LA FORCE DU CHRÉTİEN ÉLEVÉE EN TOUR

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« Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? » – Hébreux 13 : 6.

La position du chrétien dans le monde est particulière. Personne d’autre ne peut être aussi courageux et indépendant que lui. Et pourtant, le véritable enfant de Dieu n’est ni autosuffisant ni indépendant de toute aide extérieure. La Parole du Seigneur l’exhorte à ne pas être prétentieux, mais humble d’esprit, réalisant son impuissance personnelle et son besoin de Dieu. En vérité, à moins d’être humble d’esprit, il ne peut plaire au Seigneur. Mais, en même temps, il doit être plein de courage et de confiance. Aucune puissance, dans l’Univers, n’est en mesure de faire face à notre Dieu, qui a déclaré être le soutien et le bouclier de ses enfants. Il est la tour forte de ceux qui placent leur confiance en Lui.

Si nous demeurons en Christ, et si sa Parole demeure en nous, Il nous délivrera de six détresses et, dans la septième, Il ne nous abandonnera pas, parce que nous avons été appelés par Dieu et avons répondu à cet appel, cherchant à Le glorifier dans nos corps. Par conséquent, nous n’avons pas à craindre ce qu’un homme peut nous faire. L’apôtre Paul, qui nous exhorte au courage et à la confiance profonde en Dieu, était un noble exemple de foi courageuse. Il nous dit pourquoi nous avons de si nombreuses raisons d’être convaincus dans la foi et de ne pas craindre l’homme. Il déclare : « Que votre conduite [parole, manière de vivre] soit sans avarice, étant contents de ce que vous avez présentement ; car Lui-même a dit : Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point ; en sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide et je ne craindrai point : que me fera l’homme ? »

UNE VÉRİTABLE FOİ, ET NON PAS DE LA PRÉSOMPTİON

Nous ne devrions pas dire : « Le Seigneur est mon aide ; aussi, ne permettra-t-Il pas que ma maison brûle, ou que des cambrioleurs commettent une effraction et volent mes affaires. Je ne fermerai pas à clef mes portes la nuit, car Il veille sur moi et sur les miens. » Ce ne serait pas là l’esprit de sobre bon sens. Il ne s’agirait pas de vraie foi, mais de présomption. Nous devrions prendre toute précaution raisonnable pour empêcher toute perte de ce genre. Le Seigneur s’attend à ce nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir, en vue de notre propre protection. Il ne désire pas que nous nous attendions à ce qu’Il accomplisse des miracles, non nécessaires, pour nous protéger de nos propres négligences ou de notre incompétence.

Dans de telles circonstances, Il pourrait permettre que nous fussions confrontés à des difficultés, ou que nous subissions des pertes, afin d’apprendre une leçon nécessaire. Nous sommes des intendants de tout ce que le Seigneur nous a confié, et Il s’attend à ce que nous prenions soin de tout ce qui se trouve sous notre garde, mais qui Lui appartient. Nous devrions avoir des seaux et de l’eau à portée de main, afin d’être prêts à agir en cas d’incendie. Nous devrions avoir des fermetures appropriées à nos portes et à nos fenêtres. Une fois nos obligations remplies, nous devons nous en remettre entièrement entre les mains du Seigneur, sachant que tout ira bien, pour ce qui nous concerne.

Si le Seigneur permet qu’un semblant de calamité se produise, nous pouvons être certains que cela concourra à notre bien, si nous subissons l’épreuve correctement. Après avoir accompli ce qu’il y avait lieu de faire, nous devrions nous en remettre à Lui pour tout ce qui concerne les conséquences, sans émettre le doute qu’Il pourrait  ne pas prendre soin de nous de la meilleure façon possible. Le Seigneur nous accordera, sur le plan temporel, l’aide voulue, quelle qu’elle soit, en vue de ce qu’Il estimera être du plus grand intérêt pour la Nouvelle Créature, à condition que nous ne nous soustrayions pas de sa garde ni ne cherchions à nous occuper de nos propres intérêts. Même si une telle erreur se produit, si nous parvenons à voir à quel moment nous avons agi délibérément, en nous fiant à notre propre compréhension, et si nous renouvelons notre entière allégeance au Seigneur, les difficultés rencontrées peuvent s’avérer être une réelle bénédiction, en ouvrant nos yeux sur l’incorrection commise au cours de notre cheminement, en nous montrant, de même, notre incapacité à nous diriger par nos propres moyens et en nous ramenant complètement à Dieu.

« … LE MALİN NE LE TOUCHE PAS. »

Nos intérêts les plus élevés, nos intérêts réels sont l’objet de l’attention constante de notre Père. Si nous demeurons très proches du Seigneur, nous sommes protégés de la puissance des anges déchus qui pourraient, si cela était permis, nous faire tomber dans un piège et occasionner notre chute. Ils ne peuvent pas, à vrai dire, nous causer du tort, si nous veillons et gardons nos robes blanches. Seul un manque de fidélité pourrait nous exposer à leur pouvoir, à n’importe quel degré, dans la mesure où cela concerne nos intérêts de Nouvelles Créatures. Ils ne peuvent pas, non plus, causer du tort à nos corps, de quelque manière que ce soit, ni nous violenter, de quelque façon que ce soit, à moins que le Seigneur ne le permette, pour notre plus grand bien, peut-être en vue de notre délivrance et de notre élévation, comme ce fut le cas de notre Maître.

Veillons donc sur nous-mêmes, afin que « le malin ne nous touche pas. » Nous sommes soumis à diverses attaques par les serviteurs, induits en erreur, des puissances des ténèbres. Il peut y avoir des attaques quant à notre nom, notre réputation, notre corps ou quoi que ce soit d‘autre, et ce plus ou moins légalement. Nous sommes, dans une large mesure, assujettis à l’homme au travers « des pouvoirs en place ». Malgré cela, nos pires ennemis sont impuissants, lorsqu’il s’agit de nous toucher, sauf si le Seigneur le permet. Nous ne pouvons pas, non plus, être touchés par le grand Adversaire, si nous demeurons fidèles à notre Alliance — fidèles aux vœux que nous avons accomplis à l’égard du Seigneur. L’adversaire ne peut jamais toucher à notre propre moi, en tant que Nouvelles Créatures, à moins que ce ne soit par suite de notre propre infidélité.

NOUS ADORERONS NOTRE DİEU SEUL

C’est peut-être la volonté de Dieu de permettre que nous souffrions, tout comme Il permit que Jean-Baptiste fût emprisonné et finalement décapité et que, de même, Jésus fût arrêté et crucifié. Dans le passé, Il permit que nombre de ses saints fussent maltraités ou tués. Mais nous n’avons pas à craindre ce que les hommes peuvent nous faire, sachant que notre Dieu, auquel nous appartenons et que nous servons, sera constamment avec nous, et fera en sorte que toutes choses concourent à ses propres fins glorieuses, pour nous et en nous. Nous aimerions, bien sûr, plaire aux hommes, si cela était possible. Mais chaque fois qu’il s’agira de plaire à Dieu ou à l’être humain, nous dirons, tout comme les trois jeunes Hébreux au roi de Babylone : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer… Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. » Nous ne ferons pas quelque chose de contraire à la volonté divine, au commandement de Jéhovah. Nous adorerons notre Dieu seul !

Lorsque le Sanhédrin ordonna aux apôtres Pierre et Jean de ne plus parler au nom de Jésus, leur réponse fut (Actes 4 : 13-20) : « Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » Lorsque Ponce Pilate, le gouverneur romain de Judée, dit à notre Seigneur la nuit de son arrestation et de son procès : « Sais-tu que j’ai le pouvoir de te crucifier, et le pouvoir de te relâcher ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » Il en est de même de tous les disciples du Maître. La grâce de Dieu suffira. L’homme n’a pas la puissance de toucher à un seul cheveu de nos têtes, sauf s’il y est autorisé par notre Père céleste, pour sa gloire et en vue de notre bien-être le meilleur.

LE COURAGE NÉ DE LA FOİ

Le monde s’est souvent étonné de la tranquillité manifestée par de humbles disciples du Seigneur, dans des circonstances propres à faire trembler le cœur le plus vaillant. Mais, pour vivre en sorte de glorifier notre Dieu et de magnifier sa grâce, pour être en mesure de faire face avec sagesse et courage aux épreuves et aux difficultés qui s’abattent sur nous, en tant que chrétiens représentant le Roi des Cieux, et de les subir dans un esprit de réjouissance, en considérant ces tribulations comme un sujet de joie, il est nécessaire que nos cœurs soient en accord avec le Seigneur, que nous n’ayons aucune volonté, si ce n’est la sienne, et que la crainte de l’homme, qui tend un piège, soit surmontée. Nous ne pouvons pas accomplir cela au moyen de notre force à nous, mais par la force de Dieu seul. Instruction nous est donnée de craindre Jéhovah, et non pas un faible mortel. Les justes sont aussi hardis qu’un lion, aussi gentils qu’une colombe, aussi doux qu’un agneau. Cette combinaison particulière de hardiesse, de gentillesse et de douceur doit caractériser chaque chrétien.

WT1914 p5539

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