LA CONFERENCE DE LA TOUSSAINT

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Dimanche 31 octobre et lundi 1er novembre 1999

Ces deux journées sont maintenant du passé, mais elles auront laissé un agréable souvenir à ceux qui en ont profité pour participer à la conférence prévue à cette date à Wallers-Arenberg.

La communion fraternelle y fut édifiante, marquée surtout par le baptême d’un de nos chers amis, devenu notre cher frère en Christ, J. M., que nous appelons Jacques.

Le dimanche 31 octobre, la présidence fut assurée par le frère D. W. qui, après les dévotions matinales d’usage, invita le frère A. D. à présenter le premier sujet, qui s’intitulait : « Au croisement de deux cortèges ». Le premier cortège était le cortège de l’espérance, conduit par le Prince de la Vie, le Seigneur Jésus-Christ se rendant à Naïn. Le second était un cortège funéraire. On portait en terre un mort, fils unique d’une veuve éplorée. Ce cortège sortait de la ville alors que venait en sens inverse le Seigneur avec, à sa suite, les disciples et une grande foule (Luc 7:11-17). Le Seigneur, pris de compassion, ressuscita le jeune homme et le rendit à sa mère. Ainsi, le cortège de la mort fut stoppé, fit demi-tour et rentra dans la ville, avec le Seigneur et ses accompagnateurs. La résurrection du jeune homme représente la résurrection des Anciens Dignes, prélude au réveil général des morts, au cours du Royaume de Christ prochain. Alors, les pleurs de douleurs se transformeront en larmes de joie. – Actes 3:15 ; Hébreux 4:15 ; 5:8 ; Esaïe 53:4 ; etc.

Le deuxième exposé, développé par le frère J. G., avait pour titre : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. » – 1Jean 3:14.

Le frère insista sur la deuxième partie de ce verset : « parce que nous aimons les frères », la première ayant été traitée au cours d’une conférence précédente.

Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. D’où l’absolue nécessité de se maintenir et de croître dans l’amour de Dieu. – Jude 21 – Manne du 16 mars – Galates 3:11 – Romains 1:17 – 1Pierre 3:20-22 – Hébreux 5:12-14 – etc.

Après le repas de midi, ce fut le frère L. R. qui fut invité à prendre la parole. Son sujet fut traduit en français par le frère R. L.. Il s’intitulait : « Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré. » – Joël 1:2-4.

Cette prophétie se rapporte au jour de jugement de l’ordre de choses présent, au jour de colère de l’Eternel, jour de démolition, de destruction. Les quatre prédateurs mentionnés par Joël, sont les influences destructrices, les fléaux opérant de notre temps. – Joël 3:13 ; 2:25 ; Esaïe 61:3 ; Apocalypse 9:3,4 ; etc.

Le quatrième et dernier orateur de la journée fut le frère J. S. qui présenta le sujet sur le baptême.

Il mit l’accent sur l’importance du baptême qui engage pour le reste de la vie, et précisa que le baptême réel, le baptême dans la mort de Christ, doit se réaliser dans la vie quotidienne par l’accomplissement de la volonté de Dieu, exemplifiée dans la vie de Christ, notre Seigneur et Maître.

Après la réponse positive aux questions d’usage, Jacques fut baptisé par immersion dans l’eau, illustration magnifique du baptême réel. La chorale chanta alors quelques cantiques de circonstance.

Chacun souhaita la bénédiction divine à notre nouveau frère, pour persévérer fidèlement sur les traces du Maître et terminer sa course terrestre en vainqueur.

Ce fut aussi pour chacun l’occasion de se rappeler son propre baptême, et son besoin d’être soutenu quotidiennement par la grâce d’en-haut, pour être fidèle jusqu’à la mort et obtenir la couronne de vie promise. – Matthieu 3:6 ; Romains 12:1 ; 6:3-5 ; Colossiens 3:3 ; Psaume 133 ; Marc 10:35-45 ; etc.

Si le premier jour de la convention se terminait ainsi, la communion fraternelle se prolongea pour ceux qui participèrent au repas du soir, prévu dans la salle-même.

Le lendemain lundi 1er novembre, ce fut au frère H. P. qu’incomba la présidence.

Après la lecture des voeux, des résolutions matinales, du texte de la Manne Céleste du jour et un bref commentaire, le frère B. B. fut invité à présenter son sujet qui s’intitulait : « La peur de l’An 2000 ».

A la veille de l’an 2000, nombreuses sont les causes d’inquiétude qui s’emparent des hommes : peur d’une fin du monde, rumeurs d’une catastrophe universelle, pollution, amenuisement des réserves d’eau, bogue informatique, etc.

Certes, des temps difficiles sont prévus dans les Saints Ecrits pour les temps à venir, mais suivra une ère de repos, de bonheur et de paix : le Royaume de Christ.

Aussi, veillons et prions toujours. Mobilisons notre énergie pour notre sanctification, notre croissance à l’image et la ressemblance du Seigneur, pour demeurer fidèles et saisir la récompense céleste promise aux vainqueurs. – 1 Corinthiens 9:24, 25 ; Ephésiens 6:8 ; Hébreux 12:2 ; Daniel 12:9 ; Psaume 46 ; Sophonie 3:8 ; etc.

Le deuxième orateur fut le frère Z. R. qui parla de la « Joie », cette émotion agréable et profonde, fille de la grâce. C’est le trait dominant dans les Psaumes, et nombreuses sont dans l’Ancien Testament les traces de la joie. De même, dans le Nouveau Testament, la joie est-elle souvent mentionnée.En ce qui nous concerne, réjouissons-nous aujourd’hui de voir les prophéties s’accomplir. – Psaume 16:11 ; 51:10 ; Esaïe 61:3 ; Jean 16:24 ; Matthieu 5:10:12 ; etc.

Le frère R. L. fut le troisième intervenant de la journée. Son sujet était : « Sephora, femme de Moïse ». Il rappela dans quelles circonstances le sacrificateur madianite appelé Jethro – mot signifiant “excellence” -, ou Réuel – ami de Dieu – donna sa fille Sephora, probablement l’aînée de sept soeurs, pour femme à Moïse. La circoncision d’un fils, relatée en Exode 4:24-26, fut citée, et le frère orateur mit l’accent sur le rôle effacé de la femme de celui que l’Eternel avait choisi comme chef et conducteur, pour libérer les Israélites du joug de Pharaon et les conduire jusqu’à la Terre Promise. – Exode 3:1 ; 2:18 ; 3:5-10 ; Nombres 12:12, 7, 8, 3 ; Luc 9:62 ; Genèse 17:9-14 ; etc.

L’exposé du frère D. W., dernier orateur, avait pour titre : « Le puits de Jacob ». C’est auprès de ce puits que le Seigneur rencontra la Samaritaine et discuta avec elle. Il se situait à Sichem, entre le mont Ebal et le mont Garizim. Le frère retraça l’histoire des Samaritains, qui furent à l’origine des Assyriens amenés par le roi Sargon en 721 avant J-C., pour habiter la portion centrale de la Terre Sainte, à la place des Israélites déportés en Assyrie. Il parla aussi de leur religion, proche de celle des Juifs. – Jean 4:13 ; Genèse 48:21, 22 ; Esdras 4:2, 4 ; Jean 4:42 ; Actes 10:34, 35 ; 2 Rois 17:24-34 ; etc.

Les salutations et souhaits de bénédictions envoyés par les frères et soeurs empêchés de venir ont été lus. Tous les participants à ce festin spirituel leur adressent les leurs, en retour, avec l’expression de leur amour fraternel.

La chorale a exprimé nos sentiments de louanges et d’adoration envers l’Eternel par le chant de ces cantiques que nous aimons tant, le premier jour, en rapport avec le baptême, et le lendemain, après la pause de midi.

Pour terminer, le frère président rappela brièvement quels furent les mets spirituels servis au cours de ces deux journées. Il remercia tous ceux qui, de quelque façon que ce soit, oeuvrèrent afin d’assurer le bon déroulement de cette rencontre chrétienne. Et, après le chant du cantique n° 87, et la prière du Seigneur dite en commun, il mit fin à cette communion fraternelle bénie.

Grâces et louanges soient rendues à L’Eternel pour tous ses bienfaits !

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