« Car moi et ma maison nous servirons l’Eternel » – Josué 24 : 15.
Nous n’enseignons pas que l’épreuve du monde pour la vie ou la mort éternelle se produit actuellement. “ Dieu a fixé un jour où II jugera le monde ”. Il accordera au monde une occasion d’une période de jugement, d’essai ou d’épreuve. Ce jour est à venir. C’est le jour de Christ, un jour de mille ans. Les bonnes ou mauvaises actions présentes, les ‘bonnes ou mauvaises pensées du temps présent auront une répercussion sur la condition de chaque être humain en ce temps-là. Dans ce jour, les épreuves de chaque individu commenceront d’un niveau plus ou moins élevé, proportionnellement à leurs agissements sages et consciencieux du temps présent.
Cependant rien de ce que le monde fait ne peut modifier le dessein de Dieu d’accorder une épreuve complète et entière soit pour la vie éternelle soit pour la mort éternelle, à chaque membre de la race humaine, car Christ mourut pour tous. La seule classe de personnes qui est actuellement à l’épreuve pour la vie ou la mort éternelles est l’Église. Par Église nous ne voulons pas dire ceux qui fréquentent les édifices religieux ou leurs dirigeants, mais ceux qui ont conclu une alliance avec Dieu par l’intermédiaire de Christ, qui obtiennent en don le Saint-Esprit, qui goûtent à la bonne Parole de Dieu, la bonne promesse et les puissances du siècle à venir.
Si ceux-ci chutent, l’apôtre nous informe qu’il est impossible qu’ils soient encore renouvelés et amenés à la repentance. Il n’y a pour eux plus d’espoir d’une seconde épreuve dans le jour du Jugement puisqu’ils ont déjà bénéficié de leur part des mérites de la mort de Christ (Hébreux 6 : 4-6).
Un grand privilège
Par conséquent lorsque nous parlons de la Maison de Dieu, nous avons en pensée la famille composée exclusivement de saints qui journellement, heure après heure, suivent les traces de leur Grand Rédempteur dans son abnégation, son sacrifice, sur l’étroit chemin qui mène à la gloire, l’honneur, l’immortalité et qui hériteront le glorieux Royaume du Rédempteur et béniront le monde pendant mille ans.
La Bible enseigne, et nous le croyons, qu’il y a dans le monde des gens respectueux, bons, justes, même dans une large mesure mais qu’ils ne sont pas saints car ils n’ont pas présenté leur corps en sacrifice vivant à Dieu, qu’ils n’ont pas été engendrés du Saint-Esprit et qu’en conséquence ils ne sont pas membres du “ petit troupeau ”, à qui il a plu à Dieu de donner le Royaume en les réunissant à leur Rédempteur et Chef.
C’est à cette dernière classe que notre Maître fait évidemment allusion quand II s’adresse à ses disciples et leur dit : “ Laissez briller votre lumière devant les hommes afin qu’ils puissent voir vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans .les cieux ”.
Vivre d’une manière droite, pieuse, sobre et honnête dans le monde actuel, selon la mesure de possibilité de chacun, est le minimum normal que tous devraient réaliser. Par contre mener une vie de sacrifice, donner sa vie pour les frères, pour la vérité, au service du Seigneur est une chose ni exigée par la justice ni ordonnée par la Bible en ce qui concerne l’humanité dans son ensemble.
Il est clairement montré que c’est un privilège pour tous ceux qui aspirent à la gloire, l’honneur, l’immortalité au niveau spirituel (suprême récompense promise) du Haut Appel.
C’est la sélection de cette classe spéciale de consacrés qui se fait actuellement, suivant le dessein de Dieu. Les fidèles, les élus, les vainqueurs de cette classe seront associés au Rédempteur dans le grand travail de rétablissement du monde. Ils rétabliront à la perfection humaine tous ceux qui obéiront de leur plein gré. Ils restaureront la terre en Eden terrestre éternel dans lequel la volonté de Dieu “ sera faite comme elle est faite aux cieux ”.
L’Inondation de l’Incrédulité
De nos jours, les entraves de l’ignorance et de la superstition se brisent ; hommes, femmes, enfants pensent pour eux-mêmes. Ils ne croient plus aux contes de fées de leur enfance. Les redoutables cauchemars du Moyen Age concernant l’enfer de feu, les tourments éternels, le purgatoire sont mis en doute par tous ; nombreux sont ceux qui refusent totalement d’y croire.
Qu’ont-ils maintenant pour s’attacher au Tout-Puissant alors qu’ils n’ont jamais appris ce qu’est l’amour de Dieu ? Amour dont la longueur, la largeur, la hauteur, la profondeur dépassent toute compréhension humaine.
C’est de cela que le monde a grand besoin. Connaître Dieu, tel qu’il est, un père, un ami, un Dieu d’amour ! Et nous savons que l’humanité a d’autant plus besoin de connaître la vérité, d’être instruite sérieusement, qu’elle a été mal enseignée dans le passé, au sujet de l’enfer, du purgatoire.
Comment les hommes pourraient-ils toujours aimer le dieu qu’on leur a fait connaître ? Un dieu d’injustice, de haine, un dieu cruel qui savait, ordonnait, préparait leurs tortures avant leur naissance. Ils se sont aperçus que les enseignements et credo du Moyen Age, appelé à raison l’âge des ténèbres, sont en désaccord complet avec la Bible, même s’ils ne retourneront jamais à la Bible ni ne connaîtront ces enseignements sous leur véritable lumière.
Il est nécessaire de leur apprendre que le chagrin, les souffrances, les ennuis, les difficultés et la mort sont le salaire du péché, suite à la désobéissance de notre père Adam. Ils doivent aussi savoir que le dessein de Dieu est de sauver l’humanité, la relever, la bénir d’aussi loin qu’elle a été maudite.
Plusieurs chefs religieux nient actuellement l’existence d’un Dieu-Etre, ils attribuent toute chose à un “ Grand rien ” désigné par le mot “ Nature ”. Est-il surprenant que si de tels enseignements sont prodigués dans les universités, les collèges, les séminaires, les hautes écoles et même dans les écoles primaires, que la génération nouvelle perde toute notion du vrai Dieu ?
La responsabilité parentale alertée
II est grand temps que les parents s’aperçoivent de la véritable situation. Peut-être est-il presque trop tard maintenant.
Les graines de l’incrédulité déjà semées dans les cerveaux de la jeune génération sont continuellement arrosées et croissent. Tous ceux qui aiment leur famille, l’humanité en général, comprennent qu’un monde qui a perdu la notion du vrai Dieu doit nécessairement être un monde malheureux. Les philosophies ne peuvent servir que les intentions de quelques-uns, mais non la majorité de l’humanité.
Un monde sans vrai Dieu signifie un monde malheureux, un monde insatisfait, un monde mécontent, et bientôt un monde en conflit avec lui-même, un monde dans l’anarchie.
Voici ce à quoi une erreur dispensée à travers le monde conduit.
Ce que le Pasteur Russel a écrit Overland Monthly, p. 256.