« HONORE TON PERE ET TA MERE 

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Exode 20 : 12

Ce commandement est le cinquième des dix qui ont été donnés par Dieu à l’Israël selon la chair. Son importance réside dans la promesse qui y est associée : « afin que les jours (de ta vie) se prolongent », ou que « tu vives longtemps dans le pays que Dieu te donne » selon une autre version.

Voyons d’abord les mots « père » et « mère » par rapport à la Nouvelle Créature. L’esprit de ce commandement s’applique aux enfants de Dieu de l’âge de l’Evangile. Dans le Psaume 50 et verset 5, il est dit : « Rassemblez-moi mes fidèles qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ». Ceux qui sont appelés ici « mes fidèles », sont dans de nombreux autres passages des Ecritures identifiés comme « fils de Dieu ». Cette pensée nous permet de comprendre qu’au-delà des liens naturels que nous avons avec notre père ou notre mère selon la chair, l’alliance par le sacrifice nous permet de nouer un autre lien de filiation.

Une question se pose donc à nous : Qui est notre père ? Il est aisé de prouver par les Saintes Ecritures que l’Eternel Dieu est notre Père, comme nous l’invoquons dans nos prières « Notre Père qui es aux cieux », mais qui est notre mère ? Ici, la chose est un peu plus complexe, voyons pourquoi.

En Galates chapitre 4 et verset 26, nous lisons : « Mais la Jérusalem d’en haut est libre : c’est notre mère ». Dans le contexte de ce passage, l’Apôtre nous parle de Sara, épouse d’Abraham. Abraham représente notre Père céleste, car il était le père d’Isaac, qui à son tour nous représente en premier lieu notre Seigneur Jésus-Christ à sa résurrection dans la gloire, et ensuite, également, les membres de l’Eglise, du Corps de Christ. – Genèse 3 : 16, 29.

Sara, la mère d’Isaac, est décrite ici selon la pensée de l’Apôtre comme étant notre mère, qui représente l’alliance Abrahamique, sous laquelle se développe l’Eglise (Genèse 22 : 18). A noter que l’Eglise se développe également sous l’alliance du sacrifice (Psaume 50 : 5), qui indique de quelle manière elle se développe : par une vie de sacrifice, conformément à la volonté de l’Eternel.

Ce même Psaume nous dit au verset 20 : « Tu t’assieds et tu parles contre ton frère ». Bien sûr, il s’agit là d’un frère spirituel : « tu diffames le Fils de ta mère » qui comme toi est entré en alliance. Diffamer veut dire porter atteinte à la réputation d’une personne (selon le dictionnaire). La Parole de Dieu nous dit que de telles personnes ne restent pas impunies – « Je vais te blâmer » (te réprimander – version Osty) – verset 21.

En conclusion, les fils et les filles de notre mère sont ceux qui comme nous ont fait alliance avec Dieu par le sacrifice, et c’est précisément d’eux que l’Apôtre nous parle en 2 Corinthiens 6 : 18 : « Je serai pour vous un Père et vous serez pour moi des fils et des filles ».

Le cinquième commandement : « Honore ton père et ta mère », comme les neuf autres, furent donnés à Israël selon la chair. Toutefois, cela n’enlève en rien de son application aux enfants de l’Israël spirituel de l’Age de l’Evangile, car, les enfants même devenus adultes doivent respecter et honorer leurs parents, puisque cela plaît à Dieu le Père.

Nous lisons en 1 Timothée chapitre 5 et verset 1 : « Ne reprend pas rudement un vieillard ». Il n’est pas sage pour un jeune de reprendre rudement une personne âgée, ni de supposer que celle-ci doit nécessairement posséder une connaissance plus grande. Il n’est pas plus convenable de mettre en évidence ses défauts issus de la faiblesse de la chair, comme le manque de mémoire ou d’instruction, à cause des difficiles réalités de la vie qui ne leur ont pas été favorables. Chacun d’entre nous doit se comporter avec douceur, modération et tolérance, apprendre à supporter avec bonté et bienveillance une personne qui a les cheveux blancs.

De nombreux témoignages nous montrent que dans le passé, le respect et l’égard envers les personnes âgées étaient plus développés que de nos jours. Ce relâchement actuel de notre société devient un grave problème, reconnu même par les autorités civiles comme étant l’un des graves fléaux des temps modernes, qui à défaut d’être maîtrisé conduira les peuples à la ruine et au chaos.

La Bible nous dit que cet âge de l’Evangile s’achèvera dans l’anarchie. Aujourd’hui nous en voyons déjà les premiers effets. L’apôtre Paul y fait référence en 2 Timothée chapitre 3 et verset 1 : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains (orgueilleux), blasphémateurs, rebelles à leurs parents ».

Il est regrettable de constater aujourd’hui, à quel point des enfants peuvent développer des sentiments de sympathie envers les autres personnes, amis ou étrangers, tout en étant très sévères et exigeants envers leurs propres parents et leurs familles. Et pourtant, n’est-ce pas les parents ou grands-parents qui méritent cette gentillesse et ce respect plus que n’importe quelle autre personne ?

Aujourd’hui, il devient difficile de trouver un ami au sein de sa propre famille. Salomon déclare en Proverbes chapitre 18 et verset 24 : « Il est tel ami plus attaché qu’un frère ». Un tel esprit ne doit pas caractériser le peuple du Seigneur.

La Bible est le livre par excellence, écrit à l’intention des enfants de Dieu. Tous ceux qui étudient scrupuleusement cette Parole, sont invités à observer de toutes leurs forces les préceptes et exhortations qu’elle renferme. Nous devons toujours nous caractériser par le bon exemple, et ceci dans toutes les circonstances de la vie.

En Matthieu chapitre 5 et versets 14 et 16, il est dit : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée… Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Les Ecritures nous recommandent d’éprouver une certaine fierté de nos parents, nos enfants et même petits enfants – « Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, et les pères sont la gloire de leurs enfants » – Proverbes 17 : 6.

Quelle joie on ressent lorsque les enfants suivent les bons conseils des parents, et qu’ils ne constituent pas une source de soucis et d’épreuves de toutes sortes. Et ceux d’entre nous qui avons pris de l’âge, acquis une certaine expérience, que sommes-nous pour nos enfants ? Une charge ? Un problème, une gêne qui réclame de la pitié, de l’indulgence, ou sommes-nous comme une fausse monnaie dont personne ne veut ? Nos enfants ont tout à gagner à être fiers de nous, et nous, nous devons être une couronne pour eux, et réciproquement.

Remercions le Créateur pour toutes les bénédictions qu’Il nous accorde. « Je te loue Père de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres son admirables » (Psaume 139 : 14). Dieu créa l’homme parfait comme nous le dit le Psaume 8 et verset 6 : « Tu l’a couronné de gloire et de magnificence ». A la création, l’homme était vraiment un être merveilleux, mais malheureusement le péché a très vite emboîté le pas avec son lourd cortège de maladies, de souffrances, d’incrédulité, de dégradation et de mort. L’homme a perdu cette glorieuse couronne dont il était doté au commencement – « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges » – Psaume 8 : 6 (Darby).

Qui d’entre les mortels pourrait prétendre être le maître d’œuvre de la création ? N’est-ce pas un don de Dieu pour un couple que d’avoir un ou plusieurs enfants ? Imaginons un seul instant ces êtres que nous aimons, atteignant le degré de la perfection, exempts de défauts et de maladies. Telle est justement l’intention du Père céleste, qui par Christ redonnera bientôt à tous ceux qui le voudront la perfection perdue grâce au rétablissement de toutes choses. L’homme redeviendra de nouveau le véritable chef d’œuvre, la créature merveilleuse du Père Céleste.

David, l’auteur des Psaumes inspirés par Dieu, le bon berger fidèle qui savait prendre la défense de ses brebis, reconnut l’immensité des attributs de Dieu. Il devint le poète inspiré exaltant les perfections du Créateur. Il psalmodiait à l’aide de son instrument de musique qu’on appelait le psaltérion, les paroles qu’il chantait à la gloire de l’Eternel. C’est par l’Esprit de Dieu que ce berger reçut la révélation du plan grandiose conçu pour l’homme, le retour à la perfection perdue dans tous les domaines terrestres. Ces grandes bénédictions viendront, et toutes les traces du péché s’effaceront et disparaîtront complètement.

C’est pour cela que notre Seigneur est venu. Au temps approprié, Il restaurera pleinement et dans toute sa perfection cet ouvrage, et alors la création tout entière pourra proclamer cette louange : « Je te loue Père de ce que je suis une créature si merveilleuse, tes oeuvres sont admirables » (Psaume 139 : 14). « Tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses » – Apocalypse 4 : 11.

Que cette perspective prochaine nous permette déjà aujourd’hui d’être animés d’un grand respect pour nos parents, grands-parents, enfants et tous nos semblables – « Pratiquons le bien envers tous et surtout envers la maison de la foi » – Galates 6 : 10 (Darby).

David était très reconnaissant au Créateur. Dans sa vieillesse il s’adressa à Lui avec ces mots : « Ne me laisse pas maintenant que je vieillis quand je perds mes forces, ne m’abandonne pas » (Psaume 71 : 9). « Maintenant que j’ai des cheveux blancs, ô Dieu, ne m’abandonne pas » (verset 18 -Osty). Cette prière peut être méditée par nos enfants, qui après avoir été élevés et éduqués au prix de beaucoup de sacrifices, nous voient maintenant arriver au crépuscule de notre vie et nos forces nous abandonner. Nous, parents âgés, ne devrions-nous pas nous attendre à ne pas être délaissés ?

Chaque parent a des devoirs et une responsabilité qu’il doit assumer. Son rôle est de guider et d’enseigner à ses enfants le chemin à suivre, comme cela était recommandé aux Israélites – « Vous enseignerez ces paroles à vos enfants » – Deutéronome 11 : 19.

Quant aux enfants, il a été écrit en Lévitique chapitre 19 et verset 32 : « Tu te lèveras devant les cheveux blancs et tu honoreras le vieillard ». C’est une grande joie pour un vieillard de voir des enfants jeunes ou moins jeunes comprendre leur pas hésitant et affaibli, leur main tremblante, et accepter de répéter des paroles qu’il a mal entendues. Qu’il est bon d’observer des familles dans lesquelles les personnes âgées peuvent ressentir avec force l’amour de leurs enfants et de leurs petits-enfants, lorsqu’elles se sentent respectées et non abandonnées. Toutes ces attentions adoucissent les derniers jours de leur vie, grâce à l’amour, la vigilance et l’agréable compassion.

Toutes les petites attentions doivent être exercées envers tous. Jésus déclare : « Je vous le dis, en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25 : 40) – à plus forte raison, à l’égard des personnes âgées et affaiblies.

Favorisons dans la mesure de notre possible, que ce soit à la maison ou dans nos assemblées, une atmosphère toujours remplie d’une bonne odeur de paix, de joie, d’harmonie, de bonne entente et d’amour. A l’opposé, les discordes et la mauvaise entente sont des choses terribles. Combien de fois un fils prodigue, une fille égarée ont provoqué d’énormes soucis et d’insupportables souffrances à leurs parents, parce qu’ils avaient désobéi ou s’étaient insurgés contre eux.

Combien de fois n’ont-ils pas fait descendre leurs malheureux parents impuissants prématurément dans la tombe. Tant qu’ils sont en vie, manifestons leur la bonne odeur de toute notre attention. Affermissons notre appel, notre élection dans la crainte de l’Eternel. N’irritons ni n’attristons jamais notre Père céleste, mais soyons toujours devant sa face comme un bouquet de fleurs exhalant un parfum doux et sublime. Que ce ne soit pas un bouquet de fleurs artificielles qui ne répand aucune odeur. Agissons pour leur bien pendant que nous le pouvons encore.

Combien de familles, de couples, d’enfants, sont aujourd’hui privés de cette manifestation de bonne odeur de paix, d’harmonie, de bonne entente et de respect mutuel, et qui après le décès d’un des leurs, fleurissent les tombes, alors qu’il est trop tard.

Il est aussi trop tard pour regretter après la mort de nos proches parents ou grands parents, le fait de ne pas les avoir suffisamment visités, ou de n’avoir pas manifesté assez d’égards envers eux. Après la mort, toutes ces occasions sont définitivement perdues, il ne reste que le remord.

Nombreux sont les délaissés qui se confient en Dieu, qui les rassasie de ses bontés, et qui leur donne la force suffisante et nécessaire pour affronter les derniers moments de la vie. « C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle » (Psaume 103 : 5). Dieu ne regarde pas à l’apparence, car il est écrit : « Voici, je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché » (Psaume 51 : 7). La bonne volonté, les bonnes intentions, l’ardent désir de toujours plaire au Seigneur, voilà ce que Dieu exige de nous, car il est écrit : « Il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous ne sommes que poussière » – Psaume 103 : 14.

Le verset 13 est pour nous une réelle source de réconfort : « Comme un Père à compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent ». Cette promesse s’étend bien au-delà de tout ce que nous pouvons espérer – « la bonté de l’Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants » (verset 17) – c’est-à-dire sur nos petits enfants.

Malgré toute notre bonne volonté, nous ne parvenons pas toujours à faire le bien que nous voudrions. L’exemple de cette petite fille qui aimait beaucoup sa maman peut nous démontrer à quel point de bonnes intentions peuvent mal se terminer. Une petite fille eut la bonne idée, alors que sa maman était sortie par temps froid, de mettre ses pantoufles au four afin qu’elle les trouve bien chaudes à son retour. Malheureusement, elle ne s’était pas rendue compte que le four était trop chaud et les pantoufles se déformèrent. A son retour, la maman comprit parfaitement son geste de bonne intention et ne la gronda pas, mais avec délicatesse et amour lui expliqua ce qu’il ne fallait plus faire.

C’est ainsi que le Seigneur a compassion de nous, voyant notre bonne volonté, nos bonnes intentions, Il sait lorsque nous ne parvenons pas à faire ce que nous voudrions.

L’apôtre Paul savait qu’aussi longtemps qu’il serait dans la chair, il ne pourrait dominer toutes ses intentions : « Car je ne fais pas le bien que je veux, je fais le mal que je ne veux pas, et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fait, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi » – Romains 7 : 19 – 21.

Dieu donna aussi les recommandations suivantes au peuple d’Israël : « Vous mettrez dans votre cœur et dans votre âme mes paroles que voici, vous les enseignerez à vos fils et vous leur en parlerez quand tu seras assis dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » – Deutéronome 11 : 18.

Aujourd’hui, 4000 années plus tard, le peuple d’Israël n’a toujours pas perdu sa langue, ni son écriture, ni son identité. C’est pourquoi de bons enseignements apportés à nos enfants généreront toujours de bons résultats.

« Jusqu’à votre vieillesse, je serai le même, jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai » (Esaïe 46 : 40). Dieu donna de nombreuses promesses à la nation d’Israël. Les bénédictions qui les accompagnaient dépendaient de l’obéissance. Nous pouvons toujours avoir confiance et compter sur la promesse divine. En Romains chapitre 15 et verset 4, il est dit : « Or, tout ce qui a été écrit d’avance a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance ». Ceux qui s’appuient sur le Seigneur et qui Lui font confiance peuvent se reposer tranquillement dans leurs demeures.

Dans le Psaume 4 et au verset 9, il est écrit : « Je me couche et je m’endors en paix, car Toi seul, O Éternel, tu me donnes la sécurité dans ma demeure ». La sécurité divine est nécessaire à tous ceux qui placent leur confiance en Dieu. Cette sécurité nous permet d’être sereins face aux évènements tragiques qui se produisent chaque jour sur toute la face de la terre.

Et, dans le Psaume 37 et au verset 25, nous lisons : « J’ai été jeune et j’ai vieilli, je n’ai point vu le juste abandonné ni sa postérité mendiant son pain ». Lorsque notre Seigneur se trouvait dans le jardin de Gethsémani, et qu’Il fut abandonné de ses plus proches : « Un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier » – Luc 22 : 43.

S’il nous arrivait d’être abandonnés par nos plus proches, si tout semble s’acharner sur nous, et que nous éprouvions une grande solitude, n’oublions jamais que Celui qui est fidèle permet ces épreuves en vue de notre développement, mais qu’Il ne nous abandonnera jamais. Notre Seigneur Lui-même a cruellement ressenti un court moment de solitude, lorsqu’Il s’est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46). Il dut passer par un tel moment de solitude pour racheter la triste condition de l’homme éloigné de la communion de son Créateur.

Puisse chaque maison, chaque famille, chaque assemblée être une oasis de repos, comme le fut l’agréable, douce et accueillante maison de Béthanie pour le Seigneur, dont les membres Lui ont si souvent accordé l’hospitalité. C’est là que le Seigneur venait s’y reposer souvent.

En Colossiens 3 : 12, l’apôtre invite les croyants en leur disant : « Revêtez-vous de douceur ». Cette caractéristique est le signe ou la manifestation que nous sommes passés de la mort à la vie, car la douceur fait échouer les raisonnements inutiles, les remontrances et les reproches. La douceur est un fruit de l’Esprit (Galates 5 : 22). Le Sauveur Lui-même déclare : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur » – Matthieu 11 : 29.

Ne nous laissons jamais dominer par nos emportements orgueilleux, nos colères, nos regards rudes, laissons agir la douceur. Que chacune de nos maisons soit comme la douce maison de Marthe et Marie et de leur frère Lazare, la maison de la bonne entente et du respect mutuel. Là où il y a considération, paix et repos, il y a toujours un bon résultat. Généralement, les enfants, même adultes, aiment leur maison familiale, leur famille et leurs parents. Lorsque parfois il faut se séparer pour aller étudier ailleurs, pour travailler, pour se marier, combien la nostalgie les envahit. Dans le merveilleux royaume à venir, les conditions seront totalement autres.

L’homme a été créé pour vivre en harmonie avec le Créateur, mais lorsqu’il a transgressé le commandement de Dieu, le Père s’est séparé de lui, tout en lui donnant une lueur d’espérance. La providence divine à l’égard de la nation d’Israël témoigne que Dieu prend soin de son peuple choisi. Pour montrer la grande compassion de Dieu à l’égard de sa créature, notre Seigneur donna la parabole du fils prodigue – Luc 15 : 11 – 32.

Considérons le mariage, « l’un consacré, l’autre pas » (1 Corinthiens 7 : 12 – 14). L’Apôtre Paul était conscient des cas particuliers, lorsque dans une famille un membre est consacré et l’autre ne l’est pas. A ce sujet il déclare : « Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints ».

Cette disposition énoncée par l’apôtre permet dans ce cas bien précis une sanctification des membres non consacrés, pour le bien des enfants qui bénéficient de certaines faveurs divines. Dans le Volume 6 des Etudes des Ecritures, à la page 604, nous lisons : « Il est évident que cet arrangement est valable jusqu’à l’âge adulte, les enfants étant ensuite responsables de leurs choix et de leurs agissements » – fin de citation.

Prenons pour exemple un événement qui eut lieu en Amérique à la fin du 19ème siècle et qui fut relaté dans un article WT intéressant pour la leçon qu’il renferme. Un frère zélé avait épousé une femme non-croyante qui avait exigé de faire un choix pour l’empêcher de servir le Seigneur : « C’est moi ou c’est ton Dieu ! »

Après réflexion, ce frère mis au pied du mur par son épouse qu’il aimait tendrement choisit son épouse. Ce qu’elle ignorait toutefois, c’est le fait que Dieu connaît les siens, ses fidèles serviteurs consacrés. Quelque temps plus tard le frère tomba gravement malade et eut donc besoin de son épouse auprès de lui. Hélas, ce fut le moment qu’elle choisît pour l’abandonner. Avait-il fait le bon choix ? C’est alors que le frère ressentit qu’il existait quelqu’un qui ne l’abandonnerait jamais s’il lui restait fidèle. Une telle épreuve lui avait été nécessaire pour le ramener sur le bon chemin.

Tout comme les enfants charnels peuvent compter sur l’aide et la protection de leur père, ainsi nous aussi avons besoin de la puissante main protectrice de notre bon Père céleste. « … fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients » (Colossiens 1 : 11). « Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » – Esaïe 40 : 29 – 31.

Chaque disciple de Christ doit par nécessité boire une coupe amère d’épreuves, celle qui lui permettra d’être avec le Seigneur dans sa gloire. Laissons agir la sagesse de Dieu, car il est écrit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse comme quelques-uns le croient, mais il use de patience envers nous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9). Le Seigneur est toujours prêt à nous bénir si nous Lui restons fidèles – Nombres 6 : 24 – 26.

fr. C. T.

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