JOB – UNE LEÇON DE CONFIANCE

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Lors de sa progression, sur les traces du Seigneur, chacun d’entre nous a certainement fait des expériences. Certaines nous ont apporté de grandes joies, mais d’autres nous ont submergé de douleur. Lorsque nous sommes envahis par la joie, nous ne sommes pas troublés, mais nous nous tournons vers le Père céleste avec un cœur reconnaissant et sa sainte paix nous comble. Il en est tout autrement lorsque de grandes épreuves accablent notre âme. C’est alors qu’il nous faut témoigner de notre foi et de notre confiance au Père éternel, sage et juste, implorer son aide et son soutien. Dans ce combat difficile, nous remarquons que les blessures du cœur proviennent, d’après Éphésiens 6 : 12, des violentes attaques des princes de ce monde des ténèbres et des puissants esprits méchants dans les lieux célestes.

Bien que nous sachions (selon Romains 8 : 28) « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein », nous pouvons tout de même être perturbés par les entreprises du grand Adversaire et nous posons au Tout-Puissant la grande question : « Pourquoi ? »

La révélation de notre Dieu nous étant offerte par sa Sainte Parole, ce qui est écrit en Psaume 119 : 105 est vrai, pour nous comme pour le Psalmiste : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. »

À LA LIMITE DU SUPPORTABLE

La Bible contient un livre répondant à toutes les questions qui nous tourmentent dans la détresse. C’est le livre de Job. Avant d’aborder le contenu, nous aimerions préciser le caractère de ce livre. Il est présenté sous forme d’allégorie, c’est-à-dire qu’il a une signification symbolique, telle une parabole.

Ce livre est la version originale d’un poème en hébreu, considéré comme un chef-d’œuvre littéraire de grande valeur. Martin Luther qui a traduit ce livre en allemand, reconnaissait lors de sa dernière correction : « Job a plus à souffrir de ma traduction que des insultes de ses amis, et il aurait préféré sa place dans les cendres que de traduire ses lamentations ». Notre « prince des poètes allemands », Goethe a lui aussi admiré l’œuvre littéraire du livre de Job. L’écrivain anglais Thomas Carlyle disait : « A mon avis, le livre de Job est une des œuvres les plus merveilleuses qu’une plume ait pu produire ; aucune n’a la même valeur littéraire, ni dans la Bible, ni ailleurs ».

Si ce livre des Saintes Écritures prend une telle importance dans la littérature du monde, en tant que « poésie » religieuse, se pose la question de savoir si un homme tel que Job a réellement existé. Jacques, dans sa lettre, chapitre 5, verset 11 présente clairement Job comme ayant personnellement souffert, c’est donc la preuve que cet homme, poursuivi par le malheur, a bien existé.

De même Ézéchiel, porte-parole inspiré de Dieu, mentionne Job dont la justice s’oppose à celle du reste de l’humanité. Ézéchiel restitue les paroles de l’Éternel, le Créateur de toutes choses, au chapitre 14, versets 12 à 14 : « … lorsqu’un pays pécherait contre moi en se livrant à l’infidélité, … si j’en exterminais les hommes et les bêtes et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l’Éternel ». Grâce à ces deux témoignages de la Parole de Dieu, il n’y a aucun doute que Job ait réellement vécu et souffert.

Job est décrit comme un homme influent, qui servait son Créateur avec une grande piété, une grande humilité et crainte. Il s’était fait un devoir de vivre selon les principes divins de la « justice », afin de traiter ses semblables le plus équitablement possible. Bien qu’ayant de grandes richesses, c’était un homme généreux qui prenait soin de la veuve et de l’orphelin.

Soudain, l’un après l’autre, les malheurs fondirent sur lui, et tout lui fut enlevé. Des voleurs firent main basse sur son bétail et tuèrent ses serviteurs (Job 1 : 14, 15). Il n’était pas encore remis de ce choc, qu’un autre messager arriva et informa Job que le feu du ciel était tombé sur ses brebis et ses serviteurs et avait tout brûlé (Job 1 : 16). Tandis que le messager considérait que ce « feu de Dieu » était une punition, nous préférons reconnaître là une catastrophe naturelle déclenchée par Satan. Rappelons-nous Job 1 : 12. La série de malheurs n’était pas terminée ; il arriva à Job des catastrophes encore pires. Un grand nombre de voleurs, divisés en trois groupes, se jetèrent sur les trois mille chameaux et les enlevèrent. Ils n’en restèrent pas là, et passèrent les gardiens des bêtes au fil de l’épée. – Job 1 : 17.

Mais l’épreuve la plus sévère qui atteignit cet homme de Dieu courageux, fut sans doute la mort de ses fils et de ses filles. Ils étaient réunis dans la maison du frère aîné, pour une joyeuse fête. Il y eut une puissante tornade qui détruisit la maison, et le joyeux groupe des enfants de Job fut enseveli sous les décombres et tué. – Job 1 : 18, 19.

Qui pourrait mesurer toute la douleur qu’éprouva ce martyr ? Il chercha sûrement une explication, pourquoi Dieu avait-Il permis qu’il ait à boire un tel calice d’amertume ? Bien qu’il n’eût pas trouvé d’explication, il restait profondément soumis à son Créateur : « L’Éternel a donné et l’Éternel a ôté, que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu » (Job 1 : 21, 22). Même plus loin dans son discours (Job 13 : 15), rien ne pouvait lui enlever son inébranlable confiance en Dieu. Il dit : « Voici, il me tuera ; … Mais devant lui je défendrai ma conduite ».

Au chapitre 2 se répète au ciel presque la même scène qu’au chapitre 1 : 10-12. Le Tout-Puissant questionne Satan à propos de Job, qui répond (Job 2 : 4-6) : « Peau pour peau ! Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étend ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Éternel dit à Satan : voici je te le livre, seulement épargne sa vie ». Et Satan « frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre » – Versets 7, 8.

La femme de Job n’approuvait pas les dispositions de cœur de son mari. D’après elle, la quête incessante de justice et de miséricorde de Job n’intéressait pas Dieu. Comment pouvait-Il permettre qu’autant de malheurs puissent s’abattre sur eux deux. Pour elle, il n’y avait qu’une solution : « Maudis Dieu et meurs ! » (Verset 9). Mais Job para aussi ce dernier coup venant de sa femme : « Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres » – Verset 10.

LES TROIS « AMIS » DE JOB

Au milieu de ses terribles souffrances, vinrent ses trois amis qui avaient entendu parler de ses inexplicables malheurs. En voyant les graves ulcères qui couvraient tout son corps, ils furent bouleversés, et en restèrent stupéfaits durant sept jours et sept nuits (Job 2 : 13). Plus tard, ils firent savoir à Job, dans leurs discours, qu’il devait être – logiquement – un grand pécheur et un homme déloyal devant Dieu. Mais Job savait très bien qu’il avait toujours marché avec droiture devant le Tout-Puissant, et dans un long discours, il se justifia devant ses accusateurs, jusqu’à ce qu’enfin il arrivât à faire taire ses amis.

En réponse à ces discussions stériles, nous voudrions répéter ces paroles toujours importantes du chapitre 1 : 22 : « En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu ». Il gardait son inébranlable confiance en Dieu et exprimait sa conviction que le Tout-Puissant le libérerait, en temps voulu, de tous ses maux et même le rappellerait de la mort – Job 13 : 15 – DARBY.

L’histoire des souffrances de cet homme profondément croyant, racontée dans les Saintes Écritures, est destinée à nous donner – à nous son Peuple – des certitudes pour que nous ne nous lassions et ne nous découragions pas sur notre chemin.

Ces leçons nous sont très utiles pour notre combat personnel ; car Job n’a pas eu à subir ces épreuves extrêmes comme une punition de Dieu, mais pour illustrer certaines caractéristiques du dessein divin. D’après Romains 15 : 4 « … tout ce qui a été écrit d’avance, l’a été pour notre instruction, afin que par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance ». C’est aussi le but du livre de Job.

Ce qui troublait l’humanité dans le passé, et qui a aussi déconcerté les serviteurs de l’Âge de l’Évangile, c’est la question récurrente du « Pourquoi Dieu permet-Il le mal ? ». Pourquoi l’humanité ainsi que les fidèles serviteurs de Dieu subissent-ils des catastrophes, des tribulations, des malheurs ? L’inimaginable puissance du Seigneur Éternel qui s’étend sur tout l’univers, ne devrait pas être trop faible pour protéger, au moins les siens, de tous ces malheurs ! Et en relation avec celle-ci, il y a aussi la question sans réponse : « Pourquoi souvent les gens mauvais bénéficient-ils du salut et de la prospérité ? »

Avant que le Saint Esprit n’ait été répandu sur l’Église primitive, à la Pentecôte, aucun homme ne pouvait comprendre le dessein de l’Éternel concernant cet épineux sujet. Il fait, en effet, partie des « profondeurs de Dieu », dont l’apôtre Paul écrit en 1 Corinthiens 2 : 10 que seuls ceux qui possèdent le Saint Esprit peuvent les comprendre.

A la lumière du Saint Esprit, on comprend que le mal est permis pour deux raisons : en premier lieu, dans l’intérêt de leur propre salut éternel, tous les hommes doivent apprendre que c’est une grave faute de ne pas observer les lois divines, et que les conséquences logiques de cette désobéissance envers le Créateur de toutes choses sont catastrophiques. D’autre part, les enfants de Dieu de l’Âge de l’Évangile, sous la permission du mal, ont à donner des preuves de leur zèle pour Dieu à l’instar de leur fidèle modèle, le Seigneur Jésus. S’il est dit de notre Maître, en Hébreux 5 : 8, qu’Il « a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes », et d’après Hébreux 2 : 10 qu’Il a été élevé « à la perfection par les souffrances », combien plus ceux qui marchent sur ses traces doivent-ils passer par la même école, pour pouvoir obtenir la place réservée à chacun dans le Corps de Christ, déterminée par la volonté du Père et de Jésus, la Tête. C’est pourquoi Paul écrit en 2 Corinthiens 1 : 5 : « Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ ».

C’est l’école terrestre du Corps de Christ ; les tribulations et les souffrances agissent sur chaque disciple du Seigneur, mais les rayons de soleil du bonheur percent aussi les sombres nuages sur sa route. Cette vérité est attestée par l’apôtre en Philippiens 4 : 12 : « … j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette ».

Lorsque le Père céleste permet qu’il nous arrive de dures épreuves, nous devons absolument Lui conserver notre confiance, de la même manière que Job s’est incliné sous la puissante main de Dieu. Il n’attribua jamais rien d’injuste au Très-Haut (Job 1 : 22). Il n’espérait pas être délivré de ses souffrances durant cette vie, il espérait plutôt une nouvelle vie future, sous la protection de l’Éternel. Notre martyr parle en ce sens en Job 14 : 13-15 : « Oh ! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains ».

Parce que Dieu nous a offert de comprendre ses plans pour l’humanité, nous savons que, grâce à sa sagesse, sa justice et son amour, Il a préparé une résurrection pour tous les hommes. Nous avons le privilège de savoir qu’avant cette résurrection générale, il y aura une « première résurrection » (Apocalypse 20 : 5, 6), c’est l’objectif remarquable de ceux qui possèdent une foi débordante. C’est alors qu’il y aura « paix sur la terre, parmi les hommes qu’il agrée ».

L’idée que Job avait d’une résurrection fut confirmée par un quatrième visiteur. C’était Élihu, qui se mêla de la conversation des trois soi-disant amis, après leurs vaines accusations. Le jeune Élihu était resté en retrait avec tact, pendant que Job s’expliquait avec les trois hommes âgés.

ÉLIHU – PORTE-PAROLE DE DIEU

Comme ses amis ne trouvaient plus de réponse aux justifications de Job, Élihu fit savoir, dans un discours plein de sagesse, la raison de tous ces maux, et aussi leur solution. Il se fâcha contre Job parce qu’il se justifiait lui-même plutôt que Dieu. Sa colère s’enflamma aussi contre les trois amis, parce qu’ils n’avaient pas trouvé de réponse et qu’ils condamnaient Job (Job 32 : 2, 3 – Darby). Dans les versets suivants (Versets 6 à 8), Élihu laissa entendre : « Je suis jeune, et vous êtes des vieillards ; c’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté de vous faire connaître mon sentiment. Je disais en moi-même : les jours parleront, le grand nombre des années enseignera la sagesse. Mais, en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant qui donne l’intelligence ».

Qui était donc Élihu ? Nous pouvons seulement déduire de son nom, qu’il devait plaider la cause de quelqu’un ou de quelque chose. D’après le « dictionnaire des noms propres bibliques », Élihu signifie « il est mon Dieu » ; c’est-à-dire qu’il serait le porte-parole de l’Éternel. Il le confirme lui-même en Job 33 : 4 : « L’esprit de Dieu m’a créé, et le souffle du Tout-Puissant m’anime ».

Fort de ce point de vue si élevé, il réprimande les trois amis (Job 32 : 12-14), ainsi que Job, comme nous l’avons déjà mentionné. Au chapitre 33, versets 8 à 14, Élihu explique à Job qu’il a mal jugé sa situation, qu’il ne peut pas s’attendre à comprendre les desseins d’un Dieu bien supérieur à lui. Pour tout ce qui dépasse sa compréhension, l’homme – si petit – doit absolument faire confiance à la justice et à la sagesse de Dieu – si grand.

Au chapitre 33 : 22, 23, Élihu met en lumière la situation de l’homme accablé par la malédiction dont Dieu a frappé Adam, et qui va à la mort à travers les souffrances. Mais, avec amour, Dieu a prévu dans sa sagesse un plan de délivrance qui satisfait en tout point la justice divine (Hébreux 9 : 12). Grâce à cet arrangement, Dieu délivrera l’humanité de la mort et de son cortège de douleurs, pour la ramener dans sa grâce et au bonheur éternel.

Élihu illustre cette situation en Job 33 : 23, 24 : « Mais s’il se trouve pour lui [c’est-à-dire pour l’homme qui a chuté loin de Dieu] un ange intercesseur, un d’entre les mille [quelqu’un de qualifié, d’exceptionnel] qui annoncent à l’homme la voie qu’il doit suivre [ou lui montre la possibilité de la justification], Dieu a compassion de lui et dit à l’ange : délivre-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse ; j’ai trouvé une rançon ! »

Grâce à l’amour de Dieu, le grand prix de la délivrance fut offert. Il y a 2000 ans, le Père a envoyé son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, de son existence préhumaine vers la terre, comme Sauveur, afin de donner son droit à la vie terrestre en prix de rachat, en rançon pour Adam et tous ses descendants. Cette rançon est en harmonie avec la justice de Dieu pour rendre à Adam et à sa descendance la vie primitivement parfaite. C’est le fondement du retour de l’humanité à la vie parfaite lors du rétablissement de toutes choses. C’est ce que certifie Élihu en Job 33 : 25-28.

Élihu décrit ainsi le retour à la vie parfaite : « Et sa chair a plus de fraîcheur qu’au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse ». Et comment l’homme sera-t-il disposé envers Dieu ? Élihu continue : « Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie [c’est-à-dire qu’il connaîtra et expérimentera l’amour de Dieu], et lui rend sa justice (selon version Darby) [qu’il exercera alors]. Il chante devant les hommes et dit : j’ai péché, j’ai violé la justice, et je n’ai pas été puni comme je le méritais ; Dieu a délivré mon âme pour qu’elle n’entrât pas dans la fosse, et ma vie s’épanouit à la lumière ! » Ces paroles sur le Royaume béni de Dieu ne sont-elles pas merveilleuses ?

CONFIANCE DANS LA SAGESSE ET L’AMOUR DE DIEU

Quelle est la leçon à retenir ? Qu’il est important de garder une entière confiance en Lui, le Tout-Puissant, dans quelque situation difficile qu’Il permet que nous soyons. L’apôtre Paul décrit cette confiance indispensable en Romains 8 : 28, cité précédemment : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ». La main de Dieu protège toujours son peuple. C’est pourquoi le Psalmiste dit en Psaume 37 : 5, 7 : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ! »

Notre Père Éternel ne nous a-t-Il pas offert de précieuses promesses ? Le peuple de Dieu aura part, comme cohéritier, à l’héritage de Christ qui a été préparé par le Créateur des cieux et de la terre (Romains 8 : 17). C’est pourquoi la sollicitude divine à notre égard est si efficace. Le Fils aimé de Dieu, le Premier-né pouvait dire des membres de Christ que Dieu lui avait donnés, en Matthieu 10 : 30 : « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés ».

Ne soyons pas inquiets, si notre Père céleste permet que nous ayons des difficultés, des persécutions, des tribulations et des souffrances de toutes sortes. Le frère Russell écrit, peu de temps avant sa mort : « La leçon de la confiance est une leçon dont l’apprentissage nous paraît difficile. Il nous faut longtemps pour bien comprendre que toutes les expériences de la vie sont contrôlées par la puissance divine et qu’il ne peut rien nous arriver qu’Il n’ait prévu, sélectionné et jugé utile pour nous ».

De la même façon, c’est avec la permission du Très-Haut, que Job souffrit lors de son drame. Les malheurs de Job n’ont pas été provoqués par Dieu, mais Il les a seulement permis parce que c’était de la plus haute importance pour son avenir dans l’éternité.

C’est par la connaissance précise des merveilleux et immuables desseins de Dieu, que l’âme abattue par la souffrance peut être apaisée – pour tous les humains, comme pour les appelés. C’est ce que dit Job, témoin des dispositions divines, en Job 34 : 29 : « S’il donne le repos, qui répandra le trouble ? »

Oui, notre Père céleste donne la paix du cœur au travers de grandes souffrances, et d’après le texte de la Manne du 28 novembre, la paix du cœur ne vient pas parce que les causes de nos souffrances seraient supprimées, dès que nous crions à Dieu de nous les enlever. « Mais, il y a un cri qui ne manque jamais d’apporter le repos dans lequel nul ne peut répandre le trouble : c’est la prière pour l’obtention d’une soumission douce, confiante, affectueuse à la volonté de Dieu ».

Comparant nos afflictions aux souffrances de Job, produisons les fruits de l’esprit dans notre cœur ; que toujours nous nous soumettions à la volonté du Père avec confiance. Que les paroles du Psalmiste en Psaume 27 : 4 soient aussi les nôtres : « Je demande à l’Éternel une chose que je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple ».

TA Novembre-Décembre 2000

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