EMISSIONS “PIERRE ET THOMAS”

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“NOËL”

 THOMAS : Tu sais, Pierre, les fêtes de fin d’année m’embarrassent toujours un peu.

 PIERRE : Ah oui ! Pourquoi ?

THOMAS : Et bien, j’ai en tête un certain nombre de questions concernant “Noël”. Comme par exemple, d’où vient l’habitude de célébrer “Noël” ? Quelle est l’origine de l’arbre de Noël, de la branche de gui, de la guirlande de houx ? Pourquoi les cadeaux faits à cette occasion ?

PIERRE : D’emblée, Thomas, je peux te dire que Noël, contrairement à ce que pensent beaucoup, n’est pas une fête d’origine chrétienne, mais plutôt babylonienne.

THOMAS : Quelle importance N’est-il pas bien de continuer à l’observer malgré tout ?

PIERRE : Nulle part, dans la Bible, il n’est fait allusion à Noël.

THOMAS : Comment cela ? Ne s’agit-il pas de l’anniversaire de la naissance de Jésus ?

PIERRE : Absolument pas ! Jésus n’est pas né le 25 décembre.

THOMAS : Ah ! Et quand, alors ?

PIERRE : La Bible nous dit que Jésus est né lorsque les temps ont été accomplis.

THOMAS : Qu’est-ce que cela veut dire ?

PIERRE : Cela veut dire qu’à un moment précis. Dieu envoya son Fils ; certains faits et circonstances nous indiqueraient que ce serait plutôt vers la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre. Nous lisons en effet dans l’Evangile de Luc, au chapitre 2 et au verset 8 : “II y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit”.

THOMAS : Mais qu’est-ce que cela prouve ?

PIERRE : Simplement ceci : d’après les Saintes Ecritures, et notamment d’après le Cantique des Cantiques, chapitre 2, verset 11, l’hiver en Israël était une saison pluvieuse qui ne permettait pas aux bergers de rester à la belle étoile. D’autre part, nous savons que les Israélites conduisaient leurs troupeaux aux champs à Pâque et les ramenaient vers la mi-octobre. . . !

THOMAS : S’il en est ainsi, je comprends maintenant que Jésus ne soit pas né le 25 décembre, mais au début de l’automne. Mais peux-tu me dire, alors, pourquoi fête-t-on Noël ?

PIERRE : L’observance de Noël s’introduisit dans l’église romaine au cinquième siècle après Jésus-Christ, en remplacement des fêtes de Saturnalia et Brumalia, qui étaient des fêtes trop profondément enracinées dans les mœurs pour pouvoir être supplantées par l’influence chrétienne.

THOMAS : Autrement dit, il s’agit de rites provenant de temps plus anciens.

PIERRE : En effet, son origine et son point de départ se situent dans la Babylone primitive de Nimrod, peu après le déluge.

THOMAS : Est-ce le même personnage dont il est fait mention dans la Genèse ?

PIERRE : Oui, Thomas, Nimrod était le petit-fils de Cham, l’arrière petit-fils de Noé.

THOMAS : Mais comment peut-il être à l’origine de cette fête ?

PIERRE : Sa mère, Séminaris, qu’il avait épousée, prétendit que lorsque Nimrod fut mis à mort, il se réincarna sous la forme d’un arbre adulte, toujours vert. Or le 25 décembre serait l’anniversaire de cette soi-disant réincarnation, de cette prétendue naissance de Nimrod.

THOMAS : Et nous voilà donc à l’origine du sapin de Noël, n’est-ce pas ?

PIERRE : Absolument !

THOMAS : Et quant à l’origine des guirlandes de houx, peux-tu, Pierre, me donner une explication ?

PIERRE : Volontiers! Pour ce qui est du houx, chez les anciennes peuplades, il était utilisé à la fête du solstice d’hiver, qui tombe le 21 décembre et était consacré au soleil, et supposé avoir des pouvoirs miraculeux.

THOMAS : Et le gui?

PIERRE : La pratique de s’embrasser sous le gui célébrait la mort du vieux soleil lors du solstice d’hiver.

THOMAS : As-tu d’autres détails comme ceux-là ?

PIERRE : Oui, par exemple l’usage d’allumer des bougies était une coutume primitive célébrée pour encourager le dieu soleil lorsqu’il atteignait son point le plus bas à l’horizon.

THOMAS : Et qu’en est-il des cadeaux ?

PIERRE : Les cadeaux que les gens se font à l’occasion de Noël, et surtout les cadeaux faits aux enfants, ne sont pas une chose mauvaise en soi.

THOMAS : Certes pas. Les cadeaux entretiennent l’amitié et, faits aux enfants, ils procurent beaucoup de Joie.

PIERRE : Mais sais-tu que cette pratique nous vient de la fête primitive de Saturnalia, à l’occasion de laquelle les gens s’échangeaient des présents ?

THOMAS : Et bien, Pierre, je te remercie de ces explications. Ma curiosité est maintenant satisfaite !

PIERRE : Mais à mon avis, Thomas, même si le 25 décembre n’est pas le jour anniversaire de la naissance de Jésus, et même s’il n’y a dans la Bible aucune instruction nous recommandant de la célébrer, il n’y a aucun mal à se rappeler les circonstances de la naissance du Seigneur.

THOMAS : Je pense même que plus les gens se la rappelleront, plus ils seront pénétrés de l’importance et de la signification de cette naissance, et mieux cela vaudra pour eux.

PIERRE : En effet, regarde, les parents, par le Père Noël, font des cadeaux à leurs enfants le jour de Noël. Et bien, sais-tu que Dieu, le Tout-Puissant, le Père Céleste, a fait à toutes ses créatures, à toi, à moi, aux auditeurs qui nous écoutent et au monde entier, le plus grand, le plus précieux des cadeaux ?

THOMAS : Et quel est-il ce cadeau inestimable ?

PIERRE : Cet inestimable cadeau, c’est justement Jésus-Christ, le Fils de Dieu, né à Bethléhem il y a plus de 1900 ans de cela. Car comme nous le dit l’Evangile de Jean chapitre 3, verset 16 : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle”.

THOMAS : Je comprends ta pensée. Dieu a donné, II a donc fait un don, un cadeau. Et Il a donné son Fils Unique ; ce don, ce cadeau est par conséquent Jésus-Christ, né à Bethléhem. Il l’a donné à qui ? Au monde, et ce, afin d’accorder la vie éternelle à quiconque l’acceptera comme Rédempteur.

PIERRE : C’est exactement cela !

THOMAS : Et c’est aussi pour cela que la naissance du Seigneur à Bethléhem, en vue de sa mort ultérieure en sacrifice, et les paroles de l’ange adressées aux bergers à cette occasion, constituent une bonne nouvelle, un merveilleux message porteur d’espérance pour toute l’humanité.

PIERRE : Veux-tu lire, Thomas, ce récit de la naissance du Sauveur, dans l’Evangile de Luc, chapitre 2 et versets 8 à 14.

THOMAS : “Et il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit. Et voici, un ange du Seigneur se trouva avec eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux ; et ils furent saisis d’une fort grande peur. Et l’ange leur dit :

PIERRE : … N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple ; car aujourd’hui dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche.

THOMAS : Et soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste louant Dieu, et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix, et bon plaisir dans les hommes !”.

PIERRE : Ce message est le message de l’amour de Dieu envers tous les hommes. C’est le message de la vie éternelle, et c’est le message de la paix, de cette paix universelle que le Christ né à Bethléhem, mort au Golgotha, mais ressuscité le Sème jour, établira sur toute la terre, dans son Royaume, quand il fera cesser toutes les guerres, tous les conflits, et apprendra aux hommes à s’aimer les uns les autres.

THOMAS : Très chers lecteurs, puisse ce message de paix et d’espérance vous apporter paix et espérance tout au long de la nouvelle année !