,,LA JUSTICE QUI VIENT DE LA FOI” questions

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Question. — « Voici comment parle la justice qui vient de la foi. Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel c’est en faire des­cendre Christ: ou Qui descendra dans l’abîme ? c’est faire remon­ter Christ d’entre les morts « (Rom. 10:6, ‘r). Que signifie descendre dans l‘abîme pour faire remonter Christ d’entre les morts? Et que signifie monter au ciel pour faire descendre Christ

Réponse. -— L’apôtre veut dire par là qu’à son époque, quelques personnes étaient dans le doute et ne croyaient pas au message disant que le Messie était venu, elles auraient peut-être dit que Jésus était un homme remarquable, qu’il avait accompli maintes choses merveilleuses, mais ces personnes disaient : Nous ne croyons pas qu’il fut le Messie, qu’il fut mis à mort et qu’il ressuscita. Si l’on nous dit qu’il était simplement un homme de bien, nous acceptons cette affirmation et nous sommes prêtes à nous dire chrétiennes mais nous ne pouvons entrer en communion avec Dieu qu’en observant la loi.

L’apôtre nous dit qu’un tel langage n’est pas celui de la foi: le chrétien doit faire preuve de sa foi au message de l’Evangile ; il ne demande pas de quelle manière quelqu’un peut monter au ciel pour faire descendre Jésus sur la terre ou bien de quelle manière quelqu’un pourrait descendre dans le tombeau pour faire remonter Christ. Un chrétien accepte les faits tels qu’ils sont; les autres personnes n’ont pas des dispositions convenables pour croire ce que Dieu dit. D’après les dispositions essentielles de l’Evangile, Jésus vint d’en-haut, il fut saint, innocent, et sans tache et il s’offrit lui-même comme prix de la rançon des pécheurs: Dieu reconnut les mérites de son oeuvre et le ressuscita d’entre les morts. Jésus monta au ciel, se rendit auprès de Dieu pour solliciter ses faveurs pre­mièrement pour l’Eglise et dans la suite pour le monde; les chrétiens acceptent tout ceci par la foi.

Lettre de Denain. — Chers frères. — Nous avons eu, hier soir, la joie émue de nous associer dans le service anniversaire du dernier souper du Seigneur et d’imprimer en caractères vivaces dans nos cœurs la signification si glorieuse pour nous, des symboles de la Pâque. Dans une union même de pensée avec la maison de la foi, tant en deçà du voile qu’au-delà, nous avons vécu quelques instants, pour parcourir à nouveau le chemin douloureux suivi par notre Chef, depuis les solitudes de Gethsémané jusqu’au sommet de Golgotha. Oh qu’elles sont puissantes et merveilleuses ces paroles du Prophète Esaïe 53 et, combien elles nous incitent à continuer la course avec joie, avec fidélité, sur d’aussi nobles traces.

Votre frère fidèlement affectionné                                     J. L.

42 Juin 1914

QUESTIONS ET RÉPONSES

1’» Question. — Existe-t-it un moyen de déterminer quelle est notre situation aux yeux de Dieu?

RÉPONSE. — L’apôtre Jean dit “Si notre cœur ne nous con­damne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu’» (1 Jean 3:21). Pour être à même de constater notre propre valeur ainsi que celle de nos progrès, et de voir si nous faisons ce qui est agréable à Dieu dans nos occupations journalières, nous devons savoir en première ligne si nous avons fait des progrès pour être admis dans sa famille. Avons-nous fait une entière consécration de nous-mêmes pour accomplir la volonté de Dieu? Si nous en avons la certitude, la question qui vient ensuite est : Jusqu’à quel point est-ce que je connais la volonté de Dieu et jusqu’à quel point est-ce que je cherche à l’accomplir. Est-ce que j’emploie mon temps, ma force, mon influence et tout ce qui m’appartient conformément à mon voeu de sacrifice, du mieux que je puis, n’attachant aucun prix à ma propre vie? Si, d’une manière générale nous estimons que nous nous conformons à ce programme, nous avons tout lieu d’éprouver une grande satisfaction.

Nous voyons alors que ce à quoi nous devons nous attendre c’est que tous ceux qui veulent “vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.« (2 Tim. 3 :12). Si l’Esprit ne nous rend pas ce témoi­gnage, si nous ne sommes pas persécutés alors nous n’avons pas fait luire notre lumière au dehors. Ceci ne doit pas nous conduire à des extravagances, mais nous devons nous examiner nous mêmes pour voir si nous dépensons notre vie au service de Dieu. Si nous constatons que nous n’avons pas éprouvé de souffrances, nous devons ressentir de l’inquiétude.

Si nous voyons que les persécutions s’attachent à nous, assurons-nous qu’elles ne proviennent pas de quelque mauvaise action com­mise par nous-mêmes, ni de nos médisances au préjudice d’autrui, mais que ce sont des souffrances dues à la cause de la vérité et au dévouement pour les frères. Si nous possédons la certitude de cela ainsi que celle d’être admis dans la famille de Dieu, si nous cherchons à connaître sa volonté et à l’accomplir, si nous avons des épreuves et des difficultés dans ce chemin et si par cela nous faisons un bon apprentissage, nous pouvons nous considérer comme ses fidèles enfants.

 Question. — Si un saint consacré de Dieu meurt dans un cataclysme inondation, incendie, etc., sa mort serait-elle considérée comme une mort de sacrifice ou bien serait-elle adamique?

Réponse. — Un enfant de Dieu consacré ne peut mourir de la mort adamique ; sa mort est ou bien une mort de sacrifice ou la seconde mort. Si, à sa mort, il est un enfant de Dieu consacré, sa mort n’est que l’accomplissement de la consécration qu’il a faite antérieurement. Nos vies ont été rendues saintes et agréables à Dieu par le grand Souverain Sacrificateur, quelle que soit la forme sous laquelle la mort se présente. Si, d’autre part, cet enfant, con­sacré de Dieu s’est détourné de Lui, ce sera alors la seconde mort; s’il a commis le péché volontaire et pleinement conscient, il a commis le ” péché qui mène à la mort”. — 1 Jean 5: 16.

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