Extraits opportuns du Message de la Moisson (Janvier)

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ELIE – JEAN-BAPTISTE – ELISEE – LE FRAPPEMENT DU JOURDAIN

(Suite)

Frère Russell a dit : « Ceux qui recherchent une union dans la Chrétienté, une union qui effacerait tout nom confessionnel et toute limite sectaire, recherchent ce qu’ils ne verront jamais, car entre-temps le grand effondrement se produira et le système entier de la « Chrétienté », social, religieux, politique et financier, sombrera dans la tribulation anarchisante par laquelle l’âge actuel se terminera. L’union qui sera réalisée sera une union de gens de même sentiment, une coopération dans des réformes morales et politiques. Cette union fédérative, comme nous l’avons déjà indiqué, commença en 1846 par l’organisation de l’Alliance Evangélique. Nous nous attendons chaque année à ce que le noeud final soit fait d’une façon quelconque et qu’il inclue, avec d’autres sectes protestantes, l’Eglise épiscopale ; nous nous attendons aussi à ce qu’un accord de coopération soit conclu avec la Papauté ». W.T. 2554-1900.

« D’après nos prévisions, après que les influences fédératives qui ont déjà commencé à s’exercer dans le Protestantisme auront contribué à unir plus étroitement tous les membres les uns aux autres, la fédération entière de Protestants recevra une sorte d’approbation, de reconnaissance ou d’ordination épiscopale de la part du système Episcopal ; dès lors le Protestantisme dans le monde entier exercera une influence plus active et plus tranchante dans la vie civile et dans les affaires de la Chrétienté, coopérant avec le Catholicisme romain comme institution soeur ». W.T. 3531-1905.

L’ACTION REPROBATRICE DE JEAN

« Quoique le Seigneur n’ait jamais fait obstacle d’une façon quelconque au comportement du monde soit en instruisant, soit en réprouvant ou en usant de sa puissance, mais qu’Il ait limité son ministère dans toutes ces choses à Israël, cependant, Jean, en réprimandant franchement et ouvertement le roi qui n’était pas un Israélite, mais un païen et un tyran impie et méchant, eut une conduite qui contrastait d’une façon marquée avec celle du Seigneur. Nous ne savons comment expliquer cette conduite si différente de Jean et son manque de sagesse apparent dans cette affaire ; mais il n’en est plus ainsi lorsque nous nous souvenons du caractère typique de la vie de Jean et sur lequel nous avons déjà appelé l’attention (Voir Vol. 2 des E. des E., chap. VIII). En examinant la chose sous cet aspect, nous voyons le roi Hérode comme le représentant du pouvoir mondain au temps, présent, Hérodias, sa femme illégitime, comme la représentante ou le type du pouvoir ecclésiastique de la Chrétienté qui recherche et désire ardemment l’union et la coopération avec les pouvoirs civils. Tel doit être l’aboutissement de l’activité qui est déployée actuellement dans les milieux tant civils qu’ecclésiastiques pour resserrer les liens d’amitié et de coopération. Jean, nous l’avons vu, était un type frappant de la véritable Eglise dans la « moisson » ou fin de cet âge. Nous, comme Jean, nous devons nous tenir à l’écart de tous ceux qui crient : « Coalition, coalition ! » (Esaïe 8 : 13, ZK) ; et par notre enseignement et notre exemple nous déclarons illégitime l’union qui est projetée et qui se fera sûrement entre l’église et les gouvernements.

« Le type est vraiment frappant, et ce qui s’est accompli jusqu’ici ne l’est pas moins ; mais lorsqu’elle sera menée à son terme, cette union sera pour l’Eglise fidèle et triomphante un avertissement préalable, un signe que l’épreuve finale de fidélité est proche. De même que le comportement de Jean suscita la colère de la femme infâme qui avait le roi sous sa coupe et qui réussit ainsi à faire décapiter Jean, de même le comportement de la classe de Jean, de la véritable Eglise, suscitera la colère de l’antitype. Lorsqu’elle sera arrivée à son paroxysme, cette colère occasionnera sans doute la sombre nuit prédite par le Seigneur et le prophète Esaïe (Jean 9 : 4 ; Esaïe 21 : 12), typifiée par l’emprisonnement de Jean et durant laquelle personne ne pourra travailler dans la grande oeuvre de la « moisson ». Comme Jean ne sortit jamais de cette prison, sinon que pour entrer dans le donjon plus profond du tombeau, d’où Dieu le fera sortir en temps opportun et lui donnera la puissance et la gloire, ainsi, lorsque la nuit viendra et que les élus seront emprisonnés et mis aux fers, la seule délivrance qu’ils pourront attendre sera celle qui leur viendra par la vallée de l’ombre de la mort et qui les introduira dans le glorieux Royaume de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, auquel ils appartiennent et qu’ils servent ». W.T. 1754-1895.

« Mais l’apôtre, parlant de l’église nominale dans les derniers jours, assure « qu’il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine » (2 Timothée 4 : 3). Si cette parole est vraie maintenant, dans le même sens que pendant des siècles, elle aura dans l’avenir un accomplissement plus clair et plus puissant ». B277.

« Etant donné que l’apôtre a pensé et écrit pour ce qui regarde spécialement les derniers jours, et non concernant le moyen âge, nous sommes sûrement en droit de nous demander si nous ne sommes pas au seuil de cette saison, dans ces derniers jours où la saine doctrine ne sera plus supportée ni permise en aucune manière ». B278.

« Bien que les fidèles enfants de Dieu aient souvent indiqué que l’union entre l’Eglise et le pouvoir civil est illicite et appelée dans les Ecritures une prostitution

(Apocalypse 17 : 5), et bien que le monde se soit en grande partie retiré des églises, l’union existe toujours et les Ecritures semblent indiquer que dans le temps de détresse qui approche, les églises nominales, les soi-disant vierges de Christ, seront du côté des rois de la terre et unies à ceux-ci, tandis que la véritable Eglise, comme son type Jean-Baptiste, sera impopulaire et se verra privée de sa liberté à cause de sa fidélité à s’opposer à l’erreur et à la condamner.

« Dans le cas de Jean, aussi bien que dans celui d’Elie, ce fut une femme qui persécuta, un roi agissant comme son agent et son instrument. Pour la vraie Eglise il en était ainsi dans le passé et il en sera sans doute ainsi dans l’avenir, l’église nominale représentée par une femme et le gouvernement civil par un roi. Non seulement la prophétie indique une union plus intime entre ceux-ci que celle qui existe maintenant, mais tout observateur sérieux peut voir que le levier principal par lequel l’aristocratie royale gouverne les masses est la croyance superstitieuse que Dieu a nommé ces « grands hommes » souvent faibles et vicieux pour régner sur eux ; et que se rebeller contre la tyrannie et l’injustice pour réclamer la justice, la liberté et l’égalité des droits, c’est s’opposer à la volonté de Dieu. Ainsi la tendance des gouvernements et des églises est vers une union ouverte ou secrète en vue de leur bien-être commun dans l’orage qui vient ». B281.

« Comme il y a une ressemblance frappante entre Jean et Elie, son type, ainsi il y a une forte ressemblance entre les expériences de Jean et celles de la fidèle Eglise – le grand antitype d’Elie. Quand Elie fuyait devant Achab, sa persécutrice réelle était Jézabel qui en voulait à sa vie. De même Jean-Baptiste fut appréhendé et finalement exécuté par Hérode, mais son adversaire réel était la femme d’Hérode, Hérodias. D’une manière semblable l’Elie plus grand, le fidèle corps de Christ dans la chair, a souffert et souffrira encore ultérieurement du pouvoir civil, cependant la persécutrice réelle derrière le pouvoir civil a été et sera l’antitypique Jézabel mentionnée en Apocalypse 2 : 20 – l’antitypique Hérodias – l’église nominale adultère alliée aux royaumes de ce monde tout en étant nominalement mariée à Christ ». W.T. 3325-1904.

« Comme l’Apocalypse l’indique clairement, Jézabel a aujourd’hui des filles – des systèmes qu’on appelle Protestants – dont l’esprit, malheureusement, imite grandement celui de la mère. C’est par l’influence des filles que l’Elie antitypique peut subir des persécutions dans l’avenir. Ces persécutions seront suscitées par la mère, accomplies par les filles, comme cela fut typiquement montré dans le cas de Jean-Baptiste qui fut décapité par Hérode sur la demande de Salomé, mais à l’instigation d’Hérodias – Jézabel. Cela se rapporte cependant à une période encore future ». W.T.3408-1904.

LE FRAPPEMENT ANTITYPIQUE DU JOURDAIN EST DEVANT NOUS

« Ce sera après le frappement du Jourdain -après la division des gens qui s’opérera par le message de la Vérité et le manteau de la puissance d’ Elie – qu’aura lieu la séparation de l’Eglise en deux classes. Après cela, la classe d’Elie, la classe du Petit Troupeau, se manifestera clairement, séparée et distincte de la classe de la grande compagnie. La division, rappelons-le, sera causée par le char de feu -des épreuves très sévères et très pénibles que la classe des élus acceptera et dans lesquelles elle entrera promptement, la classe d’Elisée reculant devant la persécution mais n’allant pas jusqu’à pécher ni jusqu’à renier le Seigneur. Ce sera un peu plus tard que le tourbillon (probablement l’anarchie) occasionnera le « changement » de la classe d’Elie ». W.T. 5950-1916.

« Nous voyons cette sombre nuit qui s’approche déjà, non seulement par les Ecritures, mais aussi par les signes des temps.

(A suivre)

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