Extraits opportuns du Message de la Moisson ELIE – JEAN-BAPTISTE – ELISEE – LE FRAPPEMENT DU JOURDAIN

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ELIE – JEAN-BAPTISTE – ELISEE – LE FRAPPEMENT DU JOURDAIN

(Suite)

Elie lui dit : Elisée, reste ici, je te prie, car l’Eternel m’envoie à Jéricho. Il répondit : L’Eternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. Et ils arrivèrent à Jéricho. Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho s’approchèrent d’Elisée, et lui dirent : Sais-tu que l’Eternel enlève aujourd’hui ton maître au-dessus de ta tête ? Et il répondit : Je le sais aussi ; taisez-vous. Elie lui dit : Reste ici, je te prie, car l’Eternel m’envoie au Jourdain. Il répondit : L’Eternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. Et ils poursuivirent tous deux leur chemin. Cinquante hommes d’entre les fils des prophètes arrivèrent et s’arrêtèrent à distance vis-à-vis, et eux deux s’arrêtèrent au bord du Jourdain. Alors Elie prit son manteau, le roula, et en frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et ils passèrent tous deux à sec. Lorsqu’ils eurent passé, Elie dit à Elisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Elisée répondit : Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit ! Elie dit : Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Elie monta au ciel dans un tourbillon ». (2 Rois 2 : 1-11).

QUE DIT LE MESSAGE DE LA MOISSON AU SUJET

DES EXPERIENCES FINALES D’ELIE ?

« Appliquons ces faits antitypiquement à l’Eglise. Guilgal semblerait représenter le commencement du temps de la Moisson : Octobre 1874. Cette date, mise notablement en relief dans la Bible (Daniel 12 : 12), était attendue par beaucoup d’étudiants de la Bible avec un profond intérêt et fut considérée comme le temps possible où l’Eglise serait complétée, bien que la Bible n’eût rien déclaré à ce sujet. C’était une déduction qui pouvait être logiquement tirée, mais il n’y avait aucun texte affirmant d’une manière formelle que le changement de l’Eglise s’accomplirait alors. On éprouva une certaine déception quand ces espérances ne se réalisèrent pas. Néanmoins, la classe d’Elie continua sa marche jusqu’au point suivant, accompagnée par beaucoup d’autres qui étaient dignes d’être tenus pour membres de la classe antitypique d’ Élisée.

Les expériences à Béthel furent très similaires. Le printemps de 1878 correspondait à Béthel…Puis on arriva à la date suivante qui correspondait à Jéricho, c.-à-d. 1881…Le point de temps suivant indiqué dans les Ecritures était Octobre 1914 – la fin des temps des nations ; il correspond au Jourdain. Beaucoup d’étudiants de la Bible sont entièrement convaincus que les 2520 années allant du jour de Sédécias à Octobre 1914 se terminèrent là, et que cette date marquait la fin du bail de pouvoir sur le monde, bail que Dieu avait donné aux nations païennes. Ils sont convaincus que la guerre actuelle [celle de 1914-1918 – Trad.] en est le résultat et que son issue finale sera le renversement complet de tous les royaumes du monde et le plein établissement du Royaume du Messie comme gouvernement de la terre ». W.T. 5772-1915.

« Nous nous rappelons que lorsque l’Eternel voulut emmener Elie dans les cieux, il occasionna certaines choses qui devaient créer un parallèle à l’enlèvement des derniers membres de Christ. Nous croyons que cela est une déduction raisonnable. Nous avons vu comment l’Eternel, le jour où Elie devait être enlevé, l’envoya à quatre endroits successifs – Guilgal, Béthel, Jéricho et le Jourdain. A chacun de ces différents endroits, Elie pensa, évidemment, que l’Eternel le prendrait. Il en a été de même de nous. Durant la Moisson de cet âge, l’Eternel, par Sa Parole, a paru envoyer Son peuple à quatre points de temps différents – 1874, 1878, 1881 et 1914. A chacun de ces points de temps, les saints vigilants, qui se rendaient compte que la fin de l’âge était sur l’Eglise, ont pensé que le « changement » pourrait se produire. Ils le guettaient. Quand ils vinrent à chacun de ces points, l’Eternel dit : « Allez à un autre endroit ». Finalement, nous atteignîmes le dernier des quatre endroits. – le 1er Octobre 1914. Ce fut le dernier point de temps que la chronologie biblique nous indiquait comme se rapportant aux expériences de l’Eglise ». W.T. 5845-1916.

« …ET EUX DEUX S’ARRETERENT AU BORD DU JOURDAIN » (2 Rois 2 : 7)

“Qu’attendons-nous ? Nous attendons justement ce que la figure indique. Dernièrement, nous avons réfléchi considérablement sur ce qui s’est produit quand Elle et Elisée arrivèrent au fleuve du Jourdain. Ils s’arrêtèrent là et restèrent sur place tout en causant. Quelque chose devait être accomplie avant qu’ils pussent aller plus loin. De la même manière, le peuple de l’Eternel est resté sur place pendant un temps depuis que nous fûment arrivés à Octobre 1914 ». W.T. 5845-1916.

« Mais maintenant nous voyons que nous arrivâmes au Jourdain en 1914 ; Elie et Elisée s’arrêtèrent là, causant comme nous le faisons actuellement ». Q.B.387. Après s’être arrêté pour un temps au Jourdain, Elie fit les trois expériences finales suivantes : 1) « Elie prit son manteau, le roula, et en frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et ils passèrent tous deux à pied sec ». 2). « Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre ». 3) « Et Elie monta au ciel dans un tourbillon ». (2 Rois 2 : 8, 11).

QU’A DIT LE « SERVITEUR » AU SUJET

DU FRAPPEMENT DES EAUX DU JOURDAIN ?

« Dans le langage symbolique de la Bible, l’eau représente la Vérité, et elle représente également les peuples. L’une et l’autre de ces interprétations sont données dans l’Ecriture sous le symbole de l’eau. (Apoc. 17 : 1 ; Jér. 51 : 12, 13 ; Apoc. 17 : 15 ; 22 : 1, 2 ; Ezéch. 47 : 1-12 ; Eph. 5 : 26). En outre, Jourdain veut dire épreuve ou jugement. Maintenant qui ou qu’est-ce qui devait être jugé dans l’antitype ?

Nous répondons : Nous croyons que les peuples de la terre, le public en général, seront jugés par la Vérité. Les peuples sont représentés par les eaux. Il semblerait que, d’une certaine façon, les peuples doivent être jugés et éprouvés, et qu’une division des sentiments du public doit se produire à propos de la Vérité. Les eaux doivent être séparées des eaux, des peuples d’autres peuples, la Vérité étant reçue par certains et rejetée par d’autres. Elie roula son manteau, en frappa les eaux et elles se divisèrent ». W.T. 5846-1916.

« Ce sera après le frappement du Jourdain – après la division des gens par le message de la Vérité et le manteau de la puissance d’Elie qu’aura lieu la séparation de l’Eglise en deux classes…La division, rappelons-le, sera causée par le char de feu – des épreuves très sévères et très pénibles que la classe des élus acceptera et dans lesquelles elle entrera promptement, la classe d’Elisée reculant devant la persécution, mais n’allant pas jusqu’à pécher ni jusqu’à renier le Seigneur. » W.T. 5950-1916.

« L’épée à deux tranchants signifie la Parole de Dieu. Cela doit vouloir dire de ce côté-ci du voile, car de l’autre côté du voile personne ne frappera rien avec une épée à deux tranchants. Cela aura lieu certainement ici. Cette épée à deux tranchants dans la main des saints veut dire que, pendant qu’ils se reposent dans leur foi, ils ont la Parole de Dieu, pénétrante et efficace, avec laquelle ils sont capables de résister à tout ce qui s’oppose à la Vérité. Tout cela concerne ce côté-ci du voile. Ce sont les saints qui doivent exécuter le jugement qui est écrit. De quelle manière ? Je ne peux pas en donner tous les détails. Sans aucun doute, il y aura un grand nombre de détails quand nous atteindrons ce temps-là. Nous devrions être prêts à prendre toute part que le Seigneur peut nous donner dans cette oeuvre. Il accordera à chacun de ses fidèles une part de travail. » Q.B.387.

LE FRAPPEMENT – IMPORTANT

« Nous sommes de plus en plus pénétrés des particularités finales du type d’Elie et de celui d’Elisée.

(A suivre).

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