Divers 1970

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LE PÈLERIN

J’ai vu le pauvre pèlerin

Monter la côte, échine basse,

Sous son faix, mais le front serein,

Quoique son âme fût bien lasse.

Cependant il la gravissait,

Toujours heureux, plein d’endurance,

Fort dans le Seigneur, il disait

« Je trouverai ma délivrance ».

Sous l’ardent soleil de l’été,

La sueur mouillait son visage

Son pas parfois déconcerté,

S’appesantissait davantage,

Mais il montait, montait toujours,

Car il exultait d’espérance,

Criant encore sur son parcours

« Je trouverai ma délivrance ».

Les pinsons, fleurs et fruits épars

Sur chaque côté de la route,

Tâchaient d’attirer ses regards

Afin de l’arrêter sans doute.

Sa consigne était : « En avant »

Et dès lors sans intermittence,

Il poursuivait criant souvent

« Je trouverai ma délivrance ».

Je le vis au soleil couchant

Il avait gravi la montagne

Et, descendant l’autre penchant,

Atteint une belle campagne.

Il aperçut la cité d’or,

Son éternelle résidence,

Et s’écria : « Gloire au Dieu fort

Je rencontre ma délivrance ».

J’ouis l’hymne victorieux

Que l’on chantait sur cette rive

« Jésus, Rédempteur glorieux,

A fait pour nous la mort captive »

Alors le joyeux pèlerin,

Contemplant sa longue souffrance,

Cria : « Gloire au Dieu souverain

Qui m’a donné la délivrance »

PRIERE DES SACRIFICATEURS

Grand Sacrificateur, tu n’as plus de service

A remplir désormais il est un sacrifice

Plus efficace et pur que celui des taureaux

Il est fait une fois pour tous péchés et maux.

Un Sacrificateur dont l’amour est extrême

Vint pour te remplacer et se donna lui-même.

Que les péchés du peuple et leur pénalité

Ne te peinent donc plus, le monde est racheté.

Miséricordieux Avocat et grand Prêtre,

Roi, Frère, Ami, Sauveur, à jamais notre Maître,

Reçois notre louange et notre adoration,

Nos cœurs, pour toi, sont plein de sainte admiration.

SI VOUS SAVIEZ…

Si vous saviez quel Sauveur je possède!

Il est l’ami le plus tendre de tous,

Pour moi, devant le Père il intercède:

Oh! je voudrais qu’il fût aussi pour vous.

Si vous saviez quelle douce espérance

Fait rayonner notre Père des cieux!

Combien sa voix sait calmer la souffrance,

Et son regard rendre le cœur joyeux!

Si vous saviez quelle gloire suprême

Attend celui que Jésus a sauvé!

Ah! je voudrais que ce pur diadème

Pour vous aussi là-haut fût réservé!

Si vous saviez la paix douce et profonde

Que le Sauveur dans mon âme apporta!

Céleste paix que méconnaît le monde.

Elle jaillit pour vous de Golgotha.

Quand vous saurez combien Jésus vous aime,

Quand vous saurez combien son joug est doux,

Ne gardez pas ce trésor pour vous-même,

Mais avec moi dites autour de vous:

Mon Sauveur vous aime,

Ah! cherchez en lui

Votre ami suprême,

Votre seul appui !