« Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » – 2 Timothée 2 : 15.
L’approbation de Dieu devrait être le but ultime de tous ceux qui professent croire en Lui, en tant que Créateur, et particulièrement de ceux qui L’acceptent comme Père et prétendent détenir la précieuse relation d’enfants avec Lui. Sa volonté devrait être leur plus grande Loi, et elle devrait constituer une partie de leur plaisir, chaque jour et à chaque heure. Ils ont le privilège de rechercher et de connaître sa volonté, et de l’accomplir. Cela implique l’étude et de la considération – non pas une simple lecture, dépourvue de réflexion, ou une adoration superficielle, mais une utilisation diligente de tous les moyens à disposition pour apprendre ce qu’est sa volonté.
C’est à Timothée que l’Apôtre Paul donne le conseil rapporté dans notre texte, et il l’incite à être « un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » Il fait allusion au fait que la capacité, de dispenser droitement la Parole de Dieu, doit s’obtenir par l’étude de sa Parole. Les vérités sur l’astronomie nous ont, peut-être, apporté une certaine connaissance ; toutefois, nous constatons que certains de ceux qui ont voué leur vie entière, à l’astronomie, ont perdu Dieu de vue et sont devenus athées. Guidée par la Parole de Dieu, toute étude peut être bénéfique. Mais celle-ci doit être vue, considérée et reçue du point de vue de la Révélation de Dieu.
Le mot « ouvrier » suggère l’idée d’un engagement dans le service. Cette injonction de l’Apôtre s’applique à tous ceux qui appartiennent à l’Eglise de Christ. Nous sommes les serviteurs de Dieu. Une grande œuvre est en cours ; cette œuvre consiste dans l’appel de la classe de l’Eglise du milieu du monde. L’Eglise, appelée hors de ce monde, est décrite comme étant le Temple de Dieu, dont les « pierres vivantes » sont ciselées, polies et apprêtées pour occuper leur place dans l’édifice. Nous sommes les ouvriers. Nous nous efforçons de nous préparer pour la présence de Dieu, pour le Royaume de Dieu. Cette préparation est notre premier devoir ; nous devons nous préparer nous-mêmes, et aider à la préparation des autres.
La véritable cause de bien des échecs
Le modelage de ces « pierres vivantes » représente le développement de leur caractère. Toute personne, ainsi engagée, œuvre à son propre salut. Nous sommes les travailleurs de Dieu, lorsque nous accomplissons ce travail en nous-mêmes. Mais pour avoir l’approbation divine, il nous faut posséder la sagesse divine, « qui descend d’en haut » et que nous apprenons de la Parole de Dieu – Jacques 3 : 17.
Apparemment, beaucoup de prétendus chrétiens, après avoir employé beaucoup de temps pour cultiver leur cerveau, en passant des années dans des séminaires, finiront par découvrir qu’ils ont échoué, tant à posséder l’idéal du Seigneur accompli en eux-mêmes, qu’à faire beaucoup de bien aux autres. Cela semble être le résultat d’un échec à dispenser droitement la Parole de Vérité. En ce jour-là, beaucoup diront : « Seigneur, Seigneur, nous avons prié, enseigné et fait beaucoup de choses merveilleuses en ton Nom ! » Le Seigneur nous informe qu’Il ne reconnaîtra pas certains d’entre eux, comme ses élus. Il se peut qu’Il ait une place où Il emploiera, un jour, certains d’entre eux d’une certaine manière. Toutefois, pour cette place spéciale (celle de faire partie des élus, trad.), Il souhaite l’accorder à ceux qui désirent vivement connaître et effectuer sa volonté, plutôt qu’à ceux qui cherchent à savoir comment plaire aux hommes, ou quoi faire pour recevoir de grands émoluments ou être grandement honorés par les hommes. Ceux qui désirent ardemment connaître sa volonté sont les plus sûrs de voir cette volonté accomplie en eux.
Une mauvaise application des Ecritures
L’expression « dispenser droitement la parole de la vérité » implique que la Parole de Vérité soit étudiée, qu’elle soit travaillée. Nous voyons de nombreuses manières de travailler, ou de dispenser les Ecritures. Un grand nombre de versets bibliques, applicables il y a longtemps, sont cités comme devant, en fait, s’accomplir aujourd’hui, et vice versa ; et ceux qui concernent le futur sont cités comme étant applicables maintenant, ou qu’ils le furent dans le passé. Il y a un risque général d’erreur, si l’on ne sait pas discerner comment les dispenser convenablement.
Dispenser droitement la Parole de la Vérité, c’est, en conséquence, l’étudier dans la prière et de telle manière qu’elle nous permette de mettre chaque chose à sa place. Par exemple, si nous n’arrivons pas à distinguer l’engendrement du saint Esprit, de la vivification par le saint Esprit et de notre naissance de l’Esprit, et si toutes ces choses deviennent confuses en nous, nous causerons du tort. Il ne s’agit pas uniquement de chercher à présenter une variété de doctrines, mais de chercher à rendre clair ce que nous communiquons à d’autres. C’est ici qu’intervient la sagesse. L’Apôtre montrait à Timothée que, comme ancien de l’Eglise de Christ, il pourrait présenter les différents aspects de la Vérité de manière à rendre perplexes ses auditeurs, qui ne sauraient plus alors en quoi il fallait croire. De cette manière, ces auditeurs se trouveraient dans un état qui les rendrait propres à accepter n’importe quel autre enseignement, de n’importe qui, surtout si celui-ci ridiculisait leur croyance.
Cela semble être la condition de beaucoup de personnes aujourd’hui (écrit en 1914, trad.). De toute évidence, nombreux sont ceux qui servent, ou qui essaient de servir Dieu, sans dispenser la « nourriture au temps convenable », mais en dispensant des vérités d’une manière très confuse. Il nous appartient, par conséquent, d’être sur nos gardes et de chercher à suivre attentivement l’instruction de l’Apôtre : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé. » Ne prêtons pas trop attention à ce que les hommes peuvent penser ou dire, mais cherchons premièrement l’approbation de Dieu.
Il convient que nous recherchions l’approbation des saints ; mais l’approbation de Dieu devrait avoir la priorité. Il faut que nous soyons des travailleurs, et non des paresseux et des fainéants, parce qu’il n’y aura pas de place, pour ces derniers, dans le Royaume. Dieu appelle maintenant, à son service, ceux qui désirent servir sous des conditions désavantageuses. C’est pourquoi, nous devons nous souvenir que nous devons être des serviteurs et que, à moins de trouver le service adéquat, nous ne pourrons avoir une place dans cette troupe que Dieu forme. Si nous désirons avoir son approbation, telle qu’elle est exprimée dans sa Parole, nous devons observer que les conditions qui y sont décrites sont accomplies dans notre cas. « Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. » Il nous est demandé : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. » (1 Jean 2 : 15). Nous ne devons pas employer nos cœurs à ces choses. Nos cœurs doivent s’astreindre à faire la volonté du Seigneur.
Le Seigneur laisse entendre que ceux qui Lui seront fidèles supporteront l’opposition du monde. « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. » Par conséquent, si nous ne subissons aucune opposition, nous n’avons pas la preuve qu’Il nous accepte. Nous devons dispenser droitement la Parole de Vérité et faire en sorte que nos vies soient en harmonie avec elle. En même temps, nous devons chercher à annoncer la Parole de Dieu aux autres, pour qu’ils puissent profiter des mêmes privilèges et des mêmes bénédictions.
WT1914 p5511
GLOİRE MİLLÉNAIRE
Réjouissez-vous donc ! Le temps promis est là ;
Exultez de plaisir ! Le désert fleurira.
Les fils de Sion sont joyeux ;
Le lieu désert fleurit heureux.
Jouissez ! Jouissez ! Le temps promis est là ;
Jouissez ! Jouissez ! Le désert fleurira.
La bannière Bonne Nouvelle
S’agite déjà fière et belle ;
Et tout être libre ou lié,
Va saluer le Jubilé.
Réjouissez-vous donc ! Le temps promis est là ;
Egayez-vous encor ! L’univers chantera.
De Sion la loi doit sortir ;
Du sud au nord tous vont l’ouïr.
Jouissez ! Jouissez ! Le temps promis est là ;
Jouissez ! Jouissez ! L’univers chantera.
La justice est dans tout le monde,
Et le bonheur partout abonde ;
Que tout cœur soit reconnaissant,
Que toute bouche en dise autant.
Réjouissez-vous donc ! Le temps promis est là ;
Exultez ! Le Prince de la paix régnera.
Dans ce Royaume rien ne nuit,
A l’herbe le loup est réduit.
Célébrez l’Eternel ! Le temps promis est là ;
Jouissez ! Le prince de la paix régnera.
Les lances ne servent plus guère
Que pour serpes et socs de terre ;
Partout la paix a le dessus,
Et les guerres n’existent plus.