Cher Monsieur et frère,
J’ai reçu votre colis avec grand plaisir . . . J’ai déjà commencé à lire les Aurores et j’en suis très heureux car je comprends du fond du cœur que vous marchez dans le bon chemin, que Dieu vous bénisse, vous et tous les frères. Je vous envoie le petit don de 5 frs. pour l’amour de notre Seigneur Jésus-Christ et le maintien de la Société. Quand je verrai Mm. Ollier et Bonnet je leur ferai des compliments de votre part. J’ai distribué, à quelques familles, quelques journaux, que vous m’avez envoyés, et j’espère qu’ils en feront leur profit par la grâce de notre Seigneur qu’il a en réserve pour tous ceux qui croient en Lui.
Je termine en vous serrant la main, je suis votre tout dévoué frère en Christ qui pense chaque jour à Dieu et à notre Seigneur Jésus pour les bonnes choses qu’il nous a réservées à tous.
Agniel Augustin (Gard).
Cher et bien aimé frère en Christ,
S’il vous plaît recevez 20 frs. à employer au service du Seigneur. Je viens de lire la Tour de juin ainsi que la lettre du frère Economou de Grèce, veuillez je vous prie consacrer une partie de cette somme pour lui envoyer la Concordance Segond ainsi que la Tour de Garde pour un an et les deux tomes de l’Aurore du Millénium. Pour moi je ne me lasse pas de les lire, c’est grâce à cette lecture que j’ai pu sortir des ténèbres et de l’erreur des tourments éternels, et parvenir à la lumière toujours croissante.
Oui sans doute [l’Aurore et la Tour] c’est la voix du bon Berger et c’est aussi par la Tour de Garde que j’ai déjà reçu beaucoup de bien.
Je termine et reste votre frère en Christ [frère Frédéric Weber a généreusement envoyé une Concordance à ce frère Economou. — Réd.].
Henry Morel (Orégon), Etats-Unis.
Mon cher et bien aimé frère,
J’ai constaté par l’envoi des journaux aux trois nouveaux frères, que vous aviez reçu ma carte postale. Ils sont très heureux d’avoir lu l’article sur la médiation et aussi du journal que vous aviez adjoint traitant le même sujet. Par l’effet de la grâce de Dieu, notre méditation était justement: rançon, médiation et avocat. — Depuis quatre mois environ nous avons des réunions le jeudi et le dimanche; dans ces assemblées nous nous sommes quelquefois trouvés à douze personnes, plus souvent nous sommes huit ou dix. Le jeudi les assemblées se tiennent chez moi et le dimanche chez le frère Gérard Van Hordes, à une heure de chez moi.
Nous sommes, à la gloire de Dieu notre Père, très encouragés. — C’est avec une bien profonde joie que l’on se
120 Août 1911
rencontre et surtout de lire la bonne parole de Dieu qui fait tant de bien.
Je crois que sous peu notre ami et frère Petit vous écrira pour vous faire la demande de la brochure sur l’évolution; ce frère a passé sa vie dans l’étude des sciences: l’évolution, le spiritisme, la psychologie et bien d’autres choses, qui à la lumière de la parole de Dieu dans la vérité présente deviennent tellement de peu d’importance qu’il en trouve comme un dégoût. Ce frère disait dernièrement qu’il avait étudié toutes ces choses pour trouver la vérité et que maintenant il voit qu’il s’était trompé de route, seul, maintenant, la parole de Dieu restaure son âme surtout avec les nouvelles lumières que jamais il n’avait vu ni entendu.
J’ai confiance au Seigneur que ce frère nous sera d’une grande utilité dans sa vigne, il est doué d’une prodigieuse mémoire et d’une intelligence remarquable.
Ce frère est très heureux d’avoir trouvé la vérité et commence à combattre avec la parole de Dieu contre les sciences qu’il avait apprises et dont il croyait vaguement être la vérité. —C’est vous dire, frère, que nous nous recommandons à vos prières ainsi qu’à celles des autres frères, pour le petit noyau de Roubaix à la plus grande gloire de Dieu et de Jésus notre Sauveur.
Quand aurons-nous les nouvelles «Tribunes du Peuple», [nous en attendons l’envoi depuis Brooklyn] nous nous recommandons pour un gros paquet afin d’en faire une large distribution dans Roubaix, Croix, Lille et environs. J’espère qu’à notre prochain voyage vous nous réserverez une bonne soirée ou ce qui serait beaucoup mieux, une journée de dimanche. Oh! quelle joie si cela pouvait être ainsi, enfin le Seigneur décidera.
Frère, vous m’excuserez si je ne vous écris pas plus souvent, mes minutes sont comptées; ce n’est qu’après ma journée de travail que je puis m’occuper de semer la bonne parole qui bien souvent est mal reçue. Je me suis permis de dire à mes amis qu’ils paieraient leur abonnement lors de votre passage à Roubaix, de plus j’ai quelque argent chez moi, des livres Plan des Ages et Avant-coureurs que vous avez envoyés dernièrement à mon beau-père Dèlécaut et que j’ai vendus.
Quelle journée terrible avons nous passé le 2 juillet à Roubaix. —Toutes les forces cléricales étaient venues à Roubaix sous forme de fête de gymnastique; les gens étaient terrorisés de frayeur, tellement les libres-penseurs étaient furieux. — Le partie socialiste avait défendu de frapper, malgré cela il y eut des coups de donner. Celui qui m’a raconté la scène, impossible à décrire, me disait: Si la révolution se fait avec autant de haine ce serait terrible.
J’ai dernièrement causé avec un royaliste qui me disait que d’ici 2 ans le duc d’Orléans serait sur le trône de France: après lui avoir expliqué comment les rois de la terre allaient disparaître et que Jésus allait prendre le pouvoir et son règne: ce royaliste me répondit qu’il préférait alors le régime actue. Il est curieux de constater comme les gens ont peur quand on leur parle du règne de Jésus-Christ.
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu de m’avoir fait comprendre les merveilles de sa Parole.
Saluez fraternellement en J. C. tous les frères de la Suisse, si je pouvais aller vous voir tous!! Et pour vous, cher frère, tout mon amour en J. C» Roi présent. Amitiés chrétiennes de ma femme et de mon fils, votre frère
ELIE GERVILLE.
Cher frère, Depuis longtemps je pense de vous écrire pour vous remercier de l’envoi du N. T. et Bibles . . . Je les ai payés à Mlle Tilmant. Je vous dirai que j’ai eu la joie de participer à la réunion générale des frères à Denain. Cela à été un bon moment pour moi. La chose qui m’a le plus réjoui c’est quand on a expliqué que la drachme [l’argent symbole de vérité] perdue était l’humanité par l’Eglise. Je ne saurais vous dire qu’elle joie j’ai eu; un objet perdu et retrouvé vaut toujours plus cher.
Pauvre humanité qu’on avait vouée aux tourments éternels. Nous pouvons lui faire entendre que Dieu l’aime et qu’il va la rétablir et la rendre heureuse. Combien on aime les hommes quand on a retrouvé le salut qui est pour eux et combien nous étions aveugles? Quelle lumière Dieu a projeté par notre frère Russell et quel bel Evangile nous avons pour le monde. Que le Seigneur soit béni ! Nous pouvons nous réjouir dans son plan d’amour et lui demander que la force et le zèle nous soient donnés pour être fidèles jusqu’au bout de la course.
Vous aurez sans douta appris par le frère Tilmant que notre frère Denis est décédé et a été enseveli le 7juin… Le pasteur m’a permis de dire quelque chose au cimetière, il y avait une grande foule. J’ai exposé le grand amour de notre Seigneur pour l’humanité en montrant la délivrance prochaine de tous les maux et les soupirs de la créatIon gémissante par l’Eglise qui sera bientôt au complet: J’ai lu une partie du chap. VII, Jean, montrant que le Seigneur voulait premièrement une Epouse avant de demander le monde selon le droit que le père lui a donné dans le Psaume
Il. J’ai lu aussi une partie du chap. VIII aux Romains, sur la création gémissante; et ainsi beaucoup de protestants et darbystes ont entendu la bonne nouvelle de l’Evangile du Royaume et du jour de Christ commencé. Je pensais de rencontrer la contradiction du pasteur, mais au contraire, il a uni ce qui a été dit par la prière finale en répétant l’Oraison dominicale, il me semble qu’il n’est, pas sans connaître la vérité, mais, à la sortie, nous avons fait une distribution de Tribunes. Que le Seigneur bénisse tout. Quant à moi, frère, j’attache beaucoup de prix à la vérité présente elle me réjouit. Elle absorbe tout mon temps. Que Dieu, cher frère, bénisse votre travail et vous encourage et aussi notre frère Ch. Russell et tous ceux qui s’intéressent à la vérité présente.
Je vous salue bien fraternellement et ainsi que mon fils Elie.
Votre frère Arthur Malengret (Belgique).
Cher Monsieur, J’ai tout bien reçu, paquets et cartes, merci . . . Je voudrais encore des anciens Phares et des Tours. Ceux que vous m’avez envoyés sont lus et distribués à Lisbonne et aux environs. J’en distribue partout où il y a occasion, à des connaissances, dans les trains et parfois dans les rues, j’en cause et oublie tout autre chose . . . En notre Rédempteur
Amélie Hannemanu, Portugal.