LA GÉHENNE CHÂTIMENT DU PÉCHÉ>

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“Le ver qui ne meurt point, le feu qui ne s’éteint point.”

(Marc 9 : 47-48)

On sait que Jésus, dans son enseignement, se servait le plus souvent de paraboles. Il ne faut point l’oublier, si nous voulons comprendre notre texte. Comme tant de ses paroles, celles que nous étudions doivent être comprises dans le sens symbolique, comme dans le contexte dans lequel Jésus avertissait qu’il vaudrait mieux, pour un homme, de se couper la main droite et s’arracher un œil et entrer dans la vie éternelle mutilé, que de les conserver et d’être jeté dans le feu inextinguible de la “Géhenne”.

Les peuples, qui vivaient au temps du Seigneur, étaient accoutumés à un langage figuré. Ils étaient souvent étonnés de celui que le Seigneur employait, comme par exemple lorsqu’il déclarait qu’il était le pain descendu du ciel et qu’à moins qu’un homme ne mangeât sa chair et ne but son sang, il ne pouvait pas avoir la vie en lui-même (Jean 6 : 41-53). Il n’est pas surprenant que les pauvres auditeurs se soient écrié : “Cette parole est dure, qui peut l’écouter ?” Notre Seigneur parlait de cette façon obscure, et II le faisait justement dans l’intention de n’être pas compris de la majorité de ses auditeurs. “Afin qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point”. Mais II donnait à ses disciples les explications, disant : “A vous, il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu, mais pour les autres (ceux du dehors), cela leur est dit en paraboles” (Luc 8 : 10).

Les vrais disciples de Jésus, qui sont “enseignés de Dieu”, ont appris la signification de plusieurs de ces discours, cependant la foule de la chrétienté ne les comprend pas, il ne leur a pas été donné de les comprendre dans le temps présent. Mais les fidèles du Seigneur saisiront la signification de ce texte, et nous souhaitons en voir d’autres comprendre au moins que ce langage (de Christ) ne renferme pas la menace de tourments éternels (bien moins encore d’un lieu de purgatoire entre la mort et la résurrection des pécheurs).

LA GEHENNE DIFFERENTE DE L’ENFER

Nous avons examiné l’enseignement scriptural, relatif au Schéol de l’Ancien Testament et Hadès du Nouveau Testament, qui sont parfois traduits par Enfer dans certaines versions de la Bible ; ces mots qui se rapportent à la condition des morts dans la tombe, dans laquelle les morts ne savent rien, mais ils ont été rachetés par le précieux sang de Christ. Ils en seront délivrés au matin de la résurrection par Celui qui a déclaré : Tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu et en sortiront (Jean 5 : 25-29).

Voyons maintenant la signification du mot “Géhenne” et nous procéderons à l’application de notre texte. La Géhenne en grec est une traduction des mots hébreux : gé-Hinnom qui veut indiquer la “vallée de Hinnom”. Cette vallée est en dehors de Jérusalem. Jadis, elle formait une gorge profonde, mais avec les siècles, elle s’est graduellement comblée et ne conserve plus maintenant son aspect primitif. Elle formait autrefois la limite de la tribu de Benjamin, quand les enfants d’Israël prirent possession de Canaan (Josué 18 : 16). Il en est parlé dans l’Ancien Testament sous trois noms différents :

1°) “La vallée de Ben ou du fils de Hinnom”,

2°) “La vallée du carnage” (Jér. 7 : 32),

3°) Tophel. C’est dans cette vallée que le méchant roi Achaz avait établi le culte de Baal et dressé un autel à Moloch. La statue était creuse et renfermait un brasier alimenté par du combustible, jusqu’à ce que la statue fût elle-même incandescente. L’Eternel, par le prophète Jérémie, reprit deux fois les Israélites à cause de cette abomination, et lui donne trois noms différents (Jér. 19 : 2-6).

Lorsque le bon roi Josias introduisit des réformes en Israël et abolit l’idolâtrie, il maudit cette vallée afin qu’elle ne servit plus à aucune espèce d’adoration, bonne ou mauvaise (2 Rois 23 : 10). De là, elle devint synonyme de tout ce qui est bas et vil. On y jeta les décombres, les ordures de la ville de Jérusalem. On y entretenait du feu pour les détruire et du soufre pour maintenir la salubrité, car les vapeurs sulfureuses étaient reconnues comme un désinfectant supérieur, purifiant l’atmosphère et tuant les germes de maladies provenant de la décomposition des corps, car on y jetait aussi les cadavres d’animaux et, pour inspirer la terreur aux malfaiteurs, on jetait les cadavres des plus vils criminels comme un ignoble rebut, indigne d’une sépulture, ni d’une résurrection.

OÙ LE VER NE MEURT POINT

Naturellement, de ces détritus jetés dans cette vallée, quelques-uns étaient retenus sur des saillies ou autres endroits et n’atteignaient pas le fond pour être consumés par le feu. Ainsi, ce qui échappait au feu était mangé par les vers et les larves. L’expression : “Où le ver ne meurt point” ne signifie pas des vers immortels, mais simplement que rien n’empêcherait les vers d’accomplir l’œuvre complète de la destruction. Pareillement : “Le feu qui ne s’éteint point” ne veut pas dire que le feu n’aurait pas pu être éteint, mais qu’on n’avait aucun désir de l’éteindre, aucun droit, aucune permission de l’éteindre. Il continuait à brûler, dans un but utilitaire. Le peuple du temps de notre Seigneur le savait bien. De nos jours, après quinze siècles d’erreur au sujet des tourments éternels, empêchée par défaut de connaissance de comprendre ce que disait réellement le Seigneur et quel était le sens de ses discours, la chrétienté est encore dans la confusion.

APPLICATION DES PAROLES DE JESUS

Faisons maintenant l’application des paroles de notre Seigneur. Que voulait-Il dire quand II disait qu’il vaut mieux se couper une main ou s’arracher un œil qu’être jeté dans la Géhenne ? Nous répondons que ces paroles avaient une double signification. Il y avait là d’abord une certaine leçon pour tous les Israélites, mais il y en avait une autre aussi que, relativement, peu de ses auditeurs pouvaient apprécier. Tous comprenaient que le Seigneur ne voulait pas parler d’une amputation littérale de la main, ni de l’extraction d’un œil, tous comprenaient qu’il voulait dire qu’on doit couper court avec le péché, qu’il faut l’abandonner même si un péché est aussi précieux qu’un œil ou une main, et qu’un penchant est considéré comme la principale raison d’être de la vie, la plus grande satisfaction. Tout cela signifiait qu’il faut éviter une conduite qui pourrait, en cas de persistance, mener de mal en pis jusqu’à être considéré comme assez vil pour être jeté après la mort dans la vallée de Hinnom, la Géhenne, Tophel, où le corps serait consumé, ce qui impliquerait par conséquent la privation d’une vie future. Car, pour les Juifs, la sépulture impliquait une espérance de résurrection, tandis que la complète destruction dans la Géhenne ne laissait aucun espoir à une vie future.

Pour ceux à qui il est donné de comprendre les mystères du Royaume, les Paroles du Seigneur avaient encore une plus haute portée et voulaient dire qu’étant devenus ses disciples, s’étant engagés à le suivre, ils avaient basé leur vie présente et future sur ses promesses. S’ils étaient fidèles dans le chemin étroit, même jusqu’à la mort, il leur serait accordé la vie éternelle et, avec cela, la plus haute position possible, “la nature divine”, ayant une part dans le changement glorieux de la première résurrection. Mais ils sont désormais à l’épreuve de fidélité pour la gloire, l’honneur et l’immortalité. Ils doivent être vigilants, parce qu’ils ont entrepris une affaire sérieuse, offrir leur vie en sacrifice, le regretter, regarder en arrière, serait la preuve qu’ils ne sont pas dignes d’une place dans le Royaume (Luc 9 : 62). Ces disciples consacrés doivent reconnaître qu’ils ont non seulement consenti à abandonner le péché pour autant qu’il est en leur pouvoir, mais ils ont également consenti à marcher dans la voie étroite, abandonnant leurs droits et privilèges du temps présent, afin de gagner les plus hautes gloires et les bénédictions de la nature spirituelle.

Ces disciples doivent considérer que si les joies, les plaisirs, les réjouissances terrestres les faisaient broncher et renoncer de poursuivre la course qui leur est proposée et renier ainsi le Seigneur, ils manqueraient de gagner la vie et le résultat serait la seconde mort, la destruction. Ils doivent comprendre que la seconde mort est l’antithèse, l’opposé de la seconde vie, tout comme la Géhenne au sens littéral est l’opposé de la vie terrestre. Les auditeurs du Seigneur ne pouvaient en aucun sens donner au feu de la Géhenne la signification de tourments, car aucune torture n’était permise. C’était seulement lorsque l’animal ou le criminel était mort que son cadavre était précipité dans la vallée.

La loi divine défendait formellement aux Juifs de ne torturer aucune créature et d’y chercher un plaisir. C’était une coutume païenne (barbare) de livrer des enfants aux flammes pour satisfaire des faux dieux, coutume que Dieu condamnait. C’est cette pratique païenne qui a pénétré l’esprit de certains chrétiens, déshonorant ainsi notre Père Céleste, dont les plans sont tous justice et amour et opposés à toute cruauté. L’entendement, que tous les auditeurs de Jésus avaient concernant la Géhenne, leur permettait de comprendre que les allusions figurées qu’il y faisait étaient bien dans le sens d’une complète destruction, sans espoir de revenir à la vie, destruction ignominieuse de laquelle on ne pouvait se relever. Combien donc la vallée de Hinnom, la Géhenne, représentait bien la seconde mort !

L’ETANG DE FEU ET DE SOUFRE

Dans le livre symbolique de l’Apocalypse, notre Seigneur présente un tableau de la nouvelle Jérusalem d’une part, le Royaume en gloire et, d’autre part. II dépeint la Géhenne, “l’étang de feu et de soufre”.

Mettons-nous en face du tableau, nous souvenant que le livre est écrit en images et symboles. Comme la nouvelle Jérusalem représente symboliquement l’Église glorifiée dont les douze pierres fondamentales portent les noms des douze apôtres, ainsi la vallée qui est au dehors de la ville est également symbolique. Il nous est dit que dans la ville “on y apportera la gloire et l’honneur des nations” (Apoc. 21 : 26), c’est-à-dire ceux qui obéiront aux lois divines, auront la permission d’entrer dans la ville, c’est-à-dire la vie éternelle, en harmonie avec Dieu. Mais ceux qui sont dehors, c’est-à-dire ceux qui pratiquent le mensonge, l’iniquité et la violence, seront comme le dit l’image, “jetés dans l’étang de feu et de soufre”, et l’explication en est donnée en ces mots : “C’est la seconde mort”. (Apoc. 20 : 14).

C’est ce tableau qui représentait plus particulièrement la seconde mort. Le feu de la Géhenne est en lui-même un symbole de la destruction et jamais de conservation. La combustion du soufre est une autre figure de destruction, car toute vie est anéantie par le soufre en combustion. C’est la mort certaine pour toute vie de quelque espèce qu’elle soit. Aujourd’hui, si nous voulions parler en symbole, pourrions-nous imaginer une figure qui représentât mieux la destruction de la vie et de l’être que celle dont le Seigneur s’est servi : “L’étang de feu et de soufre qui est la seconde mort.”

LA GEHENNE DANS L’ANCIEN TESTAMENT

Dans l’Ancien Testament, cette pensée de la Géhenne, -de la seconde mort et de la destruction absolue, de laquelle il n’y a pas de relèvement, pas de résurrection -, est parfaitement dépeinte par la prophétie d’Esaïe 66 : 24 qui décrit les conditions futures de l’Eglise de l’Evangile, lorsqu’elle sera complète au-delà du voile, qu’elle sera entrée dans la gloire sur le degré spirituel. Alors les conditions d’existence de l’humanité, pendant le règne des mille ans, quand la connaissance de l’Eternel remplira toute la terre et que nul n’aura besoin de dire à son voisin : “Connaissez l’Eternel” (Es. 11 : 9 ; Jér. 31 : 34). La prophétie continue en montrant l’entière destruction des rebelles. Elle nous fait voir que les hommes de bonne volonté et obéissants, qui adoreront le Seigneur “en sainte magnificence, sortiront et verront les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre Lui, car leur ver ne mourra point et leur feu ne s’éteindra point, et ils seront pour toute chair un objet D’horreur”.

On remarquera que cette description correspond exactement à celle du Nouveau Testament sur la seconde mort, la destruction de la Géhenne. Il n’y a aucune affirmation de tortures contre les transgresseurs de l’Eternel. Les hommes peuvent prendre plaisir à la torture de leurs ennemis, mais le vrai Dieu, jamais. Mo loch pouvait demander des sacrifices par les flammes, mais l’Eternel, le Tout-Puissant, jamais. La prophétie parle qu’on verra les cadavres des transgresseurs, mais non de voir ces transgresseurs livrés aux flammes, criant dans les douleurs et dans les tourments, retenus dans le feu par de petits diables bruns tout joyeux et éprouvés au feu pour les y maintenir. Combien plus raisonnable et plus judicieux est l’enseignement des Ecritures sur ce sujet ! Quelle erreur, quelle confusion provenant de notre négligence de la parole de Dieu et de notre adhésion aux traditions des hommes qui, quoique bien intentionnés, furent grossièrement aveuglés par le “dieu de ce monde”, par les mêmes sophismes et les mêmes illusions dont il s’est servi pour aveugler le monde entier retenu dans la superstition (2 Cor. 4 : 4).

LE CHATIMENT DE LA SECONDE MORT

Le terme même, « seconde mort », implique une première mort. Cette première mort, qui fut la conséquence de la désobéissance de notre père Adam, engloutit depuis 6000 ans toute la famille humaine. Toute l’humanité est sous le coup de cette sentence originelle, la mort, comme l’apôtre le déclare : “Par l’offense d’un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes parce que tous ont péché.” (Rom. 5 : 12).

Nul ne peut tomber sous la sentence de la seconde mort symbolisée par la Géhenne, sans avoir été délivré de la première mort, la mort adamique. La mort adamique eût été éternelle si la miséricorde divine n’eût suscité une rançon. Par cette rançon, notre Seigneur Jésus apporta le droit d’être délivré de la première mort. Mais la délivrance de la mort ne parvient momentanément qu’à ceux qui connaissent Jésus et l’acceptent comme leur Sauveur. Sur tous les autres, la condamnation demeure. La grande majorité des humains est donc encore sous la condamnation d’Adam, “la mort”. L’Église seulement, ceux qui ont connu les stipulations de Dieu pour notre rétablissement, qui ont accepté ses conditions, qui se sont attachés à Celui qui donne la vie, ceux-là seuls sont reconnus comme étant passés de la mort à la vie, c’est pourquoi ils sont passibles d’une seconde mort.

Remarquez combien l’apôtre s’arrête intentionnellement sur ce point. Décrivant l’église, la maison de la foi, les croyants, participant au Saint-Esprit, etc., il déclare : “Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la pleine connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les rebelles.” (Héb. 10 : 26). Ce châtiment qui doit dévorer les adversaires de Dieu, ceux qui ont connu le chemin de la sainteté et qui s’en sont détournés sont semblables à la truie qui, lavée, s’est ensuite vautrée à nouveau dans le bourbier, c’est là une autre figure, une autre façon de décrire la seconde mort : l’étang de feu et de soufre, qui est la seconde mort.

Rien d’étonnant que l’apôtre dise à l’Église, et non au monde : « Craignons donc que peut-être, puisque une promesse d’entrer dans son repos subsiste, quelqu’un d’entre vous ne paraisse en être privé. Car notre Dieu est un feu consumant. » Notre Dieu n’est pas un feu littéral, mais dans le même sens figuratif II a préparé un étang de feu et de soufre pour tous ceux qui, volontairement et avec connaissance, répudient son gouvernement. C’est dans ce sens qu’il est, pour cette classe, un feu dévorant (Héb. 4 : 1 ; 12 : 29). Son amour et sa miséricorde ayant fait toutes choses raisonnables et convenables en leur faveur, rien ne pourra épargner à ces coupables volontaires la destruction juste et équitable que l’Eternel destina à cette classe : “Le salaire du péché c’est la mort”, voilà le commandement de la loi divine.

LA SECONDE MORT POUR TOUS LES MECHANTS

Bien que le monde en général soit encore sous la condamnation de la mort, il n’y a que les croyants consacrés qui sont sujets à la seconde mort, maintenant néanmoins les paroles du Seigneur montrent que réellement chaque membre de la race d’Adam, racheté par le sang de Christ, aura finalement une pleine occasion d’entrer dans la vie éternelle sous le ministère béni de Christ et de l’Eglise glorifiée pendant le règne de 1000 ans. Lorsque au “temps marqué” par Dieu les masses de l’humanité seront délivrées de la condamnation de la mort adamique et amenées à une connaissance exacte de la vérité, alors elles seront mises à l’épreuve pour la vie éternelle ou pour la destruction éternelle, la seconde mort, complète destruction (1 Tim. 2 : 4-6).

Il ne nous appartient pas de déterminer si le nombre de ceux qui seront définitivement sauvés sera prépondérant sur celui de ceux qui seront perdus dans la seconde mort, mais il nous est donné de nous réjouir de ce que, comme “les morts ne savent rien” dans la première mort, il en sera de même dans la seconde. Ils n’auront plus conscience d’eux-mêmes, ni des expériences, ni des souffrances. Leur perte consistera dans la privation de la vie éternelle, et des joies et des bénédictions qui viendront sur ceux qui, par l’obéissance aux exigences divines, se détacheront du péché et des conditions de la mort par des progrès de restauration, et parviendront ainsi à la glorieuse perfection morale et physique perdue par Adam, comprenant les gloires, les dignités et les privilèges qui lui appartenaient.

Réjouissons-nous de plus en plus dans le Dieu de notre salut. Le Dieu de justice, de sagesse, d’amour et de puissance, dont les attributs sont si harmonieusement coordonnés et “qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté”. Celui qui a fait les promesses les accomplira finalement, son alliance faite sous serment, pour bénir toutes les familles de la terre, en se faisant connaître à elles et en leur donnant une occasion de vie éternelle par la semence d’Abraham, qui est Christ et son épouse élue (Gal. 3 : 16, 29).

C.-T. R.

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