Divers 1973

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LE POINT DU JOUR

 

Les ténèbres encore sur la terre, s’étendent,

Mais le coq chante déjà et continue à chanter,

Annonçant à chacun, à tous qui l’entendent,

Qu’après la longue nuit, le jour va se lever.

Sur ce monde, et rien ne semble l’indiquer,

Déjà l’aurore est née. Ce jour merveilleux du Seigneur,

Salué d’avance par les Prophètes, nous est donné.

Hommes, de vous réveiller maintenant il est l’heure

Seriez-vous incrédules jusqu’à tel point

Que votre intelligence ne vous ait fait comprendre

Ce qu’espère toute la création par son instinct ?

Le jour arrive et ne se fait plus attendre.

Déjà le sommet de la montagne s’illumine

De presque cent quarante quatre mille lumières,

Qui ont vaincu obscurité et fausses doctrines

A l’appel bientôt répondront tous nos frères.

Rendus de la mer, de la terre, tous les rachetés

Dont le nombre fut compté, sortiront du sommeil

Pas un ne manquera des victimes du péché;

Tous sans exception participeront au réveil.

Tous les voiles se déchireront, tous les yeux s’ouvriront.

Bientôt finis les grincements de dents, finis les pleurs,

Et alors toutes les oreilles entendront

La voix qui dira « Le voici notre Seigneur ».

Henri GEZ

 

 

Question et Réponse

Les Anciens — tenant des réunions pour discuter des intérêts des Ecclésias

Question (1910) Est-ce que les Ecritures soutiennent et croyez-vous qu’il soit sage que les anciens d’une congrégation ou de diverses congrégations se réunissent en conférence pour discuter des intérêts des assemblées qu’ils représentent ?

Réponse: Je pense que les Ecritures soutiennent cela, et je pense que cela est recommandable. Ce qui est porté à notre attention ce soir est ce que fit l’Apôtre Paul quand il convoqua les anciens de l’Eglise d’Ephèse. Il les fit venir ensemble comme une compagnie d’anciens afin de conférer avec eux sur les intérêts de l’Eglise. Comme ancien ou comme pasteur, il portait une responsabilité, et il se mit à converser intimement avec ces anciens sur les intérêts de l’Eglise. Si c’est mal de la part des anciens de se réunir ensemble pour ces choses, c’était mal aussi, à mon avis, de la part de l’Apôtre d’avoir tenu une telle réunion ; et je pense que nous ferions bien de considérer cela comme un critère sûr d’après lequel nous pouvons nous conduire, et qu’il serait bien de la part des anciens de se rassembler pour considérer les intérêts de l’Eglise. Mais permettez-moi ici de vous mettre en garde sur un point. Je pense qu’il serait nuisible si les anciens devaient se rassembler dans l’intention de prendre des décisions ou de faire des propositions pour diriger l’Eglise. Cela est une autre affaire, voyez-vous. Se rassembler pour penser aux intérêts de l’Eglise, etc., et se charger de diriger l’Eglise, sont deux choses différentes. Supposez que les anciens se soient réunis et qu’ils aient pensé à quelque chose qui, à leur avis, serait pour le bien de l’Eglise. Je pense que, si ce n’était pas une affaire qui leur a été spécialement confiée par la congrégation au moyen d’un vote et qui est pleinement comprise, mais simplement une nouvelle proposition au sujet de laquelle il pourrait y avoir quelque doute ou une incertitude quelconque, la conduite correcte et convenable de ces anciens serait de soumettre l’affaire à la congrégation et de lui faire cette recommandation en considérant les intérêts de l’Eglise, telle pensée nous est venue à l’esprit ; maintenant nous vous la soumettons et nous vous demandons de bien vouloir la voter. C’est là le procédé qui n’offre aucun risque.

J’ai constaté que certains des meilleurs frères, possédant les meilleures intentions et formulant de très bonnes suggestions, ont pris une direction à rebrousse-poil, pour ainsi dire, quand ils ont essayé de les mettre en pratique sans prendre conseil de la congrégation ; ils ont agi exactement comme lorsque vous essayez de caresser un chien à rebrousse-poil; son poil devient rêche et le chien n’aime pas cela. De même la congrégation n’aime pas cela non plus, car elle a l’impression qu’on la gouverne et que l’on fait quelque chose sans autorisation spéciale de sa part. Ma pensée est qu’il est toujours sage, quand on caresse un chien, de le caresser dans le sens des poils. Ainsi, si vous en venez à avoir affaire avec une congrégation, rappelez-vous que la nature humaine est orientée dans une certaine direction et qu’elle s’efforce de se maintenir dans cette direction aussi ne la contrariez pas plus que cela n’est nécessaire. Chaque membre de l’Eglise possède une nature humaine ; il possède un corps mortel et a en lui plus ou moins de combativité, plus ou moins de désir de ne pas être foulé aux pieds. Vous constaterez que tous ceux qui sont dans la vérité sont particulièrement remarquables sous ce rapport. Ils doivent avoir une certaine force de caractère, sinon ils ne pourraient être vainqueurs. Cette qualité, qui fait d’eux ce qu’ils sont et qui les a aidés à sortir de Babylone, sera celle aussi qui les incitera à causer une petite dispute et quelquefois à livrer une petite bataille ; mais si vous dites : Eh bien, cela est quelque chose de nouveau et cela n’a pas été voté par l’Eglise ; bien que nous ayons la conviction que tous voudront cette chose néanmoins soumettons-la à la congrégation avec notre recommandation — alors la congrégation ira de pair avec vous.

« Ce qu’a dit le Pasteur Russell »page 233, du volume anglais.

 

Question_et Réponse

 

CE QUE FRERE RUSSELL A ECRIT A PROPOS DES EVITES.

Les Lévites antitypiques et leur travail.

Question posée à Frère Russell en 1915

Quel est l’antitype des Lévites ?

Réponse :

En premier lieu, selon notre compréhension, l’antitype des sacrificateurs juifs est Jésus, le Souverain sacrificateur, et l’Eglise, le « Petit Troupeau » dont les membres sont sous-sacrificateurs. La classe de la Grande Multitude, telle qu’elle sera finalement, est l’antitype des Lévites. Son rapport avec la classe de l’Epouse est celui de « vierges qui la suivent, ses compagnes » (Ps. 45: 14, Darby). Le travail du Grand Souverain Sacrificateur sera d’enseigner et de guérir. L’œuvre du souverain sacrificateur, jadis, une fois son œuvre de réconciliation accomplie, était de guérir des maladies et d’instruire le peuple. Les sous-sacrificateurs étaient associés au souverain sacrificateur ils étaient sous ses ordres. Ensuite venaient les Lévites, accomplir une part moins importante de ce grand travail. Nous comprenons ainsi que durant l’Age Millénaire, à la classe de la Grande Multitude incombera un grand travail, pas aussi important que celui de l’Eglise, mais un travail secondaire, plutôt un travail de serviteurs, qui n’en sera pas moins honorable.

Notre conception sur cette œuvre est celle-ci les sacrificateurs, vous le savez, seront comparativement peu nombreux, 144.000 seulement. Lorsque nous comparons ce nombre à la population du monde ayant vécu depuis Adam — vingt milliards d’âmes [écrit en 1915, trad.] — nous nous rendons compte que chaque membre de la classe de l’Epouse aurait à s’occuper de beaucoup d’êtres humains. Apparemment, un chiffre bien supérieur à ce nombre sera nécessaire. Les membres de la Sacrificature Royale doivent avoir chacun l’honneur de diriger et d’instruire et, selon notre compréhension, les membres de la Grande Multitude seront leurs instruments et leurs assistants dans tout ce travail.

Illustrons notre pensée : dans une grande ville, la population à administrer est très nombreuse. Un maire se tient à la tête de la ville. Viennent ensuite les commissaires de police [exemple tiré de l’organisation d’une ville aux U.S.A., trad.]. A New York, il y a beaucoup de commissaires de police. Ensuite, ce sont les policiers qui se comptent par milliers. Les commissaires de police ne sortent pas pour s’occuper de tout ce qui se passe dans la ville. Les policiers, par contre, se postent aux coins des rues, dans le quartier qui leur est assigné. Ils se tiennent près des passages d’un trottoir à l’autre, ils règlent la circulation dans les rues encombrées, ils protègent les piétons pour que ceux-ci ne soient pas écrasés; ils veillent à ce que la loi ne soit pas enfreinte, procèdent aux arrestations nécessaires, etc. Ces policiers rendent compte aux commissaires. Ainsi s’effectue l’administration de la ville. Certaines affaires importantes peuvent être directement soumises au maire, et personne d’autre ne s’en occupe.

Toute cette organisation, à notre avis, fournit une sorte d’illustration montrant de quelle manière Christ sera le grand Gouverneur, ou Roi; dans notre figure, Il correspond au Maire. Tous les saints, qui formeront la classe de l’Epouse, seront des rois subalternes; ils correspondent aux commissaires de police. Ils seront gouverneurs et sacrificateurs, ils détiendront l’autorité et régneront sur deux, sur cinq ou sur dix villes, comme Jésus l’a indiqué dans une parabole (Luc 19: 17). Mais gouverner sur ces villes signifierait un examen individuel de chaque cas. Supposez que quelqu’un s’apprêtât à lancer un projectile contre une personne. Les commissaires ne sauraient prendre personnellement connaissance de l’affaire de chaque délinquant, parce qu’il pourrait y en avoir beaucoup qui s’efforceraient de mal agir en même temps. Il serait par conséquent nécessaire que quelqu’un surveillât chacun de ces derniers.

Il en est ainsi actuellement des saints. Vous savez que chaque membre de l’Eglise est gardé par de saints anges. « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?» (Héb. 1 : 14). Ils veillent à nos intérêts et nous signalent si nous ne sommes pas dans le bon chemin. Ils nous bénissent et nous aident selon nos besoins, nous protégeant du mal; ou bien, s’ils signalent que nous agissons mal, nous recevons certains «coups» et certaines punitions. Ainsi « l’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger» (Ps. 34: 8).

En ce qui concerne le monde dans l’âge prochain, le pouvoir du Seigneur sera représenté par la classe de la Grande Multitude qui sera sous les ordres de l’Epouse. Cette classe sera une grande force de police qui surveillera le monde entier. Ses membres auront une grosse besogne à effectuer; Dieu a en effet garanti qu’« il ne se fera ni tort ni dommage sur toute Sa Montagne sainte », Son Royaume (Esaïe 11: 9). Cela impliquera une surveillance attentive. Oui, en vérité! Comment empêcheront-ils l’accomplissement du mal? Si une personne s’apprête à blasphémer ou à calomnier, sa langue pourra être instantanément paralysée. Très facile! Le droit du policier exercé sur les lieux! On n’attendra pas que le délinquant ait commis l’infraction pour le punir ensuite, mais on le neutralisera en sorte qu’il n’ait aucune chance de la commettre, et on le punira pour avoir essayé de mal faire.

Vous pourrez me demander: « Frère Russell, qu’en sera-t-il de ceux qui s’efforceront de bien agir ? » Une grande bénédiction sera accordée à tous ceux qui effectueront une bonne action, une action empreinte de bienveillance. Ils obtiendront cette bénédiction sur-le-champ. Tous ceux qui se mettront en accord avec les lois du Royaume, seront graduellement relevés de l’imperfection, d’un bout à l’autre de l’Age Millénaire, jusqu’à ce que soient rétablis à la perfection tous ceux qui manifesteront de la bonne volonté, tous les obéissants. Cette œuvre s’effectuera par le moyen des agents que Dieu est actuellement en train de préparer, par Christ le Souverain Sacrificateur et par l’Eglise dont les membres seront les sacrificateurs, les rois et les juges subalternes du monde. Les membres de la classe de la Grande Multitude seront les instructeurs du monde, sous les ordres de la classe de l’Epouse. Ensuite, sur le plan terrestre, il y aura les Anciens Dignes, qui accompliront un certain travail de jugement et de conduite ; ils feront connaître à l’humanité les conditions imposées par le Royaume. Ils seront des êtres humains, visibles aux hommes, et serviront sous les ordres des guides invisibles, spirituels.

Tout cet arrangement est conçu pour gouverner vingt milliards d’être humains ! Ne sera-ce pas magnifique! Ils seront légions, les gens, quand ils seront tous réveillés de la tombe ! «Mais comment savez-vous cela? Les Saints Ecrits enseignent-ils cela », demandera quelqu’un? Oui absolument! On y lit des paroles comme celles-ci:

«Lorsque Tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice.» (Esaïe 26: 9.). Les jugements de l’Eternel s’exerceront alors partout. Au moment même où l’on voudra commettre le mal — non pas après qu’on l’aura commis, mais lorsqu’on voudra le commettre — la punition sera infligée, prompte et sure. On pourra être tenté par le mal, mais si l’on résiste à la tentation cela ne sera pas compté comme péché. Mais tout mal projeté qu’on se fixera pour objectif, amènera un châtiment rapide. Ceci sera la règle, selon notre compréhension, qui régira la terre entière : des bénédictions seront accordées à tous ceux qui feront le bien et des punitions infligées à tous ceux qui auront l’intention de faire le mal.

Puisque le nombre des membres de l’Epouse de Christ doit être de 144.000, il serait raisonnable de penser que chaque membre de cette classé aura a s’occuper de 144.000 êtres humains, ce qui donnerait un nombre total d’êtres humains de 144.000 x 144.000 20.736.000.000 (vingt milliards sept cent trente-six millions). Evidemment, s’il fallait évaluer au juste le nombre de ceux dont il faudra s’occuper, je ne pourrais, quant à moi, fixer de meilleur chiffre que celui-là. Mais le chiffre de 144.000 serait tout à fait approprié pour chaque membre de la classe de l’Epouse. Ainsi se voit la nécessité de l’œuvre de la Grande Multitude et des Anciens Dignes.

« Ce qu’a dit le Pasteur Russell » , page 436 du volume anglais.

 

 

MON SACRIFICE

Je suis sur ton autel, ô mon Seigneur Mon Père,

veuille accepter ce don pour l’amour de Jésus

Je n’ai pas de joyau, d’ornement de la terre,

Acceptable à tes yeux, non je n’ai rien de plus.

Mais je t’apporte, ô Dieu, d’une main bien tremblante,

Toute ma volonté; ce don paraît petit,

Tu me comprends toujours, pensée édifiante,

Tu vois que c’est mon tout, et cela me suffit.

Ton regard qui me sonde a pu voir dans mon âme

Mes luttes, mes penchants, les visions que j’aimais,

Tu vois ce que je suis; ma plus secrète flamme,

Mon amour est pour toi, mon espoir à jamais.

Les yeux mouillés de pleurs, je t’ai fait ma requête,

A toi je suis venu, j’ai déposé mon tout

A tes pieds et j’ai dit: Ta volonté soit faite,

Je te suivrai Seigneur, conduis-moi jusqu’au bout.

Ma volonté Seigneur, que ce soit bien la tienne,

Garde-la, que jamais je n’en reprenne rien.

A tout heure, en tout temps, qu’à toi mon Dieu je vienne

Puissé-je entendre un jour : «Bon serviteur, c’est bien! »

Que caché, Christ en toi, je ne puisse plus dire

Que sur cette terre, encore une chose est à moi.

Qu’encouragé toujours par ton divin sourire,

Je vive auprès de toi, désormais, ô mon Roi!

 

 

MON CHANT

Mon chant sera pour Christ Jésus

De grâce il me couronne,

Il me bénit tous les jours plus,

Sa bonté m’environne.

Mon chant sera toujours pour lui,

L’Agneau du divin Père

Il est mon salut, mon appui,

C’est lui que je préfère.

 

 

Question et Réponse

 

Enseignement — Est-ce que Dieu enseigne directement?

Question: Les Ecritures déclarent «Ils seront tous enseignés de Dieu » (Jean 6 :45). Est-ce que Dieu enseigne directement chacun de Ses enfants par Sa Parole ?

Réponse: Dieu se sert de divers intermédiaires pour communiquer Ses instructions. C’est ainsi que le Seigneur Jésus Lui-même est appelé la «Parole » du Père, — le Messager, le Logos (Jean 1: 1; Apocalypse 19:13). St. Paul, parlant de Lui, déclare : « Après avoir autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, par les prophètes, Dieu nous a parlé dans ces derniers temps par le Fils » (Héb. 1: 1, 2). Ce message a été répété par les Apôtres. Nous apprenons de Saint Paul que quand notre Seigneur fut « monté sur la hauteur », Il combla « les hommes de ses dons », et ces dons sont encore avec nous. Saint Paul explique que ces dons sont les Apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les instructeurs établis « pour le perfectionnement des saints, en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du Corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus.., a la mesure de la stature parfaite du Christ » (Eph. 4 : 8,11-13). Ainsi nous voyons que les instructions de Dieu peuvent être données par des disciples, des docteurs, des évangélistes, etc., mais elles doivent toutes être reconnues comme émanant du Père par le Fils.

« Ce qu’a dit le Pasteur Russell », page 843 du livre anglais.