CETTE PRODIGIEUSE PERIODE
Il n’y a jamais eu de période si prodigieuse ! Jamais auparavant nous ne savions tant et nous ne pouvions faire tant. Nous n’avons jamais vécu dans un âge d’égal confort. Rien de ce qui a été hier n’est aussi merveilleux que ce qui est aujourd’hui.
Les cent dernières années sont remplies de réalisations qui surpassent en nombre la somme totale des progrès réalisés depuis la signature de la Grande Charte en 1215.
L’ouvrier mécanicien moyen vit dans un luxe que Midas, en dépit de toute sa richesse, ne pouvait pas avoir à sa disposition. L’étudiant de première année d’une université a plus de connaissances réelles dans son petit doigt que le savant le plus avancé de la Renaissance n’avait d’érudition. Nous avons fait plus pour mettre l’existence de l’homme sur une base saine, logique et définie, que ne le firent tous nos ancêtres.
Il y a seulement cent ans, le savant pensait que l’atmosphère était simplement un espace – le gaz n’étant rien d’autre qu’une odeur.
Le premier microbe n’avait pas révélé son identité.
La déclaration de Metchnikoff, selon laquelle il y aurait une multitude de forces hostiles dans chaque goutte de sang humain, lui aurait valu d’être jeté dans une cellule matelassée.
Le meilleur éclairage dont pouvait bénéficier George Washington provenait de chandelles de suif, qui étaient allumées au moyen d’une étincelle jaillissant du frottement de l’acier et du silex.
Chaque morceau d’étoffe était tissé à la main.
Le seul cheval vapeur avait quatre pattes et portait une queue.
Le bateau à vapeur était encore construit sur le modèle conçu par le cerveau de Fulton, et les roues de la machine à vapeur étaient seulement actionnées dans la tête de Stephenson.
Cela prit deux semaines à Benjamin Franklin pour envoyer une lettre de Boston et recevoir une réponse de Baltimore.
L’armature osseuse d’Abraham Lincoln ne reposait jamais dans une couchette Pullman.
Garfield appelait « paquebot » de 20 jours le « paquebot rapide » [litt. « le lévrier de l’océan »].
Il y a tout juste un an que le père de la chirurgie antiseptique a été recueilli auprès de ses pères.
La lumière électrique, les trolleybus, les bicyclettes, les automobiles, les grands magasins, les gratte-ciels, les faux cols à 10 cents, le saumon en boîte, les ballons dirigeables, les journaux à un penny, l’appendicite et la puissance de la grue sont encore considérés comme des idées enfantines.
Il y a trente ans, l’éclairage n’avait jamais été fixé à une bicyclette ; la poudre à canon était l’explosif le plus puissant ; les passages souterrains (métro) n’étaient pas considérés dans le domaine du possible.
Le mot « impossibilité » est maintenant un mot démodé ; il a une définition, mais il n’a pas de signification. Presque tous les rêves du passé sont devenus aujourd’hui une réalité.
Les villes magiques et les royaumes féeriques de votre grand-mère n’étaient pas si merveilleux que le monde dans lequel vous vivez. – The Cincinnati Post.
LES INVENTIONS DE NOTRE EPOQUE SONT
LES PREMIERES LUEURS DU ROYAUME MESSIANIQUE
Ce qui précède n’est pas de l’exagération ! Combien nos coeurs devraient se montrer reconnaissants envers Dieu, de qui descendent toute grâce excellente et tout don parfait ! Comme nous devrions faire preuve d’énergie pour employer comme il faut les bénédictions présentes et les opportunités qui s’offrent à nous, pour notre bien, pour le bien de nos familles et de nos voisins – de tous les hommes !
Les gens bien-pensants ne peuvent pas s’empêcher de se demander pourquoi tant de bénédictions se sont accumulées dans notre époque. Il n’y a qu’une réponse à cela, et, ce qui est remarquable, peu de personnes s’en rendent compte. Certains sont inclinés à dire que toutes ces bénédictions sont venues comme résultat d’un autre pas en avant fait par l’Evolution ! Est-ce raisonnable ? Voyons-nous des signes d’une sagesse extraordinaire en nous ou en d’autres ? Combien de gens connaissent personnellement ceux d’entre nous à qui il est arrivé d’inventer l’un des nombreux articles merveilleux, utiles et excellents qui rendent notre époque prodigieuse ?
En examinant avec soin la personnalité et l’histoire des individus par lesquels nous sont venues les bénédictions présentes, nous pouvons bien être étonnés. Nous nous apercevons que très peu d’entre eux étaient des hommes grandement instruits, que beaucoup d’entre eux n’étaient d’aucune façon de grands hommes, dans toute l’acception du terme, excepté dans le domaine particulier de leur invention. Il n’est pas du tout sûr que les prodiges de notre époque soient plus nombreux que ceux des périodes précédentes, mais nos facilités de savoir au sujet de ces prodiges se sont accrues un millier de fois.
Un procédé d’invention, porté à la connaissance du monde civilisé par le moyen de la page imprimée, devient un encouragement pour d’autres, et il fournit peut-être le coulisseau pour une autre invention. Bon nombre de nos grands inventeurs nous disent qu’ils sont simplement tombés sur leur invention. Notre frein à air comprimé, par exemple, qui a tant de succès, est simplement le prolongement de la pensée toute simple que l’eau, qui est une puissance hydraulique, pourrait servir à fabriquer des freins. Mais un autre cerveau, encore plus brillant, émit la pensée que l’air servirait mieux à ce dessein et il mit cette pensée en pratique.
Pour illustrer le fait que l’illumination mentale peut se faire dans un domaine particulier, nous rappellerons à nos lecteurs « Tom l’aveugle ». Il était remarquable par son habileté à jouer tout air de musique qu’il entendait. Il n’avait pas d’éducation; en fait il était presque inepte, incapable de recevoir une éducation. Mais il avait une oreille pour la musique, et cette oreille le rendit célèbre. Pouvons-nous prétendre que nous ou d’autres de notre époque sommes si haut placés intellectuellement pour être en mesure de regarder avec mépris certains des brillants cerveaux du passé ? Avons-nous beaucoup de Shakespeares, beaucoup de Byrons, beaucoup d’hommes comme St Paul, beaucoup de Cicérons ? Avons-nous beaucoup de Salomons ? Y en a-t-il beaucoup qui pourraient se comparer à Moïse ?
LE MILLENIUM EST ARRIVE
Nous devons regarder dans une autre direction si nous voulons bien comprendre et apprécier comme il faut la signification des merveilleuses inventions de notre temps. Ces inventions nous sont venues, parce que nous vivons à l’aube d’une Nouvelle Dispensation ! Elles sont les premiers signes d’une époque si merveilleuse qu’elle dépasse la plus vive imagination. Incontestablement, Dieu a progressivement levé le voile d’ignorance qui couvrait les yeux de la compréhension humaine.
Graduellement Il nous a permis de découvrir la puissance de la vapeur, et graduellement Il nous a appris comment l’utiliser. Plus tard Il leva le voile concernant l’électricité. Maintenant les merveilles de l’électricité illuminent le monde.
Bientôt la chimie accomplira des merveilles pour nous, rendant sans doute superflue l’exploitation du charbon. Nous saurons sans doute bientôt comment séparer, de l’air que nous respirons et de l’eau que nous buvons, les éléments nécessaires pour nous fournir la lumière et la chaleur indispensables au progrès du monde. Tout est prêt pour le Millénium ! Non seulement il est en train de venir, mais il est là ! Bien sûr nous ne jouissons pas encore entièrement de ses bénédictions, mais ce dont nous jouissons maintenant est un avant-goût de ces bénédictions.
Nos coeurs devraient être attirés de plus en plus à l’Eternel et être pénétrés de reconnaissance pour Ses merveilleuses bontés. De plus en plus nous devrions étudier Sa sainte Parole, la Bible. Grâce à cette étude, nous devrions venir quotidiennement à une plus claire compréhension du caractère de Dieu et de Son Plan. Seule une telle étude chassera de nos esprits l’ignorance et la superstition et nous apportera l’amour, la joie et la paix.
Les bénédictions de Dieu qui viennent maintenant au monde se concentrent sur le sacrifice de Christ accompli au calvaire. Pendant les dix-huit siècles passés, l’oeuvre rédemptrice de Christ a consisté à rassembler l’Eglise, et maintenant elle a en vue la bénédiction de toutes les familles de la terre, comme les Ecritures l’ont promis. Oui, les Ecritures montrent clairement que ces bénédictions sont destinées aussi bien à ceux qui sont dans la tombe qu’aux vivants.
(Livre : The Harvest Cleanings [Glanages de Moisson],
Tome 1, pages 565 et 566).