ÉDITORIAL 1957

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Nous vivons « dans les derniers jours » — « le jour du Seigneur » « la fin » de l’âge de l’Evangile et conséquemment à l’aube du « nouvel » age. Ce sont des faits qui sont non seulement perceptibles par l’étudiant attentif de la Parole, guidé par l’Esprit, mais qui sont aussi attestés par les signes extérieurs reconnaissables par les gens du monde. Or, nous désirons maintenir la « Maison de la foi» en éveil sur ces faits et sur les temps que nous traversons. — aider les croyants à « revêtir toute l’armure de Dieu afin qu’ils puissent résister dans le mauvais jour », enfin leur rappeler de mettre toute diligence pour ajouter à leur foi la vertu la connaissance, le contrôle soi-même (la tempérance), l’affection fraternelle, la charité étant donné que c’est la possession et le plein épanouissement de ces grâces qui les rendront semblables à Dieu.

Mais tout en reconnaissant la beauté et la nécessité de ces ornements de l’homme spirituel, ils ne manquent pas de reconnaître que le mérite, aux yeux de Dieu, ne réside pas dans ces vertus morales, mais dans le sacrifice partait de Christ, et que même si nous étions ornés de toutes ces beautés de caractère, nous ne pourrions être reconnus comme enfants de Dieu maintenant, ni jamais être admis en Sa présence, sans la robe de justice de Christ, 1’ « habit de noces » nécessaire à notre participation aux « noces de l’Agneau ».

Les Chrétiens, à qui il serait nécessaire de faire une apologie parce que nous attirons l’attention sur ces choses, devraient rougir et être confus. Tout ce qui est désirable précieux et qui inspire de l’espoir leur est étroitement apparenté. Elles renferment presque tous les grands motifs qui suscitent la foi, la vigilance, l’obéissance et la sainteté.

Si Dieu nous a donné une révélation et nous dit qu’elle est profitable pour enseigner, pour reprendre, pour corriger, pour instruire dans la justice afin que l’homme de Dieu soit complètement fourni en toute bonne parole et bonne oeuvre, comment se fait-il que tant de Chrétiens qui professent accepter la Parole de Dieu comme règle et guide se permettent d’ignorer plus de la moitié de son contenu, montrant ainsi qu’ils la tiennent virtuellement pour non profitable ? Si Dieu nous a donné « une sûre parole prophétique à laquelle nous faisons bien de prêter attention » et si « le Seigneur Dieu des saints prophètes a envoyé Son ange pour montrer à Ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt à ces serviteurs ne doivent-ils pas se sentir dans l’obligation de chercher à comprendre ces messages divins ?

Devons-nous écouter les hommes de ce monde et une église mondaine qui estiment pieux et sage de ne pas nous embarrasser de ces choses, qui voudraient nous les faire mettre de côté, les considérant comme de vaines légendes, de curieuses histoires et d’étranges imaginations qui ne pourraient que troubler nos esprits et entraver l’oeuvre chrétienne ou devons-nous écouter Dieu qui déclare que « ces paroles sont dignes de foi et véritables » et qui dit « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites ! » Il connaît avec certitude ce qui est le mieux approprié pour inspirer «  un Zele selon la connaissance » et ce qui est nécessaire pour que nous ne soyons pas dans peu de temps, ébranlés en esprit ».

« A celui qui a des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit aux Eglises », ce journal espère apporter aide et encouragements. Il n’est asservi à aucun homme, à aucun parti et à aucune secte, mais à la Bible ; ses liens, toutefois, sont des liens d’amour et de sympathie envers « tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus-Christ en vérité et en sincérité ». Son but est de représenter «les vierges sages », l’« Epouse de Christ » en perspective, et, avec elles, il ne reconnaît qu’un seul Maître et Chef — le Christ Jésus.

C.T.R. 1879. (Extrait)

SION LEVE-TOI

Debout Sion, lève la tête,
Entends le cri : Voici l’Epoux
A te bénir ton Roi s’apprête,
Accours! accours a ses genoux!
Lève-toi! regarde l’aurore
Du jour prédit par tes aïeux!
Partout la plaine se colore
Des feux de l’astre radieux.

Christ, le soleil de la justice
Apporte enfin la guérison
Sa grâce, sa vertu propice.
Son amour en chaque rayon.
La grande trompette résonne,
Le mystère va s’accomplir
Déjà le figuier juif bourgeonne
Montrant Christ présent pour bénir.

Réveille-toi, car l’heure presse
Pour affermir ton élection
Hâte-toi le « haut appel » cesse
Pour la céleste vocation.
Entends vierge, la voix du Maître
Il te parle de son retour;
Es-tu sage, tu dois connaître
L’appel matinal de son jour.
Lève-toi, sois illuminée,
Sors au devant de ton Epoux,
Glorieuse est cette journée,
Accours! accours à ses genoux!

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