LA BIBLE • LA PAROLE DE DIEU

Listen to this article

Puisque la lumière de la nature nous conduit à espérer une révélation de Dieu plus complète que celle offerte par elle-même, tout esprit réfléchi et raisonnable sera disposé à examiner les affirmations de ce qui prétend être une révélation divine, à condition toutefois qu’il y ait une base vraisemblable et raisonnable de la véracité de telles prétentions. La Bible prétend être une telle révélation de Dieu, elle vient à nous avec une évidence extérieure suffisante quant à l’exactitude probable de ses prétentions, et elle nous donne l’espérance raisonnable que, si nous l’examinons à fond, elle nous fournira les preuves plus complètes et plus certaines d’être en effet la parole de Dieu.

La Bible est le livre le plus ancien qui existe elle a survécu aux orages de trente siècles. On a essayé par tous les moyens possibles de la bannir de la surface de la terre : on l’a cachée, brûlée, on a fait de sa possession un crime passible de mort, et ceux qui ont cru en elle ont subi les plus amères et les plus impitoyables persécutions ; mais le livre vit encore. Aujourd’hui, beaucoup de ses ennemis dorment dans la poussière, des centaines de volumes écrits pour la dénigrer et détruire son influence sont oubliés depuis longtemps, alors que la Bible a fait son chemin chez tous les peuples et dans toutes les langues de la terre ; on en a déjà fait plus de deux cents traductions différentes. Le fait que ce livre a survécu à tant de siècles, malgré les efforts sans pareils tentés pour le bannir et le détruire, est au moins une forte preuve secondaire du fait que le grand Auteur duquel se réclame la Bible en a été aussi son Préservateur. Il est également vrai que la Bible a exercé ‘partout une bonne influence morale. Celui qui sonde et examine soigneusement ses pages, s’élèvera inévitablement à une vie plus pure. D’autres écrits sur la religion et sur les sciences ont jusqu’à un certain point fait beaucoup de bien à l’humanité, l’ont ennoblie et lui ont été en bénédiction ; mais tous ‘les autres livres, pris dans leur ensemble, n’ont point été capables d’apporter à la création gémissante, la joie, la paix et le bonheur que la Bible a apportés, au riche comme au pauvre, au savant comme à l’ignorant. La Bible n’est point un livre à parcourir superficiellement ; c’est un ‘livre qui doit être étudié et médité avec soin car les pensées de Dieu sont plus élevées que nos pensées et ses voies plus élevées que nos voies. Et si nous voulons comprendre le plan et les pensées de Dieu, il s’agit d’employer toutes nos forces à cette œuvre importante. Les plus riches trésors de la vérité ne se trouvent pas toujours à la surface.

D’un bout à l’autre la Bible tend à mettre constamment en relief un caractère transcendant, Jésus de Nazareth qui, affirme-t-elle, était le Fils de Dieu. Du commencement à la fin, tout ce qui le concerne : son nom, son ministère et son œuvre dominent le reste. Qu’un homme nommé Jésus de Nazareth vécût et fût quelque peu remarqué, à l’époque indiquée par les écrivains de la Bible, est un fait historique, en dehors de la Bible, et qui a été diversement et pleinement confirmé. Que ce Jésus ait été crucifié parce qu’il était devenu un scandale aux Juifs et à leurs prêtres, c’est encore un autre fait prouvé par l’histoire et confirmé par les écrivains du Nouveau Testament. Les auteurs du Nouveau Testament (à l’exception de Paul et de Luc) étaient des connaissances personnelles et des disciples de Jésus de Nazareth ; ce sont eux qui ont exposé ses doctrines.

L’apparition de n’importe quel livre fait supposer que l’auteur a eu un but en l’écrivant. Nous nous demandons en conséquence : quels motifs pouvaient donc avoir ces gens à épouser ‘la cause de Jésus-Christ ? Il était condamné à mort par les Juifs et crucifié comme un malfaiteur ; les plus scrupuleux parmi eux en matière religieuse étaient d’accord pour exiger sa mort, comme de quelqu’un indigne de vivre. En épousant sa cause et en propageant ses doctrines, ces hommes bravèrent les privations, le mépris et les persécutions les plus amères, risquant leur vie et souffrant même parfois le martyre. En admettant que Jésus fût une personne remarquable aussi bien dans sa vie que dans son enseignement, quel autre motif encore aurait pu avoir qui que ce fût de prendre sa cause près sa mort ? D’autant plus que sa mort fut extrêmement ignominieuse. Et si nous supposons que ces écrivains ont inventé leur narration, et que Jésus a été leur héros idéal ou imaginaire, ne serait-il pas absurde d’admettre que des gens sains d’esprit eussent écrit comme ils l’ont fait, après avoir prétendu : que Jésus était le Fils de Dieu, qu’il avait été engendré d’une manière surnaturelle, qu’il possédait des forces surnaturelles par lesquelles il guérissait les lépreux, rendait la vue aux aveugles-nés, ‘l’ouïe aux sourds et réveillait même les morts ? C’eût été puéril au dernier point de raconter qu’au moment critique tous ses amis et disciples, et parmi eux les écrivains même, l’abandonnèrent et s’enfuirent, pendant qu’une poignée de ses ennemis l’exécutaient comme imposteur !

Le fait que l’histoire profane n’est pas d’accord en tous points avec ces écrivains, ne doit pas nous porter à conclure tout de suite que leurs récits sont faux. Celui qui voudrait raisonner ainsi devrait indiquer et démontrer ce qui a déterminé ces écrivains à faire de fausses déclarations. Quels motifs auraient pu les y engager ? Pouvaient-ils, raisonnablement parlant, espérer obtenir par là quelque fortune, de la ‘gloire, de la puissance ou tout autre avantage terrestre ? Déjà la pauvreté des amis de Jésus et l’impopularité de leur héros, parmi la corporation religieuse de la Judée, contredisent une telle pensée, tandis que ces faits : qu’il mourut comme un malfaiteur et un perturbateur, qu’il fut le méprisé et le dernier des hommes, n’offraient aucune espérance de gloire, aucun avantage terrestre à ceux qui auraient voulu faire revivre sa doctrine. Au contraire, si telle avait été l’intention de ceux qui annonçaient Jésus, n’y auraient-ils pas renoncé aussitôt, lorsqu’ils découvrirent que cette doctrine ne rapportait que déshonneur, persécution, emprisonnement, coups, et même la mort ? La raison nous dit clairement que des hommes qui sacrifièrent patrie, réputation, honneur et vie, qui ne vécurent point pour les jouissances temporelles, mais dont tous les efforts tendaient à relever au plus haut degré le niveau moral chez leurs contemporains, n’agissaient pas seulement pour arriver à un but quelconque, mais pour atteindre par le plus pur mobile au but le plus noble et le plus élevé. La raison nous dit en outre que le témoignage de tels hommes, poussés unièmement par un mobile aussi pur et aussi sublime, est dix fois plus digne d’être pris en considération que le témoignage d’écrivains ordinaires. Ces hommes n’étaient pas non plus des fanatiques, c’étaient des hommes sains d’esprit et d’intelligence, toujours disposés en toute occasion à rendre raison de leur foi et de leur espérance, persévérant jusqu’à la fin dans leurs convictions qui étaient en tout point conformes à la raison.

(Extrait du volume 1 des Études des Écritures)

— Note : actuellement, la Parole de Dieu est traduite en près de 1.500 langues ou dialectes. Il existe même une petite Bible sur microfilm, de 4 cm x 5 cm avec 773.746 mots !

A MEDITER

Tout le monde veut la paix, mais tout le monde a son idée là-dessus qui n’est pas celle de tout le monde ! Alors chacun veut que son idée de la paix passe, et pas celle des autres, et c’est comme ça que vient la guerre. Chacun pense que son idée est la meilleure et, si son idée ne s’impose pas, il est prêt, lui, à l’imposer… par la force.

Alors tout le monde est malheureux. Mais c’est à cause des “autres”, bien entendu!