La crainte est une cause de grande tension nerveuse.

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Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que pourrait me faire l’homme.  —

Heb 13: 6.

La crainte est un des grands fléaux de l’humanité: elle est la cause de grandes tensions nerveuses et de beaucoup de malheurs elle provient du fait que l’homme n’est plus en harmonie avec son Créateur. Nous sommes certains que les anges ne connaissent pas la peur, Dieu les garde dans sa paix parce qu’ils sont en harmonie avec Lui : il en était assurément de même pour nos premiers parents. Lorsqu’ils furent créés, ils ignoraient la crainte, la protec­tion divine reposait sur eux, mais lorsque le péché fit son apparition, la malédiction vint aussi. Après être resté six mille ans sous le règne du péché et de la mort, l’homme est devenu très accessible à la crainte; il comprend qu’en dehors du domaine humain, il existe des forces extérieures avec lesquelles il n’est pas de taille à lutter; il a conscience de cet état de choses et cela enlève presque tout le charme de sa vie.

Un petit nombre de personnes ont banni cette crainte, mais ce sont des exceptions. Notre texte parle de certaines personnes qui n’ont pas de crainte et nous fait voir pourquoi cela est logique: elles ne craignent plus ce que l’homme pourrait leur faire, car le Seigneur est leur aide. L’homme craint bien plus l’homme que les animaux. Beaucoup d’hommes sont devenus des meurtriers sous l’influence du péché : en dépit des lois qui empêchent ces individus d’accomplir effectivement l’acte lui-même, ils ont en eux l’esprit du meurtre, l’esprit d’égoïsme absolu. Ce mobile conduit à toutes les mauvaises actions, à l’iniquité. Ceux qui ne veulent pas commettre un meurtre effectif peuvent se borner à assassiner quelqu’un par leurs calomnies; ils inspirent ainsi de la crainte à autrui.

D’ou provient le secours

Le psalmiste nous parle de ceux qui n’ont plus cette crainte des hommes; Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes étaient de ceux-là. Ce qui est vrai à leur égard doit l’être également pour les membres consacrés du Corps de Christ. Ce qui leur procure cette paix de l’esprit c’est qu’ils sont entrés dans une communion spéciale avec Dieu en faisant alliance avec Lui par le sacrifice, ce qui a été rendu possible par le Sauveur; ils sont devenus fils de Dieu. « Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » notre Seigneur Dieu étant ainsi le Père de ces personnes-là éprouve un grand intérêt pour elles et elles apprennent ainsi a se confier en son amour, en sa sagesse et en sa puissance.

Ceux qui possèdent cette confiance en Dieu n’ont plus de crainte, car ils ont son assurance que toutes choses concourent à leur bien. Ils ont tout d’abord remarqué qu’en suivant Jésus, ils rencontraient plus d’épreuves, plus de difficultés provenant du monde, de la chair et du diable que n’en éprouvaient les autres hommes : cette constatation les a peut-être remplis d’alarme et intimidés; ils sont alors allés dans un esprit de prière auprès du Père céleste et ayant obéi au message qu’il leur a envoyé par les apôtres et les pro­phètes, ils ont appris que Dieu les traite comme de nouvelles créatures. Ils apprennent graduellement que l’Eternel « ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité ».

Le Père céleste ne refuse rien de ce qui est nécessaire au déve­loppement normal de ses enfants: il leur a également promis qu’ils ne seront pas tentés au delà de leurs forces de peur qu’ils ne soient meurtris. Nous voyons ainsi que Dieu pourvoi à tous nos besoins et nous donne la force d’offrir nos vies terrestres en sacri­fice. Lorsque nous avons retenu les véritables leçons qui se déga­gent de nos expériences, nous voyons que l’amour parfait bannit toute crainte servile envers notre Père céleste, car nous l’aimons et nous nous confions en Lui. Nous ne craignons pas le diable car nous savons que le Seigneur ne lui permettra pas de nous faire du mal si nous restons tout près de Lui. Si Dieu permet que nous subissions des épreuves venant de Satan et des hommes, c’est qu’il veut les faire concourir a notre bien.

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