DIEU MANIFESTE EN CHAIR

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« Le mystère de la piété est grand: Celui qui a été manifesté en chair a été justifié par l’Esprit, vu des anges. »

1 Tim. 3:16.

DIEU la grande origine ou source de vie, a voulu se manifester dans des créations diverses.

Toutes ses créatures intelligentes, qu’il reconnut comme fils, étaient faites à sa ressemblance. Le Logos, le commencement de la création de Dieu était créé à la ressemblance divine. Non seulement il était un être spirituel (et Dieu est un esprit) mais plus que cela, il était un être spirituel dont le caractère ressemblait à celui de son Père, son Créateur.

En outre, lorsque le Logos devint l’agent actif du Père, en créant les diverses classes — anges, chérubins, séra­phins — il les créa toutes à l’image du Père. Les fils angéliques chantèrent et se réjouirent en voyant les dif­férentes créations. Lorsque vint le moment de créer en­core des créatures d’une classe différente, c’est à dire d’une classe qui n’avait jamais existé, des êtres humains, Dieu accomplit son dessein par le Logos et l’homme fut créé à son image, à sa ressemblance. Dieu se déclara satisfait de l’homme.

Une description du premier homme est donnée dans le Psaume 8: « Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains: tu as tout mis sous ses pieds: les brebis comme les boeufs, et les animaux des champs; les oiseaux du ciel et les pois­sons de la mer. » Adam était le maître ou roi de tous ces êtres. Il était dans une position différente de celle des anges, car aucun ange n’avait jamais dominé sur quoi que ce soit. Dieu lui-même est le gouverneur de tous, et Adam et le Logos étaient les seuls qui aient eu domination sur d’autres êtres.

Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit semblable à lui en ce sens particulier qu’il était dominateur. Lorsque les anges furent créés, ils étaient Dieu manifesté en diffé­rentes classes d’êtres — chérubins, séraphins et anges d’ordres inférieurs. Lorsqu’à son tour l’homme fut créé, il le fut à l’image de Dieu, — Dieu fut manifesté en chair. Nous ne pouvons pas dire que Dieu est mainte­nant manifesté dans la chair déchue; sa ressemblance originelle avec Dieu a été oblitérée par le péché; le règne du péché et de la mort a presque effacé ces marques de l’image de Dieu. Les Ecritures nous montrent clairement que nous avons perdu cette image et cette ressemblance du Créateur.

Adam fut appelé un fils de Dieu, parce qu’il avait une alliance avec Dieu, mais lorsqu’il devint pécheur, il perdit la communion avec son Créateur. Aucun des Juifs ne fut fils de Dieu. Abraham fut appelé un ami de Dieu. Bien que Dieu ait approuvé Abraham, Isaac et Jacob, les prophètes et d’autres en Israël, bien qu’il ait fait con­naître qu’une grande bénédiction leur serait accordée, il ne pouvait les appeler ses fils ni les traiter comme tels. Dieu dit à Abraham: Mon ami, je ferai une alliance avec toi. « En ta semence, toutes les familles de la terre seront bénies. »

DIEU MANIFESTÉ DANS L’HUMANITÉ PARFAITE

Tout doit attendre jusqu’à ce que la grande semence antitypique d’Abraham soit venue. Il nous est rapporté comment viendrait celui qui devait être le libérateur, la semence antitypique d’Abraham. Après nous avoir montré le Logos — comment il fut fait chair et demeura parmi les hommes, Jean déclara que Jésus avait la gloire de l’unique Engendré du Père, qu’il était plein de grâce et de vérité. Ce fut surtout de cette manière que Dieu fut manifesté dans la chair.

Quand les animaux virent Adam, ils virent la meilleure représentation possible de Dieu, rien ne pouvait être fait dans la chair qui fut plus semblable à Dieu. Lorsque ar­riva le temps où Dieu devait envoyer son Fils dans le monde, il plaça devant lui le grand privilège d’être le Rédempteur de l’homme; lorsqu’il fut fait chair, tous ceux qui le contemplaient voyaient la gloire du Fils unique du Père. Lorsqu’ils le regardaient, ils voyaient le Père dans le sens le plus absolu possible pour eux.

Dieu dit à Moïse: « Personne ne peut voir ma face et vivre. » Saul de Tarse n’eut qu’un reflet de la gloire de Jésus, et pourtant cette gloire était si grande qu’il n’eût pu la voir pleinement et vivre. Jésus était l’image empreinte du Père; il est l’image expresse du Père. De même que nul homme ne peut voir Dieu et vivre, nul ne peut voir Jésus glorifié et vivre.

DIEU MANIFESTÉ DANS LES PRINCES

Dieu a pourvu à ce qu’il y ait, parmi les hommes, lorsque le royaume de Christ sera établi, des représen­tants terrestres par lesquels, pendant les mille ans, le Messie gouvernera et relèvera l’humanité. Dieu a préparé une classe pour cette oeuvre — Abraham, Isaac, Jacob et les autres anciens dignitaires; ils seront reconnus dignes d’un réveil instantané dans la perfection humaine. Pour ceux-ci, il n’y aura pas de changement de nature dans

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leur résurrection, parce qu’ils ne furent pas engendrés de l’Esprit. Personne ne fut engendré de l’Esprit avant la Pentecôte, sauf notre Seigneur au Jourdain, « car l’Esprit [saint] n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié; par conséquent, ces anciens digni­taires avaient seulement le témoignage qu’ils plaisaient à Dieu. A cause de leur fidélité à Dieu et aux principes de justice, quelques-uns « furent lapidés, sciés, éprouvés; ils moururent tués par l’épée; ils allèrent ça et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, — eux dont le monde n’était pas digne». — Héb. 11:37, 38.

Ceux-là, bien qu’ayant reçu la promesse de Dieu, n’obtinrent pas les choses qui leur avaient été promises. Par exemple, Dieu avait fait cette promesse à Abraham «Tout le pays que tu vois, je te le donnerai. » Abraham doit avoir une résurrection afin que la parole de Dieu soit vraie. Il doit recevoir ce pays, mais il ne fut fait à Abraham aucune promesse de gloire, d’honneur, d’immortalité, il ne lui fut pas promis qu’il deviendrait participant de la nature divine et cohéritier de Jésus. — Voyez Actes 7:5; Héb. 11 :8-10, 17, 39, 40.

La participation à la nature divine commença avec Jésus. Christ a apporté aux hommes non seulement la connaissance de la vie et de l’immortalité, mais aussi le privilège d’acquérir cette vie par lui… « Un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu » (Héb. 2 3). Les anciens dignitaires avaient la foi pour croire en Dieu, pour se confier en sa promesse et pour attendre l’accomplissement de cette promesse. Ils n’eurent qu’un vague indice que Dieu éloignerait la malédiction. La semence d’Abraham devait être le glorieux canal de la bénédic­tion de Dieu. « En toi et en ta postérité, toutes les familles de la terre seront bénies. » St. Paul nous dit qu’ils ne reçurent pas les choses promises : « Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous [l’église évangélique] afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. — Héb. 11:40.

Les anciens dignitaires ne peuvent pas recevoir leurs bénédictions avant que nous ayons reçu les nôtres. L’Epouse doit être glorifiée, et alors les fidèles du passé pourront entrer et recevoir leur bénédiction. Immédiate­ment le Royaume sera établi. Abraham, Isaac, Jacob et les autres dignitaires seront les premiers enfants de Christ. « Tes enfants prendront la place de tes pères, tu les établiras princes dans tout le pays » (Ps. 45 :17). Etant ressuscités parfaits, ils seront les images parfaites de Dieu. En chacun d’eux, Dieu sera visible dans la chair. Alors, ils seront princes et gouverneront la terre sous le règne de Christ.

Jésus corrobora cette pensée lorsqu’il dit: « Vous ver­rez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu » (Luc 13 : 28). Il dit de lui-même: « Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus » (Jean 14:19). Si nous ne devions pas être changés, dans des conditions spirituelles, par la puissance de notre résurrection, il serait invisible pour nous, comme pour les autres qui demeureront dans la condition humaine. Ceux qui sont morts en Christ et ceux qui sont « vivants, qui seront restés » lors de sa manifestation, seront faits semblables à lui, « changés en un moment, en un clin d’œil ». Au moment de notre changement, nous verrons non seulement le Seigneur, mais tous les saints anges —tous ceux qui sont êtres spirituels maintenant invisibles pour nous. Eux peuvent voir l’humanité, mais l’humanité ne peut les voir.

En résumé, Dieu fut manifesté dans la chair, premiè­rement en Adam, en second lieu en Jésus; ensuite il se manifestera dans la chair de ces anciens dignitaires qui seront reconnus dignes d’une meilleure résurrection que le reste du monde.

Lorsque les soldats placèrent, par dérision, une cou­ronne d’épines sur la tête de notre Seigneur, le revêtirent d’un manteau de pourpre et l’emmenèrent dans la salle du jugement, Pilate le considéra avec admiration et s’écria: « Voici [voyez] l’homme!» (ou, selon la Concor­dance an de Strong,): « Voyez cette physionomie!” « Je suis gentil, je suis romain et non de votre nation, mais vous m’avez envoyé là le plus glorieux Juif de la terre pour être jugé! » Personne ne peut avoir un carac­tère vraiment beau, sans que la beauté intérieure n’illu­mine son visage : Un homme a-t-il un caractère vicieux, ce caractère se montrera, les traits de son visage le reflé­teront; a-t-il une disposition aimable, il en sera de même. Que devons-nous donc penser de notre Seigneur! Son visage doit avoir été d’une merveilleuse beauté. Rien d’étonnant à ce que le peuple soit venu en foule pour le voir, à cause de ses paroles pleines de grâce et de sa grande beauté — l’image de Dieu!

Le Psalmiste a dit: « Qu’est-ce que l’homme mortel que tu te souviennes de lui; et le fils de l’homme que tu le visites? Car tu l’as fait un peu moindre que les anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur » (O. — Ps. 8 : 4, 5); mais l’homme est tombé dans le péché, s’est égaré dans les ténèbres. L’influence satanique a produit le péché et amené la chute de l’homme qui a ainsi perdu l’image de son Créateur. C’est le grand dessein de Dieu de ramener l’humanité, du péché à la perfection. Il relèvera tous ceux qui désirent être justes.

« Nous voyons couronné de gloire et d’honneur [la per­fection de la nature humaine] ce Jésus qui a été fait quelque peu inférieur aux anges à cause de la souffrance de la mort, afin que par la grâce [faveur] de Dieu, il goûtât de la mort pour tout homme » (L. — Héb. 2 : 9). Nous voyons le grand fondement du plan de Dieu, posé par l’oeuvre rédemptrice au Calvaire. Il faut que la vie du Rédempteur soit le prix du rachat de l’homme. «Puisque c’est par le moyen d’un homme qu’est la mort, c’est aussi par le moyen d’un homme qu’il y a un relèvement des morts. Car, comme dans Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ, tous seront rendus vivants; mais chacun en son propre rang : les prémices, Christ [l’Oint, la classe du Messie] ensuite ceux qui sont au Christ, à sa présence » (L. — I Cor. 15: 21-23). Jésus dit: « Heu­reux et saints ceux qui ont part à la première résurrec­tion! » « Ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ et régneront avec lui pendant mille ans. » — Apoc. 20: 6.

Dieu fut donc clairement visible dans la chair, dans l’homme parfait Jésus-Christ, mais spécialement et d’une manière particulière, Dieu fut visible dans la chair de Jésus, lorsque Jésus se présenta à Jean au Jourdain, ayant atteint l’âge de trente ans et que là, il se donna en sacri­fice. « Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (D.— Héb. 10:7). C’est à ce moment qu’il s’offrit, sans tache, pour faire la volonté de Dieu. Son acceptation par Dieu fut manifestée sous la forme d’une colombe venant sur lui, non pas que l’Esprit saint soit semblable à une colombe, mais Dieu donna cette manifestation extérieure, afin que Jean pût, par quelque moyen, constater l’identité du Messie, et dire: « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel sous la figure d’une colombe et demeurer sur lui » (St.).— Jean 1 : 32.

Depuis le moment du baptême de Jésus, Dieu demeura en lui d’une manière spéciale; comme l’apôtre dit de tout membre de l’Eglise: « Il demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jean 4:16). Le Père fit sa demeure en Jésus et le qualifia pour faire connaître le plan divin. Notre Seigneur disait: « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés et pour publier

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une année de grâce du Seigneur. — Luc 4 : 16-21; Es. 61:1-3.

LA TENTATION DU SEIGNEUR DANS LE DÉSERT

Nous lisons que, depuis le moment où Jésus reçut l’Esprit saint, les choses célestes lui furent révélées. L’apôtre dit: «l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu… il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Lorsque Jésus fut engendré de l’Esprit saint, il reçut donc le discernement spirituel. Il vit comment les types de l’Ancien Testament se rapportaient à lui-même. Il vit que le serpent dans le désert le représentait.

Lorsque, dans le désert, Jésus vit ces choses, il savait par cœur  toutes les Ecritures (pour ainsi dire) et les com­prenait. Dès son enfance, il avait eu coutume de se rendre à la synagogue; comme son esprit était parfait, les Ecritures s’y gravaient complètement, si bien qu’il pouvait citer n’importe quel passage. Lorsque Satan citait les Ecritures, Jésus les comprenait.

Au bout de quarante jours, Jésus étant affaibli par le jeûne, ce fut pour l’adversaire l’occasion la plus propice pour le tenter. La pensée de toute la honte et l’ignominie qui se rattachaient à sa mort comme sacrifice, était suffi­sante pour décourager le cœur  de tout homme! Le mo­ment où il comprit qu’il était estimé comme un blasphé­mateur, comme étant opposé à Dieu, fut l’occasion la plus favorable pour Satan. Le Père permit qu’il fût tenté et permit à l’adversaire de le tenter en ce moment particulier.

Satan s’adressa alors à l’esprit du Seigneur disant en substance : Je te connais très bien. Nous avons eu autrefois beaucoup de relations et je sais pour quelle mission tu es venu. Tu parais ne pas connaître le pou­voir qui est venu sur toi, lors de ton baptême. J’ai observé comment ce pouvoir de Dieu te fut conféré. Tu n’as qu’à commander que ces pierres deviennent du pain. Je constate que tu peux faire une grande oeuvre et j’aimerais me joindre à toi pour l’accomplir, mais, tout d’abord, tu devrais avoir quelque chose à manger.

Jésus connaissait Satan — il savait que Satan était Lucifer qui fut relégué sur notre planète à la suite de sa rébellion contre le gouvernement divin. Lorsque Satan apparut à Jésus, nous pouvons être sûrs qu’il essaya d’apparaître en ange de lumière, prétendant se ranger du côté de Dieu et désirant coopérer avec lui. Jésus savait que la puissance ne lui avait pas été donnée dans le but de soutenir sa vie, et il ne voulut pas céder à la tentation.

Le diable emmena ensuite Jésus en esprit (mentalement parlant) sur une haute montagne et lui montra que lui — Satan — était « le prince de ce monde » et de tous ses royaumes. Il lui dit: Tu vois que j’ai le pouvoir de t’aider. Peux-tu te passer de l’aide que je t’offre? J’ai de la sympathie pour toi. Tu sauveras l’humanité et la déli­vreras de la mort. Au lieu d’avoir à souffrir pour l’accom­plissement du plan de Dieu, nous travaillerons ensemble et tu n’auras pas à souffrir, mais il faut premièrement me reconnaître. Voici quelle fut jadis ma manière de procéder. Je voulais montrer quel genre de royaume je pourrais établir. Je disais : « Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu. Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septen­trion; je monterai sur le sommet des nues, je serai sem­blable au Très-Haut » (Es. 14:13-14), j’aurai un empire à moi. Je te conseille de te joindre à moi et d’être mon collaborateur. Je te donnerai toute la gloire que tu demanderas. Je tiens à être le prince de ce monde. Ne vois-tu pas que tout est entre mes mains?

Jésus fut vainqueur dans toutes ces tentations; la victoire fut si complète, que Satan pensa qu’il ne valait pas la peine de le tenter de nouveau; s’il n’avait pas réussi quand Jésus était affamé, il était inutile de tenter un nouvel essai et il ne revint pas à la charge, comme nous le montre le récit.

LA THÉORIE DE L’INCARNATION N’EST PAS BIBLIQUE

Jésus allait ensuite partout, faisant du bien, guérissant les malades, prêchant au peuple, et tout était selon la volonté de Dieu. Si le Père lui-même avait été incarné dans un corps charnel, il n’eut pu faire sa propre volonté plus parfaitement, mais Jésus n’était pas incarné. L’in­carnation de notre Seigneur n’est qu’une théorie inventée durant les âges de ténèbres, car il s’humilia pour devenir homme. Il se rendit obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. « C’est pourquoi Dieu l’a sou­verainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » — Phil. 2 : 8-11.