LA BONTÉ, L’HUMİLİTÉ ET LA PATİENCE DE L’AMOUR

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« … Dieu est Amour. » – 1 Jean 4 : 8.

Dans les Écritures, le mot amour est utilisé pour exprimer l’ensemble des grandes et glorieuses qualités qui constitue la perfection de Jéhovah. Dieu est la personnification de l’amour. Dans la mesure où quelqu’un possède cette qualité d’amour, il a un caractère semblable à celui de Dieu. On peut dire de quiconque qui est pleinement à la ressemblance de Dieu qu’il est amour ; car l’amour est le grand principe qui représente le plus complètement le caractère divin.

« Dieu est amour », notre Seigneur Jésus est amour ; et quand l’église sera parfaite, chaque membre du corps sera aussi amour. Ce grand principe aura le plein contrôle de tout ce que nous ferons et dirons, tout comme il a maintenant le contrôle dans les cœurs du peuple du Seigneur, malgré les faiblesses de la chair qui empêchent sa pleine expression. Lorsque toutes les imperfections auront disparu, ceux qui atteindront le prix de notre glorieux haut appel auront l’image de Dieu, l’image du Seigneur. L’espérance d’atteindre la ressemblance du caractère divin est la grande ambition qui nous pousse à la fidélité dans nos efforts.

On peut d’ailleurs remarquer que la foi, l’espérance et l’amour sont des fruits de l’Esprit saint. Bien que tout don bon et parfait vienne du Père (Jacques 1 : 17), il y a néanmoins une différence entre un « don » et un « fruit ». La possession d’un don peut être acquise immédiatement, mais un fruit nécessite du temps pour se développer. Il en est ainsi des fruits du saint Esprit.

Nous voyons ici se manifester la sagesse de Dieu. Le développement est un travail graduel. Chez ceux qui ont ce désir sincère et ce zèle déterminé pour la justice que Dieu souhaite voir en nous, chaque parole, chaque acte a quelque chose à voir avec le développement de cette qualité d’amour. Notre Père Céleste ne s’attend pas à ce que nous acquérions la perfection de l’amour dans la chair, car ses faiblesses et ses imperfections ne nous le permettront pas ; mais Il s’attend à trouver, chez ceux qui seront membres du corps de Christ, cette ardeur d’esprit et cet effort fidèle qui démontrent que s’ils avaient des corps parfaits, ils manifesteraient toujours l’amour.

Pour atteindre ce degré de développement du caractère, nous ne devons pas vivre selon la chair, la vieille créature, mais nous devons entraîner notre esprit à ne désirer que les choses vraies, pures, aimables et bonnes. Dans ce sens du mot, nous devons être des copies de notre Seigneur Jésus-Christ.

LA BONTÉ N’EST PAS TOUJOURS L’AMOUR

Les disciples de Christ ont consacré leur volonté et ont été engendrés de l’Esprit saint, qui est l’Esprit d’Amour ; car c’est l’Esprit de Dieu, qui est amour. Par conséquent, leur sentiment les uns envers les autres doit être un sentiment d’intérêt affectueux. Il se peut qu’ils ne sachent pas toujours comment exercer un amour bienveillant ; parfois, leur nature déchue peut les amener à penser qu’une certaine façon d’agir serait selon l’amour, alors que c’est tout le contraire — une mauvaise voie. C’est pourquoi nous avons besoin d’être vigilants pour discerner dans quelle mesure nous utilisons l’esprit de sobre bon sens dans notre conduite et dans nos relations avec les autres.

Une personne peut manifester de la bonté en paroles et en actions sans avoir de bon motif. Parfois, la bonté est motivée par des raisons autres que l’amour. Ce peut être pour des raisons égoïstes, ou dans le but de piéger une autre personne à son désavantage. Cette forme de fausseté est devenue si courante qu’elle n’appelle pas de commentaire particulier.

L’expérience du chrétien est une éducation continue. Chaque jour, nous apprenons de plus en plus sur nous-mêmes et sur la sagesse et la justice de Dieu. En apprenant ces leçons jour après jour, nous apprenons davantage à nous réprouver et à nous corriger. En découvrant ainsi nos propres imperfections, nous devrions apprendre, comme une évidence, à ne pas attendre la perfection chez les autres ; et nous devrions leur reconnaître le mérite de faire de leur mieux pour donner l’exemple des idéaux les plus élevés qu’ils ont en ce qui concerne l’unité et la perfection requises pour être membre du corps de Christ.

L’amour est toujours bon ; l’amour ne peut pas blesser délibérément une autre personne. Le parent qui aime son enfant ne fera rien pour lui faire du mal. Il peut parfois commettre une erreur et punir l’enfant injustement, mais le motif derrière l’action d’un parent aimant sera toujours bon et vrai.

L’amour peut parfois être considéré comme malveillant, car les principes qui régissent les actions de l’individu peuvent être mal compris. Lorsque notre Père Céleste interdit à Adam et Ève de prendre du fruit de l’arbre de la connaissance, Il avait une sage raison de le faire. Il n’y a aucun doute qu’Il leur aurait finalement permis de prendre ce fruit, mais c’était de la bonté de sa part de les garder dans l’ignorance de ce fait. Pensant que Dieu n’était pas aimable, pas généreux envers eux, Ève a pensé en avoir le droit. Il en est de même pour nous. Si la bonté de notre Père Céleste n’est pas toujours comprise, nous ne devons pas être surpris si nous faisons une expérience similaire. Bien que notre esprit, ou notre motivation, puisse être juste, nous n’avons cependant pas toujours la capacité de le manifester ; et nous devons donc faire preuve de tolérance lorsque les autres nous comprennent mal.

LA PUİSSANCE DE L’AMOUR PROVENANT DU CŒUR

À l’origine, l’homme a été créé à l’image de Dieu (Genèse 1 : 26, 27) ; mais à cause de la chute d’Adam, son équilibre mental a été détruit. Ceux qui ont l’esprit ou la volonté de Christ sont capables de surmonter certaines des irrégularités de leur disposition naturelle et de penser sobrement à leur propre connaissance et ignorance et à celles des autres. Cette capacité à apprécier le véritable état des choses est le secret d’une grande partie de notre bénédiction dans le Seigneur.

Lorsque nous voyons d’autres personnes qui ont une moindre appréciation de la justice que nous et qui font des choses contraires aux principes de la droiture, nous nous réjouissons de savoir que nous en savons plus et que nous sommes capables de faire mieux qu’eux. L’esprit de sobre bon sens nous montre que nous avons plus de capacités dans certains domaines que d’autres, et que d’autres ont plus de capacités que nous dans certains domaines. À cause de la chute de l’homme, tous sont faibles dans un sens ou dans l’autre. La connaissance de la condition imparfaite de l’humanité devrait nous rendre humbles plutôt que nous gonfler.

L’humilité de l’esprit ne vient qu’après l’acquisition d’une connaissance considérable de Christ. La connaissance nous gonfle à cause de l’égoïsme du cœur, car nous sommes plus enclins à prendre conscience de nos propres bonnes qualités que de celles des autres. C’est pourquoi ceux qui sont nés avec moins d’égoïsme ont moins à combattre, et ceux qui sont nés avec plus d’égoïsme ont plus à lutter ; et dans la mesure où nous avons l’Esprit de Christ, nous sommes capables de surmonter la tendance à nous gonfler du peu de connaissance que nous possédons. L’amour venant du cœur a le pouvoir d’édifier, de fortifier le caractère et de contrecarrer les effets néfastes de la nature humaine déchue.

CAUSES APPROPRİÉES ET İNAPPROPRİÉES À S’İRRİTER

Le monde entier a tendance à reconnaître les principes de la justice. Même ceux dont la conduite envers les autres est loin d’être juste, semblent avoir envie de lutter contre l’injustice, à condition que ce ne soit pas un cas auquel ils s’identifient. Ce penchant se manifeste souvent par des actes de violence, comme lorsque des foules se déchaînent contre un pauvre pécheur qui a fait quelque chose qui provoque leur colère. Les moins virulents d’entre eux ont peut-être eux aussi commis des actes répréhensibles, mais ils saisissent l’occasion de manifester leur indignation contre le mal et semblent prendre plaisir à punir le coupable.

Le peuple du Seigneur ne devrait pas posséder cet esprit d’intolérance. Nous devrions faire preuve de patience, de sympathie et d’endurance lorsque les choses vont mal, et nous devrions faire preuve d’indulgence envers les transgresseurs. Plus nous possédons l’esprit de patience, plus nous avons l’esprit de longanimité et plus il sera difficile de nous mettre en colère. Là où règne l’esprit d’amour, celui qui le possède n’est pas facilement enclin à faire ou à dire quelque chose de méchant ou d’injuste. L’amour nous rend très patients à l’égard de ceux avec qui nous sommes associés ; il désire jeter le manteau de la charité sur tout ce qui semble être mauvais.

L’amour voudrait que nous nous souvenions que si un autre peut être dans l’erreur, cela ne signifie pas qu’il est en faute. Il se peut qu’il n’ait pas compris correctement l’affaire en question ou que son jugement n’ait pas été meilleur en raison d’une faiblesse héréditaire sur laquelle il n’a aucun contrôle. Avant de condamner quelqu’un, nous devons nous assurer qu’il est en faute. La justice exige que nous ne fassions rien de moins qu’enquêter avant de condamner. L’amour nous pousse à être aussi miséricordieux que possible dans ce cas.

Dieu est la personnification même de l’amour, et pourtant les Écritures nous disent qu’Il a été provoqué à différents moments. Lors de la traversée du désert, les enfants d’Israël ont suscité son indignation à plusieurs reprises. Les tendances idolâtres de cette nation ont attiré sur eux la colère divine et les ont envoyés en captivité à Babylone (Jérémie 7 : 17-20). Enfin, le rejet et la crucifixion de notre Seigneur Jésus-Christ ont attiré sur eux « la colère jusqu’au plus haut degré » (1 Thessaloniciens 2 : 16 – Martin) et provoqué leur dispersion dans toutes les parties du monde.

LA JUSTE İNDİGNATİON, UN SENTİMENT APPROPRİÉ

Le peuple du Seigneur ne doit pas être de cette espèce impassible qui ne peut éprouver aucun ressentiment face à l’injustice. Le manque de capacité à avoir une juste indignation impliquerait un manque de moralité et d’harmonie avec Dieu. Il est écrit de notre Seigneur Jésus que lorsqu’Il a vu la condition injuste des dirigeants de son peuple et l’injustice de leur conduite, Il les a « regardés à l’entour avec colère, étant attristé de l’endurcissement de leur cœur » (Marc 3 : 5 – Darby). Comme Lui, nous ne devrions pas avoir de sympathie pour tout ce qui n’est pas en harmonie avec Dieu.

Nous devons aimer la justice et haïr l’iniquité. Ce mot iniquité, qui signifie tout le contraire du mot amour, est une expression forte. Une personne indifférente aux questions du bien et du mal est indifférente au caractère de Dieu, qui s’oppose à toute forme d’iniquité. Les Écritures disent de notre Seigneur : « Tu as aimé la justice, et tu as haï la méchanceté ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons. » (Psaumes 45 : 7 – Darby). Tous ceux qui cultivent un caractère agréable à Dieu, tous ceux qui s’efforcent de devenir des copies exactes de son cher Fils, devraient se débarrasser de toute impureté, de tout ce qui n’est pas bien. Tout ce qui est mauvais devrait toujours être combattu par nos nouveaux esprits.

D’autre part, si nous avons l’amour tel que le Seigneur le possède, nous haïrons le mal, mais pas l’individu qui le fait. Dans la mesure où l’amour contrôle notre esprit et notre cœur, nous éprouverons de la sympathie pour ceux qui sont dans l’iniquité, car nous nous souvenons que la race humaine est déchue de sa perfection originelle. Nous devrions penser que faire le mal n’est pas leur intention, leur volonté, mais qu’ils souffrent de la maladie d’iniquité. L’amour est patient et essaie de trouver des circonstances et des conditions atténuantes. Il cherche à aider celui qui fait le mal et ne se met pas facilement en colère.

Mais le mot « provoquer » signifie « inciter à » ; en un autre endroit l’Apôtre dit, « … afin de nous inciter [« provoke » dans le texte en anglais] à la charité et aux bonnes œuvres. » (Hébreux 10 : 24 – Martin). L’amour devrait dire et faire ces choses qui incitent à dire des paroles d’amour plutôt que d’attiser l’amertume, qui conduit à la colère, au courroux, à la malice, aux querelles et à la médisance (Éphésiens 4 : 31, 32). En d’autres termes, il vaut mieux être un artisan de paix qu’un fauteur de troubles. Cependant, nous ne devons pas avoir la paix à n’importe quel prix ; nous devrions plutôt avoir la paix, si possible, là où les principes ne sont pas impliqués. Nous ne devons susciter des querelles que lorsqu’un bien est certain d’en résulter.

Le degré de l’amour, la force de l’amour, peuvent être déterminés par la facilité avec laquelle il peut être dévoyé et provoquer l’opposition, l’impatience et la colère. Nous avons déjà vu qu’il peut y avoir des moments où la patience peut se maintenir dans la voie des véritables intérêts d’une affaire et où l’amour prendrait des mesures pour corriger ce qui semble être un mal apparent ; mais nous devons nous rappeler que l’équilibre de l’esprit, ou le jugement, ne nous appartient pas par nature. La perfection de la décision est une qualité qui n’appartient qu’à notre Père Céleste et à notre Seigneur Jésus-Christ.

« Mais que la patience ait son œuvre parfaite. » (Jacques 1 : 4 – Darby). Le Père ne serait pas provoqué à la colère par quelque chose d’insignifiant. Avec nous, cependant, notre équilibre de jugement est si pauvre que généralement nous sommes trop impulsifs. Très peu d’entre nous prennent en compte toutes les circonstances qui nous entourent et qui entourent ceux avec qui nous avons à faire ; c’est pourquoi, la croissance dans la grâce et la croissance dans la connaissance sont liées avec le degré d’amour manifesté par chacun.

LA GÉNÉROSİTÉ ET LA SYMPATHİE DOİVENT ÊTRE CULTİVÉES

Nous sommes à l’école de Christ, le Grand Maître. Nous avons les paroles du Père Céleste, de notre Seigneur Jésus et des apôtres consignées dans la Bible ; nous devrions donc connaître la différence entre le bien et le mal. D’un autre côté, nous constatons que le péché existe dans le monde. L’humanité est imparfaite dans son esprit et dans ses mœurs. Cette condition est héréditaire — le résultat de la transgression d’Adam, il y a plus de six mille ans. Pourtant, malgré tous nos avantages en matière de connaissances, nous « ne pouvons pas faire les choses que nous voudrions » ; par conséquent, nous éprouvons une certaine sympathie pour nous-mêmes, et nous devrions étendre la même mesure aux autres. En fait, nous devrions être plus critiques envers nous-mêmes qu’envers les autres, bien que la Parole de Dieu dise que nous ne devons juger ni nous-mêmes ni les autres. Nous ne pouvons pas lire dans le cœur de ceux qui nous entourent et nous ne sommes donc pas compétents pour connaître les motivations de leurs actions ni décider du degré de punition qui devrait leur être infligé.

Néanmoins, nous devons observer la bonne et la mauvaise conduite de notre prochain. Nous pouvons savoir s’ils sont, au sens figuré, un mauvais arbre et qu’ils portent donc de mauvais fruits ; et nous devons nous demander pourquoi ils sont un arbre qui produit de tels fruits. Peut-être sont-ils nés moins favorablement que nous. Peut-être n’ont-ils jamais été à l’école de Christ et n’ont-ils jamais entendu le Grand Maître ou les apôtres. Si tel est le cas, notre sympathie doit aller vers eux et notre attitude d’esprit à leur égard doit être telle que nous ne serons pas « provoqués » par leurs défauts, mais que nous devrions faire preuve de générosité de cœur à leur égard.

Atteindre cette sympathie et cette générosité fait partie de notre instruction à l’école de Christ, mais nous n’apprenons pas tout ce qui concerne ce sujet en un jour ou une semaine. Nous recevons « un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28 : 10) ; et si nous continuons à connaître le Seigneur, notre discernement mental deviendra plus clair et notre esprit de sympathie s’élargira pour les autres. Ainsi, nous ressemblerons davantage à notre Père Céleste, car Il est bon pour les ingrats et juste pour les injustes, comme l’a souligné notre Seigneur – Matthieu 5 : 44-48.

L’ORGUEİL, CAUSE DE BEAUCOUP D’İRRİTABİLİTÉ

Sans aucun doute, les causes de l’irritabilité et pour être « provoqué » varient selon les personnes. Chez certains, c’est à cause d’un état de santé nerveux, qui les rend moins aptes à se contrôler selon les normes qu’ils reconnaissent eux-mêmes. Chez d’autres, la cause de l’irritabilité est l’orgueil. En fait, l’orgueil est lié à presque tout ce qui est nuisible au peuple de Dieu. Là où l’orgueil existe, la personne est susceptible d’être influencée par le mal de toutes parts.

L’orgueil se manifeste de diverses manières. Parfois, il se manifeste sous la forme d’un amour-propre qui conduit à avoir une trop haute opinion de soi et une trop faible opinion des autres, jusqu’à s’imaginer être leur supérieur. D’autres fois, l’orgueil se manifeste par la recherche de l’approbation : tout ce qui est en désaccord avec leur désir de bien paraître devant les autres touche un point sensible.

Nous ne devons pas être indifférents à ces choses. Si nous avons de l’orgueil ou recherchons l’approbation, nous devons chercher à le contrôler avec l’esprit d’amour et de sympathie pour les autres, au lieu de laisser le mauvais esprit nous contrôler. La meilleure façon de le faire est de pratiquer la générosité et de « provoquer » les autres à l’amour et aux bonnes œuvres plutôt qu’à la colère. Souvenons-nous que l’humilité est l’une des grandes leçons à apprendre à l’école de Christ ; l’obéissance aux instructions du Maître dans ce domaine a beaucoup à voir avec notre entrée dans le royaume.

L’une des meilleures aides à l’apprentissage de cette importante leçon est d’apprendre à se juger soi-même, à examiner minutieusement nos propres motivations. Si nous nous apercevons que nous avons agi injustement envers quelqu’un, nous devrions faire amende honorable du mieux que nous pouvons ; nous devrions discipliner correctement notre esprit et chercher à arranger les choses avec celui que nous avons lésé. Pour une personne orgueilleuse ou sensible à la bonne opinion des autres, il est très difficile de s’excuser ; mais la meilleure chose à faire est de réparer l’affaire aussi vite que possible, et à plusieurs reprises, si nécessaire. Ainsi, nous pouvons avoir de l’aide là où nous devrions en avoir, en surmontant notre orgueil et notre vanité.

Les membres du corps de Christ doivent tous être des copies du cher Fils de Dieu. Cela ne signifie pas que les membres du cher peuple de Dieu seront toujours capables de contrôler leur apparence, leurs actions et leurs paroles, mais que le cœur doit reconnaître cette norme et s’efforcer de l’atteindre. Chaque fois qu’une personne, qui a une faiblesse quant à l’orgueil ou la vanité, s’excuse pour un mal commis, elle montre par cet acte, à Dieu et aux hommes, que son cœur reconnaît le bon principe. Une grande bénédiction lui viendra du fait qu’elle suit très strictement la Parole divine ; ainsi, elle surmontera progressivement sa faiblesse et renforcera son caractère.

WT1912 p5124

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