dieu a créé l’homme de telle façon qu’il soit heureux seulement s’il agit dans les conditions qu’Il a établies, uniquement s’il vit en harmonie avec Dieu. Quelqu’un avait dit une fois : « S’il n’y a pas en nous quelque chose qui soit au-dessus de nous, nous serons vaincus par ce qui est autour de nous. »

Le Fils de Dieu est venu pour nous libérer de l’emprise du péché, qui est sous la puissance du diable et pour nous transférer dans une nouvelle vie, sous le contrôle et l’autorité de Dieu. Voilà comment l’Apôtre Paul exprime cette pensée en Colossiens 1 : 13, 14 : « … qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour. »

Voyons maintenant ce que Dieu cherche. Dieu cherche un homme. Le verset de base de notre sujet met en évidence deux caractéristiques de cet homme que Dieu recherche :

1) Il pratique la justice.

2) Il aime la Vérité.

Quelques mots sur la justice. La justice est la base du trône de Dieu. Le Dieu de la Bible est un Dieu juste. La justice est une mesure exacte, qui ne peut connaître de compromis. La justice est à la base de l’ordre universel et sans elle il y aurait du chaos. Nous pouvons voir combien Dieu est attaché à la justice, puisqu’il futnécessaire que son Fils meure pour la satisfaire. 1 Pierre 3 : 18 : « Lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. »

Mais nous sommes imparfaits, injustes. Le péché originel a détruit :

1) La relation de l’homme avec Dieu

2) La relation de l’homme avec la justice

3) La structure morale de l’homme et

4) Le processus de dégradation de l’être humain a commencé

C’est pour cela que la Bible déclare : « Le monde entier est sous l’emprise du malin ». C’est là qu’intervient la grâce, l’amour de Dieu pour notre salut. Tous ceux qui reconnaissent Jésus et la valeur de sa mort pour nos péchés, qui se confient en Lui pour la vie éternelle et cherchent à marcher dans ses pas, sont acceptés dans la famille de Dieu en tant que fils. Cette opposition au péché à laquelle nous sommes appelés est exprimée par l’Apôtre Paul en Romains 12 : 9 : « Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. »

Porter le mal en horreur veut dire voir le péché comme Dieu le voit, comme quelque chose de grave, de monstrueux, de satanique. Chaque mensonge, méchanceté, jalousie, doit éveiller en nous du rejet ou de la répulsion. Au contraire, adhérer au bien signifie nous donner de tout cœur à Dieu, à la vérité, à la justice, à la bonté, à la compassion et à tout ce qui est digne de louange. Cette vie pure, après laquelle nous devons languir, est définie dans la parole sainte comme étant la sainteté « sans laquelle personne ne verra Dieu ».

Frères, Dieu cherche un homme. Nous aimerions, nous aussi, être parmi ceux qu’Il cherche. Mais voyons ce qui détermine la valeur d’un homme. Pour déterminer la valeur de quelqu’un, nous avons besoin d’un critère de comparaison. A quoi ou à qui se comparer ? Qui est notre modèle, notre standard, notre idéal ? Qui devons-nous regarder et vers qui devons-nous continuellement nous élever ?

Il n’y a qu’une seule réponse c’est le Seigneur. La valeur d’un fils de Dieu est donnée non par ce qu’il possède, mais par ce qu’il est, non par ce qu’il paraît, mais par ce qu’il est dans son for intérieur ; non pas par la beauté extérieure, mais par la beauté intérieure.

Je voudrais vous suggérer trois aspects de cette évaluation :

1- Comment l’homme se voit-il lui-même ?

En général, l’homme a une bonne image de lui-même, car telle est notre tendance naturelle, comme le dit aussi Proverbes 16 : 2 : « Toutes les voies de l’homme sont pures à ses yeux. » Mais posons-nous quelques questions rhétoriques :

– Suis-je vraiment celui que je pense être ?

– Quels sont les objectifs prioritaires de ma vie ?

– Est-ce que je me prends du temps pour me regarder dans le miroir de la Parole de Dieu ?

– Quelles sont les motivations de mes actions ?

– Est-ce que j’ai la capacité de reconnaître mes erreurs ?

– Quelle est la source de ma joie ?

– Où mon cœur trouve-t-il son repos ?

– Qu’est-ce qui donne du sens, de la valeur et un but à ma vie ?

– A quoi puis-je m’accrocher pour tenir bon en temps d’orage ?

Nous avons besoin d’une analyse sincère de nous-mêmes pour ne pas nous développer spirituellement de travers. Un examen de soi authentique peut nous amener à un triste diagnostic, mais c’est le seul moyen pour qu’une guérison soit possible. Si nous ne pouvons pas supporter la vérité sur notre état intérieur c’est que notre œil est malade. Nous parlons parfois de petits péchés pour cacher de plus gros. Nous trouvons presque toujours une justification quand nous faisons quelque chose de mal ou que nous ne voulons pas faire quelque chose.

Chers frères, si nous nous mesurons à notre ombre, nous perdons le sens des réalités. Si nous nous trouvons toujours bien, c’est que la balance est cassée. Mais nous avons un grand privilège de pouvoir régler notre balance d’après celle de Dieu.

2- Comment les autres nous voient.

Pour certains d’entre nous, l’avis des autres en ce qui nous concerne est très important, plus important que ce qu’il faudrait. Certains diront du bien de nous, et d’autres du mal. Frères, ne nous laissons pas déformer par les louanges, mais ne soyons pas non plus effondrés sous les critiques de nos ennemis. Soyons sincères et réalistes. Avez-vous remarqué que là où l’amour est petit, les erreurs sont grandes ? Vous êtes-vous rendu compte que là où l’amour est formel, les querelles sont grandes ? Le principe conducteur de nos relations avec les autres devrait être la règle d’or, la justice, une conscience pure. N’oublions pas que la balance sur laquelle les autres nous pèsent est aussi imparfaite, donc soyons circonspects et ne croyons pas non plus ceux qui nous disent ô combien nous sommes extraordinaires. Comment les autres nous voient, cela leur appartient. Mais pouvoir recevoir la critique est une preuve de maturité et de sagesse.

3- Comment Dieu nous voit-Il ?

Exactement tels que nous sommes. Sa balance est parfaite. Tous les jours, nous sommes évalués et tout est inscrit là-haut. Un jour, nous le saurons également, et grand sera ce jour-là. Cette balance d’En-Haut ne peut être influencée par rien ni personne.

Les relations et les amitiés présentes, les louanges et les critiques d’ici-bas, ne pourront pas bouger l’aiguille de cette balance céleste. Ce moment-là sera le grand moment de vérité, lorsque les livres s’ouvriront, le dossier de chacun sera connu, et tout ce qui a été caché ici ressortira là-bas au grand jour. C’est notre présent qui décide de notre avenir. Vivons notre présent, inspirés par l’avenir promis par Dieu. Le jour de notre départ de ce monde s’approche de jour en jour. Tout ce qui nous est cher ici-bas restera derrière nous. Le crépuscule de nos vies viendra un jour. Et à ce moment-là, il sera trop tard pour changer quoi que ce soit. Ce jour-là, rien ne pourra plus nous aider. Le départ est imminent. Mais qu’emporterons-nous ? Que moissonnerons-nous ? Il n’y a qu’une seule réponse : ce que nous avons semé. En ce jour où les comptes seront établis, mon avis personnel sur moi-même ne comptera plus, l’avis des autres n’aura plus aucune valeur, seule restera valable l’évaluation et la décision de Dieu.

Jusqu’à ce moment-là, Seigneur, nous Te prions de nous aider à apprendre, à être cet homme que Tu recherches. Jusque-là, nous te prions de nous aider, de nous garder dans Ta Vérité, car c’est la deuxième caractéristique de cet homme que Tu recherches.

Quelques pensées sur la Vérité

« Mais qu’est-ce que la Vérité ? » demanda un jour Pilate à Jésus. La Vérité était devant lui, mais il ne pouvait la voir car ses yeux étaient aveuglés. Il ne pouvait reconnaître le plus noble représentant de la race humaine.

Le Dieu de la Bible est le Dieu de la Vérité. Le Seigneur Jésus est la Vérité et Il est venu dans ce monde pour la faire connaître. Le fait de rendre témoignage à la Vérité Lui a coûté la vie, et son sacrifice suprême a été le prix de rançon. La Bible est le livre de Vérité, le seul inspiré par Dieu. Nous reconnaîtrons toujours la Bible comme notre unique étalon, notre unique croyance, notre seule autorité. La Bible est la Parole même de Dieu, et nous ne devons jamais oublier cela.

Les vérités fondamentales qui ont animé le peuple de Dieu durant les siècles de l’Age de l’Évangile sont les mêmes encore aujourd’hui. Elles sont suffisantes pour notre salut, elles sont suffisantes pour reconnaître quelqu’un en tant que frère, au sens le plus élevé du mot.

Nous ne devrions pas faire pression sur les autres avec des doctrines non essentielles, mais nous devrions admettre que les frères suivent leur propre conscience. Mais, en même temps, c’est une réalité pour le peuple de Dieu qu’à la fin de cet âge, nous avons ce qui est appelé dans la Bible la nourriture au temps convenable. La nourriture au temps convenable est la Vérité nécessaire pour protéger et raffermir la foi des saints, au temps de la parousie du Seigneur, les protéger de la multitude des tentations des forces des ténèbres.

C’est pour cela, et j’espère que vous êtes d’accord, chers frères, que les Études dans les Écritures sont nécessaires pour comprendre le Plan de Dieu dans sa beauté et son harmonie.

Bien entendu, le Seigneur nous conduit, mais Il le fait par des agents humains. Acquérir une bonne connaissance est un élément vital pour chaque enfant de Dieu. Mais n’utilisons pas la Vérité comme un moyen pour juger les autres, méprisant et blessant ceux qui ne s’y conforment pas. La valeur d’une doctrine est donnée par ses implications dans notre vie. Ce ne sont pas des idées simples, des théories ou des opinions, mais ce sont des enseignements qui devraient avoir un impact sur nous. Cet impact sera positif si la doctrine est correcte et notre cœur pur.

Nous vivons à l’heure de la tentation, dans la période de Laodicée, et les Laodicéens sont sévèrement critiqués. Ils se croient riches, et pensent ne manquer de rien, pourtant, leur état est déplorable. Veillons et soyons sobres parce que ces avertissements du Seigneur peuvent aussi faire référence à nous.

Chers frères, soyons très attentifs à la manière que nous avons de combattre pour la Vérité, ainsi que les méthodes que nous employons. Nous pouvons avoir une doctrine correcte, mais utiliser des méthodes erronées, nous pouvons nous tromper nous-mêmes.

La Vérité est bien plus qu’une suite de doctrines correctes. La Vérité est une vie sanctifiée, vécue près du Seigneur, une relation qui progresse et qui croît, basée sur une compréhension toujours plus claire de la Parole, de l’Écriture. La Vérité n’est pas un objet que nous portons dans notre poche. Aucun homme et aucun groupement religieux ne détient la Vérité absolue. Nous ne sommes pas les propriétaires de la Vérité, tout comme nous ne sommes pas les propriétaires du soleil, mais nous pouvons nous réjouir de ses rayons et de sa chaleur. La Vérité nous est donnée pour que nous la vivions. Certains d’entre-nous écoutent mais n’apprennent pas. D’autres apprennent mais n’accomplissent pas. Beaucoup ont la connaissance de Dieu, mais il leur manque la connaissance avec Dieu, c’est-à-dire la communion avec Lui.

Frères, la connaissance ne signifie pas repentance. Et encore moins, la connaissance ne signifie pas sanctification. La connaissance qui n’est pas mise en application développe la fierté spirituelle, la grande maladie des Laodicéens. Dieu juge son peuple selon la ressemblance de caractère à son Fils, et non pas selon sa connaissance.

Le pasteur Russell a dit : « Tout dans les Écritures nous enseigne que notre relation avec le Seigneur est une question individuelle et personnelle, que nous ne sommes pas sauvés par des réunions ou des sectes, par des groupes et des familles, mais de façon personnelle, nous devons être unis à la vigne si nous voulons avoir de la sève, si nous voulons avoir la vie, si nous voulons être comptés comme membres de l’Église qui est son corps. »

Les Saintes Écritures nous avertissent que la période de fin de l’âge de l’Évangile sera particulièrement difficile pour les fils de lumière, que l’épreuve du feu éprouvera la nature de la structure de notre construction : « or, argent et pierres précieuses, ou bois, foin et chaume » (1 Corinthiens 3 : 10-15). Nous pourrions penser que notre époque est plus moderne et qu’en parallèle le chemin étroit est vieux et démodé ; ainsi serions-nous tentés d’apporter quelques modernisations, accessoires et ajustements pour l’améliorer. Ce sont des suggestions agréables et fascinantes pour l’ancienne nature.

Frères, résistons à de telles attaques. Certains d’entre nous pensent que lorsqu’ils ont adopté la Vérité ils se sont débarrassés de toutes les disputes et controverses et qu’ils sont entrés dans le pays du repos et de la paix où ils ne sont plus ennuyés. Mais notre grand adversaire Satan, lui, n’est pas disposé à laisser les enfants de lumière entrer tranquillement dans le Royaume céleste.

Il est un adversaire redoutable et de grande expérience et sa puissance n’est pas encore liée. Sa tactique de se présenter comme un ange de lumière et non comme un prince des ténèbres a donné tout au long de l’histoire de bons résultats. Dieu permet de telles épreuves sur son peuple pour que tous ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la Vérité soient ébranlés. La Vérité ne nous a pas été donnée pour satisfaire notre curiosité, comme un jouet pour un enfant qui se réjouit un moment pour ensuite le mettre de côté lorsqu’il reçoit un autre jouet. La Vérité ne nous a pas été donnée non plus comme une arme pour remporter des victoires sur les autres, pour prouver notre intelligence et notre force.

Les véritables enfants de Dieu aiment la Vérité parce qu’ils ont une affinité pour elle, ils lui reconnaissent sa valeur, ils voient sa beauté, ils admirent sa grandeur et ils méditent sur elle. Ils se réjouissent de la Vérité en remarquant les prévisions généreuses non seulement pour les héritiers du royaume céleste, mais aussi pour toute la création qui gémit dans le péché et qui verra aussi « la gloire des enfants de Dieu ».

Par conséquent, ils aiment la Vérité et son auteur : Dieu. Ils la reçoivent comme un trésor inestimable et s’efforcent de conformer leur vie à ses principes. La Vérité doit être acceptée et gardée en amour, parlée avec amour, vécue dans l’amour pour que nous puissions être considérés dignes d’elle et produire les fruits convenables. – Galates 5 : 22.

Pour conclure je voudrais rappeler les paroles du sage :

– Au-dessus de ceux qui ne savent pas sont ceux qui cherchent

– Au-dessus de ceux qui cherchent sont ceux qui trouvent

– Au-dessus de ceux qui trouvent sont ceux qui comprennent

– Au-dessus de ceux qui comprennent sont ceux qui appliquent

– Au-dessus de ceux qui appliquent sont ceux qui réussissent.

Réussir pour nous, chers frères et sœurs, signifie atteindre notre but, la ressemblance au Seigneur. Nous avons encore à combattre avant d’avoir vaincu comme Jésus, notre tête, et avant de recevoir l’approbation de Dieu : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. »

Que le bon Père Céleste nous accorde sa grâce et que nous restions unis dans cette foi sainte. Puissions-nous être cet homme que Dieu cherche, cet homme qui accomplit la justice, qui aime sa Vérité. C’est ce que je vous souhaite de tout mon cœur, comme à moi-même. Que la grâce et la paix soient avec vous.

Frère Cornel Brie – Conférence de Toussaint 2011, Petite-Forêt

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