Jonas. 1910

Listen to this article

« Une génération méchante et adultère demande un signe: il ne lui sera pas donné de signe si ce n’est le signe de Jonas. »

— Math. 16 : 4.

Sermon du 17 avril 1910 de fr Russell en voyage sur la Méditerranée.

Nous ne sommes pas éloignés de l’endroit où de longue date le pauvre Jonas fut le héros d’une terrible aventure en voulant se dérober à la mission que lui avait confiée Jéhovah auprès des Ninivites. Nous nous approchons de Jaffa, l’ancienne Joppé, où Jonas s’embarqua sur un vaisseau à destination de Tharsis, les côtes de l’Espagne. Il en est qui à ce propos trouvent occasion de discréditer la Bible en croyant démontrer qu’il n’y a pas au monde un poisson de si grande capacité qui puisse engloutir un homme entièrement. Mais rappe­lons-nous que les Ecritures ne disent pas qu’un poisson ordi­naire avala Jouas; elles déclarent au contraire expressément: «L’Eternel (à cet effet) prépara un grand poisson» (voyez les versions de Lausanne et Darby) (Dieu disposa ainsi les circonstances — voyez*) les quelques réflexions là-dessus que nous envoie un ami de France; Dieu veilla à ce que la chose advienne ainsi — Réd.] Plus encore, nous avons le témoignage de Jésus que le cas s’est bien présenté ainsi et celui qui rejette sa véracité et son intelligence de la chose le rejette comme Messie et Sauveur, parce qu’un faussaire ou un dupe ne pourrait guère être reconnu comme le Grand Rédempteur et Envoyé de Dieu: le Messie.

Puis le Seigneur nous informe que le cas de Jonas a sur­tout son côté typique. Dieu s’en servit spécialement pour préfigurer le fait que lui, Jésus, serait mort pendant une

*)…. Il n’y a sans doute rien d’impossible à Dieu, mais la Bible ne nous montre pas Dieu recourant à des moyens extraordinaires quand les autres sont suffisante; on parle couramment de la ,baleine de Jonas, quoique dans l’hébreu il soit simplement question d’un «grand poisson. Partant de cette idée de baleine on a objecté que cette sorte d’animaux se nourrit de petite poissons et porte dans sa bouche des fanons qui l’empêchent d’avaler des corps aussi grands que l’homme, Cependant le «Journal de Genève” du 16 août 1891 rapportait, d’après le «Galignain Messenger sous le titre: Un modernes Jonas, l’aventure arrivée au matelot Jame, Bartley, qui passa plus de 24 heures dans l’estomac d’une baleine, et en fut retiré vivant. En ce qui concerne Jonas, il est possible qu’il s’agisse du cachelot dont le gosier est autrement conformé que celui de la baleine et qui parcourt la plupart des mers. Lors même qui ni la baleine, ni le cachelot ne se rencontreraient habituellement dans la Méditerranée, il est en tout cas certain que la présence de ces deux sortes de cétacés y a par­fois été constatée. C’est ainsi que de septembre 1896 à avril 1897 nous n’avons pas relevé dans les journaux moins de trois cas de ce genre: (1) Le ,.Journal de Genève” du 19 septembre 1596 mentionne la trouvaille toute récente d’une baleine fauche faite près de Prétraligure: (2) Une feuille pa­raissant à Toulon « la République du Var », constate dans son numéro du 14 octobre 1896 que cinq cachelots ont été aperçus la veille dans la grande rade de Toulon. Enfin le «Signal” de Paris du 18 avril 1897 annonce qu’un cétacé, mesurant 21 mètres 80, a été découvert sur la plage sud de l’île de Corse.

L. Burnier — Etudes élémentaires et progressives de la Parole de Dieu (revu et annoté par Th. Naville). — Tome Il, page 27.

22 Septembre 1910

période des jours et ressusciterait le 3ème  jour, ainsi que Jonas fut enterré vivant pendant une période de 3 jours et que le 3ème jour il fut vomi sur la terre sèche. Pour celui qui a la vraie foi en Dieu, il n’y a rien de surprenant dans ce récit. Pour celui qui n’a pas la foi, rien de ce qui a rapport à la révélation divine n’est raisonnable, ou satisfaisant. Rangeons-nous du côté de ceux qui tiennent ferme à la Parole de vie et qui l’annoncent.

La jeunesse et les luttes spirituelles de l’auteur de l’Aurore du Millénium.

L’histoire de Jonas qu’a-t-elle bien à faire avec notre voyage actuel sur la Méditerranée? Jonas est l’homme dont le cri à l’Eternel du sein du sépulcre doit constituer notre texte.

Quand, jeune homme de 16 ans, j’entendis parler du récit de Jouas, mon imagination d’alors évoquait le terrible enfer et je me creusais la tête pour me faire une idée du «ventre du sépulcre» (Osterv.), du centre du shéol [que les an­ciennes traductions anglaises, à l’inverse des Bibles françaises, ont rendu par enfer — Réd.]. Un jour, j’eus l’occasion de regarder par un judas dans un haut fourneau; je vis que dans son centre le feu était d’une blancheur incandescente et je m’imaginais la condition des maudits au sein de l’enfer, mais je ne pouvais me faire à l’idée qu’on puisse survivre un seul moment à une telle chaleur, encore bien moins éter­nellement. Puis je me mis à étudier les exégèses et com­mentaires des Ecritures et j’appris que certains théologiens des siècles passés, admettant l’effet destructif du feu, enseignaient que Dieu vivifierait d’une manière spéciale les pauvres damnés jetés dans ce brasier béant pour qu’ils ne puissent mourir et qu’ils y restent consignés pour souffrir à tout jamais des tourments indescriptibles et inavouables. D’autres théologiens expliquèrent que les damnés s’adaptent petit à petit à la chaleur intense en ce que leur peau se recouvre d’une croûte indestructible qui les protège en partie de l’ar­deur du feu. Mais ces mêmes théologiens enseignaient ailleurs que, désirant les voir souffrir d’horribles tortures, Dieu a fait en sorte que la partie crustacée de leur peau se pèle de temps à autre pour souffrir les douleurs les plus aiguës.

Dans ma candeur d’enfant je m’imaginais que c’était là la juste punition des pécheurs et qu’au fond le Père est réelle­ment bon et charitable en ne les faisant pas souffrir davan­tage quoiqu’il m’eût été difficile de me représenter des souffrances plus atroces.

« Lorsque j’étais enfant, je parlais, je pensais, je raisonnais comme un enfant, lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfants (1 Cor. 13 11). Plus tard je demandai qu’on me prouve qu’une créature quelconque puisse souffrir de telles souffrances et continuer à vivre. J‘insistai pour qu’on me prouve que notre Dieu est aussi dénué d’entrailles de miséricorde et de sympathie que Satan et tous les démons. Je rejetai finalement ces trouvailles hu­maines, ces « doctrines de démons ». Je me disais: Le Dieu que j’adorerai doit être infiniment plus grand que moi, plus grand que toute autre créature, non seulement en puissance pour exécuter sa volonté, mais aussi en sagesse pour conce­voir un plan sage pour tous ainsi qu’en justice pour faire à ses créatures tout ce qu’il voudrait qu’elles lui fassent, s’il était leur créature et elles ses créateurs. De même il doit être parfait en amour le plus noble trait de caractère. Voilà, me disais-je comment doit être le Créateur de l’humanité, puisqu’il l’a dotée à certains degrés de ces diverses qualités et qu’il ne peut donner à l’homme ce qu’il ne possède pas lui-même; je ne pouvais davantage supposer qu’il ait créé l’homme doté de plus de puissance, de justice, de sagesse et d’amour qu’il n’en possédait lui-même. C’est devant ce Dieu tout-puissant et tout-sage que je m’humiliai et me prosternai de tout mon être. C’est celui que j’adore et remercie tou­jours plus d’avoir pu, par sa grâce, reconnaître son caractère. Je le remercie de savoir comment Jésus sera finalement la lumière non seulement de l’Eglise, mais aussi du monde.» — Jean 8 :12.

En rejetant la doctrine des tourments éternels, j’étais disposé à jeter la Bible également par-dessus bord, parce que j’avais l’idée que ce monstrueux enseignement émanait d’elle et qu’il m’était impossible de considérer Dieu comme un de la pire espèce. Mais Dieu soit loué, chers amis, l’Eternel exauça mes ardentes aspirations vers plus de lumière et une plus exacte connaissance de lui-même. Après avoir examiné les théories et dogmes païens, prêchés par la chrétienté et les avoir trouvés tous illogiques, déraisonnables et peu satisfaisants, j’en revins à la Bible, me disant: peut-être ai-je donné tort à l’Ecriture sacrée, peut-être lui ai-je attribué des doctrines venant de l’homme, peut-être l’ai-je lue à travers les lunettes des confessions de foi? Je priai Dieu pour être bien guidé et étudiai tout à nouveau la Bible, cette fois avec l’esprit dégagé des préjugés et des crédo; me disant sans cesse non pas: on lit ainsi, mais cela doit signifier autre chose. En un mot je cessai d’enseigner Dieu pour me laisser enseigner de lui — par sa Parole, guidé par son Esprit.

Etudes bibliques Internationales.

Cela date de 33 ans. Grâce aux assistances multiples du Seigneur, j’ai enfin trouvé la clé pour la compréhension des Ecritures — grâce non pas à mon intelligence, mais parce que, je le crois fermement, c’est maintenant le temps propre de comprendre la Bible — maintenant à la clôture de notre ère évangélique, à l’aurore de l’ère millénaire. Ayant trouvé la clé et m’en étant servi moi-même, j’ai depuis fait les plus grands efforts pour la placer dans les mains de tout le peuple consacré de Dieu épars dans le monde entier. Je n’ai nulle­ment à me glorifier, chers amis, mais j’ai beaucoup à me réjouir. Je me sens rempli en ce qui me concerne d’une joie inexprimable en pensant qu’à présent je connais mon Père céleste que je puis avoir confiance en lui et l’aimer comme jamais auparavant. Je lui suis reconnaissant de ce que, jusqu’à un certain point, j’ai été mis à même de com­muniquer de pareilles joies et bénédictions à d’autres de ses chers enfants de toutes dénominations chrétiennes, D’année en année le Seigneur m’a graduellement augmenté l’oppor­tunité et les moyens de le servir.

Je n’érige pas de secte, je ne crée pas de dénomination et je ne fonde pas un de nouvelle église. Nous avons trop de tout cela déjà. Nous avons l’église anglicane, luthérienne, réformée, baptiste, etc.; c’est même la mode aujourd’hui de parler d’un pasteur comme du propriétaire d’une église —l‘église du pasteur ou du révérend tell et tel. Les prédi­cateurs ont même pris pour habitude de parler de: « mon églises », « mon troupeau ». — tout cela est du malin.

Je n’ai point d’église et n’en cherche aucune, Il n’y a que la seule Eglise — celle de Christ — « l’église du Dieu vi­vants »  —« l’église des premiers-nés inscrits dans les cieux» (Hébr. 12:23). Cette église a pour membres tous les saints, les fidèles de Dieu qui se confient dans les mérites de Christ, qui cherchent à marcher sur ses traces.

Grâce à la Providence j’ai été mis à même de publier les 6 tomes de l’Aurore du Millénium (Etudes bibliques s’il en fut). La « Société de Bibles et de Traités » de Tour de Garde les publia et les vendit aux prix de revient pour que tous les enfants de Dieu, de partout, puissent se les procurer. Ces ouvrages sont maintenant publiés dans les 10 principales langues du monde. Je n’ai pas reçu un sou du roi. Ma vie est des plus simples; mes dépenses sont mi­nimes. Je n’accepte aucun salaire et ne fais point de col­lectes. Des dons volontaires de ceux qui ont été rendus heureux par mon travail pourvoient à mes besoins et le sur­plus alimente la Sociétés de Bibles et de traités pour l’avan—

23 Septembre 1910

cernent général de l’œuvre — celle de la diffusion des con­naissances chrétiennes.

Chaque chrétien sérieux, qui reçoit l’assistance de ces clés de la Bible, s’amasse les trésors précieux de la Parole divine, devient lui-même riche en connaissances spirituelles et en joie et paix du sœur et se trouve heureux à son tour d’attirer l’attention d’autres chrétiens sur ces publications de l’Aurore du Millénium. De là vient que de toutes parts dans le monde entier surgissent des réunions ou classes internationales de croyants diverses dénominations religieuses qui étudient la Bible: une lumière bénie, nous croyons, en résulte pour le plus grand bien de tous ceux qui aiment la justice et haïssent l’iniquité. Si je suis le frère dirigeant de la congré­gation du Brooklyn Tabernacle, je ne suis pas seul, j’y ai d’autres collaborateurs et j’ai l’occasion de parler à des chré­tiens réfléchis dans divers pays du monde civilisé, mais principalement aux Etats-Unis d’Amérique. Dieu seul sait combien je lui suis reconnaissant pour ce privilège de le servir et pour la plus grande opportunité encore qui m’est donnée ces dernières années par les colonnes de plusieurs des principaux journaux des Etats-Unis mis à ma disposition.

Un syndicat s’occupe de mes sermons qui paraissent actu­ellement dans près de 500 journaux, se chiffrant à un écoulement de 6,000,000 d’exemplaires et suivant le tirage de ces journaux 30,000,000 de lecteurs ont ainsi l’occasion de les lire. Tous les chers amis qui s’associent à ce travail de la diffusion de la vérité présente ont traversé, j’en suis sûr, des moments pénibles semblables aux miens, en cherchant à savoir comment notre Père céleste peut être un bon Père, un Dieu tout bon, un aimable Créateur tout en préparant pour la plupart de ses créatures un terrible sort, un enfer de feu et de tourments éternels, comme le veulent les dogmes chrétiens du moyen âge. Il n’est pas d’enfant de Dieu dans le monde chrétien qui n’ait besoin d’une claire compréhension de la Bible pour rester debout dans ce mauvais jour-ci. « Prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister au jour mauvais et après avoir tout surmonté , rester debout. » (Eph. 6: 18). Nous vivons dans un temps béni sous le rapport des merveilleux privilèges et facilités de travail, mais c’est en même temps une époque difficile et mauvaise en ce que la chrétienté traverse les plus grandes épreuves et tentations — le début du jugement universel.

Des esprits penseurs rejettent les théories des tourments éternels et souvent aussi la Bible comme n’étant pas la Parole, les Ecritures divinement inspirées. Ceux-là, chers amis, tombent dans l’incrédulité et prennent alors la haute critique et l’évolution de Darwin comme de nouvelles lumières. Ils ont besoin de voir que la vraie lumière est dans la Bible et que c’est un des biens que nous ont légués nos aïeux; si nous la rétorquons ou la rejetons, nous nous faisons du tort à nous-mêmes, mais si nous l’apprécions nous augmentons dans la même mesure notre paix, joie et notre communion avec le Dieu d’amour, le Fils-Sauveur et l’Esprit consolateur de l’Eternel.

La clé de la Bible.

Pour en revenir à notre texte, celui qui en a la vraie com­préhension possède la clé de la Bible. S’il veut s’en servir, un passage, un point après l’autre, tout lui deviendra clair et toute la parole de Dieu lui apparaît comme une nouvelle et glorieuse révélation des perfections divines — justice, sagesse, amour et puissance.

Jonas se trouvait vivant dans le ventre du poisson. Le v. 6 du ch. 2 montre, suivant les trad. Crampon, Lausanne et Darby que, formant préservatif, de l’algue enve­loppait sa tête. Le « ventre du sépulcre »(O.), ou le sein du séjour des morts (ch. 2 :8) est traduit du mot hébreu « shéol » qui signifie bien tombe ou sépulcre, mais les anciennes ver­sions Ostervald, Martin et Sacy l’ont traduit quelque­fois par enfer ce qu’il ne signifie jamais, pas plus que sa traduction grec que: «Hadès». C’est de cette traduction er­ronée qu’on a fait découler le terrible enfer, qu’on ne con­naissait pas au temps du Seigneur et des apôtres ni de la confection du Nouveau Testament. Les nouvelles traductions (exception fait de celle de Crampon pour le N. Testament) ne contiennent plus ce mot enfer dont la signification qu’on lui donne déshonore Dieu et sa sainte Parole. Consultez les Bibles Segond, Lausanne, Darby, l’A.T.Crampon le N. T. Stapfer, vous ne trouverez plus ce mot. Oster­vald révisée ne le mentionne plus que 4 fois.

Le châtiment du péché c’est la mort et non pas une vie éternelle de tourments, pour revivre il faut que les morts ressuscitent, voilà la clé. « O mort où est ta victoire? O mort où est ton aiguillon ?» — 1 Cor. 15 : 55.

Pensons, chers amis, à ce que notre cher Rédempteur souf­frit pour nous, afin de nous délivrer du châtiment du péché. Il ne descendit pas dans l’enfer, pas plus que Jonas. Ce n’est pas dans un lieu de tourments éternels que Jésus s’en est allé pour nos péchés, mais dans la mort. Il alla dans le shéol, dans le hades, dans le sépulcre. «Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures. » (1 Cor. 15 : 3). Dieu a donc pourvu à la résurrection des morts — de tous les hommes; «des justes et des injustes» (Actes 24 : 15). Les justes sont les saints l’Eglise, les injustes sont tous les autres non justifiés. Le sang de Jésus sera efficace pour délivrer de la mort toute l’humanité. Maintenant ce sang n’a encore sa valeur que pour les fidèles de l’appel céleste, de ceux qui par la foi et l’obéissance sont invités à devenir les cohéritiers de Jésus, dans son grand royaume pour bénir sous peu toutes les familles de la terre; non seulement ceux qui vivront alors, mais aussi tous ceux qui sont morts.

La résurrection générale ne sera pas instantanée dans le genre de celle de l’Eglise. Elle sera graduelle de deux ma­nières.

(1) Tous ne ressusciteront pas ensemble, mais un à un pendant le Millénium: «Chacun en son rang», nous dit St. Paul. — 1 Cor. 15 : 28.

(2) Elle sera graduelle en ce sens que le réveil de la tombe ne sera que le commencement de la résurrection du monde. Ressusciter signifie être parvenu à la perfection. Tous auront l’occasion d’y parvenir durant le règne des 1000 ans, tous ceux qui accepteront les instructions et les assistances du Christ s’élèveront graduellement de progrès en progrès jusqu’à ce qu’à la fin du Millénium ils atteignent à la sublime per­fection et à l’image de Dieu perdues par la désobéissance du père Adam.

Ceux qui dans cette ère nouvelle ne voudront pas se trans­former, se montreront rebelles après que la pleine lumière leur sera parvenue, seront anéantis dans la mort seconde, de laquelle il n’y aura plus de relèvement. Ils périront comme les bêtes.

Pour conclure disons que l’histoire de Jonas, son séjour dans le ventre du poisson et sa délivrance le 3ème  jour est une figure des expériences par lesquelles a dû passer Jésus, une figure de son séjour dans le sépulcre et de sa glorieuse résurrection le 3ème jour par la puissance du Père qui l’a réveillé d’entre les morts, une preuve et garantie du réveil de tous les hommes au propre temps de Dieu.